Festival TEXTES & VOIX en Cévennes 2013

Livres en scène

Lectures et rencontres littéraires

1ère édition

du 18 au 21 septembre 2013 à Alès

organisé par le Cratère, scène nationale d'Alès et TEXTES ET VOIX en Cévennes

www.textes-et-voix-en-cevennes.fr

www.lecratere.fr

Contacts presse :

Nadine Eghels : 06 60 39 42 05 André Bonneau : 06 89 71 36 19

Dominique Perrin : 06 73 44 51 17 Sébastien : 04 66 52 90 01 Ecouter des textes littéraires portés par la voix de comédiens renommés. Rencontrer les auteurs de la rentrée littéraire 2013. Echanger avec les professionnels du livre et de la lecture. Se laisser emporter dans des spectacles originaux où les mots épousent les notes, où la musique dialogue avec le texte. Découvrir des œuvres inédites. Voir la littérature en images, en sons, en scène.

Nancy Huston et Fanny Cottençon, mais aussi le philosophe Alain Badiou, les écrivains Lydie Salvayre, Yannick Haenel, Jean Hatzfeld, Florence Seyvos, Jérôme Prieur, Jean- Jacques Salgon, les acteurs Alain Libolt et Aurélien Recoing, les actrices Marianne Denicourt et Marie Armelle Deguy, beaucoup d’autres encore, un retour vers Apollinaire et ses bouleversantes Lettres à Lou, écrites à Nîmes, un spectacle conçu à partir de Sept femmes, de Lydie Salvayre, avec trois actrices et la violoncelliste Silvia Lenzi, et pour finir la lecture musicale L’Or Noir, lecture musicale d' Arthur H et Nicolas Repac d’après des textes de poètes des Caraïbes et de Haïti, qui termine à Alès une tournée triomphale.

Une expérience originale, pour vivre pleinement la rentrée littéraire, au Cratère mais aussi au Musée Pierre-André Benoît pour une correspondance artistique (Pierre-André Benoît, René Char et Nicolas de Stael), et une lecture déambulatoire parmi les œuvres de Picabia, et à la Bambouseraie d’Anduze pour une lecture musicale en résonance avec le lieu.

En collaboration avec la librairie Sauramps en Cévennes, le Musée Pierre-André Benoît, l’Ecole des Mines d’Alès et la Bambouseraie de Prafrance.

Avec le soutien de la DRAC Languedoc Roussillon, de la Région Languedoc Roussillon, du Conseil Général du Gard, de la Ville d’Alès, de la Fondation d'entreprise la Poste.

Et l’accompagnement de LR2L (Languedoc Roussillon Livre et Lecture) et du Centre National du Livre.

Nadine Eghels, conception et délégation artistique Programmation

Quatre jours de lectures par des acteurs de la scène théâtrale, en présence des auteurs.

Explorations littéraires contemporaines, rencontres avec les auteurs, Livres en scène Festival TEXTES & VOIX en Cévennes offre des confrontations inédites entre les publics et les textes.

La programmation est axée sur la découverte de l’actualité éditoriale et la rencontre avec des auteurs contemporains.

Elle réunit des auteurs bien connus du grand public, et d’autres plus rares, avec quelques auteurs-phares de la rentrée littéraire 2013. Tous ont en commun l’exigence littéraire et la disponibilité par rapport à leurs lecteurs.

Les acteurs sont des familiers de TEXTES & VOIX, engagés depuis longtemps dans notre démarche de promotion de la littérature par la lecture publique.

Les auteurs : Alain Badiou, Jocelyn Bonnerave, Yannick Haenel, Jean Hatzfeld, Nancy Huston, Laurent Mauvignier, Jérôme Prieur, Jean-Jacques Salgon, Lydie Salvayre, Florence Seyvos, …et Apollinaire.

Les acteurs : Fanny Cottençon, Marie Armelle Deguy, Marianne Denicourt, , Alain Libolt, Ivan Morane, Nicolas Pignon, Aurélien Recoing, Alex Selmane.

Les musiciens : Arthur H et Nicolas Repac, Silvia Lenzi.

Chaque lecture (durée 50 minutes environ) est suivie d’une rencontre avec l’auteur (durée 30 minutes), animée par un journaliste, animateur ou spécialiste de l’oeuvre.

Chacun pourra ensuite poursuivre le dialogue avec l'auteur lors de la signature de son livre, organisée avec la librairie Sauramps en Cévennes

Crise et création littéraire

Rencontre thématique organisée en partenariat avec l'association lr2l (Languedoc Roussillon Livre et lecture) le samedi 21 septembre à 11h.

Comment les différents intervenants de la chaîne du livre vivent-ils la crise ? Le livre est-il une valeur refuge ? L’écrivain se retranche-t-il dans son écriture, ou se nourrit-il des problématiques sociétales de son époque ? Une rencontre animée par Cécile Jodlowski-Perra, avec Michèle Gazier, Lydie Salvayre, Pierre Lepape, Roberta Pouget, Tatiana Arfel...

Calendrier

Mercredi 18 septembre Soirée d’ouverture, de lecture et de rencontre

21h : Le Cratère, Grande salle Lecture + rencontre : Nancy Huston lue par Fanny Cottençon et Nicolas Pignon Nancy Huston, Danse noire, Editions Actes Sud Montage : Nadine Eghels Lumières : Ivan Morane Rencontre avec l'auteur

Jeudi 19 septembre

19h : Ecole des Mines d'Alès Lecture + rencontre : Alain Badiou, lu par l'auteur et Alain Libolt La République de Platon, nouvelle traduction d'Alain Badiou, Editions Fayard Montage : Nadine Eghels et Alain Badiou rencontre avec Alain Badiou

21h : Le Cratère, Grande salle Lecture musicale : Sept femmes de Lydie Salvayre, Editions Perrin Lecture par Fanny Cottençon, Marianne Denicourt et Marie Armelle Deguy Violoncelle : Silvia Lenzi Mise en espace et lumières : Ivan Morane Montage : Nadine Eghels

Vendredi 20 septembre

17h : Musée Pierre-André Benoît Lecture déambulatoire Picabia, homme de lettres Lecture par Nicolas Pignon Montage : Carole Hyza et Nadine Eghels

19h : Le Cratère, Salle d'à côté, le 20 septembre à 19 heures Lecture + rencontre : Jean Hatzfeld lu par Aurélien Recoing Robert Mitchum ne revient pas, de Jean Hatzfeld, Editions Gallimard Montage : Nadine Eghels

19h : Le Cratère, Studio B. Glandier Lecture + rencontre : Jérôme Prieur lu par Marie Armelle Deguy Une femme dangereuse, de Jérôme Prieur, Editions du Passage Montage : Nadine Eghels

21h : Le Cratère, Grande salle Lecture musicale : Apollinaire lu par Ivan Morane Je pense à toi mon Lou, d'Apollinaire, Editions Textuel et Fondation La Poste Violoncelle : Silvia Lenzi Montage, mise en espace et lumières : Ivan Morane

Samedi 21 septembre

11h : Le Cratère, hall Rencontre thématique : Crise et création littéraire. En collaboration avec LR2L (Languedoc Roussillon Livre et Lecture) Animation : Cécile Jodlowski-Perra Avec : Michèle Gazier, Lydie Salvayre, Pierre Lepape, Tatiana Arfel, Roberta Pouget...

