P ANNÉE. N° 19 (2e trimestre) 13 Mai 1927 ^ UN OUVRAGE INDISPENSABLE! DIRECTION et BUREAUX AGENCES a l'ÉTRAVlGER 3, Rue Ro.sim. Pari. (IX'I 11. rue des Chartreux. Bruxelles. 61 Aqincourl Road, London N W.3. Téléphones : Gutenberg 32-32 18, Duisburqfrstrasse. Berlin W 15. Louvre 59-24 Il, lll.h Avenue. New-York. • Télégraphe : Cinémas-an • Paris R. Florey. Haddon Hall, Ar g y Ie, Av. Cjnemagazine Hollywood. Le plus complet LA REVUE CINEMATOGRAPHIQUE". "PHOTO-PRATIQUE" et "LE FILM" réuni» Organe de l'Association des "Amis du Cinéma " Annuaire Général des ABONNEMENTS Directeur > ABONNEMENTS ET COLONIES JEAN PASCAL. ETKANGER CINËMATOGRAPHIE Un «n 70 fr. 80 lr ■ T DES Six mon. 38 fr. Les abonnements partent du 1" de chaque mois PartijiM «illiar» » » V S?*" ContinUdiSloctbolBl;;^^ 44 fr. Trois mois 20 (r. U publicité eloêmalograpblqti'e est reçue aux Bureau du Journal 22 lr, IndusTrtes qui s'y raitachenl Annuaires Chèque postal N" 309.08 Pour la publicité commerciale, s'adresser a Parls-Praoca-Publlcllê Pus n'uint pas adbé- ( Un an. . 90 lr. Paiement par chèque ou mandai-carte 16, rue Orange-Batelière, Paris (9*). ré a la Contention di j Sht mcis. 48 lr, Réf. djj C-omm. de la Seine N° 212.030 Stockholm. ( Trr.is.mcis 25 lr. Çuûie flpaiique oie ! acAatew

SOMMAIRE Tout le Cinéma l'aies T)EUX NOUVELLES VEDEÏTES : CLIVE BEOOK ; JAMES HATX (J. de Mirbel) 323 LE « VTSA BLANC » (TAonel Landry) .... 326 sous la main LÎBBES PROPOS : LE CRITÉRIUM DU SUCCÈS (Lucien Waht) 327

ECOLE TECHNIQUE DE PHOTOGRAPHIE ET DE CINÉM ATOGRAPÏT IE 327 ' I 3.ft(Jf R0S5/M IX' ! SOUVENIRS SUR QUELQUES GRANDS DISPARUS (Robert Florey) 328 PHOTOGRAPHIES D'ACTUALITÉS cle 333 îi 340 SHAKESPEARE A L'ÉCRAN (Jean Arroy) 341 LES FILMS DE LA SEMAINE : LES FRÈRES SCHELLENRERG ; LE LOUP DES MERS ; LE DOUZIÈME JURÉ ; CAVALT.ERIA RUSTICANA (L'Habitué du Vendredi) . ... 342 LISTE GENERALE et INDEX TELEPHONIQUE du Monde Cinématographique. LES PRÉSENTATIONS : LA TENTATRICE ; MAÎTRE NICOLE ET SON FIANCÉ ; CINEMAS classés par départements. LA CHASSE AUX GORILLES ; BARDELYS LE MA- PRODUCTION : Editeurs, Distributeurs, Représentants, Agences de location, Impor- GNIFIQUE ; LA ROUTE DE MANDALAY (James Williard) . ; .... 343 tateurs, Exportateurs, Directeurs, Metteurs en scène, Assistants, Régisseurs, MARINE D'ABORD ; CHASSEURS, SACHEZ CHASSER ; Opérateurs, Studios, Artistes, Auteurs scénaristes. SON FILS AVAIT RAISON LES NOCES D'ARGENT ; PRESSE : Journalistes et Critiques, Journaux et Revues cinématographiques, Journaux MONSIEUR JOSEPH ; LE LYS DE WHITECHAPEL ; quotidiens ayant une rubrique cinématographique. LA SIRÈNE DE VENISE ; LE CHAPEAU FÉTICHE ; INDUSTRIES DIVERSES. LE CAVALIER INCONNU ; SON SEUL ROYAUME : LES PERSONNALITES DE L'ECRAN : Directeurs, Metteurs en scène. L'ATHLÈTE INCOMPLET ; APPARTEMENTS A LOUER ARTISTES : Portraits et adresses, biographies. (Albert Bonneau) 344 ETRANGER : Producteurs, Distributeurs, Exploitants, Artistes de tous les pays du SUR HOLLYWOOD-BOULEVARD (if. F.) 347 ECHOS ET INFORMATIONS (Lynx) 348 Monde. C'INÉMAGAZINE EN PROVINCE ET A L'ETRANGER : Ageil (C7i. PujOS) \ BoU- RENSEIGNEMENTS GENERAUX : La Production française en 1926, par Albert Iogne-Sttt-Mer (G. Dejob) ; Autriche (Paul Faussig) ; Belgique BONNEAU. — Tableau général des Films présentés en France en 1926, avec (P. M.) ; Italie (Giorgio Genevois) ; Russie (Eugène Desla-v) ; indication de genre, métrage et édition. — La Production américaine en 1926, Suisse (Eva Elie) ; Turquie (Pascal Fusari) 349 par Robert FLOREY. — Associations et Chambres Syndicales. — Conseil des ON TOURNE, ON VA TOURNER... 350 LE COURRIER DES LECTEURS (Iris) 351 Prud'hommes, par P. RIFFARD. — Jurisprudence prud'hommale. — Législation, par G. MENNETRIER. — Lois sur la propriété commerciale. — Nouveau régime des affiches lumineuses. — Droits d'enregistrement et de timbre. — Régime doua- La collection de Cinémâgajine constitue la véritable nier des films cinématographiques, etc., etc. AGENDA DU DIRECTEUR pour les cinquante-deux semaines de l'année. ENCYCLOPÉDIE D\J CINÉMA

Les 6 premières années sont reliées par trimestres en 24 magnifiques Paris ...... 30 francs. volumes. Cette collection, absolument unique au monde, est en vente Départements et Colonies: 35 fr. Etranger: SO fr. (2 dollars ou 10 marks) au prix net de 600 francs pour la France et 750 francs pour l'Etranger, franco de port et d'emballage. Éditeur ■ ■ ' ■ >'■'-'" Prix des volumes séparés : France, 25 francs net ; franco, 28 francs. Etranger : 30 francs. PRODUCTION HUGON FILMS

EA VESTAEE DU GANGE, tirée du célèbre roman de José Germain et E. Guérinon, est une LA VESTALE DU GANGE talent au service de cette beUe superproduction superproduction internationale vraiment remarqua- D'une taille élancée, d'un visage ovale éclairé par internationale dont on parle beaucoup. ble. • Il suffit de dire qu'elle est réalisée par deux grands yeux d'une profondeur émouvante qui Gœtzkc et Camille Bert, sur lesquels nous revien- ANDRE HTJGON, le metteur on scène dont la re- traduïsent avec force et justesse la flamme d'une drons plus longuement. nommée universelle prend toujours plus d'éclat à M. FRANCESCHI vive intelligence artistique, Mlle Kegina Thomas Il est incontestable qu'avec une telle interpréta- chaque réalisation, secondé brillamment par Henry sert le Septième Art sans le moindre répit et de tion, entourée de brillants seconds et d'une figura- M. Eranceschi est le vrai, le pur fakir, le fakir Forney, assis- toute la beauté de son corps et de son ftme de tion très importante, ce grand film international des Indes et tant, et Eugène cinéastc eomplète, ce qui lui a valu de nombreux qu'est EA VESTAEE DU GANGE ne soit assuré non celui de Paulet , régis- succès en Angleterre, notamment celui du SCAN- d'un succès éclatant. Montmartre. Du seur. DALE, et aussi en Amérique. fakir, il a toute Elle est éditée la ligne, tout le pour le monde Le public admirera cette amazone charmante et BERNARD GŒTZKE faciès, tout l'as- entier par la intrépide dans ses grandes chevauchées sur les cétisme. Il est SOCIETE ANO- rives du Fleuve Sacré de l'Inde, dans son existence Bernard Gœtzkc, qui a triomphé da-ns LUS « désincarné » a NYME FRAN- ds-prêtresse du Dieu Marnoth, dans son Palais TROIS LUMIERES, LES DERNIERS JOURS DE souhait. ÇAISE STAR dont elle rehausse l'éclat, dans ce château aux Dans l'exer- FILM, dont MM. splendeurs antiques mêlées si harmonieusement aux POMPEI, LE TOMBEAU HINDOU, incame un ehef tékrite, Nikil, d'une composition vraiment cice de sa mis- Charles Gallo et raffinements de la civilisation moderne. sion surnaturel- Jean de Rovera admirable. Il est bien l'esclave de sa foi et de sa le, lorsqu'il fait sont les intelli- parole d'honneur jusqu'au fanatisme. Il n'hésite germer instan- gents et actifs pas à faire périr ceux qui enfreignent la loi du administrateurs- GEORGES MELCHIOR Dieu Marnoth et s'efforcent d'empêcher la recons- tanément les semences, il a délégués. titution du royaume des Tékrites dans la puis- sance et la s-plendeur d'autrefois. des attitudes La photogra- C'est le jeune premier que tous les fervents du d'extase qui phie est signée Cinéma connaissent, aiment et admirent. Il a été restent forte- par MM. Maurice l'inoubliable Saint Avit de L'ATLANTIDE. CAMILLE BERT ment gravées VaJle et Paul dans la mémoi- Portier qui ont M. Georges Melchior incarne le lieutenant Dar- re des specta- collaboré avec sac avec une distinction, une noblesse, une sincé- Transfuge du théâtre, ou il a déjà connu les teurs. les plus célèbres rité ardente, une bravoure inouïe qui lui vaudront joies du succès, Camille Bert a remporté aussi metteurs en scè- de longues ovations.. d'éclatantes victoires au Cinéma. II a été applaudi, ne et qui ont notamment, dans YAS3IINA et LE JOUEUR M"" LENOIR toujours fait Il est toujours séduisant, aussi bien dans les D'ECHECS. preuve d'une scènes de tendresse et d'amour qui se déroulent Djahila, la Vestale du Gange Dans LA VESTALE DU GANGE, il joue, avec Mme LenoLr grande science dans les plus beaux décors terrestres que dans les (RÉGINA THOMAS) et le Lieu- une autorité et une mobilité d'expression remarqua- est avec un na- Le Fakir (M. FUANCESCHI) in- artistique. YAS- scènes où sa passion exaltée pour la Vestale du tenant Darsac (GEORGES MEL- bles, le rôle du capitaine des blancs, le chef des turel parfait la voque le dieu Marnoth pour Gange le pousse à. accomplir des actes d'un héroïs- CHIOR) , dans la Salle des M I N A , E A étrangers dominant le pays des Tékrites. nourrice de Dja- sauver le lieutenant Darsao Tombeaux des Tékrites. PRINCES SE me rare. liila, la Vestale (GEORGES MELCHIOR), poi- AUX CLOWNS, du Gange. Aussi gnardé alors qu'il profanait Il triomphera une fois de plus et, avec lui, les le Temple de Marnoth et em- qui ont triomphé et triomphent sur nos écrans, ses expressions trois autres protagonistes de ce grand film, Kegina brassait la Vestale du Gange. portent la griffe de ces maîtres de la photographie. A côté de ces vedettes, nous signalons avec plai- de vérité font- Thomas, dont nous parlons plus haut, Bernard sir, deux des interprètes qui ont mis leur beau C'est dire que la photographie de EA VESTAEE elles naître l'émotion chez les privilégiés qui l'ont DU GANGE est parfaite. vue jouer et même chez ceux qui tournent avec elle. Ees décors sont signes du célèbre décorateur Jàquelux, qui a réalisé avec une inspiration ma- LA FIGURATION gistrale ceux de EA FEMME NUE, de PALACE, de YASMINA, de RUE DE EA PAIX. Nous aurons LA VESTALE DU GANGE mérite bien la déno- l'occasion de revenir -sur ces décors magnifiques. mination de grand film, de superproduction, par Il fallait a. des cadres recélant tant de splen- l'importance et la qualité de sa figuration. deurs, à ces conceptions artistiques aussi élevées, Les yeux des spectateurs seront longuement une interprétation de tout premier ordre et, bien charmés par des défilés pittoresques, par la foule entendu, internationale pour suivre scrupuleusement des Tékrites que l'on voit évoluer dans le Temple, le roman île José Germain et E. Guérinon qui ont dans la rue, sur les places publiques, dans le Fleuve mis en présence des représentants de nationalités Sacré. Ce sont aussi les grandes fresques des ba- diverses. tailles où s'entre-tuent des milliers d'hommes. Régina Thomas, Georges Melchior, Bernard Gœtzke et Camille Bert sont les admirables prota- $$$ gonistes de cette belle superproduction internatio- nale appelée, nous en sommes convaincus, à un grand succès'. Nous donnerons prochainement quelques indica- tions sur les costumes, l'orchestration spéciale et REGINA THOMAS les clous de ce grand film qui constitue un effort d'une puissance remarquable et qui, déjà, est ap- C'est Regina Thomas qui a joué le double rôle précié dans le monde entier, puisque de nombreux Le chef des rebelles tékrites, Nikil (BERNARD de Djikan, le ehef des rebelles tékrites, et de Dja- pays se sont déjà assuré l'exclusivité de cette belle hila, la Vestale du Gange. Disons immédiatement GŒÏZKE) , ordonne à l'esclave Moudra Le Capitaine Hoburg (CAMILLE BERT), pri- superproduction internationale. sonnier des Tékrites, tente une évasion qu'elle s'est fort bien acquittée de cette mission (Mme IJENOIR), d'empoisonner le lieutenant si délicate et si complexe. hérissée de dangers. Darsac qui est aimé par Djahila. CELLE qui DOMINE

A V E: C Léon MATHOT Soava GALLONE Robert ANDREWS - Mary ODETTE Marcya CAPRI - José D A VERT est déjà retenu par douze Pays » ^ Le Triomphe Mise e Scène : Un Succès de demain Carminé GALLONE International é—■ —é » »

Direction Artistique : Léon MATHOT

PARI S ~l NT E R N J TI O N A L - FILMS

15, Rue L ou - le - Grand, 1 5 Téléphone : Louvre 70-01 et 70-02 Adresse Télégr. : Mathofilm miMUiiHiiniiininiHHMiiiiiiinnnnngiiiiMHiiniugHniMiHinuHniMiniiiniiininiuiiiiinnniiiii Ce qu'écrit la critique La Société Nationale de Films sur les films de MADGE BELLAMY 12, Rue de Berne, PARIS Production Fox-Film 1927-1928

réalise actuellement " REINE DE " CÉLIBATAIRES NEW-YORK " D'ÉTÉ "

" MON PARIS " ...Il y a aussi et surtout Voici enfin un scéna- les beaux yeux de rio original, une idée Madge Bellamy... neuve exploitée avec une heureuse fantaisie, beau- H EBDO-FILM. coup de tact et de senti- ment...... Madge Bellamy in- CRITIQUE CINEMA- carne avec un entrain Scénario et Mise en Scène TOGRAPHIQUE. endiablé l'héroïne de cette comédie sentimentale...... Madge Bellamy d'Albert GUYOT Cl N EM AGAZIN E. Pourrait-on rêver ingé- nue plus exquise ? Madge Bellamy encore. Madge Bel- CINEMAGAZINE. lamy toujours...... Toutes les bonnes fées ont veillé Supervisé par MON FILM. sur cette si agréable artiste. Sa pho- togénie rare, son talent très souple, la servent une fois de plus... Beaucoup d'humour et d'entrain...... Péripéties amusantes, décors ri- M Germaine DULÀC LE PETIT PARISIEN. ches, photo bien venue, voilà le film agréable pour tous les publics...... Madge Bellamy, qu'une enquête Le luxe et les scènes somptueuses entreprise par un grand journal amé- et interprété par du film servent, tel un jardin fleuri, ricain vient de classer comme la plus au beau papillon qu'est Madge jolie star de l'écran américain, est la Bellamy... gracieuse héroïne... FILMA. MAXUDIAN - MALCOLM TOD ...Madge Bellamy, qui campe une exquise et souriante midinette, pare Madge Bellamy anim< tout le film... le film de son irrésistible fraîcheur... Quelle charmante comédie de moeurs américaines !... YETTE ARMEL - MARFA DHERVILLY ...Madge Bellamy a composé un bien LA CINEMATOGRAPHIE joli canevas, bien festonné d'ailleurs FRANÇAISE. par J. Farrell Mac Donald, qui se révèle toujours notre grand premier ...Madge Bellamy, étoile charmante... comique dans ce genre de papa débon- et c'est un beau film... La yen te est assurée par naire... MON FILM. ...Ce joli mannequin est la toute ...Film d'une gaieté charmante, gracieuse Madge Bellamy, qui se mon- Les Cinégraphistes Français agrémenté d'une luxueuse mise en tre espiègle et taquine, vraie midi- scène et d'une interprétation par- nette malicieuse... 28, Place Saint-Georges, Paris-9 faite. CINEDIA. CINE-THEATRE.

