Béla Bartók (1881-1945) DIRECTION MUSICALE DANIEL KAWKA Le Mandarin merveilleux

PANTOMIME EN UN ACTE SUR UN ARGUMENT DE MENYHERT LENGYEL.

CRÉÉ À COLOGNE LE 27 NOVEMBRE 1926.

PRODUCTION DU BALLET DE L'OPÉRA NATIONAL DU RHIN,

CRÉÉE LE 16 JANVIER 2004 À STRASBOURG.

O- Le Château de Barbe-Bleue E- OPÉRA EN UN ACTE.

LIVRET DE BÉLA BALÂZS.

CRÉÉ À L'OPÉRA DE BUDAPEST, LE 24 MAI 1918.

NOUVELLE PRODUCTION D'ANGERS NANTES OPÉRA.

[OPÉRA EN HONGROIS AVEC SURTITRES EN FRANÇAIS]

ANGERS LE QUAI

vendredi 21, dimanche 23 septembre 2007

NANTES CITÉ DES CONGRÈS dimanche 30 septembre, mardi 2 octobre 2007 en semaine à 20h, le dimanche à 14h30

n 20 SAISON 2007 | 2008 la distribution

Le Mandarin merveilleux PRODUCTION DU BALLET DE L'OPÉRA NATIONAL DU RHIN,

CRÉÉE LE 16 JANVIER 2004 À STRASBOURG.

DIRECTION MUSICALE Daniel Kawka

CHORÉGRAPHIE Lucinda Childs

BALLET REMONTÉ PAR Claude Agrafeil

DISPOSITIF SCÉNIQUE ET COSTUMES Rudy Sabounghi

LUMIÈRE Christophe Forey

ASSISTANT DÉCOR Bruno de Lavenère

ASSISTANTE COSTUMES Coralie Sanvoisin

AVEC

LE MANDARIN Boyd Lau MIMI Stéphanie Madec

er O" 1 CLIENT Jean-Philippe Rivière * -E- L'ÉTUDIANT Grégoire Daujean 3 VOYOUS Jonathan Freches Pasquale Nocera Ramy Tadrous Zaky *

LES DOUBLES DE MIMI Émilie Krieger Christelle Molard Céline Nunige Myrina Branthomme Erika Bouvard * prise de rôle

BALLET DE L OPÉRA NATIONAL DU RHIN DIRECTION Bertrand d'At

CHŒUR D'ANGERS NANTES OPÉRA DIRECTION Xavier Ribes

ORCHESTRE NATIONAL DES PAYS DE LA LOIRE PREMIER VIOLON Gérard Klam

Les décors et les costumes du Mandarin merveilleux ont été réalisés par les ateliers de l'Opéra National du Rhin. Le Mandarin merveilleux

L'histoire

D'APRÈS LE LIVRET DE LENGYEL MENYHÉRT

L'action se déroule dans les faubourgs misérables d'une ville moderne, où trois bandits contraignent une jeune fille à séduire les passants afin de les voler. Par sa danse, elle attire successivement un vieux galant, qui sera dépouillé et expulsé, puis un jeune garçon désarmé, qui sera épargné. Arrive alors un étranger, un riche Chinois, vêtu en mandarin, qui se jette sur elle. Comme à l'accoutumée, les trois bandits détroussent l'homme et le frappent. Mais, en proie à un désir ardent, le mandarin reprend sa poursuite. Transpercé d'un coup de poignard, puis perdu par les bandits, il reste captivé par la jeune fille. Celle-ci, comprenant la passion que lui voue le mandarin, ordonne à ses compagnons de le détacher. Il se précipite sur la jeune fille, qui ne lui résiste plus. Le mandarin, délivré par cet amour, mourra dans ses bras, tel un Christ descendu de la Croix. portraits d'artistes

