REPUBLIQUE DU

Un Peuple – un But – Une Foi

REGION DE ZIGUINCHOR DEPARTEMENT DE ZIGUINCHOR

PLAN DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL (PDC) D’ADEANE Version finale

JUIN 2018 Table des Matières Sigles et Abréviations...... 5 INTRODUCTION...... 7 I.APPROCHE METHODOLOGIQUE...... 8 1.1.Atelier de lancement du processus...... 9 1.2.Pré – diagnostic...... 9 1.3.Atelier de Diagnostic participatif...... 10 1.4.Restitution du Diagnostic...... 11 1.5.Les principales difficultés rencontrées dans la conduite du processus...... 11 II.PRESENTATION DE LA CL...... 12 2.1.Historique du peuplement de la Commune...... 12 2.2. Situation Géographique...... 12 2.3. Milieu physique...... 14 2.3.1. Relief et sols 14 2.3.2. Climat 16 2.3.3 Végétation et faune 17 2.3.4 Ressource en eau 17 2.3.5. Synthèse des potentialités et contraintes naturelles 18 2.4. Milieu humain...... 18 2.4.1 Structure de la population 18 2.4.2.Structure de la population 19 2.4.3. Mouvement de la population 19 2.4.4.Organisation spatiale...... 20 III. BILAN DIAGNOSTIC...... 21 3.1 ANALYSE PAR SECTEUR...... 21 3.1.1 Secteurs productifs 21 3.1.1.1 Agriculture 21 3.1.1.2 Elevage 23 1.3.1.1.3 Agroforesterie 25 3.1.1.4 Pêche 26 3.1.1.5 Artisanat 28 3.1.1.6 Tourisme 29 3.1.1.8 Mines 30 3.1.2 Secteurs d’Appui à la Production 31 3.1.2.1 Commerce 31 3.1.2.2 Transports 32 3.1.2.3 Communications et télécommunications 34 3.1.2.4 Energie 35 3.1.2.5 Institutions financières 35 3.1.3. Secteur Sociaux de Base 36 3.1.3.1 Education/Formation 36 3.1. 3.2 Santé 39 3.1.3.3 Jeunesse, Sports, Culture et Loisirs 40 3.1.3.4 Hydraulique 42 3.1. 3.5 Assainissement 43 3.1.3.6 Urbanisation, Habitat et Cadre de Vie 44 3.2. Paix et cohésion sociale...... 45 3.3. Dynamiques organisationnelle...... 46 3.3.1. Les groupements de promotion féminine 46 3.3.2. Les Groupements d’Intérêt Economique 47 3.3.3. Les Associations religieuses 48 3.3.4. Les Associations Sportives et Culturelles (ASC) 48 3.3.5.Autres associations et organisations de développement communautaire 49 3.3.6. Les organismes d’appui au développement (ONG, ANG, Organismes internationaux, Projet ou Programme de l’État) 50 3.4. Gouvernance Locale...... 51 3.4.1. Diagnostic institutionnel 51 3.4.2. Le Conseil Municipal 51 3.4.3. Les services Techniques communaux 51 3.4.4. Cadre de Concertation 51 IV- PLANIFICATION DU DEVELOPPEMENT...... 52 4.1. Vision de développement de la Commune de Adéane...... 52 4.1.1. Objectif global et Orientations stratégiques de Développement de la Commune d’Adéane 52 4.2. Le Plan d’Actions Prioritaires de la Commune de Adéane 2018-2023 (PAP)...... 53 4.2.1. Plan Triennal d’Investissement Communal d’Adéane 2018-2020...... 79 4.2.2. Le Plan Annuel d’Investissement de la Commune de Adéane 86 4.3. Stratégie de mise en œuvre du PDC...... 92 4.3.1. Principes directeurs de la mise en œuvre 92 4.3.2. Dispositif institutionnel de pilotage 93 4.3.2.1. Arrangements institutionnels de mise en œuvre 93 4.3.2.2. Rôles et responsabilités des acteurs 94 4.3.3. Instruments de mise en œuvre 95 4.3.3.1. Le Plan Annuel d’Investissement 95 4.3.3.2. Le cadre de Suivi Évaluation 95 4.3.3.3. Le cadre de mesure des rendements du PDC 95 4.3.3.4. La méthode de gestion de l’information 96 4.3.3.5. Le Rapport de performance de la mise en œuvre du PDC 96 4.3.3.6. Les instruments sectoriels de mise en œuvre96 4.3.4. Le Financement du PDC 96 4.3.4.1. Évaluation des coûts 96 4.3.4.2. Les Sources de financement 96 5. Annexes...... 98  Sigles et Abréviations AGP : Association des Groupement des Pêcheurs AJAC : Association des Jeunes Agriculteurs de Casamance AMA: Agence des Musulmans d’Afrique ANCAR: Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural ANEJ : Agence Nationale pour l’Emploi des Jeunes ANRAC : Agence Nationale pour la Reconstruction de la Casamance APE : Association des Parents d’Elèves APROSEN: Agence pour la Propreté du Sénégal ARD : Agence Régionale de Développement ARSD : Agence Régionale de la Statistique et de la Démographie ART GOLD : Programme d’Appui aux Réseaux Territoriaux et thématiques pour une Gouvernance Locale de Développement ASC : Association Sportive et Culturelle ASER : Agence Sénégalaise d’Electrification Rurale BCEAO : Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest BHS : Banque de l’Habitat du Sénégal CADL : Centre d’Appui au Développement Local CAPE : Cellule d’Appui à la Promotion des Jeunes CBAO : Compagnie Bancaire de l’Afrique de l’Ouest CCA : Centre Conseil pour Adolescent CDEPS : Centre Départemental d’Education Populaire et Sportive CEDEAO : Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest CEM : Collège d’Enseignement Moyen CFA : Communauté Financière d’Afrique CL : Collectivités Locales CLCOP : Comité Local de Concertation des Organisations de Producteurs CNAMS : Centre National d’Action Antimines CNCAS : Caisse Nationale de Crédit Agricole du Sénégal CPR : Centre Régional de Planification CR : Communauté Rurale CRZ : Conseil Régional de Ziguinchor CTP : Comité Technique de Pilotage CTR : Comité Technique Restreint DERBAC : Développement Rural en Basse Casamance DIPE : Développement Intégré de la Petite Enfance DIREL : Direction de l’Elevage DLD : Document des Lignes Directrices DRDR : Direction Régionale du Développement Rural EFI : Ecole de Formation des Instituteurs ENDA : Environnement et Développement en Afrique FAFS: Fédération des Associations Féminines du Sénégal FNPJ : Fonds National pour la Promotion de la Jeunesse GIC : Groupement d’Intérêt Communautaire GIE : Groupement d’Intérêt Economique GOANA : Grande Offensive Agricole pour la Nourriture et l’Abondance GTD : Groupe de Travail Départemental GTR : Groupe de Travail Régional HI: Handicap International IA : Inspection d’Académie IDEN : Inspection Départementale de l’Education Nationale IDSV : Inspection Départementale des Services Vétérinaires IEC : Information Education Communication IREF : Inspection régionale des Eaux et Forêts IRPA : Inspection Régionale de la Protection Animale LD: Lignes Directrices MFDC : Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance MUPROEL : Mutuelle des Professionnels de l’Elevage MUPROP : Mutuelle des Professionnels de la Pêche N.D : Non Disponible OCB: Organisation Communautaire de Base ONG : Organisation Non Gouvernementale PADERCA: Projet d’Appui au Développement Rural en Casamance PAM: Programme Alimentaire Mondial PDMAS: Programme de Développement des Marches Agricoles du Sénégal PDU : Plan Directeur d’Urbanisme PEPAM/USAID: Programme d’Eau Potable et d’Assainissement du Millénaire appuyé par l’Agence Américaine pour le Développement International PIADESPC : Programme Intégré d’Appui au Développement Economique et Social PIC : Plan Investissement Communal PLAN REVA : Plan Retour Vers l’Agriculture PLD : Plan Local de Développement PME : Petite et Moyenne Entreprise PMI : Petite et Moyenne Industrie PMIA: Projet de Modernisation et d’Intensification Agricole PNDL: Programme National de Développement Local PRDI : Plan Régional de Développement Intégré PROCAS : Programme Casamance PROGES : Projet de Gestion des Eaux du Sud PTF:Partenaires Techniques et Financiers SDE : Sénégalaise des Eaux SENELEC : Sénégalaise de l’Electricité SGBS : Société Générale de Banques au Sénégal SIL: Société Internationale de Linguistique SODIZI : Société de Domaine Industriel de Ziguinchor SONACOS : Société Nationale de Commercialisation des Oléagineux du Sénégal SONATEL : Société Nationale des Télécommunications SONES : Société Nationale des Eaux du Sénégal SRP : Service Régional de la Planification SRPS : Service Régional de la Prévision et de la Statistique STD : Services Techniques Déconcentrés TBS : Taux Brut de Scolarisation UNESCO: Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture UNICEF: Fonds des Nations Unies pour l’Enfance USAID : Agence des Etats-Unis pour le Développement International  INTRODUCTION Dès son accession à la souveraineté internationale, le Sénégal a opté pour une politique de décentralisation prudente, progressive et irréversible. Cette option s’est confirmée au cours des différentes phases qui ont marquées cette politique.

En effet, la décentralisation s’affirme déjà dès le début de l’indépendance en 1960, le nombre de Communes passe progressivement à 37 puis à 48, tandis que les Communes à statut spécial (les « communes mixtes ») disparaissent. Par ailleurs, la loi 72-25 du 25-04-1972 institue les « Communautés Rurales » (CR) dans le but de rapprocher d’avantage l’Administration des citoyens et de créer de véritables centres de développement. Leur administration est cependant confiée aux Sous-préfets. Enfin, une Communauté Urbaine (CU) de Dakar est créée en 1983 et sera dissoute en 2001. La décentralisation se poursuit avec des réformes successives jusqu’au tournant décisif de 1996, marqué par la création de 12 nouvelles Communes et, surtout, par l’adoption de plusieurs textes importants, dont la loi 96-06 du 22 mars 1996 portant Code des Collectivités Locales et la loi 96-07 du 22 mars 1996 relative au transfert de compétences aux Collectivités Locales. La Constitution de 2001 consacre les avancées de 1996 en renforçant leur base constitutionnelle. Elle stipule notamment (titre XI, art. 102) que les Collectivités Locales « constituent le cadre institutionnel de la participation des citoyens à la gestion des affaires publiques », « qu’elles s’administrent librement par des assemblées élues » et que « leur organisation, leur composition, leur fonctionnement sont déterminés par la loi ».

Cependant, malgré les progrès et acquis enregistrés, beaucoup de faiblesses et de contraintes pèsent encore sur la mise en œuvre de la politique de décentralisation, celle-ci se heurtant en effet à beaucoup de limites.

Le contexte et la faiblesse des politiques et stratégies de développement appliquées jusque-là, nécessitent, en conséquence, d’initier des alternatives susceptibles de corriger les déficiences et de produire simultanément des progrès significatifs à l’échelle nationale et un développement local harmonieux. Dans cette perspective, l’option est prise de construire, dans le cadre d’un dialogue consensuel et prospectif, le renouveau de la modernisation de l’État, à travers une décentralisation cohérente dans ses principes, et performante dans sa mise en œuvre. Ainsi, le Gouvernement envisage-t-il la refondation majeure de l’action territoriale de l’État, à travers le projet de réforme de la décentralisation. L’objectif général, visé par cette réforme, intitulée « l’Acte III de la Décentralisation », est « d’organiser le Sénégal en territoires viables, compétitifs et porteurs de développement durable ». Cette réforme plonge ses racines dans une véritable politique d’aménagement du territoire et oriente la concrétisation des aspirations et des espoirs des acteurs territoriaux, en vue de bâtir un projet de territoire. Elle offre l’espace adéquat pour construire les bases de la territorialisation des politiques publiques. L’actuelle Plan Sénégal Émergent met en évidence la volonté de la Commune de dérouler un plan d’actions lui permettant d’apporter sa contribution à l’atteinte des objectifs du PSE.

o Quelques étapes majeures de la décentralisation au Sénégal. 1972 Loi 72-02 du 1erfévrier 1972 relative à l’organisation de l’administration territoriale. Loi 72-59 du 12 juin 1972 instituant une taxe rurale 1988 Arrêté 12248 du 15 octobre fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Fonds d’équipement des collectivités locales, un compte d’affectation spéciale 1996 Loi 96-06 du 22 mars portant Code des collectivités locales. Loi 96-07 du 22 mars portant transfert de compétences aux régions, aux communes et aux communautés rurales. 2002 Loi 2002-02 du 15 février instituant pour la Région les fonctions d’impulsion, de programmation et de coordination du développement local modifiant ainsi la loi 72- 02 du 1e r février 1972 relative à l’organisation de l’administration territoriale. 2008 Loi 2008-14 du 18 mars modifiant la loi 72-02 du 1er février 1972 portant Organisation de l’Administration territoriale (création de trois nouvelles régions). 2013 Loi n° 2013-10 du 28 décembre portant Code Général des Collectivités Locales modifiant la loi 72-02 du 1er février 1972 portant Organisation de l’Administration territoriale (suppression de la communauté rurale et communalisation intégrale) I. APPROCHE METHODOLOGIQUE La Commune d’Adéne, sur financement du PNLD et à travers l’Agence Régionale de Développement de Ziguinchor, a entrepris l’élaboration de son Plan de Développement communal en adoptant une démarche participative qui repose sur les principes suivants :  une réelle maîtrise locale : il est désormais clair que pour la conception et la mise en œuvre d’un programme local de développement, la maîtrise d’ouvrage doit être assurée par les populations concernées ;  la responsabilité : elle doit être déterminée pour chaque intervenant. Ce principe renforce la transparence et la bonne gestion du processus ;  la concertation afin que tous les acteurs soient associés à l’analyse des problèmes, à la définition des priorités, à la détermination des modalités d’exécution ;  la représentation de toutes les catégories sociales de la population notamment des minorités et le genre, pour l’équité de l’exercice ;  la promotion des capacités locales, dans le cadre de l’animation spatiale pour rendre les populations locales aptes à identifier les contraintes, à mettre en œuvre des solutions dimensionnées à leurs capacités. De même, les animateurs relais issus du milieu et ayant un itinéraire adéquat avec un encrage social avéré, sont mieux indiqués pour la production des données et l’interprétation des réalités socio – économiques de leur environnement.

A partir des principes ci- dessus résumés la démarche méthodologique a nécessité les étapes suivantes :

I.1. Atelier de lancement du processus Le processus d’élaboration du PDC a officiellement démarré par un atelier de lancement tenu le 12 Avril 2017 à la Mairie de Adéane sous la présidence de l’adjoint au Maire et avec la participation des représentants des différents acteurs de la Commune. Cette activité a consisté à informer les populations, les services techniques et les partenaires à la base, sur les objectifs, l’ approche et les enjeux de la planification. Elle fut par ailleurs l’occasion de présenter une note d’orientation, méthodologique du processus d’élaboration du PDC. Cette rencontre de lancement a été un moment riche en échanges entre les acteurs locaux, les services techniques déconcentrés, les représentants de l’ARD et l’équipe de facilitateurs du processus.

I.2. Pré – diagnostic C’est une étape de collecte de données secondaires sur la Commune. Le pré – diagnostic a permis aux facilitateurs de mieux connaître la Commune à travers la revue documentaire et de mieux définir les objectifs de sa mission, avant de démarrer le travail de diagnostic participatif en Atelier.  La nature des informations collectées Les informations collectées portent sur la situation socio-économique et environnementale de la Commune de Adéane. Ainsi, cette étape a permis de réactualiser les données dans le but d’établir un profil socio-économique et environnemental de la Commune.  Les sources d’informations Les sources d’information consultées sont variées. Elles sont constituées entre autres de l’ancien plan local de développement et des plans sectoriels, ainsi que du Schéma Départemental d’Aménagement et de Développement Territorial de Ziguinchor et du Plan Départemental de Développement de Ziguinchor. En plus de ces documents de planification, d’autres documents ont été recueillis. Il s’agit de différents rapports des services déconcentrés de l’État (Service de la statistique, IDEN de , Région Médicale, Service des Pêches etc.) et les structures d’appui au développement. Ces données ont été complétées par des enquêtes de terrain qui ont servi à l’établissement de la situation de référence de la Commune.  Choix et formation des animateurs Après le lancement du processus, un choix d’animateurs relais a été opéré sur les quatre (4) zones de la Commune avec l’aide des autorités et services municipaux. Dès lors, une mise à niveau de ces derniers sur les techniques d’animation selon une approche participative s’imposait. Ainsi, un atelier d’échanges d’une journée a été organisé à Adéane pour ces animateurs relais de la Commune. L’objectif étant d’arriver à une compréhension commune de la méthodologie adoptée et des outils de diagnostic et de planification proposés. Cet atelier a permis aux participants de partager sur :  Les techniques d’animation ;  Les outils d’animation ;  les attitudes et comportements de l’animateur, entre autres. L’atelier visait aussi à doter la Commune de ressources humaines locales capables de faciliter la mobilisation et l’animation locale tout au long du processus.

I.3. Atelier de Diagnostic participatif Participatif car réunissant toutes les composantes de la population communale (jeunes, femmes, adultes, délégués de quartier, conseillers et agents municipaux, représentants d’organisations paysannes, représentantes de GPF, chefs religieux, enseignants, personnels de santé etc.), il s’agissait à cette étape de partager d’abord les résultats du pré – diagnostic établi à travers la revue documentaire et les enquêtes menées par les animateurs relais. Ainsi, la synthèse des informations recueillies a été amendée et validée. Le zonage de la Commune a également été validé à cette occasion avec les données recueillies sur le terrain par les animateurs. Simultanément, des contributions pertinentes des participants ont été évoquées et seront prises en compte dans ce diagnostic. Ainsi, cette étape a permis aux populations d’identifier les principales contraintes au développement de la Commune de Adéane ainsi que les potentialités et solutions envisageables. De même, elle a aidé à l’établissement par la population elle-même d’un cadre d’analyse sociale et économique de la Commune.

I.4. Restitution du Diagnostic Cette étape s’est déroulée le 18 octobre 2017 à l’hôtel de ville de la commune, elle a regroupé une quarantaine de participants membres de la CPE, des STD, de l’ARD de Ziguinchor et du comité technique régional mis en place à cet effet pour suivre et superviser le processus d’élaboration du PDC. Cette étape a permis :  de restituer le bilan diagnostic de la commune d’Adéane dans tous les secteurs ;  de recueillir les observations, commentaires et rajouts des acteurs locaux sur le bilan établi au niveau de l’ensemble des secteurs de développement économique et social de la commune ; et  d’intégrer ces observations dans le rapport diagnostic final.

I.5. Les principales difficultés rencontrées dans la conduite du processus Les moyens financiers limités dont nous disposons font que nous ne pouvons prétendre avoir cerné l’ensemble des aspects liés à la problématique de développement socio-économique de la Commune, mais les orientations méthodologiques adoptées nous permettent de dresser ici un profil suffisamment complet, qui reflète largement la cartographie de la Commune.

