Actualités « -Marine » 1er trimestre 2016 – n°1

AVERTISSEMENT - Les textes suivants sont le fruit d'un recueil d'articles de presse. C’est une synthèse et non une analyse. L'idée n'étant pas de censurer un média ou journaliste en particulier, ou de porter aux nues ceux-ci, mais bien de présenter des événements dont les

Commandos-Marine sont cités ou concernés à différents degrés sur les supports de communication grand public ou spécialisés (presse, blog, forum, radio, TV, …) français et internationaux. Libre à chacun d’en tirer des

conclusions. N'étant pas au fait de la "toute vérité", nous invitons chacun à nous écrire dans la mesure où certaines informations présenteraient délibérément une absurdité

à volonté de nuire à un tiers. Auxquels cas nous diffuserons au sein du Réseau la tribune reçue en guise de précisions.

7ème marine voit le jour

160114

Article payant offert

(Article publié le 12 septembre) Le commando Ponchardier a officiellement vu le jour le 11 septembre à Lanester, près de . En présence de l’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la Marine nationale, ainsi que du capitaine de vaisseau François Rebour, commandant la force maritime des et commandos (FORFUSCO), le ministre de la Défense a remis le fanion de la nouvelle unité et les décorations héritées du groupement autonome Ponchardier, engagé en Indochine en 1945-1946. Jean- Yves Le Drian a ensuite remis la fourragère portée par les membres des forces spéciales maritimes françaises au pacha du nouveau commando, tout le personnel recevant ensuite sa fourragère.

(© MARINE NATIONALE)

Une unité d’appui aux forces de combat

Alors qu’il avait un temps été envisagé de la baptiser François, du nom du célèbre commando décimé en Indochine en 1951, la septième unité des commandos marine porte finalement le nom de l’amiral Pierre Ponchardier, fondateur des forces d’élite de la Marine nationale en 1945. Sa devise : « À la vie à la mort ». Sa mission : L’appui aux opérations spéciales dans les domaines aéromaritimes et terrestres, au profit des cinq commandos de combat de la Marine nationale : Trépel, Jaubert, de Monfort, de Penfentenyo basés à Lorient et Hubert implanté à Saint-Mandrier, en rade de Toulon. Le nouveau commando assurera ainsi le soutien technique des équipements employés par les unités combattantes (embarcations, véhicules tactiques, systèmes d'information et de communication, armement, munitions). Environ 160 hommes ont rejoint le commando Ponchardier. Il ne s’agit pas de nouvelles recrues mais de marins qui oeuvraient déjà au profit des forces spéciales de la marine, y compris en opérations. Ils n’avaient toutefois pas le statut de commando. Pour des soucis de cohérence et d’efficacité de la FORFUSCO mais aussi d’intégration au sein du Commandement des Opérations Spéciales (COS), qui planifie et conduit les opérations spéciales en s’appuyant sur les commandos des trois armées, il a donc été décidé de créer un septième commando spécialisé dans le soutien.

Les effectifs des commandos marine passent à 650 hommes

Ponchardier s’ajoute donc aux six premiers commandos marine qui, explique l'état-major, « disposent de capacités communes : combat commando, renseignement, actions d’environnement et maîtrise de tous les modes d’infiltration terrestres, nautiques et aéronautiques - et chacun de capacités spécifiques ». Trépel et Jaubert comptent ainsi des groupes spécialisés dans le contre-terrorisme et la libération d’otages (CTLO) ; Montfort et de Penfentenyo mettent en œuvre des Équipes spéciales de neutralisation et d’observation (ESNO), alors qu’Hubert dispose de groupes spécialisés dans le contre-terrorisme, la libération d’otages et l’action sous-marine avec ses nageurs de combat. En plus des commandos historiques, un sixième, le commando Kieffer, a été créé en 2008. Il assure la capacité de commandement de groupement de forces spéciales et met en œuvre des cellules de soutien avec ses spécialistes de l’informatique, de la guerre électronique, des drones, de la cynophilie, du renseignement ou encore de l’intervention en milieux contaminés. Avec Ponchardier, les commandos marine sont désormais environ 650.

Renforcement des moyens alloués aux forces spéciales

La création de cette nouvelle unité s’inscrit dans le cadre du renforcement des moyens alloués aux forces spéciales françaises (*), qui vont voir leurs effectifs passer de 3000 à 4000 hommes. Lors de son discours vendredi à Lanester, Jean-Yves Le Drian a rappelé que la mise en service du commando Ponchardier « intervient dans un contexte lourd de menaces directes pour la sécurité de la et des Français – le terrorisme djihadiste est la première d’entre elles ». Et le ministre d’affirmer que, dans cette perspective, « la force maritime des fusiliers marins et commandos est plus que jamais au cœur de notre stratégie globale de défense. Elle est en première ligne dans la lutte contre le terrorisme. Que ce soit à l’offensive pour les commandos marine ou dans la défensive pour les fusiliers marins qui assure la protection de sites stratégiques ».

Formation de 500 fusiliers-marins supplémentaires Jean-Yves Le Drian en a d’ailleurs profité pour préciser que 500 fusiliers-marins supplémentaires allaient être formés à partir de 2016/2017 afin de renforcer les moyens alloués à la sécurité intérieure. Actuellement, la FORFUSCO compte environ 1500 fusiliers-marins, répartis en deux groupements (Brest et Toulon) et 7 compagnies (Cherbourg, France Sud, l’Ile-Longue, Lanvéoc, Lann- Bihoué, Rosnay, Sainte-Assise). S’y ajoute un élément cynotechnique fort de 250 chiens, répartis au sein des unités. Les trois principales missions des fusiliers-marins sont la protection des sites stratégiques et sensibles de la Marine nationale en métropole et outre-mer; la protection d’unités déployées à l’étranger ou en opération extérieure, en mer ou à terre, ainsi que la protection de navires civils d’intérêts stratégiques ou exposés à des menaces maritimes, comme la piraterie.

(*) Créé en 1992 suite à la Guerre du Golfe et placé sous la responsabilité du chef d’état-major des armées, le COS, dont l’état-major opérationnel est implanté sur la base aérienne de Villacoublay, près de Paris, s’appuie sur une douzaine d’unités. Celles de la Marine nationale, mais aussi l’armée de Terre avec le 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine (RPIMa) de Bayonne, le 13ème Régiment de Dragons Parachutistes (RDP) installé à Martignas-sur-Jalle et un détachement de l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) dédié aux opérations spéciales et situé à Pau ; alors que l’armée de l’Air compte le commando parachutiste de l’air (CPA) n°10 et l’escadron de transport (ET) Poitou basés à Orléans-Bricy, ainsi que l’escadrille spéciale hélicoptère (ESH) de Cazaux.

« A LA VIE À LA MORT » : PONCHARDIER, 7E COMMANDO MARINE

THEATRUM-BELLI — 12 SEPTEMBRE 2015

« A la vie à la mort », telle est la devise du septième commando marine qui a été lancé hier sur la base FUSCO de Lanester, par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, En présence de l’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la marine, et du capitaine de vaisseau François Rebour, commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos.

Le commando prend le nom du vice-amiral Ponchardier (1909-1961), compagnon de la Libération qui créa les commandos parachutistes en Indochine .

Composé de 150 hommes sous les ordres du capitaine de corvette Yann Guillemot, cette nouvelle unité d’élite est chargée du soutien et de l’appui des autres commandos marine dans leurs opérations (Jaubert, Trépel, De Monfort, De Penfentenyo, Kieffer et Hubert). Les forces spéciales qui montent en puissance atteindront 4000 hommes d’ici 2019.

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 Les commandos Trépel et Jaubert disposent de groupes spécialisés dans le Contre- terrorisme et la libération d’otages (CTLO) ;  Les commandos de Montfort et de Penfentenyo mettent en œuvre des Équipes spéciales de neutralisation et d’observation (ESNO) ;  Le commando Hubert dispose de groupes spécialisés dans le contre-terrorisme, la libération d’otages et l’action sous-marine avec les nageurs de combat ;  Le commando Kieffer assure la capacité de commandement de groupement de forces spéciales et met en œuvre des cellules de soutien spécialisé (cyno, drones, NRBC, renseignement etc.)

LES PROCHAINES PRIORITÉS D’ACTION DE L’ETAT ISLAMIQUE

THEATRUM-BELLI — 16 SEPTEMBRE 2015

Dans le dernier numéro de la revue Dabiq, le journal officiel de l’État islamique, l’organisation présente ses quatre priorités d’action pour l’avenir. Tout d’abord, il est important de souligner que l’organisation se réfère à l’article de l’ancien officier de CIA, Michael Scheuer : intitulé : « L’État islamique gagne, l’Amérique doit utiliser une seule option ». Voici les quatre points principaux du plan d’action de l’Etat Islamique : – Développer son influence économique et politique dans certains endroits stratégiques du monde : détroit de Gibraltar ; Canal de Suez et Golfe d’Aden, ce dernier étant un endroit stratégique pour relier les activités des groupes armés du Yémen et de la Somalie. – L’Infiltration des Balkans afin d’avoir un accès plus large aux pays de l’Union européenne, ce qui implique la reprise des contacts avec des anciens militants impliqués dans la guerre des Balkans des années 1990. – Renforcement de l’activité en Libye. Ce pays est considéré comme une base opérationnelle pour d’autres Etats de la région, en particulier la Tunisie, l’Algérie et les pays ouest-africains. – Renforcement de son influence en Afghanistan et au Pakistan dominé par les talibans et Al-Qaïda, qui rivalisent avec l’État islamique. L’organisation veut profiter de l’occasion pour infiltrer la région dans le contexte de l’élimination du mollah Omar, l’ex dirigeant des talibans.

