UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ======*======

FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE ====*====

OPTION FINANCE ET COMPTABILITE ==*==

MISE EN PLACE D’UN SYSTEME DE CONTROLE FINANCIER DANS LES

CENTRES AEP ET PIPE-LINE DE L’AES Mémoire de fin d’études

Présentée par : Mademoiselle RAVAOHARIFANJA Aimée Jeanne Vérine

Sous la direction de

Encadreur Professionnel Encadreur Enseignant Monsieur RAKOTONDRASOA Mamy Nirina Wil Monsieur ANDRIANTSEHENO Daniel Lawrence Didier Maître de conférence Chef de service « suivi-evaluation » dans Docteur en Gestion l’Etablissement de l’AES

PROMOTION KING’A

Année Universitaire 2002/2003

Date de soutenance : 22 Décembre 2003

REMERCIEMENTS

Ce mémoire de fin d’étude n’a pas pu réaliser sans l’aide de Dieu tout Puissant, grâce à sa bénédiction et à son grand amour.

Ensuite, je tiens à exprimer ma profonde gratitude à: ° Monsieur RALISON Roger, Maître de conférence, et aussi CHEF DE DEPARTEMENT en Gestion, et aussi Professeur titulaire pendant la 4 ème année en Gestion, OPTION FINANCE ET COMPTABILITE ; Vous nous avez fait un grand honneur, en acceptant de présider la soutenance de notre mémoire, permettez-nous de vous exprimer très haute considération. ° Tous les enseignants du Département Gestion. ° Tout le personnel administratif. ° Madame RANOROVOLOLONA Aimée, qui n’a pas hésiter à nous consacrer son temps pour nous diriger dans la réalisation de notre travail.

Je tiens aussi à adresser mes vifs remerciements à la direction de l'Etablissement de l'Alimentation en Eau dans le Sud (AES), plus particulièrement à: ° Monsieur RAKOTONDRASOA MAMY NIRINA Wil Lawrence Didier, Chef de service de Suivi-Evaluation qui, malgré sa lourde responsabilité, a accepté avec amabilité de nous encadrer au sein de l’Etablissement. Nous vous adressons notre plus profonde reconnaissance. ° Tout le personnel de l'AES pour leur aide et leurs conseils.

Toute ma famille qui m’a soutenu moralement et m’a beaucoup aidé.

Et à tous ceux qui de près ou de loin nous ont soutenus dans l’élaboration de cet ouvrage.

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INTRODUCTION

La majeure partie de la population malagasy n'a pas encore accès à l'eau potable (plus de 70%) vu l'infrastructure existante à ce jour: en particulier, la population de l'Extrême sud de où l'Alimentation en Eau dans le Sud (AES) opère depuis 1980 jusqu'à ce jour, l'approvisionnement en eau potable dans neuf Fivondronana par camions citernes, pipe-line, adduction d'eau à savoir: Fort-Dauphin; Amboasary-Sud; Ambovombe-; Tsihombe; - Androy; Ampanihy-Ouest; Betioky-Sud; Bekily; et Betroka.

Le grand Sud de Madagascar couvre plus de 70000 Km² (61%) pour le « pays des épineux » (l’Androy). La famine liée à la sécheresse de 1990-1991 a effectué environ 700 000 personne, soit 62% de la population totale. L’insuffisance chronique d’eau dans cette région est une contrainte fondamentale pour son développement socio-économique ; elle est considérée comme la plus pauvre de Madagascar (selon les estimations, plus de 70% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté) et elle est confrontée à des problèmes de santé, à une insuffisance alimentaire, à une production économique déficiente et, plus généralement à de très mauvaises conditions de vie des populations.

C’est dans cet optique que l’AES (Alimentation en Eau dans le Sud) a été créée en tant que organisme de l’Etat pour résoudre le problème crucial et primordial de la population en matière d’eau potable dans le Sud ; soit par la réalisation des différents travaux d’adduction d’eau (forage, puits, etc.…), soit par l’approvisionnement en eau potable de la population par l’exploitation des centres A.E.P, Pipe-line, et des Camions Citernes d’eau.

L'Alimentation en Eau dans le Sud (AES) est un organisme sous tutelle technique du Ministère de l'Energie et des Mines pour réaliser la politique de l'Etat en matière d'approvisionnement en eau potable, d'assainissement et d'hygiène dans la partie Sud de Madagascar qui est caractérisée par la prédominance de la sécheresse cyclique et le problème de manque d'eau.

Cette situation fait diminuer de temps en temps, le taux de desserte en eau potable pour la population concernée et une perte de vie humaine considérable sera à constater d'ici peu de temps, surtout aggravé par l'événement actuel qu'est le "KERE" dans le Sud.

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En effet l'AES est appelée à la réalisation des points d'eau villageois d'une part, et à la gestion et exploitation des installations déjà existantes d'autre part, pour assurer l'approvisionnement en eau potable de la population à savoir: centre d'adduction d'eau AEP pour les zones cristallines (Antanimora, Tsivory, , Isoanala, et ); camions citernes d'eau pour les zones sédimentaires (Ambovombe et ses environs); pipe-line pour les zones de Beloha et de Tsihombe.

C’est dans cette perspective qu’on a effectué ce stage, suivant le thème : « LA MISE EN PLACE D’UN SYSTEME DE CONTROLE FINANCIER DANS LES CENTRES A.E.P ET PIPE- LINE DE L’AES »

Cet ouvrage se décompose en trois parties distinctes dont : - La première partie donne les généralités qui contiennent la présentation de l'Etablissement, sa structure, ses activités et ses missions, ainsi que la théorie concernant le contrôle financier - Ensuite, la deuxième partie est consacrée à l'identification des différents problèmes de l'AES comme les problèmes liés à la direction technique, liés à la tenue et suivi des comptes, liés aux procédures comptables - Et enfin, la troisième partie concerne les propositions des solutions adaptées à chaque niveau de problème et leur impact.

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PREMIERE PARTIE :

GENERALITES

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CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ETABLISSEMENT

SECTION I : DESCRIPTION DU PROJET

11- Historique : Le Projet Alimentation en Eau dans le Sud (AES) de Madagascar a été inscrit dans le cadre de l’adduction en eau potable dans le Sud par la mise en œuvre de l’installation de « pipe-line » consécutive à une mission de constat par la Banque Africaine pour le Développement (BAD) des dégâts cycloniques survenus en 1982.

L’AES a été créée sous la tutelle de la Présidence de la République par le décret N° 86 241 du 06 Août 1986 ; ensuite , l’AES est devenue un Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial (EPIC) par le décret N° 88 116 du 15 Mars 1988.

L’AES travail dans neuf Fivondronana dans le province de Tuléar, à savoir : Fort-Dauphin, Amboasary-Sud, Ambovombe/Androy, Tsihombe, Beloha, Ampanihy, Betioky, Bekily, Betroka. Cinq parmi ces neuf Fivondronana cités ci-dessus se réalisent les centres d’Adduction en Eau Potable (AEP) et Pipe-line qui sont les bases de mes études, dont trois pour AEP (Bekily, Betroka, Ambovombe/Androy) et deux pour Pipe-line (Beloha, Tsihombe).

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12- Dates clefs et événements significatifs :

DATES EVENEMENTS 06 août 1986 Publication du Décret N° 86 241 portant création de l’AES sous la tutelle de la Présidence de la République Septembre 1986 Evaluation du Projet AES par la BAD 04 Février 1987 Signature de l’accord de prêt entre la BAD et le Gouvernement Malgache. 15 Mars 1988 Publication du Décret N°88 116 portant l’AES dans la catégorie des Etablissements Publics à caractère Industriel et Commercial (EPIC) 21 Novembre 1989 Notification des marchés de supervision et de contrôle des travaux au groupement LAVALIN-DINIKA 22 Mai 1990 Notification des marchés à l’Entreprise GRICHTING & VALTERIO pour la réalisation des 9 centres d’Adduction d’Eau Potable (AEP) 08 Avril 1993 Réception provisoire des centres Antanimora, Beraketa, Isoanala Avril 1993 Prise de décision par la Direction Générale de faire exploiter des centres terminés afin de donner l’eau potable à la population. 15 Avril 1993 Formation des agents de l’AES par l’Entreprise GRICHTING & VALTERIO 13 Juillet 1994 Rattachement de l’AES au Ministère de l’Energie et des Mines (MEM) suivant Décret N°94 443 21 Décembre 1994 Organisation et statuts de l’AES suivant Décret N° 94 827

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13- Entités impliquées et leur rôle respectif :

La réalisation du programme défini dans le cadre du Projet AES met en présence les entités suivantes : - Le Ministère chargé des finances agissant en tant que représentant de l’Etat Malgache durant l’exécution du programme et détenteur des Fonds de contribution de l’Etat Malgache ouvert au nom de l’AES ; - La Présidence de la RDM agissant en tant qu’institution de tutelle du Projet AES jusqu’en Juillet 1994 ; - Le Ministère de l’Energie et des Mines agissant en tant que ministère de tutelle du Projet AES à partir du 13 Juillet 1994 ; - L’AES, agence d’exécution du Projet et bénéficiaire du financement; - Les centres d’Adduction en Eau Potable (AEP) ruraux chargés de l’exploitation et de la gestion de l’eau.

SECTION II : STRUCTURE DE L’ ETABLISSEMENT

L’AES est administrée par 2 organes : • Le conseil d’administration comme organe délibératif ; • La Direction Générale comme organe exécutif

21- Présentation de l'organigramme Le conseil d'administration est l'organe suprême. La direction générale est composée de Chef de bureau de coordination et de Directeur Technique Le chef de bureau de coordination supervise trois chefs de services à savoir: - le chef de service administratif et financier - le chef de service suivi-évaluation et audit interne - le chef de service infrastructures primaires La direction technique se divise en cinq services: - service financier - service des ressources humaines - service par cet matériel - service Etudes et travaux

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- service gestion des centres AEP et Pipe-line 22- Les composantes du Projet : a)-Equipements de forage et assistance technique : . Atelier de forage . Outillages et accessoires . Outillages essai de pompage . Assistance technique b)-Travaux et essai de forage : . Fourniture de matériel logistique c)-Forage et réhabilitation puits : . Machines, appareils équipements, outils . Matériaux de construction d)-Equipements de puits et forages : . Fournitures pompes à main et assistance technique e)-Equipement et travaux des 9 centres ruraux : . Fournitures de conduites accessoires et équipements électromécaniques . Travaux d’AEP de 9 centres ruraux f)-Renforcement institutionnel : . Fourniture de véhicule . Mobiliers et équipements bureaux . Equipement topographique . Fourniture de micro-ordinateur avec logiciel g)-Programme de sensibilisation et éducation sanitaire h)-Surveillance et contrôle des travaux

23- Sources de financement du Projet : 231-Source de financement A- BAD : Le Projet évalué par la BAD en Novembre 1986 a été approuvé par son conseil d’administration le 12 Décembre 1986. La convention de prêt pour un montant de 8.702.000 UCF (unités de comptes FAD) a été signée entre la BAD et l’Etat Malgache le 4 Décembre 1987. Dans la convention, la partie Malgache s’engage à fournir, en contre partie, un montant de 902.000 UCF correspondant essentiellement au financement des dépenses locales (personnel, taxes et droits divers,…)

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Les principales caractéristiques du prêt se résument comme suit : - Emprunteur : Etat Malgache -Agence d’exécution : Opération Alimentation en eau dans le Sud (OAES) créée par décret N° 86 241 du 05 Décembre 1986 -Tutelle Malgache : Présidence de la RDM jusqu’au 07/94 et le Ministère de l’Energie et des Mines (MEM) à partir du 13 Juillet 1994 -Objet : Alimentation en eau potable dans le Sud -Réf accord de prêt : CS/ MAD/ SP (EU) 87/17 du 04 /02 /87 -Montant du financement : Fonds Africain de Développement …7800000UCF Contribution de l’Etat Malgache……..902000 UCF 8702000UCF -Commission : 0,75 % l’an sur les montants décaissés non encore remboursés -Remboursement : 50ans dont un différé de 10 ans, dont le principal remboursé au rythme de 1% du montant initial du prêt entre 11 eme et 20eme année, puis 3% pour les années suivantes -Démarrage effectif : 06 Décembre 1990 -Fin prévue du projet : 31 Décembre 1993 Les sources de financement du Projet se présentent comme suit : (En Milliers d’UCF) Sources Devises Monnaies locales Total FAD 5938 1862 7800 Fonds de contrepartie de l’Etat Malgache 902 902 5938 2764 8702

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B- JICA : Voici le Budget de l’AES depuis l’année 1997 jusqu’à 2002 :

Année Montant en YENS 1997 21 851 852 1998 17 437 037 1999 21 901 389 2000 28 993 278 2001 30 805 445 2002 963 000 000

232 – Bailleurs de Fonds . FED :- installation des impluvia (Ambovombe, Tsihombe, Beloha) - AEP (Betioky, Ampanihy, Amboasary- sud, Manambaro) . AES / BAD ou FAD : pour le Projet AEP (Adduction en Eau Potable) . AES / JICA : Pour le Projet Pipe- line et exploitation des camions citernes. . AES / FONDEM (Fondation Energie pour le Monde) : installation des Points d’Eau Villageois (PEV) utilisant l’énergie solaire . UNICEF : Sous-traitance pompe Villageois (Antanimora – Bevoay) en utilisant l’énergie humaine. Les financements venant de FONDEM et de JICA sont des dons non remboursables ; et ceux de BAD et FED sont à rembourser par l’Etat car l’AES est une entreprise d’Etat.

24- Prestation de service effectuée par l’AES : L’AES effectue : . Travaux de Génie civile : - Construction abreuvoirs - Construction bâtiments - Construction impluvia - Construction routes et pistes - Construction ponts et radiers - Construction bassins de stockage d’eau

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. Travaux de Génie rurale : - Aménagement hydro- agricole (barrage et canalisation) . Ouvrage métallique . Garage et peinture . Travaux de Forage et fonçage puits . Autres petits travaux : Vulcanisation, dépannage, manutention, charge et réparation batterie . Fournisseurs de matériaux de construction : Sablage, caillasse, blocage, parpaing . Vente d’eau potable aux particuliers : - Livraison par Camions Citernes - Branchement particulier dans les cinq centres (Tsivory- Isoanala- andalatanosy -Beraketa- Antanimora) . Location de matériels : Camions, Concasseurs, Bétonnières, Tire-fond, Moules à buses, Pompes immergées, Camions foreurs, Camions citernes d’eau, Citernes vides 6000 litres, Groupes électrogènes, Marteaux piqueurs avec fleurets, Compresseurs, Chèvres complets, Pompes à boues, Moto pompes, Camions grue, Camions citernes carburants. . Etude de faisabilité, devis et réalisation des travaux . Analyse et traitement d’eau.

25- Le personnel des centres AEP et Pipe-line :

. Centres AEP : En général, l’effectif du personnel par centre d’activité est de 3 agents repartis comme suit : - 1 chef de centre - 1 machiniste - 1 Gardien Mais parmi les 5 centres ruraux de l’AEP, il y en a 3 qui n’ont que 2 agents dans chaque centre : Beraketa, Andalatanosy, Antanimora. .Pipe-line : - Chef de division gestion du Pipe-line - Chef d’exploitation (zone Beloha) - Chef d’exploitation (zone Tsihombe)

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Actuellement, l’effectif total du personnel de l’AES est de 151 dont 19 à la Direction Général à Antananarivo et 132 à la Direction technique à Ambovombe.

SECTION III – ACTIVITES ET MISSIONS DE L’ AES

A Madagascar, les organismes chargés de l’alimentation d’eau potable sont : - La Direction de l’exploitation de l’Eau et de l’Assainissement (DEA) du Ministère de l’Energie et des Mines ; - Le Ministère de Santé ; - La Société des Eaux et de l’Electricité (JIRAMA). Pour l’AES en particulier, L’AES est chargée de toutes les activités liées à l’eau dans le Sud de Madagascar, à l’exception des zones concédées à la JIRAMA , et sous tutelle directe du Ministère de l’Energie et des Mines. L’AES est chargée de l’exploitation, de la gestion de toutes infrastructures liées à l’eau (impluvia, puits, forages, AEP) dans le Sud.

