UNIVERSITÉ CLERMONT AUVERGNE U.F.R. LETTRES, CULTURES ET SCIENCES HUMAINES

DÉPARTEMENT « LANGUE ET LITTÉRATURES FRANÇAISE ET COMPARÉE »

LIVRET DES ENSEIGNEMENTS

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LICENCE DE LETTRES SPÉCIALITÉ LETTRES MODERNES

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ANNÉE UNIVERSITAIRE 2018 – 2019

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AVERTISSEMENT

 La consultation de ce livret doit être complétée par celle de livrets édités par d’autres départements, vous y trouverez les informations relatives aux enseignements complétant votre cursus :

- Langues et Littératures anciennes : Département de Langues et Cultures de l’Antiquité (bureau 122 – Gergovia)

- Français Langue étrangère : Département de Linguistique (bureau 122 – Gergovia)

- Parcours pluridisciplinaires : Secrétariat Parcours transversaux et (bureau 207 ter – 2e étage – Gergovia)

 Elle peut être également utilement complétée en cours d’année universitaire par la consultation régulière de votre ENT. Ce livret est consultable en ligne à l’adresse suivante :

http://lettres.uca.fr/medias/fichier/livret-licence-lettres- modernes_1511275744243-pdf

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ORGANISATION DU DÉPARTEMENT DE LANGUE ET LITTÉRATURES FRANÇAISE ET COMPARÉE

Comité de Direction du département :

Responsable de la Licence (Lettres modernes) : Franck LEBAS (bureau 113)

Directrice des Études de 1re année (DEPA) : Mylène BLASCO (bureau 113)

Coordinateurs : LICENCE de Lettres (1re année) ...... : Mylène BLASCO (bureau 113) LICENCE de Lettres (2e année) ...... : Laurence PLAZENET (bureau 107) LICENCE de Lettres (3e année) ...... : Gaëlle LOISEL (bureau 109) MASTER « Création littéraire »...... : Pascale AURAIX-JONCHIERE (bureau 101) Parcours LPC ...... : Pascale AURAIX-JONCHIERE (bureau 101) Parcours CELJG ...... : Nelly CHABROL-GAGNE (bureau 114) Parcours LFP (AUF) ...... : Frédéric CALAS (bureau 103) MASTER enseignement (CAPES) ...... : Nora VIET (bureau 104) AGRÉGATION ...... : Nathalie BRAGANTINI-MAILLARD (bureau 107)

Équivalences pour l’accès à la Licence ...... : Philippe ANTOINE (bureau 105) Relations internationales ...... : Nathalie VINCENT-MUNNIA (bureau 113) Accueil des étudiants étrangers ...... : Nathalie VINCENT-MUNNIA (bureau 113)

Secrétariat du département ...... : Sarah LECOINTE (bureau 122) ouvert aux étudiants de 9h à 11h30 et de 13h15 à 15h30 Tél. : 04 73 34 65 22. Mail : [email protected]

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ÉQUIPE ENSEIGNANTE

Enseignants de Littérature française

Philippe ANTOINE, PR, Littérature du XIXe siècle (bureau 105) Pascale AURAIX-JONCHIÈRE, PR, Littérature du XIXe siècle (bureau 101) Dominique BERTRAND, PR, Littérature du XVIe siècle (bureau 114) Nelly CHABROL-GAGNE, MCF, Littérature de jeunesse (bureau 114) Frédéric CLAMENS-NANNI, PRAG, Littérature française Françoise LAURENT, PR, Langue et Littérature du Moyen Âge (bureau 103) Françoise LE BORGNE, MCF, Littérature du XVIIIe siècle (bureau 304) Emmanuèle LESNE-JAFFRO, MCF, Littérature du XVIIe siècle (bureau 113) Françoise PEYRARD, PRAG, Littérature française (bureau 114) Laurence PLAZENET, PR, Littérature française du XVIIe siècle (bureau 107) Catherine RIOUX, PR, Littérature du XXe siècle (bureau 106) Marjolaine VALLIN, PRAG, Littérature française (bureau 103) Nathalie VINCENT-MUNNIA, MCF, Littérature du XIXe siècle (bureau 113)

Enseignants de Langue française

Mylène BLASCO, MCF, Linguistique française (bureau 113) Nathalie BRAGANTINI-MAILLARD, MCF, Langue et littérature du Moyen Âge (bureau 107) Frédéric CALAS, PR, Langue et Littérature françaises, Grammaire et stylistique (bureau 103) Franck LEBAS, MCF, Linguistique française (bureau 113) Nora VIET-VOGEL, MCF, Langue française du Moyen Âge et de la Renaissance (bureau 105)

Enseignants de Littérature comparée

Chloé CHAUDET, MCF (bureau 109) Hugo HENGL, PRAG, Littérature française et comparée Gaëlle LOISEL, MCF (bureau 109) Philippe MESNARD, PR (bureau 104) Laurence MESSONNIER, Professeur agrégée de Lettres modernes Vincent PETITJEAN, Professeur certifié de Lettres modernes Catherine RENAUD ASSAILLY, Traductrice, Docteure ès lettres Guillaume SURIN, Professeur agrégé de Lettres modernes

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RÈGLEMENT INTÉRIEUR DU DÉPARTEMENT DE LANGUE ET LITTÉRATURES FRANÇAISE ET COMPARÉE adopté le jeudi 4 octobre 2012

PRÉAMBULE

Le Département de Langue et Littératures française et comparée s’administre selon le présent règlement intérieur dans le cadre des statuts de son université et de son UFR de rattachement. Il a pour mission d’assurer, dans tous les cycles universitaires, les formations pour lesquelles il a demandé et obtenu une habilitation. Il assure les enseignements relevant de ses compétences dans les formations dont d’autres Départements ont demandé et obtenu l’habilitation. Les enseignements dont il a la responsabilité sont assurés de manière prioritaire par des enseignants qui ont entrepris une activité de recherche au sein de centres de recherche de l’Université Clermont Auvergne. Le Département considère comme un objectif essentiel la formation à l’enseignement et à la recherche. C’est pourquoi il dispense des enseignements prenant en compte la diversité des méthodes scientifiques et les derniers développements de la recherche. Il les conçoit en considérant la variété des fonctions enseignantes et l’évolution du métier d’enseignant. Le Département a pour autres vocations de participer à des formations supérieures pluridisciplinaires, générales ou spécialisées, et d’assurer des formations à dimension professionnelle soit en responsabilité pleine et entière, soit en coopération avec d’autres Départements ou les Départements d’autres UFR. Le Département élabore une politique de recrutement des personnels permettant de remplir l’ensemble de ces objectifs.

ARTICLE I : LE DÉPARTEMENT

Le Département est administré par un Directeur, un bureau et une Assemblée de Département. Le bureau est composé du Directeur du Département, d’un représentant du niveau licence, du niveau master et du niveau doctorat. La composition du bureau reflète autant que faire se peut la diversité des Sections (7, 9, 10, 73) qui entrent dans la définition d’un Département de langue et littératures française et comparée. Le bureau est chargé de préparer l’Assemblée de Département. Il veille pour ce faire à consulter, selon l’ordre du jour, les personnalités compétentes : DEPA, représentants des étudiants, responsables de diplômes, coordinateur des concours, responsable des relations internationales… Le bureau est chargé de l’exécution des décisions de l’Assemblée de Département. Il prépare et soumet à la discussion service et emplois du temps. Il veille à la cohérence des plans de formation.

ARTICLE II : L’ASSEMBLÉE DE DÉPARTEMENT : COMPOSITION-FONCTIONNEMENT

L’Assemblée de Département siège soit en formation plénière, soit en formation restreinte aux seuls enseignants-chercheurs. Sont membres de plein droit de l’Assemblée plénière de Département : — tous les personnels affectés au Département qui enseignent à temps plein conformément à leur statut, — les enseignants et chargés de cours assurant au moins l’équivalent d’un demi-service de maître de conférences dans le Département. Les enseignants en CRCT (Congé pour Recherches ou Conversions Thématiques), ou bénéficiant d’une décharge de service, ou en cessation progressive d’activité, sont réputés accomplir leur service à temps plein. Tous ont voix délibérative. Les autres enseignants sont invités avec voix consultative. Les personnels administratifs et techniques affectés au Département ou qui effectuent au moins la moitié de leur service dans le Département siègent de plein droit avec voix délibérative à l’Assemblée plénière pour

6 toute question relevant de leur compétence ainsi que pour l’élection du Directeur (le cas échéant du Directeur- adjoint) de Département. Les étudiants titulaires et leurs suppléants sont élus à l’Assemblée plénière de Département selon les modalités prévues à l’article V du présent règlement. Toute personne utile au bon examen d’une question inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée de Département peut être invitée par le Directeur du Département ou à la demande du Directeur de l’UFR, du Président de l’Université ou de quiconque est habilité à agir en leur nom. Aucune intervention de fond ne peut avoir lieu dès lors que la procédure de vote est commencée. Un vote régulier est définitivement acquis. Pour qu’un vote régulièrement acquis soit remis en cause, une discussion préalable doit mettre en évidence que les éléments d’information dont disposait antérieurement l’Assemblée étaient erronés ou manifestement incomplets, ou bien que le contexte de la discussion antérieure a changé. L’Assemblée de Département se réunit chaque fois qu’il est nécessaire, et au moins deux fois l’an, en formation plénière. Elle est convoquée par le Directeur du Département ou par la moitié au moins des membres de l’Assemblée plénière ou restreinte aux seuls enseignants selon le cas. Tout enseignant peut donner une procuration écrite à un autre enseignant ; nul ne peut disposer de plus d’une procuration. Les représentants titulaires élus par les étudiants sont remplacés, en cas d’absence, par un suppléant. Si le nombre des suppléants présents est insuffisant, une procuration écrite peut être remise à un étudiant présent ; nul ne peut disposer de plus d’une procuration.

ARTICLE III : L’ASSEMBLÉE DE DÉPARTEMENT : ATTRIBUTIONS

L’Assemblée plénière définit les divers aspects de sa politique dans tous les domaines : formation, pédagogie, relations internationales, etc., à partir des propositions présentées par le bureau. Elle arrête l’organisation des études. Elle arrête les modalités du contrôle des connaissances. Ses propositions sont soumises à la Commission des études de l’UFR en vue de leur approbation par le Conseil de gestion de l’UFR et de leur transmission à l’Université. Elle arrête les programmes, sur proposition des enseignants concernés et des responsables de diplôme, en fin d’année universitaire. Elle désigne, en cas de besoin, des commissions temporaires pour aider à la réflexion de l’Assemblée plénière de Département et élaborer des propositions. Elle en définit la compétence et la composition. En cas de conflit non résolu au sein du Département, l’arbitrage du conseil de gestion de l’UFR est sollicité conformément aux statuts de l’UFR. L’Assemblée plénière élit pour deux ans le Directeur du Département, qui est immédiatement rééligible une fois seulement. En cas de besoin, et le cas échéant au cours du mandat du Directeur, un Directeur-adjoint peut être élu, sur proposition du Directeur élu ; son mandat s’achève avec celui du Directeur. Pour élire le Directeur, l’Assemblée plénière enregistre les candidatures déclarées. Elle entend le ou les candidats avant de procéder à un vote à bulletins secrets dans un scrutin uninominal à deux tours. Au premier tour, est proclamé élu le candidat qui obtient la majorité absolue des suffrages exprimés. Tout bulletin portant le nom d’une personne non-candidate ou inéligible est réputé nul. Les bulletins blancs ou nuls ne sont pas décomptés parmi les suffrages exprimés. Au second tour la majorité relative suffit pour être proclamé élu. En cas de partage des voix, le candidat le plus âgé est déclaré élu. Pour élire, le cas échéant, le Directeur-adjoint, l’Assemblée plénière vote par oui ou par non sur la proposition du Directeur, laquelle est déclarée adoptée dès lors qu’elle obtient plus de oui que de non. Les bulletins blancs et les bulletins portant d’autres mentions sont réputés nuls. L’Assemblée restreinte aux seuls enseignants-chercheurs élabore conjointement avec les centres de recherche la politique de recrutement des personnels. Elle fait auprès du Conseil de gestion la demande des postes d’enseignement, d’administration et d’aide technique qui lui sont nécessaires, et, sur proposition du Directeur, fixe la destination de ceux qui lui sont attribués. Elle communique aux commissions chargées du recrutement toute information susceptible de les éclairer dans leur choix.

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ARTICLE IV : LE DIRECTEUR DU DÉPARTEMENT

Il gère le secrétariat du Département. Il propose à l’Assemblée de Département la destination des postes d’administration et d’aide technique qui lui sont attribués. Il recrute les chargés de cours après examen des candidatures par le bureau ou, à défaut, par l’Assemblée de Département. Le cas échéant, il nomme le responsable qui reçoit les candidatures aux monitorats et aux tutorats et lui délègue le pouvoir d’établir les listes de recrutement des moniteurs et tuteurs. Il arrête, le cas échéant et après arbitrage, la répartition des services des enseignants. Sur proposition de l’Assemblée de Département il invite les professeurs étrangers à l’Université. Il facilite les échanges universitaires en relation avec l’UFR et l’Université de rattachement. Il convoque et préside l’Assemblée de Département et les commissions mises en place par le Département. En cas d’urgence, il prend toute mesure relevant des compétences du Département et en rend compte à la prochaine Assemblée de Département. En cas de besoin, il peut se faire représenter par l’un des membres du bureau.

ARTICLE V : MODALITÉS DE LA REPRÉSENTATION DES ÉTUDIANTS

Sont électeurs et éligibles tous les étudiants recevant un enseignement dans le Département au titre d’une formation pour laquelle ils sont régulièrement inscrits à l’Université. Les étudiants désignent leurs représentants à l’Assemblée de Département au scrutin uninominal majoritaire à un tour. Le renouvellement des représentants des étudiants se fait chaque année aussi rapidement que possible après la rentrée universitaire. La répartition des sièges par cycles ou années est arrêtée au début de chaque année universitaire par l’Assemblée plénière de Département sur proposition du Directeur du Département. Les candidatures doivent être obligatoirement déposées avant l’ouverture du scrutin. Est proclamé élu le candidat qui obtient la majorité des suffrages exprimés. Les bulletins blancs ou nuls ne sont pas décomptés parmi les suffrages exprimés. Au second tour, la majorité relative suffit pour être proclamé élu. En cas de partage des voix, le candidat le plus âgé est déclaré élu. Conformément aux statuts de l’UFR, les Assemblées d’étudiants sont réunies dans le cadre du Département ou par niveaux d’études. Elles sont convoquées par le Directeur du Département à la demande de la majorité des représentants élus par les étudiants.

ARTICLE VI : RÉVISION DU RÈGLEMENT INTÉRIEUR

Le présent règlement est révisé par l’Assemblée de Département réunie en formation restreinte aux seuls enseignants, à la majorité des voix des membres présents et représentés. Pour être valable, la délibération doit se faire au cours d’une réunion extraordinaire où la moitié au moins des membres de l’Assemblée est présente ou représentée. La réunion extraordinaire est convoquée sur ce sujet au moins quinze jours à l’avance. Les propositions de modifications doivent être jointes à la convocation. Pour le cas où le quorum (la moitié des membres de l'assemblée présents ou représentés plus un) ne serait pas atteint, une réunion est convoquée avec le même ordre du jour huit jours plus tard et la délibération est alors adoptée à la majorité des voix des membres présents et représentés. La mise en conformité du présent règlement intérieur avec les textes qui régissent la vie de l’Université et de l’UFR doit se faire dans un délai de deux mois à compter de la notification de sa non-conformité. Dans ce délai ne peut être incluse la durée des congés universitaires.

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OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES DE LA MENTION « LETTRES » ET PRÉSENTATION DE SES PARCOURS

Organisation de la formation : La Licence mention « Lettres » propose deux parcours-types complémentaires autour d’un tronc commun fort : - un parcours « Lettres classiques » (langues, littératures et cultures latines et grecques, approche pluridisciplinaire de l’Antiquité : archéologie, histoire, histoire de l'art) ; - un parcours « Lettres modernes » (littératures française et comparée, linguistique, stylistique, grammaire moderne, langue médiévale). La Licence mention « Lettres » repose sur une spécialisation progressive bi-disciplinaire suivant un système majeure/mineure (respectivement 60% / 40% en 1re année, puis 70% / 30% en 2e année) avec : - la Licence de Philosophie ; ou - le parcours « Métiers du livre et stratégies numériques » de la Licence d’Arts ; ou - la licence de Sciences du langage. À partir de la 2e année, la Licence mention « Lettres » offre un choix d’options et de spécialités : - renforcement disciplinaire orienté vers la recherche et les concours d’enseignement du second degré (CAPES, Agrégation) ; - parcours transversal à visée professionnelle « Lettres Science » (concours du MEEF, professorat des Écoles) ; - parcours transversal à visée professionnelle « Lettres Administration » (préparation aux concours administratifs) ; - parcours disciplinaire à visée professionnelle « Archéologie » pour les étudiants de Lettres classiques ; - spécialisation optionnelle « Littérature de jeunesse et création éditoriale », option qui vise à diversifier la formation des étudiants de Lettres par l’initiation à un champ littéraire dont la place se développe dans le monde des Lettres et qui se constitue en tant qu’objet de recherche à part entière.

Objectifs de la formation : La Licence mention « Lettres » propose une formation disciplinaire forte dans le cadre d'un parcours orienté vers les concours de l’enseignement secondaire, de l’enseignement supérieur et de la recherche. Les trois formations bi-disciplinaires (Licences « Lettres-Philosophie », « Lettres-Métiers du livre » et « Sciences du langage ») entretiennent des affinités réelles sur les plans méthodologique et scientifique avec la mention Lettres, cette complémentarité renforçant la capacité des étudiants à s'adapter à des milieux professionnels différents. L’existence de la spécialisation optionnelle « Littérature de jeunesse et création éditoriale » confère à la formation une forte originalité. Le parcours-type « Lettres classiques » offre aux étudiants la possibilité de se former aux différentes sciences de l'Antiquité, dans le cadre de ses UE disciplinaires ou de la mineure transversale « Archéologie », qui est à visée professionnalisante. Les étudiants qui sont inscrits dans la mention « Lettres » et qui ont suivi les cours des enseignements fondamentaux des mentions « Métiers du livre », « Philosophie » et « Sciences du langage » ont la possibilité de s’orienter à la fin de chaque semestre dans les mentions partenaires.

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Compétences professionnelles : Conformément au référentiel de compétences nationales de janvier 2015, la mention « Lettres » a pour objectif de donner aux étudiants qui la suivent une solide formation dans la discipline. Au terme des trois années de Licence, au cours desquelles un contrôle continu a été organisé et un portfolio de compétences exigé, l’étudiant doit être capable de : - mobiliser des concepts et une culture au sujet des grands courants littéraires pour analyser des textes de natures, d’origines et d’époques diverses (de l’Antiquité classique à l’époque contemporaine) ; - se servir aisément des structures, de l’évolution et du fonctionnement de la langue française pour analyser des discours oraux et des productions écrites, y compris liés aux nouveaux modes de communication ; - identifier et situer dans leur contexte des productions culturelles et artistiques diverses (littérature, beaux-arts, musique, théâtre, cinéma, multimédias) en lien avec les genres et grands courants littéraires, dans une perspective à la fois historique et comparatiste (les resituer à l’échelle de la France, de l’Europe et du monde) ; - produire des études critiques de documents écrits dans différentes perspectives (rédaction de synthèses, études stylistique, argumentative, d’histoire de la langue et/ou des idées).

Compétences préprofessionnelles : La Licence mention « Lettres » a pour ambition de permettre à l’étudiant de : - situer son rôle et sa mission au sein d’une organisation pour s’adapter et prendre des initiatives ; - identifier le processus de production, de diffusion et de valorisation des savoirs ; - respecter les principes d’éthique, de déontologie et de responsabilité environnementale ; - travailler en équipe autant qu’en autonomie, en développant une responsabilité au service d’un projet ; - distinguer et situer les champs professionnels potentiellement en relation avec les acquis de la mention ainsi que les parcours possibles pour y accéder ; - caractériser et valoriser son identité, ses compétences et son projet professionnel en fonction d’un contexte ; - se mettre en recul d’une situation, s’auto-évaluer et se remettre en question pour apprendre.

