Deuxième partie : LES FATIMIDES

132 Les fatimides

• L’islam ismaélien, l’ismaélisme • Le califat fatimide en Afrique • La conquête de l’Égypte, 969

133 L’islam ismaélien • composante du chiisme (Iran/Irak, IXe siècle) – la scission entre chiites duodécimains et chiites ismaéliens a lieu à la mort de Ja`far as-Sâdiq en l’an 765. – Ismail, l’aîné des fils d’al-Sâdiq, a été désigné par son père pour lui succéder ; les duodécimains pensent qu’il est mort avant son père • interprétation ésotérique du Coran – connaissance à travers les imams – peu de souci pour la religion exotérique, la prière, la loi, le jeûne... • expression de mécontentements populaires – attente du mahdi • forte activité missionnaire (da’wa, da’i) – dirigée contre le califat abbaside – volonté de construire un état

134 Les imams cachés

• Entre Ismâ`il ben Ja`far as-Sâdiq et `Ubayd Allâh al-Mahdî, l'Imâm n'est pas visible au public – Selon les ismaeliens, il était vivant et donnait ses directives à la communauté à l'aide de missionnaires (da’is)

135 Les fatimides • Les ancêtres des fatimides avaient établi à Salamiyah (Syrie), un centre chiite ismaélien depuis que s’y est installé Abdallah bin Mohammad bin Ismail, chef ismaelien – Abdullah bin Maïmun al-Qaddah – Suite à la destruction de la ville par les Qarmates (ne reconnaissant pas le Mahdi, bien qu’Ismaeliens eux-mêmes), Ubayd Allâh al-Mahdî prend la fuite vers le Maghreb • Propagande d’Abou ‘Abdallah, le chiite, IXe siècle au Maghreb auprès des tribus Ketamas – Profite de l’affaiblissement des aghlabides et du mécontentement des populations – revendications sociales des Berbères • kharijisme • rejet de l’autorité étatique (les aghlabides) 136

Les fatimides

137 Le califat fatimide en Afrique, 909-1171

• ‘Ubayd Allah se proclame mahdi – conquête de Kairouan, 909 – Se débarrasse de Abou ‘Abdallah le chiite et de son frère • ‘Ubayd Allah se déclare calife – deux califes en même temps ! • succession d’imams tout puissants – population demeure sunnite en grande partie – Persécution des Malékites • résistance des Berbères contre l’État, les impôts – révolte kharijite-sunnite, 944

138 La conquête de l’Égypte, 969

• Fondation d’un grand empire anti-abbasside et anti-Omeyyade • fondent Le Caire (al-Qahira, «la dominatrice») – Au soir du jour de la conquête, le 6 juillet 969 on traça le dessin de la nouvelle ville (136 ha, d'al-Qâhirah) et du palais – Le 22 juin 972 la mosquée al-Azhar est ouverte – calife al-Mu’izz s’installe en 973 – Abandonnent Fustat progressivement marginalisé

139

Nouveautés paradigmales essentielles • Mosquée officielle, centre de formation et de propagande politique soumise au palais • directement financée par les califes fatimides • Ville administrative séparée de la ville « populaire »

140 Carte mentale

• …

141

Mosquée et collège al-Azhar, Le Caire

142 Les Fatimides

• conquête de la Syrie, projet de renverser le califat sunnite de Bagdad (970) • Le Caire : premier centre financier et commercial de la Méditerranée • expansion de la da’wa, fondation d’al-Azhar

143 Le Maghreb, changements et bouleversements • Afriquia – Ibn Ziri reste en Ifriqiya comme lieutenant des Fatimides – Plus tard, quand les zirides manifestent leur esprit d’indépendance et de retour au sunnisme: lancent les hilaliens sur l’Afrique

144 Mouvements des hilaliens

Banu Hammad

1052 Banu Hilal

145 Les Banou Hilal, 1051

• Banou Hilal, bédouins installés en Haute-Égypte – Abou Zaid Al Hilali – Originaire du Nejd en Arabie – 50,000 combattants • envoyés par les Fatimides contre les Zirides – Les zirides avaient reconnu les abbassides • conséquences – arabisation du Maghreb – diffusion du nomadisme

146 • État : décentralisation de pouvoir – déclin de Kairouan – détachement politique et culturel du Machrek • économie : – essor du commerce caravanier • religion : – progrès du malékisme – floraison du soufisme, culte de saints

