A/ L'anciennatQ des villages : p 1

8,' ync c0loaiisacion en miecers daos un espzc~mel matcrisé : p 2

t ICI -,LES HGRWS ET LEURS ORIGINES : p 4

A/ Les echnies BI: leur rdpaStitiOsI : p 4

a/ L'origine geographique des migrants : p 7

a) Les lieux de naissance des sxploieants : p 7

b) Irs daces d'arrives soyenne der cxploitancs : p 12

c) les Bges $85 aigrancs : p 15

d) les prSc8deacrj domiciles des chefs d'ezploicaCion : p 17 / . 525

,

3 -WE&# J.P.jScabLLikB ec cKabiLit8 paysanne Gans le cancre da3 Bnuces Terres mLgachcs OC ses confins occidansau. TMse bt doccoeae d'EEeec 950 ppei daccybographiáes * carces I.E.E.S.S. PAEilS 1930 -

4 - BOL!Z J.C.;rSTLàS DU &!OYEf4-OLÌEST QCCSDENTAL.QRSTOM .. Tazlaaontivu 1972 - 89 carc~s

Q 5 - ROUX Y.CfUIBALbSALGATh (Mogcn-Quest) - L'b~oluci~nd'm Cerroir vsrs ia sacaacicica dans una zone de colonisacion reiceree - ORSTOM/convancion P.A.C. Tamariva - 119 pages c 9 cartes ron&

6 - Fiam J.C.;Les probflmos iinincs ec bconomiques pods par l'isstallatioo das ranches de La Perme d'Emc emby. 0FSTOL.I TsmnarFve - Ragpart de coovantion Foad d'Aida et de Coop&eacion @.à.C-) 35 gagas rgunies + 7 caps - 1972

7 .. BC!.;?rrX J.C.;Colonisacion en miectaa et organisacipn da L'espace au Moyen-Ouasc occidcnra?. ORSTOU /Tam"ive Rapport de convencioa 1473 - I 8 - J.C.;PIanificaeion agricole ec comporcemene des migrancs a iandrianbé (¥.Oucac malgache- Cahiers OBSTOP1 Sciences humaines Val XIV no 2 1977 527

L'PLa de ?tADACASC.L! z une superficie de 5dU.000 h2pour uno popuhtion dc. 9 aitkions d:l!abicants (76).

Pendant lonyceizps 13 rdparci:ion du 11eupLemanc iu fit salon deux grandä types clc luiliehs tj2uytaplriquer : Le3 c6Ce.s Ere er. Oues& d'une: parc qui abricent su: Ldurs plaines ou vall4rs Eluviales J'inportanss groupes dr populacion ec, d'aucra part., sSpar6s des &:es par d'imporcenss rebords mocagneus Les'plat2aux d2 1'Iserina. Ceux-ci virent se diivelappor IIJ Scat nasianat s,cruccurd VBCS !a fin du 198 sikir !&pdcrvait engag5 un 1ar.c maiä riputier processus J'extrnsioa terricoriale qui aurait probablearnc an2Lobi coucr la. grmat il¿ si ir Procrctorac FranSEis n'avaic pes 2 partir da 1695, Tri::: i ti1 -.i!lsd CC. proct*ssus.

cetcc g.tlici+id ~s;i~nsit~nnist~&C. la sociccS ucriaa s'~:..pIiqu;rit :ant par des mocivacions politiques rxpdnsionnisccs chsoiqurs. que par le besoin en carres neuves ndcessabres 2 une eoci6e.S paysanne de rype asiaci- que bast% suc und ririculcure crcnniquemenc crls ëlaborde ec sur I'Elavage das boeufs.

A parcir de 1950, La r+uliSre augffientdcion démogrephiquu des popuLations dea Hauts P Lseraux xeriiia CUll!SlI2 des populaciouu &ciCres (hcandruy, hk~lava,di~simiadrakd pdr rxei~iple) 3 eitcraiird cl ru-^ CLI~

parcir d¿s pdysaiis mriydc!iss, Ld ii&eaahri. de frouver des nouvalles cerzes ~ ?our der; populacioos jeunes IC crup 2 L'dtroic dans Les carroirs crsdi- cionnels. Ce~aaurd une Jcdate cutisiyuertcz : l'itismllacioii d'&i iiai de misraciuns sp~ircaiiiasde g:uupr$ Je villageois vees des "nu man's land" proches uu Loiucaiw avdc apyrricioii de aiombreux hameaux ec villages nauveaux at la aise dn pLaLd par Les aucuricss malgaches, B par:ir de 1960, d*une poLirique d'rncadromr:x 'E &'organisation sur des zones dii-rminCies, d'un payaenciat tocmi da mi;;ant;, issus de zoa*% 2 force densice.

C'esc dans lo cadre de cotte policique que nosa avons Se4 amerle taaliser: pendanc deux ans uce dcude sur las condicions ec Les cntaecbris- tiques du peuplernenc d'une de ces grandes zome de ferres neuves, le %oyen- Ouesc, en train d';ere peuplé aussi bien par bes'paysans vecus sponcanëmens, qu4 grâcc des opBracions de colonisacion officieile.

te Moyen-Quest &idensal se situe encre ta Province da T&iA:LGXVE et la chahe du BOHGQJAVA.vara La côte OuedosC. Longtemps crBs peu peuplé, il obricaic de grand3 troupeaux de bovins qui s'éche'lonnaienc da la riviere SMAY au fieuva HAVANBOLO. N'Qtanc pas retiea ?ar couce B TANAN.iR¡YE &omme 1 li: ci??& Ouose, ceste ZQCB fus, Langeemps une enclave oubllge ec 03 le seul ccacre impoccanc dcaic TSLt

Un examen das caress ccaccmanc la repareition ec la tzillc de L'kabicae wtlcra un Gclaceoeac de l'babicac avec grjdoainaace de hamius: da petices cailles. Les uaitaa d'babirac hf&ieuras B 100 bebicancs L'em- poreecc. 258 villages rnquPc& SU!: 366, onc une popirLation infikirure 3 100 habicancs. Ainsi. un des creice fandamancal de La region du loyea- Ouesc occideneal ap?arair : l'essaimage de hamaeux regroupant las maisons des exploicancs. L'aucre craic esc l'lparpillemenc des haumau en grsppes är raccacnsnc er. ?;Lit :i de9 villages plus impoccsncs p11ss3dane le minimum de scrvi~.asdonc wnc dipouvus L'ensmble dru Itamesux, c'esc-&dire quelques magasins ec gjrgvce-;, des services .idminircrocifs IIU sucioux.

