UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE SUPERIEURE DES SCIENCES AGRONOMIQUES

DÉPARTEMENT DES EAUX ET FORETS

Mémoire pour l’obtention du Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA)

Foresterie- Développement- Environnement

Promotion HAIKA (2013-2014)

LA GESTION DURABLE DES

INFRASTRUCTURES D’EAU POTABLE,

D’ASSAINISSEMENT ET D’HYGIENE

Présenté par :

RAKOTOARISOA Hery Vonjy

Soutenu le 19 Décembre 2014

Devant le jury composé de

Président : Professeur RAKOTOZANDRINY Jean de Neupomuscène Rapporteur : Docteur REJO Robert Examinateurs : Madame ANDRIAMANANTENALucia Dorès Monsieur RAZOLALAINA Toavina

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE SUPERIEURE DES SCIENCES AGRONOMIQUES

DÉPARTEMENT DES EAUX ET FORETS

Mémoire pour l’obtention du Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA)

Foresterie- Développement- Environnement

Promotion HAIKA (2013-2014)

LA GESTION DURABLE DES INFRASTRUCTURES D’EAU POTABLE,

D’ASSAINISSEMENT ET D’HYGIENE

Présenté par : RAKOTOARISOA Hery Vonjy Soutenu le 19 Décembre 2014 Devant le jury composé de

Président : Professeur RAKOTOZANDRINY Jean de Neupomuscène Rapporteur : Docteur REJO Robert Examinateurs : Madame ANDRIAMANANTENA Lucia Dorès Monsieur RAZOLALAINA Toavina

La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

REMERCIEMENTS

Nous remercions DIEU, Notre Seigneur Tout Puissant qui nous a offert la santé, la force, la connaissance et tous les autres moyens nécessaires durant la réalisation de ce mémoire de DEA. Nous adressons nos vifs remerciements :  Au Professeur RAMAMONJISOA Bruno Salomon, Directeur de la formation doctorale, de toute son attention pour le bon déroulement de ces études.  Au Professeur RAKOTOZANDRINY Jean de Neupomuscène, Directeur scientifique de la formation du troisième cycle à l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques, qui nous a fait l’honneur de présider la soutenance ;  Au Professeur REJO ROBERT, pour ses cordiales directives et les efforts consacrés à l’encadrement tout au long de la réalisation de cette étude ; A Madame ANDRIAMANANTENA Lucia Dorès d’avoir accepté d’examiner ce travail malgré ses occupations ;  A Monsieur RAZOLALAINA Toavina de nous avoir orienté à travers ses remarques durant l’évaluation de ce travail.  Tous les Enseignants du troisième cycle au Département des Eaux et Forêts, pour les connaissances qu’ils nous ont exposées ;  Tous les personnels de la Direction Régionale de l’Eau qui nous ont accueillis et ont acceptés de répondre à nos questions avec amabilité ;  Toutes les personnes qui ont contribué à la réalisation de ce mémoire  Les personnels des centres de documentation visités, d’avoir facilité l’accès aux ouvrages utiles ;  Les nombreux acteurs et responsables dont nous n’avons pas cité les noms, ont énormément contribué à mieux faire comprendre la situation de la gestion de l’eau et de l’assainissement au niveau local.  Ma famille et mes ami(e)s pour leurs soutiens et leurs encouragements ;

