www.cncs.fr / Moulins Allier Auvergne Cahier Bibliographique 2010 31 décembre Du 5juinau de costumes Exposition 04 70 20 7620 de

à Dalida ...

Conception : Atalante-Paris /photo : Maria Callas en essayage chez Biki, Milan, 1958. Olycom/Abacapress.com Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 3 Biographies de divas

Anderson, June (1952 - ) Par son physique, son agilité vocale et son répertoire, cette lauréate (prix de chant et de musicologie) de l’université de Yale a d’emblée évoqué . La Reine de la Nuit dans La Flûte enchantée de Mozart et les autres rôles qu’elle a interprété sur scène (rôles-titres dans Semiramis de Rossini, dans de Donizetti ainsi que Marie dans La Fille du régiment de Donizetti, Violetta dans La Traviata Diva. Mot italien qui signifie déesse. Les Italiens l’em- de Verdi et Isabelle dans Robert le Diable de Meyerbeer à l’Opéra de ployaient naguère, dans leur exagération artistique habi- Paris en 1985), mais aussi sur disque (Catherine dans La Jolie Fille de tuelle, pour désigner une cantatrice hors ligne, une char- Perth de Bizet) ont mis en valeur ses dons de prima donna, capable de meuse, une enchanteresse. prendre des risques vocaux, même périlleux pour sa voix. La diva constituait une sorte d’idole pour un théâtre ; on ne pensait qu’à elle, on ne voyait qu’elle, on n’entendait In Dictionnaire de la Musique. – Larousse, 2005 qu’elle, elle était l’objet de manifestations aussi enthousiastes Berganza, Teresa (1935 - ) que ridicules, on l’applaudissait avec fureur, et l’admiration Rossini et Mozart unis dans un même qu’elle excitait prenait toute l’apparence d’un culte irréfléchi. / Costume pour le rôle de Floria Tosca pour élan de grâce féminine, celle de la Maria Callas / Costume de Franco Zeffirelli / De l’Italie, ce mot, comme bien d’autres, s’était introduit mezzo-soprano espagnole Teresa 1965. © CNCS / Pascal François. dans notre langue théâtrale. Aujourd’hui il est démodé, et Berganza (née le 16 mars 1935 à chez nos voisins, comme chez nous-mêmes, l’usage semble Madrid). De la Dorabella de Cosi fan en être depuis longtemps abandonné. tutte, choisie pour ses débuts à Aix en-Provence en 1957, à Isabella de L’Italienne à Alger pour la radio ita- In Dictionnaire historique et pittoresque du théâtre et des arts qui s’y rat- tachent. - Paris, Firmin-Didot, 1885. lienne sitôt après, l’espace d’une géné- ration musicale s’abolit dans ce chant de pure élégance mutine et sensuelle. Alterneront ainsi Chérubin des Noces et Isolier du Comte Ory, auxquels elle prête une palpitation d’une troublante ambiguïté. Cenerentola et Rosina, avec un égal bonheur vocal pimenté d’ironie. Technique accomplie, affi- née au contact de Purcell, Monteverdi ou Haendel, alliée à une pudeur musi- cale exemplaire. Le timbre ambré de cette artiste ibérique devait l’inciter à affronter la Carmen de Bizet, rôle 4 Vestiaire de Divas Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 5

d’être rappelée à la Comédie- Française (1872). Là, avec Mounet-Sully comme par- tenaire, elle connaît d’im- menses succès dans les grands rôles du répertoire classique et romantique : Phèdre (1874), Hernani (1877), Ruy Blas (1879). Après une qu’elle voulut affranchir des démission retentissante, elle crée sa propre compagnie, avec laquelle stéréotypes, autant psycholo- elle parcourra le monde entier : nombreuses tournées pleines d’éclat giques que vocaux, et auquel dont elle revient millionnaire. A Paris, elle dirige successivement les elle offrit le naturel d’un tem- théâtres de la Porte Saint-Martin, de la Renaissance et fonde celui qui pérament spontané et ardent. portera son nom (1898). Teresa Berganza est l’une des Outre le rôle de Phèdre qu’elle reprendra jusqu’en 1914, ses plus grands artistes les plus discrètes et sty- rôles seront la Dame aux Camélias, Théodora (de Sardou), Hamlet, lées de son temps, dont la riche la Samaritaine (de Rostand) et surtout l’Aiglon qui connut deux cent discographie accorde une place cinquante représentations consécutives. Elle crée le rôle de Lorenzaccio éminente au répertoire tradi- dans une pièce réputé injouable jusqu’alors. Mais elle ignore presque tionnel espagnol. Le cinéma complètement la dramaturgie nouvelle (de Becque à Bernstein en pas- (Don Giovanni de Joseph Losey, sant par le naturalisme). Amputée d’une jambe en 1915, elle crée encore 1979) a popularisé sa Zerlina, Athalie en 1920. Elle sut cultiver, par les excentricités de sa vie privée, accord parfait d’une voix et une popularité inouïe, due surtout à la qualité cristalline de sa « voix d’un personnage trop souvent d’or », à la pureté musicale de sa diction (confinant à la monotonie), affadis. auxquelles elle joignait la beauté languide des attitudes et un luxe pro- digieux de costumes. In Cabourg, Jean. Dictionnaire des Musiciens. – Universalis, In Corvin, Michel. Dictionnaire encyclopédique du théâtre à travers le 2009 monde. – Bordas, 20208

Bernhardt, Sarah (1844–1923) Bumbry, Grace (1937 - ) Tragédienne française. Sortie La mezzo-soprano et soprano américaine Grace Bumbry naît à Saint du Conservatoireen 1862, Louis, dans le Missouri, le 4 janvier 1937. Cette artiste incandescente après une année terne à la étudie le chant aux Etats-Unis, notamment avec Lotte Lehmann, avant Comédie-Française, elle joue de débuter à l’Opéra de Paris en 1960, en Amneris d’Aïda, riche d’un au théâtre du Gymnase, puis timbre voluptueux appelé à conquérir le monde entier. Première canta- La Flûte enchantée / Costume pour le rôle de la Reine de la nuit pour Nathalie Dessay / entre à l’Odéon en 1866 : son trice de couleur invitée à Bayreuth, elle y fait sensation l’année suivante Costume de Jean-Marc Stehlé / 1965. éclatant triomphe dans le rôle dans Tannhaüser. La phrase sensuelle de la Vénus noire, apte à traduire © CNCS / Pascal François. de la reine de Ruy Blas lui vaut la palpitation amoureuse comme la rage vengeresse, lui confère une 6 Vestiaire de Divas Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 7

ambivalence troublante, laquelle est redoublée par celle d’une tessiture Callas, Maria (1923-1977) étendue et homogène, aux confins de la voix de soprano dramatique. Elle étudie le piano et le chant avec Maria Trivela puis avec Elvira Ses incarnations verdiennes – outre Amneris, elle chante Eboli (Don de Hidalgo, avec laquelle elle sera très liée. En 1940 elle chante dans Carlo) – embrassent le registre ambigu de Lady Macbeth, qu’elle alterne Boccace de Franz von Suppé. En 1947, le chef d’orchestre Tullio Serafin, dans les années 1960 avec Tosca, Carmen ou Salomé. Progressivement, l’invite à chanter La Gioconda de Ponchielli à Vérone. La même année l’artiste se tournera vers le répertoire du grand soprano, incluant le elle épouse Gianbattista Meneghini, passionné d’opéra qui est à la tête rôle titre d’Ariane à Naxos de Richard Strauss, l’Abigaille verdienne d’une entreprise de briques. Elle fait une carrière éblouissante, au cours (Nabucco) et même la Norma bellinienne. de laquelle elle se fait apprécier tant pour sa voix extraordinaire que par son talent de tragédienne. Elle défraie la chronique par ses caprices In Cabourg, Jean. Dictionnaire des Musiciens. – Universalis, 2009 de diva et ses querelles, notamment avec « sa rivale » Renata Tebaldi, largement instrumentalisées par la presse à sensation. Gianbattista Caballé, Montserrat (1933 - ) Meneghini, et Maria Callas divorcent en 1960. Elle a alors une liaison Elle fit ses études de chant au conservatoire de Barcelone et à Milan, avec Aristote Onassis, riche armateur. et débuta en 1956 à l’opéra de Bâle dans le rôle de Mimi de La Bohème de Puccini. Au début de sa carrière, elle chanta des rôles très divers Le Couronnement de Poppée / Costume pour le rôle d’Octavia pour Christa des répertoires italien, français et Ludwig / Costume de José Varona / 1978. © CNCS / Pascal François. allemand. Après le triomphe qu’elle remporta en 1965 au Carnegie Hall de New York dans Lucrèce Borgia de Donizetti, elle s’est spécialisée dans le répertoire romantique italien de Rossini, Bellini, Donizetti, où elle a poursuivi l’œuvre de réhabilitation de partitions longtemps négligées, entreprise par Maria Callas ; mais elle s’est distinguée de cette dernière en cherchant à rendre justice à ces par- titions surtout à travers la perfection, l’extrême raffinement de l’exécution vocale, refusant de sacrifier une part de cette perfection à des impératifs théâtraux. Cependant, son timbre naturel, incisif sait être très drama- tique. Sa technique est l’une des plus accomplies de l’histoire du chant.

