Les Entreprises Multinationales Au Bas De La Pyramide Économique: Un Cadre D’Analyse Des Stratégies François Perrot
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Les entreprises multinationales au bas de la pyramide économique: un cadre d’analyse des stratégies François Perrot To cite this version: François Perrot. Les entreprises multinationales au bas de la pyramide économique: un cadre d’analyse des stratégies. Economies et finances. Ecole Polytechnique X, 2011. Français. pastel-00643949 HAL Id: pastel-00643949 https://pastel.archives-ouvertes.fr/pastel-00643949 Submitted on 23 Nov 2011 HAL is a multi-disciplinary open access L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est archive for the deposit and dissemination of sci- destinée au dépôt et à la diffusion de documents entific research documents, whether they are pub- scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, lished or not. The documents may come from émanant des établissements d’enseignement et de teaching and research institutions in France or recherche français ou étrangers, des laboratoires abroad, or from public or private research centers. publics ou privés. THESE Pour l’obtention du grade de Docteur de l’Ecole Polytechnique Spécialité: Economie Présentée et soutenue publiquement par François Perrot le 23 Septembre 2011 MULTINATIONAL CORPORATIONS AT THE BASE OF THE ECONOMIC PYRAMID : A STRATEGIC ANALYSIS FRAMEWORK LES ENTREPRISES MULTINATIONALES AU BAS DE LA PYRAMIDE ECONOMIQUE : UN CADRE D’ANALYSE DES STRATEGIES Directeurs de thèse : Patricia Crifo et Jean-Pierre Ponssard Membres du jury Patricia Crifo Professeur, Université Paris-Ouest & Ecole Polytechnique Jean Desazars de Montgailhard Directeur Général Adjoint, Lafarge Minna Halme Professeur, Aalto University, rapporteur Jean-Pierre Ponssard Professeur, Ecole Polytechnique Shyama Ramani Professeur, United Nations University MERIT & Maastricht University, président Bernard Sinclair-Desgagné Professeur, HEC Montréal & CIRANO, rapporteur 2 L'Ecole Polytechnique n’entend donner aucune approbation, ni improbation, aux opinions émises dans les thèses. Ces opinions doivent être considérées comme propres à leur auteur. A mes parents Remerciements Le travail de thèse est connu pour être un exercice solitaire et je n’y aurai pas échappé. Je garderai ainsi en mémoire les nombreuses journées et les nombreuses soirées passées à lire, écrire, réécrire et relire. Mais ces heures-là ne sont rien à côté de ce qui fait la majorité d’une thèse, à savoir les rencontres au fil des travaux, des voyages, des collaborations, en France, à l’étranger ou ailleurs. C’est pourquoi je voudrais remercier ici ce qui furent mes compagnons de route, mes collègues, mes soutiens ou mes répondants et qui m’ont permis, chacun à leur manière, de mener à bien ce travail. Je voudrais commencer par remercier mes deux directeurs de thèse, Patricia Crifo et Jean-Pierre Ponssard qui ont cru dans ma capacité à me saisir d’un sujet qui devait paraître, j’en suis conscient aujourd’hui, un peu fou: entreprise et pauvreté, quelle drôle d’idée ! De façon extrêmement complémentaire, ils m’ont apporté les clés de la réalisation d’une thèse singulière par son sujet et sa méthode. Merci ainsi à Patricia pour m’avoir permis d’inscrire le sujet très entrepreneurial du « Bas de la Pyramide » (BOP) dans une réflexion plus globale sur la pauvreté ainsi que pour ses conseils de travail tout au long du parcours. Merci à Jean-Pierre de m’avoir ouvert le cadre extrêmement motivant de la Chaire Business Economics qu’il dirige, ainsi que pour son rôle déterminant dans la mise en œuvre d’une méthode de recherche-action encore peu habituelle. Mes remerciements vont également aux membres du jury, Minna Halme, Shyama Ramani et Bernard Sinclair-Desgagné qui ont contribué par leurs travaux et leurs remarques à nourrir et faire progresser cette thèse. Ce doctorat doit beaucoup à la collaboration et la relation de confiance établies avec le Groupe Lafarge. Je suis ainsi extrêmement reconnaissant à Jean Desazars de Montgailhard qui, à l’avant-garde, a soutenu l’idée que le « bas de la pyramide » était un enjeu stratégique pour Lafarge et a créé les conditions me permettant de mener à bien à la fois ce travail académique et le lancement de projets opérationnels en Indonésie. Je tiens également à remercier Bruno Lafont pour l’intérêt qu’il a manifesté à de multiples reprises pour le sujet du « BOP » et qui a conduit Lafarge à s’en saisir de façon stratégique et innovante. Merci également à l’ensemble des membres du comité exécutif du Groupe Lafarge qui ont accepté d’échanger régulièrement sur ce sujet et en particulier à Isidoro Miranda pour son appui décisif dans le lancement des projets indonésiens. Ces quatre années de thèse chez Lafarge m’auront permis de rencontrer des collègues formidables qui ont fortement contribué à la réalisation de cette thèse ainsi qu’à faire émerger le sujet de l’accès au logement pour les plus pauvres. Je pense en particulier à Bernard Fauconnier et Philippe Mauran qui m’ont apporté, par leur direction, leurs réflexions et leur capacité d’entraînement le cadre propice à la finalisation de cette thèse. 