Sous dwns ci.1~~2les vi\lJycs CII tuiiccitrii du cinq graodcu pCriodes. ~a plus ancienne oirioiie regroupe lea villages exisrants avanc la colonisation Prsnçaise (1893). La ãrconde psriode va de 1896 3 1918. Ensuice L'ancre deux euerras avec La piriuds !919-1938. puis 1'8re des modifications BE de l'acces- sion 3 !'IndepenJ:incc dc 1539 3 1959, cc ccilin applrraic lo pSriudr de 1'1ndE- pendance 1960-IYil (JJCC4,: iwcrc. cnqustc).

Plus de I. :r..3iLiLi ~CPvill.iges ont ma axiscence assez rdrenca puisquo creas encre i934 ec .tzs jours. Si Les villages anciens sonc. ec c'esc normal, les plus peuplis en moyenne, Les villages ricencs an6 cendance 3 êcre des ' hameaux ou des "icarcs" du Acyle nLr=icain de L'UucrlC. sans assises vericablei . et donnenc lieu 2 une insc3llacion rudimentaire.

Les migrscions cendenc en s'accdlSranc, mener a L'éparpillement de l'habicac. On peut se demander si une certaine prGcarici uu un caraccere alSacoire de ces icablissrmencs n'en rësulce pas dans la mesure OL~les formes d'habicars souvrnc renconcrdrs dans ces pecics liameaux prCdisposenc B un semi- nomadisme des hnbicancs.

Le cdbtrlarl i crxuuic ces rendances 2 L'acomisacioo de l'iiabicac.

1 i 1919 - $938 ! 6 LB ! 30 13 4 f 71 ! ! i i i - !- ! t !S39 - 1959 I 20 ! 43 1 31 ! 16 2 ! 1 ! 119 ! I I ! ! ! I ! ! ! ! -: E960 - 1970 I 29 ! ~ 55 ! I?. ! 5 I - ! - ! 66 ! ! ! ! ! ! ! ! ! 4.! 5 TOTAL ! 50 ! 121 ! 99 1 56 ! 10 ! 5 !336 !

B/ Urre colonisacion en aiecce dans UR espace mal maitris& L'exzr6~ dilucion du peuplemane citnc B de nulciples raisons, la paincipsle Bcanc Les' obscaclcs du relief dans une zoce de cznecy0)ouS'*ncos- crer& das bas-fonds souveae de pecices caibles. L2 SC~S-~OR~est indispensable 3 La production du riz aucaconsomé, alimene de bave du mlgochc. On ascinc que 66 ares sone ?n moyenne necessaires 3 la subsiscance d'une Lamills de cinq personnes doai crois enfancs. La cailla souvent exiguë des bas-fonds , . -- I IC., JV rr--Tiwxw Aukremaw Lc :'k&t%E-qG.z . - i necc ddoassez cercahu '-duils du Fait de 12 caille mde5~2das :'wQ~3 529 rizisras disponFblas.

Lors cis noero eaqutee, nous avond éacons6 COUD les villages QU heraaaux oriocancs ec nous Avons prccedd 2 un classenene sommire mis significatil'des cundicions d'acca$ aux villages . ïA5LEhU II - ETAT UES PISTES ACTuiLLES ET UA'I'ES UE CR29T'rUM DES VILLAGES DESSERVSS .

- ! ! I ! ! - ! I.! '4 ! ! A~nnc1JU; ?(J 'lb ! ! ! ! ! ! ! ! 1896 .. i918 ! IO ! 10 ! 24 f 44 ! ! ! ! I ! ! ? I 191O.P 1938 ! Id ! 13 ! 39 71 ! ! ! ! ! t 1939 1757 ! 26 ! ,J ! ;u 1 i'; ! i - ! ! ! ! ! 11__-1--- !. ! 1960 -J1970 !* 92 12 i 42 ! 66 ! I ! -! I TOTAL DES t I ! ! ' ! ! VILLAGES ! 74 ! 61 ! 195 ! 336 I ! ! ! ! ! ! !

La cableilu vensile !,a villages en fanceion da leur dace de crearioo et dc l'&se des pisees accuellas. Si wur les villages aisesnt avant 1939, on constate qu'il y avaicpteaque riailitudo eatre le nombre de villages desservis par de bonnesoupassables pistes par capporc BUX muvaires pisces, La caedarica rcregiscrgo 3 pareie de 1939 wncra quo le nombra de villages desservis per de reeuvaises pistes dewieaK da PLUS in phs grand par rapport am villages mieux dasearvis. Ainsi on 1460- 19?Q, les deu tiers des QOU- veaux villages install6s sont cr8s mal derrawis. Cola crtnduit La saCurocion IpDgeeuro de %'aspaca vacnnc dans les centres anciene da peuplmens et l'obli- gacion Laico aux nouveaux DigranCs de s'inscalier dam les zones jusqu'icb iaalEes, donc n&ligbas pour l'cacresien de leurs pisces.

De aha. il sabLe inshressaaic d'analgscr la cosrdlsrican encre La tailla accuelle dea villages oc 1'6~2~das pistes. TABLEAU SII - ETAT DES PISTES ET TAILLE DES YILUGES

ETAT DES PLSTES i L - 19 ' 20 - 41) f 50 - 99 1GO-199 2W-399 i c 400' TOTAL ! ! l 1 !

! Passable ! 6 ! 25! 191 12 i 3 ! 2!67 On conseace que In grando cajoricë des plus petici hamoaw esc sicude Casle laü condicioas 'lee plus BQfavocsbles. L'Bcae des piseeo explicuuc-e-il dozn Ici faiblesse de 'Z'hnbicsC, ou bifn l'habieat raste-e-il €nible iud6pazz- . dru=c~nede l'icac des piscas ? Pkne conscacoiis qu'a mesure que la cailla da l'habicac auwenec, la proparcion da villages jouissent de cocldieiona d'acsts mailleures ~U~WXC.

Natous que preaqua coutes lea agglomérarioas iqart3ncat one en leoyamc we 5iCuaKiQn Pavorabla. 11 eac Qvidsnt qua cacte sieusrion gIndrnlo cciracebris8o gar la dif€icultG do l'actes esc un handicap serieux pour l'essor de la région et gour son ouverture eu progrGa ee 9 l'cxpanoioa des Iquipwnes collcccifo iraQispsnsablco.

A. - LLs echnkes ee leur'rdpateirion Le cablenu IV nous donaht um etnriiciqua bate suï l'echie domi- CBCCB au sein de chacun dei villeyre Leudibs. Los nerina soac forewnt ajouieairea avec 231 villages 03 ils domineat naura6rique". Las Beesile:, BODE Ln seconde QChQiß importante avec 71 villagcs OB tls soue PsnjorieEiree. D'autre part, dans 13 villages, les Ancandroy (1) sont tmjoritaires et pour 11 villages, il s'agit du parsomes d'eehnios crea diversesi. Ainsi bien qu'oceupSa r6cenmene. la rigicn voic dans sa grnuda mjaCit& doaknar les villages aux populaeions isaucie des uuees Terres n$lgaches. Nocons la rclarivu aplcu~du paupiemeri6 ancandroy aucour de Tsiroano~~ndidy,a'anpli- quranc psr'lc .grand march6 3 boeufs ec la rale qu'ils y jouaac.

