EUZHAN PALCY Rue Cases-Nègres

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

EUZHAN PALCY Rue Cases-Nègres EUZHAN PALCY Rue Cases-Nègres DOSSIER 186 COLLÈGE AU CINÉMA L’AVANT FILM L’affiche 1 Film d’époque Réalisatrice & Genèse 2 Euzhan Palcy SYNOPSIS Acteurs 4 L’empire colonial français est à son apogée, LE FILM l’Exposition coloniale de 1931 va se tenir à Paris. À la Martinique, l’esclavage a été aboli en 1848, mais Analyse du scénario 5 les Blancs « békés » contrôlent toujours l’écono- Le sacrifice d’une grand-mère mie et les Noirs sont toujours misérables, travail- lant pour quelques sous dans les plantations de Découpage séquentiel 7 canne à sucre. Dans la bourgade de Rivière-Salée, les békés vivent dans de somptueuses villas, les Personnages 8 Noirs dans des cases de bois et de paille alignées Relations d’apprentissage dans ce lieu-dit : rue Cases-Nègres. La journée, les parents travaillent aux champs, et Mise en scène & Signification 10 les enfants vont à l’école, obligatoire pour tous Une chronique depuis la loi républicaine de Jules Ferry. Lorsque en touches impréssionnistes arrivent les vacances, les enfants, livrés à eux- mêmes à leur plus grande joie, sont les maîtres de Entretien 13 la rue Cases-Nègres. Puis vient la rentrée des classes. José, 11 ans, est un bon élève, curieux et Analyse d’une séquence 14 attentif. M’man Tine, la grand-mère affectueuse qui Fin d’une époque dans la vie de José élève José, fait tout pour qu’il puisse, grâce à l’ins- truction, vivre une vie meilleure que la sienne, elle qui s’est échinée au travail. L’instituteur noir, qui a AUTOUR DU FILM écrit au tableau que « l’instruction est la clé qui ouvre la deuxième porte de notre liberté », estime que José Histoire de la Martinique 16 peut obtenir une bourse. Sage du village et mé- moire de la communauté, M. Médouze a pris José La négritude et sa descendance 18 sous son aile et lui apprend de nombreuses choses sur la vie, la nature, le passé d’esclaves de leurs Bibliographie & Petites infos 20 ancêtres. Mais un jour, José le trouve mort. José obtient son certificat d’études puis, par concours, un quart de bourse, insuffisant pour lui permettre de payer ses études. Alors M’man Tine quitte le village pour aller vivre avec José à la capi- tale, Fort-de-France. Elle travaille encore plus dur qu’avant, lavant, reprisant, repassant le linge des propriétaires. Quand, par ses bons résultats, José Les dossiers ainsi que des rubriques audiovisuelles sont disponibles se voit attribuer une bourse complète, M’man Tine sur le site internet : www.lux-valence.com/image peut enfin souffler. Rassurée sur le sort de son petit Base de données et lieu interactif, ce site, conçu avec le soutien du CNC, est un outil au service des actions pédagogiques, et de la diffu- José, elle peut mourir. « M'man Tine est allée dans sion d’une culture cinématographique destinée à un large public. l'Afrique de M. Médouze. » José va continuer à étu- Édité par le : Centre National du Cinéma et de l’Image Animée. dier à Fort-de-France, mais il emportera avec lui sa Remerciements : Euzhan Palcy, Carlotta Films rue Cases-Nègres. Photos de Rue Cases-Nègres : Carlotta Films. Conception graphique : Thierry Célestine – Tél. 01 46 82 96 29 Impression : I.M.E. 3 rue de l'Industrie – B.P. 1725112 – Baume-les-Dames cedex Direction de la publication : Idoine production, 8 rue du faubourg Poissonnière – 75010 Paris [email protected] Achevé d’imprimer : décembre 2010. L’AVANT FI LM L’AFFICHE Film d’époque La typographie du titre, comme le motif de la bordure du le visage de José est tout à fait identifiable et contraste avec cet cadre interne à l’affiche, sont dans