Illlllllllllll 11 IIIIIIEIIIIIIIIIIIIIIII IIIIIIIlIlllllllllllllliniDD A partir du ■■■■■■■

VENDREDI 13 MAI en exclusivité à l'AUBERT - PALACE deux productions ALBATROS LA PROIE DU VENT llllllllllll d'après le roman de A. MERCIER : l'Aventure amoureuse de Pierre Vignal Scénario et Réalisation de René CLAIR avec Sandra MILOVANOFF, Lilian HALL-DAVIS CLIVE BBOOK et FLORENCE VIDOE dans Ménages Modernes. Jim GÉRALD - Jean MURAT Deux nouvelles Vedettes et Charles VANEL CLIVE BROOK - JAMES HALL

la liste déjà si nombreuse des artistes L'armistice signé, Clive Brook regagna A dont la Paramount nous a révélé soit Londres et, à nouveau, parut sur la scène la beauté, soit le talent et la personnalité — où il avait débuté en 1 914.11 ne tarda pas à parfois les trois réunis — il faut ajouter faire apprécier ses indéniables qualités de RAQUEL MELLER désormais deux noms, James Hall et Clive comédien que remarquèrent différents met- Brook, qui, demain, seront célèbres à l'égal teurs en scène anglais et d'autres, améri- lans de ceux des plus grande vedettes. cains, de passage à Londres. C'est ainsi C'est au cours des récentes présentations qu'il interpréta un rôle important aux côtés de la Paramount que nous avons pu appré- de Betty Compson dans Woman io Wo- cier le très beau talent de ces deux nou- man, un autre avec Betty Blythe dans The veaux jeunes premiers de grande valeur et Recoil et qu'il interpréta plusieurs films an- NOCTURNE cependant d'une personnalité très diffé- glais que nous ne vîmes pas en France. iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiii rente. Toujours à l'affût des véritables talents D'Angleterre, où il est né et où il vécut et allant les chercher où qu'ils se trouvent, jusqu'en 1924, Clive Brook a importé une Thomas Ince, qui l'avait remarqué dans les de Marcel SILVER sobriété, un flegme et une élégance dont deux productions de Betty Compson et de avec Louis LERCH sont empreintes toutes ses créations. Betty Blythe, l'engagea par l'intermédiaire Né à Londres aux environs de. 1895, de son représentant en Europe. C'est ainsi Clive Brook s'engagea dès les premiers que Clive Brook, abandonnant le théâtre, jours de la guerre dans une compagnie d'in- débarqua à Hollywood en 1924. Aucun Concessionnaires pour la France et les Colonies fanterie avec laquelle il combattit durant des films qu'il interpréta, soit pour Ince, six mois entre Ypres et Dixmude ; affecté soit, plus tard, pour F. B. O., First Natio- LES FILMS ARMOR ensuite à un régiment d'artillerie, il fut de nal ou Warner Brothers, ne nous laissa un ceux qui, jusqu'au dernier coup de canon, grand souvenir. Ce fut donc une révélation 12, Rue Gaillon, PARIS — tél. : Central 84-37 dans la boue ou sous le soleil, défendit notre quand nous le vîmes dans Masques d'Ar- frontière du nord. tistes, le premier film qu'il tourna pour Pa- 324 325 (jnemagazine

jeunesse, d'entrain, de gaieté, autant celle comedy » : The Matinée Cirl, lorsque M. qu'il fit dans Hôiel Impérial est remarqua- Jesse Lasky, qui assistait au spectacle, lui ble de sobriété, de mélancolie, même de sé- propesa un contrat sans doute avantageux vérité. Et James Hall est aussi parfait, qu'il puisque le jeune artiste, abandonnant chant interprète un jeune étudiant occupé seule- et danse, partit pour Hollywood rejoindre ment de sport et d'amour, ou un offioier Bebe Daniels qui attendait son partenaire traqué dont la vie est en perpétuel danger. pour commencer Petite Championne. C'est du théâtre que nous vient ce nou- Ajoutons que James Hall est très heu- vel artiste. reux de se trouver maintenant en Califor- Né à Dallas (Texas) en 1900, il passa nie, où il peut à loisir cultiver tous les toute sa jeunesse dans cette petite ville pro- sports et plus particulièrement l'équitation. vinciale où il ne pouvait cependant pas sa- Des dernières créations de Clive Brook tisfaire son goût de plus en plus vif pour et de James Hall nous ne savons que ce le théâtre. Il partit un beau jour pour New- que les critiques américains en ont écrit. Ils York et parvint à se faire engager dans une sont tous, même les plus sévères, très louan- troupe d'opérette où il resta plusieurs mois. geux et nous n'en sommes par surpris après II eut la chance de ne pas piétiner trop ce que nous ont révélé tant Masque d'Ar- longtemps et de se voir confier des rôles de tistes et Ménages Modernes que Petite plus en plus importants jusqu'au jour où il Championne et Hôiel Impérial. fut le « leading man » de Madge Kennédy Ce sont deux brillants sujets dont la Pa- dans une opérette en vogue : Poppy. ramount s'est assuré la collaboration. Poppy tint l'affiche très longtemps et Ils seront certainement bientôt parmi ceux James Hall venait à peine de commencer dont le seul nom suffit à attirer la foule les représentations d'une nouvelle « musical parce qu'ils auront conquis la sympathie et l'estime de tous ceux qui aiment et appré- Qui reconnaîtrait sous les traits si empreints cient les véritables talents. de mélancolie de ce faux maître d'hôtel d'Hôtel Impérial, le joyeux jeune premier de Petite JEAN DE MIRBEL. Championne.

.Xprè» le dur travail du studio. CLIVE BROOK n'a d'autre souci que d'enfiler une confortable robe de chambre et de se reposer chez lui.

ramount, où il est maintenant sous contrat. Sa création dans ce film, où il est le par- tenaire de Florence Vidor, et celle qu'il fit également dans Ménages Modernes avec, une fois encore, Florence Vidor et Greta Nissen, sont absolument remarquables de sobriété, de sincérité.

Il serait bien difficile de définir le genre de James Hall, cette autre découverte de la Famous Players. Noxis le vîmes récem- ment dans son premier film : Petite Cham- pionne, aux côtés de Bebe Daniels et de Charles Paddock et il nous apparut comme le type parfait du jeune premier sportif, ai- mable, souriant, sympathique. Mais quelle fut notre surprise, quelques jours après, de retrouver le même artiste dans le rôle si dif- férent qu'il tient dans Hôtel Impérial. Son jeu n'avait pas seulement changé, son phy- sique admirablement composé le rendait presque méconnaissable. Autant sa création OLIVE BROOK dans sa très belle création Un aimable trio : .TAMES HALL, BEBE DANIELS et son mari CHABLBS PADDOCK, de Petite Championne était empreinte de de Masques d'Artistes. les trois interprètes de Petite Championne. 327 (J 326 * Qpmagazïne Delluc, pourront passer sur certains écrans, Je vais vous le dire et vous démontrer faci- LE "VISA BLANC" sans être mutilées ; mais le bénéfice n'ira-t-il lement qu'un certain critérium du succès, pas plutôt à des industriels avisés qui tour- c'est la ruine, ou du moins qu'il entraîne- neront, à l'usage des éphèbes de province, rait apparemment la ruine. Sachez (ou rap- ES articles de Lucien Wahl, d'Emile vices de censure admettront difficilement des nudités de music-hall ? Encore une pelez-vous) que Barnum, autrefois, avait L Vuillermoz, d'Ed. Benoît-Lévy ont qu'un même établissement puisse, d'une se- question qu'on ne peut poser. Mon impres- installé en Amérique un théâtre moral. On posé, ici-même, la question du visa blanc. maine à l'autre, passer du blanc au noir, sion est que l'élargissement de la censure n'y donnait que des pièces édifiantes. El Elle a fait l'objet d'une intéressante discus- donner tantôt des films visés pour enfants, pour les établissements spécialisés dans le ce spectacle était permanent, tout comme sion — hors séance —■ lors de la dernière tantôt d'autres interdits. Le public, surtout « noir » profitera, accidentellement, d'une un autre l'est dans quelques cinémas. Or, le réunion du comité des Amis du Cinéma. la grande masse du public, qui va. au ci- œuvre de mérite artistique, et, normale- programme y plaisait tant que le public, au On ne doit pas se dissimuler qu'elle est à néma, mécaniquement, un jour par semaine, ment à dix constituant une pure exploitation lieu de s'en aller quand une nouvelle séance l'ordre du jour et que, dans les milieux ad- trouvera fort mauvais que le 17 on ad- de l'instinct sexuel. commençait, restait à sa place, si bien que ministratifs, médicaux, judiciaires, il existe mette François et Jacqueline, et que le 24 Si le cinéma existait comme être social, l'énorme succès faisait perdre de l'argent à une tendance vers le resserrement des cen- il faille les ramener à la maison. Il est donc comme forme artistique, s'il avait conscien- Barnum. Imaginez donc un spectacle per- sures, g ; probable qu'il se créera une spécialisation ce de ses droits, de sa valeur, de ses de- manent dans un cinéma parisien où les spec- Je voudrais l'exposer objectivement, en entre établissements « blancs » et « noirs » ; voirs, c'est lui-même qui se poserait et ré- tateurs voudraient voir trois fois de suite le ne prenant parti pour aucune des thèses, des chaque directeur supportera sa chance, ver- soudrait toutes ces questions. Malheureuse- même programme dans Vaprès-midi, tandis solutions proposées, mais en m'efforçant ra s'il a avantage à conserver la clientèle ment nous en sommes loin ; la prépondéran- que, dehors, des gens feraient queue inuti- d'en dégager la portée et les conséquences. des- familles, ou à attirer la clientèle ce, toujours croissante, des éléments com- lement. Perle d'argent, c'est vrai, mais adulte par des spectacles plus audacieux. merciaux nous interdit de voir prochaine- quelle réclame pour le film, quelle vraie Il est probable qu'en province et dans ment réaliser Un tel espoir. Le cinéma reste réclame, effective, probante, criante après Il y a, tout d'abord, un premier problème les quartiers populeux de Paris un très donc soumis, comme un mineur, ou un adul- laquelle le déficit serait vite compensé ! que personne ne pose, mais qui commande grand nombre .de directeurs prendront le te atteint de sénilité précoce, à l'arbitraire Cette anecdote peut faire figure d'apologue, tous les autres. Les éducateurs, qu'ils ap- premier parti. Le résultat pratique sera donc et aux caprices de tuteurs dont chacun est car il y a de nombreux directeurs de ciné- partiennent à l'ordre religieux, scolaire ou de grever de la majorité des débouchés pos- bien décidé à ne voir les choses que de son ma qui croient gagner de l'argent par des médical ont tendance à partir de ce prin- sibles tout film qui, examiné avec soin par point de vue, et dont aucun n'est disposé bénéfices immédiats, ne tenant pas à la cipe que l'enfant doit être soustrait à toute des juges sévères, contiendra quelque pas- à les voir du point de vue de l'écran. qualité des films présentés, puisque certains tentation, à toute contagion, à toute occa- sage propre à troubler l'esprit d'un enfant : LIONEL LANDRY. de ces films dégoûtent du cinéma leurs spec- sion de mal moral et physique. Ils ont rai- de dix ans. Voilà qui n'est pas très rassu- tateurs, alors que, peu à peu, avec patience et sans se soucier d' « attirer » du monde, son pour chaque cas isolé. Il vaut mieux rant pour l'avenir intellectuel du cinéma ! donner la main à l'enfant que le laisser tra- Supposons- maintenant que, dans les gran- mais en se souciant d'en satisfaire, on peut ne pas connaître de bénéfices immédiats, verser seul une rue sillonnée d'autos ; il des villes, un certain nombre d'établisse- Libres Propos mais bientôt récolter la récompense, même vaut mieux faire bouillir l'eau qu'il doit ments, abandonnant la clientèle de famille, pécuniaire, d'un effort sincère et propre. boire ; il vaut mieux l'empêcher de lire un donnent des films qui ne soient pas pour en- Le Critérium du Succès livre obscène, de voir un film énervant et tré- fants. Ici se pose la question subsidiaire : LUCIEN WAHL pidant, de regarder des nudités aux devan- ces films seront-ils, oui ou non, soumis à la ANS le livre si curieux et si important censure générale ? Cette question n'a pas tures des libraires ou des magasins, etc. D que MM. René Marchand et P. École Technique de Photographie Dans chaque circonstance particulière la grand intérêt. Weinstein ont consacré au cinéma dans La restriction, l'interdiction, la contrainte est U est évident que les censeurs, débarras- Russie nouvelle, on peut lire des lignes sur et de Cinématographie sés du souci de l'influence possible sur les préférable ; reste à savoir si une éducation un film tiré d'un roman d'A. Tolstoï. On y L'enseignement donné à l'Ecole embrasse tou- qui ne laisse aucune place au risque, à l'ex- jeunes âmes, se montreront beaucoup plus voit que l'action, qui se déroulait dans la tes les questions relatives à la photographie pro larges ; d'autre part, des considérations ti- fessionnelle (aperçu historique, technique photo- périence personnelle, à la liberté de l'en- planète Mars, se passe, pour l'écran, sur la graphique, optique, électricité, physique et chimie, fant n'est pas la pire qu'on puisse conce- rées de la politique — politique intérieure terre. Il ne nous est pas possible de juger photographiques, manipulations pratiques au la- ou politique extérieure — rendront toujours boratoire, opérations à l'atelier et en plein air. voir. Je me contente de poser la question de l'opportunité de ce changement, mais il et à la cinématographie (histoire et principe du en laissant psychiatres, éducateurs et jour- désirable une surveillance sur les films, et faut noter que, même si elle doit nuire à cinématographe, prise de vue, travaux de labo- nalistes se débrouiller pour y répondre, et une telle surveillance sera beaucoup mieux l'idée originale — ce que j'ignore ■—■ elle ratoire, développement et tirage des films, projec- exercée à Paris, par une commission, que tion, installation des appareils, applications de je passe à l'application particulière en ma- provient d'une théorie déjà soutenue, en l'électricité à la ciniématogra.phie, etc.). tière de cinéma. par les préfets ou les maires. France même, par M. Lounartcharsky et Un concours est ouvert pour l'obtention de On doit donc admettre que, dans les sal- bourses d'enseignement gratuit. U est réservé dont on a parlé ici, mais il y a là, tout au aux élèves, âgés d'au moins 15 ans, de la Ville les noires, le film jouira, en fait, d'une li- moins, de la franchise, et seuls ceux qui de Paris. Il y a deux manières de concevoir le visa berté plus grande ; peut-être dans certains Minimum de connaissances exigées : 2" an- ont le droit de crier haro sur les « adapta- née des cours complémentaires de l'Enseigne- blanc : ou bien comme devant se superposer cas verra-t-on, d'une même œuvre, deux édi- teurs » sont ceux qui ne commettent pas les ment primaire. à l'actuelle censure, ou bien comme devant tions, l'une « blanche », l'autre « noire ». Ce concours aura lieu h' 0 juin 10:27. Les mêmes actes oi: n'en commettent pas de demandes d'inscription doivent être adressées la remplacer. Je crois d'ailleurs, pour les Qui profitera de cette liberté nouvelle ? pires. Mais supposez que ces modifications au Service des Examens, rue Mabillon. du 1G au raisons que je vais indiquer, que les deux Il est agréable de penser que des œuvres 31 mai. assurent le succès incontestable et grand. La réouverture de l'Ecole (2" session) est systèmes reviennent, au fond, au même. comme Don Juan et Faust, de Marcel Comment établir un critérium du succès ? fixée au 3 octobre 1927. Supposons institué un visa blanc : les ser- L'Herbier, ou Fièvre, du regretté Louis (jnemagazine 328 Souvenirs sur quelques grands disparus par ROBERT FLOREY