Compétences transversales et linguistiques : - Utiliser les outils numériques de référence et les règles de sécurité informatique pour acquérir, traiter, produire et diffuser de l’information ainsi que pour collaborer en interne et en externe. Identifier et sélectionner diverses ressources spécialisées pour documenter un sujet. Analyser et synthétiser des données en vue de leur exploitation. - Développer une argumentation avec esprit critique. Se servir aisément des différents registres d’expression écrite et orale de la langue française. - Se servir aisément de la compréhension et de l’expression écrites et orales dans au moins une langue vivante étrangère.

Compétences spécifiques à la mineure d'approfondissement disciplinaire préparant à des métiers ciblés « Archéologie » : - Maîtriser les enjeux et les techniques de l’archéologie à travers un enseignement théorique, thématique et méthodologique. - Savoir pratiquer la prospection et la fouille par des stages sur le terrain.

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Compétences au-delà du niveau de la Licence : La Licence mention « Lettres » associée à la Philosophie, aux Métiers du livre et aux Sciences du langage offre les débouchés professionnels suivants au-delà du niveau Licence : - métiers de l'enseignement, de la recherche et de l'éducation ; - métiers du livre et de l’édition (libraire, bibliothécaire, documentaliste, éditeur et assistant d’édition responsable de projet culturel dans une entreprise, une collectivité, une association) ; - métiers du journalisme et de la communication ; - métiers des ressources humaines ; - secteurs de la documentation, de la communication et du multimédia, de la culture ; - administration des entreprises ; - humanitaire ; - traduction ; - métiers de la fonction publique : chargé de mission, administration d’établissement culturel, communication d’entreprise ; - métiers du patrimoine.

Poursuite d’études en Master « Lettres » : À l’issue de la Licence, les étudiants peuvent préparer les concours d’enseignement du second degré (voir ci-dessous « Préparation aux concours »). Les étudiants peuvent aussi s’inscrire dans le Master « Création littéraire », où leur sont offerts trois parcours (voir le livret de Master) : - le parcours « Littérature, poétique et création » ; - le parcours « Création éditoriale des littératures de jeunesse et générales » ; - le parcours « Littératures, francophonie et poétique ». Le premier parcours – « Littératures, poétique, création » (LPC) – est orienté à la fois vers les métiers de la recherche et de l’enseignement, et vers ceux de l’événement et de la création littéraires ; le second – « Création éditoriale des littératures de jeunesse et générales » (CELJG) –, qui a une dimension internationale, prépare aux métiers de l’édition ; le troisième parcours – « Littératures, francophonie et poétique » (LFP) – est orienté vers les métiers de la recherche et de l’enseignement.

Préparation aux concours : À l’issue de la Licence, les étudiants peuvent préparer les concours d’enseignement du second degré : - la préparation au concours du CAPES de Lettres est intégrée au Master 1 et au Master 2 « Enseignement des Lettres modernes » (voir le livret des Masters) ; - la préparation au concours de l’Agrégation de Lettres modernes et/ou de Lettres classiques s’effectue à l’issue du Master 2. La culture acquise et les outils méthodologiques qu’ils doivent s’approprier tout au long de leur parcours Licence leur permettent aussi de préparer : - le concours de Professorat des écoles et les concours de Lycée professionnel ; - les concours administratifs (éventuellement via l’IPAG, Clermont 1) et les concours d’écoles de journalisme.

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Poursuite d’études dans les parcours « Recherche » proposés par l’Université Clermont Auvergne : La culture acquise permet aux étudiants d’intégrer des parcours de recherche littéraire, linguistique, philosophique et/ou historique. Le Master « Création littéraire » y conduit notamment avec ses deux parcours « recherche » : - « Littérature, Poétique et Création » (en présentiel) ; - « Littératures, Francophonie et Poétique » (à distance).

Poursuite d’études dans les parcours professionnels proposés par l’Université Clermont Auvergne : - À l’issue de la Licence, les étudiants peuvent présenter leur candidature au Master « Création littéraire » parcours « Création éditoriale des littératures de jeunesse et générales ». Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site de cette spécialité : https://www.uca.fr/formation/nos-formations/catalogue-des-formations/master-creation- litteraire-10111.kjsp?RH=1483950614015. - La formation acquise peut être très utile dans les parcours professionnels du département de Tourisme. - L’expérience professionnelle qu’ils pourront acquérir en première année de Master et leur culture classique spécifique leur permettront de trouver une place dans le futur Master professionnel des « Métiers du livre, de l’édition et de la culture ».

Autres débouchés : - Avec les UE du parcours pluridisciplinaire, les étudiants peuvent viser la préparation aux concours administratifs (éventuellement via l’IPAG, Clermont 1) et aux concours d’écoles de journalisme. - Ils peuvent aussi poursuivre leurs études en IEP et en Master dans le secteur Lettres, Langues et Sciences Humaines. La spécialité « Mondes contemporains » du Master « Histoire, Civilisations, Patrimoine » apporte un complément de formation pour les étudiants désireux de présenter des concours de la fonction publique (catégorie A).

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AGENDA CULTUREL

Depuis plusieurs années, le département de Français propose aux étudiants du département et intègre dans certains de ses enseignements différentes actions culturelles, considérées comme partie prenante de la formation. Le calendrier de certaines de ces actions vous est donné ici ; d’autres informations vous seront données dans les cours qui présentent une articulation plus étroite. N’hésitez pas à vous manifester auprès de l’enseignante référente pour en savoir plus et participer activement à l’organisation de ces actions.

 5e festival « Littérature au centre » (LAC) : 27-31 mars 2019 Organisées par l’association Littérature au centre (LAC), ces rencontres sont portées par plusieurs partenaires universitaires, parmi lesquels l’UFR de Lettres (département de Français, Métiers de la culture), le CELIS, le Service Université Culture, l’ESPE. Elles intègrent à tous les stades de leur conception et de leur organisation les étudiants de Lettres et leur permettent de rencontrer, tous les ans, dans un dialogue fructueux, la littérature vivante, tout en contribuant à leur formation tant d’enseignants que de professionnels de la culture, au sens le plus large. Plusieurs enseignements sont conçus en lien direct avec cette programmation (programmes de littérature française et comparée de différents niveaux, UE « Rencontres littéraires » de L2, UE « Événements littéraires et culturels » de L3, atelier de création littéraire contemporaine, atelier de lectures urbaines, etc.). Le département de Français a décidé l’intégration de ces rencontres à l’agenda des étudiants de Lettres, selon les aménagements prévus (banalisation de cours). En dehors de leurs créneaux de cours banalisés ou non, les étudiants sont également invités à se rendre à l’ensemble des programmes, notamment ceux prévus en soirée, du mercredi 27 mars au samedi 30 mars 2019, ainsi qu’aux rencontres du week-end (samedi 30 mars toute la journée et soirée, dimanche 31 mars en matinée). En amont du festival, les étudiants peuvent également devenir bénévoles et participer à différentes actions en s’adressant à l’enseignante référente LAC : Nathalie Vincent-Munnia (bureau 113). Au programme 2019 : « Littérature et corps ». Programme complet bientôt disponible sur le site : www.litteratureaucentre.net.

 Auteur en résidence au SUC Pour la 5e année, le Service Université Culture (SUC) accueille, en partenariat avec la DRAC, un auteur ou une auteure en résidence sur l’année universitaire. Cette résidence consiste, pour l’auteur, à conduire un projet personnel de création littéraire, mais également à mener sur le territoire des actions culturelles auprès de publics variés. Dans ce cadre, l’auteur en résidence intervient auprès d’étudiants non seulement du SUC, mais aussi du département de Français : rencontres dans le contexte de cours, ateliers d’écriture, etc. Auteur en résidence en 2018-2019 : Alban Lefranc.

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PROGRAMMES DES ENSEIGNEMENTS DE LICENCE

Concernant l’organisation générale du cursus, les étudiants sont également invités à se reporter au règlement du L.M.D., édité par l'UFR, qui leur a été remis avec le dossier d'inscription.

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LICENCE LETTRES MODERNES

1re ANNÉE

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Maquette du semestre 1

SEMESTRE 1 UE MD 1-1 Histoire littéraire (1 choix) Littérature française : le roman OU Littérature de l'antiquité M A UE MD 1-2 Introduction à la linguistique J UE MD 1-3 Langues et cultures de l'Antiquité (1 choix) E Structures du latin OU Latin débutant Latin confirmé U OU Grec débutant Grec niveau 2 R E UE MD 1-4 Littérature francaise 1 UE MD 1-5 Littérature comparée UE MD 1-6 Littérature française 2 UE ML 1-1 Acteurs, lieux et pratiques des métiers du livre UE ML 1-2 Politiques et institutions culturelles Mineure C UE ML 1-3 Culture et économie de l'information ARTS ML h UE ML 1-4 Grands jalons de l'histoire culturelle o i UE PHI 1-1 Histoire de la Philosophie Contemporaine x UE PHI 1-2 Philosophie Morale et Politique Mineure M UE PHI 1-3 Philosophie Esthétique PHILOSOPHIE i UE PHI 1-4 Histoire de la Philosophie Antique et médiévale n e UE SDL 1-1 Langue et Société 1 u UE SDL 1-2 Théorie de la communication r Mineure SDL e UE SDL 1-3 Exercices d'analyse linguistique 1 UE SDL 1-4 Langue et Société 2

UE Transversales validées au S2 Enseignements MTU Méthodologie du Travail Universitaire S1 O2i Outils informatiques S1 et S2 LANSAD Langue vivante S2

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PROGRAMME DES ENSEIGNEMENTS LICENCE 1re ANNÉE ∼∼∼∼ SEMESTRE 1

MINEURE MUTUALISÉE

UE 1 – HISTOIRE LITTÉRAIRE 1 – 2H – 3 CRÉDITS

– Littérature française : le roman (4 groupes, 3 programmes) lundi 8h15-10h15 : Françoise Le Borgne lundi 15h15-17h15 : Marjolaine Vallin Genre d’abord dénué de légitimité parce qu’il ne figure pas dans les poétiques antiques, le roman va pourtant progressivement s’imposer comme un genre majeur et le plus propre à représenter dans toute leur complexité les aspirations et le devenir de l’individu dans la société de son époque. De La Princesse de Clèves aux Lettres persanes, de Madame Bovary à La Recherche du Temps perdu, de L’Etranger à La Jalousie, le roman connaît de multiples avatars et, à travers la diversité de ses esthétiques, nous retrace l’évolution des idées et des imaginaires modernes et contemporains. Ce cours envisagera les mutations du genre romanesque du XVIIe au XXIe siècle, en mettant en évidence l’évolution des thèmes et des procédés narratifs et les enjeux idéologiques et esthétiques qui motivent cette évolution. À partir de nombreux exemples, il analysera le roman sous l’angle narratologique (structure, modalités du récit, gestion de la temporalité…) sans négliger l’étude stylistique de passages précis. Corpus : Anthologie d’extraits fournie par l’enseignante. Bibliographie sélective : 1) Évolution du roman CHARTIER Pierre, Introduction aux grandes théories du roman, Paris, Armand Colin, coll. « Lettres Sup », 2005 [809.3 CHA] COULET Henri, Le Roman jusqu’à la Révolution, Paris, Armand Colin, coll. « U », 2000 [1967] [843.9 COU] PAGEAUX Daniel-Henri, Naissances du roman, Paris, Klincksieck, 2006 [809.3 PAG] RAIMOND Michel, Histoire du roman depuis la Révolution, Paris, Armand Colin, coll. « U », 1981 [843.9 RAI] REY Pierre-Louis, Le Roman, Paris, Hachette Supérieur, coll. « Contours littéraires », 1992 [809.3 REY] VIART Dominique, Le Roman français au XXe siècle, Paris, Hachette supérieur, coll. « Les fondamentaux », 1999 [843.9 VIA] 2) Définition du genre romanesque et outils pour l’analyse BOURNEUF Roland et OUELLET Réal, L’Univers du roman, Paris, PUF, 1995 [809.3 BOU] GENETTE Gérard, Figures III, Paris, Seuil, coll. « Poétique », 1972 [840.9 GEN] KUNDERA Milan, L’Art du roman, Paris, Folio Essais, 1986 [809.3 KUN] RAIMOND Michel, Le Roman, Paris, Armand Colin, coll. « Cursus », 1987 [809.3 RAI] REUTER Yves, Introduction à l’analyse du roman, Paris, Armand Colin, coll. « Lettres sup », 2005 [809.3 REU]

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THERENTY Marie-Ève, L’Analyse du roman, Paris, Hachette supérieur, coll. « Crescendo », 2000 [809.3 THE] VALETTE Bernard, Le Roman – Initiation aux méthodes et aux techniques modernes d’analyse littéraire, Paris, Armand Colin, coll. « 128 », 2005 [809.3 VAL] lundi 13h15-15h15 : Dominique Bertrand Le parcours sur l’histoire du roman proposé dans ce groupe mettra l’accent sur les liens étroits de ce « genre » depuis son émergence sur la scène littéraire française et européenne avec le rire et la dynamique parodique. Après un bref rappel sur les interférences antiques et médiévales entre parodie et fiction, on partira de deux auteurs clés de la Renaissance : Cervantès et Rabelais. Ce dernier retiendra particulièrement l’attention, en tant que matrice de créativité romanesque dans la littérature française et francophone, sous le signe du rire et d’une démystification des idées reçues. La filiation entre l’écriture rabelaisienne et le corpus narratif parodique au XVIIe siècle (en particulier chez Charles Sorel, Cyrano de Bergerac ou Tristan l’Hermite) fera l’objet d’une attention spécifique. Au-delà de l’approche usuelle de ces textes comme un sous-genre daté, on montrera comment ces écritures parodiques et dissidentes ont constitué un creuset pour une invention romanesque émancipée du cadre aristotélicien mais contenant paradoxalement les germes des modèles appelés à une légitimation littéraire dans les siècles suivants (roman d’éducation, roman social, autofiction…). On mettra en perspective cette dynamique parodique avec les réflexions de Kundera dans son essai sur l’Art du roman qui nous invite à penser l’importance du rire dans la création romanesque européenne, associée à des formes de connaissance exploratoire de la vie faisant prévaloir l’incertitude du sens et de l’interprétation. Les œuvres précisément abordées pendant le cours permettront d’esquisser un panorama de cette créativité romanesque parodique au fil des siècles (de Diderot à Flaubert) et à travers les aires géographiques de la francophonie (Confiant, Maryse Condé). L’objectif du cours n’est pas de fournir une synthèse exhaustive sur le roman mais de favoriser un élargissement des connaissances acquises par les étudiants au lycée tout en les amenant à interroger la portée philosophique d’une forme-sens qui ne cesse de réfléchir et de se réfléchir à travers le jeu parodique. Corpus : Une bibliographie primaire et secondaire sera fournie aux étudiants lors du premier cours. Le corpus étudié en cours comportera une sélection d’œuvres représentatives des auteurs mentionnés dans notre présentation, et de larges extraits seront analysés à partir de photocopies : Rabelais, Gargantua Sorel, Histoire comique de Francion, livres 1 à 3 ; Cyrano de Bergerac, Les États et Empires de la lune Diderot, Jacques le Fataliste Montesquieu, Les lettres persanes Flaubert, Bouvard et Pécuchet Queneau, Zazie dans le métro lundi 17h15-19h15 : Ilsiona Nuh La mise « en roumanz », pour reprendre l’expression habituelle des clercs médiévaux, ou encore la « translation » du latin en « roman », désigne un phénomène de grande ampleur consistant en la traduction de textes latins en langue vernaculaire. Avec le mot roman germe dès lors la conception d’une mise par écrit qui est d’abord une écriture de seconde main, tissée sur un hypotexte dont la valeur et l’autorité garantissent la rédaction d’un texte qui ne peut, lui, se prévaloir des mêmes vertus. Ce n’est que dans le dernier tiers du XIIe siècle avec les romans de Chrétien de Troyes que la langue devient la matrice d’une forme : le roman au sens moderne du terme. Adossé à l’imaginaire et à la culture celtiques, placé comme un décor lexical en marge de l’univers référentiel, alimenté par les valeurs de la fin’amor occitane et troubadouresque, le roman plonge le public dans l’univers de la merveille, ressort d’une narration peuplée de personnages faés (fées, nains, monstres et géants), de chevaliers valeureux au service de leurs dames, et soumise aux nécessités de la conjointure propre à

20 lui donner sa cohérence et son identité. L’émergence du roman entendu comme forme avec ses personnages et son canevas amoureux servira de base à notre étude de ce genre littéraire, dont nous suivrons les réalisations suivant une perspective diachronique, en nous attachant – le cadre du cours ne pouvant excéder le semestre – au XIXe siècle avec le roman hugolien et balzacien – respectivement Notre-Dame de Paris et La Peau de chagrin –, ainsi qu’aux XXe et XXIe siècles, où l’accent sera mis sur le genre du fantasy, héritier par bien des aspects des romans médiévaux, comme Le Seigneur des anneaux de Tolkien. Plaçant la question du roman, de son auteur et de sa forme au cœur de notre questionnement, nous essayerons de comprendre : - son évolution formelle (le roman se veut d’abord un formatage par l’écrit d’un conte oral) ; - la place de l’auteur-écrivain dans son œuvre (entre l’anonymat et le fétichisme du « je ») ; - les liens que les romans modernes et contemporains entretiennent avec la « matière médiévale », que le monde de l’image et la culture visuelle de masse ont rendue familière.

OU – Littérature antique, genre littéraire : le théâtre Voir le département de Langues et Cultures de l’Antiquité.

UE 2 – INTRODUCTION À LA LINGUISTIQUE – 2H – 3 CRÉDITS

3 groupes lundi 10h15-12h15 ou 13h15-15h15 : Franck Lebas lundi 10h15-12h15 : Océane Advocat La linguistique, discipline étudiant le langage humain et les langues naturelles, sera présentée selon un plan en trois parties. La dimension physique sera abordée en premier, avec comme objectif pratique la maîtrise des rudiments de la transcription phonétique. Ensuite, un parcours historique présentera quelques jalons de la linguistique, de l’antiquité jusqu’au XXe siècle, afin d’étudier la façon dont nos prédécesseurs ont abordé certaines grandes questions concernant le langage et les langues. Enfin, le terme de ce parcours sera l’occasion de développer de façon détaillée et appliquée les principes du structuralisme en linguistique, apparu au début du XXe siècle avec Ferdinand de Saussure. Bibliographie indicative : DUCROT Oswald et SCHAEFFER Jean-Marie (1995), Nouveau dictionnaire encyclopédique des sciences du langage, Paris, Seuil, coll. « Points-Essais ». GARDES-TAMINE Joëlle (1994), La Grammaire. Tome 1 - Phonologie, morphologie, lexicologie, Paris, Armand Colin, coll. « Cursus ». GARRIC Nathalie (2001), Introduction à la linguistique, Paris, Hachette. SAUSSURE (DE) Ferdinand (2005), Cours de linguistique générale, Paris, Payot. SIOUFFI Gilles et VAN RAEMDONCK Dan (2017), 100 fiches pour comprendre la linguistique, Paris, Édition Bréal.

UE 3 – LANGUES ET CULTURES DE L’ANTIQUITÉ 1 – 3H – 3 CRÉDITS

Voir le département de Langues et Cultures de l’Antiquité.

