UNIVERSITE DE TOAMASINA ------FACULTE DE DROIT, DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION ------DEPARTEMENT DE GESTION

MémoireMémoireMémoire ppourour l’obtention du diplôme de maitrise ès Sciences de Gestion

Dans le district d’

Présenté et soutenue par : Perline RAHANTAMALALA Option : Finance et Comptabilité Promotion : 2008 - 2009 Sous la direction de :

Encadreur pédagogique Encadreur professionnel Monsieur Seth RATOVOSON Monsieur Fidélis RAHARIMANDIMBY Enseignant chercheur à l’université de Coordinateur local des ONG Expert en Toamasina développement touristique rural dans la zone d’intervention Canal de Pangalanes

Date de soutenance : 25 Février 2011

SOMMAIRE

SOMMAIRE ...... 2 REMERCIEMENTS ...... 3 LISTE DES ABREVIATIONS ...... 4 INTRODUCTION ...... 5

PREMIERE PARTIE : LES PRESENTATIONS DU DISTRICT D ’AMBATONDRAZAKA ET LE PROJET ENVISAGE ...... 7 Chapitre I : ...... 9 Section I : Le district d’Ambatondrazaka ...... 9 Section II : Les généralités du projet ...... 20 Chapitre II : IDENTIFICATION DU PROJET ...... 30 Section I : Origine du projet ...... 30 Section II : Description du projet ...... 34 Section III : Aspects juridiques et organisationnel du projet ...... 35

DEUXIEME PARTIE : LA NECESSITE ET LA RENTABILITE DU PROJET ...... 44 Chapitre I : LA NECESSITE TECHNIQUE DU PROJET ...... 46 Section I : Etude de marché touristique ...... 46 Section II : Les potentialités touristiques ...... 59 Chapitre II : LA RENTABILITE DU PROJET ...... 61 Section I : Rentabilité technique ...... 61 Section II : Rentabilité financière ...... 68 CONCLUSION GENERALE ...... 96 BIBLIOGRAPHIE ...... 97 LISTES DES ANNEXES...... 98 LISTE DES TABLEAUX ...... 103

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REMERCIEMENTS

Le présent ouvrage a vu le jour sans le concours bienveillant de nombreuses personnes desquelles nous témoignons nos vives et sincères reconnaissances. Nos remerciements vont à :

• Monsieur Seth RATOVOSON notre encadreur pédagogique qui a accepté la direction du présent mémoire et dont les conseils nous ont été d’une très grande utilité. Nous avons débattu ensemble le choix du thème et nous avons conclu que le tourisme pourrait être le générateur de croissance et du développement durable pour la ville d’Ambatondrazaka.

• Monsieur Fidélis RAHARIMANDIMBY qui nous a accordé son violon professionnellement, de nous offrir d’inestimables consignes tout au long de l’élaboration de ce mémoire.

Nous remercions également tous les enseignants qui nous ont permis d’acquérir l’ensemble des connaissances durant notre cursus au sein de la Faculté de Droit, des Sciences Économiques et de Gestion de l’Université de Toamasina.

Enfin, nous ne saurions jamais terminer cette page de remerciements sans pouvoir saisir cette occasion pour exprimer notre profonde gratitude à toute la famille pour leur soutien moral, matériel et financier durant notre séjour à l’université de Toamasina.

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LISTE DES ABREVIATIONS

AC : Actif courant MFV : Maison Familiale de Vacance A&I : Agencements et installations MI : Matériels informatiques ADEMA : Aéroport de MMB : Matériels et mobiliers de bureaux Amort : Amortissement MS : Marge de sécurité ANC : Actif non courant MSCV : Marge sur coût variable CA : Chiffre d’affaires MT : Matériels de transport CAF : Capacité d’auto- financement ONE : Office National pour l’environnement CF : Charges ou coûts fixes Ch. : Charges ORTALAMA : Office Régional du Tourisme d’Alaotra Mangoro CI : Consommations intermédiaires OMSI : Organisation Mondiale Sanitaire CV : Charges ou coûts variables Interentreprises DAP : Dotations aux amortissements et Pdts : Produits aux provisions RAI : Résultat avant impôts DG : Directeur général SA : Société anonyme DT : Directeur technique SAPP : Société anonyme pluripersonnelle DRCI : Délai de récupération du capital SARL : Société à responsabilité limitée investi EBE : Excédent brut d’exploitation SAUP : Société anonyme unipersonnelle EVPT : Entreprise de Voyages et de Sce : Service Prestation Touristiques SR : Seuil de rentabilité FRI : Fonds de roulement initial TRI : Taux de rentabilité interne IBS : Impôts sur les bénéfices des VA : Valeur ajoutée sociétés VAN : Valeur actuelle nette INSTAT : Institut National de Statistique +++/++/+ : Sur représentativité du sous IP : Indice de profitabilité échantillon par rapport à la tendance générale I&T : Impôts et taxes ---/--/- : Sous représentative du sous K : Capitaux échantillon par rapport à la tendance MAP : Madagascar Action Plan générale

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INTRODUCTION La situation désagréable économique de Madagascar qui rend les Malagasy dans la pauvreté nécessite un redressement émanant de tous. Le changement de la conscience patriotique est une obligation primordiale afin que nous puissions lutter contre cette pauvreté. D’ailleurs, chaque secteur privé ou public devra être encouragé pour qu’ils puissent réaliser leur projet de développement. Cependant, la situation politique de Madagascar n’est pas tout à fait stable. Dès fois, elle entraîne des crises non seulement politiques mais surtout des crises économiques et sociales. Dans ce contexte, le tourisme, il y a quelques années, était encore considéré comme négligeable. Mais il devient un secteur prioritaire et peut constituer une pièce maitresse du développement. La création d’entreprise et la possession d’un maximum de réserves de devises sont parmi les moyens les plus rapides de lutte contre la pauvreté. A Madagascar, le tourisme est encore peu développé, pourtant il constitue un des secteurs les plus prometteurs de développement du pays. Sans la contribution des agences de voyages et les tours operator, le tourisme devient anarchique et son évolution est incontrôlable. Le tourisme est une activité en plein essor au sein de notre pays car c’est depuis 1983 que l’Etat a donné une priorité à ce secteur et qui est devenu maintenant un enjeu économique et culturel non négligeable. Le tourisme a des atouts considérables à Madagascar, mais divers handicaps empêchent encore de le valoriser. Mais c’est peut être une chance à saisir pour le pays, pour lequel l’environnement naturel est encore globalement respecté, de s’engager dans une politique touristique plus respectueuse de l’environnement. Parlant en connaissance de cause, Madagascar dispose d’une diversité de patrimoines culturels, des ressources ainsi que beaucoup de mains d’œuvres, et en plus à moindre coût qui attire les étrangers. La gestion d’une Agence de voyages nécessite une grande compétence au niveau de la gestion de fond, du personnel et de bonnes relations humaines. Ainsi, une enquête au niveau des ces sociétés s’avère important afin d’en tirer des connaissances plus appropriées Depuis, l’Etat Malagasy a essayé de rendre la confiance aux touristes et a entamé un

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programme de relance 1 des investissements tels que :  Renforcement et décentralisation du G.U.I.D.E. ;  Promotion des investissements par la participation au 3eme forum AGOA, Crans Montana, Foire internationale de Lyon, 2ième forum de la coopération Sino- africaine, US-Africa, … ;  Assistance et conseil des opérateurs en matière de normalisation et qualité ;  Sensibilisation des partenaires commerciaux extérieurs sur les produits Malagasy ;  L’influence des lieux mystérieux comme : Andrebabe, existence des entités sacrées ;  L’existence de grand Lac (Lac Alaotra) : qui est le plus grand lac d’eau douce à Madagascar ;  La Politique économique de Madagascar qui consiste à la stimulation du développement du secteur privé et l’ouverture de l’économie. L’un des grands objectifs de la politique nationale du gouvernement est de dynamiser et d’accroitre l’investissement en entreprise, et aussi promouvoir et développer intensivement le secteur touristique. Néanmoins, les infrastructures des sites touristiques sont insuffisantes de par le nombre et le type. Mais ces efforts demeurent encore insuffisants, et c’est dans le but d’appuyer notre pays notamment dans la région Alaotra Mangoro sur l’attraction des touristes et des investisseurs dans ce secteur que nous avons choisi le thème de notre mémoire qui s’intitule : PROJET DE CREATION ET D’IMPLANTATION D’UN SITE TOURISTIQUE AVEC UNE MAISON FAMILIALE DE VACANCES DANS LE DISTRICT D’AMBATONDRAZAKA-REGION ALAOTRA- MANGORO. Dans le souci de bien décortiquer cette problématique, notre travail se divise en deux parties dont : La première partie porte sur : le district d’Ambatondrazaka et le projet envisagé. Elle comprend deux chapitres, à savoir la présentation et la faisabilité du projet, et l’Identification du projet. La deuxième partie est centrée sur : La nécessité et rentabilité du projet. Elle comprend deux chapitres : La nécessité technique du projet et la rentabilité.

1 Selon l’INSTAT 6

PREMIERE PARTIE : LES PRESENTATIONS DU DISTRICT D’AMBATONDRAZAKA ET DU PROJET ENVISAGE

La majeure partie de l’année est dépensée pour travailler. Po ur économiser , partir en vacances en famille demanda un énorme budget. Le séjour à l’hôtel n’est pas toujours à la portée des malgaches. Ainsi, un nouveau type d’hébergement et à un prix abordable est proposé pour les accueillir.

C’est une formule touristique qui a depuis longtemps existé dans les pays industrialisé s et qui n’est pas en core instituée ni opérationnelle à Madagascar. Effectivement, la M aison Familiale de Vacance se veut être une formule d’hébergement touristique conventionnelle et un nouveau produit conçu surtout pour les groupes familiaux de touriste s ou tout simplement les familles nombreuses.

Ainsi nous verrons le district d’Ambat ondrazaka et le projet envisagé pour mieux apprécier cette situation.

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Chapitre I : LA PRESENTATION ETETET LA FAISABILITE DU PROJET

L’événement du 2002 a réduit la venue des étrangers a Madagascar. La réticence des investisseurs étrangers et des touristes à venir chez nous demeure encore une œuvre de longue haleine.de plus, l’ignorance des procédures à suivre pour investir ou séjourner ici reste aussi un blocage. Dans ce chapitre, nous parlerons successivement du district d’Ambatondrazaka et les généralités sur le projet

Section I : Le district d’Ambatondrazaka

§1-Historique La RN 44 et une ligne de chemin de fer relient à la cuvette de l’Alaotra, à 160 km au nord. Cette dépression de 1800 km² est baignée par le lac Alaotra, le plus grand de Madagascar. La domestication des eaux de cette « grande mer » de 182 km² a fait de la région l’un des plus vastes greniers à riz de l’Île.

Les principales villes de la cuvette sont Ambatondrazaka au sud du lac, à l’ouest, au nord et à l’est.

Soixante-quatorze espèces d’oiseaux nichent sur ce lac, protégé au titre de réserve biologique. Deux d’entre elles, le fuligule de Madagascar et le grèbe de Delacour, ne se reproduiraient que là.

Les

Les Sihanaka (« ceux du lac ») ont longtemps pratiqué une politique de razzias aux dépens de leurs voisins – les Betsimisaraka à l’est, le Sakalava à l’ouest et les Merina au sud – avant d’être refoules aux abords du lac Alaotra par Andrianampoinimerina au début du XIX e siècle. La cuvette de l’Alaotra, dédiée de longue date a la riziculture irriguée bénéficie d’un essor considérable avec la construction de la ligne de chemin de fer en 1992 et l’immigration massive de colons réunionnais dans les années 1950

Etymologie du mot SIHANAKA :

- SIA racine de « maniasia » (aller ça et là =errer) - ANAKA (progéniture)

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D’où SIA (KA) ANAKA ou (MA) SIAKA (A) ANAKA devient SIHANAKA.

Une immigration saisonnière venant des hauts plateaux (faritany d’Antananarivo et de Fianarantsoa) est constatée dans le district d’Ambatondrazaka durant la période de récolte du riz (Mai - Aout) de chaque année. Une partie de ces gens s’installent attirés par l’agriculture et les activités de la population. Tandis qu’une partie minoritaire est tentée à immigrer pour la recherche d’autre activité en dehors de district. C’est la raison pour laquelle le taux de croissance démographie varie entre 2,8 pour cent à 5 pour cent. 2

§2- Implantation et délimitation administrative 2-1 Situation géographiques (1) Monographie de la région Alaotra Mangoro Le district d’Ambatondrazaka couvre une superficie 6967 km2. Il fait partie intégrante de la région Alaotra Mangoro.

Le district d’Ambatondrazaka est délimité :

- à l’Est : par le district de Vavatenina et une partie du district d’Ambatondrazaka, - à l’Ouest : par le district de Tsaratanana, - au sud : par le district d’Ambatondrazaka, - au nord : par le district d’Andilamena. 3

La carte ci-contre laisse visualiser d’une manière plus concrète.

Carte 1 : Situation administrative de la région Alaotra Mangoro

2 Monographie du district d’Ambatondrazaka 2005 3 http://www.madagascar-hotels-online.com/actualites-tourisme/actualite-economique-touristique/192-office- tourisme-alaotra-mangoro.html

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2-2 Les Conditions physiques de la commune

2-2-1 Le Climat Il y a deux types de saisons bien distinctes :

-saison humide : du novembre à avril caractérisé par une chaleur accablante ;

-saison sèche : avec une basse température de mai à octobre.

D’habitude, la pluie diluvienne provoque la crue des rivières et la montée des eaux. La situation pluviométrie est plus arrosée le mois de février et plus sec le mois d’octobre. Les précipitations moyennes annuelles y sont de 1500 à 2000 mm avec des brumes toute l’année et univers pluies fines et fréquentes. L’évaporation annuelle est de 500 à 600 mm.

L’irrégularité des pluies, avec 20 à 30 jours secs après les premières pluies d’octobre, y est préjudiciable aux cultures. La maîtrise de l’eau ainsi que les moyens de production constituent pour les agriculteurs un enjeu majeur. Cette sécheresse en début de saison peut être fatale pour l’agriculture et entraîner une forte pression de pêche effrénée sur le lac. La température varie de 13° C à 31° C. 4

Coordonnée : -latitude nord : 17° 25 et sud 17°45 -longitude nord : 48°45 et sud 48°18

2-2-2 Les reliefs Le relief est caractérisé au Nord par les cuvettes de l'Alaotra, d’Andilamena et de qui sont de vastes plateaux intermédiaires, situés au milieu des plateaux de la région centrale de Madagascar avec

Une altitude moyenne de 700 m Dans la zone la plus basse s’est formé les marais ou « zetra » et les eaux libres comme le lac

Alaotra et le lac Antsomangana. Les bassins versants sont formés par des massifs latéritiques très friables, siège d’important phénomène d’érosion avec de multitudes de formations de « lavaka ».

4 Monographie du district d’Ambatondrazaka, 2005 11

2-3 L’Hydrographie Le débit des eaux est fortement lié à la pluviométrie et les rivières réagissent vite à celle- ci. Les crues sont soudaines et violentes pendant la saison de pluies.

Les rivières dans le district sont les suivantes : Anony, Sahamaloto, Imamba Ivakaka, Besomangana, Ranofotsy et Sahabe qui déversent tous dans le grand Lac Alaotra. Il faut signaler la présence du Lac Alaotra, un endroit privilégié pour la filière pêche. Malgré cela, les menaces d'ensablement se généralisent dans la région Alaotra Mangoro, suite à la forte dégradation des bassins versants

2-4 La Biodiversité naturelle

2-4-1 La Faune La faune est très diversifie grâce a l’écologie floristique de la région. La région dispose de nombreux types d’animaux spécifiques de la région. Les lémuriens, les reptiles, amphibiens et oiseaux sont de préférence observable dans le parc national de Zahamena. La connaissance de la biologie de ces animaux permet de déterminer les moments propices pour une meilleur observation : Les caméléons, presque toute l’année, les lézards de rochers pendant la période chaude, les martins et les petits oiseaux pendant toute la journée, les corbeaux se nourrissant a l’aube sur le bord du lac et le soir au sommet des pins. Quant aux insectes les lucioles illuminant la nuit avec sa petite lueur, des variétés papillons, les voangory, les voatandroka peuvent se trouver partout.

Le district d’Ambatondrazaka permet l’observation des : Onjy, Vivin’ Alaotra, Bandro, poursuite des bans de poissons, les Besisika aussi font partie de la faune d’eau douche

2-4-2 La Flore Au paravant la flore de la région Alaotra mangoro est caractérisée par la présence de la foret sempervirente cela est due à son climat humide toute l’année, actuellement dégradée. Des arbres fruitiers comme : les manguiers, les rotra, les avocats. Les bois pour toiture Hazofotsy, Fangadivory, Harongana. Bois de construction de pirogue : Harina, Longotra, Varongy ; construction de cases : Nanto, Harongana, Kininina, Vakoka, Varongy, Ilomimbo, Ambnoara, Llona, Lendemy, Sefontsohy, Voapoka et les plantes médicinales : entres autres, Feuilles d’Andriambavifohy, Befelatanana, Nonoka, Rotra, Tsiandova, Tsitrotroka, Ecorcesd’Antafanala, Menahihy.

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Il existe aussi des fleurs diversifiées souvent endémiques de Madagascar comme : les Orchidées, des roses, des piques, des glaïeuls décorent le paysage

2-5 La Division Administrative La région Alaotra Mangoro se situe sur le centre Est de Madagascar dans la province de Toamasina et s’étend sur une superficie de 33054 km2.Elle comprend 5 districts : - Andilamena (8 communes) : superficie : 7525 km2 - Amparafaravola (20 communes) : superficie : 6496 km2 - Ambatondrazaka (20 communes) : superficie : 6 967 km2 - Moramanga (21 communes) : superficie : 9396 km2 - Anosibe An’Ala (10 communes) : superficie : 2668 km2 Elle compte 79 communes (dont 2 communes urbaines) et 606 fokontany. Tableau N° I : Liste des communes par district Nom district Nom des communes Ambatondrazaka Ambatondrazaka, Ambatondrazaka suburbaine, Feramanga Avaratra, , , Amohitsilaozana, Mparihitsokaka, , Antanadava, Manakambahiny Atsinana, , Manakambahiny Andrefana, , , Didy, Imerimandroso, Amparafaravola Amparafaravola, Amatomainty, , Morarano-Chrome, Amohijanahary, , , , , , , ,, , , , , Ambodimanga, Andilana Nord, Andrebakely Nord Andilamena Andilamena, , , , Miarinarivo, Maitsokely, , Marovato Moramanga Moramanga Ville, , Ampasimpotsy Gara, Andasibe, Anosibe,Ifody, Morarano Gara ,, , , , , Ambatovola, , , Fierenana, Mandilaza, Antanandava, Mangarivotra, , , Ampasipotsy Anosibe An’Ala Anosibe An’Ala, , Ampandroatraka, , , Niarovana, Ambalaomby, Longozabe, Ambatoharanana, Source : Ministère de l’environnement des eaux et Forets Année 2006 Office National pour l’Environnement(ONE) 5

1 Monographie de la région du moyen Est –Avril 2001 page (258)

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Tableau n° II : Densité de la population par District Administrative Fivondronana Population résidente Superficie (km 2) Densité (hbts/km 2) Anosibe An’Ala 65 397 2660 24,59 Moramanga 167 723 8954,5 18,73 Ambatondrazaka 184 784 6492 28,46 Amparafaravola 163852 4947,5 33,12 Andilamena 31 655 7526 4,21 Ensemble Région 613 411 30580 20,06 1 Source : Recensement général de la population et de l’habitant – Année 1995

La densité de la population est proche de la densité nationale (20,06 contre 20,9) Les densités d’Ambatondrazaka et d’Amparafaravola, sont respectivement de 28,46 et 33,12 et sont élevées par rapport aux autres Districts de la région de l’Alaotra et s’expliquent par leurs potentialités agricoles et leurs infrastructures sociales

2-6 La Situation démographique La population du District d’Ambatondrazaka est essentiellement rurale. Le taux d’urbanisation n’est que de 17.5%. On estime que plus de 80% de la population qui vit en zone rurale s’adonne à des activités essentiellement agricoles. L’activité rurale non-agricole n’est que très peu présente. La population du District en 2006 est estimée à 333 813 personnes. Le taux d’accroissement naturel se chiffre à 3,5% annuel la densité de la population est de 55,58 habitants par km. La taille moyenne des ménages est de 5,22 et est supérieure à la moyenne nationale qui est de 4.5 mais largement inférieure à la moyenne nationale en milieu rural qui est de 7,7. Tous les membres de la famille participent aux travaux agricoles. Approximativement que 87% des chefs de ménage ont fréquenté l’école. Toutefois seulement 19% des chefs de ménage ayant fréquenté à l’école ont bénéficié de l’enseignement secondaire et ceux ayant bénéficié d’une formation supérieure se limitent à 1%. L’enseignement spécialisé est pratiquement inexistant dans la zone. On évalue à 86,7% les chefs de ménage qui pratiquent le métier d’agriculteur ou qui sont des ouvriers agricoles. Cette statistique confirme l’importance de l’agriculture dans la région. Les autres travailleurs sont essentiellement des ouvriers non-qualifiés d’entreprise, des

14 commerçants, petits entrepreneurs artisans, des professionnels et employés de la fonction publique. La tendance démographique globale par tranche d’âge se résumé par le tableau suivant :

Tableau n° III : Population par tranche d’âge Pourcentage Pourcentage de Tranche d’âge TOTAL d’hommes femmes 0-4 8,93 8,77 17,70 5-14 13,31 13,75 27,06 15-18 6,06 6,24 12,30 19-45 12,71 17,33 30,04 45-65 3,02 4,17 07,19 65 et plus 4,39 1,32 05,71 TOTAL 48,42 51,58 100,00 Source : Recensement général de la population et de l’habitant – Année 1995 La proportion de femmes est dominante 51,58% et la population est jeune. La population est composée de l’ethnie Sihanaka, de Bezanozano, de Betsimisaraka et de Merina. Viennent ensuite les Betsileo et les Antandroy.