A mort récente de l'infortuné Arnold ignorant tout du cinéma et ne parlant pres- L Daly, le « Justin Clarel » des Mystè- que pas l'anglais. Je promis à notre com- res de New-York, qui fut brûlé vif au patriote de m'occuper d'elle et, le soir cours d'un incendie à New-York, m'a fait même, je demandai à Wallace Reid s'il penser, une fois de plus, à quelques-uns des pouvait m'aider à trouver un emploi pour la grands disparus de l'écran, avec qui j'ai eu jeune femme. Le lendemain, Wally l'enga- l'honneur d'entretenir des relations depuis geait en qualité de gouvernante et d'insti- que je me suis fixé en Californie. En ar- tutrice de ses enfants. Mme Wallace Reid rivant à Hollywood, je m'étais lié d'ami- se montra très aimable pour notre compa- tié avec le charmant Wallace Reid, l'in- triote qui retrouva ainsi une famille à Hol- trépide sportif du Lasky Studio, dont, tant lywood. Elle devait rester chez Wally jus- qu'à la mort de celui-ci, et gagna ainsi assez d'argent pour pouvoir alors retour- ner en France. Wallace Reid était aimé de tous ; il n'avait que des amis et, lors- que après sa mort, son corps fut exposé devant une des églises de Los Angeles, des milliers et des milliers de ses fidèles et de ses admirateurs vinrent le voir pour la der- nière fois. En décembre 1921, au cours d'un dîner organisé chez mon compatriote, le populaire Georges Jomier, je me souviens d'une fameu- se partie de dés qui nous occupa jusqu'au milieu de la nuit. Il y avait là Max Lin- der, , Wallace Reid, Jomier et moi-même. La chance était de mon côté, je gagnais une trentaine de dol- lars à Max Linder, dix dollars environ à Valentino, mais, plus tard, Wallace Reid reprit tous mes bénéfices... Et, chaque fois que je retourne chez Jomier, nous ne pou- vons nous empêcher de penser à cette soi- rée en compagnie des trois grands disparus. Détail inédit : On connaît l'amour que Wallace Reid avait pour les automobiles ; peu de temps avant sa mort, il avait fait l'acquisition d'une rapide roadster dont le

WALLACE REID châssis avait été spécialement dessiné pour lui. Après la mort de Wally, l'auto fut en- de fois, j'avais eu l'occasion d'apprécier la fermée dans un garage où elle resta pen- virtuosité de chevalier du volant. Je ren- dant plus de cinq ans. Or, dernièrement contrai Wally chez Max Linder ; le sym- (il y a à peine quelques semaines), la ma- pathique garçon parlait un peu français et chine fut mise en vente. Les années avaient il me fit le plus charmant accueil. Sou- déprécié sa valeur et ce fut difficilement vent, par la suite, j'eus l'occasion de me que l'on parvint à trouver un acquéreur. promener avec lui et il me fit visiter les Un samedi après-midi, un jeune homme environs d'Hollywood. Wally était très acheta la machine. On ne sait comment il bon et il avait un grand cœur. En voici s'y prit, mais, durant la nuit du samedi une preuve. J'avais reçu, vers la fin de au dimanche, il se tua en pilotant l'auto 1921, la visite d'une Française qui, à la de Wally qui se brisa en mille mor- suite de démêlés avec son mari américain, ceaux... se trouvait sans ressources à Hollywood, J'avais connu Barbara La Marr alors qu'elle demeurait dans une petite chambre de Leatrice Joy, qui venaient justement de de l'ancien hôtel Christie, aujourd'hui dis- se. marier. Affairé, souriant, nerveux, em- paru. Barbara venait de terminer son deu- pressé, Max, que je n'avais pas vu depuis xième rôle important, celui de Milady de pas mal de temps, me parla comme si je Winter dans Les Trois Mousquetaires, de l'avais quitté la veille. Il me demanda des Douglas Fairbanks. La chance favorisait la nouvelles de tous ses amis de Paris et m'in- ' jolie actrice qui devait, trois ans plus tard, vita à passer la soirée chez lui. Il don- devenir une des étoiles les plus en vogue nait des « parties » presque tous les soirs, de l'écran américain. Barbara cumulait et toutes les étoiles d'Hollywood se pres- alors différents métiers. Elle écrivait des saient dans les salons du « french-star ». scénarios, des articles pour les journaux et Max faisait bien les choses, sa cave était des poésies pour les magazines new-yorkais. réputée. C'est ainsi que je rencontrai, ce Le caractère de Barbara ne changea jamais. Le succès ne la grisa nullement et, jusqu'à l'époque de sa mort, elle fut tou- jours la charmante fille, adorée de tout le personnel des studios. Elle avait sur les lè- vres un bon mot pour les électriciens, pour les figurants et faisait de son mieux pour aider et encourager les débutants. Après Trifling Women, d'Ingram, un de ses plus grands succès, elle offrit un dîner à cinquante de ses meilleurs amis. Ce dîner restera tou- jours, dans ma mémoire, comme un des meilleurs souvenirs de ma vie à Hollywood. La soirée fut charmante, et Barbara nous raconta sa vie, ses ambitions, ses espoirs. On sait que la grande artiste avait adopté deux petits orphelins. Lorsqu'elle mourut, d'autres artistes charitables reprirent les en- fants qui ne manquèrent de rien. Barbara fut une des reines d'Hollywood et, pour- tant, avant de faire du cinéma elle fut une fois exilée de la ville des Anges (Los An- geles), parce qu'elle était trop jolie et les juges décidèrent qu'une aussi belle jeune fille ne pouvait rester seule dans la grande ville. Ils renvoyèrent Barbara chez ses pa- rents, et elle ne revint à Los Angeles que quelques années plus tard. J'ai vu Barbara pour la dernière fois quelques jours avant sa mort, aux « United Studios », alors BARBARA LA MARU qu'elle achevait The Cirl from Montmar- tre, son dernier film. Elle me parla de soir-là : Grâce Damond, Marguerite de la ses projets : elle voulait visiter la France Motte, Ora Carewe, Shannon Day, Lea- et l'Italie ; elle voulait voir Paris et la rue trice Joy, John Gilbert et Gaston Glass. de la Paix. Deux jours plus tard, elle s'é- Nous fîmes un excellent dîner, copieuse- vanouissait sur le « set » ; on la transporta ment arrosé de vieux crus français, et une chez elle, à Pasadena, où elle mourut. Pauvre Barbara ! troupe de danseuses hawaïennes, que Max avait fait venir, esquissa les pas alors très * * en vogue du « Huila Hawaïen ». Un au- Ma première visite, en arrivant à Holly- tre soir, Max organisa une « party » afri- wood, fut pour Max Linder que je connais- caine, avec le concours de deux lions de sais depuis dix ans. Max venait de s'éta- l'Universal, heureusement très paisibles, blir près de chez Chaplin, sur la colline mais qui émurent fort les invités. Cela vous d'Argyle, à côté de chez John Gilbert et produit toujours un drôle de petit effet de (pmagazine

dîner en compagnie de lions, surtout lors- dire : « C'est simple : vous avez une auto- les flots verts du Pacifique. Rudi était un histoire de sa vie, ceci pour m'aider dans la qu'ils ne sont pas dans des cages ! mobile jaune et un chauffeur noir, tandis nageur de premier ordre ; il pratiquait confection d'un ouvrage biographique que Le plus grand ami de Max était Cha- que Charlie a une auto noire et un chauffeur d'ailleurs tous les sports, et il était un très nous devions publier en collaboration. Cet plin. Ils étaient toujours ensemble. Cha- jaune ! » Max, à qui cette constatation fit solide gaillard. Souvent, sur la plage, nous ouvrage n'a pas été achevé, mais j'ai gardé plin aidait Max et Max aidait Chaplin. beaucoup de peine, ne se décida cependant rencontrions le solitaire Chariot, que nous les notes de Rudi. Le train spécial était Mutuellement ils se donnaient de précieux pas à se séparer de son chauffeur nègre, ramenions chez Rudi, à Whitley Heights. annoncé partout par les soins de notre press- conseils. Max, qui était à la fois son pro- qui lui était très fidèle, mais jusqu'à l'épo- En compagnie de ces quelques bons amis, agent, et les plus petits villages du centre pre scénariste, gagman et metteur en scène, que de son départ pour la France, en 1922, j'ai passé là mes meilleures soirées à Hol- ou de l'ouest des Etats-Unis envoyaient des apprécia plus d'une fois la collaboration de il pensa toujours à faire repeindre sa limou- lywood. Chaplin et Valentino mimaient délégations aux gares où nous nous arrêtions Chariot. Souvent, le soir, Max allait au stu- sine canari. des charades animées, ou interprétaient des pour quelques minutes, afin de souhaiter la dio de La Brea et visionnait les scènes J'ai rencontré Max, pour la dernière fois, pantomimes à l'italienne. Rudi adorait les bienvenue à leur favori. Rudolph était alors que Chaplin avait tournées le jour précédent. à Paris, peu de temps avant son mariage, animaux ; il possédait plusieurs chiens, des à l'apogée de sa carrière : il était le dans son coquet appartement de l'avenue Deschanel. C'était fin juillet 1923. Nous déjeûnâmes ensemble, et il me donna une de ses photos avec l'autographe suivant : « A Florey, l'ami : L'oiseau cherche le feuillage, Le papillon cherche les fleurs. Les flots cherchent le rivage... Et moi, je cherche... la sœur ! MAX. » Et c'est tout ce qui me reste de mon grand ami, qui devait finir si tragique- ment. J'ai vécu près d'un an avec un autre grand disparu : Rudolph Valentino. Avec lui, j'ai traversé l'Europe et plusieurs fois l'Amérique. C'est ainsi que j'ai pu recueil- lir un grand nombre d'anecdotes sur le po- pulaire Rudi. Peut-être les publierai-je un jour... C'est Nazimova qui me présenta à Va- lentino, au lendemain de son succès dans Les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse. Nazimova s'était toujours intéressée au jeu- ne artiste italien pour qui elle avait la pius grande affection. C'est chez Nazimova que

MAX LINDER Rudi rencontra sa première femme, Jean Acker, qui devait le quitter le soir Il donnait ensuite son avis et, parfois, Char- même de ses noces. C'est encore chez Na- RUDOLPH VALENTINO dans Monsieur Beaucake. lot recommençait les scènes, confiant qu'il zimova que Rudi fit la connaissance de sa était dans les critiques de Max. Les deux seconde femme, la jolie Natacha Rambova, chevaux, des oiseaux et parlait même d'a- « Cheik ». A Chicago, où nous restâmes comiques s'habillaient chez le même tail- d'avec qui il devait divorcer peu de temps cheter un jeune tigre. quelques jours, il y eut de véritables émeu- leur ; ils avaient les mêmes goûts et la avant sa fin prématurée. La mère de Rudi. Pendant quarante et un jours, alors que tes à la sortie de l'hôtel où nous demeurions. même neurasthénie : la peur de n'être plus était une Française, d'origine bourguignon- r.ous faisions le tour de l'Amérique et que Des milliers d'admirateurs attendaient drôles, s'emparait souvent d'eux. Il y avait ne. Aussi avait-elle appris le français à nous allions de ville en ville, je vécus, en Rudi dans la rue, et nous devions passer tellement d'affinités entre Chariot et Max son fils, et Valentino était toujours heureux compagnie de Rudolph, dans le wagon par les sorties réservées aux fournisseurs, que, lorsqu'un des deux amis était malade, de pouvoir parler notre langue chaque fois d un train spécial, qui ne s'arrêtait que afin d'échapper à l'enthousiasme tapageur l'autre l'était également ! Souvent Max me qu'il en avait l'occasion. Chaque dimanche, deux heures par jour, ou quelquefois moins, de la foule yankee. Et, plus d'une fois, disait : « Charlie et moi sommes com- en 1922, nous nous réunissions, Paul Iva- c est-à-dire juste le temps nécessaire pour à New-York, à Boston ou à Philadelphie, me deux frères jumeaux... » Un jour, ce- no, Douglas Gérard, Jean de Limur et vo- donner une représentation chorégraphique je reçus des bourrades en essayant de frayer pendant, je brisai le cœur de Max en lui tre serviteur, chez Valentino. Après un ex- ayee le fameux tango des Quatre Cavaliers. un passage au « Cheik », au milieu de la montrant que, pour une certaine chose, le cellent lunch, nous partions pour Crystal Nous ne savions comment tuer le temps et, foule hurlante. Plus tard, nous nous rendî- goût de Charlie et le sien différaient. Max, Pier, dans la « Cunningham » de Rudi et les deux dernières années de sa carrière, mes ensemble en Angleterre, en France et inquiet, mè demanda ce que je voulais nous nous baignions toute l'après-midi dans Rudi entreprit de me raconter la véritable en Italie. Ce ne fut pas sans émotion Qnemagazine l/VVS^WWVVVWVWVVVVWWVVVVWVVWV 332

que Rudi me montra sa maisoï natale, et fut d'une façon assez amusante d'ailleurs. qu'il me présenta à sa famille. Durant les Après avoir franchi la porte d'entrée du deux dernières années de sa carrière, Rudi studio de Culver-City, et alors que je cher- changea beaucoup. Le succès, qui ne l'a- chais les offices de Maurice Tourneur, je vait pas grisé lors de la présentation du ne tardai pas à m'égarer dans un laby- Cheik ou des Quatre Cavaliers, lui monta rinthe de stages et de sets et il me fut im- subitement à la tête. Ses voyages en Eu- possible dî retrouver mon chemin. Per- rope achevèrent de le transformer et c'est sonne ne travaillait au studio, seules deux à peine si, quand il rencontrait Douglas compagnies alors « en location » tour- Gérard, Paul Ivano ou moi-même, il dai- naient des extérieurs. C'est alors que Ince, gnait nous donner un petit salut protecteur. qui se promenait dans son studio, me ren- Plusieurs fois, peu avant sa mort, je l'ai contra. Je ne le connaissais pas et, comme il me demandait ce que je cherchais, je lui répondis que je désirais voir Maurice Tourneur et visiter le studio. U s'offrit à me servir de guide. Le prenant pour quel- que assistant-directeur, je le remerciai et le suivis avec empressement. Et c'est ainsi que Thomas Ince lui-même me fit visiter entièrement son studio, en me donnant une foule de détails connus de lui seul. Comme je m'informais auprès de lui de Thomas H. Ince, il s'amusa à me dépeindre le ca- ractère du « boss », c'est-à-dire le sien. Ce ne fut que beaucoup plus tard, un soir que Mack Sennett avait invité quelques amis à dîner, que j'eus l'honneur d'être véritable- ment présenté à Ince. Il éclata de rire de- vant ma stupéfaction de reconnaître en lui mon si aimable guide. Le studio de Thomas H. Ince appartient aujourd'hui à Cecil B. de Mille, mais chaque fois que je pénètre dans l'immense établissement, je ne puis m empêcher de penser aux circonstances de ma première visite, en voyant le géant nè- gre qui fut placé à la porte du studio par Thomas H. Ince lui-même, lors de la fon- dation, et qui occupe encore le même poste aujourd'hui.

THOMAS H. IXCB ROBERT FLOREY.

rencontré sur Wilshire, conduisant sa blan- che Isotta-Fraschini, la plume au chapeau et le monocle à l'œil, Rudi avait l'air Le Mariage de Pola Negri d'un jeune prince de la couronne en visite à Hollywood, incognito. Ce n'était plus le Le mariage de Pola Negri sera célébré dans Rudi des jours anciens, ce n'était plus no- la propriété de sa mère, Mme Chalupez, au châ- tre ami... le Rudi que nous avions connu. teau de Rueil, à Seraincourt (près Meulan), le 14 mai, à 2 heures de l'après-midi, en présence de M. Mercier, maire de Seraincourt. Cette cérémonie aura lieu dans la plus stricte Je n'ai parlé au grand Thomas H. Ince intimité et Pola Negri sera conduite par son que trois fois. C'est en allant rendre visite parrain, l'honorable M. Casimir de Houlewiz. à Maurice 7 ourneur qui, à cette époque, Pola Negri et le prince Serge Mdivini don- tournait Lorna Doone, à Culver-City, que neront ensuite une garden-party à laquelle seront je fis la connaisance de Thomas Ince. Ce invités leurs amis. PIERRE DE GUINGAND

Cet excellent artiste, que nous n'avions pas vu à l'écran depuis trop longtemps, ; va faire une brillante rentrée dans le rôle du Capitaine Gabriel Thélis, de « L'Equipage » que réalise Maurice Tourneur pour Lutèce Films. 335 Actualités

GLORIA SWANSON

Olga Tschechowa, Vital Geymond et Albert Préjean dans le film que René Clair réalise pour Albatros, d'après la comédie de Labiche et Marc-Michel. La Paramount vient de nous présenter deux des plus récents films de cette grande vedette. La voici dans « Indomptable » où elle interprète le rôle d'une "LA MENACE" jeune fille très moderne...