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UE 4 – LITTÉRATURE FRANÇAISE 1 – 2H – 3 CRÉDITS

4 groupes, 3 programmes lundi 10h15-12h15 : Françoise Le Borgne Audace dramaturgique et audace politique dans la « Trilogie » de Beaumarchais Quoiqu’il n’ait composé qu’une demi-douzaine de pièces pour les théâtres publics de la capitale, Beaumarchais est considéré comme l’un des plus grands dramaturges français du XVIIIe siècle, essentiellement grâce à l’originalité de sa « Trilogie espagnole ». Le Barbier de Séville (1775), Le Mariage de Figaro (1784) et La Mère coupable (1792) apparaissent en effet comme un exceptionnel laboratoire dramaturgique : les deux comédies et le drame qui composent le « roman de la famille Almaviva » proposent une éblouissante synthèse des innovations scéniques de la fin de l’Ancien Régime et du début de la Révolution. La restauration de « l’ancienne et franche gaieté » de la comédie y passe par une exploitation dynamique de l’espace, du temps, du dialogue et de la musique mais cette verve comique, portée par le célèbre Figaro, n’exclut ni l’amertume des larmes, ni le sel de la satire. Dans le cadre de ce cours, nous nous intéresserons à l’articulation des audaces dramaturgiques et du discours social et politique au sein de la « Trilogie espagnole » en voyant comment la critique de la société d’Ancien Régime se voit médiatisée par un renouvellement virtuose des ressources de la tradition, du dialogue et du jeu dramatiques. Éditions au programme : Beaumarchais, Le Barbier de Séville, édition présentée et annotée par Jacques Scherer, Paris, Gallimard, Folio Classique, n° 1377, 2007. Beaumarchais, Le Mariage de Figaro et La Mère coupable, éd. Pierre Larthomas, Paris, Gallimard, Folio Classique, n° 1527, 1984. lundi 15h15-17h15 ou 17h15-19h15 (2 groupes) : Dominique Bertrand Formes et sens de la fiction facétieuse à la Renaissance Si les historiens de la culture caractérisent la Renaissance par son « éclat de rire assourdissant » (Georges Minois, Histoire du rire et de la dérision), l’observation de ses manifestations esthétiques, en particulier littéraires, permet d’appréhender les déclinaisons variables et souvent subtiles d’un esprit facétieux qui peut se réduire à un simple « art de sourire » (Daniel Ménager, Bruno Roger-Vasselin). La Renaissance est indéniablement une période clé pour la défense et l’illustration d’une écriture comique moderne qui témoigne de la tension entre les exigences monastiques et mondaines de contrôle du corps reformulées dans le discours de la civilité (d’Erasme à Castiglione) et les traces vivantes d’une truculence bouffonne issue d’une culture orale grotesque qui continue à irriguer l’imaginaire de la fiction (voir le travail fondateur de Bakhtine). Dans cette perspective, la narration plaisante constitue un observatoire privilégié de cette littérarisation du rire à la Renaissance, dans la mesure où s’y reconfigurent les formes et les usages de la tradition des « contes à rire », au gré de la diffusion éditoriale des recueils facétieux dans toute l’Europe, favorisée par l’imprimerie. Rabelais et Bonaventure des Périers sont deux auteurs essentiels dans ce processus de renouvellement et de légitimation assumée de nouvelles poétiques narratives du rire. Le premier invente, autour du Gargantua (1534), une matière romanesque parodique en variant sur la double trame des romans de chevalerie et des chroniques d’origine populaire mettant en scène des géants. Le second, dans ses Nouvelles Récréations et joyeux devis (publiées de manière posthume en 1558), opère une greffe du modèle facétieux emprunté à l’Italie sur les traditions vernaculaires françaises. Ces rencontres entre humanisme et facétie invitent à être pensées comme « un contrepoids au sérieux sentencieux et à l’idéalisme décharné » (Guy Demerson, Humanisme et facétie, Paradigme, 1994, p. 9) et on les abordera comme des formes actives de « récréation » ou « recréation » des esprits et des intelligences, formes-sens articulant la démystification satirique à un plaisir matérialiste du rire revendiqué pour ses vertus thérapeutiques.

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Œuvres au programme : Rabelais, Gargantua, éd. Mireille Huchon, Folio. Bonaventure des Périers, Les Nouvelles Récréations et Joyeux Devis, édition Krystyna Kasprzyk, Paris, STFM, 1980. Des photocopies seront fournies. vendredi 10h15-12h15 (groupe réservé aux étudiants de Sciences du langage) : Frédéric Calas Littérature du XVIIe siècle : La Princesse de Clèves de Mme de La Fayette Considéré comme le premier grand roman de l’époque moderne, La Princesse de Clèves est un roman d’analyse de Mme de La Fayette, amie de Mme de Sévigné, du Duc de La Rochefoucauld. Le succès du roman fut immédiat, et constitue aujourd’hui, ce que l’on appelle « un classique ». Le cours se consacrera à l’analyse du texte, dans une approche littéraire et stylistique conjuguées, abordant les questions essentielles de narratologie. À l’occasion de ce travail du texte, seront abordées les méthodologies de l’explication de textes, du commentaire et de la dissertation. Le cours sera évalué en contrôle continu pendant la durée de l’enseignement.

MAJEURE

UE 5 – LITTÉRATURE COMPARÉE – 2H – 3 CRÉDITS

2 programmes vendredi 10h15-12h15 : Guillaume Surin « La beauté sauvera le monde » Le cours portera principalement sur deux œuvres où la fascination pour la beauté s’écrit sur les marges d’un monde que ruine l’histoire. Deux récits où se développent les avatars modernes de la beauté et, plus particulièrement, d’une beauté qui ne peut que s’engager dans la fêlure (Georges Bataille) ou qui n’est, selon le mot de Rilke, « que le commencement du terrible ». Nous étudierons ainsi les deux approches, contemporaines, d’une beauté salvatrice et destructrice. Mais aussi, dans le défi de narrer la beauté, nous nous pencherons sur les possibilités modernes du récit après de grands bouleversements ou catastrophes. Pour cela, nous confronterons ces deux récits à des extraits d’œuvres de Pier Paolo Pasolini (principalement de son film Teorema), mais aussi d’œuvres de Dostoïevski, Jean Genet, Georges Bataille, et d’écrivains japonais (Kawabata, Yoshimura, Tanizaki). Corpus : Yukio Mishima, Le Pavillon d’or [1956], trad. Marc Mécréant, Paris, Gallimard, coll. « Folio ». Giorgio Bassani, Le Jardin des Finzi-Contini [1962], trad. Michel Arnaud, Paris, Gallimard, coll. « Folio ». mardi 10h15-12h15 : Gaëlle Loisel Histoire et formes de la tragédie en Europe Ce cours propose d’examiner la notion de tragique à partir de trois pièces relevant de lieux et d’époques différentes (Athènes, Ve siècle av. J.-C. ; Angleterre, XVIIE siècle ; Norvège, XIXe siècle). Nous adopterons une approche théorique en nous appuyant sur la lecture d’extraits de La Poétique d’Aristote ou de textes critiques de Maeterlinck, qui permettront d’analyser la façon dont a été pensée la tragédie selon les époques et les lieux. Parallèlement, des notions d’histoire littéraire permettront de replacer chaque pièce dans le contexte qui l’a vu éclore : épanouissement du théâtre antique, théâtre élisabéthain, théâtre moderne. Des approches variées seront retenues : commentaires de texte, notes de synthèse, comparaisons de traduction, notes de lecture.

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Œuvres au programme : Sophocle, Œdipe roi, trad. Jean Grosjean, Paris, Gallimard, coll. « Folio classique », 2015. , Le Roi Lear, trad. Armand Robin, Paris, Flammarion, coll. « GF bilingue », 2014. Henrik Ibsen, Hedda Gabler, trad. Terje Sinding, Paris, Librairie générale française, coll. « Le Livre de poche », 2005.

UE 6 – LITTÉRATURE FRANÇAISE 2 – 2H – 3 CRÉDITS

3 groupes, 2 programmes mardi 8h15-10h15 : Nathalie Vincent-Munnia et le poème en prose Le cours envisagera les évolutions poétiques qui, du XVIIIe au XXe siècle, marquent tout particulièrement le XIXe siècle : la remise en cause de la définition exclusive de la poésie par le vers et l’apparition du poème en prose. L’étude sera centrée sur les poèmes en prose de Charles Baudelaire (Le Spleen de Paris), mais en écho à ses poèmes en vers () et dans le prolongement des poèmes en prose de son prédécesseur, Aloysius Bertrand (Gaspard de la nuit). D’autres textes seront également abordés afin d’illustrer ces évolutions de la poésie. Œuvres à acheter, à apporter au premier cours et à lire une première fois avant : Gaspard de la nuit d’Aloysius Bertrand Le Spleen de Paris de Charles Baudelaire D’autres textes seront étudiés et donnés en classe. mardi 10h15-12h15 (groupe réservé aux étudiants de Sciences du langage) : Marjolaine Vallin mardi 13h15-15h15 : Marjolaine Vallin L’évolution de la poésie française aux XIXe et XXe siècles Le cours vise à montrer comment la poésie française a évolué du point de vue formel aux XIXe et XXe siècles : passage du vers compté et rimé au vers libéré puis au vers libre, en passant par le poème en prose. Les poèmes en dodécasyllabes sont privilégiés puisque ce mètre constitue un symbole de l’évolution du genre poétique en France. Un livret répertoriant les poèmes étudiés est distribué au premier cours. Chaque séance est centrée sur un poème qu’il convient de travailler en amont ou en aval. Bibliographie sélective : AQUIEN Michèle, La Versification appliquée aux textes, Nathan, coll. 128, [1993], 2015 [4e éd.]. AQUIEN Michèle, Dictionnaire de poétique, Librairie générale française, LP, 1997. CORNULIER Benoît de, Théorie du vers - Rimbaud, Verlaine, Mallarmé, Seuil, 1982. CORNULIER Benoît de, Art poétique – Notions et problème de métrique, Presses universitaires de Lyon, coll. IUFM, 1995. JOUBERT Jean-Louis, La Poésie, Armand Colin, coll. Cursus, [1988], 2015 [5è éd.], chapitres 4 et 6. MAZALEYRAT Jean, Éléments de métrique française, Armand Colin, coll. Cursus, [1974], 1995 [8e éd.]. ROUBAUD Jacques, La Vieillesse d’Alexandre – Essai sur quelques états du vers français récent, F. Maspero, Paris, 1978, rééd. Editions Ivrea, 2000.

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UE TRANSVERSALE – 2H – 3 CRÉDITS

Cet enseignement du S2 (UE6) est délivré au S1, mais comptera dans le calcul des notes du S2. Il est donc à suivre au S1 par les étudiants. – MTU (3 groupes) mardi 8h15-10h15 ou 13h15-15h15 ou 15h15-17h15 (3 groupes) : Dominique Bertrand Les rappels méthodologiques et la pratique des différentes techniques (dissertation, explication de textes et résumé) sont envisagés sur fond d’initiation aux enjeux et usages de la recherche documentaire à partir de la thématique « Littérature et indépendance des femmes » : extraits du Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir, mis en perspective avec la fiction d’Annie Ernaux, La Femme gelée, et un commentaire littéraire et historique de la lecture des « Maximes du mariage » dans l’École des Femmes de Molière. Ce cours sera validé par un devoir sur table en 2 heures : plan détaillé de dissertation avec rédaction de l'introduction et de la conclusion.

– O2i « Outils informatiques » Objet : L’informatique est omniprésente dans notre de vie professionnelle et personnelle. Les techniques bureautiques classiques (traitement de texte, diaporama, tableur-grapheur) sont combinées aux outils dits numériques pour former les NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication). Tous les étudiants de première année de licence de notre université suivent la même formation NTIC en deux temps : - Au premier semestre, un « Stage informatique » vous permet de maîtriser les outils de notre Environnement Numérique de Travail (ENT), de vérifier vos compétences en bureautique et de les compléter si nécessaire sur la base de l’autoformation. - Au second semestre, le module « Outils Informatiques » (appelé parfois O2i) a pour but de valider votre compétence pratique en informatique et d‘améliorer votre compréhension des outils numériques modernes. Il s’appuie sur les compétences acquises ou vérifiées au premier semestre. Objectifs : Stage informatique de premier semestre : Apprentissage des services numériques indispensables de l’université (activation du compte, emploi du temps, scolarité, courriel, forum, espaces numériques de travail et de stockage, supports numériques de cours, salles informatiques, accès Wifi, etc.). Connaissance des règles d’usage et de droit des NTIC. Utilisation des ressources d’autoformation pour compléter vos compétences en bureautique. Module d’Outils Informatiques de deuxième semestre : Travail dans un cadre collaboratif (équipes de quatre étudiants) pour réaliser, dans les règles de l’art, des documents bureautiques : texte structuré, diaporama pour la communication assistée par ordinateur, tableaux de données avec formules de calcul et graphiques. Maîtrise de la recherche d’information sur le web et de son exploitation. Maîtrise des outils de communication numérique. Intérêt : Le suivi du Stage informatique est indispensable : des services essentiels de l’Université Clermont Auvergne ne sont accessibles que par voie numérique, via votre compte sur l’ENT, qu’il vous faut activer dès le début du stage. Le module Outils Informatiques est obligatoire et contribue pour 50% à la validation de l’UE 24 « Maîtrise des Outils Fondamentaux » pour la 1re année de Licence. Le stage et le module informatiques de 1re année sont aussi une préparation à la Certification Informatique et Internet de niveau 1 (C2i). Cette certification n’est pas obligatoire mais recommandée : elle constitue une validation nationale de vos acquis dans le domaine des NTIC. Vous pourrez vous inscrire individuellement à une session de C2i par voie numérique (voir informations sur l’ENT). Vous avez la possibilité d’ici la 3e année de licence de présenter plusieurs sessions successives de C2i, jusqu’à obtention.

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Inscription et organisation : Stage informatique : l’inscription à un groupe de TP se fait selon les indications qui vous ont été fournies lors de votre inscription administrative et/ou lors du cours « ENT » de prérentrée. Les redoublants et AJAC peuvent décider de réaliser ce stage de manière autonome. Module Outils Informatiques : l’inscription préalable à un groupe de TD est obligatoire (les inscriptions hors délais seront refusées) ; cette inscription s’effectue dans votre département de rattachement, puis est validée par l’enseignant de TD. Au cours des TD, une inscription supplémentaire obligatoire devra être faite pour le QCM. Modalité d’évaluation du module : L’évaluation comprend une partie pratique réalisée lors des TD et un QCM terminal (dernière séance de TD). La partie pratique évalue le travail collaboratif de l’équipe ainsi que la part personnelle de chaque étudiant, par le biais des documents produits et de l’utilisation des outils numériques. Le QCM évalue individuellement les connaissances théoriques et pratiques acquises durant l’année. Un défaut d’inscription au QCM invalide la note du module. Les étudiants en régime spécial peuvent choisir de s’inscrire au TD et suivre normalement le module, ce choix est irréversible. À défaut, ils devront s’inscrire, en temps utile, dans le groupe de QCM qui leur est réservé. Les règles générales de validation de module/UE/année, s’appliquent pour décider du passage en 2e session. La 2e session pourra comprendre la réalisation individuelle de documents informatiques et/ou un QCM.

– LANSAD : Langue vivante Voir le Service commun des Langues vivantes.

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Modalités de contrôle des connaissances Lettres modernes Semestre 1

Modalités de Contrôle des Connaissances Crédits Coeff. re e affectés à 1 session RSE 2 session des EC l’UE Type de % Nature Durée Nature Durée Nature Durée Nb d’épr. Nb d’épr. Nb d’épr. contrôle CC/ET des épr. des épr. des épr. des épr. des épr. des épr.

UE 1 : Histoire littéraire 1 3 ET 1 E 2h 1 E 2h 1 E 2h Littérature française : le roman

UE 2 : Introduction à la linguistique 3 ET 1 E 2h 1 E 2h 1 E 2h

30 min 30 min UE 4 : Littérature française 1 3 CC 2 E ou O 1 O de 1 O de passage passage 2CC/ UE 5 : Littérature comparée 3 50/50 3 E 4h 1 O 30 min 1 O 30 min 1ET UE 6 : Littérature française 2 3 CC 2 E ou O 1 O 30 min 1 O 30 min

CC : contrôle continu ; ET : examen terminal E : écrit ; O : oral ; TP : travaux pratiques ; M : mémoire ou rapport ; S : soutenance Le nombre d’épreuves de contrôle continu est donné à titre indicatif

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Maquette du semestre 2

SEMESTRE 2 UE MD 2-1 Histoire littéraire : Le théâtre UE MD 2-2 Littérature comparée (1 choix) Littérature comparée OU Littérature de l'antiquité M A UE MD 2-3 Langues et cultures de l'Antiquité (1 choix) Structures du latin J OU Latin débutant Latin confirmé E OU Grec débutant Grec niveau 2 U R UE MD 2-4 Linguistique française : Phonétique- Morphologie E UE MD 2-5 Littérature française UE MD 2-6 UE transversale : MTU et O2i UE MD 2-7 Langue vivante Langue :

UE ML 2-1 Production éditoriale contemporaine C Mineure h UE ML 2-2 Médiation du livre et de la lecture o ARTS ML i UE ML 2-3 Histoire du livre et des pratiques de lecture de l'Antiquité à l'Age Classique x UE PHI 2-1 Histoire de la Philosophie Moderne Mineure M UE PHI 2-2 Histoire de la Philosophie Contemporaine i PHILOSOPHIE n UE PHI 2-3 Philosophie Morale et Politique e u UE SDL 2-1 Histoire de la Langue Mineure r UE SDL 2-2 Exercices d'analyse linguistique 2 SDL e

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PROGRAMME DES ENSEIGNEMENTS LICENCE 1re ANNÉE ∼∼∼∼ SEMESTRE 2

MINEURE MUTUALISÉE

UE 1 – HISTOIRE LITTÉRAIRE 2 – 2H – 3 CRÉDITS

4 groupes lundi 8h15-10h15 ou 10h15-12h15 (2 groupes) : Catherine Milkovitch-Rioux lundi 13h15-15h15 : Marjolaine Vallin lundi 15h15-17h15 : Frédéric Clamens-Nanni Vers le théâtre moderne et contemporain Après avoir introduit les grandes théories du théâtre depuis les principes de la Poétique d’Aristote, ce cours s’attachera plus précisément à l’histoire du drame au XIXe siècle et aux débats qu’a prolongés ou inventés le XXe siècle où, analysé, disséqué, critiqué, le théâtre a été l’objet de maintes théories. On opérera un parcours au cœur des traditions et des innovations qui ont émaillé cette histoire, en s’arrêtant particulièrement sur le XIXe siècle et la première partie du XXe siècle, de Hugo et Musset à Claudel, Ionesco, Beckett. L’extrême contemporain sera abordé à partir d’un choix de représentations dans la saison culturelle clermontoise, comprenant notamment des adaptations théâtrales. Un livret répertoriant les extraits étudiés sera distribué au premier cours. Chaque séance est centrée sur un texte qu’il convient de travailler en amont ou en aval. Deux œuvres théâtrales au choix dans une liste donnée sont à lire pour l’examen terminal. Bibliographie sélective : Marie-Claude Hubert, Les Grandes Théories du théâtre, Paris, Armand Colin, coll. « U », 2008 [BU Gergovia 809.2 HUB] Marie-Claude Hubert, Le Théâtre, Paris, Armand Colin, coll. « Cursus », 2003 [BU Gergovia 809.2 HUB] Michel Lioure, Lire le théâtre moderne de Claudel à Ionesco. 1900-1950, Paris, Dunod, coll. « Lettres Sup », 1998 [BU Gergovia 842.9 LIO] Bénédicte Louvat-Molozay, Le Théâtre, Paris, Gallimard-Flammarion, coll. « Corpus », 2007 [BU Gergovia 809.2 THE] Michel Pruner, Les Théâtres de l’absurde, Paris, Armand Colin, coll. « Lettres Sup », 2005 [BU Gergovia 809.2 PRU] Jean-Jacques Roubine, Introduction aux grandes théories du théâtre, Paris, Armand Colin, coll. « Lettres Sup », 2004 [BU Gergovia 809.2 ROU] Anne Uberfeld, Le Drame romantique, Paris, Belin Sup, coll. « Lettres », 1993 [BU Gergovia 809.2 UBE]

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UE 2 – LITTÉRATURE COMPARÉE – 2H – 3 CRÉDITS

– Fictions du complot (2 groupes) lundi 10h15-12h15 ou 13h15-15h15 : Chloé Chaudet Ce cours abordera une forme narrative qui a connu un remarquable essor depuis le XIXe siècle : la fiction du complot ou fiction complotiste. Nous nous concentrerons d’abord sur la littérature du XIXe siècle européen afin de préciser les traits constitutifs de cette fiction cultivant mystère et révélation, avant d’aborder le XXe siècle (et le début du XXIe siècle) pour étudier ses évolutions dans une perspective transmédiale et extra-européenne. Corpus : - une anthologie restreinte composée d’extraits de fictions du complot du XIXe siècle (comportant des textes d’Achim von Arnim, Honoré de Balzac, Eugène Sue, Alexandre Dumas) sera distribuée en début de semestre ; - Joseph Conrad, L’Agent secret [The Secret Agent, 1907], trad. française de Sylvère Monod, Paris, Gallimard, coll. « Folio classique », 1995 ; - Ernesto Sábato, Héros et tombes [Sobre héroes y tumbas, 1961], trad. française de Jean-Jacques Villard, introduction de Witold Gombrowicz, Paris, Points, coll. « Signatures », 2009.