15h : Bambouseraie de Prafrance, Anduze L'Homme-bambou, de Jocelyn Bonnerave, Editions du Seuil Montage, mise en espace, lecture et création sonore : Jocelyn Bonnerave

15h : Musée Pierre-André Benoît Lecture de Correspondance, de Nicolas de Staël, René Char et Pierre-André Benoît, Editions du Seuil Lecture par Ivan Morane et Aurélien Recoing Montage : Marie-Claude Char et Nadine Eghels Rencontre avec Marie-Claude Char

17h : Le Cratère, Salle d'à côté Lecture + rencontre : Yannick Haenel lu par Laurent Poitrenaux Les renards pâles, de Yannick Haenel, Editions Gallimard Montage : Nadine Eghels

17h : Le Cratère, Studio B. Glandier Lecture + rencontre : Florence Seyvos lue par Marie Armelle Deguy et Thibault de Montalembert Le garçon incassable, de Florence Seyvos, Editions de l'Olivier Montage : Nadine Eghels

19h : Le Cratère, Salle d'à côté Lecture spectacle : Laurent Mauvignier lu par Alex Selmane Ce que j'appelle oubli, de Laurent Mauvignier, Editions de Minuit Mise en scène : Michel Quidu Son : Eric Guennou

19h : Le Cratère, Studio B. Glandier, le 21 septembre à 19 heures Lecture + rencontre : Jean-Jacques Salgon lu par Nicolas Pignon Ma vie à Saint-Domingue, de Jean-Jacques Salgon, Editions Verdier Montage : Nadine Eghels

21h : Soirée de clôture : Lecture musicale

Le Cratère, Grande salle Lecture musicale : Aimé Césaire, Edouard Glissant, René Depestre, Dany Laferrière...lus par Arthur H Musique : Nicolas Repac Montage : Nadine Eghels LES LECTURES

Danse noire, de Nancy Huston, éditions Actes Sud

Sur un lit d’hôpital, Milo s’éteint lentement. A son chevet le réalisateur new-yorkais Paul Schwarz rêve d’un film qu’ils écriraient ensemble à partir de l’incroyable parcours de Milo. Dans un grand mouvement musical pour chanter ses origines d’abord effacées puis peu à peu recomposées, ce film suivrait trois lignes de vie qui, traversant guerres et exils, invasions et résistances, nous plongeraient dans la tension insoluble entre le Vieux et le Nouveau Monde, le besoin de transmission et le rêve de recommencement. Film ou roman, roman d’un film, Danse noire est l’œuvre totale, libre et accomplie, d’une romancière au sommet de son art.

Fanny Cottençon et Nicolas Pignon nous font entrer dans ce roman polyphonique et foisonnant, qui enjambe le temps et traverse l’espace, au rythme lancinant de la capoiera brésilienne, habité par le bruissement des langues et l’engagement des cœurs.

La République de Platon, nouvelle traduction d’Alain Badiou, éditions Fayard

Plus qu’une nouvelle traduction, c’est une adaptation, résolument contemporaine, de La République que nous offre le philosophe Alain Badiou, prenant à bras-le-corps le texte fondateur de Platon, le replaçant à notre époque et le rendant éminemment théâtral. « Pourquoi ce travail presque maniaque (cela a duré six ans) à partir de Platon ? C'est que c'est de lui que nous avons prioritairement besoin aujourd'hui : il a donné l'envoi à la conviction que nous gouverner dans le monde suppose qu'un accès à l'absolu nous soit ouvert. Je me suis donc tourné vers La République, œuvre centrale du Maître consacrée au problème de la justice, pour en faire briller la puissance contemporaine. »

Alain Badiou endosse le rôle de Socrate, et Alain Libolt incarne quelques-uns de ses interlocuteurs et détracteurs, dans une lecture scénique qui conjugue la jubilation de l’esprit et la rigueur d’une pensée fondatrice qui n’a rien perdu de sa pertinence. Un événement littéraire et théâtral inédit !

Sept femmes, de Lydie Salvayre, éditions Perrin

Sept portraits intimistes et enlevés des plus grandes figures littéraires et féminines du début du XXe siècle : Emily Brönte, Colette, Virginia Woolf, Djuna Barnes, Marina Tsvetaeva, Ingeborg Bachmann, Sylvia Plath. Dérangeantes, scandaleuses, elles ont témoigné à leur façon du monde dont elles ont autant souffert qu’elles ont contribué à le façonner. Leurs œuvres sont désormais des monuments littéraires. Sept allumées pour qui l’écriture n’est pas un supplément d’existence mais l’existence même. Sept œuvres dont la force et la beauté ont marqué Lydie Salvayre et décidé pour beaucoup de sa vie. Sept parcours, douloureux pour la plupart, dont elle suit les élans, les angoisses, les trébuchements et les fragiles victoires.

Pour incarner ces sept femmes écrivains, trois actrices et une musicienne. Fanny Cottençon, Marianne Denicourt et Marie Armelle Deguy évoquent leurs destinées tandis que Silvia Lenzi interprète au violoncelle des œuvres en rapport avec leur univers. Dans une mise en espace d’Ivan Morane, à partir d’un montage de Nadine Eghels, elles nous racontent les joies et les renoncements, la difficulté de l’écriture, au prix de la vie parfois. Picabia homme de lettres

Francis Picabia est un artiste polymorphe disparu il y a 60 ans. L'exposition Picabia, pionnier de l'art moderne présentée à Alès entre en résonnance avec cet anniversaire afin de célébrer ce franc-tireur du début du XXe siècle, tout-à-tour impressionniste, dadaïste, surréaliste, ayant pratiqué l'art abstrait comme réaliste. Picabia est une énigme de l'histoire de l'art : initiateur ou inspirateur de bien des mouvements, il a cependant toujours vécu sur le mode de la rupture, du changement perpétuel. Son œuvre lui ressemble : plurielle, novatrice et irrévérencieuse au possible. Mais Francis Picabia n'a pas été qu'un peintre, ce fut aussi un auteur, surtout de poésie. La complémentarité entre art et écriture trouve sa sublimation dans l'amitié de Francis Picabia et Pierre André Benoit. De générations bien distinctes, les deux hommes ont cependant collaboré pour la réalisation de nombreux livres dès leur rencontre en 1949 (leur correspondance a débuté en 1948). Ceci explique la magnifique collection que possède le musée PAB d'Alès (plus de 6 toiles et de 30 dessins du maître).

Nicolas Pignon, acteur familier des arts picturaux, nous propose une lecture déambulatoire d’écrits de Picabia, en résonance avec les œuvres exposées.

Une femme dangereuse, de Jérôme Prieur, éditions du Passage

Tuer quelqu’un, c’est moins simple qu’on ne croit. Surtout quand cela ne vous est jamais arrivé. Et puis tuer une femme, je ne me serais pas douté que c’était plus difficile à faire qu’à imaginer. Avant de me débarrasser d’elle, il fallait déjà que je la retrouve. Elle avait disparu, elle s’appelait Madeleine. J’avais trois jours, et trois nuits, devant moi pour remonter le temps. Je marcherais sur ses pas, je guetterais son ombre. Je n’aurais qu’à suivre les traces qu’elle avait dû semer. Ne passons-nous pas chacun nos vies à en faire autant ? J’étais prêt à courir le risque que mon passé m’explose au visage.