§3-Les activités économiques dominantes

3-1 Les zonages économiques Du point de vue économique, la région Alaotra-Mangoro peut être subdivisée en trois zones :

1. La zone économique du centre (sous-région Alaotra) caractérisée par la production rizicole composée de deux (2) districts : Ambatondrazaka et Amparafaravola.

2. La zone économique du Sud (sous-région de Mangoro), riche en patrimoine forestier et environnemental constituée de deux (2) districts : Moramanga et Anosibe An’Ala.

3. La zone économique du Nord marquée par l’élevage des bovidés et l’existence de zones de Pâturage (Nord d’Amparafaravola et Andilamena).

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3-2 L’agriculture La Région Alaotra-Mangoro est une zone de production rizicole. C’est la principale activité de la majorité de la population des plaines autour du lac. La production peut être augmentée par l’accroissement du rendement (actuellement le rendement se situe à 3,64 t/Ha) et l’extension des surfaces cultivables car la région dispose de 120 000 Ha de rizière dont 35 000 ha irrigués et a une production en paddy tournant autour de 300 000 tonnes par an. L’ensemble de la région est également propice aux autres cultures vivrières (céréales, manioc, arachides, légumes, etc.), aux cultures de rente (café, litchis, girofles, etc.), aux cultures industrielles (Canne à sucre, raphia, etc.). Les cultures vivrières occupent 94% des surfaces cultivées. Le manioc suit le riz. Cette spéculation se développe surtout dans le District de Moramanga notamment à MAROVITSIKA (Commune de BELAVABARY) où est implantée une féculerie. Le maïs, cultivé principalement dans le District d’Ambatondrazaka, arrive en troisième position. Les cultures de rente pratiquées concernent les caféiers, notamment à Moramanga et Anosibe An’Ala. Signalons également les cultures maraîchères et les cultures fruitières qui sont propices au voisinage immédiat des bas fonds et au niveau des vallées intercalées dans les escarpements de montagnes des zones forestières.

3-3 La pêche La pêche est traditionnelle et est presque toujours associée à d’autres activités agricoles. Les captures sont écoulées sur place ou dans les environs quand les collecteurs ne parviennent pas jusqu’aux sites. Les pêcheurs sont regroupés en association ou groupement de 15 à 20 membres. Les plans d’eau, les lacs intérieurs, les fleuves constituent les supports aux activités de pêche. Le Lac Alaotra, d’une superficie de 20 000 ha, est d’ailleurs le plan d’eau intérieur le plus important à Madagascar. Il se prête à différents usages : pêche, riziculture, collecte de plantes aquatiques pour la vannerie. Malheureusement, les menaces d’ensablement se généralisent, suite à la forte dégradation des bassins versants. Les produits sont destinés à la consommation locale, intra et extra régionale, frais, fumés ou séchés selon les marchés. Le rendement du Lac Alaotra tourne autour de 2500 T/an.

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La Pêche constitue une activité importante pour la population riveraine du lac, surtout pour ceux qui n’ont pas de terres à cultiver. La Pisciculture commence à être pratiquée dans toute la Région et constitue une source de revenus non négligeables. Le lac Antsomangana dans le district d’Andilamena, la rivière Mangoro avec les écrevisses, crevettes d’eau douce et les anguilles, constituent d’autres zones de pêches non négligeables dans la Région.

3-4 L’élevage La Région possède deux Circonscriptions d’élevage : • CIREL Ambatondrazaka : elle s’occupe des districts d’Ambatondrazaka, d’Amparafaravola et d’Andilamena. • CIREL Moramanga : couvre les districts de Moramanga et d’Anosibe An’Ala.

L’effectif de cheptel par spéculation en termes d’élevage est résumé dans le tableau suivant : Tableau n° IV : La Production annuelle par cheptel District Bovin Porcin Ovin/Caprin Volaille Ambatondrazaka 79 741 11 153 7 317 299 635 Amparafaravola 72 848 2 181 625 233 215 Andilamena 64 332 800 10 352 511 Moramanga 40 461 9 500 250 352 511 Anosibe An’Ala 6 710 3 941 80 292 351 REGION 264 092 27 575 8 282 1 677 712 Source : Rapport annuel Circonscription d’élevage 2003 – PCD

Les volailles sont constituées essentiellement par les oies dans l’Alaotra et des poulets dans le Mangoro.

L’élevage bovin se pratique surtout du coté d’Andilamena et d’Amparafaravola. Le nombre considérable du cheptel bovin dans le district d’Ambatondrazaka s’explique par le fait que même si l’élevage bovin n’est pas une activité à part comme dans les districts d’Andilamena et d’Amparafaravola, presque chaque famille rurale dispose de quelques têtes de zébus pour des fins agricoles : traits, fumier, patinage des rizières, moisson…

L’élevage bovin se présente sous trois formes d’exploitation :

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- Au Nord, dans le district d’Andilamena et à l’Ouest d’Amparafaravola, il s’agit d’élevage extensif, de faible productivité. En fait, c’est une zone de passage qui fournit la plaine d’Ambatondrazaka en animaux de trait. - Au Centre, dans la plaine du Lac Alaotra, la partie sud du district d’Amparafaravola et du district d’Ambatondrazaka, l’élevage est surtout destiné à la traction animale requise pour la riziculture sur quelques 40 000 ha. L’effectif du cheptel est ainsi lié aux variations des surfaces rizicoles et non à la densité de population. Les animaux sont mis en pâture dans les rizières en contre-saison. - Au Sud, dans le district de Moramanga, l’élevage bovin est moins extensif mais lié aux travaux agricoles, et destinés à la boucherie. Les pâturages sont limités du fait des reboisements et des forêts, les bœufs restent ainsi en semi-liberté à proximité des villages. En contre-saison, ils peuvent brouter les repousses de riz. L’élevage laitier est peu développé

3-5 L’industrie Des usines de transformation de matière première sont implantées dans la ville, l’existence des matières dans la région ont favorisé la mise en place de ces usines. Le principal minerai industriel destiné à l’exportation est le graphite. Les principaux gisements sont localisés à Moramanga. Deux sociétés « Arsène Louÿs et Cie » et « R. Izouard » s’y adonnent avec une production de 2 500 tonnes par an. Au niveau d’Ambatondrazaka, on trouve, le gisement de chaux et de pouzzolane d’Ambatosokay. Un grand projet d’exploitation de Cobalt et de Nickel est en cours de préparation de mise en œuvre par la société canadienne Dynatec Corporation et la société IMPLATS dans la zone d’Ambatovy et d’Analamay (Moramanga). Ambatovy – Analamay compterait près de 125 millions de tonnes déminerais, avec une teneur moyenne de 1% de Nickel et de 0,6 à 1% de Cobalt et une production annuelle de 60 000 tonnes de Nickel et 5 600 tonnes de Cobalt. Outre les exploitations industrielles, la région dispose d’autres ressources comme le quartz, le cristal, l’or et d’autres pierres précieuses comme le rubis d’Andilamena, qui sont exploitées de manière Industries manufacturières. Sur les sept féculeries qui ont existé, seule celle de Marovitsika subsiste. Au Nord, il y a prédominance de rizeries et d’unités de décorticage.

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Notons aussi l’existence de l’industrie cartouchière du Ministère de la Défense Nationale à Sahafitahana Moramanga.

Dans la partie Sud de la région, l’abondance des ressources forestières explique la prédominance des industries de bois comme FANALAMANGA, TIB, PANOMAD et les petites scieries.

On peut citer quelques industries de transformations telles : SOMALAC (Société Malagasy Lac Alaotra).

Ambatondrazaka est devenue une ville d’affaire. Les lignes terrestres la reliant avec les autres provinces sont assurées par les associations de transporteur comme KOFIA, KOFILAC, ZIZAH TRANS relient Ambatondrazaka Toamasina et le KOPFMM, FIFIZAM, SONATRA assurent Ambatondrazaka-Tana. Et aussi l’existence de chemin de fer en reliant Ambatondrazaka Côte Est.

Le commerce est interdépendant de la banque et de la télécommunication. Les banques BOA, BNI. Trésors publics et les grands operateurs téléphoniques Oranges, Zain, Telecom, Telma, Western Union participent alors a cette synergie.

3-6 Le Tourisme Avec le corridor forestier de l’Est et le lac Alaotra, Alaotra Mangoro dispose de sites touristiques reconnus. Les lieux les plus fréquentés sont : - les aires protégées, - le lac Alaotra avec un plan d’eau navigable favorable à la pêche et célèbre par la présence des « Onjy » et des « bandro », endémiques dans la zone, - et d’autres sites comme les marais de Torotorofotsy avec ses grenouilles dorées, le gîte des fanihy du coté d’Amboasary, les chutes d’eau présentes presque sur tous les cours d’eau, …

Les parcs, aires et réserves naturelles de la Région Alaotra-Mangoro sont nombreux et présentent des potentialités énormes pour le développement du tourisme de découverte : Andasibe et Zahamena disposent d’infrastructures d’accueil de renommée internationale pour les touristes. Des circuits, des activités et des guides sont opérationnels et disponibles pour servir les visiteurs.

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Section II : Les généralités du projet

§1 – Evolution du tourisme Madagascar est la 4 è plus grande île du monde. Connue pour sa biodiversité et l’exceptionnelle richesse de sa faune et de sa flore (80% des espèces végétales y sont endémiques) une des forces de Madagascar est le large panel de sites différents qu’elle offre aux touristes.

Appelée ajuste titre « pays aux mille visages ». Madagascar ne se résume pas à ses milliers de km de plages parsemés de magnifiques lagons. Ses atouts balnéaires font d’elle une destination touristiques en forte croissante, le plus important

Pole de développement reste l’ile de Nosy-Be, au Nord - Ouest de Madagascar Le tourisme a Madagascar, se professionnalise de plus en plus sur des niches telles que le tourisme de découverte, de sport aventure l’humanitaire et l’écotourisme, qui représentent ensemble 58 % des arrivées

Tableau n° V : Quelques chiffres (2005) Années Arrivées

2001 17 208

2002 61 674

2003 139 230

2004 228 784

2005 : de Janv. a Sept 202 485 Projection 269 980 Sources : Ministère de la culture et du tourisme /Secrétariat d’Etat charge de la sécurité Publiques / ADEMA année 2004.

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Tableau n° VI : Nombre de visiteurs non résidents aux frontières à Madagascar 2004(de janv. à 2005(de janv. à sept) Variation sept) Nombre de visiteurs non résidents aux 167.158 202.485 + 21% frontières Dépenses moyennes 1.260.753 MGA 1.496.300 MGA + 19% par touriste Recettes en devises 1 DTS = 1.4333 109 Millions d’USD 149.7 Millions d’USD USD le 8 (76 M de DTS), soit (104,5 M de DTS), soit + 37% mars 2006 (source : 217 Milliards MGA 303 Milliards MGA FMI) Nombre d’emplois 19.845 21.100 + 6% directs

Nombre de chambres 10.230 10847 +6 %

Nombre d’hôtels 853 932 +10%

Durée moyenne de 20 jours 20 jours séjour Source : Ministère de la Culture et du Tourisme / Secrétariat d’Etat chargé de la Sécurité Publique Année 2005

Saisonnalité : haute saison de juillet à décembre, basse saison en février. Les touristes français sont largement majoritaires (60%), mais la clientèle étrangère, en particulier italienne, se développe. De 4% en 2001, elle représente désormais 12%, présente surtout à Nosy-Be depuis l’implantation du groupe italien VENTAGLIO (complexe hôtelier haut de gamme de 200 chambres) en juillet 2004. Le groupe a passé un contrat avec Air Madagascar pour affréter un vol charter hebdomadaire direct Milan / Nosy-Be. Les clientèles anglo-saxonne et allemande, attirées par l’écotourisme, se développent également.

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Tableau n° VII : Les caractéristiques des visiteurs (1) Genre 100% Masculin 60% Féminin 40%

Age 100% 15 à 24 ans 12% 25 à 39 ans 33% 40 à 59 ans 39% 60 ans et plus 17%

Profession 100% Cadre supérieur/ Chef 33% d’entreprise/Profession libérale Cadre moyen 23% Employé de type administratif et de service 19% Ouvriers 7% Force Armée 0% Retraite 16% Etudiant 10% Femme au foyer 1% Autres (chômeur, incapable) 1% Source : Enquête visiteurs pour la filière tourisme à Madagascar à la salle d’embarquement internationale de l’aéroport d’Ivato - Année 2009

En examinant ces tableaux, on constate que parmi les visiteurs les hommes sont majoritaires avec un pourcentage de 60%, les femmes occupent 40%. Quant à la tranche d’âges, viennent en premier lieu les visiteurs entre 40 et 59 ans avec un pourcentage de 39%, suivis de ceux entre 25 à 39 ans avec 33%, ensuite les plus de 60 ans à 17%, viennent en dernier les jeunes de 15 à 24 ans avec un taux de 12%. Du point de vu classes professionnelles, les cadres supérieurs couvrent 33% des visiteurs, et les taux régressent suivant les catégories. A remarquer que les retraités sont parmi les visiteurs suscités du secteur avec un taux de 16%.

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Tableau n° VIII : Principal motif de voyage selon la provenance des visiteurs Tourisme Professionnelle Autres Loisirs, Travailles et vacances, Eco Aventure et Mission Séminaires et Visites des affaires/Foires et Autres Total sports / Circuits tourisme découverte administrative recherches proches salons et excursions Afrique 20% ++ 41% 8% 26% ++ 0% 1% 4% --- 0% 100% du Sud France 14% 39% 12% ++ 11% - 4% 3% 17% ++ 1% --- 100%

Italie 20% 37% 10% 13% 13% +++ 3% 3% - 0% 100% La 9% - 31% - 7% - 17% 3% 3% 24% +++ 7% +++ 100% Réunion Royaume 21 + 48% + 7% 10% 1% 5% 8% - 0% 100% Source : Enquête visiteurs pour la filière tourisme à Madagascar Année 2009

Ce tableau nous indique clairement les tendances principales des motifs de visite des touristes à Madagascar, suivant le pays de provenance : • Afrique du sud : la proportion de visiteurs professionnels provenant de ce pays est relativement importante. Les visiteurs touristiques viennent essentiellement pour l’écotourisme • La Réunion : comparée aux autres pays, les visiteurs voyageant pour des raisons familiales sont relativement importants. • France : Comparée aux autres pays de provenance, les touristes français viennent essentiellement pour l’éco-tourisme, les loisirs et vacances et pour rendre visite à leurs proches • Italie : par rapport à d’autres pays, l’Italie enregistre le plus de mission vacances administratives. Notons cependant que l’enquête ne tient pas compte des arrivées des touristes italiens à l’aéroport de Nosy-Be, destination privilégiée des italiens. • Royaume Uni : Il suit les tendances générales et les motifs principaux évoqués sont l’écotourisme et les loisirs.

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1-1 L’hôtellerie Le Ministère malgache de la Culture et du Tourisme (M.C.T.) recense actuellement 932 établissements hôteliers, soit 10.847 chambres. La grande majorité de ces hôtels sont de petites structures (10 chambres en moyenne) tenues par des propriétaires individuels ayant investi sur fonds propres. L’absence d’hôtels de grande capacité avec un label international est un handicap pour la promotion de la destination. Eloigné des principaux marchés européens et américains, Madagascar subit la concurrence sévère de l’île Maurice ou des Seychelles qui proposent des hôtels confortables et répondant aux normes de qualité internationale.

1-2 Les produits Les Produits touristiques évoluent naturellement avec le nombre de touristes. Ils sont de 72.9 millions de dollars en 1999 et sont passés à 124 millions de dollars en 2005 2. On observe cependant une tendance générale vers la baisse des recettes moyennes par touriste venu à Madagascar. Les budgets nécessaires pour le tourisme à Madagascar ne sont pas assez importants. Ce qui confirme le gain de compétitivité des produits touristiques malgaches qui sont devenus de plus en plus accessibles aux budgets de moins en moins consistants.

Quoi qu’il en soit, Madagascar a pris le tourisme comme parmi les principaux outils de développement économique. Cependant, d’importants investissements sont nécessaires afin d’améliorer la quantité et la qualité de l’offre de services. La faible capacité des vols internationaux directs rend la destination peu attrayante. Les infrastructures, comme le réseau routier, réseau ferroviaire et les transports publics sont souvent inconfortables et peu fiables. Les facilités touristiques, à savoir l’hébergement et les produits et services existants, ne sont pas à la hauteur des standards internationaux. Les services complémentaires, tels que les entrées et les visas souffrent de lenteur. Sur le marché international, Madagascar manque toujours d’une image de marque spécifique comme destination car le marketing pratiqué, ces dernières années, n’est pas assez agressif. Dans le pays même, l’organisation, la réglementation et la coordination des activités touristiques nécessaires entre les groupes intéressés sont toujours insuffisantes .

2 Données auprès de la Banque centrale, année 2005 24

Tableau n° IX : Evolution des recettes en devises au titre du tourisme 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Millions de 21O, 54 ,0 104,3 124,5 157,7 302,6 46,34 DTS 3 Taux moyen 1735 2765,2 2898,9 3150,7 2789 2840 3010 DTS/ARIARY Milliards d’Ariary 93,6 288 ,4 343 496,7 586,7 585 256,43 (2003-2009) Source : Banque Centrale de la République de Madagascar- Direction des Etudes Année 2005

Il est constaté une diminution de recettes en 2009 constituant la moitié de recettes en général à cause de la crise. A partir de l’année 2002 les recettes de l’Etat sont en baisse pour une raison politique.

§2 Situation du tourisme dans le district d’Ambatondrazaka La région parsèment habitée autour du lac attire les touristes avec ses paysages austères ; le tourisme représente un secteur important aujourd’hui. Plusieurs lieux pittoresques se trouvent aux abords du lac, dont le parc national de Zahamena et le village mystérieux d'Andrebabe.

Avec 284 espèces, la faune aviaire de Madagascar est très caractéristique et sans équivalent dans le monde en terme de taux et de niveau d'endémisme.

S'étendant sur 20 000 hectares, le lac Alaotra est l'habitat de trois espèces endémiques : le bandro, un lémurien, seul primate du monde à vivre exclusivement dans une zone humide, le onjy (fuligule de Madagascar) et le vivin'Alaotra (grèbe de Delacour), deux espèces d'oiseaux d'eau vivant dans les marais et se nourrissant des petits poissons du lac. Il abrite également cinq espèces très rares de poissons indigènes et une trentaine d'espèces d'oiseaux d'eau. Le lac Alaotra est le plus grand lac d'eau douce à Madagascar, il exerce désormais une forte attraction sur le marché local des loisirs et des vacances et se positionne comme la nouvelle destination Nature et Découvertes de Madagascar.

Le secteur du tourisme malgache se dote d'un nouvel office régional pour (1) Alaotra Mangoro. Les ressources floristiques et faunistiques de la région s'ouvrent vers de nouvelles perspectives, avec l'espoir de contribuer au développement des localités.

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La région Alaotra Mangoro, située dans la partie orientale de Madagascar, possède finalement son propre office du tourisme régional depuis Novembre 2009. En février, l'entité obtient la reconnaissance de l'office national. L'ORTALMA ou l'Office Régional du Tourisme d'Alaotra Mangoro a établi son siège à Moramanga, dans l'immeuble Bezanozano. L'on recense près de 27 adhérents, tous actifs dans le secteur touristique ou ses secteurs connexes (hôtellerie, artisanat, guidage touristique, transport, restauration...). Mentionnons particulièrement l'adhésion du Parc National d'Andasibe, qui abrite le fameux lémurien Indri Indri.

Regorgeant de richesses naturelles, la région Alaotra Mangoro n'a pas encore exploitée tout son potentiel. Elle compte cinq districts (Moramanga, Ambatondrazaka, Anosibe An’Ala, Amparafaravola et Andilamena), tous localisés plus au moins autour du Lac Alaotra. Haut lieu de la biodiversité malgache, la région abrite plusieurs espèces endémiques animales (près de 55) et végétales (une trentaine d'espèces). D'ailleurs, le nouvel office va focaliser ses actions de développement touristique en considérant cet aspect environnemental. Pour le moment, il s'agit pour l'équipe de Madame Yolande Rachel Ravahimbola, Directrice Exécutive, d'identifier les sites qui pourraient intéresser les touristes.