Jean Bertin active les prises de vues des intérieurs de « La Menace ». Voici le sympathique réalisateur en compagnie de deux de ses interprètes : Chakatouny ...et avec Eugène O'Brien dans « Mondaine » où elle est une petite ohorus-girl, et Jacqueline Forzane, et de M. Aufan, régisseur général des Studios Gaumont. très spontanée et infiniment charmante. Actualités Actualités " CELLE: DOMINE:

SOAVA GALLONE

et son magnifique compagnon Centaure que nous applaudirons également dans ..que nous retrouvons dans cette scène en compagnie du jeune premier anglais Robert Andrews. « Celle qui domine ». Actualités 338

" PRINCESSE MASHA "

Norma Talmadge (Marguerite Gautier) et Gilbert Roland (Armand Duval) dans « La Dame aux Camélias ». Ce formidable succès du théâtre et de la litté- rature a été adapté à l'écran par le grand metteur en scène qu'est Fred Niblo et sera présenté le jeudS 19 mai, à l'Empire, par les Films First National.

Masha Krivoshine (Mme Claudia Victrix) accompagnée du professeur Latenac (Romuald Joubé) trouve asile dans une misérable cabane de la frontière russe, Actualités 340 341 Qrjtfmagazine L-ES F-IANÇ;AII_I_E:S VILIVIA BANKY-ROD I_A ROCOUE Shakespeare à l'Écran

Par son humanité profonde, par l'infi- theson Lang et Hilda Bailey (film an- nie poésie qui en émane, par l'universalité glais). des sentiments, des conflits, des personna^ 1922. — Production « Werner », réali- ges qu'elle représente, par son extrême dy- sée par Dimitri Buchowetzky, avec namisme scénique, qui ne connaît aucune Emil Jannings, Werner Krauss et Lya contrainte ni dans le temps, m dans l'es-. de Putti. pace, et bouscule quelque peu la rigide, Othello conventionnelle et arbitraire loi des trois Richard III unités théâtrales, l'œuvre de Shakeapeare 1913. — Production « Shakespeare Film était vouée à de nombreuses transpositions Company » (Londres). cinématographiques. A maintes reprises, on 1918. — Production « Broadway Film s'est étonné qu'on n'ait pas plus souvent Company » (Londres). filmé du Shakespeare, mais ceux-là même 1919. — Version allemande avec Conrad qui faisaient cette constatation erronée, ne Veidt et la troupe de Max Reinhardt. savaient sans doute pas quel est le nombre de films parus à ce jour dont l'inspiration Jules César se revendique du théâtre shakespearien. 1912. — Production « Cinès » (Rome). J'ai pensé qu'il serait utile, au point de Marc-Antoine et Cléopâtre vue documentaire et historique de l'Art 1913. — Production française S. C. A. muet, d'établir une liste de ces films. De G. L. laborieuses recherches, car on a très peu 1917. — Production « Fox » (La Reine vu de ces productions en France, m'ont des Césars), réalisée par Raoul Walsh, permis de la dresser comme suit : Au studio où Henri King, assisté de Robert Florey, tourne « Le Roi Harlequin », avec Théda Bara. on fête les fiançailles de la principal* interprète, Vilma Banky. De gauche à H amie t 1918. — Autre version américaine avec droite : Henri King (adossé), Vilma Banky et son fiancé Rod La Rocque, 1915. — Production « Knickerbocker » Helen Garner. Constance Howard, Ronald Colman, Robert Florey, etc. (Londres). Le Songe d'une Nuit d'été 1918. — Version italienne avec Helena UN AMUSANT ANACHRONISME 1910. — Production « Vitagraph », Makowska. avec John Bunny et Ann Russell. 1921. — Film « Asta », réalisé par 1925. — Production « Neumann » (Ein Heinz Schall, avec Nielsen. Sommernachtruss), réalisée par Neu- Roméo et Juliette mann, avec Ruth Ellen Weyher et 1913. — Production « Pathé » (C.C.A. Werner Krauss. G.L.). La Tempête 1914. — Production « Biograph », avec 1919. — Production « Pathé-Exchah- Francis Bushmann et Beverley Bayne, ge » (New-York). supervisée par D. W. Griffith. 1917. — Production « Fox », réalisée Le Marchand de Venise par Raoul Walsh, avec Théda Bara. 1912. :— Version sans indication d'ori- î 91 7. — Production « Educational » gine. pour l'enseignement. 1914. — Production « Universal ». î 920. — Production « Universal ». 1922. — Version allemande réalisée par Peter Paul Felner, avec Henny Porten Macbeth et Werner Krauss.. 1916. — Production « Triangle », réali- sée par John Emerson, avec Sir Herbert Les Joyeuses Commères de Windsor Tree. 1925. — Production « U. F. A. », réalisée par Ludwig Berger. 1916;, — Film resté inédit, par Séverin- Mjars et Le Bargy, sous la supervision I! est à souhaiter que cette liste s'allon- de Maurice Maeterlinck, tourné dans ge, car les films que l'on pourrait encore ti- l'abbaye de Saint-Wandrille, avec Séve- rer de Shakespeare ne pourraient être que rin-Mars et Van Daële. d'une belle, grande, noble, puissante et 1920.. — Evocation de la tragédie dans géniale inspiration. En toilette du plus pur style Louis XV, Mady Christians part en avion limousine CamivaL de Harley Knoles, avec Ma- JEAN ARROY. tourner les extérieurs d'un de ses récents films. 543 342 (jïémagazine LES FILMS DE LA SEMAINE LES PRÉSENTATIONS