le pur style art déco. Cela anonymat. C’est le sacrifice de l’une d’entre eux, M’man Tine, donne deux indications sur le film : il se déroule dans les usée par l’âge et le travail, et qui continue à s’échiner dans les années 30 et il s’inscrit dans la vague des années 70 du film champs puis dans les ménages, qui permet à José de s’extraire «rétro ». Le cadre évoque aussi une « photo-souvenir », celle – l’affiche le montre littéralement – de sa condition sociale. d’une époque reconstituée cinquante ans plus tard. La présence très forte de José, son regard très ouvert, tourné Le titre « Rue Cases-Nègres » n’est pas un véritable nom de vers le haut comme vers un avenir plein d’espérance, donne rue, mais le nom conventionnel qui désignait depuis des lustres, une dimension épique à l’affiche. Sa tête, coiffée d’un chapeau en Martinique, l’endroit où, d’abord les esclaves puis les tra- de paille doré, est comme un soleil sur un fond de ciel qui vailleurs « libres », vivaient dans des cases de fortune près des évoque directement le drapeau français : bleu du ciel, blanc champs de canne où ils travaillaient. Pour qui l’ignore, ce titre des nuages et rouge « poétique », sans justification réaliste, évoque à la fois le temps de la colonisation (les « nègres ») et s’affirmant comme une marque de colère, de révolte. Ces cou- d’une forme d’apartheid (« cases »), implicitement donc celui leurs rappellent aussi que la Martinique fait aujourd’hui partie de l’esclavage. La mention très visible en haut du cadre, de la France. « Gouvernorat de Martinique – Rivière-Salée – août 1930 » localise (commune à l’ouest de la baie de Fort-de-France) et date précisément les faits, indiquant le statut juridique du lieu : époque coloniale, sous l’administration d’un gouverneur, langue officielle : le français. L’affiche inscrit en bas, sous le visage de José, les champs de canne et ceux qui y travaillent. Elle indique ainsi qu’en arrière- plan du film se situe la cause directe, économique, de l’exis- tence de ces rues Cases-Nègres comme de la vie de José : la canne comme source de richesse (surtout en 1930) pour ceux PISTES DE TRAVAIL à qui elle appartient, et d’exploitation pour les travailleurs • Faire distinguer les deux parties de l’affiche : la partie noirs qui la coupent. L’accent est ainsi mis sur l’aspect humain encadrée (images, titre, indications de temps et de lieu), et du film et son propos social. la partie située sous le cadre, informative, avec essentielle- Dans la disposition des éléments de l’affiche, la canne déborde ment les « crédits ». sur le visage « colossal » de José qui donne le sentiment d’éma- • Que signifie ce cadre ? À quoi fait-il songer ? Quel est le ner héroïquement de ces champs et des travailleurs dont il est style choisi pour l’ornement du cadre et la typographie du le fruit, et parmi lesquels une femme en noir, à droite, paraît le titre ? À quelle époque cela renvoie-t-il ? contempler. En bas, en effet, les travailleurs sont anonymes, de • Quelles scènes du film sont évoquées par les images figu- dos ou trop éloignés pour qu’on puisse les identifier. En haut, rant dans ce cadre ? 