LES GRANDES VILLAE « À PAVILLONS MULTIPLES ALIGNÉS » DANS LES PROVINCES DES GAULES ET DES GERMANIES : Répartition, Origine Et Fonctions

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

LES GRANDES VILLAE « À PAVILLONS MULTIPLES ALIGNÉS » DANS LES PROVINCES DES GAULES ET DES GERMANIES : Répartition, Origine Et Fonctions LES GRANDES VILLAE « À PAVILLONS MULTIPLES ALIGNÉS » DANS LES PROVINCES DES GAULES ET DES GERMANIES : répartition, origine et fonctions Alain FERDIÈRE *, Cristina GANDINI **, Pierre NOUVEL ***, Jean-Luc COLLART **** Mots-clefs Établissement rural, grande villa, pavillon, plan, résidence, exploitation, typologie, économie, société. Keywords Rural settlement, large villa, building wing, plan, residence, holding, typology, economy, society. Schlagwörter Ländliches Gehöft, große villa, Pavillon, Grundriss, Wohnbereich, Bewirtschaftung, Typologie, Wirtschaft, Gesellschaft. Résumé Parmi les grandes villae des Gaules et plus particulièrement celles des provinces occidentales, s’observe une série de sites de grande taille présentant des formes architecturales spécifiques et relativement stéréotypées. À côté d’une partie rési- dentielle développée, ils disposent d’une partie d’exploitation formée d’une cour bordée de part et d’autre de « pavillons » de taille et de plan répétitifs, distincts les uns des autres. Plus de 130 exemples de ce type de villae à « pavillons » ont été recensés, permettant d’établir une typologie. Ils se distinguent nettement d’autres sites de grande taille repérés dans les provinces gauloises, dont les plans plus atypiques sont présentés en comparaison. La répartition de ces établissements et leur chronologie font l’objet d’une étude spécifique. L’existence de prototypes locaux, antérieurs à la Conquête, permet de penser, en particulier, qu’il s’agit là de formes héritées de la période laténienne. Cette étude se clôt par une discussion du statut de ces sites et de la nature des activités qu’ont pu abriter ces diffé- rents « pavillons ». Abstract Some of the large villae of Gaul and in particular those situated in the Western provinces are extensive sites with specific and relatively stereotyped architectural plans. As well a developed residential wing, they include individual work buildings of similar size and plan built around a courtyard. A typology can be developed from the 130 examples or more of these villae with “pavilions”. They can be easily distinguished from the other large sites of the Gaul’s provinces that present more atypical plans as seen with examples shown here. The settlements’ distribution and chronology are the subject of a specific study. Local prototypes dating to before the Roman Conquest indicate that these villae inherit characteristics from the La Tène settlements. The paper concludes with a discussion on the status of these sites and the activities that could have been carried out in the work buildings. Zusammenfassung Unter den großen villae Galliens, insbesondere denen der westlichen Provinzen, ist eine Reihe von Fundstätten außerordentlicher Größe zu beobachten, die sich durch spezifische und relativ stereotype architektonische Formen auszeichnen. Neben einem ausgeprägten herrschaftlichen Wohnbereich besitzen sie einen Wirtschaftsbereich, der aus einem beidseitig von „Pavillons“ gesäumten Hof besteht. Größe und Grundriss dieser unterschiedlichen Pavillons wiederholen sich. * Professeur émérite d’Archéologie, Laboratoire Archéologie et Territoires, UMR CITERES, Tours ; [email protected] (indiqué ci-dessous AF). ** Post-doctorante, Laboratoire d’Archéologies d’Orient et d’Occident, UMR 8546, ENS, Paris ; [email protected] (indiquée ci-dessous CG). *** Maître de Conférences d’archéologie de la Gaule romaine, Université de Franche-Comté - CNRS / UMR 6249 Chrono-environnement, Besançon ; [email protected] (indiqué