In Dictionnaire de la Musique. – Larousse, 2005 8 Vestiaire de Divas Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 9

Ils ont un enfant qui meurt à la naissance. En la Walkyrie, 1961) et à Milan (Fedra de 1964, des défaillances vocales (dans La Norma Pizzetti, 1959). Dotée d’une voix puis- à l’Opéra de Paris) l’obligent à se retirer de la sante, mais au timbre plein de charme, scène en 1965. Onassis la quitte en 1968 pour Régine Crespin a pu s’imposer aussi se marier avec Jacqueline Kennedy, la veuve bien dans des rôles dramatiques du de l’ancien président des États-Unis. répertoire italien (Tosca, Amelia d’Un En 1973-1974, elle fait une tournée mondiale bal masqué de Verdi) que dans les rôles triomphale et controversée, de 38 récitals. wagnériens et dans l’opéra français Ayant « perdu sa voix », elle se retire en1974 (Didon des Troyens, Marguerite de La dans son appartement parisien. Damnation de Faust de Berlioz). Elle meurt d’une crise cardiaque le 16 sep- Sa volonté d’approfondissement du tembre 1977. Au cours de sa carrière elle a détail des textes et de psychologie joué sur scène une quarantaine de rôles, avec des personnages a fait d’elle aussi une prédilection pour les œuvres romantiques l’une des plus subtiles interprètes italiennes, comme la Norma de Bellini, la Tosca, de la Maréchale dans Le Chevalier de Puccini, la Traviata de Verdi ou Lucia de à la rose de Richard Strauss. Elle a Donizetti. Elle a abondamment enregistré, été nommée en 1976 professeur au y compris une dizaine de rôles qu’elle n’a Conservatoire de Paris. pas abordé sur scène (intégralement ou des extraits), comme Carmen de Bizet, Roméo et In Dictionnaire de la Musique. – Juliette de Gounod. Larousse, 2005

In Musicologie.org Dessay, Natalie (1965 - ) Héritière des grandes coloratures Crespin, Régine (1927- 2007) françaises (Lily Pons, Mado Robin, Elle fait ses études vocales au Conservatoire Mady Mesplé), elle a d’emblée fait de Paris où elle obtient des prix d’opéra et preuve d’un style très moderne et d’opéra-comique (1949) et de chant (1950). d’une aisance scénique qui ont tou- Après ses débuts à Mulhouse, en 1950, dans le ché le plus large public. Proclamée rôle d’Elsa de Lohengrin (Wagner), elle débute en 1991 lauréate du Concours inter- à Paris, l’année suivante, successivement dans national organisé dès 1989 pour pré- Tosca de Puccini à l’Opéra-Comique et dans parer le bicentenaire de la mort de Lohengrin à l’Opéra, où elle chante de nom- Mozart, elle se révèle dans des rôles breux rôles et participe à la création française La Traviata / Costume pour le rôle de mozartiens (Blondine de L’Enlèvement Violetta pour Renée Fleming / des Dialogues des carmélites de Poulenc (1957). Costume de Christian Lacroix / 2008. au sérail [Nice, 1990], Madame Herz C’est surtout à partir de 1958 que se déve- © CNCS / Pascal François. du Directeur de théâtre [Paris, 1991]) loppe son importante carrière internationale, ainsi qu’en Zerbinette dans Ariane qui la conduit notamment à Bayreuth (Kundry à Naxos de Richard Strauss (Nantes, dans Parsifal, de 1958 à 1961 ; Sieglinde dans 1991) et, surtout, dans les Contes 10 Vestiaire de Divas Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 11

d’Hoffmann d’Offen- Adrienne Lecouvreur / bach, où elle s’impose Costume pour le rôle d’Adrienne pour comme une irrésis- Mirella Fréni / tible Olympia. Très Costume de Jean-Luc appréciée à l’Opéra Boutté / 1993. © CNCS / Pascal de Vienne, elle y tient François. les rôles de Sophie dans Le Chevalier à la rose et d’Aminta dans La Femme silencieuse de Richard Strauss.

Au Festival d’Aix-en- Provence, elle incarne une mémorable Reine de la Nuit (1994) dans La de la passion, Feuillère a su constamment captiver le public et servir Flûte enchantée de Mozart et elle renouvelle l’interprétation de Lakmé magnifiquement les auteurs. Elle a publié ses souvenirs sous le titre dans l’opéra-comique de Leo Delibes à Paris, salle Favart (1995). Elle Les Feux de la mémoire (1977) et retracé sa carrière dans un spectacle de oriente sa carrière vers des rôles plus lyriques, comme celui d’Amnia Jean-Luc Tardieu, Edwige Feuillère en scène (1992). dans La Somnambule de Bellini. In Corvin, Michel. Dictionnaire encyclopédique du théâtre à travers le In Dictionnaire de la Musique. – Larousse, 2005 monde. –Bordas, 2008

Feuillère, Edwige (1907–1998) Fleming, Renée (1959 - ) Actrice française. Elle joue de petits rôles sous le nom de Cora Lynn, Son élégance et son timbre chaud et aisément reconnaissable valent épouse Pierre Feuillère et entre à la Comédie-Française en 1931, où à cette élève de la Juilliard School de New York de tenir les grands elle passe deux saisons puis choisit d’alterner cinéma et théâtre. Elle emplois mozartiens : elle débute à Houston en 1988 dans le rôle de la connaît un grand succès dans La Dame aux Camélias (1937). Elle crée comtesse des Noces de Figaro, avant de triompher en Donna Anna dans Sodome et Gomorrhe (1943), et Pour Lucrèce (1953) de Giraudoux. Don Giovanni et Fiordiligi dans Cosi fan tutte, sous la direction notam- ment de Sir Georg Solti, qui contribue à établir sa célébrité. Grâce à Elle joue à la scène (1946) et à l’écran (1947) la reine de L’Aigle à deux un talent éclectique et à son don pour les langues, elle remporte par têtes de Jean Cocteau. Sous la direction de Barrault, elle est Ysé dans ailleurs de beaux succès dans les répertoires français ( de Jules Partage de midi (1948) de Claudel qui salue son interprétation dans Massenet), tchèque (Rusalka de Dvorak) et italien (Armida, le Voyage à Rodogune de Corneille (1962). Dans la Folle de Chaillot de Giraudoux Reims de Rossini). en 1965 et la Visite de la vieille dame de Dürrenmatt en 1976 elle aborde de nouveaux territoires. « Un beau rôle, dit-elle, vous laisse une cica- In Dictionnaire de la Musique. – Larousse, 2005 trice pour la vie. » Ludwig, Christa (1928 - ) Cocteau la surnommait « la reine des neiges, du sang, de la volupté et Qu’il s’agisse de Cherubino (Les Noces de Figaro de Mozart) ou de de la mort ». Avec son port de tête majestueux, sa voix grave, sa dic- Carmen, de la Première Prieure des Dialogues des carmélites de Poulenc tion précise, sa capacité de passer de la froideur hautaine à l’intensité ou d’Eboli (Don Carlo de Verdi), de la Maréchale straussienne ou d’Iphi- 12 Vestiaire de Divas Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 13

