DFCO-OM, C'est Samedi
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HOMMAGE À ARNAUD BELTRAME PAGE 4 BILLETTERIE ACCESSIBLE SUR Recueillement JDADIJON.COM 838223100 ■ Photo Vincent LINDENEHER en Côte-d’Or VENDREDI 30 MARS 20H30 MATCH ESPOIRS 17H30 JDA DIJON BASKET PAU-ORTHEZ PALAIS DES SPORTS JEAN-MICHEL-GEOFFROY - 17 RUE LÉON-MAURIS À DIJON c Édition Région dijonnaise 21C Jeudi 29 mars 2018 - 1,00 € FAITS DIVERS DFCO-OM, c’est samedi La drogue était cachée dans des chauffe-eau Dijon devient-elle PAGE 6 RÉGION DIJONNAISE une ville de foot ? L’agneau garde la cote à Pâques ■ Photo Catherine BONNET PAGE 12 IS-SUR-TILLE Les collégiens ont joué aux reporters ■ Alors que les Dijonnais reçoivent, samedi, le club le plus populaire de France, nous avons cherché à savoir si Dijon commençait, elle aussi, à devenir une “ville de foot”. Photo archives Philippe BRUCHOT PAGES 2 ET 3 PAGES 20 ET 21 31 mars - 1er avril 2018 • Caves ouvertes • Dégustation libre • Verre gravé: 7€ • Animation tonnellerie • Artisanat dans les caveaux • Promenade en calèche • Balade en Jeep PRINTEMPS • Restauration à la salle des fêtes DE MONTHELIE 880334200 De 10h à 18h - www.monthelie.org 867927000 L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération 02 JEUDI 29 MARS 2018 LE BIEN PUBLIC CÔTE-D’OR SPORT Dijon est-elle en train de devenir une ville de foot ? Alors que le DFCO reçoit le club le plus titré et le plus populaire de France, l’Olympique de Marseille, samedi après-midi au stade Gas- ton-Gérard (17 heures), nous avons cherché à savoir si Dijon commençait, elle aussi, à devenir une ‘‘ville de foot’’. uand on évoque les villes qui respi- Qrent le football dans l’Hexagone, on pense à Marseille, Saint-Étienne, Lens, voire Auxerre ou Sochaux à l’échelle régionale. Mais pas à Dijon. Il faut dire que l’histoire entre la cité des ducs et le ballon rond est encore fraî- che. Fondé en 1998, le DFCO ne dispu- te que sa troisième saison en Ligue 1. Et ses faits d’armes se résument à un titre de champion de France amateur, en 2000, et une demi-finale de coupe de RÉGION France, en 2004. Un maigre butin, qui positionne le club à des années-lumière des cadors du foot français. ARédactiongence de L deyon Côte-d’Or 7 boulevard Chanoine-Kir « Une équipe qui met des buts, 21000 Dijon qui produit du spectacle » 34 C’est le pourcentage de lecteurs, sur 1 802 votants, Pourtant, depuis quelques mois, on qui ont répondu « oui » (contre 66 % qui ont dit « non ») à TéléTéléphhoonnee sent frémir un nouvel élan autour du RéRédactiotionn : 04.78.14.7: 03.80.42.42.426.00 la question posée sur notre site Internet : « Selon vous, Dijon DFCO. « Le fait d’avoir réussi à se est-elle devenue une ville de football ? ». maintenir au plus haut niveau apporte Mail clairement un plus », commente Oli- [email protected] vier Delcourt, qui préside le club de- ■ Cette saison, le stade Gaston-Gérard, qui compte environ 16 000 places, est en moyenne rempli à 85 %. L’un des meilleurs ratios de Ligue 1. Photo Hugues SOUVERBIE puis six ans. « L’image qui ressort le Weebb plus souvent, c’est que nous sommes jouer à 17 heures. Nous avons aussi www.bienpublic.comwww.leprogres.fr/lyon un club familial, qui se construit au fil joué plusieurs fois le vendredi soir. du temps. Bon, cette année, le 8-0 en- Alors que la saison dernière, nous } Facebook Quand j’étais www.facebook.com/leprogres/lyon caissé à Paris a aussi beaucoup fait par- étions cantonnés au samedi soir. » https://www.facebook.com/ ler de nous. Mais au final, on parle sur- Membre du club depuis une trentaine adolescent, Dijon était BienPublic21 tout de Dijon à travers le style de jeu d’années, d’abord comme joueur, au clairement une ville prôné par l’entraîneur. On a une équi- Cercle, puis au DFCO, Stéphane Jo- de basket. ~ pe qui met des buts, qui produit du spec- bard est désormais l’entraîneur adjoint Stéphane Jobard, tacle… On le constate lors des confé- d’Olivier Dall’Oglio. Et lui aussi remar- entraîneur adjoint du DFCO rences de presse, où les journalistes que une vraie évolution. « Moi qui ai sont de plus en plus nombreux. Nos grandi ici, quand j’étais adolescent, Di- joueurs sont également plus souvent jon était clairement une ville de basket. invités sur les plateaux de télévision. Et La JDA était le seul représentant du Olivier Dall’Oglio. « On nous fait aussi plus nous stabiliserons le club en Li- sport de haut niveau. Aujourd’hui, le pas mal de publicité par rapport à notre gue 1, mieux ce sera. Au niveau de la foot bénéficie d’une telle médiatisation style de jeu. Cela crée une identité qui notoriété, une