En effet, l’abondance des écrits sur la Commune de Adéane n’occulte point les difficultés relatives à:

 La dispersion des sources d’informations ;  La mise à jour nécessaire de certaines données ;  Le manque de centre de documentation communal ;  L’insuffisance, voir le manque de certaines données statistiques spécifiques à la Commune, etc. II. PRESENTATION DE LA CL

2.1.Historique du peuplement de la Commune L’implantation dans la Commune de Adéane revêt un caractère historique particulier. En effet, les premiers installés furent les Baïnoucks, et les Diolas. Vers les années 70/74, la Commune fut « envahie » par des migrants surtout les Manjacques et Mancagnes fuyant la guerre de libération en Guinée Bissau. On y note une présence massive de peuls originaires de la Guinée Conakry qui s’activent dans le commerce et l’exploitation forestière (charbon de bois). L’importance de ses ressources halieutiques attire des nombreux pêcheurs venus du Nord (surtout des Toucouleurs, Wolof et Sérères) mais aussi de la Sous-région, plus particulièrement les Bambaras venus du Mali. La Commune d’Adéane est l’une des zones les plus touchées par le conflit armé casamançais qui a entrainé un déplacement massif des populations à l’intérieur du pays mais aussi vers des pays frontaliers comme la Guinée Bissau.

2.2. Situation Géographique La Commune de Adéane se situe à l’extrême-Est du département de Ziguinchor et plus précisément dans l’Arrondissement de Niaguis. Elle a une population estimée en 2016 à 19 269 dont 49.56 % constituée par le Genre féminin (Source : Région Médicale Ziguinchor) et s’étend sur une superficie de 192 Km2 dont 42 Km2 sont occupés par la forêt classée de Bissine. Elle est limitée :  A l’Est, par la Commune de Kaour ;  A l’Ouest, par la Commune de Niaguis ;  Au Nord, par le fleuve Casamance ;  Au Sud-Ouest, par la Commune de Boutoupa Camaracounda et au Sud-est par la Guinée Bissau. Carte 1 : Localisation des Commune d’Adéane dans la région de Ziguinchor La Commune de Adéane abrite l’AMP de Kassa Balantacounda et sa zone d’emprise qui polarise neuf (9) villages. Elle est limitée à l’ouest par l’espace fluvio-maritime du village d’Agnack Petit, le village de Diagnon à l’Est, le fleuve Casamance au Nord et la commune de Boutoupa-Camaracounda au Sud.

Cette AMP d’une superficie de 23200 ha créée en 2015 par décret n° 2016-415 du 11 Avril 2016 englobe le Bolon de Sindone, les vasières, le peuplement de palmacées bordant la RN6 et les cours d’eaux internes (voir les détails dans la carte ci-dessous). Carte 2 : AMP l’AMP de Kassa Balantacounda

2.3. Milieu physique 2.3.1. Relief et sols Le relief de la Commune de Adéane est constitué de plateaux peu élevés, entrecoupés de trois vastes dépressions qui traversent le terroir du Nord au Sud. Les sols sont de type ferrugineux tropicaux, propices aux cultures sous pluies (arachide, niébé, riz etc.). Sur les plateaux, ils sont sablo-argileux à argilo-sableux (deck-dior) où sont généralement cultivés le mil et l’arachide. A mesure que l’on descend la topo-séquence, la couche arable s'épaissit et la texture plus argileuse est favorable à la culture du maïs. Dans les bas-fonds, les sols hydromorphes (deck) sont aptes à la riziculture et au maraîchage. Ces sols sont actuellement exploités et supportent l'essentiel des rizières. Sur le littoral, le niveau est très bas, ce qui facilite l’intrusion d’eau salée. Les sols sont acidifiés salés et deviennent impropres à l’agriculture. Le calendrier cultural est caractérisé par 04 grandes périodes que sont :  « Tilikando » entre avril et mai, consacrée au défrichage et à la préparation des champs ;  « Sama » entre juillet et septembre qui correspond à la mise en place des pépinières et au repiquage du riz, à la culture du maïs et de l’arachide de bouche  « Kountiamone » entre octobre et décembre où l’on récolte l’arachide et le riz  Et enfin,«Sandiano » entre janvier et mars, réservé à la récolte du riz de bas-fonds, du sorgho et du haricot, à la commercialisation des produits et au maraîchage chez les femmes. Aujourd’hui, la remontée de la langue salée et la salinisation des terres au niveau des zones de dépressions constituent les principales menaces socio- environnementales. En effet, la dégradation des sols contribue à la réduction de la biodiversité et limite la mise en valeur du potentiel agricole et rizicole exploitable.

Carte 1 : Occupation des sols de la Commune d’Adéane Figure 1 : le profil d’occupation du sol 2.3.2. Climat Le climat est de type soudano-guinéen, caractérisé par l’alternance de deux saisons : une saison pluvieuse de 05 mois (Juin à Octobre) et une saison sèche de 07 mois (Novembre à Mai). Les températures sont relativement élevées, variant de 20 à 35°C. Les températures

Figure 2 : Evolution des températures en fonction des mois La saison sèche se caractérise par deux périodes : une période relativement fraîche allant de fin Novembre à début Mars (où l’on enregistre les températures les plus basses) et une période chaude allant de fin Mars à début juin, laquelle est marquée par de fortes chaleurs et des vents chauds de (Harmattan). Les précipitations La pluviométrie moyenne, de 1200 mm est assez satisfaisante mais irrégulière. Ainsi, la saison des pluies se caractérise par une abondance des précipitations, la fréquence des orages parfois violents, et la présence des vents de mousson.

2.3.3 Végétation et faune La Commune bénéficie d’importantes zones de végétation assez riches et diversifiées et la présence de la forêt classée de Bissine permettant la préservation des ressources fauniques et végétales. La végétation de type soudano-guinéenne est caractérisée par des peuplements assez homogènes, avec plusieurs strates :  Une strate arbustive composée de Pterocarpuserinaceus (venn), Detariumsenegalensis(ditakh), Parkiabiglobosa (néré), Azadirachtaindica (neem,) Anacardium occidentale(darcassou), combrétacées et de lianes ;  Une strate arborée, avec de grands arbres, notamment composée de Khayasenegalensis(caïlcédrat), Danielliaoliveri (santan), Parkiapinnata (dimb), Elaeis guineensis (palmier àhuile), Borassus flabellifer (rônier) etc. ;  Un couvert herbacé, nettement en régression, constituant une menace pour l’élevage. La Commune abrite aussi une faune assez riche et diversifiée. La proximité avec le fleuve favorise le développement d’une faune aviaire très diversifiée (perdrix, pintades, tourterelles, martins pêcheurs etc.). Cependant, les ressources fauniques et forestières subissent les effets néfastes des actions anthropiques (défrichement anarchique, feux de brousse, exploitation abusive du bois etc.) et des contraintes naturelles (érosion, sécheresse, salinisation etc.).

2.3.4 Ressource en eau Au plan hydrographique, les ressources de la Commune sont :  Le fleuve Casamance et ses affluents;  Les marigots de Guidel et de Sindone et les nombreuses vallées aménagées;  Les mares temporaires. Concernant les eaux souterraines, on note la présence d’une nappe phréatique dont la profondeur varie entre 5 et 20 m selon que l'on se situe dans les dépressions ou sur les plateaux. La présence de tous ces plans d’eau constitue un atout majeur pour le développement de la riziculture, de l’horticulture et de l’élevage. Cependant, la remontée de la langue salée constitue une menace pour l’équilibre écologique et les activités agricoles pratiquées autour du fleuve (voir carte ci- dessous). 2.3.5. Synthèse des potentialités et contraintes naturelles Atouts Contraintes Solutions

Bonne pluviométrie Disparition du tapis herbacé Construction d’ouvrages anti Diversité espèces forestières Ensablement mares et marigots sels et de rétention d’eau Existence mares et marigots Salinisation des terres Lutte contre les feux de brousse Nappe phréatique peu profonde Coupe abusive des arbres Réglementation de la coupe Sols fertiles Feux de brousse des arbres Erosion hydrique Restauration mangrove Campagne de reboisement

2.4. Milieu humain 2.4.1 Structure de la population La population de la commune est estimée à 17 580 habitants dont 8 867 hommes et 8 713 femmes selon le dernier recensement de l’ANSD de 2013. La Commune d’Adéane se caractérise par son caractère cosmopolite, avec une diversité ethnique qui se manifeste par la présence de nombreuses ethnies : Mandingues, Baïnoucks, Diolas, Manjacques, Mancagnes, Peulhs, Balantes, Sérères, Wolofs etc. Si les Baïnoucks et les Diolas sont les premiers venus, les mandingues plus stratèges ont dominé le reste et la langue Mandingue est la langue vernaculaire, malgré l’existence de plusieurs langues. Sur le plan religieux, l’Islam est la religion dominante (80% de la population), suivent le Christianisme et la religion Traditionnelle. Cette dernière est très pratiquée et est marquée par la présence des nombreux bois sacrés dans les villages. Les différentes religions et les principales confréries vivent en parfaite harmonie. La Commune d’Adéane compte 09 villages administratifs dont 06 (Adéane, Baghagha, Agnack Petit, Sindone, Diagnon, Tambacoumba) faisaient déjà plus de 1000 habitants en 2010 et qui concentrent environ 94,5% de la population communale (données PLHA, Adéane 2010). Les autres sont des localités moyennement peuplées. Toutefois, le village de Bissine, situé dans la zone forestière, s’est vidé de sa population à cause du conflit armé casamançais. Mais aujourd’hui, il faut noter un retour progressif des populations.

2.4.2. Structure de la population A l’image des Régions en développement, où le taux de fécondité est élevé et relativement constant, et la mortalité en baisse, la pyramide des âges du Département de Ziguinchor est une pyramide en expansion. Celle de la Commune d’Adéane, épouse, dans l’ensemble, les contours de la structure par âge au niveau départemental. Ainsi, on note une importance des moins de 20 ans, malgré quelques anomalies observées par rapport à l’allure de la pyramide.

Figure 3 : Pyramides des âges du Département de Ziguinchor 2.4.3. Mouvement de la population Du fait de sa position géographique et de la présence des produits halieutiques, la commune d’Adéane est une plaque tournante du développement locale qui attire des négociants venant des toutes les régions du Sénégal et de la sous-région. Cependant, les conditions écologiques, et socio-économiques, parfois désastreuses, convolées au manque de débouchés, ont aussi poussé les populations à inscrire la migration comme une réponse à ces contraintes. Autrement dit, cette commune est devenue à la fois un pôle de migration, d’immigration à travers :

 Une migration interne : des villages de l’intérieur vers les villages d’Adéane à la recherche d’un emploi saisonnier ;  Un exode rural des jeunes vers d’autres régions notamment Ziguinchor, Dakar etc. d’où le manque de main d’œuvre et l’inexploitation du potentiel économique local ;  Une migration vers d’autres continents favorisée par les conditions socioéconomiques parfois difficiles ;  Une migration sous-régionale : on y retrouve des ressortissants de la sous- région notamment des maliens etc.

2.4.4. Organisation spatiale Zone Villages concernés Caractéristiques Forêt Classée, mangrove, fleuve, palmeraie Ethnie bainounk, Culture dominante manding, Islam ; Diagnon, Bissine, Arboriculture (anacarde, mangues, Zone 1 Koundioundou citron), maraîchage, riziculture, pêche artisanale, exploitation forestière, élevage, cultures céréalières et de rente, exploitation de vin et huile de palme, sel, paille de toiture, arachide Forêt communautaire, fleuve, mangrove, vallée rizicole, palmeraie ; Diversité ethnique, cultures dominantes manding et ouoloff, Islam ; Commerce, pêche (migrants temporaires Bambaras) et Toucouleurs, Zone 2 Tambacoumba, Adéane arboricultures (anacarde, mangues, citron), riziculture, transport, stockage, transformation de produits locaux, maraîchage, élevage, exploitation de vin et huile de palme, artisanat d’art de production et de service, exploitation forestière, paille de toiture, arachide Forêt communautaire, fleuve, mangrove, marres, vallée rizicole, Palmeraie ; Diversité ethnique, avec une dominance de cultures manding et créole, Islam ; Riziculture, exploitation de Vin de Zone 3 Baghagha, Sindone palme et huile de palme, élevage, pêche, cultures céréalières et de rente, maraîchage, transformation artisanale de produits halieutiques, artisanat d’art (sculpture et vannerie), exploitation forestière, commerce, paille de toitures, arachide, arboriculture (anacarde, mangue, citron, Zone4 Agnack Petit, Agnack Grand Fleuve, forêt communautaire, mangrove, bolongs, palmeraie (palmiers à huile et rôniers), vallées rizicoles, Ethnie diola, prédominance culturelle manding, Islam ; Arboriculture (anacarde, mangue, citron..), maraîchage (dont pastèque), artisanat d’art (poterie a Petit Agnack), riziculture, pêche, maïs, arachide, palmeraie, paille de toiture, production de vin et huile de palme

III. BILAN DIAGNOSTIC

3.1 ANALYSE PAR SECTEUR 3.1.1 Secteurs productifs 3.1.1.1 Agriculture La Commune d’Adéane bénéficie de plusieurs atouts propices à la diversification des activités agricoles. Parmi ces atouts, nous pouvons citer : une pluviométrie relativement bonne et de sols riches, l’existence plusieurs vallées rizicoles dans la Commune (Sindone, Adéane, Baghagha, Tambacoumba), qui malheureusement sont confrontées à la remontée de la langue salée, l’acidification, la salinisation et l’ensablement. Même si, l’Union des Jeunes de l’ex Commune Rurale d’Adéane (UJCRA) joue un rôle important notamment dans la production du riz pluvial, la dégradation avancée des sols provoquant la réduction des surfaces agricoles ne favorise pas le développement de ce secteur. Mais, il existe aussi d’autres spéculations comme le mil, le maïs, le sorgho, l’arachide etc. Les tubercules sont aussi exploités. Aujourd’hui, nonobstant, toutes ces potentialités, l’agriculture reste tributaire de la pluviométrie et subit de plein fouet les effets du changement climatique mais aussi des pratiques agricoles non durables (feux de brousses, manque de rotation culturale). L’accès difficile aux intrants de qualité et à temps ainsi que l’accès au crédit ne facilitent pas le travail des agriculteurs. Le matériel agricole utilisé, toujours traditionnel ne permet pas l’exploitation de grandes surfaces. Sur le plan infrastructurel, on note que les ouvrages hydroagricoles existants sensés réduire la perte d’eau et la salinisation des terres sont pour la plupart non fonctionnels, et ceux qui sont fonctionnels sont insuffisants et tardent à répondre aux attentes des populations. L’inexistence de magasins de stockages et d’unité de transformation des produits freine autant le développement de l’agriculture. Toutefois une ONG dénommée DRIARS (Projet de Développement d’une Résilience à l’Insécurité Alimentaire récurrente au Sénégal) s’active à déployer dans la Commune un programme de construction de magasins de stockage de céréales d’une de capacité de 1000 tonnes. En attendant, cette situation oblige les populations à se tourner vers d’autres secteurs agricoles comme l’arboriculture et le maraîchage pour diversifier leurs sources de revenus. L’arboriculture est en plein essor dans la Commune d’Adéane et attire désormais une frange importante de la population. Cela est perceptible à travers le nombre important de vergers d’anacardiers, de manguiers et d’agrumes. Les produits les plus commercialisés restent la mangue et l’anacarde. Aujourd’hui, on remarque un certain délaissement de l’agriculture au profit des plantations d’anacardes jugées plus rentables. Cependant, cette activité provoque la destruction des ressources forestières et a des effets néfastes sur le sol. Ce secteur fait face aussi à plusieurs difficultés dont l’insécurité (présence de mines, attaques) et le manque d’organisation des acteurs de la filière. Le maraichage est une activité en appoint pratiquée surtout par les femmes. Il contribue à diversifier leurs sources de revenus, en plus de son apport sur le plan alimentaire. Cependant, cette activité est freinée par l’accès difficile à la terre pour les femmes, le sous-équipement et le manque d’eau dans les périmètres maraîchers. Une ferme agricole (Baghagha) pour les jeunes et les femmes a été créée (PAPEJ/ANIDA) mais elle n’est pas encore fonctionnelle. On note aussi que les femmes de la RFECA (Rassemblement des Femmes de la Commune d’Adéane) ont bénéficié d’une formation en transformation des produits céréaliers par USOFORAL. Il existe un local mais pas encore d’unité de transformation leur permettant de mener leurs activités.

. Tableau de synthèse des principales contraintes Contraintes Causes Conséquences Hypothèses de solutions

 Faible maitrise de  Faible modernisation  Réduction des  Construire des l’eau ; de l’agriculture ; surfaces infrastructures  Faibles production ;  Utilisation d’intrants et cultivables ; hydro-agricoles Exode rural ; (bassins de  Utilisation des de semences de  rétention, ouvrages pratiques agricoles non faible qualité et  Amenuisement des anti-sels etc.) bien durables ; rendement ; surfaces  Accès difficile au cultivables ; étudiés ;  Changement crédit et aux sources  Rendements  Faciliter l’accès climatique ; de financement; faibles et aux sources de  Insécurité;  Insuffisance exposition au financement et au  Divagation des d’investissement et risque d’insécurité crédit à l’équipement ; animaux ; de partenaires alimentaire ;  Conflits  Aménager des Insuffisance de  Destruction des  agriculteurs- parcours de bétail ; formation et cultures et attaque des éleveurs ;  Aménager les encadrement des plantes et fruits ;  Difficulté de vallées rizicoles agriculteurs ; pour accroitre le  Dégradation des sols ; commercialisation  Acidification, des produits potentiel agricole ; Insuffisance d’eau  salinisation, agricoles ;  Organiser la dans les périmètres ensablement des  Abandon des commercialisation maraichers et vallées ; terres ; des productions de arboricoles ;  Diminution des mangues et Feux de brousse ;  Manque de moyens  revenus tirés des anacarde  Appuyer les financiers ; Insuffisance et activités agricoles  agriculteurs à la  Inexistence d’unités de défectuosité des diversification des ouvrages stockage et de cultures ; hydroagricoles ; transformation des  Accroitre les Accès difficile à la produits agricoles  activités de terre pour les  Non fonctionnement de protection de femmes; la ferme agricole l’environnement ; Sous-équipement des   faciliter l’accès aux agriculteurs intrants et aux  Présence de semences de ravageurs et qualité;

maladies des  Mettre en place cultures (mouche); des programmes  Manque de parcours de diffusion des de bétail et non bonnes pratiques protection des culturales ; surfaces cultivées  Poursuivre les  Faible organisation activités de des acteurs ; déminage et  Présence de mines renforcer la au niveau des terres sécurité ; cultivables et  Construire des braquages ; unités de stockage et de transformation des produits agricoles ;  Aider au démarrage de la ferme agricole  Faire accélérer le programme de construction de magasins de stockage de céréale par Shelter For Life

3.1.1.2 Elevage L’élevage, pratiqué dans la Commune d’Adéane est de type extensif. Autrement dit, il est à dominance socio-culturel puisque la plupart des espèces élevées est réservé pour les manifestions et cérémonies culturelles et religieuses (funérailles, baptême, mariage etc.). Les espèces élevées sont : les bovins, les ovins, les caprins, les asins, les porcins et la volaille. La Commune abrite des forêts et des mares qui permettent à ces espèces de s’épanouir et de s’alimenter (eau, fourrage). L’exploitation et la valorisation de l’élevage se fait néanmoins à travers la vente d’animaux, les abattages et la vente de lait etc. Même si la Commune dispose de potentialités végétales, fourragères et hydriques propices au développement de l’élevage, l’élevage dans la Commune d’Adéane reste peu valorisé pour servir de réel pilier de développement. En effet, les races locales n’ont pas un bon rendement en lait et en viande et l’insémination artificielle est peu pratiquée. Le tarissement précoce des mares corrélé à la destruction des ressources végétales et fourragères par des actions humaines non durables (feux de brousse, coupes abusives) et l’insuffisance d’abreuvoirs rendent difficile l’alimentation du bétail. Les pathologies animales les plus fréquentes : la pasteurellose, les charbons, la peste, le parasitisme interne (vers intestinaux), le parasitisme externe (tiques, teignes, gales, poux, puces, etc.) déciment le bétail et provoquent d’énormes pertes et le découragement des éleveurs. A ces contraintes s’ajoutent le vol, et le manque de parcours de bétail qui accentue les conflits entre agriculteurs et éleveurs. Quant au suivi sanitaire, il demeure irrégulier. En effet, il n’existe qu’un seul vétérinaire pour tout l’Arrondissement de Niaguis et les auxiliaires sensés l’épauler sont inexistants dans la Commune d’Adéane. Il faut aussi signaler la réticence des populations à la vaccination qui ne facilite pas une bonne prise en charge du bétail. L’apiculture n’est quasiment pas pratiquée dans la Commune.