313131-31 --- ACTIVITES DE L’AES 311- Activités globales de l’AES : Le projet AES, dans le projet JICA, comprend trois phases : 1e phase : Construction puisage, bassin de filtration et épuration, bassin de stockage ; 2e phase : Fourniture des camions citernes et pièces détachées, la construction des châteaux d’eau, le branchement de 17 bassins Ambovombe/Androy 3e phase : Construction Pipe-line L’activité de l’AES dans les neuf Fivondronana cités avant, se présente comme suit : o Fort- Dauphin : Manambaro : adduction d’eau Ranopiso : il y a un Point d’Eau Villageois (PEV) o Ambovombe/Androy : - exploitation des camions citernes - Point d’Eau Villageois (PEV) - Centres AEP - impluvia

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o Beloha, Tsihombe, Ampanihy : - des impluvia - AEP o Betioky :- le forage par FED - AEP o Bekily, Betroka : AEP

L’activité de l’AES se présente comme suit suivant les types de Bailleurs de fonds :

BAILLEURS ACTIVITES AES/JICA • Eploitation des camions citernes • Pipe- line

AES/BAD • Adduction d’Eau Potable (AEP)

AES/FONDEM • Proposition des localités pour installer les PEV dans le projet • Suivi-évaluation et appui en formation des CPE, pour bien gérer les infrastructures installées dans chaque localité • Approfondissement des puits de captages d’eau

PEV : Points d’Eau Villageois CPE : Comité de Point d’eau Ceci est présenté dans la synthèse de rapport d’activité de l’AES année 2001- 2002 à l’annexe.

312- Activités de Direction Générale : Le directeur Général est nommé par décret pris en Conseil des Ministres, sur proposition du Ministère de tutelle technique. Il est chargé de réaliser les objectifs de l’AES, suivant les directives du conseil d’administration. A ce titre, il est le premier responsable de : - la gestion administrative, financière et technique de l’Etablissement ;

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- réaliser les programmes d’activités définis par le conseil d’administration ; - représenter l’AES vis- à vis des bailleurs de fonds ou des tiers ; - établir les convocations ou contrats au nom et pour le compte de l’AES ; - rechercher les ressources de financement. 3121- Chef de bureau de coordination :

Rôles : Le chef de bureau second le Directeur Général dans la gestion administrative et technique de l’AES. A cet effet, il ordonne la mise en œuvre, la gestion et la supervision du programme d’activité de l’AES en collaboration étroite avec les services au sein de la direction générale ainsi que au niveau de la direction technique ; Il assiste le Directeur Général à la conception des stratégies et de politique de l’établissement suivant la directive du conseil d’administration ; Attributions : Le chef de bureau a comme attributions principales de : - coordonner la mise en œuvre du programme d’activités ; - assurer le fonctionnement efficient et de l’ensemble des services ; - produire les rapports de gestion de l’établissement ; - assurer le système de communication interne pour avoir de fluidité des informations ; - élaborer le manuel de procédure de l’entreprise ; - suivre l’évolution des dossiers au niveau des partenaires ou bailleurs.

a- Service Administratif et Financier (SAF) : Le Service Administratif et Financier a été créé au sein de la Direction Générale pour faciliter les tâches du chef de bureau de coordination dans la gestion administrative et financière de l’Etablissement. Dans ce domaine, l’effort du chef SAF sera concentré à maximiser les performances et le rendement de la direction générale.

b- Service des infrastructures primaires (SIP) : Ce service a pour rôle essentiels de : - réaliser les études architecturales et ingénierie selon les normes internationales ; - élaborer l’avant projet, le projet, spécification technique ;

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- élaborer le plan d’investissement ; - planifier la mise en œuvre des projets ; - programmer les travaux ; - contrôler et surveiller les travaux de construction. c- Service suivi et évaluation :

- développer les mécanismes d’évaluation, de suivi et de documentation nécessaires pour permettre la gestion de performance du projet de desserte en eau dans le sud ; - évaluer l’impact du projet sur terrain et participer activement à la réorientation des actions ; - veiller à l’exécution du plan annuel des activités et du plan de financement correspondant au projet ; - produire des rapports d’avancement du projet par rapport au calendrier préétabli ; - évaluer les résultats du projet, capitaliser et diffuser les acquis ; - suivre l’évolution du contexte socio-économique dans les zones d’intervention du projet.

313- Activités de la Direction Technique : 3131- Service Etudes et Travaux :( SET) Il est composé de deux divisions qui ont chacune, spécifiquement, leur occupation propre : la division Forage et puits et celle du Génie civil.

‹ Division Forage et puits : Année 2001 : • Activités du SET renflouant la caisse de l’AES : - réalisation de deux puits par commune (Marotsiraka, Mahaly, et Amboangy) d’un montant de 60000000 FMG (AES / FIDA) - réalisation de trois forages dans la région de Mahajanga II d’un montant de 450000000 FMG (AES/ MEM)

• Activités du SET : Travaux courants : - curage périodique de la station Amboasary-Sud - Travaux de protection par moellon abri forage AEP Tsivory Année 2002 : - participation aux inventaires physique du patrimoine de l’AES ; - récupération d’une partie de l’atelier de forage à Majunga ; - remise en état du compresseur en vue de la réalisation de forage (AES/FONDEM)

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- « Décolmatage » des forages du centre AEP de Tsivory ‹ Division Génie civile : Année 2001 : - finition du chantier Berary (AES-commune Ambovombe) - métrés sur l’extension de Beloha - réparation bassin AmbaroI, Tanambao I et II, Anivorano (gare routière), Ajatoka I - Etablissement devis quantitatif réhabilitation bâtiment base AES - métrés et réalisations des branchements particuliers des centres AEP Beraketa, Isoanala, et Antanimora Année 2002 : - réalisation des branchements particuliers à Beraketa ; - réparation des fuites dues au branchement de l’école Saint Jean à Isoanala et celui du GTZ à Beraketa

3132- Service Gestion AEP et PIPE-LINE

• Centres AEP : Rappelons que les centres AEP existants sont constitués par cinq (05) centres ruraux à savoir : Isoanala, Beraketa, Andalatanosy, Antanimora, Tsivory. Ces centres ont pour activité principale l’exploitation des eaux souterraines et leur distribution auprès de la population dans ces centres. L’AEP utilise le système gravitaire comme système de distribution, c’est-à-dire que l’eau tirée de la nappe d’eau souterraine peut, en même temps, circuler aux bornes fontaines et aux châteaux d’eau, après avoir été traitée et décantée. • PipePipe----linelinelineline Le pipe- line, traversant deux Fivondronana (Beloha, Tsihombe), a comme activité, l’alimentation en eau potable des villageois se trouvant dans ces Fivondronana de longueur de 142 ,5 km à partir des stations de pompage d’Ampotaka. Le système de distribution est aussi le système gravitaire, et les relais de pompages des certains points qui conduisent l’eau jusqu’à l’extrémité des conduits. Le Pipe-line est constitué de quatre fonctions : • l’exploitation des camions citernes pour les villages se trouvant plus de 5km du lieu de stockage d’eau. • Un centre d’Adduction d’Eau Potable : AEP de Beloha ville. • Douze stations d’eau potable :

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- Fiv Beloha : Sampeza, Manombo, Ampotaka, Kirimosa, Soamanitse, , Ambalanosy, Ankororoke. - Fiv Tsihombe : Marovato, Tsihombe, Antanimalangy, .

• Quatre relais de pompage (Ampotaka, Manombo, Sampeza, Ambalanosy)

3133- Service financier : - Il assure la rémunération du personnel de l’AES - Il s’occupe de l’encaissement des recettes dues aux éléments suivants : AMBOVOMBE : - Bassins ville - camions citernes - remboursement des clients - prestation - produits financiers PIPE-LINE : - zone de Beloha - prestation - zone de Tsihombe CENTRES AEP : - Antanimora - Andalatanosy - Beraketa - Isoanala - Tsivory

3134- Service Parcs et Matériels : Ce service se présente en trois divisions : - Division approvisionnement en eau ; - Division mécanique ; - Division électricité ; . Division approvisionnement en eau : elle assure la distribution de l’eau, d’une part ; par l’utilisation des camions citernes à tous les villages à plus de 5km du station de pompage, et d’autre part, directement au station de pompage. . Division mécanique- Division électricité : ces deux divisions ont essayé et essaient toujours de mener à bien leurs travaux, qui est d’entretenir, maintenir et réparer, voire, réhabiliter les divers matériels de l’AES.

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3135- Service Ressources humaines : Il est chargé de fournir tous les renseignements concernant le personnel. Par exemple l’effectif du personnel de la direction technique à la fin de l’année. Voici le tableau qui montre la répartition de l’effectif du personnel de la direction technique, en prenant l’exemple de l’année 2002 :

Désignation Homme Femme Total % DT 5 1 6 4,55 SRH 11 2 13 9,84 SET 15 0 15 11,36 SFIN 8 2 10 7,58 SPM 46 0 46 34,85 SGAEP/PL 38 2 40 30,30 STEC 1 1 2 1,52 TOTAL 124 8 132 100

NB : DT : Direction Technique SRH : Service Ressources Humaines SET : Service Etude et Travaux SFIN : Service Financier SPM : Service Parc Matériels SGAEP/PL : Service Gestion AEP et Pipe-line STEC : Service Technique

Le Service Ressources Humaines montre aussi le nombre des travailleurs sanctionnés, le nombre des embauches, le nombre des travailleurs qui ont bénéficié leur ancienneté. Il fournit aussi les informations concernant : - les formations effectuées au sein de l’Etablissement s’il existe ; - les relations avec d’autres établissements ; - les mouvements des travailleurs.

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323232-32 --- MISSIONS DE L’AES Dans sa politique générale, le Gouvernement Malgache s’est fixé deux objectifs principaux pour le secteur Eau et Assainissement : -améliorer les conditions de vie de toute la population ; - réduire les différences entres centres urbains et milieux ruraux. Pour l’AES en particulier, elle a pour objet principal de contribuer à l’amélioration du bien être général et de l’état de santé des bénéficiaires, grâce à un apport convenable en eau potable. L’AES a comme objectif : • Objectif à court terme : le projet à court terme a pour but d’assurer l’approvisionnement régulier en eau potable de toute la ville qui se trouve dans leur zone d’action. • Objectif à moyen terme : le projet améliorera davantage la vie sociale de la population où l’approvisionnement en eau constitue son principal problème, il améliorera aussi les conditions d’hygiène de la population. • Objectif sectoriel : - augmenter les infrastructures d’approvisionnement en eau potable en milieu rural à Madagascar. - améliorer l’utilisation des ressources en eau et en énergies du pays. L’objectif est fixé dans le programme du Gouvernement dans le cadre du « DOCUMENT DE STRATEGIE POUR LA REDUCTION DE PAUVRETE (DSRP) » en matière d’alimentation en eau potable et électrification en milieu ruraux, et d’activer le développement social et économique.

CHAPITRE II : THEORIE GENERALE SUR LE CONTROLE FINANCIER

SECTION I- LE CONTRÔLE FINANCIER

11 -Definition Avant de définir le contrôle financier, il faut connaître tout d’abord, ce que c’est le contrôle proprement dit. Le « contrôle » peut être défini, d’une manière générale, comme une fonction de vigilance dont l’objet est d’assurer que l’utilisation des ressources et les résultats soient conformes aux objectifs de l’organisation. Le « contrôle financier » peut être alors défini comme étant un plan d’organisation et l’ensemble coordonné de toutes les méthodes et mesures adoptées pour surveiller la gestion

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financière d’une Entreprise ou Etablissement ; gérer le financement d’une Entreprise consiste à rechercher une meilleure combinaison entre les ressources financière et emplois.

12- Objet de contrôle financier Le contrôle financier a pour objectif d’assurer : ° La fiabilité et la sincérité des renseignements comptables ; ° L’utilisation économique et efficace des ressources ; ° La protection et la sauvegarde du patrimoine (le patrimoine d’une entreprise est l’ensemble de ses biens, de ses droits et de ses obligations.

SECTION II- OUTILS DE CONTROLE FINANCIER

21- La comptabilité générale et analytique

Dans toute Entreprise ou Etablissement performant, un service de comptabilité et de trésorerie occupe un rôle très important. Il est chargé de la passation des écritures comptables et la gestion financière, d’où l’obtention rapide des renseignements sur l’état financier de l’Entreprise. La comptabilité est définie comme « la science qui a pour objet la conception et la coordination rationnelle des comptes relatifs aux produits du travail et aux transformations du capital ». La comptabilité est divisée en comptabilité générale et en comptabilité analytique :

∑ La comptabilité générale Elle consiste à analyser et à enregistrer les flux après les avoir classé d’après leur nature (achat, vente, salaire) et de faire la synthèse par la présentation de documents comptables annuels (Bilan, Compte de résultat, annexes). L’opération comptable se traduit toujours par un débit dans un compte et un crédit dans un autre, c’est le principe de la comptabilité à partie double.

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Le circuit de la comptabilité générale se présente comme suit :

ACHATS JOURNAL BILAN P I E C E COMPTE DE RESULTAT S

J U TABLEAU DE FINANCEMENT VENTES S GRAND-LIVRES T I F I C A TABLEAU DES GRANDEURS CARACTERISTIQUES T I V E S BALANCES ANNEXES AUTRES Opérations Livre comptables Etats financiers

L’enregistrement au journal des opérations est conditionné par la présence des pièces justificatives. Les pièces justificatives sont des documents commerciaux écrits qui constatent les opérations commerciales. Elles sont nécessaires pour l’enregistrement comptable des opérations commerciales et sont indispensables en cas de contestation. Les pièces justificatives doivent faire l’objet d’un classement conforme aux exigences du contrôle. Pour les livres comptables : o Le journal : les mouvements affectant le patrimoine de l’Entreprise sont enregistrés opération par opération et jour par jour selon le principe de la partie double. Tout enregistrement comptable précise l’origine, le contenu et l’imputation de chaque donnée ainsi que les références des pièces justificatives qui l’appuie. o Le grand-livre : il est indispensable car d’une part, il regroupe tous les comptes ouverts et classés dans un ordre précis du Plan Comptable Général, et d’autre part de présenter leurs situations respectives.

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o Balances ou livre d’inventaire : il regroupe et distingue les données d’inventaire selon la nature et le mode d’évaluation des éléments qu’elles représentent. Les états financiers sont les documents comptables de synthèse.

∑ La comptabilité analytique d’exploitation Elle consiste à analyser les faits après les avoir reclassé non plus par nature, mais par destination ou par fonction afin de déterminer les coûts et prix de revient, les résultats analytiques par activité, par produit, par article.

22- La Gestion Budgétaire

La comptabilité budgétaire qui, au lieu d’enregistrer, consiste à prévoir et à projeter les faits dans l’avenir. Elle doit être envisagé comme une étape du processus de planification de l’Entreprise. Cette étape du processus de planification est composée de : diagnostics, le plan stratégique, le plan opérationnel, budgets, le contrôle. Les budgets sont des étapes primordiales qui ont pour objet de chiffrer le plan opérationnel et de préciser le centre de responsabilité. Et le contrôle consiste à comparer les réalisations et les prévisions. Un bon processus de planification propose sur la rapidité de détection et d’analyser des écarts appelés « suivis budgétaires » La hiérarchie de budget repose sur l’identification des goulots d’étranglements :

BUDGETS DES VENTES

BUDGEETS DE PRODUCTION

BUDGETS DES BUDGEETS DES CHARGES BUDGETS APPROVISIONNEMENTS D’iNVESTISSEMENT

BUDGEETS DE TRESORERIE

BILAN ET COMPTE DE RESULTAT PREVISIONNEL

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L’élaboration des budgets est une des processus de gestion prévisionnelle. Le budget peut se définir comme étant la prévision chiffrée d’un programme d’action permettant d’atteindre, par des moyens définis, les objectifs d’une Entreprise.

Explication :

• Budgets de vente : La collecte et le traitement d’information relative à la prévision de vente doivent notamment conduire à une décision : le programme de vente ; à partir de ce programme, il est établi le budget de ventes. • Budgets de production : qui sont l’ensemble de tous les budgets qu’on utilise pour atteindre l’objectif de la production.

• Budgets d’approvisionnement : La politique d’approvisionnement répond à une double préoccupation : - alimenter la production en matière ou la vente - gérer au moindre coût les stocks de matière ou de marchandise

• Budgets d’investissement : Les investissements sont des dépenses qui produisent des revenus sur une longue période. Le budget d’investissement comporte le délai des programmes à financer ainsi que les dépenses y afférentes et/ou les sources de financement proposées.

23- Le tableau de bord financier

Le tableau de bord peut être défini comme la synthèse chiffrée des principales informations nécessaires aux dirigeants pour orienter l’activité du groupe humain placé sous leur ordre vers le meilleur emploi des moyens d’exploitation mis à leur disposition. Il regroupe des données importantes de l’activité (les points clés) devant être suivi comme autant de clignotant destinés à attirer l’attention sur l’évolution d’un centre de responsabilité, d’une entité plus grande ou de l’Entreprise toute entière

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Au lieu de contrôler le résultat d’exploitation, on peut très bien concentrer l’analyse sur l’obtention d’un flux de trésorerie d’exploitation, c’est-à-dire excèdent brut des recettes sur les dépenses. Donc, l’utilité de ce type d’approche apparaît à plusieurs niveaux : - l’attention est portée sur les problèmes du risque financier à court terme. Ce qui, dans une optique de vulnérabilité, est beaucoup plus efficace. - La simulation de la vulnérabilité financière du produit compte tenu des liens de dépense prix-demande, coût et décalage est relativement simple.