Lucinda Childs CHOREGRAPHIE Lucinda Childs fait ses débuts de chorégraphe et d'interprète en 1963 en tant que membre fondateur du Judson Dance Theater à New York. Elle fonde sa propre compagnie en 1973 et collabore en 1976 avec Robert Wilson et Philip Glass à l'opéra EINSTEIN ON THE BEACH, dont elle assure la chorégraphie et le rôle principal. Elle joue également avec Robert Wilson dans sa pièce I WAS SITTING ON MY PATIO THIS GUY APPEARED I THOUGHT I THOUGHT I WAS HALLUCINATING (1977-1978), dans sa mise en scène de QUARTETT de Heiner Müller (1987-1988) et, en 1996-97, dans sa production de LA MALADIE DE LA MORT, avec Michel Piccoli comme partenaire. Les années 1980 sont marquées par une collaboration avec des artistes contemporains comme l'architecte Frank Gehry ou le compositeur John Adams. Pour DANCE, chorégraphié en 1979 sur une musique de Philip Glass, Lucinda Childs reçoit le Guggenheim Fellowship. Depuis 1981 de nombreuses compagnies lui ont demandé des œuvres : les Ballets de l'Opéra de Paris, Genève, Berlin et Lyon, le Ballet de l'Opéra national du Rhin, à qui elle a confié notamment la reprise de DANCE, la Rambert Dance Company, le Bayerisches Staatsballett, les Ballets de Monte-Carlo, le Pacific Northwest Ballet, etc. Parmi ses plus récentes créations, citons DAPHNIS ET CHLOÉ pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève, OPUS ONE, un nouveau solo pour Mikhaïl Baryshnikov sur une musique d', TEN PART SUITE pour le Ballet de Boston en 2005 ou L'OISEAU DE FEU pour le MaggioDanza de Florence. Depuis 1992, Lucinda Childs a travaillé de façon continue pour l'opéra, comme chorégraphe tout d'abord avec, en 1992, SALOMÉ (Strauss), mis en scène par Luc Bondy (repris entre autres à la Scala de Milan en 2007), MACBETH (Verdi), pour le Scottish Opera, MOÏSE UND AARON (Schoenberg), mis en scène par Peter Stein pour l'Opéra d'Amsterdam en 1995. En 2001, elle signe la chorégraphie de LOHENGRIN (Wagner), dirigé par Kent Nagano à l'Opéra de Los Angeles, puis en 2004, celle de PARSIFAL (Wagner), dans la production de Roland Aeshlimann à Genève et, plus récemment, celle du nouvel opéra de John Adams, DOCTOR ATOMIC, mis en scène par Peter Sellars à San Francisco en octobre 2005. Sa première mise en scène d'opéra date de 1995, avec ZAÏDE (Mozart) à la Monnaie de Bruxelles. En 2002, ce sera ORFEO ET EURIDICE (Glück) pour le Scottish Opera dont elle crée une nouvelle version en 2003 pour l'Opéra de Los Angeles. En mars 2007, ARTE a diffusé un documentaire sur Lucinda Childs, réalisé par Patrick Bensard, Directeur de la Cinémathèque de la Danse. Lucinda Childs est Commandeur dans l'ordre des Arts et Lettres. Rudy Sabounghi DISPOSITIF SCÉNIQUE ET COSTUMES D'origine égyptienne, il obtient un diplôme national d'expression plastique à Nice. A partir de 1983, il signe ses propres décors et costumes en danse, au théâtre et à l'opéra. Depuis 1992, il travaille très régulièrement avec Anna Teresa de Keersmaeker : pour MOZART CONCERT ARIAS au festival d'Avignon, pour AMOR CONSTANTE, LA NUIT TRANSFIGURÉE, LE CHÂTEAU DE BARBE-BLEUE et WOOD au Théâtre royal de la Monnaie à Bruxelles. Il rencontre Lucinda Childs à l'occasion du MACBETH mis en scène par Luc Bondy. En 2003, elle fit appel à lui pour DAPHNIS ET CHLOÉ au Grand Théâtre de Genève et lui demande une nouvelle collaboration pour le MANDARIN MERVEILLEUX. Au ballet de l'Opéra national du Rhin, il réalise également les décors du ROMÉO ET JULIETTE et du LAC DES CYGNES de Bertrand d'At. Au théâtre et à l'opéra, il collabore essentiellement avec Jean-Claude Berruti, Klaus Michaël Grüber, Jacques Lassale, Luca Ronconi et Luc Bondy. Rudy Sabounghi intervient parallèlement dans les grandes écoles de théâtre : à l'école de la Rue Blanche à Paris, au Théâtre national de Strasbourg, à l'Ecole nationale des Arts décoratifs à Nice et au conservatoire national supérieur de musique de Paris. Ballet National de l'Opéra du Rhin LE MANDARIN MERVEILLEUX Direction Bertrand d'At

Damiano Artale Sybile Obre Virginie Bigois Ma Renjie Sylvain Boruel Jean-Philippe Rivière Erika Bouvard Ramy Tadrous Zaky Myrina Branthomme Alain Trividic Débora Buhatem Alexandre Van Hoorde Grégoire Daujean Federica Maila Vincifori Sandy Delasalle Scanella Julia Weiss Asier Edeso Eguia Zhi Jie Zhou Jonathan Freches Miao Zong Eureka Fukuoka

Marine Garcia STAGIAIRES -E- Brigel Gjoka Renjie Ma Claire Golluccio Helena Thomas Voilquin Mathieu Guilhaumon Thomas Hinterberger MAÎTRES DU BALLET Émilie Krieger Claude Agrafeil Boyd Lau Didier Merle Carlos Lazaro Aquillue Stéphanie Madec PIANISTE RÉPÉTITEUR Amanda McGuigan Hubert Villette Christelle Molard Pasquale Nocera RÉGISSEUR GÉNÉRAL Céline Nunige Bernard Gihr

—È Ballet de l'Opéra National du Rhin CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL - DIRECTION BERTRAND D'AT

Créé en 1972, le Ballet du Rhin, devenu depuis le Ballet de l'Opéra National du Rhin a beaucoup voyagé. De Strasbourg à Mulhouse tout d'abord où il s'est installé dans ses locaux en 1974. En Alsace, en France et dans le monde entier ensuite, en ambassadeur reconnu de la danse, enrichi par ses « patrons » successifs : Jean Babilée, Denis Carey, Peter Van Dyk, Jean Sarelli, Jean-Paul Gravier et maintenant Bertrand d'At. Tous ont contribué, par leur impact personnel et par leurs choix artistiques, à faire de cette compagnie une troupe au savoir-faire et à la qualité unanimement reconnus. Le Ballet du Rhin est une des rares compagnies françaises à pouvoir passer avec un égal bonheur du baroque au moderne, du classique au contemporain pour donner à voir la danse dans tous ses états. La (longue) liste des chorégraphes qui jalonne son parcours est là pour en témoigner. La danse est un art vivant qui ne peut se satisfaire ni d'un conservatisme frileux, qui peut la rendre obsolète, ni d'une fuite en avant permanente qui la rend souvent inintelligible pour le plus grand nombre. Centre Chorégraphique national depuis 1985, l'objectif du Ballet de l'Opéra national du Rhin en tant que compagnie de réper- toire est donc aussi d'apporter au public cette culture chorégraphique qui souvent fait défaut tout en posant de façon vivante et contemporaine la question de la transmission par la présentation d'un certain nombre d'œuvres jalons du répertoire, et par une politique active de création. Elle veut ainsi témoigner de la variété et de la richesse de cet art majeur qu'est la danse et de son inépuisable vitalité. La compagnie dispose pour cela d'un groupe de 36 artistes permanents, venus du monde entier, et qui, outre une solide forma- tion académique initiale, doivent être capable d'appréhender en profondeur les styles les plus divers. C'est pour cela aussi que la politique artistique privilégie le travail régulier avec certains chorégraphes plutôt que des rencontres ponctuelles.