génie en Tauride de Gluck, cette chanteuse au timbre profond, acclimaté Malibran, Marie (1808–1836) aux styles musicaux les plus divers, apparaît comme l’une des grandes En dépit de la brièveté de sa carrière, la Malibran a laissé un nom qui personnalités de la scène lyrique de notre temps. La liste des triomphes est peut-être le plus célèbre de l’histoire du chant. Fille du fameux ténor de la soprano et mezzosoprano allemande Christa Ludwig (née à Berlin, Manuel Garcia, sœur d’une autre mezzo, Pauline Viardot, et du plus le 16 mars 1928) est éloquente, de Salzbourg au Metropolitan Opera grand professeur de chant du XIXème siècle, Manuel Garcia II, Marie de New York, de Vienne à Paris. Malibran semble avoir possédé une personnalité musico-dramatique qui surpassait encore ses moyens vocaux et sa technique. Elle débuta Dans la capitale française, on garde le souvenir de sa Clytemnestre à Londres à l’âge de dix-sept ans dans le rôle de Rosine aux côtés de d’Elektra, de sa Fricka du Ring, ainsi que sa Suzuki de Madama Butterfly, son père qui avait créé dix ans plus tôt celui d’Almaviva dans Le Barbier dont elle laissera un bouleversant témoignage discographique avec de Séville de Rossini. Karajan et l’Orchestre philharmonique de Vienne (1974), en compa- Entre 1825 et 1830, elle connut une succession de triomphes sans gnie desquels elle grava un remarquable Octavian dans Le Chevalier précédent à New York, à Paris, à Milan, à Rome et à Naples. Elle à la rose, en 1956. Eclectisme au meilleur sens du mot, la chanteuse épousa successivement François Eugène Malibran dont elle se sépara vivant chacun de ses emplois, de mezzo ou de soprano, avec une rare en conservant le nom qu’elle immortalisa, puis le violoniste De Bériot. vérité expressive, un sens aigu du théâtre et une pertinence musicale Elle chantait des rôles très différents comme Desdémone de Rossini, sans faille. Christa Ludwig fut par ailleurs une récitaliste et une péda- Norma de Bellini, Léomore de Beethoven. Sa voix semble avoir été pri- gogue de renom. mitivement celle d’un contralto que le travail était parvenu à étendre dans l’aigu jusqu’à la tessiture de soprano avec quelques notes creuses In Cabourg, Jean. Dictionnaire des Musiciens. – Universalis, 2009 dans le milieu. Musset consacra son talent dans une ode célèbre.

In Dictionnaire de la Musique. – Larousse, 2005

Norman, Jessye (1945 - ) Soprano américaine née le 15 septembre 1945 à Augusta (Georgie, Etats- Unis). Née dans une famille de musiciens, sa mère et sa grand-mère sont toutes deux pianistes ; son père chante dans la chorale paroissiale, tout comme la jeune Jessye Norman. Elle obtient une bourse pour étudier le chant à l’université Howard de Washington. Diplômée en 1967, elle poursuit sa formation au Conservatoire Peabody à Baltimore (Maryland), et à l’université du Michigan. Elle remporte le concours international de musique de la Radio bavaroise en 1968, et fait ses débuts à l’opéra en inter- prétant Elisabeth dans Tannhaüser de Richard Wagner en 1969 à Berlin.

Grâce à sa beauté, la tessiture et la souplesse de sa voix de soprano vibrante, elle décroche d’autres contrats, dont le rôle-titre d’Aïda à Berlin et à de Milan, ainsi que le rôle de Cassandre dans Les Troyens d’Hector Berlioz à Covent Garden (1972). Elle s e produit au Metropolitan Opera de New York en 1989 dans Erwartung d’Arnold Schönberg, premier monologue Roméo et Juliette / Costume pour le rôle de Juliette pour Barbara Hendricks / représenté par la compagnie. Costume de Jean-Pierre Vergier / 1993. © CNCS / Pascal François. 14 Vestiaire de Divas Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 15

Jessye Norman connaît aussi le succès lors de Te Kanawa, Kiri (1944 - ) ses récitals, grâce à la parfaite maîtrise de sa Née de père maori et de mère européenne, elle étudie d’abord à voix et à son intensité dramatique. Elle fait de Auckland. Elle se perfectionne auprès de Vera Rosza à Londres, nombreuses tournées dans les années 1970, et débute dès 1971 à Covent Garden. Depuis 1973, elle chante à interprétant les œuvres de Franz Schubert, Glyndebourne, au Metropolitan de New York et à la Scala de Milan. Gustav Mahler, Richard Wagner, Johannes Elle marque les rôles de Desdémone, donna Elvira et Pamina. Brahms, Erik Satie, Olivier Messiaen et plu- sieurs compositeurs américains contempo- En 1977, elle aborde Richard Strauss avec succès dans Arabella, et rains. Elle est l’une des sopranos dramatiques chante La Bohème en Australie. Elle est donna Elvira dans le film les plus populaires et les plus appréciées au Don Giovanni de Losey. En 1982, elle triomphe à l’Opéra de Paris monde. Elle réalise de multiples enregistre- dans Tosca et La Bohème mais, depuis 1986, elle prend des distances ments, souvent récompensés, et nombre de avec l’opéra. Très populaire en Grande-Bretagne, elle estime avoir ses prestations sont télévisées. fait le tour des rôles qui lui conviennent et poursuit des expériences inattendues. Elle chante Bernstein et Gershwin, puis crée en 1986 le In Cabourg, Jean. Dictionnaire des Musiciens. – Liverpool Oratorio de Paul McCartney. En 1992, elle signe un album Universalis, 2009 de jazz réalisé avec la complicité d’André Prévin, Kiri Side Tracks.

Schneider, Hortense (1833–1920) In Dictionnaire de la Musique. – Larousse, 2005 Elle fait ses débuts à Agen à l’âge de vingt ans. Sa première apparition parisienne a lieu Verrett, Shirley (1931 - 2010 ) aux Bouffes-Parisiens, où elle interprète Le Si la voix de mezzo-soprano constitue l’un des éléments les plus Violoneux d’Offenbach ; elle se produit dans les caractéristiques des opéras de Verdi, Shirley Verrett (née à La années qui suivent dans les opéras-comiques Nouvelle-Orléans, le 31 mai 1931), par sa diversité et la richesse en vogue à l’époque, surtout ceux d’Offenbach. de sa palette expressive, est assurément la chanteuse verdienne Créatrice du rôle-titre de La Belle Hélène des temps modernes. Dans les personnages d’Ulrica (Un ballo in en 1864, de celui de La Grande Duchesse de maschera), d’Azucena (Il Trovatore), d’Amneris (Aïda) ou bien encore Gerolstein en 1867, elle connaît un très grand d’Eboli (Don Carlo), qu’elle campe avec aplomb, sa projection succès. vocale et sa présence propre à enflammer le théâtre le démontrent Après la guerre de 1870, elle chante aussi à éloquemment. Saint-Pétersbourg. Dotée d’une personnalité Dotée, comme sa rivale Grace Bumbry, d’une voix ample mais volcanique et d’une vie privée un peu trop flexible de falcon (soprano dramatique grave), elle osera à son tour agitée au goût de ses contemporains, elle une troublante Lady Macbeth et affrontera sur les plus grandes conquiert le public par la qualité de sa diction scènes les sopranos dramatiques, néoclassiques ou romantiques. et de son chant et un grand talent dramatique. Paris se souvient ainsi de sa Médée de Cherubini autant que de son Iphigénie ou de son Alceste gluckistes, transcendées par une fulgu- In Dictionnaire de la Musique. – Larousse, 2005 rante présence dramatique, une diction souveraine et une beauté sculpturale.

Lulu / Costume pour le rôle de Lulu pour Térésa Stratas / Costume de Jacques Schmidt / 1979. In Cabourg, Jean. Dictionnaire des Musiciens. – Universalis, 2009 © CNCS / Pascal François. 16 Vestiaire de Divas Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 17 Monographies le XXème siècle, cette femme auda- cieuse et téméraire, scandaleuse aussi, incarna magistralement le Ouvrage d’Art Dramatique somptueux théâtre d’Hugo, Dumas, Sardou, Rostand. Mais elle fut aussi Casarès, Maria. Résidente privilégiée. – Fayard, 1980 une extravagante voyageuse, par- AD 500 CAS tout attendue et désirée, qui s’attira les surnoms les plus insolites, et fit la Dès sa sortie du Conservatoire en 1942 où elle fut l’élève de Béatrix une des journaux satiriques qui se Dussane, Maria Casarès s’imposa comme l’une des grandes comé- repaissaient de ses excentricités… diennes de sa génération grâce à son interprétation des pièces de Camus (Le Malentendu en 1944, L’État de siège en 1948, Les Justes en Pérol, Henri. Cécile Sorel en 1951), de Pichette (Les Épiphanies en 1947) ou de Sartre (Le Diable et toute simplicité. – Editions France le Bon Dieu en 1951). Après un bref passage à la Comédie-Française empire, 1979 - AD 500 SOR (1952-1954), elle obtint la consécration au TNP, auprès de Jean Vilar. Elle fit également une carrière importante au cinéma où elle Cécile Sorel… en toute simplicité, voilà tourna sous la direction de Marcel Carné (Les Enfants du paradis, un titre qui va surprendre car, si 1945), de Robert Bresson (Les Dames du bois de Boulogne, 1945) et de l’on reconnut le talent incontes- Jean Cocteau (Orphée, 1950 et Le Testament d’Orphée, 1960). Maria table de cette grande comédienne, Casarès retraça cette vie liée aux plus grands artistes de son temps on ne se priva guère du malicieux dans un récit autobiographique, Résidente privilégiée, paru chez plaisir d’entretenir autour d’elle une Fayard en 1980. légende de faste et d’extravagance. Monstre sacré du théâtre et person- Garans, Louis. Sarah Bernhardt : itinéraire d’une divine.- Ed. nalité étincelante de la vie parisienne Palantines, 2005. - AD 500 BER durant un bon demi-siècle, Cécile Sorel était, certes, un être hors du Giret, Noëlle. Edwige Feuillère : métamorphoses d’une comé- commun, mais l’image abusive qu’en dienne.- BNF, 2003. - AD 500 FEU donnèrent les échotiers et les chan- sonniers n’était pas du tout conforme Ces cahiers ont été publiés à l’occasion de l’exposition Edwige à son caractère véritable – simple et Feuillère. Métamorphoses d’une comédienne, présentée par la Bibliothèque naturel, quoi qu’on en ait dit ! […] Nationale de France site Richelieu, dans la Crypte, du 8 octobre au 23 novembre 2003.