LES FRERES SCHELLENBERG bout sur le roman. Son entrée en matière et LA TENTATRICE coup d'autorité, comme d'ailleurs Lionel Interprété par CONRAD VEIDT, LIL DACOVER sa conclusion sont quelques peu différentes Interprété par GRETA GARBO, ANTONIO MORENO, Barrymore au masque si intéressant. Quant et LIANE HAID. des originales et l'action était si étendue LIONEL BARRYMORE, ROY D'ARCY KARL GRUNE. à M. Roy d'Arcy, il est curieux qu'on con- Réalisation de Réalisation de FRED NlBLO. qu'il lui a fallu sacrifier de nombreuses pé- tinue à l'employer aux studios de la Gold- Du roman de B. Kellermann, Willy ripéties sans enlever pour cela un grand in- Du roman de Blasco Ibanez, Fred Ni- wyn, car il ne sait faire, à notre connais- Haas et Karl Grime ont tiré un scénario térêt à sa réalisation. Il a su nous rendre blo a tiré un scénario intéressant dont cer- sance, que deux choses : montrer des dents, d'une grande puissance dramatique, riche en tant qu'interprète aussi fidèlement que tains passages dégagent une grande émotion. certes éblouissantes, et se dandiner en mar- en situations imprévues et en scènes tragi- possible la silhouette tragique de Loup Lar- Le sujet en est simple : une femme, incons- chant, à la façon des jeunes dindons. C'est ques. sen. ciemment, sème autour d'elle discorde et peu... et c'est trop quand on le voit deux L'éminent réalisateur de La Rue a, avec Theodor von Eltz, Claire Adams, Mit- malheur ; un véritable amour lui ouvrira jours de suite ! Les Frères Schellenberg, composé une oeu- chell Lewis et Snitz Edwards ont adroite- vre tout à fait remarquable, dont la mise ment secondé Ralph Ince et on louera les en scène, la photographie et les éclairages adroites créations qu'ils ont faites. sont de tout premier ordre. L'interprétation en est parfaite. Con- ** rad Veidt a certainement trouvé sa meil- LE DOUZIEME JURE leure création dans le double rôle des deux Interprété par JEWEL CARMEN et KENNETH frères : Michel, doux et bon jusqu'au sa- HARLAN. crifice, et Wenzel, arriviste et esclave de C'est une action fort empoignante que ses passions, qui le conduisent à la folie et nous développe Le Douzième Juré. Le met- au meurtre. teur en scène a su ménager l'intérêt jusqu'à Lil Dagover, belle et séduisante, Liane la fin du film et l'on ne pourra qu'appré- Haid, touchante ingénue, et d'autres ar- cier la façon dont il nous expose son drame. tistes également excellents, complètent une On vient de juger un homme en Cour d'as- distribution parfaitement homogène. sises. Toutes les preuves l'accablent et les jurés, réunis pour délibérer, vont se résoudre à le déclarer coupable, quant un des leurs LE LOUP DES MERS se lève : « Cet homme est innocent, leur Interprété par RALPH INCE, THEODOR VON ELTZ, dit-il, moi seul connais la personne qui a CLAIRE ADAMS, SNITZ EDWARDS tué et les circonstances dans lesquelles s'est et MITCHELL LEWIS. Réalisation de RALPH INCE. ■ produit le meurtre... » Et le voilà qui fournit les arguments qui Le Loup des Mers est un des romans les feront acquitter l'accusé et ces arguments plus attachants de Jack London, un de sont véritablement passionnants, ainsi qu'en ceux où l'écrivain a Su de main de maître pourront juger nos lecteurs. nous retracer l'aventureuse existence des ba- Kenneth Harlan et Jewel Carmen sont leiniers qui n'ont, pendant des mois, qu'un les adroits protagonistes du Douzième Juré. LIONEL BARKYMOBB, ANTONIO MORBNO et GHETA GARBO doits une setnc particulièrement seul refuge : leur navire que n'épargne pas dramatique de La Tentatrice. * la tempête et dont le retour au port demeure ** toujours incertain. A bord, le capitaine seul CAVALLERIA RUSTICANA les yeux et elle sacrifiera son bonheur pour MAITRE NICOLE ET SON FIANCE celui qu'elle aime. C'est ainsi que nous Interprété par. NoRMA SHEARER, CONRAD NACEL est maître et quelle vie devient celle de l'é- Interprété par GIOVANNI GRASSO, TINA XEO et G. K- ARTHUR. quipage quand il est commandé par un hom- et LIDIO PAVANELLI. voyons la si jolie Hélène de Torrebianca Réalisation de RoBERT LÉONARD. me brutal et sans scrupules ! Réalisation de MARIO CARGIULO. conduire son mari au déshonneur, son amant Tel est pourtant Loup Larsen, le princi- Les opérettes et les opéras-comiques ont au suicide, arriver en Argentine dans un Rarement scénario fut plus mince que ce- pal personnage du film, qui fait fi de la été adaptés à l'écran en grand nombre au campement où ne régnent que le travail, la lui de Maître Nicole et son fiancé et cepen- vie de ses matelots et qui ne néglige pour- cours de cette saison... Cavalleria Rusti- solidarité et l'amitié et où sa venue dé- dant rarement comédie fut plus agréable. tant pas de philosopher de temps en temps cana continue la série et Mario Cargiulo a chaîne la jalousie, la haine et le crime. Elle C'est par les détails qu'elle nous charme, et avec un naufragé qu'il a retenu à son bord su avec goût retracer le drame qui «e dé- y retrouve le seul amour — insatisfait d'ail- puis Norma Shearer est à la fois si jolie et et auquel il a inculqué de dures leçons de roule en Sicile et qu'il a tourné au milieu leurs — de sa vie, mais s'éloigne pour tou- si naturelle ! navigation. Une jeune fille, recueillie elle des décors les mieux choisis, secondé fort à jours lorsqu'elle comprend quelle puissance Maître Nicole est une jeune avocate aussi sur le voilier, doit tenir tête au capi- propos par les bons artistes que sont Gio- malfaisante elle porte en elle. fiancée à un de ses confrères. Mais le futur taine. vanni Grassio, Tina Xeo et Livio Pava- Greta Garbo, dans le rôle de la tenta- mari, qui n'admet pas que les femmes s'im- Ralph Ince, qui mit en scène ce film im- nelli, trice, est belle infiniment et très émouvante; miscent aux affaires, ne se résoudra à épou- Antonio Moreno est sympathique et a beau- pressionnant, ne s'est pas modelé jusqu'au L'HABITUE DU VENDREDI. ser Maître Nicole que lorsqu'elle aura MWVWWW^^M^VW^W^VWWWMV 344 345 IW^V»AWVVW>MWWVM/\ (jpmagazinfc abandonné sa carrière. Tous deux se but- je préfère à celui-là, malgré John Gilbert, tour sur un cuirassé qui vogue à travers les nés artistes se sont fort habilement acquit- tent et décident enfin que celui qui sortira malgré Eleanor Boardmann. Il vaut mieux mers lointaines, dans une île de l'Océan tés de leur tâche et l'aventure qu'ils nous le vainqueur de trois épreuves, l'une spor- passer sous silence l'atmosphère du film, Pacifique, puis en pleine Chine révoltée animent ne manque pas d'intérêt. Nous tive, l'autre oratoire et la troisième qui se quoi qu'il soit assez amusant de voir quelle contre les étrangers. On ne pouvait trouver avons le plaisir d'applaudir au cours de disputera sur le terrain des affaires aura le idée les Américains se font des personnages actualité plus brûlante ! l'action certains et certaines de leurs aînés : droit d'imposer sa volonté. de notre histoire. Quant aux costumes ! ! ! Au milieu de ces décors si différents se Adolphe Menjou, Richard Dix, Lois Wil- Maître Nicole qui, en somme, est plus Mais il y a la fougue, le sourire de John déroule l'idylle du jeune soldat et d'une jo- son, Clara Bow, Percy Marmont, etc., femme qu'avocate, cède au moment même Gilbert, la beauté d'Eleanor Boardmann, lie infirmière sous l'œil bienveillant d'un ser- amenés à intervenir, eux aussi, et à se mon- où elle va être victorieuse et se résoud à une promenade en barque et les scènes de gent qui paraît revêche et grognon, mais qui trer tels qu'ils sont au naturel. Le passage n'être qu'une bonne épouse... l'évasion qui rachètent ce que peut avoir possède un excellent cœur et qui se sacri- du film au cours duquel ils viennent prési- Ce n'est rien, mais c'est charmant, re- de crispant l'interprétation de Roy d'Arcy fiera pour assurer le bonheur d'un de ses der une fête, constitue à coup sûr l'une des marquablement photographié et interprété. et de ridicule celle de G. K. Arthur- soldats et de celle qu'il aime. attractions les plus applaudies de cette co- Les scènes du tribunal, lorsque les deux Dans la carrière de King Vidor, qui Lon Chaney est excellent et naturel au médie vraiment charmante. fiancés s'affrontent, l'un défendant un ac- compte La Grande Parade et Au Temps possible dans le personnage du sousofficier. cusé et l'autre le chargeant, sont particuliè- de la Bohème, Bardelys le Magnifique est William Haynes et Eleanor Boardman in- rement réussies. une erreur dont il n'est d'ailleurs pas com- carnent les deux jeunes gens et Carmel No rma Shearer est infiniment charmante plètement responsable puisqu'à la base il Myers silhouette une piquante indigène. La dans le rôle de Maître Nicole, Conrad Na- y a celle de lui avoir demandé de faire un réalisation de George Hill est faite avec gel fut rarement aussi parfait, quant à G. film qui met en scène un pays et une épo- beaucoup de goût et de soin. K. Arthur, il charge un peu trop des effets que qu'il ignore sans doute totalement. * faciles qui seraient aussi comiques s'ils ** étaient plus discrets. CHASSEURS, SACHEZ CHASSER ! LA ROUTE DE MANDALAY Interprété par DOUGLAS MAC LEAN, WALTER Interprété par LoN Cl-IANEY, Lois MORAN HIERS et CONSTANCE HOWARD. LA CHASSE AUX GORILLES et OwEN MoORE. Je ne doute pas que le public ne s'amuse Réalisation de TOD BROWNINC. Très beau documentaire rapporté d'Afri- autant que nous nous sommes divertis à la que par des explorateurs américains. Depuis Si La Tentatrice nous présente une fem- présentation de ce film dont le héros, Ri- La Croisière Noire, nous avons vu plusieurs me fatale et tout le cortège de malheurs chard Warren, est entraîné au milieu de la Lois MORAN, OWEN MOORE et LON CHANEY OnII.s une scène de La Route de Mandalay. films de ce genre, mais peu d'aussi réussis. qu'elle traîne derrière elle, La Route de plus extraordinaire des aventures. Pour les La chasse aux grands fauves, le dépeçage Mandalay, au contraire, met eh scène une beaux yeux de celle qu'il aime, il en vien- LES NOCES D'ARGENT jeune fille dont la bonté et la pureté régé- d'un éléphant par une tribu cannibale, la dra à chasser — bien malgré lui — le lion, Interprété par PAULINE FREDERICK et HERBERT nèrent, ennoblissent les malheureux, les ta- vie des pygmées et la capture des gorilles, et à capturer un fauve redoutable. Il est HOLMES. autant de passages éminemment intéressants. rés qui l'approchent et l'entourent. inutile de dire que la main de la jeune fille Dans cette comédie dramatique, la gran- Grâce soit rendue au cinéma sans lequel Et cela donne l'occasion à Lon Chaney sera le prix de cette épreuve plutôt péril- de artiste qu'est Pauline Frédérick n'inter- jamais nous n'aurions compris la solitude du d'être très émouvant dans le rôle d'un tenan- leuse. prète plus le rôle d'une femme trompée et désert, le mystère de la jungle et de la forêt cier de maison louche qui, au plus profond Douglas Mac Lean incarne avec sa bon- douloureuse, mais d'une mère qui se sacri- vierge et tant d'autres choses qui nous sont de son cœur, a une adoration pour sa fille ne humeur coutumière Richard Warren. fie pour assurer le bonheur de ses deux en- aujourd'hui presque familières. Et bravo qui ignore son infâme métier. Sa mimique et ses attitudes déchaînent irré- fants. Elle tient remarquablement son rôle, pour les hardis explorateurs et opérateurs Owen Mcore, officier, renégat, ivrogne, sistiblement le rire. Bien amusant, Walter secondée par une troupe homogène au mi- qui rapportèrent de régions perdues les pré- qui semble incorrigible, lentement se trans- Hiers dans le rôle de l'ami, peu rassuré, lieu de laquelle nous avons reconnu le sym- cieux documents que nous avons pu applau- forme au contact de la douce jeune fille lui non plus, quant au résultat de l'épreuve pathique comédien Herbert Holmes. dir. qu'incarne avec un charme, une perfection cynégétique qu'il vient d'entreprendre. Déli- rarement égalés, la véritable ingénue qu'est cieuse, Constance Howard, la jeune voya- *'* Lois Moran. j MES WILLIARD. geuse pour qui Richard Warren n'hésite pas BARDELYS LE MAGNIFIQUE A à risquer sa vie. MONSIEUR JOSEPH Interprété par JOHN GILBERT, ELEANOR HARRY LlEDTKE LYA MARA. % Interprété par et BOAVDMANN, ROY D'ARCY, KARL DANE MARINE D'ABORD ! ** Réalisation de FRÉDÉRIC ZELNIK. et G. K. ARTHUR. Interpiété par LoN' CHANEY, ELEANOR BoARCMAN, SON FILS AVAIT RAISON Réalisation de KING VIDOR. WILLIAM HAYNES et CARMEL MYERS. Monsieur Joseph est adapté d'après une Interprété par RALPH LEWIS et les futures étoiles Réalisation de GEORGE HILL. opérette viennoise et le spectateur non En voyant ce film, on ne peut manquer de la Paramount. averti n'aurait pas grand'peine à le deviner. .0 Voilà un drame qui plaira, tant pas son Réalisation de SAM WOOD. de penser à la fois aux 77 is Mousquetai- L'action, en dépit de certaines longueurs, scénario que par son intérêt documentaire. res, à Robin des Bois, au Voleur de Bag- Le metteur en scène de cette bande et !e ne lasse pas, les tableaux se déroulant sans Il nous familiarise avec les coutumes de la dad et, en général, à tous les films de Dou- scénariste ont su faire preuve d'une grande cesse fort agréables, et remarquablement fameuse brigade marine américaine qui est glas Fairbanks auxquels il emprunte un peu originalité pour construire une action et un photographiés. Le réalisateur a su avec goût de leur bonne humeur et beaucoup de scè- pour les Yankees ce que sont pour nous les film fort attrayant et pour faire en même grouper ses ensembles et choisir ses cadres. marsouins. A la suite du jeune héros Geor- nes acrobatiques. temps évoluer devant nos yeux les futurs Lya Mara et Harry Liedtke rivalisent de J'avoue qu'il y a beaucoup de films que ge Brown, nous sommes transportés tour à espoirs du cinéma américain. Tous ces jeu- talent dans les rôles principaux. Qncmagazine (yjtfmagaziiîs LE LYS DE WHITECHAPEL matique que celle de Charles Brabin, son SON SEUL ROYAUME plique au clown-comédien qu'est Harry Interprété par CoLLEEN MoORE, KENNETH scénario a beaucoup plus de fantaisie, mais Interprété par CORINNE GRIFFITH, ElNAR HANSON Langdon. HARLAN, TULLY MARSHALL, GLADYS BROCKWELL, nous n'allons pas regarder à l'invraisem- et CLAUDE GILLINGWATER. ■s- ' ** ' ' ■ '' \ . " *> LUCIEN LITTLEFIELD et WARNER OLAND. blance quand Constance Talmadge est la Réalisation de SvEN GADE. Réalisation de CHARLES BRABIN. APPARTEMENTS A LOUER protagoniste d'un film. Quelle intelligence Eliana est une petite princesse d'un pays Interprété par CHARLES MURRAY et CHESTER La First National a fait fort brillamment et quel talent, et comme elle sait faire vi- de l'Europe orientale. Son précepteur Ivan CoNKLIN. débuter sa série de présentations en proje- vre Carlotta, la sirène de Venise, pauvre lui apprend les premières notions de la lan- Réalisation de RICHARD WALLACE tant cette comédie dramatique qui peut fille qui, affiliée à une bande d'aigrefins, se gue française en même temps qu'il instruit, Cette comédie m'a plu infiniment. Certes, compter parmi les plus heureuses créations réhabilite après avoir été sauvée par Ken- à ses heures de loisir, Stepan, un jeune on voit qu'elle a été adaptée d'après une de Colleen Moore, et au cours de laquelle neth, un jeune Américain en villégiature paysan. La révolution éclate et Stepan, pièce de théâtre, mais les caractères de ses la talentueuse vedette nous prouve qu'elle dans la cité des Doges. Le Yankee, dans qui aime ardemment la princesse, devient personnages, heureusement restitués, nous sait tout aussi bien tenir les rôles tragiques son ardeur à inculquer à Carlotta les princi- l'un des chefs de l'insurrection. Il tient, à sont rendus avec un naturel étonnant par que ceux des comédies où elle excelle d'or- pes de la civilité puérile et honnête, en ou- une période particulièrement tragique, le les deux artistes de tout premier plan que dinaire. blie quelque peu Jane sa fiancée, mais tout sort d'Eliana entre ses mains. Pour la sau- sont Charles Murray et Chester Conklin. L'action se passe à Londres, dans le se terminera le mieux du monde après un ver, il l'épouse et s'enfuit avec elle à l'é- L'un et l'autre, après nous avoir fait rire quartier populeux de Whitechapel et nous bal masqué des plus somptueux, au cours tranger, mais la jeune fille n'est pas sans aux larmes, réussissent à nous émouvoir. évoque le triste roman de Twinkletoes, la duquel le_ réalisateur a su développer une concevoir une grande répugnance à l'égard Murray s'adapte parfaitement au person- petite danseuse, devenue l'idole du public technique des plus savantes. de cette union... Les deux époux vivront sé- nage du maçon irlandais devenu riche et qui de ce ténébreux quartier. Demeurée hon- Antonio Moreno est le sympathique par- parés, quand un mouvement généreux de ne s'accommode que fort péniblement avec nête tout en côtoyant les plus affreuses ca- tenaire de Constance Talmadge et Julanne Stepan, qui implore son pardon et qui les exigences de sa nouvelle situation. Quant nailles, elle ignore que son père est un re- Johnston anime heureusement Jane. tente de lui faire reconquérir son rang dé- à Chester Conklin, il campe du coiffeur céleur que la police de Scotland Yard re- sarme Eliana. Abandonnant tout un ave- écossais une inoubliable silhouette ! On l'ap- cherche activement... Le succès, la grâce de nir séduisant, elle se consacrera à son bébé LE CHAPEAU FETICHE plaudira dans ce rôle de brave homme, Twinkletoes font battre bien des cœurs et, et à Stepan qu'elle aura enfin accepté pour Interprété par JoHNNY HlNES. réputé pour son avarice, mais qui n'hésite en particulier, celui d'un boxeur. Folle de époux. Réalisation de CHARLES HINES. pas à sacrifier toute sa fortune quand il jalousie, la femme de ce dernier va dénon- Bien belle et très émouvante, Corinne On ne peut demeurer insensible devant s'agit de rendre service à son meilleur ami. cer à la police les agissements et la retraite Griffith dans le personnage de la princesse. les mésaventures ahurissantes du plombier, du père de la petite artiste. Anéantie Einar Hanson est sobre à souhait dans le ALBERT BONNEAU. héros de cette comédie. Ayant hérité d'un en apprenant la triste vérité, la danseu- rôle délicat de Stepan et Claude Gilling- oncle inconnu un chapeau porte-bonheur, il se se jette dans la Tamise après avoir eu water est un précepteur des plus sympathi- accomplit les exploits les plus surprenants, quelques démêlés avec son régisseur... ques. La réalisation de Sven Gade est fort Sur Hollywood-Boulevard passe à son insu pour l'oncle d'une riche Cette fin tragique tranche un peu avec réussie. héritière, suscite des rivalités, conquiert le l'habituelle méthode des producteurs amé- Les fiançailles de Vilma Banky et de Rod La cœur de sa prétendue nièce et devient son ricains et nous ne blâmerons pas Charles Rocque sont maintenant officielles. Les deux sym- heureux époux après une course en canot Brabin d'avoir ainsi terminé son drame. Le L'ATHLETE INCOMPLET pathiques artistes ont offert un grand dîner à leurs réalisateur a su d'ailleurs adroitement res- automobile sensationnelle. Interprété par HARRY LANGDON, ROBERT MAC nombreux amis et, quelques jours après, une grande Jobnny Hines étourdissant d'humour et KIM, WILLIAM MONG et GERTRUDE ASTOR. réception sous la présidence de Samuel Goldwyn. tituer l'atmosphère de Whitechapel. La pro- de fantaisie, mèné avec un mouvement en- Réalisation de FRANK CAPRA. — On vient de terminer pour Pathé une comé- tagoniste Colleen Moore est, nous l'avons diablé l'action du Chapeau fétiche, se- Déjà, dans ses précédentes créations, die en deux parties : Young Hollywood, qui a déjà dit, remarquable de sincérité. Gladys cette amusante particularité d'être interprétée par condé par une troupe de premier ordre. Harry Langdon avait prouvé que nous pou- Brockwell incarne à merveille la femme ja- les enfants ou les sœurs et frères de vedettes con- louse. Kenneth Harlan le boxeur, Tully * vions beaucoup compter sur lui. L'Athlète nues. C'est ainsi qu'on pourra applaudir les jeu- Incomplet, un de ses films les plus impor- nes : Eileen Pat O'Malley (8 ans environ), Eric Marshall le père de Twinkletoes et Warner LE CAVALIER INCONNU Oland le régisseur peu soucieux de la vertu tants, justifie les espoirs que l'on avait mis von Stroheim Junior (dans un rôle de traître — Interprété par KEN MAYNARD. de ses élèves... Enfin, mentionnons tout par- en lui. Le public de la présentation s'est déjà !), Billy Reid, Barbara Denny, George Bos- Réalisation dALBERT ROZELL. worth, Tim Holt et Mary Desmond. Le plus âgé ticulièrement Littlefield, dont la silhouette beaucoup diverti en assistant aux exploits Un très bon drame du Far-West au de tous ces artistes aux noms déjà célèbres n'a pas de vagabond est fort heureusement rendue. burlesques du héros, partenaire d'un athlète cours duquel un intrépide cow-boy parvient et lancé à la recherche de son ancienne mar- douze ans ! à démasquer un desperado qui terrorisait raine de guerre, Mary Brown, qu'il n'a ja- — Irène Rich, la très belle artiste de chez Warner Brothers, vient de se marier avec le très tout un territoire. Ken Maynard se montre mais vue et dont il ne connaît pas l'adresse. LA SIRENE DE VENISE cavalier merveilleux dans le principal rôle riche directeur d'une agence de vente de terrains. Il y a beaucoup de Mary Brown en Amé- — Greta Nissen vient de signer avec Fox. Son Interprété par CONSTANCE TALMADGE, ANTONIO et son cheval Tarzan fait preuve d'une in- rique, et cela cause d'inénarrables quipro- premier film pour cette compagnie sera sans doute MORENO et JULANNE JOHNSTON. telligence prodigieuse. A remarquer tout quos. Particulièrement amusantes, les scè- dirigé par Howard Hawks et son partenaire sera Réalisation de MARSHALL NEILAN. spécialement la scène au cours de laquelle nes au cours desquelles Harry est amené à Charles Farrell. Après Whitechapel, le quartier brumeux Ken s'enfuit en chevauchant quatre cour- remplacer son compère, l'athlète, qui s'est — Cecil B. de Mille a renouvelé le contrat de de Londres, voici Venise, la cité souriante siers, scène qui dut nécessiter une habileté réfugié dans les vignes du Seigneur ! Victor Varconi et a engagé une nouvelle venue à sillonhée de canaux. La production de d'écuyer telle qu'il ne nous est pas donné Robert Mac Kim, William Mong et Hollywood, une jeune Allemande, Lena Malena. Marshall Neilan est loin d'être aussi dra- d'en applaudir bien souvent. Gertrude Astor donnent heureusement la ré- R. F. 348 (pmagazine 349 Qpmagazine

