Personnifications Du Désir D'écrire Dans La Poésie Lyrique Néo-Latine

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Personnifications Du Désir D'écrire Dans La Poésie Lyrique Néo-Latine ÉCOLE PRATIQUE DES HAUTES ÉTUDES Mention « Histoire, textes et documents » Doctorat en Études latines Mélanie BOST-FIEVET Personnifications du désir d’écrire dans la poésie lyrique néo-latine. Les Muses de Giovanni Pontano et de Jean Salmon Macrin Thèse présentée en vue de l’obtention du grade de docteur dirigée par Mme Perrine GALAND, Directeur d’études à l’École pratique des Hautes Études soutenue le samedi 6 décembre 2014 Jury : Mme Donatella COPPINI, professeur, Università degli Studi di Firenze Mme Perrine GALAND, directeur d’études, École pratique des Hautes Études Mme Sylvie LAIGNEAU, professeur, Université de Bourgogne Mme Virginie LEROUX, maître de conférences, Université de Reims Champagne-Ardennes M. John NASSICHUK, associate professor, University of Western Ontario 2 Remerciements Ad dilectam magistram. Merci à Perrine Galand, qui fut pour cette thèse le premier maillon de la chaîne inspirée et la pierre à limer, qui a insufflé du sens dans les études classiques et dans l’idée d’humanisme, et qui a si patiemment guidé mon exploration de diverses fantaisies. Ad parentes. Merci à ma mère, Joyce Gabus, et à mon père, Hubert Bost, pour m’avoir offert leur école d’exigence, d’élégance et d’intelligence. Cette thèse, née dans les turbulences, espère être le fruit de leur héritage commun. Ad magistros. Merci aux chercheurs accueillants et bienveillants qui m’ont guidée, inquiète, dans les méandres du monde universitaire et m’y ont donné place : Hélène Casanova-Robin, Nathalie Catellani-Dufrêne, Donatella Coppini, Philip Ford, Laure Hermand-Schebat, Sylvie Laigneau- Fontaine, Virginie Leroux, John Nassichuk. Ad sodales. Merci à mes compagnons de recherche, généreux et solidaires, Lucie Claire, Adeline Lionetto, Olivier Pédeflous, Judith Rohman, et, plus loin mais toujours là, à David Nouvel. Merci à Sarah Charbonnier de m’avoir fait confiance pour la fondation d’Artes, à Mathieu Ferrand de son infiniment louable gentillesse, à Claire Placial d’avoir, depuis le début, partagé son enthousiasme et son savoir. Ad amicos. Merci, pour leur infatigable écoute et leur inépuisable confiance, à ceux qui ont suivi mes péripéties doctorales alors que rien ne les y obligeait : Anne-Sylvie et Sylvain Stern-Riffé, Coralie Détis, Didier et Isabelle Fievet, Jehanne et Lucas Percheron, Camille Maury, Romain Aspe, Paul Munier, Hervé Renoult, Véronique Mattéra-Manent, Anouk Alquier. Merci à ma sœur Clairanne, Muse admirative, pour la lumière mahoraise au bout du tunnel de la rédaction. Merci à mes collègues du lycée Val de Garonne pour leur compréhension. Ad discipulos discipulasque. Merci à mes élèves pour leurs encouragements émouvants, eux qui m’ont sans doute fait comprendre plus de choses en m’écoutant que je ne leur en ai enseigné. Ad Paranymphas. Cette thèse n’existerait tout simplement pas sans le soutien permanent de mes compagnes de cordée. Merci à Sandra Provini, qui m’a appris le métier de chercheuse et avec laquelle j’ai exploré avec tant de bonheur des chemins moins frayés des études de la réception. Merci à Rachel Darmon qui fut un modèle d’endurance et de ténacité, mais aussi de présence et de soutien. Merci à Louise Katz, immense penseuse et immense amie, qui cent fois m’a rendue au monde de la recherche, et de façon toujours nouvelle. La fierté de marcher dans vos traces, et l’ampleur de ma gratitude, m’évoquent toutes les topiques de l’épidictique. Ad conjugem. Des remerciements de thèse semblent bien maigres aux côtés de deux chefs- d’œuvre du lyrisme conjugal. Merci à mon mari, Kevin Fievet, d’avoir soutenu cette aventure, d’avoir su en partager les joies et les doutes, les serpents et les échelles, de lui avoir redonné sens, inlassablement. Quant à nos enfants, Dalen et Samyol, pour citer Neil Gaiman : the kids were no help at all – I wouldn’t have it any other way. Cette these vous est dédiée à tous les trois. 4 5 INTRODUCTION Une femme que je désire – Un honneur que je convoite – Un lieu où je veux héberger mon esprit – Et puis la pitié me renvoie À l’accord parfait Et à la crise du chant. (Leonard Cohen, Le Livre du désir) Étudier les Muses diversement incarnées de Giovanni Gioviano Pontano et de Jean Salmon Macrin, deux poètes néo-latins, semble promettre un fastidieux voyage au milieu de déesses aussi omniprésentes que fatiguées, confites dans la pure convenance de leur évocation, poussiéreuses des siècles de topoi accumulées sur elles. Si les modernes ont affublé les Muses de maints noms mélodieux, de maintes épithètes inattendues, on les approche toujours avec un peu de méfiance, comme des reliefs d’Antiquité conventionnels et ennuyeux, vidés de leur sens ; a fortiori les Muses d’une littérature longtemps soupçonnée d’imitation servile et de stérilité imaginaire1. Et pourtant, peu de figures peuvent