Pour commencer ses activités, l'office a organisé en Novembre 2009 une formation à l'intention des opérateurs touristiques adhérents. Ces derniers ont pu bénéficier de l'expertise du directeur de l'Office du Tourisme de Saint Malo de France sur le thème de la «Stratégie d'un Office du Tourisme au regard des enjeux du tourisme international». Cette intervention externe a pu être réalisée grâce aux coopérations décentralisées bretonnes dont bénéficient entre autre les régions Analanjorofo et Diana. La région Alaotra Mangoro profite également de ce type de coopération, concrétisée par un appui technique et financier du Département Français d'Ille-et- Vilaine.

2-1 L’Hôtellerie On distingue deux catégories d’hôtels à Madagascar suivant les conforts et les services proposés : - les hôtels classés « ETOILES » - les hôtels classés « RAVINALA ».

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Voici un tableau catégorisant des Hôtels : Tableau n° X : Classement des établissements hôteliers Etablissements Classements Terrains de camping 1 - 2 Etoiles Hôtels / Motels 1 - 3 Ravinala Relais / Ecolodge 1 - 5 Etoiles Source : Institut National du Tourisme et d’Hôtellerie (INTH), année 2007

Les infrastructures d’accueil en matière d’hébergement et de restauration se présentent comme suivent, dans l’ensemble de la Région Alaotra-Mangoro : Hébergement Restauration Nombre Nombre Nombre DISTRICT de Nombre Capacité Nombre de de Bungalow d’Ets totale d’Ets chambres couverts s Anosibe An’Ala 6 0 1 9 2 31 Moramanga 55 34 9 89 9 414 Ambatondrazaka 70 0 7 70 6 250 Amparafaravola 6 0 1 6 2 80 Andilamena 11 0 2 11 1 27 Région 148 34 20 185 20 802 Source : Monographie, Zone de planification 2004 En ce qui concerne l’hébergement, le tableau montre clairement que les chambres prédominent en matière d’infrastructure avec un total 148. Les bungalows gagnent de plus en plus de terrain dans la région et sont au nombre de 34. Viennent en dernier les établissements. Au niveau restauration, la région ne compte que 20 établissements et avec quelques 802 couverts.

2-2- Les sites touristiques dans le district d’Ambatondrazaka La ville elle-même est touristique de par son histoire. Les grandes des vieilles battisses coloniales rénovées ou en ruine rappellent la terrible expérience de la colonisation d’antan Par l’extension de la ville, des quartiers se sont formés. Contrairement aux zones périphériques, l’habitation du centre ville est constituée de maison en dur à toit terrasse ou à toit tôle.

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A part la ville, beaucoup d’endroits merveilleux peuvent être visités :  La maison de l’artisanat expose la culture Sihanaka, leurs outils, leur mode de vie,  Lac Alaotra est le plus grand lac d’eau douce. Il est l’habitat de trois espèces endémiques : Le Bandro ; le Onjy, et le Vivin’ Alaotra,  Andrebabe lieu mystérieux,  Le parc national Zahamena et chemins des contrebandiers. Tours de 1 à 6 jours pour rejoindre la côte est de Madagascar. Situé à circuit de 15 jours sept jours dans la région Alaotra Mangoro dont cinq autour du lac Alaotra ; abris de 11 espèces de lémuriens en liberté ou en cage, des tortues Radiata, des grenouilles et serpents. Seule la propreté fait défaut dans certains quartiers et plages mais de nombreux lacs propres et déserts se trouvent en dehors de la ville.

§3 –La détermination des produits touristiques

1- La notion du produit touristique Le produit touristique est extrêmement difficile à définir.(61) Alain PARENTEAU a défini le produit touristique comme l’ensemble des éléments nécessaires pour satisfaire les besoins d’un touriste, depuis son lieu de départ jusqu’à son retour. Le même auteur de définir que le « segment de produit » est tous les éléments isolés qui peuvent constituer un maillon de produit touristique, tels que les hôtels, restaurants et les entreprises de voyage… Le produit touristique est fragile puisque sa durée de vie est souvent limitée à une nuit (hébergement), un repas (restauration), et à une journée (activité - loisir, visite). Les facteurs naturels constituent l’élément important du produit touristique. Celui-ci étant le fruit d’un ensemble des facteurs, donc sa valeur globale dépend de la valeur individuelle des services qui les composent.

2- Les facteurs naturels Les facteurs naturels d’Ambatondrazaka sont variés et identiques à tout ce que Madagascar peut offrir de meilleur. Son relief, ses lacs parsemés de Zetra, sa faune et sa flore donnent au pays, les opportunités pour la pratique des activités telles que la pêche touristique, la chasse touristique ou le tourisme de découverte.

6 Alain PARENTEAU gestion des infrastructures Manuel et application 10é édition année 2004 28

Le site est un des facteurs dominants du produit, car c’est de là que sont créées la plupart des infrastructures d’accueil touristiques. La beauté de site conjuguée avec celle de son environnement, même si les critères de la beauté pouvant être subjectifs, a donné au produit son premier attrait.

3-Les valeurs paysagères C’est le spectacle. Elle est assez uniforme. Il y a le « Zetra » conditionné par le régime lacustre, les quelques essences d’arbres dans l’emprise du pas géométrique, là où sont construits les « le tsihy », le panier et la vue sur le récif.

4- Le lieu d’Andrebabe C’est un lieu mystérieux qui raconte l’histoire de Vazimba. Les Vazimbe sont des personnages mythiques qui existent encore de nos jours mais seuls les habitants d’Andrebabe y croient et peuvent les apercevoir. On raconte de ce lieu de Vazimbe que les personnes qui ne résident pas dans leur village ou bien qui y entrent, ne peuvent les voir réellement mais entendent tout simplement des voix et il est dit aussi que leur village reste caché de tous.

5- Le lac Alaotra Les lacs se sont formés (lors des périodes glaciaires) par suite de nombreux et divers processus géologiques : déformation de roches stratifiées en grandes plissures, déplacement d'importantes masses de roches par des failles, blocage de vallées consécutif à des glissements de terrain, etc. Dans le cadre de l’étude du lac Alaotra, la majeure partie des rivières alimentant de lac ont été suivies plus ou moins régulièrement. La plupart de station est d’un étalonnage délicat en raison des très nombreux ouvrages de dérivation mis en place. Il est alimenté par plus de trente rivières en dispositif rayonnant dont les plus importants sont l’Anony au Nord (Bassin versant d’environ 1600 km2 et la SAHABE ; au Sud (basin versant d’environ 1200 km2). Les autres affluents SAHAMALOTO, ILAKANA, SASOMANGANA, etc., ont des bassins plus réduits ne dépassant pas les 300 km.

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Chapitre II : IDENTIFICATION DU PROJET

Un projet est un ensemble d’actions limitées dans le temps et tendues vers une finalité ; c’est à dire créer un changement. Le projet est un ensemble des tâches cohérentes, liées, limitées dans le temps, dans le coût et dans l’espace. Il se caractérise par les composantes suivantes :  Objectifs clairement définis qu’il s’agisse des problèmes techniques, des estimations et des plannings.  Critères de la bonne marche et réalisation de ces objectifs  Budget propre  Responsable unique, entouré d’une équipe plus ou moins importante  Système de gestion propre qui assure la coordination des différents intervenants. En fait, pour atteindre les objectifs, il faut bien maîtriser et connaître les produits souhaités, les moyens et surtout les conditions nécessaires à la réalisation.

Section I : Origine du projet

Par le présent projet, nous voudrions créer un site touristique dans la ville d’Ambatondrazaka. Il envisage d’acquérir de nouveaux matériels, parfaire son infrastructure et acquérir un certain niveau de stocks de vivres et des produits d’entretien. Il a été conçu pour pouvoir répondre à des demandes non satisfaites en matière d’hébergement.

§1-Les définitions et intérêts

1- Définition La création de site touristique, c'est la totalité des manières d'être, de savoir, de faire savoir, de produire et de reproduire nos moyens d'existence, une totalité qui englobe aussi bien les domaines intellectuels, matériels que spirituels de notre vie sociale Partant de cette définition de site, La création de site touristique est perçue comme étant un moyen de favoriser une coopération des groupes familiaux de touristes ou tout simplement les familles nombreuses Le site touristique constituerait alors une porte ouverte à des échanges fructueux et un apport précieux au développement.

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Par ailleurs, si nous partons du fait qu'un pays comme Madagascar, qui est un pays en voie de développement, ne peut se reposer que sur ses hommes, nous pouvons affirmer que la richesse véritable de ce pays n'est autre que sa culture. De ce fait, il pourrait relever son économie en mettant la culture au premier plan. Raison pour laquelle nous avons pensé que « la création de site touristique » serait la bienvenue à Ambatondrazaka. C'est ici le lieu de définir clairement le projet en énumérant les objectifs que nous lui assignions. La « création de site touristique » est un complexe culturel à vocation touristique présentant les différentes facettes de loisir Madagascar, plus précisément la région Alaotra Mangoro possède un patrimoine riche et varié dont la valorisation et l'exploitation pourraient lui apporter d'importants revenus en devises.

2- Les Intérêts du projet Ce projet de création de site touristique et maison familiale de vacance contribuera à la diminution de la prolifération des activités informelles qui sont la cause principale du non respect des normes d’hébergement à Madagascar. Il va permettre ensuite de mobiliser les épargnes qui pourront générer des valeurs ajoutées pour les associés, et créer de nouveaux emplois pour les jeunes qui ont suivi des études concernant le tourisme et en plus l'implantation de site touristique permettra : La sauvegarde, la protection et la promotion du patrimoine culturel national ont un intérêt :  D'accroître et diversifier l'offre touristique Malgache  De réaliser l'intégration culturelle nationale.  De favoriser la participation active de la population locale à la vie culturelle et au développement.  La promotion des échanges culturels interrégionaux. Enfin, la création de site touristique contribue au renforcement de la caisse de l’Etat et au développement de la nation étant donné qu’elle paie des impôts

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3- Le cadre conceptuel du projet Il s'agit de décrire le lieu qui abritera notre projet, les raisons qui ont motivé ce choix, et, en second, de faire une description des éléments entrant dans la conception de la culture. Ces deux éléments sont déterminants dans le plan de développement du projet « de création et d’implantation de site touristique avec une maison familiale de vacances ».

§2- Les renseignements généraux 1-Titre du projet C’est titre de l’ouvrage nous indique : «Projet de création et d’implantation d’un site touristique avec une Maison Familiale de Vacances».

2- Choix du projet « Le projet est un ensemble de moyens (investissements, personnel qualifié à former, services commerciaux à organiser, réglementation particulière à promulguer, action psychologique) mise en œuvre de façon coordonnée, et concourir à la réalisation des objectifs de planification »(1) Cette conception nous permet de conclure que le choix d’un projet doit reposer sur son utilité économique et sociale

2-1 Raison économique La raison économique porte sur la notion de rentabilité, car c’est sur ce critère que s’appuie la décision d’investissement et de financement, des calculs prévisionnels ont été établis, et le choix a été fixé après la confirmation de la rentabilité à long terme du projet.

2-2 Raison sociale Depuis longtemps « les grandes iles touristiques à Madagascar »Il faut que la population trouve non seulement des avantages pécuniaires grâce à la création d’un centre de site de stand pour vendre les produits artisanaux, mais doit également bénéficier des bienfaits des sites d’implantation de site touristique de motiver le touriste 7

3-Effets attendus de la réalisation du projet Le présent projet s’inscrit dans le cadre de la politique actuelle du gouvernement, stratifié dans le « Madagascar Action Plan (MAP) ».Cette politique consiste à intensifier les

7 Bezara Davy, Mémoire de maitrise en gestion « projet de création de cabinet Namana » p.15 année 2004 32 investissements dans le secteur tourisme et en même temps à donner la priorité à la mise en valeur du tourisme à Madagascar. Sa réalisation aura donc pour effet : - L’augmentation du nombre des touristes arrivés - Conservation des aires protégées - L’amélioration des sites et MFV grâce à la mise en place de techniques modernes, - Développement du tourisme au niveau de la zone d’exploitation - La création d’infrastructures touristiques qui contribueront à la réactivation de l’économie tant au niveau régional qu’au niveau national.

§3 Lieu d’implantation 3-1 Intégration dans l’environnement Intégrer une construction quelconque consiste à accorder son style et sa forme au cadre environnemental un bungalow est pour le bord et un immeuble en dur pour l’intérieur des terres. Selon le code de tourisme international, l’implantation de ce type d’hébergement devrait se trouver dans une ville ou à la périphérie de la ville, compte tenu de son type de clientèle, des personnes voulant passer un bon temps entre famille, l’emplacement choisi doit être adéquate. En effet, une maison assez vaste à étage dans la périphérie d’Ambatondrazaka peut être facilement intégrée au paysage naturel

3-2 Etat de la route et l’accessibilité du site L’état de la route conduisant vers le site en question parait acceptable. Environ à 12 Km de la ville une bifurcation de 1 Km dans la direction de l’aéroport de Feramanga et une vaste plantation d’Andingadingana de 3 Km environ permet d’atteindre cet endroit. En somme, la ville et le lieu sont distants de 16 Km environ. La route est praticable toute l’année sauf la saison de pluie. De plus, un canal pourrait être aménagé autour du domaine et se jetterait dans le grand Lac de Madagascar. Ainsi, quelques travaux d’aménagement rendraient accessible le canal par Pirogue.

3-3 La pérennité du projet Ce projet concerne non seulement les éventuels clients mais aussi les résidents autour du site. L’opération sera irréversible une fois démarrée. Une évaluation sur ses impacts doit être faite au préalable pour pouvoir le contrôler. La priorité consiste à s’assurer de sa rentabilité. La durabilité, la viabilité et la rentabilité constituent des critères d’évaluation du projet. Le suivi du

33 fonctionnement et l’amélioration des prestations (la présentation, la qualité de service) en tenant compte du rapport qualité prix sont des étapes incontournables pour le bon déroulement de l’exploitation

Alors, A l'ensemble de ces atouts, s'ajoute le cadre attrayant du site de localisation Car le complexe sera situé à proximité d'un cadre verdoyant, Lac Alaotra, Rivière,....

D'une manière générale, voici les critères qui ont contribué au choix de ce site : • La proximité des traits d'attraction, • L'attractivité de l'environnement physique du site • La disponibilité du terrain • Le transport adéquat et l'infrastructure utile • L'acceptation de la population locale pour l'industrie touristique • La disponibilité de la force locale du travail et du logement suffisant.

Section II : Description du projet

La description du projet nous permet de connaître l’identité et l’activité du projet lorsqu’il sera transformé en entreprise. Nous allons essayer de décrire les différentes manifestations qui permettront de l'animer ainsi que les services offerts dans le site

Un restaurant, offrant des spécialités culinaires locales. Ce sera une prestation de toute la gastronomie malgache présentée, département par département avec une possibilité de voir certains mets cuisinés sur place devant le client. Les boissons naturelles comme le tamarin et le citron y seront servies et présentées dans des ustensiles adéquats et modernes destinés à cet effet.

Une Salle d’information. Il existe de plusieurs arts, et plus d’une nouvelle reconnaissance de district. Elle sera typiquement culturelle et regorgera d'ouvrages éducatifs. Par la même occasion, ce sera le lieu d'encourager les jeunes talents en présentant leurs œuvres dans un coin spécialement aménagé à cet effet.

La salle de lecture, un espace culturel est aménagé pour les amateurs de livre, accessible pour tout le monde. Des livres d’enfants comme les bandes dessinées, les romans, les magazines et même les quotidiens sont disponibles à la bibliothèque les cartes, le scrabble, le fanorona, la dame, l’échec, puzzle. 34

Un d’hébergement moderne à 2 étages comme maison familiale des vacances à un prix forfaitaire. Ayant un style et une architecture modernes

Une discothèque. Toujours dans le souci d'allier le traditionnel au moderne et surtout à la demande de la majorité des touristes que nous avons abordé lors de notre enquête l’instauration d’une discothèque qui s'animera au rythme de la musique traditionnelle telle que le «Année 60, Kalon’ny fahiny, », outre les rythmes des autres régions et ceux de l’étranger.

Section III : Les aspects juridiques et organisationnels du projet

§1 Structure organisationnelle L’étude organisationnelle nous montre les manières comment l’entreprise sera organisée avec la distribution des différentes tâches et responsabilités des employés ainsi que les liens hiérarchiques.

Les ressources humaines jouent un rôle très important pour le bon fonctionnement d’une entreprise. Par conséquent, cette étude exige une organisation bien définie pour pouvoir les aux postes qui leur conviennent ;C'est-à-dire, notre étude organisationnelle porte surtout sur la répartition des tâches et la structure au niveau des postes d’activités. Une organisation des ressources et un chronogramme sont essentiels pour la mise en œuvre des travaux et des activités.

1-1 Structure de ressources humaines Les ressources nécessaires à la réalisation du projet doivent être définies et organisées. Comme toute organisation, quel que soit leur but, l’entreprise a besoin du personnel pour qu’elle fonctionne. Elles constituent alors la dimension la plus importante du management. Il importe de connaître l’environnement dans lequel il évolue :  Documents périodiques : contrat de travail, code de travail, convention collective, règlement général du personnel.  Documents de gestion : dossier du personnel, description de poste, manière d’organisation et les différentes procédures

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Tableau n° XI des catégories professionnelles des employés dans le site

Catégories professionnelles GROUPE Diplôme Catégorie Qualification Poste Agent Agent de sécurité 1B CEPE d’exécution : Femme de ménage 1ère Agent Chauffeur, Agent 1A BEPC d’exécution d’accueil

2ème 2A Agent de maîtrise Secrétaire BACC

3ème 3A Cadre moyens : Assistante DG BACC+2

BCC+2 et 4ème 4A Cadre supérieurs Responsables plus BACC+5 et HC1 Cadre supérieurs DT plus 5ème BACC+5 et HC2 Cadre supérieurs DG plus Source : Réflexion et recherches personnelle année 2010

Le tableau montre la hiérarchisation du personnel de site, ces catégories sont régies par les codes du travail Malgaches. On constate dans le premier groupe les agents d’exécutions un poste qui demande un diplôme CEPE. Et au sommet le poste du Directeur classé hors catégories avec un diplôme de Bacc +5, est exigé

1-2 Organigramme envisagé L'industrie du tourisme est une industrie de main-d’œuvre que l'on ne saurait mécaniser. Les hommes constituent le moteur de notre complexe et conditionnent sa réussite. Il est donc nécessaire de bien planifier le recrutement du personnel.

Pour cela, l’organigramme se présentera comme suit (voir page suivante) :

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ORGANIGRAMME

DIRECTEUR

SERCRETAIRE DT COMPTABLE

CHEF CUISINIER SERVICE HEBERGEMENT SERVICE ACCUEIL

SERVICE FEMME DE RETAURATION CHAUFFEUR GARDIEN MENAGE

ACHAT ET APPROVISIONNE MENT

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1-2 Description des principales fonctions

1-2-1 Le directeur Le Directeur est responsable de la bonne marche du complexe. Ses tâches sont très diverses. Il sera chargé de la coordination des activités, de la bonne gestion et défendra les intérêts de l'entreprise.

1-2-2 Le Directeur Technique(DT) Il appartient à ce département de réaliser des analyses permettant de formuler des politiques de personnel adaptées. L’analyse sociale doit permettre de :  Détecter des points de frictions et de prédire leur évolution probable.  Evaluer leur conséquence sur l’activité de l’entreprise  Déterminer si l’entreprise peut tirer avantage à satisfaire par anticipation les réclamations.  Comprendre les problèmes que soulèvent la mise en œuvre des transformations et les coûts des solutions

C’est à la fonction technique d’assurer la réalisation et l’exécution des services destinés à satisfaire les clients. Elles réunissent les trois services : service d’accompagnement, service d’interprétation, service de la formation de plus il ya aussi de principale fonction de DT a partir de ce donnée

Le DT quant à lui aura pour mission de mener à bien le politique de technique de s’épanouir le développement de l’entreprise. Il sera chargé d'assurer la promotion des produits du Site. Il est également amené à engager des négociations avec les Tours opérateurs et Agences de voyages pour la programmation des produits de la « Site touristique avec MFV».

1-2-3 Le secrétaire comptable Le secrétaire comptable est mis à la disposition du Directeur Général pour lui faciliter les tâches de la gestion de l'établissement. Il se chargera de l'enregistrement des opérations commerciales de l'entreprise. Il est donc responsable de la bonne tenue de la comptabilité du Site dans les règles en vigueur.

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1-2-4 Le service accueil Le réceptionniste prend contact avec le client pour relever leur demande et besoins. Cet employé assurera le secrétariat.

1-2-5 Le service hébergement Deux personnes s’occupent de cette tache :

 La gouvernante : responsable de l’organisation de la grande salle, de la propreté de chaque chambre de l’étage courant

 La femme de chambre : responsable de la propreté des chambres du rez-de- chaussée y compris le réfectoire, le bureau de la gérante et la réception en font partie. Les chambres des employés sont tenues au propre par ces derniers.