enquête de la LFP (Li- que nous avons progressivement pris le nous permet d’être un peu plus recon- gue professionnelle de football) nous leadership. D’autant que nous sommes nus auprès du public et des médias. Et avait classé vingtième club de Ligue 1 montés dans le bon wagon, en accé- puis le football est devenu tellement l’an dernier. Cette année, nous sommes dant en Ligue 1 au moment où des stars médiatisé qu’on passe forcément dix-septième. Donc on progresse. Et on comme Neymar ou Falcao sont arri- moins inaperçus dans les rues de Di- le ressent aussi par rapport aux diffu- vées. Mais surtout, on ressent un vérita- jon, aussi bien les joueurs que le staff. sions. À Marseille, pour la première ble engouement chez les jeunes. Sur les On croise aussi plus de gens qui affi- journée, c’était la première fois que terrains, dans les clubs de l’aggloméra- chent un signe d’appartenance au club. nous étions diffusés un dimanche, à tion, on voit de plus en plus de gamins Et même dans d’autres villes, quand 21 heures, sur Canal +. Idem ce samedi porter le maillot du DFCO. Pas autant nous nous déplaçons, beaucoup sont contre l’OM, où nous serons les seuls à que l’OM, le PSG ou Barcelone, c’est agréablement surpris par nos perfor- clair, mais on sent tout de même une mances. Bien qu’en dehors de la ré- évolution. Sans oublier le stade, qui fait gion, Dijon garde avant tout une image } qu’on touche aujourd’hui des person- de ville de basket, ou de handball. » L’image qui ressort nes au-delà du monde du football. Le Alors, que manque-t-il à Dijon pour samedi, on vient voir les matches com- franchir un nouveau cap ? « Il faut se le plus souvent, c’est que me un spectacle. Si bien qu’on peut stabiliser en Ligue 1, en enchaînant les nous sommes un club compter sur un noyau de 10 000 per- saisons au plus haut niveau. C’est familial, qui se construit sonnes chaque fois. C’est certes modes- d’abord comme cela que l’on construit ~ te par rapport à certains clubs, mais une réputation, avant d’aller chercher au fil du temps. nous avons semé une graine. » des titres ou des qualifications en cou- Olivier Delcourt, « Le fait de nous être maintenus en Li- pe d’Europe », conclut le coach dijon- président du DFCO gue 1 a donné l’image d’un club stable, nais. qui progresse », enchaîne l’entraîneur, Bertrand Lhote www.bienpublic.com ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGION 03 CÔTE-D’OR SPORT Dijon est-elle en train de devenir une ville de foot ? Pierre Ménès : « Devant les matches du DFCO, on ne s’ennuie jamais » Connu pour son franc-parler, le chroni- queur sportif de Canal +, Pierre Ménès, sillonne chaque semaine les terrains de Ligue 1. Et selon lui, Dijon est encore loin d’être une place forte du football français. Du moins hors du terrain. « Non, Dijon n’est clairement pas une ville de foot. Il suffit de voir le stade Gaston-Gérard, qui est rarement plein, hormis contre les grosses écuries. Je suis récemment venu couvrir DFCO-Rennes et l’ambiance n’était pas folle. Dans la région, historiquement, des clubs comme Auxerre et Sochaux ont aussi un poids plus important. Mais c’est normal, car le ■ Si Pierre Ménès apprécie le DFCO, c’est DFCO est encore jeune et cela se cons- aussi parce qu’il est ami avec le coach, truit avec le temps. En revanche, si le club Olivier Dall’Oglio. Photo Philippe BRUCHOT de Dijon commence à faire parler de lui dans le milieu du football, c’est grâce au sous-côtés. Ils ont aujourd’hui le niveau jeu proposé par son équipe. Surtout à pour jouer dans de grosses écuries. Cette domicile. Quand on vient à Dijon, on sait réussite de Dijon me ravit, d’autant plus qu’on va souffrir défensivement. Et de- qu’Olivier Dall’Oglio est un ami de lon- vant les matches du DFCO, on ne s’en- gue date. C’est d’ailleurs le seul coach de nuie jamais, contrairement à des équipes Ligue 1 à qui j’ai proposé mes services comme Nantes ou Montpellier, qui sont lorsqu’il était joueur. Comme agent béné- pourtant mieux classées en Ligue 1. Je vole, je lui avais permis d’entrer en con- pense aussi que certains joueurs, comme tact avec les dirigeants de Rennes, où il Baptiste Reynet ou Julio Tavarès, sont avait signé ensuite. » ■ Cette saison, le stade Gaston-Gérard, qui compte environ 16 000 places, est en moyenne rempli à 85 %. L’un des meilleurs ratios de Ligue 1. Photo Hugues SOUVERBIE REPÈRE Au Petit Patapon, le DFCO est une religion n Les maillots du DFCO se vendent-ils bien dans le commerce ? À Dijon, il est sans voyait pas cela il y a Véritable marqueur de la popularité doute le seul bar à affi- quelques années.