147

©

148 Orient, marches et zone de conflits • Qarmats • Turcs • Croisés

149 150 ARCHITECTURE FATIMIDE

151 Al Mahdiyya • le premier calife fatimide, Ubayd Allah al-Mahdi, fonde Mahdiyya en 909 • construite sur une presqu'île de 1 400 mètres de longueur sur 500 mètres de largeur – construction en 5 années – il choisit de construire la mosquée dans une zone de la ville fortifiée à proximité de la résidence califale • Mahdiyya est conçue par son fondateur comme une cité refuge – résiste au siège de huit mois (944-945) par les kharijites

152 http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Mahdiyya_from_IMGP9325-2010-31-08.jpg 153 Le porche monumental occupe la place du Minaret à Kairouan

Mosquée de Ubeyd Allah de Mahdiyya 154 155 156 Mosquée d’Al Mahdiyya

• Pas de minaret ? • Coupole au dessus du mihrab • Mosquée pour un homme, qui a l’exclusivité de l’interprétation de la parole divine ? – Le grand portail en saillie, réservé au calife et à son entourage, constitue un tournant majeur dans l'architecture islamique car il attribue pour la première fois un sens esthétique et symbolique à l'entrée d'un lieu de culte, totalement anonyme jusqu'alors même dans le cas de monuments prestigieux – Le portail monumental marque le début d'un parcours d'honneur à l'intérieur de la mosquée, se terminant au fond de la salle de prière. En effet, à partir de l'entrée principale, un couloir couvert coupait en deux la cour puis s'engageait à travers la nef centrale jusqu'au mihrab, où le calife fatimide exerçait ses fonctions d'imam de la communauté (Wikipedia) • Pas besoin de compromis avec la population à Al-Mahdiyya ? • Minarets du Caire, reflet de ce compromis ?

157 Le Caire

• Ville administrative • Chef d’œuvre : Mosquée Al Aqmar – Adaptation à la rue – Façade urbaine – Composition de la façade extérieure

158 159

160 http://www.nmhtthornton.com/mehistorydatabase/fatimid_mamluk_architecture_cairo.php

http://french.memphistours.com/Voyage-En-Egypte/Guide-Egypte/Egypte/wiki/Mosquee-Mu-Ayyad

Bab Zuweila 161 Al Azhar

162 • Al Azhar : décorations originales au niveau de la niche de prière et inscriptions en stuc et arabesques sur les arcades • Cette décoration n'est pas dans le pur style de Samarra, mais elle est combinée avec des palmettes typiques de la décoration Byzantine

Doris Behrens-Abouseif 163

Porte fatimide à Al Azhar

164 Mosquée d’Al-Hakim

• Achevée en 1013 JC – ressemble aux mosquées qui l’ont précédée (cour intérieure ouverte entourée par quatre galeries couvertes) – les minarets sont en pierre

http://www.islamophile.org/spip/La-Mosquee-d-Al-Juyushi-478-A-H.html 165

http://rolfgross.dreamhosters.com/Islam-Web/Chapter%202.htm 166

http://www.touregypt.net/featurestories/hakimmosque.htm 167 Mosquée Al Hakim

• Le portail émergeant de la façade de 6 m et est de 15,50 m de large et 11 m de haut (réminiscence de Mahdiyya) • L'entrée est ornée par des panneaux encastrés remplis de bandes de motifs décoratifs et d'inscriptions Koufiques

http://simerg.com/literary-readings/literary-reading-fatimid-monuments-the-al-hakim-mosque-and-bab-al-futuh-gate-of-conquest/ 168

169 Mosquée d’Al-Juyûshî

• Achevée en 1085 JC – construite par le Vizir Badr Al-Jamâlî Amîr Al- Juyûsh

dôme à base octogonale supporté par des trompes situées aux quatre coins du carré

Au sommet du dôme se trouve un verset du Coran, inscrit en koufique dans un cercle au centre duquel se répètent et s’alternent les noms de Muhammad et de `Alî

http://www.islamophile.org/spip/La-Mosquee-d-Al- 170 Juyushi-478-A-H.html Mosquée Al-Aqmar

• bâtie en 1125 • « La splendeur de cette mosquée tient à la prouesse architecturale caractérisant sa façade, respectueuse des proportions et agençant une grande variété de décorations. L’architecte devait notamment prendre en compte l’orientation de la qiblah, lorsqu’il a dessiné l’intérieur de la mosquée, tandis que la façade devait suivre l’alignement de la rue. Ainsi, la façade n’est-elle pas parallèle au mur de la qiblah. L’espace situé entre les deux murs aurait pu être gâché, mais il a pu être aménagé pour comprendre un vestibule, l’escalier du minaret et deux pièces ouvrant sur l’intérieur. La Mosquée Al-Aqmar est ainsi la première mosquée à avoir subi ce traitement architectural, consistant à aligner la façade externe le long de la rue et à orienter correctement la qiblah à l’intérieur. Ce plan fut invariablement adopté par la suite pendant toute la période mamelouke. »

Traduit de l’anglais du site Alazhr.com.