OU – Littérature antique, genre littéraire : la prose Voir le département de Langues et Cultures de l’Antiquité.

UE 3 – LANGUES ET CULTURES DE L’ANTIQUITÉ 2 – 3H – 3 CRÉDITS

Voir le département de Langues et Cultures de l’Antiquité.

MAJEURE

UE 4 – LINGUISTIQUE FRANÇAISE – 2H – 3 CRÉDITS mardi 13h15-15h15 ou 15h15-17h15 (2 groupes) : Mylène Blasco Phonétique – morphologie En tant que locuteur du français, nous avons intégré un grand nombre de règles de grammaire que nous appliquons automatiquement sans nous en rendre compte. La conscience de la règle de grammaire ne s’éveille chez nous qu’à l’occasion de la « faute ». Ce cours aide à comprendre comment fonctionne la langue française dans l’ensemble de son système de règles. Il met en exergue les règles fondamentales que tout locuteur français adulte applique automatiquement sans même y penser. L’étudiant doit apprendre à observer son usage et celui des autres dans ce qu’il y a de plus fondamental, de plus « élémentaire ». Pour ce faire, une attention particulière est portée aux sons du français (phonétique et phonologie), à l’orthographe et à la formation des mots (morphologie), en ayant à cœur de faire le lien avec les autres secteurs du système de la langue. Références bibliographiques : Elles seront données et commentées en cours.

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UE 5 – LITTÉRATURE FRANÇAISE – 2H – 3 CRÉDITS mardi 8h15-10h15 ou 10h15-12h15 (2 groupes) : Emmanuèle Lesne-Jaffro La comédie au XVIIe siècle : Molière Molière rend à la comédie sa légitimité dans La Critique de l’École des femmes (1663), avant d’affronter la censure avec l’affaire de Tartuffe dès 1664 et d’explorer les multiples formes de l’imposture, religieuse, sociale, morale, dans Don Juan et Le Misanthrope. Au terme d’une longue carrière de dramaturge et d’homme de théâtre, il dénonce, avec la comédie-ballet farcesque Le Bourgeois gentilhomme (1670), puis avec la grande comédie de mœurs et de caractère Les Femmes savantes (1672), les travers de la société bourgeoise fascinée par la culture. Corpus à lire en édition de poche, Folio, GF ou Larousse : Le Bourgeois gentilhomme (1670) Les Femmes savantes (1672) L’Impromptu de Versailles (1663) La Critique de l’École des femmes (1663)

UE 6 – UE TRANSVERSALE – 2H – 3 CRÉDITS

Cet enseignement du S2 a été délivré au S1, mais comptera dans le calcul des notes du S2. Il est donc à suivre au S1 par les étudiants. – MTU Voir le programme au S1.

– O2i « Outils informatiques » Voir le programme au S1.

UE 7 – LANGUE VIVANTE – 3 CRÉDITS

Voir le Service commun des Langues vivantes.

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Modalités de contrôle des connaissances Lettres modernes Semestre 2

Modalités de Contrôle des Connaissances Crédits Coeff. affectés à 1re session RSE 2e session des EC l’UE Type de % Nature Durée Nature Durée Nature Durée Nb d’épr. Nb d’épr. Nb d’épr. contrôle CC/ET des épr. des épr. des épr. des épr. des épr. des épr.

UE 1 : Histoire littéraire 2 : le théâtre 3 ET 1 E 2h 1 E 2h 1 E 2h

UE 2 : Littérature comparée 2CC/ 3 50/50 3 E 4h 1 E 4h 1 O 30 min EC 1 : Littérature comparée LM 1ET

UE 4 : Linguistique française : phonétique - morphologie 3 ET 1 E 2h 1 E 2h 1 E 2h

UE 5 : Littérature française 3 ET 1 E 4h 1 E 4h 1 O 30 min

UE 6 : MTU 3 ET 1 E 2h 1 E 2h 1 E 2h

CC : contrôle continu ; ET : examen terminal E : écrit ; O : oral ; TP : travaux pratiques ; M : mémoire ou rapport ; S : soutenance Le nombre d’épreuves de contrôle continu est donné à titre indicatif

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LICENCE LETTRES MODERNES

2e ANNÉE



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Maquettes du semestre 3 Mineure : METIERS DU LIVRE (ARTS) ou PHILOSOPHIE ou SDL

SEMESTRE 3 UE MD 3-1 Histoire littéraire : La poésie UE MD 3-2 Littératures (1 choix) Littérature française Littérature de l'antiquité M A UE MD 3-3 Langues et cultures de l'Antiquité (1 choix) Structures du latin J OU Latin débutant Latin confirmé E OU Grec débutant Grec niveau 2 U R UE MD 3-4 Linguistique française : Syntaxe E UE MD 3-5 Linguistique médiévale : Introduction à l'ancien français UE MD 3-6 Littérature comparée UE MD 3-7 Langue vivante Langue :

UE ML 3-1 Maisons d'Edition C Mineure h UE ML 3-2 Librairie ARTS ML o UE ML 3-3 Grands jalons de l'histoire des sciences et techniques i x UE PHI 3-1 Philosophie Métaphysique Mineure UE PHI 3-2 Philosophie Epistémologie M PHILOSOPHIE i UE PHI 3-3 Histoire de la Philosophie Moderne n UE SDL 3-1 Phonologie e Mineure u UE SDL 3-2 Lexicologie 1 : Morphologie lexicale SDL r UE SDL 3-3 Discours et interaction e

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Maquettes du semestre 3 Mineure : LETTRES/ADMINISTRATION ou LETTRES /SCIENCES

SEMESTRE 3 UE MD 3-1 Histoire littéraire 3 : La poésie UE MD 3-2 Littératures (1 choix) Littérature française OU Littérature de l'antiquité M UE MD 3-3 Langues et cultures de l'Antiquité (1 choix) A Structures du latin J OU Latin débutant Latin confirmé OU E Grec débutant Grec niveau 2 U UE MD 3-4 Linguistique française : Syntaxe R UE MD 3-5 Linguistique médiévale : Introduction à l'ancien français E UE MD 3-6 Littérature comparée UE MD 3-7 Langue vivante Langue :

UE PDD 3-1 Droit constitutionnel PLURI M UE PDD 3-2 Finances publiques C i ADMINISTRATION UE PDD 3-3 Histoire du monde h n o e UE PDL 3-1 Langue française PLURI i u UE PDL 3-2 Mathématiques x r SCIENCES e UE PDL 3-3 Littérature de jeunesse et arts visuels

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Maquettes du semestre 3 Mineure : DISCIPLINAIRE

SEMESTRE 3 UE MD 3-1 Histoire littéraire 3 : La poésie UE MD 3-2 Littératures (1 choix) Littérature française OU Littérature de l'antiquité M UE MD 3-3 Langues et cultures de l'Antiquité (1 choix) A Structures du latin J OU Latin débutant Latin confirmé OU E Grec débutant Grec niveau 2 U UE MD 3-4 Linguistique française : Syntaxe R UE MD 3-5 Linguistique médiévale : Introduction à l'ancien français E UE MD 3-6 Littérature comparée UE MD 3-7 Langue vivante Langue :

UE MD 3-8 Linguistique française : Grammaire UE MD 3-9 Littérature française : orientation concours UE MD 3-10 Littérature (1 choix) Mineure Littérature comparée de jeunesse francophone DISCIPLINAIRE OU Histoire de la langue

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PROGRAMME DES ENSEIGNEMENTS LICENCE 2e ANNÉE ∼∼∼∼ SEMESTRE 3

MINEURE MUTUALISÉE

UE 1 – HISTOIRE LITTÉRAIRE 3 – 2H – 3 CRÉDITS

3 groupes lundi 8h15-10h15 ou 10h15-12h15 (2 groupes) : Frédéric Clamens-Nanni lundi 15h15-17h15 : Laurence Plazenet La poésie du XVIe au XVIIIe siècle Avec la parution de la Défense et illustration de la langue française (1549), Du Bellay signe le manifeste d’une poésie française refondée et ambitieuse que le groupe de la Pléiade illustrera de façon éclatante. La vigueur du mouvement au XVIe siècle masque souvent la richesse et les renouveaux du genre poétique tout au long des XVIIe et XVIIIe siècles. En étudiant l’histoire de la poésie du XVIe siècle jusqu’à la Révolution, le cours fera justice à cette inventivité permanente tout en s’employant à restituer permanences et récritures. Les rencontres possibles avec la prose ou le théâtre, voire les échanges avec les formes musicales les plus en vogue pendant la période, seront également évoqués. À lire : Anthologie de la poésie française du XVIe siècle, éd. Jean Céard et Louis-Georges Tin, Gallimard, coll. « Poésie/Gallimard », n° 393, 2005. Anthologie de la poésie française du XVIIe siècle, éd. Jean-Pierre Chauveau, Paris, Gallimard, coll. « Poésie/Gallimard », n° 216, 1987. Anthologie de la poésie française du XVIIIe siècle, éd. Michel Delon, Paris, Gallimard, coll. « Poésie/Gallimard », n° 316, 1997.

UE 2 – LITTÉRATURES – 2H – 3 CRÉDITS

– Littérature française 1 (3 groupes, 2 programmes) lundi 13h15-15h15 : Emmanuèle Lesne-Jaffro La Fontaine fabuliste et conteur : « Amusez les rois par des songes » La Fontaine questionne le pouvoir et en particulier celui de la parole poétique et de l’imagination. Dans un discours oblique, ironique, la vérité et le mensonge s’entrecroisent. La fable, comme le conte, devient un théâtre en miniature permettant de déjouer les illusions. L’allégorie animale, l’ironie, le récit métaphorique concilient satire et lyrisme, réalisme et sentimentalité. Peinture des mœurs, son enjeu est moral et politique, mais, au-delà, poétique et lyrique. S’il s’agit de dénoncer les jeux cruels du pouvoir, de la comédie humaine, l’ambivalence des rapports du poète au prince, les Fables illustrent aussi le pouvoir du songe, de la rêverie, de l’amitié.

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Éditions de référence : Jean de La Fontaine, Fables, livres VII à XII, éd. J.-P. Collinet, Paris, Gallimard, coll. « Folio », 1991. Contes et nouvelles en vers, éd. A.-M. Bassy, Paris, Gallimard, coll. « Folio », 1982 [quelques extraits seront étudiés : « Les oies de frère Philippe », « La fiancée du roi de Garbe », « Le diable de Papefiguière », « Pâté d’anguille »]. lundi 8h15-10h15 ou 10h15-12h15 (2 groupes) : Laurence Plazenet Littérature française du XVIIe siècle : « Passions romanesques » Considérant deux des romans les plus illustres du XVIIe siècle, le cours s’intéressera à genèse de la fiction narrative classique, à ses fonctions et à la place qu’elle accorde au discours sur la passion. La réception cinématographique des deux œuvres sera aussi évoquée. À lire : Honoré D’URFE, L’Astrée, éd. Jean Lafond, Paris, Gallimard, « Folio classique » n°1523, 1996. Mme de LAFAYETTE, La Princesse de Clèves, éd. Jean Mesnard, Paris, GF Flammarion, édition avec dossier de Jérôme Lecompte, 2009.

OU – Littérature antique – Écriture de l’histoire Voir le département de Langues et Cultures de l’Antiquité.

UE 3 – LANGUES ET CULTURES DE L’ANTIQUITÉ 3 – 3H – 3 CRÉDITS

Voir le département de Langues et Cultures de l’Antiquité.

MAJEURE

UE 4 – LINGUISTIQUE FRANÇAISE 1 – 2H – 3 CRÉDITS mercredi 8h15-10h15 ou 10h15-12h15 (2 groupes) : Mylène Blasco Syntaxe descriptive du français contemporain En syntaxe, les mots et groupes de mots s’organisent, au sein de la phrase, selon des règles qui gouvernent leurs relations de combinaison et de dépendance. Ce cours s’intéresse en détail aux règles de construction des phrases. Il a pour objectif de comprendre les tenants et les aboutissants de ce qu’enseigne la grammaire scolaire et de faire le point sur ce qui mériterait d’être discuté (outils de description, unités d’analyse, concepts). Le français contemporain écrit mais aussi oral est analysé d’un point de vue descriptif et distributionnel, selon des procédures formelles aptes à définir des fonctionnements syntaxiques qui tiennent compte des différents usages de la langue et de la variété des situations. L’étudiant est invité à se libérer de ses acquis normatifs et de ses préjugés sur la langue pour explorer d’autres possibilités dans la combinaison des morphèmes en groupes de mots. Les deux objectifs principaux sont : - initier au raisonnement linguistique et à la description de la langue ; - décrire et analyser les constituants de la phrase dans la perspective d’une théorie de la syntaxe verbale. Références bibliographiques : Elles seront données et commentées en cours.

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UE 5 – LINGUISTIQUE MÉDIÉVALE – 2H – 3 CRÉDITS mercredi 15h15-17h15 ou 17h15-19h15 (2 groupes) : Nora Viet Initiation à l’ancien français Cet enseignement vise à initier les étudiants à l'histoire de la langue française et à leur fournir les connaissances linguistiques nécessaires pour lire de manière autonome un texte d'ancien français (XIIe – XIIIe siècles). Il les familiarisera à la lecture et à la traduction de textes médiévaux divers, à partir d’un florilège distribué en cours. Il proposera également une initiation à l’étude grammaticale des textes médiévaux, en abordant les points suivants : - morphologie : l’étude du groupe nominal (déclinaisons du nom, de l'adjectif, du pronom). - syntaxe : l’ordre des mots ; l’emploi des cas. - phonétique historique : le système des voyelles et des consonnes en latin et en ancien français ; l’évolution des voyelles. Références bibliographiques : BAZIN-TACCHELLA (Sylvie), Initiation à l’ancien français, Paris, Hachette Supérieur, « Études littéraires », 2001. BERTRAND (Olivier) et MENEGALDO (Silvère), Vocabulaire d’ancien français. Fiches à l’usage des concours, Paris, Armand Colin, [2006], 2e éd., 2010. GREIMAS (Algirdas Julien), Dictionnaire de l’ancien français, Paris, Larousse [1969], 2012. HUCHON (Mireille), Histoire de la langue française, Paris, Librairie générale française, coll. « Le Livre de Poche Références », 2002. JOLY (Geneviève), Précis d’ancien français. Morphologie et syntaxe, Paris, Armand Colin, 2e éd., 2009. LABORDERIE (Noëlle), Précis de phonétique historique, Paris, Armand Colin, coll. « 128 » [1994], 2009.

UE 6 – LITTÉRATURE COMPARÉE – 2H – 3 CRÉDITS vendredi 13h15-15h15 : Guillaume Surin Lyrisme de la perte La thématique de la perte semble nourrir la poésie jusqu’à en paraître l’éternel pré-texte. Les recueils que nous étudierons, qui sont autant de stèles majeures dans l’histoire de la littérature, sont ainsi travaillés, et fleurissent, par l’absence et la disparition : perte de Laura chez Pétrarque, perte de l’aura chez Benjamin, muse de cendre celanienne. Nous étudierons ainsi dans ce cours ce qu’il faudrait nommer une poétique de la dépossession, ou comment la perte est productrice et créatrice de sens, tout en nous interrogeant sur le sens de ce que l’on nomme lyrisme. Corpus : Pétrarque, Canzoniere [1374], Paris Gallimard, coll. « Poésie », 1983. Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal [1857], éd. J. E. Jackson, Paris, Librairie générale française, coll. « Le Livre de Poche », 1972. Paul Celan, La Rose de personne [1963], éd. Martine Broda, Paris, Seuil, coll. « Points », 2007. jeudi 15h15-17h15 : Vincent Petitjean « Dracula et les siens », une histoire littéraire du vampire La figure du vampire irrigue la vie culturelle depuis de très nombreuses années. Du cinéma à la bande dessinée en passant par les séries télévisées, sa longévité et sa plasticité esthétique ne cessent de nous interroger. C’est pourquoi il peut s’avérer intéressant de revenir aux racines littéraires de cette

39 figure qui offre la matière d’une histoire du fantastique en même temps qu’une réflexion sur l’élaboration d’une possible mythographie. Ce parcours embrassera ainsi un corpus assez large, de Goethe à la littérature contemporaine. Toutefois, de façon plus précise, notre réflexion s’appuiera sur La Morte amoureuse (1836) de Théophile Gautier (disponible dans de très nombreuses éditions de poche, nous travaillerons toutefois à partir de l’édition poche de Garnier-Flammarion, n° 1334, Récits fantastiques, présentée par Marc Eigeldinger), La Famille du Vourdalak (1840) d’Alexis Tolstoï (disponible sur internet, notamment sur http://www.persee.fr/doc/slave_0080-2557_1950_num_26_1_1504) et bien sûr à tout saigneur tout honneur, Dracula (1897) de Bram Stoker (nous nous appuierons essentiellement sur la traduction de Jacques Finné en « Pocket » ; quant au texte original, nous utiliserons l’édition critique Norton éditée par Nina Auerbach et David J. Skal).

UE 7 – LANGUE VIVANTE – 3 CRÉDITS

Voir le Service commun des Langues vivantes.

MINEURE DISCIPLINAIRE

UE 8 – LINGUISTIQUE FRANÇAISE 2 – 2H – 3 CRÉDITS jeudi 13h15-15h15 : Mylène Blasco Grammaire et linguistique Ce cours voudrait faire réfléchir les étudiants à ce que l’école leur a enseigné de la grammaire de la langue. - Il comporte une perspective historique et épistémologique qui aide à situer les notions grammaticales et à comprendre comment s’est construit le regard normatif sur la langue. - Il explore quelques domaines laissés de côté par la grammaire scolaire comme le français parlé, les données non standard. - Il aborde des questions de la syntaxe (la phrase, l’ordre des mots, les détachements, la subordination) pour mettre en exergue les difficultés d’analyse. Un travail d’observation et de description, sur des textes ou sur des corpus d’exemples sélectionnés, conduit les étudiants à approcher l’analyse de la langue dans une perspective linguistique. Références bibliographiques : Elles seront données et commentées en cours.

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UE 9 – LITTÉRATURE FRANÇAISE 2 – 2H – 3 CRÉDITS mardi 13h15-15h15 : Emmanuèle Lesne-Jaffro Littérature du XXe siècle Roman du roman et de la vocation de l’écrivain, « allégorie du monde et de la création littéraire » (J.-Y. Tadié), Le Temps retrouvé n’est pas seulement le point d’aboutissement d’À la recherche du temps perdu. Le dernier volume reprend les thèmes (la mémoire, le sommeil, la révélation de l’art, la vocation littéraire, la mondanité, l’homosexualité), les personnages créés dès Du côté de chez Swann, Gilberte, Saint-Loup, Charlus, les Guermantes, Odette, Françoise ; prenant pour centre le Paris de la guerre de 1914-1918, le roman s’achève par « le bal des têtes » chez la princesse de Guermantes. L’œuvre a inspiré et renouvelé la critique littéraire du XXe siècle, depuis la Nouvelle Revue française du 1er janvier 1923 jusqu’aux études narratologiques de Gérard Genette dans Figures III, de Roland Barthes à Jean Rousset, en passant par Proust et les Signes de Gilles Deleuze et les analyses thématiques ou psychanalytiques de Georges Poulet, de Jean Bellemin-Noël ou de Serge Doubrovsky. Édition de référence : Marcel Proust, Le Temps retrouvé, éd. B. Brun, Paris, GF, 1986.

UE 10 HISTOIRE DE LA LANGUE ou LITTÉRATURE COMPARÉE DE JEUNESSE FRANCOPHONE 2H – 3 CRÉDITS

Un choix est proposé : – Histoire de la langue jeudi 8h15-10h15 : Ilsiona Nuh Ce cours est une introduction à l’histoire de la langue française pour initier les étudiants à la formation et à l’évolution du français. L’histoire de la langue sera approchée d’un point de vue externe (les événements historiques, les décisions politiques, les faits liés à la normalisation de la langue, les événements culturels) et d’un point de vue interne (orthographe, phonétique, sémantique, syntaxe). Références bibliographiques : Gingras, Fr., Miroir du français. Éléments pour une histoire culturelle de la langue française, Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal, 2014. Huchon, M., Histoire de la langue française, Paris, Librairie générale française, coll. « Le Livre de Poche », 2002. Lodge, R.-A., Le Français, histoire d’un dialecte devenu langue, Paris, Fayard, 1993. Marchello-Nizia, Ch., L’Évolution du français, Paris, Armand Colin, 1995. Perret, M., Introduction à l’histoire de la langue française, Paris, Armand Colin, 2014. Walter, H., Le Français dans tous les sens, Paris, Laffont, 1988.