1 RÉALISATRICE GENÈSE Euzhan Palcy1 Filmographie Débuts Née à la Martinique en 1956, Euzhan Palcy passe son enfance au Gros-Morne. Elle 1974 La Messagère (TV) s’initie au cinéma à la salle paroissiale du village, puis à Fort-de-France. Elle a une 1982 L'Atelier du diable (CM) 1983 Rue Cases-Nègres douzaine d’années quand, en 1968, elle assiste au village à une projection d’Orfeu 1989 A Dry White Season Negro. Le film de Marcel Camus (1958) est pour elle un choc déterminant : voir sur (Une Saison blanche et sèche) un écran des Noirs qui s’aiment et s’embrassent comme des Blancs est une révéla- 1990 Comment vont les enfants ? tion. Elle découvre aussi l'ouvrage de Joseph Zobel, La Rue Cases-Nègres, que lui 1991 Siméon offre sa mère que ce livre touchait aux larmes. Dès l’adolescence, alors qu’elle cares- 1994 Aimé Césaire : se déjà le rêve de devenir réalisatrice, elle songe à adapter son livre de chevet. À dix- A Voice For History neuf ans, elle anime une émission de poésie dans une télévision locale et sort un 1998 Le Combat de Ruby Bridges (TV) disque de chansons enfantines (elle est soprano colorature). En 1974, elle écrit et 2001 The Killing Yard réalise un téléfilm avec son frère Joël : la diffusion de La Messagère à la télévision 2006 Parcours de dissidents antillaise est un succès. Ce titre représente Euzhan Palcy de manière emblématique, (documentaire) elle qui conçoit le cinéma comme une mission, sans militantisme, mais avec le 2007 Les Mariés de l'Isle Bourbon (TV) besoin viscéral de dénoncer les injustices. Sa grande volonté calme où couve la révolte ainsi que sa fine beauté évoquent un autre messager charismatique de la cause noire, le chanteur jamaïcain de reggae rastafari Bob Marley. Encouragée par son père, elle poursuit à Paris des études de théâtre, de littérature, puis de cinéma à l'École nationale supérieure Louis-Lumière. Après avoir été assistante, elle réalise en 1982 un court métrage pour France 3, L'Atelier du diable, un conte où un enfant s'aventure dans la mystérieuse maison d'un vieux « sorcier » qui vit reclus avec son coq de combat. Genèse du film Peu après, elle rencontre François Truffaut qui la parraine. Puis arrivent deux jeunes producteurs, Michel Loulergue et Jean-Luc Ormières et surtout le producteur et dis- tributeur Claude Nedjar (Lacombe Lucien de Louis Malle, La Guerre du feu de Jean-Jacques Annaud, etc.) et la société de Louis Malle (la Nef). Euzhan Palcy obtient pour le scénario adapté de La Rue Cases-Nègres, à l’unanimité du jury, l’avance sur recettes du Centre National de la Cinématographie.
Recommended publications
  • PDF Download a Dry White Season Ebook Free
    A DRY WHITE SEASON PDF, EPUB, EBOOK Andre Brink | 316 pages | 31 Aug 2011 | HarperCollins Publishers Inc | 9780061138638 | English | New York, NY, United States A Dry White Season PDF Book There are no race relations. Marlon Brando as McKenzie. Detroit: Gale Research, From metacritic. What does he think life is like there? There are so many passages that resonate with the barriers, pitfalls and depressing realities that never seem to change when fighting for a better world against incredible resistance and hatred: When the system is threatened they will do anything to defend it It's not cynicism, it's reality I just want to go back to the way things were Don't you think they would do the same to us if they had the chance. In this process the marriage dissolves. Thompson, Leonard. Police show up at the house with some regularity—to question the Du Toits, to search the house, and ultimately to threaten them. Cry, the Beloved Country. Susan Sarandon plays a sympathetic journalist, and Marlon Brando, in a juicy comeback cameo that evokes Orson Welles's Clarence Darrow impersonation in Compulsion , plays an antiapartheid lawyer. How can scenes of torture and of the death of children not? Afrikaner —the former term was Boer —refers to whites who descend mainly from the early Dutch but also from the early German and French settlers in the region. Trailers and Videos. It's filled with beautiful beaches, abundant wildlife, lush rainforest, lovely waterfalls and dozens of volcanos. In the book the image is rooted in a specific event.