Les objectifs de l’État islamique montrent que l’organisation souhaite continuer une guerre asymétrique sur différents champs du bataille dans le monde. L’organisation cible les points géopoliques importants avec des lieux stratégiques tels que les ports et les détroits. Ce plan d’action prend également en compte l’économie, l’armée, sans oublier l’idéologie… Source : IVERIS

Islamic State is winning, America must soon use its one remaining option By MIKE | Published: AUGUST 8, 2015

Three of the U.S. national government’s self-imposed and surely lethal handicaps in dealing with the Islamist threat are (a) a fixation on looking at the problem in a state-by-state manner; that is, what do we do in Iraq? what do we do in

Afghanistan? what do we do in Libya? etc.; (b) an enduring but long-disproved assumption that in its war with Islam the West has time its side; and (c) an addiction to an unwise, unnecessary, and bankrupting interventionism that is the main motivator of the international Islamist movement, a phenomenon which was fathered and is still nurtured by the West’s so-called “allies and friends,”

Saudi Arabia, Kuwait, Qatar, etc. By forming and implementing interventionist policies for each nation-state where an Islamist threat is identified as needing to be addressed, Washington and its

NATO allies miss the point that their main Islamist enemies — the Islamic State

(IS) and al-Qaeda, and especially the former — think in a regional manner and then design and execute policies meant to establish bases from which they can further expand in a way that advances their ultimate goal of driving the West from the Muslim world and creating an unitary and worldwide Islamic state or caliphate. Whether or not such a state can be created is an open question, but for the time being the subject can be left for academics to endlessly, theoretically, and inconclusively debate, thereby leaving the sane to try to defend the United States.

What is important, at the moment, lies in the quite inexplicable inability of U.S. and NATO policymakers to see what the Islamic State is up to in terms of its regional planning, or how that planning is not only immune to but fueled by the relentless, seriatim intervention of the West in each Muslim country that displeases it — excepting, of course, the Muslim tyrannies the West fawns over, protects, and is bribed by. (NB: This is not to argue that a multi-Muslim-nation intervention by U.S.-NATO forces is needed. First, that mother of all Western interventions would be the single most powerful ally for IS’s goal of uniting the

Sunni world. Second, the U.S. military is worn out after two decades of war-losing; is being neutered by Obama’s calculated-to-destroy budget cuts, manpower reductions, and effeminization; and the NATO militaries — save Turkey’s — are tiny, antiquated, underfunded, and could not stop Putin’s panzers from rolling down the Champs Elysees without using nuclear weapons. The only effective U.S.- NATO defense against the Islamists is to stop all intervention, and let the Sunnis,

Shias, and Israelis settle their differences in whatever merrily murderous manner pleases them.)

Currently, IS leaders appear to have three strong regional beachheads from which they intend to expand, as well as one strategic economic target: four maritime choke-points that, if closed or even sporadically attacked, would disrupt the world’s supply of oil and hence its economy.

–1.) The Balkans: IS has established itself strongly in the Islamist communities of Bosnia, Kosovo, and , and has a presence in each of the other Balkan states. In this effort, IS has capitalized on what is now a decades long campaign, that began with the USSR’s demise, in which Saudi Arabia, its Gulf partners, and their NGOs have converted large numbers of Balkans Muslims from being nominal believers to being Muslims well-schooled in the war-prone Salafi and

Wahhabi doctrines. The Saudi-led effort has not yet made the Balkans a bastion of those doctrines, but it is yielding increasing numbers of Balkan Muslims who have become Salafis and Wahhabis. These converts have challenged and in several cases succeeded in displacing more moderate Islamic leaders, building Islamist organizations that have sporadically attacked individuals, security forces, and buildings, and have sent a steady stream of volunteers — with the aid of IS logistics units in Turkey, Greece, Spain, and — to fight with IS forces in Syria and Iraq. As the IS presence in the Balkans continues to grow, a glance at the map will show the relative ease with which IS can secure access to EU countries and through the states of Eastern Europe to Russia.

–2.) Libya: IS is encountering strong local resistance to its presence in Libya but it is an organization that can do more than one thing at a time. While its fighters defend and slowly expand IS-held territory, other IS leaders and administrators are engaged in bringing order and repairing social services and public utilities in the areas they hold, a pattern seen previously in Syria and Iraq. IS also is both exploiting its new geographical position — via successful attacks in Tunisia, and support for the IS organization in Egypt’s Sinai Peninsula — and preparing for further advances from Libya into Algeria, Morocco, Mauritania, and Sudan. Libya also gives IS cross-border access to Niger and Chad, both of which facilitate direct contact with IS’s expanding Nigerian ally Boko Haram. In addition, Niger affords easy entry into Mali where desperate Islamist organizations might well be enticed to cooperate with IS so as to benefit from its military know how, reputation for success, ample treasury, and the return of veteran Malian mujahedin who have been fighting with IS in Syria, Iraq, and Libya.

–3.) Afghanistan: IS’s presence in Afghanistan is just a year old but its fighters are reported to be deployed in more than half of the countries 34 provinces, in and near the capital of Kabul, and in Pakistan’s tribal region, Baluchistan Province, and the city of Karachi. IS is far from dominating the country, but the trickle of defectors to it from the Afghan and Pakistani Taleban has become a steady flow since the long-hidden death of Taleban chief Mullah Omar was announced on 30

July 2015 and a new leader was quickly chosen by a small number of Taleban leaders who had helped hide the fact that Omar died in April, 2013. IS strategists sees Afghanistan as key to the expansion and completion of the IS Caliphate, as it provides potential revenue streams from the country’s heroin production and mineral wealth, and easy access Pakistan, and through it to India and Kashmir, as well as to the Muslim states of Central Asia, the Muslim Uighur population in

China’s Xinjiang Province, and a base from which to potentially attack Iran, murder Shias willy-nilly, and force Tehran to fight a two-front war against IS forces and their allies.

–4.) Maritime choke-points: In its most ambitious strategic project, IS currently has the beginning of opportunities to establish its presence at four of the world’s most important maritime choke-points. The entrance to Bab-el-Mandab

Strait at the southern end of the Red Sea lies between IS and other Islamist groups fighting for control of Yemen and the Islamist- and pirate-rich Horn of Africa; the

Suez Canal is vulnerable to the IS branch now operating with near impunity in

Egypt’s Sinai Peninsula; the Strait of Malacca, which runs along the shores of

Indonesia’s Islamist-dominated Aceh Province; the Jakarta government claims

IS’s presence and appeal in the country is quickly growing; and the Strait of

Gibraltar, which has long been an al-Qaida target and is now bounded on the south by IS’s growing strength and reach in the Maghreb, and on the north by the ample IS presence in southern Europe and the reinforcements it is receiving from the IS fighters salted among the mass of illegal migrants entering Europe by sea from North Africa.

The foregoing summary describes the unambiguous price of a half-century of U.S. cultural, political, economic, and military interventionism, either unilaterally or with its NATO vassals. And this summary does not include the IS beachheads that are still under development in the North Caucasus and Yemen, which will in time enable IS expansion into Russia and into Saudi Arabia and the other Sunni Gulf

States.

In the face of IS’s substantial geographical and manpower expansion, U.S. leaders in both parties have maintained a basically law-and-order approach to the mujahedin and have downplayed — when not ignoring — IS capabilities, its motivation and intentions, and the religious war it is waging. They also have spent the last year wasting time on whining about IS beheadings, the nuclear weapon

Iran cannot be prevented from attaining, and stoking war in Europe by aiding a

Ukrainian government that cannot defend itself and uselessly sanctioning a

Russian regime that will not return Crimea and knows that the term “paper tiger” has never been more applicable than when applied to the United States and

NATO.

When the time comes — and it will — for U.S. leaders to look in the cupboard and find a tool with which to end the IS threat, they will find it bare. With two deliberately lost wars, a broken military, a governing elite and president unattached to reality, a bankrupt treasury, a political system corrupted by the

U.S.-citizen agents of foreign powers, next-to-useless European allies, a Western world that prefers its own death to slaughtering its enemy, and an Islamist enemy far smarter and more talented than it is given credit for, the U.S. governing elite will have only one option. Turning from the bare cupboard, these poor souls will know what commonsensical

Americans untainted by Ivy League educations have known all along. Namely, that it is time to put America first and to return to General Washington’s foreign-policy legacy by immediately proclaiming the end of U.S. interventionism, the termination of support for all states and groups in the Middle East, the U.S. withdrawal from NATO, and the resumption of America’s most effective national security policy — strict neutrality.