LES CHORÉGRAPHES QUI ONT TRAVAILLÉS AVEC LA COMPAGNIE :

Oscar Araiz, Bertrand d'At, Jean Babilée, Dominique Bagouet, George Balanchine, Maurice Béjart, Kader Belarbi, Morgan Belenguer, Farid Berki, Davide Bombana, Auguste Bournonville, John Butler, Claude Brumachon, Carolyn Carlson, Lucinda Childs, Ivo Cramer, Maryse Delente, Nacho Duato, Odile Duboc, Peter van Dyk, Ivan Favier, Michel Fokine, Andonis Foniadakis, William Forsythe, Jean-Claude Gallotta, Jacques Garnier, Maina Gielgud, Jacopo Godani, Victor Gsovski, Renatus Hoogenraad, Alain Imbert, Lev Ivanov, Kurt Jooss, Michel Kelemenis, Jiri Kylian, Pierre Lacotte, Francine Lancelot, Joseph Lazzini, Serge Lifar, José Limon, Hans van Manen, Béatrice Massin, Didier Merle, David Nixon, Peter Parker, David Parsons, Marius Petipa, Rodrigo Pederneiras, Pilobolus, Renate Pook, Yan Raballand, Felix Ruckert, Jean Sarelli, Santiago Sampere, Peter Schaufuss, Uwe Scholz, Gilles Shamber, Jo Str0mgren, Glen Tetley, Antony Tudor, Philippe Trehet, Jorma Uotinen, Sonia Vidal, Renato Zanella, Louis Ziegler... Boyd Lau le mandarin CC _< Stéphanie Madec Q Mimi la prostitué C< C I— CC O Jean-Philippe Rivière 1er client

Grégoire Daujean l'étudiant

Jonathan Freches un voyou

Pasquale Nocera un voyou

Ramy Tadrous Zaky * un voyou

Émilie Krieger double de Mimi

Christelle Molard double de Mimi

Céline Nunige double de Mimi

Myrina Branthomme double de Mimi

Erika Bouvard double de Mimi chœur d'Angers Nantes Opéra POUR LE MANDARIN MERVEILLEUX Direction Xavier Ribes

DIRECTION Xavier Ribes TÉNORS 1 Han Sung-Joo Vincent Karche

SOPRANI 1 Isabelle Ardant Mickaël Vanca Renée Comsa

Laurence Dury TÉNORS 2 Michel Eumont Christel Fuselier Jean-Pierre Payrat Franck Estrade

SOPRANI 2 Brigitte Lambert

Fabienne Rispal-Eumont BARYTONS Nicolas Brisson Katia Szumilo Daniel Chasseau Alain Sautejeau

ALTI 1 Hélène Coupe Gérard Trimoreau Rosalind Elliman Éric Vrain Yaël Pachet

Catherine Zimmer BASSES Jacques Laingui Yann-Armel Quemener

ALTI 2 Nathalie Guillard Yakov Ishoev O- Jeanine Marzelière Jean-François Laroussarie -E- Claire Pénisson Le Château de Barbe-Bleue

OPÉRA EN UN ACTE.

LIVRET DE BÉLA BALÀZS.

CRÉÉ À L'OPÉRA DE BUDAPEST, LE 24 MAI 1918.

la distribution

DIRECTION MUSICALE Daniel Kawka

MISE EN SCÈNE Patrice Caurier et Moshe Leiser DÉCOR Christian Fenouillat COSTUMES Agostino Cavalca LUMIÈRE Christophe Forey ÉTUDES MUSICALES Noémi Biro

ASSISTANTE AUX DÉCORS Catherine Floriet

CHEF DE CHANT Frédéric Jouannais

RÉGISSEUR GÉNÉRAL François Bagur

RÉGIE SURTITRES Hiy Min Kim -E-

AVEC

BARBE-BLEUE Gidon Saks

JUDITH Jeanne-Michèle Charbonnet

ORCHESTRE NATIONAL DES PAYS DE LA LOIRE PREMIER VIOLON Gérard Klam

Le décor du Château de Barbe-Bleue a été réalisé par les ateliers de construction d'Angers Nantes Opéra et l'association «La Machine». Les costumes ont été réalisés par l'atelier de couture d'Angers Nantes Opéra. Le Château de Barbe-Bleue L'histoire

Barbe-Bleue introduit dans sa demeure Judith, sa nouvelle épouse. Elle est si impressionnée par les lieux que son mari s'en inquiète. Judith a tout quitté pour le suivre, famille et fiancé : elle l'aime et n'entend pas se renier. Rassuré, Barbe-Bleue ordonne alors que la porte donnant sur le monde extérieur soit refermée. Judith commence à regarder autour d'elle. L'obscurité, l'humidité et la tristesse de l'endroit lui font venir les larmes aux yeux, mais se ressaisissant, elle exprime avec force le désir de faire entrer la lumière dans sa nouvelle demeure. C'est alors qu'elle aperçoit les seules ouvertures du château, les sept portes intérieures. Elle n'aura de cesse d'en obtenir les clefs.