ci-dessous PN). **** Conservateur Régional de l’Archéologie à la DRAC de Picardie, UMR 8164 HALMA-IPEL (CNRS, Lille 3, MCC) ; jean-luc.collart@ culture.gouv.fr (indiqué ci-dessous JLC). Revue Archéologique de l’Est, t. 59-2010, p. 357-446 © SAE 2010 358 Alain FERDIÈRE, Cristina GANDINI, Pierre NOUVEL, Jean-Luc COLLART Über 130 erfasste Beispiele dieses Typus der villae mit „Pavillons“ ermöglichen es, eine Typologie zu erstellen. Sie unterscheiden sich deutlich von anderen großen, in den gallischen Provinzen erkannten Fundstätten, deren weniger typische Grundrisse zum Vergleich ebenfalls dargestellt werden. Die Verteilung dieser Gutshöfe und ihre Chronologie sind Gegenstand einer gesonderten Studie. Die Existenz lokaler Prototypen, die weiter zurückreichen als die römische Eroberung, legt die Vermutung nahe, dass es sich um Formen handelt, die aus der Latenezeit übernommen wurden. Die Studie endet mit einer Diskussion über den Status dieser Fundstätten und die Tätigkeiten, die in den verschiedenen „Pavillons“ ausgeübt worden sein könnten. L’examen des caractéristiques formelles de l’habi- tinées à la villégiature », en y distinguant donc, par tat rural gallo-romain fait apparaître une gamme variée commodité, la pars urbana (résidentielle, villégiature) d’établissements. De cette diversité, il est possible de et la pars rustica (productive, de l’entreprise agricole), voir ressortir un groupe de grandes villae qui se démar- selon les termes latins classiquement usités. quent par leur taille mais aussi par la disposition et Pour faciliter l’exposé, nous avons donc esquissé l’organisation des constructions : les grandes villae à un classement sommaire de ces grandes villae. Il appa- bâtiments ou pavillons multiples alignés, de part et raît en fig. 1 sous forme de schémas, s’appuyant sur d’autre d’une vaste cour. un site caractéristique. Le type 1 correspond à l’or- Nous en avons établi une définition et une clas- ganisation spatiale la plus caractéristique et la mieux sification typologique (fig. 1). De manière globale, représentée (108 cas, dont 18 non assurés, souvent en dans le prolongement d’une pars urbana imposante, raison d’un plan trop partiel). La cour agricole est de souvent à cour péristyle (ou du moins plusieurs por- plan allongé, c’est-à-dire que la longueur est au moins tiques), se développe une vaste cour rectangulaire double de la largeur (et souvent le rapport dépasse le allongée, bordée régulièrement, sur ses longs côtés, triple). Dans ce groupe, la distribution des bâtiments, par une impressionnante série de pavillons. Par qui présentent la caractéristique commune d’être « pavillons », nous entendons des bâtiments de petite dispersés et bien alignés, suggère de discerner deux taille et de plan simple, majoritaires dans les exemples sous-ensembles : les sites où les constructions sont les plus typiques. Cette organisation particulière des régulièrement distribuées et espacées (Type 1A : 69 villae a parfois été appelée « type Anthée » (cf. corpus, cas, dont 34 assurés et 35 probables) et ceux où la dis- n° 1Ab.45 ; GRENIER, 1934, p. 843 sqq.). Mais nous tribution est irrégulière (Type 1B : 16 cas, dont 4 seu- pensons que la villa du « Champ des Pois » à Levet lement probables). Dans le premier sous-ensemble, il (Cher) (corpus, n° 1Aa.31) est plus caractéristique, en est encore possible de distinguer les établissements où raison du caractère systématique de son organisation et la majorité des constructions alignées présentent une surtout de l’homogénéité de ses bâtiments, ce qui en morphologie et des dimensions similaires (Type 1Aa : fait un modèle beaucoup plus représentatif des villae 18 cas attestés et 19 possibles) et ceux où les bâti- des Gaules1. L’ensemble des bâtiments de ces villae ments sont dissemblables (Type 1Ab : 15 attestées et couvre toujours plusieurs