Guibert, Noëlle. Portrait (s) de Sarah Bernhardt.- Bibliothèque Nationale de France, 1999. - AD 500 BER

Une mythologie incertaine entoure aujourd’hui la personnalité La Traviata / Costume pour le rôle de Violetta de Sarah Bernhardt. Célèbre actrice du XIXème siècle égarée dans pour / Costume de Clare Mitchell / 1998. © CNCS / Pascal François. 18 Vestiaire de Divas Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 19

ans, elle va, grâce à la réputation de son salon Ouvrage d’Art Lyrique parisien, lancer la carrière de Saint-Saëns, Gounod ou Fauré. Barbier, Patrick. Histoire des castrats.- Grasset, 2003. AL 500 BAR Blanchard, Roger. Dieux et divas de l’opéra : des origines au Romantisme. – Plon, 1987 Les castrats : un mot qui recouvre une réalité historique bien AL 200 BLA 1 précise. Pendant deux siècles, entre 1600 et 1800, les grandes vedettes de l’opéra étaient des chanteurs au sexe hybride, Les noms de Malibran et Callas sont familiers hommes par la naissance, femmes par la castration. Ils étaient aux amateurs d’opéra. Mais qui connaît les formés dans les conservatoires de musique de Naples, d’où créateurs des chefs d’œuvre de Monteverdi, ils partaient ensuite chanter dans les grands théâtres d’Eu- Rameau ou Mozart ? Dans cette galerie de rope, remportant des triomphes et déchaînant des passions. Cenerentola / Costume portraits, voisinent les virtuoses de cour, les Patrick Barbier, avec l’érudition de l’historien et la finesse pour le rôle d’Angelina grands castrats et les prime donne des XVIème du mélomane, retrace, pour la première fois, les aventures pour Térésa Berganza / et XVIIIème siècles, dans le décor exubérant de Costume de Max de ces êtres adulés et légendaires Schœndorff / 1977. l’Europe baroque. © CNCS / Pascal François. Barbier, Patrick. La Malibran : reine de l’opéra roman- Blanchard, Roger. Dieux et divas de tique.- Pygmalion, 2005. - AL 500 MAL l’opéra : de 1820 à 1950, grandeur et décadence du bel canto. Plon, 1987 - AL 200 BLA 2 Alors que prend fin le long règne des castrats à l’opéra, le romantisme naissant consacre un nouveau mythe, celui de Le véritable mythe de la Diva prend naissance la diva, sublime sur la scène, généreuse dans sa vie privée, au début du XIXème siècle avec les Malibran, source d’adulation partout où elle passe. Plus que toute autre Pasta, Sontag, Lind, Grisi… qui succèdent aux femme de son temps, Maria Malibran (1808-1836) est sans derniers castrats. Le bel canto triomphe avec conteste cette première grande diva de l’histoire, incarnant les œuvres de Rossini, Bellini, Donizetti. Les une figure de légende qu’on ne retrouvera peut-être pas avant Italiens dominent la scène lyrique, comme ils Maria Callas. l’avaient fait au siècle précédent.

Barbier, Patrick. Pauline Viardot.- Grasset, 2009. Bonami, Jean-Paul. La Diva d’Offenbach : AL 500 VIA Hortense Schneider 1833-1920. – Romillat, 2002 AL 500 SCH Pauline Viardot (1821-1910) est l’une des figures dominantes du monde artistique et littéraire au XIXème siècle. Fille du ténor rossinien Printemps 1855 : une jeune artiste de province, Manuel Garcia, et sœur de la grande diva romantique Maria Malibran, « monte » à Paris pour tenter sa chance. Quel elle marque son temps par ses dons exceptionnels de cantatrice et son fabuleux destin que celui d’Hortense Schneider ! jeu dramatique, autant que par la vivacité de son esprit et la beauté de Sa rencontre providentielle avec Jacques ses compositions. Amie intime de George Sand et de Chopin, aimée Offenbach lui fournit dès ses premiers pas le avec passion par l’écrivain russe Ivan Tourgueniev pendant quarante tremplin d’une prodigieuse carrière. 20 Vestiaire de Divas Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 21

Servie par un tempérament de feu, la belle Hortense fait des débuts remarqués : elle est la créatrice triomphale de La Belle Hélène. A la scène comme à la ville, elle devient bientôt la « Grande-Duchesse de Gerolstein », incarnant une souveraine plus vraie que nature qui, dès lors, traite d’égale à égal avec tous les Grands de ce monde... Jean-Paul Bonami invite le lecteur à suivre la belle Hortense dans l’ambiance délicieusement frivole de la société du Second Empire où accourait toute l’Europe. La diva d’Offenbach entrait à jamais dans la légende de l’Opérette !

Bretèche, Nicolas (de la). La diva flamboyante.- Ed. EFE, 2004. - AL 500 CHE

Si les livres d’Histoire se souviennent de celle qui chanta l’hymne natio- nal du haut du péristyle de l’Opéra de Paris, un certain jour de gloire de 1918, jamais aucune publication particulière n’avait été consacrée à celle qui fut une interprète inoubliable des plus grands rôles lyriques …

Brisson, Elisabeth. Opéras mythiques.- Ed. Ellipses, 2008. AL 310 BRI

Mélomanes comme néophytes trouveront dans cet ouvrage une présen- tation des opéras fondateurs de mythes. Chacun des douze opéras est présenté dans son contexte historique de composition et de création. Une approche musicale permet ensuite de mesurer les enjeux des choix du compositeur et du librettiste et les significations qui en découlent.

Casanova, Carlamaria. Renata Tebaldi : la voix d’ange.- Chiron, 1986. AL 500 TEB

Nous revivons toutes les étapes de la carrière artistique de Renata Tebaldi, de ses débuts à Rovigo en pleine période de guerre à sa légendaire rencontre avec Toscanini, de la rivalité avec la Callas aux triomphes de La Scala et du Metropolitan …

Casanova, Nicole. Isolde 39 : Germaine Lubin.- Flammarion, 1974. AL 500 LUB

Germaine Lubin est l’une des plus grandes cantatrices de ce siècle et Norma / Costume pour le rôle de Norma pour Maria Callas / Costume de Marcel Escoffier / elle aura été selon Wilhelm Furtwängler une Isolde jusqu’ici inégalée. 1964. © CNCS / Pascal François. 22 Vestiaire de Divas Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 23

Sa beauté, la musicalité inouïe de sa voix ont laissé chez ceux qui eurent Caballé. Cinq grands rôles féminins : Mélisande, Salomé, Katya, Lulu, le privilège de l’entendre un souvenir inoubliable. Ce qui fait l’intérêt Turandot. Des divas et aussi des femmes… pathétique du destin de Germaine Lubin c’est qu’elle fut sans doute la seule cantatrice que l’histoire de son temps ait atteinte directement Durup, Brigitte. Régine Crespin : la voix de velours.- Ed. Josette dans sa vie et arrêtée au faîte de sa gloire… Lyon, 1998. - AL 500 CRE

Régine Crespin est la chanteuse française qui a su imposer ses héroïnes de Wagner aux fans les plus farouches de Bayreuth, sa « Maréchale » aux amoureux de Strauss, passer avec aisance du tra- gique Dialogues des carmélites aux opérettes d’Offenbach, recréer des rôles dont on croyait l’interpréta- tion figée pour l’éternité….