Ce3 dozn8es sone bru603 bien sûr CC msqueat une partie de Le rdalic6, dans la assure oii le pouplmenr da la ~Bgionvoie sic R~Z~Pen g&n&ral les diverses ochnias au sein des villagea er que souvent la prt5pon- dbranca d'un gsoupe esc faible car joumc 5ur quelques exploitanca.

e" Un dss prObl85aS ineErasoantsasc da d6eomincr quolle sa6 L'impox- tance des divezses @chnies an fartceion de la taille des villages d'u~+pare .* et de la daee de cteakioa dao villages d'aucre part. Lo problSrac ethnique est pour wus intQressane dana la mesure oil il w2ns ;i s'fncarroger sur i. L'homsgénCiicS humifle et sur l'inc8gsacion ou I.a.ccaeuis~e~eau min des villages dos diversas aciinias inscallBes dane la ragion.

(i) iantandroy : ethnic vivacas de L'Eicvage principnLeslcnt dens l'extrême sud msigache &e rychi par de forces migraciona dapuis 195G.

r I

Par conere, pour les Cktailao, la céparcicioa secble @?us accu.de. Aucun gr03 village de pJus de 400 habicancs ase Idominanea tecsileo, un village de 200 B 399 habitants est bocsilao en majozicê.

Dans le cas da3 villages aoyens, 20 Z sonc bEcsileo (SO a 99 habi- canes - 100 a 190 habitanes). Cacce condanca esc reniorcQe pour Les tiamesur oil Lea Becsites aonc rcbjoricairas-soie 26% des eroa ~UQ~U(de 20 h 49 SabLCants-ec 1espccic.a hfy" (22 X) de i B 19 habitants. L'origine prrrwsne ruza?e. un cartaLa goiic pour se "ccouvor dane ran raibieu ethnique assez OP lo caeacc&rm 30~vaatfaailial des mipraciow bacsileo paurxaienc rxpiiquar ces rendancas,

En ce iui concerna la présence de minoricGs ancandrtjy, 'on conscace qu'slles soar majoticaires dans 13 villages done G sicugs dans ?a banlieue imddiacc de Fsiroano~audidy. 3 auires vilLages écant dans La caneoa de Tsireanomandicty au nord du €lauve >knartbo?o,-et. 3 enfia dano Le cancon de BQlObakS.

.Nous conrca~onsqu'aucour de la ville de Tsiroaaoaandidy. on trouve qualquea ~KOSvillagcs aacandroy comz heanaubao, gros quaecier,incerlope socialemen? du cancon da Tsiroeoo~lnndidyurbain. Le mcchd aux besciaux, la &la da caborteurs pour $'achas des iioeuPs ec da bouviers. czpliquenc COL~Bsppasiricn d'une force aino~icf,antandmy, regroup& aucour de Tsixoaacj-adidy.

Lea aucres ethnies SORC si diverses que 3631.19 avons dii Les cegrouFer. Eo couc 21 villages seulemenc les voienc majoritairas pour L'ensemble das zonas eaquGc6es. 532

Cecce analyse globale de La rGparcicion géographique des groupes ethniques doit tcre compl8tSe par l'analyse quancicacive de ces echnies.

Ainsi pour l'ensemble des zones ScudiSes, le cabledu IV da::s sa partie echnique nous donne les differences vencilacions.

Las Herina finalement: sonc majoritaires avec 54,s Z des chefs de famille de cecce ethnie, ils sonc suivir apres par les Becsileo avec 25 %, le dernier &coupe nocable esc celui des Ancandsoy avec 7 X. Las aucres groupes sonc pzu sensibles, mais ensemble ils coralisenc 13,s I de l'ensem- bLa des chefs de famille.

Ces donndes globaics sune 3 venciler en €onction der diverses zones où l'on vuic appdraitr< des OUyaUne5 Youvrnc crer diffcrenres.

Ainsi, la parcie Sud du Cancon de voic les Xerina minoricaires avec 47 2 des chef; de €amille. Les Bersileo y sonc 20 Z, les hcandroy Il X ; 22 ?: de l'effsccif recenses apparciennenc 8 d'aucre achniea.

Par concre. le pecic cancon de Tsiroanomndidy suburbain voic sa pop.ulacion presque an majorice antandroy (49 X), las Merina y sonc tras minoricairis avzc 13 ;I da L'eELaccit, quanc dux BecsiLeo ils ne reprësencenc que 8 I de L'rnsemblz. Ainsi une enclava consticude d'ilGmencs cxcarieurs aux Hauces Terres apparaic bien JUCOUC de la ville de T~iroanomandi~ly.

Si iiirus sonsiddr.>ns enr'in LJ parcia .lu cancon Jc! lsiroanomandidy sicuée au Nord du 3anambolo. zone de colonisacion an cours, on y cecrouve la majoricS marina (50 Z1 accompagnGr d'un fore groupe Becsileo.(38 2). Far concre, Les Ancandroy n'y reprdsencenc qus 1 Z. Ailleurs, on ceCrouvE ec gBn8ra1 la prspondkance merina (67 Z pour le cancon de Bevaco, 57,30 R pour Hiandrarivo, 59 L porir delobaka) avec dei variances locales. Ainsi pour les villages de ?!idndrarFvo Mord, les brina ne sont qua 42 X, les Batsiho 37.50 % dc un groupe Ancaimoro de 9,50 z y apperaic. Pour leo OnZQ villages de Mahssolo siCu& a L'Ouest de l'Imang;a, on recrouve 13 aussi las mêmes propor:ioas.en gros : 44 X de Xerina, 34,s 9. de Be~silao,10,5 X d'itncaisaka, 4,s Z d'ihnrandroy.

Finalamnc on ae peut pa8 dise qu'il y oit des clivages locaux dana i'hrabicac ou sa teparricion du seul fait da L'ethnie. Les circons- canccs, la specialisaciora ds carcadns groupes expliquent cercains regroupo- mcnts plucöc qu'une voLonc4 des groupes de vivre regroupés echniquemenc. NBamoirm, on doic signaler la force coh6sioa des groupes Bara, hncandroy, par exemple et la suspicion donc ils aonC parfois L'objec. Leurs cafencs supposds dans les vols de boeufs, leur reelle originalice de mae de vie ausni l'rspliquonc peuc-êcre.

Les cablaaux IV a SI récspiculenc ces données echniques.

