Rue Cases-Nègres

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Rue Cases-Nègres RUE CASES-NÈGRES DE EUZHAN PALCY FICHE TECHNIQUE FRANCE/MARTINIQUE - 1983 - fi che fi lm che fi fi 1h45 Réalisatrice et scénariste : Euzhan Palcy d’après le roman de Joseph Zobel Image : Dominique Chapuis Montage : Marie-Josèphe Yoyotte Musique : Groupe Malavoi, Roland Louis, V. Vanderson, Brunoy Tocnay, Max Martinique, années 30. Le jeune José vit avec sa grand- Cilla, Slap-Cat mère dans un extrême dénuement. Pour eux, comme pour tous les autres Noirs de la "Rue Cases-Nègres", l'existence SYNOPSIS est très rude puisque les seules ressources provien- nent de l'exploitation des champs de canne à sucre… Interprètes : qui appartiennent aux Blancs. Si l'esclavage a été aboli, Garry Cadenat la dépendance économique le remplace. C'est dans cet (José) univers aride que grandit José, sous l'œil bourru mais ô Darling Legitimus combien lucide et tendre de sa grand-mère, dont les prin- (M’man Tine) cipes d'éducation plutôt rigides n'ont qu'un but : armer au mieux son petit-fils pour lui permettre d'affronter l'avenir, Douta Seck un avenir qu'il ne pourra conquérir qu'en comptant exclu- (Médouze) sivement sur lui-même. Joby Bernabe (M. Saint Louis) Marie Ange Farot CE QU’EN DIT LA PRESSE (Mme Saint Louis) Cette chronique des années de formation d’un jeune Eugène Mona Martiniquais est tout autant description sociale que (Douze orteils) psychologie d’une époque et de personnages à tout jamais marqués par l’Histoire. Au terme d’un demi-siècle 1 d’”évolution”, l’image coloniale tout la maîtrise de la langue fran- vicissitudes sont concentrées sur léguée par nos ancêtres n’a pas çaise. le personnage de Léopold, le petit encore fini d’entacher la réalité (…) du point de vue de la tradi- mulâtre rejeté. présente de ses dangereux cli- tion, Rue Cases-Nègres illustre Mais Rue Cases-Nègres échappe chés. (…) En fait ce film d’auteur, les trois étapes de l’expression à ces défauts — qui font aussi Rue Cases-Nègres est surtout un de la conscience antillaise : la son succès, surtout auprès d’un film au scénario édifiant, à la première est celle de la tradi- jeune public concerné — par une structure narrative hyper clas- tion orale, transmise, dans le film, imbrication géographique, voire sique et qui diffuse des senti- par Médouze ; la seconde est la strictement spatiale, dans la réa- ments que le public s’est fait ou tradition écrite, le message du lité martiniquaise des années 30. se fera un plaisir de partager. vieillard passant dans le roman Dans le même temps, il ne s’in- C’est, pourrait-on dire, Le Petit de Zobel (roman qui sera étudié terdit pas une série de significa- Prince version martiniquaise. dans ces écoles que montre le tions symboliques. Pour évoluer, (…) Euzhan Palcy est avant tout film) ; la dernière étape est celle José doit aller étudier à Fort-de- une conteuse qui, dans Rue Cases- de l’expression filmique, le roman France, loin de la «rue Cases- Nègres, fait appel à la mémoire devient film ; et l’allusion à la Nègres». Mais la dernière phrase collective d’un peuple. Le film salle de cinéma n’est pas seule- y insiste : il partira avec sa rue, assure, grâce à un travail patient ment un clin d’œil de cinéphile ; son lieu d’origine, sa culture, sa avec les acteurs, un jeu natura- c’est surtout le décor à venir où «négritude» dans le cœur. La mise liste, un souci de toucher le plus pourra se déployer la tradition ; en scène épouse ce principe des grand nombre, quelques moments il est clair que dans cette même déplacements incessants, de la d’une grande sensibilité. salle sera (est) projeté Rue Cases- rue Cases-Nègres à la plantation, Cahiers du Cinéma - Octobre 1983 Nègres. Rarement l’idée de tra- plutôt de la plantation à la plan- dition est esquissée avec autant tation (les cases étant installées de précision et de concision. Le à l’intérieur même de la planta- (…) L’enjeu véritable du film (…) trajet de la conscience d’un peu- tion), de Rivière-Salée à Fort-de- réside dans la conquête d’une ple reproduit celui, individuel, de France et l’inverse… Ou comment identité antillaise. Celle-ci se fait l’enfant, de la cour devant la case se déplacer sans quitter son lieu en opposition et grâce au savoir jusqu’à la cour de l’école et à un d’origine… délivré par les blancs. José est hall de cinéma. (…) Dans la relation entre noirs et élevé à deux écoles, réunies en Olivier Curchod blancs, Euzhan Palcy joue égale- deux scènes successives qui font Positif n°273 - Novembre 1983 ment de façon plus subtile qu’il séquence ; dans la première, n’y paraît. Certes, les blancs ne M’man Tine demande à son petit- sont pas à leur