hectares (cours comprises), 6 possibles). On pourrait hésiter sur l’importance à au moins 3 et jusqu’à 20 ha et plus, les classant ainsi accorder à ce dernier critère. En effet, les fouilles mon- dans la catégorie des plus grandes villae connues à trent que certaines différences morphologiques peu- travers les Gaules. vent résulter de l’évolution des constructions au fil du Quant à la définition de lavilla , on se cantonnera, temps. Néanmoins, les sites présentant des bâtiments par exemple, à celle, très générale, donnée récemment identiques relèvent d’une organisation probablement par P. Ouzoulias (à paraître), soit « caractérisée comme différente de ceux où les édifices sont hétérogènes. une entreprise agricole disposant d’installations des- Remarquons que les villae du type 1B présentent, elles aussi, des bâtiments de plan hétérogène. Cela conduirait à se demander s’il n’y aurait pas une plus 1. C’est en gros le type III de villa défini par J.-D. Demarez (1987, grande proximité entre les types 1Ab et 1B qu’avec p. 24 et pl. 19-22) ; ou encore la villa de plan régulier de R. Agache le type 1Aa. Il nous a en outre paru intéressant de (1978, p. 315-316 ; cf. restitution-type, ph. 192), pour la Somme, présenter quelques sites qui adoptent une autre orga- dont le « modèle » est la villa d’Anthée ; « axiale Pläne » d’U. Heimberg (2003, p. 84 sq.) ; type IB ou IC d’Homgren et Leday (1981b, p. 111) ; nisation. Le type 2 (huit exemples) est caractérisé par et ces établissements appartiennent au « niveau 1 » (grosses villae à une cour agricole de plan ramassé, où la longueur ne caractère résidentiel marqué) de la typologie hiérarchique définie diffère pas de beaucoup de la largeur (rapport infé- récemment (GANDINI, 2008, p. 284 sqq.), et appartenant aux classes ER3 et ER3a de P. Nouvel (2009, p. 383). rieur à ½). Dans ce groupe, il y a des exemples où les Revue Archéologique de l’Est, t. 59-2010, p. 357-446 © SAE 2010 LES GRANDES VILLAE « À PAVILLONS MULTIPLES ALIGNÉS » DANS LES PROVINCES DES GAULES ET DES GERMANIES 359 type 1 : Cour agricole de plan allongé 1A : distribution régulière des bâtiments exemple Levet (1Aa.31) exemple Onhaye (Anthée, 1Ab.45) Pars Pars cour agricole
Recommended publications
  • Representations of Veterans in the Imperial Cult in Gallia Narbonensis, 46 BC-79 AD
    Representations of veterans in the imperial cult in Gallia Narbonensis, 46 BC-79 AD Dennis Hermans s4165527 15-08-2017 Master thesis Eternal Rome Index Introduction p. 2 Chapter 1 – Creating a corpus regarding veterans and the imperial cult p. 10 1.1 Baeterrae p. 15 1.2 Narbo Martius p. 19 1.3 Arausio p. 22 1.4 Forum Iulii p. 24 1.5 Arelate p. 26 1.6 Cularo p. 29 1.7 Geneva p. 30 1.8 Alba Helviorum p. 33 1.9 Allebaece Reiorum Apollinarum p. 34 1.10 Vienna p. 36 1.11 Nemausus p. 38 1.12 Massilia p. 43 Chapter 2 – Inscriptions and the career path for equites and nobiles p. 45 Conclusion p. 54 Bibliography p. 57 Appendix p. 63 1 Introduction1 ‘I settled colonies of soldiers in Africa, Sicily, Macedonia, both Spains, Achaea, Asia, Syria, Gallia Narbonensis, Pisidia. Moreover, Italy has twenty-eight colonies founded under my auspices which have grown to be famous and populous during my lifetime.’2 The quote above comes from the Res Gestae divi Augusti, the works or deeds of the deified Augustus, published after his death in 14 AD. Much like the rest of the Res Gestae, the quote above contains a boasting and propaganda element: Augustus has settled soldiers in colonies all over the world and they have all become great and grew very large. This gives an insight into the image that Augustus wanted to portray about his deeds and himself. Although Augustus has settled veterans in many colonies, he was definitely not the first to do so, as the process of establishing veteran colonies already started around 100 BC.