Fabiano, Andrea. A travers l’opéra : parcours anthropologiques Moïse en Egypte / Costume et transferts dramaturgiques XVIII- ème pour le rôle de Sinaïde pour XX siècles.- L’Harmattan, 2007. Shirley Verrett / Costume de AL 320 FAB Giuseppe Crisolini / 1983. © CNCS / Pascal François. Fleming, Renée. Une voix.- Fayard, 2004. - AL 500 FLE

Fragné, Vincent. Divas sur canapé. – Edition n°1, 1994 Crespin, Régine. A la scène, à la ville. - Actes Sud, 1997. AL 500 FRA AL 500 CRE Godefroid, Philippe. Divines & divas.- Ed. Plume, 1989. Sitôt sortie du Conservatoire de Paris avec trois premiers prix (chant, AL 500 GOD opéra et opéra-comique), Régine Crespin commence une carrière lyrique qui fera d’elle une vedette internationale invitée dans les plus Garcia, Jacques. Le style à La Traviata.-Albin Michel, 2005. grands opéras et sur les plus belles scènes du monde… AL 310 TRA

Dupêchez, Charles. Les divas.- Ed. Ramsay, 1980. - AL 500 DUP « Celui dont les cils restent secs devant La Traviata n’a pas un cœur humain dans la poitrine. Il est de la famille des rochers. ». La Gazzetta Six divas prodigieuses : Kirsten Flagstad, Renata Tebaldi, Joan officiale di Venezia (8 mai 1854), au lendemain de la deuxième série de Sutherland, Galina Vichnevskaya, Teresa Stich-Randall, Montserrat représentations, cette fois triomphales, de l’Opéra de Verdi, à Venise. 24 Vestiaire de Divas Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 25

Miscevic, Pierre. Divas : la force d’un destin.- Hachette, 2006. Gourret, Jean. Encyclopédie des fabuleuses cantatrices de l’Opéra de AL 500 MIS Paris.- Ed. Mengès, 1981. - AL 100 GOU

Qu’est-ce-qu’une diva ? Une castafiore capricieuse ? Non. Une grande Les fabuleuses cantatrices de l’Opéra de Paris, récit palpitant de la cantatrice ? Pas seulement. Une artiste aux pouvoirs magnétiques, dont vie des plus grandes divas, ces monstres sacrés qui – telles les « stars » le plus souvent la trajectoire est aussi tragique que glorieuse ; le destin, actuelles de cinéma – ont fasciné un public follement amoureux de d’abord si généreux avec elle, lui fait trop tôt payer ses dons au prix fort leurs voix, par leur carrière brillante, tumultueuse ou galante. Un récit en la précipitant brutalement de son statut de déesse à celui de femme qui se double d’une encyclopédie exhaustive des cantatrices françaises brisée. On ne trouvera pas ici un dictionnaire des divas, mais l’histoire et étrangères qui, de 1669 à 1980, se sont produites sur les scènes de exemplaire de six d’entre elles : Maria Callas, Isabella Olbran, Maria l’Opéra de Paris. Malibran, Cornélis Falcon, Anita Cerquetti et Denise Duval.

Hœlterhoff, Manuela. Cécilia Bartoli : les coulisses de l’opéra, Cinderella & Company.- Séguier, 2003. - AL 500 BAR Erzsebet / Costume pour le rôle de Erzsebet pour Christiane Eda-Pierre / Cinderella & Company nous narre le conte de fées de la cantatrice Costume de Jean-Pierre Capeyron / 1983. qui naquit dans une petite rue de Rome où les Fiat sont des carrosses © CNCS / Pascal François. de premier choix. Manuel Hœlterhoff nous décrit ses débuts chanceux, son ascension fulgurante vers le succès, ses soirées de rêve et ses journées passées à se ronger les ongles…

Ludwig, Christa. Ma voix et moi.- Les Belles Lettres, 1996. - AL 500 LUD

Mezzo-soprano allemande, née à Berlin le 16 mars 1928, Christa Ludwig a vu le jour dans une famille de musiciens ; en 1990 Leonard Bernstein lui a adressé les lignes d’hommage suivantes : « J’ai toujours pensé que Christa Ludwig était la plus grande chanteuse de Brahms parmi ses pairs, jusqu’à ce que je l’entende chanter Strauss. Puis elle a été la plus grande Maréchale jusqu’à ce que je l’entende chanter Mahler.

A nouveau, je dus lui assigner un nouveau trône. Mais alors, je l’entendis chanter Wagner et la même chose se produisit, et lorsque récemment, j’entendis son incroyable interpréta- tion de la « Vieille femme » dans mon opérette Candide, alors j’ai dû renoncer. Elle est simplement la meilleure, et la meilleure parmi tous les êtres humains possibles. » 26 Vestiaire de Divas Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 27

Moons, Mireille. Petsalis, Diomidis, Bianca Castafiore : la diva Nicolas. La Callas inconnue.- du vingtième siècle.- Ed. Plon, 2002. Moulinsart, 2006. AL 500 CAL AL 500 CAS Il existe une vaste littérature Cet ouvrage retrace le par- sur la Callas et on croit tout cours de la Castafiore au savoir sur ce personnage fasci- terme de trois décennies nant. Mais malgré la multitude d’une carrière on ne peut des ouvrages parus, il reste une plus triomphale. L’histoire zone obscure ignorée jusqu’ici : de cette cantatrice d’ex- les 22 premières années de sa ception reflète l’évolution courte vie. Nicolas Petsalis- sociale des femmes et de la Diomidis se penche sur cette mode de son temps. période déterminante – qui vit la formation de la musicienne, Nectoux, Jean- celle de la femme et de son Michel. Stars et Monstres Le Chevalier à la rose / Costume pour le rôle caractère – et en démontre l’im- sacrés. – RMN, 1986 de la Maréchale pour Kiri Te Kanawa / portance décisive. AL 500 NEC Costume d’Ezio Frigerio / 1976. © CNCS / Pascal François. Pougin, Arthur. Marie Malibran : histoire d’une canta- Catalogue d’exposition trice.- Ed. Minkoff, 1973. - AL 500 MAL présentée au Musée d’Orsay du 19 décembre 1986 au 1er mars 1987. Œuvres exposées : Adelina Patti ; Nellie Appartenant à une famille illustre, la Malibran (1808-1836) Melba ; Enrico Caruso ; Ignacy Jan Paderewski ; Sarah fut l’une des plus remarquables chanteuses de son temps, qui Bernhardt. fit carrière à Londres, New York, Paris, Milan, etc. L’histoire de sa vie constitue un chapitre indispensable à la connais- Olivier, Philippe. La Callas, l’opéra et le souffleur.- sance du romantisme européen. Autrement, 2004. - AL 500 CAL Saint-Bris, Gonzague. La Malibran : la voix qui dit je Elle fut un phénomène de barbarie vocale. Un objet t’aime.- Belfond, 2009. - AL 500 MAL de foire, une créature à la limite de l’hermaphrodisme sonore. Une danseuse sur fil, une maîtresse impétueuse, Elle ne vivra que vingt-huit ans, mais ce sera suffisant pour une femme aimante et fragile. Une colorature et un entrer dans la légende et l’histoire du romantisme. Si Rossini, soprano dramatique autant que lyrique, une mezzo Stendhal, Delacroix, Musset, Lamartine comptèrent parmi empaquetée dans un corps digne des matrones de ses admirateurs et soupirants, elle fut aussi adulée dans toute Fellini… l’Europe du XIXe siècle, et aujourd’hui encore des mains anonymes viennent fleurir sa tombe au cimetière de Laeken, en Belgique. 28 Vestiaire de Divas Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 29