1-2-6 Le service restauration Le chef cuisinier avec l’aide de deux commis se charge de l’organisation de la restauration, de la tenue de la cuisine et du réfectoire à chaque usage et du service dans la salle à manger. L’inventaire permanent du matériel utilisé est sous sa responsabilité pour signaler à la gérance les besoins de remplacements ou des réparations. Les commis font office de serveurs ou de serveuses et s’occupent également de la plonge

1-2-7 La Sécurité et le gardiennage Pour ce genre d’établissement la sécurité est essentielle. Le gardien a pour responsabilité de surveiller l’extérieur et de faire le jardinage

1-2-8 Le chauffeur Le chauffeur assistera le responsable commercial pour le transfert des clients qui seront envoyés par des Tours opérateurs ou Agences de voyages partenaires. Ainsi, il assume les différentes courses que le site a besoin.

1-2-9 Achat et approvisionnement L’approvisionnement aura lieu une fois par semaine. Le chef cuisinier, sous couvert du gérant s’attribue de cette tâche. Outre l’achat des provisions, le gérant supervise le travail de chaque personnel et les tâches à effectuer ainsi que les problèmes à résoudre

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§2 Choix de la forme juridique Avant d’entamer l’étude du choix de la forme juridique de notre entreprise. Il est nécessaire de définir une société ainsi que ses différentes formes. « La société est une institution qui rassemble et combine entre eux un certain nombre de facteurs de production en vue de produire des bien ou des services » ( 8) L’article 1 de la loi nouvelle 2003036 du 30 janvier 2004 sur les sociétés commerciales : La société commerciale est une institution crée par 2 ou plusieurs personnes qui conviennent par 1 Commerçant mettre des biens en commun dans le but de partager le bénéfice ou de profiter de l’économie qui pourra en résulter. Le Législateur prévoit des dispositions particulières qui s’appliquent à tel ou tel type de sociétés commerciales : • La société en collectif • Société en commandite simple • Société en commandite par Administration • La société en participation • La société de fait • La société a responsabilité limite SARL • La société anonyme SA Seuls les deux derniers types de sociétés retiennent l’attention. Pour créer une entreprise : On peut opter d’une autre forme selon notre choix « Une société uni personnelle » ; reforme très utile pour les petites et moyennes entreprise familiales conjugales Nous avons opte pour une forme de SARL pour les différentes raisons à savoir :  La responsabilité de tous les actionnaires associes est définitivement limitée au montant de leurs apports  L’impôt passible est faible  Tous les apports doivent être intégralement libérés au moment ou la société est formée. Il s’agira donc les seuls gages des créances

8 Jacques GENERAUX Economie politique, Micro économie 4 ème édition, 2007 p, 47 40

La loi 2003036 du 30 janvier 2004 sur les sociétés commerciales et en application du décret 2004 – 453 du 14 juin 2004, Les nouvelles dispositions à suivre concernant la SARL sont les suivant :  Un Capital minimum de 10 000 000 AR  Valeur minimale d’une part sociale est fixée à 20000 AR  Les apports doivent être immédiatement libérés au moment ou la société est formée  La durée du mandant du gérant est de 4 ans (à défaut de nomination dans le statut)  Du point de vue infrastructure d’accueil. Notre projet est de catégorie Ravinala

§3 Chronogramme de la réalisation du projet Le chronogramme de la réalisation du projet est le calendrier de la conduite du projet 9; C’est-à-dire la succession chronologique de toutes les activités depuis diverses, constructions jusqu’au moment du lancement.

1-Temps de réalisation Apres l’aménagement et la mise en place des infrastructures nous débuterons notre activité au mois de Février 2012.

Vue sous cet angle, la mise en place du projet de création d’implantation de site touristique et MFV dans le District d’Ambatondrazaka a sa raison d’être. Il faut maintenant se pencher de manière approfondie sur les conditions techniques et rationnelles en termes de temps et d’espace.

2-Gestion de temps adoptée La gestion de temps est un élément important dans l’organisation de l’entreprise car c’est en fonction du temps qu’on peut déterminer la capacité de production envisagée.

Pour le cas de notre projet, nous avons adopté notre propre temps de travail pour faciliter l’atteinte de l’objectif. Toutes les entreprises crées à Madagascar sont régies par le code du travail malgache. Nous devons alors respecter ce code du travail qui :  Limite le temps de travail au volume horaire mensuel dont : • 173,33h pour le personnel autre que les agents de sécurité et les chauffeurs ;

9 Gatien HORACE, « Cours de Management », 4ème année gestion, université de Toamasina Année 2009 41

• 208 h pour les chauffeurs, • 242,66 h pour le personnel de sécurité notre société envisage un emploi du temps de 8H à 12h le matin, et de 14h à19 h.

 Ordonne l’inscription à la CNaPS ET OMSI  Chaque agent de site, après une année de service effectif bénéficie d’un congé de trente jours calendaires à raison de deux jours et demi par mois. Les services effectifs sont ceux mentionnés dans le code travail  Le régime applicable conformément au décret n°64-163 du 1964.La nouvelle site touristique affiliée à la CNAPS.S’agissent de la couverture des risques divers  La couverture médico-sociale (organisme Sanitaire Inter Entreprise). Tous les salariés d’un site d’implantation ont droit aux prestations de l’Organisme Sanitaire Inter Entreprise de son lieu de travail, à condition de présenter sa fiche d’identification et prendre un bulletin de consultation au service du personnel. Il en est de mêmes membres de leurs familles.  Régit le salaire minimum d’embauche qui est d’Ar 70025, 40.Notre société paie les employés au dessus de ce montant.

3- Calendrier de réalisation Le chronogramme de réalisation est le planning d’études, d’acquisitions et d’exploitation des matériels proprement dits pour assurer le bon déroulement de l’activité. C’est la représentation graphique de toutes les tâches à effectuer pendant la réalisation du projet. C’est là qu’on détermine la date limite de la réalisation des tâches et la chronologie des actions. Le respect du calendrier de réalisation des activités est un des facteurs essentiels de la réussite de notre projet. Il est donc nécessaire de mettre en place des programmes d’activités. Avant d’entamer la réalisation de notre projet, il est important de déterminer le lieu ou l’on va effectuer le travail, car le choix de l’emplacement occupe une place importante dans la réussite de notre projet. Nous espérons finir la mise en marche du projet à commencer par l’étude de faisabilité jusqu’au début de l’exploitation. L’intérêt est que la durée de chaque tâche sera mise en évidence, telle que reflétée dans le tableau ci-après :

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TABLEAU n°XII : Le calendrier de réalisation 10 2013 20 14 J F M A M J J A SO N D 1-Montage du projet 2-Constitution des dossiers 3-Recherche de financement 4-Achat des matériaux 5-Installation 6-Recrutement 7-Début d’activité 8-Fin prévue des activités Source : Notre étude personnelle, année 2010

Ce tableau représente le programme de réalisation de tâches à effectuer. Il permet ainsi de mesurer l’avancement des études et des activités, afin d’atteindre réellement les objectifs visés. Chaque tâche a une durée prévisionnelle de réalisation, et l’objectif principal est de se conformer à ce planning, afin d’optimiser le projet par le gain de temps et de coût. Cette partie nous permis d’évaluer les performance et compétences de l’Etablissement, suivant de nombreux paramètres, et à partir de l’estimation des chiffres prévisionnels durant les cinq premières années d’activités. La dernière hypothèse sur la rentabilité et la faisabilité de ce projet reste donc à vérifier les études financières qui sont l’objet de la partie suivante.

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10 Gatien HORACE, « Cours de Management », 4ème année gestion, université de Toamasina année 2009

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DEUXIEME PARTIE : LA NECESSITE ET LA RENTABILITE DU PROJET

Cette deuxième partie exposera PROJET ». Elle comprend deux chapitre à savoir le premier c’est projet c’est à dire qui’ il faut tout d’ abord étudier potentialités touristiques. Et le étudierons : la rentabilité technique et la rentabilité financière

Chapitre I : La nécessite technique du projet

Pour arriver à l’étude de marché il faut connaitre les clients cibles et les services demandés par eux pour bien adopter une meilleure stratégie face aux différents sortes de concurrents qui existent sur le marché

Section I : Etude de marché touristique

Notre étude de marché a pour but d’analyser l’offre et la demande du marché ciblé.

§1- Analyse de la demande La demande peut être expliquée par des différents facteurs tels que : les habitudes, les goûts, le revenu, le prix,… C’est pourquoi nous allons voir la saisonnalité de la demande avant d’entrer au calcul de la prévision .

1. La saisonnalité de la demande : La demande touristique est un comportement saisonnier c'est-à-dire qu’elle peut être concentrée pour quelques mois de l’année, comme l’indique le tableau ci-après : Tableau n°XIII : Évolutions des arrivées des visiteurs non résidents aux frontières : 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Janvier 7174 11861 12011 1659 19908 20138 23594 18785 Février 2942 9919 10019 13751 16089 16639 18593 9526 Mars 2743 12763 12981 18734 22294 23834 259 11172 Avril 2792 9364 17062 22005 24667 25752 27850 11670 Mai 1761 13179 2117572 22548 25765 26354 28775 12467 Juin 3061 13179 19473 25418 23733 28857 31698 13624 Juillet 5123 15053 26970 28943 31956 34104 37850 14351 Aout 6636 13953 25109 27215 30628 36714 37300 14487 Sept 6392 11707 22361 27280 32165 32213 37300 13270 Octobre 7505 10124 21568 26097 32364 34231 37390 15295 Novembre 7173 10036 20489 24792 28511 32612 35315 13740 Décembre 8372 9132 19569 23678 223650 32900 34825 14300 Total 61674 139230 228784 277052 311730 344348 375010 162687 Source : Ministère du Tourisme et de l’artisanat/PAF/ADEMA année 2010

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On constate une augmentation progressive des arrivées des touristes à part l’année 2002 qui n’avait compté que 61.674 touristes, un cas d’exception à cause de la crise politique qui avait perturbé l’économie. Toutes fois la plus dominante se trouve au mois de juillet et d’Août. Le mois de février reste toujours le plus faible, comme nous allons voir dans le tableau ci- après : La disponibilité du temps libre et le désir de jouir ce temps de non travail durant un intervalle climatologique et environnemental adéquat a entraîné ce phénomène de saisonnalité, renforcé d’ailleurs par les normes de calendrier scolaire et des habitudes industrielles. Il n’est pas de même pour la demande en investissement qui n’adopte pas ce comportement saisonnier car les affaires ne dépendent pas des vacances.

2. Evolution de la demande Nous allons voir successivement la prévision de la demande touristique et de la demande en investissement.

2-1 Prévision de la demande touristique : Trouvons d’abord le taux de croissance des venues des touristes par an : Tableau n°XIV Taux de croissance des touristes par année : Années 2005 2006 2007 2008

Effectifs des touristes 121 207 138 253 160 071 170 208

Taux d’accroissement 14,06 15,78 6,33 de la demande (%) Source : Office national de Tourisme et de l’artisanat année 2OO5 Taux d’accroissement :

T1 T1 T0 x 100 T0 T0 Avec T1 : temps de l’année suivante T0 : temps de l’année en cours Nous avons basé nos études sur quatre années 2005, 2006, 2007, 2008 parce que la crise politique du 2009 a perturbé l’économie et a faussé la prévision donc, nous l’avons omis expressément. A partir du tableau précédent, en moyenne le taux d’accroissement de la demande touristique par an est de 12,06 % c'est-à-dire :

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14,06 15,06 6,33 3

Mais en tenant compte des événements qui pourraient subsister et pour faciliter le calcul, nous avons fixé le taux à 10% par an. Voici donc, le tableau de prévision de la demande touristique : Tableau n° XV : Prévision de la demande touristique pour cinq ans: Année Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Demande prévue 185.315 203.847 224.231 246.654 271.319

Source : nos propres calculs Mode de calcul T1= (T0+10%T0) T2= (T1 +10% T1) Avec to = 168468 T2= 185 315 + 0,1 T1 T2= 185 315+18531 T2=203 846

Le calcul a été basé sur l’année 2003 qui comptait 139.230 touristes, c’était aussi la dernière information que nous avons eu au ministère de la culture et du tourisme à Tsimbazaza lors de notre enquête en octobre 2004.

2-2 Prévision de la demande en investissement : Voici le tableau représentant le taux d’accroissement des entreprises créées par an : Tableau n°XVI : Taux d’accroissement de la demande en investissement Année 2000 2001 2002 2003

Entreprises crées 10.270 10.671 11.575 12.026

Taux d’accroissement 3,9 8,5 3,9 de la demande (%) Source : INSTAT novembre 2004 et nos propres calculs

En moyenne le taux d’accroissement par an est de 5,5 : ,,, Comme dans la prévision de la demande touristique, pour faciliter le calcul nous avons réduit le taux d’accroissement à 4%.

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Ci- dessous alors le tableau de la prévision de la demande Tableau n°XVII : Prévision de la demande en investissement Année Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Demande prévue 13.528 14.069 14.632 15.217 15.827

Source : Nos propres calculs année 2010 Le calcul s’est basé sur l’année 2003 qui a compté 12.026 d’entreprises nouvellement crées. Prévision de la demande touristique dans la Région Alaotra Années Années 1 Années 2 Années 3 Années 4 1869 2131 2430 2769 Touristes 485 553 630 719 Affaires

Visiteurs 342 389 444 506 amis 204 233 265 302 Missions 290 331 377 430 Autres

TOTAL 3190 3637 4146 4726

Source : Enquête auprès de l’Office Régional de Tourisme Alaotra Mangoro 2009 D’ après ce tableau, nous remarquons que le nombre de la demande annuelle augmente toujours au cours de trois dernières années et cette augmentation est de 14% par an .Cette évolution veut dire que le projet que nous allons implanter est bien favorable à la région d’exploitation

§2. Analyse de l’offre L'offre touristique incorpore un ensemble de biens et services proposés au consommateur pour satisfaire ses besoins d'ordre touristique. Elle se mesure en termes de capacité d'hébergement et de transport touristique. De ce fait on peut distinguer, d'une part les ressources touristiques constituant la base même de l'activité touristique, et d'autre part les infrastructures mises en place pour leur exploitation.

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1. Analyse de l'offre originelle Le touriste qui visite la région Alaotra Mangoro trouve sur une surface réduite, tout ce qu'offre l'Afrique touristique :

 Le lac Alaotra est le plus grand lac d'eau douce

 Fleuves et rivières où abondent les poissons,

 Musées historiques tel que l’ancien combattant

 Faune et flore abondantes,

 Parcs nationaux et réserves,

 Présence de ligne ferroviaire comme le chemin de fer

 Climat sain et agréable Tableau n°XVIII Évolutions de l’offre

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Nombre d’hôtels 768 853 937 1015 1181 1292 1339

Nombre d’EVPT 553 589 709 755 825 861 878

Nombre chambres 9325 10230 10879 11872 13340 14443 15126

Source : Ministère du Tourisme et de l’Artisanat 2009 EVPT : Entreprise de Voyages et de Prestations Touristiques

Evolution de l’ offre pour la région Alaotra

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Nombre d’hôtels 13 20 25 30 34 38 42

Nombre d’EVPT 10 15 15 15 20 18 20

Nombre chambres 97 148 180 210 238 266 294

Source : Enquête personnelle année 2010

Le tableau décrit l’évolution de l’offre en matière du tourisme durant les sept dernières années pour la région alaotra, on constate une hausse général d’allure constante jusqu’à l’année 2008.En

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2009 année de crise pour Madagascar ; on remarque une légère baisse du nombre d’hôtels ; néanmoins, les Entreprise de Voyages et de Prestation Touristique ce sont stabilisés et le nombre de chambre a connue une hausses

2. La prévision de l’offre

Cette sous section se divise en deux : le ressources naturelles et Les ressources culturelles

a- Les ressources naturelles Les ressources naturelles de la région Alaotra Mangoro sont variées et identiques à tout ce que les autres régions peuvent offrir de meilleur. Son relief, sa faune et sa flore donnent au pays les opportunités pour la pratique des activités telles que la pêche touristique, la chasse touristique ou le tourisme de découverte. Etant donné que nous avons eu à présenter les aspects géographiques et socio- économiques du pays dans le premier chapitre, nous mettrons beaucoup plus d'accent sur les ressources culturelles.

b- Les ressources culturelles L'un des atouts de la colonisation est d'avoir morcelé l'Afrique occidentale en négligeant les considérations ethniques. C'est ce qui explique la diversité culturelle de Madagascar. Ainsi, nous allons présenter les éléments de la Civilisation de Madagascar à travers les palais royaux, les musées, les monuments et sites historiques, les différentes croyances et les religions, villages touristiques, l'artisanat, les fêtes, etc.

§3. La politique du marketing mix Comme toute entreprise nouvellement créée, notre société en tant que prestataire de service ne pourra pas échapper à l’influence de son environnement. Ainsi, pour pouvoir assurer sa survie et sa croissance, elle doit déterminer impérativement une politique adéquate. Nous proposons donc l’utilisation de la politique du marketing mix. Cette politique se subdivise en quatre éléments qui sont :  La politique du produit  La politique du prix

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 La force de vente  La communication

Commençons par la politique du produit.

1. La politique du produit : Nous opterons pour une stratégie de pénétration du marché en offrant des entrées gratuites chaque Mercredi pendant deux mois. Nous allons donc nous axer sur la clientèle locale. Puis, dans la phase de développement du marché, nous comptons placer la « Site touristique » dans des circuits afin d'en faire une manifestation qui pourrait attirer les touristes. Face à notre clientèle, nous prévoyons nous engager à améliorer de façon constante notre produit, à recueillir leurs avis pour ce fait. La « Site touristique » pourrait alors servir de projet pilote et, dans les années à suivre, on pourrait penser à son extension dans d'autres régions. Nous avons étudié la conception de notre produit qui constitue la première étape de toute stratégie marketing. La seconde aura un rapport avec les prix que nous comptons fixer pour notre clientèle.

a. L’innovation : L’innovation porte toujours à créer des produits nouveaux. Mais dans notre cas, nous envisageons une innovation dynamique qui consiste à procéder à des petites modifications sur le produit déjà commercialisé, par exemple, élargissement de la prestation de service offerte, chaque fois que ce produit rencontre une difficulté sur le marché. Nous ne resterons pas seulement sur l’innovation car nous prévoyons aussi un positionnement.

b. Le positionnement : Cette action consiste à déterminer la place que notre produit tient sur le marché. Pour ce faire, l’entreprise insiste sur les éléments qui distinguent notre produit des autres produits offertes : meilleure qualité, meilleur prix. Le positionnement est effectué lorsque la concurrence devient grandissante qui ne devra pas s’attarder à arriver vu la prospection des activités touristiques chez nous.

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2. La politique du prix : Les décisions ayant trait à la politique de prix concernent la fixation d'un prix qu'il soit d'une part acceptable pour le client et d`autre part assez élevé pour couvrir les charges de structure de l'Entreprise. La fixation du prix reste un élément déterminant de la stratégie de l'Entreprise car le prix a des conséquences directes à la fois sur les résultats commerciaux et sur les résultats financiers, notamment la rentabilité. De ce fait, concernant le prix d’entrée dans la «Site touristique», nous proposons des prix très compétitifs à raison de 1 000 Ar pour les autochtones et de 3000 Ar pour les touristes. Ce tarif inclut la participation au spectacle, au théâtre, l’accès à l’air de jeu et à la bibliothèque..... Quant aux prix fixés dans les restaurants et buvette implantés dans l`enceinte de la « Site touristique », nous avons tenu compte des prix fixés sur le marché. En effet, nous proposons 3000 Ar en moyenne pour le prix du repas au restaurant traditionnel et 6 000 Ar pour le menu de niveau international. Par ailleurs, pour ce qui est des formations en danse, nous avons opté pour une stratégie de pénétration du marché. Notre but est d’atteindre un grand nombre de participants et sera atteint car nous offrons des prix bas par rapport à la concurrence; à titre d'exemple la séance de cours de danse s'élèvera à 1000 Ar par personne. • Chambre double avec douche plus toilette privée, TV, eau chaud 35.000 Ar /jour • Chambre double avec douche commun : 30.000 Ar/jour La politique de prix ainsi établie, l'étape suivante a trait à l’accessibilité du produit sur (11 ) le marché et à sa distribution. Recettes obtenues de visites et autres : 124.456.000 Ar dont :  Pour les nationaux : 645 x 12 x 4 x1000 = 30.960.000 Ar  Pour les touristes : 649 x 12x 4 x 3000 = 93.456.000 Ar  Autres : 40. 0000 Ar Pour les restaurants est : 216.000.000 Ar dont :  Chambres : 35.000Ar x 12 x4 x 65 = 109.200. 000 Ar  Chambres : 30.000 Ar x 12 x 4 x 42 = 60.480.000 Ar  Restaurant : 6000 x 100 x 12 x 4 = 28.800.000 Ar

11 Http : //www. Mémoire online. Com/11/07/726/projet- création- complexe- touristique 53

 Restaurant : 3000 x 60 x 12 x 4 = 8. 640.000 Ar  Boissons : 1000 x 185 x12 x 4 = 8.880.000 Pour les cours aménagées est : 78.000.000 Ar dont : Cours : 1625 x 12 x 4 x 1000 = 78.000.000 Ar Récapitulation du chiffre d’affaires de l’annéeA1 (Chiffre en Ariary)

Eléments Chiffre d'affaires en Ariary Visites et autres 124.456.000 Restaurant 216.000.000 Cours aménagé 78.000.000 TOTAL 418.456.000

Source : Réflexion personnelle, année 2010

3. La force de vente : Notre force de vente est constituée par l’ensemble du personnel commercial qui s’occupe du travail d’interprétation et d’accompagnement. Pendant l’exécution de son travail, notre personnel joue plusieurs fonctions, par conséquent le cabinet essaye de motiver sa force de vente en menant des actions sur eux. Voyons d’abord les fonctions de la force de vente.

a- Les fonctions de la force de vente : Elles sont au nombre de trois → La prospection : car c’est le personnel qui cherche les clients, les identifie, leur présente les services offerts par le site touristique. → La vente : ce sont les interprètes et les accompagnateurs qui négocient auprès des clients et les convainquent à acheter. → La collecte d’information : cela revient à prendre pour le compte de l’entreprise des informations sur les clients (ses goûts, ses désirs, ses motivations,…), sur la concurrence et sur l’accueil réservé au produit (satisfaction, rejet, déception).