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OU – Littérature comparée de jeunesse francophone mercredi 10h15-12h15 : Laurence Messonnier Guerre et littérature de jeunesse « Maxima puero reverentia debetur » : la déclaration de Juvénal sur le respect dû à l’enfant rappelle que toute société doit accorder une place particulière à ce dernier. Dès le Moyen Âge apparaissent les premiers abécédaires et les « miroirs des princes ». Ce cours entend proposer une approche historique et générique (roman, poésie, théâtre, album, B.D., contes, fables) de la littérature de jeunesse pendant les six premières semaines afin de mieux cerner ensuite quelles représentations de la guerre sont données à lire et à voir aux jeunes lecteurs. La première étape offrira une vision à la fois diachronique et synchronique des genres, ponctuée par des exemples ultra-contemporains. Le second volet sera l’occasion d’étudier les modalités d’écriture de la guerre à destination des enfants selon les époques : on observera comment la littérature de jeunesse a pu être instrumentalisée à des fins idéologiques, comment les grands conflits de la fin du XIXe siècle à nos jours (guerre de 1870, Grande Guerre, Seconde Guerre Mondiale, génocide rwandais) sont déclinés, quel rôle joue l’iconotexte et comment « écrire et dessiner la guerre » a fait émerger de nouvelles formes de « paralittérature » (presse enfantine, novellisation, « littérature cross age »). Corpus : - À lire pour le cours : Christian Chelebourg et Francis Marcoin, La Littérature de jeunesse, Paris, Armand Colin, 2007. Michael Morpurgo, Cheval de guerre, Paris, Gallimard-Jeunesse, coll. « Folio junior », 1985. - Pourront aussi être évoqués : Les albums de guerre patrimoniaux de Bécassine (Caumery et Pinchon, Bécassine pendant la guerre, Bécassine chez les Alliés, Bécassine mobilisée, Bécassine chez les Turcs, Paris, Gautier- Languereau). Tomi Ungerer, Otto, autobiographie d’un ours en peluche, Paris, École des Loisirs, 2001. Suzanne Lebeau, Le Bruit des os qui craquent, Paris, Éditions Théâtrales Jeunesse, 2010. Gaël Faye, Petit Pays, Paris, Librairie générale française, coll. « Le Livre de Poche », 2017. Une bibliographie complémentaire sera fournie en cours.

UE 3 du S4 – PRÉPROFESSIONNALISATION – 2H – 3 CRÉDITS

– Métiers de l’enseignement : LCA OU – Rencontres littéraires OU – Préprofessionnalisation au second degré : métiers de professeur des collèges et des lycées L’inscription à cette UE se fait impérativement en début de S3 (en début d’année universitaire donc : dès la semaine des réunions de rentrée), même si cette UE est inscrite au S4 de la maquette. En outre, compte tenu de la nature spécifique du contexte de la préprofessionnalisation, le travail dans cette UE ne coïncide pas nécessairement avec le calendrier des semestres. Voir le programme et les informations au S4.

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PROJET PROFESSIONNEL PERSONNEL (PPP)

ATELIER D’ÉTUDES PRATIQUES THÉÂTRALES mercredi 17h15-19h15 : Cédric Jonchière et Yves Beauget L’objectif de l’atelier consiste en un travail sur le texte littéraire, en vue de sa lecture, et sur la présence des étudiants à l’oral : être présent dans le texte et dans toute situation de prise de parole orale. Cette exploration se fait à partir d’une approche artistique, reposant sur l’intervention de professionnels de la scène, de la compagnie La Transversale. L’atelier pratique se déroule en deux temps : - Au premier semestre, avec Yves Beauget, les étudiants sont engagés à préparer les lectures de textes figurant dans leurs programmes d’enseignement (pour les filières lettres modernes et classiques : littératures française et comparée, cours d’expression écrite et orale, textes aux concours, textes des invités des rencontres « Littérature au centre », ou autres textes) : mise en voix, mise en corps, mise en espace pour alléger les appréhensions liées à la prise de parole en public. - Au second semestre, avec Cédric Jonchière, le travail s’oriente vers le plateau, à partir d’un texte d’auteur contemporain : travail de la transmission du mot et jeu autour de l’espace créé pour porter la lecture, avant d’avancer sur la liberté corporelle et donc la pratique scénique, grand atout pour être à l'aise à l'oral. La pratique de l’atelier est accompagnée d’un travail personnel de préparation, d’une sortie spectacle et d’une séance ouverte (publique). Les inscriptions se font auprès du Service Université Culture (SUC) du 5 septembre au 5 octobre 2018 ; attention, les places sont limitées à 20 étudiants. Compte tenu de sa nature d’atelier, cet enseignement n’est pas ouvert aux dispensés d’assiduité et débute dès le 1er semestre (2h hebdomadaires sur l’année au lieu de 4h hebdomadaires sur un semestre). L’assiduité est exigée et contrôlée. L’évaluation porte sur la pratique artistique et repose en partie sur la qualité de l’implication et de l’engagement de l’étudiant. Cette UE peut être validée en L2 et en L3 (PPP et UE libre) pour l’année, mais la validation se fait au 2e semestre. Elle est ouverte aux autres étudiants (mais sans validation).

ATELIERS PROPOSÉS PAR LE SUC

Le Service Université Culture (SUC) propose d’autres ateliers : dans les secteurs de l’écriture (Carnet au centre, Création littéraire contemporaine, Écriture critique…), de la lecture (Lectures urbaines, Voix à part entière…), du théâtre (Théâtre et corps, Exerce ton acteur dans le monde…), de l’image (Éducation à l’image et aux médias…), etc. Les inscriptions se déroulent du mercredi 5 septembre au vendredi 5 octobre auprès du SUC ; attention, les places sont limitées. Une réunion d’information, suivie d’une projection de film, aura lieu le mardi 11 septembre 2018 à 18h (Amphi Varda), et les ateliers débuteront à partir du 8 octobre 2018.

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Modalités de contrôle des connaissances Lettres modernes Semestre 3

Modalités de Contrôle des Connaissances Crédits Coeff. re e affectés à 1 session RSE 2 session des EC l’UE Type de % Nature Durée Nature Durée Nature Durée Nb d’épr. Nb d’épr. Nb d’épr. contrôle CC/ET des épr. des épr. des épr. des épr. des épr. des épr.

UE 1 : Histoire littéraire 3 : la poésie 3 ET 1 E 2h 1 E 2h 1 E 2h

UE 2 : Littératures

Littérature française 1 ET 1 E 4h 1 E 4h 1 O 30 min 3 Ou Littérature de jeunesse ET 1 E 4h 1 E 4h 1 O 30 min

Ou Littérature antique –Écriture de l’histoire CC 2 E 1h 1 E 2h 1 E 2h

UE 4 : Linguistique française 1 : syntaxe 3 ET 1 E 2h 1 E 2h 1 E 2h

UE 5 : Linguistique médiévale : initiation à l’ancien français 3 ET 1 E 2h 1 E 2h 1 E 2h 2CC/ UE 6 : Littérature comparée 3 50/50 3 E 4h 1 O 30 min 1 O 30 min 1ET UE 8 : Linguistique française 2 : grammaire et linguistique 3 ET 1 E 2h 1 E 2h 1 E 2h

UE 9 : Littérature française 2 3 ET 1 E 4h 1 E 2h 1 O 30 min

ET 1 E 2h 1 E 2h 1 O 30 min UE 10 : Histoire de la langue 3 Ou Littérature de jeunesse francophone ET 1 E 4h 1 E 4h 1 O 30 min

CC : contrôle continu ; ET : examen terminal E : écrit ; O : oral ; TP : travaux pratiques ; M : mémoire ou rapport ; S : soutenance Le nombre d’épreuves de contrôle continu est donné à titre indicatif

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Maquettes du semestre 4 Mineure : METIERS DU LIVRE (ARTS) ou PHILOSOPHIE ou SDL

SEMESTRE 4 UE MD 4-1 Littératures (1 choix) Littérature française Littérature de jeunesse OU Littérature de l'antiquité

UE MD 4-2 Langues et cultures de l'Antiquité (1 choix) Structures du latin OU Latin débutant Latin confirmé M OU Grec débutant Grec niveau 2 A J UE MD 4-3 Préprofessionnalisation (1 choix) Métiers de l'enseignement Rencontres littéraires E OU Métier de professeur des collèges et lycées U R UE MD 4-4 Littérature comparée UE MD 4-5 Stylistique E UE MD 4-6 Linguistique médiévale UE MD 4-7 Langue vivante Langue :

UE MD 4-8 Projet Professionnel Personnel PPP :

UE ML 4-1 Les collections et leur accessibilité en bibliothèque Mineure M UE ML 4-2 Histoire du livre et des pratiques de lecture à l'époque moderne et contempor ARTS ML C i UE PHI 4-1 Philosophie Morale et Politique Mineure h n o e UE PHI 4-2 Histoire de la Philosophie Antique et Médiévale PHILOSOPHIE i u UE SDL 4-1 Typologie des langues Mineure x r e UE SDL 4-2 Lexicologie 2 : Sémantique lexicale SDL

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Maquettes du semestre 4 Mineure : LETTRES/ADMINISTRATION ou LETTRES /SCIENCES

SEMESTRE 4 UE MD 4-1 Littératures (1 choix) Littérature française Littérature de jeunesse OU Littérature de l'antiquité

UE MD 4-2 Langues et cultures de l'Antiquité (1 choix) Structures du latin OU Latin débutant Latin confirmé OU M Grec débutant Grec niveau 2 A UE MD 4-3 Préprofessionnalisation (1 choix) J Métiers de l'enseignement : LCA E OU Rencontres littéraires OU U Métier de professeur des collèges et lycées R UE MD 4-4 Littérature comparée E UE MD 4-5 Stylistique UE MD 4-6 Linguistique médiévale UE MD 4-7 Langue vivante Langue :

UE MD 4-8 Projet Professionnel Personnel PPP :

UE PDD 4-1 Histoire politique M PLURI C i UE PDD 4-2 Géopolitique ADMINISTRATION h n o e UE PDL 4-1 Langue française et Mathématiques PLURI i u x r UE PDL 4-2 Chlimie et Physique SCIENCES e

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Maquettes du semestre 4 Mineure : DISCIPLINAIRE Ajouter en UE 10 : Spécialisation Latin ou Grec

SEMESTRE 4 UE MD 4-1 Littératures (1 choix) Littérature française Littérature de jeunesse OU Littérature de l'antiquité

UE MD 4-2 Langues et cultures de l'Antiquité (1 choix) Structures du latin OU Latin débutant Latin confirmé M OU Grec débutant Grec niveau 2 A J UE MD 4-3 Préprofessionnalisation (1 choix) Métiers de l'enseignement Rencontres littéraires E OU Métier de professeur des collèges et lycées U R UE MD 4-4 Littérature comparée UE MD 4-5 Stylistique E UE MD 4-6 Linguistique médiévale UE MD 4-7 Langue vivante Langue :

UE MD 4-8 Projet Professionnel Personnel PPP :

UE MD 4-9 Méthodes de critique littéraire UE MD 4-10 Enseignements complémentaires (1 choix) MINEURE Spécialisation Latin DISCIPLINAIRE Littérature de jeunesse et politique éditoriale

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PROGRAMME DES ENSEIGNEMENTS LICENCE 2e ANNÉE ∼∼∼∼ SEMESTRE 4

MINEURE MUTUALISÉE

UE 1 – LITTÉRATURES – 2H – 3 CRÉDITS

– Littérature française : XIXe siècle – Les drames romantiques (2 groupes) lundi 13h15-15h15 ou 17h15-19h15 : Philippe Antoine La scène théâtrale française est profondément bouleversée lors d’une période relativement brève que l’histoire littéraire a située entre 1828 et 1843. Cette « parenthèse », que l’on désigne sous l’appellation « drame romantique », n’est évidemment pas isolable des transformations que connaît le genre sur une longue durée. Elle est loin, également, de présenter la belle homogénéité qu’un discours rétrospectif peut être tenté de proposer. C’est la raison pour laquelle ce cours mettra l’accent sur les différences comme sur les convergences esthétiques qui unissent et divisent les acteurs de ce moment important du théâtre. Ce panorama sera esquissé à partir des œuvres suivantes (éditions indifférentes) : Dumas, Antony, 1831. Hugo, Marie Tudor, 1833. Vigny, Chatterton, 1835. Nerval, Léo Burckart, 1839.

OU – Littérature de jeunesse : littérature d’explorations lundi 10h15-12h15 : Catherine Renaud Assailly Dans ce cours nous verrons en quoi cette littérature si difficile à définir qu’est la littérature de jeunesse est une littérature d’exploration des frontières, que ce soit des âges, des thèmes, des genres ou des langues. Pour tenter d’appréhender cet aspect protéiforme de la littérature de jeunesse, nous ferons un tour d’horizon à partir d’un large corpus – dont le contenu exact sera donné à la rentrée – constitué de différents classiques francophones et internationaux, représentatifs de différents genres : des albums aux robinsonnades en passant par les contes ou les comptines, des romans policiers, grotesques ou de fantasy, de ceux écrits spécifiquement pour la jeunesse comme Nils Holgersson ou Pinocchio à ces héroïnes qui posent question à cause de leurs traductions problématiques comme Heidi ou encore Fifi Brindacier. Pour vous accompagner dans cette exploration : - Quelle littérature pour la jeunesse ? de Marie-Claire Martin et Serge Martin (Paris, Klincksieck, 2009) - La littérature de jeunesse. Itinéraires d’hier à aujourd’hui, sld. de Denise Escarpit (Magnard, 2008). Une bibliographie complémentaire sera fournie en cours.

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OU – Littérature antique : l’épopée Voir le département de Langues et Cultures de l’Antiquité.

UE 2 – LANGUES ET CULTURES DE L’ANTIQUITÉ 4 – 3H – 3 CRÉDITS

Voir le département de Langues et Cultures de l’Antiquité.

UE 3 – PRÉPROFESSIONNALISATION – 2H – 3 CRÉDITS

– Métiers de l’enseignement : LCA Voir le département de Langues et Cultures de l’Antiquité.

OU – Rencontres littéraires lundi 17h15-19h15 : Nathalie Vincent-Munnia Cette UE s’adresse à tous les étudiants intéressés par l’action artistique et culturelle et qui souhaitent participer de l’intérieur à l’organisation de rencontres littéraires. Le cours se fait en collaboration avec des événements littéraires clermontois, notamment le festival « Littérature au centre » (LAC). Les étudiants sont chargés de présenter des œuvres d’auteurs invités, préalablement découvertes et travaillées, ou d’animer des ateliers d’écriture à partir de ces textes, auprès de partenaires de « Littérature au centre » (ou autres) : médiathèques, BCU, clubs de lecture, établissements scolaires, Secours populaire, autres associations… Les étudiants auront, bien sûr, ensuite l’occasion de rencontrer ces auteurs invités. Ils participeront en outre à d’autres aspects de l’organisation de ces rencontres littéraires (intendance, communication, buffets…), en particulier à la préparation et réalisation de la première matinée du festival « Littérature au centre ». Le travail se fait en petits groupes. Les séances ont lieu pour certaines en classe (travail de préparation), pour d’autres directement auprès des partenaires (pour les présentations et ateliers) ou sur place pendant les rencontres littéraires (pour l’organisation). Cet enseignement de préprofessionnalisation est donc ouvert : - aux étudiants qui se destinent à l’enseignement, puisque les étudiants interviennent, en responsabilité (par petits groupes de 2 ou 3), auprès de classes ou d’autres publics, et qu’il s’agit également d’une initiation à l’action culturelle telle qu’ils seront amenés à la pratiquer en tant qu’enseignants dans leurs établissements ; - aux étudiants se destinant aux métiers culturels, puisqu’il s’agit de participer concrètement à l’organisation d’un festival, de rencontrer des auteurs, de travailler avec des partenaires ; - aux étudiants se destinant également à d’autres métiers, dans lesquels ils pourraient réinvestir autrement les apports de cet enseignement pratique. Lectures : Lecture des auteurs de « Littérature au centre » 2019 dès qu’ils seront connus (www.litteratureaucentre.net). Inscriptions, dates et horaires : L’horaire de l’UE « Rencontres littéraires » est le lundi de 17h15 à 19h15, mais, en cas de chevauchement, un autre créneau peut être proposé ; voir avec l’enseignante, Nathalie Vincent- Munnia.

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Comme pour les autres UE de Préprofessionnalisation, l’inscription à cette UE se fait impérativement en début de S3 (en début d’année universitaire donc : dès la semaine des réunions de rentrée), même si cette UE est inscrite au S4 de la maquette. Les cours et le travail ont lieu de novembre à mars.

OU – Préprofessionnalisation au second degré : métier de professeur des collèges et des lycées Voir Marie Rance (bureau 207 ter) : [email protected]

MAJEURE

UE 4 – LITTÉRATURE COMPARÉE – 2 H – 3 CRÉDITS mardi 10h15-12h15 ou 13h15-17h15 (2 groupes) : Laurence Plazenet La bucolique Le genre de la bucolique, magistralement cultivé par Virgile, hante toute la littérature occidentale depuis l’Antiquité. Ses lieux, ses motifs, ses ambiguïtés et sa signification seront étudiés à partir d’un échantillon de textes divers à la fois par leur forme, leur époque et leur inspiration, mais tous également illustres. Walden ou la Vie dans les bois a été traduit plus de deux cents fois à travers le monde. À l’origine du « nature writing », il apparaît souvent comme un manifeste de la pensée écologiste, sinon libertaire. À lire : VIRGILE, Bucoliques, éd. bilingue E. de Saint-Denis, intro. Jean-Pierre Néraudau, Paris, Les Belles Lettres, « Classiques de Poche », n° 12, 1997. La Renaissance bucolique : poèmes choisis 1550-1600, éd. Françoise Joukovsky, Paris, Flammarion, « GF », n° 802, 1994. Henry D. THOREAU, Walden, intro. Jim Harrison, trad. Brice Matthieussent, Marseille, Le Mot et le reste, 2017 [collection de poche]. Walden and Civil Disobedience, intro. Kristen Case, éd. Michael Meyer, New York, Penguin Classics, 1986.

UE 5 – STYLISTIQUE – 2H – 3 CRÉDITS lundi 10h15-12h15 ou mardi 13h15-15h15 (2 groupes) : Marjolaine Vallin Introduction à la stylistique Le cours consiste en une initiation à l’analyse stylistique et une préparation à la méthode du commentaire stylistique à partir d’un corpus de textes littéraires de divers genres (théâtre, poésie, roman) et de siècles divers (du XVIe au XXe siècle). Le cours vise à faire acquérir la démarche stylistique et à présenter les outils linguistiques nécessaires au stylisticien. Il part de la stylistique du mot (analyse sémantique : dénotation / connotation, sens propre / sens figuré, polysémie / homonymie, synonymie / antonymie, hyperonymie, méronymie, champ lexical / notionnel / sémantique / dérivationnel, isotopie), aborde la stylistique de la phrase et poursuit

51 par la stylistique de l’énonciation (étude des marques de l’énonciation et de la subjectivité). Les figures de sens, de pensée et de construction sont étudiées en fonction des textes rencontrés. Un livret répertoriant les extraits étudiés est distribué au premier cours. Bibliographie sélective : AQUIEN Michèle, Dictionnaire de poétique, Paris, Librairie générale française, coll. « Le Livre de Poche », 1997. AQUIEN Michèle, La Versification appliquée aux textes, Paris, Nathan, coll. « 128 », [1993], 2015 [4e éd.]. BUFFARD-MORET Brigitte, Précis de versification, Armand Colin, coll. « Cursus », 2011, [2è éd.] FROMILHAGUE Catherine et SANCIER-CHATEAU Anne, Introduction à l’analyse stylistique, Paris, Armand Colin, coll. « Lettres Sup », 2004. FROMILHAGUE Catherine, Les Figures de style, Paris, Armand Colin, coll. « 128 », 2010. GARDES-TAMINE Joëlle, La Stylistique, Paris, Armand Colin, coll. « Cursus », 2010 HERSCHBERG PIERROT Anne, Stylistique de la prose, Paris, Belin, coll. « Belin Sup Lettres », 2003. LAURENT Nicolas, Initiation à la stylistique, Hachette, coll. « Ancrages », 2001. LEHMANN Alise et MARTIN-BERTHET Françoise, Lexicologie – sémantique, morphologie, lexicographie, Paris, Armand Colin, coll. « Cursus », 2013. MAINGUENEAU Dominique, Linguistique pour le texte littéraire, Paris, Armand Colin, coll. « Lettres Sup », 2005. MOLINIÉ Georges, Dictionnaire de rhétorique, Paris, Librairie générale française, coll. « Le Livre de Poche », 1992.