Un aucl;@ €acteur incgreosanc esc dg considerar la réparcicion echniqua en fonccion de la dace da creacion das villages at hameaux. 533

TABLE40 V

I 1 psIQ~p,DE CBosTIQN i EWIE !NI4TN&J4IE ET DATE DE "iTZON DES VILUG€S I I RES VILUas t 1 brina I Becsileo 1 Ancandroy ! Authas I Total I 1 I, I I ! l I I Avant 1895 ! 31 I 3 !. -! 2 136 I I I I I I I ! I 1896 - 1418 I 36 I 61 I! I ! 44 I I I ! ! ! ! ! 1 I 1919 - 1938 1 54 I 13 ! 21 2 I?! I I I I ! I I I L I i939 - 1959 I 76 ! 26 I 8 I 9 I 119 I I ! I ! ! ! I i 196Q - 1970 I 34 I 23 I 21 3 166 ! I ! ! ! ! I ! I I TW >. ! 231 ! 71 ! 13 J 21 ! 336 I ! I I. ! I ! !

Ca tableau penrec de coaaeacer que d'une pirioda 2 l'autre, on assisre i3 un accroisseaenc sensible des villagas non meriz. Si les vieux vilbages dsavaat 1895 sont peuplSs ?A uns cr&s forte majorité par les merina, pour les tranches les plus rlcentes,m consczt~l'impacc de la progression des aucres ethnies dans le peuplement dominanc. Ainsi, encre 1960 et 1970, presque la moiti4 des villages crk& na seuc plus B majoricé merina. Deja les m&es conciueioas mina decisives apparaissent dans la tranche da crEacion de village comprisa entre 1919 ec 1939. Il semble d0r.c qu'il y a acrue¡lesb?nc accénuacion CrBs sensible du peuplement merim au profic des aucres echnies.

Ainsi l'actuel peuplesnane du Hoyea-Queac ec les comanc de migration K6ceUt.9 mncreac la place inporcante cenue par Ies'erhnioe non merina.

B - L'origine geoataphbque des QigKanCS

Ainsi qu'on le constace 1~ Moyauc4uesc eceihencal se presence COGB~Q une cerre de migracim. Il est ndcessaira pour essayer de fixer les eraica et lea carficcares de cetce migracion d'analyser d'abord les Lieux de wissanca des migrancs, ensuite da répertorier Leurs ancizns domiciles. Sonvant an e€Eet, la provanancs du migram, c'est4-dire son ancienne rési- dence. na coincide pas avec soa Lieu de naissance.

a) Las lieux de naissance des exploícanrs

I - JLT~~ZJ,7d&!¿'2h3

La cableau VI nous rJcapicule Las dmnëos recuaillies. On constace qcs les Lieux de naissance peuvenc sa regroupah par rapporc a quelques enambles gëographiques hoaoglnes sc bien déterminis. 534

On pauc distinguer en groa doux cypes principaux da licux de osisannco. Les lieux de naisrance siCuée dans le Noyen-Ouosc oc lcs lieux da naissance excerieurs au liloyen-ouesc. En ce qui concone le t-loyen-Oueac. nos enqutccs onc dacemin6 les individus nCs 'dans IC village où il3 rBsidenc (aucochcones), les individus nEs dans la cancon ou la comune a laquelle appartienc lour rOsidanco villageoise accuelle, los individus aba dans le resce de la sous-prBfeccure, les individus nls dans le resce da la prgfeccure.

Le CableauVIqui r6sume nos donnees recansdes moncm que praci- ~UWQUC la moici& de La population as6 nbe Z L'eXKkieur du Bayen-Ouesc. Cela BOUS confinss l'ampleur des muvematacs de, migracion erragisCres.

Si nous enLrons dans le decai1 de ces donnëes globales, nous voyons que le nombre d'aucochcones 06s dans la village oCl ils r6sidenc csc tras faible avec S,J Z seulemnc de l'effeccif globol. Ce chiffre illustre l'ampleur dea dynmismes qui president aux diplacenencs. Par confra, 16 S des enqultQs sont nés dins la comune oh ils rbsident, ce qui confirme L'ampleur des deplacenents incernes ec l'axtrame nobilisé dos hoames dens cecee region.

~ Les lieux de naissance situes dans Le rests de la prefecrure de 1'Itasy mncrent que 21,5 Z des habitants accuals y GO~C08s.

En cs qui concerne les exploitants n6s hors du Hoyen-Quesc, OR constare que 7 L seulemenc sont originaires de l'lmariea GE de Tananrsrivo. Le Vckinankaracra donne 5,s X. Le paya becsileo a une influence plus marquee puisque 13 X dea liaux de naissance appartiennene ata Nord betsileo, surcouc aux none de Fandriana et Ambositra, 5,5 I BU Sl;d becgileo.

Les autres rágions. c'esc-adiro lai caces ec le Sud, donnent 17 X dea Lieux de naissance. Ainsi on coi2sPüCe %nef divacoltti csrcaina des origines cc la prfisence de crois sorces de dynamisme migratoires propres au Hoyen-Gue~t occidencal.

1-tea dynamisme# incernes au Moyanilueae oouc seasibles puisqus 28 % dea axploicants sont 06s dana le Moyen-Oilesc mis. hors de la comno ou du canton on ils rrlsident. Seulement 21,5 2 sone a considerer come des aucochcones puisque 16 Z sont ngs dani la comune 0a ils résident, et 9,s X rdsideot toujours dans leurs lieux de naissance.

>La deuxizme courant migratoire esc celui qui a ses racines dans les Hauces Terres avec quatre foyers, l'Incrina, la Vakinankaracra, lo Lhrd Betsil-So cc le Sud Becsileo. Avec 13 7. des lieux de naissance, le Nord Becsileo est le plus imporcane.

>Enfin, le dernier couranc esc beaucoup plus composica puisqu'il mcueille des lieux da naissance dispersés avec une prddominance, pour la moicié de l'er'feccif ressortanc de ce groupe, des natifs du pays Ancandroy. Maeifkdu pays hcaimoro, du pays Bnçaiseka +c Saldava consci- CUanC an gros La resta de ces ßppotc.

2 - ;¿s dii;ciz'bLcr;&onsZG~PJ!~S &ies liem de naismco,

Cas donnGrsranalys6es plus hauc sonc génërales ec ia esc blécessrire de lelvenciler en fonccion des diffscents secteurs enquêcés.

...... I ' , c2 TABLEAU VI - LES LIEUX OE NAISSAMCE (EN I de In populntlon)

SPI : Sud bolo U : Tsiroonsmsndidy Urbain N : Nord 6 : Sud 01 OueStTmanaa. 536

Le cableau VI penna; dc conscacer las dirferences locales anregia- trees par rapport aux lieux de naissance des exploicancs.

Ainsi la proportion d'aucocbcones nEs dans les viltages 05 ils rhsidenc apparaic come variable sans depasser coucefois le chiffre maxi- ntm de 11 % dea erfeccifs.