Comme nous avons pu constater, le personnel joue un rôle important dans le fonctionnement du cabinet. Donc pour assurer une bonne performance et une forte rentabilité, il importe en premier lieu de motiver ce personnel en menant diverses actions.

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b. Les actions menées sur la force de vente : Pour assurer une efficacité maximale et une bonne performance à la force de vente, deux actions distinctes sont prévues par notre établissement à savoir la politique salariale et la politique de formation.

Politique salariale : Une augmentation de 10% de la rémunération fixe est prévue chaque année par l’établissement pour inciter son personnel à donner le meilleur de lui-même. Ensuite à part la rémunération, d’autres moyens de stimulations peuvent être envisagés :  Les avantages sociaux (service médical assuré, …) et des avantages en nature tels que logement, cantine, voitures de services,…  La promesse d’une récompense : gratification, félicitations, cadeau en nature,…  Développement de la carrière : promotion à des postes plus élevés pour les meilleurs.  L’entretien d’un esprit de compétition

Politique de formation : La formation est établie annuellement après l’évaluation du personnel, et au vu, des besoins de l’organisation de Site Un contrant d’engagement est signé par les agents bénéficiaires pour les formations qualifiantes et les formations dont le coût dépasse un montant à fixer par le Directeur General.

4. La communication : Il ne suffit pas de concevoir le service qui réponde aux besoins des consommateurs, de le vendre au meilleur prix et de disposer d’une force de vente importante et motivée. Encore faut-il premièrement faire savoir à nos clients que ce produit existe puis deuxièmement développer de façon permanente sa place sur le marché. Pour remplir cet objectif, notre établissement utilise plusieurs moyens complémentaires de la politique de la communication tels que la publicité, la promotion et les relations publiques.

a. La publicité : La publicité a fait l’objet de maintes définitions mais selon D. Laure : « la publicité est l’ensemble des moyens destinés à informer le public et à le convaincre d’acheter le produit ou le

55 service »(12 ). Elle consiste donc à attirer et à convaincre le consommateur d’acheter le service : stratégie pull. Les principales cibles visées par le cabinet sont des étrangers, c’est ainsi qu’il a choisi l’Internet comme support pour la publicité car il couvre le monde entier. La publicité ne suffit pas car elle ne fait que la moitié du chemin de la rencontre du produit et le consommateur. Il nous faut encore faire des promotions.

b. La promotion : La promotion ici, a pour but de faire faire au produit l’autre partie du chemin, ce qui signifie que la promotion pousse le produit vers le consommateur (stratégie push).

Le site touristique a décidé de pratiquer trois différentes sortes de promotions qui suivent le cycle de vie du produit, qui sont : • La promotion d’attaque : utilisée lors du lancement de notre produit. La réduction dans ce cas est destinée à encourager le premier achat. L’application du prix promotionnel est une stratégie de pénétration dans le marché. Elle permet d’obtenir rapidement une part de marché importante et/ou un chiffre d’affaires élevé

• La promotion de soutien : elle est utilisée pour retenir la clientèle et lors de la maturité du produit pour empêcher les consommateurs habituels de changer de fournisseurs. Elle s’exerce premièrement comme une réduction de prix pour les achats plusieurs fois de suite et en second lieu viennent les primes et les cadeaux non seulement pour les utilisateurs habituels du service mais aussi influent le comportement des consommateurs hésitants et indécis. La promotion utilisée dans notre projet est comme suit : - Les relations publiques - Les publicités sur les lieux d’exploitation - Les publicités sur les panneaux publicitaires - L’accueil promotionnel - Les publicités par l’intermédiaire des canaux de communication - La promotion de vente

12 Laure D. Economie d’entreprise Manuel et application 10é édition année 2004 p. 13 56

c. Les relations publiques : Cette action sert à créer ou à renforcer une image favorable à notre entreprise, de donner une bonne information de la firme et de ses produits intangibles. Elles cherchent à toucher le grand public, les actionnaires, les pouvoirs publics, les milieux financiers et même le personnel de l’entreprise. Car ces cibles sont les faiseurs d’opinions. Voici quelques méthodes des relations publiques que nous envisageons : • Relation avec les journalistes, journal d’entreprise, lettre d’information, rapports d’activité qui se présente comme une action continue. • Aussi, une action ponctuelle : Il s’agit dans ce cas de créer un événement comme par exemple conférence de presse, réception, cocktail, déjeuner, débat, visite d’entreprise, film. Une action spéciale : sponsoring, mécénat (intervention financière de l’entreprise dans le domaine artistique, culturel…)

§3- Motivation principale pour la destination Madagascar Madagascar pourrait devenir une destination touristique prometteuse dans l’océan indien. La performance touristique actuelle de l’ile est le résultat d’efforts plutôt individuels, il est indispensable que la république de Madagascar et tous les acteurs du tourisme et des industries parallèles travaillent ensemble pour arriver à un résultat commun pour atteindre une position de force dans cet environnement de plus en plus concurrentiel qu’est le Tourisme. Considérée comme un sanctuaire de la nature, cette terre d’aventure, carrefour entre Asie et Afrique, île immense, est riche de ses mystères. Fascinante pour le voyageur peu pressé à la recherche d' authenticité multiple à l' image de ses 18 ethnies et de ses métissages culturels, attachante par la qualité souriante de l' accueil de sa population, Madagascar vous demandera parfois d' accepter des routes devenant des pistes et des hôtels parfois très simples et au confort sommaire, en contrepartie le voyageur découvrira un pays unique aux couleurs variées, des paysages préservés, sable blanc, ciel bleu, terre rouge, vert des rizières et forêts, des rites funéraires millénaires, des marchés animés et colorés, la variété infinie de paysages habités de légendes, sa nature exubérante invitant ses visiteurs à les découvrir. L'accueil des habitants saura rendre votre séjour inoubliable que ce soit dans un lieu de villégiature de luxe, dans un écolodge ou un bivouac

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1. Motivation principale pour la destination de la Région Alaotra Mangoro L’écotourisme est une forme de tourisme naturel qui tient particulièrement compte de l’environnement, y compris la diversité biologique biodiversité du corridor comme : Les aires protégées, de Mantandia, de Zahamena, d’Ankeniheny, les types de végétations les richesses floristiques et les richesses faunistiques Le paysage de la région est composé principalement par des sites touristiques et éco touristiques, des réserves spéciales, des marais et des réserves naturelles. Les sites désignés pour l’éco-tourisme choisissent d’impliquer les communautés locales au maximum et de les faire profiter du développement. La conservation de l’identité culturelle et des traditions locales forment ainsi une partie intégrale du développement. L’éco-tourisme est un tourisme à faible impact qui tente de minimiser les effets négatifs dont la pollution, le bruit, ou une irruption gênante dans le mode de vie locale. Il tend à attirer des touristes qui respectent l’environnement naturel et les cultures locales. Ambatondrazaka il s’articule autour des aires protégées constituées par les parcs nationaux, les réserves naturelles intégrales et les réserves spéciales, décidé dans le cadre d’une politique gouvernementale cohérente.

2. Opportunités de tourisme futur Madagascar veut développer le tourisme durable. La grande ile étant en retard par rapport aux pays de l’Afrique australe, pour l’application de ce concept à la portée de tous. Le tourisme durable n’a pas forcément besoin de grands investissements mais c’est le geste au quotidien par la pratique journalière de tous. Le tourisme durable veut apporter un plus à l’environnement, à l’économie et aux communautés locales, répondant aux trois piliers du développement durable. L’Office Nationale de l’Environnement (ONE), a déjà publié une liste des indicateurs du tourisme durable pour les hôtels et restaurants. Le but est de créer un système de classification de la durabilité pour ces établissements. Les établissements d’hébergement et de restauration qui souhaitent être classifiés doivent respecter certains engagements : la gestion de l’énergie, la contribution socio-économique, l’aménagement des milieux, la gestion de l’eau, la gestion des déchets, la protection de la faune et de la flore, la mise en place d’une politique de durabilité. Ce sont des exigences à la portée de tous, clients comme hôteliers. Privilégier l’éclairage naturel, utiliser des technologies pour économiser l’énergie pour l’éclairage (extinction automatique des lumières), achat des produits locaux (volailles et légumes, produits laitiers…) sont parmi les conditions à respecter. Le tourisme durable exige aussi le non-gaspillage de l’eau à travers la

58 récupération de l’eau de pluie pour l’arrosage, le nettoyage. Bref, ce concept fait appel aux attitudes citoyennes et écologiques de tout un chacun. Les professionnels du tourisme malgache ne concentraient principalement leur démarche marketing uniquement sur l’écotourisme, c’est-à- dire sur les parcs nationaux et la biodiversité. Or l’écotourisme ne constitue qu’une facette du tourisme durable, et n’offre pas forcément de pérennité.

Section II : Les potentialités touristiques

L’un des quotidiens de Madagascar rapporte que lors de son discours, pendant la célébration de la journée mondiale du tourisme en 2007, le secrétaire général de l'Organisation Mondiale du Tourisme, Francesco Frangialli, a souligné que le secteur tourisme pourra contribuer pleinement à l'amélioration des revenus notamment dans les pays à forte potentialité touristique comme Madagascar 13 . La région d’Alaotra Mangoro, comme beaucoup d’autres régions de la grande Île, regorge elle aussi de richesses naturelles et culturelles : Paysage, coutume sihanaka comme le « Fera omby », mussée, tombeau

§1- Impacts au niveau Economique La création de ce nouveau cite va entrainer l’augmentation des recettes touristiques tout en contribuant au développement économique de la région. Par conséquent elle aura un impact sur le projet de développement que prône l’Etat Malagasy. De nouveaux emplois naîtront en effet de la réalisation de ce projet : une vingtaine d’emplois directs seront créés et plusieurs possibilités d’activités secondaires. De plus, l’arrivée des étrangers profitera aux artisans locaux en leur ouvrant de nouveaux débouchés. Ce projet élargira également la clientèle des paysans et des pécheurs locaux. Vu que la qualité de l’art culinaire est l’un des critères majeurs de choix pour les touristes, le lac Alaotra, par le biais des pécheurs locaux, approvisionne en fruits d’eau douce les plus réputés de Madagascar tels que le « Besisika », le « Vondro », le « Vivin’alaotra », etc. L’accès au chemin de fer est également un atout aussi bien pour l’économie locale que pour le tourisme en général. En effet le voyage en train devient plus qu’un simple moyen de

13 Extrait du Madagascar-Tribune.com - http://www.madagascar-tribune.com/Favoriser-l-emploi-feminin,2087.html 59 transport, car c’est l’un des circuits préférés des touristes. Il offre l’opportunité d’apprécier les paysages, de goûter aux fruits frais et aux spécialités culinaires de chaque village d’arrêt (gares). Mais afin de pouvoir profiter à ces opportunités, la population locale devrait être conscientisée de la nécessité du développement de leurs activités. Des sensibilisations et des formations adéquates s’avèrent nécessaires, si l’on veut satisfaire aux exigences de la clientèle. §2- Impacts au niveau socioculturel

Au niveau socioculturel, une nouvelle porte d’échange culturelle sera ouverte entre touristes et population locale. De l’inconnu vers le connu, une découverte bilatérale qui mettra en valeur la culture de la région, afin de la mieux conserver et la protéger. Les acteurs touristiques sont les points de contact direct entre les deux cultures. Ils ont un rôle important à jouer. A part le travail effectif, c’est une opportunité pour eux d’élargir leur connaissance linguistique, et aussi leur culture. Ils mettront ainsi en valeur les années et efforts dépensés en études, et deviendront pour leurs cadets des modèles en leur motivant à continuer leurs études. Ils jouent un rôle important dans la mise en valeur d’un site touristique quelconques, car ils ont devoir à donner dans un formation que géographique, monographique, culturels et l’un valeur incontournable dans l’exploitation commerciale touristique Ainsi, le site touristique pourra garantir l’intégrité culturelle et la cohésion sociale entre les différentes communautés. Elle sera donc en mesure de fournir une qualité d’expérience élevée aux visiteurs Ce sera aussi une promotion pour l’écotourisme qui est jugé comme le mode de tourisme qui permet le plus de réduire les effets néfastes liés à l'activité touristique 14. Le projet sera une participation à la protection de la biodiversité dans le sens du développement durable, à la prévention et à l’éducation pour la protection de l’environnement. Cela implique une étroite collaboration entre investisseurs, Etat - au travers du ministère du tourisme et de l’environnement et organisations non gouvernementales dans le domaine de l’environnement.

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14 Ecotourisme et développement durable: cas de l'aire marine protégée de Keur Bamboung - par Papa Ibrahima Kassé 60

CHAPITRE II : LA RENTABILITE DU PROJET

Dans ce chapitre, il est question d’étudier la rentabilité technique et la rentabilité financière, pour ce faire nous ferons une estimation du plan de Maison Familiale de Vacances et de Chiffres d’ Affaires prévisionnels d’une part et d’autre part une prévision des charges que nous supporterons

Section I : Rentabilité technique

§1-Structure de la maison familiale de vacances

1-Structure interne de la Maison Familiale de Vacance La MFV doit répondre aux conditions d’aménagements et d’équipement nécessaire de la mise en place, exigées par la convention de tourisme. Sa construction comporte deux niveaux distincts : • le rez-de-chaussée et • et l’étage courant

2- Le plan rez-de-chaussée

2-1 La zone d’accueil réceptif Un bon accueil dès le premier contact est important pour à l’aise les clients. A cet effet, l’entrée principale, les couloirs et les halls qui constituent la zone d’entrée et de circulation seront décorés de façon très attractive. En plus, les différents services et équipements de la maison tournent autour de la réception : les renseignements dont les clients ont besoin ainsi que les prestations offertes par la maison. Un comptoir de réception équipé suivant la norme : disposant de toutes les paperasseries utiles(les fiches clients, fiches police,…), ainsi que des meubles adéquats et des appareils de communication comme de le téléphone, le de fax, ainsi que les clés des chambres. Par contre, dans le bureau du gérant, qui se trouve en face du comptoir, sera doté de mobiliers comme l’étagère avec des porte-dossiers clients et un ordinateur sont indispensables. Des tiroirs du comptoir pour le classement des dossiers sont utiles

2-2 La zone de service La zone de service est composée de la cuisine et du réfectoire. La grande salle au milieu sera destinée pour le réfectoire pour la restauration, comprenant les sept tables à manger chacune pour huit personnes

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Dans la cuisine, toutes les préparations culinaires sont effectuées. Un buffet y est installé pour ranger les ustensiles de cuisines. Toujours dans la cuisine, deux cuisinières à gaz seront utilisées en alternative avec le réchaud à charbon. Une grande table pour la préparation des menus et un grand évier pour la plonge y seront installés

2-3 Les zones privatives Les zones privatives à caractères collectifs sont placées de part et d’autre du réfectoire. Les chambres à coucher sont conçues pour recevoir une famille ; une chambre comporte un lit double pour les parents, un lit superposé simple pour deux enfants, une veilleuse, quatre descentes de lit, une poubelle, une table de travail, une chaise, un ventilateur et une table de nuit. Un paravent pourrait être installé s’il s’avère nécessaire. Quatre serviettes sont mises à la disposition de chaque chambre : deux grandes et deux petites. D’autres clients peuvent être reçus quand des chambres sont libres en période scolaire ou en basse saison. Deux chambres sont destinées pour le personnel : La chambre du gérant : comporte les mêmes éléments que les autres chambres, sauf le lit superposé avec ses descentes de lit. La chambre plus simple des cuisinières : lits superposés avec les accessoires nécessaires Les salles de bain et les toilettes sont groupées. Un receveur de douche et un shower, un lavabo, un bidet, un miroir, une porte savon, une accroche linge et une serpillière sont les éléments de chaque douche tandis que dans les toilettes, on a un siège à l’anglaise, une pose- papier hygiénique et une poubelle

2-4 Les zones annexes Les zones annexes sont : la remise et les escaliers.

2-4-1 La remise La remise et le lieu : • de rangement de la lingerie : serviettes et nappes de table, les couvertures, les rideaux, les taies d’oreillers,… • de stockage des matériels de ménage : les balais, les serpillières, les chamoisines. La réserve des vaisselles fait partie de la longue liste,

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• de rangement des matériels de sport : bicyclette, raquette et table de ping pong, ballon…

2-4-2 Les deux escaliers : L’escalier interne relie le réfectoire du rez-de-chaussée avec la salle de lecture à l’étage tandis que l’escalier externe, appelé autrement escalier de service, conduit directement sur la terrasse gauche.

3-Le plan de l’étage courant La forme de l’étage courant est pareille à celle du rez-de-chaussée seulement, le descriptif intérieur des équipements est un peu différent suivant l’utilisation de certaines pièces

3-1 La salle de lecture Un espace culturel est aménagé pour les amateurs de livre, accessible pour tout le monde. Des livres d’enfant comme les bandes dessinées, des romains, des magazines et même des quotidiens y seront disponibles. Divers jeux de société seront également disponibles à la bibliothèque tels que : le jeu de le s cartes, le scrabble…

3-2 Les dix zones privatives Ces zones privatives sont seulement conçues pour les clients avec les mêmes équipements respectifs.

3-3 La zone annexe La zone de circulation, la terrasse et le magasin forment la zone annexe de l’étage supérieur.

3-4 Le magasin Les cartons de savon, de papier hygiénique, de savon de lessive, et d’allumette sont stockés dans le magasin Les différentes provisions conservables utilisées pour la cuisine telles les sacs de riz, de pois, de farine, de sucre et de sel…y sont accumulées.

§2- Les prestations envisagées Divers services seront offerts aux clients au sein de la société

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Premièrement, les touristes peuvent bénéficier d’un service d’hébergement qui correspond à leur besoin pendant leur séjour à Madagascar, même s’ils ont des origines et des pays différents Le tableau suivant montre la répartition par pays des touristes à Madagascar : Tableau N°XIX : La répartition par pays des touristes à Madagascar. (En %) ANNEES PAYS 2003 2004 2005 2006 2007 2008 France 58 58 57 56 58 56 Réunion 11 10 12 13 11 14 Amérique 3 4 5 3 3 3 Angleterre 2 3 2 3 3 4 Suisse 2 2 2 2 2 2 Allemagne 3 4 3 3 3 3 Italie 7 7 6 6 5 4 Autres 16 12 13 14 15 14 Source : Ministère du Tourisme et de l’Artisanat Année 2009 TOURISTES

France 4% 14% 3% Reunion 2% Amérique 4% 56% Angleterre 3% 14% Suisse Allemagne Italie Autres

Ce tableau nous montre que la plupart des touristes à Madagascar sont d’origine Européenne, notamment les Français, et que leur nombre dépasse plus de la moitié des visiteurs de la grande ile, cela peut être dire aux liens touristiques, entre la France et Madagascar. Mais aussi le p aysage à Madagascar est spécifique comme les biodiversités surtout dans les c ôtes Est de Madagascar, mais les Pays du Sud avaient beaucoup de visiteur s par rapport à d’autres régions différentes

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§3- Identifications de ressources L’un des objectifs d’une entreprise est de satisfaire les besoins de la clientèle. Mais afin d’avoir un extrait, il faut un intrant. Ici les intrants, sont les ressources matérielles, les ressources humaines, les ressources financières chacun d’ entre eux a un poids non négligeable dans chaque entreprise.

3-1 Les ressources matérielles Ces ressources sont constituées par les éléments suivants : - Un terrain à construire - Matériel et mobilier de bureau - Matériel roulant - Matériel de loisir - Matériel repassage - 15 Chambres d’hôtes pour 60 personnes avec une matérielle utilisée comme : matelas, chaises, ventilateurs, lits et drap… - Bibliothèque - Livres - Gardiennage et jardinage - Réfectoires

Les ressources matérielles ne sont pas suffisantes pour satisfaire les besoins de la clientèle, il faut alors des ressources humaines.

3-2 Les ressources humaines La destination touristique Madagascar poursuit de grands objectifs de développement en terme quantitatifs et qualitatifs. Le secteur des Ressources Humaines devra se mettre au pas avec ces objectifs comme le feront les secteurs de Développement de Produit et de Marketing & Distribution Madagascar se doit donc d’intensifier ses efforts pour satisfaire aux besoins croissants de personnel en quantité et qualifications. En tenant compte de la conjoncture prévue, Madagascar devra établir un système d’éducation touristique compréhensif de grande qualité qui sera à la base d’un développement à long terme réussi de ce secteur économique à prédominance de main d’œuvre.