Segalini, Sergio. Divas : parcours d’un mythe.- Actes Sud, 1986. Messaline / Costume pour le rôle de Messaline pour Emma fait un roman, de son chant un mythe, de sa personnalité AL 200 SEG Calvé / 1900. © CNCS / une légende. Tout a été dit sur elle et rien ne paraît encore Pascal François. avoir été dit. Son image de femme nous échappera tou- Jouet du prince, le castrat était jours dans sa nature riche et complexe, fascinante et gran- au dix-huitième siècle l’idole diose et en même temps si simple, si humainement vraie. de l’opéra. Le passage entre Aujourd’hui, il nous reste la vérité de son art, une vérité son règne et celui de la diva immédiate et irréfutable.Un art basé sur une technique n’est pas toujours très défini. vocale incomparable et une possibilité – qui tient de la Pour s’imposer, la diva a dû magie pure – de se plier totalement aux exigences expres- d’abord se travestir. sives de chaque héroïne.A travers Norma et Violetta, Comme chez Rossini. Elle Lucia et Medea, Tosca et , Callas faisait de devient peu à peu l’idole l’Opéra un art vivant et contemporain. du peuple avec Bellini et Donizetti en Italie, avec Seydoux, Hélène. Les Femmes et l’Opéra.- Ed. Meyerbeer en France. Elle Ramsay, 2004. - AL 320 SEY acquiert une identité. Elle a un statut. Avec la subli- Dès leur apparition, écrasées sous leurs perruques et leurs costumes de mation du rôle artistique, brocart, mais triomphantes, Aïda, Violetta ou même Butterfly occupent l’identité de la diva passe par tout l’espace de la scène. Voluptueuses ou étourdissantes, leurs voix une banalisation du statut dévoilent leurs tourments, leurs stratégies de conquête, leurs désirs. social. Sorti du cercle restreint Hélène Seydoux établit de quelle manière l’opéra plus que les autres de l’aristocratie du dix-hui- formes d’art – littérature, théâtre ou cinéma – privilégie les femmes, à tième, le chant touche désor- l’instar des cantatrices qui s’octroient la plus grande part de l’espace mais les différentes couches lyrique, incarnant aussi bien les personnages masculins. sociales du dix-neuvième siècle. La lithographie, la gra- Signorini, Alfonso. Fière et fragile Maria Callas. – Editions du vure, la presse vont aider à la Rocher, 2009 - AL 500 CAL diffusion du mythe… Tout le monde connaît Maria Callas, la diva de l’opéra. On se souvient Segalini, Sergio. Callas : de ses interprétations extraordinaires de Norma et de La Traviata, de les images d’une voix. - Editions ses tournées dans le monde entier, ou encore de ses caprices de star, Francis Van De Velde, 1987 comme la fois où elle exigea un cachet de 5 000 $ par représentation au AL 500 CAL Metropolitan, pour se venger de leur premier refus. Alfonso Signorini a eu accès à des documents inconnus, et révèle des informations inédites Entre 1938 et 1975 la voix sur le fils caché de la Callas, dont la mort en couche marque le déclin de Maria Callas a traversé le de sa carrière, sur son mariage bourgeois et son aventure passionnée théâtre lyrique auquel elle a avec Aristote Onassis, ainsi que sur les célébrités de l’époque et les su redonner une vie, une âme, nombreuses anecdotes de ses rencontres avec Marylin Monrœ, Grace une palpitation.De sa vie on a Kelly ou encore Jackie Kennedy. 30 Vestiaire de Divas Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 31

Silverman, Stephen M. Divas ! Trouilleux, Rodolphe. N’oubliez pas Iphigénie : The Fabulous photography of Kenn biographie de la cantatrice et épistolière Sophie Arnould Duncan. Universe Publishing, 2008 - (1740-1802).- Ed. Alzieu, 1999. - AL 500 ARN AL 500 STE Seuls quelques érudits et mélomanes connaissent Réputé pour sa capacité à saisir les encore aujourd’hui la vie très romanesque de la canta- différents styles et de personnalités trice Sophie Arnould, créatrice triomphale du rôle-titre de ses sujets, souvent des danseurs, d’Iphigénie en Aulide de Gluck. Par cette nouvelle bio- Kenn Duncan a acquis une renom- graphie, Rodolphe Trouilleux s’appuyant sur une docu- mée pour son don de célébrer un type mentation inédite, nous rappelle quelle fut la destinée spécifique d’interprète: la femme au de cette femme belle et raffinée qui vécut avec intensité talent et au charisme phénoménal, la et intelligence la seconde moitié du dix-huitième siècle. diva. Duncan adorait le glamour, les personnalités plus grandes que la vie Collectif. Divas : les interprètes de Berlioz. qui définissaient la culture populaire Musée Hector-Berlioz, 2008 - AL 500 DIV américaine des années 1970 et 1980, Jusqu’à sa mort en 1986, l’appareil Collectif. Divas Italia : l’âge d’or du cinéma italien. photo de Duncan a éclairé les person- Xavier Barral, 2009 - AL 320 DIV nalités telles que Bernadette Peters, Chita Rivera, Angela Lansbury, Gelsey Kirkland, Joan Rivers, Bette Ouvrage sur le textile Midler, et d’autres sommités de la scène et l’écran. Capella, Massimiliano. Primadonna. Costumi di scena / Stage costumes. – Grafo edizioni, 2004. Stinchelli, Enrico. Les stars de T 430 CAP l’Opéra : grands artistes lyriques de l’his- toire de l’opéra.- Gremese, 2002. Capella, Massimiliano. Primadonna. Dive Divine. AL 500 STI Fondaziœ Giacomini- Meo, 2005 - T 440 CAP

Ténors, sopranos, barytons, mezzo- Grotenhuis van Onstein, Vinciane (van). sopranos et basses : la carrière, le Diamond Divas.- Ed. BAI, 2008. - T 650 GRO répertoire, l’itinéraire artistique et bio- graphique des plus grands chanteurs d’opéra.

La Traviata / Costume pour le rôle de Violetta pour Angela Gheorghiu / Costume de Clare Mitchell / 1998. © CNCS / Pascal François. 32 Vestiaire de Divas Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 33 Programmes de l’Opéra national de

Paris – saison 2009-2010 de Britten Mise en scène : Francesca Zambello / Décors et costumes : Alison Chitty Avec : Kim Begley, Lucas Meachem, Gidon Saks et Michael Druiett La Bohème de Puccini Mise en scène : Jonathan Miller / Décors : Dante Ferretti / Le Barbier de Séville de Rossini Costumes : Gabriella Pescucci Mise en scène : Coline Serreau / Décors : Jean-Marc Stehlé / Avec : Inva Mula, Nathalie Dessay, Stefano Secco et Ludovic Tézier Costumes : Elsa Pavanel Avec : Jeannette Fischer, Karine Deshayes, Alberto Rinaldi et George Les Contes d’Hoffmann d’Offenbach Petean Mise en scène : Robert Carsen / Décors et costumes : Michael Levine Avec : Laura Aikin, Inva Mula, Rodolphe Briand et Jason Bridges Andrea Chénier de Giordano Mise en scène : Giancarlo Del Monaco / Décors : Carlo Centolavigna / Idomeneo de Mozart Costumes : Maria Filippi Mise en scène : Luc Bondy / Décors : Erich Wonder / Avec : Micaela Carosi, Varduhi Abrahamyan, Sergei Murzaev et Costumes : Rudy Sabounghi Marcelo Alvarez Avec :Vesselina Kasarova, Isabel Bayrakdarian, Charles Workman et Lothar Odinius

Faust de Fénelon Mise en scène, décors et costumes : Pet Halmen Avec : Marie-Adeline Henry, Karolina Andersson, Gilles Ragon et Arnold Bezuyen

L’Elixir d’amour de Donizetti Mise en scène et costumes : Laurent Pelly / Décors : Chantal Thomas Avec : Anna Netrebko, Tatiana Lisnic, Giuseppe Filianoti et Charles Castronovo

Don Carlo de Verdi Mise en scène : Graham Vick / Décors et costumes : Tobias Hoheisel Avec : Sondra Radvanovsky, Luciana D’Intino, Giacomo Prestia et Stefano Secco

Ondine / Costume pour le rôle d’Ondine pour Isabelle Adjani / Costume de Chloé Obolensky / 1974. © CNCS / Pascal François. 34 Vestiaire de Divas Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 35 Documents audiovisuels Passion selon Callas (La) / Michel Van Zele.- CNC – Images de la Culture, 1989. 68 min - AL CAL

Documentaires Une adaptation cinématographique du spectacle Callas tournée dans l’architecture somptueuse de l’Opéra de Lyon. La carrière de la diva, Natalie Dessay / de Daniel incarnée par Elisabeth Maccoco, est évoquée à travers un monologue Kupferstein.- CNC – Images de construit par Jean-Yves Picq à partir d’interviews que Maria Callas a la Culture, 1999. 2 x 26 min accordé de 1957 à 1970. AL DES Denise Duval, la voix humaine / de Dominique Delouche. – Les Depuis quelques années, la renom- Films du Prieuré, 1970. 110 min - AL DUV mée de la jeune soprano française Natalie Dessay dépasse largement La voix humaine : cette célèbre tragédie lyrique de Francis Poulenc fut nos frontières. Sa voix agile aux créée en 1950 à l’Opéra Comique avec Denise Duval, la muse du aigus spectaculaires, conjuguée compositeur. Et c’est avec elle qu’en 1970, le réalisateur Dominique à une présence scénique inven- Delouche tourne un film en couleur de 35 mm. Il en compose égale- tive, a séduit en peu de temps le ment le décor et les costumes. public des scènes internationales. Ce portrait en deux parties nous Montserrat Caballé : Bel Canto.- VAI, 2004. 43 min - AL MON fait découvrir le quotidien et les doutes d’une artiste surdouée tra- Contient les opéras Granadis, Donizetti et Bellini joué par l’Orchestre vaillant sans relâche pour don- philharmonique de l’ORTF dirigé par Carlo Felice Cillario. ner le meilleur d’elle-même, loin du mythe de la diva…Natalie Régine Crespin / de Jacques Deschamps.- CNC – Images de la Dessay n’a qu’un but : travailler Culture, 1997. 56 min - AL CRE et se remettre perpétuellement en question pour « émouvoir le Après avoir été l’une des rares sopranos françaises à rayonner pen- public », au-delà de ses exception- dant plus de trente ans sur les scènes lyriques internationales, Régine nelles capacités vocales… Crespin dédie sa vie toute entière à l’enseignement du chant. Nous la La Revue / Costume de Zizi Jeanmaire / suivons ici lors de master classes où elle s’emploie à transmettre, au- Costume de Yves Saint Laurent / 1970. Maria Casarès, histoires d’actrice / de © Nathalie Sabato. delà d’une simple leçon de chant, toute la philosophie et la sagesse Jacques Malaterre.- CNC – Images de la indispensables à la pratique du métier. L’un des principes fondamen- Culture, 1992. 54 min - AD CAS taux de l’enseignement de Régine Crespin consiste à ne pas imposer sa propre vision d’un rôle. Pour retracer 50 ans de carrière, ce portrait mêle photographies, extraits Ainsi, elle s’efforce de faire découvrir à un jeune professionnel l’in- de films et de pièces de théâtre à la parole généreuse de la comédienne. terprétation qui sera la plus adaptée à son caractère et ses capacités. A travers son histoire intimement liée à ce que l’époque produisit de L’important qu’il s’agisse de Carmen, du comte Almaviva ou de Tosca, plus exigeant, risqué novateur et talentueux, l’actrice aujourd’hui dis- est de se démarquer des stéréotypes pour trouver sa propre relation parue dévoile son attachante personnalité. au personnage. Ses élèves, dont la carrière est déjà engagée pour la 36 Vestiaire de Divas Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 37