And while doing this, we can all hope — perhaps with misplaced optimism — that it is not too late.

jeudi 15 octobre 2015 Trois commandos du COS blessés par une mine (actualisé) Trois commandos du COS ont été blessés hier en fin d'après-midi par une mine, au nord-Mali. On ignore le type de véhicule qui les transportait. Les trois commandos ont été stratévaqués dans la nuit en France, et accueillis à l'hôpital Percy. L'état de deux des trois blessés est jugé plus préoccupant. Le COS a déjà été particulièrement touché par des mines et IED, qui ont tué ou blessé des personnels de tous les régiments action (1er RPIMa, 13e RDP, CPA10, commandos marine). Il a payé un lourd tribut à Serval/Barkhane, avec déjà quatre morts, ce qui illustre sa surexposition. Le risque mine avait été pris en compte dans la conception des VPS, livrés à partir de 2006, mais ces véhicules sont rincés, comme d'ailleurs, les P4 -qui servent toujours- et les VLRA. Malgré les grains de sables qui s'écoulent et les véhicules qui sautent, ou tombent en panne, la DGA n'a toujours pas notifié le contrat pour la livraison, à partir de février 2016, des 25 premiers véhicules de forces spéciales. Initialement, les premiers véhicules auraient dû être livrés il y a déjà deux ans, du fait de l'usure prématurée des véhicules engagés par les opérations au Sahel depuis... 2009, et particulièrement, depuis 2013. actualisé 14h30 : selon les informations du site Veterans Jobs Center, régulièrement bien informé sur l'actualité des forces spéciales, les blessés appartiennent tous au CPA10 (qui a perdu un des siens au Sahel, l'adjudant Thomas Dupuy). L'un est, selon cette source, gravement touché aux membres inférieurs, et l'autre, à la face. La mine serait de sept kg, pourtant la norme de protection pourtant des planchers antimines des VPS.Pour autant, évidemment, qu'il se soit bien s'agi d'un VPS. Publié par mamouth lea

30 octobre 2015 1er novembre : Marius sur Radio Courtoisie Le mythique instructeur des Commandos Marine sera pour la première fois, dimanche prochain, sur Radio Courtoisie, dans le Libre Journal de Grégoire Boucher. RDV à midi (rediffusion à 16h et à minuit) pour découvrir la personnalité hors du commun de l’auteur de Marius, parcours commando (25.000 exemplaires vendus), aux éditions Nimrod, ou comment un jeune délinquant devient un modèle pour la jeunesse de France. Révélé au grand public en 2004 à l’occasion de la diffusion de l’émission Envoyé Spécial et du film Forces spéciales de Stéphane Rybojad, sorti en 2011 Marius est incontestablement un exemple à étudier et à suivre, dont la devise empruntée au Maréchal de Lattre de Tassigny, « Ne pas subir » devrait guider la génération qui s’est levée en 2012 et qui a soif d’idéal. Volonté, détermination, don de soi, sens du sacrifice, cohésion, solidarité, humilité, honnêteté, respect, intégrité, foi et rédemption… autant de valeurs que Marius incarne et transmets dans ce livre remarquable, exigeant, dur et fort comme un parcours commando. A lire et à faire lire. Extrait de la préface de Tchéky Karyo : « Aujourd’hui, Marius nous raconte son parcours pour que d’autres puissent apprendre à vivre. Ce parcours contient des clés, des phrases comme des flèches qui vous touchent au cœur, non pas pour vous meurtrir, mais bien au contraire pour vous faire revivre. Loin de vous blesser, elles réveillent votre intelligence et votre sensibilité. Il suffit parfois d’une bonne rencontre pour tout faire basculer, encore faut-il savoir accepter la main tendue. Cette main, aujourd’hui, Marius nous la tend à son tour. Ayez la sagesse de la saisir et de vous laisser guider par elle. » Un hommage sera rendu en début d’émission à un autre grand soldat, Jean-Louis Turquan, l’un des derniers Cadets de Saumur, Officier de la légion d’Honneur, rappelé à Dieu le 5 octobre dernier, quelques semaines après la commémorations du 75e anniversaire des combats où se sont illustrés ces jeunes qui déjà, avaient décidé de ne rien lâcher, jamais !

En podacats, écoutable sur : http://podcast.river-tiger.com/20151101-1200- 1330.mp3

Posté le 30 octobre 2015 à 21h56 par Michel Janva | Catégorie(s): France : Société

BELZ Fusilier marin. Une plaque inaugurée 13 novembre 2015

Le capitaine de vaisseau Philippe VAUTHERIN de , commandant l’Ecole des Fusiliers Marins à Lorient, a inauguré avec le maire, Bruno Goasmat, la plaque explicative du monument aux Morts. Préalablement à la cérémonie patriotique du 11-Novembre, une plaque explicative a été inaugurée devant le monument aux Morts, expliquant sa spécificité très rare en France : être surmonté d'un fusilier marin plutôt que d'un Poilu. Seules Hoedic et Houat, dans le Morbihan, et quelques très rares communes de France, avaient fait ce choix. À Belz, la municipalité, dirigée en 1923 par Jean-Marie Lorho, avait opté pour le fusilier marin, marquant par là l'ancrage maritime d'une des communes comptant la plus forte proportion de marins, et de marins combattants. Cette particularité vaut à Belz un attachement particulier de la part des fusiliers marins et commandos de Lorient. Mercredi, leur commandant avait répondu à l'invitation de la municipalité pour cette inauguration. Il a d'ailleurs fait part de son souhait d'organiser à Belz une des prochaines cérémonies de prise d'arme des jeunes engagés de l'école des fusiliers marins et de remise des fourragères, comme déjà en 2008 à Saint-Cado. La plaque inaugurée apportera aux visiteurs toutes les informations sur ce monument qui attire beaucoup de visiteurs et se trouve très souvent photographié. Lors de l'inauguration, le maire, Bruno Goasmat, rapportait aussi que, pendant la Seconde Guerre mondiale, l'occupant avait tenté, en vain, de supprimer l'Allemand dans lequel le fusilier tenait plantée la crosse de son fusil : « Ils y voyaient un signe de soumission ». Le casque porte encore les traces de cette tentative.

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/belz/fusilier-marin-une- plaque-inauguree-13-11-2015-10848259.php

Le fusilier marin, un monument aux morts peu commun

Belz - 11 Novembre 2012 Le 17 juin 1923, Jean-Marie Lorho, maire de Belz, crée une commission spéciale pour la construction d'un monument aux morts de la guerre 1914-1918. La décision est prise le 29 juillet 1923. Le sujet, un fusilier marin, est réalisé par l'architecte Pierre Jamet, le sculpteur Elie Le Goff et le fondeur de bronze Emile Chapal. En bronze polychrome, il est inauguré le 12 avril 1925. La destination du monument a été élargie aux soldats de la guerre 1939-1945.

Le choix du fusilier marin comme monument aux morts est peu commune dans le Morbihan. Il marque l'ancrage de la commune à la mer. C'est un clin d'oeil à son passé maritime et à ses ports de pêche et un hommage aux nombreux marins belzois disparus. Un autre monument dédié aux marins perdus en mer a été réalisé dans le cimetière communal.

Ce fusilier marin, très visité, a ses petites histoires. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, des soldats allemands ont constaté que la crosse de son fusil était plantée dans un casque allemand situé à ses pieds. Furieux, ils ont tenté de le détruire. Le casque en garde encore les séquelles.

Par ailleurs, son régiment a été distingué lors de la Deuxième Guerre mondiale de la avec cinq palmes. Ce fusilier marin a également été pourvu de ses distinctions, fidèle représentant de son régiment. « Le drapeau du 1er régiment de fusilier marin est le 3e le plus décoré de France », précise Dominique Loncle, président de la section de Lorient de l'Amicale nationale des fusiliers marins et commando.

VIDEO COMMANDO MARINE

https://www.facebook.com/FRWarfighters/ videos/1649231241986787/

Les # ForcesSpéciales de la @MarineNationale - by French Warfighters # CommandoMarine cc @BrickEtDague 191 281 vues

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28 septembre · 2015

Découvrez les Forces spéciales de la Marine Nationale. Sept unités existent actuellement, six à Lorient et une à Saint-Mandrier, elles dépendent du Commandement des opérations spéciales (COS). Lorient: Commando Jaubert Commando Trépel Commando de Penfentenyo Commando de Montfort Commando Kieffer Commando Ponchardier

Saint-Mandrier: Commando Hubert (Nageurs de combat)

Ce sont les unités les plus polyvalentes dans le monde des forces spéciales, elles maîtrisent toutes les infiltrations et exfiltrations opérationnelles, maritimes, aéroportées, terrestres et sous-. Leurs spécialités, le contre terrorisme, le sabotage, la libération d'otages, leRenseignement à fin d'action, l'assaut maritime, la contre piraterie, les actions sous-marines, infiltrations par la mer (débarquement tactique sur une plage) etc... Les Commando marine sont l'équivalent Français des United States Navy SEALs.

Le premier para français était un marin de Fougères

Fougères - 17 Novembre 2016

Il y a un siècle, un marin de Fougères inventait le parachute. Pour le plus grand bonheur des aviateurs. Triste sort que celui des aviateurs dont l’avion était touché par le feu ennemi ou celui des aérostiers dont le ballon prenait feu… Jusqu’en novembre 1915, ils périssaient en s’écrasant au sol. Que faire pour leur sauver la vie ? Deux officiers d’une compagnie d’aérostation, le lieutenant Jumesch et le capitaine Letourneur, ont suggéré de les équiper de parachutes. C’était il y a un siècle. Un saut de quatre minutes

Jumesch teste d’abord un parachute lesté d’un sac de sable de 80 kg. Puis son prototype est essayé par Constant Duclos, un fusilier marin breton. Le saut a lieu le 17 novembre 1915, à 300 m d’altitude. Il faudra à l’intrépide quartier-maître Duclos quatre longues minutes pour atteindre le sol.