A Tsiroanomandidy suburbain, I X seule" dea individus sonc n8s dans les villages sacellices de Tsiroanomandidy. Cela vBrifie bien l'impacc de la migration dans ce secteur. Les zones de coLonisation rbcence sicuhs au tlord de Hanambolo pour Tsiroaraomndidy ec le canron da Bevaco apparaissent bien zussi come de peuplenenc rlcenc avcc 4 Z pour chacune d'aucochcones.

A firanomena, nous crouvons un noyeu d'autochcones plus sensible, cala s'explique par le faic que pour Kiranonena,come nous le confirwns avec d'aueres criclres d'analyse, l'amp!eur des migrations esc beaucoup moins Eoree qu'ailleurs.

En Ca qui concerne les lieux de naissance situés dans la comune de résidence, ils nous permetcene da voir l'importance des mouvements iaceves rhalisZs. Tsiroanocrandidy urbain, vu soa caraccere rgcent, ne pouvaic qu'enregiserer le chiffre Le plus bas avec 4 Z. Haus retrouvons une proportion semblable en ce qui concerna Hiandrarivo Nord. zone donc nous avons souligne l'isolaent at le carzccsre marginal. C'ast B Balobaka que nous trouvons le plus forc Caux d'exploicancs nés dans la commune. L'appropriacion d'une parcie de l'espace par les ranches de la Feme d'Ecac et l'ODE!O d'-¿riambe explique peuc-Gtre l'imporcance de ces déplacemeacs iacernes . ( I)

Pour les exploitaacs -.CS dans le cesce de la sous-prËifecture, ils sonc d'u3 faible poids 1~cljr3n. Le Sud de Miadrarivo ainsi que le Nord de ba comner ep. passade la plus €orte pcoporrion.

Pour ce qui esc des exploicancs nés dans le rests de la sous-prb- Lecture, leur nombra esc souvent assez sensible suivmc !a Localisacion gBograpbrque. Si pour 1'ensmDle du cancon suburbain at rural de Tsiroaoo- mendidy leur effeccif resce modesce, il devienc fort pour la parcie sicuBs au Nord du Xannmbolo (Bevaco), avec 38 X de l'affectif en place.

De mtme, a Liranomena, on crouve le tiers de la populacion 06 dans le reace de la prefecture de 1'Lcasy.

'P (1) Cf. ROUX J.C. Les probl2mes humains et dconomiquer posds sur L'iris- callacion da ranchs de La Ferne d'EtaK OUTOM Taanarive 1972 - 35 pages rondo 9 7 carres

- 537

Toucas ces analyses concernaienc les lieux de naissance propres au Moywa-Ouest en 86niiral. Abordons maincenanc Le problSme des naissances * aicuées hors du Noyenduest.

I/ Mous constacons que la rggion de l'brina avec Tanannrive y occupe une place ioodesca. C'p?s.c la zone de Hahasolo (Ouesc Imanga) qui a le plu3 faible affeccif d'exploitants nés dans l'Imerina (0,5 2). De =ême la zone da Miandrarivo Nord, de Beveco Mord du.Nau-aboLo, Tsiroanonzndidy Nord du MPnambolo on; des effectifs Crh faibles, par concre on crouvtl das effeccifs nieur reprssentês a DevacosSud du Ffaaambolo avec 17 Z d'erploicants nés en Imorinea'ec 16 X gour la parcir Sud de liandrarivo.

2/ Les parsonnes nbes dans le Vakinankaracka sont cn gêneral crls minoritaires. Leur plus grand noabre se crouve 21 avec 10 Z de l'effeccif enquêc8 ec 8 i: 3 Tsiroanomandidy suburbain ec Sud du Xanambolo. Ailleurs, elles ne sont pas nocablas.

3/ Pour le groupe Becsileo, nous L'avons parcage en Nord Betsileo (r6gions de Pandkiana et Ambosieb-a surtout) ec le sud Becsileo. Le foyer Nord Becsileo agparaie cowe le plus important des lieux de naissance. Ainoi, B V~liasolo (parrie Ouesc de l'Imanga), ils sont 26 2 nëa dans le Nord Betaileo, a Tsironnomandidy 24 Z, 18.5 X pour Miandrarivo LJord, 16 2 pour Bevnco Mord du beambolo. Les exploicancs nës dans le Sud Becsileo pesenc beaucoup moins. Si on ea C~OUVQ 16 X 3 Gevaco Sud du Xaaambolo, 10 3 I ~ Miandrarivo, ailleurs ils ne sonc @re importants.

41 Les natifs des autres regions , c'est-3.dire des côtes ou du Sud malgache apperaissenc comme décerminancs dans la composicioa de la populaciori des villages de la pgriphérie de Tsiroanomandidy suburbain oti ils sonc 65 Z. Ailleurs, les effectifs sdnc ph2 modesces avec cependanc 23 X r6s dans ces regions 1 Tsironnomsnaidy Sud du tNanarabolo, 19 X 3 Miandrarivo Nord, l5Z Ms~solo(Ouesc Imanga) ec 14 z 2 Tsiroanomandidy aord du ftanambolo.

AprSs ces analyses chiffréos.il esc cesps de résumer Les renseignemencs qui aemblesc dëcouler de ces conscocs.

Le nombra d'rucochcones n8s dans les villages où ils résident esc en . g6n6ral faible ec IB sicue. come c'esc normal, dana les zones 09 les courancs de migracion ont au le ruoins d'impact dans le peupleeenc. C'esc le cas de Kiranornona ac de (Ouest Imanga).

Le nombre de personnes n8es dans la commune, mais rêsidanc dans un autra village de ceere comune flue celui de leur lieu de naissance esc sensible.3 Bevaco Nord du Manamholo où l'on peuc supposer, vu ie tres faible I nombre d'aucochcones, qu'il y a eu migration incerne dons Le canton. Des pxploicancs de la parcia sud du canton onc travers6 Ltl Nailunbolu ec se sont inscallas dans la parcie Nord qub dispose des vasces espaces er. de cerres B pâturages.

Ainsi la rSparcicion spacialc sembla bien obSir 3 des cricgres liés 2 l'origine geographique ec au lieu de naissance.

Le hic qui semble se digager esc La csndance pour Les popularions 2

I migres forramenc 3 Ilincirieur de la zune comma Lc: moncre le faible taux d'autochcones. Lzs d6pLacemencs incerncs aux zones sonc r'orcs puisquz La 538

coIncfdaoca lieu de naissanco-rfhidonce accuella a peu da consistance stacis- :iqu~. La oacuracion dos terroim. Las maringes, la soi€ de cerres librea, le d6nj.r d'indLpendanca, les cr8acions d'in€rastruccuras ou d'm8nagcmencs nouvca~ peuvant expliquer ces mouvements locaux. D'aucre parc, des migraciono moina Bcroicas per rapport au lieu da naissance apparaissent avec des migrants du &qon-f)uasc oriencal, do In Sabay, da l'Icasy, zone3 de vieilles colonisations aujourd'hui.