    [Show full text]
  • M a Dry White Season
    A DRY WHITE SEASON ade in 1989, A Dry White Season , things straight. He hires a lawyer, Ian this first ever release of the score, we used a searing indictment of South Africa Mackenzie (Brando), a human rights attor - only score cues and those cues are as they Munder apartheid , was a superb, riv - ney who knows the case is hopeless but were originally written and recorded. The eting film that audiences simply did not who takes it on anyway. The case is dis - film order worked beautifully in terms of dra - want to see, despite excellent reviews. Per - missed, more people die, Du Toit is threat - matic and musical flow. We’ve included two haps it was because South Africa was still ened, he is abetted in his political bonus tracks – alternate versions of two in the final throes of apartheid and the film awakening by a reporter (Susan Sarandon), cues, which bring the musical presentation was just too uncomfortable to watch. Some - has his garage bombed, and has his wife to a very satisfying conclusion. times people need distance and one sus - and daughter turn against him. Only his pects that if the film had come out even a young son knows that what Du Toit is trying Dave Grusin is one of those composers decade later it would have probably been to do is right. Eventually, gathering affidavits who can do everything. And he has – from more successful. As it is, over the years from many people, he is able to outwit the dramatic film scoring to his great work in tel - people have discovered it and been truly af - secret police and have the documents de - evision (It Takes A Thief, Maude, Good fected by its portrayal of racial turmoil in a livered to a newspaper, but in the end it Times, Baretta, The Name Of The Game, country divided and the way the film was does no real good.
    [Show full text]
  • Implications of a Feminist Narratology: Temporality, Focalization and Voice in the Films of Julie Dash, Mona Smith and Trinh T
    Wayne State University Wayne State University Dissertations 11-4-1996 Implications of a Feminist Narratology: Temporality, Focalization and Voice in the Films of Julie Dash, Mona Smith and Trinh T. Minh-ha Jennifer Alyce Machiorlatti Wayne State University, Follow this and additional works at: http://digitalcommons.wayne.edu/oa_dissertations Part of the Critical and Cultural Studies Commons, and the Film and Media Studies Commons Recommended Citation Machiorlatti, Jennifer Alyce, "Implications of a Feminist Narratology: Temporality, Focalization and Voice in the Films of Julie Dash, Mona Smith and Trinh T. Minh-ha" (1996). Wayne State University Dissertations. 1674. http://digitalcommons.wayne.edu/oa_dissertations/1674 This Open Access Dissertation is brought to you for free and open access by DigitalCommons@WayneState. It has been accepted for inclusion in Wayne State University Dissertations by an authorized administrator of DigitalCommons@WayneState. IMPLICATIONS OF A FEMINIST NARRATOLOGY: TEMPORALITY, FOCALIZATION AND VOICE IN THE FILMS OF JULIE DASH, MONA SMITH AND TRINH T. MINH-HA Volume I by JENNIFER ALYCE MACHIORLATTI DISSERTATION Submitted to the Graduate School of Wayne State University, Detroit, Michigan in partial fulfillment of the requirements for the degree of DOCTOR OF PHILOSOPHY 1996 MAJOR: COMMUNICATION (Radio/Television/Film) Approved by- © COPYRIGHT BY JENNIFER ALYCE MACHIORLATTI 1996 All Rights Reserved her supportive feminist perspective as well as information from the speech communication and rhetorical criticism area of inquiry. Robert Steele approached this text from a filmmaker's point of view. I also thank Matthew Seegar for guidance in the graduate program at Wayne State University and to Mark McPhail whose limited presence in my life allowed me consider the possibilities of thinking in new ways, practicing academic activism and explore endless creative endeavors.