171

Archnet.net 172

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http://www.stay.com/cairo/attractions/6673/gray-mosque-el-aqmar-mosque/ 174

175

176 Mosquée Al Aqmar

• Serait la première mosquée du Caire à bénéficier d'une façade ornée (mais aveugle), et également la première dont le plan a été élaboré afin de s'intégrer au plan de la rue – La première architecture urbaine extravertie ?

177 Influences tardives

178 Mosquée de l’Imam Al-Husayn 549 A.H. (1154/1155) • Érigée pour accueillir la tête d’Al-Husayn Ibn `Alî Ibn Abî Tâlib • Aujourd’hui seul le portail d’entrée date de l’époque • essai de rapprochement avec les sunnites ?

179 Déclin et chute • Les vizirs de la dynastie fâtimide s’étaient emparés des rênes du pouvoir • Les Vizirs de la fin de la dynastie fâtimide avaient pris l’habitude de choisir les Califes très jeunes • Le poste de vizir provoquant la convoitise d’un grand nombre de généraux et d’hommes d’État, des courses effrénées entre les prétendants au poste s’engagèrent

180 Déclin et chute • Nûr Ad-Dîn envoya en 1164 une armée en Égypte, sous le commandement de Asad Ad-Dîn Shîrkûh et de son neveu Salâh Ad-Dîn Al-Ayyûbî • Asad Ad-Dîn était devenu le véritable maître du pays (nomination par le Calife Al-`Âdid qui le surnomma d’ailleurs Al-Malik Al-Mansûr Amîr Al-Juyûsh). Lui succéda Salâh Ad-Dîn • Le premier vendredi de l’année 567 de l’Hégire (septembre 1171), on mentionna le nom du Calife `abbâside. C’était la fin du Califat fâtimide et le retour de l’Égypte sous la coupe du Califat `abbâside 181

Troisème partie : LES AYYOUBIDES ET LES MAMELOUKS

182 Une « restauration sunnite »

• recréation d’un État unifié au Proche-Orient – raison du succès initial des croisades éliminée • rassemblement des forces (militaires, intellectuelles, littéraires) au tour du thème de jihad (guerre pour l’islam)

183 Saladin et la dynastie ayyubide

• l’État ayyoubide : un conglomérat familial – capitale centrale au Caire • raison pour le détournement des dernières croisades vers l’Égypte – frères cadets règnent à Damas, Raqqa et Mossoul – affaiblissement des croisés, sécurité des routes et protection du commerce

184

185 Programme de constructions

• vaste programme d’architecture religieuse – mosquées, zaouias soufies, hospices, etc. • marginalisation du chiisme en Syrie – après deux siècles de contrôle fatimide

186 l’architecture militaire ayyubide

Alep 187

Citadelle de Damas – reconstruction entre 1203 et 1216

188 Déclin et divisions

• système politique ayyoubide défaillant : – Ayyoubides : confédération de provinces sous différents frères • Égypte, Damas, Jazira • aide mutuelle, mais aussi concurrence • Al’Mu’azham s’allie aux Khoarismiens, tandis que ses deux frères dépêchent une ambassade auprès de l’empereur Frédéric II, lui promettant Jérusalem contre son alliance et son aide militaire (il la lui donne effectivement !) • Frédéric II vient en Orient à la tête de la sixième croisade et obtient la rétrocession de Jérusalem • les Khorasmiens reprennent Jérusalem aux Francs et la pillent, puis l'alliance des Égyptiens et des Khorasmiens défait une coalition franco damascène le 17 octobre 1244