SECTION III - EXEMPLE D’APLICATION DU CONTROLE FINANCIER

31 -Cas des centres d’Adduction d’Eau Potable (AEP) • Principe comptable : Les principes comptables et la méthode de présentation des comptes d’exploitation des centres AEP sont conformes à ceux préconisés par le plan comptable général de 1987.

311- Mode d’approvisionnement Ces centres approvisionnent l’eau potable directement à partir des pompes villageoises. Ils utilisent : ∑ La méthode d’épuration par filtration lente au sable. ∑ La méthode de chloration par système d’injection ∑ La méthode de décantation (château d’eau)

32- Cas de Pipe-line 321- Mode d’approvisionnement - par camions citernes à partir des station de pompages et réservoir de distribution pour les villages à de 5km - direct pour les villages bénéficiant de station de pompage et de réservoirs de distribution Ils utilisent : ∑ la méthode d’épuration par filtration lente au sable. Le coût total du projet s’élève à 2 138 000 000 Fmg. ∑ La méthode de décantation ∑ la méthode de chloration.

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DEUXIEME PARTIE :

PROBLEMATIQUES

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Dans la première partie de notre étude, nous avons présenté l’AES (Alimentation en Eau dans le Sud) avec des organismes, ainsi que les différentes attributions de chaque centre de responsabilité. Par ailleurs, dans la deuxième partie, notre étude est consacrée à trois rubriques interdépendantes concernant les divers problèmes qui existent dans cet Etablissement et qu’on va énumérer après. Effectivement, en dépits de ses atouts et de sa performance, l’AES enregistre aussi dans son service de faiblesse en face du défit sur les corrections pour une meilleur gouvernance et une bonne orientation. Particulièrement, le stage que nous avons effectué dans la Direction Générale auprès de l’AES nous a permis de nous familiariser avec le mécanisme financier au niveau du système comptable. Notons que notre étude s’est rapportée au service de suivi-évaluation qui pourra nous aider à illustrer les problèmes de la gestion de fonds quelque soit le fonds de financement ou bien le fonds propre de cet Etablissement. De ce fait, à notre avis, il vaudrait mieux connaître les problèmes qui existent dans cet Etablissement afin de pouvoir mettre en place le système de contrôle financier. En log et en large de cette partie, nous allons mettre l’accent sur les différents problèmes rencontrés : - Problèmes liés à la Direction Technique ; - Problèmes liés à la tenue et au suivi des comptes ; - Problèmes liés aux procédures administratives et comptables ainsi que sur les méthodes de contrôle interne. Nous allons exposer ces problèmes l’un après l’autre.

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CHAPITRE I : PROBLEMES LIES A LA DIRECTION TECHNIQUE

SECTION I : CONTEXTE CLIMATIQUE

De par sa position géographique, le Grand Sud est soumis à l’influence de deux grands centres d’action météorologique qui règlent les conditions générales de circulations atmosphérique dans le Sud-ouest de l’océan indien. 11- Desserte en eau La température moyenne inter annuelle varie entre 20 et 25°C et est étroitement lié à l’altitude. Ainsi, le gradient des températures est compris entre 0.6 et 0.8°C par tranche de 100m, sauf pour la côte où la mer provoque une baisse des températures assez nette. Quant aux variations annuelles, on peut distinguer une saison chaude qui correspond à la saison pluvieuse et une saison fraîche s’étendant de Mai à Octobre. La saison chaude est la saison de l’instabilité orageuse avec parfois des cyclones tropicaux ; la saison fraîche est celle de la sécheresse pour le grand Sud. Le passage d’une saison à l’autre se fait progressivement par une période plus ou moins longue durant laquelle l’on retrouve alternativement les caractéristiques des deux saisons. La partie Sud de Madagascar se situe dans la zone climatique aride où les précipitations annuelles varient entre 400 à 500 mm. L’eau étant perméable, l’eau pluviale ne reste pas en surface. Autrement dit, les sources d’eau sont rares et à caractère saisonnier, absence des rivières et des eaux souterraines permettant d’obtenir un volume suffisamment stable tout au long de l’année. Ainsi, la couverture en eau potable de cette région est très critique car le taux de desserte réalisé n’est que 0,75 à 3 litres par jour par personne dans les milieux urbains malgré les actions entreprises en la matière par le concours des différents organismes nationaux et internationaux. La situation est d’autant plus sévère dans les milieux ruraux et accuse une baisse de deux fois moins que le taux de desserte en milieux urbains. Prenons l’exemple de l’année 2002 : L’année 2002 est marquée par la crise nationale, d’où le taux de desserte en eau dans la zone d’action a diminué, donc s’avère insuffisante par rapport aux besoins demandés par la population, ceci pour les deux principales raisons ci-après : - tous les camions citernes sont vétustes, par conséquent, ils ont tous impérativement besoins d’être réhabilités sérieusement ; - non seulement le budget alloué à l’AES est loin de correspondre au besoin en eau de la région du fait des diverses hausses de prix (carburants, lubrifiants,

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pièce de rechange, et autres) mais aussi la population bénéficiaire ne cesse de s’accroître. La région Sud de Madagascar est naturellement caractérisée par une faible pluviométrie d’environ 400 à 600m d’eau par an. Les ressources en eau sont saisonnières voire inexistences. Les pluies sont rares. En effet, peu de rivière draine cette région, mare rares, eaux souterraines moins florissantes de par leur débit très faible. Donc la population locale devrait investir suffisamment de temps ou d’argent, pour prévoir s’approvisionner en eau potable. Cette situation provoque chaque année une situation catastrophique sur la vie sociale et économique de la population et quelque fois aboutit au « KERE » Exemple en 1986, 1992, 2003.

12- Ouvrages investis

L’AES aboutit chaque année, du Gouvernement Malgache des subventions composées des budgets d’investissement et de fonctionnement. A celle-ci s’ajoute aussi les concours des bailleurs de fonds comme le Développement (BAD), et le Gouvernement Japonais. C’est par ces moyens que l’AES a pu mettre en œuvre divers système d’infrastructures permettant l’approvisionnement en eau tels que les impluvia pour recevoir des eaux de pluies, les réservoirs de stockage, les puits modernes, les forages équipés de pompes à main. Malgré les ouvrages investis dans cette région, en matière d’approvisionnement en eau, loin est de croire à la satisfaction des besoins de la population touchée par la sécheresse. Le nombre de la population totale concernée est d’environ 500 000 habitants dont voici la répartition par Fivondronana :

Fivondronana Nombre d’habitants AMBOVOMBE 220 000 AMBOASARY-SUD 75 000 TSIHOMBE 60 000 BELOHA 80 000 BETIOKY 65 000

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Le nombre d’habitant desservis est d’environ 320 000 qui se divisent comme suit : ‹ dans les zones approvisionnées par les camions citernes : 200000 habitants ‹ dans les zones concernées par les Pipe-line : 100000 habitants ‹ dans les zones concernées par les centres AEP¨ : 20000 habitants

13- Le tableau récapitulatif du taux de dessertes en eau

Désignation Nombre Capacité de Taux de desserte d’habitants production desservis maximale • Approvisionnement 200 000 290 m³/jour 1,5litres /jour /personne par camion citerne

• Approvisionnement 100 000 280 m³/jour 2,8 litres /jour/ personne par pipe-line

Pour la capacité de production maximale : 1m³ ⇒ 1000 litres Le taux de desserte globale réalisé est d’environ de 1,5 litres/personne qui est encore loin de celui recommandé par l’OMS fixé de 1,5 litres à 3litres/ jour/ personne

SECTION 2 : APPROVISIONNEMENT EN EAU

21- Pipe-line

Ces derniers temps, l’AES, avec la coopération fructueuse du Gouvernement Japonais, avait conçu le système de transport d’eau par pipe-line dont la première et la deuxième phase, long de 140 Km reliant Ampotaka « via Beloha » et Tsihombe, ont été déjà réalisées. A force de l’expérience, le résultat de ses premières années de fonctionnement a permis à l’AES d’estimer l’avantage indéniable de ce dernier de par le coût réduit de gestion entretien et la qualité satisfaisante de la prestation par rapport à l’utilisation des camions citernes. Toutefois, le système de transport d’eau par pipe-line est limité par le problème de débit car la quantité de production journalière de l’installation mise en place n’excède pas 293 m³ par jour. De ce fait, l’AES n’arrive pas à fournir la quantité d’eau nécessaire pour le besoin quotidien de la population. Plus préoccupant est le fait de desserte réalisé par l’AES, sur l’ensemble de toute la région est encore loin de celui recommandé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et l’UNICEF fixé à 1,5 à 3 litres par jour par personne.

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22- Camions citernes

L’approvisionnement en eau de la population dans la zone de l’AES est assuré par les transports d’eau par camions citernes pour les villages à plus de 5km ; plus précisément, pour les villes d’Ambovombe/Androy, Beloha et Tsihombe, livraison par camion citerne pour les périphéries. L’approvisionnement du Fivondronana d’Ambovombe nécessite donc un parcours journalier de 1260 à 1400 km pour la ville d’Ambovombe et de 280 à 480 km pour ses villages environnants. Ce qui implique donc que l’utilisation des camions citernes est très important. D’après l’étude effectuée jusqu’à maintenant, ce système « pipe-line » semble la solution rapide, devant la situation actuelle dans le Sud, mais le problème c’est que le prix du matériel est très élevé. Par exemple : le tuyau utilisé pour 7km coûte 1 milliard de francs, or la longueur prévue pour ce projet est de 35km, donc il ne peut être suffisant que plus de 5 milliards de francs Fmg, d’après le calcul, pour pouvoir exécuter le travail. Or le fonds prévu à cela ne couvre pas ces besoins. Alors cela pose encore un problème sans avoir eu de l’aide.

Le problème se pose alors comme suit :

• Le coût : Un voyage par camion citerne équivaut à 6 000 litres c’est- à dire la capacité volumique d’un camion citerne est de 6m³. Un camion citerne d’eau coûte 69 000 Fmg par voyage, C’est-à- dire 100 fmg par seau normalement. Ainsi, non seulement, le prix de l’eau ne peut pas couvrir les frais de fonctionnement, mais aussi et surtout, les capacités de l’AES, étant limitées, les demandes de toute la population ne pourront pas être satisfaites, surtout en période de sécheresse. En bref, le transport d’eau par camions citernes est très coûteux.

• Nombre de camions citernes : Au début, il y avait 24 camions citernes d’eau potable offerts par les japonais. Or, au 31 décembre 2002, il ne reste que 8 camions citernes fonctionnels. Ce qui signifie que ces derniers ne suffit pas à servir toutes les communes où l’on utilise les camions citernes.

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Voici le tableau qui montre l’exploitation des camions citernes pour l’année 2001 et 2002 :

Désignation Année 2001 Année 2002 Gasoil consommé (litre) 93 335 42 278 Quantité d’eau distribuée (m³) 24 547 10 978 Distance effectuée (km) 286 403 139 944 Distance par voyage (km) 70 76,6 Nombre de voyage effectué par jour (en moyenne) 12 05 Consommation Gasoil par voyage (litre) 22,81 23,1 Production (m³) 36 200 12 915 Ecart (m³) provenant du branchement à la SPSM 11 653 2549 % Ecart /production 32,19 19,74 Quantité Hypochlorite de calcium utilisée (kg) 25 Montant vente (Fmg) 221 924 000 167 654 000 Charge (Fmg) 859 879 989 Bénéficiaires 210 270 personnes

• Cet écart provenant du branchement à la SPSM pose un grand problème actuellement vis-à-vis de l’AES car il n’y a pas de compteur volumique qui permet de connaître la perte par la fuite d’eau.

• Et la consommation en lubrifiants de quelques camions citernes est très élevée.

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23- Adduction d’Eau Potable (AEP)

Voici un tableau qui montre le résultat de ces centres pour l’année 2002 :

POMPAGE VENTE ECARTS PERTES CENTRES Volumes Recettes Volumes Recettes Volumes Montant % m³ m³ m³ ANTANIMORA 6 454 29 052 000 4 743 21281750 1713 7708500 26,53 ANDALATANOSY 3 199 14 395 500 2 451 11037500 748 3366000 23,38 BERAKETA 6 140 27 630 000 4 942 23857000 1197 5386500 19,49 ISOANALA 21 269 95 710 500 9 802 43998439 11466 51597000 53,91 TSIVORY 10 078 45 351 000 7 662 34417630 2416 10872000 23,97 TOTAL 47 142 212139000 29 600 134592615 17540 78929500 37,19

La consommation du personnel est forfaitaire de 4 500 fmg / m³. Le problème qui entraîne l’écart c’est l’absence de compteur volumique dans ces centres. Actuellement, dans ces centres, il y a la fuite d’eau imperceptible.

SECTION 3 : AU NIVEAU DES DIFFERNETS MATERIELS UTILISES

31- Etats des matériels roulants

A la fin de l’année 2002, il ne reste que quelques camions qui marche, c’est-à-dire : Hino FF : varie de 6 à 8 camions Hino NZ : 2 camions Les véhicules 4x4 sont insuffisantes pour le suivi et le contrôle des activités du pipe-line et celles des centres AEP. Beaucoup de camions sont en panne ; par exemple les camions citernes à gasoil et à carburant qui sont des matériels très utiles pour le fonctionnement du travail au niveau de la direction technique. D’après l’information reçue, en ce moment, lors de la mission effectuée par quelque personnel de la direction générale, dans le Sud, il n’y a pas d’amélioration pour les matériels ; c’est-à-dire les matériels roulants pour la division forage sont en mauvais état :

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Par exemple :

• Camion foreuse : - demi arbre avant cassé - pont avant et arrière et aussi le treuil de dépannage ne fonctionnent plus - la fuite de l’huile hydraulique au niveau des vérins de stationnement

• Camion service :- pneus usés - panne des boîtes vitesses - pas de bâche

• Compresseur :- pneus usés - échauffement fréquent du moteur parti compresseur • Manque de voiture de liaison. Tous cela nous montrent que les matériels roulants sont en grande difficulté et dont ces matériels sont des éléments important pour la bonne marche de toutes les activités de l’AES.

32- Autres matériels

Face à la situation actuelle de pays, c’est-à-dire la modernisation, normalement, les travaux doivent être informatisés, mais ce qui ne pas le cas à cause de l’insuffisance des moyens matériels comme l’ordinateur. Par exemple : au sein de la Direction Générale, pour 19 personnels, il n’y a que 4 ordinateurs. Donc, cette insuffisance d’ordinateur est un élément qui empêche la terminaison des tâches au moment voulu.

SECTION 4 : LES MOYENS DE COMMUNICATION

41- Bande Latérale Unique (BLU) Depuis plusieurs années, et jusqu’à maintenant, on utilise le moyen de communication par BLU dans tous les endroits hors de la ville sauf Beraketa et Andalatanosy qui n’ont aucun moyen de communication, mais il faut descendre sur terrain pour connaître ce qui se passe dedans. Il n’y a pas de téléphone sauf Ambovombe/Androy avec TELMA (Telecom Malagasy) Ce manque de moyen de communication constitue aussi un problème pour l’AES.

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CHAPITRE II : PROBLEMES LIES A LA TENUE ET AU SUIVI DES COMPTES

SECTION 1 : UTILISATION DES FONDS DE FINANCEMENT DU PROJET

11- Ressources financières de l’AES Elles sont constituées par : - des fonds de l’Etat dans le cadre du Programme d’Investissement Public (PIP) ; - des fonds extérieur (aides non remboursables ou prêts) ; - éventuellement des recettes hors budget de l’Etat ; - de budget de financement ; - des produits de vente d’eau ; - des produits de l’aliénation des biens propres mobiliers et immobiliers appartenant à l’AES ; - des dotations de l’Etat des collectivités publiques ou privées.

12- Au niveau de l’organisation et système comptable 121- Au niveau de l’organisation Avant, l’AES est un projet ; normalement si le projet est fini, le travail doit être également achevé. Mais après, elle est devenue un EPIC (Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial) qui est subventionné par l’Etat et qui peut exécuter autres activités pour gagner leur recette propre, contrairement à l’EPA (Etablissement Public à caractère Administratif) qui ne vit qu’avec la subvention de l’Etat). Au sein de l’AES, il y a ce qu’on appelle les travaux en régis et les travaux à l’Entreprise : Pour les travaux en régies : l’AES réalise elle-même le travail

Mais pour les travaux à l’Entreprise : Exemple 1 : si l’AES reçoit un financement, elle est le maître d’ouvrage c’est-à-dire le superviseur ou encore l’administration. Exemple 2 : il y a 100 milliards comme financement au nom de l’AES, ce fonds n’appartient pas directement à l’AES mais il appartient à toutes les entreprises qui exécutent les travaux et l’AES ne fait que signer. Exemple 3 : Prenons l’exemple concret comme le projet pipe-line qui est financé par le japonais, ce projet est exécuté par l’Entreprise DAIHOO avec l’accord de ces bailleurs.

