Inventaire Des Stations D'épuration Des Eaux Usées
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UNEP(DEPI)/MED WG.357/Inf.7 26 avril 2011 FRANÇAIS Original: ANGLAIS PLAN D’ACTION POUR LA MÉDITERRANÉE Réunion des Points focaux du MED POL Rhodes (Grèce), 25-27 mai 2011 INVENTAIRE DES STATIONS D’ÉPURATION DES EAUX USÉES DANS LES AGGLOMÉRATIONS CÔTIÈRES MÉDITERRANÉENNES DE PLUS DE 2000 HABITANTS (2010) En coopération avec l’OMS PAM/PNUE Athènes, 2011 TABLE DES MATIÈRES PRÉFACE .........................................................................................................................1 PARTIE I .........................................................................................................................3 1. A PROPOS DE L’ÉTUDE .......................................................................................3 1.1 Arrière-plan historique de l’étude.....................................................................3 1.2 Rapport sur les stations d’épuration des eaux usées municipales dans les villes côtières de la Méditerranée : méthodologie et procédures.....................4 2. EAUX USÉES MUNICIPALES EN MÉDITERRANÉE............................................6 2.1 Caractéristiques des eaux usées municipales en Méditerranée .....................6 2.2 Impact des rejets d’eaux usées dans le milieu marin ......................................6 2.3 Traitement des eaux usées municipales .........................................................10 3. RÉSULTATS OBTENUS .......................................................................................13 3.1 Exposé succinct de la collect des données – Contraintes et hypothèses .......13 3.2 Considérations générales sur le contenu des tableaux...................................14 3.3 Tableaux et graphiques généraux ...................................................................14 4. FAITS CONSIGNÉS PAR LES PAYS ....................................................................16 4.1 Albanie.............................................................................................................16 4.2 Algérie.............................................................................................................16 4.3 Croatie.............................................................................................................16 4.4 Chypre.............................................................................................................17 4.5 Égypte.............................................................................................................17 4.6 Espagne..........................................................................................................17 4.7 France.............................................................................................................18 4.8 Grèce...............................................................................................................18 4.9 Israël................................................................................................................18 4.10 Italie.................................................................................................................19 4.11 Liban................................................................................................................19 4.12 Libye................................................................................................................19 4.13 Malte................................................................................................................20 4.14 Monaco............................................................................................................20 4.15 Monténégro......................................................................................................20 4.16 Maroc...............................................................................................................20 4.17 Slovénie...........................................................................................................20 4.18 Syrie................................................................................................................21 4.19 Tunisie.............................................................................................................21 4.20 Turquie............................................................................................................21 5. CONCLUSIONS DE LA PRÉSENTE ÉTUDE.........................................................22 6. COMPARAISON DES PÉRIODES DE RAPPORT.................................................24 PARTIE II: TABLEAUX ANALYTIQUES ÉLABORÉS ET PRÉSENTÉS PAR LES PAYS SUR LA SITUATION ACTUELLE CONCERNANT LE TRAITEMENT DES EAUX USÉES EN MÉDITERRANÉE .......................25 PARTIE III : TABLEAUX RÉCAPITULATIFS