Les Personnes Évoquées Dans Le Film

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Les Personnes Évoquées Dans Le Film Les victimes de la mafia en Sicile 1977 30 novembre Le Brigadier Attilio Bonincontro de la Pénitentiaire, en poste à la prison de l'Ucciardone de Palerme fut tué par un commando de tueurs à gages sous les fenêtres de sa maison. 1979 11 janvier FiladelfFiladelfoo Aparo , sous-officier de la police détaché au commissariat de Palerme. Alors qu'il enquêtait sur l'organisation des « cosche » ( noyaux d'affiliés) de la mafia palermitaine, il fut tué de plusieurs balles, place Lieutenant Anelli à Palerme. En souvenir de lui, un arbre a été planté dans le Jardin de la mémoire , créé pour rappeler les victimes de la mafia de Palerme. Ce jardin a été réalisé sur un terrain confisqué à la mafia. 26 janvier Mario Francese, journaliste assassiné pour ses articles sur l'organisation de la mafia, de ses clans, surtout celui des Corleone lié aux deux chefs mafieux qu'étaient Luciano Liggio et Toto' Rina. Toto' Rina, Leoluca Bagarella ( l'exécuteur du délit), Raffaele Ganci, Francesco Madonia, Michele Greco et Bernardo Provenzano furent condamnés pour cet assassinat. 25 septembre Cesare Terranova , député du PCI et juge d'instruction au tribunal de Palerme. Il fut membre de la Commission anti-mafia au Parlement et permit que certains membres de la Démocratie chrétienne tels Giovanni Gioia ( plusieurs fois ministre), Vito Ciancimino ( maire de Palerme en 1970-71) , Salvo Lima ( il apparaît dans le film de Pierfrancesco Diliberto) et bien d'autres encore, soient accusés de complicité avec la mafia. Il fut victime d'un traquenard, tendu dans les rues de Palerme, par des hommes de la mafia qui réussirent à bloquer sa voiture. Il fut tué par balles ainsi que son garde du corps, le brigadier Lenin Mancuso. 1980 6 janvier Piersanti Mattarella , Président de la Région Sicile. C'est sa politique de moralisation de la vie publique, notamment dans l'attribution des commandes publiques, qui signa son arrêt de mort de la part de la mafia. 6 août Gaetano Costa, magistrat à la Cour de Palerme. Il fut assassiné le 6 août 1980, via Cavour à Palerme par deux hommes en motos qui lui tirèrent trois coups de pistolet dans le dos alors qu'il feuilletait des livres sur un étal de libraire. Ses tueurs avaient été mandatés par le clan du chef mafieux Salvatore Inzerillo parce qu'il avait été le seul magistrat à oser signer un mandat d'arrêt à l'encontre du chef mafieux Rosario Spatola et de quelques uns de ses hommes. 1982 30 avril Pio La Torre homme politique italien, un des dirigeants du Parti communiste. Il fut abattu par la mafia après avoir introduit une loi qui créait un nouveau type de crime dans le système judiciaire italien - conspiration mafieuse-, et donner la possibilité aux tribunaux de saisir et confisquer le patrimoine des personnes appartenant à un réseau mafieux. Son collaborateur, Rosario Di Salvo qui l'accompagnait fut lui aussi assassiné. 3 septembre Carlo Alberto dalla Chiesa , général des carabiniers, ancien officier de l'armée italienne passé dans la résistance, ancien commandant de la région Piémont-Val d'Aoste impliqué dans la lutte anti-terroriste ; nommé préfet de Palerme le 1 mai 1982. Il fut assassiné, cent jours après sa nomination, dans un guet-apens qui coûta la vie également à son épouse et à son garde du corps, Domenico Russo. L'opération fut commanditée par Toto Riina. Suite à cet attentat, fut créé le Haut commissariat pour la coordination de la lutte contre la délinquance mafieuse. 1983 29 juillet Rocco Chinnici, magistrat à l'origine du ««« pool antimafia » . Il fut victime d'un attentat à la voiture piégée, garée devant son appartement. L'explosion causa la mort du magistrat, de son escorte composée du brigadier Mario Trapassi et de son collègue Salvatore Bartolotta ainsi que celle du concierge de l'immeuble, Stefano Li Sacchi. 