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C’est après la mise en de ce projet que le japonais qui est le bailleurs de fonds donne à l’AES la gestion de ce projet jusqu’à maintenant. Dans l’organisation interne de l’AES, il y a l’Entreprise générale de construction qui est un type d’entreprise appartenant dans l’AES et qui travail pour quelqu’un d’autre. Par exemple : il y avait un appel d’offre lancé à Majunga l’année dernière pour le forage. L’AES a participé et elle a gagné 420 millions de fmg. Cela appartient à la recette propre pour l’AES. Autre exemple : il y avait un appel d’offre lancé par CRESAN, alors l’AES a répondu à cette offre et a exécuté le travail. Cela appartient aussi à la recette propre de l’AES.

122- Au niveau du système comptable Rappelons que le système comptable est défini comme des formulaires, des procédures et des moyens matériels utilisés pour traiter les données relatives aux opérations d’une entité donnée. C’est un moyen nécessaire à la constitution des documents comptables et leurs annexes, qui informent les dirigeants et les actionnaires sur les résultats de leurs activités. En général, l’organisation du travail comptable se fait chronologiquement comme suit : - la préparation : consistant à contrôler les pièces justificatives, il s’agit de vérifier les informations contenues, de vérifier les calculs puis de comptabiliser (imputer ces pièces justificatives) - l’exécution : c’est le traitement proprement dit,

- le contrôle : vérification de la sincérité et de la régularité des opérations Pour le cas de l’AES, il y a : - la comptabilité tenue manuellement ; - la non disponibilité de certains documents et pièces comptables.

Cela entraîne le risque de non fiabilité des informations comptables dues à des risques d’erreur ou d’omission. Il y a aussi la défaillance du système de classement des documents et pièces comptables qui a entraîné l’égarement des documents comptables et aussi la difficulté de recherche et de contrôle à posteriori.

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13- Sur l’immobilisation

Il n’y a pas d’inventaire physique périodique du patrimoine, ce qui a entraîné la méconnaissance de l’existence des immobilisations acquises dans le cadre du projet et aussi la perte du patrimoine. Les matériels hors d’usages (épaves) et égarés ont été présenté au bilan, ce qui a provoqué la surévaluation du patrimoine.

14- Les stocks

Les mouvements de stocks des pièces de rechange depuis 1993 ne sont pas comptabilisés en 1998, ce qui a entraîne la surévaluation ou sous-évaluation de stocks de pièce de rechange et en plus, la situation de stocks devient non fiable. Le principe de valorisation des articles en stocks n’est pas adopté, cela peut entraîner la surévaluation ou sous-évaluation des articles.

SECTION 2 : EXPLOITATION PROPREMENT DITE DES ACTIVITES DE L’ AES

Le présent rapport peut résumer succinctement les activités de l’AES durant l’année 2002 concernant la gestion, l’exploitation proprement dite et les travaux réalisés. Pour l’année 2002, le volume de production d’eau fait l’AES dans tous les secteurs s’élève à 93242m³ , par contre le volume de vente réalisée est de 65167 soit 69,89% de la production. On a constaté une perte d’eau non négligeable de l’ordre de 30% causée par les différentes raisons comme l’existence des fuites dans les réseaux de distributions des centres AEP, le branchement de la société SPSM à Amboasary-Sud à titre gratuit en contre partie de son terrain pour l’installation de la station d’épuration d’eau, le volume d’eau au niveau des ventouses sur le long de la pipe line par des tiers.

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21- Exploitation des camions citernes Ambovombe

211- Aspect technique Pour le moment, seul les camions citernes sont les moyens mis en œuvre pour assurer l’approvisionnement en eau potable dans la région d’Ambovombe et ses environs. Actuellement, tous les camions citernes à Ambovombe atteindrent ses treizième année de service. Dans ce cas, l’état des matériels est obsolète et ne pouvant plus assumer leurs missions car 08 à 12 seulement ont pu rouler pendant l’année 2002 sur les 24 camions citernes auparavant. Cet état de chose est un facteur de blocage pour le bon déroulement de la livraison d’eau dans cette région. En conséquence, le volume d’activité des camions citernes d’eau connaît une forte diminution par rapport à l’année 2001. Le volume total de production sorti de la station de pompage et d’épuration d’eau à Amboasary s’élève à 25830 m³ contre 36200 m³ pour l’année 2001, et le volume de distribution effectué par les camions citernes est de 21956 m³ soit 3660 voyages de 6 m³. Pour la zone d’Ambovombe, deux stations de pompage sont utilisées pour le captage d’eau des camions citernes à savoir : la station de pompage et d’épuration d’eau d’Amboasary, et la station de pompage de Mahavelo : • Station de pompage Amboasary : 25830 m³, elle assure 100% du captage d’eau ; • Station de Mahavelo : en panne depuis 2001.

Comme on a déjà souligné, une quantité d’eau de 3874 m³ soit 15% de la production est consommée par les personnels de la société SPSM à Amboasary. Ce branchement gratuit était la contre partie du terrain de la SPSM cédé à l’AES pour la mise en place des installations d’épuration d’eau à Amboasary-sud. Le problème qui se pose pour le nouveau dirigeant actuel est l’inexistence au sein de l’AES, le contrat fait entre les deux parties à l’époque avant la réalisation des travaux.

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a)- Tableau récapitulatif de la livraison par bénéficiaire

BENEFICIAIRES VOLUME NOMBRE DE DISTRIBUE (m³) VOYAGE

- Banlieues 10 152 1 692 - Particuliers 2 844 474 - Bassins ville 4 836 806 - ONG-Entreprise 312 52 - Personnels de l’AES 3 708 618 - Service gratuit 104 18 (+2m³)

TOTAL 21 956 3660 V b)- Paramètres d’exploitation - Nombre de voyage effectué : 3660 V - Consommation en carburant : 42278 litres - Distances parcourues : 139944 km - Distance moyenne par voyage : 76,5 km - Consommation moyenne en carburant par voyage : 23,10 litres D’après les paramètres d’exploitation ci-dessus, les camions citernes doivent effectuer 76,6 km pour un (01) voyage de 6 m³ d’eau, et consommer en piste sablonneuse.

Problème technique : • Station de pompage : La station de pompage de Mahavelo n’était pas fonctionnelle depuis 2001 à cause du problème de générateur qui est en panne. • Camion citerne : La plupart des camions citernes d’eau sont inutilisable dans le parc à matériel d’Ambovombe car 08 à 10 camions pour le HINO FF et 02 camions pour le NZ ont pu fonctionner actuellement. Tous les matériels roulants nécessitent une réhabilitation totale ou bien entièrement à renouveler.

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212- Aspect financier Les chiffres d’affaires réalisés sur la vente d’eau par camions citernes s’élèvent à 191311500 Fmg et les charges d’exploitation est de 1056763250 Fmg. L’équilibre entre les recettes et les dépenses a dégagé un déficit brut d’exploitation de 865451750 Fmg. Comme on a constaté, l’achat des carburants et le lubrifiant ainsi que l’acquisition des pneumatiques sont les dépenses les plus élevées et qui rend l’exploitation déficitaire au sein de l’exploitation des camions citernes.

D’après le calcul : - le coût unitaire de production = 48130 Fmg / m³ - le coût unitaire de produit vendu = 8714 Fmg/m³ - déficit par m³ = 39 416 Fmg/m³

Le coût de revient d’un voyage de camion citerne d’eau s’élève à 288780 Fmg En effet, l’utilisation des camions citernes comme moyen mis en œuvre pour l’approvisionnement en eau est très déficitaire. Le remplacement de ce système par pipe line est très avantageux. 22- Exploitation des centres AEP 221- Aspect technique Actuellement, les 05 centres AEP de l’AES à savoir : Antanimora, Andalatanosy, Beraketa, Isoanala, Tsivory sont entamés ses dixième (10eme) année de leurs fonctionnements. Ils ont rencontré des problèmes techniques qui entravent la gestion et le rendement de l’exploitation tels que : - la vétusté des matériels et accessoires ; - les fuites dans les réseaux de distribution, les vannes d’arrêt et les équipements du logement de chaque centre ; - les colmatages des forages ; - les pannes fréquentes des générateurs ; Cependant, des mesures ont été prises pour remédier quelques pannes : - la réparation des vannes d’arrêt, - le remplacement des robinets de puisard, - le lavage des châteaux d’eau ;

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Mais vu la crise de l’année 2002 et tous ses effets, l’intervention systématique dans les centres AEP a été quelque fois difficile pour l’équipe de l’AES.

Pour les centres AEP d’Isoanala et de Tsivory, les pertes d’eau dans les réseaux de distributions sont tellement élevées, respectivement 54% et 49% par rapport au pompage effectué sont disparues. Les fuites en question ne sont pas encore localisées jusqu’à maintenant pour des raisons matérielles, techniques et financières au niveau de l’AES.

Voici le tableau recapitulatif de production des centres AEP:

Centres U Ant/mora And/anosy Beraketa Isoanala Tsivory Total

Rubriques

∆ stock m³ 43 55 -15 -16 31 98

Pompage m³ 6 458 3 199 6 140 21 269 10 577 47 643

Vente m³ 4 744 2 451 4 942 9 803 7 662 29 602

Ecart m³ 1 671 693 1213 11 482 2 884 17 943

Carburant l 1 728 929 1 627 3 624 3 108 11 016

Heures GE h 484 322 759 1 407 1 179 4 151

Moyennes

Cons° GO l/h 3,74 2,90 2,14 2,54 2,68

Pertes % 26,50 23,40 19,50 53,90 49,00

Pompage/j m³/j 22,00 11,00 21,00 70,00 35,00

Durée de p/j h/j 1,60 1,00 2,50 4,50 3,90

Le volume de production pour l’année 2002 s’élève à 47643 m³ . Par contre, la vente réalisée s’élève à 29602 m³ soit 62% du volume de production.

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L’écart est dû d’une part, par la variation de stock dans les châteaux soit 98 m³ , et d’autre part, par les pertes dans les réseaux de distributions et les équipements sanitaires au niveau des bâtiments d’un volume de 17943 m³. D’après le tableau récapitulatif ci-dessus, chaque centre a sa spécificité tant sur le volume de production que la consommation journalière et la perte sur les réseaux. Comme on a déjà indiqué, les pertes d’eaux constatées dans les centres de Isoanala et Tsivory sont très élevées, et sont presque la moitié de la production annuelle. En outre, les fuites dans les réseaux de distribution ne sont pas encore détectées faute des moyens financiers et matériels nécessaires aux interventions.

222- Aspect financier Le chiffre d’affaires réalisé par la vente d’eau dans les centres AEP s’élève à 134592615 Fmg et les charges d’exploitation est de 144720972 Fmg soit un dégagement de résultat négatif de 5667406 Fmg. - Le coût unitaire de production = 3087 Fmg/m³ - Le coût unitaire de produit vendu = 4889 Fmg/m³ - Le prix de vente appliqué par centre AEP = 4500 Fmg/ m³ Le manque à gagner engendré par les fuites d’eau dans les réseaux de distribution est évalué à 80743500 Fmg par rapport au prix de vente appliqué.

Le tableau ci-dessous montre les résultats d’exploitation par centres AEP :

Centres U Ant/mora And/anosy Beraketa Isoanala Tsivory Total

Rubriques

Pompa ge m³ 6 458 3 199 6 140 21 269 10 577 47 642

Vent e m³ 4 744 2 451 4 942 9 803 7 662 29 602

Rec ettes Fmg 21 281 750 11 037 500 23 857 000 43 998 439 34 417 630 134 592 615

Dép ens es Fmg 25 212 178 14 200 412 32 516 000 44 823 168 27 969 214 144 720 972

Résultats exploit° Fmg - 3 930 428 - 3 162 912 - 8 659 000 - 824 433 6 448 416 - 5 667 406

Perte réseaux Fmg 7 519 500 3 118 500 5 458 500 51 669 000 12 978 000 80 743 500

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On a constaté que tous les centres ont dégagé des résultats négatifs sauf le centre de Tsivory. Cet état de chose peut être expliquée par des diverses raisons : - les pertes physiques des eaux dans les réseaux de distribution ; - l’augmentation du prix des carburants durant l’année ; - la faible consommation du bénéficiaire. Remarque : Si des solutions seront apportées sur les réseaux de distribution de ces centres AEP, l’exploitation en générale deviendra rentable surtout les centres de Tsivory et Isoanala.

23- Exploitation de pipe line 231- Aspect technique

La zone d’exploitation de pipe line utilise en même temps les camions citernes d’eau, les bornes et le centre AEP de Beloha pour l’approvisionnement en eau potable de la population. Les camions citernes d’eau sont utilisés dans les villages très éloignés du long de pipe line. Les bornes fontaines sont utilisées par les villages environnants. L’année 2002, comme les autres secteurs, le volume d’activité au sein de pipe line a connu une diminution de 27,9% par rapport à l’année 2001. La production totale s’élève à 19769 m³ contre 27437 m³ l’année 2001. Cette diminution est due par l’effet de crise, et aussi de problème interne de l’AES à savoir : l’insuffisance de crédit pour le fonctionnement, le problème technique etc.….

Paramètres d’exploitation des camions citernes : Mouvement des camions citernes : - Nombre de voyages effectués : 645 V - Consommation en carburant : 9889 litres - Distances parcourue : 27738 km - Consommation par 100 km : 37,20 litres / 100 - Consommation moyenne par voyage : 16,20 litres On a constaté que chaque camion citerne doit faire 43 km et consommer 16,20 litre de gasoil pour effectuer un voyage de 6 m³ dans les zones de Beloha et Tsihombe où se situe le pipe line.

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232- Aspect financier

Le chiffre d’affaires réalisées s’élève à 115 006 982 Fmg et les charges de fonctionnement sont de 315 684 026 Fmg soit un déficit d’exploitation de 200 677 044 Fmg . Cet déficit est causé par la faible consommation d’eau effectuée par le bénéficiaire et la réduction de volume d’activité à cause de la crise, alors que les charges fixes sont toujours supportées par l’exploitation à 100% quelque soit le volume de l’activité.

Les comptes d’exploitation des centres AEP enregistrent principalement les charges courantes (achats de matières et fournitures consommables, frais d’entretien et de réparations).

CHAPITRE III : PROBLEMES LES AUX PROCEDURES COMPTABLES AINSI QUE LES METHODES DE CONTROLE INTERNE

SECTION 1 : AU NIVEAU DU SYSTEME COMPTABLE UTILISE

En général, toute comptabilité doit reposer sur des principes et convention bien défini et conforme en usage en la matière pour pouvoir produire des informations fiables, claires, et exploitables pour les utilisateurs. Nous allons essayer de présenter les normes et les principes comptables avant d’aborder les problèmes perçus au niveau du système comptable utilisé. Les normes et principes comptables officiellement en vigueur à Madagascar sont définis par le plan comptable général « Malagasy » de 1987. Il s’agit des principes suivants : ∑ Le principe des coûts historiques : les acquisitions des biens services sont enregistrées en franc « Malagasy » courant à la date des transactions. ∑ Le principe de prudence : la prudence est défini par le plan comptable général 1987 comme le principe qui impose de prendre en considération tout fait ou événement d’altérer le patrimoine et les résultats de l’Entreprise. ∑ Le principe d’autonomie des exercices comptables : signifie que chaque exercice doit constituer un tout distinct de l’exercice antérieur et des exercices futurs.

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Il découle de ce principe que : - tous les produits et toutes les dépenses de fonctionnement propre à un exercice qu’ils sont rattachés. - Les produits et les dépenses sont comptabilisés au fur et à mesure de leur acquisition et de leur engagement et non lors de encaissement ou de leur paiement. ∑ Le principe de permanence des méthodes : ce principe a pour objectifs de mettre la comptabilité des états financiers des exercices successifs. Le respect de ce principe implique : - la même présentation des états financiers des exercices successifs - la permanence des méthodes comptables et d’évaluation pratiquées et ayant servi à l’établissement des états financiers.

∑ Le principe de bonne information il consiste à présenter des états financiers comportant des informations fiables et significatives. Le principe regroupe les trois notions suivantes : - la sincérité ; - la régularité ; - la matérialité ou l’importance relative. La notion de sincérité repose la bonne foi avec laquelle les règles et les procédures comptables sont appliquées de manière à ce que les états financiers reflètent l’image fidèle de l’Entreprise. La notion régularité consiste au respect des lois et des règlements ainsi que des règles, principes et méthodes comptables en vigueur. La notion de matérialité ou importance relative implique la mention en annexe des éléments significatifs afin que les états financiers reflètent une image fidèle du patrimoine de l’Entreprise, de sa situation financière et de sa réalisation. ∑ Le principe de non-compensation des postes d’actif et de passif, des postes de produits et de dépenses : l’application de ce principe implique que les éléments d’actif et de passif, de dépenses de fonctionnement et des produits doivent être évalués et présentés séparément dans le cas financier. Le principe de l’identité du bilan d’ouverture d’un exercice au bilan de clôture de l’exercice précédent.