. Tableau de synthèse des principales contraintes Contraintes Causes Conséquences Hypothèses de solutions

 Difficultés  Tarissement précoce  Problèmes  Mettre en place des d’alimentation du des mares et d’alimentation du programmes de bétail ; insuffisance bétail ; formation et de  Vol de bétail ; d’abreuvoirs ;  Récurrence des renforcement de  Existence de  Non contrôle de la conflits agriculteurs- capacité des pathologies circulation du bétail éleveurs ; éleveurs ; animales ;  Inexistence de  Faibles rendements  Pratiquer  Irrégularité du suivi comités de vigilance  Fort taux de l’insémination sanitaire ;  Destruction des mortalité des artificielle ;  Divagation des ressources animaux et pertes  Aménager des animaux forestières et économiques pour parcours de bétail ;  Faible productivité fourragères ; les éleveurs ;  Construire des des races locales ;  Inexistence  Faible production abreuvoirs; d’auxiliaires apicole Mettre en place un  Faible pratique de  vétérinaires ;  Perte de bétail cadre de l’apiculture ;  Cherté de l’aliment ; concertation entre  Manque de contrôle  Absence de agriculteurs et des mouvements parcours de bétail éleveurs ; facilitant les vols aménagé ;  Marquer le bétail ;  Non pratique de  Organiser les l’insémination acteurs ; artificielle ;  Former et équiper  L’insuffisance de les apiculteurs ; formation et  Former des d’équipement pour auxiliaires les apiculteurs vétérinaires et  Occupation des organiser des espaces de pâturage séances de pour les vergers vaccination ; d’anacarde ;  Mettre en place des  Insuffisance de comités villageois de partenaires d’appui veille et d’alerte contre les vols de bétail ;  Former les populations aux techniques de fabrication d’aliments de bétail ;  Mettre en place un dépôt pharmaceutique pour le bétail ;  Former les populations aux techniques de fabrication d’aliments de bétail ;  Construire et équiper une de transformation des produits agricoles pour les femmes ;  Marquer systématiquement le bétail  Contrôler la circulation du bétail

1.3.1.1.3 Agroforesterie L’agroforesterie est une activité très développée dans la Commune d’Adéane. Les principaux produits sont : le bois d’œuvre, le charbon de bois et bois de chauffe etc. Les produits de cueillette, notamment : le « mad » (Saba Senegalensis), les palmistes(le vin et huile de palme) et autres fruits sauvages contribuent à renforcer la sécurité alimentaire des populations grâce aux revenus qu’en tirent les populations. On note aussi l’utilisation des feuilles et diverses racines pour la pharmacopée. Cependant, ce secteur agroforestier est menacé par les feux de brousse et l’exploitation anarchique et abusive des ressources forestières (coupe de bois) participant à la dégradation poussée de ce capital naturel. D’ailleurs, la forêt classée de Bissine est fortement agressée par les coupes abusives et le trafic de bois, mais aussi empiétée par l’implantation d’anacardiers. Le contrôle reste défaillant. Il existe un seul agent forestier pour tout l’arrondissement de Niaguis. Il existe des comités de surveillance dans certains villages qui sont des initiatives locales, mais qui ne sont pas encore formalisés. Cependant, le déficit de mécanisme de communication et de coordination entre les associations de surveillance, l’agent forestier et la municipalité, axé sur la préservation des ressources naturelles, risque d’aggraver ce phénomène et compromettre le développement du territoire. C’est pourquoi, il urge de formaliser et d’appuyer les comités villageois, et de mettre en place un cadre de concertation, de coopération et de co-initiatives autour de la gestion des ressources forestières.

. Tableau de synthèse des principales contraintes Contraintes Causes Conséquences Hypothèses de solutions

 Forte agression des  Exploitation abusive  Dégradation de  Organiser les ressources du bois ; l’environnement; comités de forestières ;  Destruction des  Diminution des surveillance  Insécurité ressources activités forestières villageois et inter  Inefficacité des végétales pour et des revenus tirés villageois et les doter comités de l’implantation de de ces activités ; de moyens de surveillance vergers  Rareté de certaines coercition pour les  Lacune de contrôle ; d’anacardes ; espèces fruitières ; contrevenants; Former et équiper  Attaque des  Irrégularité de la  Développement du  mouches ; pluviométrie; commerce illicite du les comités de Braquages et surveillance pour  Empiètement de la  bois ; présence de mines ; dégradation de la lutter contre les feux forêt même la forêt   Manque de biodiversité de brousse ; classée pour  Mettre en place des l’implantation des structuration et de moyens coercitifs programmes de vergers reboisement des d’anacardiers ; des comités villageois de forêts et de la  Déficit de surveillance ; mangrove (surtout coordination des  Insuffisance d’agents les espèces en voie interventions de des eaux et forêts ; de disparition) ; Mettre en place des surveillance ;  Manque de  collaboration étroite pépinières entre la Commune et villageoises les services  Mettre en place un compétents (eaux et cadre de forêts) ; collaboration entre la Commune et le service des eaux et forêts pour un meilleur contrôle de l’exploitation des ressources forestières ;  Mettre en place des programmes de sensibilisation et d’éducation environnementale ;  Créer des pare- feux ;

3.1.1.4 Pêche A la faveur d’un réseau hydrographique dense, la Commune d’Adéane développe d’importantes activités halieutiques. La pêche est l’une des activités phares dans la Commune. Elle est pratiquée dans le fleuve Casamance et au niveau des marigots et bolongs, avec des pirogues motorisées et sans moteurs. Du fait de son dynamisme, la pêche attire bon nombre de pêcheurs venant de l’intérieur du pays, notamment du Nord, de la petite côte et des îles du Saloum. Il faut noter le désintéressement des populations locales à la pêche comme activité professionnelle. Par ailleurs, il n’existe pas de quai dans la Commune d’Adéane. Tout au plus, ce sont des débarcadères localisés dans tous les villages sauf à Agnack Grand et Bissine. Mais la Coopération Hollandaise en collaboration avec l’Etat prévoit de construire un quai à Adéane Les mises à terres sont constituées principalement de poissons et de crevettes dont la presque totalité est évacuée vers les grands marchés urbains de Ziguinchor. Alors que les populations locales éprouvent d’énormes difficultés à s’approvisionner en poissons. Il est important d’inciter les populations locales à s’intéresser à la pêche et créer un cadre permettant aux pêcheurs locaux et allochtones d’écouler leurs mises à terre sur place. Par ailleurs, l’existence de comités de surveillance dans chaque village, d’un Comité Local de la Pêche Artisanal (CLPA) et d’une Aire Marine Protégée (AMP) de Kassa–balantacounda qui traverse la Commune participent à la préservation des ressources halieutiques. Cependant, malgré la volonté manifeste des populations pour mettre en valeur les ressources halieutiques de la Commune, ce secteur souffre de nombreuses difficultés. En effet, on note, ces dernières années, une tendance à la baisse des mises à terres de poissons et de crevettes consécutives à la surexploitation et à la disparition de la mangrove. La salinisation et l’ensablement des cours d’eau (marigot de Sindone) et le non-respect des règles en matière de pêche constituent des menaces réelles pour une gestion durable des ressources halieutiques. Il faut signaler que les travaux routiers récents (ISOLUX RN6) ont dénaturé (diminution des apports en eau, ensablement) certains cours d’eau (Sindone, Agnack Grand etc.) menaçant ainsi la survie des espèces comme les poissons, lamantins, crocodiles etc. La Commune ne dispose pas d’infrastructures de stockage, conservation et transformation des ressources halieutiques. L’aquaculture n’est pas pratiquée dans la Commune malgré le potentiel qu’offre l’environnement communal. . Tableau de synthèse des principales contraintes

Contraintes Causes Conséquences Hypothèses de solutions

 Difficultés  Disparition  Rareté voire  Curer les bolongs d’approvisionnement progressive de la disparition de (Sindone) ; des populations en mangrove ; certaines espèces  Aménager des poisson ;  Forte salinité des halieutiques ; bassins aquacoles ;  Non pratique de eaux et ensablement  La faiblesse des  Accroitre les activités l’aquaculture ; des cours d’eau à revenus tirés de la de reboisement de la  Surexploitation des cause en partie de la pêche ; mangrove ; ressources réhabilitation de la  La cherté des produits  Organiser et halieutiques (poissons, RN6 halieutiques ; sensibiliser les crevettes) ;  Absence d’unités de  Besoins en poissons acteurs ;  Difficultés de conservation et de des populations  Veiller au respect des développement des transformation des locales non satisfaites normes de pêche ; ressources produits halieutiques ;  Mettre en place des halieutiques ;  Ecoulement de la comités de  Cours d’eau presque totalité du surveillance et de dénaturés ; poisson à Ziguinchor protection dans les  Difficultés de  insuffisance zones dépourvues ; fonctionnement des d’encadrement et  Veiller au respect des comités locaux de d’organisation des repos biologiques ; surveillance acteurs ;  Inciter les populations  Non-respect des locales à s’intéresser normes de à la pêche ; pêche avec l’utilisation  Construire un quai de de matériels et pêche à Adéane et techniques de pêche l’équiper d’une unité inadaptés (filets à de conservation à maille non température contrôlée réglementaire) ;  Aménager un marché Pluviométrie  qui intègre des irrégulière ; équipements adaptés  insuffisance d’aires de à la commercialisation locale des produits repos biologiques ; halieutiques ;  non-respect du repos  Construire une unité biologique ; de transformation des  désintéressement des produits halieutiques ; populations locales à  Appuyer le CLPA et la pêche ; l’AMP  insuffisance de moyens du CLPA et AMP

3.1.1.5 Artisanat L’artisanat est un secteur peu développé dans la Commune. Les activités artisanales auxquelles s’adonne la population locale sont : l’artisanat de service (mécanique, maçonnerie etc.), l’artisanat de production (menuiserie, couture) et l’artisanat d’art dont les ateliers sont disséminés partout. Si autrefois, après l’agriculture, les populations s’adonnaient à la vannerie, le tissage etc., le faible intérêt et la faiblesse des revenus tirés de ces activités explique leur disparition progressive. Par ailleurs, l’artisanat ne bénéficie pas d’investissements adéquats malgré les atouts de ce secteur surtout celui forestier (bois). Mais l’exploitation abusive rend cette matière de plus en plus rare. Aussi, l’artisanat garde son caractère informel et peu organisé. La plupart des acteurs manquent d’équipement et de formation adaptée. Il n’existe pas de marché artisanal dans la Commune ni d’école de formation professionnelle et technique. La Commune bénéficie néanmoins des formations dispensées à l’école de formation professionnelle et technique de Fanda.

. Tableau de synthèse des principales contraintes

Contraintes Causes Conséquences Hypothèses de solutions

 Manque  insuffisance  Faible technicité et  Organiser les acteurs d‘organisation du d’investissements manque de en association ; secteur ; publics et privés ; compétitivité des  Former et encadrer  Faible promotion produits ; de façon continue les  Sous-équipement des  difficultés d’accès  Dégradation des artisans ; artisans; au crédit; ressources  Créer un espace  Insuffisance voire  rareté des matières végétales ; d’exposition des manque d’espace premières (bois) ; Faiblesse des produits artisanaux ; d’exposition ;   difficultés revenus tirés des  Faciliter l’accès aux  Accès difficile au d’écoulement des activités artisanales ; financements ; financement et au produits ;  Organiser une foire crédit;  disparition  insuffisance de la progressive de de l’artisanat pour  Exploitation abusive formation et certains métiers relever le secteur du bois ; manque de (vannerie, Léthargie dans le mesures  sculpteurs, d’accompagnemen secteur touristique ; forgerons) t;  Désintéressement des jeunes à certains métiers à revenus jugés faibles  insuffisance de partenaires d’appui et d’encadrement ;  Inexistence d’école de formation professionnelle et technique 3.1.1.6 Tourisme Dans la Commune d’Adéane, le tourisme n’est pas développé. Le tourisme villageois intégré est inexistant. Seuls 02 campements privés à Adéane essaient peu efficacement d’offrir un produit touristique de découverte. Pourtant son ouverture au fleuve, sa richesse culturelle et la diversité de ses ressources naturelles constituent autant de potentialités pour promouvoir le tourisme notamment pour la création de campements villageois intégrés. La léthargie dans le secteur touristique est liée entre autres facteurs à l’insécurité qui prévaut encore dans la Commune, mais aussi et surtout au manque d’investissement et d’exploration des opportunités touristiques dont regorge cette Commune. S’y ajoutent les considérations religieuses qui entravent le développement de ce secteur.

. Tableau de synthèse des principales contraintes Contraintes Causes Conséquences Hypothèses de solutions

 Inexistence du  Insuffisance  Faible fréquentation  Créer des tourisme rural d’investissements des sites campements intégré ; publics et privés; touristiques ; villageois dans les  Insuffisance de  Manque de  Difficultés zones à fortes réceptifs dispositif de d’hébergement ; potentialités d’accueil ; valorisation du  Perte de recettes touristiques ;  Manque de patrimoine matériel pour la Commune  Créer un cadre promotion du et immatériel favorable à la venue secteur culturels locaux ; de promoteurs de  Considérations circuits touristiques ; religieuses trop  Préserver le importantes patrimoine et vestige existant (Vestiges des portugais, le bois sacré) (Sindone) ;

3.1.1.7 Industries Pour ce qui concerne le secteur de l’industrie, il n’existe pas d’unité industrielle fonctionnelle dans la Commune, malgré l’importance et la diversité de ses ressources naturelles. Cette situation relève du manque d’investissements privés et publics dans la construction d’unités unités industrielles. Le développement de la Commune passe par l’implantation d’unités industrielle ou semi industrialisées pour une exploitation optimale des produits locaux. . Tableau de synthèse des principales contraintes Contraintes Causes Conséquences Hypothèses de solutions

 Difficultés  Insuffisance  pertes socio-  Construire des d’exploitation et d’investissement; économiques unités semi de valorisation  Manque de moyens énormes ; industrielles ou des produits financiers ; industrielles locaux  Insuffisance de transformation des partenaires ; produits agricoles et  Inexistence d’unités de stockage du lait, industrielles  Construire une unité fonctionnelles ; de froid (conservation et fabrique de glace) pour les produits halieutiques; 3.1.1.8 Mines La Commune d’Adéane regorge de ressources minières comme le sable, l’argile, la latérite, qui sont exploitées dans des carrières disséminées un peu partout dans la Commune. Au total, on dénombre 12 carrières dans la Commune. Tableau 1 : Disposition des différentes carrières dans la Commune d’Adéane Villages Nombre de carrières Tambacoumba 01 Adéane 02 (sable, gravillon) Baghagha 01 Sindone 04 (2 sable et 2 gravillon) Diagnon 02 Agnack Petit 01 Agnack Grand 01 TOTAL 12

Ces carrières sont gérées par les propriétaires terriens qui délivrent les permis de manière verbale. Ainsi, l’inexistence de structures locales de surveillance et de gestion de ces ressources corrélée au manque d’implication des services compétents et de la Commune exposent ces carrières à une exploitation abusive et anarchique. Même si la gestion des ressources minières n’est pas une compétence transférée, la Commune gagnerait à mieux collaborer pour une meilleure gestion et contrôle de l’exploitation des ressources minières.

. Tableau de synthèse des principales contraintes Contraintes Causes Conséquences Hypothèses de solutions

 Manque de  Absence de cadre  Exploitation  Créer un cadre de contrôle et suivi de gestion et de anarchique des collaboration entre la de l’exploitation surveillance des ressources Commune et les propriétaires des ressources ressources minières ; terriens pour la délivrance minières ; minières ;  Dégradation de des permis d’exploitation des  Difficultés d’accès  Délivrance de l’environnement ; carrières aux carrières ; permis d’exploitation  Exposition au  Créer des comités villageois  insécurité de manière verbale risque d’accident de surveillance et de gestion par les propriétaires et de noyade des ressources minières ; terriens ; pendant  Inciter les exploitants à  Enclavement des l’hivernage fermer les carrières et à zones d’exploitation ; reboiser les zones  Manque de périodes exploitées ; de ferméture des  Créer des pistes d’accès aux carrières carrières  Négocier avec les propriétaires, à défaut d’une intervention des services techniques compétents, la rétrocession d’une part des recettes à la Collectivité pour ses efforts en termes d’aménagement des voies d’accès. 3.1.2 Secteurs d’Appui à la Production 3.1.2.1 Commerce Le commerce est très développé dans la Commune d’Adéane. Ce privilège, elle le doit à la diversité de ses ressources naturelles ; à sa position géostratégique sur la RN6 ; à sa position cheval entre les villes de Ziguinchor et de Goudomp et, à sa proximité avec la Guinée Bissau. Tous ces facteurs offrent à la Commune d’importantes opportunités qui lui confèrent une capacité d’expansion commerciale relativement intéressante. Les produits commercialisés sont essentiellement les denrées de première nécessité, les produits halieutiques, les produits agricoles (céréales, produits horticoles etc.) et forestiers (produits forestiers non ligneux) etc. Sur le plan infrastructurel, on dénombre deux marchés aménagés (Adéane, Agnack Petit), un magasin de stockage de semences à Sindone et de nombreuses boutiques qui facilitent l’approvisionnement des populations. Mais, au regard des potentialités dont regorge la Commune, ce niveau d’équipement est très insuffisant pour faire du commerce un levier de développement de la Commune. En effet, les unités de stockage sont insuffisantes et le secteur de la transformation ne bénéficie pas d’assez d’investissements malgré la construction récente d’une unité de stockage et de transformation des céréales qui tarde d’ailleurs à démarrer. Il n’existe pas de marché hebdomadaire dans la Commune. De prime abord, les acteurs agissent pour la plupart dans l’informel et de manière dispersée. L’insécurité et l’état défectueux de certaines pistes de production réduisent la mobilité des commerçants et impacte négativement sur le développement du commerce.