plupart, semblent avoir compris qu’au-delà de la Spectacles maîtrise technique de la voix, il reste à développer un instrument plus fragile encore : l’âme. Manon / Jules Massenet ; Renée Fleming, Marcelo Alvarez et Jean-Luc Chaignaud. – TDK, 2005. 164 min - AL MAN Florence Foster Jenkins : a world of her own / Donal Collup.- VAI, 2007. 89 min - AL JEN Carmen / de Georges Bizet ; avec Anna Caterina Antonacci, Jonas Kaufmann.- Decca, 2008. - AL CAR Infamous. Sad. Bizarre. Incomprehensible. All theses words apply to a club woman of the first Thaïs / Jules Massenet ; Renée Fleming, Thomas Hampson et half of the twentieth century who firmly thought Michaël Schade. – Decca, 2010. 138 min - AL THA she was a great singer : Florence Foster Jenkins. Ask any classical singer and they will know who Otello / de Giuseppe Verdi ; avec Placido Domingo, Kiri Te she was and will have heard - only once most Kanawa, Sergei Leiferkus [et al.]. Opus Arte, 2008. 146 min - AL OTE likely - at least one of her recordings, something one cannot say about all singers. La Traviata / de Giuseppe Verdi ; avec Anna Netrebko, Rolando Villazon, Thomas Hampson [et al.].-Deutsche Grammophon, 2006. 132 Fous d’opéra (Les) / Elisabeth Aubert min - AL TRA Schlumberger.- CNC – Images de la Culture, 1999. 52 min - AL OPE La Traviata / de Giuseppe Verdi ; avec Renée Fleming, Rolando Villazon, Renato Bruson [et al.].- Decca, 2007. 141 min - AL TRA French Touch : Patricia Petibon / Serge Bonafous. – Universal, 2004. 90 min - AL PET La Traviata / de Giuseppe Verdi ; avec Angela Gheorgiu, Frank Lopardo, Leo Nucci [et al.].-Decca, 1995. 135 min - AL TRA Dawn Upshaw, la voix d’un ange / Catherine Tatge. – CNC Images de la Culture, 1999. 56 min La Traviata / de Giuseppe Verdi ; avec Renata Scotto, José AL UPS Carreras, Sesto Bruscantini [et al.].- VAI, 2008. 129 min - AL TRA

Entre bonne humeur et quête de perfection, plon- Don Giovanni / Wolgang Amadeus Mozart ; Bryn Terfel, Renée gée dans l’univers et les méthode de travail de la Fleming et Paul Groves. – The Metropolitan Opera, 2000. 180 min soprano américaine Dawn Upshaw. En répétition, AL DON en studio, en master class et, bien sûr, sur scène, Bohème (La) / Giacomo Puccini ; Teresa Stratas, Renata Scotto dans un répertoire contemporain qui va des stan- et José Carreras. – Deutsche Grammophon, 2009. 150 min - AL BOH dards de Broadway à la musique lyrique d’Olivier Messiaen, on voit la chanteuse conseiller, recher- cher, douter, avec une constante exigeante qu’elle Nabucco / Giuseppe Verdi ; Juan Pons, Maria Guleghina et s’applique avant tout à elle-même. Samuel Rameay. – Deutsche Grammophon, 2005. 142 min - AL NAB

L’Aigle à deux têtes / Costume pour le rôle de la Reine pour Edwige Feuillère / Costume de Christian Bérard / 1947. © CNCS / Pascal François. 38 Vestiaire de Divas Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 39

Carmen / Georges Bizet ; Grace Bumbry, Jon Vickers et Mirella Freni. Clemenza di Tito (La) / Wolgang Deutsche Grammophon, 2005. 163 min - Amadeus Mozart ; Susan Graham, AL CAR Catherine Naglestad et Ekaterina Siurina. Opus Arte, 2006. 212 min AL CLE This famous film of the world’s best-loved opera, directed by Herbert von Karajan, fea- Commissioned for the coronation of Leopold tures the three greatest exponents of their II in Prague, Mozart’s last opera is a deep, respective roles at the time : Grace Bumbry’s humane reflection on relationships, power magnificently seductive-toned Carmen, and forgiveness. With the composition of Mirella Freni’s ineffably lovely, touching some of the most beautiful passages in his Micaëla... œuvre, Mozart has succeeded in giving this opera seria both a noble sobriety and trans- Rosenkavalier (Der) / Richard Strauss ; parent instrumentation, to which this com- Felicity Lott, Jurt Moll et Anna Gonda. manding production by the Hermann par- Decca, 2009. 211 min - AL ROS tnership dœs full justice on all levels.

Otello / Giuseppe Verdi ; Placido Turandot / Giacomo Puccini ; Eva Domingo, Renée Fleming et James Morris. Marton, Leona Mitchell et Placido – Deutsche Grammophon, 2004. 142 min - Domingo. Deutsche Grammophon, 2003. AL OTE 132 min - AL TUR

Carmen / Georges Bizet ; Agnès Don Carlo / Giuseppe Verdi ; Placido Baltsa, José Carreras et Leona Mitchell. – Domingo, Mirella Freni et Grace Bumbry. Deutsche Grammophon, 2000. 172 min. Deutsche Grammophon, 2005. 213 min. AL CAR AL DON

Eugène Onegin / Pyotr ilyich Tchaikovski ; Renée Fleming, Elena Zaremba et Svetlana Volkova. – Decca, 2007. 156 min - AL EUG

Rosenkavalier (Der) / Richard Strauss ; Renée Fleming, Sophie Koch et Diana Damrau. – Deutsche Grammophon, 2001. 193 min AL ROS

Renée Fleming appears in one of her greatest roles - the beautiful Marschallin of Strauss’s bittersweet comedy of love, der Rosenkavalier. Ruy Blas / Costume pour le rôle de la Reine pour Sarah Bernhardt / 1879. © CNCS / Pascal François. 40 Vestiaire de Divas Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 41 Presse

Les périodiques cités sont consultables au centre de documentation. Diapason Avant-scène Opéra Tintin à l’Opéra ou comment Hergé a fait de la BD un art…lyrique. - n°457, Maria Callas : ses récitals 1954 – 1969. -, n°44, [1981]. mars 1999.

Classica Callas : les témoignages inédits de ceux qui l’ont connue ; son art, ses disques. Nikolaus Harnoncourt, le plus grand chef vivant ? – n°31, avril 2001 : « Teresa n°549, juillet-août 2007. Berganza : la fièvre dans le chant », p.28. Cecilia Bartoli. - n°551, octobre 2007. 2003 année Berlioz. – n°48 [numéro spécial], décembre 2002 – janvier 2003 : « La victoire de cassandre : Régine Crespin », p.96.

La légende Horowitz par André Tubeuf. – n°33, juin 2001 : « Entretien avec Christa Ludwig : derrière le miroir », p.46.

Angela Gheorghiu : paroles de diva. – n°35, septembre 2001.

Natalie Dessay rédactrice en chef. - n°38, décembre 2001 – janvier 2002.

Murray Perahia pour l’amour de Bach. – n°43, juin 2002 : « Renée Fleming : le roman de Renée », p.37.