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L’application de ce principe implique que les éléments d’actif et de passif, de dépenses de fonctionnement et des produits doivent être évalués et présentés séparément dans le cas financier. Le principe de l’identité du bilan d’ouverture d’un exercice au bilan de clôture de l’exercice précédent. L’application de ce principe implique que le bilan de clôture d’un exercice donné doit être reporté sans aucune modification à l’ouverture de l’exercice suivant. Donc, pour le cas de l’AES (Alimentation en Eau dans le Sud), les principes énoncés ci-dessus sont applicables : - les opérations comptables seront enregistrées suivant le principe de la partie double ; - les états financiers seront préparés sur une base d’une comptabilité d’engagement ; - les écritures traitées seront enregistrées dans des livres comptables et dans des états financiers de l’exercice auxquels elle se rapporte. Si tels sont les principes comptables de l’AES, nous allons aborder les différents problèmes rencontrés au niveau du système comptable.

11- Système comptable existant non satisfaisant

Le problème du système existant est caractérisé par le manuel de procédure comptable dépassé. Dans le centre de la Direction générale où nous avons effectué le stage, la comptabilité est encore tenue manuellement c’est-à-dire les comptables n’utilisent pas les machines (ordinateur) pour effectuer leur travail, et aussi certains documents et pièces comptables ne sont pas disponibles au moment voulu. Malgré la nouvelle méthode d’activité actuelle c’est-à-dire l’utilisation des différents logiciels par exemple le ciel compta, pour faciliter le travail, le problème c’est que ils ne l’utilisent pas. Cela entraîne alors le risque de non fiabilité des informations comptables, le risque d’erreur et d’omission.

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12- Présentation et analyse des états financiers : Les états financiers au 31/12/2002 : • LE BILAN: ACTIF Année 2002 Année 2001 INTITULE Montant Net Montant Net Actif immobilisé : ° Immobilisation incorporelle : - Etude, surveillance et contrôle 426 698 744 ° Immobilisation corporelle : - Terrain 175 542 000 - Construction 47 379 119 917 - Matériels et outillages 678 065 004 - Matériels de transport 5 505 919 - Agence et aménagement, installation 25 279 500 - Autres immobilisation corporelle 112 957 210 ° Immobilisation en cours : - Bassins en cours 659 175 979 TOTAL ACTIF IMMOBILISE 49 610 850 803 49 462 344 273 Actif circulant : ° Stocks et encours : - Matériels consommables 366 868 433 - Matériaux 35 765 328 SOUS TOTAL 444 832 886 402 633 761 ° Créance client : - Avance et acompte au personnel 64 355 474 - Débiteurs divers 2 597 386 - Produits à recevoir 27 733 620 - Compte d’attente à régulariser 596575651 SOUS TOTAL 298 486 473 691 262 131 ° Disponible : - Banque 5 557 192 - Trésor 14 268 404 - Caisse 29 531 059 SOUS TOTAL 47247170 38 242 271 TOTAL ACTIF CIRCULANT 790494529 1 132 138 163 TOTAL GENERAL 49075413331 50 594 492 436

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PASSIF MONTANT INTITULE Exercice 2002 Exercice 2001 ° CAPITAUX PROPRES : - Fonds de dotation 471 993 621 471 993 621 - Report à nouveau - 104 956 371 - 126 442 986 - Situation avant résultat - 596 750 635 345 550 635

RESULTAT NET DE L’EXERCICE 229 713 385 21 486 615 ° SUBVENTIONS D’EQUIPEMENT RECUES - Subvention d’équipement reçue FED 6 315 596 514 - Subvention d’équipement reçue FAD 7 426 955 043 - Subvention d’équipement reçue JICA 107 162 996 812 - Subvention d’équipement reçue ETAT 1 100 105 588 - Subvention d’équipement inscrit au compte de résultat - 72 728 594 300 TOTAL SUBVENTION D’EQUIPEMENT 122 154 790 487 49 277 059 657 ° DETTES DETTE D’EXPLOITATION - Fournisseurs 290 437 560 202 523 814 SOUS TOTAL 290 437 560 202 523 814

DETTES DIVERSES - Rémunération due au personnel 275 434 - CnaPs 417 580 122 - IGR 95 002 913 - Créditeurs divers 213 170 650 - Produits Constatés d’Avance 0 - Compte d’attente à régulariser 21 832 596 SOUS TOTAL 915 054 970 747 861 715 TOTAL DES DETTES 1 205 492 490 950 385 529 TOTAL GENERAL 49 075 413 331 50 594 482 436

Voir les détails du bilan en Annexes

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• Analyse du BILAN de l’année 2002 et l’année 2001 :

Au 31 Décembre 2002, la masse du bilan est arrêté à l’actif comme au passif à la somme de 49 075 413 331 Fmg contre la somme de 50 594 482 436 Fmg de l’exercice précédent : Actif immobilisé : elle a augmenté de 148 506 530 Fmg par rapport à l’exercice 2001. Actif circulant : soit une diminution de 341 643 634 Fmg (30,17%) par rapport à l’exercice 2001. Stock & encours : soit une augmentation de 42 199 125 Fmg (10,48%) Créance : soit une diminution de 392 845 658 Fmg (56,83%) Disponible : soit une diminution de 9 002 899 Fmg (23,54%)

Subvention d’équipement reçue : soit une augmentation de 148 506 530 Fmg

Dettes : soit une augmentation de 255 106 951 Fmg (26,84%)

Dettes d’exploitation : elles sont constituées essentiellement par des fournisseurs des carburants et lubrifiants Dettes diverses : soit une augmentation de 167 193 255 Fmg (22,35%) Elles sont constituées essentiellement par la CnaPs, IGR et créditeur divers

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• LE COMPTE DE RESULTAT

DEBIT

MONTANT INTITULE Exercice 2002 Exercice 2001 CHARGES D’EXPLOITATION Stock initial Achats 1 313 751 405 1 504 325 148 Services extérieurs 125 834 277 109 305 008 Autres services extérieurs 226 103 317 344 234 302 Impôts & taxes 2 836 868 1 739 718 Charges de personnel 1 088 720 751 1 006 933 194 Autres charges d’exploitation 2 650 000

CHARGES FINANCIERES Intérêt et agios 8 184 592

CHARGES EXCEPTIONNELLES Régularisation du solde compte Trésor à Fort-Dauphin

TOTAL 4 510 494 050 2 966 537 370

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CREDIT

MONTANT INTITULE Exercice 2002 Exercice 2001 PRODUITS D’EXPLOITATION Ventes d’eau 440 067 029 561 108 586 Produits des activités annexes 28 408 510 557 001 821 Subvention d’exploitation de l’Etat 1 424 656 328 2 065 805 303

PRODUITS FINANCIERS Intérêts créditeurs 267 987 -

PRODUITS EXCEPTIONNELS Budget de fonctionnement de l’exercice 2001 non comptabilisé 250 000 000 -

TOTAL 4 510 494 050 2 966 537 370

ANALYSE DU COMPTE DE RESULTAT ∑ Les dépenses (charges) : Les dépenses de fonctionnement de l’AES prennent en compte toutes les charges en monnaie locale nécessaire à la gestion, l’exploitation, l’entretien et maintenance des installations et des matériels pour assurer l’approvisionnement en eau dans le sud, ainsi que pour le paiement du fonctionnement de siège. Les dépenses de fonctionnement peuvent être divisées en deux parties : - les charges de structures ou charges fixes : salaire du personnel, assurance véhicule, eau et électricité etc.… - les charges variables : carburant, lubrifiant, fournitures diverses, pneumatiques, etc.….

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Ces dépenses sont supportées respectivement par : o Le crédit alloué par l’Etat sous forme de subvention ; o Les recettes provenant de la vente d’eau ; o Les ressources propres de l’AES provenant des activités annexes. Il est à noter que l’achat de carburant notamment le gasoil représente le 60% de ces dépenses et en second lieu l’acquisition des pneumatiques pour les camions citernes d’eau qui représente 30%.

∑ Les recettes (produits) : Les recettes de l’AES proviennent d’une part, de la subvention octroyée par l’Etat, inscrit dans la loi de finance chaque année et d’autre part, des ressources propres internes de l’Etablissement. - la subvention : Chaque année, l’AES bénéficie d’une subvention de l’Etat, inscrit dans la loi de finance suivant : ligne budgétaire : 300510230-1/ Article 65 paragraphe 655/ Intitulé : Transfert aux organismes publics. - Ressources propres : Les recettes propres de l’AES proviennent de la vente d’eau et aussi des prestations de service effectué auprès des tiers.

‹ Les charges d’exploitation représentent une diminution de 214 547 778 Fmg : ° Les achats concernent surtout : les carburants et lubrifiants, les pièces de rechanges et les pneumatiques. ° Pour les services extérieurs, les dépenses y afférents concernent surtout de la location de voitures, l’entretien et réparateur de matériel et les assurances

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• TABLEAU DE GRANDEURS CARACTERISTIQUES DE GESTION EXERCICE 2002 MONTANT RUBRIQUES INDIVIDUEL TOTAL

1°- PRODUCTION DE L’EXERCICE 468 475 539 Productions vendues 468 475 539 2°- CONSOMMATION INTERMEDIAIRE 1 623 489 874 Achats 1 313 751 405 Variations de stocks -42 199 125 Charges extérieures 351 937 594 3°- VALEUR AJOUTEE -1155 014 335 Production de l’exercice 68 475 539 Consommation intermédiaire 1623 489 874 4°- EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION -821 915 626 Valeur Ajoutée -1 155 014 335 Subvention d’exploitation 1 426 656 328 Impôts et taxes -2 836 868 Charges de personnels -1 088 720 751 5°- RESULTAT D’EXPLOITATION -824 565 626 Excédent Brut d’Exploitation -821 915 626 Autres charges d’exploitation -2 650 000 Quote part de subvention d’exploitation

Dotation aux amortissements

6°- RESULTAT FINANCIER -7 916 605 Produits exceptionnels 267 987 Charges exceptionnelles -8 184 592 7°- RESULTAT EXCEPTIONNEL 235 731 596 Produits exceptionnels 250 000 000 Charges exceptionnelles -14 268 404 8°- RESULTAT NET DE L’EXERCICE -824 565 626 -596 750 635 Résultat d’exploitation -7 916 605 Résultat financier 235 731 596 Résultat exceptionnel

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Analyse des tableaux de grandeurs caractéristiques de l’exercice 2002

Le tableau de grandeurs caractéristiques de gestion permet d’apprécier et de mesurer la performance de l’AES. ∑ Pour la production de l’exercice, elle concerne la vente d’eau et les produits des activités annexes. ∑ La consommation intermédiaire concerne la consommation de biens et de services nécessaires à la production. ∑ La valeur ajoutée est la différence entre la production de l’exercice et la consommation intermédiaire et qui dégage une valeur négative pour l’année 2002. ∑ Le compte de résultat fait apparaître un excédent brut d’exploitation négatif. ∑ Quant aux résultats de l’exercice 2002, seul le résultat exceptionnel présente un résultat positif. Remarque Il est constaté chaque année le retard à l’élaboration des états financiers de l’AES qui sont des documents nécessaires aux déblocages de crédit. Ce retard est dû aux divers facteurs à savoir : - le problème d’organisation comptable ; - le retard d’enregistrement des opérations sur les documents comptables ; - le manque de suivi et du contrôle des taches du comptable.

En bref, l’AES a rencontré de grands problèmes durant l’année 2002 dans l’exécution de son programme d’activité à cause, d’une part, de la crise qui a sévi Madagascar pendant l’année écoulée et, d’autre part, de l’état technique notamment les matériels roulants qui assurent l’approvisionnement en eau, et aussi de l’insuffisance des moyens financiers mis en œuvre pour le fonctionnement de tous les systèmes. A cet effet, le volume d’activités de l’AES a connu une diminution très significative par rapport à l’année 2001.

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TROISIEME PARIE :

PROPOSITION DES SOLUTIONS ET LEUR IMPACT

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Dans cette troisième et dernière partie, nous avançons des propositions que nous pensons contribuer à remédier les problèmes évoqués en deuxième partie. A propos des problèmes perçus à la direction technique concernant le problème climatique, qui entraîne l’insuffisance d’eau et qui entraîne aussi le « kere », nous allons étudier comment améliorer l’approvisionnement en eau et comment résoudre ce problème de «kere ».

Concernant les problèmes liés à la tenue et suivi des comptes ainsi qu’aux procédures administratives et comptables, nous allons voir l’amélioration des procédures administratives et comptables par la réorganisation des procédures administratives et la réorganisation des procédures comptables.

C’est dans cette dernière partie que nous allons évoquer les impacts de solutions préconisées.

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CHAPITRE I : AMELIORATION DE L’APPROVISIONNEMENT EN EAU POTABLE ET SOLUTION AU PROBLEME DU « KERE » :

La majeure partie de la population Malagasy n’a pas encore accès à l’eau potable (plus de 70%), vu l’infrastructure existant jusqu’à ce jour. Cette carence en eau trouble la survie humanitaire qui le fait plonger dans différentes sources des maladies hydriques, source de la croissance du taux de mortalité infantile et juvénile. La population s’approvisionne, soit dans les fleuves comme Mandrare, Menarandra, Linta, Manambovo…, soit dans les retenues d’eau (mares) ou par des puits traditionnels à ciels ouvert où les eaux sont malpropres et de qualités douteuses, véritables réservoirs de larves de bilharzioses. C’est pour cela les différents projets et que l’Etat voudrait augmenter le taux de couverture en eau, ensuite essaie de donner des solutions au problème du « Kere »

SECTION 1: LA MISE EN PLACE DES DIFFERENTS PROJETS

Le budget de l’AES est passé de 963 000 000 Fmg en 1999 à 1 500 000 000 Fmg en 2002 donc il affiche une augmentation de près de 36% en 3 ans. Malgré cette augmentation, celle-ci n’a pas entraîné une amélioration sur le taux de desserte en eau devant l’explosion démographique et les hausses incessantes des prix des carburants. Face à cette situation, l’AES demeure impuissante. D’une part, en tant que Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial (EPIC), il voudrait maximiser son profit par l’application de vérité de prix de l’eau. Et cela lui permettrait l’extension rapide de ses activités de desserte. Mais d’autre part, en tant qu’organisme rattaché, il n’est pas en mesure de décider seul sa politique de prix de vente. Il y a intervention du Gouvernement qui se penche plutôt sur le rôle social joué par l’AES. L’Etat prime le social. Donc pour satisfaire les besoins, il sera souhaitable de procéder à : - La réhabilitation des points d’eau ; - Le dessalement d’eau de mer ; - La réhabilitation et acquisition des nouveaux matériels roulants, protection de rive de la station ; - La réhabilitation du système d’approvisionnement par camion citerne ; - La mise en place une pipe line sillonnant les Fivondronana d’ Amboasary-sud et Ambovombe ;

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- La réhabilitation des forages et puits.

11- Réhabilitation des points d’eau

Actuellement, connu au nombre de 95 ouvrages positifs sans tenir compte des forages négatifs et ceux réalisés dernièrement par d’autres projets, (avec de l’eau suffisant au départ et équipés de pompes à main), vu sa réalisation depuis des années 1981, leur état actuel ne répond plus aux besoins de la population bénéficiaire ainsi que leur situation exacte qui reste douteuse.

Voici les listes des points d’eau à réhabiliter : REGION Nombre de points d’eau

Zone 1 : Betioky-Sud 16 Zone 2 : Ampanihy-ouest 01 Zone 3 : Ambovombe- Androy 01 Zone 4 : Antanimora-Sud 59 Zone 5 : Bassin de la Mandrare 18

TOTAL 95

Ce projet est financé par l’UNICEF. Dans cette région, sur 1495 points d’eau installés depuis, 326 seulement sont fonctionnels, les autres étant, soit non conformes aux normes d’hygiène, soit abandonnés ou tout simplement ne fonctionnent plus.