Marie Armelle Deguy nous raconte cette quête énigmatique et fantasque, évoquant ces multiples figures féminines qui se ne cessent de se dérober, incarnant à merveille cette écriture drôle et sérieuse, à la fantaisie subtile et à l’humour féroce.

Robert Mitchum ne revient pas, de Jean Hatzfeld, éditions Gallimard

Au printemps 1992, les Serbes encerclent Sarajevo. Vahidin et Marija, deux athlètes de l’équipe de tir yougoslave, s’entraînent en prévision des jeux olympiques de Barcelone. Tous deux sont bosniaques, et amants : lui est musulman, elle est serbe. Ils vivent à Ilidza, une banlieue de Sarajevo, sans s’être jamais souciés de leurs origines. Pourtant, ils vont être brutalement séparés par le siège, puis au fil des mois enrôlés dans des camps opposés en raison de leurs exceptionnels dons pour le tir. Jean Hatzfeld reconstitue l’atmosphère de Sarajevo sous les bombardements, le basculement des mentalités, il pénètre dans l’univers des tireurs d'élite, il décrit leurs techniques, leur adaptation à la topographie urbaine. Mais c’est avec les armes du romancier qu’il nous permet de vivre une tragédie contemporaine, à travers la malédiction qui frappe deux amoureux pris malgré eux dans l’engrenage guerrier.

Aurélien Recoing nous fait vivre les rebondissements de cette histoire tragique, et en même temps ordinaire, où les destinées individuelles sont broyées par les enjeux d’une guerre aussi brutale qu’incompréhensible. La mémoire reste vive aujourd’hui d’une Europe déchirée il y a vingt ans à peine. Je pense à toi mon Lou, de Guillaume Apollinaire, éditions Textuel / Fondation La Poste

En septembre 1914, Guillaume Apollinaire tombe fou amoureux de Louise Coligny-Châtillon qu’il rencontre à Nice. Lorsqu’il s’engage à Nîmes début décembre, elle cède à son amour, et ils vivent quelques jours passionnels. Il lui écrira jusqu’en janvier 1916, mais ne la reverra que fort peu. Les lettres, poèmes et calligrammes qu’il lui envoie sont bouleversants ; ce « mal- aimé » est un enfant perdu qui tente de cacher sa souffrance, et de convertir en Amour éternel ce qui ne fut sur le moment pour Lou qu’une aventure parmi d’autres.

Silvia Lenzi, violiste et violoncelliste, et Ivan Morane, comédien, ont conçu une lecture- spectacle à deux voix où les plus belles « Lettres à Lou » seront accompagnées et prolongées par le langage des deux instruments.

Correspondance Nicolas de Staël / René Char, éditions des Busclats / Fondation La Poste

Début 1951, Char fait la connaissance de Staël à Paris. De cette rencontre naît le projet d’un livre commun Poèmes accompagné de quatorze bois gravés. Une année durant, Staël délaisse ses pinceaux pour exécuter à coup de gouges ses gravures et tient fidèlement compte à Char de ses avancées et de la passion qui l’anime. Neuve alliance, faite d’admiration et d’estime. En 1953, Staël et les siens s’installent dans le Sud à proximité du poète, dans son milieu intime et familier. Les lettres et cartes échangées jalonnent leur chemin de créateurs et racontent à demi-mot leur magnifique amitié. Pierre-André Benoît les a bien connus tous les deux et a entretenu lui aussi une correspondance longue et tumultueuse avec René Char.

A travers quelques fragments de ces correspondances d’artistes, Aurélien Recoing et Ivan Morane nous font partager les avancées et les doutes de la création, et éprouver la force de l’amitié qui s’écrit tout au long des années.

L’homme-bambou, de Jocelyn Bonnerave, éditions du Seuil

Au commencement, il y a un jardinier. Et à l’arrivée, un monstre vert, feuillu. Entre les deux, une métamorphose qui entraîne une cavale d’un an et demi à travers la et l’Europe. Quand un bambou vous pousse dans le dos, ça change la vie. L’homme bambou va connaître la carrière de bien des monstres : le cirque et le muséum d’histoire naturelle. Comme elle est loin, la bambouseraie ariégeoise, lorsqu’il faut s’exhiber tous les soirs sous un chapiteau, ou plus tard, se cacher toutes les nuits dans les serres du Jardin des Plantes, à Paris...

Quel lieu plus adapté que la magnifique Bambouseraie d’Anduze pour vous faire entrer dans cette histoire fascinante ? Ecrivain, musicien, performer, Jocelyn Bonnerave se glisse dans la peau de son personnage, entre homme et bambou, et nous raconte son étrange aventure, au son des percussions et sur fond végétal.

Les renards pâles, de Yannick Haenel, éditions Gallimard

Un homme choisit de vivre dans sa voiture. A travers d’étranges inscriptions qui apparaissent sur les murs de Paris, il pressent l’annonce d’une révolution. Le Renard pâle est le dieu anarchiste des Dogon du Mali ; un groupe de sans-papiers masqués porte son nom et défie la France. Qui est ce solitaire en attente d’un bouleversement politique ? Qui sont les Renards pâles ? Leur rencontre est l’objet de ce livre ; elle a lieu aujourd’hui.

Familier de l’écriture de Yannick Haenel depuis sa remarquable interprétation de Jan Karski, Laurent Poitrenaux se glisse dans la peau de Jean Deichel, et suit sa dérive volontaire, son immersion dans le monde des exclus, avant de se faire le porte-parole de ces Renards pâles fascinants et déterminés. Une rencontre a lieu, une révolution frémit, nous y assistons.

Le garçon incassable, de Florence Seyvos, éditions de l’Olivier

Lorsqu’elle arrive à Hollywood pour y mener des recherches sur la vie de Buster Keaton, la narratrice ne sait pas encore que son enquête va la conduire au plus près d’elle-même, réveillant le souvenir d’Henri, ce frère « différent » qui l’a accompagnée pendant toute sa jeunesse. Henri et Buster ont en partage une enfance marquée par des expériences physiques très brutales, une solitude inguérissable, une capacité de résistance aux pires épreuves, une forme singulière d’insoumission. Et une passion pour les trains. A travers leur commune étrangeté, au monde, et cette fragilité qui semble les rendre invulnérables, Henri et Buster sont peut-être détenteurs d’un secret bouleversant.

Thibault de Montalembert et Marie-Armelle Deguy font entendre les deux voix qui tissent ce roman dense et subtil, de la figure hollywoodienne à l’enfant différent (ne passent-ils pas tous deux pour des idiots ?), et interrogent notre rapport à l’autre et à son apparente fragilité.

Ma vie à Saint-Domingue, de Jean-Jacques Salgon, éditions Verdier

C’est la vie de Toussaint Louverture, génial stratège et héros de la révolte des esclaves dans l’ancienne colonie française de Saint-Domingue, aujourd’hui République d’Haïti, et que Napoléon fit déporter et emprisonner au fort de Joux où il mourut de froid et de maladie le 7 avril 1802. Celle aussi de ses enfants, Isaac et Placide, et de son père Déguénou. A ces destins et d’autres encore se mêlent les propres souvenirs de l’auteur qui entrent en résonance avec l’histoire qu’il s’efforce de mettre au jour, afin de se la réapproprier, comme si on l’en avait préalablement privé. Car l’histoire de Haïti et les liens qui l’unirent jadis à la France sont encore trop méconnus.