    [Show full text]
  • MGM 70 YEARS: REDISCOVERIES and CLASSICS June 24 - September 30, 1994
    The Museum of Modern Art For Immediate Release May 1994 MGM 70 YEARS: REDISCOVERIES AND CLASSICS June 24 - September 30, 1994 A retrospective celebrating the seventieth anniversary of Metro-Goldwyn- Mayer, the legendary Hollywood studio that defined screen glamour and elegance for the world, opens at The Museum of Modern Art on June 24, 1994. MGM 70 YEARS: REDISCOVERIES AND CLASSICS comprises 112 feature films produced by MGM from the 1920s to the present, including musicals, thrillers, comedies, and melodramas. On view through September 30, the exhibition highlights a number of classics, as well as lesser-known films by directors who deserve wider recognition. MGM's films are distinguished by a high artistic level, with a consistent polish and technical virtuosity unseen anywhere, and by a roster of the most famous stars in the world -- Joan Crawford, Clark Gable, Judy Garland, Greta Garbo, and Spencer Tracy. MGM also had under contract some of Hollywood's most talented directors, including Clarence Brown, George Cukor, Vincente Minnelli, and King Vidor, as well as outstanding cinematographers, production designers, costume designers, and editors. Exhibition highlights include Erich von Stroheim's Greed (1925), Victor Fleming's Gone Hith the Hind and The Wizard of Oz (both 1939), Stanley Kubrick's 2001: A Space Odyssey (1968), and Ridley Scott's Thelma & Louise (1991). Less familiar titles are Monta Bell's Pretty Ladies and Lights of Old Broadway (both 1925), Rex Ingram's The Garden of Allah (1927) and The Prisoner - more - 11 West 53 Street, New York, N.Y. 10019-5498 Tel: 212-708-9400 Cable: MODERNART Telex: 62370 MODART 2 of Zenda (1929), Fred Zinnemann's Eyes in the Night (1942) and Act of Violence (1949), and Anthony Mann's Border Incident (1949) and The Naked Spur (1953).
    [Show full text]
  • Pages from Actas VII Congreso
    LUCES SOBRE SOMBRAS: LAS PRECURSORAS CINEMATOGRÁFICAS AFROAMERICANAS Platas, Alonso, María RESUMEN(español 150 palabras máximo) Como directoras, guionistas, productoras y distribuidoras, las mujeres afroamericanas contribuyeron de manera decisiva en los orígenes de la industria cinematográfica estadounidense. La escala de valores del heteropatriarcado occidental que aún domina el negocio destinó durante casi un siglo a estas pioneras y sus trabajos a un severo oscurantismo del cual comenzaron a emerger a finales del siglo XX a través de las investigaciones realizadas por varias historiadoras, cineastas y críticas afroamericanas. En esta comunicación pondré en valor las aportaciones de estas precursoras al desarrollo del cine estadounidense como contribuciones fundamentales a la representación de la diversidad de raza, género y clase. PALABRAS CLAVE (máximo 5) Afroamericanas, Cine, Mujeres, Directoras, Precursoras ABSTRACT (inglés, 150 palabras máximo): As directors, scriptwriters, producers and distributors, African American women played a decisive role in the origin of the motion pictures industry in the United States. For almost a century, the white patriarchal values that still dominate the business have sent these pioneers and their works to a severe obscurantism. The research initiated by African American women historians, filmmakers and critics by the end of the 20th century brought to the forefront these pioneers and their works. This paper offers a brief introduction to these cinematic foremothers as fundamental figures in the cinema of the United States offering varied representations of race, gender and class. KEYWORDS (máximo 5) African American, Film, Women, Directors, Pioneers LUCES SOBRE SOMBRAS: LAS PRECURSORAS CINEMATOGRÁFICAS AFROAMERICANAS El tema central de mi tesis es el cine feminista afroamericano contemporáneo y el uso del biopic – filme de corte biográfico – como género cinematográfico empoderador para las mujeres afroamericanas.