UE 6 – LINGUISTIQUE MÉDIÉVALE – 2H – 3 CRÉDITS mercredi 13h15-15h15 ou 15h15-17h15 (2 groupes) : Françoise Laurent Initiation à l’ancien français L’UE6 s’inscrit dans la continuité de l’UE5 du semestre 3 et a pour objet d’approfondir l’initiation à la langue médiévale conçue dans l’esprit de la préparation aux concours du secondaire (CAPES et Agrégation de Lettres modernes et de l’oral de l’Agrégation de Lettres classiques), dont les différentes épreuves servent de cadre aux enseignements dispensés dans cette UE. En phonétique historique (il s’agit là de l’enseignement le plus lourd de l’UE) seront revues les diphtongaisons spontanées (romanes et françaises), déjà étudiées au semestre 3, question à laquelle s’ajouteront, au cours du semestre, les diphtongaisons de coalescence, l’évolution des consonnes (intervocaliques et finales), la nasalisation et une initiation à la palatalisation. La morphologie portera sur les verbes et leur conjugaison aux présents de l’indicatif et du subjonctif, et au passé simple de l’indicatif. Des fascicules traitant des verbes les plus usuels seront distribués. En syntaxe seront principalement analysés la phrase et l’ordre de ses constituants, le morphème si et la négation. Ces différentes entrées seront illustrées par un travail sur une sélection d’extraits de textes en ancien et moyen français qui seront proposés pour pratiquer la traduction et qui, parallèlement, permettront d’aborder les questions spécifiques à l’étude du vocabulaire avec ses champs lexicaux et sémantiques. Des fiches de vocabulaire seront distribuées en cours sous forme de livret ; d’autres seront à élaborer à partir des ouvrages de référence, dont l’un est donné en bibliographie. Bibliographie sommaire : Olivier Bertrand et Silvère Menegaldo, Vocabulaire d’ancien français, Paris, Armand Colin, 3e éd., 2016. Nathalie Bragantini-Maillard et Corinne Denoyelle, Cent verbes conjugués en français médiéval, Paris, Armand Colin, 2012.

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Geneviève Hasenohr, Initiation à l’ancien français, Paris, SEDES, 1995. Philippe Ménard, Syntaxe de l’ancien français, Bordeaux, Bière, coll. « Études médiévales », 4e éd., 1994. Frédérique Saez, Christel Le Bellec, Mathilde Bonazzi et Eléonore Andrieu, Les Épreuves de langue française. Admissibilité et admission, Paris, Dunod, coll. « Je prépare », 2014. Dictionnaires à consulter en ligne sur Lexilogos.

UE 7 – LANGUE VIVANTE – 3 CRÉDITS

Voir le Service commun des Langues vivantes.

PROJET PROFESSIONNEL PERSONNEL (PPP)

ATELIER D’ÉTUDES PRATIQUES THÉÂTRALES

Cédric Jonchière et Yves Beauget Voir le programme au S3

OCCITAN mardi 15h15-17h15 : Gilles Couffignal L’occitan, langue historiquement parlée dans la moitié sud de la France, a donné lieu à une production littéraire abondante et ancienne. Le cours proposé en L2 vise à donner un aperçu de cette langue de culture autour de trois axes : - découverte des troubadours, poètes médiévaux occitans qui ont inspiré aussi bien les trouvères français que les poètes de la Renaissance italienne et qui ont ainsi contribué à l’essor de la lyrique moderne ; - lecture de textes littéraires de genres et d’époques variés, afin de donner un aperçu de l’histoire linguistique et littéraire occitanes ; -dans la perspective de l’orientation « Édition », une attention particulière est portée aux acteurs de l’édition journalistique et littéraire en occitan à l’époque contemporaine (XIXe-XXIe siècles). Aucun prérequis linguistique n’est exigé : les textes sont accompagnés d’une traduction. Le cours vise à donner un bagage minimum de connaissances pour permettre, en fin de semestre, la compréhension de textes simples.

PPP ESPE

Voir l’ESPE.

ATELIERS PROPOSÉS PAR LE SUC

Voir programme au S3.

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MINEURE DISCIPLINAIRE

UE 9 – MÉTHODES DE CRITIQUE LITTÉRAIRE – 2H – 3 CRÉDITS jeudi 10h15-12h15 : Pascale Auraix-Jonchière Le cours est constitué d’un apport théorique, qui est une initiation à différents types de critique littéraire (voir ci-dessous). Le second volet est pratique (application) et porte sur les textes du corpus. - Critiques de l’imaginaire - Poétique et narratologie - Sociologies de la littérature - Mythocritique Corpus : Gustave Flaubert, Madame Bovary Gérard de de Nerval, « Sylvie » dans Les Filles du feu Alain-Fournier, Le Grand Meaulnes Marguerite Duras, Le Ravissement de Lol V. Stein Laurent Mauvignier, Loin d’eux Il est impératif d’avoir lu ces ouvrages in extenso.

UE 10 – ENSEIGNEMENT COMPLÉMENTAIRE – 3 CRÉDITS

Littérature de jeunesse et politique éditoriale mercredi 10h15-12h15 : Nelly Chabrol-Gagne « Quand les contes pratiquent le trans-genre, la littérature de jeunesse bouscule » Les contes de l’enfance viennent de loin, portés par des voix anonymes, souvent féminines, jusqu’à ce que des écrivains les consignent par écrit. Ils bercent petits et petites, qui en redemandent, tremblant sous les couvertures. À les relire plus tard, nous restons étonnés de leur pouvoir à condenser les pires frayeurs. Nous en convoquerons trois dans lesquels tour à tour une fillette est dévorée (sans autre forme de procès), une autre s’évade (mais pour aller où ?), une fratrie expérimente l’abandon (raté et « réussi »). Leurs histoires du temps passé ont trouvé preneurs chez des artistes contemporains qui n’ont pas hésité à se passer du conte pour écrire des pièces de théâtre, un récit polyphonique contemporain ou un roman d’aventures, voire pour réaliser des iconotextes. Pourquoi ? Nous avancerons ensemble quelques éléments de réponse en interrogeant plusieurs textes et images. Corpus : Relire absolument les contes du « Petit chaperon rouge » et du « Petit Poucet » (versions de Charles Perrault) et celui de « Boucle d’or et des Trois Ours » (libre choix de version). Aaron Frisch (texte) et Roberto Innocenti (histoire et illustrations), La Petite Fille en rouge, Paris, Gallimard Jeunesse, 2013. Joël Pommerat, Le Petit Chaperon rouge (théâtre), Arles, Actes sud, Babel, 2014. Jean-Claude Mourlevat, L’Enfant Océan, Paris, Pocket Jeunesse, 1999. Claudine Galea, La Nuit MêmePasPeur & Petite Poucet (théâtre jeunesse), Les Matelles, Editions Espaces 34, 2012. Elsa Valentin et Ilya Green, Bou et les 3 zours, Le Puy-en-Velay, L’Atelier du poisson soluble, 2008. Victor Dixen, Animale. La malédiction de Boucle d’or, Paris, Gallimard Jeunesse, 2013.

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Bibliographie : D’un conte à l’autre, d’une génération à l’autre, éd. Catherine d’Humières, Clermont-Ferrand, PUBP, 2008, 326 p. Isabelle Nières-Chevrel, Introduction à la littérature de jeunesse, Paris, Didier Jeunesse, 2009, 238 p. Nathalie Prince, La Littérature de jeunesse, Paris, Armand Colin, 2e éd., 2015, 247 p. Sophie Rabau, Carmen, pour changer. Variations sur une nouvelle de Prosper Mérimée, Toulouse, Anacharsis, 2018.

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Modalités de contrôle des connaissances Lettres modernes Semestre 4

Modalités de Contrôle des Connaissances Crédits Coeff. re e affectés à 1 session RSE 2 session des EC Type de % Nature Durée Nature Durée Nature Durée l’UE Nb d’épr. Nb d’épr. Nb d’épr. contrôle CC/ET des épr. des épr. des épr. des épr. des épr. des épr.

UE 1 : Littératures : Littérature française 3 ET 1 E 4h 1 E 4h 1 O 30 min Ou Littérature antique CC 2 E 1h 1 E 2h 1 E 2h

UE 3 : Préprofessionnalisation : Métiers de l’enseignement : LCA Ou Rencontres littéraires 3 ET 1 A 1 M 1 O 30 min Ou Préprofessionnalisation au second degré

2CC/ UE 4 : Littérature comparée 3 50/50 3 E 4h 1 E 4h 1 O 30 min 1ET UE 5 : Stylistique 3 CC 2 E 2h 1 E 2h 1 E 2h

UE 6 : Linguistique médiévale : initiation à l’ancien français 3 ET 1 E 2h 1 E 2h 1 E 2h

UE 9 : Méthodes de critique littéraire 3 ET 1 E 3h 1 E 3h 1 O 30 min

UE 10 : Enseignement complémentaire : littérature de jeunesse 3 ET 1 E 3h 1 E 3h 1 O 30 min et politique éditoriale

PPP Occitan 3 ET 1 E 2h 1 E 2h 1 O 30 min

PPP Études pratiques théâtrales 3 M 1 O 30 min

CC : contrôle continu ; ET : examen terminal E : écrit ; O : oral ; TP : travaux pratiques ; M : mémoire ou rapport ; S : soutenance ; A : autre (voir remarque) Le nombre d’épreuves de contrôle continu est donné à titre indicatif Remarque : A = Préparation des rencontres

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LICENCE LETTRES MODERNES

3e ANNÉE



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Maquettes du semestre 5 Mineure : LETTRES/ADMINISTRATION ou LETTRES/SCIENCES ou FLE

SEMESTRE 5 UE MD 5- 1 Histoire littéraire : Les genres de l'essai UE MD 5-2 Littérature Française UE MD 5-3 Langues et cultures de l'Antiquité (1 choix) M Structures du latin Latin débutant OU A Grec Latin confirmé J UE MD 5-4 Linguistique française (1 choix) E Introduction à la Pragmatique Grammaire concours U UE MD 5-5 Littérature comparée R UE MD 5-6 Linguistique médiévale (1 choix) E Orientation concours Critique textuelle

UE MD 5-7 Langue vivante Langue :

UE PDD 5-1 Note de synthèse PLURI UE PDD 5-2 Libertés publiques ADMINISTRATION UE PDD5-3 Droit communautaire M C i UE PDL 5-1 Sciences de l'éducation PLURI h n UE PDL 5-2 Histoire, Histoire de l'art et Géographie o e SCIENCES i u UE PDL 5-3 Mathématiques x r UE FLE 5-1 FLE, Phonétique et phonologie du français e UE FLE 5-2 FLE, Morphosyntaxe du français FLE UE FLE 5-3 Introduction à la didactique des langues : aspects ling. et comm.

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Maquettes du semestre 5 Mineure : DISCIPLINAIRE

SEMESTRE 5 UE MD 5- 1 Histoire littéraire : Les genres de l'essai UE MD 5-2 Littérature Française UE MD 5-3 Langues et cultures de l'Antiquité (1 choix) Structures du latin Latin débutant OU Grec Latin confirmé M

UE MD 5-4 Linguistique française (1 choix) A Introduction à la Pragmatique J OU Grammaire pour les concours E

UE MD 5-5 Littérature comparée U UE MD 5-6 Linguistique médiévale (1 choix) R Orientation concours E OU Critique textuelle

UE MD 5-7 Langue vivante Langue :

UE MD 5-8 Stylistique UE MD 5-9 Littératures françaises UE MD 5-10 Littérature comparée (1 choix) MINEURE Littérature et Arts DISCIPLINAIRE OU Littérature de jeunesse

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PROGRAMME DES ENSEIGNEMENTS LICENCE 3e ANNÉE ∼∼∼∼ SEMESTRE 5

MAJEURE

UE 1 – HISTOIRE LITTÉRAIRE 4 – 2H – 3 CRÉDITS mardi 8h15-10h15 ou 13h15-15h15 (2 groupes) : Laurence Plazenet Les genres de l’essai Comment définir le genre de l’essai ? Quelle est son histoire ? Sa vocation ? Y a-t-il une rhétorique ou une thématique de l’essai ? Quels sont les rapports entre essai, littérature d’idées et roman ? Ces interrogations seront envisagées à partir des cinq œuvres mises au programme, mais aussi d’extraits des Essais de Pierre Nicole, de l’Essai sur les mœurs de Voltaire et des Carnets de Joseph Joubert. À lire : Michel de MONTAIGNE, Les Essais, éd. Jean Céard, Paris, Libraire générale française, coll. « Pochothèque », 2002. Denis DIDEROT, Essai sur les règnes de Claude et de Néron, éd. J. Assézat, Paris, Garnier Frères, 1875, tome III, p. 15-407 : texte disponible sur http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5545039q. Gérard de NERVAL, Aurélia, La Pandora, Les Nuits d’octobre, Promenades et souvenirs, éd. Jean- Nicolas Illouz, Paris, Gallimard, coll. « Folio », n° 4243, 2005. Georges PERROS, Papiers collés, Paris, Gallimard, coll. « L’Imaginaire », n° 176, 2011, tome I. Pascal QUIGNARD, Petits Traités, Paris, Gallimard, coll. « Folio », n° 2977, 1997, tome II.

UE 2 – LITTÉRATURE FRANÇAISE – 2H – 3 CRÉDITS

2 programmes lundi 15h15-17h15 : Emmanuèle Lesne-Jaffro Agrippa d’Aubigné, Les Tragiques (Livres I à V) « Nous sommes ennuyés de livres qui enseignent, donnez-nous en pour émouvoir » : c’est ainsi que le projet des Tragiques est présenté au lecteur, par d’Aubigné, dans cette œuvre unique qui mêle l’épopée au lyrisme, l’archaïsme et la puissance des textes bibliques à l’actualité violente des conflits religieux de la fin du XVIe siècle et du début du XVIIe siècle. D’un iconoclasme poétique absolu, Les Tragiques interrogent l’aventure poétique et les rapports de l’écriture à l’action, à l’expérience religieuse, à l’histoire. Jacques Bailbé qualifie Les Tragiques d’« œuvre fougueuse qui, découvrant les malheurs du temps à travers un voile de fureur et d'extase, inaugure en France le genre de l'épopée lyrique et satirique ». Édition de référence : Agrippa d’Aubigné, Les Tragiques (Livres I à V), éd. Fr. Lestringant, Paris, Gallimard, coll. « Poésie », 1995.

61 lundi 15h15-17h15 : Nora Viet L’Heptaméron de Marguerite de Navarre : conter et débattre à la cour de François Ier Dix aristocrates français, cinq gentilshommes et cinq dames, se trouvent reclus dans une abbaye des Pyrénées à la suite d’une violente tempête qui les pousse à s’y réfugier. Du passe-temps qu’ils s’inventent – raconter chacun, chaque jour, une nouvelle histoire – naissent des conversations qui prennent l’allure tantôt de controverses philosophiques, tantôt de joutes verbales ou de jeux de séduction larvés. S’esquisse alors, au fil des contes et des débats, une réflexion collective sur les contradictions du cœur humain et se dessine, en creux, le tableau d’une époque, avec ses interrogations, ses valeurs, ses conflits internes. Ce cours propose d’étudier l’Heptaméron de Marguerite de Navarre (1492-1549) dans le contexte littéraire et social qui l’a vu naître, pour explorer, au travers de cette œuvre, quelques enjeux majeurs de la littérature française de la Renaissance : le renouvellement des formes de sociabilité et des genres littéraires, l’affirmation de la langue et de la littérature françaises sur la scène européenne, le questionnement du rôle des femmes dans une société en pleine mutation fourniront, entre autres, des entrées dans l’œuvre. Le cours ne nécessite pas de connaissances linguistiques particulières. Il inclut, à côté de l’étude de l’Heptaméron, la découverte de textes divers qui seront fournis par extraits sous forme de photocopies. Les étudiants seront initiés à l’étude matérielle du livre ancien à l’occasion d’une présentation d’éditions du XVIe siècle organisée à la Bibliothèque du Patrimoine. Édition de référence : Marguerite de Navarre, L’Heptaméron, éd. N. Cazauran, Paris, Gallimard, coll. « Folio Classique », 2000.

UE 3 – LANGUES ET CULTURES DE L’ANTIQUITÉ 5 – 3H – 3 CRÉDITS

Voir le département de Langues et Cultures de l’Antiquité.

UE 4 – LINGUISTIQUE FRANÇAISE – 2H – 3 CRÉDITS

– Pragmatique (2 groupes) mardi 10h15-12h15 (étudiants de Sciences du langage) : Franck Lebas mardi 15h15-17h15 (étudiants de Lettres) : Franck Lebas La pragmatique sera présentée ici d’une part en tant que domaine linguistique propre, étudiant les aspects du langage tels que ceux de communication, d’action, de référence, de contextualisation, etc., et d’autre part en tant que dimension essentielle du langage située dans le prolongement de la sémantique. Bibliographie indicative : Armangaud F., La Pragmatique, Paris, coll. « Que sais-je ? », 1985. Austin John L., Quand dire c’est faire, Paris, Seuil, 1970. Ducrot O., Dire et ne pas dire, Paris, Hermann, 1980. Recanati F., Les Énoncés performatifs, Paris, Seuil, 1981. Searle John R., Les Actes de langage, Paris, Hermann, 1982.

OU – Grammaire pour les concours : syntaxe du français jeudi 15h15-17h15 : Mylène Blasco En syntaxe, les mots et groupes de mots s’organisent, au sein de la phrase, selon des règles qui gouvernent leurs relations de combinaison et de dépendance. Cette organisation est décrite en

62 grammaire comme un assemblage d’éléments définis par leur nature (les différentes classes grammaticales) et par leur fonction (les rôles spécifiques assurés par chacun d’entre eux). Ce cours est centré sur quelques-unes de ces notions fondamentales qui par ailleurs se retrouvent quelquefois dans les approches linguistiques sous des dénominations différentes. Il a pour objectif : - de bien comprendre ce que recouvrent exactement d’un point de vue historique et épistémologique le classement des mots dans la langue et l’identification des fonctions syntaxiques ; - tout en prenant en considération la grammaire scolaire actuelle, de défricher quelques questions problématiques de grammaire dans l’objectif d’acquérir la maîtrise du raisonnement linguistique. Il s’agit d’un cours de formation initiale destiné aux étudiants (dans la perspective d’une préparation aux concours de l’enseignement) qui désirent réfléchir à ce qu’ils auront à enseigner plus tard. Références bibliographiques : Elles seront données et commentées en cours.

UE 5 – LITTÉRATURE COMPARÉE – 2H – 3 CRÉDITS

2 programmes lundi 13h15-15h15 : Hugo Hengl Avatars du sujet lyrique, du romantisme à la modernité : Lamartine, Rilke, Pessoa. Qui se cache derrière le « je » du poème ? Depuis quand l'expression de la subjectivité est-elle devenue la norme en poésie ? Et pourquoi la poésie moderne se définit-elle si fréquemment en opposition au « romantisme » ? Autant de questions gravitant autour du statut du sujet lyrique et que ce cours se propose de démêler, du romantisme de Lamartine à la modernité, en passant par les auteurs emblématiques du modernisme que sont Rilke et Pessoa. Corpus : Un choix de textes poétiques et critiques sera distribué sous forme de photocopies. mercredi 10h15-12h15 : Chloé Chaudet Révolte et idéal : échos du romantisme dans le surréalisme Le surréalisme s’est inspiré du romantisme en revendiquant un idéal via l’expression d’une révolte protéiforme. Le cours s’intéressera aux figures de la contestation et du « décalage » qui caractérisent ces deux mouvements littéraires et artistiques d’envergure internationale, avant d’aborder l’élan utopique dans lequel ils s’inscrivent et dont il s’agira de questionner la postérité. Corpus : - Une anthologie réduite (comportant des textes – et, le cas échéant, leur traduction en français – de William Blake, Novalis, Lord Byron, Victor Hugo, Gérard de Nerval…) sera distribuée en début de semestre. - André Breton, Anthologie de l’humour noir [1966], Paris, Librairie générale française, coll. « Le Livre de Poche », « Biblio Romans », 2005 (les versions originales des textes en langue étrangère étudiés seront distribuées en cours). - André Breton, Nadja [1928], Paris, Gallimard, coll. « Folio », 1972 (éd. entièrement revue par l’auteur).