Nicolas Pignon nous fait partager la quête d’un narrateur fasciné parti sur les traces de Toussaint Louverture. Une quête qui vient réveiller ses souvenirs, ranime sa propre expérience d’enseignant en Afrique, et questionne notre rapport difficile à l’histoire et à la mémoire.

Ce que j’appelle oubli, de Laurent Mauvignier, éditions de Minuit

Quand il est entré dans le supermarché, il s’est dirigé vers les bières. Il a ouvert une canette et l’a bue. A quoi a-t-il pensé en étanchant sa soif, à qui, je ne le sais pas. Ce dont je suis certain, en revanche, c’est qu’entre le moment de son arrivée et celui où les vigiles l’ont arrêté, personne n’aurait imaginé qu’il n’en sortirait pas. Cette fiction est librement inspirée d’un fait divers survenu à Lyon en décembre 2009 : un homme dans un supermarché meurt sous les coups de vigiles à cause d’une canette de bière volée. L’écrivain y déroule sur une soixantaine de pages une seule et longue phrase sans ponctuation, sans début ni fin.

Evidemment, cette disproportion entre la faute et ses conséquences. Evidemment, cette punition de l'individu non pour ce qu'il a fait mais pour ce qu'il est. Etait. Aurait pu être. Mais ce n'est pas seulement l'histoire de ce fait divers, c'est aussi notre histoire qui s'y dévoile. Le sujet n'est pas celui qui parle, le «personnage», mais ce dont il parle, ceux dont il parle. Nous. L'auteur prend voix à travers son narrateur et celui-ci, seul en scène, s'adresse au frère du disparu ; au Frère-Spectateur. Dans un «ici et maintenant». Alors, dans cette lecture d’Alex Selmane, réalisée avec la collaboration de Michel Quidu pour la mise en scène et d’Eric Guennou pour le son, pas de «spectaculaire». Pas de décor (si ce n'est la scène elle-même), pas d'artifices (si ce n'est de la lumière et du son), pas d'images (réelles ou imaginaires). Mais le spectacle de notre monde, partout dans cette parole. Celle de l'un d'entre nous venu l'adresser à chacun d'entre nous.

L’Or noir, lecture musicale d’Arthur H et Nicolas Repac, textes d’Aimé Césaire, Edouard Glissant, René Depestre, Dany Laferrière…, montage Nadine Eghels.

De la négritude à la créolisation, suivant la voix du grand poète martiniquais Edouard Glissant, Arthur H et Nicolas Repac nous emmènent dans un parcours poétique, rythmique et sonore, centré sur l’arc antillais, avec bien sûr la figure tutélaire d’Aimé Césaire, avec René Depestre ou Gilbert Gratiant, mais aussi des auteurs contemporains comme James Noël ou Dany Laferrière, qui vivent et écrivent en français, évoquant la terre, l’amour, les racines et les rêves, la fièvre et le tremblement, au coeur du monde, du tout-monde. Un voyage littéraire et musical, soutenu par le foisonnant univers sonore de Nicolas Repac, porté par la voix caverneuse et chaleureuse d’Arthur H. Ultime étape cévenole d’une tournée triomphale.

LES AUTEURS

Alain Badiou

Alain Badiou, né à Rabat, est philosophe, romancier et dramaturge. Alain Badiou lie l’expérience de la pensée à l’engagement dans la tradition sartrienne et revendique l’héritage de 1968. Il appartient à une lignée de philosophes qui, après avoir acquis une renommée et légitimité universitaire mondiales par une œuvre austère de métaphysicien, se font connaître du grand public par des écrits polémiques et politiques d’une grande radicalité (Le Siècle et De quoi Sarkozy est-il le nom). Ce « maître à penser » sulfureux veut réactiver le geste original de Platon, qui fonde les vérités sur les mathématiques, la politique, l’amour et la poétique. Sa récente « traduction » de La République de Platon (Fayard, 2012) est un texte neuf qui serait le fruit du dialogue qui dure depuis plus de cinquante ans entre Platon et Badiou, entre notre démocratie contemporaine et ses fondations.

Jocelyn Bonnerave

Né à Reims, il vit actuellement dans les Corbières. Ecrivain, musicien, performer, cet ancien élève de l’ENS de Lyon est agrégé de Lettres Modernes et Docteur en anthropologie à l’EHESS (École des Hautes Études en Sciences Sociales). Il a consacré sa thèse de doctorat à l’anthropologie du spectacle vivant, plus spécifiquement à la performance musicale improvisée. Cette étude a eu une profonde influence sur son travail scénique mais aussi sur sa recherche littéraire marquée par l'oralité, le rythme et l'effet de spontanéité. En outre, l’observation de terrain l’a notamment conduit en Californie durant l’année 2004, un séjour qui a nourri la trame narrative de son premier roman Nouveaux Indiens. Une fois terminé son parcours universitaire, il a choisi de se consacrer exclusivement à la création. L'Homme bambou, son deuxième roman, est paru en 2013 (Seuil).

Yannick Haenel

Yannick Haenel est né à Rennes. Il a passé sa jeunesse en Afrique, puis au Prytanée Militaire de la Flèche (séjour qu’il a relaté dans son premier roman : Les Petits soldats, paru en 1996). A Paris, il co-anime avec François Meyronnis la revue Ligne de risque, qu’il a fondée en 1997. Il a publié, entre autres, quatre romans aux éditions Gallimard : Introduction à la mort française(2001), Évoluer parmi les avalanches (2003), Cercle (2007, prix Décembre), et Jan Karski (2009, prix Interallié), récit construit à partir de la figure du résistant polonais envoyé en 1942-1943 à travers le monde témoigner de l’extermination du peuple juif.

Jean Hatzfeld Né à Madagascar, Jean Hatzfeld est écrivain. Il entre au journal Libération dans les années 1970 et y créé le service des sports. Longtemps grand reporter, correspondant de guerre, il a notamment couvert le conflit yougoslave et le génocide rwandais. Il consacre une trilogie sur son expérience rwandaise, réalisée à partir de témoignages recueillis auprès de rescapés ou de bourreaux : Dans le nu de la vie (Seuil 2000), Une saison de machettes (Seuil 2003), La stratégie des antilopes (Seuil 2007). Ayant définitivement quitté la rédaction du journal Libération en 2006, Jean Hatzfeld publie en 2011 le roman Où en est la nuit ? (Gallimard), une enquête menée par un jeune reporter français en Ethiopie, découvrant l’étrange histoire d’un athlète marathonien nommé Ayanleh Makeda.

Nancy Huston Née à Calgary au Canada, Nancy Huston, qui vit aujourd’hui à Paris, est l’auteur de nombreux romans et essais publiés chez Actes Sud et chez Leméac, parmi lesquels Instruments des ténèbres (1996 ; des lycéens et prix du Livre Inter), L’Empreinte de l’ange (1998 ; grand prix des Lectrices de Elle), Lignes de faille (2006 ; prix Femina), Infrarouge (2010), Reflets dans un œil d’homme (2012) et Danse noire (2013). Féministe de la première heure, elle n’en dénonce pas moins les paradoxes d’une libération inachevée pour les femmes.