CONCERNANT LES PAYS ET LA MÉDITERRANÉE ..............................................................................191 PARTIE IV : PRÉSENTATION GRAPHIQUE DE LA SITUATION ACTUELLE RELATIVE AUX STATIONS D’ÉPURATION DES EAUX USÉES EN MÉDITERRANÉE................................................................................197 PARTIE V: PRÉSENTATION GRAPHIQUE DE LA COMPARAISON DES DIFFÉRENTES PÉRIODES DE RAPPORT SUR LES STATIONS D’ÉPURATION DES EAUX USÉES EN MÉDITERRANÉE .....................211 UNEP(DEPI)/MED WG.357/Inf.7 page 1 PRÉFACE Tout au long des siècles, et bien avant le début de la révolution industrielle, les hommes ont utilisé la mer comme le réceptacle le plus commode pour rejeter les déchets résultant de leurs activités. La capacité d’autoépuration de la mer a été surexploitée. L’immersion de déchets domestiques, industriels et radioactifs, ainsi que le ruissellement provenant des exploitations agricoles, n’ont pas seulement engendré des risques considérables pour la santé humaine mais ont aussi mis en péril le milieu marin. La Conférence des Nations Unies sur l’environnement humain (Stockholm, 1972) a souligné l’importance croissante de la protection du milieu marin. La même année était adoptée, à Londres, la Convention sur la prévention de la pollution des mers résultant de l’immersion de déchets et autres matières, laquelle est entrée en vigueur en 1975. Les principaux problèmes liés à un rejet incontrôlé de déchets dans le milieu marin se sont avérés être : a) la dissémination d’organismes pathogènes susceptibles de faire courir des risques à la santé humaine; b) les effets toxiques sur la flore et la faune aquatiques – ainsi que sur l’homme- causés par les diverses substances chimiques atteignant le milieu marin ; c) la détérioration de la qualité de l’eau de mer – eutrophisation – résultant de la dispersion étendue d’éléments nutritifs et autres matières organiques et inorganiques. Les problèmes susmentionnés, bien loin de concerner le domaine d’activité d’une seule organisation internationale ou d’un seul pays, ont des incidences à l’échelle de la planète. C’est pourquoi plusieurs institutions de portée internationale telles que le PNUE, l’OMS, l’OMI, l’OCDE et d’autres ont lancé des programmes destinés à trouver des solutions aux problèmes se posant en priorité dans leurs domaines de compétence respectifs. Au niveau de la région européenne, depuis la fin des années 70, des études et rapports établis par des scientifiques et des chercheurs de différents pays membres ont signalé que la qualité du milieu marin de la Méditerranée ne cessait de se dégrader. Les études établissaient sans conteste l’urgence qu’il y avait à adopter des mesures correctrices pour enrayer la pollution de la mer Méditerranée. Les causes de la dégradation de la qualité du milieu marin sont nombreuses et la plupart d’entre elles sont étroitement liées, ce qui se traduit par une situation de pollution très complexe. L’une des causes importantes de pollution marine tient au taux élevé de croissance démographique qu’ont connu les zones côtières du bassin méditerranéen depuis les années 60 et 70. Cette expansion générale de la population s’est accompagnée d’une élévation du niveau de vie, lequel a entrainé un accroissement équivalent du développement industriel en vue de satisfaire les besoins des habitants. Par suite du développement urbain et rural touchant des zones d’une beauté naturelle remarquable, le nombre de touristes venant visiter ces sites n’a cessé de se multiplier. Cet afflux croissant a eu un impact très marqué sur la quantité et la qualité des déchets produits. Très souvent, au cours de la saison touristique, les services municipaux chargés de l’élimination en toute sécurité des déchets solides et liquides se retrouvent dans l’incapacité totale de gérer cette surcharge résiduaire qui gagne alors inévitablement les eaux côtières. UNEP(DEPI)/MED WG.357/Inf.7 page 2 Cependant, en dépit de leur importance, les charges polluantes provenant directement des agglomérations du littoral paraissent d’un volume modeste par comparaison avec d’autres formes de pollution émanant de l’intérieur et rejetées de diverses façons dans la mer. Les rejets de circonscriptions municipales, industrielles et agricoles de l’arrière-pays, qui ne sont que partiellement ou même pas du tout traités, gagnent la mer par le réseau hydrographique du bassin méditerranéen. Les eaux usées municipales sont déversées directement dans la zone côtière immédiate, soit sans avoir été traitées soit après avoir été soumises à diverses procédures d’épuration, au moyen d’émissaires de longueur variable, ou bien elles gagnent la mer par infiltration à la suite de pertes se produisant le long du réseau d’égouts ou pour d’autres causes. Les eaux usées municipales véhiculent des charges accrues d’éléments