12- Dessalement d’eau de mer • Description L’unité de dessalement de l’eau de mer fonctionne selon le principe de compression à vapeur mécanique (Mechanical Vapour Compression- MVC) L’eau pénétrant dans l’unité est préchauffée au moyen d’échangeurs thermiques plats qui servent au regain thermique. Dans le réacteur de dégazage, la pression sur l’eau de mer est abaissée au niveau de l’évaporation et les gaz dissous de l’eau sont évacués. L’eau ainsi dégagée, pénètre dans une unité combinée évaporateur/condensateur :

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L’eau est alors évaporée et est conduite à travers du compresseur avec une température élevée au niveau externe des conduites. La vapeur peut être condensée et la chaleur condensée libre, peut être parallèlement utilisée pour l’évaporation de l’eau de mer. L’eau obtenue est stockée dans un réservoir d’où elle est directement pompée par le consommateur. L’unité fut conçue de façon décentraliser, c’est-à-dire que l’augmentation de la capacité de l’unité est constamment possible sans qu’il soit nécessaire d’interrompre la production d’eau pendant l’agrandissement. Cette flexibilité ne présente un intérêt pour la maintenance et les répartitions que si le site possède plusieurs unités de production. Dans le cadre de l’amélioration de l’approvisionnement en eau potable dans le Sud, l’AES avait pris contact avec l’Entreprise ECB ENVIRO BERLIN AG , spécialiste en la matière de dessalement d’eau de mer selon le principe de compression à vapeur mécanique (Mechanical Vapour Compression-MVC) alimenté par un accumulateur éolien. L’installation d’une unité de dessalement de l’eau de mer d’une capacité de 4720 m³ d’eau par jour qui ravitaillera 180 000 habitants environ, alimentée par un accumulateur éolien qui, à son tour, produira de l’électricité.

Les unités suivantes sont installées selon la capacité de production par site :

CAPACITES SITE m³ par jour m³ par an

Ambovombe / Androy 3750 1 368 750 250 91 250 ANTARITARIKA 360 131 400 360 131 400

TOTAL 4720 1 722 800

Le coût unitaire de vente d’eau est estimé à 127 Fmg le seau de 13 litres. • Intérêt particulier du projet pour la zone Sud de Madagascar - Les installations ne nécessitent pas trop d’entretien, alors il est possible de les faire produire durant 8500 heures par an. La production totale en eau potable est à usage sanitaire des quatre unités de dessalement est de 1 708 200 m³ par an.

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- Le système pourrait augmenter d’une manière satisfaisante la consommation unitaire des habitants, soit 25 litres par personne par jour. - Le coût unitaire de vente d’eau dans la région Sud sera désormais stabilisé aux environs de 127 Fmg le seau de 13 litres. - Le projet contribue également à la réalisation de la politique du Gouvernement en matière de l’électrification rurale et de la préservation de l’environnement par l’utilisation de l’énergie renouvelable (système éolien).

13- Réhabilitation et acquisition des nouveaux matériels roulants, protection de rive de la station : Les matériels roulants qui assurent l’approvisionnement en eau sont vétustes, le rive situant la station d’épuration est en danger et nécessitant une protection. Ces matériels roulants assurent la livraison d’eau dans la ville d’Ambovombe et ses environs, soit 230000 habitants. Les camions citernes d’eau, projet financé par le gouvernement japonais, sont le seul moyen, pour le moment, d’assurer l’approvisionnement en eau dans cette région depuis plusieurs années. Actuellement, tous ces matériels roulants sont en état obsolète et ne pouvant plus assurer leur mission, aussi que la dégradation des rives menaçant les installations. Cette situation fait diminuer le taux de desserte en eau potable de la population, soit environ 1litre par personne par jour en milieu urbain et 0,4 litre par jour par personne en milieu rural, très inférieur au seuil recommandé par l’OMS, qui est de 15 litres par jour par personne. Pour ce faire, l’AES recourt aux aides des bailleurs de fonds pour le financement du projet de réhabilitation et à l’acquisition des nouveaux matériels roulants pour assurer la régularité de l’approvisionnement en eau potable de la région sud, actuellement frappée par la famine.

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14- Le projet Pipe line reliant Amboasary-Sud à Antaritarika via à Ambovombe/Androy:

Dans le cadre de l’aide japonaise en 1991 et 1992, une station d’épuration a été installée à Amboasary au bord du fleuve Mandrare. L’approvisionnement du Fivondronana d’Ambovombe et de 280 à 480 km pour ses villages environnants. Ainsi, no seulement, le prix de l’eau ne peut pas couvrir les frais de fonctionnement, mais aussi et surtout, les capacités de l’AES étant limitées, les demandes de toutes la population ne pourront pas être satisfaisantes, surtout en période de sécheresse. Concernant le prolongement jusqu’à Antaritarika, cette partie Sud-ouest d’Ambovombe est une région peuplée. En outre, les problèmes des prix de revient d’eau, des frais de fonctionnement, des distances à parcourir et des charges récurrentes sont très élevés. D’où la nécessité de prolonger ce pipe line jusqu’à Antaritarika pour réduire le prix de revient de l’eau. Etant donné déjà l’existence des infrastructures de base préalablement réalisées par le gouvernement japonais, ce projet de liaison par pipe line est une suite bénéfique à exécuter, car il contribue non seulement à l’allègement de la charge de la population, mais aussi l’amélioration du « bien-être » de la région. La distribution d’eau potable dans la ville d’Ambovombe se fait encore par camions citernes. Le résultat du projet précédent s’avère positif, mais le transport d’eau par camions citernes est très coûteux. Aussi, l’installation du pipe line à partir de la station de pompage de la rivière Mandrare avec réservoirs « Tampon » jusqu’à la ville d’Ambovombe ainsi que le prolongement jusqu’à Antaritarika, qui sera la suite logique du projet précédent, serait fondamentale.

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SECTION 2 : AUGMENTATION DU TAUX DE COUVERTURE EN EAU : OBJECTIF DU

GOUVERNEMENT ACTUEL

21- La mise en valeur des ressources en eau dans la région Sud par la composante Eau du Pnud:

Actuellement, le taux de couverture en eau potable dans les milieux ruraux à Madagascar est encore au dessous du seuil des 20%. Aussi un des objectifs du Gouvernement actuel est-il d’augmenter ce taux pour atteindre celui de 80% en 2015 dans les milieux ruraux et de 100% dans les milieux urbains. Pour atteindre cet objectif, la composante Eau du Pnud a élaboré un dossier d’un peu plus de 180 pages concernant la mise en valeur des ressources en eau dans les régions de Betioky, Ampanihy, Beloha, Bekily, Amboasary-Sud, Ambovombe, Tsihombe. Ce dossier s’appuie sur 4 axes essentiels : - une meilleure connaissance des ressources en eau ; - l’accès à l’eau et l’assainissement ; - l’eau productive (utilisée dans le domaine de l’élevage, de l’industrie, dans le domaine agricole, minier…) ; - et enfin, le renforcement institutionnel (formation de cadres, appui aux agences des bassins versants…) Ce document compte en outre 27 projets détaillés avec devis estimatif concernant les 4 axes précités tels que : l’aménagement des mares et des sources, l’analyse des causes de la salinité de l’eau, la recherche de nouvelles technologies, l’alimentation en eau des villages, l’assainissement rural et urbain, la valorisation des points d’eau par la promotion des jardins, la production d’alevins, l’empoissonnement des rizières, maintenance… Actuellement, la composante Eau du Pnud est en train d’installer des points d’eau dans les régions de Betioky et de Bezaha et sur la bande côtière jusqu’à Itampolo : sur 150 à installer, il lui faut encore 42 à réaliser. Et pour atteindre le but fixé par le gouvernement d’avoir un taux de recouvrement de 80% dans les milieux ruraux en 2015, il faut encore installer 3 000 points d’eau d’une valeur unitaire de 10 000 $.

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Un exemplaire de ce dossier concernant la mise en valeur des ressources en eau a déjà été remis au PDS de la province de Tuléar, au Directeur provincial de l’Energie et des Mines, ainsi qu’au siège du Pnud à New York. Il reste donc à en attendre la validation et trouver les bailleurs de fonds qui vont financer chacun de ces projets.

SECTION 3 : SOLUTIONS AU PROBLEME DU « KERE »

Tous le monde connaît les problèmes que le grand Sud en ce qui concerne la sécheresse. Un état de fait qui est une des principales cause de la pauvreté de la population de cette région.

31- Introduction des nouvelles filières agricoles : le mil et le sorgho

Aucune pluie intéressante n’est tombée durant le mois de Mai dans la zone, sauf des brouillards entraînant des rosées matinales. C’est le rapport du bulletin du SAP (Système d’Alerte Précoce) sur la pluviométrie dans le Sud. Cette insuffisance pourrait affecter le bon déroulement des cultures en cours. Selon les données recueillies dans 38 stations, la pluviosité a été nettement déficitaire ou presque nulle car parmi ces stations, 30 ont reçu des précipitations inférieures à la moyenne dont 23, des précipitations inférieures à la moitié de la moyenne, 8 stations aucune précipitation. Le plus fort total de pluies tombées a recueilli à la station de Marotsiraka avec 131 mm en 5 jours et où on a enregistré le maximum en 24 heures : 49,6 mm le 14 Mai. Notons, en passant quelques projet comme l’introduction des nouvelles filières agricoles : le mil et le sorgho : plante qui sont très bien adaptées au climat du grand Sud et qui pourtant n’y sont pas cultivées. Elles devraient cependant être préférées à la culture du maïs qui, tout en consommant beaucoup d’eau, appauvrit le sol.

32- Le projet de promotions du « Moringa oliofera » Le « Moringa oliofera » est une plante qui possède en effet plusieurs vertus. En plus d’être médicinales, ses feuilles sont riches en protéines. Quant à ses graines, on peut en extraire de l’huile et pilées, elles servent à épurer l’eau. Un arbre qui sera donc très utiles à la population de cette région du grand Sud.

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Afin d’améliorer l’approvisionnement en eau, l’AES a trouvé, actuellement, un organisme international, en utilisant l’énergie renouvelable (photovoltaïque) comme source d’énergie pour le pompage d’eau dont l’Entreprise TENEMA est le fournisseur des matériels et aussi assuré l’installation. On a déjà conçu 09 sites pilotes avec les résultat concluant. En outre, dans le cadre toujours de la coopération avec la FONDEM (Fondation Enérgie pour le Monde), un accord de financement a été signé le 01 Avril 2003 pour la solarisation de 05 centres AEP fonctionnels de l’AES à savoir : Tsivory, Antanimora, Beraketa, Andalatanosy, Isoanala.

CHAPITRE II : PROPOSITION D’AMELIORATION DES PROCEDURES ADMINISTRATIVES ET COMPTABLES

Vu les problèmes existant au sein de l’AES, les procédures administratives et comptables doivent être amélioré. Pour ce faire, on doit entamer la réorganisation des procédures administratives, ensuite la réorganisation des procédures comptables.

SECTION 1 : REORGANISATION DES PROCEDURES ADMINISTRATIVES 11- Au sein de la Direction Technique Les recommandations données ci-après concernant surtout les centres AEP (Adduction d’Eau Potable) : - Rédiger des manuels destinés aux utilisateurs sur les procédures en place (achats, ventes, trésorerie, stocks, frais de personnels…) donnant les instructions complètes (travaux à faire, types et circuits des documents, agents concernés, …) ;

- Exiger des centres AEP les informations requises pour la confection de leurs comptes d’exploitation tout en respectant : o l’uniformisation des documents et informations comptables, o la production d’état justificatif de soldes. - Améliorer la coordination des taches et assurer la circulation des informations entre la Direction Régionale et les centres AEP ; - Adopter un principe de valorisation de ces charges afin de produire des informations réelles ;

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- Formaliser un contrat afin de poursuivre en justice le fontainier en cas de non respect des clauses. - Elaborer des factures préimprimées et prénumérotées afin de contrôler l’exhaustivité des ventes d’eau réalisées ; - Instaurer un délai de recouvrement plus court (exemple : tous les 3 jours sans excéder une semaine), de manière à faciliter les recouvrements.

12- Sur l’utilisation des fonds de financement du projet

Les préconisations et recommandations sont les suivantes : - conserver impérativement les documents relatifs aux marchés tout en respectant la durée des prescriptions légales de 10 ans. - exiger du Ministère chargé des Finances l’envoi systématique des relevés de compte du projet.

SECTION 2 : REORGANISATION DES PROCEDURES COMPTABLES

21- Tenue des documents

Les recommandations ci-après se subdivisent en deux : - pour la gestion des immobilisations ; - pour la gestion de stocks. • Gestion des immobilisations : - Elaborer un manuel de procédure de gestion des immobilisations incluant principalement : - les méthodes d’inventaire physique, - les codifications des matériels, - la tenue des fiches de suivi, - le système de valorisation, - le circuit des documents de suivi. - Elaborer une fiche de suivi codifiée par matériel permettant de contrôler leur affectation. Cette fiche enregistre essentiellement : - les caractéristiques techniques, - l’emplacement, - le détenteur, - la source de financement.

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- Régulariser dans les meilleurs délai la situation juridique des matériels acquis dans le cadre du projet et affectés provisoirement à des tiers.

• Gestions des stocks : - Tenir une fiche de suivi des mouvements d’articles en magasin (fiche casier, cahier d’enregistrement des entrées et sorties) afin de prendre les décisions nécessaires. - Procéder à un système de rangement adéquat (par source de financement, par famille d’article,…) qui sera formalisé dans le manuel de procédure de gestion des stocks.

22- Suivi des comptes suivant les principes comptables

Rappelons qu’il est énoncé dans la partie concernant les problématiques que chaque année, il est constaté le retard à l’élaboration des états financiers de l’AES qui est dû aux divers facteurs à savoir : - le problème de suivi et du contrôler ; - le retard d’enregistrement des opérations sur les documents comptables ; - le manque de suivi et du contrôle des tâches du comptable. A cet effet, il est donc demandé auprès du service administratif et financier de : ° enregistrer au jour le jour toutes les opérations des trésoreries et les opérations diverses et les imputer aux comptes concernés ; ° comptabiliser toutes les factures avant paiement ; ° établir le Bilan périodique des comptes ; ° produire mensuellement la balance des comptes et le grand livre général ; ° faire l’état de rapprochement bancaire par mois ; ° établir et comptabiliser mensuellement les états de paie du personnel ; ° établir et comptabiliser périodiquement les états de paiement de CNaPS ; ° faire parvenir périodiquement les documents ci-dessus au chef de bureau de coordination.

S’agissant les états financiers 2002 et le budget prévisionnel 2003, de recommandations ont été formulé par le Conseil d’administration, lors de la réunion extraordinaire du Conseil d’administration de l’AES du 18 Juillet 2003 : - appliquer le principe « de permanence de méthode » ; - inventorier les matériels ou les équipements hors d’usage ; - procéder la condamnation et la liquidation des matériels hors d’usage ;

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- fournir les documents de passation de service entre le dirigeant sortant et entrant.

23- Mise en place de la comptabilité analytique

La comptabilité analytique permet de reclasser ces charges par « destination ». Elle permet une affectation plus fine des charges selon leur destination ou utilisation. Par ailleurs, elle permet aussi d’affecter les immobilisations selon leur destination. Cette approche permet à la société d’obtenir la marge de chaque produit, mais aussi les dépenses de chaque direction. Enfin, une notion d’activité peut être introduite dans la mesure où la société souhaite connaître le coût d’une activité telle que : - les interventions techniques ; - les études d’ingénierie ; - les prestations d’ordre logistique ; La comptabilité analytique est donc l’outil qui permet de faire l’analyse de la rentabilité des produits et celle des différents centres de coût et de centre de profit à travers le processus budgétaire. La comptabilité analytique est l’outil de mesure privilégié pour l’analyse de performance de contrôle de gestion.

24- Mise en place proprement dite de « contrôle financier » :

On va procéder à la mise en place du contrôle financier dans les centres AEP et pipe line, en étudiant les courbes d’activités dans chaque centre, selon les données reçues de l’année 2002.