. Tableau de synthèse des principales contraintes Contraintes Causes Conséquences Hypothèses de solutions

 Insécurité ;  Présence de mines  Réduction de la  Créer un marché  Difficultés et attaques armées ; mobilité des hebdomadaire dans financières  Insuffisance de commerçants ; la Commune ;  Difficultés moyens de transport  Difficultés  Construire des d’approvisionnent et adéquats ; d’approvisionnement magasins de écoulements des  Accès difficile au et d’écoulement des stockage; marchandises ; crédit produits ;  Faire un plaidoyer  Cherté des produits ;  Etat défectueux des  Diminution des pour la poursuite du  Difficultés pistes de revenus tirés déminage ; d’organisation des production ; d’activités  Faciliter l’accès au circuits  Manque commerciales crédit ; commerciaux et des d’organisation des  Problèmes de  Organiser les filières acteurs autour des acteurs du secteur ; stockage des en chaînes de chaines de valeur;  Insuffisance produits valeur et organiser  Pourrissement des d’équipements  Faible valorisation les acteurs autour de produits ; marchands ; des produits du cru la Chambre de  Insuffisance dans  Manque de Commerce ; l’accompagnement structures de  Désenclaver les des acteurs conditionnement et sites de production ; de transformation  Construire un des produits marché à Baghagha  Inexistence d’infrastructures stockage  Faible pouvoir d’achat des populations ; 3.1.2.2 Transports La plupart des villages de la Commune sont alignés sur la route nationale (RN6) qui est par ailleurs la seule route bitumée qui facilite les déplacements vers les autres villages. Il existe aussi des pistes de production et routes latéritiques qui permettent de rallier de l’intérieur les villages. Les déplacements se font à travers les moyens de transport en commun (clandos, cars) mais aussi individuels (Jakartas, motos, vélos etc.). Le mauvais état des routes et pistes de production, la vétusté des moyens de transport rendent difficile les conditions de déplacement des populations. Il existe des ralentisseurs (dos d’âne) mais pas de panneaux de signalisation le long de la RN6 ce qui ne rend pas évidente la cohabitation avec des automobilistes peu soucieux des risques de leurs excès de vitesse sur la RN6. Les véhicules stationnent dans un petit espace sur la RN6, faute de gare routière aménagée dans la Commune. Toutefois le Projet DRIARS, qui intervient par ailleurs dans le renforcement des capacités de stockage dans la Commune, prévoie dans ses interventions la construction de (06) pistes de production sur les tronçons suivant :  De Adéane au débarcadère  De Tambacoumba au débarcadère

 De Agnack Petit à Agnack Grand  De la RN6 à Gonoum

 De Baghagha au débarcadère  De Sindone au débarcadère

Cependant, ces efforts de construction de pistes doivent être poursuivis dans les autres localités pour faciliter la mobilité des biens et personnes comme les tronçons :  Adéane-Kagnaka-Gonoum-RN6  RN6-Sindone-Baghagha

 Adéane- Tambacoumba Le transport fluvial n’est pas développé dans la Commune, d’où les difficultés des populations locales pour rallier facilement le département de Bignona (Commune ). . Tableau de synthèse des principales contraintes

Contraintes Causes Conséquences Hypothèses de solutions

 Insécurité;  Mauvais état des  Exposition aux  Mettre en place un  Cherté relatif du voies d’accès risques d’accidents programme de transport intérieures de la route ; modernisation des  Conditions difficiles existantes pendant  Manque de confort moyens de transport de mobilité interne; l’hivernage dans les moyens de et aménager une  Accidents de la  Insuffisance de voies transports; gare routière ; route ; d’accès vers les  Réglementer  Difficultés de zones de production l’activité de transport transport fluvial  Inachèvement de la par de Jakartas (âge RN6 (chaussée, de conduite, ouvrages, connaissance du signalétique de code de la route, sécurité) paiement de taxes  Vétusté du parc communales) ; automobile et état  Améliorer et rudimentaire des densifier le réseau autres moyens de routier en pistes de transport; production  Surcharge dans les  Sensibiliser les moyens de transport usagers de la route  Inexistence d’une  Faire un plaidoyer gare routière pour un achèvement aménagée ; de la réhabilitation  Inexistence de de la RN6 en moyens de transport collaboration avec fluvial les autres Communes impactées la RN6  Aménager une gare routière dans la Commune ;  Faire un plaidoyer pour développer le transport en commun moderne (Tata) ;  Développer le transport fluvial  Désenclaver les débarcadères (Koundioundou et Diagnon)  Acquisition de pirogues motorisées

3.1.2.3 Communications et télécommunications La Commune bénéficie d’un accès relativement acceptable en moyens d’information et de communication : internet, téléphonie, radio, télévision etc. Pour la couverture du réseau téléphonique, on note la présence d’Orange et Tigo, et Expresso par endroit. Mais en tout état de cause, le réseau téléphonique est peu dense expliquant l’instabilité du réseau téléphonique notée dans toute la Commune. Des organes d’émetteurs radiophoniques sont accessibles mais la Commune ne possède pas de radio communautaire propre qui permettrait de promouvoir la culture locale, massifier divers programmes de sensibilisation, faciliter la participation des populations à l’analyse des questions régionales et nationales par des émissions interactives. L’accès à l’internet est très faible. Cette situation ne facilité ni l’accès à l’information électronique ni l’implantation d’institutions nécessitant la connexion internet. Mais on note l’introduction récente et progressive de la 4G pour améliorer l’accès à l’internet. La télévision est accessible mais limitée par le faible accès à l’énergie électrique et solaire dans certaines zones.

. Tableau de synthèse des principales contraintes Contraintes Causes Conséquences Hypothèses de solutions

 Instabilité du réseau  Couverture du réseau  Difficultés de  Densifier le réseau téléphonique ; téléphonique communication téléphonique et ADSL;  Difficultés de moyenne; téléphoniques ;  Faciliter l’accès à la 4G connexion à internet  Lenteur de la  Lenteur de  Créer une radio  Conditions difficiles de Connexion internet ; l’internet ; communautaire travail ;  Faible accès à  Difficultés  Difficultés de véhiculer l’ADSL d’implantation de certaines informations  Inexistence de radio structures de via la radio communautaire ; services nécessitant la connexion internet

3.1.2.4 Energie Le secteur de l’énergie dans la Commune d’Adéane bénéficie de la présence de la SENELEC à travers la Centrale de Boutoute dont la haute tension surplombe l’essentiel des villages de la Commune. Mais paradoxalement l’offre en énergie électrique dans la Commune d’Adéane est loin de satisfaire la demande toujours forte. Ainsi, pour ce qui concerne l’accès à l’électricité, aucun village n’est totalement électrifié. Les villages d’Adéane, Agnack Petit, Baghagha, Sindone et Diagnon sont électrifiés en partie. Alors que Tambacoumba, Agnack Grand, Koundioundou et Bissine ne le sont pas. On constate un usage progressif des installations en énergies renouvelables (solaire), mais celles-ci sont aussi faibles pour améliorer l’accès à l’énergie. L’ASER joue un rôle important dans l’éclairage public mais ce dernier est jugé parfois défaillant et reste à être élargi aux autres villages et quartiers. Pour ce qui concerne les combustibles, on note que l’utilisation du gaz butane est répandue mais est dominée par l’utilisation du charbon de bois (dont la Commune est fournisseurs des autres centres urbains) et du bois généralement utilisés dans les ménages et dont l’accès est facilité par l’existence de forêts. Mais la forte agression de ces forêts avec des coupes du bois expose les populations locales au risque de rareté du bois et du charbon de bois. Toutefois, l’existence dans la Commune d’une unité de transformation des feuilles de mangue en charbon (Gonoum) constitue une alternative à la diminution de ces ressources forestières. On ne note la présence d’aucune station services dans la Commune et pourtant elle constitue une opportunité sur la RN6 en plus des activités fluviales.

. Tableau de synthèse des principales contraintes Contraintes Causes Conséquences Hypothèses de solutions

 Conditions de vie  Faible couverture en  Besoins publics et  Etendre le réseau et de travail réseau électrique et des ménages en électrique difficiles; solaire; énergie électrique et  Faciliter l’installation  Difficultés d’accès  Cherté du coup de solaire non d’énergie alternative à l’énergie solaire l’électricité et du solaire; satisfaits ; (solaire) ; et électrique ;  Faible pouvoir d’achat  Surexploitation du  Renforcer l’éclairage  Difficultés des populations ; bois public ; d’approvisionnem  Coupes abusives du bois  Accroitre les activités de ent en bois et protection, de charbon reboisement et de contrôle de l’exploitation des forêts.

3.1.2.5 Institutions financières Les principales structures offrant des services financiers localisées dans la Commune d’Adéane sont la Poste (Poste Finance) ; Le Crédit Mutuel du Sénégal ; Caurie Micro Finance ; qui offrent des services financiers de proximité tels que l’épargne et le crédit pour soutenir les activités productives. A ces systèmes formels s’ajoute une Association villageoise d’Epargne et de Crédit. Cependant, cette offre financière est insuffisante pour prendre en charge les besoins de financement des populations. Toutefois, on note l’installation de petits services d’opérations financières (Wari, Orange Money, Tigo Cash) concentrés à Adéane. Mais leur implantation surtout dans les autres localités est limitée par la lenteur de la connexion internet d’une part et la distribution énergétique d’autre part.

. Tableau de synthèse des principales contraintes Contraintes Causes Conséquences Hypothèses de solutions

 Accès difficile aux  Insuffisance  Accès difficile aux  étendre la institutions d’institutions services financiers couverture en financières ; financières ; services financiers  Eloignement des  Concentration des dans les autres petits services petits services villages pour faciliter financiers (Wari, financiers à Adéane; leur accès ; Orange Money) ;  Lenteur de la  densifier le réseau  Difficultés connexion internet ADSL d’implantation de petits services (wari, orange)

3.1.3. Secteur Sociaux de Base 3.1.3.1 Education/Formation L’enseignement préscolaire La commune d’Adéane compte 09 structures d’accueil de la petite enfance dont une Case des Touts Petits (CTP), un Centre de Développement Intégré de la Petite Enfance (CDIPE) à Baghaha, 06 Centres d’Eveil Communautaire (Sindone, Diagnon, Koundioundou, Tambacoumba, Agnack petit, Gonoum), et une école préscolaire privée à Adéane. Mais la prise en charge de la petite enfance ne bénéficie pas d’investissements publics adéquats à travers l’équipement et la construction de salles de classes pour améliorer les conditions d’apprentissage. En effet, à part les structures de Baghagha et Adéane, tout le reste est en abris provisoire. Soucieux de l’intérêt de la prise en charge des enfants de 0 à 2 ans, les populations locales, appuyées par les fédérations Bambourambam et /Kagnalen, ont mis en place un « groupe de jeux » à Baghagha pour un meilleur épanouissement de cette frange d’âge. On note aussi l’existence de groupe de jeu L’enseignement élémentaire La Commune d’Adéane dispose d’une bonne couverture scolaire à l’élémentaire, marquée par la présence d’au moins une école dans chaque village (Adéane et Baghagha en ont 2 chacun). Au total, on dénombre 11 écoles primaires dont 10 sont fonctionnelles (l’école de Bissine est fermée).Toutes les 10 écoles fonctionnelles disposent de cycles complets. Les abris provisoires n’existent qu’à l’école d’Agnack Petit. Cette offre dénote les efforts de dotation en infrastructures élémentaires pour la scolarisation des enfants. Cependant, elle doit être relativisée au regard du faible niveau d’équipement et des conditions d’étude difficiles dans certaines écoles. A cela s’ajoute la non détention d’extrait de naissance provoquant régulièrement des abandons scolaires. L’enseignement moyen et secondaire Pour ce qui concerne l’enseignement moyen, la Commune compte 04 CEM (Baghagha, Adéane, Diagnon, Agnack Petit). Pour le secondaire, on note un Lycée à Adéane et 02 écoles privées secondaires (Adéane). A ce niveau, les abris provisoires sont répertoriés à Agnack Petit, Baghagha et Adéane. La plupart de ces structures souffrent d’un déficit d’équipement et de confort. En effet, la plupart des CEM sont sans mur de clôture. Cette situation ne favorise pas de bonnes conditions d’apprentissage et la sécurité. A ces problèmes d’équipement et de confort s’ajoutent l’absentéisme pour la conduite de Jakartas et pendant la période de campagne d’anacarde, mais aussi et surtout les grossesses précoces conduisant ainsi aux abandons scolaires. II faut cependant noter l’existence d’initiatives locales (Diagnon) sous l’encadrement d’Enda Jeunesse pour le suivi de proximité et la sensibilisation sur les grossesses précoces qui ont commencé à porter des fruits. Il faut noter aussi, la présence d’APE fonctionnelles et dynamiques.

Carte 2 : les infrastructures scolaires de la Commune

L’alphabétisation, et la formation professionnelle et technique L’alphabétisation est développée dans la Commune à travers 05 classes d’alphabétisation dont 02 en Diola, 02 en Mandingue et 01 en Pulhar. Cependant, les cours sont dispensés dans les écoles primaires ou CEM, faute d’infrastructures construites pour l’alphabétisation. La formation professionnelle et technique est inexistante. La Commune bénéficie des modules de formation dispensés à l’école de formation professionnelle et technique de Fanda. L’enseignement non formel Il existe des « daaras » et écoles coraniques dans la Commune. Mais ces structures restent à être modernisées et organisées pour une meilleure prise en charge.

. Tableau de synthèse des principales contraintes

Contraintes Causes Conséquences Hypothèses de solutions

 Conditions  Insuffisance de  Résultats scolaires  Eriger les centres d’apprentissage salles de classe à en dents de scie ; d’éveil en cases des difficiles; tous les niveaux  Echecs et bandons tout-petits ;  Forte présence surtout au scolaires ;  Construire des salles d’abris provisoires; préscolaire, moyen  Conditions d’études de classes pour  Taux élevé et secondaire; difficiles remplacer les abris d’analphabètes ;  Faible niveau provisoires ;  Absentéisme des d’équipement et de  Equiper les écoles et élèves; confort dans les relever le niveau de  Insécurité ; écoles ; confort et de sécurité  Manque de (eau, latrines, mur);  Récurrence des professeurs dans  Sensibiliser les bandons scolaires ; certaines matières ; parents sur  Démarrage tardif  Inexistence d’école l’importance de l’Etat des cours ; de formation Civil  Difficultés de professionnelle et  Sensibiliser les maintenir les élèves technique ; élèves sur les à l’école  Insuffisance de grossesses précoces classes et l’absentéisme; d’alphabétisation ;  Ouvrir de nouvelles  Nombre important classes de périmètres d’alphabétisation ; scolaires non  Construire une école sécurisés ; franco-arabe ;  Problèmes de  Mettre en place des jugements supplétifs cantines scolaires ; et de déclarations de  Mettre en place un naissance récurrents programme de  Grossesses sensibilisation des précoces ; parents  Intérêt accordé aux activités lucratives (conduite Jakarta et anacarde) au détriment des études ;  Insuffisance d’investissement et d’engagement des parents (inscription, gestion des écoles) ;  Manque de cantines scolaires 3.1. 3.2 Santé La Commune abrite 05 postes de santé dont 04 qui sont fonctionnelles (Adéane, Baghagha, Sindone et Diagnon) et 02 cases de santé fonctionnelles (Agnack Petit et Tambacoumba) et (01) autre en cours de construction (Koundioundou). Le Poste de Bissine est fermé pour des raisons de sécurité. La Commune compte aussi 05 maternités dont 04 sont fonctionnelles et disposées dans les postes de Santé mais aussi une en cours de réalisation à Koundioundou à la place d’une ancienne vétuste en banco. Cette offre relativement acceptable ne doit pas cacher le faible niveau d’accès des populations aux soins de santé et la faible qualité des prestations. En effet, dans la plupart des structures sanitaires, le plateau technique est jugé faible. Pour ce qui concerne la logistique, tous les postes de santé disposent d’une ambulance sauf Baghagha. L’ambulance de Diagnon est en panne. Le personnel sanitaire est constitué :

 Trois infirmiers d’Etat ;  Deux assistants infirmiers d’Etat  Trois sages-femmes ;  Treize matrones, et  10 ASC Il n’existe pas de pharmacie dans la commune, cependant on note l’existence de 04 dépôts de pharmacie.

Carte 3 : les infrastructures sanitaires de la Commune Le personnel de santé communautaire disponible est démotivé à cause de l’insuffisance de moyens financiers pour leur prise en charge. Les logements pour le personnel (ICP et sage-femme) sont insuffisants. S’y ajoute la fermeture des structures sanitaires pendant les week-ends dus à l’absence de personnel soignant. Il existe des ambulances dans tous les Postes sauf à Baghagha mais l’ambulance de Diagnon est en panne.

. Tableau de synthèse des principales contraintes Contraintes Causes Conséquences Hypothèses de solutions

 Une offre de service  Insuffisance de  Faible prise en  Relever le plateau de santé et de personnel qualifié ; charge des besoins technique des protection sociale sanitaires des structures insuffisante et de  Insuffisance de populations ; sanitaires ; faible qualité ; logements pour le (disponibilité et qualité)  Acquérir des  Difficultés d’accès personnel soignant ; ambulances aux soins pendant  Faible (Baghagha) ; les week-ends ; approvisionnement  Améliorer  Difficultés de des dépôts l’approvisionnement logement pour le provoquant des en médicaments des personnel ; ruptures de dépôts ;  Difficulté médicaments ;  Renforcer et motiver d’approvisionnement les ASC ; Manque d’électricité en eau potable ;   Améliorer le niveau  Démotivation des et d’eau potable ; de confort (eau, ASC  Panne de l’appareil électricité) ; échographique  Faire un plaidoyer (Adéane) et pour le recrutement ambulance d’un personnel (Diagnon); qualifié ;  Construire des  Non organisation de logements pour le permanence personnel soignant ; pendant les week-  Eriger la case de ends ; santé d’Agnack Petit en Poste de Santé ;  Organiser des permanences de garde dans les postes pendant les week-ends

3.1.3.3 Jeunesse, Sports, Culture et Loisirs La Commune compte une importante population juvénile organisée en associations. Même si elles organisent parfois quelques activités de développement, mais en général, leurs principales activités tournent autour de l’organisation d’activités ludiques (soirées dansantes, tournois de foot etc.). Aujourd’hui, ces jeunes sont confrontés à l’exode rural à cause du manque de débouchés sur les activités économiques et de l’insuffisance de soutiens de la part des autorités locales et de partenaires pour financer leurs projets de développement. S’y ajoute le manque de formation professionnelle et technique qui ne facilite pas la participation des jeunes au développement de la Commune. On note l’intervention de partenaires pour soutenir les activités des jeunes, mais les actions sont insuffisantes pour contribuer assez substantiellement à l’amélioration de la vie des jeunes. La construction récente par ANIDA/PAPEJ d’une ferme agricole pour les jeunes pourrait participer à une amélioration des conditions de vie des jeunes, malheureusement celle-ci tarde à démarrer. De plus, les difficultés d’harmonisation de leurs activités, la non détention de récépissés par certaines associations et les difficultés de gestion et formulation de projets bancables ne favorisent pas leur accès aux sources de financement. Sur le plan des infrastructures sportives, la Commune dispose d’un terrain communal de football clôturé à Adéane et de quelques terrains de football disséminés dans les villageois pour permettre aux 10 ASC répertoriées dans la Commune de dérouler leurs activités. Les autres disciplines sportives sont dépourvues d’infrastructures. Sur le plan culturel, on note :  01 centre social polyvalent communal (Baghagha) qui sert régulièrement à la Mairie pour dérouler des activités  01 centre polyvalent à Sindone construit par Afrique Enjeu  04 foyers de jeunes (Diagnon, Agnack petit, Agnack grand et Koundioundou) construits en banco et qui sont dans un état de délabrement. En dehors de ces infrastructures, on note l’existence de quelques salles de danse relevant d’initiatives privées. Mais malgré l’existence de ces infrastructures socio-culturelles, on remarque que les jeunes s’investissement de moins en moins dans les activités culturelles.