Né à Fougères (Ille-et-Vilaine) le 6 avril 1885, Constant Duclos n’avait que 12 ans lorsque, orphelin, il s’est engagé dans la Marine. Cap-hornier à 14 ans, il survivra à une épidémie de peste. Fusilier marin lors de l’entrée en guerre, il survivra à la bataille de l’Yser. En 1915, affecté aux ateliers de Chalais-Meudon (Hauts-de-Seine), il survivra au premier saut en parachute de l’histoire militaire française puis à vingt-deux autres descentes, établissant ainsi le record du plus grand nombre de sauts de la Première Guerre mondiale.

Des sauts civils

Constant Duclos est mort à Romorantin-Lanthenay, le 15 juin 1962. Titulaire de la médaille militaire, chevalier de la Légion d’honneur en 1937, le premier parachutiste de l’armée française a donné son nom à un square fougerais en 1988. Mais la plaque à son nom n’avait jamais été posée. C’est chose faite depuis vendredi.

Des paras civils avant lui

Avant Duclos, il y eut d’autres sauts, mais civils. Le 1er mars 1912, un Américain, Alber Berry, avait sauté au-dessus de Saint-Louis dans le Missouri. Le 19 août 1913, le Français Adolphe Pégoud sauta à 200 mètres du sol de son avion Blériot au-dessus de l’aérodrome de Châteaufort, dans les Yvelines.

FAA : AU CŒUR DU DISPOSITIF INTERNATIONAL DE LUTTE CONTRE LE NARCOTRAFIC EN MER DES CARAÏBES © EMA / Marine nationale

Dernière mise à jour : le 4 Décembre 2015 à 10:38

Du 17 au 20 novembre 2015, le contre-amiral Olivier Coupry, commandant supérieur des Forces armées aux Antilles (FAA) et commandant de la zone maritime des Antilles, s’est rendu à la Joint Interagency Task Force South (JIATF-S)* basée à Key West en Floride. Cette rencontre revêtait un caractère exceptionnel car elle réunissait pour la première fois les commandants des trois task groups permanents de la zone (français, américain, hollandais) et leurs grands adjoints opérationnels et spécialistes de la législation des opérations de lutte contre le narcotrafic en mer. Après avoir souligné le caractère exceptionnel de cette réunion trilatérale, le directeur de la JIATF-S, le contre-amiral US Christopher J. Tomney, a rappelé l’importance des rencontres interalliées de niveau régional. Non seulement ces rencontres permettent un échange direct entre les parties concernées mais elles sont aussi l’occasion de formuler des propositions d’actions concrètes concernant des problématiques communes comme la lutte contre les trafics illégaux.

Dans une zone d’action aussi vaste que celle recouvrant l’Est de l’Atlantique et la zone Caraïbe, qui équivaut à deux fois la surface de la mer Méditerranée, il est indispensable d’agir conjointement et de façon coordonnée pour défaire les différents réseaux de trafiquants. Ainsi, trois zones d’intérêt se dessinent dans la Caraïbe, qui interagissent entre elles : à l’Ouest, une zone où les Américains concentrent leur attention sous la responsabilité directe de la JIATF-S et de son directeur, également Commander Task group (CTG) 4.1 ; au centre la zone d’intérêt néerlandaise du CTG 4.4 – le contre-amiral Hans Lodder ; à l’Est la zone française sous la responsabilité du contre-amiral Olivier Coupry, CTG 4.6. Ces entretiens bilatéraux et trilatéraux ont permis à la France de réaffirmer sa position d’acteur majeur, aux côtés des Américains et des Néerlandais, dans la lutte contre le narcotrafic en mer dans le bassin caribéen et dans l’Atlantique. Ces réunions de haut niveau servent à orienter et diriger conjointement les opérations en partageant les analyses sur la menace que représente le narcotrafic, en planifiant l’action à venir et la mutualisation des moyens et en fluidifiant la coordination entre les trois états-majors dans tous les domaines allant du renseignement à l’intervention sur zone. Les FAA garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le théâtre Caraïbes, en coordination avec les Forces armées en Guyane (FAG). Les FAA conduisent trois missions principales : l’action de l’Etat en mer sous l’autorité du délégué du Gouvernement pour l’action de l’Etat en mer(DDG AEM) afin de combattre efficacement le narcotrafic en mer et de coordonner la mise en œuvre des plans d’urgence en mer, l’assistance aux populations en cas de catastrophe naturelle et la coopération internationale et inter-administration. * La Joint Interagency Task Force Southest un organisme américain chargé de conduire les opérations contre les trafics illicites dans une zone de plus de 15 millions de km2englobant l’ensemble du continent Sud-Américain, l’Amérique Central à l’exclusion du Mexique, toute la Caraïbe et une large partie de l’Atlantique et du Pacifique Ouest. Depuis 1998, un officier de Marine français y est affecté en tant qu’officier de liaison. 15 autres pays sont membres de la JIATF. La JIATF-S suit environ 2 000 « cas suspect » de transport maritime et aérien par an. Elle coordonne en permanence les moyens d’interception, tout en mettant en place des opérations dédiées à certaines zones.

De l'histoire méconnue des super-héros français Par Emmanuelle Duez | 04/01/2016, 11:10 | 1271 mots

"Je ne me voyais pas du tout ajouter à la liste de mes activités un engagement pour l'armée. Mais je n'ai pas dit non - il faut connaître pour renoncer." (Crédits : E.D.)Pour cette multi-entrepreneure engagée, qui considère ses pairs comme des « mini-héros » de leur génération, la rencontre avec des commandos marines a quelque chose d'une révélation : celle de l'altruisme et de l'abnégation. Je suis engagée. En tout cas, c'est ce que j'aurais encore prétendu il y a quelques mois. Serial entrepreneure, fondatrice d'associations, chef d'entreprise, je défends mes idéaux, m'engage, dans la mesure de mes moyens, pour les femmes, la jeunesse, l'entreprise, la politique. Je donne de mon temps extensible et de mon énergie débordante pour faire avancer les causes qui me portent ; l'entrepreneuriat est mon canal d'expression, l'engagement ma matière première, l'emploi que je crée ma source de reconnaissance. Je n'ai pas besoin d'applaudissements, je « kiffe » ma vie. J'ai la chance de vivre intensément chacun de mes rêves, j'ai le luxe de me dire que rien n'est impossible, j'ai la confiance qui va avec. Et le privilège de faire aujourd'hui partie de cette petite frange de la population qui fait briller quelques yeux dans une France terne, moribonde et manifestement en repli : les entrepreneurs.

"Des mini héros 'shiny' de ma génération..."

Mini-héros de notre génération, ils se bougent, innovent, entreprennent, rêvent, bousculent les frontières, les codes, les normes, les privilèges, les statuts. Ils ont moins de 35 ans et vous les voyez partout, sur papier glacé ou à la télé. C'est parce que je fais partie de ceux-là que la Marine m'a appelée. Oui, la Marine nationale, ce truc obscur pour une génération, la mienne, qui n'avait, jusqu'à récemment, jamais vécu la guerre de près ; génération qui évolue dans un monde globalisé où les frontières relèvent parfois du concept ; génération pour laquelle, très souvent, l'armée se résume à des treillis qui déambulent dans les couloirs des gares, un fusil-mitrailleur à l'épaule et, parfois, un pompon rouge sur la tête.

La Marine est venue me chercher, moi l'entrepreneure engagée, pour, m'a-t-on expliqué, « tisser des liens entre l'univers des jeunes entrepreneurs et celui des marins ». Allons bon. J'aurais pu dire non, je ne connaissais rien aux militaires, je partageais probablement pas mal des stéréotypes de mes concitoyens sur le sujet, mon agenda était « archibooké » et je ne me voyais pas du tout ajouter à la liste de mes activités un engagement pour l'armée. Mais je n'ai pas dit non - il faut connaître pour renoncer. J'ai dit : « Pourquoi pas, montrez-moi ce que c'est, je déciderai après. » J'ai embarqué sur un bâtiment de projection et de commandement, un porte- hélicoptères pour nous autres néophytes. Quatre cents hommes à bord. 90 % de mecs. Vingt-sept ans de moyenne d'âge. Parmi eux, des commandos marines, petit nom mignon des forces spéciales de la Marine nationale. Unité d'élite, ces supermarins me semblaient, de prime abord, partager pas mal de points communs avec les entrepreneurs : vifs, ultra-engagés, d'une abnégation à toute épreuve et ayant quelque chose de viscéral à prouver à soi et au monde. Ici s'arrête la comparaison. Car, en les côtoyant, au fil des jours, je me suis aperçue, naïve (et prétentieuse ?) que j'étais, qu'il y avait une différence de taille. Qu'il est si facile de s'engager quand on n'a rien à perdre et tout à gagner. Que mes engagements ne sont rien à côté du leur. On a pourtant le même âge, les mêmes convictions, la même flamme au fond de nous, cette même rage de bouffer le monde. Et pourtant, ils sont des héros alors que je n'en suis pas. Résolument. J'ai compris là-bas le sens de l'engagement. J'ai compris ce qu'il impliquait. Je ne parle pas ici de la dimension militaire, c'est un autre débat. Je parle là de l'engagement au sens noble du terme. Quand on se donne tout entier pour une cause à laquelle on croit. Sans se préserver, sans rien avoir à gagner. Et au risque de tout perdre. Les commandos sont de cette trempe-là. Et c'est d'eux que je voudrais parler. C'est pour eux que je voudrais écrire.