1992 12 mars SalvatoSalvatorere LimaLima, ou Salvo Lima , homme politique italien de Sicile, maire de Palerme de 1958 à 1963 puis de 1965 à 1968, député au Parlement italien dans les rangs de la Démocratie chrétienne à partir de 1968, sous-secrétaire au Budget en 1974 dans le gouvernement Andreotti. En 1979, il fut élu au Parlement européen. Toutes les commissions d'enquête ont décrit Salvatore Lima comme un des piliers de la mafia à Palerme mais il n'a jamais été la cible d'une enquêtre criminelle à cause certainement des réticences des témoins. Il faut attendre les aveux de Tommaso Buscetta, en 1992, devant la Commission antimafia, pour que les liens entre Salvatore Lima et Cosa Nostra soient établis. Alors qu'il était maire de Palerme, avec son confrère de la Démocratie Chrétienne, Vito Ciancimino, responsable municipal des travaux publics, la ville fut livrée à une spéculation immobilière, dévastatrice, sans précédent menée par des entrepreneurs liés à la mafia. Cette période a été nommée " le Sac de Palerme". A partir de 1981, les différents clans de la mafia se livrèrent à une guerre sanglante qui vit émerger un nouveau chef, Salvatore « Toto » Rina de Corleone. De nombreux représentants de l'Etat impliqués dans la lutte contre la mafia, furent assassinés : le sénateur communiste Pio La Torre, le général des carabiniers, préfet de Palerme, Carlo Alberto Della Chiesa ainsi que le procureur général de Palerme, Rocco Chinninci. Devant la désapprobation générale de la population, le maire de Palerme, un protégé de Lima, dut démissionner. Lima lui-même fut obligé de circuler en voiture blindée. En 1992, un tournant est amorcé dans les relations entre les hommes politiques et la mafia. C'est l'époque de l' Opération Mains propres déclenchée par le scandale de Tagentopoli . Salvatore Lima est candidat aux élections. La mafia se sent trahie par ce retournement de la classe politique. Elle décide alors de supprimer Salvatore Lima qui est abattu en pleine rue, le 12 mars 1992. 23 mai Giovanni Falcone, juge italien, né à Palerme et engagé dans la lutte anti-mafia. Il fut assassiné sur l'ordre de Toto Riina. Sa carrière de magistrat instructeur, spécialisé dans les liquidations judiciaires, l'amène à s'intéresser à Cosa Nostra . En 1979 , il entre dans le pool anti-mafia qui obtient de grands succès grâce aux témoignages de repentis comme Tommaso Buscetta, un des boss de la mafia. C'est ainsi qu' avec l'aide du juge Paolo Borsellino, il peut ouvrir en 1986, le maxi- procès de Palerme qui met en cause 465 accusés dont Toto Riina. Ce procès se solde par 360 condamnations dont 19 à perpétuité. Giovanni Falcone demande alors en vain des moyens supplémentaires pour poursuivre sa lutte contre la mafia. Il voudrait mettre sur pied une brigade anti-mafia, type FBI. Bien que devenu célèbre auprès de l'opinion publique, le juge Falcone est délaissé par une partie de la classe politique qui lui reproche de vouloir se faire de la publicité ! Menacé d'attentat parce que devenu l'ennemi n°1 de la mafia, il est contraint de vivre 24 heures sur 24 accompagné d'une escorte importante qui mobilise près de 70 hommes. Pourtant le dispositif d'escorte n'est pas suffisant pour le protéger le 23 mai 1992. Les membres de Cosa Nostra placent 600 kg d'explosifs sous le tunnel d'évacuation des eaux de l'autoroute qui relie l’aéroport de Punta Raisi à Palerme. Le dispositif est actionné par Giovanni Brusca, aux ordres de Toto Riina. Le juge meurt avec sa femme, elle-même juge, Francesca Morvillo ainsi que ses trois gardes du corps, Vito Schifani, Rocco Di Cillo et Antonio Montinaro. 19 juillet Paolo Borsellino ,un juge anti-mafia italien. On porte à son actif l'arrestation de six membres de Cosa Nostra en 1980. Il mène une enquête sur les liens entre pouvoirs politique et économique, non seulement en Sicile mais dans toute l'Italie. Il travaille avec les juges Giovanni Falcone et Rocco Chinnici. Malgré la protection policière dont il bénéficie, il est victime d'un attentat à la voiture piégée, à Palerme. Les cinq carabiniers composant son escorte sont tués. Le commanditaire de cet attentat n'est autre que Toto Riina. .
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