241- Centres AEP : Voici la courbe d’activité des centres AEP :

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Courbe d’activités Centre AEP

J F M A M J J A S O N D

Production 5607 4163 5723 5067 5189 5184 5334 5840 5842 7020 7219 7507

Vente 2488 1817 2389 2151 2188 2247 2427 2698 2627 3313 2770 2532

8000

7000

6000

5000

Production 4000 Vente

3000

2000

1000

0 JFMAMJJASOND

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Le mois de Janvier et Février est la période de la pluie donc la production et la vente d’eau diminuent, tandis qu’au mois de Mars, il fait chaud et doit faire monter la production. Au mois d’Avril jusqu’au mois de Juillet, c’est la saison froide donc la production est plus ou moins stable. Au mois d’Août jusqu’au mois de Décembre, la production ne cesse d’augmenter parce que c’est la saison chaude. Le problème se pose alors comme suis : En étudiant cette courbe, on aperçoit tout de suite qu’il y a un grand écart entre la production et la vente alors que, ces dernières doivent être proportionnelle. En plus, en mettant le point sur le coût de la production et le coût de vente, on remarque que on ne tient pas compte du stock du mois précédent pour élaborer la production du mois suivante, mais il est sûrement possible que ce stock est aussi vendu mais sans être déclaré. C’est là qu’on doit mettre alors le contrôle pour pouvoir vérifier le fonctionnement interne de cet Etablissement surtout au point de vue financier. Pour cela alors, on doit utiliser un compteur volumétrique à la station de pompage de chaque centre 242- Pipe line : Voici la courbe d’activité de pipe line :

Courbe d’activités pipe line

J F M A M J J A S O N D

Production 1347 1258 1421 1828 1520 1076 784 1618 2152 3245 2069 1450

Vent e 952 794 1037 1178 1276 888 654 1294 1460 1696 1234 1145

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3500

3000

2500

2000 Production Vente 1500

1000

500

0 JFMAMJJASOND

Si on fait l’interprétation à cette courbe, on doit le présenter comme suit :

La tendance moyenne de la courbe de production et la courbe de vente est entre 1000 et 1500.Comme on a déjà énoncé à l’interprétation des centres AEP, le mois de Janvier et Février ainsi que le mois de Décembre, c’est la période de la pluie, alors la consommation en eau de la population diminue ; tandis que au mois d’Août jusqu’au mois de Novembre, c’est la période de la sécheresse, donc la production et la consommation d’eau augmentent. Le problème ici c’est que, la production au mois d’Octobre augmente jusqu’à plus de 3000 alors que la vente est tout simplement à1500 environ. Cela veut dire qu’il y a un grand écart entre la production et la consommation. Normalement, la production et la vente doivent être proportionnelle. Le contrôle est alors doit être mis en place, pour vérifier si cet écart provient de la fuite d’eau sur le réseau ou bien il y a sûrement du vol là dedans.

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CHAPITRE III : IMPACT DES SOLUTIONS PRECONISEES

SECTION 1 : AU NIVEAU DE L’ ORGANISATION GENERALE

Pour l’année 2003, l’AES a présenté son programme d’activités en deux parties : - l’investissement ; - l’exploitation.

11- Investissement

L’objectif sectoriel de l’AES est d’augmenter et d’améliorer les infrastructures d’approvisionnement en eau potable et l’électricité à Madagascar, en particulier la partie Sud de l’île. Pour ce faire, l’AES devra concourir aux aides extérieurs ou au financement de l’Etat dans le cadre du Programme d’Investissement Public (PIP) pour la réalisation de ses projets. Pour l’année 2003, l’AES peut résumer ses activités comme suit : • Réhabilitation des infrastructures déjà existante ; • Création de nouveaux points d’eau ; • Amélioration des systèmes d’approvisionnement ; • Amélioration des ressources en énergie ; • Construction des centres AEP. a)- Projet AES/FONDEM : Dans le cadre du partenariat de l’AES avec la Fondation Energie pour le Monde (FONDEM) qui est un organisme non gouvernemental international, le projet de financement consistera à : - Adduction d’eau par système photovoltaïque ; - Electrification rurale ; - Formation du personnel de l’AES. L’objectif principal est d’améliorer le système d’approvisionnement en eau potable en utilisant les panneaux photovoltaïques comme source d’énergie pour le pompage d’eau et aussi de contribuer au développement du bien être de la population à l’aide de l’électrification rurale par le même système.

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• Programme 2003 : - Suivi et l’évaluation de 09 centres pilotes dans le Sud ; - Creusement de puits et mise en place des panneaux solaires à Ifotaka ; - Réalisation de nouveau forage d’eau complémentaire à Tsivory ; - Solarisation des 04 centres AEP de l’AES ; - Etude de faisabilité pour l’électrification rurale ; - Formation du personnel de l’AES ; b)- Projet AES/JICA Le projet financé par le gouvernement japonais consistera à la : - réhabilitation de matériels roulants et installation ; - acquisition de nouveaux matériels ; - construction de pipe line Amboasary – Antaritarika via Ambovombe

• Programme 2003 : - Réception de lots de pièces de rechanges venant du japon ; - Réhabilitation des camions citernes d’eau ; - Requêtes de financement auprès du gouvernement du japon pour l’acquisition de nouveaux matériels dans le cadre d’aide d’urgence, - Etude de faisabilité pour la mise en place de pipe line Amboasary – Antaritarika via Ambovombe. c)- Projet AES/DEA Dans le cadre de financement de l’Intervention Pour le Pays Très Endettés (IPPTE), l’action du Ministère de tutelle sera axée dans la réalisation de projet d’adduction d’eau dans le Sud par le biais de l’AES. L’objectif est d’augmenter les infrastructures d’approvisionnement en eau, soit par la réhabilitation des ouvrages déjà existantes, soit par création de nouveau point d’eau villageois. • Programme 2003 : - Réhabilitation des points d’eau villageois ; - Entretien périodique des ouvrages.

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d)- Projet AES/ BADEA : Ce projet consistera à la réalisation d’installation des unités de dessalement de l’eau de mer et des fournitures d’électricité rurale dans la zone côtière du Sud à savoir : Erada, Tsirangoty, Faux-cap, Antaritarika.

• Programme 2003 - Lancement de requêtes de financement auprès de la banque Arabe pour le développement économique ; - Recherche d’autres bailleurs de fonds ;

12- Exploitation

A part des projet d’adduction d’eau, l’AES est en même temps assurée l’exploitation et la gestion des installations déjà en place pour le ravitaillement en eau de la population telles que : ‹ Les camions citernes d’eau pour la région d’Ambovombe et ses environs, ‹ Les centres AEP pour les zones cristallines, ‹ La pipe line et camion citerne pour les régions de Tsihombe et Beloha

• Programme 2003 - l’approvisionnement en eau prévu pour l’année 2003 s’élèvera à 150 000 m³ qu’on peut détaillé comme suit :- Ambovombe : 70 000 m³ - AEP : 50 000 m³ - Pipe line : 30 000 m³ - Réhabilitation et entretien périodique des matériels roulants (10 à 13) à Ambovombe, - Entretien périodique des stations de pompage et épuration d’eau Amboasary et Ampotaka, - Augmentation des branchements particuliers dans les centres AEP. - Intensification de campagne de IEC ;

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SECTION 2 : AU NIVEAU DE LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES

21- Le salaire du personnel Dans la vie globale, l’activité de l’AES durant le premier semestre 2003 a retourné à la vie normale par rapport à l’année écoulée malgré la persistance de certains problèmes internes et externes de l’AES tels que l’insuffisance technique des matériels utilisés actuels qui sont en majeur partie en état obsolète. En outre, le paiement des salaires du personnel depuis le mois de janvier 2003 a été effectué par voie de réquisition auprès du Ministère de finance et les carburants utilisés ont été au titre d’emprunt de JOVENNA de Fort-Dauphin à cause du retard de déblocage de crédit de fonctionnement inscrit dans la loi de finance 2003 qui attend l’approbation des comptes des comptes financiers 2002 par les nouveaux membres du Conseil d’Administration de l’AES, récemment désigné le mois de Mai 2003.

22- Relation avec les bailleurs de Fonds extérieurs La réalisation des grands projets est financée par les bailleurs de Fonds extérieurs dans le cadre de coopération bilatérale ou organismes internationaux.

SECTION 3 : AU NIVEAU DE LA GESTION DE FONDS

31- Dans le cadre de l’IPPTE

Lors de la réunion extraordinaire du conseil d’administration de l’AES du 18 Juillet 2003 ; qui a pour raison, d’une part pour résoudre le problème financier de l’AES actuel et ses effets à cause de non déblocage de crédit de fonctionnement 2003, et d’autre part, pour présenter le programme d’utilisation de crédit dans le cadre de l’Intervention Pour le Pays Très Endettés

(IPPTE) pour la réalisation des travaux dans le Sud pour cette année 2003 ; le Secrétaire Général du Ministère de l’Energie et des Mines (MEM) a détaillé l’utilisation de ce fonds comme suit :

- Réalisation du mini pipe line de 13 km d’Amboasary à Sampona pour usage domestique, agriculture et élevage ; - Achat carburant et réhabilitation des camions citernes d’eau pour augmenter la capacité de l’AES en approvisionnement en eau potable ; - Construction des bassins de distribution ;

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CONCLUSION

Le stage de fin d’études que nous avons effectué au sein de l’Alimentation en Eau dans le Sud (AES), nous a permis d’approfondir nos acquis théoriques. En outre, comme nous avons déjà un pied dans le monde professionnel, ce stage nous a été bénéfique dans la compression de ce qu’est le monde de travail. L’étude que nous avons réalisée est axée surtout sur le contrôle financier afin de déceler le moindre dérapage dans la consommation des ressources de l’Etablissement. Aucun système n’est infaillible, le notre ne prétend pas déroger à cette règle, toutefois, malgré le surcroît de travail administratif que cela entra^ne, nous espérons que les propositions d’amélioration émises puissent apporter les effets bénéfiques escomptés à l’entreprise. Par ailleurs, nous renouvelons ici, nos sincères remerciements à toutes les personnes qui n’ont pas ménagées leurs efforts pour la concrétisation de ce projet.

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« MISE EN PLACE D’UN SYSTEME DE CONTROLE FINANCIER DANS LES CENTRES AEP ET PIPE-LINE DE L’AES »

INTRODUCTION PREMIERE PARTIE : GENERALITES Chapitre I : Présentation de l’Etablissement ...... 4

Section 1 : Description du projet ...... 4 11- Historique ...... 4 12- Dates clefs et événements significatifs ...... 4 13- Entités impliquées et leurs rôles respectifs ...... 5 Section 2 : Structure de l’Etablissement ...... 6 21- Présentation de l’organigramme ...... 6 22- Les composantes du projet ...... 7 23- Les sources de financement du projet ...... 7 231- Sources de financement...... 7 232- Bailleurs de fonds ...... 9 24- Prestation de service effectuée par l’AES ...... 9 25- Le personnel des centres AEP et PIPE-LINE ...... 10 Section 3 : Activités et Missions de l’AES ...... 11 31- Activités de l’AES ...... 11 311- Activités globales de l’AES ...... 11 312- Activité de la Direction générale ...... 12 3121- Chef de bureau de coordination ...... 13 313- Activité de la Direction Technique ...... 14 3131- Service Etudes et Travaux ...... 14 3132- Service Gestion AEP et Pipe-line ...... 15 3134- Service Parcs et matériels ...... 16 3133- Services Financier ...... 16 3135- Service Ressources humaines ...... 17 32- Missions de l’AES ...... 18

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Chapitre II : Théorie générale sur le contrôle financier ...... 18 Section 1 : Le contrôle financier ...... 18 11- Définition ...... 18 12- Objet de contrôle financier ...... 19 Section 2 : Outils de contrôle financier ...... 19 21- Comptabilité Générale et analytique ...... 19 22- Gestion Budgétaire ...... 21 23- Tableau de bord ...... 22 Section 3 : Exemple d’application du contrôle financier ...... 23 31- Cas des centres AEP ...... 23 311- Mode d’approvisionnement ...... 23 32- Cas du PIPE-LINE ...... 23 321- Mode d’approvisionnement ...... 23

DEUXIEME PARTIE : PROBLEMATIQUES Chapitre I : Problèmes liés à la Direction Technique ...... 26 Section 1 : contexte climatique ...... 26 11- Desserte en eau ...... 26 12- Ouvrages investis ...... 27 13- Tableau récapitulatif du taux de desserte en eau ...... 28 Section 2 : Approvisionnement en eau ...... 28 21- Pipe-line ...... 28 22- Camions citernes ...... 29 23- Adduction d’Eau Potable (AEP) ...... 31 Section 3 : au niveau des différents matériels utilisés...... 31 31- Etat des matériels roulants ...... 31 32- Autres matériels ...... 32 Section 4 : Les moyens de communication ...... 32 41- Bande Latérale Unique (BLU) ...... 32

Chapitre II : Problèmes liés à la tenue et au suivi des comptes ...... 33 Section 1 : Utilisation des Fonds de financement du projet ...... 33 11- Ressources financières de l’AES ...... 33

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12- Au niveau de l’Organisation et système comptable ...... 33 121- L’organisation ...... 33 122- Le système comptable ...... 34 13-Sur l’immobilisation ...... 35 14- Sur les stocks ...... 35 Section 2 : L’exploitation proprement dite des activités de l’AES ...... 35 21- Exploitation des camions citernes Ambovombe ...... 36 211- Aspect technique ...... 36 212- Aspect financier ...... 38 22-Exploitation des centres AEP ...... 38 221- Aspect technique ...... 38 222- Aspect financier ...... 39 23- Exploitation de Pipe line ...... 41 231- Aspect technique ...... 41 232- Aspect financier ...... 41

Chapitre III : Problèmes liés aux procédures comptables ainsi que les méthodes de contrôle interne ...... 42 Section 1 : Au niveau du système comptable ...... 42 11- Système comptable existant non satisfaisant ...... 44 12- Présentation et analyse des états financiers ...... 45

TROISIEME PARTIE : PROPOSITION DES SOLUTIONS ET LEUR IMPACT Chapitre I : Amélioration de l’approvisionnement en eau potable et solution au problème du « KERE » ...... 55 Section 1 : Mise en place des différents projets ...... 55 11- Réhabilitation des points d’eau ...... 56 12- Dessalement d’eau de mer ...... 56 13- Réhabilitation et acquisition des nouveaux matériels roulants ...... 58 14- Le projet Pipe-line reliant Amboasary à Antaritarika via Ambovombe-Androy ...... 59 Section 2 : Augmentation du taux de couverture en eau ...... 60 21- La mise en valeur des ressources en eau dans la région sud par la composante d’eau du PNUD ...... 60

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Section 3 : Solutions au problème du "KERE" ...... 61 31- Introduction des nouvelles filières agricoles : le "Mil et le Sorgho" ...... 61 32- Le projet de promotion du "Moringa Oliofera" ...... 61

Chapitre II : Proposition d’amélioration des procédures administratives et comptables Section 1 : Réorganisation des procédures administratives ...... 62 11- Au sein de la Direction Technique ...... 62 12- Sur l’utilisation des fonds de financement du projet ...... 62 Section 2 : Réorganisation des procédures comptables ...... 63 21- Tenue des documents ...... 63 22- Suivi des comptes suivant les principes comptables ...... 64 23- Mise en place de la comptabilité Analytique ...... 65 24- Mise en place du proprement dite du « contrôle financier » ...... 65

Chapitre II : Impacts des solutions préconisées ...... 69 Section 1 : Au niveau de l’Organisation générale ...... 69 11- Investissement ...... 69 12- Exploitation ...... 71 Section 2 : Au niveau de la Gestion des Ressources Humaines ...... 72 21- Le salaire du personnel ...... 72 22- Relation avec les bailleurs de fonds ...... 72 Section 3 : Au niveau de la Gestion de Fonds ...... 72 31- Dans le cadre de l’IPPTE ...... 72

CONCLUSION ANNEXES GLOSSAIRE BIBIOGRAPHIES

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ANNEXES

ANNEXE I: Présentation de l'Organigramme ANNEXE II: Situation de communication par commune ANNEXE III: Récapitulation salaire annuel pipe-line 2002 ANNEXE IV: Rapport d'exploitation des centres AEP (Année 2002) ANNEXE V: Compte d'exploitation des centres AEP/BAD (exercice 2002) ANNEXE VI: Récapitulation salaire annuel Ambovombe 2002 ANNEXE VII: Détails du Bilan au 31/12/2002 ANNEXE VIII: Récapitulation salaire annuel AEP 2002

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ANNEXE I Présentation de l’organigramme

CONSEIL D’ADMINISTRATION

DIRECTEUR GENERAL

CHEF DE BUREAU DE COORDINATION

CHEF DE SERVICE CHEF DE SERVICE CHEF DE SERVICE DES ADMINISTRATIF ET SUIVI-EVALUATION INFRASTRUCTURES FINANCIER & AUDIT INTERNE PRIMAIRES

DIRECTEUR TECHNIQUE

CHEF DE CHEF DE CHEF DE CHEF DE CHEF DE SEVICE SERVICE SERVICE DES SERVICE SERVICE GESTION DES FINANCIER RESSOURCES PARC ETUDES & CENTRES AEP & HUMAINES MATERIELS TRAVAUX PIPE-LINE

CHEF DE ZONE CHEF DE CHEF DE CHEF DE CHEF DE PIPE-LINE DIVISION DIVISION DIVISION DIVISION COMPTABILITE DES MECANIQUE GENIE CIVIL AFFAIRES CONTENTI- CHEF CHEF EUSES CONDUCTEUR EXPLOITATION EXPLOITA - CHEF DE MECANICIEN DES TRAVAUX TSIHOMBE TION BELOHA DIVISION DE STOCK ET APPROVISION- CHEF DE NEMENT DIVISION CHEF CHEF AIDE- FORAGE STATION STATION MECANICIEN MAGASINIER FOREUR CHEF DE DIVISION DES CHEF DE CENTRES AEP DIVISION ELECTRICITE AIDE FOREUR CHEF DE CENTRE