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Les forces

Comme nous l’avons déjà vu dans les évaluations précédentes, les forces de la destination touristique émergente de Madagascar, sont principalement basées sur des facteurs intangibles. En général, l’importance du secteur des ressources humaines pour un développement touristique durable, est encore mal comprise. Pourtant les forces suivantes montrent que Madagascar a le potentiel de gérer ses ressources humaines en suivant les normes internationales et de poser ainsi les fondations pour développer avec succès, une grande gamme de produits et de services touristiques : • Tourisme reconnu par tous en tant que facteur d’emplois importants • Efforts de collaboration entre les institutions publiques et privées • nombre suffisant d’habitants pour la main d’œuvre • Attitude positive et intérêt des Paysans Alaotra dans la participation au tourisme • Hospitalité et gentillesse de la population locale • Langues : beaucoup parle le français • Premiers greniers de Madagascar • Premiers grand lac de Madagascar Les faiblesses

En contraste avec les forces mentionnées ci-dessus, le secteur des ressources humaines de l’industrie touristique malgache manque encore de coordination au plus haut niveau et de contrôle de qualité. Les efforts sont le plus souvent basés sur des initiatives individuelles et ne sont pas encore adaptés à la demande des clients internationaux de loisir. Les faiblesses suivantes ont été identifiées : • Besoin de service encore mal compris • Une seule facilité de formation et d’éducation publique (INTH) • Formation insuffisante à l’école de tourisme et d’hospitalité (INTH) • Manque de grandes lignes et de règlements pour les mesures de formation et leur développement Pour la région Alaotra • Mauvaise route ; route national 44 • Diminution de l’économie (disparition société Madarail) • Faillite de Société Malgache de Lac Alaotra

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• Manque de personnel qualifié dans les postes de direction et de service • Maîtrise de l’anglais très limitée • Immobilité de la main d’œuvre malgache • Emploi de main d’œuvre étrangère nécessaire mais gêné par des permis de travail restrictifs • Manque de standards de qualité en dehors du secteur hospitalité (Par ex. immigration, chauffeurs de taxi, vente, etc. 15 )

(16 ) C’est un ensemble de pratiques ayant pour objectif de mobiliser et développer les ressources humaines pour une plus grande efficacité et efficience en soutien delà stratégie d’une organisation (association, entreprise, administration publique etc.…) C’est une activité essentiellement fonctionnelle de l’entreprise, de nature transversale (horizontale) par opposition à une activité hiérarchique Elles sont des éléments déterminant d’une entreprise, elles assurent la suivie de l’entreprise. Il faut alors placer l’homme qu’il faut à la place qui lui convient Les opportunités de la région Alaotra Mangoro

La région dispose d’une dotation de biodiversité, de beauté naturelle et d’un patrimoine culturel pour accueillir le tourisme comme source de croissance économique et de réduction de la pauvreté. Parmi les opportunités citons : • Le nombre accru des touristes • La potentialité d’accueillir un nombre beaucoup plus important de touristes à condition d’assurer la bonne gestion de l’évolution du secteur • Arrivée des devises pour l’économie regionale • Générateurs d’activités pour les communautés • Réhabilitation Route National RN 44 (politique de l’État)

Les menaces

L’industrie du tourisme à Madagascar a subit de plein fouet les revers de la crise politique et reprend actuellement un nouveau départ. Néanmoins, des menaces sont à prévoir telles que :

15 GATO AG les ressources humaines page 315 16 Http : //for. Wikipedia.org/wiki/gestion des ressources humaines 67

• L’instabilité politique et les violences, agressions envers les touristes, l’insécurité générale et les catastrophes naturelles.

• L’accès difficile au foncier, coûts élevés des investissements, droits et impôts trop coûteux, manque de visibilité sur les marchés mondiaux ou encore coût trop

onéreux du transport aérien 17 Et pour la région Alaotra Mangoro • Sur-dépendance sur le revenu apporté par le tourisme. Risque pour la population locale de laisser de côté les activités économiques comme l’agriculture, la pêche ou la manufacture. • Manque d’eau pour le Lac à cause de l’insuffisance de pluie • Les difficultés d’accès au crédit pour le financement de nouvelles activités. • Le tourisme sexuel. Faute d’un niveau de vie suffisant les jeunes femmes ont recours à la prostitution, dernier choix qui apporte également la maladie et un nouveau coût économique et social pour le pays. Il est interdit par la loi et ne doit pas se faire.

3-3 Les ressources financières Les ressources financières sont constituées par les apports des associés ou actionnaires, lors de la constitution de la société. Il s’avère que le montant des investissements est important, on donc doit effectuer un emprunt auprès des établissements financiers pour combler les lacunes.

Section II : Rentabilité financière

Cette dernière section est consacrée sur l’analyse financière du projet. Dans cette analyse, nous pouvons voir la rentabilité et la faisabilité de notre projet après avoir déterminé le coût assigné à cet investissement. Et comme tant d’autres projets, il est plus sécurisant d’évaluer les impacts de ce projet sur le plan financier mais aussi sur le plan économique et social.

§1. Coût de l’investissement et compte de gestion Pour mieux fixer sur le montant de l’investissement, cinq sections sont traitées dans ce chapitre : • Le fond de roulement initial

17 Publication de la Banque Mondiale, intitulée " Madagascar : vers un agenda de relance économique " 68

• Le plan de financement • Tableau d’amortissement • Remboursement des dettes • Les comptes de gestion

1-1 Le fonds de roulement initial : C’est le fond nécessaire au démarrage de l’activité du Site appelé FRI et qui se compose comme suit :  Publicité ...... 864.000 Ar par mois  Fournitures consommables en informatiques,…sont évaluées à 150.000 Ar.  Eau et électricité, elle est estimée à ...... 85.000 Ar.  Entretiens et réparations sont évalués à ...... 1.200.000 Ar. Ce sont des entretiens concernant nécessairement les matérielles informations et les lignes téléphoniques.  Les charges de personnel :

Les détails des salaires des employés sont les suivants : Tableau n° XX : charges de personnel classé FRI (montant en Ariary) Salaire de Total Catégories Nombre Total annuel base mensuel DG 1 600.000 600.000 7.200.000 Personnel responsable 3 500.000 1.500.000 18.000.000 Service Cuisinier 9 180.000 1.620.000 19.440.000 Secrétaires et accueil 2 100.000 100.000 1.200.000 Service restauration 7 150.000 1.200.000 - Service hébergement 4 150.000 600.000 - Total 26 1.680.000 5.620.000 45.840.000 CNAPS (13%) 730.600 OSIE (5%) 281.000 Total charges de personnel 6.631.600 Source : Etude personnelle année 2010  Fournitures de bureau : sont prévus à 578.000 Ar qui se détaillent de la sorte : • Stylos et crayons ...... 105.600 Ar • Agrafe ...... 26.400 Ar

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• Parapheurs ...... 30.000 Ar • Rames à papier et encre ...... 396.000 Ar • Autres ...... 20.000 Ar

 Les impôts et taxes sont composés des impôts payés sur les voitures (Patente et visite technique) qui sont estimés à 10.000 Ar et des autres impôts comme par exemples l’impôt foncier (IFPB), … etc. qui sont évaluer à 200.000 Ar.  Les redevances téléphoniques sont évaluées à 80.000 Ar.  L’assurance est considérée à 70.000 Ar. Ce montant contient l’assurance sur incendie et l’assurance sur voiture.  Gaz et combustibles : nous avons besoin que du carburant et qui est estimé à 180.000 Ar.  Imprévus : le montant des imprévus est de 249.200 Ar

Le FRI est récapitulé dans le tableau qui suit : Tableau n°XXI : Fonds de roulement initial Eléments Montant en Ariary Publicité 864.000 Eau et électricité 85.000 Fournitures consommables en informatiques 150.000 Entretien et réparation 1.200.000 Charges de personnel 6.631.600 Fournitures de bureau 578.000 Assurance 70.000 Impôts et taxes 210.000 Redevances téléphoniques 80.000 Gaz et combustibles 180.000 Imprévus 249.200 Total FRI 10.297.800 Ar Source : Etude personnelle année 2010

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1-2- Le plan de financement : Avant de déterminer le plan de financement, il nous faut connaître le montant de l’investissement.

1-2-1- Montant de l’investissement :  Le terrain : le montant de l’achat du terrain est fixé à 75.000.000 Ar

 Constructions : la somme nécessaire à la construction est de 130.000.000 Ar

 Les matériels et mobiliers de bureau sont constitués par :  Tables de bureau : 14x240.000 ...... 3.360.000 Ar  Chaises de bureau et d’accueil 20x25.000 ...... 500.000 Ar  Des canapés 4x 420.000 ...... 1.680.000 Ar  Autres ...... 300.000 Ar ______5.840.000 Ar

 Agencements et installations sont jugés à 1.349.700 Ar  JIRAMA : ...... 800.000 Ar  Communication : ...... 149.700 Ar  Création de site : ...... 400.000 Ar

 Matériel de transport : ne compte qu’un mini- bus qui serve de transport du personnel et qui coûte environ à 100.000.000 Ar

 Matériels informatiques au nombre de cinq :  Ecran + Boîtier + clavier et souris ...... 1.090.000 Ar  Photocopieuse ...... 250.000 Ar  Onduleur ...... 79.000 Ar  Scanner ...... 110.000 Ar  Imprimante ...... 250.000 Ar ______1.779.000 Ar Pour cinq matériels complets, nous avons donc 8.895.000 Ar  Autres immobilisations sont constitués par des catalogues et divers et ont pour montant 1.000.000 Ar

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Le tableau suivant récapitule le montant de l’investissement : Tableau n°XXII : Montant de l’investissement Eléments Montant (Ariary) Terrain 75.000.000 Construction 130.000.000 Matériel de transport 100.000.000 Agencement et installation 1.3429.700 Matériel et mobilier de bureau 5.840.000 Matériels informatiques 8.895.000 Autres 1.000.000 Total de l’investissement 322.084.700 Source : Etude personnelle année 2010

1-2-2 Le plan de financement : Normalement, les associés effectuent des apports. Mais ce ne sera pas suffisant en voyant le montant de l’investissement, nous devront donc recourir à un emprunt bancaire. i. Apport :

Les apports peuvent être en nature ou en numéraire. Les apports des associés représente environ le 45% de l’investissement (149.572.000 Ar) et une part est fixé à 20.000 Ar, donc, nous avons à peu près 7.479 actions. ii. Emprunt :

Les 55% de l’investissement est couvert par un emprunt bancaire qui a pour valeur 182.810.500 Ar. Cet emprunt est remboursable dans 4 ans avec un taux de 19%, le premier paiement est effectué un an après la contraction de l’emprunt. En effet, le tableau ci-joint expose le plan de financement : Tableau n°XXIII : Plan de financement Libellés Montant % Libellés Montant % FRI 10.297.800 Apport 149.572.000 45 Investissement 322.084.700 Emprunt 182.810.500 55 Total 332.382.500 100 Total 332.382.500 100 Source : Etude personnelle année 2010

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3. L’amortissement :

3-1. Le Généralités : L’amortissement s’exerce sur les comptes d’immobilisation. En effet toutes les immobilisations (sauf le terrain, le fonds de roulement) se déprécient au cours d’un exercice donné et la dépréciation constitue une diminution de l’actif en même temps des charges imputables de l’exercice. L’amortissement représente donc, la constatation de cette dépréciation subite au cours d’exercice. Il est obtenu par la formule : ou A V x t A Avec  Vo : le prix d’acquisition appelé aussi valeur d’origine  N : la durée probable d’utilisation c'est-à-dire la durée pendant laquelle on espère utiliser l’élément où l’on pratique l’amortissement  A : amortissement pratiqué en une année.  t : le taux d’amortissement

3-2. Tableau d’amortissement : L’amortissement annuel est présenté dans le tableau ci-joint : Tableau n°XXIV: Tableau d’amortissement Immobilisations Vo N t Annuité Constructions 130.000.000 10 0,1 13.000.000 Matériels de transport 100.000.000 5 0,2 20.000.000 Agencements &installations 1.349.700 6 0,16 224.950 Mobiliers de bureau 5.840.000 5 0,2 1.168.000 Matériels informatiques 8.895.000 4 0,25 2.223.750 Autres 1.000.000 5 0,2 200.000 Montant de l’amortissement annuel 36.816.700 Source : Etude personnelle année 2010

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4. Remboursement des dettes :

4-1. Contraintes : Il s’agit du remboursement de l’emprunt contracté auprès de la banque et qui présente les contraintes suivantes :  Taux d’intérêt : 19%  Durée de remboursement : quatre ans et le premier paiement est dû un an après le contrat.  Un intérêt est versé chaque année et qui a pour formule : C x t avec C : le capital emprunté et t : le taux d’intérêt.  L’annuité a, pour montant 69.283.510 Ar, payée chaque année est donc composée de l’intérêt et l’amortissement du capital, elle est obtenue par l’utilisation de la

formule : avec i : taux t divisé par 100. C a

C . . . . . .

C = 182 .810.466.2 182810500 4-2. Tableau de remboursement des dettes : Tableau n°XXV: Remboursement de l’emprunt Libellés Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Capital au début 182.810.500 182.810.500 148.260.985 107.147.062 58.221.494 Annuité - 69.283.510 69.283.510 69.283.510 69.283.580 Intérêt - 34.733.995 28.169.587 20.357.942 11.062.016 Amortissement - 34.549.515 41.113.923 48.925.568 58.221.494 Capital à la fin 192.810.500 148.260.985 107.147.062 58.221.494 0

Source : Etude personnelle année 2010

NB : le taux d’emprunt est égal à 19%, c’était la dernière information que nous avons recueillie lors de notre enquête à la BOA Antaninarenina le mois de décembre 2009.

5. Les comptes de gestion : Ce sont les comptes de charges et les comptes de produits.

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5-1. Les charges : Elles dont détaillées ainsi :  La publicité : 864.000 Ar x 12  L’eau et l’électricité : 85.000 Ar x12  Gaz et combustibles : 180.000 Ar x12  Fournitures consommables en informatique : 150.000 Ar x12  Entretien et réparation : 1.200.000 Ar x12  Fournitures de bureau : 578.000 Ar x12  Frais téléphonique : 80.000 Ar x 12  Assurance : 70.000 Ar x12  Les amortissements sont détaillés dans le tableau n°24  Les impôts et taxes : ont pour valeur 2.410.000 Ar annuellement  Les charges financières concernent les intérêts de l’emprunt et sont données par le tableau n°25.  Les charges du personnel :

Rappelons que pour la première année, 60 interprètes et 10 accompagnateurs sont considérés comme salariés permanents. A partir de la deuxième année le nombre d’interprètes est arrêté à 70 personnes tandis que le nombre des accompagnateurs ne connaît aucun changement. Sans omettre que nous avons entamé une politique salariale qui précise une augmentation de salaire de 10% chaque année.

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Tableau n° XXVI : Charges de personnel pendant cinq ans (montant en Ariary) Libelles Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Nombre 60 70 70 70 70 d’interprètes Nombre 10 10 10 10 10 accompagnateurs

Salaire de base 1.800.000 1.980.000 2.178.000 2.395.800 2.635.380 annuel (+10%)

Total annuel des salaires des 126.000.000 158.400.000 174.240.000 191.664.000 210.830.400 exécutants Salaires des autres 45.840.000 50.424.000 44.466.400 61.013.040 67.144.344 intervenants

Total salaires 171.840.000 208.824.000 229.706.400 252.677.040 277.944.744

CNAPS (13%) 22.339.200 27.147.120 29.861.832 32.848.015 36.132.817

OSIE (5%) 8.592.000 10.441.200 11.485.320 12.633.852 13.897.798

Total charges de personnel 202.771.200 246.412.320 271.053.552 298.158.907 327.974.798 Source : Étude personnelle 2010

Compte tenu de l’inflation, nous prévoyons une augmentation annuelle de 10% au niveau des charges à l’exception des charges de personnel qui sont détaillées dans le tableau n°26, les amortissements et les intérêts de l’emprunt (cf. tableaux n°20 et n° 21).

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En effet les charges concernant notre investissement sont résumées dans le tableau suivant : Tableau n°XXVII : Les charges (montant en Ariary) Libellés Année 1 Année2 Année3 Année 4 Année 5 Eau et électricité 1.020.000 1.122.000 1.234.200 1.376.620 1.493.382 F.cons en informatique 1.800.000 1.980.000 2.178.000 2.395.800 2.635.380 Carburants 2.160.000 2.376.000 2.613.600 2.874.960 3.162.456 ACHATS 4.980.000 5.478.000 6.025.800 6.628.380 7.291.218 Entretien & réparation 14.400.000 15.840.000 17.424.000 19.166.400 21.083.040 Publicité 10.368.000 11.404.800 12.545.280 13.799.808 15.179.789 Frais de téléphone 960.000 1.056.000 1.161.600 1.277.760 1.405.536 Assurance 840.000 924.000 1.016.400 1.118.040 1.226.844 SCES EXTERIEURS 26.568.000 29.224.800 32.147.280 35.362.008 38.898.209 Impôts et taxes 2.410.000 2.651.320 2.916.100 3.207.710 3.528.481 Charges de personnel 202.771.200 246.412.320 271.053.552 298.158.907 327.974.794 Total 1 236.729.200 283.766.120 312.142.732 343.357.005 377.692.706 DAP 36.816.700 36.816.700 36.816.700 36.816.700 34.592.950 Charges d’exploitation 273.545.900 320.582.820 348.959.432 380.173.705 412.285.656 Charges financières 0 34.733.995 28.169.587 20.357.942 11.062.086 TOTAL CHARGES 273.545.900 355.316.816 377.129.019 400.531.647 423.347.742 Source : Étude personnelle 2010

5 2. Les recettes prévisionnelles : Les recettes concernent tous les chiffres d’affaires prévus que ce soient sur les activités principales que sur les activités accessoires. Ce sujet est déjà précisé dans la partie précédente mais nous allons le récapituler dans le tableau ci- après :

Tableau n°XXVIII : Les recettes prévisionnelles (unité monétaire l’ARIARY) Année 1 2 3 4 5 Visites et autres 124.456.000 130.560.000 134.430.000 139.380.000 145.260.000 Restaurant 216.000.000 252.000.000 288.000.000 324.000.000 360.000.000 Cours aménagés 78.000.000 96.000.000 114.000.000 132.000.000 150.000.000 TOTAL RECETTES 418.456.000 512.560.000 536.430.000 595.380.000 655.260.000 Source : Étude personnelle 2010

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§2- Etude de faisabilité et de rentabilité Ce chapitre nous permettra de déterminer les résultats prévisionnels, le plan de trésorerie et les bilans prévus pour les cinq années.

1. Les comptes de résultats prévisionnels Selon le PCG 2005, il existe de façon de présenter le compte de résultat : compte de résultat par nature et compte de résultat par fonction ; mais seule la présentation du compte de résultat par nature suffirait. Voici le compte de résultat du site touristique pendant cinq ans Tableau n°XXIX : Comptes de résultat Rubriques Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Recettes 418.456.000 512.560.000 536.430.000 595.380.000 655.260.000 Achat 4.980.000 5.478.000 6.025.800 6.628.380 7.291.218 Services externes 26.568.000 29.224.800 32.147.280 35.362.008 38.898.209 CI 31.548.000 34.702.800 38.173.080 41.990.388 46.189.427 VA 386.908.000 443.857.200 498.256.920 553.389.612 609.070.573 Salaires 202.771.200 246.412.320 271.053.552 298.158.907 327.974.798 Impôts et taxes 2.410.000 2.651.000 2.916.100 3.207.710 3.528.481 EBE 181.726.800 194.793.880 224.287.268 252.022.995 277.567.294 DAP 36.816.700 36.816.700 36.816.700 36.816.700 34.592.950 Résultat 178.910.100 157.977.180 187.470.568 215.206.295 242.974.344 opérationnel Pdts financiers - - - - - Ch. financières - 34.733.995 28.169.587 20.357.942 11.062.086 Résultat financier - (34.733.995) (28.169.587) (20.357.942) (11.062.086) RAI 144.910.100 123.243.185 159.300.981 194.848.353 231.912.258 IBS (30%) 0 0 0 58.454.506 69.283.677 RESULTAT NET 144.910.100 123.243.185 159.300.981 136.393.847 162.338.581 Source : Étude personnelle 2010 Nous pouvons voir une légère baisse du résultat en 2 ème année car nous commençons à rembourser la dette financière. Aussi lors de la quatrième année, le début de paiement de l’IBS. Mais malgré ces diminutions le résultat se relève l’année suivante. 78

2. Le plan de trésorerie La gestion de la trésorerie a d’abord pour vocation d’assurer la survie de l’entreprise. Ensuite, elle doit permettre d’envisager sa pérennité au moindre coût. Dans notre culture comptable, le résultat fait souvent l’objet d’une attention surdimensionnée. Or le résultat n’est qu’une vision, seule la trésorerie est concrète. Même avec un bon résultat, on peut être à découvert et inversement. Un bénéfice n’a jamais apporté d’argent frais dans la caisse. La trésorerie, c’est l’ensemble des montants en caisse et en banque. C’est tout ce dont l’entreprise dispose pour faire face aux dépenses courantes. Le plan de trésorerie est l’outil base de la prévision des flux, qui signifie aussi l’approche dynamique permettant de déterminer les comportements d’une trésorerie en analysant les flux d’entrées et de sorties. La formule suivante nous donne la solde de la trésorerie :

Solde de la période antérieure Solde de la trésorerie = + Encaissement et apport de la période (trésorerie finale) - décaissement et prélèvement de cette même période

Remarque : Les dotations aux amortissements et provisions sont déduites dans les charges d’exploitations dans le plan de trésorerie car en fait ils ne font pas l’objet d’un décaissement.