Des arguments, du silence ment â Vienne pour interpréter le rôle principal La série des causeries-spectacles d'avant-garde dans le nouveau film de la « Sascha ». Le met- Échos et Informations pinégraphique présentés par Robert de Jarville teur en scène est Gustav Ulcicky. Les autres vient de se clôturer après huit semaines de suc- Cinémagazine en Province et à l'Étranger rôles sont interprétés par Paul Hartmann, [go cès. Sym et le célèbre artiste allemand Rudolf Klein- Il importe de noter que toutes les séances eu- Rogge. Qu'est-ce que le cinéma ? AGEN Voici une singulière définition cueillie dans rent lieu sans aucun accompagnement musical : Un gros succès accueille actuellement Panxer- ceci grâce à la valeur de films se suffisant à eux- American-Cinéma. — Inscrivons au tableau de kreuzer Hessen (La Cuirasse Hessen), un film le dernier numéro de la Semaine Cinématogra- cette salle: Un Redoutable Témoin, avec le chien phique, sous la signature de son directeur M. mêmes, comme : Paris qui dort; Jalousiej le allemand très réussi, ' réunissant un ensemble Rin-Tin-Tin ; Le Pèlerin, si savoureux, mais am- d'élite : Paul Richter, Aud Egede et Otto Ge- Max Di an ville : Premier Film de Chariot; La Huée vers l'Or; Les Déshérités de la Vie; La Nuit de la Saint- puté, des ultimes images, « assassinat » impu- biihr. A la première représentation, Paul Rich « S'il fallait donner une courte définition du table à l'agence de location ; Qui a t ué f où cinéma, je dirais qu'il est le critérium de l'in- Sylvestre ; Ils étaient trois ; L'Inhumaine ; des ter, accompagné de sa jolie femme, Aud Egede fragments de Résurrection ; La Mante reli- Patsy Ruth Miller est exquise en amoureuse qui N'issen, se rendit a Vienne, sa ville natale. coercible, — cliniquement Vhêtérogénie — dont gieuse et l'Araignée ; La Vie ou la Mort d'un se cherche; L'Aigle Noir, Le Talisman de Grand' — On applaudit actuellement les films fran- la presse offre le plus évident syndrome. » Lapon, et des documentaires. Mère, aux gags hilarants ; Sa Femme, d'Auguste çais : Le Vertige et L'Homme ii Vllispano Sans commentaires... C'est la première tentative publique de cinéma Genina ; Cobra, un assez méchant Rudolph ; PAUL FAUSSIG. René Clair et Albatros dans le silence. Destinée, où Henry-Roussell a merveilleusement BELGIQUE (Bruxelles) animé des tableaux du Directoire, et La Rose Le talentueux réalisateur de La Proie du Vent La prochaine sérié sera inaugurée en novem- II y avait longtemps qu'on n'avait plus vu. et du Chapeau de Paille d'Italie vient de signer bre. Effeuillée qui, nous l'enregistrons fidèlement, n'a pas eu l'heur de plaire. â Bruxelles, cet excellent film de Douglas Fair- avec Albatros un contrat aux termes duquel il banlcs : « Robin des Bois ». L'Agora a eu la réalisera pour la grande firme ses deux prochains Engagements —Royal-Cinéma. — Le Dernier de sa Race, un excellent Tom Mix ; Ma Vache et Moi, de Bus- bonne idée de le reprendre et. dans le cadre films. Nous ne pouvons que féliciter les deux — Mario Nasthasio, dont la création du rôle magnifique de cette salle, l'aventure moyenâgeuse contractants, dont la collaboration s'est avérée de Rodriguez Garcia dans Le Capitaine Hascasse ter Keaton ; La Tour des Mensonges, film amé- ricano-Scandinave de Sjostrom, où Lon Chaney si superbement mise en scène par Douglas Fair- dès sont début si fructueuse. Un metteur en scè- a été remarquée, vient d'être engagé par M. banks et interprétée avec une si belle ardeur ne de la valeur de Eené Clair, un directeur artis- Henri Debain pour interpréter un des princi- incarne avec un art déconcertant un type de paysan à trois époques de sa vie ; Inri, aux éclai- juvénile a retrouvé tout son succès. C'est vrai tique tel qu'Alexandre Kamenka,. ne peuvent paux rôles de son prochain film « Chantage ». ment un film remarquable que celui-là et on l'a manquer, par un travail accompli en commun, rages d'une technique spécifiquement allemande, — Henri Desfontaines, le metteur en scène et La Barrière, que corse un « clou » très amé- encore une fois vivement apprécié. de donner au cinéma français des œuvres qui de « Poker d'As », la nouvelle œuvre d'Arthur Au Caméo, Mare Nostrum n'a disparu de l'é- l'honoreront. ricain niais parfaitement réalisé : l'engloutisse- Bernède, vient d'arrêter la distribution de son ment d'un vaisseau sous les glaces polaires. cran que pour y laisser reparaître La Grande « Passe... Pair... et gagne » film. Eené Navarre (Poker d'As), Lucien Dal- — Select-Cinéma. — Son Maître, petit film Parade, dont le succès, vraiment, paraît inépui- La Société des Films Albatros vient d'acquérir sace (Hervé), Peyrière (Brière), Missirio (Ar- point trop déplaisant mais qui, dès le début, sable... et la Cigale, après plusieurs autres sal- les droits d'adaptation à l'écran du dernier et gyriadès), Paulais (Soreno), Albert Mayer (Bri- laisse deviner le dénouement ; lin Soir de Tem- les, accueille ce Batelier de la Volga qui, lui délicieux roman de Louis Lêon-Martin : Passe... neaud), de Cânolle (Boureil), Delaitre (Vallon), pête, drame touchant et que n'alourdit nulle aussi, connaît la grande faveur. A côté de ces films américains on peut citer Pair... et gagne. Brindeau (Mme de R'huys), Delmas (Simone), emphase ; Dans les Serres de l'Aigle (O cinéma, Andrée Brabant (Huguette). que de crimes on commet en ton nom !) ; Le parmi les grands succès qui se maintienaeïil « La Vestale du Gange » Henri Desfontaines a donné le premier tour au programme des principales salles de cinéma : Miracle de Lourdes,, bande propre à inspirer L'Homme à l'Hispano qui, après plus d'un mois, Le film La Vestale du Gange, que réalise de manivelle mercredi dernier au studio d'E- l'horreur dé la religion ; Les Surprises du. Di- André Hugon, d'après le roman de José Germain pinay. vorce, qui s'efforcent de tirer quelque substance attire toujours la foule à Aubert-Palaee. et E. Guerinon, et qu'édite Star Film Edition, — Dans Jalma la Double, dont Roger Gqu- D'autre part, L'Etrange Aventure du Vaga- du vaudeville assez usé d'A. Bisson (nous ne le bond Poète, si supérieurement Interprétée par a donné lieu a maintes prouesses. pillières vient de commencer la réalisation, c'est hissons pas !) ; La Petite ÀnAie, avec l'espiègle C'est ainsi que dans une scène, Georges Mel- Lucien Dalsace qui sera chargé d'incarner le John Barrymore et Conrad Veidt s'est transpor- Mary Pickford (femme ou fillette ? fillette ou tée au Sélect après avoir fait les beaux soirs dé ehior, qui joue le lieutenant Darsac, se trouve rôle sympathique de Jean-Paul. femme ?) ; Justice Sauvage, un des derniers sur le pont d'un paquebot qui le ramène en l'Albertum et de l'Agora. feu Pierre-le-Grand, et la grotesque Journée ' des P. M. France avec sa biennaimée Djahila, la Vestale « La Dame aux Camélias » Dupes, n'étoffent qu'assez maigrement le renom du Gange. Hélas ! Djahila va périr. Darsac- ITALIE (Naples) Sur présentation de ce numéro, nos lecteurs vacillant de cette salle qui, cependant, fut il y Melchior fait signe à un canot automobile qui Il vient de se fonder, â Rome, une nouvelle s'approche et il s'élance du pont supérieur du pourront assister à la présentation corporative a quelques années la plus courue d'Ageu, sous le paquebot dans la frêle embarcation qu'il atteint de La Dame aux Camélias, une production First nom de Cinéma Pathé. maison d'édition intitulée « Domus-Film ». La très heureusement, grâce à ses muselés de spor- National, qui aura lieu de 19. mai, à 10 heures —■ Les « Amis du Cinéma » comptent à direction a été donnée h M. Umberto Pairàdisi, qui vient de terminer un film qui a pour titre tif émérite. du matin, â l'Empire. Il sera perçu 2 francs l'heure actuelle 82 adhésions et espèrent donner Melehior fut cha'udement félicité pour cet pour là Mutuelle du Cinéma. leur « première » en octobre prochain. Sonnez, Un Balilla du 48. Drame d'amour et d'héroïsme. fanfares ! ILes collaborateurs de M. Paradisi sont MM. Or- exploit. Chaplin ne jouera pas au théâtre CH. PL'.TOS. lando Ricei, Augusto Salvati et l'opérateur Ca- « La Tosca » La grande presse s'est fait l'écho d'une pro- BOU LOGNE-sUr-M ER vagua. Les bureaux de la « Domus-Film » sont On prête à Léonce Perret l'intention de tour- position d'un producer londonien qui a offert à .Quinzaine remarquable où les Boulonnais ont installés via Giovanni Lauza, n° 117, Rome. ner La Tosca, d'après l'œuvre de Victorien Sar- Charlie Chaplin 3.750 dollars par semaine pour pu admirer quantité de beaux films français et — La Lombardo-Film,- de Naples, va tourner dou. C'est Ivan Pétrovitch, prêté par Itex In- qu'il paraisse pendant vingt semaines dans une étrangers. un nouveau film Nina nou far la stupida, comé- gram, qui serait Caravadossi. comédie musicale. — Coliseum. — L'Agonie de Jérusalem, le die, de MM. Rossato et Giancapa. Ce sera M. Nous pouvons affirmer que Chariot n'accep- Perego qui réalisera ce film, dont Mlle Léda Gys Petites nouvelles film de Julien Duvivier. Dans la même salle, Le tera pas cette offre et refusera toujours de pa- Réveil, magistralement interprété par Maxudian sera la protagoniste. Les extérieurs seront tour- — La Fin de Monte-Carlo, interprétée par raître en public. et Ch. Vanel, a beaucoup plu. C'est réellement nés à Venise. Francesca Bertini et Jean Angelo sera présentée un très beau film ; mais la copie était en si mau- — Mlle Maria Jacobini, sous la direction de à la fin du mois courant. « Le Bonheur du Jour » vais état que le succès eût été compromis sans M. Gennaro Righelli, aura le premier rôle dans Les producteurs : la Centrale Cinématographi- Gaston Ravel a donné le dernier tour de ma- l'habileté de l'opérateur du Coliseum. le film. Le Carnaval de Venise, qu'elle tournera que et l'International Standard Film, ont confié nivelle au film qu'il a tiré de la charmante co- — Omnia. — Simone, avec Lucienne Legrand, pour le compte de la Pittaluga-Film de Turin. le soin de distribuer ce film en France et aux médie qui triomphe à l'Odéon. Donatien et Melehior, et Le Fils du Cheik. La — On dit que Mlle Anna Fougez va avoir un colonies aux Sélections Maurice Itouhier. Le sympathique réalisateur procède, mainte- salle fut comble à chaque représentation. Déci- engagement à la Lombardo-Film. Mais la nou- — Par arrêté du préfet de police en date du nant au montage de son film que nous espé- dément Valentino reste un véritable talisman velle mérite confirmation. 27 avril, M. Costil, directeur aux Etablisse- rons voir très bientôt. pour les directeurs. Il Ifaut reconnaître que Le — Le gouvernement va. paraît-il, redonner ments Gaumont, a été nommé membre de la Fils du Cheik est un film très public où Valen- l'autorisation de pouvoir fumer dans les ciné- Commission supérieure des théâtres. Jean Renoir grièvement blessé. mas, mais cette autorisation ne sera donnée tino... joue un rôle en or. que sur l'avis d'une commission qui jugera do Nous ne pouvons que féliciter M. Morain de Jean Renoir, le talentueux metteur en scène — Familia. — Deux très bonnes semaines cette décision qui appelle au sein de la Compa- avec La Race qui meurt, Manucure et La Tra- l'opportunité de n'accorder ce privilège qu'aux de Nana, vient d'être victime d'un grave acci- salles qui donneront toutes les garanties voulues gnie des Théâtres l'un des hommes les plus dent d'automobile. Il se promenait, accompa- gédie de Killamey. compétents de l'industrie cinématographique. gné de M. Pierre Champagne, lorsque, par suite — Casino. — N'oublions pas de signaler que d'aération, d'hygiène et de sécurité contre l'in- cendie, i « L'Equipage » d'un événement encore inexpliqué, la voiture ca- pour les fêtes de Pâques le Casino avait retenu GIORGIO GENEVOIS. pota, tuant M. Champagne et le blessant sé- deux filins : Gi~-ibiche et Ronde de Nuit, avec Maurice Tourneur a commencé au studio rieusement. En dernière minute, nous avons Raquel Meller. RUSSIE (Ukraine) Gaumont les intérieurs du film qu'il réalise pour heureusement reçu de bonnes nouvelles du ci- G. DEJOB. Vufku vient de décider d'agrandir l'usine d'ap- Lutèce Films. La distribution comprend les noms négraphiste qui en sera quitte pour quelques pareils de projections d'Odessa, qui produira de MM. Pierre de Guingand, Jean Dax, Georges AUTRICHE (Vienne) semaines de repos. Dolly Davis, la charmante artiste française, cette année 2.500 appareils. Charlia, Daniel Mendaille et Mlle Claire dé Lo- LYNX — Nicolas Gogol, l'écrivain d'origine ukrai- ress. connue ici par ses créations dans Le Fauteuil 47 et Mademoiselle Josette, ma Femme, est actuelle- nienne, est très en vogue sur nos écrans. Après (jntfmagazine 350 351 Qgéniugazine