. Tableau de synthèse des principales contraintes Contraintes Causes Conséquences Hypothèses de solutions

 insuffisance de  Insuffisance des  Exode rural  Créer un cadre de soutiens et de infrastructures  Manque d’emploi concertation et de financements des sportives et  Violence dans les sensibilisation pour projets des culturelles activités de éviter les jeunes ; modernes ; navétane violences ;  Récurrence de la  Insuffisance de  Inciter les jeunes à violence dans les partenaires ; s’intéresser aux activités de jeunes activités (navétanes) ;  Manque de productives Faible dynamisme  formation  Equiper le centre des jeunes dans professionnelle et social polyvalent les AGR ; technique ;  Former et  Non Difficultés de accompagner les reconnaissance  juridique de formulation de jeunes dans leur certaines projets bancables ; insertion professionnelle associations ;  Manque de (financement) ;  Difficulté de récépissés ; structuration de la  Moderniser les jeunesse;  Non infrastructures  Difficultés à fonctionnement de culturelles et trouver des projets la ferme agricole ; sportives ;  Former les jeunes  Culture en  Délaissement de à la formulation et léthargie la culture dans les à la gestion des activités des jeunes ; projets ;  Aider au  Accès difficile à fonctionnement de l’information la ferme agricole ;  Développer des DAC  Aménager des espaces pour développer des AGR  Inciter les jeunes à intégrer la culture dans leurs activités ;  Aider les jeunes à se formaliser

3.1.3.4 Hydraulique L’approvisionnement en eau potable des populations de la Commune est assuré par des forages, des puits modernes mais aussi et surtout des puits traditionnels qui sont malheureusement confrontés au tarissement précoce et à la remontée de la langue salée, rendant l’eau des puits impropre à la consommation. Il existe deux (02) forages dans la Commune d’Adéane: Le forage d’Adéane, électrifié (réseau SENELEC) et équipé d’une pompe immergée ; Le forage de Baghagha, équipé d’un groupe électrogène et d’une électropompe immergée. Malheureusement, le forage est toujours en panne. Aujourd’hui, le seul forage fonctionnel de la Commune ne peut satisfaire les besoins en eau des ménages et les besoins pour l’agriculture et l’élevage. D’ailleurs les difficultés d’accès à l’eau potable se ressentent partout dans la Commune, mais elles sont plus accentuées dans les localités de Sindone, Tambacoumba. C’est pourquoi, il est nécessaire de densifier le réseau d’adduction et de l’étendre aux zones non desservies. Il est aussi important d’installer des bassins de rétention ou autres ouvrages de captage d’eau dans les périmètres maraîchers ou arboricoles et zones pastorales. La construction en cours d’un forage par le PUDC à Agnack Petit pour couvrir les villages d’Agnack Petit, Agnack Grand, Sindone va améliorer l’approvisionnement en eau dans la Commune.

. Tableau de synthèse des principales contraintes Contraintes Causes Conséquences Hypothèses de solutions

 Difficultés  Insuffisance de puits  Tarissement précoce  Renouveler et d’approvisionnement modernes ; des puits ; renforcer les en eau pour les  Insuffisance de  Besoins en eaux non capacités des besoins ménagers, forages ; satisfait ; instances des agricoles,  Panne du forage de  Exposition aux ASUFORS ; pastoraux ; Baghagha ; risques de maladies  Aménager des  Altération de la  Pluviométrie hydriques bassins de rétention qualité de l’eau de aléatoire ; dans les zones à consommation ;  Salinisation de l’eau vocation horticole ;  Pertes d’eau de  Densifier le réseau pluies du forage pour couvrir les autres villages;  Aider au redémarrage du forage de Baghagha ;  Foncer des puits modernes ;  Suivre les comités de gestion ;

3.1. 3.5 Assainissement Le sous-secteur de l’assainissement n’a pas connu une grande amélioration. L’offre en infrastructures d’assainissement dans la Commune est loin de satisfaire la demande locale toujours forte. En effet, au niveau des ménages, les infrastructures sont dominées par des latrines traditionnelles ne respectant pas les normes d’hygiène. Quant à l’assainissement collectif, on note que la plupart des infrastructures sociales de base (établissements scolaires, sanitaires, etc.) ne disposent pas d’infrastructures d’assainissement adéquates. Les interventions de l’USAID/PEPAM dans la construction de latrines améliorées sont jugées insuffisantes et la plupart des infrastructures sont jugées en mauvais état à cause du manque de suivi des constructions. Toutefois, les interventions de l’USAID/ACCES dans la construction de latrines améliorées augurent une amélioration du secteur de l’assainissement dans la Commune. Il existe un réseau d’évacuation des eaux de pluies sur la RN6. Pour ce qui concerne la gestion des ordures ménagères, il est noté une absence de système de collecte des ordures et de décharge Communale. Il en est de même pour les eaux usées déversées dans la nature, exposant à des risques sanitaires.

. Tableau de synthèse des principales contraintes Contraintes Causes Conséquences Hypothèses de solutions

 Difficultés d’accès  Insuffisance dans la  Prolifération des  Encourager et aux latrines construction de moustiques et densifier les modernes ; latrines améliorées ; paludisme en programmes de  Insalubrité;  Insuffisance de hivernage ; construction de  Problèmes système de  Contamination de la latrines améliorées d’évacuation des canalisation ; nappe et exposition avec l’appui des aux risques de eaux usées ;  Inexistence de partenaires ; système de collecte maladies ;  Difficultés de  Pérenniser les des ordures  collecte des activités de « set ordures ménagères ménagères et eaux usées ; setal » Organiser un  Faible pouvoir  d’achat des système de collecte populations ; des ordures ménagères ;  Former et sensibiliser sur le tri et recyclage des ordures ;  Encourager la mise en œuvre du projet de réalisation d’une unité de valorisation des déchets solides urbains ;  Aménager un dépôt d’ordures communal 3.1.3.6 Urbanisation, Habitat et Cadre de Vie La Configuration spatiale de la Commune montre que la plupart des villages et des foyers de peuplement sont disposés le long de la RN6. Cependant cette occupation de l’espace s’est faite de manière anarchique et non organisée. Ce qui provoque les problèmes fonciers, les inondations notées dans certains villages et quartiers (Santassou, Baghagha, Agnack Petit, entrée Diagnon). Seul Adéane est loti. Toutefois, nous remarquons la pratique de l’alignement dans les villages de Baghagha, Sindone et Tambacoumba. Consciente de cette situation défavorable au développement viable et durable de sa collectivité, la Commune travaille de concert avec les populations locales pour faciliter le lotissement des villages. Ainsi, un plan de lotissement a été élaboré pour lotir prochainement les villages d’Agnack Petit et Sindone. Ces initiatives doivent être élargies aux autres villages pour un lotissement ou une restructuration de l’ensemble des villages de la Commune.

. Tableau de synthèse des principales contraintes Contraintes Causes Conséquences Hypothèses de solutions

 Difficultés de  Non lotissement de  Récurrence des  Elaborer un PAOS ; gestion et la plupart des conflits fonciers ;  Promouvoir l’habitat d’aménagemen villages ;  Inondations ; à loyer ; t du territoire  Occupation  Difficultés de  Lotir tous les anarchique de logement pour les villages ; l’espace ; allochtones  Créer des cadres de  Inexistence d’un concertation et de PAOS ; gestion des  Vente non contrôlée problèmes fonciers de terrains ; dans chaque village ;  Réticence des  Promouvoir l’habitat populations à céder à loyer des terres pour les besoins communautaires ;  Non promotion de l’habitat à loyer

3.1.4. Coopération décentralisée La Commune ne bénéficie pas d’interventions issues de la Coopération décentralisée, les interventions sont plutôt liées à l’œuvre de Projets et Programmes de l’Etat, d’ONG, de Structures d’Appui au développement.

3.2. Paix et cohésion sociale Les populations de la Commune ont été particulièrement touchées par le conflit armé casamançais dont les conséquences se ressentent encore (présence de mines, l’abandon du village de Bissine, déplacement des populations vers l’intérieur de la Commune et en Guinée Bissau). Malgré le déminage, la psychose demeure puisqu’il n’est pas achevé et la zone connait parfois des attaques armées. Aujourd’hui, on note un retour progressif des déplacés. Cependant, ce retour ne s’est pas accompagné d’une création de conditions préalables pour faciliter le faciliter en termes de réintégration et de réinsertion des candidats au retour. En effet, l’occupation de terrains et champs appartenant aux déplacés, et le manque de relance d’activités génératrices de revenus dans les zones de retour ne favorisent pas un retour apaisé des déplacés. Mis à part ce contexte, d’autres types de conflits sont répertoriés dans la Commune. Mais ceux relatifs aux questions foncières sont les plus importants. Ils constituent une menace pour la cohésion sociale dans la Commune (dans les familles, entre familles, entre quartiers, entre villages) et entre la Commune et celles voisines pour des découpages souvent non maîtrisés. Ces conflits sont de plus en plus alimentés par la pression exercée sur les ressources foncières avec l’agrobusiness de l’anacarde, l’exploitation abusive des ressources forestières (charbon de bois et bois de chauffe) par des allochtones, la divagation du bétail et certaines activités de jeunesse (navétanes.

. Tableau de synthèse des principales contraintes Contraintes Causes Conséquences Hypothèses de solutions

 Recrudescence des  Exploitation  Altération de la  Créer des comités conflits sociaux ; forestière non stabilité et de la de sensibilisation et  Difficulté de retour et contrôlée ; cohésion sociale ; de gestion des réinsertion pour les  Divagation des  Psychose liée aux conflits dans chaque déplacés ; animaux séquelles du conflit village ;  Déplacements  Accès et contrôle armé  Créer un cadastre limités des biens et des ressources rural ; personnes. naturelles ;  Créer un cadre de  Absence de concertation entre cadastre rural ; les Communes ;  Difficultés de  Mettre en place un délimitation des cadre pour favoriser frontières réelles le retour des entre les communes, personnes les villages et les déplacées ; quartiers ;  Faire un plaidoyer  Occupation des pour la poursuite des terres et champs des activités de déplacés ; déminage ;  Insuffisance  Relancer les d’infrastructures activités dans les sociales de base de zones de retour ; relance des activités  Mettre en place un dans les zones de dispositif de retour ; sensibilisation sur le  Arrêt du déminage retour des déplacés et la prise en charge de leurs besoins de réintégration et de réinsertion socio- économique

3.3. Dynamiques organisationnelle La Commune d’Adéane compte un nombre important d’Organisations qui jouent un rôle primordial dans le développement de la Commune dans des domaines aussi diversifiés que sont l’éducation, la santé, l’économie, sport et culture etc.

3.3.1. Les groupements de promotion féminine La Commune d’Adéane compte 52 Groupements de Promotion Féminine. L’essentiel de leurs activités tourne autour du maraîchage, de la valorisation des produits de cueillette, du petit commerce. Ces activités leurs permettent de faire leur promotion, car elles leurs permettent d’avoir accès aux moyens de production et à des financements pour développer leurs activités économiques. Si certains sont informels, on note néanmoins une tendance à la structuration et à la formalisation. Leurs modes de financement restent : le crédit rotatif, les cotisations mais aussi quelques partenaires techniques et financiers notamment USOFORAL qui s’active beaucoup dans le soutien et l’accompagnement des femmes. Il existe aussi le Regroupement des Femmes de la Commune Rurale d’Adéane (RFECA) qui a récemment bénéficié d’une formation en transformation des céréales par USOFORAL. Mais, malgré l’existence d’un local, elles ne disposent pas d’équipement pour démarrer leurs activités. La ferme agricole (ANIDA/PAPEJ) n’a pas encore démarré. Même s’il existe d’autres structures de soutiens de femmes, les actions sont insuffisantes pour répondre de manière conséquente à leurs besoins. A ces difficultés s’ajoutent le manque de matériel, de formation, de temps (lourdeur de leurs travaux), d’accès à la terre et au crédit pour mener des activités rentables.

. Tableau de synthèse des principales contraintes Contraintes Causes Conséquences Hypothèses de solutions

 Difficultés d’accès au  Non détention de  Difficultés de mener  Faciliter l’accès à la crédit ; récépissé ; des activités terre ;  Manque de temps ;  Lourdeurs des économiques  Former et équiper  Difficultés de mener travaux ménagers ; rentables ; les femmes ; des activités  Insuffisance de  Difficultés  Faciliter l’accès au rentables ; partenaires d’appui; d’autonomisation crédit et aux sources  Non reconnaissance  Accès difficile au de financement pour juridique de crédit ; les équipements et certaines  insuffisance de une organisation associations ; formation et rationnelles des AGR  Difficultés de gestion encadrement; des AGF des projets et de  Accès difficile à la  Aider au management des terre ; fonctionnement de la organisations  Querelles intestines ; ferme agricole et de l’unité de féminines  Inexistence d’unité transformation des de transformation ; céréales ;  Inexistence d’unité  Aider les de transformation organisations des produits ; féminines à se  Sous-équipement et formaliser ; manque d’eau dans  Equiper le local des les périmètres femmes pour la maraichers transformation des produits céréaliers ;  Equiper les périmètres maraichers

3.3.2. Les Groupements d’Intérêt Economique Il existe à l’échelle communale et dans la plupart des villages plusieurs types de GIE (de quartier, de femmes, de jeunes, familial) aux ambitions parfois convergentes mais au fonctionnement souvent différent en fonction de leur constitution. Au total, on dénombre dans la Commune d’Adéane 58 Groupements d’Intérêt Economique dont 42 sont formalisés. Toutefois, on constate que les groupements se constituent généralement dans les quartiers avec un mode d’adhésion flexible. Ils se créent le plus souvent par affinité ou par appartenance à la même famille, au quartier et au village. Les deux genres sont généralement présents mais avec une prédominance masculine. Les groupements au-delà de l’entraide, l’objectif visé est souvent la recherche du profit à travers les activités génératrices de revenus dans des domaines aussi diversifiés que le maraîchage, l’arboriculture, la transformation, le petit commerce etc. Les financements sont acquis à partir d’un fond constitué par les membres du groupement à travers des cotisations ou par un appui financier provenant d’apports extérieurs sous forme de prêts remboursables ou non remboursables. Toutefois, en dépit de leur dynamisme et du rôle important qu’elles jouent, ces organisations connaissent des difficultés qui limitent considérablement leurs activités.

. Tableau de Synthèse des principales contraintes

Contraintes Causes Conséquences Hypothèse de solutions

 Difficultés d’exercer  Manque de moyens  Non viabilité des  Organiser les leurs activités ; financiers et matériels ; groupements ; producteurs en  Difficultés d’écoulement  Non planification de la fédération ; des produits ; production ;  Rechercher des  Non reconnaissance  Manque de récépissé ; partenaires pour le juridique de certains  Mauvaise gestion des financement des GIE ; GIE ; activités, la formation et  Querelles intestines ;  Insuffisance de encadrement des GIE ;  Difficultés financières. partenaires ;  Faciliter l’accès au  Insuffisance de crédit avec des formation ; conventions financières  Accès difficile au crédit CL/SFD ;  Difficultés de  Aider les GIE à se management interne formaliser pour améliorer leur gouvernance

3.3.3. Les Associations religieuses La commune d’Adéane compte 17 associations religieuses (« dahiras » et amicales catholiques). Chaque village est organisé à travers ses « Dahira », comités de Gamou, Comité Ecclésial de Base et autres associations de culte. Même si leurs actions sont moins mises en exergue, les associations religieuses jouent un rôle non moins important dans le développement local et la cohésion sociale dans la Commune. Elles sont chargées de l’éducation religieuse, de l’entraide et de la solidarité mais s’activent aussi dans l’organisation de manifestations religieuses, la construction, la gestion et la préservation des lieux de culte. Elles financent leurs activités à partir des cotisations des membres, des subventions reçues de tierces personnes et de bonnes volontés et d’organisation d’activités ludiques pour financer leurs activités. Cependant, on note que ces associations religieuses s’activent moins dans les AGR. Il faut noter dans le cas de d’Adéane que l’essentiel des associations religieuses sont de culte musulman. . Tableau de Synthèse des principales contraintes Contraintes Causes Conséquences Hypothèse de solutions

 Difficultés de  Difficulté de collecte des  Capacité d’action  Appuyer les fonctionnement cotisations ; limitée associations et de  Insuffisance de  Faible participation au  Développement déroulement de partenaires ; développement de la d’activités génératrices leurs activités  Insuffisante Commune de revenus ; d’exploration et  Rechercher des implication dans les partenaires AGR

3.3.4. Les Associations Sportives et Culturelles (ASC) La commune compte 10 associations sportives et culturelles (ASC) qui sont des cadres plus ou moins formels regroupant tous les jeunes. Chaque village dispose d’une association sportive et culturelle. Ces ASC permettent la participation des villages aux activités de « navétane », l’organisation de théâtres, de soirées dansantes etc. Les recettes des ASC proviennent de manifestations lucratives (bal, théâtre etc.), des cotisations des membres, des recettes de quelques prestations de services, des subventions de la Commune. Elles œuvrent aussi au développement de leurs villages et à l’unité des populations villageoises, à travers des activités connexes (travaux champêtres, reboisement entre autres, sensibilisation,). Néanmoins ces ASC manquent considérablement d’appui pour mener à bien leurs activités qui en général ne durent que le temps des grandes vacances. Il faut aussi noter les violences qui émaillent lors de certaines activités des jeunes qui ne favorisent pas l’unité et l’harmonisation de leurs activités. Il existe un conseil communal de la jeunesse. Mais les ASC méritent d’être davantage restructurées pour servir de relais à la politique de développement de la Commune. la commune doit aussi développer des infrastructures pour les autres disciplines sportives

3.3.5.Autres associations et organisations de développement communautaire Il existe d’autres types d’associations/organisations qui jouent un rôle important dans le développement de la Commune. Parmi ces acteurs, on peut citer :  Les Coopératives de Pêche (Agnack Petit, Baghagha et Adéane)  L’Amicale des étudiants de la Commune ;  Deux Coopératives agricoles, un CLPA (Conseil Local de Pêche Artisanale, pour une cogestion de la pêche) et trois coopératives de pêche ;  La Fédération des femmes de la Commune d’Adéane (RFECRA) ;  L’Observatoire (gestion des conflits avec USOFORAL) ;  La Fédération des femmes de la Commune (RFCRA) ;  La MFR (Maison familiale rurale) (encadrement des producteurs) ;  L’Association Bambouramba (protection des enfants) affiliée à la Fédération Dimbaya (CCF) ;  Le collectif des Imams et Maîtres coraniques de la Commune ;  Le Collectif des Chefs de Villages de la Commune d’Adéane ;  L’Association des Handicapés de la Commune ;  Neuf Comités Communaux et Villageois de Protection des Enfants et un Conseil Communal des Enfants ;  Quatorze APE (Moyen, Secondaire et Elémentaire), Dix Comités de Gestion des Ecoles (CGE), créés par arrêté du Maire. A noter que ces APE constituent un appui essentiel pour la Commune dans la prise en charge de certaines préoccupations scolaires, telles que la construction et l’équipement de salles de classe, de latrines, la réhabilitation de salles de classes, la dotation de fournitures scolaires. Il existe aussi un Collectif des Directeurs d’Ecole (CODEC). On constate aussi, la naissance de nouveaux types d’organisations comme les Comités Villageois de Protection des Enfants coordonnés par un comité communal mis en place avec l’appui de l’Etat et d’Enda Jeunesse Actions. Il faut aussi noter par ailleurs l’existence d’une organisation intermédiaire dénommée UJUCRA qui joue un rôle d’intermédiaire avec certains acteurs externes qui interviennent dans la Commune. Cette structure intervient également dans le programme semences, la production du riz pluvial, le projet «Nataal mbaye» USAID pour l’autosuffisance alimentaire. Comme ailleurs dans les anciennes Communautés Rurales, un Comité Local de Concertation des Organisations des Producteurs (CLCOP) est mis en place par l’ANCAR et s’active efficacement dans la Commune. C’est un cadre qui œuvre pour une meilleure intégration aux politiques et programmes de développement local des populations.