se prévaloir d’une telle vivacité, d’une telle polysémie. La Muse représente le fantasme d’un texte autonome et parthénogénétique. Elle signale la présence agissante d’une conscience d’auteur dans le texte, et la représentation qu’il donne de lui. Elle est la prise en compte des conditions d’énonciation du texte, et l’incarnation de la gloire littéraire, récompense attendue pour prix du travail. En un mot, elle rassemble dans les plis de sa robe la quasi-totalité des manières d’étudier un texte, humaniste et moderne : comme monde clos, comme projection de l’auteur, comme produit de son contexte. S’il fallait définir en un seul mot ce que la Muse personnifie, il faudrait parler de désir d’écrire, à la fois impulsion et projet, mouvement toujours, au rythme harmonieux de la danse. 1 Après tout, F. Joukovsky consacre aux Muses, Nymphes et Sibylles de la Renaissance un livre entier, e Poésie et mythologie au XVI siècle. Quelques mythes de l’inspiration chez les poètes de la Renaissance, Paris, 1969, mais ne consacre que quelques lignes aux néo-latins, pour qui le motif est, selon elle, de pure forme, jamais investi d’aucune ferveur personnelle. INTRODUCTION Gaston Bachelard, dans La Poétique de la rêverie, récuse cette figure qu’il juge trop convenue, la soupçonnant de « masquer l’être de l’inspiration »2. Au contraire, les Muses néo- latines l’exhibent, le figurent et le rendent sensible : leurs comportements sensuels, puérils, soumis ou rebelles en sont l’illustration. En elles, le poète reconnaît de puissantes forces intérieures, désir, imagination, conscience de soi, et arrache à lui ces morceaux d’âme pour pouvoir les contempler comme un objet extérieur, enfin visible et lisible. Sur le corps de la Muse, les paysages qu’elle parcourt, il projette la carte de son esprit quand il échappe à lui- même. Les poètes de la Renaissance reconnaissent qu’inspiration ou génie ne sont pas des forces étrangères, mais intimes ; pourtant ces forces demeurent souvent insaisissables et magiques, exigent de s’incarner dans une figure à la fois même et autre – féminine, plurielle, divine. De même que le désir peut s’exprimer à la fois dans l’instant et dans la durée, de même les Muses incarnent le moment de l’écriture et le long terme de la carrière d’écrivain, le jaillissement et l’ordonnancement. Elles se disent dans l’excitation qui précède et annonce le moment de la création, dans la méditation désabusée ou étonnée qui la suit, faute de pouvoir mettre en mot la jouissance d’écrire elle-même autrement qu’en l’encadrant. C’est à ce puissant désir d’écrire, qui tient de la phantasia et de la mémoire3, et aux personnifications qui tentent de le cerner –regroupées sous le nom générique de Muses, même si ce n’est pas le seul employé et si de nombreuses autres figures (Nymphes et Grâces notamment, mais pas seulement) viennent se substituer au personnage traditionnel4 – que j’ai consacré cette étude de poétique néo-latine. Deux corpus aussi vastes que variés, ceux du Napolitain Giovanni Pontano et du Loudunais Jean Salmon Macrin, en ont fourni la matière : je reviendrai plus loin sur les raisons de mettre en parallèle leurs deux œuvres. L’étude que j’entreprends dans ces pages m’impose de revenir sur deux champs à la fois séparés et liés de la recherche poéticienne sur la Renaissance, plus spécifiquement sur la e poésie néo-latine du Quattrocento italien et de la première moitié du XVI siècle français. D’une part, la réflexion sur la réception classique et la pratique de l’imitation a fait fleurir, depuis les années 1980-1990, un intérêt renouvelé pour la question de l’écriture de soi dans la poésie de la Renaissance – écriture de soi encore éloignée des pratiques modernes, mais que l’on s’accorde à considérer comme emblématique de la production poétique humaniste. Toute 2 G. Bachelard, La Poétique de la rêverie, Paris, PUF, 1960, p. 6. 3 P. Galand-Hallyn, Le Reflet des fleurs : description et métalangage poétique d’Homère à la Renaissance, Paris, Droz, 1994, p. 40-41, rappelle l’affinité entre désir, mémoire et improvisation en s’appuyant sur Quintilien, Institution oratoire, VI, 2, 28-30 et sur Aristote, Rhétorique, 1370b. 4 Je m’en expliquerai au terme des « prolégomènes » consacrés à l’évolution de ces figures respectives et à leur assimilation les unes aux autres dans la littérature, p. 35-75. 7 INTRODUCTION interrogation sur les personnifications de l’écriture et de son désir, lieu manifeste d’autoréflexivité et de mise en scène de soi comme écrivain (comme auteur sans doute, comme personne parfois) doit se situer dans l’héritage de ces travaux. D’autre part, la recherche sur le devenir de la mythologie et de l’allégorie – deux définitions possibles, auxquelles on ne se limitera pas, des Muses – s’est émancipée d’une méthodologie thématique cantonnée à de simples relevés de caractéristiques pour se pencher sur le sens et l’esthétique de la référence mythologique.
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