L'évolution Des Mangroves De La Basse Casamance Au Sud
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Thèse de Doctorat en co-tutelle de l’Université de Lyon préparée au sein de l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne, France et de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Sénégal Ecole Doctorale 483 SCiences SOciales Spécialité de Doctorat : Géographie L’évolution des mangroves de la Basse Casamance au sud du Sénégal au cours des 60 dernières années : surexploitation des ressources, pression urbaine, et tentatives de mise en place d’une gestion durable Soutenue publiquement à huit clos le 15/10/2016 par Olivier Aghandoul BASSENE Devant le jury composé de Hervé CUBIZOLLE, Professeur des Universités, Université de Lyon, Saint-Etienne (Directeur) Boubou Aldiouma SY, Professeur Titulaire, Université Gaston Berger, Saint-Louis (Co-directeur) Marie-Christine CORMIER-SALEM, Directrice de Recherche IRD, UMR 208 Patrimoines Locaux et gouvernance IRD-MNHN, Paris (co-directrice) Nathalie CARCAUD, Professeur des Universités, Agrocampus-Ouest, Angers (rapporteur) Frédéric BERTRAND, Professeur des Universités, Paris IV-Sorbonne (rapporteur) Christine JACQUEMINET, Maître de Conférences, Université de Lyon, Saint-Etienne (examinatrice) Cette thèse a bénéficié d’une bourse d’une durée de 12 mois de la région Rhône-Alpes Thèse de Doctorat en co-tutelle de l’Université de Lyon préparée au sein de l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne, France et de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Sénégal Ecole Doctorale 483 SCiences SOciales Spécialité de Doctorat : Géographie L’évolution des mangroves de la Basse Casamance au sud du Sénégal au cours des 60 dernières années : surexploitation des ressources, pression urbaine, et tentatives de mise en place d’une gestion durable Soutenue publiquement à huit clos le 15/10/2016 Par Olivier Aghandoul BASSENE Devant le jury composé de Hervé CUBIZOLLE, Professeur des Universités, Université de Lyon, Saint- Etienne (Directeur) Boubou Aldiouma SY, Professeur Titulaire, Université Gaston Berger, Saint-Louis (Co-directeur) Marie-Christine CORMIER-SALEM, Directrice de Recherche IRD, UMR 208 Patrimoines Locaux et gouvernance IRD-MNHN, Paris (co-directrice) Nathalie CARCAUD, Professeur des Universités, Agrocampus-Ouest, Angers (rapporteur) Frédéric BERTRAND, Professeur des Universités, Paris IV-Sorbonne (rapporteur) Christine JACQUEMINET, Maître de Conférences, Université de Lyon, Saint- Etienne (examinatrice) 1 2 Dédicaces Je dédie ce travail à la mémoire de mon défunt père Richard Kouhintoly Bassène décédé le 25 février 2005 à Ziguinchor. Mon père a tout fait pour que nous puissions aller le plus loin possible dans nos études. Je pense qu’il ne le regrettera pas puisqu’un de ses enfants a atteint le sommet du cycle universitaire. Il n’a jamais privilégié son confort personnel. Au contraire il cherchait toujours à s’assurer que toutes les contraintes que nous avions dans nos différents établissements scolaires et universitaires soient levées et cela malgré des revenus que l’on pouvait qualifier de « faibles ». Ce travail est aussi dédié à ma mère Elisabeth Diatta pour toutes les souffrances et les sacrifices qu’elle a enduré et endure encore dans le but de nous permettre à ses enfants de construire un avenir meilleur et aller au-delà de ce qu’ils ont pu réaliser. Je dédie ce travail aussi à mon épouse Agnès Bassène, à mon fils Richard Kouhintoly Bassène, à mes frères Armand Djiguissoul Bassène et Francis Bassène et à mes tantes Pauline Diatta et Rose Diatta. Ces derniers se sont distingués parleurs grands soutiens moral et financier dans notre éducation et notre bien-être. Je finirai cette séance de dédicaces en félicitant les amis avec qui j’ai cheminé durant de longues années. Certains sont aujourd’hui des responsables de famille et de grandes références au Sénégal et ailleurs. Il s’agit notamment de Firmin Jim Coly, Jacob Dasylva, Nicolas Sambou, Marie Louise Roche Diatta, Julien Nadiéline, Roger Diatta, Jean claude Diatta, Josué Dieng, Paulin Badji, Ousmane Thiao, Omer Diatta, Moustapha Julbert Diedhiou et Athanase Papi Faye. A vous tous qui m’êtes chers, je vous dédie ce travail. 3 4 Remerciements L’arrivée au stade de l’évaluation d’une thèse de doctorat signifie la fin de longues périodes de recherche et de concertation avec de multiples acteurs et intervenants dans différents domaines. Cela implique également des collaborations, des échanges mais aussi et surtout un encadrement serré. La thèse est donc autant le fruit d’un travail personnel que celui des nombreuses personnes appartenant à différentes institutions, organisations et corps professionnels avec qui nous avons travaillé. Sans eux le travail n’aurait pas pu être mené à son terme et atteindre le niveau de qualité requis. C’est pourquoi je tiens à manifester ma très grande reconnaissance à l’ensemble de ces personnes ressources. Mes remerciements vont plus précisément au corps professoral du département de géographie