La Foire de Sorotzine, un autre film : La Nuit de Noël, tiré de l'œuvre de ce célèbre écrivain, On tourne, on va tourner... sera terminé le mois prochain au studio de LE COURRIER DES LECTEURS Jalta. Tous nos lecteurs sent invités à user de ce «Courrier». Iris, dont la documentation — Vufku a envoyé 6 films de sa production est inépuisable, se fait un plaisir de répondre à toutes les questions qui lui sont posées. 1926-1927 pour faire une démonstration à l'Ex- « Un Chapeau de Paille d'Italie » position de Milan. Le plus grand mystère ne cesse de régner sur — L'Académie ukrainienne des sciences de la réalisation du film que tourne René Clair à Nous avons bien reçu les abonnements de deux partenaires, dans Feu Mathias Pascal. Kiev a. accordé son concours à Vufku pour pro- Montreuil-sons-Bois. L'accès du studio est inter- limes Léa Léry (Paris), Yette Armel (Paris)., étaient Marcelle Pradot et Loïs Moran, qui tour- duire une série de films scientifiques sur divers dit aux visiteurs, car rien ne doit venir troubler G. Carrus (Paris), Hannoteau (Canteleu-Lamber- ne, elle aussi, en Amérique, et que vous rever- sujets. le metteur en scène et ses artistes dans leur tâ- sart), Paulette Courbe (Paris), Anquetil (Paris), che. C'est que René Clair -travaille sans inter- rez prochainement dans La Dernière Escale, — On tourné actuellement un documentaire Georgette Ohatelier (Arcachon), Olivieri (Paris), avec Lya de Putti. J'ignore quel est l'incident ruption et ne veut rien livrer à la publicité de Brepson (Pontarlier), Marie-Thérèse Tasianx dont vous voulez parler . ' sur Kiev, la plus vieille et la plus célèbre ville toutes les surprises contenues' dans sa nouvelle d'Ukraine. (Aranentières), Savka Toutzakovitch (Belgrade), production. Lorsque nous nous présentâmes au Hélène Delchappe (Paris) ; de MM. Gebethuer et L'Inconnu Masqué. — Je vois que vous- êtes EUGENE DESLAY. studio, les flonflons d'une musique exquisement un fidèle lecteur des romans de cape et d'épée, SUISSE (Genève) V\'olff (Varsovie), Charlie Fol (Paris), Armando vieillotte nous accueillirent à l'entrée, en même Sohiano (Port-Saïd), Cinéma-Théâtre Eldorado mais je ne puis vous dire encore qui tournera, Notre mer ! Domaine d'Amphitrite, tombeau temps- qu'une voix, d'ailleurs fort aimable, nous (Port-Saïd). A tous, merci. et quand seront réalisées ces œuvres de Michel des- marins... annonçait que « M. René Clair s'excusait infini- Zevaco. Les Pardaillan ont été tournés avant Mare Nostrum vient d'être présenté à l'Etoile ment de ne pouvoir admettre aucun visiteur à Renata. — Envoyez votre scénario soit à des la guerre ; quant à Stefan Rosti, je l'ai vu dans sous le patronage de la Compagnie Générale du l'intérieur du studio ». La mort dans l'âme, il maisons productrices, soit à des metteurs eu Buridan. Le Pont des Soupirs est un film ita- Cinéma.. j nous fallut donc nous contenter d'entendre les scène indépendants, c'est la seule chance — bien lien, édité par Pasquali, en 1920. Par le choix des acteurs — ceux-là corres- accords surannés des lanciers monter des loin- maigre — de placer votre œuvre. Cent Voisins. — 1° Je ne crois pas qu'il vous pondant si exactement aux personnages de l'his- tains mystérieux où l'excellent réalisateur de Shelley. — 1° Jaque Catelain ne tourne pas toire qu'ils nous évitent les longs sous-titres ex- La Proie du Vent anime, pour notre futur plai- faille de nombreuses pièces d'identité pour me- pour le moment. — 2° La date de présentation ner à bien votre projet. 2" Adolphe Menjou plicatifs — par la minutie scrupuleuse qui re- sir, des scènes qu'il doit rendre étincelantes de du Diable au cœur (Ex-Voto) n'est pas encore — constitua, dans le style qu'il fallait toutes les verve et de fantaisie. Résignons-nous pour le fixée. . est Béarnais ; il est parti pour l'Amérique, avec scènes (voir l'intérieur si espagnol de la. maison quart-d'heure, à tout ignorer du Chapeau de ses parents, à l'âge de trois ans. d'Ulysse Ferragut) par le cadre même du récit Paille d'Italie. Signalons seulement que de nou- Petite France. — 1° Vous trouverez « Quand j'étais Michel Strogoff » en librairie. Quant à là B. O. — Oui, j'ai aimé votre artiste préféré et la valeur photographique de ses vues, Mare veaux engagements ont été faits et que la dis- mais sans le mettre au dessus des autres. Cer- Nostrum compte parmi les belles productions de tribution, outre les noms d'Olga TJscheehowa, présentation de Casanova, elle aura lieu courant juin. taines de ses créations m'ont plu infiniment. l'année. Marise Maïa, Albert Préjean, Vital Geymond, D'autres, dont la plus récente, m'ont déçu. Mais Paul Olivier, Jim Gérald',. Alex Allin, Préfils, Marie de Monti. — Je trouve, comme vous, — Au Caméo, ce cinéma oriental par ses déV Yvonnek, compte ceux d'Alice Tissot, Alexis il est vrai que je l'ai toujours vu sous un autre que Jacqueline Forzane. est une artiste de ta- angle que nombre de mes sympathiques lectri- cotations murales, la variété des programmes y Bondi,, Hubert Daix, Max. Lerel. C'est Desfas- lent : elle tourne déjà depuis un certain temps. est de règle. Après l'opérette allemande avec, iné- siaux et Roudakoff qui tournent les manivelles ces ! Combien je voudrais répondre à toutes les Ne l'avez-vous pas vue, jadis, dans Impéria, où questions que vous me posez et qui dépassent vitablement, des petites femmes en culotte de et c'est Meerson qui brosse les décors 1890. La- elle tenait le rôle principal. Quant aux deux lingerie, ce fut cette semaine le tour de Jim la combe et Lily Jumel assistent René Clair dans un peu le cadre de ce courrier mais je vous Houlette, où se retrouve l'esprit français, non autres interprètes que' vous me citez, tout en avoue humblement n'être pas compétent en cette la mise en scène. étant de votre avis concernant la première, je pas sous la forme- de réparties — ce ne serait Si j'en crois les quelques indiscrétions que j'ai matière et ne pouvoir vous renseigner. En ce qui plus alors que des sous-titres — mais char- vous trouve un peu injuste quand il s'agit de la pu recueillir à force de ruse et d'obstination, les seconde. Certes, elle n'est pas toujours à sa pla- concerne Pola Negri, Cinémagasine vous a tenu' geant volontiers les situations pour en dégager scènes de la noce, celles du quadrille des lan- au courant de Ses allées et venues. Ne l'avez- le comique, la caricature ou l'absurdité. ce, et certains rôles tragiques ne lui conviennent ciers, celles du chapeau brouté, sont parmi les pas. Il n'en est pas moins vrai que, dans la vous donc pas lu attentivement ? Succédant à Jim la Houlette, le prochain plus amusantes de cette production, bourrée de programme : Yasmina, s'adresse à tous ceux comédie, elle fait preuve de beaucoup de talent Comte de Fersen. — 1° Le Faiseur de Statuet- gags et pétillante d'humour, et qui nous révé- et de personnalité. ■qui ont lu Les Désenchantées ou le récit capti- lera, en René' Clair, un grand maître des situa- tes n'a pas encore été présenté en public mais vant de la princesse persane Nouçhafferine, qui tions comiques. Bécassine. — Genica Missirio reparaîtra sans quelques Intimes ont pu sans doute assister à s'enfuit du harem et se réfugia dernièrement à j aucun doute très prochainement à l'écran. Sa une vision privée. — 2» Je trouve comme vous Paris. Yasmina, c'est Huguette Duflos, et si cer- « La Revue des Revues » plus récente création est Belphégor. Dolly Da- Carmen Boni charmante dans La Femmç en tains rôles de très jeune fille ne sauraient eour vis se fera un plaisir de vous accorder satis- Homme. Cette artiste tourne en Allemagne. -— venir à son épanouissement, du moins faut-il' se Sur un- scénario de Clément Yautel, M.. Joë faction. Son adresse : 40, rue Philibert-Delorme, 3° Je ne partage pas votre opinion sur le dernier rappeler que les Musulmanes sont très vite femv Franeys a commencé la réalisation de La Revue Paris. film que vous me citez et qui marque une régres- mes, que leur vie de recluses, leur alimentation des Revues qui sera une comédie dont M. Alex Félix. — Ecrivez à Jean Bertin à Cinémaga- sion de la part de son metteur en scène. Sans et surtout l'esthétique orientale- ne contribuent Nalpas assumera la production. Le film sera in- doute le sujet ne se prêtait-il que fort peu à l'a- guère à produire la femme-mannequin chère à zine, 3, rue Rossini.—Mary Pickford n'a pas en- terprété par M. André Luguet,. de la Comédie- core commencé de tourner son prochain film, daptation cinématographique. Certes, la prota- nos. grands conturiers. et qu'en conséquence, Française, et Mlle Hélène Hallier, une Pari- goniste est excellente mais elle ne saurait à telle qu'elle nous- apparaît à. l'écran, Huguette sienne qui a tourné, dans de nombreuses produc- mais vous verrez certainement ce dernier au cours de la saison prochaine.—Douglas Fairbanks elle seule rehausser l'intérêt de ce très long Duflos, qui se contente d'être belle, personnifie tions en Allemagne. On verra dans ce film les drame remarquablement photographié, je vous à ravir la « petite- fleur de jasmin ». Quant à va entreprendre Le Gaucho.—Je trouve que Dou- principales scènes des revues de music-hall ac- blepatte et Patachon se complètent fort heureu- le concède, mais bien ennuyeux. Hector (Mathot)-, chacun, aura admiré: sa. belle tuellement jouées- à Palis. silhouette. sement et leur succès dépend beaucoup du con- S. D. 34. — 1° Roby Guichard. 1. rue Beo- caria, Paris (12e). — 2° L'Ile Enchantée passera EVA ELIE. « Duel*» traste qu'ils font. TURQUIE (Constantinople) Renée. — Nous n'avons pas édité de carte prochainement dans les salles. '■— 3° Antonio H' y a quelques jours, dans son bureau de :1a postale de cette artiste. Moreno : c/o the Standard Casting Directory La saison cinématographique touche à sa fii» rue Saint-Lazare, nous souhaitions bon voyage à Ine 616 Taft Building, Hollywood Boulevard, La majeure partie de nos salles de spectacle ne Célèbre plus tard. — George Walsh fait du Hollywood, Cal. — 4° C'était bien Harry Piel J. de Baroncelli ; il est actuellement dans les cinéma depuis près de dix ans. Il est le frère projettent que des bandes médiocres: Rares sont monts de l'Atlas, ofr Iï tourne les premières scè- qui interprétait» ce rôle dans Face ù la mort. les productions qui valent d'être citées. A l'O- du réalisateur Raoul Walsh, qui mit en scène nes, de Duel et il doit sous peu se rendre plus L'Enfant Prodigue. -— Je préfère, pour ma part, Geneviève S. D. — 1° J'ai déjà répondu dans péra, Le Juif Errant, le superbe film de Luitz au Sud, dans le désert. :■''"■..-■ Morat, vient d'obtenir un très franc succès. Au Jim le Harponneur au Comte de Luxembourg, le précédent numéro qu'il n'existait pas de dis- Parmi ceux qui accompagnent le réalisateur, que vous me citez, et que j'ai trouvé bien que enregistré par Rudolph Valentino. Tous les Magic, Faust, avec Emil Jannings. citons : les interprètes Mady- Ghristians, Gabriel — Pour la nouvelle saison, la maison Papaya- quelconque... autant qu'on puisse comparer deux films cités dans notre numéro spécial consti- Gabrio et Jean Murât ; le fameux aviateur, as films aussi différents ! — Vous pourrez participer tuent les seules créations importantes de Rudi. nopoulo vient d'acquérir pour notre territoire de l'acrobatie, Marcel Doret ;: l'opérateur l'exclusivité des films suivants : La Femme Nue; à notre concours. Il n'y aurait aucun intérêt à rééditer des ban- Chaix ; le régisseur Sovet et le décorateur Ro- des où il ne se trouvait pas à son avantage et Mon Cœur au. Ralenti, La Fin de Monté-Carlo) bert Gys. Paul aYArmi. — Ivan Mosjoukine est engagé Madone de Sleepings et Casanova. par l'Universal pour une durée de cinq ans. Ses où il paraissait soit comme figurant,' soit comme — Certains capitalistes ont formé un groupe « Chantage » pour la construction d'un cinéma de 2.500 places Voici la distribution complète de ce film réa- situé sur la place de Taxim. lisé par Henri Debain sous la direction artisti- KJ I L_ —■ Le Ministre de l'Instruction publique a. dé- que-, de Mine Marie-Louise Iribe, d'après un scé- STRAPONTINS, CHAISES de LOGES, RIDEAUX, DECORS, etc. cidé d'installer dans chaque salle .de conférence nario de Pierre Lestringuez : Mme Huguette un cinéma à prix modique qui projettera des Duflos, MM. Jean Angelo, Maurice Lagrenéë. TS films instructifs, amusants et moraux. Mario Nasthasio, Paul Olivier et Constant Ré- E F*. G A L-1— A Y 141 Rue de Vanves, PARIS-14' (anc1 33. rue Lantiez) — Tél. Vaugirard 07 07 J PASCAL FUSARI. my. Administrateur : Jean Erard. tt*\AA/WWWWWVWW\AAA/VW\AAAAAAA< 352 353 •Qpmagazine

personnage de troisième plan. — 2° Dans L'Ai Nita Naldi et Ariette Marchai vous enverront est interprété par R. de Ansorena dont j'ignore certainement leurs photographiés. glc -Voir, Rudi dansait avec Vilma Banky quand l'adresse. il personnifiait le professeur de français. L. C. Mulhouse. — 1° Jeanne Helbling, 65, Azyadê. — 1° Votre commande a été mise à Pour toutes les adresses d'Artistes Maienzeit. — 1° Vous devez avoir obtenu sa- boulevard Barbès, répond à toutes les lettres la poste le 24 mars ; j'espère que vous êtes main- que vous pouvez désirer, consultez tisfaction concernant Conrad Veidt dans le pré- à elle adressées ; vous pouvez lui demander le tenant .en sa possession. — 2° Demandez des cédent numéro. — 2» "William Boyd est marié à renseignement que vous désirez avoir et que je photos de Barocco aux Grandes Productions Ci- ne peux vous donner. — 2° Sans doute la scène 1 ' ANNUAIRE GÉNÉRAL I Blinor Fair qui fut sa partenaire dans Le Ba- nématographiques et celles de La Fin de Monte- telier de la Volga- et que vous reverrez à ses cô- que vous avez vu tourner était-elle interprétée Carlo à la Centrale Cinématographique, 74, ave- de la CINÉMATOGRAPHIE ! tés dans Le Voilier triomphant et Jim le Con- par Jeanne de Balzac et Jean Toulout. — 3° Il nue Kléber. quérant. Son adresse : C. B.- de Mille Studio, n'a pas été tiré de roman de ce film. — 4° lya Bleu Sange. — Impossible sans être indiscret Cinémagazine, Éditeur Çulver City. — 3° Conrad Veidt Universal Stu- carrière de ce cinéroman est maintenant à' peu de vous donner autre chose que l'adresse de dio. Universal City. près terminée ; peut-être cependant quelques pe- cette artiste : 31, rue de la Faisanderie. Ma Passion. — 1° Pola Negri : Château de tits cinémas de province le passeront-il encore Grand'maman. — Vous avez fort bien fait de vente à nos bureaux au prix de 3 .francs l'exem- Ruefl-Seraineourt (S.et-O.). — 2» Il s'agit sans mais je ne peux vous donner aucune précision à m'écrire cette lettre, mais je ne peux que vous doute de Charles Enimett Mack qui fit ses dé- ce sujet. . plaire et ceux de 1925 à 2 francs. répéter que l'accueil- que vous avez reçu, pour L'Apprenti. — Paillette Berger a débuté à buts dans La Rue des Rêves sous la direction Thi-Saô. — 1° L'absence de tradition litté- innommable qu'il fut n'est pas, hélas ! une chose de Griffith et qui parut ensuite dans La Nuit raire tant chez les producteurs que chez le pu- l'écran dans Décadence et Grandeur, puis vous rare. Pourquoi tout abandonner ? Ne tirez-vous l'avez pu applaudir dans Les Gi'ands. Amour et Mystérieuse et Le Cirque du Diable. — 3° Les blic a été en effet, je le crois, une des forces du pas une satisfaction personnelle de votre art ? scènes où paraissaient Charles Vanel et Hélène cinéma américain. Nous n'aurons bientôt à ce su- Carburateur, L'Espionne àtïàs yeu.r noirs et Le A. Terry. — Nous ne connaissons, portant ce Capitaine Rascasse. Vous la reverrez sans aucun Darly dans (100.000 francs par mois ont été jet plus grand'ohose à leur envier ! la jeune gé- nom, que le très honorable administrateur de la coupées pour la plupart avant la présentation nération ne s'embarrasse plus de ces bagages doute prochainement. Comme vous, j'estime que Comédie-Française. Et nous ne doutons pas que cette artiste a beaucoup de possibilités. Son du film. dont nous fûmes très fiers et qu'elle juge super- ce ne soit pas lui qui. pour tourner cette Java Dayiona. — 1» Harold Lloyd a en effet perdu flus. C'est elle qui sera la véritable génération adresse : 56, rue de la Rochefaucauld. — Amu- de la Mort sollicite des subventions de ses fu- sant, en effet, Gabrio dans le rôle de Rascasse. deux doigts au cours d'un accident survenu pen- du cinéma, pour cela, et aussi parce qu'elle aura tures interprètes. Comme dans toutes les af- commencé jeune à s'y intéresser et à l'aimer, Un Admirateur de Mathot. — 1° C'est Cons- dant une prise de vues. — 2° Vous ignorez sans faires de ce genre, je vous conseille énergique- tant Rémy qui incarnait le médecin de marine doute la valeur d'un chapeau de cow-boy ? Il y donc à le comprendre. — 2" Ces « effets » je ment une prudente abstention. vous l'accorde sont un peu trop voulus, appuyés, dans Le Chemin de la Gloire. — 2" Paris n'est a gros à parier que Tarn Mix ne vons accordera V. P. J. — La Caméra Blachette n'est pas pas toujours privilégié pour les présentations et lias satisfaction... Dans ce cas quelle consomma- mais seule une petite partie du public peut encore dans le commerce et nous pensons qu'elle leur faire ce reproche ; pour la grande majorité c'est ainsi qu'à Bruxelles vous pouvez applaudir tion de couvre-chefs eût dû faire Chariot et que ne sortira pas avant plusieurs mois. Elle per- bien souvent des films avant nous. — 3° Le plus de paires de lunettes Harold Lloyd n'eût-il pas il est nécessaire qu'ils soient ainsi. Vous n'ima- mettra de prendre imagé par image et, en prin- ginez pas à quel point, généralement, le public célèbre des Barrymore est John que vous avez envoyées à ses admirateurs ! cipe, elle offre les mêmes avantages que les plus vu dans Jim le ltarponncur. Il a créé au cinéma Siobud Abonné. — Le nom de cet artiste est a l'esprit paresseux et combien de fois, malgré îécents appareils professionnels. les situations d'une grande clarté et malgré les Rafles, Sherlock Holmes, Docteur Jekyll et M. Kournez-Gofard et je ne connais pas son adresse V. de la J. — Alice Terry est mariée au met- Hyde, Beau Brummel. Vous le rèverrez prochai- mais vous pouvez lui écrire aux bons soins du titres IL NE COMPREND PAS ! — 3° Je vous con- teur en scène Rex Ingram et vous pouvez lui seille la lecture de Deux ans dans les Studios nement dans L'Etrange Aventure du Vagabond Cinéma Lutétia, 31, avenue de Wagram. écrire aux studios Rex.Ingram à Nice (A.-M.). Poète et Don Juan. C'est un artiste de théâtre Lgdol. — J'ai indiqué plus haut l'adresse de américains et je vous répondrai en ce qui con- Cette artiste a déjà tourné Les Bons Lar- cerne Napoléon dès que j'aurai vu la version in- des plus réputés en Amérique. Dolly Davis qui seule pourrait vous fournir les rons, Eugénie Grandet, Les Quatre Cavaliers de Si-Jt-ïdn. — Quels sont les termes que vous renseignements qui vous tiennent tant à cœur. tégrale. Je ne connais jusqu'alors que celle qui VApocalypse, Le Roman d'un Roi, Searamouchc, a été présentée à l'Opéra, elle permet de juger n'avez pas compris ? Je me ferai un plaisir de Jean Tristan. — 1° Nous avons édité déjà L'Arabe, Mare Nostrum. Vous la reverrez dans vous les trinduire. une série de cartes consacrées à Violettes Impé- Gance, mais pas son film. A très bientôt ? Le Magicien avec Paul Wegener, Firmin Gémier .V.... d Pnom Penh. — Tout le matériel que riales et une autre à Olivier Twist. — 2° Toutes Jean Metz. — 1° C'est un fait certain que et Ivan Petrovitch. vous désirez existe certainement à Saigon ou à mes félicitations concernant le choix de vos ar- l'exploitation, on dehors de Paris et des grandes Meut. — Vous allez être étonné : je partage Shangaï. Vous aurez beaucoup plus de facilité tistes. Nous avons les mêmes préférences, les villes (où elle est loin d'être parfaite) est tout entièrement votre opinion concernant Rainon pour vous le procurer dans ces villes qu'à Pa- deux premiers que vous me citez exceptés. à t'ait dié-ploraible dans les villes de moyenne et Xovarro qui est actuellement l'un des meilleurs ris. Admiratrice d'Aimé. — 1» L'action de ce de petite importance. On se plaint, qu'en France jeunes première de l'écran américain. Quant à José <7. Francis. — 1" Conrad Veidt a envi- draine est censée se dérouler à la Nouvelle-Or- un pourcentage infime de la population se rend Ben Hur c'est un film de tout premier ordre. ron 30 ans, de même Betty Blytbe. — 2° Mos- léans, mais il est fort probable que les scènes au cinéma. Mais que fait-on pour l'y attirer ? Certaines scènes sont particulièrement grandio- joukine, 38 ans. Son adresse : Universal Studios, du eifrnaval ont été réalisées en studio. •— 2° Tout semble au contraire mis en œuvre pour ses. Universal City. .l'ai comme vous fort goûté ces deux charmantes faire fuir même les moins difficiles ! — 2° Rien Charles Eston. — 1" Depuis près de vingt ans Portos. — 1° D'une façon générale, joignez comédies* de remarquable en effet dans cette série de pré- l'Hippodrome, après avoir été un skating, a été de 3 à 5 francs à toute demande de photos aux Prince Gipsy. — 1° C'est en effet l'adresse sentations. Les films que nous y vîmes consti- transformé en cinéma. Vous pouvez adresser vo- artistes français. — 2," Blanche Montel tourne ex-acte de Suzy Vernon que vous m'indiquez. — tuent ce que MM. les directeurs appellent : tre réclamation à la direction, mais je doute actuellement La Ronde Infernale, sous la direc- 2» Greta Nissen, Fox Studios. Hollywood. — 3° « un bon petit film de première partie ». — 3° qu'elle vous accorde satisfaction. Peu m'importe tion de Liiitz-Morat Gina Païenne : 11, Mleanor Boardman, Métro Goldwyn Studios. Ecrivez à Pola Negri soit à l'Hôtel Plazza, soit rue du Colisée. pour ma part telle ou telle inscription que l'on Dans Mandrin, ce rôle Hollywood, Cal. — 4" Oui. à Rueil-Seraincourt (S.et-O.). peut lire sur la façade des cinémas quand le Jeune Turque, 1< Josette. — Lily Damita est née à Bordeaux. Suzette Lyse. — 1° Suzy Vernon vous répon- programme que l'on y présente m'accorde satis- était tenu par M. de liagratide. Ecrivez-flui : Nous né connaissons pas d'autre adresse que dra certainement, mais elle m'a dit avoir déjà c/o Cinéromans, 8. boulevard Poissonnière. — faction. — 2° Rolla-Norman est Français. Je 2° Chakatouny : 13, rue Saussier-Leroy. celle indiquée. reçu plusieurs lettres de vous. Joignez de 3 à ne irais répondre à votre dernière question, ne liarriimo-re's fan. — L'Etrange A venture du Michel. — 1° La poste n'autorise ce genre 5 francs. — 2° Je fume, hélas ! beaucoup trop ! sachant pas le degré de parenté qui existe entre d'encartage qu'avec.une majoration d'affranchis- Vagabond Poète passera prochainement dans les et tous les tabacs ! Gaston Jacquet et la personne que vous m'in- sement. — 2° Nous consacrerons un très pro- salles mais aucune date n'est fixée encore. Vain- Marcel. — Je ne sais si ces films de second diquez. chain volume de la Collection des Grands Artis- cre ou Mourir ne passera pas avant l'automne. ordre ont été adaptés en librairie. 1° Charles Glducus. — L'interprétation de Maria Corda tes de l'Ecran, à Adolphe Menjou. HlanelieinonTelle. — C'est le vieux mendiant Vanel : Ile des Loups (Nogent-sur-Marne). mais était en effet fort bonne dans Les Derniers Cinéphile Ecrirassière. — Tout à fait bien vo- qui, je crois, tue l'héroïne dans Naples au Bai- il est actuellement en Europe Centrale. Joignez Jours de Pompéi. Les- autres rôles de ce film tre lettre sur Chariot ! Inutile, n'est-ce pas. île «•»• de feu. ; Georges Charlia tenait, dans ce film, de 3 à 5 francs. — 2° La Montagne Saoréé est étaient tenus par Victor Varconi (Glaucus). Ber- . vous dire que je pense exactement comme vous ! le rôle du violoniste. interprétée par Louis Trenker, Ernst Petersen nard Gœtzke (Arbaces). Emilio Ghione (Cale- Eh ! oui. c'est un grand bonhomme que celui Marrakech. — 1° Régulièrement vous pouvez et Leni Riefenstahl. Aucun de ces trois inter- nus) et Rina de Liguoro (loue). qui peut être aimé par tous, sans aucune dis- compter sur une moyenne de quinze jours pour prètes n'avait abordé l'écran auparavant ; les Heure bleue. — 1° Parfaitement de votre avis tinction de classe ni même d'âge. obtenir une réponse, mais il y a les aléas, le deux hommes sont des alpinistes réputés, la concernant Ben Hur et Napoléon. Ce dernier IRIS manque de place et la poste qui n'est pas tou- femime une danseuse. — 3° Je ne crois pas que film passera dans les salles en plusieurs épo- jours très exacte. — 2° Je suis parfaitement de Brigitte Helm ait tourné depuis Métropolis, ni ques. — 2° Greta Garbo a, en effet, beaucoup votre avis concernant Cobra et ses deux prota- Marguerite Schon depuis Les Nibelungen. dé talent. J'ai pu l'applaudir dans La îtùe sans gonistes et soir Le Batelier de la Volga. — 3° Thèse. — Dans Napoléon, le rôle de Desaix Joie, Le Torrent et. tout récemment, dans La Tentatrice, que vous verrez prochainement. — 3° Armand Tallier ne tourne pas pour le mo- CONNAISSEZ-VOUS ment et se consacre k la direction du studio FOURNITURES GÉNÉRALES POUR L'EXPLOITATION CINÉMATOGRAPHIQUE "\ des Ursulines, dont il sait, avec beaucoup d'in- telligence, choisir les programmes. Do'jDlepatte et Patachor Ceci! Eriol. —■ Nous n'avons pas publié d'au- n»ui comiques G . VÉ N AT tre étude sur Kœnigsnmrk que celle dont vous > PiLLADIUM nous avez parlé. L'Enfant Roi (37-1923). Jean P j de VENU CONSTRUCTEUR - MÉCANICIEN BREVETÉ S. G. D. G. Chouan (51-1925). Le Vert Galant (43-1924). v m f 95, Faubourg Saint - Martin. PARIS (X') — Téléph. NORD 11-79 J L'Orphelin de Paris (14-1924). Quo Vadis ? (39- 1925). Les numéros de 1923 et 1924 sont en Qncmagazîne 354 355 VIENT DE PARAITRE : PROGRAMMES DES CINEMAS MANACH du 13 au 19 Mai 1927