    [Show full text]
  • Liste Des Peuples Celtes 1 Liste Des Peuples Celtes
    Liste des peuples celtes 1 Liste des peuples celtes Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (mars 2013). Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». (Modifier l'article [1] ) Cet article a pour vocation de servir d'index des peuples celtes ou à caractère celtique. Le nom latin du peuple est donné entre parenthèses lorsque le nom francisé sert de titre à l'article détaillé. Gaule cisalpine Sud du Pô • Boïens (boii) • Lingons (lingones) • Sénons (senones) Nord du Pô • Cénomans (cenomani) • Insubres (insubri) • Taurins (taurini) • Carni Peuples de moindre importance établies au nord du Pô et dominées un temps par les Insubres : Les peuples de la Gaule cisalpine 391-192 av. J.-C. • Anares • Comasques • Laevi • Libici • Lépontiens (lepontii) • Marici • Orobiens (orobii, orumbovii) • Salasses (salassi) Liste des peuples celtes 2 Gaule transalpine Gaule Belgique Article détaillé : Liste des peuples de la Gaule belgique. Remarque : Tous les peuples belges n'étaient probablement pas des Celtes au sens propre du terme, mais leur aristocratie était celtisée. • Aduatuques • Ambiens (Ambiani) • Atrebates (Atrebates) • Bellovaques (Bellovaci) • Caeroesi • Calètes (Caletes) • Catalaunes • Catuslogues (Catuslogi) • Condruses (Condrusi) • Éburons • Geidumnes (Geidumni) • Leuques (Leuci) • Médiomatriques (Mediomatrici) • Ménapiens ou Ménapes (Menapii) • Morins (Morini) • Nerviens (Nervii) • Pémanes (Paemani) • Rèmes (Remi) • Sègnes (Segni) • Silvanectes (Silvanectes) • Suessions (Suessiones) • Tongres (Tungri) • Trévires (treveri) • Tricasses • Viromanduens (Viromandui) Liste des peuples celtes 3 Gaule Celtique Remarque : La Gaule Celtique était habitée par les Celtes.
    [Show full text]
  • Römisch-Germanisches Zentralmuseum (Hrsg.)
    SONDERDRUCK AUS MONOGRAPHIEN des Römisch-Germanischen Zentralmuseums Band 100 Römisch-Germanisches Zentralmuseum Forschungsinstitut für Archäologie Römisch-Germanisches Zentralmuseum (Hrsg.) HONESTA MISSIONE FESTSCHRIFT FÜR BARBARA PFERDEHIRT Mit Beiträgen von Cristina-Georgeta Alexandrescu · Thomas Becker · Eugenia Beu-Dachin Paul Bidwell · Joanna Bird · Szilvia Bíró · Ronald Bockius · Jérémie Chameroy Sorin Cociş · Geoffrey B. Dannell · Werner Eck · Annette Frey · Lothar Giels Nicolae Gudea · Peter Henrich · Nick Hodgson · Thomas Ibeling · Katarzyna Ibra- gimow · Bernard Lambot · Ulla Lund Hansen · Allard W. Mees · Andreas Pangerl Marinella Pasquinucci · Marinus Polak · Dieter Quast · Gabriele Rasbach Michel Reddé · Marcus Reuter · Markus Scholz · Martin Schönfelder Florian Ströbele · Jaroslav Tejral · Andreas Thiel · Vladimir Turčan Meike Weber · Peter Weiß Verlag des Römisch-Germanischen Zentralmuseums Mainz 2014 Redaktion: Claudia Nickel, Marie Röder, Markus Scholz (RGZM) Satz: Dieter Imhäuser, Hofheim a. T. Umschlaggestaltung: Reinhard Köster, Fotos Volker Iserhardt (RGZM) Bibliografische Information der Deutschen Nationalbibliothek Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet diese Publikation in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte bibliografische Daten sind im Internet über http://dnb.d-nb.de abrufbar. ISBN 978-3-88467-196-2 ISSN 0171-1474 © 2014 Verlag des Römisch-Germanischen Zentralmuseums Das Werk ist urheberrechtlich geschützt. Die dadurch begründeten Rechte, insbesondere die der Übersetzung, des Nachdrucks, der
    [Show full text]
  • Annibal En Gaule
    ANNIBAL EN GAULE PAR JEAN COLIN. CAPITAINE D'ARTILLERIE BREVETÉ PARIS - 1904 AVANT-PROPOS. CHAPITRE PREMIER. — La Région rhodanienne avant la conquête romaine. I. Géographie physique. — II . Géographie politique. CHAPITRE II. — Les textes. I. Polybe et Tite-Live. — II . Les historiens anciens. — III . La méthode de Tite- Live. — IV . Polybe. — V. Les textes perdus. — VI . Vie et travaux de Polybe. — VII . Travaux comparatifs sur Polybe et Tite-Live. — VIII . Comparaison des textes. — IX . Les connaissances géographiques des anciens. CHAPITRE III. — Le passage du Rhône. I. L'Emporium au Rhône. — II . Le point de passage. CHAPITRE IV. — La traversée des Alpes. I. La distance du Rhône aux plaines du Pô. — II . Les bords du Rhône. - L'Île. — III . L'entrée