Laurent Mauvignier Né à Tours, Laurent Mauvignier est diplômé des Beaux-Arts en Arts Plastiques (1991). Il publie son premier roman Loin d’eux aux Éditions de Minuit en 1999, qui publie ensuite Apprendre à finir (2000), prix du livre Inter en 2000, Seuls (2004), Le Lien (2005). Ses romans s’essayent à circonscrire le réel mais se heurtent à l’indicible, aux limites du dire. Une langue qui tente de mettre des mots sur l’absence et le deuil, l’amour ou le manque, comme une tentative de vouloir retenir ce qui nous file entre les doigts, entre les ans, et s’inspire tantôt de faits divers, tantôt d’événements historiques. Ainsi, la tragédie du stade de Heysel lui sert de point d’ancrage pour Dans la foule en 2006 ; la guerre d’Algérie lui inspire le roman Des Hommes, paru en 2009 et couronné par le prix des libraires 2010 et le prix des librairies Initiales. Son roman Ce que j’appelle oubli (2011) puise encore dans le terreau du réel puisqu’il est librement inspiré d’un fait divers tragique survenu à Lyon en décembre 2009.

Jérôme Prieur Ecrivain et cinéaste, Jérôme Prieur est né à Paris. Après des études de lettres et de droit il devient chroniqueur et critique de cinéma. Producteur pour l’INA, il dirige la collection de portraits d'écrivains contemporains Les Hommes-livres. Avec Gérard Mordillat, il réalise la série documentaire en douze parties Corpus Christi (1997-1998), qui présente l'état de la recherche historique sur Jésus de Nazareth, diffusée sur Arte, et L’Origine du christianisme (2002-2004), enquête historique à travers le Nouveau Testament, qui raconte en dix épisodes l'émergence d'une nouvelle religion entre l'an 30 et l'an 150 de notre ère. En 2008, J. Prieur et G. Mordillat réalisent Apocalypse, documentaire qui réunit à la fois l’histoire de l’exégèse biblique et la pédagogie télévisuelle. En 2010, le documentaire Le Mur de l'Atlantique restitue un passé méconnu de la Collaboration et Vivement le cinéma, en 2011, les origines du cinéma. Ses essais concernent surtout l’image. Ses documentaires, eux, scrutent principalement l’histoire, la littérature, les arts. Avec Une femme dangereuse, il signe son premier roman. Jean-Jacques Salgon

Jean-Jacques Salgon est né en Ardèche dans une famille dont les origines vivaraises remontent au XVe siècle. Fils et petit-fils d’instituteurs, il passe son enfance et son adolescence à Pont d’Ucel puis à Aubenas. Il a séjourné en Algérie et en Côte d’Ivoire. Scientifique de formation, il a enseigné la Physique. Comme nombre d’écrivains voyageurs, Jean-Jacques Salgon trouve son inspiration dans les lieux : depuis son premier livre 07 et Autres Récits (Verdier 1993), il parcourt les chemins de la géographie et de la mémoire. Citons parmi ses livres : Tu ne connaîtras jamais les Mayas (2000), Les Sources du Nil (2005), Le Roi des Zoulous (2008), Ma vie à Saint-Domingue (Verdier 2010) et tout récemment Fernand (L’escampette).

Lydie Salvayre

Lydie Salvayre est la fille d'exilés espagnols qui ont fui le franquisme et tenté de faire le deuil de leur pays natal. Diplômée de littérature espagnole de l’université de Toulouse, elle est aussi psychiatre et a exercé à Aix et en région parisienne. Son roman La Compagnie des spectres (1997) a reçu le prix Novembre et a été élu meilleur livre de l’année par le magazine Lire. En 2007 paraît Portrait de l’écrivain en animal domestique, suivi par BW en 2009 et Hymne en 2011, qui rend hommage à Jimi Hendrix. Plusieurs textes de Lydie Salvayre ont été adaptés pour le théâtre ou joués sous la forme de concerts-lectures.

Florence Seyvos

Ecrivain et scénariste née à Lyon. Lauréate du Prix Goncourt du premier roman en 1995, elle est surtout auteur de livres pour la jeunesse. Elle a écrit plusieurs films avec la cinéaste Noémie Lvovsky, dont le scénario de Camille redouble, primé aux César 2013. Elle traduit de la littérature jeunesse anglaise, allemande, japonaise, suédoise, italienne. L’auteur de L’Abandon (L’Olivier, 2002) revient, après plus de dix ans d’absence, avec un récit sur les enfances à perpétuité : Le garçon incassable (L’Olivier, 2013), à partir de la figure du comique Buster Keaton, et de son propre frère.

LES ACTEURS et MUSICIENS

Fanny Cottençon Fanny Cottençon est actrice au théâtre, au cinéma et à la télévision. Au théâtre, elle a joué Fragments d’elle(s), de Anne Rotenberg, à la Comédie des Champs- Elysées, et Après la répétition, d’Ingmar Bergman, au Théâtre de l’Athénée à Paris et à Aubervilliers, et récemment dans La Vérité, de Florian Zeller, aux côtés de Pierre Arditi ; elle a joué dans plusieurs mises en scène de Michel Fagadau, et a participé à la création mondiale des Monologues du vagin, de Eve Ensler, dans la mise en scène de Tilly.

Au cinéma, elle a tourné entre autres avec Jean Becker, dans Confidences avec mon jardinier, avec Alexandre Arcady, dans Mariage mixte, avec Joyce Bunuel dans Single, once again, avec Serge Meynard dans L’enfant du secret, avec Manuel Poirier dans Le sang des fraises, avec Fabrice Cazeneuve, dans Nos vies rêvées…Elle a également joué de nombreux rôles pour la télévision.

Avec l’association TEXTES & VOIX, elle a lu des textes de Claudio Magris, Zahia Ramani, Mercédès Deambrosis, Zoé Valdès, Marie Nimier, Nancy Huston, Virginia Woolf, Jean-Luc Outers…

Marie-Armelle Deguy De 1985 à 1988, elle a été pensionnaire à la Comédie Française. Au théâtre, Marie-Armelle Deguy a joué sous la direction de Frédéric Bélier-Garcia (Un message pour cœurs brisés de Grégory Motton), Emmanuel Demarcy-Mota (L’Inattendu et Le diable en partage de Fabrice Melquiot, Peine d’amour perdue de Shakespeare, Homme pour homme, de ), Brigitte Jaques (Hedda Gabler de Henrik Ibsen, Septorius de Corneille, Angels in America de Kushner, La Place Royale, La mort de Pompée et Sophonisbe de Corneille), Hugues Massignat (Cendres de cailloux de Daniel Danis), Christophe Perton (Les gens déraisonnables sont en voie de disparition de Peter Handke), Catherine Anne (Surprise de Catherine Anne et Agnès), Alain Françon (La Dame de chez Maxim de Feydeau, Le Menteur de Corneille), André Engel (La Nuit des chasseurs d’après Woyzeck de Buchner, Le Misanthrope de Molière), Georges Lauvaudant (Le Balcon de Jean Genet), Jean-Luc Boutté (Le Bourgeois Gentilhomme de Molière), Catherine Hiegel (Les Femmes savantes de Molière), Claudia Stavisky (Jeux doubles de Cristina Comencini). Elle a joué récemment Blanche-Neige, de Howard Barker, au Théâtre de l’Odéon, et vient de terminer les représentations du Bourgeois gentilhomme, avec François Morel au Théâtre de la Porte Saint-Martin. Au cinéma, Marie-Armelle Deguy a tourné sous la direction de Bruno Podalydès (Liberté-Oléron), Ariel Zeitoun (Une femme très très très amoureuse), Philippe Garrel (La naissance de l’amour), Francis Girod (Lacenaire et L’enfance de l’art)), Christine Pascal (Zanzibar)… Elle a également interprété de nombreux rôles pour la télévision, sous la direction notamment de Pascal Légitimus, Nina Companeez, Noémie Lvovsky, Benoît Jacquot…

Avec TEXTES & VOIX, Marie-Armelle Deguy a lu des textes de Jacques Derrida, Caroline Lamarche, Erri de Luca, Clémence Boulouque, , Michèle Lesbre, , Lydie Salvayre, Anne Serre… Thibault de Montalembert

Après une formation au cours Florent avec Francis Huster, puis à l’Ecole de comédiens du Théâtre des Amandiers de Nanterre avec Patrice Chéreau, Jacques Doillon, Pierre Romans, Claude Stratz et Madeleine Marion, Thibault de Montalembert développe sa carrière au théâtre et au cinéma.