Elle se rue sur la première porte, et y tambourine de toutes ses forces. Son époux lui tend la clef. Judith ouvre. Dans une grande stridence d'orchestre, une lumière rouge sang éclaire tout-à-coup la salle où se trouvent les époux. Judith, d'abord interdite, décrit les objets qu'elle voit (chaînes, poignards, pieux acérés), et s'horrifie de la vue du sang. Mais, renforcée, dans la conviction que son action est bonne puisqu'elle éclaire l'intérieur où elle est appelée à vivre, elle se domine, et demande les autres clefs. La deuxième porte, dont l'ouverture renfor- ce la luminosité rouge de la scène, ouvre sur une salle d'armes. Habituée à la vue du sang, Judith s'effraye déjà moins. Barbe-Bleue, qui tente de lui résister, lui propose finalement trois clefs, en exigeant en retour que Judith ne pose aucune question.

Sa femme ouvre la troisième porte : la lumière qui inonde la salle n'est plus rouge, cette fois, mais dorée. C'est la salle des trésors, où Judith pénètre un instant pour ressortir avec des bijoux et un manteau d'apparat qu'elle dépose sur le pas de la porte. Son admiration est interrompue par la vue du sang sur les bijoux. La porte sui- vante ouvre sur un magnifique jardin, mais Judith voit du sang au pied des rosiers qu'elle décrit. Barbe-Bleue semble ne rien entendre et presse maintenant sa femme vers la cinquième porte qui s'ouvre à toute volée dans un déluge de lumière. Eblouie par tant de soudaine clarté, Judith commence par ne rien voir. Pour la première fois, c'est son époux qui lui révèle le contenu de la pièce : rien moins que son vaste empire. Mais celui-ci laisse Judith de marbre. A nouveau elle constate - désabusée maintenant - la présence du sang, projeté cette fois par les nuages. Jouant toujours à celui qui n'a pas entendu, Barbe-Bleue lui fait remarquer que la lumière inonde désormais sa demeure, et la supplie d'arrêter là son enquête. Mais Judith, maintenant, fait de l'ouvertu- re de toutes les portes une question de vie ou de mort. Las, Barbe-Bleue tend la clef suivante.

Judith ouvre la sixième porte, tandis que l'obscurité s'accroît dans la salle. C'est une vallée de larmes que les époux, figés, contemplent. Ils trouvent néanmoins la force de s'embrasser, et c'est la tête encore sur l'épaule de son mari que Judith pose la question qui l'obsède : qui as-tu aimé avant moi ? Comme Barbe-Bleue se dérobe, elle crie alors ce qu'elle a sur le cœur : le sang qu'on voit partout est celui des épouses précédentes qui ont été assassinées. Barbe-Bleue lui tend alors la dernière clef. Elle ouvre la porte de la pièce d'où sortent, silencieuses, et richement parées les trois épouses précédentes. Judith n'en croit pas ses yeux. Les trois femmes restent devant leur époux, qui chante un hymne à leur gloire. Judith se sent amoindrie. Puis, sans un mot, les femmes s'en retournent. Comprenant que son sort va être de les suivre, Judith essaye de résister. En vain : Barbe-Bleue se saisit des bijoux et du manteau que Judith avait sortis de la troisième pièce, et l'en pare. Silencieuse mainte- nant, Judith pénètre à son tour dans la septième pièce. L'obscurité croît. Barbe-Bleue reste seul, et se fond à son tour dans les ténèbres.

Stéphane Goldet pour l'Avant-Scène Opéra n° 149-150 portraits d'artistes

Daniel Kawka DIRECTION MUSICALE POUR LE MANDARIN MERVEILLEUX ET LE CHATEAU DE BARBE-BLEUE Après des études instrumentales, d'écriture, de composition et de direction d'orchestre, Daniel Kawka travaille auprès de John Poole, approfondissant le répertoire vocal. Il étudie également le grand répertoire symphonique avec Charles Brück et le répertoire contemporain avec Peter Eotvös. Il devient ensuite assistant de John Poole et débute une carrière internationale. Directeur musical de l'Ensemble Orchestral Contemporain, il crée en 2003 le Festival Philharmonique, orchestre symphonique dédié aux grandes œuvres classiques, romantiques et modernes parcourant ainsi une période s'étendant des XVIIIème au XXème siècles. Son répertoire s'étend du domaine de l'opéra aux formations symphoniques avec chœur. Daniel Kawka a ainsi eu l'occasion de travailler avec le New London Choir, la Maîtrise de Radio-France ou encore le Neue Vocal Solisten de Stuttgart. Il maîtrise également un vaste répertoire symphonique allant de Berlioz aux œuvres orchestrales les plus récentes et travaille aussi bien la musique française que la musique allemande post-romantique et notamment des œuvres de Strauss, Mahler ou Wagner. Invité régulièrement à la tête de grandes formations, il a notamment eu l'occasion de diriger l'Orchestre Philharmonique de Liège, le LondonSinfonietta, l'Orchestre National de Lille, l'Orchestre Symphonique de la RAI, l'Orchestre National de France ou encore l'Orchestre Symphonique de Cracovie. Depuis 1999, Daniel Kawka poursuit, à la tête de plusieurs de ces formations, une intégrale des SYMPHONIES de Beethoven, des SYMPHONIES de Mahler (après avoir dirigé plusieurs cycles de mélodies avec orchestre, dont le CHANT DE LA TERRE enregistré en 2001 chez Selena), les POÈMES SYMPHONIQUES de Strauss, des SYMPHONIES de Chostakovitch tout en dirigeant sous forme d'intégrale les œuvres pour orchestre de Stravinsky, Dutilleux et Boulez. Durant ces dernières années, Daniel Kawka a eu l'occasion de diriger plusieurs ouvrages lyriques dont LE VAISSEAU FANTÔME (Wagner), LE VIOL DE LUCRÈCE (Britten), LES EXERCICES DE CONVERSATION (Evangelista) à l'Opéra National de Lyon, DON GIOVANNI (Mozart) ou encore, en création mondiale, J'ÉTAIS DANS MA MAISON ET J'ATTENDAIS QUE LA PLUIE VIENNE (Lenot) au Grand Théâtre de Genève en janvier 2007 ainsi que des ouvrages tels que le REQUIEM (Verdi), la SYMPHONIE RÉSURRECTION (Mahler), ROMÉO ET JULIETTE (Berlioz) et SAINT-FRANÇOIS D'ASSISE (Messiaen). A Nantes et à Angers, ainsi qu'au Théâtre de la Ville à Paris, au Théâtre de Caen et à l'Opéra de Lausanne, Daniel Kawka a dirigé LEVASE DE PARFUMS (Giraud / Py) en octobre 2004 et janvier 2005. _cu< Q