    [Show full text]
  • March 28-31, 2019
    March 28-31, 2019 Most Beloved French Actor Thierry Lhermitte Leads Diverse Delegation of Filmmakers Eight Free Master Classes with actors, directors, authors, screenwriters, and cinematographers Exclusive Media Sponsor All films have English subtitles and are presented by their actors and directors. 27th annual • Byrd Theatre • Richmond, Va. • (804) 827-FILM • www.frenchfilmfestival.us Virginia Commonwealth University and the University of Richmond present Richmond,Virginia contents Film Schedule . p . 3 Lock in your pass for the Special Events . p . 4 28th French Film Festival Master Classes . pp . 7-15 with the 27th festival price 2019 Feature Films . pp . 16-32 Regular VIP Pass: $115 Libre . 16 Fait d’hiver . 17 Instructor VIP Pass: $105 Occurrence at Owl Creek Bridge . 17 Student VIP Pass: $65 A Dry White Season . 18 Official Reception Add-On: $25 En mille morceaux . 19 Make check payable to: French Film Festival Le Procès contre Mandela et les autres . 20 Méprises . 22 Mark your calendars! Rémi sans famille . 23 28th French Film Festival Abdel et la Comtesse . 24 March 26-29, 2020 La Finale . 25 Tueurs . 26 Offer available only during weekend Le Collier rouge . 27 of Festival – see “Will Call Table” Tout ce qu’il me reste de la révolution . 28 Et mon coeur transparent . 29 Co-academic Sponsors Virginia Commonwealth University and the University of Richmond present Les Chatouilles . 30 Richmond,Virginia March 22-25, 2018 March 30-April 2, 2017 L’Échange des princesses . 31 L’Ordre des médecins . 32 2019 Short Films . pp . 33-39 Saturday, March 30 Leur jeunesse . 33 All films have English subtitles Exclusive Media Sponsor Sans gravité .
    [Show full text]
  • Newsletter Été 2009
    Bulletin Culturel July - August 2009 focus DJ Medhi The Cinematheque Ontario presents The New Wave UNIVERSAL CODE EXHIBITION AT THE POWER PLANT Gabriel Orozco, Black Kites Perspective Summer paths lead you through meadows, marshlands and marches. Get rid of the astrolab, forget about GPS, whatever the compass : in such a mess, where is Contents the satellite bending over ? Time spend to cook is pure happiness. During harsh winter, Amélie Nothomb PAGE 4 - Festival shared with us her admiration for her sister Juliette’s recipes : « to please me, PAGE 5 - Exhibitions [she] cooks up, with a lot of humor, theorically freakish dishes, at the end I enjoy PAGE 6 - Theater them so much. Green tea chesnut spread is my favorite, but overall, sweet tooth obliged, is the Mont Fuji cake which remembers me about my descent… »* PAGE 7 - Music Power Plant invites artists dealing with beginnings to end mysteries, the Cine- PAGE 9 - Cinema matheque offers on-going images’ feast. DJ Medhi and M83 go electro. Joël Savary, Attaché Culturel * « La cuisine d’Amélie, 80 recettes de derrière les fagots » by Juliette Nothomb. July 2009 Monday Tuesday Wednesday Thursday Friday Saturday Sunday 12 3 4 5 CINEMA CINEMA CINEMA - A woman is a - Alphaville The Nun woman - Jules and Jim - Breathless 6 7 8 9 10 11 12 CINEMA CINEMA CINEMA The sign of Leo Pierrot le fou - To live her life - And God created woman 13 14 15 16 17 18 19 CINEMA CINEMA CINEMA THEATER THEATER - Band of Out- Les bonnes Bob le flam- Je serais tou- Je serais tou- siders femmes beur jours là ..
    [Show full text]
  • Afro- Caribbean Women Filmmakers
    NORTHWESTERN UNIVERSITY RE-VIEWING THE TROPICAL PARADISE: AFRO- CARIBBEAN WOMEN FILMMAKERS by HASEENAH EBRAHIM PH.D DISSERTATION SUBMITTED 1998 DEPT OF RADIO/TV/FILM, NORTHWESTERN UNIVERSITY, EVANSTON, ILLINOIS, USA 1 ABSTRACT This dissertation presents a new conceptual framework, a "pan-African feminist" critical model, to examine how Euzhan Palcy of Martinique, Gloria Rolando and the late Sara Gómez of Cuba, and the Sistren Collective of Jamaica have negotiated - individually or collectively - the gender/race/class constraints within each of their societies in order to obtain access to the media of film and video. I examine the aesthetic, political, social and economic strategies utilized by these filmmakers to reinsert themselves into recorded versions of history, and/or to intervene in racist, (neo)colonial and/or patriarchal systems of oppression. 2 CHAPTER 1: INTRODUCTION Purpose and Scope of the Dissertation This dissertation examines the aesthetic, political, social and economic strategies utilized by selected Afro-Caribbean women filmmakers in exploiting the media of film and video to reinsert themselves into recorded versions of history, to challenge their (mis)representations, and/or to intervene in racist, (neo)colonial and/or patriarchal systems of oppression.1 I offer what I have termed a “pan-African feminist” analytical framework2 as a methodological tool to examine the manner in which these Afro- Caribbean women filmmakers have negotiated, individually as well as collectively, the gender/race/class constraints within each of their societies in order to obtain access to the media of film and video, to adopt culturally relevant communication strategies and themes, and to pursue their goals of social transformation and cultural empowerment.