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Tableau n°XXX : Plan de trésorerie (unité monétaire l’Ariary)

Eléments Année 0 Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Apports 149.572.000 Emprunts 182.810.500 Recettes 0 418.456.000 478.560.000 536.430.000 595.380.000 655.260.000 ENCAISSEMENTS (1) 332.382.500 418.456.000 478.560.000 536.430.000 595.380.000 655.260.000 Investissement 322.084.700 Charges d’exploitation 236.729.200 283.766.120 312.142.732 343.357.005 377.692.706 Remboursement - 69.283.510 69.283.510 69.283.510 69.283.580 IBS 0 0 0 58.454.506 69.283.677 DECAISSEMENTS (2) 332.382.500 236.729.200 353.049.630 381.426.242 471.095.021 516.549.963 Trésorerie initiale 0 10.297.800 195.024.600 317.534.970 472.538.728 596.823.707 Solde (1-2) 10.297.800 181.726.800 125.510.370 155.003.758 124.284.979 138.710.037 Trésorerie finale 10.297.800 192.024.600 317.534.970 472.538.728 596.823.707 735.533.744

Source : Étude personnelle 2010

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3. Les bilans Le bilan fait apparaître la situation d’une entreprise à la fin de chaque exercice. Voyons d’abord le bilan d’ouverture :

Tableau n° XXXI : Bilan d’ouverture

Eléments Montant Eléments Montant Terrain 75.000.000 Capital 149.572.000 Construction 130.000.000 Emprunt 182.810.500 Matériel de transport 100.000.000 Agencements&installations 1.349.700 Mobiliers de bureau 5.840.000 Matériels informatiques 8.895.000 Autres 1.000.000 ANC 322.084.700 Trésorerie FRI 10.297.800 Total actif 332.382.500 Total passif 332.382.500 Source : Etude personnelle année 2010 Les tableaux suivants présentent l’évolution des emplois et des ressources du cabinet pendant les cinq années d’investissement. Les résultats sont virés dans le compte report à nouveau .

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Tableau n°XXXII : Bilan actif de cinq années consécutives :

Rubriques Brut Amort Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Actif non courant : 75.000.000 - 75.000.000 75.000.000 75.000.000 75.000.000 75.000.000 Terrain 130.000.000 13.000.000 117.000.000 104.000.000 91.000.000 78.000.000 65.000.000 Constructions 100.000.000 20.000.000 80.000.000 60.000.000 40.000.000 20.000.000 0 MT 1.349.700 224.950 1.124.750 899.800 674.850 449.900 224.950 A & I 5.840.000 1.168.000 4.672.000 3.504.000 2.336.000 1.168.000 0 MMB 8.895.000 2.223.750 6.671.250 4.447.500 2.223.750 0 0 M.I 1.000.000 200.000 800.000 600.000 400.000 200.000 0 Autres Total ANC 322.084.700 36.816.700 285.268.000 248.451.300 211.634.600 174.817.900 140.224.950 Actif courant : Trésorerie 10.297.800 192.024.600 317.534.970 472.538.728 596.823.707 735.533.744 Total AC 10.297.800 192.024.600 317.534.970 472.538.728 596.823.707 735.533.744 TOTAL ACTIF 332.382.500 36.816.700 477.292.600 565.986.270 684.173.328 771.641.607 875.758.694 Source : Etude personnelle année 2010

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Tableau n°XXXIII : Bilan passif de cinq années consécutives

Rubriques Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Capital 149.572.000 149.572.000 149.572.000 149.572.000 149.572.000 Résultat de l’exercice 144.910.100 123.243.185 159.300.981 136.393.847 162.338.581 Report à nouveau - 144.910.100 268.153.285 427.454.266 563.848.113 CAPITAUX PROPRES 294.482.100 417.725.285 577.026.266 703.677.695 875.758.694 Emprunt 182.810.500 148.260.985 107.147.062 58.221.494 0 TOTAL PASSIF 477.292.600 565.986.270 684.173.328 771.641.607 875.758.694 Source : Etude personnelle année 2010

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§3- Evaluation du projet Les deux chapitres précédents étudient la faisabilité et la rentabilité du projet. Mais il nous faut encore procéder à une analyse en profondeur de cette étude financière. Car cette analyse nous permettre d’apprécier la grandeur de la rentabilité de ce projet c'est-à-dire nous allons entamer une évaluation sur le plan économique, social et financier.

3-1. Evaluation économique : Toute activité aura toujours un effet sur le pays où elle est exercée. Habituellement, trois cas peuvent se présenter :

3-1-1. Contribution au développement économique nationale : A chaque exercice, l’unité génère une valeur ajoutée plus importante. Valeur ajoutée signifie l’apport spécifique des entreprises dans l’économie nationale. Notamment, la somme des valeurs ajoutées réalisées par toutes les entités existantes à Madagascar constituent le PIB. Ce dernier permet de déterminer le taux de croissance du pays. Bien que l’entreprise soit en relation avec les autres agents économiques, elle joue un rôle de distributeur des valeurs ajoutées comme la représente le schéma suivant :

Etat et collectivités

Impôts

Cotisations Organismes Salaires Ménages sociaux ENTREPRISE

Intérêts

Institutions financières

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Cette répartition de valeur ajoutée peut être quantifiée par des ratios :  Pour les ménages (les salaires) et les organismes sociaux (CNAPS et OSIE) :

Charges de personnel R1 x 100 VA  Pour les institutions financières (les intérêts) :

Charges inancières R2 x 100 VA  Pour l’Etat (les impôts)

IBS Impôts et taxes R3 x 100 VA

Tableau n°XXXIV : Répartition de la valeur ajoutée : Eléments Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Ch. Financier - 34.733.995 28.169.587 20.357.942 11.062.086 IBS+Impôts 2.410.000 2.651.000 2.916.100 61.662.216 73.102.158 Salaires 202.771.200 246.412.320 271.053.552 298.158.907 327.974.798 VA 386.908.000 443.857.200 498.256.920 553.389.612 609.070.573 R1 52,41 55,52 54,40 53,87 53,84 R2 - 7,82 5,65 3,67 1,81 R3 0,62 0,60 0,59 11,14 12,01

Source : Réflexion personnelle année 2010 Ce tableau montre seulement le pourcentage des parts de chaque agent économique : pour l’année 2, par exemple, le 55,52% de la valeur ajoutée est versé aux ménages à titre de salaire, le 7,82% versé à la banque à titre d’intérêt et l’Etat par contre reçoit 0,60% de cette même valeur ajoutée.

3-1-2. Effet sur la finance publique : La réglementation de l’impôt dit que toute entreprise qui réalise des profits doit verser à l’Etat 30% de ce bénéfice. Il est vrai que pour les trois premières années, les entreprises nouvellement créées sont exonérées d’impôt, c’est juste une politique fiscale, mais nous pouvons voir à partir de la quatrième année l’importance de l’IBS à payer (année 4 : 58.454.581Ar et année 5 : 69.283.677 Ar).

85

3-1-3. Effet sur la balance de paiement : Nos principales cibles sont des étrangers. L’attraction des étrangers à passer et à visiter notre pays fait partie de l’augmentation des entrées de devises.

3-2. Evaluation financière du projet : Sur le plan financier, un projet peut être évalué d'après deux facteurs

3-2-1. selon les outils d’évaluation : Divers outils sont utilisés pour apprécier la rentabilité financière d’un projet. Parmi eux, citons la VAN, le TRI, l’IP, le DRCI, le seul de rentabilité et la marge de sécurité

i. La Valeur Actuelle Nette ou VAN : Elle est représentée par la formule :

VAN MBA 1 t C Avec C : le montant investi MBA : le flux net dégagé par l’exploitation de l’investissement et qui va permettre de rentabiliser les capitaux investis. Tableau n°XXXV : Calcul de la MBA : Eléments Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Résultat net 144.910.100 123.243.185 159.300.981 136.393.847 162.338.580 Amortissement 36.816.700 36.816.700 36.816.700 36.816.700 34.592.950

MBA 181.726.800 160.059.885 196.117.681 173.210.547 196.931.530

(1+1) -n 0,840 0,706 0,593 0,498 0,419

MBA actualisée 152.650.512 113.002.278 116.179.184 86.258.852 82.317.380

MBA cumulée 152.650.512 265.652.791 381.831.976 467.616.428 549.933.808

DRCI Source : Réflexion personnelle 2010

Nous avons trouvé : VAN = 217.551.308 Ar 86

La VAN est largement supérieur à 0, cela veut dire que le projet est rentable. ii. L’Indice de Profitabilité ou IP :

L’indice de profitabilité est donné par la formule

∑ MBA 1 j IP C

549.933.808 IP 332.382.500 Après calcul, nous avons trouvé un IP = 1,654 Qui signifie que 1Ar d’investissement rapporte 0,654Ar de marge bénéficiaire.

iii. Le Délai de Récupération du Capital Investi : Le délai de récupération du capital investi est le délai au bout du quel le cumul des marges brutes d’autofinancement est égal au montant investi. Le DRCI est obtenu après une interpolation.

2 x 3 265.652.791 332.382.500 381.831.976

Ce calcul nous a donné DRCI = 2,148 c'est-à-dire : • 2ans • 0,148 x 12 mois = 1,776 mois • 0,776 x 30 jours = 23,28 jours

Le capital investi est récupéré exactement dans :

2 ans 1 mois et 23 jours 23 février 2013

Le projet est rentable car le DRCI est inférieur à cinq ans.

iv. Le TRI :

Le TRI correspond aux taux d’actualisation qui ramène la VAN d’un projet à zéro. Ce point constitue un taux maximum pour que l’emprunt effectué ne conduise pas l’entreprise à une perte. Calculons tout d’abord la VAN avec un taux de 45%

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Tableau n° XXXVI : Calcul de VAN à un taux de 45%

Eléments Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 MBA 181.726.800 160.059.885 195.117.681 173.210.547 196.931.530

(1+i) –n 0,689 0,475 0,328 0,216 0,136

MBA actualisée 125.209.765 76.028.445 63.998.599 37.413.478 26.782.688

MBA cumulée 125.209.765 201.238.211 265.236.810 302.650.288 329.432.976 Source : Etude personnelle année 2010 Dans ce cas, VAN est donc de -2.949.524 , et voici l’équation du TRI :

208.327.618 0 2.949.524 19 45 Où « x » étant le taux de rentabilité interne

Après une interpolation, nous avons obtenu TRI = 41,22 %

Dans notre cas, le TRI est largement supérieur au taux exigé par la banque qui est de 19%. Notre projet ne court donc aucun risque même si le taux d’emprunt connaît une augmentation, car il reste toujours rentable jusqu’à ce que le taux atteigne le 41,22%.

v. Le seuil de rentabilité et marge de sécurité :

Le seuil de rentabilité ou chiffre d’affaire critique est la valeur minimale du chiffre d’affaire d’une entreprise à partir de la quelle l’exploitation est rentable c'est-à-dire ni perte ni bénéfice (résultat = 0). Il est déterminé par la formule :

CA x CF SR MSCV La marge de sécurité est le montant pour lequel le chiffre d’affaire peut descendre pour ne pas dépasser le seuil de rentabilité. Elle est donnée par la formule :

MS CA SR

Les marges de sécurité et les seuils de rentabilité pour les cinq années sont résumés dans le tableau suivant :

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Tableau n° XXXVII : Tableau de calcul du SR et MS Rubriques Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 CA 418.456.000 478.560.000 536.430.000 595.380.000 655.260.000 CV (ch. 202.771.220 246.412.320 271.053.552 298.158.907 327.974.798 Personnel) MSCV 215.684.800 232.147.680 265.376.448 297.221.093 327.285.202

Achat 4.980.000 5.478.000 6.025.800 6.628.380 7.291.218 Sce extérieur 26.568.000 29.224.800 32.047.280 35.362.008 38.898.209 I&T 2.410.000 2.651.000 2.916.100 3.207.710 3.528.481 DAP 36.816.700 36.816.700 36.816.700 36.816.700 34.592.950 Ch. financier 34.733.995 34.733.995 28.169.587 20.357.942 11.062.086

CF 70.744.700 108.904.495 106.075.467 102.372.740 95.373.944 R.A.I 144.910.100 123.243.185 159.300.981 194.848.353 231.912.258 SR 137.311.951 224.500.780 215.420.169 205.068.494 190.946.841 MS 281.144.049 254.059.220 322.009.831 390.311.506 464.313.159 Source : Étude personnelle année 2010

Pour l’année 1, l’entreprise devra réaliser un chiffre d’affaire de 135.311.951 Ar (SR) pour ne pas entrer dans la zone de perte. Mais ici dans nos prévisions, la firme dispose d’une marge de sécurité de 281.144.04 Ar, c'est-à-dire que le chiffre d’affaire peut descendre de ce chiffre sans faire de déficit.

Pour l’année 4, pour qu’il n’y ait perte l’entreprise doit réaliser un chiffre d’affaire de 205.068.494 Ar (SR) et le résultat est égal à 0. Or dans notre cas, nous avons prévus une recette de 585.380.000 Ar, nous disposons donc, d’une marge de sécurité de 390.311.506 Ar qui veut dire que le chiffre d’affaire prévu peut descendre de 390.311.506 Ar sans que l’entreprise rencontre une difficulté.

3-2-2. Selon les critères d’évaluation :

i. La pertinence :

Le projet est pertinent car il est propice, il se rapporte exactement aux objectifs que nous attendons. Au cours des cinq années d’exploitation, la firme arrive à produire des valeurs ajoutées importantes, réaliser des profits. A chaque exercice, elle parvient à voiler ses charges variables et ses charges fixes.

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ii. Evaluation de la viabilité :

La viabilité de l’entreprise est évaluée à partir de sa capacité d’auto financement (CAF) La CAF c’est ce qui reste de la trésorerie d’entreprise après celle-ci ait payé toutes ses charges et encaissé toutes ses produits. Autrement dit, la somme qui reste disponible à la fin de l’exploitation. Selon Alain FAYEL et Daniel PERNOT dans son ouvrage comptabilité générale de l’entreprise, la CAF peut être obtenu de deux manières :

CAF= Résultat net CAF= EBE +DAP +Transfert de charges -RAP - autres charges + VNEAC ou +autres produits -PCEA -charges financières - Subventions + Produits financiers - IBS

Dans notre cas la CAF s’agit des résultats réalisés et les amortissements, qui coïncide avec la MBA (tableau n°28) Elle permet d’apprécier la capacité de l’entreprise à rembourser ses dettes.

iii. L’efficience

L’efficience est mesurée à l’aide des ratios. L’étude des ratios, permet d’analyser de façon systématique et expressive la situation, l’activité et la rentabilité de l’entreprise.  Ratio de structure :  Ratio de financement permanent des immobilisations Capitaux permanents R = Actifs non courant

Tableau n°XXXVIII : Ratio de financement permanent

Eléments Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 K. permanents 477.292.600 565.986.270 684.173.328 771.641.607 875.758.694 ANC 285.268.000 248.451.300 211.634.600 174.817.900 140.224.950

R 1 1,67 2,27 3,23 4,41 6,24 Source : Notre propre calcule 2010

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Selon l’équilibre financier, les ressources stables devront satisfaire les emplois stables. Notre établissement respect largement cet équilibre car durant les cinq années d’investissement, le ratio est toujours supérieur à 1.

 Ratio d’indépendance financière : exprime le degré d’indépendance de l’entreprise vis-à-vis des créanciers.

Capitaux propres R x 100 Total passif

Tableau n°XXXIX : Ratios d’indépendance financière Eléments Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 K. propres 294.482.100 417.725.285 577.026.266 713.420.113 875.758.694 Total passif 477.292.600 565.986.270 684.173.328 771.641.607 875.758.694

R 2 61,69 73,81 84,34 92,46 100 Source : Notre propre calcul 2010 Ce ratio nous montre l’indépendance financière de la firme. Lors de la première année, nous pouvons voir que seules les 62% des ressources sont des financements propres de l’entreprise, c'est-à-dire que les 38% sont donc encore des emprunts. C’est déjà pas mal pour le commencement. Mais sur le même tableau nous constaterons aussi que l’entreprise essaye chaque année de s’acquitter de ses dettes et à la cinquième année, elle est devenue indépendante financièrement (R = 100%).

 Ratios de liquidité de l’actif (R3) et ratios de solvabilité générale (R4):  Ratio de liquidité de l’actif :

Actif courant R x 100 Total actif

 Ratio de solvabilité générale :

Actif non courant R Total dettes

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Tableau n° XL : Ratios de liquidité de l’actif et de solvabilité générale : Eléments Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 AC 192.024.600 315.534.970 472.538.728 596.823.707 735.533.744 ANC 285.268.000 248.451.300 211.634.600 174.817.900 140.224.950 Total actif 477.292.600 565.986.270 684.173.328 771.641.607 875.758.694 Total 182.810.500 148.260.985 107.147.062 58.221.494 - dettes

R3 40,23 56,10 69,06 77,34 83,98

R4 1,56 1,67 2,003 3,003 - Source : Etude personnelle 2010 Le ratio de liquidité de l’actif montre l’importance relative des capitaux courants. Après calcul, nous avons trouvé 40,23%pour l’année 1 et qui ne cesse d’augmenter jusqu’à l’année 5 qui montre l’importance des actifs courants (83,58%). Notre firme est alors une entreprise commerciale car c’est l’actif courant qui domine.

Tandis que le ratio de solvabilité générale montre la sécurité des tiers et la marge de crédit de l’entreprise. En cas de faillite c’est l’actif non courant qui serve à payer tous les créanciers, donc il est nécessaire de savoir à l’avance si ces actifs couvrent bien la totalité des dettes. Ici, les ratios sont tous supérieur à 1, donc les créanciers ne court aucun risque.

 Ratios de rentabilité  Rentabilité financière : d’exploitation Résultat x 100 R CA

 Rentabilité des capitaux propres Bénéice net R x 100 Capitaux propres

 Rentabilité de l’actif total EBE R x 100 Total actif

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Tableau n°XIL : Ratios de rentabilité : Eléments Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Bénéfice net 144.910.100 123.243.185 159.300.981 136.393.847 162.338.581 Résultat 144.910.100 157.997.180 187.270.568 215.206.295 242.574.344 d’exploitation CA 418.460.000 478.560.000 536.460.000 595.380.000 655.260.000 EBE 181.726.800 194.793.880 224.087.268 252.022.995 277.567.294 K. Propres 294.482.100 417.755.285 577.026.266 703.677.695 875.758.694 Total actif 477.292.600 565.986.270 684.173.328 771.641.607 875.758.694 R1 34,63 34,01 34,91 36,15 37,02 R2 49,20 29,51 27,61 19,11 18,53 R3 38,07 34,42 32,77 33,07 32,48 Source : Etude personnelle 2010 On constate une progressive augmentation du résultat opérationnelle pendant les cinq années d’investissement (R=34,63 à 37,02). Ce qui explique que les diminutions de la rentabilité de l’actif et des capitaux propres sont dues à des charges financières telles que les paiements des intérêts de l’emprunt à la banque et aussi des IBS à verser à l’Etat. Mais malgré cette incidence de charge financière, le taux de rentabilité de l’actif est acceptable (minimum 32,48%)

iv. L’efficacité

Elle est mesurée par le rendement de l’entreprise. Les ratios suivants servent à apprécier l’efficacité :  Ratio de rendement apparent de la main d’œuvre

Valeur ajoutée R Effectif du personnel

 Efficacité de l’investissement humain

Charges de personnel R Valeur ajoutée

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Tableau n°XIIL : Ratios de rendement Eléments Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Effectif 84 94 94 94 94 Ch. Personnel 202.771.200 246.412.320 271.053.552 298.158.907 327.974.798 VA 386.908.200 443.857.200 498.256.920 553.389.612 609.070.573

R1 4.606.047 4.721.885 5.300.605 5.887.124 6.479.474

R2 52,41 55,52 54,40 53,87 53,85 Source : Réflexion personnelle 2010 Le ratio de rendement apparent de la main d’œuvre signifie que chaque salarié produit 4.606.047 Ar de valeur ajoutée pour la première année et ce chiffre augmente au fur et à mesure que l’année avance car lors de la cinquième année cette valeur ajoutée produit par tête est devenue 6.479.474 Ar. D’autre part le ratio d’efficacité de l’investissement humain montre la partie de la valeur ajoutée consacrée au personnel producteur de cette valeur ajoutée. Pour la première année cette partie s’élève à 52,41%, mais pour les autres années, elle représente en moyenne les 53 à 55% de la valeur ajoutée.