189 Déclin et divisions

• Après avoir terminé les travaux de fortification de Jaffa, Frédéric II commence les négociations avec Al-Kamil. Ce dernier est en train d’assiéger Damas et ne la prendra que le 12 juillet 1229. • Un accord est conclu le en 1229 : Frédéric II s’engage à la neutralité dans les affaires ayyoubides et Al-Kamil rend la ville de Jérusalem, Nazareth, Bethléem et leurs environs aux Francs ; les deux souverains concluent une trêve de dix ans • Sachant qu'il tient son pouvoir des Mamelouks, Ayyoub les favorise et vit le plus souvent au sein de la caserne bahride. Il s'allie également aux khorasmiens qui reprennent Jérusalem aux Francs et la pille, puis l'alliance des Égyptiens et des Khorasmiens défait une coalition franco damascène • Ayyoub profite de ce succès pour reprendre Damas à son oncle Ismaël • En 1248, il combat en Syrie contre son cousin d'Alep, quand l'annonce de la septième croisade l'oblige à revenir en Égypte pour la défendre • Il meurt peu après de maladie et son fils, accumule les maladresses et se fait assassiner par les Mamelouks qui prennent le pouvoir • La sultane, veuve d'Ayyoub, et le sultan mamelouk montent alors sur le trône égyptien, même s'il doivent nommer pendant quatre ans un sultan ayyoubide, pour faire face aux prétentions légitimistes

Lecture de texte190 Les esclaves d’al-Salih Ayyoub

• al-Salih Ayyoub s’achète une armée d’esclaves militaires turcs qiptchaqs – provenance : la Horde d’Or / Caucase • meurt en 1249 ; son esclave préférée cache sa mort et détient le pouvoir – N’est pas reconnue par Bagdad – Est bientôt assassinée – Le chef mamlouk prend le pouvoir

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193 Nouveau régime - mamlouk

• instabilité politique • victoire sur les Mongols à ‘Ayn Jalut (Palestine), 1260 – Grâce à et à Al-izz ibn Abdessalam • prise de pouvoir par le mamlouk Baybars • instaure le gouvernement des mamlouks Bahri (garnison du Nil)

194 « dynasties » mamlouk

1. Les mamlouks « Bahri » qipchaqs, 1260-1382 2. Les mamlouks « Burji » circassiens, 1382- 1517

195 Les mamlouks « Bahri » (Turcs qipchaqs), 1260-1382 • Baybars : consolidation du pouvoir – conquête et reconstruction de la plupart des châteaux croisés (Crac des chevaliers) • remplacé par son mamlouk Qalawun – sa faction domine jusqu’en 1382 • principe d’hérédité non reconnu

196 le califat abbasside « 2 »

• prise de Bagdad par Hülegü, petit-fils de Gengis Khan, 1258 • exécution du calife abbaside al-Musta’sim • transfert d’un cousin au Caire – légitimation des sultans – pas d’influence politique ou religieuse

197 Le système • achat (= recrutement) de jeunes Qipchaks – émirs de 10, de 40, de 100 (plus infanterie) • éducation, entraînement militaire constant – arts cavaliers ; polo • conversion à l’islam et affranchissement – mais gardent toujours le statut d’esclave – fidélité totale à la « maisonnée » de leur émir et à leurs frères d’armes (khushdash)

198 Les mamlouks « Burji » circassiens, 1382-1517

• une nouvelle faction au pouvoir (Tcherkesses), 1382 – provenance du Caucase – pas aperçu comme changement de régime • 3 derniers sultans sont « ottomans » en langue et culture • victoire contre les ottomans, 1485-1491

199 La défaite, 1516-1517

• dépendent de l’aide ottomane contre les Portugais dans la Mer rouge • campagne militaire ottomane contre les Safavides chiites d’Iran tournée contre les Mamlouks, 1516 • écrasante victoire ottomane à Marj Dabiq (Nord de la Syrie), 1516 – importance de l’artillerie – sultan Qansouh al-Ghuri tué

200 État et société

1. Le gouvernement 2. La religion 3. Le commerce 4. Science et culture

201 Le gouvernement mamlouk

• oligarchie militaire – élection ou preuve de force pour choisir le nouveau sultan – Damas comme deuxième capitale • les civils exclus du pouvoir – participation dans l’administration – grande stabilité socio-politique

202 Système Mamlouk

• les mamlouks : rupture ou continuité dans le système politique ? • gouvernement par les esclaves militaires : – Dictature militaire ? – Bureaucratisation ou fonctionnariat ? • formation de factions/maisonnées, voire de partis politiques • concurrence violente, mais population isolée de la politique

203 La religion : un rôle spécial sous les Mamlouks

• grand besoin de légitimité religieuse • éducation islamique approfondie • instabilité personnelle des « cadres » – statut d’esclaves • expropriation de leurs biens au décès – grands mécènes et patrons de fondations pieuses (waqf)

204 la centralisation du pouvoir religieux

• reconnaissance officielle de 4 écoles juridiques (madhhab) • nomination de qadi (juges) pour les grandes villes • grande activité en jurisprudence