La pays Bacsileo joua un rölc non n6gliguebfe. de Q&Q que le Sud oc ler cöcar, par concro 1'IPIerina n'a qu'une influonca trar modesca.

TABLUJJ VLI- ORIGINE GEO6wlPrtIQUE DES E,XPLOITANTS (EN 2) EN PONCTI0:I DES ZONES ETZTDIEES.

I / TSIRQMOMBMDIDY MAHA- KIM- BEVATQ I

an^ LSS &uces Tarras (Becri-

+ Bakinankara-

NM : lord Nanaabalo U : Urbain SM : Sud Hsnaabolo

b. - Les dares d'artivtie moyenne dea esploitaats

La ddifinirion das daces de venue de migrants permec de definir les Bcapes chronologiques dea aigracions ec La variacion de leur intensité, Le cableau ci-dessous permese d'analyser lee donneas ec leurs oriencacions.

EMSEM- TSfROANOiWDIDY I f tqIANDBARIirO BELO- KIRA- UHA- BU MO SM I U i LJN I NM I SH I s I .a am NOMCVA SOLO 539

L'analysa da ce cableau perraisc de percevoir l'inporcanca des divoraea 6capea chronologiques pametcant de saisir l'importance dea flux migracoiras.

Au point de vue g&ofgaphique, le tableau permet de d6finir.deux mas d'ensembles g6ograpbiqucs. D'un dt6. 103 zonas qui ont un nombre d'autochtones superiorar 120 Z da lour actualle populacion, donc calles oii l'=pleur des migrations est Poins €orte qu'ailleurs. Ce3 zones sonc celles de #iranomena avec 25 Z d'autochtoucs, de Piahasolo (Ouaat Imanga): 22 .Z Hiandreqivo partie Nord 20 h. D'autre part, on irouve les autres zones oil la wyenne d'autoch- tones esc da 15 5: environ avec IC cas particulier et excr5cie de Tsirozno- rcsndidy suburbain OB on na trouva que 4 .% de personnes aucochconcs. Avanc 1950, conpce cenu des autochtones deja en plrce, entre le eiars ec la moitia da La populacion dcaic deja installe $elon lea zones. Conscacoas que le cournat de migracion enregistré jusqu'en 1950 est assez sensible. Pl represente en usyenne le quart de La population nceudla recena&. Notons aussi l'importenca de cecea pEriode pour le peuplement Ge Bovato Nord du Manambolo, Bolobakr, Hiranomem, Tsiroanomandidy Nord du Nunambolo. Par concrc, aucour de Tsiroanomandidy, les migranes inscallis durane cette periode sone peu nombreux.

Encre 1950 ac 1959, on assisce du début du peuglemenc intense de l'ensemble des zone$. Pr& de 18 2 de l'actuelle populacion s'inscalle das5 In zona,duranc ces d;x ann6es qui pr6cSdenc L'Indépendance.

Ea ccuranc esc seclsible B Hiandrarivo Mard (30 %), Tsiroanomndidy Mord du Fanambolo (24 X). Le couronne villageoise de Tsiroanomandidy com- muce 3 se peupler vice (i6 X). Ailleurs, la moyenne d'arriv8e oscille entre 15 et 16 X.

Dß 1960 a 1965. on conacace un léger zccroissemenc du nombre de migrant3 s'installanr sur cette periode assez cburce, par rapport B la decennia précidasr 1'IndQpendance avec 19 2 en moyenne contre 18 X préc8- dement.

La progress!.on la plus spaccaculaire est celle de Tsiroanomndidy suburbain qui, an quelques ann6os. gagne le ciers de son actuelle populacion.

Notons aussi les fortes arrivées de nouveaux migranes a Mahasolo (Oucnc hriga) avec 25 X de l'aceuel effectif. Belobaka avec 18 X et Bevaco Sud du bnambolo avec 23 2 onc des chiffres assez forts.

Entre 1966 BC 196.4, Les chiefres d'artiv6es diminuenc, ce qui esc nomai, car la páriodr d'enregiscrmenc est plu3 cource.

Neanmoins, cerezins sccceucs voienc Jas arrivées importantes. Ainsi, duranc cacte p6riode. on a 22 Z d'accroissement pour la banliew de Tsiroanomandidy suburbain, 16 Z pour Miandrarivc Nord, 15 Z pour Bevac0 Nord i.lnambolo ec ?lahasolo (Ouest Imanga).

Pour Ics-~~iaS.csIYb8-1970, (III .irsiucc 3 une nouvelle c.mcraccion par rapporc a La plriode précidance. la noyrnne d'arrivGe chute 3 'P T nais avec quelquaa Ocarcs inc0rcssancs. Tsiroanomndidy suburbain resee un fort 910 d'nccraccion avec 22 X da nouvenux venus, Tsiroanooandidy Sud du bnmbolo avec II XI Miandrarivo Sud par concre cbuce 3 5.5 X.

La quoscion qua l'on peuc se poscr aprb cette anelyse est de savoir ri l'on assisce, vu les chiffres produits, au Caraemenc de la misration, pré- lude 2 son arrzc dans les prochaines années.

Les chiffres zoyena d'arrivbos en 1960-1965, 1966-1968, 1968-1970, font apparaître une sensible diminGcion des effectifs puisque lea arriveos parsent de 19 Z a 13,5 .Z et finiosenr B 9 X pour la deraiare p6riode.

Mais il faut cenit compta de 1'inBgalitÓ de cai p~kiodas, si entre 19150 qc 1965 on a 19 i: d'arrivieo, on s'apargoic en regroupaoc nos deux der- niares anndes que sur cinq am4es d'obsewations (au lieu de ais pour l'autre p6riodo) la moyenne d'asrivbe ese da L'ordra da 22,5 i: contra 19 2. Vu l'alloagemanc de la dur0a d'observation qui faunse en parcia la comparaison, il sabla bien que finalement encra 1960-1965 06 1966-1970, on aic les effec- tif sensiblement fquivalencs de oigrancs inscallfis. N6anmoins. vu aos analyses prkbdences plus fines. on assisca B un cassen~enccertain des arrivées de, aigrnncs sur la Pin de la pcriode 1960-1970.

Carte période 1960-1370 aura QcB décisive pour le peupleoenc de la r68ion puisque elle aura VL: s'iastaller 41,s Z des accuela exploicancs.

Ce chiffra compar6 avec la decennia pr8cldence 1950-1959 qui n'avait vu arrivar que 18 Z des exploitants montre bien la caracclre recent dos migra- chans SgOnKaades du Hoyen-Ouesc occidencal et leur ampleur (ps& da 2.300 familles inscatlées duranc ces iiu dernilreo ana8es).

