LECTURES EN ARLES À L’Abbaye De Montmajour Du 12 Au 15 Juin 2019
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LECTURES EN ARLES à l’abbaye de Montmajour du 12 au 15 juin 2019 DOSSIER DE PRESSE LECTURES EN ARLES à l’abbaye de Montmajour du 12 au 15 juin 2019 Mercredi 12 juin à 19 heures Didier SANDRE de la Comédie-Française lit Le Naufragé de Thomas Bernhard • Jeudi 13 juin à 19 heures Arthur TEBOUL chanteur de Feu ! Chatterton lit des poèmes extraits d’Alcools de Guillaume Apollinaire & Les obus jouaient à pigeon vole de Raphaël Jerusalmy • Vendredi 14 juin à 19 heures Marie-Christine BARRAULT lit Nous, l’Europe banquet des peuples de Laurent Gaudé • Samedi 15 juin à 11 heures Spectacle-lecture par les enfants de l’École Domaine du Possible Sur le thème du voyage d’Alexandra David-Néel • Samedi 15 juin de 19 heures à minuit Nuit de la poésie Marianne DENICOURT lit Le ministère des sentiments blessés de Atlaf Tyrewala * François MARTHOURET lit Le livre de l’intranquillité de Fernando Pessoa accompagné au violoncelle par Gaspar Claus * Odradeck : Zéno BIANU lit Cantique des Cantiques, Songes de Léonard Cohen accompangé à la guitare par Laurent Cohen Lectures en Arles Mercredi 12 juin 2019 à 19 heures à l’abbaye de Montmajour Didier SANDRE de la Comédie-Française lit Le Naufragé de Thomas Bernhard “Trois jeunes pianistes plus que prometteurs - Glenn Gould, le narrateur et son ami Wertheimer – se sont rencontrés autrefois au Mozarteum de Salzbourg pour y suivre un cours donné par Horowitz. Rencontre déterminante au cours de laquelle Glenn Gould fait d’emblée figure de génie triomphant au point de détourner brutalement et définitivement les deux autres de leur carrière de pianiste virtuose. Mais si le narrateur, après s’être séparé de son Steinway, se mue alors délibérément en un “artiste de la représentation du monde” tout entier voué à la rédaction toujours recom- mencée d’un interminable essai sur Glenn Gould, son ami Wertheimer s’engage sur la voie fatale du vaincu, du “som- breur”, comme Glenn Gould en personne l’a plaisamment mais fort exactement surnommé aussitôt après avoir fait sa connaissance.” Bernard Kreiss. Didier Sandre, acteur et metteur en scène français, est né en 1946, il est pensionnaire de la Comédie Française depuis 2013. Il joue pour la première fois en 1968 dans L’ É c h a n g e de Paul Claudel. À partir des années 1970, il contribue aux créations du théâtre subventionné avec Catherine Dasté, Michel Hermon, Bernard Sobel, Jorge Lavelli, Jean-Pierre Miquel, Jean-Pierre Vincent, Maurice Béjart, Giorgio Strehler, Patrice Chéreau, Luc Bondy et Antoine Vitez. En 2001, il joue dans Bérénice de Racine, mis en scène par Lambert Wilson au théâtre de Chaillot à Paris, en 2003 dans Le Laboureur de Bohême de Johannes von Tepl au tnp Villeurbanne, mis en scène par Christian Schiaretti, et en 2004 dans Monsieur chasse ! de Georges Feydeau. Au cinéma, on peut le voir dans Petits Arrangements avec les morts de Pascale Ferran, Le Conte d’automne d’Éric Rohmer, Le Mystère Paul d’Abraham Segal et Memory Lane de Mikhaël Hers. En 2010, il tient le rôle du baron de Charlus dans l’adaptation par Nina Companeez de À la recherche du temps perdu d’après le roman de Marcel Proust. © Stéphane Lavoué Il travaille également avec des solistes tels que Abdel Rahman El Bacha, Alexandre Tharaud, Michel Béroff, Marie-Josèphe Jude, Thierry Escaich, Pascal Amoyel, David Bismuth, Jean-François Zygel, Emmanuelle Bertrand ou des formations de musique de chambre telles que le Quatuor Ludwig ou Sine Nomine ou le chanteur François Le Roux. En 1987, le Syndicat de la critique lui décerne son prix du meilleur acteur pour Madame de Sade de Yukio Mishima, Le Mariage de Figaro de Beaumarchais et Le Soulier de Satin de Paul Claudel. En 1996, il reçoit le Molière du meilleur acteur pour le rôle d’Arthur Goring dans Un Mari idéal d’Oscar Wilde. Il est Chevalier de la Légion d’honneur depuis 2014, Chevalier de l’ordre national du Mérite et Chevalier des Arts et Lettres. Lectures en Arles Jeudi 13 juin 2019 à 19 heures à l’abbaye de Montmajour Arthur TEBOUL chanteur de Feu! Chatterton lit des poèmes extraits d’Alcools de Guillaume Apollinaire & Les obus jouaient à pigeon vole de Raphaël Jerusalmy Le recueil Alcools a fait la fortune littéraire d’Apollinaire. En son temps ce recueil constitua une véritable révolution poétique : après Rimbaud, Apollinaire transforme toutes les règles d’un lyrisme devenu vieillot à son goût. Il faut pou- voir chanter le monde, jusque dans sa réalité la plus crue, mais aussi jusque dans ses progrès les plus récents. Sur ce modèle se succéderont alors la mort, la fuite du temps et surtout l’amour : tantôt lumineux, tantôt obscur, mais tou- jours au centre de ces ivresses poétiques. Avec Alcools, Apollinaire devien- dra le modèle de tous les poètes à venir, et en particulier des surréalistes. 