avantage, mais la fils ce qu’il a appris à l’école : (…) Le film risquait de glisser gamme des attitudes des noirs la différence entre préfecture dans l’œuvre édifiante, d’autant est d’une rare variété. (…) Le et sous-préfecture ; Creuse pré- que dans son adaptation du choix des couleurs du film joue fecture Guéret, sous-préfecture roman de Josef Zobel, Euzhan sur cette incertitude permanente Aubusson. Dans la seconde, José Palcy a gommé certaines duretés : en évitant les blancs et les noirs apprend de monsieur Médouze ce chez le romancier, le professeur purs et parfaitement définis. (…). que sont l’eau, le feu, la vie, la qui n’avait pas cru possible que Joël Magny - Une attention vraie mort. Paradoxe pour pouvoir con- la belle rédaction de José puisse server cette tradition, José devra être de lui — sous-entendu, d’un faire un crochet par le savoir des noir — ne venait pas présenter ses Renoir aussi, pour portraitiser « békés ». Et ce savoir, c’est sur- excuses et chez Palcy, bien des l’Inde, passa par l’enfance et la 2 narration exemplaire. Il n’y a que et la grandeur de cette œuvre tée universelle, est avant tout les mauvais cinéastes pour fixer m'ont bouleversée. C'était pour la mémoire vivante d'un pays. Il du gros œil béat de leur caméra la moi une rencontre avec un auteur faut cependant souligner que la plaie prétendument dénoncée. Un qui exprimait avec une sincérité rue Cases-Nègres qui a obtenu en peuple et sa culture, un peuple et profonde des réalités humaines 1950 le prix des lecteurs à Paris sa mémoire, même un peuple et sa cruciales auxquelles je suis parti- a été du même coup interdit dans misère demandent plus d’atten- culièrement sensible. son pays d'origine, pendant plus tion qu’un simple constat offus- de vingt ans. Les nouvelles géné- qué, aussi généreux fût-il. Rue L'image du film semble avoir subi rations découvrent ce livre qui Cases-Nègres vibre et vit. Euzhan un traitement spécial. Pourquoi ? est maintenant devenu un classi- Palcy a retrouvé la chanson. Il n’y A première vue c'est comme si on que de la littérature antillaise. manque ni une parole ni une note invitait le spectateur à feuilleter Dossier de presse de musique. un vieux livre précieux. Le choix Claude Sartirano, du sépia renforce effectivement L’Humanité, 30 septembre 1983 le côté époque. La réussite de ce procédé a nécessité une prépara- BIOGRAPHIE tion à différents niveaux : choix (…) Non seulement la réalisatrice des éléments et des couleurs des Née en 1956 en Martinique, elle a su garder humour et mesure, décors, des costumes ainsi qu'une s’initie au cinéma à travers mais elle n’assène aucun messa- précision et un souci permanents des films de François Truffaut, ge. Elle se contente de raconter en ce qui concerne la lumière. La de Costa Gavras, de Fritz Lang, une histoire, tout simplement, et teinte sépia a aidé le film dans de Billy Wilder, d’Orson Welles de montrer sans appuyer. Et, du sa dramatique, son rythme, mais et d’Alfred Hitchcock. Euzhan coup, on est de plain-pied avec surtout grâce à cela Rue Cases- Palcy est titulaire d’une licen- ses personnages, au lieu de les Nègres échappe à ce que j'appelle ce en Littérature Française et regarder de loin, comme dans le "Doudouïsme", "la carte postale". en Théâtre, d’une maîtrise en trop de films du tiers monde. (…) Sciences Humaines, d’un Diplôme Un rare exemple de film adulte, Comment s'est passé le tournage d’Etudes Approfondies en Art et intelligent et sensible sur le colo- à la Martinique et quel a été l'ac- Archéologie. Elle est aussi diplô- nialisme. cueil des Martiniquais pendant le mée de l’Ecole de Cinéma Louis Annie Coppermann, tournage ? Lumière - Direction de la photo- Les Échos, 22 septembre 1983 Le tournage a duré 9 semaines graphie. avec 800 figurants, 500 costumes Très jeune, elle prend place parmi créés de toutes pièces et une les metteurs en scène du cinéma équipe de 40 techniciens tous mondial. motivés et conscients de l'impor- Elle est lauréate de nombreu- ENTRETIEN AVEC EUZHAN tance que représentait ce projet ses récompenses internationales dont le «Sojourner Truth Award» PALCY pour les Antillais. La Martinique entière s'est mobilisée pour aider qui lui est remis par le critique Pourquoi le roman de Joseph le film. C'était l'affaire de tout un américain Roger Ebert, lors du Zobel pour votre premier long- chacun qui se faisait un devoir Festival de Cannes, en 2001. Elle métrage ? de participer à "l'architecture" de inscrit son travail dans l’histoire J'avais quatorze ans lorsque j'ai l'œuvre. Cet intérêt pour le film et la conscience collective mon- découvert La Rue Cases-Nègres.
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