    [Show full text]
  • Afro- Caribbean Women Filmmakers
    View metadata, citation and similar papers at core.ac.uk brought to you by CORE provided by Wits Institutional Repository on DSPACE NORTHWESTERN UNIVERSITY RE-VIEWING THE TROPICAL PARADISE: AFRO- CARIBBEAN WOMEN FILMMAKERS by HASEENAH EBRAHIM PH.D DISSERTATION SUBMITTED 1998 DEPT OF RADIO/TV/FILM, NORTHWESTERN UNIVERSITY, EVANSTON, ILLINOIS, USA 1 ABSTRACT This dissertation presents a new conceptual framework, a "pan-African feminist" critical model, to examine how Euzhan Palcy of Martinique, Gloria Rolando and the late Sara Gómez of Cuba, and the Sistren Collective of Jamaica have negotiated - individually or collectively - the gender/race/class constraints within each of their societies in order to obtain access to the media of film and video. I examine the aesthetic, political, social and economic strategies utilized by these filmmakers to reinsert themselves into recorded versions of history, and/or to intervene in racist, (neo)colonial and/or patriarchal systems of oppression. 2 CHAPTER 1: INTRODUCTION Purpose and Scope of the Dissertation This dissertation examines the aesthetic, political, social and economic strategies utilized by selected Afro-Caribbean women filmmakers in exploiting the media of film and video to reinsert themselves into recorded versions of history, to challenge their (mis)representations, and/or to intervene in racist, (neo)colonial and/or patriarchal systems of oppression.1 I offer what I have termed a “pan-African feminist” analytical framework2 as a methodological tool to examine the manner in which these Afro- Caribbean women filmmakers have negotiated, individually as well as collectively, the gender/race/class constraints within each of their societies in order to obtain access to the media of film and video, to adopt culturally relevant communication strategies and themes, and to pursue their goals of social transformation and cultural empowerment.
    [Show full text]
  • Co-Produced with the Black Film Institute of the University of the District of Columbia the Vision
    Co-produced with the Black Film Institute of the University of the District of Columbia the vision. the voice. From LA to London and Martinique to Mali. We bring you the world ofBlackfilm. Ifyou're concerned about Black images in commercial film and tele­ vision, you already know that Hollywood does not reflect the rnulti- cultural nature ofcontemporary society. You know thatwhen Blacks are not absent they are confined to predictable, one-dill1ensional roles. You ll1ay argue that ll10vies and television shape our reality or that they sinlply reflect that reality. In any case, no one can deny the need to take a closer look atwhat is cOllling out ofthis powerfullllediulll. BlackFilm Review is the forum you've been looking for. Four times a year, we bringyou film criticism from a Black perspective. We look behind the surface and challenge ardinary assumptiol~s about the Black image. We feature actors aI~d actresses that go agall~st the grail~, aI~d we fill you ll~ Ol~ the rich history ofBlacks ll~ American filrnrnakll~g- a history that goes back to 1910! And, Black Film Review is the only magazine that brings you news, reviews and in-deptl1 interviews frOIn tl1e Illost vibrant movement in conteIllporary film. You know about Spike Lee butw11at about Euz11an Paley or lsaacJulien? Soulelllayne Cisse or Charles Burnette? Tl1rougl1­ out the African diaspora, Black filmIllakers are giving us alternatives to tlle static illlages tllat are procluceel in Hollywooel anel giving birtll to a wllo1e new cinellla...be tllere! ••••••••••••••••••••---ooten INTERVIEW ------------------- 4 VOL.5 NO.3 John Akromfah &Robert Gardner by Miriam Rosen Two award-winning filmmakers talkto each Black Film Review other about Britai n's fi 1m 2025 Eye Street, NW collectives and the American long dis­ Washington, DC 20006 tance runner.