On pouc pour se r6smer situer les zones EbographiqueS qui oat le plus bb5fici6 de cec accroisscmenc da populacion grace a cos migracions dos ann6es 1960-1970. Touc d'abord Tsiroanomandidy suburbain a vu sa population a'accroicre de 77 X, noua ae raviendrons pas SUK las causes du phenodne ; ensuite Tairoanomndidy parrir Sud Fanambolo a un accroissunene da 45 X ; aprDs nous trouvons Bevaco Nord du Manambolo avec 39 Z ec Bavato Sud du hnambolo avec 41 2. Le seeceur crop marginal pout tcre reprfsencacif (II x villages seulement) de klahaaolo (Ouesc Imanga) a lui 48 2 d'accroissemonP. au ConKraire a la progression la plus. r'aible avec 31 X, puis on .'P crouve Hiandrarivo avec 33 X. .- Il sable-bien qua l'accuelle colonis,acion du kyen-OuesC. malgr6 des diffCrcnces locales parfois sensibles, soic maincenanc a93ez bien écablie. Cerccs. des enclaves spacialaa soiivmc marginales par leurs condicions d'scc8s sour: encore peu couchies par les nouveaux migrants, mis. il apparaie bien qua le besoin de l'rspacr Libre soit suffisammenc mobilisaceur pour que les nouveau% ffiigrancs c'hBoicrne pas B s'inscaller dans des zones jusqu'ici ddlaiasdcs. En cous cas, duranc le5 dix darnheres anndes, l'accroissemenc J éC6 au oininum ae 33 x, ce qui esc assez remarquable. c 541

'4

t-. c. - Les ages des s5~rancs o La connaissance da 1'8ge mopan dos migranes at las diveraea venti- lnricno possibles an fonction dea zona8 d'habitat occup8os peuweng Bcre d'us grand intBr0c daas la conpréherisfou de la migration GC la saisie de ses caractáris~iquas.

TABUAU LX - AGE MOYEN EI1 FONCIION DES ZONES ETUDIEES (en X)

KIU- NOHNA

16'5

20

21

17

14,5

7,j

%.o. : Hoyen~uesc SM ; sud nanaola W : TSIKOANQW~DLDYurbain ZdM : Nord baneabolo

11 semble difficile, vu las faibles Bcarta moyens ~KICX~ces chiffras d'en tiror das conclusions Qvidenees. Les ph&nom&nea les plus Bvidents concar- mrat Tsiroanomandidy ouburbain oil on a inconcessablenenr le pauplemcnt LB plus deme de la zone avec una faible proportion de vieux. Dona :o S~CCQUKdo Tn~soononszd:didyNord du L%nambolo. on a ma population d'adultes d'aga !Sr inporrant. A Belobaka oï3 la nombra de jaunea expLoitants est sensible, on voit un tassomoot dos offoctifs d'lge dr et un nombre da vieux supErieur B ia cayenne. Ailleurs. L'ampleur dee icarts n'apperait pas significacive. tl Nocons W'a Kiranonena, nous avons la plus fort chiffre d'ezploicanco dge's de 60 B 65 ans avac 14,s X de l'enaeebie des exploitanes.

Ce cablaau pasmar de saisir lea cendances ou proupemcncs das classes d'aga pap cranche de pourceneago an fonction de la caille dea villapas.

OE constate que les noins de 30 aus sont très faiblemont rcpr~senc~s dana las petits hameaux OJ ils sonc absents Jans La moiti6 des cas. Par contre, ils sont fortement présents (* de 45 R de la population) dans 20 Z d* Ces hameaux.

Dans Le3 unitss plus grandes (20 B 69 pabitancs), I'dquilibrs d3C mieux rdtabli bien qua dans 23 S de ces villiges il n'y aic aucun moins de 30 ana. TARLEAD X - REPARTITION DES CLASSES D'AGES DES EXPLOITAMTS EN PONCTION DE LA TAILLE DES VILUCES

e 30'- 39 ans (I) I 40 - 49 ana.(X) I 50 - 59 ans (%) I 60 a116 eL plus (I) 1

. 1 - 19

50 - 99

205 - 39

I i ! i l l I .,,,. . .. ,~ , , - I 543 ' IC A-r 3

t ~vec1'augaencation de la caille, on conataco une norinalisocion des affectifs de wins do 30 ans.

Pou la classe d'lge 30-39, OO. conseace son absence dans prl~de la miri6 des micro-hanaaux, par cooere sa presenco deviant normale avec -L'aupenracjon de la caille et acceinc uß maximum dans les villages de LOO 8 199 hnbicants ee de plus de 400 hnbiranrs. La class^ d'tge 40-49 est faiblement ceprësencee dans Lea hmeaux da 1 B 19 habicants (absents dc 54 Z da ces hameaux) et do 21 Z des hmaaux de 20 a 49 habicants. Avec In croissance des tailles Les rapports sa norm- lisenc.

d. s Le3 pr6c0dencs doaiciles des chefs d'exploicacion I . - Approche global8

ua autra aepect caractériscigua da la migration est celui qui a trait aux coaditibns dr CCC~Cmigration. A-t-elle eu lieu direccemenc du poinc de ddparf au lieu accual de K6JidaUCe, ou bien a-c-alle BCé ptBcédée par àes Bcapas cransicoires 1

NoCrr enquaca moncre que :

i/ 55 X des migrants Jonc venus diractemenc s'inscsller 1 leur actuel lieu da rQsidenco sans écapo incarmediaire d'une dude de plus àe six mis. Cala traduir un caraccErc rgflechi ot voloncarisce da ces d8placeaents. Il eambt4 bien qu'il y ait COQ coEncidance enere le nombre de migraacs venus directercant et las migrancs issus des régions extérieuras au Moyen-Ouesc (Paps Betsileo, Antandroy, ecc. ..) Ea g6ndra1, ces migrancs vienncnr: soit suivanc lo conocil do parcnts ou amis dZj3 ioscallés dans la région du Moyen- h$st choisie, soic apr8s.avoir eu une connaissance directe de la rkgion en tint quo migrancs saisonniers.

t 21 Ensuice la comune ou canton da naissanca est le Lieu de residence c ancien Le plus importanc avec 16,6 X des rifactifs.

c

I 544

.

Les migrsncs venu3 direccemenr suclc le3 plus nolrbreur dans les cantons da Tsiroanomandidy partie Sud Hanambolo et de Tsiroanomandidy suburbain avec 65 et 65 Z de L'effectif coca1 des chefs de familla.

t Les n6s sur place na sonc sensiblas qu'a Mahasolo (19 Z) puis Kiranamana ec bliandrarivo.

I- I c Pour las migrancs venus d'una residence pricEdence sicuee dans ta t comune o2 ils rdsidenc. nous dvons un chiifre fore .3 Belobaka (lië aux perturbarions des ranchas probablement). a ,%hasolo (inscalletion des ranches ae CFJA), Z Bevaco !dord du :4anambolo.