dans les Alpes. — IV . A travers les Alpes. — V. Le col. CONCLUSION. TRADUCTION DES TEXTES. I. Le récit de Polybe. — II . Le récit de Tite-Live. AVANT-PROPOS. Quelle route Annibal a-t-il suivie dans sa marche à travers la Gaule ? Il n'y a guère de problème historique plus captivant que celui-ci ; mais on lui a fait une réputation détestable; les savants le croient insoluble, et il leur paraît aussi fou de le reprendre pour la millième fois que de tenter la quadrature du cercle; encore n'est-ce pas aussi méritoire, car c'est une distraction accessible aux moindres talents. On n'admet pas que les données soient en nombre assez grand, et de nature assez précise : une dissertation sur la marche d'Annibal ne saurait être qu'une œuvre d'imagination, non un travail scientifique basé sur des faits positifs, aboutissant à des conclusions en règle.
    [Show full text]
  • Illustrations of the History of Medieval Thought And
    ILLUSTRATIONS OF THE HISTORY OF MEDIEVAL THOUGHT AND LEARNING First Published I88o Sew Edition, Revised x920 Reprinted I'J.12 ILLUSTRATIONS OF THE HISTORY OF MEDIEVAL THOUGHT AND LEARNING BY REGINALD LANE POOLE LONDON SOCIETY FOR PROMOTING CHRISTIAN KNOWLEDGE N~:W YORK: THR l\lAC!ll!LLAN COMPANY Printed in Great Britai,1 by Phototype Limited, Barnet, Herts. PREFACE. To republish a book after a lapse of thirty-six years can only be excused by the fact that it has long been out of print and that it is still asked for. When a new edition was proposed to me, my first intention was to issue the book as it stood, with no more change than the correction of obvious mis­ takes. But further consideration showed me that a good deal more than this was necessary if it was to be republished at all. Such revision, however, as I have made has been designedly made with a sparing hand, and the book remains in substance and in most details a work not of 1920 but of 1884. Had I written it now, the point of view would not have been quite the same. A large literature on the subjects I dealt with has appeared in the interval, and a fresh examination of the materials would certainly have recommended a different selection of 'illustrations' from that which I made then. It was indeed fortunate that I gave the book the title of Illustrations, because it made no claim to be a coherent history, though it has sometimes been mistaken for one.
    [Show full text]
  • Elenco Delle Abbreviazioni Bibliografiche
    NLINE ELENCO DELLE ABBREVIAZIONI BIBLIOGRAFICHE Sono riportate qui di seguito le principali abbreviazioni utilizzate nel Bollettino AISCOM con le relative esplicitazioni AISCOM I, 1994 Atti del I Colloquio dell’Associazione Italiana per lo Studio e la Conservazione del Mosaico, Ravenna, 29 aprile-3 maggio 1993, ed. R. Farioli Campanati, Ravenna 1994 AISCOM II, 1995 Atti del II Colloquio dell'Associazione Italiana per lo Studio e la Conservazione del Mosaico, Roma, 5-7 dicembre 1994, edd. I. Bragantini, F. Guidobaldi, Bordighera 1995 AISCOM III, 1996 Atti del III Colloquio dell’Associazione Italiana per lo Studio e la Conservazione del Mosaico, Bordighera, 6-10 dicembre 1995, edd. F. Guidobaldi, A. Guiglia Guidobaldi, Bordighera 1996 AISCOM IV, 1997 Atti del IV Colloquio dell’Associazione Italiana per lo Studio e la Conservazione del Mosaico, Palermo, 9-13 dicembre 1996, edd. R.M. Carra Bonacasa, F. Guidobaldi, Ravenna 1997 AISCOM V, 1998 Atti del V Colloquio dell’Associazione Italiana per lo Studio e la Conservazione del Mosaico, Roma, 3-6 novembre 1997, edd. F. Guidobaldi, A. Paribeni, Ravenna 1998 AISCOM VI, 2000 Atti del VI Colloquio dell'Associazione Italiana per lo Studio e la Conservazione del Mosaico, Venezia, 20-23 gennaio 1999, edd. F. Guidobaldi, A. Paribeni, Ravenna 2000 AISCOM VII, 2001 Atti del VII Colloquio dell’Associazione Italiana per lo Studio e la Conservazione del Mosaico, Pompei, 22-25 marzo 2000, ed. A. Paribeni, Ravenna 2001 AISCOM VIII, 2001 Atti dell’VIII Colloquio dell’Associazione Italiana per lo Studio e la Conservazione del Mosaico, Firenze, 21-23 febbraio 2001, edd. F. Guidobaldi, A. Paribeni, Ravenna 2001 AISCOM IX, 2004 Atti del IX Colloquio dell’Associazione Italiana per lo Studio e la Conservazione del Mosaico, Aosta, 20-22 febbraio 2003, ed.