3.3 Evaluation sociale : Comme tant d’autre projet, le notre aussi peut avoir des points positifs : création d’emplois mais en même temps des points négatifs. Ce qu’il faut faire c’est de trouver l’équilibre entre le pour et le contre. Ci- dessous l’énumération de ces effets :

3-3-1. Création d’emplois : Il ne faut pas oublier que nous avons besoin de ressources humaines pour réaliser notre projet et atteindre nos objectifs. Au début de la première année, nous voudrons recruter 70 personnes en plus des 14 qui tiennent des postes importants dans l’entreprise. Et pour les années restantes, la firme veut étouffer son personnel pour la raison que le nombre de demande augmente. A cet égard, la firme devra encore recruter. Comme nous pouvons constater ci-dessus, l’entreprise emploie un nombre important de personnes. A cet effet, notre projet participe à la création d’emplois.

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3-3-2. Les effets négatifs : Rappelons que la raison de notre projet était l’attraction des étrangers pour venir cher nous. Mais l’abondance des touristes peut entraîner des effets négatifs tels que :  Le risque de maladie  La prolifération de la prostitution  L’acculturation  Trafic des patrimoines nationaux  Abandon des autres secteurs productifs aux profits du tourisme.

Cette partie a été consacrée à l’étude financière du projet. Elle nous a permis de connaître exactement la somme de l’investissement nécessaire ainsi que la somme complémentaire à emprunter. Lors de l’évaluation, nous avons trouvé une valeur actuelle nette de 217.551.308 Ar, un taux de rentabilité interne de 41,22%. D’après notre calcul, le capital investi est récupéré exactement le 23 février de l’année 3, c'est-à-dire dans 2ans 1mois et 23 jours. Les impacts de ce projet sont non seulement financiers mais aussi économiques tels que la contribution au développement économique sur le plan nationale, les impacts sur la balance de paiement,… et sociales comme la création d’emplois,…

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CONCLUSION GENERALE

Actuellement, Madagascar se trouve dans la liste des pays sous-développés malgré ses richesses naturelles. Mais cette situation économique nécessite un réforme et demande la contribution de toute un chacun. Notre participation concerne la création et l’implantation d’un site touristique avec une maison familiale de vacances dans le district d’Ambatondrazaka - Région Alaotra-Mangoro. Nous avons choisi cet emplacement par ce que, d’abord c’est le premier grenier à riz de Madagascar, ensuite le lac Alaotra – le plus grand de l’Île – y est localisé, et enfin c’est l’un des sanctuaires d’espèces endémiques. Dans cet ouvrage nous nous étions efforcé de déterminer les intérêts de ce projet ainsi que les objectifs visés. Il montre les avantages de chaque intervenant et du pays, avantages que cet écrit montre théoriquement et en même temps en valeur monétaire. L’étude financière que nous avons effectuée nous a montré le chemin et nous a permis de connaitre plus précisément les résultats escomptés : les résultats trouvés pour les cinq premières années sont rentables. L’analyse de leur évolution et les différents critères d’évolutions du projet nous ont également confirmé que le projet aura des impacts positifs sur le plan socio-économique. Les potentialités touristiques de la région sont favorables à la réussite du projet, celui-ci a enregistré une recette annuelle confortable En effet, le projet permettra de distribuer de la valeur ajoutée auprès des autres agents économiques, d’attirer les étrangers et de faire entrer des devises, d’améliorer la trésorerie de l’État en payant divers impôts. Sur le plan social, le projet participe activement à la réduction de la pauvreté par la création d’emplois. Étant donné que le chômage et la pauvreté persistent encore à Madagascar, sa réalisation contribuera au développement et présente un intérêt considérable. Bref, le projet ne se limite pas dans le seul intérêt de quelques minorités, mais il vise une portée plus loin qui est celui de contribuer à la promotion du tourisme et au développement de l’économie malgache en général, en particulier celle de la région Alaotra Mangoro. Nous espérons que cet ouvrage puisse inciter nos compatriotes à participer activement au développement de la nation, et qu’il fera son écho partout où il y a la bonne volonté de coopérer pour vaincre la pauvreté à Madagascar, notamment dans la zone d’étude

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BIBLIOGRAPHIE

1-OUVRAGES GENERAUX

 BARREAU Jean & DELAHAYE Jacqueline Gestion Financière DECF Manuel & application 10 è Edition, 2001, 485 pages  D. LAURE. Economie d’entreprise , édition HACHETTE TECHNIQUE du 1988- 1989, 384 pages  FAYEL Alain et Daniel PERNOT. Comptabilité générale de l’entreprise , 12 ème édition DUNOD, Paris 2001, 366 pages  PARENTEAU Alain gestion des infrastructures Manuel et application 10é édition année 2004

 TRETON Jean Paul. Maîtriser votre trésorerie , collection de la petite entreprise, édition FOUCHER, avril 200, 47 pages.

DOCUMENTS ET REVUES  DGI : Code Général des Impôts, Edition Permanente, Ministère du budget et de Développement des Provinces Autonomes Secrétariat Général, 30 août 1994,  Institut National de la Statistique INSTAT  Magazine Voyageurs Associés Madagascar Editons Mars 1998, 15 pages  Ministère de la culture et du Tourisme, année 2005  Plan Comptable Général 2005, Décret n° 2004 ; 272 du 18 février 2004, Imprimerie Nationale MEMOIRE  Bezara Davy : création du cabinet Namana, mémoire de maitrise en gestion, p.15 2004 SUPPORTS PEDAGOGIQUES

 ANDRIANTIANA Mohajy, « Politique Financière », 4ème année Gestion Facultés de droit des sciences économiques et de Gestion année 2009  HORACE Gatien, « Cours de Management », 4ème année gestion, Facultés de droit des sciences économiques et de Gestion année 2009 SITE WEB  www.3dMadagascar.com  www.Tourisme_Madagascar.com

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ANNEXES

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ANNEXE I: DOSSIERS A FOURNIR POUR LA CREATION D’ENTREPRISE

DOSSIERS A FOURNIR NOMBRE - Statuts de société avec signature légalisée, paraphé par page 8 - Carte d’identité du ou des gérants ou (Copie passeport avec visa transformable si 5 étranger) - Certificat de résidence du ou des gérants 2 - jouissance de local : Contrat de bail commercial ou Contrat de domiciliation ou Lettre d’occupation gratuite à légaliser 4 * Pièces justificatives : copie du titre de propriété ou Certificat de situation juridique moins de 3 mois ou acte de vente définitif enregistré - Procuration au mandataire en cas d’absence du gérant avec pièce d’identité 5 - Copie facture de demande d’insertion au journal quotidien 1 * Enveloppes timbrées à 1500 Fmg si Gérant né en province 2

FORMULAIRES NOMBRE - Déclaration d’existence 4 1+3 photocopies de l’originale et - Déclaration de Taxe Professionnelle quittance après paiement - Fiche B1 – B1 bis (s’il y a co-gérance) 3 - Attestation de non condamnation (pour le gérant et le co- 1 gérant) - Attestation de filiation (pour gérant ou co-gérant étranger) 1 - Fiche d’investissement des capitaux 1 - Fiche d’identification Fiscale (cartonnée délivrée par 1 GUIDE)

COUTS OCCASIONNES MONTANT en FMG

- Enregistrement des statuts avec des timbres fiscaux de 500 2% du capital jusqu’à 50 millions de FMG par page plus timbre fiscal de 1 000 FMG si dernière FMG page impaire 1 % de 50 à 500 millions de FMG 0,5 % > à 500 millions de FMG 4 % du montant total du loyer - Enregistrement de bail commercial pendant la durée du bail - Immatriculation au Registre de Commerce ou RCS 55.200 FMG - Immatriculation Statistique 55.500.-FMG

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DOCUMENTS DELIVRES DELAI D’OBTENTION ) -Statuts enregistrés avec numéro de dossier fiscal ( -Déclaration de Patente visée et émission du rôle des patentes ) EN TROIS (03) JOURS -Quittance de paiement de la Patente ( -Reçu RCS avec numéro RCS ) -Carte Statistique et numéro statistique ( -Attestation d’immatriculation fiscale (NIF)

-Carte Professionnelle

-Extrait du registre de commerce 10 jours MAXIMUM

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ANNEXE II :

PLACE DE L ’ETUDE D ’IMPACT DANS LE PROCESSUS D’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE Procédure Phase du projet Action environnementale Identification Préparation –Tri - Connaître les exigences légales préliminaire (screening) - Rassembler les informations pertinentes Etude de pré - Cadrage (Scoping) - Se faire une idée sur les principaux faisabilité problèmes soulevés par le projet - Circonscrire les activités à mener - Elaborer les TDR de l’EIE Réalisation d’étude - prédire et identifier les impacts Etude de faisabilité d’impact potentiels - analyser et évaluer la grandeur, l’importance et la signification des impacts clés - développer des stratégies pour réduire les impacts négatifs Constitution du CTE et - analyse de conformité juridique, Dépôt d’EIE et évaluation technique ; analyse de suffisance, de évaluation environnementale selon le cohérence et de pertinence des données environnementale au décret MECIE - expertise sur site par les membres du niveau de l’Administration CTE - conduite de l’information du public par les autorités locales en concert avec le CTE - élaboration du rapport technique d’évaluation Mise en oeuvre Contrôle et suivi - Mise en œuvre des mesures de environnementaux protection de l’environnement et des mesures d’atténuation et/ou compensatoires - Mise en place éventuelle de nouvelles mesures d’atténuation et/ou de mesures de restauration - Veille environnementale et suivi Fin de projet et post Audit environnemental - Dégager les leçons pour les projets evaluation futurs - Evaluation de l’audit environnemental - Délivrance du quitus environnemental par le MINENV

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ANNEXE III

FICHE DE RENSEIGNEMENTS SUR L’IDENTITE DU DEMANDEUR , SUR LES INSTALLATIONS , LES INSTALLATIONS , LES EQUIPEMENTS , LES

A- RECENSEMENTS SUR L’IDENTITE DU DEMANDEUR MATERIELS D’EXPLOITATION ET SUR LE PERSONNEL

Société : Dénomination sociale Adresse du siège social N° registre du Commerce Raison sociale Mandataire : Nom et prénoms, CIN ou Passeport (numéro, date et lieu de délivrance, validité), Adresse. Entreprise individuelle ; Nom et prénoms, Nationalité Adresse CIN ou Passeport (numéro, date et lieu de délivrance, validité)

B- RENSEIGNEMENTS SUR LES INSTALLATIONS, LES EQUIPEMENTS ET SUR LE PERSONNEL Lieu d’implantation Faritany Fivondronana Commune Adresse Catégorie de licence Licence A : -Agence de voyages /__/ Licence B : -Voyagiste ou tour operator /__/ -Réceptif /__/ Licence C : -Entreprise de prestations touristiques spécialisées /__/ -Entreprise de location de voitures /__/ -Entreprise de location de bateaux de plaisance /__/ -Entreprise de location d’autres matériels et équipements /__/ (à préciser) Installation et équipements Superficie du local /__/

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau n° I : Liste des communes par district Tableau n° II : Densité de la population par District Administrative Tableau n° III : Population par tranche d’âge Tableau n° IV : La Production annuelle par cheptel Tableau n° V : Quelques chiffres 2005 Tableau n° VI : Nombre de visiteurs non résidents aux frontières Madagascar Tableau n° VII : Les caractéristiques des visiteurs Tableau n° VIII : Principal motif de voyage selon la provenance des visiteurs Tableau n° IX : Évolution des recettes en devises au titre du tourisme Tableau n° X : Classement des établissements hôteliers Tableau n° XI : des catégories professionnelles des employés dans le site Tableau n°XII : Le calendrier de réalisation Tableau n°XII I : Évolutions des arrivés des visiteurs non résidents aux frontières Tableau XIV : Taux de croissance des touristes par année Tableau n° XV : Prévision de la demande touristique pour cinq ans Tableau n° XVI : Taux d’accroissement de la demande en investissement Tableau n°XVII : Prévision de la demande en investissement Tableau n° XVIII : Évolutions de l’offre Tableau n° XIX : La répartition par pays des touristes à Madagascar. (En %) Tableau n° XX : charges de personnel classé FRI (montant en Ariary ) Tableau n° XXI : Fonds de roulement initial Tableau n°XXII : Montant de l’investissement Tableau n° XXIII : Plan de financement Tableau n°XXIV : Tableau d’amortissement Tableau n°XXV : Remboursement de l’emprunt Tableau n° XXVI : Charges de personnel pendant cinq ans (montant en Ariary) Tableau n° XXVII : Les charges (montant en Ariary ) Tableau n°XXVIII : Les recettes prévisionnels (unité monétaire l’Ariary) Tableau n° XXIX : Comptes de résultat Tableau n° XXX : Plan de trésorerie (unité monétaire l’Ariary) Tableau n° XXXI : Bilan d’ouverture Tableau n° XXXII : Bilan actif de cinq années consécutives

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Tableau n° XXXIII : Bilan passif de cinq années consécutives Tableau n° XXXIV : Répartition de la valeur ajoutée Tableau n° XXXV : Calcul de la MBA Tableau n° XXXVI : Calcul de VAN à un taux de 45% Tableau n° XXXVII : Tableau de calcul du SR et MS Tableau n°XXXVIII : Ratio de financement permanent Tableau n°XXXIX : Ratios d’indépendance financière Tableau n° XL : Ratios de liquidité de l’actif et de solvabilité générale Tableau n°XIL : Ratios de rentabilité Tableau n°XIIL : Ratios de rendement

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Table des matières

SOMMAIRE ...... 1 REMERCIEMENTS ...... 3 LISTE DES ABREVIATIONS ...... 4 INTRODUCTION ...... 5

PREMIERE PARTIE : LES PRESENTATIONS DU DISTRICT D’AMBATONDRAZAKA ET LE PROJET ENVISAGE ...... 7 Chapitre I : LE DISTRICT D’AMBATONDRAZAKA ET LES GENERALITES SUR LE PROJET ...... 9 Section I : Le district d’Ambatondrazaka ...... 9 §1-Historique ...... 9 §2- Implantation et délimitation administrative ...... 10 2-1 Situation géographiques (1) Monographie de la région Alaotra Mangoro .... 10 2-2 Les Conditions physiques de la commune ...... 11 2-2-1 Le Climat ...... 11 2-2-2 Les reliefs ...... 11 2-3 L’Hydrographie ...... 12 2-4 La Biodiversité naturelle ...... 12 2-4-1 La Faune ...... 12 2-4-2 La Flore ...... 12 2-5 La Division Administrative ...... 13 2-6 La Situation démographique ...... 14 §3-Les activités économiques dominantes ...... 15 3-1 Les zonages économiques ...... 15 3-2 L’agriculture ...... 16 3-3 La pêche ...... 16 3-4 L’élevage ...... 17 3-5 L’industrie ...... 18 3-6 Le Tourisme ...... 19 Section II : Les généralités du projet ...... 20 §1 – Evolution du tourisme ...... 20 1-1 L’hôtellerie ...... 24 1-2 Les produits ...... 24

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§2 Situation du tourisme dans le district d’Ambatondrazaka ...... 25 2-1 L’Hôtellerie ...... 26 2-2- Les sites touristiques dans le district d’Ambatondrazaka ...... 27 §3 –La détermination des produits touristiques ...... 28 1- La notion du produit touristique ...... 28 2- Les facteurs naturels ...... 28 3-Les valeurs paysagères ...... 29 4- Le lieu d’Andrebabe ...... 29 5- Le lac Alaotra ...... 29 Chapitre II : IDENTIFICATION DU PROJET ...... 30 Section I : Origine du projet ...... 30 §1-Les définitions et intérêts ...... 30 1- Définition ...... 30 2- Les Intérêts du projet ...... 31 3- Le cadre conceptuel du projet ...... 32 §2- Les renseignements généraux ...... 32 1-Titre du projet ...... 32 2- Choix du projet ...... 32 2-1 Raison économique ...... 32 2-2 Raison sociale ...... 32 3-Effets attendus de la réalisation du projet ...... 32 §3 Lieu d’implantation ...... 33 3-1 Intégration dans l’environnement ...... 33 3-2 Etat de la route et l’accessibilité du site ...... 33 3-3 La pérennité du projet ...... 33 Section II : Description du projet ...... 34 Section III : Aspects juridiques et organisationnel du projet ...... 35 §1 Structure organisationnelle ...... 35 1-1 Structure de ressources humaines ...... 35 1-2 Organigramme envisagé ...... 36 1-2 Description des principales fonctions ...... 38 1-2-1 Le directeur ...... 38 1-2-2 Le Directeur Technique(DT) ...... 38 1-2-3 Le secrétaire comptable ...... 38 1-2-4 Le service accueil ...... 39 1-2-5 Le service hébergement ...... 39

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1-2-6 Le service restauration ...... 39 1-2-7 La Sécurité et le gardiennage ...... 39 1-2-8 Le chauffeur ...... 39 1-2-9 Achat et approvisionnement ...... 39 §2 Choix de la forme juridique ...... 40 §3 Chronogramme de la réalisation du projet ...... 41 1-Temps de réalisation ...... 41 2-Gestion de temps adoptée ...... 41 3- Calendrier de réalisation ...... 42 DEUXIEME PARTIE : LA NECESSITE ET LA RENTABILITE DU PROJET .... 44 Chapitre I : La nécessite technique du projet ...... 46 Section I : Etude de marché touristique ...... 46 §1- Analyse de la demande ...... 46 1. La saisonnalité de la demande : ...... 46 2. Evolution de la demande ...... 47 2-1 Prévision de la demande touristique : ...... 47 2-2 Prévision de la demande en investissement : ...... 48 §2. Analyse de l’offre ...... 49 1. Analyse de l'offre originelle ...... 50 2. La prévision de l’offre ...... 50 a- Les ressources naturelles ...... 51 b- Les ressources culturelles ...... 51 §3. La politique du marketing mix ...... 51 1. La politique du produit : ...... 52 a. L’innovation : ...... 52 b. Le positionnement : ...... 52 2. La politique du prix : ...... 53 3. La force de vente : ...... 54 a- Les fonctions de la force de vente : ...... 54 b. Les actions menées sur la force de vente : ...... 55 4. La communication : ...... 55 a. La publicité : ...... 55 b. La promotion : ...... 56 c. Les relations publiques : ...... 57 §3- Motivation principale pour la destination Madagascar ...... 57 1. Motivation principale pour la destination de la Région Alaotra Mangoro ..... 58

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2. Opportunités de tourisme futur ...... 58 Section II : Les potentialités touristiques ...... 59 §1- Impacts au niveau Economique ...... 59 §2- Impacts au niveau socioculturel ...... 60 CHAPITRE II : LA RENTABILITE DU PROJET ...... 61 Section I : Rentabilité technique ...... 61 §1-Structure de la maison familiale de vacances ...... 61 1-Structure interne de la MFV ...... 61 2- Le plan rez-de-chaussée ...... 61 2-1 La zone d’accueil réceptif ...... 61 2-2 La zone de service ...... 61 2-3 Les zones privatives ...... 62 2-4 Les zones annexes ...... 62 2-4-1 La remise ...... 62 2-4-2 Les deux escaliers : ...... 63 3-Le plan de l’étage courant ...... 63 3-1 La salle de lecture ...... 63 3-2 Les dix zones privatives ...... 63 3-3 La zone annexe ...... 63 3-4 Le magasin ...... 63 §2- Les prestations envisagées ...... 63 §3- Identifications de ressources ...... 65 3-1 Les ressources matérielles ...... 65 3-2 Les ressources humaines ...... 65 3-3 Les ressources financières ...... 68 Section II : Rentabilité financière ...... 68 §1. Coût de l’investissement et compte de gestion ...... 68 1-1 Le fond de roulement initial : ...... 69 1-2- Le plan de financement : ...... 71 1-2-1- Montant de l’investissement : ...... 71 1-2-2 Le plan de financement : ...... 72 3. L’amortissement : ...... 73 3-1. Le Généralités : ...... 73 3-2. Tableau d’amortissement : ...... 73 4. Remboursement des dettes : ...... 74 4-1. Contraintes : ...... 74

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4-2. Tableau de remboursement des dettes : ...... 74 5. Les comptes de gestion : ...... 74 5-1. Les charges : ...... 75 5 2. Les recettes prévisionnelles : ...... 77 §2- Etude de faisabilité et de rentabilité ...... 78 1. Les comptes de résultats prévisionnels ...... 78 2. Le plan de trésorerie ...... 79 3. Les bilans ...... 81 §3- Evaluation du projet ...... 84 3-1. Evaluation économique : ...... 84 3-1-1. Contribution au développement économique nationale : ...... 84 3-1-2. Effet sur la finance publique : ...... 85 3-1-3. Effet sur la balance de paiement : ...... 86 3-2. Evaluation financière du projet : ...... 86 3-2-1. selon les outils d’évaluation : ...... 86 3-2-2. Selon les critères d’évaluation : ...... 89 3.3 Evaluation sociale : ...... 94 3-3-1. Création d’emplois : ...... 94 3-3-2. Les effets négatifs : ...... 95 CONCLUSION GENERALE ...... 96 BIBLIOGRAPHIE ...... 97 ANNEXES ...... ……………98 LISTE DES TABLEAUX ...... 103

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