Cd O Patrice Caurier et Moshe Leiser DU CHATEAU DE BARBE-BLEUE

En 1983, Patrice Caurier et Moshe Leiser réalisent leur première mise en scène le SONGE D'UNE NUIT D'ÉTÉ (Britten) à l'Opéra de Lyon. En 1984, ils sont à La Comédie Française pour RUE DE LA FOLIE-COURTELINE. Très rapidement, ils sont invités partout dans le monde, on les retrouve aux Festivals de Spolete et de Lyon, au Théâtre des Champs-Elysées, au Welsh Opera ou encore à Genève, Tel Aviv, Charleston, Covent Garden, Lausanne, Lyon, Glasgow. Parmi leurs nombreuses productions, citons : le COURONNEMENT DE POPPÉE (Monteverdi), RUSALKA (Dvorak), SALOME (Strauss), LES TROYENS (Berlioz), BENVENUTO CELLINI (Berlioz), DIALOGUES DES CARMÉLITES (Poulenc), L'ENFANT ET LES SORTILÈGES (Ravel) dont la réalisation cinématographique leur vaut le FIPA d'Or à Cannes en 1994, IPHIGENIE EN TAURIDE (Gluck), ARMIDE (Lully), JENUFA (Janâcek), ARIANE ET BARBE-BLEUE (Dukas), LA BELLE HÉLÈNE (Offenbach), ALCESTE (Glück), LA CHAUVE-SOURIS (Strauss), LA CLÉMENCE DE TITUS et LA FLÛTE ENCHANTÉE (Mozart), LÉONORE ET FIDELIO (Beethoven), CARMEN (Bizet), LA CENERENTOLA (Rossini). A Genève, ils mettent en scène successivement, (Berg), HAMLET (Thomas), LES FIANÇAILLES AU COUVENT (Prokofiev), LE CHEVALIER À LA ROSE (Strauss), LE RING (Wagner), PELLÉAS ET MÉLISANDE (Debussy), DON CARLO (Verdi). Plus récemment, Patrice Caurier et Moshe Leiser ont mis en scène LA TRAVIATA (Verdi) à Lausanne et à Cardiff, MADAMA BUTTERFLY (Puccini) à Covent Garden, HAMLET (Thomas) à Covent Garden et Barcelone (enregistrement DVD), LUCIA DI LAMMERMOOR (Donizetti) à Lyon et au Châtelet, EUGÈNE ONÉGUINE (Tchaïkovsky) au Théâtre Mariinsky à Saint-Pétersbourg, au Châtelet et à Marseille, L'AIGLON (Honegger / Ibert) à Marseille, LA VEUVE JOYEUSE (Lehar) au de Cardiff en octobre 2005 et LE BARBIER DE SÉVILLE (Rossini) à Covent Garden en décembre 2005.

Récemment ils ont mis en scène MAZEPPA (Tchaïkovsky) au Welsh National Opera de Cardiff, L'AMOUR DES TROIS ORANGES (Prokofiev) au Théâtre de Bâle et MAHAGONNY (Weill) au Festival de Spoleto / USA 2007. A Nantes et Angers, ils ont signé les mises en scène du NEZ (Chostakovitch) en décembre 2004, de LA FLÛTE ENCHANTÉE (Mozart) en janvier et février 2006, L'ENFANT ET LES SORTILÈGES (Ravel) en mars et en tournée en novembre 2006 ainsi que JENUFA (Janâcek) en février 2007, production récompensée par le Prix Claude Rostand 2 007 décerné par le Syndicat professionnel de la critique. Christian Fenouillat DÉCOR DU CHATEAU DE BARBE-BLEUE CC

Christian Fenouillat travaille depuis 1975 en qualité de décorateur "A au cinéma, au théâtre et à l'opéra.

PINNOCCHIO < Il a collaboré, entre autres, au théâtre avec Bruno Boëglin dans CC » I— d'après Collodi et SŒUR SOLANGE (Boëglin) au Théâtre de l'Odéon, CC O avec Claudia Stavisky dans LA LOCANDIERA (Goldoni) et MINETTI (Bernhard), ) avec Christophe Perton dans LA CHAIR EMPRISONNÉE (Kroetz) et LES 14 ISBAS ROUGES (Platonov), avec Patrice Caurier et Moshe Leiser dans HAMLET (Shakespeare). A l'Opéra, il a travaillé avec Patrice Caurier et Moshe Leiser pour r EUGÈNE ONÉGUINE (Tchaïkovski) au Théâtre du Châtelet, CARMEN (Bizet) à l'Opéra de Marseille, L'AIGLON (Honegger / Ibert) à l'Opéra de Marseille, LE NEZ (Chostakovitch) à Lausanne, LA VEUVE JOYEUSE (Lehar) au Welsh National Opera de Cardiff en octobre 2005 et LE BARBIER DE SÉVILLE (Rossini) h à Covent Garden en décembre 2005. Récemment il signait les décors des nouvelles productions de MAZEPPA (Tchaïkovsky) au Welsh National Opera de Cardiff, de L'AMOUR DES TROIS ORANGES (Prokofiev) au Théâtre de Bâle et de MAHAGONNY (Weill) au Festival de Spoleto / USA 2007 dans des mises en scène de Patrice Caurier et Moshe Leiser. A Nantes et Angers, Christian Fenouillat a signé les décors du NEZ (Chostakovitch) en décembre 2004, de CUORE (Carcano) en octobre 2005, LA FLÛTE ENCHANTÉE (Mozart) en janvier et février 2006 ainsi que JENUFA (Janâcek) en février 2007, production récompensée par le Prix Claude Rostand 2007 décerné par le Syndicat professionnel de la critique. O" Agostino Cavalca COSTUMES DU CHATEAU DE BARBE-BLEUE