Au cinéma, il a tourné sous la direction de Costa Gavras, , Régis Wargnier, Jacques Doillon, Patrice Chéreau, Marion Vernoux, Jean-Marc Barr, Denys Arcand, Nils Tavernier…Il a également participé à de nombreux films pour la télévision.

Au théâtre, il a travaillé avec Christian Rist, Jeanne Champagne, Pierre Romans, Patrice Chéreau, , Thierry de Peretti, Alfredo Arias…

Pensionnaire de la Comédie-Française, il a travaillé sous la direction de Jean-Luc Boutté, Marcel Bluwal, Jean-Paul Roussillon, Simon Eine.

Il a interprété le Hamlet de Jules Laforgue, au Festival d’Avignon 2001 puis en 2003 au Théâtre Molière / Maison de la Poésie.

Au cours de la saison 2005-06, était au centre de Coloured Plates, d’après Les Illuminations, d’Arthur Rimbaud, mise en scène de Thierry de Peretti, en tournée en France et au Théâtre de la Ville à Paris. En 2006, il a joué dans Trahisons de Pinter, mise en scène de Philippe Lanton au Théâtre de l’Athénée, et a mis en scène la Lettre au Père, de Kafka, au Théâtre de la Bastille. En 2009 il a créé une école de Théâtre à Paris. Il vient de terminer les représentations de Race, de David Mamet, avec Yvan Attal, à la Comédie des Champs-Elysées.

Il est très engagé dans le projet TEXTES & VOIX, où il a lu notamment Pierre Michon, Philippe Grimbert, Pierre Senges, Boualem Samsal, Antonio Lobo Antunes, Emmanuel Carrère, Per Olov Enquist…

Marianne Denicourt

Marianne Denicourt débute à l'écran dans L'Argent de Robert Bresson. Elle étudie le théâtre sous la direction de Patrice Chéreau à l'Ecole des Amandiers de Nanterre. Elle travaille avec Patrice Chéreau à trois occasions : à l'écran dans Hôtel de France, sur scène dans Platonov et au Festival d'Avignon où elle incarne Ophélie dans Hamlet.

Elle a tourné sous la direction de Jacques Doillon, Benoit Jacquot, , , Romain Goupil, (avec lequel elle a co-écrit le scénario de Haut, Bas, Fragile en 1995), Raoul Ruiz, Francis Girod, Patrick Timsit... Parallèlement, elle continue de jouer au théâtre sous la direction de Luc Bondy, Louis-Do de Lencquesaing, Bernard Murat et Marc Paquien. Elle était le rôle-titre dans Jeanne d'Arc au bûcher, l'opéra d’Arthur Honegger et Paul Claudel. Elle est aussi réalisatrice de deux documentaires : Une maison à Kaboul et Nassima, Une vie confisquée. Elle vient de terminer le tournage du film Hippocrate, de Thomas Lilti.

Silvia Lenzi

Après ses études de violoncelle en Italie, à Salzbourg puis à Moscou, Silvia Lenzi commence sa carrière en Italie en jouant au sein de différentes formations telles que l’Orchestre de la RAI à Rome, l’Orchestre Toscanini à Parme, ou l'Opéra de Bologne, et comme violoncelliste du quatuor Nuovo Quartetto Artis. Installée à Paris depuis 1996, elle se partage entre le violoncelle moderne, le violoncelle baroque et la viole de gambe en interprétant les répertoires de toutes les époques en ensemble et en soliste.

Avec l’ensemble Zellig, elle a joué dans de prestigieux festivals tels que le festival Présences à Radio-France, Musica à Strasbourg, Automne en Normandie, Festival d’Avignon, le GMEM à Marseille, les Semaines musicales de Quimper...

En 1997 elle étudie la viole de gambe avec Philippe Foulon, puis joue régulièrement avec des ensembles de musique ancienne : le Lacrimae Consort, l’ensemble A Sei Voci, la Grande Ecurie et la Chambre du Roy, l’ensemble Les Jeunes solistes. Avec la viole de gambe, elle se produit également dans des programmes de musique contemporaine qui lui ont permis de chercher et de développer, de nouvelles techniques de jeu. Plusieurs compositeurs ont d’ailleurs écrit des œuvres pour viole de gambe qui lui sont dédiées (Philippe Fénelon, Bernard Cavanna). Elle est également membre d’un Trio classique, le Trio Fanny Hensel, où elle interprète régulièrement Schubert, Beethoven, Fauré…

Alain Libolt

Alain Libolt est acteur de théâtre et de cinéma. Au théâtre il a travaillé avec notamment Patrice Chéreau (La Dispute), Roger Planchon (La Remise), Alfredo Arias, Jérôme Savary (Les Rustres), Luc Bondy (Terre étrangère), Jacques Lassalle (Le Misanthrope)…Au cinéma, il a tourné, entre autres, avec Jacques Rivette, Jean-Pierre Melville, Eric Rohmer (Conte d’automne, L’Anglaise et le Duc), Jean-Pierre Darroussin…. Il a également interprété de nombreux rôles pour la télévision. Il a été associé pendant quelques années au travail du metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota à la Comédie de Reims puis au Théâtre de la Ville à Paris, et a joué dans Six personnages en quête d’auteur, de Pirandello, Ma vie de chandelle, Le diable en partage, Marcia Hesse, Casimir et Caroline.

Avec Didier Bezace, il a créé La version de Browning de Terence Rattigan, au Centre Dramatique d’Aubervilliers. Il a joué dans Filomena Marturano, d’Eduardo de Filippo, au Théâtre de l’Athénée à Paris, et dans L’Echange de Claudel mis en scène par Yves Boonen au Théâtre de la Colline. Il y a joué récemment dans Long voyage vers la nuit, d’Eugène O’ Neil, mis en scène par Célie Pauthe, Je disparais, d’Arne Lygre, sous la direction de Stéphane Braunschweig.

Avec TEXTES & VOIX, Alain Libolt a lu des textes de Pierre Michon, Paul Virilio, Paul Andreu, Jean-Bertrand Pontalis, Guy Goffette, Yu Hua, Pierre Bergounioux, Michel Zink, Philippe Forest, Alain Badiou…

Ivan Morane

Ivan Morane a exercé la plupart des métiers du théâtre. De 1970 à 1974, il a été régisseur son, régisseur lumière, régisseur de plateau et régisseur général.

Depuis 1971, il est comédien, débutant dans Corneille, Giraudoux, Racine, et en 1974, il signe sa première mise en scène avec le Faust de Goethe.