1 De nombreux collègues et anciens collègues ont également marqué de leurs conseils et de leur soutien ces quatre années chez Lafarge, et je pense en particulier à Jean-Paul Berquand, Christelle Bitouzet, Nicolas Fournier, Gérald Gietzen, Philippe Jacquesson, Christophe Lévy, Olivier Luneau, Sara Ravella, Kareen Rispal, Bruno Rousseau et Constant Van Aerschot. Merci également pour leur appui efficace à Caroline Baeyens, Monik Buchard, Muriel Dégager, Laurence Zaouter et à mon amie Linda Newman. Je voudrais également remercier mes collègues Alexis de Ducla, Mariella Regh, Thomas Rocourt et Paul Testard qui, avec leur expérience et leur motivation, se battent pour faire du « BOP » un succès. Cette thèse tire son originalité de l’application extrêmement opérationnelle du concept de « BOP » qui a ainsi permis la construction et l’amélioration de plus 800 logements en Indonésie. Ces résultats sont le fruit de l’implication et du soutien des équipes de Lafarge en Indonésie et notamment de Marcel Cobuz et Marc Jarrault ainsi que d’Haryanto Chandra, Budi Dermawan, Wisnu Dwintara, Henny Kusuma, Saiffudin Rasyid, Cut Soraya et Mafhud Syah. Parmi les nombreux partenaires des projets indonésiens, je voudrais en particulier remercier les collaborateurs de Care Indonésie et notamment Effendy Aritonang, Ari Widyawati et Luluk Widyawati. Durant ces quatre années de travail, mes nombreuses périodes en Indonésie auront été des moments de réel plaisir et je garde notamment en mémoire les visites de chantier pour la construction des maisons à Medan et les dizaines de rencontres avec les emprunteurs de microcrédit à Banda Aceh. Ces réalisations concrètes furent des bulles d’oxygène et des preuves tangibles que ce doctorat valait bien des longs moments d’effort. Je souhaite également remercier Bertrand Collomb pour le temps et l’attention qu’il m’a accordés, ainsi que pour avoir facilité la rencontre avec le fondateur d’Habitat et Humanisme. L’action du Père Bernard Devert contre le mal-logement en France a été une source d’inspiration, et je suis reconnaissant à ce dernier d’avoir su mettre les mots, dès le début, sur ce que je voulais faire et de continuer à renforcer ma démarche. Je veux également remercier ceux ont permis de contribuer à ma réflexion sur le « BOP » et je pense en particulier à Julien Grouillet et Fabienne Pouyadou chez Care, Henri de Reboul et Olivier Verger-Lisicki chez IMS, Brice Lewillie et Emmanuel Marchant chez Danone, Claude Darnault chez Essilor, Thomas André et Gilles Vermot-Desroche chez Schneider Electric, Malia Belkacem et Bernard Saincy chez GDF-Suez, Christine Heuraux chez EDF et Olivier Kayser et Lucie Klarsfeld du cabinet Hystra. Cette thèse a bénéficié d’un environnement scientifique particulièrement ouvert, riche et motivant au sein du département d’économie de l’Ecole Polytechnique, sous la direction de Francis Bloch et Jean-François Laslier. Parmi les nombreux chercheurs qui ont contribué par leurs perspectives et leurs remarques à nourrir cette thèse, je voudrais remercier les membres du groupe de recherche sur la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE), avec en particulier Marie-Laure Allain, Edouard Challe, Eric Giraud-Héraud, Sylvaine Poret, 2 Francisco Ruiz-Aliseda, Anna Creti, François Poinas, et Guy Meunier. Merci aux doctorants et jeunes docteurs avec qui j’ai eu beaucoup de plaisir à échanger et à travailler au laboratoire: Mathias André, Damien Bosc, Clémence Berson, Clémence Christin, Sabine Lemoyne de Forges, Jean-Philippe Nicolaï, Claudia Saavedra, Idrissa Sibailly et Julie Tisserond. Un merci particulier à Vanina Forget, Samer Hobeika et Delphine Prady, mes compagnons de la « RSE », avec qui j’ai partagé nombre de questions et d’articles intermédiaires. Je suis très reconnaissant également à Christine Lavaur pour son aide précieuse dans la réalisation de l’atelier de recherche sur le BOP. Enfin, le plaisir de travailler au laboratoire doit également beaucoup à la bienveillance et à l’assistance d’Anh-Dao Charles, Eliane Madelaine, Lyza Racon, Isabelle Ricordel, Sri Srikandan et Michel Lastes. Merci également à Michelle Fawcett pour son aide précieuse dans la correction de cette thèse. Cette thèse marque un premier aboutissement dans un parcours de recherche qui est né sur les bancs de l’ESSEC. Aussi, mon goût pour la recherche et l’enseignement doit beaucoup aux opportunités qui m’ont été offertes par Aurélien Colson, Maryse Dubouloy, Alain Lempereur, Nicolas Mottis et Pierre Tapie. L’envie de travailler sur le « BOP » est née durant mon semestre d’échange à UC Berkeley et elle s’est confirmée grâce aux conversations avec Thierry Sibieude, Rodolphe Vidal et Fabienne Riom à l’ESSEC ainsi qu’avec Stuart Hart à Cornell. Mes travaux se sont enrichis au contact d’autres professeurs-chercheurs intéressés par ce sujet et en particulier Frédéric Dalsace, Bénédicte Faivre-Tavignot et David Mesnascé à HEC. J’ai eu beaucoup de plaisir à collaborer avec deux coauteurs, Mattthew Murphy à l’ESADE et Miguel Rivera-Santos au Babson College qui ont chacun apporté leurs perspectives et leurs réflexions.