    [Show full text]
  • Map 14 Caesarodunum-Burdigala Compiled by R.W
    Map 14 Caesarodunum-Burdigala Compiled by R.W. Mathisen and H.S. Sivan, 1997 Introduction (also covering France on Map 25) A primary concern of both maps is to mark sites to which an ancient name attested up to the sixth century A.D. can justifiably be attached. Although there is evidence of commerce with the Greek and Etruscan worlds, the main focus here has to be on the Roman presence. For the earlier periods, very few place names are known, principally from Caesar, Strabo and Marcianus of Heraclea (in GGM I). For the Roman imperial period, many place names are provided by Pliny, ItAnt, TabPeut and inscriptions. It is not until the Late Roman period, however, that large numbers of them are attested, in sources ranging from the NotDig to church councils and Gregory of Tours. Indeed, from the sixth century onwards there is such a growth in the number of sources that only those of notable geographical importance–Gregory’s work in particular–can be reflected here. Saints’ lives and official documents could add quantities of further names. A great many of those attested only in the Late Roman period must in fact date back earlier too. No attempt has been made to re-create ancient names from modern ones, even though many modern place names ending in -iac, for example, clearly derive from Latin forerunners ending in -acum. The uneven pattern of identifiable ancient toponyms is balanced by a very extensive archaeological record. As a result, the number of sites marked with only modern names is considerable, comprising in particular settlements, villas for which a plan is available (or at least evidence of hypocausts), cemeteries and sanctuaries.
    [Show full text]
  • 'Gaulish' DEKANTEM
    Palaeohispanica 6, (2006), pp. 45-58 FROM LIGURY TO SPAIN: UNACCENTED *YO > (Y)E IN NARBONENSIC VOTIVES (‘GAULISH’ DEKANTEM), HISPANIC COINS (‘IBERIAN’ -(SK)EN) AND SOME THEONYMS1 Patrizia de Bernardo Stempel 0. A PRELIMINARY THEORETICAL REMARK. The number of varieties documented for a certain language is inversely proportional to the fixedness of a literary code within the the same linguistic tradition. In particular, the richness of diatopic varieties documented in the ancient Gaulish territories was emphasized by Whatmough in the middle of the past century, and the coexistence of various dialects of an ancient type of Celtic2 could also be proved for the Iberian Peninsula.3 Although much more work is to be done in order to identify all individual isoglosses and study their dispersion, we offer here some evidence regarding a specific one. 1. *yo > ye IN LIGURIAN ONOMASTICS. Already Giacomo Devoto and after him Michel Lejeune recognized the phonetic change *yo > ye as a recurrent isogloss in the Ligurian onomastic material,4 calling attention to - iugo Blustiemelo - fontem Lebriemelum, both in the Sententia Minuciorum. By applying the rule discovered by Devoto and Lejeune it has further been possible to understand more of the ethnics and place-names documented for ancient Ligury,5 such as: ———— 1 This is the revised version of the second part of a paper titled ‘Beyond the Italian Keltiké’ which was presented in Munich (30th of July 2004) on the occasion of the Symposium ‘Linguistic Frontiers of the Ancient Celts’ (= 4th workshop of the Aberystwyth project ‘Towards an Atlas of Celtic Place Names’). The first part of the same paper has been summarized in De Bernardo Stempel (2002/05), pp.