de l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne et à celui de la section de géographie de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Au sein de ces deux unités de formation et de recherche une attention particulière est adressée à mon directeur de thèse et Professeur des Universités, Hervé Cubizolle, à mes co-Directeurs de thèse le Docteur Boubou Aldiouma Sy, Maitre de conférences et le Docteur Marie-Christine Cormier-Salem, Directrice de recherche à l’IRD. Ces vaillants enseignants-chercheurs m’ont soutenu, conseillé et corrigé durant toute la durée de ce travail. Ils m’ont appris à ne jamais baisser les bras malgré les difficultés liées à l’accès aux données, à l’éloignement du terrain de recherche et à la difficulté du travail de rédaction. Il a été par ailleurs difficile de mener à bien ce travail sans financement conséquent. J’ai toutefois obtenu une bourse de la région Rhône-Alpes d’une durée de 6 mois et qui a été renouvelée une fois ce qui m’a permis d’avancer significativement pendant cette année-là. Mais le reste du temps je devais mener de front un travail pour subvenir à mes besoins et mon travail de recherche. De plus, puisque je vivais en France les premières années puis au Canada ensuite j’ai dû effectuer de coûteux déplacements entre l’Europe, l’Amérique du Nord et la Casamance. Concernant plus particulièrement mes missions au Sénégal je remercie en particulier la composante EVS-ISTHME de l’UMR 5600 EVS du CNRS d’avoir financé mes 4 missions sur le terrain, le gouvernement du Sénégal pour l’octroi d’une bourse d’étude et l’UMR 208 PALOC Patrimoines Locaux et Gouvernance de l’IRD/MNHN pour l’attribution de subventions pour ces missions. Leurs soutiens ont été sans faille. Ma reconnaissance va aussi à toute l’équipe d’EVS-ISTHME de l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne. La solidarité et l’entraide des ingénieurs, des chercheurs et des 5 doctorants qui y travaillent ont été extraordinaires. Dans ces locaux qui constituent les lieux de nos premiers pas en tant que chercheur, j’ai beaucoup appris. Sans leur dynamisme, leur sens de l’humour et leurs compétences ce travail n’aurait pas abouti. Ils ont véritablement imprimé leur marque dans sa réalisation sans arrière-pensée. Parmi eux se sont véritablement distingués André Marie Dendiével, Pierre Olivier Mazagol, Youssef Attia, Catherine Guillot, Carole Bessenay et Maxime Vitter. Que leur sacrifice et leur dévouement soient récompensés. J’exprime aussi toute ma gratitude au personnel du service des pêches et de la surveillance de Ziguinchor et de Niaguis et en particulier à Monsieur Babou Labou. Tous ont facilité les contacts pour la réalisation des entretiens et des enquêtes auprès des acteurs de la pêche. Les moyens humains déployés ont été déterminants pour la réalisation de cette partie du travail. Par ailleurs, l’appui et le soutien de certains responsables du conseil régional de Ziguinchor, du service des statistiques et démographie de Ziguinchor, du PADERCA, de l’ANCAR et notamment de Raphael Biagui et de l’ANA Moussa Diédhiou, Diallo, Salif Badji et Mané sont à souligner. Les collectes de données et les visites de terrain ont été grandement facilitées grâce à leurs interventions. Je ne terminerai pas cette série de remerciements sans évoquer les liens noués avec les populations. Il s’agit spécialement de mes contacts sur le terrain : Yaya Diatta (Océanium), Albert Seydi (Océanium), Joseph Tiabo (Océanium), Djiba (ISRA), des paysans et pêcheurs et des autres catégories de populations que j’ai approchées lors de mes enquêtes. Je leur adresse à tous ma très sincère reconnaissance. Ils ont montré de la compréhension et de la patience à mon égard et ce malgré leurs multiples occupations. Dans le contexte socio- économique de cette région, laisser son travail pour se consacrer à une personne qui ne vous est d’aucun apport immédiat n’est pas facile, les intérêts vitaux des uns et des autres l’emportant le plus souvent et fort logiquement sur tout le reste. A tous je dis « DIEREDIEUF », « EMIT ECHAMOUL », « MERCI », « SAFOUL » 6 Résumé La dégradation de la mangrove de la Casamance a fortement été influencée par des contraintes physiques. Mais c’est l’étalement des villes du fait de la croissance démographique, les importants prélèvements de ses ressources par les populations et la mise en œuvre de techniques d’aménagements inadaptées qui ont accentué sa destruction. L’analyse de l’histoire des usages de cet écosystème, sa perception par les populations de diverses origines, les changements de législation foncière et le contexte politique propre à la région expliquent aussi cette situation. On remarque ainsi qu’au fil des années la mangrove péri-urbaine de Ziguinchor ne cesse de perdre des surfaces. Pourtant depuis les années 1990 l’amorce de la prise de conscience croissante de son importance écosystémique a conduit à la multiplication de projets de la part des organismes de développement et de protection de l’environnement pour endiguer ce phénomène.