Callas : 25 ans après. - n°44, été 2002.

Tout sur Carmen. - n°51, avril 2003.

Rencontre exclusive : Philippe Sollers – Cécilia Bartoli. – n°56, octobre 2003.

Maria Callas : 30 ans déjà. - n°94, juillet-août 2007.

Roberto Alagna se dévoile. - n°117, novembre 2009.

Natalie Dessay : pourquoi on l’aime. - n°111, avril 2009.

Madame Sans-Gêne / Costume pour le rôle d’une des sœurs de l’Empereur pour Lise Delamare / 1951. © CNCS / Pascal François. 42 Vestiaire de Divas Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 43

Le Monde de la musique Les Noces de Figaro / Costume Roberto Alagna et Angela Gheorghiu : les enfants terribles de l’opéra. - n°230, pour le rôle de Chérubin pour mars 1999. Cécilia Bartoli / 1990. © CNCS / Pascal François. Natalie Dessay : une diva toute simple. - n°238, décembre 1999.

Elle est Tosca au cinéma : l’année Gheorghiu. – n°257, septembre 2001.

Maria Callas, un mythe forever. - n°268, septembre 2002.

Ténors : la loi du désir. - n°329, mars 2008.

Angela Gheorghiu : diva et fière de l’être. - n°340, mars 2009.

Opéra Magazine, l’actualité internationale de l’art lyrique Entretien exclusif : Montserrat Caballé. - n°28, avril 2008.

Opéra de Paris Luciano Berio : la Vera Storia. La Belle Hélène en BD. – n°30, septembre 1985 : « L’invitée : Edwige Feuillère », p.3.

Salomé. La Fille du Régiment. – n°37, avril 1986 : « Un siècle après Sanderson, autre américaine, autre magicienne : June Anderson », p.35.

Hommage à Serge Lifar. Les puritains l’élixir d’amour. – n°45, février 1987 : « Christa Ludwig : une carrière comme on n’en fera plus… », p.30.

Montségur Don Carlo. Cendrillon. – n°46, mars 1987 : « Grace Bumbry ou les ambiguïtés », p.29.

Opéra international Verdissimo V. La nouvelle madame de. Teresa Berganza. – n°257, mai 2001 : « Teresa Berganza : la diva de Madrid », p.14. 44 Vestiaire de Divas Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 45 Webographie

Opéra de Paris - www.operadeparis.fr Resmusica - www.resmusica.com Site officiel de l’Opéra national de Paris : Ce quotidien développé uniquement sur Internet repose sur une équipe - Les programmes de la saison en cours et de l’année à venir d’une soixantaine de rédacteurs. Le site annonce 85 000 visites men- - Présentation des personnels artistiques, techniques et administratifs suelles en 2007, ce qui lui permet d’assurer sa position dans l’univers de l’Opéra national de Paris des médias traitant de la musique classique. Les menus proposent un - Informations historiques et techniques sur le et l’Opéra suivi de l’actualité musicale à travers des rubriques médias (programmes Bastille radio-télévision), une revue critique de concerts et de spectacles qui ont Langue : français lieu sur toute la France et les pays francophones, ainsi que des pages de programmes. Historic Opera - www.historicopera.com Un magazine propose des articles, par exemple «travail d’orchestre» en Site personnel consacré aux chanteurs d’opéra du dix-neuvième et du partenariat avec l’Orchestre de Paris, des dossiers sur des compositeurs, début du vingtième siècle : des entretiens exclusifs et des portraits d’interprètes. Pour faciliter l’ac- - Très large sélection de portraits de chanteurs cès aux milliers d’articles, le site dispose d’un outil de recherche, d’une - Sections spéciales consacrées à Verdi et à Wagner page d’accueil aléatoire, et d’un accès par menus déroulant (flux RSS). - Sections spéciales pour l’Opéra Royal de la Monnaie (Bruxelles) et le Metropolitan Opera (New York). Carmen - http://carmen.lamonnaie.be/ Langue : anglais Site des archives numériques de l’Opéra Royal de la Monnaie, à Bruxelles : Musique d’opéra français - www.malibran.com/ - Programmes et distributions du théâtre de la Monnaie Site de téléchargement légal de musique d’opéra. Le catalogue - Archives photographiques Malibran-music comporte plus de 300 titres du répertoire français et - Décors et costumes près de 2000 références concernant les compositeurs. - Archives administratives. Langue : français Langues : français, néerlandais

Diva - www.divasthesite.com Sites officiels Site non-officiel consacré aux célèbres divas du monde entier de l’opéra http://www.june-anderson.com/ comme du théâtre : présentations, biographies, photographies, forum… http://www.ceciliabartolionline.com/ Langue : anglais http://www.teresaberganza.com/ http://www.callasintclub.com/ Maria Callas - www.callas.it http://www.natalie-dessay.com/ Site crée par The Maria Callas International Association, entièrement http://www.renee-fleming.com/ dédié à Maria Callas. http://www.angelagheorghiu.com/ Langues : anglais et italien http://www.annanetrebko.com/ 46 Vestiaire de Divas Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 47

Manifestations programmes, bijoux… et des archives concernant les spectacles montés depuis trois siècles par l’Académie de Musique et de Danse.

Programmation en France Ouverture au public : du lundi au Palais Garnier Exposition Hommage à Régine Crespin, Palais Garnier, du 19 juin au samedi, de 10h à 17h, sur accrédi- Place de l’Opéra 15 août 2010. tation délivrée par la BNF. 75009 Paris Le 5 juillet 2007 s’éteignait Régine Crespin. Ses archives ont rejoint la 01 53 79 37 47 Bibliothèque nationale de France, partagées entre le département de l’Audiovisuel pour ses enregistrements, la Bibliothèque-Musée Musée Edith Piaf de l’Opéra pour les photographies et autres archives et le Centre www.paris.fr National du Costume de Scène pour les robes. C’est au Palais Garnier Le musée conserve des objets ayant appartenu à la chanteuse Edith Piaf : que l’Opéra National de Paris et la Bibliothèque Nationale de France cartes postales, correspondances, affiches, costumes, enregistrements… entendent rendre hommage à la grande cantatrice. (www.operadeparis.fr) Ouverture au public : lundi 5 rue Crespin du Gast et jeudi, de 13h à 18h. Sur 75011 Paris Exposition Divas de l’Opéra 1875-1914, Palais Garnier, mai-août 2011. rendez-vous. 01 43 55 52 72 Que serait l’opéra sans ses déesses ? En collaboration avec la Bibliothèque-Musée de l’Opéra, l’Opéra de Paris rend hommage aux Médiathèque de la Cité de la Musique messagères de la beauté : Rose Caron, Lucienne Bréval, Agnès Borgo, www.mediatheque.cite-musique.fr Felia Litvinne, Mary Garden, Maria Kousnetzoff, Meyriane Héglon et La médiathèque du musée possède un fonds riche d’environ 70 000 tant d’autres… Costumes, bijoux, reliques, photographies, cette expo- documents sur l’histoire et les genres musicaux. On y trouve des par- sition évoquera le monde mystérieux et magique des grandes vestales titions, les notices des œuvres du musée, des concerts enregistrés, des du Palais Garnier. (www.operadeparis.fr). documentaires … Cité de la musique Ouverture au public : du mardi Avenue Jean-Jaurès Lieux de ressources au samedi, de 12h à 18h 75019 Paris 01 44 84 89 45 Archives Nationales, site de Paris. Section du XIXème siècle Fonds de l’Opéra : Archives de l’Opéra, sous-série AJ13, allant du 18e Musée de la Vie Romantique siècle au 20e siècle (364 mètres linéaires): documents administratifs, www.paris.fr correspondances, documents divers sur les représentations. Fonds concernant l’opéra : dessins, correspondances, portraits d’ar- tistes et compositeurs d’opéra. Fonds concernant la cantatrice Pauline 60 rue des Francs-Bourgeois Viardot : portraits, recueils et correspondances ; 75003 Paris. Fonds musical : collection d’autographes de musiciens compositeurs et 01 40 27 60 41 d’interprètes, notes et partitions manuscrites ; Fonds Sarah Bernhardt : divers portraits et souvenirs (accessoire de Bibliothèque-Musée de l’Opéra (Bibliothèque Nationale de France) costumes, œuvres d’art…) www.bnf.fr La Bibliothèque-Musée de l’Opéra conserve des sources importantes Ouverture au public : du mardi 16 rue Chaptal sur l’architecture du Palais Garnier, des projets de décors, costumes, au dimanche, de 10h à 18h 75009 Paris 01 55 31 95 67 Centre national du costume de scène et de la scénographie

Quartier Villars, Route de Montilly 03000 Moulins Tél : 04 70 20 76 20 www.cncs.fr