    [Show full text]
  • Representing South Africa: Apartheid from Print to Film
    University of Pennsylvania ScholarlyCommons Departmental Papers (Landscape Architecture) Department of Landscape Architecture 2-1991 Representing South Africa: Apartheid from Print to Film Victoria K. Carchidi University of Pennsylvania, [email protected] Follow this and additional works at: https://repository.upenn.edu/land_arch_papers Carchidi, Victoria K., "Representing South Africa: Apartheid from Print to Film" (1991). Departmental Papers (Landscape Architecture). 5. https://repository.upenn.edu/land_arch_papers/5 Originally published in: Carchidi, V. (1991). Representing South Africa: Apartheid from Print to Film. Film & History (03603695), 21(1), 20-27. Publisher URL: http://www.uwosh.edu/filmandhistory/ This paper is posted at ScholarlyCommons. https://repository.upenn.edu/land_arch_papers/5 For more information, please contact [email protected]. Representing South Africa: Apartheid from Print to Film Abstract The article presents information on apartheid in South African motion pictures. "Cry Freedom," "A World Apart," "A Dry White Season" -- three major films on South Africa eleasedr within two years of each other -- share two striking facts. In each a black man is arrested, detained, tortured, and killed by South African police; and in each the focus is on apartheid's impact on its central white character. The three films under discussion doubly refine South Africa, as they are based on texts that span the range of print media: Donald Woods' autobiographical, journalistic, book "Biko," Shawn Slovo's semi-autobiographical screenplay, "A World Apart," and André Brink's straightforward fictional novel, "A Dry White Season." Each author writes from memories of living in South Africa, drawing upon the authority of having been there, having felt apartheid at work.
    [Show full text]
  • Discours De Frédéric Mitterrand, Ministre De La Culture Et De La Discours Communication, Prononcé À L'occasion De L'hommage À Euzhan Palcy
    Discours de Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Discours Communication, prononcé à l'occasion de l'hommage à Euzhan Palcy Cannes, samedi 14 mai 2011 Chère Euzhan Palcy, Votre vie de cinéaste et d’artiste s’est nourrie de rencontres exceptionnelles, de celles qui donnent une force et un goût si singulier à la vie, de celles qui créent ces « amitiés fondamentales », que vous portez à l’écran en proposant une extraordinaire dialogue Césaire/Senghor. Aimé Césaire précisément, le grand poète du Cahier d’un retour au pays natal, cette « Voix pour l’histoire » pour reprendre vos propres mots, auquel la République a rendu hommage il y a quelques semaines, vous a donné l'envie de porter les cultures noires à l’écran. D’autres figures vous ont éveillé aux mille facettes de l’univers du cinéma : François Truffaut, bien Contact presse sûr, mais aussi Ousmane Sembene, Fritz Lang, Billy Wilder, Orson Welles, Département de l’information et de Hitchcock. Ce sont eux qui ont fait de vous la cinéaste reconnue et la communication distinguée par les plus grands festivals – de la Mostra de Venise au 01 40 15 74 71 Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou (FESPACO), sans [email protected] oublier le prix Orson Welles (1987) -, la première réalisatrice noire à être produite par un grand studio de Hollywood, la première réalisatrice à avoir SEUL LE PRONONCE FAIT FOI dirigé le mythe Marlon Brando dans Une saison blanche et sèche (1989), impressionné qu’il fut par votre engagement et votre ténacité dans la lutte pour les droits civiques.
    [Show full text]