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UE 6 – LINGUISTIQUE MÉDIÉVALE – 2H – 3 CRÉDITS

2 groupes jeudi 10h15-12h15 : Nathalie Bragantini-Maillard Critique textuelle Le cours vise un approfondissement de la connaissance de l’ancien français (XIe-XIIIe siècles) et de la civilisation médiévale, en suivant l’histoire de la formation du français (oral et écrit) et les conditions de production et de circulation des textes manuscrits. Seront ainsi analysés les aspects matériels qui conditionnent notre connaissance du français médiéval (copie manuscrite, système graphique, variantes régionales, etc.) et donc l’histoire du français depuis sa naissance. Cela conduira à une initiation à la critique textuelle (rôle du copiste et des éditeurs modernes, relativisation des éditions modernes, approche critique de la traduction). D’autre part, la traduction sera pratiquée de façon méthodique et active, et sensibilisera à une approche stylistique des textes littéraires médiévaux. Le cours s’appuie sur un extrait de texte écrit en ancien français, accompagné des feuillets de manuscrit(s) nous le transmettant. Lectures obligatoires : - DUVAL (Frédéric) et ROUSSINEAU (Gilles), Les Mots les plus anciens du français, Paris, Éditions Garnier, coll. « Les petits guides de la langue française – Le Monde », 2017. - Et l’un des ouvrages suivants : HUCHON (Mireille), Histoire de la langue française, Paris, Libraire générale française, coll. « Le Livre de Poche Références », 2002. MARCHELLO-NIZIA (Christiane), Le Français en diachronie : douze siècles d’évolution, Paris, Ophrys, 1999. PERRET (Michèle), Introduction à l’histoire de la langue française, Paris, Armand Colin [SEDES, 1998], 4e éd., 2014. Références bibliographiques complémentaires : ANDRIEUX-REIX (Nelly) et al., Petit Traité de langue française médiévale, Paris, PUF, coll. « Études littéraires », 2000. BERTRAND (Olivier) et MENEGALDO (Silvère), Vocabulaire d’ancien français. Fiches à l’usage des concours, Paris, Armand Colin, [2006], 2e éd., 2010. MATSUMURA (Takeshi), Dictionnaire du français médiéval, Paris, Les Belles Lettres, 2015. jeudi 13h15-15h15 : Nathalie Bragantini-Maillard Orientation concours Le cours vise un approfondissement de la connaissance de l’ancien français (XIe-XIIIe siècles) dans la perspective de la préparation aux concours de l’enseignement (CAPES, agrégation). Les grands chapitres de phonétique historique, de morphologie, de syntaxe et de lexicologie sont étudiés de manière plus systématique et structurée, en synchronie et en diachronie. La pratique de la traduction est abordée de façon méthodique et active. Les séances sensibilisent aussi aux aspects matériels qui conditionnent notre connaissance du français médiéval (copie manuscrite, système graphique, variantes régionales, etc.), ainsi qu’à une approche stylistique des textes littéraires médiévaux. Le cours s’appuie sur un choix d’extraits de textes écrits en ancien français. Références bibliographiques : BERTRAND (Olivier) et MENEGALDO (Silvère), Vocabulaire d’ancien français. Fiches à l’usage des concours, Paris, Armand Colin, [2006], 2e éd., 2010. BRAGANTINI-MAILLARD (Nathalie) et DENOYELLE (Corinne), Cent verbes conjugués en français médiéval, Paris, Armand Colin, coll. « Cursus langue », 2012. HUCHON (Mireille), Histoire de la langue française, Paris, Libraire générale française, coll. « Le Livre de Poche Références », 2002.

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JOLY (Geneviève), Précis d’ancien français. Morphologie et syntaxe, Paris, Armand Colin, 2e éd., 2009. LABORDERIE (Noëlle), Précis de phonétique historique, Paris, Armand Colin, coll. « 128 » [1994], 2009. MARCHELLO-NIZIA (Christiane), Le Français en diachronie : douze siècles d’évolution, Paris, Ophrys, 1999. MATSUMURA (Takeshi), Dictionnaire du français médiéval, Paris, Les Belles Lettres, 2015.

UE 7 – LANGUE VIVANTE – 3 CRÉDITS

Voir le Service commun des Langues vivantes.

MINEURE DISCIPLINAIRE

UE 8 – STYLISTIQUE – 2H – 3 CRÉDITS vendredi 8h15-10h15 : Frédéric Calas Le cours a pour objectif de présenter la démarche et les outils de l’étude stylistique des textes littéraires. Il portera exclusivement sur les Livres VII et VIII des Fables de Jean de La Fontaine. Trois domaines seront traités : - les données narratives de la mise en récit ; - les données énonciatives de la prise de parole, de la parole rapportée, de la polyphonie énonciative ; - les données textuelles, de la cohérence et de la cohésion, en particulier l’étude des phénomènes anaphoriques. Corpus : Fables de La Fontaine, édition conseillée de Marc Fumaroli, Paris, Librairie générale française, coll. « Le Livre de Poche », Paris, 2005. Bibliographie : CALAS (Frédéric), Leçons de stylistique, Paris, Armand Colin, 2011. CALAS (Frédéric), Initiation à la stylistique, Paris, Hachette, 2007. DE BOISSIEU (Jean-Louis) et GARAGNON (Anne-Marie), Commentaires stylistiques, Paris, Sedes, 1987. FROMILHAGUE (Catherine) et SANCIER (Anne), Introduction à l'analyse stylistique, Paris, Bordas, 1991. FROMILHAGUE (Catherine) et SANCIER (Anne), Analyses stylistiques, Formes et genres, Paris, Dunod, 1999. GARDES-TAMINE (Joëlle), La Stylistique, Paris, Armand Colin, coll. « Cursus », 1992, tome III. HERSCHBERG-PIERROT (Anne), Stylistique de la prose, Paris, Belin-Sup, 1993.

UE 9 – LITTÉRATURES FRANCOPHONES – 2H – 3 CRÉDITS vendredi 10h15-12h15 : Lila Lamrous Le cours propose une découverte des littératures francophones et des questions (littéraires, linguistiques, génériques) qu’elles soulèvent depuis leur émergence. Un choix d’extraits de textes représentatifs de plusieurs aires culturelles permettra d’explorer des problématiques caractéristiques de ces littératures « sans définition » : la relation des auteurs à la langue française, les innovations

65 génériques, l’intertextualité et le métissage des textes, l’engagement qui donne naissance au « guerrier de l’imaginaire », l’exil et la migration… Corpus : Les groupements de textes seront distribués aux étudiants au début du semestre. Bibliographie sélective : Dominique Combe, Poétiques francophones, Paris, Hachette, coll. « Contours littéraires », 1995. Dominique Combe, Les Littératures francophones. Questions, débats, polémiques, Paris, PUF, 2010. Michel Le Bris et Jacques Rouaud (dir.), Pour une littérature-monde, Paris, Gallimard, 2007. Jean-Marc Moura, Littératures francophones et théorie postcoloniale, Paris, PUF, coll. « Quadrige Manuels », 1999. Josias Semujanga, « Panorama des littératures francophones », dans Christiane Ndiaye (dir.), Introduction aux littératures francophones, Afrique, Caraïbe, Maghreb, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, 2004.

UE 10 – LITTÉRATURE COMPARÉE – 2H – 3 CRÉDITS

2 programmes Littérature et arts lundi 13h15-15h15 : Gaëlle Loisel Ce cours est une initiation à l’étude des rapports entre littérature et arts du XIXe au XXIe siècle. À travers diverses études de cas, nous nous intéresserons aux modalités et aux enjeux du passage d’un art à un autre (littérature, musique, peinture, cinéma). Nous nous appuierons en particulier sur diverses adaptations de Macbeth de Shakespeare : l’opéra de Verdi (1847), les gravures de Füssli ou de Delacroix, les films de Welles (Macbeth) et Kurosawa (Le Château de l’araignée), qui constituent des exemples intéressants de transposition d’une œuvre littéraire dans un autre medium. Œuvre au programme : William Shakespeare, Macbeth, éd. bilingue, trad. Pierre Jean Jouve, Paris, Flammarion, 2006. Les autres supports d’étude seront distribués dans le cadre du cours.

Littérature comparée de jeunesse mercredi 8h15-10h15 : Laurence Messonnier Robinson(s) singulier(s) et pluriel(s) en littérature de jeunesse Alors que plus de deux mille œuvres relèvent de la robinsonnade, ce cours a pour objectif d’analyser comment la littérature de jeunesse a contribué à la diffusion, à la démultiplication du héros mythique de Defoe et comment ce dernier a irrigué la matrice génétique du roman d’aventure à l’école ainsi que la littérature cross age. Le héros singulier s’est métamorphosé en héros pluriel au fil des siècles, une famille, un groupe d’enfants ou d’adultes se substituant au personnage de Robinson. La transmédialité, les fictions jeunesse, les récits de catastrophe (William Golding) ont œuvré à la métamorphose du mythe, lui donnant une dimension psychologique et morale quand ce n’est pas une portée universelle et existentielle (Tournier). Plus récemment, François Place a proposé de nouveaux avatars avec Le Dernier des géants et Le Secret d’Orbae, et Michael Morpurgo avec Le Royaume de Kensuké. Une introduction à la littérature de jeunesse et de jeunes adultes sera suivie d’un rappel de l’histoire du roman d’aventure pour la jeunesse et du rôle de la robinsonnade dans le développement de ce nouveau genre. L’étude d’extraits du Robinson suisse de Wyss sera l’occasion d’observer les mutations du mythe ; la mise en regard de passages-clés d’œuvres canoniques comme celles de Verne, Tournier, Twain, Bosco construira une image évolutive du héros romanesque. L’apport de la transmédialité, qu’il faudra définir, permettra de cerner les enjeux sociologiques de la robinsonnade, sa déclinaison ethnologique et anthropologique, lorsqu’elle se mue en histoires de bandes d’enfants avec Joyce Carol Oates, Anne Wiazemsky ou Laura Kasischke.

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À lire pour le cours : Christian Chelebourg et Francis Marcoin, La Littérature de jeunesse, Paris, Armand Colin, 2007. Daniel Defoe, Robinson Crusoé, Paris, Librairie générale française, coll. « Le Livre de Poche », 2003. William Golding, Sa Majesté des mouches, Paris, Gallimard, coll. « Folio », 2010. Une bibliographie complémentaire sera fournie en cours.

UE 10 du S6 – PRÉPROFESSIONNALISATION – 2H – 3 CRÉDITS

– Métiers de l’enseignement Voir l’ESPE. OU – Événements littéraires et culturels L’inscription à cette UE se fait impérativement en début de S5 (en début d’année universitaire donc : dès la semaine des réunions de rentrée), même si cette UE est inscrite au S6 de la maquette. En outre, compte tenu de la nature spécifique du contexte de la préprofessionnalisation, le travail dans cette UE ne coïncide pas nécessairement avec le calendrier des semestres. Voir le programme et les informations au S6.

UE LIBRES

ATELIER D’ÉTUDES PRATIQUES THÉÂTRALES

Cédric Jonchière et Yves Beauget Voir le programme au S3.

ATELIERS OFFERTS PAR LE SUC

Myriam Lépron Voir texte de présentation au S3

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Modalités de contrôle des connaissances Lettres modernes Semestre 5

Modalités de Contrôle des Connaissances Crédits Coeff. re e affectés à 1 session RSE 2 session des EC l’UE Type de % Nature Durée Nature Durée Nature Durée Nb d’épr. Nb d’épr. Nb d’épr. contrôle CC/ET des épr. des épr. des épr. des épr. des épr. des épr.

UE 1 : Histoire littéraire 4 : les genres de l’essai 3 ET 1 E 2h 1 E 2h 1 E 2h

UE 2 : Littérature française 3 ET 1 E 4h 1 E 4h 1 O 30 min

UE 4 : Linguistique française : Pragmatique 3 ET 1 E 2h 1 E 2h 1 E 2h Ou Grammaire pour les concours ET 1 E 2h 1 E 2h 1 O 30 min 2CC/ UE 5 : Littérature comparée 3 50/50 3 E 4h 1 E 4h 1 O 30 min 1ET UE 6 : Linguistique médiévale : Critique textuelle 3 ET 1 E 2h 1 E 2h 1 E 2h Ou Orientation concours

UE 8 : Stylistique 3 ET 1 E 3h 1 E 3h 1 E 3h

UE 9 : Littératures francophones 3 ET 1 E 3h 1 E 3h 1 O 30 min sans UE 10 : Littérature comparée 3 CC 2 E/O 1 O 30 min 1 O 30 min objet

CC : contrôle continu ; ET : examen terminal E : écrit ; O : oral ; TP : travaux pratiques ; M : mémoire ou rapport ; S : soutenance Le nombre d’épreuves de contrôle continu est donné à titre indicatif

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Maquettes du semestre 6 Mineure : LETTRES/ADMINISTRATION ou LETTRES/SCIENCES ou FLE

SEMESTRE 6 UE MD 6- 1 Littérature française UE MD 6-2 Linguistique française OU Langues et cultures de l'Antiquité (1 choix) Syntaxe OU Structures du latin Latin débutant OU Grec Latin confirmé M A UE MD 6-3 Linguistique médiévale (1 choix) J Orientation concours Critique textuelle E UE MD 6-4 Littérature comparée U UE MD 6-5 Linguistique française : Lexicologie R UE MD 6-6 Littérature E UE MD 6-7 UE LIBRE UE libre :

UE MD 6-8 Langue vivante Langue :

UE PDD 6-1 Droit administratif PLURI M UE PDD 6-2 Droit de la décentralisation ADMINISTRATION C i UE PDL 6-1 Mathématiques et Géologie PLURI h n o e UE PDL 6-2 Langue française et Biologie SCIENCES i u UE FLE 6-1 Problèmes pédagogiques et culturels du FLE x r FLE e UE FLE 6-2 Initiation à une nouvelle langue et réflexion sur l'apprentissage

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Maquettes du semestre 6 Mineure : DISCIPLINAIRE

SEMESTRE 6 UE MD 6- 1 Littérature française UE MD 6-2 Linguistique française OU Langues et cultures de l'Antiquité (1 choix) Syntaxe OU Structures du latin Latin débutant OU Grec Latin confirmé M A UE MD 6-3 Linguistique médiévale (1 choix) J Orientation concours Critique textuelle E UE MD 6-4 Littérature comparée U UE MD 6-5 Linguistique française : Lexicologie R UE MD 6-6 Littérature E UE MD 6-7 UE LIBRE UE libre :

UE MD 6-8 Langue vivante Langue :

UE MD 6-9 Littératures (1 choix) Textes fondateurs Littérature de Jeunesse

UE MD 6-10 Préprofessionnalisation (1 choix) : MINEURE Stage dans les métiers et salons du livre de jeunesse DISCIPLINAIRE OU Evénements littéraires et culturels OU Métier de professeur des collèges et lycées

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PROGRAMME DES ENSEIGNEMENTS LICENCE 3e ANNÉE ∼∼∼∼ SEMESTRE 6

MAJEURE

UE 1 – LITTÉRATURE FRANÇAISE 1 – 2H – 3 CRÉDITS

2 programmes mercredi 10h15-12h15 : Pascale Auraix-Jonchière Lectures sociopoétiques du roman : dandysme et prostitution en France au XIXe siècle Dandysme et prostitution sont deux phénomènes sociaux et littéraires du XIXe siècle. Deux personnages types et deux fictions narratives permettront d’en questionner les causes, les manifestations, les enjeux, au prisme d’une approche conjoignant études des interactions sociales (notamment via l’histoire des sensibilités) et analyse textuelle. Corpus : Honoré de Balzac, La Fille aux yeux d’or, Paris, Gallimard, coll. « Folio classique », n° 846 : La Duchesse de Langeais, La Fille aux yeux d’or. Jules Barbey d’Aurevilly, Les Diaboliques. Émile Zola, Nana, Paris, Gallimard, coll. « Folio classique », n° 3707. Lecture complémentaire : Alexandre Dumas fils, La Dame aux camélias, Paris, Librairie générale française, coll. « Le Livre de Poche ». Photocopies et références électroniques en complément (Physiologies). mardi 10h15-12h15 : Philippe Antoine Le « moi » dans le temps : les mémoires selon Chateaubriand Dans ses Mémoires d’outre-tombe, Chateaubriand concilie autobiographie et écriture de l’histoire. Pour lire ce texte majeur du XIXe siècle, il convient d’être attentif au poème de la vie comme à l’épopée d’une époque troublée. Ces deux strates narratives se confondent et en viennent à former un monument dont « l’unité indéfinissable » provient de l’entrecroisement savamment orchestré de temporalités multiples, de régimes d’écriture divers et de voix qui se répondent. Récit de formation et témoignage s’accordent dans ce texte pluriel qui est à la fois document, récit de vie et poème. Édition de référence : Mémoires d’outre-tombe, Anthologie établie, présentée et annotée par Jean- Claude Berchet, Paris, Librairie générale française, coll. « Le Livre de Poche », 2000.

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UE 2 LANGUES ET CULTURES DE L’ANTIQUITÉ ou LINGUISTIQUE FRANÇAISE 3H – 3 CRÉDITS

Un choix est proposé : – Langues et cultures de l’Antiquité 6 Voir le département de Langues et Cultures de l’Antiquité.

OU – Syntaxe du français contemporain mardi 15h15-17h15 : Franck Lebas Ce cours s’intéresse aux règles de construction des « phrases » (syntaxe). Il s’agira de comprendre les tenants et les aboutissants de ce que nous enseigne la grammaire scolaire et de faire le point sur ce qui serait à développer ou à modifier. Le français contemporain sera analysé d’un point de vue descriptif et distributionnel, selon des procédures formelles aptes à définir des fonctionnements syntaxiques. L’étudiant sera conduit à se libérer de ses acquis normatifs et de ses préjugés pour explorer la combinaison des morphèmes en groupes de mots ou syntagmes et leurs fonctions syntaxiques. Références bibliographiques : Béguelin, M-J., (2000), De la phrase aux énoncés : grammaire scolaire et descriptions linguistiques, Bruxelles, De Boeck-Duculot. Creissels, D., (1995), Éléments de syntaxe générale, Paris, PUF. Garric, N., (2001), Introduction à la linguistique, Paris, Hachette supérieur. Le Goffic, P., (1994), Grammaire de la phrase française, Paris, Hachette Université. Petiot, G., (2000), Grammaire et linguistique, Paris, Colin. Riegel, M., Pellat J-Ch. et Rioul R., (1995), Grammaire méthodique du français, Paris, PUF. Wilmet, M., (1996), Grammaire critique du français, Paris, Hachette Université.

UE 3 – LINGUISTIQUE MÉDIÉVALE – 2H – 3 CRÉDITS

2 groupes jeudi 10h15-12h15 : Nathalie Bragantini-Maillard Critique textuelle Ce cours s’inscrit dans le prolongement du cours de critique textuelle du S5. Il vise un approfondissement de la connaissance du moyen français (XIVe-XVe siècles) et de la civilisation de la fin du Moyen Âge, ainsi qu’une approche stylistique du texte médiéval par une pratique plus systématiquement active et critique de la traduction en français moderne. Le cours s’appuie pour cela sur un extrait de texte écrit en moyen français et sur les feuillets de manuscrit(s) qui le conservent. Cela permettra d’approfondir l’examen des aspects matériels qui conditionnent notre connaissance de l’histoire du français au Moyen Âge. Par ailleurs, disposant dès lors d’une connaissance globale du français médiéval, nous examinerons les liens étroits que celui-ci entretint avec plusieurs autres langues, au-delà même de l’aire romane, et combien cette histoire commune a façonné ces langues en contact jusqu’à nos jours.