. Synthèse des contraintes et solutions Contraintes Causes Conséquences Hypothèse de solutions

 Difficultés de mener  Manque de  Faible prise en  Rechercher des partenaires les activités ; moyens financiers, charge des nationaux et internationaux ;  Difficulté de d’infrastructures et préoccupations  Développer le partenariat management des d’équipements ; des acteurs à la dans le cadre de la Organisations  Mauvaise gestion base ; coopération décentralisée communales des organisations  Difficultés de avec une mise en œuvre des locales mener leurs programmes déléguées au activités structures d’appui au développement bien organisées ;  Acquisition de locaux fonctionnels pour les différents acteurs;  Renforcer les capacités des leaders des organisations locales

3.3.6. Les organismes d’appui au développement (ONG, ANG, Organismes internationaux, Projet ou Programme de l’État) La Commune d’Adéane bénéficie d’interventions assez significatives de plusieurs partenaires pour appuyer ses diverses activités de développement. Ainsi, plusieurs ONG, Projets et Programmes, interviennent dans la Commune dans des domaines aussi diversifiés que sont : l’agriculture, la pêche, l’accès aux services sociaux de base, la gouvernance locale etc. Parmi ces organismes d’appui au développement on peut citer entre autres : AMA, CARITAS, PAPEJ, ANIDA, PAM, AJAC, MCA, CICR, ENDA, Child Fund, USOFORAL, DRIARS, PNDL, USAID/ACCES, PPDC, UNICEF, PUDC., ANCAR, PEPAM, Shelter for life, YMCA, AJAC Lucal, Afrik Enjeux, CRS, World vision, Croix Rouge, Handicap International, etc. Les actions de ces différents organismes sont importantes pour le développement de la Commune. Toutefois, on remarque que certains organismes d’appui n’ont pas une collaboration directe avec la Commune. C’est pourquoi, il est important pour la Commune de développer le monitoring des actions pour évaluer l’impact des projets et organiser les différentes interventions pour un meilleur ancrage des actions de développement.

3.4. Gouvernance Locale 3.4.1. Diagnostic institutionnel 3.4.2. Le Conseil Municipal Le Conseil Municipal d’Adéane qui compte quarante-six (46) membres dont 21 femmes est assez bien représentée en terme d’équilibre genre. Nous remarquons aussi que plus de 50% des élus ont atteint le niveau d’étude secondaire et que la presque totalité à fait le primaire ou l’école coranique. La moyenne d’âge est de 40 ans donc un groupe d’élus assez jeune et instruit capable de réfléchir le développement de sa localité (voir la liste annexe). 3.4.3. Les services Techniques communaux Les Services Techniques communaux sont constitués de 09 Agents dont : 01 Secrétaire Municipal ; 04 contractuels dont 02 agents de l’Etat civil et 02 agents collecteurs ; 01 chauffeur et 03 ASP. Cet effectif contribuera difficilement à la mise en œuvre du PDC, la Collectivité devra compter sur ses capacités internes d’abord à mobiliser de l’expertise autour de son PDC. 3.4.4. Cadre de Concertation Le cadre de concertation a été créé en 2010 et renouvelé en 2013. Il comprend 47 membres dont 13 femmes. Ce cadre est composé d’un bureau et de 06 comités que sont :  Accès aux services sociaux de base ;  Filières et activités génératrices de revenus ;  Environnement et gestion des ressources naturelles ;  Communication, animation et formation ;  Paix et gestion des conflits ;  Coopération décentralisée. La constitution de ce cadre de concertation prend en compte les différentes couches sociales. Ainsi, on y retrouve des femmes, des jeunes, des personnes vulnérables (02 handicapés), la société civile (03). Cependant les comités ne fonctionnement pas pleinement. En effet, ils ne se réunissent pour la plupart que pour traiter des questions ponctuelles. La Commune doit sensibiliser les comités sur leur rôle et l’intérêt de tenir périodiquement des réunions pour dégager des lignes directrices en faveur du développement de la Commune. 3.4.5. Réalisations budgétaires des trois derniers exercices

Section Gestion 2014 Gestion 2015 Gestion 2016

Fonctionnement 33 292 988 65 679 755 84 489 211

Investissement 219 189 482 249 102 482 214 282 689

Total 252 482 470 314 782 237 298 771 900 Au regard de ces chiffres extraits des Etats financiers des trois dernières années d’exécution, on note une croissance régulière des dépenses de fonctionnement de la Commune ce qui dénote une dynamique dans la prise en charge progressive des besoins sociaux de la Commune favorisée par une augmentation de ses recettes. Il convient de noter en outre, un certain dynamisme dans les dépenses d’investissement malgré une baisse en 2016, lesquelles ajoutées aux interventions de ses différents partenaires, avec un PDC qui deviendra le cadre systématique d’harmonisation des interventions à l’échelle communale, permettront substantiellement à la Commune de prendre en compte les besoins d’investissements qui seront identifiés par les acteurs dans le plan d’actions prioritaires qui découlera de ce processus. IV- PLANIFICATION DU DEVELOPPEMENT

4.1. Vision de développement de la Commune de Adéane Les acteurs de la Commune d’Adéane, au regard du bilan diagnostic élaboré de manière participative, retienne comme vision de développement local : Faire de la Commune d’Adéane une zone de production Agro-sylvopastorale, maraîchère et de pêche avec une industrie de pointe où l’éducation et la culture constituent des pistons à leurs réalisations.

4.1.1. Objectif global et Orientations stratégiques de Développement de la Commune d’Adéane Il s’agit de manière globale de développer les activités agro-sylvopastorales et de pêche, accompagnées d’industries de transformation des produits locaux La Commune d’Adéane ambitionne d’occuper une place de premier choix dans la mise en œuvre du plan de Départemental de Développement de Ziguinchor. Elle fonde son ambition d’émergence sur son important potentiel agricole (cultures céréalières et de rente, arboriculture), forestier et en ressources halieutiques, qui offre des opportunités de transformation industrielle capable de contribuer substantiellement à l’approvisionnement des centres urbains nationaux et sous régionaux, et à l’export. Cet objectif global est décliné dans le Plan d’Actions Prioritaires en Trois Orientations Stratégiques (ou axes) : (i) Un développement du secteur productif pour une meilleure croissance de l’économie de la Commune (ii) Une meilleure Offre en quantité et qualité des services communaux en vue de mieux promouvoir le capital humain (iii) Un renforcement de la gouvernance locale et du partenariat avec les acteurs au développement Ces orientations sont déclinées en objectifs spécifiques sectoriels, et pour chaque objectif spécifique sectoriel en lignes d’actions à mener avec un échéancier, puis à programmer pour certaines, dans le Plan d’Investissement qu’il conviendra aussi d’annualiser. 4.2. Le Plan d’Actions Prioritaires de la Commune d’ Adéane 2018-2023 (PAP) Orientation stratégique N°1 : Un développement du secteur productif pour une meilleure croissance de l’économie de la Commune

Secteur Objectifs Actions Localisation Coûts Echéancier Spécifiques (OS) sectoriels Partenaires 2018 2019 2020 2021 2022 2023

Mettre en place des Commune 36 000 000 x x X x x x programmes de diffusion des bonnes pratiques culturales

OS1 : Améliorer les techniques culturales et les Sensibiliser au Commune 3 000 000 x x X x x x rendements remembrement progressif des terres et aux bonnes pratiques culturales

Agriculture OS2 : Aménager des Gonoum 375 000 000 x Augmenter la vallées production rizicoles (aménagem Et Sindone agricole de la ent hydro agricoles) Commune Investir sur du Commune 93 750 000 x x X x x x matériel agricole

Former et recycler Commune 12 500 000 x x X x x x les agriculteurs

réhabiliter les blocs Commune 15 000 000 x maraîchers existants

Créer et équiper des Commune 35 000 000 x X x x x blocs maraîchers pour les jeunes

Créer et équiper un Gonoum 12 000 000 x bloc maraîcher Renforcer Commune 3 000 000 x x X x x x l’introduction des variétés à haut rendement

Rendre Baghagha 1 000 000 x Fonctionnelle une ferme agricole

Faciliter l’accès aux Commune PM x x X x x x sources de financement et au crédit à l’équipement

OS3 : Améliorer Construire un Adéane PM x le système de magasin de stockage commercialisati (Selter for Life) on des produits

OS1 : Mettre en place des Commune 2 000 000 x x X x x x Moderniser la programmes de pratique de formations et de l’élevage renforcement de capacité des Elevage éleveurs Aménager des Adéane, 6 000 000 x porcheries Agnack Grand, Sindone, Tambacoumba, Koundioundou

Mettre en place des Agnac Petit, 8 000 000 x abreuvoirs Baghagha, Adéane, Diagnon,

Aménager un Bissine 1 500 000 x abreuvoir Former, recycler et Commune 8 000 000 X équiper les apiculteurs

Former des Commune 2 000 000 x auxiliaires en élevage

Former les Commune PM x populations aux techniques de fabrication d’aliments de bétail

Mettre en place un Commune PM x dépôt pharmaceutique pour le bétail

Mettre en place un Commune PM x cadre de concertation entre agriculteurs et éleveurs

OS2 : Améliorer Pratiquer Commune 4 000 000 x x X x x x la qualité du l’insémination cheptel artificielle

Organiser des 3 750 000 x x X x x x campagnes de vaccination du bétail Commune

OS3 : Sécuriser Créer des comités Commune PM x le bétail villageois de veille et d’alerte contre les vols de bétail

Aménager un Commune 1 000 000 x parcours de bétail

Marquer le bétail Commune PM x x X x x x

OS1 : Valoriser Aménager des forêts Commune 30 000 000 x Mettre en place des Commune 1 500 000 x pépinières Agroforesterie villageoises

Mettre en place des Commune PM x X x programmes de sensibilisation et d’éducation environnementale

OS2 : Préserver Renforcer la Commune 3 000 000 x durablement les ressource végétale (CRS, Caritas, ressources par la vulgarisation PFPC) forestières des pépinières communales et le reboisement d’essences locales menacées de disparition

Mettre en place un Commune PM x cadre de collaboration entre la Commune et le service des eaux et forets (Adapter et vulgariser le code forestier aux langues locales)

Former les acteurs à Commune PM x la carbonisation à (CRS, Caritas, base de feuilles PFPC mortes Plateforme des Femmes pour la Paix en Casamance)

Organiser des Commune PM x actions de surveillance villageoises et inter villageoises Redynamiser et Commune PM x équiper les comités de surveillance pour lutter contre les feux de brousse

OS1: Soutenir les Adéane 3 000 000 x Développer et initiatives de Réglementer promotion de Baghagha l’accès aux l’aquaculture Agnack petit ressources Pêche halieutiques Tambacoumba, 5 000 000 x Diagnon, Koundioundou, Agnack grand, Sindone

Construire des quais Baghagha PM x de pêche et les (Etat) équiper d’unités de conservation à Agnack petit, x température Adéane contrôlée Tambacoumba x

Impliquer la Commune X x X x x x Commune dans la gestion de l’AMP

Développer Commune PM X l’ostréiculture (ANA)

Promouvoir les Commune 12 000 000 x x x x x x produits artisanaux Artisanat locaux (vannerie, poterie, sculpture, produits locaux OS1 : Valoriser transformés…) à l’Artisanat local travers l'organisation de marchés hebdomadaires et de foires Créer un espace Agnack Petit, 2 500 000 x d’exposition et vente des produits Adéane 2 500 000 x artisanaux

Faciliter l’accès aux Commune PM x x x x x x financements

OS2 : Renforcer Former et encadrer Commune PM x x x x x x les capacités de façon continue les organisationnell artisans es et techniques des acteurs Formaliser les Commune 3 500 000 x groupes d’artisants

Mettre en place des Commune PM x x x x x organisations fédératives des différents métiers de l’Artisanat

OS1: faire du Créer des Sindone, 70 000 000 x secteur un levier campements Agnack Grand, de villageois dans les développement zones à fortes local potentialités touristiques

Tourisme Promouvoir la Commune x destination Adéane

Créer un cadre Adéane, PM x attractif pour les Tambacoumba, promoteurs de Agnack Petit circuits touristiques

Préserver le Sindone PM x patrimoine culturel et vestiges existants (Vestiges des portugais, le bois sacré) Construire des Commune 100 000 000 x unités semi industrielles ou industrielles de OS1 : transformation des Promouvoir une produits agricoles et industrie de de stockage transformation des produits Construire une unité Niveau quai 100 000 000 x locaux de froid solaire pour la conservation et la fabrique de glace Industrie pour les acteurs de la pêche

Construire une unité Commune x de froid solaire pour la conservation des produits agricoles

Créer un cadre de Commune PM x concertation entre la Commune et les propriétaires terriens et l’Etat pour la délivrance des permis d’exploitation OS1: Organiser des carrières l’exploitation des « carrières » Créer des comités Commune PM x villageois de Mines et surveillance et de Carrières gestion des ressources minières Faire un plaidoyer Dianion (2), PM x pour la fermeture Koundioundou l’aménagement des (2), carrières et à Tambacoumba reboiser les zones (3), Adéane exploitées (4), Baghagha (3), Sindone (4), Agnack Petit (3), Agnack Grand (1)

OS1: Organiser les filières Commune PM x Promouvoir et en chaînes de organiser le valeur et organiser secteur du les acteurs autour de Commerce Commerce la Chambre de Commerce

Créer un marché Agnack petit, PM x hebdomadaire dans Adéane la Commune

Construire des Baghagha, PM x marchés Tambacoumba PM x

Faciliter l’accès aux Commune PM x crédits

Construire des Agnack Petit, 24 000 000 x magasins de Baghagha, stockage Adéane

Sindone, 24 000 000 x Tambacoumba, Diagnon

Koundioundou, 8 000 000 x

Agnack grand 8 000 000 x

Bissine 8 000 000 x OS2 : Faire un plaidoyer Commune PM x x x x x x Désenclaver les pour la poursuite du (CNAMS) zones de déminage production Construire des pistes Tambacoumba- PM x de production Koubone, Gonoum- Koubone, Poste de santé Adéane- débarcadère

Baghagha – PM x Sindone, Koundioundou- Débarcadaire,

Agnack petit- PM x agnack grand, sindone- débarcadaire

OS1: Mettre en place un Adéane, PM x Moderniser le programme de Agnack Petit transport routier modernisation des et fluvial moyens de transport Transports et créer deux gares routières

Réhabiliter les Sindone- x anciennes routes baghagha sibenk, Adéane- Koundioundou Acquisition de Agnack Petit- x pirogues de transport Coubalan, Baghagha- Hathioun, Sindone- Coubanao, Tambacoumba- Sibicouroto, Adéane-Diao

Organiser, Commune 2 000 000 x Réglementer l’activité de transport par des Jakartas (âge de conduite, connaissance du code de la route, paiement de taxes communales)

Organiser des Commune PM x x x x x x émissions de sensibilisation radio sur le transport routier

Acquisition de bus Commune PM x de transport

Communications OS1: Mailler à Créer une radio Commune 15 000 000 x et l’échelle communautaire Télécommunicati Communale les ons équipements et moyens de Créer un site Web Commune x Communication Faire un plaidoyer Commune PM x pour la densification et l’extension du réseau téléphonique et ADSL OS1 : Améliorer Réaliser une Tambacoumba, PM x l’accès à extension du réseau Koundioundou l’énergie électrique Agnack grand, PM x Gonoum-Sibink

Bissine PM x

Renforcer l’éclairage Commune PM X public

OS2 : Accroitre les activités Commune PM x Promouvoir les de protection, de énergies vertes reboisement des forêts

Appuyer et vulgariser Gonoum PM x la fabrication du charbon à base de Energie feuilles mortes

Institutions OS1 : Promouvoir Adéane, PM x Financières Promouvoir un l’installation de Agnack Petit, partenariat avec services financiers Baghagha les réseaux de mutuels densifier le réseau Commune PM x d’épargne et de ADSL crédit

Orientation stratégique N°2: Une meilleure Offre en quantité et qualité des services communaux en vue de mieux promouvoir le capital humain

Secteur Objectifs Actions Géo Partenaires Coûts Echéancier Spécifiques localisation (OS) sectoriels 2018 2019 2020 2021 2022 2023

OS1 : Améliorer Equiper les écoles et Tambacoumba 35 000 000 x x x x x les conditions relever le niveau de , Gonoum, d’études et confort et de sécurité CEM d’épanouisseme (eau, latrines, murs, baghagha, EE Education/Forma nt dans les bureaux) Agnack Grand tion (Mur) établissements Ouvrir de nouvelles Tambacoumba PM x x scolaires classes , Agnack petit, d’alphabétisation Baghagha, Sindone, Diagnon, Adéane

Construire des Agnack Petit, 10 000 000 x Darhas modernes Adéane, Baghagha

Créer de nouvelles Baghagha PM x écoles élémentaires Adéane PM x

Créer des CEM Adéane PM x

Tambacoumba PM x

Construire un lycée Sindone PM x

Construction de Koundioundou 6 000 000 x salles de classe pour , Sindone, le préscolaire Agnack Petit

Tambacoumba 2 000 000 x ,

Agnack Grand 4 000 000 x

Gonoum

Diagnon, 2 000 000 x

Construire des Agnack Petit PM x x salles de classes (EE)

OS2 : Faciliter Sensibiliser les Commune 2 000 000 x x x x x x le maintien des élèves sur les élèves à l’école grossesses précoces et l’absentéisme Sensibiliser les Commune 2 000 000 x x x x x x parents sur l’importance de l’Etat Civil

OS1 : offrir une Renforcer le Commune PM x meilleure personnel qualifié et couverture en motiver les ASC personnel de santé qualifié Eriger la case de Agnack Petit PM x santé d’Agnack Petit en Poste de Santé Santé et Action OS2 : Améliorer Renforcer Agnack, PM x Sociale la qualité de la l’équipement des Baghagha, prise en charge établissements de des patients et santé et le confort Diagnon groupes (eau etc.) vulnérables dans les Tambacoumba PM x structures de , santé Koundioundou Construire des Tous les PM x logements pour le postes et personnel soignant cases de santé de la commune

Améliorer PM x l’approvisionnement des dépôts en Commune médicaments

Acquérir des Baghagha PM x ambulances médicalisées Tambacoumba PM x , Agnack Petit Diagnon PM x

Koundioudou PM x

Sensibilisation sur la Commune 1 000 000 x x x x x x CMU

Construire un centre Tambacoumba PM x social (ENDA)

Former des Commune x moniteurs pour un centre social

Répertorier le Commune PM x patrimoine culturel OS1 : communal et le Promouvoir la valoriser Culture comme levier de Construire et équiper Sindone, 15 000 000 x Développement des foyers culturels Agnack Petit

Adéane, 15 000 000 x Tambacoumba

Jeunesse, Diagnon, 15 000 000 x Sports, Culture Koundioundou et Loisirs Agnack Grand, 15 000 000 x Gonoum

Répertorier les Commune PM x évènements culturels majeurs, renforcer leur organisation et les inscrire dans un calendrier annuel (Festival) Réhabiliter et Baghagha PM x équiper le centre social polyvalent OS2 : Améliorer les conditions d’exercice du Construire un CTF Adéane PM x x sport et l’encadrement Former les jeunes à Commune PM x x x x x x des jeunes la formulation et à la gestion des projets