CORSO-OPERA, 27, bd des Italiens. GRAND-CINEMA-AUBERT, e r — Le Signe de Zorro. 55, av. Bos- 2 A quet. — La Roumanie ; Perds pas la boule ; La Rose effeuillée. POUI 1927 ELECTRIC-AUBEIÎT-PALACE, 5, bd dés Italiens. — La Fabrication des huiles ; Houle Coutii RECAMIER, 3, rue Récamier. — Cobra ; Pour- re PRIX : 5 Francs ; Franco : 6 Francs La Ruée vers l'or. 95 rue du %tbouta, Stùnt|[o«( vu que ça dure. onorç GAUMONT-TREATRE, 7, bd Poissonnière. — SEVRES, 80 bis, rue de Sèvres, -r Martyre (2« Publié avec la collaboration de : Une Vie de Chien. chaip.) ; Le Démon de minuit. hélppjjone- ètyèy S5-72 MM. Lucien AVOCAT, Georges BARATON, Jules IMPERIAL, 29, bd des Italiens. — La Montagne BAVOZET, W. BENSON, Joe BRIDGE, Pierre Sacrée. e COLISEE, 38, av. des Champs-Elysées. — Jazz, avec Esther Ralston. OANERI, H. COCHET, Henry DECOIN, Victor MARIVAUX, 15, bd des Italiens. — Feu, avec 8 DENIS, Robert DIEUDONNE, F. ESTEBE, Sé- Dolly Davis, Charles Vanel et Maxudian. 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BRUXELLES. — TRIANON-AUBERT-PALA- 386 Ivan Pétrovitch IDEAL, 4, rue du Maréohal-Joffre. Ce, 63, rue Neuve. — L'Homme à l'Hispano. Lon Chaney, 292. N. Koline, 135, 330. 287, 335. PARIS-'PALACE, 54, av. de la Victoire. Ch. Chaplin, 31, 124, 125. N. Kovanko, 27, 299. Gabriel Signoret, 81. 387 Mosjoukine et R. de NIMES. — MAJESTIC-CINEMA. CINEMA-ROYAL. Georges Lannes, 38. Maurice Sigrist, 206. Liguoro (Casanova) CINEMA UNIVERSEL, 78, rue Neuve. Georges Charlia, 103. 388 Dolly Grey ORLEANS. — PARISIANA-CINE. Maurice Chevalier, 230. Rod La Rocque, 221. Milton Sills, 300. OULLINS (Rhône). — SALLE MARIVAUX. ■ LA CIGALE, 37, rue Neuve. Lila Lee, 137. Simon-Girard, 19, 278. 389 Léon Mathot (3' p.) CINE VARIA, 78, r. do la Couronne (Ixelles). Jaque Christiany, 167. Denise Legeay, 54. V. Sjostrom, 146. 390 Renée Adorée OYONNAX. — CASINO-THEATRE, Ode-Rue. COLISEUM, 17, rue des Fripiers. Monique Chrysès, 72. POITIERS. — CINE CASTILLE,20,pl.d'Armes. Lucienne Legrand, 98. Pauline Starke, 243. 391 SaUy O'Neil PALACINO, rue de la Montagne. Ruth Clifford, 185. Georgette Lhéry, 227. Eric Von Stroheim, 289. 392 Laura La Plante PONT-ROUSSEAU (Loire-Inl.). — ARTISTIC. CINE VARIETES, 296, chaussée de Haeeht. Ronald Colman, 259. POUTETS (Gironde). — RADIUS-CINEMA. Max Linder, 24, 298. Gl. Swanson, 76, 162, 393 John Gilbert EDEN-CINE, 153, r. Neuve, aux 2 pr. séances. William Collier, 302. Nathalie Lissenko, 231. 321, 329. (Grande Parade) RAISMES (Nord). — CINEMA CENTRAL. CINEMA DES PRINCES, 34, pl. de Brouekère 394 Cari Dane REIMS. — OPERA, 9, rue du Thillois. Betty Compson, 87. Harold Lloyd, 78, 228. C. Talmadge, 2, 307. MAJESTIC-CINEMA, 62, boul. Adolphe-Max. J. Coogan, 29, 157, 197. Jacqueline Logan, 211. N. Talmadge, 1, 279. (Grande Parade) RENNES. — THEATRE OMNIA pl. Calvaire. QUEEN'S, HALL CINEMA, porte de Namur. Estelle Taylor, 288. 395 Clara Bow ROANNE. — SALLE MARIVAUX. Ricardo Cortez, 222, 341. Bessie Love, 163. BUCAREST. — ASTORIA PARC, bd Ellsabeta. 345. Ben Lyon, 323. Alice Terry, 145. 396 Boy d'Arcy ROUEN. — OLYMPIA, 20, rue Saint-Sever. BOULEVARD PALACE, boulevard Ellsabeta. Ernest Torrence, 303. (Veuve Joyeuse) THEATRE-OMNIA, 4, pl. de la République. Dolorès Costello, 332. May Mac Avoy, 186. CLASSIC, boulevard Elisabeta. Maria Dalbaïcin, 309. Douglas Mac Lean, 241. Jean Toulout, 41. 397 Gabriel Gabrio ROYAL-PALACE J. Bramy (f. Th. des Arts). FRASCATI, Calea Victoriei. Ginette Maddie, 107. R. Valentino, 73, 164 398 Nilda Duplcssy TIVOLI-CINEMA de MONT-ST-AIGNAN. Gilbert Dalleu, 70. CHARLEROI. — COLTSETTM. r. de Marohienne. Lucien Dalsace, 153. Gina Manès, 102. 260. 399 Armand Tailler ROYAN. — ROYAN-CINE-THEATRE (D. m.). GENKVK. — A POT,T,0-THEATRE. Ariette Marchai, 142. Valentino et Doris 400 Maë Murray (3« p.) 8AÏNT-CHAMOND. — SALLE MARIVAUX. Dorothy Dalton, 130. 401 Norman Kerry CINEMA-PALAOB. Viola Dana, 28. Vanni Marcoux, 189. Kenyon (dans Monsieui SAINT-ETIENNE. — FAMILY-THEATRE CAMEO. j June Marlove, 248. Beaucaire), 182. 402 Charlie Chaplin SAINT-MAC AIRE. — CINEMA DOS SANTOS. CINEMA ETOILE, 4, rue de Rive. Bebe Daniels, 121, 290, Percy Marmont, 265. Valentino et sa femme, (Le Cirque) 8AINT-MALO. — THEATRE MUNICIPAL. LIEGE. — FORUM. 304. Shirley Mason, 233. 129 403 S. Milovanoff (2«p.) SAINT-QUENTIN. — KURSAAL-OMNIA. MONS. — EDEN SANTA LUCIA. Marion Davies, 89. Edouard Mathé, 83. Virginia Valli, 291. 404 Tramel SAINT-YRIEIX. — ROYAL CINEMA. NAPLES. — CINEMA SANTA LUCIA. Dolly Davis, 139, 325. Léon Mathot, 15, 272. Charles Vanel, 219. 405 R. Colman (2» p.) SAUMUR. — CINEMA LES FAMILLES. NEUCHATEL. — CINEMA-PALACE. Mildred Davis, 190, 314, De Max, 63. Simone Vaudry, 254. 406 R. Colman (3* p.) Jean Dax, 147. Maxudian, 134. Georges Vaultier, 119. 407 Vilma Banky (l"p.) Priscilla Dean, 88. Thomas Meighan, 39. Elmire Vautier, 51. 408 Vilma Banky (2« p.) Jean Dehelly, 268. Georges Melehior, 26 Florence Vidor, 132. 409 VUma Banky (3« p.) Deux ouvrages de Robert Florey : Carol Dempster, 154. Raq. Meller, 160, 165 Bryant Washburn, 91. 410 VUma Banky (4» p.) Reginald Denny, 110. 339 Lois Wilson, 237. 111 Catherine Hessling 295, 334. Ad. RÏenjou, 136, 281 Claire Windsor, 257, 333 (Nana) Desjardins, 68. 330. Pearl White, 14, 128. 412 Louis Lerch Gaby Deslys, 9. Claude Mérelle, 22, 312. Vonnel, 45. (Carmen) FILMLAND Jean Devalde, 127. Sandra Milovanoff, 114, 413 Eve Francis LOS ANGELES ET HOLLYWOOD Rachel Devirys, 53. Mistinguett, 175. 176. 414 Génica Missirls Les Capitales du Cinéma France Dhélia, 122, 177. Tom Mix, 183, 244. 415 Jean Angelo (3* p.) Richard Dix, 220, 331. Blanche Montel, 11. Jackie Coogan dans Oli- 416 Gaston Modot Prix : 15 francs Donatien, 214. Colleen Moore, 178, 311 vier Tioist (10 cartes) 417 LUian Constantini Huguette Duflos, 40. Tom Moore, 317. Raquel Meller dans Vio- 418 Maurice de Féraudy Régine Dnmien, 111. lettes Impériales (10 419 Emmy Lynn Antonio Moreno, 108, 282 cartes) Billie Dove, 313. Mosioukine, 93, 169, 171, 420 André Luguet J. Evremond, 80. Mack Sennett Girls (12c.) 421 Edith Jehanne Deux Ans 326. (Joueur d'Echecs) Donne des informations sur tous les D. Fairbanks, 7, 123, Jean Murât, 187. dans les 168, 263. Maë Murray, 33. 422 Pierre Blanchar événements du monde entier. A des cor- William Farnum, 149, (Joueur d'Echecs) respondants dans tous les centres de Carmel Myers, 180. 246. Conrad Nagel, 232, 284. DERNIERES NOUVEAUTÉS 423 Maurice Schutx Studios Américains production. Fils spéciaux avec New-York Louise Fazenda, 261. Nita Naldi, 105. 124 Camille Bert et Hollywood. Ses annonces sont lues Genev. Félix, 97, 234. S. Napierkowska, 229. 349 Ch. DuUin (Joueur d'Echecs) Ulustré de 150 dessins de Joë Hamman dans le monde entier. Jean Forest. 238. Violetta Napierska, 277. 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