Agostino Cavalca s'installe dès 1980 à Paris et crée, pour le théâtre de nombreux costumes. A l'opéra il crée les costumes d'EuRYANTHE (Weber) et ceux du COMTE ORY (Rossini) au Festival d'Aix-en-Provence, avant de collaborer avec Patrice Caurier et Moshe Leiser pour LA BELLE HÉLÈNE (Offenbach) à Glasgow, LÉONORE ET FIDELIO (Beethoven) aux Champs-Élysées, MAHAGONNY (Weill), ARIANE ET BARBE-BLEUE (Dukas) et LES FIANÇAILLES AU COUVENT (Prokofiev) à Genève et à Lyon, LE SONGE D'UNE NUIT D'ÉTÉ (Britten) à Opera North. Il est l'invité du Grand Théâtre de Genève pour HAMLET (Thomas), LE CHEVALIER À LA ROSE (Strauss), LE RING (Wagner) ou encore PELLÉAS ET MÉLISANDE (Debussy). Agostino Cavalca a également signé les costumes de la CENERENTOLA (Rossini) à Covent Garden et ceux de LUCIA DI LAMMERMOOR (Rossini) à Lyon et au Théâtre du Châtelet et, plus récemment, ceux de LA VEUVE JOYEUSE (Lehar) au Welsh National Opera de Cardiff en octobre 2005, ceux du BARBIER DE SÉVILLE (Rossini) à Covent Garden en décembre 2005 ainsi que les costumes des nouvelles productions de MAZEPPA (Tchaïkovsky) au Welsh National Opera de Cardiff, de L'AMOUR DES TROIS ORANGES (Prokofiev) au Théâtre de Bâle et de MAHAGONNY (Weill) au Festival de Spoleto / uSA 2007 dans des mises en scène de Patrice Caurier et Moshe Leiser. A Nantes et Angers, Agostino Cavalca a signé les costumes du NEZ (Chostakovitch) en décembre 2004, de la FLÛTE ENCHANTÉE (Mozart) en janvier et février 2006 ainsi que ceux de JENUFA (Janâcek) en février 2007, production récompensée par le Prix Claude Rostand 2007 décerné par le Syndicat professionnel de la critique. CC _< Q

C< C I— CC O

Christophe Forey DU MANDARIN MERVEILLEUX ET DU CHATEAU DE BARBE-BLEUE

Christophe Forey a suivi ses études à l'Ecole du Théâtre National de Strasbourg. Pour le théâtre, il travaille notamment avec Bruno Boëglin et Robert Gironès et, pour la danse, il éclaire les chorégraphies de Nathalie Collantès, Catherine Violet, Sidonie Rochon, Lucinda Childs (LE MANDARIN MERVEILLEUX), Lulla Chourlin (IMPROVISTE). Pour l'opéra, il participe régulièrement aux spectacles de Patrice Caurier et Moshe Leiser, avec entre autres : HAMLET (Thomas), CARMEN (Bizet), FIDELIO (Beethoven), PELLÉAS ET MÉLISANDE (Debussy), ORPHÉE ET EURYDICE (Gluck) ainsi que LE RING (Wagner) à Genève.

Plus récemment, Christophe Forey a réalisé les lumières de LUCIA DI LAMMERMOOR (Donizetti) à l'Opéra de Lyon, EUGÈNE ONÉGUINE (Tchaïkovski) au Théâtre Mariinsky à St-Petersbourg, LA CENERETOLA (Rossini) et MADAME BUTTERFLY (Puccini) à Covent Garden, LA TRAVIATA (Verdi) à Lausanne et Cardiff ainsi que L'AIGLON (Honegger / Ibert) à l'Opéra de Marseille. O- Dernièrement, Christophe Forey a réalisé les lumières du BARBIER DE SÉVILLE (Rossini) à Covent Garden en décembre 2005 ainsi que celles des nouvelles productions de MAZEPPA (Tchaïkovski) au Welsh National Operade Cardiff, de L'AMOUR DES TROIS ORANGES (Prokofiev) au Théâtre de Bâle et de MAHAGONNY (Weill) au Festival de Spoleto / USA 2007 dans des mises en scène de Patrice Caurier et Moshe Leiser et, en mars 2007, du ROSSIGNOL et OEDIPUS REX (Stravinsky) dans la mise en scène de Lucinda Childs. A Nantes et Angers, Christophe Forey a signé la lumière du NEZ (Chostakovitch) en décembre 2004, de LA FLÛTE ENCHANTÉE (Mozart) en janvier et février 2006, de L'ENFANT ET LES SORTILÈGES (Ravel) en mars 2006 et en tournée en novembre 2006 ainsi que la lumière de JENÙFA (Janâcek) en février 2007, production récompensée par le Prix Claude Rostand 2007 décerné par le Syndicat professionnel de la critique.