Réhabiliter le terrain Adéane 4 000 000 x Omni sport

Aménager des Baghagha 20 000 000 x terrains Omni sports Agnack Petit 20 000 000 x

Tambacoumba 20 000 000 x

Sindone 20 000 000 x

Appui aux AGR et Commune PM x x x x x x créer des fermes agricoles

Former et Commune 3 000 000 x x x x x x accompagner les jeunes dans leur insertion professionnelle (financement)

Créer un cadre de Commune PM x x x x x x concertation et de sensibilisation contre les violences Réhabiliter et Adéane,Tamb PM x étendre le réseau du acoumba forage d’Adéane (PUDC)

OS1: Améliorer Rendre fonctionnelle Baghagha PM x le réseau le forage de hydraulique de Baghagha la Commune Hydraulique Construire un forage Agnack Petit PM x multi villageois

Diagnon PM x (polarise Koundioundou )

Aménager des Baghagha 6 000 000 x bassins de rétention Sibinck, Gonoum, Adéane

OS2 : Rendre Renouveler et Commune 2 000 000 x performent les renforcer les instances de capacités des gestion instances des ASUFORS

Assurer un suivi des Commune PM x comités de gestion avec l’aide des services publics

OS1 : Améliorer Densifier les 25 000 000 x x x x x x la gestion des programmes de ordures et des construction de Commune déchets latrines modernes avec l’appui des partenaires Assainissement Pérenniser les Commune 2 000 000 x x x x x x activités de « set setal »

Organiser un Commune PM x x x x x x système de collecte des ordures ménagères

OS2 : Valoriser Former et Commune 3 000 000 X x x x x x les déchets sensibiliser sur le tri et recyclage des ordures

mettre en place une PM x unité de valorisation des déchets solides

OS1 : Améliorer Lotir les villages Agnack Petit, PM x le cadre de vie Sindone Urbanisme, et Habitat et Cadre l’assainissement Tambacoumba PM x de Vie , Adéane et Baghagha

Diagnon, PM x Koundioundou , Agnack Grand

Elaborer un POAS Commune 15 000 000 x

OS2 : Gérer les Créer des cadres de Commune PM x conflits fonciers concertation et de gestion des problèmes fonciers dans chaque village

Orientation stratégique N°3: Un renforcement de la gouvernance locale et du partenariat avec les acteurs au développement

Secteur Actions Coûts Echéancier Objectifs Géo Partenaires 2018 2019 2020 2021 2022 2023 Spécifiques localisation (OS) sectoriels

OS1 : Maîtriser Créer un cadastre Commune 1 500 000 x les principales rural sources de conflits Créer un cadre de PM x Paix et cohésion concertation entre sociale les Communes

Créer des comités Commune PM x de règlement des conflits

Mettre en place un Commune 45 000 000 x cadre pour favoriser le retour des personnes déplacées

OS2 : Assoir Mettre en place un Commune PM x une culture de dispositif de paix et de sensibilisation sur le cohésion sociale retour des déplacés dans la et la prise en charge Commune de leurs besoins de réintégration et de réinsertion socio économique

Relancer les activités 15 000 000 x x x x x dans les zones de retour

Faire un plaidoyer Commune PM x pour la poursuite des activités de déminage

OS1 : Organiser Equiper les blocs Commune 5 000 000 x les GPF en (puits équiper de acteurs de pompe solaire, Développement bassins) Les GPF Créer des blocs Gonoum, PM x maraichers Koundioundou

Former et Formaliser Commune 2 000 000 x tous les GPF structurés

OS 2 : Affecter, aménager Commune PM x Promouvoir un et équiper des entreprenariat espaces pour les féminin AGR des GPF dans contributif au chaque village développement socio Aider au Baghagha 1 500 000 x x x x x x économique de fonctionnement de la la Commune ferme agricole et de l’unité de transformation des céréales

Réhabiliter les blocs Agnack Petit PM x maraichers (2), Baghagha, Sibinck, Adéane,Tamb acoumba, Sindone (3), Agnack Grand, Diagnon

Mettre en place des Commune PM x mécanismes d’accès aux crédits

Les GIE OS 1 : Organiser les Commune PM x Organiser les producteurs en GIE en réseau fédération de production et de Aider les GIE à se Commune PM x commercialisati formaliser pour on améliorer leur gouvernance OS2 : Faciliter Rechercher des Commune PM x les activités des partenaires pour le GIE financement des activités, la formation et encadrement des GIE

Faciliter l’accès au Commune PM x crédit avec des conventions financières CL/SFD

OS1: Faire des Répertorier les Commune 1 500 000 x Associations grandes associations religieuse des et la nature de leurs supports de la activités Les Associations promotion de la religieuses paix et de la cohésion sociale

OS 2 : Rendre Aider au Commune 2 000 000 x efficace la développement contribution des d’activités associations à la génératrices de cohésion sociale revenus pour les associations

Aider à la recherche Commune PM x de partenaires pour les associations reconnues

Soutenir Commune PM x financièrement les activités de ces associations pour une bonne mobilisation de membres OS1 : Maîtriser Répertorier toutes Commune PM x les ASC de la les ASC dotées de Commune récépissé

Les ASC Formaliser les ASC PM x

OS2 : Prendre Renforcer les Commune 5 000 000 x en compte les capacités des besoins des leaders des ASC et les organisations locales capaciter et faire des ASC des relais des politiques sociales

Soutenir 3 000 000 x x x x x x financièrement et en formations techniques (subventions) une diversification des activités des ASC pour des AGR

Développer un PM x partenariat dans le cadre de la coopération décentralisée

OS 1 : Rendre Soutenir les APE Commune PM x efficace dans l’amélioration l’intervention de des conditions la CL dans d’enseignement et l’espace scolaire d’études (fournitures scolaires et matériel pédagogique) Les APE Mettre en place des Commune 3 000 000 x contrats de performance aux fins d’instaurer une culture d’excellence dans les établissements scolaires

OS 2 : Améliorer Former les bureaux Commune PM x x x x x x la contribution des APE au des APE à leadership l’exigence de qualité dans le système éducatif

Les Comités de OS1 : Améliorer Renforcer les Commune PM x x x x x x Santé la qualité de dotations en prise en charge médicaments des des patients Comités de Santé

Formation en gestion 5 000 000 x x x x x x financière et des stocks des membres dirigeants des comités de santé

OS2 : Optimiser former les membres Commune 500 000 x x x x x x l’action des des Comités de comités de santé à la prévention Santé des maladies et aux meilleures pratiques sanitaires

Faire des comités de PM x x x x x x santé un véritable relais dans la mise en œuvre des politiques publiques de santé au niveau local CLCOP OS 1 : Soutenir Opérer un portage Commune PM x x x x x x le renforcement politique des UJCRA des capacités structures afin de organisationnell leur permettre de MFR e, technique et capter des REFECA financière de partenaires ces financiers ou des organisations programmes publics de développement local pour leurs interventions

ONG, PTF, OS 1 : Maîtriser Identifier les Commune PM x Projets et l’intervention différents Programmes de des différents intervenants, leurs l’Etat partenaires zones et secteurs d’intervention

Harmoniser les PM x différentes interventions

OS 2 : Mesurer, Initier sous l’autorité Commune PM x évaluer l’impact du Sous-préfet des des différentes Comités communaux interventions de développement avec les différents acteurs sectoriels intervenant dans la Commune

Mener des enquêtes Commune PM x pour évaluer la performance des interventions OS 1 : Faire du Former tous les Commune 2 000 000 x Conseil membres élus à la Municipal une capacité de prise en Institution charge des capable de questions relatives La Municipalité porter les aux commissions besoins de dans lesquelles ils développement sont inscrits de la Commune recruter ou copter Commune PM x des expertises de manière à se doter d'une équipe technique capable d'accompagner le Conseil dans la prise en charges des compétences transférées

Développer un Commune PM x réseau de partenariat, de coopération

OS 2 : Faire du Mettre en place un Commune PM x Conseil Plan de Municipal une Communication basé Institution sur une stratégie de proche de ses communication populations interne et externe

Améliorer la Mairie PM x disponibilité de /Services l’Administration Techniques municipale municipaux

Etre représenté à Commune, PM x toutes les rencontres Département, majeures auxquelles National, la Commune est International convié.

Coût provisoire estimé du PAP 2018-2023: 1 513 000 000 FCFA

4.2.1. Plan Triennal d’Investissement Communal d’Adéane 2018-2020 Orientation stratégique N°1 : Un développement du secteur productif pour une meilleure croissance de l’économie de la Commune

Objectifs Echéancier Secteur Spécifiques (OS) Actions Localisation Coûts sectoriels Partenaires 2018 2019 2020

Mettre en place des programmes de diffusion OS1 : Améliorer les des bonnes pratiques Commune 18 000 000 x x x techniques culturales culturales et les rendements

Aménager des vallées Gonoum rizicoles (aménagement 375 000 000 x hydro agricoles) Et Sindone

Investir sur du matériel Commune 46 875 000 x x x agricole

réhabiliter les blocs Commune 15 000 000 x maraîchers existants OS2 : Augmenter la production Créer et équiper des agricole de la blocs maraîchers pour Commune 14 000 000 x x Commune les jeunes

Créer et équiper un bloc Gonoum 12 000 000 x maraîcher Agriculture Rendre Fonctionnelle une ferme agricole Baghagha 1 000 000 x

OS3 : Améliorer le Construire un magasin système de de stockage (Selter for Adéane PM x commercialisation Life) des produits Adéane, Agnack Grand, Aménager des Sindone, 6 000 000 x porcheries Tambacoumba, OS1 : Moderniser Koundioundou la pratique de Elevage l’élevage Mettre en place des Agnac Petit, Baghagha, 8 000 000 x abreuvoirs Adéane, Diagnon,

Aménager des forêts et Commune 30 000 000 x réglementer l’exploitation

OS1 : Valoriser la Redynamiser et équiper les comités de Agroforesterie ressource naturelle surveillance pour lutter Commune PM x contre les feux de brousse

OS1: Développer Baghagha par l’Etat x Construire des quais de et Réglementer pêche et les équiper l’accès aux Agnack petit, Adéane PM x d’unités de conservation Pêche ressources à température contrôlée halieutiques Tambacoumba x

Créer un espace Agnack Petit, 2 500 000 x OS1 : Valoriser Artisanat d’exposition et vente des l’Artisanat local produits artisanaux Adéane 2 500 000 x

OS1: faire du Créer des campements secteur un levier villageois dans les zones Sindone, Agnack Grand, 70 000 000 x Tourisme de développement à fortes potentialités local touristiques

Construire une unité de OS1 : Promouvoir froid solaire pour la une industrie de conservation et la Niveau quai 100 000 000 x transformation des fabrique de glace pour les acteurs de la pêche Industrie produits locaux Construire une unité de froid solaire pour la Commune PM x conservation des produits agricoles

Baghagha, PM x Construire des marchés Tambacoumba PM x

Agnack Petit, OS1: Promouvoir 24 000 000 x et organiser le Construire des magasins Baghagha, Adéane secteur du de stockage Sindone, 24 000 000 x Commerce Tambacoumba, Diagnon

Tambacoumba- Koubone, Gonoum- Koubone, Poste de PM x santé Adéane- Commerce débarcadère Construire des pistes de Baghagha – Sindone, PM x production Koundioundou- OS2 : Désenclaver Débarcadaire, les zones de production Agnack petit-agnack grand, sindone- PM x débarcadaire

Mettre en place un programme de modernisation des Adéane, Agnack Petit PM x moyens de transport et créer deux gares OS1: Moderniser le routières transport routier et fluvial Transports Sindone-baghagha Réhabiliter les sibenk, Adéane- x anciennes routes Koundioundou Agnack Petit-Coubalan, Baghagha-Hathioun, Acquisition de pirogues Sindone-Coubanao, PM x de transport Tambacoumba- Sibicouroto, Adéane- Diao

Acquisition de bus de Commune PM x transport

OS1: Mailler à l’échelle Créer une radio Communications et Communale les communautaire Commune 15 000 000 x Télécommunications équipements et moyens de Communication

Tambacoumba, PM x Réaliser une extension Koundioundou du réseau électrique Agnack grand, PM x OS1 : Améliorer Gonoum-Sibink Energie l’accès à l’énergie Bissine PM x

Renforcer l’éclairage Commune PM X public

Orientation stratégique N°2: Une meilleure Offre en quantité et qualité des services communaux en vue de mieux promouvoir le capital humain

Objectifs Echéancier Secteur Spécifiques (OS) Actions Géo localisation Coûts sectoriels Partenaires

x x

Tambacoumba, Agnack Ouvrir de nouvelles petit, Baghagha, PM x x classes d’alphabétisation Sindone, Diagnon, Adéane Construire des Darhas Agnack Petit, Adéane, 10 000 000 x modernes Baghagha

Créer de nouvelles Baghagha PM x écoles élémentaires

Adéane PM x Créer des CEM Tambacoumba PM x

Koundioundou, 6 000 000 x Sindone, Agnack Petit Construction de salles de classe pour le Tambacoumba, 2 000 000 x préscolaire Agnack Grand 4 000 000 x Gonoum

Construire des salles de Agnack Petit PM x x classes (EE)

Eriger la case de santé d’Agnack Petit en Poste Agnack Petit PM x de Santé

Agnack, Baghagha, OS1 : Améliorer la Renforcer l’équipement des établissements de PM x qualité de la prise Diagnon en charge des santé et le confort (eau patients et groupes etc.) vulnérables dans Tambacoumba, PM x les structures de Koundioundou Santé et Action santé sociale Construire des Tous les postes et logements pour le cases de santé de la PM x personnel soignant commune

Baghagha PM x Tambacoumba, Agnack PM x Acquérir des Petit ambulances Diagnon médicalisées PM x

Construire un centre Tambacoumba PM x social (ENDA)

Sindone, Agnack Petit 15 000 000 x

Adéane, Tambacoumba 15 000 000 x Construire et équiper OS1 : Promouvoir des foyers culturels la Culture comme Diagnon, Koundioundou 15 000 000 x levier de Développement

Réhabiliter et équiper le centre social polyvalent Baghagha PM x Jeunesse, Sports, Culture et Loisirs OS2 : Améliorer les conditions Construire un CTF Adéane PM x x d’exercice du sport Réhabiliter le terrain et l’encadrement Adéane 4 000 000 x des jeunes Omni sport

Aménager des terrains Baghagha 20 000 000 x Omni sports Agnack Petit 20 000 000 x

Réhabiliter et étendre le réseau du forage Adéane,Tambacoumba PM x d’Adéane (PUDC)

OS1: Améliorer le Rendre fonctionnelle le réseau hydraulique Baghagha PM x de la Commune forage de Baghagha Hydraulique Construire un forage Agnack Petit PM x multi villageois Diagnon (polarise PM x Koundioundou)

Aménager des bassins Baghagha Sibinck, 6 000 000 x de rétention Gonoum, Adéane

Densifier les OS1 : Améliorer la programmes de gestion des construction de latrines 12 499 999 x x x ordures et des modernes avec l’appui Commune déchets Assainissement des partenaires

Orientation stratégique N°3: Un renforcement de la gouvernance locale et du partenariat avec les acteurs au développement

2018 2019 2020

Equiper les blocs (puits OS1 : Organiser équipés de pompe Commune 5 000 000 x les GPF en acteurs solaire, bassins) de Développement Créer des blocs Gonoum, Koundioundou PM x maraîchers

Affecter, aménager et équiper des espaces Commune PM x OS 2 : Promouvoir pour les AGR des GPF un entreprenariat dans chaque village féminin contributif Les GPF au développement Agnack Petit (2), Baghagha, Sibinck, socio économique Réhabiliter les blocs Adéane,Tambacoumba, PM x de la Commune maraichers Sindone (3), Agnack Grand, Diagnon Coût Total provisoire estimé du PTI : 523 291 166 F CFA

4.2.2. Le Plan Annuel d’Investissement de la Commune d’Adéane Orientation stratégique N°1 : Un développement du secteur productif pour une meilleure croissance de l’économie de la Commune

Secteur Objectifs Spécifiques Actions Géo localisation Partenaires Coûts 2018 (OS) sectoriels

Mettre en place des programmes de diffusion des OS1 : Améliorer les bonnes pratiques culturales Commune 6 000 000 x techniques culturales et les rendements

Aménager des vallées Gonoum rizicoles (aménagement hydro 375 000 000 x agricoles) Et Sindone

Investir sur du matériel Commune 15 625 000 x agricole

réhabiliter les blocs Agriculture OS2 : Augmenter la Commune 15 000 000 x production agricole de maraîchers existants la Commune Créer et équiper un bloc Gonoum 12 000 000 x maraîcher

Rendre Fonctionnelle une ferme agricole Baghagha 1 000 000 x

OS3 : Améliorer le système de Construire un magasin de Adéane PM x commercialisation des stockage (Selter for Life) produits

OS1 : Moderniser la Mettre en place des Agnac Petit, Baghagha, 8 000 000 x Elevage pratique de l’élevage abreuvoirs Adéane, Diagnon,

OS1 : Valoriser la Aménager des forêts et Commune 30 000 000 x ressource naturelle réglementer l’exploitation Redynamiser et équiper les comités de surveillance pour Agroforesterie Commune PM x lutter contre les feux de brousse

OS1: Développer et Construire des quais de pêche Réglementer l’accès et les équiper d’unités de Pêche Baghagha par l’Etat PM x aux ressources conservation à température halieutiques contrôlée

Créer un espace d’exposition OS1 : Valoriser Artisanat et vente des produits Agnack Petit, 2 500 000 x l’Artisanat local artisanaux

Baghagha, PM x Construire des marchés OS1: Promouvoir et organiser le secteur du Construire des magasins de Agnack Petit, 24 000 000 x Commerce stockage Baghagha, Adéane

Tambacoumba- Koubone, Gonoum- Construire des pistes de Koubone, Poste de PM x Commerce OS2 : Désenclaver les production zones de production santé Adéane- débarcadère

Agnack Petit-Coubalan, Baghagha-Hathioun, Acquisition de pirogues de Sindone-Coubanao, PM transport Tambacoumba- Sibicouroto, Adéane- Diao

OS1: Moderniser le Acquisition de bus de Transports transport routier et Commune PM x transport fluvial Réaliser une extension du réseau électrique Tambacoumba, OS1 : Améliorer l’accès PM x Energie Koundioundou à l’énergie

Renforcer l’éclairage public Commune PM X

Orientation stratégique N°2: Une meilleure Offre en quantité et qualité des services communaux en vue de mieux promouvoir le capital humain

Objectifs Spécifiques Secteur Actions Géo localisation Partenaires Coûts 2018 (OS) sectoriels

Tambacoumba, Agnack OS1 : Améliorer les Ouvrir de nouvelles classes petit, Baghagha, PM x conditions d’études et d’alphabétisation Sindone, Diagnon, d’épanouissement dans Adéane Education/Formation les établissements scolaires Construire des salles de Agnack Petit PM x classes (EE)

Eriger la case de santé d’Agnack Petit en Poste de Agnack Petit PM x Santé OS1 : Améliorer la qualité de la prise en Agnack, Baghagha, charge des patients et Renforcer l’équipement des PM x groupes vulnérables établissements de santé et le Diagnon dans les structures de confort (eau etc.) santé

Santé et Action sociale Tambacoumba, PM x Koundioundou

Acquérir des ambulances Baghagha PM x médicalisées

Jeunesse, Sports, OS1 : Promouvoir la Construire et équiper des Sindone, Agnack Petit 15 000 000 x Culture et Loisirs Culture comme levier foyers culturels de Développement OS2 : Améliorer les conditions d’exercice du Réhabiliter le terrain Omni Adéane 4 000 000 x sport et l’encadrement sport des jeunes

Réhabiliter et étendre le réseau du forage d’Adéane Adéane,Tambacoumba PM x (PUDC)

Rendre fonctionnelle le forage Baghagha PM x de Baghagha

OS1: Améliorer le réseau hydraulique de Construire un forage multi Agnack Petit PM x la Commune villageois Hydraulique

Aménager des bassins de Baghagha Sibinck, 6 000 000 x rétention Gonoum, Adéane

Densifier les programmes de OS1 : Améliorer la construction de latrines gestion des ordures et 4 166 666 x modernes avec l’appui des des déchets Commune Assainissement partenaires

Orientation stratégique N°3: Un renforcement de la gouvernance locale et du partenariat avec les acteurs au développement

Objectifs Spécifiques Secteur Actions Géo localisation Partenaires Coûts 2018 (OS) sectoriels

OS1 : Organiser les Equiper les blocs (puits GPF en acteurs de équipés de pompe solaire, Commune 5 000 000 x Développement bassins)

Créer des blocs maraîchers Gonoum, PM x Koundioundou OS 2 : Promouvoir un entreprenariat féminin Affecter, aménager et équiper contributif au des espaces pour les AGR Commune PM x développement socio- Les GPF des GPF dans chaque village économique de la Commune Coût Total provisoire estimé du PAI : 523 291 166 F CFA 4.3. Stratégie de mise en œuvre du PDC 4.3.1. Principes directeurs de la mise en œuvre Les principes directeurs de la stratégie de mise en œuvre du PDC sont fondés sur ceux qui ont servie de base pour la formulation et la mise en œuvre des politiques publiques et locales telles que le PSE et le SDADT de Bignona dont les orientations ont guidé l’élaboration du PDC :  Efficacité et de l’efficience : Le processus de mise en œuvre du PDC et les acteurs (institutions et organisations) qui en ont la responsabilité doivent donner des résultats en fonction des besoins, tout en utilisant au mieux les ressources. L’ensemble des acteurs concernés (y compris les populations à la base) peuvent directement avoir accès aux processus et aux institutions et recueillir l’information qui doit être accessible et suffisante pour permettre à toutes les parties prenantes de comprendre ce qui est fait, et d’en assurer le suivi.