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Références bibliographiques : ANDRIEUX-REIX (Nelly) et al., Petit Traité de langue française médiévale, Paris, PUF, coll. « Études littéraires », 2000. BERTRAND (Olivier) et MENEGALDO (Silvère), Vocabulaire d’ancien français. Fiches à l’usage des concours, Paris, Armand Colin, [2006], 2e éd., 2010. DUVAL (Frédéric) et ROUSSINEAU (Gilles), Les Mots les plus anciens du français, Paris, Éditions Garnier, coll. « Les petits guides de la langue française – Le Monde », 2017. Dictionnaire du moyen français (DMF2015), ATILF CNRS - Université de Lorraine, version 2015. Site internet : http://www.atilf.fr/dmf. HUCHON (Mireille), Histoire de la langue française, Paris, Librairie générale française, coll. « Le Livre de Poche Références », 2002. MARCHELLO-NIZIA (Christiane), La Langue française aux XIVe et XVe siècles, Paris, Nathan, coll. « Nathan Université », 1997. MARCHELLO-NIZIA (Christiane), Le Français en diachronie : douze siècles d’évolution, Paris, Ophrys, 1999. MATSUMURA (Takeshi), Dictionnaire du français médiéval, Paris, Les Belles Lettres, 2015. jeudi 13h15-15h15 : Nathalie Bragantini-Maillard Orientation concours Ce cours s’inscrit dans le prolongement du cours de linguistique médiévale – orientation concours du S5. Il vise un approfondissement de la connaissance du moyen français (XIVe-XVe siècles) dans la perspective de la préparation aux concours de l’enseignement (CAPES, agrégation). Les grands chapitres de phonétique historique, de morphologie, de syntaxe et de lexicologie sont abordés de manière systématique et structurée, en synchronie et en diachronie. Les séances continuent de sensibiliser aux aspects matériels qui conditionnent notre connaissance du français médiéval (copie manuscrite, système graphique, variantes régionales, etc.), ainsi qu’à la problématique de la traduction en français moderne et à l’approche stylistique du texte littéraire médiéval. Le cours s’appuie sur un extrait de texte écrit en moyen français. Références bibliographiques : BERTRAND (Olivier) et MENEGALDO (Silvère), Vocabulaire d’ancien français. Fiches à l’usage des concours, Paris, Armand Colin, [2006], 2e éd., 2010. BRAGANTINI-MAILLARD (Nathalie) et DENOYELLE (Corinne), Cent verbes conjugués en français médiéval, Paris, Armand Colin, coll. « Cursus langue », 2012. Dictionnaire du moyen français (DMF2015), ATILF CNRS - Université de Lorraine, version 2015. Site internet : http://www.atilf.fr/dmf. HUCHON (Mireille), Histoire de la langue française, Paris, Librairie générale française, coll. « Le Livre de Poche Références », 2002. JOLY (Geneviève), Précis d’ancien français. Morphologie et syntaxe, Paris, Armand Colin, 2e éd., 2009. LABORDERIE (Noëlle), Précis de phonétique historique, Paris, Armand Colin, coll. « 128 » [1994], 2009. MARCHELLO-NIZIA (Christiane), La Langue française aux XIVe et XVe siècles, Paris, Nathan, coll. « Nathan Université », 1997. MARCHELLO-NIZIA (Christiane), Le Français en diachronie : douze siècles d’évolution, Paris, Ophrys, 1999. MATSUMURA (Takeshi), Dictionnaire du français médiéval, Paris, Les Belles Lettres, 2015.

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UE 4 – LITTÉRATURE COMPARÉE – 2H – 3 CRÉDITS

2 programmes lundi 13h15-15h15 : Gaëlle Loisel Destins de femmes dans le roman européen Les trois romans que nous proposons à l’étude interrogent le statut de la femme, sa sexualité et son rapport aux conventions sociales. Les deux premiers ont fait scandale, et ce moins pour des raisons littéraires que pour des raisons morales et sociales. Nous analyserons la façon dont le genre romanesque, au cours de la seconde moitié du XIXE siècle, prend en charge une réflexion sur la société et l’individu. Œuvres au programme : Gustave Flaubert, Madame Bovary [1856], éd. Jacques Neefs, Paris, Librairie générale française, coll. « Le Livre de Poche », 1999. Theodore Fontane, Effi Briest [1894], trad. André Coeuroy, Paris, Gallimard, coll. « L’Imaginaire », 2001. Thomas Hardy, Tess d’Urberville [1891], trad. Madeleine Rolland, éd. André Topia, Paris, Librairie générale française, coll. « Le Livre de Poche », 1995. vendredi 10h15-12h15 : Hugo Hengl Solaris, roman et intermédialité Grand classique du roman de science-fiction, Solaris, de Stanislas Lem, a été porté trois fois à l'écran et a donné lieu à un nombre important de pièces radiophoniques, d'opéras, d'œuvres plastiques. Ce cours, en analysant des scènes clés du roman et leurs déclinaisons dans d'autres médias, se propose de réfléchir sur les rapports entre technique narrative et adaptation littéraire. Édition au programme : Les étudiants se procureront l'ouvrage Solaris, par Stanislas Lem, trad. Jean- Michel Jasienko, Paris, Folio SF Denoël, 2017 [1re édition, 1966]. Il leur est par ailleurs conseillé de prendre connaissance des films suivants, dont des extraits seront présentés en cours : Solaris, réal. Andrei Tarkovsky, 1972. Solaris, réal. Steven Soderbergh, 2002.

UE 5 – LINGUISTIQUE FRANÇAISE – 2H – 3 CRÉDITS jeudi 10h15-12h15 ou 13h15-15h15 (2 groupes) : Franck Lebas Lexicologie La lexicologie a pour objectif de décrire le lexique sous ses deux aspects : morphologique et sémantique. La dimension lexicale de la morphologie sera abordée pour compléter le cours de morphologie de 1re année. Une partie plus importante du cours sera consacrée à la dimension sémantique. Ce volet de la lexicologie aborde les phénomènes par lesquels la signification des mots contribue à les structurer au sein du lexique. En particulier, on repère dans le lexique des relations lexicales, qui rassemblent et/ou opposent des groupes de mots du fait de leur signification (ex. synonymes, antonymes) et des phénomènes sémantiques généraux qui impriment dans le lexique des liens structuraux (ex. polysémie, métonymie, locutions). Le cours développe les méthodes permettant de révéler et décrire les différents types de liens structuraux rapportables à la signification, à travers plusieurs approches différentes de définition de la signification, c’est-à-dire à travers plusieurs « théories du sens ».

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Bibliographie indicative : DUCROT Oswald et SCHAEFFER Jean-Marie (1995), Nouveau Dictionnaire encyclopédique des sciences du langage », Paris, Seuil, coll. « Points-Essais ». GARDES-TAMINE Joëlle (1994), La Grammaire. Tome 1 - Phonologie, morphologie, lexicologie, Paris, Armand Colin, coll. « Cursus ». LEHMANN Alise et MARTIN-BERTHET Françoise (1998), Introduction à la lexicologie, Paris, Nathan. NYCKEES Vincent (1998), La Sémantique, Paris, Belin, coll. « Sujets ».

UE 6 – LITTÉRATURE FRANÇAISE 2 – 2H – 3 CRÉDITS mardi 10h15-12h15 ou 13h15-15h15 (2 groupes) : Nathalie Vincent-Munnia L’OuLiPo et la poésie Ce cours présentera l’OUvroir de LIttérature POtentielle, collectif littéraire fondé en 1960, dont le travail de création repose sur la contrainte. Les textes qui en naissent participent d’une pratique collective et possèdent souvent une dimension ludique. Mais ils interrogent également en profondeur la poésie et, plus largement, la création artistique, y compris à travers l’oralisation des poèmes et la performance artistique. Le cours sera centré sur le travail poétique de l’OuLiPo : à partir de poèmes oulipiens, mais également mis en regard d’esthétiques d’autres auteurs, qui seront rencontrés pendant la Semaine de la poésie, lors des tables rondes du festival « Littérature au centre » ou au détour de spectacles de LAC ou du reste de la saison culturelle clermontoise. Cette étude sera aussi l’occasion d’envisager, plus généralement, les évolutions qui ont marqué e e la poésie des XX -XXI siècles et conduit aux théories et pratiques oulipiennes, qui seront donc également situées dans leur contexte plus large, littéraire et socio-esthétique.

Lectures : - Édition à acheter, à apporter au premier cours et à lire une première fois avant le premier cours : Anthologie de l’Oulipo, Poésie-Gallimard, 2009. - D’autres textes seront à lire en complément au fil du semestre : des textes d’autres poètes ou d’auteurs invités aux événements littéraires de la saison (Littérature au centre, Semaine de la poésie, auteur en résidence SUC-DRAC…).

UE 8 – LANGUE VIVANTE – 3 CRÉDITS

Voir le Service commun des Langues vivantes.

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MINEURE DISCIPLINAIRE

UE 9 – LITTERATURES 2H – 3 CRÉDITS

Un choix est proposé : – Textes fondateurs mercredi 15h15-17h15 : Pascale Auraix-Jonchière Conte merveilleux et réflexion sociale. Ce cours est consacré à la réception et aux réécritures des contes de fées littéraires qui font partie de notre patrimoine (Charles Perrault, les frères Grimm, Hans Christian Andersen). Ils seront envisagés sous un angle socio-discursif, c’est-à-dire comme discours cryptés et critiques sur différents types de traumatismes et de stigmatisation sociale. Corpus primaire : Charles Perrault, Contes, Paris, GF-Flammarion : « Peau d’Ane », « La Belle au bois dormant », « La Barbe-bleue », « Le Petit Poucet ». Grimm, Contes, Paris, Gallimard-Flammarion, coll. « Folio » : « Hans-mon-hérisson », « Blanche- Neige », « La Belle au Bois dormant», « Mille fourrures », « Hansel et Gretel ». À compléter avec des photocopies (seuls les textes en caractères gras se trouvent dans le recueil). H.-C. Andersen : « La Petite sirène », « L’intrépide soldat de plomb » (photocopies). Corpus des réécritures : A. Carter, La Compagnie des loups, Paris, Seuil, coll. « Points ». G. Sand, « Les Ailes de courage », Paris, Flammarion, coll. « Étonnants classiques ». E. Jelinek, Drames de princesse : La jeune Fille et la Mort, Paris, Édition L’Arche (extraits en photocopies). Photocopies complémentaires.

OU - Littérature de jeunesse et politiques éditoriales mercredi 8h15-10h15 : Nelly Chabrol-Gagne La littérature de jeunesse au prisme des politiques éditoriales Après une introduction rappelant les enjeux de la littérature de jeunesse, la parole sera donnée à plusieurs intervenants (éditeurs et libraires essentiellement) qui présenteront et expliqueront les motivations, les enjeux, les contraintes voire les limites des choix effectués par les maisons d’édition qui ciblent la jeunesse (soit des enfants de 0 à 18 ans). En fin de semestre un bilan sera dressé pour ouvrir sur d’autres questions. Bibliographie (cette bibliographie sera utile pour les étudiants qui postuleront en M-CELJG) : Dominique Korach et Soazig Le Bail, Éditer pour la jeunesse, Paris, Electre-Editions du Cercle de la Librairie, 2014, 143 p. Littérature de jeunesse, incertaines frontières, Colloque de Cerisy-la-Salle, textes réunis et présentés par Isabelle Nières-Chevrel, Paris, Gallimard Jeunesse, 2005, 329 p. Marie-Claire Martin et Serge Martin, Quelle littérature pour la jeunesse ?, Paris, Klincksieck, 2009. Michèle Piquard, L’Édition pour la jeunesse en France de 1945 à 1980, Villeurbanne, Presses de L’Enssib, 2004, 391 p.

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UE 10 – PRÉPROFESSIONNALISATION – 2H – 3 CRÉDITS

Un choix est proposé : – Métiers de l’enseignement Voir l’ESPE. OU – Stage dans les métiers du livre et salons du livre de jeunesse OU – Événements littéraires et culturels mardi 8h15-10h15 : Nathalie Vincent-Munnia Cette UE s’adresse à tous les étudiants intéressés par l’action artistique et culturelle et qui souhaitent participer de l’intérieur à l’organisation de rencontres littéraires. Le cours se fait en collaboration avec des événements littéraires clermontois, notamment le festival « Littérature au centre » (LAC). Les étudiants sont chargés de présenter des œuvres d’auteurs invités, préalablement découvertes et travaillées, ou d’animer des ateliers d’écriture à partir de ces textes, auprès de partenaires de « Littérature au centre » (ou autres) : médiathèques, BCU, clubs de lecture, établissements scolaires, Secours populaire, autres associations… Les étudiants auront, bien sûr, ensuite l’occasion de rencontrer ces auteurs invités. Ils participeront en outre à d’autres aspects de l’organisation de ces rencontres littéraires (intendance, communication, buffets…), en particulier à la préparation et réalisation de la première matinée du festival « Littérature au centre ». Le travail se fait en petits groupes. Les séances ont lieu pour certaines en classe (travail de préparation), pour d’autres directement auprès des partenaires (pour les présentations et ateliers) ou sur place pendant les rencontres littéraires (pour l’organisation). Cet enseignement de préprofessionnalisation est donc ouvert : - aux étudiants qui se destinent à l’enseignement, puisque les étudiants interviennent, en responsabilité (par petits groupes de 2 ou 3), auprès de classes ou d’autres publics, et qu’il s’agit également d’une initiation à l’action culturelle telle qu’ils seront amenés à la pratiquer en tant qu’enseignants dans leurs établissements ; - aux étudiants se destinant aux métiers culturels, puisqu’il s’agit de participer concrètement à l’organisation d’un festival, de rencontrer des auteurs, de travailler avec des partenaires ; - aux étudiants se destinant également à d’autres métiers, dans lesquels ils pourraient réinvestir autrement les apports de cet enseignement pratique. Lectures : Lecture des auteurs de « Littérature au centre » 2019 dès qu’ils seront connus (www.litteratureaucentre.net). Inscriptions, dates et horaires : L’horaire de l’UE « Événements littéraires et culturels » est le mardi de 8h15 à 10h15, mais, en cas de chevauchement, un autre créneau peut être proposé ; voir avec l’enseignante, Nathalie Vincent- Munnia. Comme pour les autres UE de Préprofessionnalisation, l’inscription à cette UE se fait impérativement en début de S5 (en début d’année universitaire donc : dès la semaine des réunions de rentrée), même si c’est une UE inscrite au S6 de la maquette. Les cours et le travail ont lieu de novembre à mars.

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UE LIBRES

OCCITAN – 2H – 3 CRÉDITS lundi 17h15-19h15 : Aude Marcon Le département de Lettres modernes propose aux étudiants de L3 un enseignement de langue et littérature occitanes sous la forme d’une UE libre, sans prérequis (en particulier, il n’est pas nécessaire d’avoir suivi le PPP d’occitan ouvert en L2). Après le français, l’occitan constitue le second espace linguistique de la France. Cette langue toujours vivante est également le socle d’une culture riche qui façonne nos territoires. Langue romane, l’occitan peut être utile pour l’approche globale des autres langues néolatines (français, espagnol, portugais, italien, etc.). Le cours fait l’objet d’une initiation à la littérature et à la langue occitanes dans leur diversité historique et géographique (patrimoine, toponymie, onomastique, approche des variantes locales).

LITTÉRATURE ET IMAGE – 2H – 3 CRÉDITS lundi 17h15-19h15 : Vincent Petitjean Si la littérature impose d’abord l’image d’un texte, c’est qu’elle autorise une grande variété de rapports entre une matière verbale et une matière visuelle. Mais cette variété correspond de manière essentielle à celle de l’image elle-même qui est plurielle, fixe ou mobile, durable ou éphémère, matérielle ou virtuelle. L’image croise et confond des supports de natures différentes, qu’il s’agisse de dessins, de peintures, de photographies, de cinéma ou encore de bandes dessinées. Pour ce dernier support, on parle aujourd’hui de « roman graphique », le raccourci est trop tentant pour ne pas y céder ici. L’intérêt de cette expression est certes de signifier une série d’images à valeur littéraire mais aussi de renvoyer à une « littérarité de l’image », à ce qui se forme dans l’esprit d’un auteur littéraire : en amont de l’écriture, une idée littéraire est-elle une image ? Mais à l’instar de la littérature, une image n’est jamais univoque. Elle cultive l’ambiguïté et l’ambivalence. En tant que formes abouties, image et littérature sont des codes signifiants appelés à se croiser. D’une visualisation littéraire à une écriture de l’image (les programmes du secondaire mettent l’accent sur la « lecture de l’image », c’est donc bien qu’elle doit s’écrire), ce cours vise à rendre compte d’un certain nombre de modalités régissant les rapports complexes et touffus du texte littéraire et de l’image (littéraire ?) à travers des références précises. Ces modalités sont toutefois au service d’une même exploration : mettre au jour ce qui, en amont de l’œuvre visuelle ou littéraire, autorise à parler d’une poétique du regard. Présentation succincte du programme et du corpus : 1/ Introduction autour du statut rhétorique de l’image avec un prolongement sur les rapports entre l’œuvre littéraire de Michel Tournier et l’art photographique. 2/ Littérature et cinéma : le cas de l’adaptation avec l’exemple de Conrad, Cœur des ténèbres (Heart of Darkness) transposé par Coppola (Apocalypse Now). 3/ Voir son œuvre littéraire : Victor Hugo et ses dessins (essentiellement à partir des Travailleurs de la mer). 4/ , un mythe iconographique ? Les portraits de Rimbaud au regard de son œuvre/vie. 5/ Écrire avec ses yeux : Jack London photographe avec Le Peuple d’en-bas (People of The Abyss). 6/ L’auto-adaptation : soi-même comme un autre ? Le cas d’Emmanuel Carrère avec La Moustache.

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ATELIER D’ÉTUDES PRATIQUES THÉÂTRALES

Cédric Jonchière et Yves Beauget Voir le programme su S3

ATELIERS PROPOSÉS PAR LE SUC

Voir texte de présentation au S3

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Modalités de contrôle des connaissances Lettres modernes Semestre 6

Modalités de Contrôle des Connaissances Crédits Coeff. 1re session RSE 2e session affectés à des EC Type de % Nature Durée Nature Durée Nature Durée l’UE Nb d’épr. Nb d’épr. Nb d’épr. contrôle CC/ET des épr. des épr. des épr. des épr. des épr. des épr. UE 1 : Littérature française 1 3 ET 1 E 4h 1 E 4h 1 O 30 min UE 2 : LCA ou Linguistique française : Langues et cultures de l’Antiquité 6 3 CC 2 E 1 E 4h 1 E 4h Ou Syntaxe du français contemporain ET 1 E 2h 1 E 2h 1 E 2h

UE 3 : Linguistique médiévale : Critique textuelle 3 ET 1 E 2h 1 E 2h 1 E 2h Ou Orientation concours 2CC/ UE 4 : Littérature comparée 3 50/50 3 E 4h 1 E 4h 1 O 30 min 1ET UE 5 : Linguistique française : lexicologie 3 ET 1 E 2h 1 E 2h 1 E 2h UE 6 : Littérature française 2 3 ET 1 E 4h 1 E 4h 1 O 30 min

UE 9 : Littérature : 3

ET 1 E 2h E 2h 1 O 30 min Textes fondateurs 1 CC 2 E ou O E 3h 1 O 20 min Ou Littérature de jeunesse 1

ET Préprofessionnalisation : 3 Métiers de l’enseignement Ou Stage dans les métiers du livre ET 1 M Sans objet 1 M 1 Ou Evénements littéraires et culturels ET 1 A M 1 O 30 min UE Libre : Mythes antiques 3 ET 1 E 2h 1 E 2h 1 E 2h UE Libre : Occitan 3 ET 1 E 2h 1 E 2h 1 O 30 min UE Libre : Littérature et image 3 CC 2 E 2h 1 E 2h 1 O 30 min UE Libre : Atelier d’Études pratiques théâtrales 3 M 1 O 30 min

CC : contrôle continu ; ET : examen terminal E : écrit ; O : oral ; TP : travaux pratiques ; M : mémoire ou rapport ; S : soutenance Le nombre d’épreuves de contrôle continu est donné à titre indicatif Remarque : A = Préparation des événements

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