... aux super héros de l'ombre

Fantômes de notre génération, ils sont entrés dans la Marine avec quelques poils en menton. Aujourd'hui, ils partent « au carton » plusieurs fois par an, parfois six mois durant, au Mali, en Irak ou en Afghanistan. Loin de tout, loin de tout ce qu'ils aiment, loin de tous ceux qu'ils aiment, ils agissent en silence, dans le sable et la poussière, véritables chirurgiens de la guerre. Ils ont moins de 35 ans et... vous ne les voyez nulle part. Vous ne connaissez même pas leur existence. Et pourtant ils sont partout. Cachés, sur papier glacé ou à la télé.

Ils étaient les gardiens lointains de notre tranquillité, de notre insouciance, de notre ignorance, avant que de terribles événements ne viennent nous rappeler que, oui, nous sommes en guerre. Ils ont mon âge et ont fait don de leur vie pour protéger la vôtre. Sans même que vous ne le sachiez. Vous ne pouvez donc pas leur dire merci. D'ailleurs personne ne le leur dit. S'ils sont rentrés dans les forces spéciales avec le rêve d'ado d'être des super-héros, par la force des choses ils le sont devenus. Super-héros de l'ombre, qui parfois se blessent ou disparaissent dans l'indifférence la plus totale.

"Ils m'ont rendue fière d'être française"

Ils ont tous en commun ce quelque chose de surhumain. Probablement parce qu'ils survivent plus qu'ils ne vivent. Et c'est moins la guerre, le véritable enfer, que le retour à la vie « normale ». Une vie où personne ne les attend. Partis trop longtemps, leurs femmes s'en sont allées entre-temps. Les bébés naissent à distance, les enfants grandissent en leur absence. Lorsqu'ils se retrouvent sur le tarmac, de retour après six mois de mission, parfois personne - ni civil ni militaire - ne les attend. Il faudra se fondre dans la société comme si de rien n'était, supporter de n'être plus rien ni personne. Ou encore craindre de ne pas être renouvelé - car oui, nos forces spéciales sont en CDD. Ce qui m'indigne, c'est que ce n'est pas la guerre qui les tue. C'est notre silence. Les choix politiques, probablement en partie justifiés mais jamais expliqués, de ne pas parler de ces héros-là. Vous pourriez rétorquer « cela fait partie du métier », je n'en suis pas convaincue.

Dans une France qui se cherche, qui se replie, qui s'humilie, et, alors que nous manquons cruellement d'idéaux et de super-héros pour les porter, qu'attendons-nous ?

Oui, il y a des hommes et des femmes qui s'engagent, qui sont fiers d'être français, qui portent le drapeau sur leur dos et non pas accroché à la fenêtre le temps d'une cérémonie. L'engagement, l'altruisme, l'abnégation : ces valeurs qu'on n'apprend plus à l'école et trop peu dans les familles, étaient inscrites sur le visage de ces hommes. Elles m'ont portée, elles m'ont rassurée, elles m'ont inspirée. Ils m'ont rendue fière d'être française. Je voudrais partager avec eux un peu de cette lumière qui baigne les jeunes entrepreneurs, car il y a plus héroïque que nous.

S'ils n'ont pas la reconnaissance de ceux pour lesquels ils s'engagent, alors ils n'ont rien. Si nous n'avons pas la connaissance de ce qu'ils sont, alors nous ne pouvons dire merci. Maintenant, vous savez.

L'AUTEUR

Emmanuelle Duez est la fondatrice de Women'Up et de The Boson Project

lundi 30 novembre 2015 Ne l'appelez plus BFS Le bureau des forces spéciales (BFS) du commandement des forces aériennes (CFA) de Bordeaux change d'appellation pour devenir "bureau forces spéciales Air". A première vue, pas vraiment de changement donc, si ce n'est donc une volonté de mieux afficher sans doute l'identité et l'importance prise par les opérations spéciales au sein de l'armée de l'air. Par delà un coeur bien connu (CPA10, ETOS 3/61 Poitou et EH 1/67 Pyrénées) d'environ 650 aviateurs, l'entité est aussi l'interlocuteur du réseau, qui inclut les dronistes de l'ED 1/33 Belfort, les chasseurs du Normandie Niémen, les groupes spécialisés des CPA20 etCPA30. Ces derniers doivent être prochainement réunis à Orléans au sein d'un harpon d'un commando spécialisé qui comporterait un peu moins d'une centaine d'aviateurs, avant son format définitif d'environ 160 commandos, dont deux équipes de chuteurs. mamouth leader à 11/30/2015 05:39:00 PM 29 novembre 2015

On ne fait pas la guerre à une idéologie

Extrait d'un long entretien donné par le colonel Michel Goya à Atlantico :

"(...) On ne fait pas la guerre à une idéologie, ni au terrorisme. Pour la simple raison que le terrorisme est un mode d’action. De même qu’on ne fait pas la guerre au fanatisme, qui est un caractère. En revanche, on peut faire la guerre à des entités politiques. Or, on a du mal aujourd’hui à la nommer, cette entité. Comme si l’on ne pouvait se résoudre à désigner clairement l’Etat islamique comme notre adversaire.

D’abord par crainte d’accorder trop d’importance à nos ennemis en leur conférant un statut d’égal. Mais aussi, ce qui peut paraître à première vue louable, par souci de ménager la sensibilité de nos propres ressortissants musulmans ou la susceptibilité de nos clients du

Proche et du Moyen-Orient.

Mais en reprenant ainsi la vieille phraséologie de George W. Bush, en refusant de nommer notre ennemi, on tombe toujours dans la même ornière. En restant dans le flou, on reste prisonnier du vague (...)

Et en réalité, on ne fait pas la guerre au terrorisme, ou au fanatisme. On fait la guerre à l’Etat islamique, comme on fait déjà la guerre à Al-Qaïda (Aqmi plus précisément), comme on a fait la guerre à Al-Mourabitoune au Sahel, ou à Al-Qaïda en Péninsule Arabique, au

Yémen (...)

Il faut bien comprendre qu’il y a deux types d’emploi de la force, la guerre ou la police. La guerre connaît une fin qui est généralement la négociation. La police au contraire est une mission sans fin. Elle s’attaque à ceux qui contreviennent à la loi et à l’ordre. Ces contrevenants n’ont pas un statut d’interlocuteur et l’objectif est de les neutraliser.

Le problème quand on les confond tous les deux, quand on refuse le statut d’ennemi à ceux que l’on combat, c’est qu’on en fait des purs délinquants qui viennent spontanément. Dès lors, on s’engage dans une lutte sans fin(...)"

samedi 28 novembre 2015 In mémoriam : SGC Alexis Guarato (CPA10) Il avait commencé dans l'armée de l'air comme agent de télécommunications, il y a quatorze ans.

En 2007, passé entretemps caporal- chef, il avait intégré le CPA10 d'Orléans. Il avait cette année été promu sous-officier, traduisant l'incroyable richesse de cette opérateur, qui avait reçu deux croix de la valeur militaire. L'une d'elles est la conséquence de sa participation à l'investigation d'une maison dans laquelle des miliciens ivoiriens retenaient des otages, le 5 avril 2011, en Côte d'Ivoire. La deuxième citation de CVM lui est attribuée pour sa participation à une autre libération d'otages, en juillet 2014, au Sahel. Dans la nuit du 21 au 22 juillet, il participe aussi à une capture d'un chef terroriste, ce qui lui vaut une médaille de la défense nationale. Entretemps, il a aussi été félicité pour sa participation à l'accueil d'un afflux massif de blessés graves en 2012 (1), lors d'un premier mandat au sein de la TF Sabre. Il avait en outre été déployé à Djibouti à trois reprises, ainsi qu'en Afghanistan, en 2008-2009. Sa mémoire a été honorée cette semaine à Djibouti, où s'achève le stage Belouga, qui prépare les futurs opérateurs du CPA10, unité qui aligne également un groupe action au sein du GFS des forces françaises à Djibouti. Le sergent-chef Guarato est le treizième français à mourrir au Sahel depuis janvier 2013. Le COS a payé un très lourd tribut, rapporté à ses effectifs, puisque 5 de ces 13 morts sont issus de ses rangs (deux du 4e RHFS, deux du CPA10, un du 1er RPIMa). Depuis sa recréation et son intégration au COS, le CPA10 a perdu trois hommes en opérations, tous chuteurs opérationnels, dont le caporal- chefSébastien Planelles, tué en Afghanistan en 2006 par un IED, et l'adjudant Thomas Dupuy, tué en novembre 2014 au Sahel lors de combats avec les insurgés.

(1) le texte du ministère ne livre pas plus de détails, mais il pourrait s'agir d'un afflux lié à un saut qui a mal tourné, au Burkina-Faso.