    [Show full text]
  • Aus: Zeitschrift Für Papyrologie Und Epigraphik 112 (1996) 243–244
    BERNARD J. KAVANAGH THE FORUM AUGUSTI OF CIL XIII, 6958 aus: Zeitschrift für Papyrologie und Epigraphik 112 (1996) 243–244 © Dr. Rudolf Habelt GmbH, Bonn 243 THE FORUM AUGUSTI OF CIL XIII, 6958 SIIX(TUS) CARIIIUS / SIIX(TI) F(ILIUS) VOL(TINIA) / FLORUS FORO VG(USTI?)A / MILIIS LEG(IONIS) XXII / PR(IMIGENEIAE) AN(NOS) XXIX / SIP(ENDIA) IX H(IC) S(ITUS) E(ST) / H(OC) EX T(ESTAMENTO) The above inscription from Mainz, dated by Ritterling to the time of either Claudius or Nero (RE 24, 1800), summarizes the life of one Sextus Careius Florus1, a soldier belonging to the Voltinia tribe who had completed nine years of military service in Legion XXII Primigeneia before dying at age 29. The vital information recorded here attracts little attention except for the reference to the young man’s hometown, presented as Forum AVG. The editors of CIL XIII suggest that the abbreviation of the second word, whose first two letters overlap, may be either Aug., in which case a shortened form of either Augustum or more likely Augusti2, or Vag, which could conceivably represent Vagienni (sometimes Bagienni), a tribe inhabiting the region around Eporedia in Cisalpine Caul. Assuming we discount the possible Forum Vagiennorum on the grounds that the tribe to which the Vagienni were assigned was not Voltinia but Camilia (cf. CIL V 7666f), we are still left with Forum Augusti, a town which is nowhere else attested. Hensen, according to the editors, identified the site with the Tarraconese town of Libisosa, (Lezuza), the cognomen of which was Foroaugustana (Pliny, HN 3,25)3.
    [Show full text]
  • PDF Printing 600
    REVUE BELGE DE NUMISMATIQUE ET DE SIGILLOGRAPHIE BELGISCH TIJDSCHRIFT VOOR NUMISMATIEI( EN ZEGELI(UNDE PUBLIÉE UITGEGEVEN SOUS LE HAUT PATRONAGE ONDER DE HO GE BESCHERMING DE S. M. LE ROI VAN Z. M. DE KONING PAn LA DOon RET SOCIÉTÉ ROYALE KONINKLIJK BELGISCH DE NUMISMATIQUE DE BELGIQUE GENOOTSCHAP VOOR NUMISMATIEK AVEC L'AIDE FI~ANCIÈRE DU MET DE FINANC[ËLE HULP VAN RET MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE MINISTBRIE VAN NATIONALE OPVOEDING ET DE LA CULTURE FRANÇAISE EN NEDEnLANDSE CULTUUR ET OU EN RET MINISTEIUE VAN NATIONA.LE OPVOEDING MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE EN NEDERLANOSE CULTUUn ET DE LA CUI.TURE FRANÇAISE DIRECTEURS: PAUL NASTER, TONY HACKENS, MAURICE COLAERT, PATRICK MARCHETTI CXXVII - 1981 BRUXELLES BRUSSEL JEAN HIERNARD AUX ORIGINES DE LA CIVITAS DES BITURIGES VIVISQUES (Planche XIII) A l'époque romaine, le peuple d'origine celtique installé dans le Bordelais, c'est-à-dire l'actuel département français de la Gironde, portait, selon les auteurs antiques, le nom de Bituriges Vivisques (1). Il s'agissait d'une fraction du grand peuple biturige dont la majeure partie était restée, sous le nom de Bituriges Cubi, dans la région de Bourges ou province du Berry (2). Cet exemple de fragmentation (1) Le mot Bituriges est bien attesté, mais les sources divergent sur Vivisci: Strabon (IV, 2, 1) donne, selon les manuscrits BLTOVe{yœv Te1:'WV '/0cJ'Jew v, ou 'Lôaxow rectifié par les éditeurs en 'Otaxow (Kramer), OiH(J{uxœv (Xylan­ der) et Oëioviowov (Lasserre), ces derniers d'après Pline. Cependant toutes les autres sources littéraires et épigraphiques d'époque impériale nous imposent la forme Vivisci: Pline (N.h., 4, 108), Bituriges cognomine Vivisci; et Ptolémée (II, 7, 7), BL1:'OvQLyeç oi Oin(J{axot.