205 Le commerce maritime • grande expansion du commerce international – route de terre plus ou moins bloquée – commerçants Karimi • mer Rouge, mais s’inscrit plus largement dans une phase de seconde expansion de l’islam à travers les commerçants en Inde, en Asie du Sud-Est et en Afrique de l’Est • abandon de la méditerranée – villes côtières détruites par mesure de sécurité – Tripoli reconstruite 4 km à l’intérieur – commerce maritime méditerranéen contrôlé par les italiens

206

207 Science et culture • importante croissance des villes, du tissu urbain • paix et prospérité – expansion et développement des métiers • stagnation de la science

208 le Bimaristan (hôpital) Arguni d’Alep, 1354

• construction résistante aux tremblements de terre ; doubles citernes d’eaux • thérapie musicale pour les malades mentaux • séparation par sexe, degré de maladie • public ; soutenu par un waqf 1354

209 Synthèses

• essor urbain, artistique, religieux • Stabilité relative (problèmes lors de la période burjite) • Importance du waqf et des actes de construction pieuse • Micro-société mamelouk ? • Importances des tariqas soufies

210 Art et architecture

Arguni

http://www.routard.com/photos/syrie/84508-cour_du_bimaristan_arghan.htm

211

Bouteille : 13ème siècle Brasier Mamelouk 212 http://www.metmuseum.org/toah/works-of-art/91.1.540

Morceau de céramique

213 Porte

214 • nombreux apportsApport des Mamelouks mamelouk au Caire – construisent des monuments – réorganisent la ville ; quartiers individualisés, appelés khitat • Caractérisques de l’architecture mamelouk : – échelle monumentale, richesse des décors – Frises sur les coupoles – utilisation de la pierre – merlons – Asymétrie (portails décentrés) Madrasa Barqouq – coupoles sur tambour à pans coupés avec transition à pendentifs – minarets à fûts superposés – couleurs alternées et placages de pierre et marbre polychromes – baies géminées surmontées d'un oculus (influence croisée) 215

Complexe du Sultan Hassan 1356 216

Madrassa du Sultan Hassan 217 • 7 900 m² • regroupe une mosquée, quatre madrassas et des cellules d’étudiants

218 La fontaine aux ablutions de la mosquée du sultan Hassan 219 french.memphistours.com 220 Mihrab

221 Vue sur la madrassa khanqah du sultan Barqouq

222 La mosquée du sultan Barqouq : cour intérieure

223 Madrassa et Khanqah of Sultan Barquq – Plafond de la fontaine

http://www.flickr.com/photos/gibna_kebira/4492290139/ 224 Madrassa/Khanqah Barqouq (sa fille y est enterrée)

225 http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/cc/Flickr_-_HuTect_ShOts_- _Madrasa_and_Khanqah_of_Sultan_Barquq_%D9%85%D8%AF%D8%B1%D8%B3%D8%A9_%D9%88%D8%AE%D8%A7%D9%86226 %D9%82%D8%A7%D9%87_%D8%A7%D9%84%D8%B3%D9%84%D8%B7%D8%A7%D9%86_%D8%A8%D8%B1%D9%82%D9%88%D9 %82_-_El.Muiz_Le_Din_Allah_Street_-_Cairo_-_Egypt_-_29_05_2010_%281%29.jpg 227 228 Madrasa et Khanqah of Sultan Barqouq 1384 à 1386

229 coupoles funéraires flanquant la salle de prières à chacune des extrémités

Architecte : Cherkis al Haranbuli

Takeo Kamiya 230 Innovations « paradigmales » • Proximité de la madrassa, de la khanqah et du tombeau • Utilisation du même langage formel pour les mosquées, pour les tombeaux et les khanqahs • Minarets typiques (succession prisme/cylindre)

231 complexe funéraire de Bayn al-Qasrayn Madrasa du sultan Qalawun, tombe de Qalawun, madrasa du sultan al-Nasir Muhammad et la madrasa de sultan Barqouq 232 La madrasa du sultan al - Nasir Muhammad ibn Qalawun, adjacente au mausolée, a été construite entre 1295 et 1299

http://tectonicablog.com/?p=25760 233

mausolée sultan an-Nazir Faraj 234 mausolée de Qaït Bey 235 Innovation décorative : mausolée de Qaït Bey Frises sur les coupoles

236 http://www.flickr.com/photos/mitopencourseware/2990075536/sizes/o/in/photostream/ Liens

• Liens d’images

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