Ici on peut trouver tous les posts qui parlent du CPA 10. mercredi 18 novembre 2015 Sur les bossoirs des FREMM... Le dossier de presse de la mission Arromanches 2 l'annonce sans le claironner : l'ECUME, la nouvelle embarcation des commandos marine, sera aussi partie intégrante du déploiement, à bord de "la FREMM", comme l'écrit le document. En fait, ce sont deux FREMM, l'Aquitaine et la Provence, qui seront intégrées au GAN, donc quelque part, la discrétion est sauve... Rappelons que l'ECUME amène des plus dans tous les secteurs du combat maritime commando : plus d'endurance, plus d'hommes (plus confortablement assis), plus de matériel, et plus de diversité (pas moins de neuf configurations différentes). C'est le premier déploiement opérationnel de l'embarcation, maniée et entretenue par le nouveau commando Ponchardier, recréé début septembre. Actuellement, plusieurs détachements commandos sont déployés en haute mer, notamment en face de la Libye, à bord du Courbet,mais avec l'ETRACO, plus anciens. mamouth leader à 11/18/2015 10:15:00 PM LIBRE OPINION : Le record mondial du tir longue distance est français … à 3.695m !

Posté le samedi 17 octobre 2015

Le record mondial du tir longue distance est français !

Il est des records qui, bien qu’atypiques, n’en restent pas moins des exploits. Un exploit, l’adjudant Benjamin, du 1er régiment de chasseurs d’Afrique, en a réalisé un en touchant par deux fois une cible située à…3 695 m de distance. Soit 14 fois la longueur du porte-avion nucléaire , ou 246 Rafale alignés en file indienne. Et pour celles et ceux que cette distance n’impressionne qu’à moitié, le tir exceptionnel de l’adjudant Benjamin a pratiquement atteint la portée maximale d’un Missile Moyenne Portée (MMP) de MBDA. Ce tir aura notamment nécessité plus de trois ans de préparation à l’adjudant Benjamin et à son équipe pour surpasser le précédent record de 3 400 m. « En juin 2014, lors d’un entraînement à 2 960 m, nous sommes parvenus à mettre 4 balles sur 7 dans une cible de 200 cm x 200 cm. C’est à cet instant que nous avons pris conscience des capacités extraordinaires du calibre .408 CheyTac, idéal pour le tir longue distance, » explique l’adjudant Benjamin. Les conditions climatiques de l’hiver passé ayant été défavorables, l’adjudant a su mettre ce temps à profit pour parfaire les détails techniques. Loin de l’image romantique du tireur d’élite solitaire, ce genre d’exploit repose en effet sur un solide travail d’équipe. Le tireur est en effet soutenu par une équipe de spotters, chacun étant responsable de la cible, du vent, de la liaison radio, et d’un coach pour les corrections. « Il s’agit véritablement d’un sport collectif, » ajoute l’adjudant B. Il s’agit également d’un travail de longue haleine, ayant nécessité plus de deux mois d’entraînement. En toute logique, ce genre de tir exige un espace suffisamment dégagé et une profondeur optimale, deux caractéristiques présentées par le champ de tir de Canjuers, spécialisé pour le tir de missiles et quartier général du 1er RCA.

Le 22 août dernier, vers 19h30, malgré un soleil bas et un léger vent, l’adjudant Benjamin transperce le centre d’une cible C300 de 130 cm x 120 cm ( !) à une distance de 3 695 mètres et pulvérise le précédent record de 3 400 mètres, tenu jusque là par un tireur russe (tout rapport à l’actualité géopolitique de ces dernières semaines est totalement fortuit). Il devient donc le premier tireur à dépasser la barre mythique des 4000 yards (3 654,6 m).

Le fusil de précision CheyTac M200 Intervention de calibre .408

Sans occulter l’exploit humain, n’oublions pas de mentionner que ce tir a été également rendu possible par l’utilisation du fusil de précision CheyTac M200 Intervention et de la munition qui lui est dédiée, le .408 CheyTac. Ajoutons que cette munition est théoriquement capable de toucher une cible située à…2 300 m. Fort de cette prouesse, l’adjudant du 1er RCA ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et donne déjà rendez-vous en 2016 pour briser son jeune record. Prochaine étape, la barre des 4 000 m. Nathan GAIN Source : Force Operations Blog HISTOIRE

17 septembre 1996 : échouage d’un sous-marin de poche nord-coréen (Gangneung – Corée du Sud).

La récupération d’un commando des forces spéciales nord-coréennes entraîne l’échouage du sous-marin de poche Song- O (35 m de long) sur une plage sud-coréenne. Sur les 26 hommes à bord, 2 survivent à la chasse à l’homme que déclenche Séoul lorsque l’affaire éclate. L’équipage, peu rompu aux exfiltrations terrestres se suicide pour laisser une chance aux commandos. Ceux-ci tuent dans leur fuite une dizaine de sud-coréens mais sont abattus sauf un qui est fait prisonnier et un autre qui se serait échappé. L’épisode survient alors que des pourparlers étaient engagés pour signer un traité de paix. Le traité a finalement été signé en octobre 2007 (mettant fin à l’état de guerre durant depuis 1953) ce qui n’empêche pas la Corée du Nord de continuer à maintenir la pression sur son voisin du Sud à travers des incidents militaires frontaliers. Le Song-O est maintenant exposé à Gangneung.

Have scientists finally solved mystery of Civil War submarine that perished after becoming first in history to sink an enemy ship?  H.L Hunley was the first submarine ever to sink an enemy warship in combat - in 1864  Researchers will release their findings today - hopefully solving the mystery of why the boat never returned to port By JAMES NYE PUBLISHED: 15:19 GMT, 28 January 2013 | UPDATED: 17:49 GMT, 28 January 2013 Almost 150 years after it failed to return to port after its successful maiden mission, experts believe they may have finally solved

the mysterious loss of the Confederate submarine H.L. Hunley during the Civil War. Scientists at Clemson University's Warren Lasch Conservation Center in North Charleston are set to publish their findings today on why the first submarine in history to sink an enemy warship perished along with its target in the waters off South Carolina in

1864. Located in 1995 and raised five years later to be placed in a controlled environment to preserve it, speculation around the loss

of the revolutionary submarine centers on the very explosives it planted on the Union blockade ship USS Housatonic.

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The Confederate submarine H.L. Hunley sits in a conservation tank at a conservation lab in North Charleston, South Carolina Scientists say a pole on the front of the Confederate submarine H.L. Hunley designed to ram explosives into enemy ships may

hold the key clue to its sinking during the Civil War. The pole, called a spar, was once placed at the front of the sub and used to place a powder charge into the Housatonic, but the

Hunley went down with its eight man crew and never returned on February 17th 1864. And earlier this month, the submarine was unveiled in full and unobstructed for the first time on Thursday, capping a decade of careful preservation. 'No one alive has ever seen the Hunley complete,' said engineer John King as the crane at the Charleston conservation laboratory slowly lifted a massive steel truss covering the top of the submarine on January 12th.

Scientists say a pole on the front of the Confederate submarine H.L. Hunley designed to plant explosives on enemy ships may hold a key clue to its sinking during the Civil War

The USS Housatonic was sunk by the H.L. Hunley in February of 1864 off the coast of South Caroline About 20 engineers and scientists applauded as they caught the first glimpse of the intact 42-foot-long narrow iron cylinder, which was raised from the ocean floor near Charleston more than a decade ago. The public will see the same view but in a water tank to keep it from rusting. 'It's like looking at the sub for the first time. It's like the end of a long night,' said Paul Mardikian, senior conservator since 1999 of the project to raise, excavate and conserve the Hunley. In the summer of 2000, an expedition led by adventurer Clive Cussler raised the Hunley and delivered it to the conservatory on

Charleston's old Navy base, where it sat in a 90,000-gallon tank of fresh water to leech salt out of its iron hull. On weekdays, scientists drain the tank and work on the sub. On weekends, tourists who before this week could only see an obstructed view of the vessel in the water tank, now will be able to see it unimpeded. Considered the Confederacy's stealth weapon, the Hunley sank the Union warship Housatonic in winter 1864, and then disappeared with all eight Confederate sailors inside.

A computer generated view of what the H.L. Hunley would look like with its explosive spar torpedo attached

Senior conservator Paul Mardikian wets down the Civil War submarine H.L. Hunley Clemson University's Warren Lasch Conservation Center in North Charleston, South Carolina as conservation crew members work on the Civil War submarine (right)

The Hunley was the secret weapon of the Confederacy and the world's first submarine to sink an enemy ship.It attacked and sank the Union warship Housatonic on the night of February 17, 1864, and then disappeared The narrow, top-secret 'torpedo fish,' built in Mobile, Alabama by Horace Hunley from cast iron and wrought iron with a hand- cranked propeller, arrived in Charleston in 1863 while the city was under siege by Union troops and ships. In the ensuing few months, it sank twice after sea trial accidents, killing 13 crew members including Horace Hunley, who was steering. 'There are historical references that the bodies of one crew had to be cut into pieces to remove them from the submarine,' said

Mardikian. 'There was forensic evidence when they found the bones (between 1993 and 2004 in a Confederate graveyard beneath a football stadium in Charleston) that that was true.'

The Confederate Navy hauled the sub up twice, recovered the bodies of the crew, and planned a winter attack. On the night of February 17, 1864, its captain and seven crew left Sullivan's Island near Charleston, and hand-powered the sub to the Union warship four miles offshore.