ELECTRICIEN MANŒUVRE MACHINISTE CHEF DE DIVISION DE PROGRAMMATION DES CAMIONS CITERNES GARDIEN

POINTEUR RESPONSABLE BASSIN MACHINISTE

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ANNEXE II

SITUATION DE CONSOMMATION PAR COMMUNE (18 juillet au 31 décembre 2002)

MOIS 18 au Août Septembre Octobre Novembre Décembre Nombre de 31 voyage DESIGNATION juillet 8v 40v 26v 32v 24v 15v 145v Beanantara 3v 22v 7v 12v 4v 4v 52v Sampona 7v 22v 28v 34v 6v 13v 110v 10v 47v 41v 40v 24v 17v 179v Ambanisarika 5v 14v 15v 18v 8v 9v 69v Amboasary sud 9v 19v 22v 20v 11v 20v 101v Amboanio 4v 8v 14v 14v 11v 18v 69v Ambohimalaza 2v 9v 8v 9v 6v 1v 35v 1v 3v 5v 10v 5v 7v 31v Erada 2v 6v 5v 11v 4v 3v 31v Marovato/Befeno 3v 3v 3v 10v 13v 4v 8v 38v 1v 1v 2v 2v 2v 1v 9v Ambovombe 46v 119v 165v 140v + 70v 121v 661v + 4m³ 4m³ Bassin ville 30v 60v 59v 71v 23v 53v 296v LIVRAISON 128v 373v 407v 426v+4m³ 205v 290v 1829v + 4m³ TOTALE

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ANNEXE III RECAPITULATION SALAIRE ANNUEL PIPE LINE 2002

1 JANVIER 10 419 501 90 044 205 020 9 484 437 1 170 572 2 FEVRIER 10 472 280 90 572 205 520 10 176 188 1 177 436 3 MARS 10 665 661 92 505 207 520 10 365 576 1 202 565 4 AVRIL 10 705 600 96 106 208 520 10 400 974 1 249 378 5 MAI 10 705 600 96 106 208 520 10 400 974 1 249 378 6 JUIN 10 705 600 96 106 208 520 10 400 974 1 249 378 7 JUILLET 10 752 268 96 423 212 120 10 443 725 1 253 499 8 AOÜT 10 895 508 97 255 220 520 10 087 733 1 264 315 9 SEPTEMBRE 10 173 589 90 786 206 200 6 216 918 1 180 218 10 OCTOBRE 10 224 732 91 247 206 700 6 961 785 1 186 211 11 NOVEMBRE 8 501 413 76 264 128 000 7 772 149 991 432 12 DECEMBRE 8 501 413 74 409 127 500 8 104 023 967 317 TOTAL……… 122 527 624 1 087 823 2 344 660 110 815 456 14 141 699

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ANNEXE IV :RAPPORT D’EXPLOITATION DES CENTRES A.E.P (ANNEE 2002) U A/MORA A/NOSY B/KETA I/NALA TSIVORY TOTAL STOCK INITIAL EAU DU CHATEAU M³ 279,5 220 200 16,66 266,45 982,61 D’EAU EAU POMPEE M³ 6 457,39 3 199 6 139,63 21 269 10 576,88 47 641,90 EAU VENDUE M³ 4 743,75 2 451 4 942 9 802,37 7 662,31 29 601,43 RECETTE DE LA VENTE D’EAU FMG 21 281 750 11 037 500 23 857 000 43 998 735 34 417 630 134 592 615 STOCK FINAL EAU DU CHATEAU M³ 322,22 275 185 0,7 296,98 1 079,90 D’EAU GAS OIL CONSOMME L 1 728,20 929 1626,93 3 624 3 107,74 11 015,87 FMG 8 434 275 3 630 250 6 597 853 16 587 360 17 972 420 53 222 158 STOCK FINAL G O L 813,8 467 1 621,13 3 705,50 382,57 6 990,00 LUBRIFIANT CONSOMME L 10,5 6 12 14,8 27 70,3 FMG 182 500 96 000 210 000 340 400 676 500 1 505 400 PRODUIT CHIMIQUE UTILISE FMG 92 611 96 667 78 936 226 941 5 900 501 055 SALAIRE DU PERSONNEL FMG 13 571 828 8 124 392 14 185 325 18 916 811 8 573 714 63 372 070 FOURNITURE DE BUREAU FMG 97 700 55 000 14 250 261 800 277 750 706 500 MAINTENANCE ET ENTRETIEN FMG 0 90 000 258 500 1 476 075 355 000 2 179 575 MATIERE CONSOMMABLE FMG 226 000 46 000 637 500 377 250 95 500 1 382 250 DIVERS FMG 62 000 105 000 340 250 888 000 395 950 1 791 200 MISSION ET RECEPTION FMG 1 989 000 0 693 500 3 226 500 189 000 6 098 000 TOTAL HEURE DE MARCHE DES G E H & min 484 322 759,29 1 407,11 1 179,06 4 151,46 CONSOMMATION MOYENNE EN G O L/H 3,74 2,9 2,14 2,54 2,68 2,8 DES G E ECART ENTRE REFOULEMENT ET M³ 1 713,39 748 1 197,63 11 466,63 2 416,04 17 541,69 DISTRIBUTION MONTANT DE LA PERTE FMG 6 862 127 2 995 740 4 796 508 45923853 10 869 180 71 447 408 POURCENTAGE DE LA PERTE D’EAU % 26,53 23,38 19,51 53,91 49,01 34,46 PAR RAPPORT A LA PRODUCTION CHARGES D’EXPLOITATION FMG 24 655 914 12 686 329 29 660 823 43 290 644 29 089 464 139 383 174 RESULTATS D’EXPLOITATION FMG (-)3 374 164 (-)1 648 829 (-)5 803 823 708 091 5 328 166 (-)4 730 559 DES CENTRES

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ANNEXE V COMPTE D’EXPLOITATION DES CENTRES AEP/BAD (EXERCICE 2002)

ANTANIMORA ANDALATANOSY BERAKETA ISOANALA TSIVORY TOTAL 1) PRODUITS Vente d’eau 21 281 750 11 037 500 23 857 000 43 998 735 34 417 630 134 592 615

Sous TOTAL 21 281 750 11 037 500 23 857 000 43 998 735 34 417 630 134 592 615

2)CHARGES Carburant 9 203 150 5 109 500 8 950 425 19 244 500 17 098 070 59 605 643 Lubrifiant 210 000 120 000 360 000 290 000 450 000 1 430 000 Produits chimiques Fourniture de bureau 80 200 10 000 26 500 254 050 297 250 668 000 Fourniture diverse 106 000 40 000 81 800 430 000 223 450 881 250 Pièces de rechange Entretien et réparation 318 000 130 000 958 750 700 000 590 000 700 000 Voyage et déplacement Missions 405 000 180 000 280 000 907 300 0 2 904 050 Receptions 1 280 000 0 850 000 600 000 40 000 1 465 000 Salaires et 38 000 43 500 178 500 2 120 000 149 000 4 290 000 appointement 12 086 532 7 603 596 17 584 495 371 000 8 062 452 780 000 Part Patronal 1 465 296 963 816 2 193 030 17 418 930 943 992 62 756 005 CnaPS 20 000 0 1 052 500 2 169 888 115 000 7 736 022 Salaires 317 500 1 505 000 temporaires

Sous TOTAL 25 212 178 14 200 412 32 516 000 44 823 168 27 969 214 144 720 972

3)RESULTAT D’EXPLOITATION -3 930 428 -3 162 912 -8 659 000 -824 433 6 448 416 5 667 406

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ANNEXES VI RECAPITILATION SALAIRE ANNUEL AMBOVOMBE 2002

N° MOIS BRUT CNaPS IGR AVANCE/SAL NET A CHARGE APAYER PAYER 1 JANVIER 41 187 069 371 571 1 001 530 10 017 256 29 796 712 4 852 223 2 FEVRIER 41 346 648 373 026 1 002 310 806 744 39 164 567 4 849 338 3 MARS 41 466 547 374 192 1 008 710 150 000 39 933 645 4 864 496 4 AVRIL 41 861 592 377 536 1 002 910 1 430 000 39 051 146 4 907 968 5 MAI 41 097 990 370 781 958 110 1 800 000 37 969 102 4 820 153 6 JUIN 41 116 087 370 963 959 010 150 000 39 636 115 4 822 519 7 JUILLET 41 154 420 371 026 959 170 150 000 39 674 225 4 823 338 8 AOUT 40 537 438 362 430 934 570 2 415 000 36 825 638 4 711 590 9 SEPTEMBRE 40 536 386 362 381 926 830 5 315 000 33 932 175 4 710 953 10 OCTOBRE 41 266 941 369 740 941 130 12 560 000 27 396 072 4 806 620 11 NOVEMBRE 42 399 156 380 107 1 008 480 1 733 000 39 277 566 4 941 391 12 DECEMBRE 41 784 880 375 148 1 007 060 1 270 000 39 132 672 4 876 924 TOTAL……….. 495 755 154 4 458 901 11 709 820 37 797 000 441 789 635 57 987 513

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ANNEXE VII

Détails du BILAN au 31 Décembre 2002 :

1- CLIENTS

INTITULE MONTANT

Hôpital MONJA JAONA Ambovombe 3 990 000

Gendarmerie Nationale Ambovombe 11 305 000

CISCO Ambovombe 7 674 000

PDS Ambovombe 1 947 500

CGDIS 13 085 200

Commune Ambovombe 2 280 000

Entreprise TOLY 160 000

Entreprise MASOANDRO 160 000

JIRAMA Ambovombe 380 000

Commune Andranobory 207 000

ONG KIOMBA 480 000

Entreprise VONONA 640 000

Responsable BF AEP Antanimora 3 107 500

Responsable BF AEP Beraketa 1 889 600

Responsable BF AEP Isoanala 7 360 698

Responsable BF AEP Tsivory 3 818 461

Clients divers 2 243 198

TOTAL 60 728 157

2- COMPTE D’ATTENTE A REGULARISER

LIBELLES DEBIT CREDIT - Caution sur marché com.BERARYAmbovombe 4 000 000 - Transfert de fonds AEP And/sy à Ant/ra 258 000 - Vente de matériels FED 47 870 000 - Virement d’ordre de régisseur du compte d’avance du 10/04/01 13 500 000 - Virement d’ordre représentant de compte du 26/04/01 8 640 000

TOTAL 4 258 500 70 010 000

3- PRODUITS À RECEVOIR

MONTANT DESIGNATIONS INDIVIDUEL TOTAL • Produits à recevoir : 203 378 809 - Vente d’eau en Décembre 2002 TSIVORY 3 200 375 - Vente d’eau en Décembre 2002 ANT/RA 1 811 000 - Vente d’eau en Décembre 2002 BE/TA 1 857 500 - Vente d’eau en Décembre 2002 ISO/LA 3 616 500 - Vente d’eau Bassin ville Ambovombe 353 500 - Vente d’eau Borne fontaine Beloha 3 419 745 - Vente d’eau Borne fontaine Tsihombe 122 719 - Vente d’eau Camion citerne Tsihombe 270 000 • Reliquats sur travaux de construction AEP 136 690 637 • Reliquats sur travaux de forage à M/GA 27 036 833 • RPI pour réhabilitation Bureau AES A/BE 25 000 000

TOTAL 203 378 809 203 378 809

4- DISPONIBLES

MONTANT DESIGNATIONS INDIVIDUEL TOTAL • BANQUE : 34 543 006 - BOA F/D N°17 864 950 000 407 408 - BOA F/D N°17 864 950 013 169 475 - BOA F/D N°17 864 950 025 3194 230 - BOA An/vo N°10 993840 006 30 771 893

• CAISSE : 17 702 164 - Caisse Ambovombe 5 454 480 - Caisse 2 022 834 - Caisse 3 421 593 - Caisse 12 752 - Caisse 4 088 - Caisse 452 537 - Caisse 457 483 - Caisse 3 213 - Caisse 863 184

TOTAL 47 242 170 47 242 170

5- FOURNISSEURS

MONTANT DESIGNATIONS INDIVIDUEL TOTAL • Station JOVENNA Fort-Dauphin : 99 036 000 - Facture N°8952 du 12/11/02 25 169 976 - Facture N°8963 du 02/12/02 25 169 976 - Facture N°8967 du 11/12/02 24 348 024 - Facture N°8971 du 19/12/02 24 348 024 • SOLIMA « Carburant 2000 » 128 941 218 • DIVERS « Avant 1993 » 62 460 342

TOTAL 290 437 560 290 437 560

6- DETTES DIVERSES

MONTANT DESIGNATIONS INDIVIDUEL TOTAL

• CNaPS : 521 540 782 - Cotisation 1994 16 190 309 - Cotisation 1995 37 830 268 - Cotisation 1996 42 919 688 - Cotisation 1997 48 693 688 - Cotisation 1998 53 652 325 - Cotisation 1999 69 537 328 - Cotisation 2000 44 206 232 - Cotisation 2001 104 550 292 - Cotisation 1 er trimestre 2002 25 894 792 - Cotisation 2 e trimestre 2002 26 130 922 - Cotisation 3 e trimestre 2002 25 801 314 - Cotisation 4 e trimestre 2002 26 133 632 • IGR (1992 à 2002) 116 333 883 TOTAL 637 874 665 637 874 665

7- CREDITEURS DIVERS

MONTANT DESIGNATIONS INDIVIDUEL TOTAL

• Assurance NYHAVANA 3 009 946 • JIRAMA : 1 139 189 - Consommation Novembre 2002 672 037 - Consommation Décembre 2002 467 157 • TELECOM MALAGASY 168 852 671 - Facture 212 B Décembre 2002 374 945 . - Reste à payer sur ancienne facture 166 477 726 • JAMALY auto Pièces 1 016 000 • MIKOJA 3 261 191 • CGDIS 6 375 000

TOTAL 181 653 997 181 653 997

ANNEXE VIII

RECAPITULATION SALAIRE ANNUEL AEP 2002

NET A N° MOIS BRUT CNaPS IGR PAYER CHARGE P 1 JANVIER 5 321 300 46 914 125 790 5 148 596 609 882 2 FEVRIER 5 321 300 46 914 125 790 5 148 596 609 882 3 MARS 5 321 300 46 914 125 790 5 148 596 609 882 4 AVRIL 5 321 300 46 914 125 790 5 148 596 609 882 5 MAI 5 321 300 46 914 125 790 5 148 596 609 882 6 JUIN 5 321 300 46 914 125 790 5 148 596 609 882 7 JUILLET 5 321 300 46 914 125 790 5 148 596 609 882 8 AOUT 5 352 967 47 231 128 190 4 177 546 614 003 9 SEPTEMBRE 5 352 967 47 231 128 190 4 177 546 614 003 10 OCTOBRE 4 878 577 43 087 89 240 4 746 250 560 131 11 NOVEMBRE 4 961 197 43 313 90 740 4 827 144 563 069 12 DECEMBRE 4 961 197 43 313 90 740 4 827 144 563 069 TOTAL 62 756 005 552 573 1 407 630 58 795 802 7 183 449

ABREVIATIONS

AEP : Adduction d'Eau Potable AES : Alimentation en Eau dans le Sud BAD : Banque Africain pour le Développement BLU : Bande Latérale Unique CPE : Comité de Point d'Eau DEA : Direction d'exploitation de l'Eau et de l'Assainissement DT : Direction Technique EPA : Etablissement Public à caractère Administratif EPIC : Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial FAD : Fonds Africain de Développement FED : Fonds Européen de Développement FID : Fonds International de Développement FONDEM : Fondation Energie pour le Monde IPPTE : Intervention Pour le Pays Très Endettés JICA : Japan International Corporation Agency MEM : Ministère de l'Energie et des Mines MVC : Mechanical Vapour Compression OAES : Opération Alimentation en Eau dans le Sud OMS : Organisation Mondiale de la Santé PEV : Point d'Eau Villageois PIP : Programme d'Investissement Public PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement RDM : République Démocratique de Madagascar SAP : Système d'Alerte Précoce SET : Service Etudes et Travaux SFIN : Service Financier SPM : Service Parcs et Matériels SRH : Service Ressources Humaines TELMA : Telcom Malagasy

BIBLIOGRAHIE

- Comptabilité Analytique et gestion : H. COURT et J. LEURON en 1981

- Note de synthèse : CABINET D’AUDIT FIVOARANA

- V. GIARD , « Gestion de Projet » Edition ECONOMICA 1991

- P. ZEMARTI , « Pratique de la gestion de stocks »

- Journal « EXPRESS » du 11 Juin 2003-08-2003

- « MANUEL DE COMPTABILITE GENERALE , INFORMATION FINANCIERE ET AUDIT » : FARAH : Première Edition, Division comptabilité, Centrale et Comptabilité opération, banque Mondiale, Janvier 1995