17 mars 1916. Guillaume Apollinaire est atteint par un éclat d’obus dans une tranchée, alors qu’il lit une revue littéraire qui vient, selon l’auteur, d’être retrouvée en Bavière. Retour sur les vingt-quatre heures qui ont précédé l’impact, sur le drame humain qui se joue et le regard d’Apollinaire sur ses hommes, la guerre et la création littéraire. Heure par heure, on partage la vie de ces hommes, et surtout les réflexions et les pensées dans lesquelles se perd Apollinaire. C’est ainsi qu’il nous permet de partager la naissance d’un poème au tréfonds de ses pensées, d’un vers qui se met à danser et à se lier avec d’autres mots jusqu’à sourdre comme une fontaine. Arthur Teboul est né en 1988, diplomé d’une grande école de commerce, il est également passionné de littérature, et participe à divers concours de slam dans les bars de Belleville. Il est ensuite sollicité par Clément Doumic et Sébastien Wolf à écrire pour leur groupe et se découvre un goût prononcé pour le chant. Il suit alors des cours et le groupe Feu! Chatterton naît. Le destin tragique de Chatterton, ce jeune poète que des ambitions littéraires contrariées ont conduit au suicide, a fasciné tous les romantiques français jusqu’à ses deux derniers hérauts, Gainsbourg et Bashung. Le groupe possède ainsi une l’alchimie sonore qui distille rock et littérature comme aucun de ses contemporains. © Lara Herbinia En participant à des concours de slam, Arthur Teboul emmagasine une expérience précieuse, noirci des cahiers entiers d’histoires et de poèmes qui impressionnent ses camarades de lycée, Clément et Sébastien, deux guitaristes compositeurs qu’il allait autrefois applaudir lors des tremplins rock. Tous les trois vont alors multiplier les expériences musicales. La cohésion, ils la trouvent enfin en 2011 : autour des textes singuliers et de la voix profonde d’Arthur, ils élaborent une architecture sonore précise, envoûtante, influencée par la musique de film et le jazz tout en restant résolument rock. Arthur Teboul s’inscrit dans le paysage musical actuel, en l’enrichissant d’une écriture profonde et vibrante. Il propose des textes d’une harmonie et d’une pertinence rare, riches de toute sa culture et de son talent d’écriture indéniable. Lectures en Arles Vendredi 14 juin 2019 à 19 heures à l’abbaye de Montmajour Marie-Christine BARRAULT lit Nous, l’Europe banquet des peuples de Laurent Gaudé L’Europe, l’ancienne, celle d’un Vieux Monde bouleversé par la révolution industrielle, et l’Union européenne, belle utopie née sur les cendres de deux grandes guerres, sont l’alpha et l’oméga de cette épopée sociopolitique et humaniste en vers libres relatant un siècle et demi de constructions, d’affrontements, d’espoirs, de défaites et d’enthousiasmes. Un long poème en forme d’appel à la réalisa- tion d’une Europe des différences, de la solidarité et de la liberté. “Ce que nous partageons, C’est d’avoir traversé le feu, D’avoir été, chacun, Bourreau et victime, Jeunesse bâillonnée et mains couvertes de sang. Ce que nous partageons, C’est l’humanisme inquiet. Nous savons ce que l’homme peut faire à l’homme, Nous connaissons l’abîme, Nous avons été avalés par sa profondeur. L’Europe, c’est une géographie qui veut devenir philosophie. Un passé qui veut devenir boussole.” Marie-Christine Barrault entame une carrière au théâtre en 1965 dans des textes de Max Frish, Corneille, Sarraute, Claudel, Tchekhov et Mar- guerite Duras entre autres. Son entrée au cinéma se fait sous la direction d’Éric Rohmer dans Ma nuit chez Maud avant d’être l’inoubliable interprète de Cousin, cousine de Jean-Charles Tacchella qui lui permet d’être nommée pour l’Oscar de la meilleure actrice de l’année 1976. Elle alterne alors le théâtre, le cinéma et la télévision où elle incarne des personnages forts adaptés de la littérature et de la réalité. Elle aime de plus en plus travailler en compa- gnie de musiciens sur des spectacles de toutes sortes mêlant musique et texte. Elle est très active sur les planches, ajoutant à son réper toire des pièces de Tennessee Williams ou Françoise Chan der na gor. DR Lectures en Arles Samedi 15 juin 2019 à 11 heures à l’abbaye de Montmajour entrée libre Spectacle-lecture par les élèves de l’École Domaine du Possible sur le thème du voyage d’Alexandra David-Néel “C’est la cinquième fois que je me mets en route pour la zone fermée du Pays des Neiges, et bien diffé- rents d’aspect ont été ces départs échelonnés au cours de plus de dix années. Certains se sont effectués joyeusement, accompagnés par les rires des domestiques, le carillon bruyant des sonnettes suspendues au cou des mules, parmi cet affairement un peu brutal mais plein de bonne humeur et tout le gai tapage qu’affectionnent les populations de l’Asie centrale.