A schematic of the submarine shows the rudimentary system of propulsion via levers

A concretion layer covers the hand crank that crew members powered the Civil War submarine H.L. Hunley

From a metal spar on its bow, the Hunley planted a 135-pound torpedo in the hull of the ship, which burned and sank. Before the collision, a lookout on the Housatonic spotted a bizarre vessel approaching just below the surface— with only its coning tower visible—and sounded the alarm. The Housatonic's cannons couldn't be lowered enough to fire at the strange craft, so crewmen used rifles and pistols, but these were not effective. Some historians say that the submarine showed a mission-accomplished lantern signal from its hatch to troops back on shore before it disappeared. Soon after the signal had been fired, the sub sank about 4 miles (6.4 kilometers) off Charleston, where the Hunley remained for

136 years. Mardikian has the lantern, which archaeologists found in the submarine more than a century later, in his laboratory. Scientists removed 10 tons of sediment from the submarine, along with the bones, skulls and even brain matter of the crew members, explained Mardikian.

They also found fabric and sailors' personal belongings.

Facial reconstructions were made of each member of the third and final crew. They are displayed along with other artifacts in a museum near the submarine. In a nearby vault is a bent gold coin that archaeologists also found in the submarine. It was carried by the sub's captain, Lieutenant George Dixon, for good luck after it stopped a bullet from entering his leg during the Battle of Shiloh in 1862.

A concretion layer covers the the Civil War submarine H.L. Hunley. The submarine was found several miles off Charleston, South Carolina in the 1990s and was recovered in 2000

Conservator Johanna Rivera walks past the bow of the Civil War submarine H.L. Hunley as it stands free of the steel truss that was used to raise it from the ocean floor in 2000 after the truss was removed 'The submarine was a perfect time capsule of everything inside,' said Ben Rennison, one of three maritime archaeologists on the project. The Hunley Project is a partnership among the South Carolina Hunley Commission, Clemson University Restoration Institute, the Naval Historical Center and the nonprofit Friends of the Hunley.

The nonprofit group raised and spent $22 million on the project through 2010, said a spokeswoman. The next phase of the project will be to remove corrosion on the iron hull and reveal the submarine's skin, preserve it with chemicals, and eventually display it in open air, Mardikian said. Scientists have found the vessel to be a more sophisticated feat of engineering than historians had thought, said Michael Drews, director of Clemson's Warren Lasch Conservation Center. 'It has the ballast tanks fore and aft, the dive planes were counterbalanced, the propeller was shrouded,' Drews said. 'It's just got all of the elements that the modern submarines have, updated.' There were previous submarines, Drews said, but the Hunley, designed to sail in the open ocean and built for warfare, was cutting-edge technology at the time. 'Dixon's mission was to attack and sink an enemy ship and he did,' Drews said. 'At that particular time, the mindset of naval warfare was, basically, big ships sink little ships. Little ships do not sink big ships. And the Hunley turned that upside down.'

PARACHUTE NORD COREEN (2013)

Un ancien EOR Fusilier Marin nommé Evêque

L’abbé François Touvet est un prêtre de la génération Benoît XVI. Issu d’une famille d’officiers de marine, aumônier militaire, il assurait depuis 2011 l’aumônerie du 61e régiment d’artillerie, basé à Chaumont, et de la compagnie de gendarmerie départementale de Langres.

Le Pape François a nommé le mercredi 23 décembre 2015, évêque de Châlons-en-Champagne, Mgr François TOUVET. Née en 1965 à Paris, a été ordonné prêtre en 1992. Il a été Vicaire général de Langres. Licencié en théologie. Il a effectué son service militaire comme Elève Officier de Réserve (EOR) chez les Fusiliers Marins en 1988-1989. Pierre PIHAN in memoriam

02/11/2015

ACTUALITÉ Rescapé du Commando François, Pierre Pihan s’est éteint Rescapé du Commando François, fondateur et président d'Honneur de l'Amicale des Nageurs de Combat, Pierre Pihan s’est éteint le 30 octobre à l’hôpital Sainte-Anne de Toulon. Ancien marin et héros de guerre, il avait 84 ans. Ses obsèques auront lieu ce lundi en l’église Notre Dame de la Mer à Mar Vivo (La Seyne-sur-Mer). Les cendres de Pierre Pihan seront dispersées à la mer au Canier, face à la base vie du commando Hubert. Trop jeune, de peu, pour participer aux débarquements de Normandie et de Provence, Pierre Pihan rejoint dès que son âge le lui a permis la Marine nationale, au sein de laquelle il s’engage en 1946. Il a alors 15 ans. Devenu fusilier-marin, le jeune homme, qui décroche par la suite ses certifications de parachutiste et nageur de combat, intègre le commando François, l’une des six unités d’élite de la marine créées en 1947. Alors que les commandos Jaubert, Monfort, Trepel, De Penfentenyo et Hubert existent toujours, François a été dissous en mai 1953. En Indochine, où les forces françaises affrontent le Vietminh de 1946 à 1954, le commando François (qui portait le nom du lieutenant de vaisseau François Jacques, mort sur le Tonkin à la tête de sa flottille amphibie en janvier 1947) est décimé dans la nuit du 28 et 29 mai 1951 à Ninh Binh. Seuls contre deux bataillons du général Giap, qui avait lancé une vaste offensive pour s’emparer du delta du Tonkin, le lieutenant de vaisseau Albert Labbens et ses 76 hommes, retranchés dans une église abandonnée, offrent une résistance héroïque. En état d’infériorité numérique écrasante, les marins français, âgés en moyenne d’à peine 20 ans, perdent 40 des leurs sous le feu de l’ennemi et, malgré une sortie de vive force réussie, les survivants, après avoir épuisé leurs munitions, sont capturés. En plus des 40 tués, on dénombre 9 disparus, certains ayant probablement été fusillés. Seuls 29 hommes du commando François survivent, dont Pierre Pihan, à l’issue d’un sacrifice qui permet de retarder l’offensive surprise de Giap. Grâce à cette valeureuse résistance, le général de Lattre de Tassigny eut le temps d’organiser la riposte dans ce qui constitua le début de l’un des grands affrontements de la guerre d’Indochine, connu sous le nom de bataille du Day. Le combat et la bravoure du commando François à Ninh Binh sont depuis 64 ans inscrits dans l’histoire militaire française. Mais les années sont passées et, à l’exception du désastre de Diên Biên Phu, les faits d’armes de la guerre d’Indochine, déjà lointaine pour l’opinion publique de l’époque, se sont progressivement estompés dans l’esprit collectif. C’est pourquoi Pierre Pihan a œuvré sans relâche, dans le cadre associatif, pour perpétuer la mémoire de ses anciens camarades et faire en sorte que leur sacrifice ne soit pas oublié. Ce fut encore le cas en juin 2014, lorsqu’à 83 ans, l’ancien marin s’était envolé d’Avignon avec le pilote et collectionneur Fred Acary sur un vénérable P-51 Mustang. Le superbe appareil, vieux de 70 ans, s’était posé sur la base d’aéronautique navale d’Hyères, en marge d’une journée portes ouvertes de la BAN, où Pierre Pihan et Fred Acary avaient été accueillis par les autorités de la base et d’anciens bérets verts.

Pierre Pihan avait créé en 1968 l'Amicale des Nageurs de Combat, association qu’il présida jusqu’au 1er janvier 2014 et qui regroupe les deux tiers des nageurs de combat de la Marine nationale et quelques- uns de leurs camarades de l’armée de Terre.

CLIP COMMANDO PONCHARDIER

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Geoffroy ROUX de BEZIEUX : Retour chez les commandos marine pour le vice-président du MEDEF

Ce 3 juillet 2015, le contre-amiral Olivier Coupry, commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO), a accueilli monsieur Geoffroy Roux de Bézieux, vice-président du MEDEF à Lorient. Ce n'était pas une première pour monsieur Roux de Bézieux qui a réalisé son service militaire chez les commandos marine dans les années 80. Ce retour au sein de la force a permis à monsieur Roux de Bézieux de la présenter à ses adjoints et aux représentants locaux du MEDEF - tout en réendossant, le temps d'une visite, un treillis de combat et son béret vert. Au programme : exercice d'assaut, de tir, pilotage de la nouvelle embarcation rapide ECUME, échange avec l'état-major sur les relations avec les entreprises et rencontres avec les commandos marine des unités de Lorient.

Air Platforms Paris Air Show 2015: French look to modify NH90 Frédéric Lert, Paris - IHS Jane's Defence Weekly 18 June 2015

France's special forces are to begin operating the NH90 early than planned, after they were impressed with its performance in Mali. They are expected to want some modifications to the helicopter for their needs. Source: Frederic Lert France's special forces are poised to begin operating the NHIndustries NH90 Caïman sooner than expected, after the helicopter proved itself during Operation 'Barkhane' in Mali, French military sources told IHS Jane's at the Paris Air Show.

Personnel (pilots, flight engineers, and maintenance specialists) from the 4ème Régiment d'Hélicoptères des Forces Spéciales (HFS) will travel to the Gamstat (French army aviation test centre) in Valence in July to familiarise themselves with the NH90, a Gamstat officer said.

The 4ème RHFS is expected to customise the NH90 for the special forces role, and the familiarisation will play a key role in shaping their requirements. It is expected that the 4ème RHFS will want to add another electro-optic/infrared (EO/IR) system for observation, a datalink, and a rope system for extraction. A basic set of requirements for customising the NH90 to special forces' needs could be written before the year's end.