 Etat de droit : Les règles de gestion du terroir doivent être appliquées de façon équitable et impartiale, en particulier les questions relatives aux droits de chaque citoyen d’avoir accès aux ressources. Les dispositifs qui seront mis en place et les processus doivent viser à répondre aux besoins de toutes les parties prenantes. La bonne gouvernance doit jouer un rôle d’intermédiaire entre des intérêts différents afin d’aboutir à un large consensus sur ce qui sert le mieux les intérêts des populations de la Commune et, le cas échéant, sur les politiques et les procédures à la fois nationales, régionales et départementales, dans une parfaite cohérence avec les dispositions d’intégration sous régionale (CEDEAO et UEMOA).

 Redevabilité : Les décideurs au niveau du Conseil Municipal et des autres acteurs dépositaires de responsabilité dans la mise en œuvre du PDC (y compris les acteurs non gouvernementaux) doivent rendre des comptes au public, ainsi qu’aux parties prenantes institutionnelles.

 Participation : Toutes les parties prenantes (catégories) auront voix au chapitre en matière de prise de décisions, directement ou par l’intermédiaire de représentations légitimes qui défendent leurs intérêts. Cette participation doit être la plus large possible et fondée sur la liberté d’association et de parole, ainsi que sur les capacités nécessaires à chacun pour participer de façon constructive à la prise de décisions.

 Equité : L’ensemble des parties prenantes ont la possibilité d’améliorer ou de maintenir leurs conditions de vie/ de travail.  Appropriation : La collectivité locale exerce une réelle maîtrise sur ses politiques et stratégies de développement local et assure la coordination des actions relatives à leur mise en œuvre.

 Alignement : Les Partenaires Techniques et Financiers (PTF) doivent reposer l’ensemble de leur soutien sur les stratégies locales de développement ainsi que les procédures y relatives.

 Harmonisation : Les actions des PTF sont mieux harmonisées et plus transparentes, et permettent une plus grande efficacité collective au sein de la Commune.

 Gestion axée sur les résultats : L’ensemble des composantes du dispositif de mise en œuvre du PDC doit s’inscrire dans une logique de gérer les ressources et d’améliorer les processus de décision en vue d’obtenir des résultats de développement durable de la Commune.

 Responsabilité mutuelle : Les PTF et la Collectivité partenaires sont responsables des résultats obtenus en matière de développement.

4.3.2. Dispositif institutionnel de pilotage 4.3.2.1. Arrangements institutionnels de mise en œuvre Le dispositif de mise en œuvre du PDC s’insère dans le cadre des arrangements institutionnels retenus à l’échelle régionale pour une mise en œuvre harmonisée des actions de développement. Ce dispositif pourrait reposer sur des Cadres de Concertation au niveau des villages, qui seraient agrégés à l’échelle communal par un système de représentation équitable, pour créer un Cadre de Concertation Communal. Ce cadre de Concertation Communal permettra au Conseil municipal d’assurer un suivi de la mise en œuvre du PDC et de promouvoir une dynamique de gouvernance participative. Le modèle de Cadre de Concertation proposé par les acteurs régionaux et approuvé par les autorités administratives se résume sur le schéma suivant. 4.3.2.2. Rôles et responsabilités des acteurs Globalement, l’esprit qui préside à la mise en œuvre du PDC n’étant pas d’affecter à priori des actions à des catégories d’acteurs, les rôles et responsabilités sont centrés sur la nécessité pour chaque partie prenante de s’assumer, afin de participer de manière significative tant dans la conception que dans la mise en œuvre d’actions articulées autour du PDC et qui relèvent de leurs compétences conformément à la Loi sur l’Acte 3 de la Décentralisation.  Le Conseil Municipal Globalement, le Conseil municipal se chargera pour la mise en œuvre du PDC de :

 Promouvoir auprès des PTF, des Services de l’Etat et de la Coopération décentralisée les projets contenus dans le PDC;  Participer au suivi et à la mise en œuvre du PDC, en rendant compte de l’avancement de la recherche de partenaires mais également des projets mis en œuvre ;  Développer des synergies inter villageoises pour faciliter la mise en œuvre des mesures inter villageoises qui pourraient découlées du PDC;  Participer effectivement, à travers une représentation à définir, au dispositif de mise en œuvre et de suivi évaluation du PDC.  Les Agences et Services Techniques Déconcentrés Les Agences et Services Techniques Déconcentrés de l’Etat, devront pour leur part et chacun en ce qui le concerne et, en tenant compte de leurs spécificités:

 Soutenir le Conseil municipal dans la formulation et la mise en œuvre des projets phares issus du PDC ;  Contribuer directement au financement du PDC ou à travers leurs partenaires stratégiques ;  Participer au suivi évaluation du PDD à travers des revues conjointes avec le Conseil municipal.  Les Acteurs Non Gouvernementaux (ANG) L’ensemble de ces acteurs sont parties prenantes à part entière dans la mise en œuvre du PDC. A cet effet, les organisations qui composent chaque catégorie peuvent initier des actions spécifiques mais articulées au Plan d’Actions Prioritaires (PAP) et bénéficient dans ce cadre des mécanismes de financement retenus. Les ANG sont membres des différentes instances de mise en œuvre du plan. Les acteurs ont pour rôles : i) la définition des modalités de participation et de représentation au sein des instances de mise en œuvre de la stratégie ; ii) la coordination du suivi de la mise en œuvre des projets d’ANG.  Les Partenaires Techniques et Financiers (PTF) Il est recherché dans le rôle des PTF une meilleure harmonisation des financements mis en place et leur complémentarité dans la promotion du PDC, intégrant les synergies intersectorielles. Sous ce rapport, il relève de la responsabilité des PTF, dans l’ensemble des projets soutenus de manière sectorielle ou transversale, l’intégration obligatoire de variables de mesure des performances spécifiques au PDC. Dans ce cadre, une commission PTF sera mise en place dont les modalités de fonctionnement et de contribution seront définies de manière consensuelle avec le Conseil municipal.

4.3.3. Instruments de mise en œuvre 4.3.3.1. Le Plan Annuel d’Investissement A ce niveau, le Conseil municipal doit pour chaque année, extraire dans le Plan d’Actions Prioritaires, les actions à mener pour chaque année et le soumettre en conseil pour adoption. Une fois adopté puis adopté par l’autorité administrative, le PAI doit être mis en œuvre en identifiant clairement les différentes sources de financement des actions planifiées pour l’année. A la fin de chaque année, une évaluation est faite pour mesurer le niveau d’exécution du PAI et élaborer en conséquence le PAI de l’année suivante. 4.3.3.2. Le cadre de Suivi Évaluation Il doit définir très clairement les éléments suivants : i) Cadre de Mesure des Rendements du PDC ; ii) les méthodes de gestion des informations (collecte, traitement, stockage et diffusion) ; iii) le dispositif de suivi évaluation, avec une définition très claire des rôles et responsabilités des acteurs impliqués. 4.3.3.3. Le cadre de mesure des rendements du PDC Il doit fournir l’ensemble des variables de mesures que sont les indicateurs. Pour chacune de ces variables de mesures qui sont déclinées pour chaque niveau de la chaine de résultats, des cibles seront fixées. Celles-ci traduiront les ambitions retenues par la Commune pour contribuer significativement à l’amélioration des conditions d’existence des populations. Ces ambitions se veulent alignées à la position stratégique qu’occupe le Commune dans le développement départemental. 4.3.3.4. La méthode de gestion de l’information Elle repose sur un ensemble d’outils dont des fiches de collectes d’informations, un Système d’Information Géographique (SIG) et un rapport de performance. Les fiches de collecte d’informations seront gérées aux différents niveaux de production de statistiques (services techniques, projets de développement, autres acteurs sociaux). Le SIG sera situé au sein de l’instance en charge de la mise en œuvre du PDC. Il permettra de paramétrer l’ensemble des données statistiques et créer toutes les relations dans la hiérarchie et la synergie des variables de mesure des progrès contenues dans le cadre de mesure des rendements. Ce qui favorise une information systématique des indicateurs et in fine l’analyse de leur évolution au regard des réalisations et des objectifs poursuivis. 4.3.3.5. Le Rapport de performance de la mise en œuvre du PDC Il est produit annuellement et permet de récapituler et d’analyser les progrès. Il s’appuie sur le cadre de mesure des rendements et du support de suivi automatisé. 4.3.3.6. Les instruments sectoriels de mise en œuvre Les acteurs sectoriels, disposent d’instruments spécifiques ou intégrés de mise en œuvre d’actions de développement. Ainsi, tous les projets sectoriels venant en appui au processus de développement de la Commune quel qu’en soit l’entrée devront s’articuler au processus communal en indiquant de façon très claire leur contribution attendue dans l’atteinte des objectifs de développement communaux.

4.3.4. Le Financement du PDC 4.3.4.1. Évaluation des coûts Les coûts relevant de la mise en œuvre du PDC sont évalués de manière générale dans le PDC, mais c’est à travers l’instrument de programmation opérationnelle qu’est le PAI (Plan Annuel d’Investissement), que les actions seront annuellement mieux budgétisées. 4.3.4.2. Les Sources de financement Les sources de financement du PDC sont multiples et multiformes, on peut cependant distinguer :

 Le financement par les collectivités locales (Communes, Conseil Départemental) à travers des ressources propres tirées de leur budget ;  Le financement par l’État du Sénégal grâce aux budgets des Ministères sectoriels (Éducation, Santé, Hydraulique, Énergie, etc.), les Agences publiques et les Projets / Programmes nationaux;  Le financement par des Partenaires Techniques et Financiers, bilatéraux ou multilatéraux ;  Le Financement au travers de la coopération décentralisée ;  Le financement au travers de la diaspora de la Commune résidant notamment dans l’union Européenne, en Amérique du Nord dans la CEDEAO et l’UEMOA ;  À travers différentes taxes prévues par des lois à travers différents codes comme : Le code de l’environnement Les dispositions de la loi N° 2001-01 du 15 Janvier 2001 portant code de l’environnement et de son décret d’application N° 2001-282 du 12 Avril 2001 constituent le cadre législatif et réglementaire fondamental régissant les activités ayant des incidences environnementales. La loi et son décret d’application traitent des procédures d’Étude d’Impact Environnemental (EIE). Le code forestier La loi N° 98/03 du 08 janvier 1998 (partie législative) dispose, en son article L. 44, que « Toute exploitation minière, toute fouille altérant le sol et les formations forestières sont interdites dans les forêts classées, sauf autorisation du Ministre chargé des Eaux et Forêts. En dehors des forêts classées, elles doivent être autorisées par le Président du Conseil Départemental après avis du Conseil Municipal concerné. Le code précise que l’autorisation n’est accordée qu’au vu d’un dossier comprenant, entre autres, une étude d’impact sur le milieu effectuée par, le service des Eaux et Forêts, ou par toute autre personne physique ou morale agréée par ce dernier, aux frais du demandeur. 5. Annexes

Le CONSEIL MUNICIPAL D’ADEANE

Nbr N° Préno Niveau Se A Village / Professi e Alphabéti Or m(s) et Fonction Commission d'instru xe ge Quartier on Man sation dre Nom ction dat

Ibrahim Maire Président M 39 Baghagha Agent 1 Terminal a commissions Santé e DIEDHI 1 OU

Seydou 1er Adjoint Coopération M 39 Adéane Juriste 1 Maîtrise TOURE décentralisée et 2 partenariat

Yancou 2eme Planification M 41 Tambacou Enseign 1 Terminal ba Adjoint mba ant e DIEDHI 3 OU

Hamza CM.Vice- Planification M 43 Adéane Commer 1 Alphabétis Mbarou Président çante ation NDIAY 4 E

Fatoum CM. Finances F 46 Baghagha Informati 1 Terminal ata Membre cien e 5 DRAME

Malami CM. Coopération M 47 Diagnon Cultivate CM2 ne Membre décentralisée et ur 6 SADIO partenariat

Mariam CM.Vice- Finances F 41 Baghagha Monitric Second 7 a SANE Présidente e e

Malang CM.Vice- Domaines, Urbanisme M 41 Tambacou Cultivate Premiér 8 SADIO Président et Habitat mba ur e

Amy CM. Environnement et F 30 Sindone Monitric BAC 9 TOURE Membre GRN e

Yankho CM. Planification M 45 Sindone Agent Terminal uba Rapporteu Dvt.C. e 10 CISSE r

Mariam CM.Vice- Santé, pop.et action F 42 Diagnon Ménagèr CM2 a Présidente sociale e CAMA 11 RA

Cathy CM. Coopération F 49 Adéane Agent 3éme DIEDHI Membre décentralisée et Santé 12 OU partenariat

Sékoub CM.Vice- Aménagement du M 35 Diagnon Cultivate 3éme a Président territoire ur 13 MANE

Mouss CM. Domaines, Urbanisme M 56 Gonoum Electrici CM2 a Membre et Habitat en 14 SADIO

Ndeury CM. Education, M 38 Tambacou Commer CM2 BA Membre Alphabétisat.,Promot. mba çant 15 L.

Maïmo CM. F Gonoum Ménagèr Alphabétis Aménagement du 16 una Membre e ation territoire MANE

17 Mamad CM.Vice- Environnement et M 42 Baghagha Moniteur Premiér ou CORRE Président e A GRN

Ibrahim Santé, pop.et action M 36 Sindone Agent Terminal CM. a sociale Dvt.C. e Rapporteu NDIAY r 18 E

Néné CM. Santé, pop.et action F 47 Sindone Ménagèr Alphabétis 19 MENDY Membre sociale e ation

Abdoul CM. M 30 Tambacou Commer BFEM aye BA Rapporteu Jeunesse, Sports et mba çant 20 r loisirs

Ibrahim CM. Finances M 36 Adéane 4éme a Rapporteu Pêcheur 21 KANDE r

Abou CM. Environnement et M 46 Baghagha Dara Pêcheur 22 DIA Membre GRN

Ibrahim CM. Education, M 39 Baghagha Enseign BAC a KA Rapporteu Alphabétisat.,Promot. ant 23 r L.

Aïssato CM. F 35 Adéane Ménagèr CM2 u Membre e DIALL Jeunesse, Sports et 24 O loisirs

Mamad CM. Planification M 44 Agnack- Marin Second ou Membre Petit e Lamine 25 DIEME

Mariam CM. Coopération F 46 Adéane Commer 4éme a SY Membre décentralisée et çant 26 partenariat

Raciale CM. F 32 Agnack- A S C 6éme NAMAT Rapporteu Culture et Education Petit 27 ANG se vie religieuse

Nbr N° Préno Niveau Se A Village / Professi e Alphabéti Or m(s) et Fonction Commission d'instru xe ge Quartier on Man sation dre Nom ction dat

Marie CM. F 49 Koundioun Ménagèr 4éme Thérés Membre dou e e Education, BOISS Alphabétisat.,Promot. 28 Y L.

Babaca CM.Vice- M 37 Adéane Commer 4éme r Président çant NDIAY Jeunesse, Sports et 29 E loisirs

Nouha CM.Vice- Coopération M 41 Agnack- Enseign BAC BADJI Président décentralisée et Petit ant 30 partenariat

Fatou CM. Culture et Education F Gonoum Ménagèr Alphabétis 31 DIAME Membre vie religieuse e ation

Hamad M 34 Adéane Enseign BFEM CM. y Aménagement du ant Rapporteu NDIAY territoire r 32 E

Yacine CM. Aménagement du F 38 Adéane Ménagèr Sans 33 FALL Membre territoire e Maïmo CM. Finances F 42 Agnack- Ménagèr Alphabétis una Membre Petit e Sans ation 34 SEYDI

Banna CM. Santé, pop.et action F 39 Agnack- Ménagèr Alphabétis DJIGH Membre sociale Petit e ation 35 ALY

Fatou CM. Santé, pop.et action F 54 Baghagha Ménagèr CM1 SOUAR Membre sociale e 36 E

Chérif CM.Vice- Culture et Education M 44 Tambacou Commer Arabe 37 SEYDI Président vie religieuse mba çant

Khady CM. F 46 Tambacou Ménagèr Arabe CAMA Membre Culture et Education mba e 38 RA vie religieuse

Mouss Domaines, Urbanisme M Tambacou Cultivate BFEM CM. a et Habitat mba ur Rapporteu DIEDHI r 39 OU

Bacary CM.Vice- M 48 Agnack- Enseign BAC Diéré Président Education, Petit ant DIEDHI Alphabétisat.,Promot. 40 OU L.

Aminat CM. Culture et Education F 47 Adéane Ménagèr Alphabétis 41 a SARR Membre vie religieuse e ation

Alioune CM. Domaines, Urbanisme M 58 Adéane Cultivate Arabe 42 SONKO Membre et Habitat ur

Mariam CM. F 52 Koundioun Ménagèr Arabe a Membre dou e DIEDHI Environnement et 43 OU GRN

Lamine CM. M 33 Agnack- Chauffe BFEM NDIAY Rapporteu Environnement et Petit ur 44 E r GRN

Dialika CM. Santé, pop.et action F 48 Adéane Ménagèr Alphabétis NIARIY Membre sociale e ation 45 A

Mariam CM. F 40 Agnack- Ménagèr a Membre Culture et Education Petit e Sans 46 SONKO vie religieuse