BELA BARTOK _cu< Q

C< C I— CC O Gidon Saks BASSE-BARYTON Barbe-Bleue Né en Israël, Gidon Saks fait ses études au Royal Northern College ofMusic de Manchester puis à l'Université de Toronto. Au cours de sa carrière, il a eu l'occasion d'interpréter, entre autres, Seneca (LE COURONNEMENT DE POPPÉE / Monteverdi) au Théâtre Royal de la Monnaie, Claggart ( / Britten), Leporello (DON GIOVANNI / Mozart) et Achillas (JULES CÉSAR / Haendel) au Scottish Opera, Nick Shadow (THE RAKE'S PROGRESS / Stravinsky) et le rôle-titre de BORIS GODOUNOV (Moussorgski) à l', Pizarro (FIDELIO / Beethoven) au Welsh National Opera, à la DeutscheStaatsoper, à l'Opéra National de Finlande ou encore au Mai Musical Florentin, Figaro (LES NOCES DE FIGARO / Mozart) à l'Opéra de Cincinnati, Daland (LE VAISSEAU FANTÔME / Wagner), Barbe Bleue (LE CHÂTEAU DE BARBE BLEUE / Bartok) et Wurm (LUISA MILLER / Verdi) au Canadian Opera et à l'Opéra d'Irlande, Philipe II ( / Verdi) au Grand Théâtre de Genève et au Teatro Massimo de Palerme ou encore Hamilcar (SALAMMBO / Fénelon), Claggart (BILLY BUDD / Britten), le Baryton de caractère (L'ESPACE DERNIER / Pintscher) à l'Opéra National de Paris O" et Wurm (LUISA MILLER / Verdi) au Festival de Spoleto / USA. En concert, Gidon Saks a chanté dans LE REQUIEM (Verdi) avec l'Orchestre National de la BBC sous la direction de Richard Hickox, la SYMPHONIE N°13 (Chostakovitch) avec le Royal Liverpool Philharmonic Orchestra, le rôle-titre de HERCULE (Haendel) au cours d'une tournée à Bruxelles, Amsterdam, Vienne, Paris et Lyon, œuvre enregistrée par Deutsche Grammophon et nominée au Grammy Award. Il a également interprété le rôle titre de SAUL (Haendel) sous la direction de René Jacobs en tournée à Paris, Lisbonne et Berlin, œuvre qui a fait l'objet d'un enregistrement chez Harmonia Mundi. Plus récemment, Gidon Saks a chanté Hagen (LE CRÉPUSCULE DES DIEUX) et Fafner (SIEGFRIED et L'OR DU RHIN / Wagner) à l'Opéra de Seattle, le rôle-titre du CHÂTEAU DE BARBE BLEUE (Bartók) au Concertgebouw d'Amsterdam, Daland (LE VAISSEAU FANTÔME / Wagner) et Kochubei (MAZEPPA / Tchaïkovski) au Welsh National Opera, Fasolt et Hunding (L'OR DU RHIN et LA WALKYRIE / Wagner) à l'Opéra de Washington et Scarpia ( / Puccini) au Festival de Bregenz. Parmi ses projets, citons les rôles de Hagen (LE CRÉPUSCULE DES DIEUX / Wagner) et Daland (LE VAISSEAU FANTÔME / Wagner) à l'Opéra de Washington et les Quatre Méchants (LES CONTES D'HOFFMANN / Offenbach) au Royal Opera House, Covent Garden. CC _<

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C< C Jeanne-Michèle I— CC Charbonnet O Judith Après avoir débuté sa carrière en interprétant notamment l'opéra italien, Jeanne-Michèle Charbonnet se voit de plus en plus reconnue dans le répertoire allemand et contemporain. Aussi, a-t-elle eu l'occasion d'interpréter Isolde (TRISTAN ET ISOLDE / Wagner) et Vénus (TANNHÄUSER / Wagner) au Grand Théâtre de Genève, Léonore (FIDELIO / Beethoven) au Teatro San Carlo de Naples, le rôle-titre de VANESSA (Barber) au Teatro Massimo de Palerme. La saison dernière, elle s'est produite dans le rôle-titre d'ELEKTRA (Strauss) au Festival d'Edimbourg avant d'interpréter Cassandre (LES TROYENS / Berlioz) et Fata Morgana (L'AMOUR DES TROIS ORANGES / Prokofiev) à l'Opéra National de Paris. Aux Etats-Unis Jeanne-Michèle Charbonnet a chanté Ortrud (LOHENGRIN / Wagner). Elle interprète également Senta (LE VAISSEAU FANTÔME / Wagner) au Liceu de Barcelone et Isolde (TRISTAN ET ISOLDE / Wagner) au Teatro Municipal de Santiago. Ses engagements pour cette saison comprennent le rôle-titre d'ELEKTRA (Strauss) à la Deutsche Oper de Berlin, TRISTAN ET ISOLDE (Wagner) au Teatro Real de Madrid, LA WALKYRIE (Wagner) à l'Opéra National du Rhin, LADY MACBETH de Mtsensk (Chostakovitch) au Mai Musical Florentin et LE CHÂTEAU DE BARBE- O- BLEUE (Bartok) avec l'Opéra National de Paris lors d'une tournée au Japon. Parmi ses projets, citons également Brunhilde (SIEGFRIED et LE CRÉPUSCULE DES DIEUX / Wagner) dans une nouvelle production de l'Opéra National du Rhin, des concerts de LA MESSE GLAGOLITIQUE (Janâcek) au Festival de Saint-Denis et aux BBCPromssous la direction de Pierre Boulez et JUDITH (Fenelon) en création mondiale, commande de l'Opéra National de Paris. musiciens de l'Orchestre National des Pays de la Loire POUR LE MANDARIN MERVEILLEUX ET LE CHÂTEAU DE BARBE-BLEUE

VIOLONS 1 Gérard Klam Cédric Catrisse Marie Lien N'Guyen Damien Sechet Vladimir Athanassov Belinda Peake Florent Bénier Caroline Simmonot Thierry Ramez