As well as several flights with the Gamstat's sole NH90, the 4ème RFSH delegation will also look at the helicopter's maintenance and logistic needs.

For the 4ème RHFS the NH90 will replace the Airbus Helicopters H225M Caracal. An entry into service with the Pau-based regiment could be attained in 2018, several years ahead of previous projections.

Compared with the H225 Caracal, the NH90 offers better range and speed, and notably has better engine efficiency in certain conditions.

Initial operational capability on the Caïman was declared before the 1er Régiment d'Hélicoptères de Combat (RHC) deployed to Mali in November 2014, although full operational capability will not be announced before mid-2016.

Within a few months, the Malian theatre should receive a third NH90 and a plan exists to send a fourth one in due course. Fifteen have been delivered so far, as the availability of the airframes is not an issue, but the French Army Light Aviation (ALAT) is struggling to train more crew and maintenance specialists.

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(Photo : Jean-Marc Tanguy) Le contre-amiral Olivier Coupry, nouveau commandant des Antilles le 09/06/2015

Le contre-amiral Olivier Coupry, qui commande les fusiliers marins et commandos marine depuis trois ans, va partir commander les forces armées aux Antilles, succédant à Georges Bosselut. Il commandera 1 200 hommes et femmes des trois armées, et deux frégates de surveillance de la Marine (Ventôse et Germinal) en première ligne contre les narcotrafiquants. Des commandos marine sont d’ailleurs régulièrement déployés dans cette zone, dans ce même but.

9 juin 2015

BREST - LA CAVALE-BLANCHE Ronarc'h. La bataille de Dixmude étudiée 9 juin 2015 Mme Roy, fille d'un soldat ayant combattu sous les ordres de l'amiral Ronarc'h, entourée de Patrick Floc'h, proviseur, et du commandant Rullier, ont dévoilé la nouvelle plaque en l'honneur du militaire. Dans le cadre des commémorations organisées pour le 100e anniversaire de la Première Guerre mondiale, des élèves volontaires du lycée Amiral-Ronarc'h, encadrés par les enseignants d'histoire et conseillés et aidés par Hervé Bedri, attaché au service historique de la Marine, ont travaillé sur la bataille de Dixmude, où s'est brillamment illustré, en octobre 1914, l'amiral Pierre-Alexis Ronarc'h. À la tête de sa brigade de fusiliers-marins, il a stoppé l'avancée allemande, dans le nord de la Belgique. Le vernissage de l'exposition s'est déroulé vendredi, en présence du capitaine de frégate Jean-Paul Rullier, accompagné d'une délégation de fusiliers- marins, de représentants de la Région, de la Ville et de la fille d'un soldat ayant combattu à Dixmude. Une plaque dévoilée Ce fut également l'occasion de dévoiler une nouvelle plaque en l'honneur de l'amiral ayant donné son nom à l'établissement, en rappelant que le militaire qu'était Pierre-Alexis Ronarc'h, marqué par le conflit, souhaitait que la guerre, « ce fléau, disparaisse de notre planète ». Un siècle plus tard, son voeu n'est malheureusement toujours pas exaucé !

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/finistere/brest/la-cavale-blanche/ronarc- h-la-bataille-de-dixmude-etudiee-09-06-2015-10659046.php

En mars 2009, Pierrre Brice était revenu à Lorient pour le baptême de la promotion « enseigne de vaisseau Ramboz » de l'école des fusiliers marins. (Photo : musée de tradition de l'école des fusiliers marins) L’acteur Pierre Brice était un ancien des commandos marine le 09/06/2015

Ancien commando marine, il était devenu une star de cinéma en Allemagne. L’acteur Pierre Brice est décédé le samedi 6 juin des suites d’une pneumonie à Paris à l’âge de 86 ans. Pierre Brice, de son vrai nom Pierre-Louis Le Bris, était né le 6 février 1929 à Brest. Ce fils de cheminot avait vécu son enfance et son adolescence dans la cité du Ponant jusqu’au moment où les bombardements de la Seconde Guerre mondiale avait amené ses parents à s’installer à Rennes. Il s’était engagé dans la Marine à l’âge de 19 ans et s’était porté volontaire pour l’Indochine. Il avait fait partie des commandos Jaubert, de Penfentenyo et Trépel. En mars 2009, Pierrre Brice était revenu à Lorient pour le baptême de la promotion « enseigne de vaisseau Ramboz » de l'école des fusiliers marins. Celle-ci portait le nom d'un chef de section du commando Jaubert, mort au combat en Indochine. « Je suis ému, à la fois de retrouver mes camarades de guerre d'Indochine et de penser que cette promotion porte le nom du lieutenant Ramboz, un officier proche de ses hommes ; il se comportait comme un grand frère avec nous », avait alors expliqué Pierre Brice. Jeune espoir du cinéma français dans les années 1950, Pierre Brice avait notamment joué sous la direction de Marcel Carné et d'Yves Allégret. Mais c’est en Allemagne, dans les années 1960, qu’il avait gagné une incroyable popularité en incarnant l’indien Winnetou dans l’adaptation à l’écran des romans pour la jeunesse de l’écrivain Karl May.

16/06/2015

ACTUALITÉ

Protection privée: les premiers agents vont pouvoir embarquer

© MER ET MARINE - CAROLINE BRITZ

Un an après le vote de la loi autorisant le recours à la protection privée embarquée sur les navires français, des agents vont pouvoir embarquer. Les sociétés Prorisk International Sarl et Prorisk International Ltd viennent d'être agréées par le Centre national des activités privées de sécurité (ministère de l’Intérieur) pour pouvoir exercer leurs activités à bord des navires français. Les premières cartes de qualification professionnelles d'agents déjà formés ont été délivrés en même temps, ce qui va permettre, selon le groupe Prorisk, de « répondre dès aujourd'hui aux premières sollicitations des armateurs français ».

KSI, autre filiale du groupe Prorisk, avait reçu, en mars dernier l'agrément du ministère des Transports pour dispenser la formation des dirigeants et agents employés par les entreprises de protection privée des navires.

2ème Fête des Fusiliers Marins

Par Rédacteur en chef. Publié le 11 juin 2015, dernière mise à jour le 11 juin 2015.

Mercredi 10 juin 2015, le groupement de fusiliers marins de Toulon organise la 2ème fête des fusiliers marins au fort de l’Eguillette, sur la commune de la Seyne- sur-mer.

La garde du fanion du GFM Toulon

Cet événement sera l’occasion de célébrer le 159ème anniversaire de la création de la spécialité de fusilier marin. Le 5 juin 1856, un décret impérial signé par Napoléon III, créa en effet un corps spécialisé qui sera chargé de former et d’encadrer les corps de débarquement.

Cette journée sera également l’occasion de commémorer le 73ème anniversaire de la fin de la bataille de Bir Hakeim. Durant cette bataille, le 1er bataillon de fusiliers marins, chargé de la défense anti-aérienne, a ainsi fièrement participé à « la résistance la plus acharnée et la plus héroïque de la guerre du désert », selon les mots du maréchal Rommel. Le dénouement de cette bataille fut l’un des tournants de la seconde guerre mondiale.

Après la campagne d’Italie, ces fusiliers marins débarquèrent le 17 août 1944 à Cavalaire dans le Var pour participer à la libération des communes du littoral varois et de Toulon avant de remonter victorieusement la vallée du Rhône jusqu’en Alsace. Cette journée d’échange intergénérationnel mélangera des anciens fusiliers marins et commandos, des familles, ainsi que du personnel civil du groupement de Toulon.

L’association Août 44, spécialisée dans les fusiliers marins du débarquement de Provence (uniformes, armes et véhicules), sera également présente. Cette manifestation se poursuivra par une cérémonie militaire avec évocation historique et remise de décorations.

CF Olivier HOFFMANN

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PatCracker @Pat_Cracker @Pat_Cracker Pour le dernier stage "commando marine" à Lorient sur 55 au départ seuls 16 ont reçu le béret vert le 6 juin à Ouistreham.

12 juin 2015

INTELLIGENCE ONLINE N°748 – 2 DECEMBRE 2015

9 décembre 2015 Tarpon au large de Groix

Début du tarpon. Embarcation et commandos marine sont largués à la mer. Crédit L. Bernardin Marine nationale

09.12.2015 par FORFUSCO

Fin novembre, les commandos marine de Lorient se sont entraînés au tarpon, largage opérationnel à la mer avec équipements et embarcations. Véritable domaine d'expertise des commandos marine, le tarpon mobilise des groupes de combat, le commando Ponchardier et le bureau 3D de l'état-major de la FORFUSCO.

Reportage photos

Une embarcation motorisée est déconditionnée par les commandos marine qui viennent de sauter à la mer. Crédit L. Bernardin Marine nationale

Nouvel Ecume ?

Des membres du commandos Jaubert à l'entraînement avec l'équipage Groupama et Franck Cammas 2015

Le basketteur Boris Diaw chez les Fusiliers Marins

Boris Diaw reçoit chez lui des fusiliers marins de la compagnie de Rosnay

http://www.histoireetcollections.com/fr/hors- series-raids/3952-raids-hs-n058-les-fusiliers- marins-et-commandos-marine.html