Nous avons ainsi confirmacion tis L'ampleur das mouvemencs de migra- cions incsrnes JUX qanes dcudides. 545

Les migrancs ancirnncmenc dasicili6s dana la rous-pl-8fecture OU la pr6feccure no conscituent que dss ef2*cSif$ médiocres, ils ne sonc sansibles qu'a Tairoanomandidy Nbrd du Naunabolo et surtout Miandrarivo Sud pour les anciens domicilies dans la sous-pri€eccure.

Noua conscatoni enfin que Les personnes r6oidanc pr6cfdemenc B Tananarive sonc fort pou nombreuses.

2. --L'importanca des foyers de migration

'Pour l'ansemblc du Moyen-Cuest, nous avom Studi6 par tranche d'kifectif do migrants, l'impoetance des divers foyers de migracion. (I)

I/ Cinq cantons apparaissenc comme de gros foyers de migracion avec plce dm daw cents migranta issus da chacun da ces C~~LOILB.11 s'agit de Miarinarivo (439 migranci) qui asc la porta du Moyen-qXlest et d'Arivonimano (310 migrants). Dans Le Vekinankaracra, le bourg da Faratsiho donne 217 migrants. Les deux autreo foyers importnncs sont rituth au Nord de La province de Fianarantsoa. Il s'agic,du cancon de Pandriana avec 236 migrants et de celui d'hbositra avec 480 migrants du Hoycn-Owst qui en sont originaires. Donc Ambositra est le plus bportanc foyer de migracion vers le Moyendusac.

2/ Ensuite dans la tranche infsrieure des aifeccifs de migrants (101 a 200 migraacs), nous trouvons le cancon d'.%nbohirnajasoa avec 100 migrants parti's Vers Le kbyell-hXiC-

Nous passom aprls a des ioyers plus modesces, ceux qui. ont fourni entra 51 e6 100 migrants. Ncus y crouv~nsdeux cancons du Koyen-Ouest oriencal avac Andoloforay (76 migrants) 0t Soavinandriana avec 98 migrzncs. Sur I'Imerina, TaFenarive donne aussi 76 migrants et la ville d'hcsirabe 86 migrants.

3/ Apras avoir vu les foyers exterieurs au Moyen-Ouesc occidencal. voyons quelle est l'importance das migrations interieures a la zone icudige d1e-&e. Le cauton de Fecoarivo centre a doan6 SO uigrancs donc 38 vers le canton voiaia do Kiranomena. Celui de Tsiroanomandidy a donne 124 migrancs dont 32 a Miandrarivo QI: 45 i% Bevaco. La canton de Mahasolo 46 migrants donc 22 vers BaLobaka, 13 a Miandrarivo, 9 .?IElevato. Ailleurs, Les mouvements sone nlgli- geablas B l'inchsiaur du Hoyan4ueec occidental.

t

z 11 esc reaps de €aire un bilan rapide sur le peuplement du Moyeniluesr c occidental at ses caraccdrisciques. 1 La t+oyen+uesc apparaic comc une région qui n'a vraiment vu le peuple- ment sa faire sous forma de cacha d'huila qu'a parcir de L'entre-deux guerres.

(1) Pour plus da diScails se reporcer 3 : &clas ?loyen-&esc ORSTOM - Tananahiva i972 - J.C. ROUX 546

Si B l'origine le fond de la papulation Ecaic an grande majorice originaira des €lautes-Terres malgacbci, 1s flux de migracions qui se sont dGroulées depuis une gBnQracioa environ onc neccement accencué le rôle des autres ethnies. Eecaileo d'abord, Ancandroy ec diverses echnies +nsuice. Il n'y a pas ds clivage reposanc sur les seules données echniqucs ec si les Merina rescent aujourd'hui faiblement majoritaires, a*xc les Becsilco, ils représencenc las trois quarc de 1a population. Seule la Eonccion spBciEique de Tairozno- mcndldy come grand marche de bovides semble expliquer le rôle joué par las Ancandroy. Finalement le Fayen-Ouesc resce una zone d'inccrp6nétration où dominent les gens issus des Hauces-Terres.

L'origine des migranss, Leurs anciens domiciles dLmuncrenc l'amplc%s d'abord des mouvemcncs incemes B la zone soic a pecite 5cheLle au niveau das cancona ou cocLIINnes, soic encre les diveraas zones de cecce rLgion. Les courants issus de 1'exttrieur (Hautes Terres) sone imporrants ; il convienc de signaler aussi l'ampleur celarive des migracions iasues du Sud ou des caces.

L'écude chronologique des courants de &gbaGiOnS montre bien L'impor- Canca da l'accroissement du peuplereenc depuis una dizaine d'ann8es. Ces courancs onc leurs racines soic dans quelques cancons du Moyen-Olaesc oriental (Miarinarivo, Soavinandriana, Arivonimano), soit dans le Vnkinankaracra (Faratsiho, hncsirabe) et surtout dans le Nord Becsileo (Ambosicra, Fandriana, Ambohimahasoa) . Ces couranrs sonc sponcanés dans la mesura oil aucune viiricabl?. poli- tique da migracion n'a dce esquiss6e. N2anmoin.s. ils c&r"ognenc enpisiquemenc d'uce certaine réflsxion. La majoricé des migrancs esc arrivée direccemenc, c'esc-adire semblanc connaicre les zones disponibles, les facilicés de culcure ou d'élzvaye. Les inionnarlas cecdeillies aupres des parencs, amis, ou rapportées par das cravaiilpirs saisonniers ouc éc5 suffisanrnenc msbilisa- trices pour faire partir sponcanémenc plusieurs centaines de €amillei dans des zones neuves, souvenc encore isolees. I1 sembla qu'accuellemenc, on assiste 3 une dkroissance des arrivees signe zoic de condicioas moins favorables, soit d'un dlbut d'squilibre de certaines zones. On pauc SB demander aussi si l'occu- pation de l'espace par cercaines sociécës d'anénagement ec les perturbacions ainsi apporcées, ne sonc pas, plus que L'importance des densicés qui rescent bnssea en usyenne, des Eacceurs lhitacifs de peuplenanr. non n6gligaables. Da plus, les zones ?i espaces libres deviennsnc de plus en plus périphdriquei donc mnrginales eiK accirenc moina lea nouveaux venus.

Si on compare l'impact ec lea résuleats da ces migracions spontanées BUI 1'ensembLe du Xoyen-Ouesc par rapport B la policique officlella de migra- cioos organisées (I), ses codcs ec ses Schecs. la modestie des r&suLcacs obcanua da 1960 a 1972, craduic bien l'échec bunain sénéra! de ce syscene technocratique inzdapce aux condicioas locales quelque eoic ses succés techniques en ceme de rccdsmenc agronomique.

J.C. ROlX Giiographo URSTOM DBcembre 1980 - N0UXE.A Nouvelle-Caledonia I 547 &El‘

Fall Darpbln

CARTE OE 91TUAT10N 91! MOYEN-OUEST MALGACHE ..

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