Il crée en 1981 le Mouvement Corneille et, en 1982 la Compagnie théâtrale qui porte son nom et sera implantée en 1989 au Théâtre de Vanves, dont il devient Directeur en 1993. En 1996, il est nommé Directeur de la Scène Nationale d’Albi, et Président de l’association des Scènes Nationales de 2003 à 2006. Il met en scène la cérémonie du transfert des cendres d’Alexandre Dumas au Panthéon le 30 novembre 2002, retransmise en direct sur France 2.

Il quitte la direction de la Scène Nationale d’Albi en septembre 2006, et met en scène de nombreux opéras et spectacles de théâtre, dans lesquels il joue, ou de musique dont Paroles de Poilus (création Festival d’Avignon 2007) ; Faire danser les alligators sur la flûte de Pan (d’après Louis-Ferdinand Céline, avec Denis Lavant, 2011) ; Faire bouillir le chevreau dans le lait de sa mère, (sur Proust, Céline et leurs mamans…Création Festival d’Avignon 2012).

Depuis 2002, il donne un très grand nombre de lectures pour des festivals littéraires, et conçoit beaucoup de lectures/spectacles scénographiées.

Depuis 2009, il dirige également l’Ensemble de musique contemporaine Zellig, spécialisé dans les concerts théâtralisés qu’il met en scène (Châtelet, Centquatre, CDN de Montreuil, Parc Floral à Paris, Scènes Nationales, et tournées à l’étranger).

Nicolas Pignon

Nicolas Pignon est acteur au théâtre et au cinéma.

Au théâtre, il a travaillé avec Jacques Lassalle, Jean-Pierre Vincent, Marcel Maréchal, Patrice Kerbrat, Klaus Michaël Grüber, Bernard Sobel, Lluis Pasqual, interprétant Shakespeare, Molière, Marivaux, Büchner ou Tchekhov……Au cinéma, il a tourné avec Benoît Jacquot, Laurence Ferreira Barbosa, Olivier Assayas, Jean-Paul Rappeneau, Lucas Belvaux…Il a également interprété de nombreux rôles à la télévision. Il a réalisé également une tournée de lectures pour l’Institut français de Moscou et dans plusieurs alliances françaises de Russie, ainsi qu’au Mexique.Il a créé à Rouen L’amante anglaise, de , mise en scène par Elisabeth Maccoco et présentée à Paris en mars et avril 2010.

Grand lecteur, il participe activement à TEXTES & VOIX, où il a lu des textes de Clément Rosset, Jean Hatzfeld, Herberto Helder, Pierre Lartigue, Jacques Izoard, Amos Oz, Paul Andreu, Alberto Manguel, Pierre Michon, Yannick Haenel, Alan Turing, Raymond Aron, Mathias Enard, Edgar Morin…

Laurent Poitrenaux

Il a travaillé au théâtre avec de nombreux metteurs en scène, dont Eric Vigner, Daniel Jeanneteau, Arthur Nauzyciel, François Berreur, Christian Schiaretti, Thierry Bédard, Yves Beaunesne, Didier Galas ...

Compagnon de longue date de Ludovic Lagarde, il a joué dans pratiquement tous ses spectacles. Notamment en collaboration avec Olivier Cadiot pour Soeurs et frères, Le Colonel des Zouaves, Retour définitif et durable de l’être aimé, Fairy queen, Un Nid pour quoi faire et Un mage en été (deux créations Festival d’Avignon 2010).

Toujours aux côtés de Ludovic Lagarde, il était Richard, dans le Richard III de Peter Verhelst créé au Festival d’Avignon en 2007. Il crée également avec lui l'intégrale du théâtre de Georg Büchner – Woyzeck, La Mort de Danton, Léonce et Léna – en janvier 2012 à la Comédie de Reims, repris en janvier 2013 au Théâtre de la Ville à Paris.

Pour le Festival d’Avignon 2011, il interprète Jan Karski sous la direction d’Arthur Nauzyciel avec qui il crée également pour la Cour d’Honneur en 2012 La Mouette de Tchekhov. En mars 2014, il travaillera sous la direction du metteur en scène Marcial Di Fonzo Bo pour la création d’un texte inédit de Philippe Minyana Une Femme au Théâtre national de la Colline.

Au cinéma, Laurent Poitrenaux a tourné avec Claude Mouriéras, Christian Vincent, Isabelle Czajka et dernièrement Agnès Jaoui pour Au bout du conte.

Aurélien Recoing

Après sa formation au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris, Aurélien Recoing a beaucoup travaillé avec Antoine Vitez au Théâtre National de Chaillot, dans des spectacles mémorables comme Le soulier de satin, Hernani, Hamlet, Tombeau pour 500 000 soldats, Britannicus, Faust. Au théâtre, il a également travaillé avec Roger Planchon, Jean- Pierre Vincent, Bernard Sobel, Denis Marleau, Marcel Maréchal, Philippe Lanton, Christophe Perton…Il a signé la mise en scène de plusieurs spectacles, dont TDM 3 de Didier-Georges Gabily, Les femmes de Troie d’après Euripide et Sénèque, Faust de Pessoa, Tête d’Or de Claudel…

Au cinéma, il a tourné sous la direction de Philippe Garel, Andrzej Zulawski, Francis Girod, Michel Deville, Laurence Ferreira Barbosa, Francis Weber... En 2001, il a joué le rôle principal dans L’emploi du temps de Laurent Cantet, « Lion de l’Année » de la 58ème Mostra de Venise. Il a également participé à de nombreux films pour la télévision.

Avec TEXTES & VOIX, il a lu des textes de Philippe Forest, Herman Melville, Khaled al Khamissi…

Alex Selmane

Après s'être formé auprès de Philippe Adrien, Daniel Mesguich et Philippe Duclos, Alex Selmane, né en 1963, est acteur professionnel depuis 1983. Il a travaillé avec Fredéric Roustand et Christophe Lombard dans King A.,opéra des champs de Purcell (2010), Nicolas Oton dans Platonov de Tchekov (2010), Jean-Claude Fall dans Les trois sœurs de Tchekov (2000), La décision et Mauser de Bertolt Brecht et Heiner Muller (2002), Richard III et Le roi Lear de Shakespeare (2008). En 2000, commande d'écriture à Emmanuel Darley de Qui va là ?, monologue joué à domicile de 2001 à 2003. Il a joué récemment dans « Le pays lointain » de Jean-Luc Lagarce avec Luc Sabot et a créé la dernière pièce d'Emmanuel Darley « Monsieur Le » avec Patrick Sueur à Mayenne fin octobre 2012. Il va créer Ce que j’appelle oubli de Laurent Mauvignier en octobre 2013 à Béziers pour Sortie Ouest/Domaine de Bayssan puis à Nîmes, Bar-le-Duc et Marvejols. Ainsi que Tristesse animal noir d’Anja Hilling en janvier 2014 avec Guy Delamotte à Caen.

Arthur H

Fils de Jacques Higelin et de Nicole Courtois, Arthur H quitte le lycée à 16 ans et part alors trois mois naviguer aux Antilles. Ses parents l’envoient ensuite à Boston où il étudie la musique pendant un an et demi. De retour à Paris il monte quelques groupes et expérimente ses premières compositions jusqu’à une participation ratée au Festival de Bourges qui va le pousser à retravailler sa musique. C’est à la croisée d’influences musicales très diverses telles que Thelonious Monk, Tom Waits, les Sex Pistols, la chanson, le jazz, le blues ou encore le tango, qu’il se construit un univers particulier.