Michel Barbin VIOLONCELLES Paul Ben Soussan Reynald Herrault Vasile Comsa Olivier Court François Gosset Jean-Louis Duchesnes Claude Zanotti Marie Sellin Bernard Malait Pascale Villette Nicolas Rojanski Miwa Kamiya Hervé Renault Tanya Atanasova Suzanne Congreta Sophie Bollich

CONTREBASSES Hervé Lepiney de Granjon O- -E- VIOLONS 2 Sébastien Christmann Marie-Noëlle Gleize Claire Michelet Jean-Jacques Rollez Patricia Macé Alain Liman Martine Cognard Éric Costa Jean-Pierre Martin Typhaine Tsjoen Jean Cocheril

Tzvéta Louf FLÛTES Bastien Pelat Marie-Pascale Veloppe Patrick Simon Caroline Ponthou Mélanie Adam Sylviane Pillot Monique Duval Christina Boursier/Grytsyuk

Claire Jerlin-Merand HAUTBOIS Christophe Patrix Jean-Francois Louis

ALTOS Grégoire Lefebvre Jean-Philippe Marteau Catherine Fevai

Julien Kunian CLARINETTES Jean-Daniel Bugaj Francoise Billard André Laroche Bertrand Naboulet Nicolas Ferré Patricia Rocamora Q_

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LU Q un BASSONS Inaki Echepare Musique de scène Jean-Michel Javoy

Jean-Pierre Gayet TROMPETTES Anthony Chevillon Frédéric Bereau Ludovic Podevin Patrice Pineau CORS Pierre-Yves Bens Nicolas Planchon Dominique Bellanger

Patrick Nicoleau TROMBONES Marc Merlin Bernard Lepogam Jean-Marie Bonche Emmanuel Flaum TROMPETTES Alexandre Baty Matthieu Douchet Jean Ponthou Jean-Marie Cousinie Éric Dhenin

TROMBONES Jacques Barbez Yohann Theullier Marc Lere Marc Salmon O" -e-

TUBA Michel Berger

TIMBALIER Arnaud Oster

PERCUSSIONS Jean-François Rouvillain Yves Gérard Abel Billard Hervé Trovel Romain Robine

HARPES Jung Wha Lambert Saori Kikikuchi

PIANO André Dos Santos

ORGUE ET CELESTA Grégory Grosbois

BELA BARTOK ANGERS NANTES OPÉRA est un syndicat mixte. PRÉSIDENT Vincent Lépinard VICE-PRÉSIDENT Yannick Guin DIRECTEUR GÉNÉRAL Jean-Paul Davois

ANGERS NANTES OPÉRA est financé par les villes de Nantes et d'Angers le ministère de la culture et de la communication (Drac Pays de la Loire) Le conseil régional des Pays de la Loire les conseils généraux de Loire-Atlantique et de Maine-et-Loire

Angers Nantes Opéra a comme partenaires pour la promotion de la saison 2007/2008 France Musique France Bleu Loire Océan Fip Ouest France

ouest£k trancer ' Prochains Rendez-vous

CASSE-NOISETTE de Tchaïkovsky Retrouvez les danseurs du Ballet de l'Opéra National du Rhin pour Casse-Noisette de Tchaïkovsky dans une chorégraphie de Jo Stramgren. À Angers au Grand Théâtre, samedi 22 septembre 2007 à 20h À Nantes au Théâtre Graslin, mardi 25, jeudi 27, samedi 28 septembre 2007 à 20h

RECITAL de Gaële le Roi, soprano Les spectateurs d'Angers Nantes Opéra se souviennent de son émouvante interprétation de l'Enfant dans l'Enfant et les sortilèges de Ravel et Colette, dirigé par Didier Puntos. Ce récital les réunit à nouveau et permet d'apprécier plus encore le goût de Gaële Le Roi pour la musique française. Accompagnée donc de Didier Puntos au piano, Gaële Le Roi, interprètera des mélodies de Ravel, Debussy, Fauré, Duparc, Poulenc, un florilège de poésies françaises, qu'elle nous invite à redécouvrir. À Nantes au Théâtre Graslin, mardi 23 octobre à 20h

-e- SUMIDAGAWA, opéra nô de Susumu Yoshida en création mondiale Sumidagawa, pièce de nô du début du XVe siècle, épouse le parcours d'une femme dont l'esprit et les pas s'égarent à la recherche de son enfant disparu. Le passeur qui lui fait traverser la rivière Sumida, l'ultime étape, est celui qui détient le dénouement, qui conduit du monde des vivants au monde des morts, qui transforme le désespoir en acceptation. À soixante ans, après plus de 35 ans passés en France, Susumu Yoshida ne cesse d'interroger sa culture à la lumière vive de la musique contemporaine. Ici, il garde du nô d'origine l'économie instrumentale, le dépouillement vocal, la force poétique, la tragédie intime. Et devient lui aussi un passeur. Entre Extrême-Orient et Occident, tradition et modernité. Une création proposée par le Théâtre de Cornouaille - centre de création musicale, scène nationale de Quimper, l'opéra de Rennes et Angers Nantes Opéra, à la suite d'une commande de l'État. À Nantes au Théâtre Graslin, lundi 12, mardi 13, jeudi 15, et vendredi 16 novembre 2007 à 20h À Angers au Grand Théâtre, vendredi 23, samedi 24 novembre 2007 à 20h

Renseignements / Billetterie À Angers au Grand Théâtre, 02 41 24 16 40, ouverte du mardi au samedi de 12h à 19h À Nantes au Théâtre Graslin, 02 40 69 77 18, ouverte du mardi au samedi de 12h à 18h30 www.angers-nantes-opera.com