    [Show full text]
  • Histoire De La Langue Française
    Histoire de la langue française Plan 1) Les préalables 2) L'ancien français (IXe - XIIIe siècle) 3) Le moyen français (XIVe et XVe siècles) et la Renaissance (XVIe siècle) 4) Le français moderne : de 1600 à nos jours - Le français du Grand Siècle et des Lumières - La Révolution française (1789-1870) - Le français contemporain 5) Le français et l'anglais: de «vieux compagnons de route» Les préalables historiques Des vestiges archéologiques attestent la présence d’êtres humains sur le territoire de la France il y a plus d'un million d’années. Mais l'histoire, telle qu'on la connaît, commença avec les Celtes, ces tribus guerrières qui avaient envahi l'Europe occidentale entre le Ve siècle avant notre ère et le début des conquêtes romaines. Les ancêtres gaulois À partir du Ve siècle avant notre ère, les populations celtiques, venues probablement de la région du Danube, s’implantèrent en Europe occidentale jusqu’en Espagne et en Italie du Nord (prise de Rome en 387), ce qui inclut le territoire actuel de la France, que les Romains appelèrent Gallia (la Gaule). Chez les Grecs, on désignait les Gaulois par les termes Gallos (Γάλλος) et Galatès (Γαλάτης), lequel a donné en français Galate. À partir du IIIe siècle avant notre ère, les Celtes s'installèrent dans toute la Gaule et imposèrent sans difficulté leur autorité aux populations autochtones, dont le niveau de développement semblait inférieur. Les historiens, à l'instar des Romains, utilisèrent l'appellation de «Gaulois» pour caractériser ces nouvelles populations installées à cette période entre le Rhin et l'océan Atlantique.
    [Show full text]
  • Nos Racines Celtiques Inattendu, Chercheur Lui Aussi Et Dont Les Visites À Nîmes M’Ont Comblé
    PRÉFACE Comme tous les écoliers de France, nous avons appris jadis notre histoire nationale. Nous récitions, sans sourciller : « Autrefois, notre pays s’appelait la Gaule et ses habitants se nommaient les Gaulois. ». Plus tard, en classe de 4e, nous traduisions le De Bello gallico – la Guerre des Gaules de Jules César. Ces Commentaires, sorte d’aide-mémoire d’un conqué- rant, nous livraient, dans un style dépouillé et avec une impression d’objectivité, outre les faits de guerre, maintes observations sur les usages, le langage, les rituels druidiques. On était intéressé. Mais tout n’était pas dit... La connaissance de nos ancêtres restait limitée. Les Gaulois ou Celtes n’ont rien écrit. Le savoir des druides et le parler des peuplades qui, par vagues succes- sives, ont envahi notre pays, nous sont parvenus de façon fragmentaire par les ouvrages grecs et latins, et grâce à la tradition orale, quoique voilés dans nos langues parlées : breton que l’on sait apparenté au gaulois ; basque, plus ancien encore, qui témoigne de l’héritage préhisto- rique ; langues romanes que nous connaissons bien ou encore le flamand. En nous rappelant cependant que les Celtes ont occupé bien plus que le monde occidental. Mais restons dans l’Hexagone ! Un riche substrat linguistique, comme feu sous la cendre, couve et imprègne notre langue occitane et le français courant. D’autre part, combien de monuments mégalithiques, de lieux-dits... témoignent toujours de notre préhistoire, si nous savons voir et écouter ? Notre région – le rivage rhodanien et ses alentours (Drôme, Ardèche, Isère, Haute- Loire...) – est particulièrement favorisée, riche d’un passé plusieurs fois millénaire.
    [Show full text]