En 1988 il monte un spectacle avec Brad Scott, contrebassiste anglais, qui sera programme pour trois dates dans une salle parisienne de 60 places. Le succès étant au rendez-vous, le spectacle est reprogrammé pendant un mois. C’est en 1990 que sort “Arthur H”, premier album éponyme, qui connaît un fort succès notamment grâce à la tournée précédente ainsi qu’à une presse élogieuse. Se succéderont ensuite plusieurs albums qui lui valent à chaque fois un accueil tout aussi chaleureux, de “Bachibouzouk” à "Mystic Rumba" en passant par "Trouble fête", "Pour Madame X", "Négresse blanche" ,"Adieu tristesse", "L'homme du monde" et enfin son dernier album "Baba Love".

Avec "Baba Love", Arthur H se balade, se perd et on le suit, toujours plus loin. Il nous livre la quintessence de ce qu’il sait faire le mieux, de la poésie avec de la musique. Pas de consensus, pas de faux-semblants, pas de sentimentalisme gratuit, juste une livraison immédiate d’émotions pures. Les ingrédients : de l’amour, de l’art, de l’humour, des voyages, du sexe.

Le 10 novembre 2010, Arthur H participe au Théâtre de l’Odéon à Paris à une soirée hommage à Édouard Glissant. Sa lecture de Cahier d’un retour au pays natal d’Aimé Césaire y est bouleversante. On le découvre, dira-t-on, « pas seulement interprète d'une parole et d'une pensée mais bien incarnation, ceci sans effort, comme si les mots du continent africain lui venait du plus profond de lui-même, comme la musique qui peut sembler venir parfois d'une source originelle un peu mystérieuse ». C’est au cours de cette soirée que lui vient l’idée de consacrer tout un spectacle à la lecture musicale de la poésie noire.

Nicolas Repac

Tout à la fois guitariste, compositeur, arrangeur et producteur, Nicolas Repac est fondamentalement un homme de l’ombre. Non par timidité excessive ou coquetterie arty. Mais la musique, pour lui, n’a que très peu avoir avec la tyrannie du « tout image » et L’éclat cru des sunlights. Alter ego d’Arthur H depuis près de 15 ans, jamais plus à son aise que dans l’espace calfeutré de son studio des hauteurs de Montmartre, Repac, seul face à ses machines, aime plonger dans sa nuit pour en ramener tel un medium inspiré les échos fantomatiques de quelques mondes enfouis. Passé maître dans l’art subtil des samples et de leurs associations libres, son travail consiste ensuite à leur redonner comme une seconde vie poétique et musicale en les réintroduisant dans la rumeur vibrante du grand métissage contemporain.

TEXTES & VOIX en Cévennes….Qui sommes-nous ?

A l'origine...

Depuis sa création en 1999, l’association TEXTES & VOIX s’est imposée comme promoteur de cette nouvelle forme du spectacle vivant qui associe, par la lecture à voix haute, écrivains et comédiens.

En demandant à des acteurs de théâtre connus d’interpréter, en présence des auteurs, des textes de l’actualité littéraire, TEXTES & VOIX a créé un espace privilégié pour l’écoute des textes de la modernité, salué régulièrement par la presse comme l’un des lieux majeurs de la lecture publique à Paris. Les auteurs, quant à eux, vivent cela comme une expérience valorisant leur œuvre et donnant un visage à leur public.

Depuis quinze ans, ces publics se sont constitués et fidélisés, amateurs de littérature, spectateurs de théâtre, tous adeptes de ces rencontres originales qui offrent un accès vivant à la littérature et soutiennent l’actualité éditoriale. Cette activité a pu se développer avec la collaboration des maisons d’édition, de la Librairie Tschann, et avec le soutien des pouvoirs publics. Elle s’est également déployée avec d’autres partenaires, privés ou institutionnels, à Paris, en région et à l’étranger : théâtres et centres dramatiques, musées, biblio- et médiathèques, salons du livre, instituts français, festivals, centres culturels de rencontre, etc. Chacun de ces projets est élaboré en fonction des demandes spécifiques du partenaire, soucieux de diversifier son public et de valoriser son action en proposant un programme de lectures sur des thématiques particulières, interprétées par des comédiens confirmés, à une ou plusieurs voix, parfois avec accompagnement musical.

Au fil des années, TEXTES & VOIX a su fidéliser un public, mais aussi une famille d’acteurs renommés qui s’engagent volontiers dans cette aventure au service de la promotion de la littérature d’aujourd’hui. En accueillant les plus grands auteurs, TEXTES & VOIX a gagné la confiance des éditeurs, des libraires, des intervenants de la chaîne du livre, tressé des partenariats et investi pour des lectures originales des lieux très divers, à la rencontre des publics. En février 2008, l’action de TEXTES & VOIX s’est enrichie d’une dimension événementielle, avec la création du premier Festival TEXTES & VOIX, festival de rencontres et de lectures littéraires qui a réuni dans différents lieux auteurs et acteurs, face à un public nombreux et attentif. Suite au succès de cette manifestation, le Festival TEXTES & VOIX a présenté trois autres éditions, la dernière en mars 2011.

En Cévennes...

En septembre 2012 est créée l'association TEXTES & VOIX en Cévennes, avec comme présidente l'écrivain Lydie Salvayre, vice-président l'écrivain Jean-Jacques Salgon, secrétaire Dominique Perrin et trésorière Marie-Christine Gilles. Elle a pour objet de concevoir et réaliser des programmes de lectures et de rencontre littéraires en Languedoc Roussillon, et plus particulièrement dans le Gard, dans l'agglomération d'Alès, l’intérêt étant de mettre à profit l’expérience acquise dans l’organisation de nombreux événements en relation avec les milieux de l’édition, du théâtre et de la littérature.

L'action de TEXTES & VOIX en Cévennes se concrétise dans la conception et l'élaboration avec Le Cratère de Livres en scène Festival TEXTES & VOIX en Cévennes, qui a lieu en septembre, en pleine rentrée littéraire, et qui réunira chaque année, durant quatre jours, des auteurs importants et de grands comédiens de la scène française.

Cette manifestation est co-organisée par Le Cratère, scène nationale d'Alès. Elle entre en synergie avec d'autres structures locales : l'Ecole des Mines et le Musée Pierre-André Benoît à Alès, la Bambouseraie de Prafrance à Anduze.

Un festival de lectures à voix haute, bien sûr, mais aussi de rencontres avec les auteurs - romanciers, poètes, philosophes…- et de spectacles inédits où la littérature rencontre la musique ou l’image.

L'Equipe de Livres en scène / Festival TEXTES & VOIX en Cévennes 2013

Conception et délégation artistique, montages et mises en espace : Nadine Eghels

Collaboration artistique, communication, presse : Dominique Perrin

Conseil littéraire : Michèle Gazier, Jean-Jacques Salgon, Lydie Salvayre

Co-organisation : Denis Lafaurie, Directeur du Cratère

Administration : Hélène Reumaux, Le Cratère

Communication, presse : André Bonneau, Le Cratère

Document programme, presse : Sébastien Paris, Le Cratère

Collaboration logistique : Marie-Christine Gilles, Françoise Salgon