La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

FAMINTINANA

Eto Madagasikara anisan’ny olana lehibe eo amin’ny fahazoana rano fisotro madio sy fidiovana ary fahadiovana ny fahapaharetana ny fotodrafitr’asa. Amin’ny akapobeny, maro ny asa amin’io sehatra io no tsy mandeha itsony, nohon’ny faharatsian’ny fitantanana,na dia eo aza ny karazana fitantanana maro izay atolotry ny lalàna mifehy ny rano, zava-dehibe loatra ny fahafantarana ny zava-misy eny ifotony sy ny fanomezan-danja ny traik’efa izay hananan’ireo mpiara-miombon’antoka miasa amin’io sehatra io eny an-toerana ;Amin’ity boky ity, ny fizarana voalohany dia mampiseho ireo rija-teny sy ny fepetra mahakasika ny fitantanana ny Rano, ny fidiovana ary ny fahadiovana:Raha araka ny lalàna mifehy ny Rano : « ny Kaomina ambanivohitra sy ambony vohitra no tompon’ny foto-drafitr’asa, saingy raha misy ny tsy fanarahany ny fepetra takin’izany izay efa voafaritra tsara amin’ny fanatanterahana manontolo na ny ampahany ny andraikitra sahaniny dia ny Ministera misahana io sehatra io no mandray an-tanana izany » ;Ny fomba fitantanana dia mizara roa: fitantanan’ny Kaomina,ny fitantanana izay atolotra ny mpitantana tsy miankina manaraka ny fifanaraham-pitantanana, voalaza ihany koa fa ny fampiasana ny rano dia andoavam-bola izay natao indrindra hikarakarana ny foto-drafitr’asa, izany dia arakarakin’ny fahafaham-bidin’ny mponina.Ny fizarana faha roa amin’ity fikarohana natao ity dia miresaka ireo petrak’evitra samy hafan’ireo mpiara miombon’antoka na mpisehatra ara-teknika sy ara-bola araky ny traikefan’izy ireo teny ifotony.Marihina fa amin’izao fotoana izao ny fitantanana tsy miankina no tena amporisihina saingy ny ankamaroan’ny mpisehatra Malagasy dia mbola tsy lina amin’ny fitantanana ny Rano eny Ambanivohitra, ny fitantanan’ny Kaomina no mbola mibahan-toerana,manoloana izany ny mpiantsehatra miaraka amin’ny mpamatsy vola sy ireo ministera voakasika izay mikaroka ny fahampatezana ny asa dia manolo-kevitra hatrany amin’ny fitantanan’ny fikambanan’ny mpampiasa Rano amin’io tranga io.Ity fandinihana ity dia manampy amin’ny fahampahafantarana ireo mpisehatra ny tena hevi-dehibe ny fitantanana maharitra .Mitondra toro-hevitra fanampiny amin’ireo karazam-pitantanana efa misy na izay heverina ho apetraka miainga avy amin’ny traikefa samy hafan’ireo fikabanana miankina na tsia amin’ny fanjakana.Ny fanatsarana ny fahazoana rano fisotro madio,fidiovana ary fahadiovana dia tsy mijanona fotsiny eo amin’ny fananganana na fanamboarana ny fotodrafitr’asa, fa mitaky indrindra ny fametrahana ny fitantanana matotra sy maharitra.

Teny iditra : fampaharetana ny fotodrafitr’asa, lalàna mifehy ny rano, fitantanana matotra sy maharitra

La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

RESUME

A , une des douteuses importantes de l’accès à l’eau, à l’assainissement et l’hygiène demeure la pérennisation des infrastructures. En général, beaucoup des projets dans ces domaines ne sont plus fonctionnelles, à cause d’une mauvaise gestion. Malgré les plusieurs modes de gestion des services d’eau potable offrent par le Code de l’eau, Il est essentiel de tenir compte la situation existante et les expériences des acteurs locaux dans ce domaine. Dans ce livre, à la première partie montre les grandes lignes des textes et les dispositions relatives au mode de gestion de l’eau de l’Assainissement et d’hygiène :D’après le code de l’eau : « les communes rurales et urbaines sont les maîtres d’ouvrage, mais s’ils ne satisferont pas aux critères de capacité définis par décret pour l'exercice de tout ou partie des responsabilités incombant aux maîtres dies ouvrage, celles.ci seront ,exercées 'par le Ministre chargé de 1'Eau Potable jusqu'à leur habilitation. Durant cette période, le Ministre chargé de l'Eau Potable agira comme maître d'ouvrage délégué des communes ». Le mode de gestion se divise en deux formes : communautaire ou délégué à un gestionnaire privé, à travers un contrat de délégation. Le service de l’eau est payant, selon un tarif basé sur le principe du recouvrement des coûts, tout en tenant compte de leurs moyens financiers. La deuxième partie de cette recherche vise les différentes propositions des acteurs ou partenaires techniques financiers selon leurs expériences sur terrain. On remarque qu’aujourd’hui la gestion déléguée à un opérateur privé est encouragée, mais l’entreprises malgaches ne s’implique pas dans la gestion d’eau en milieu rural, son effectif est encore faible, la gestion communautaire reste largement pratiquée, mais les acteurs locaux avec les bailleurs et les ministères concernés recherchent la professionnalisation de ce type de gestion confiée à des associations d’usagers. Ce livre apportera des instructions sur les différents modes de gestion à partir des expériences très variées issues de la coopération décentralisée et non gouvernementale. Cette étude aide les acteurs de mieux connaître les idées essentielles sur la gestion durable des services d’eau potable et d’assainissement. Il apportera des instructions complémentaires sur les différents modes de gestion existante ou nouvellement installée à partir des expériences très variées issues de la coopération décentralisée, gouvernementale et non gouvernementale. L’amélioration de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement ne se limite pas à la construction ou à la réhabilitation des infrastructures : il s’agit de mettre en place une gestion performante et durable.

Mots clés : pérennisation des infrastructures, Code de l’eau, gestion performante et durable

La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

ABSTRACT To Madagascar, one of the doubtful important of the access to water, sanitation and hygiene stays the perpetuation of the infrastructures. In general, a lot of the projects in these domains are not more functional, because of a bad management. In spite of the several fashions of management of the drinking water services offer by the Code of water, it is essential to hold counts the existing situation and the experiences of the local actors in this domain.In this book, to the first part shows the big lines of the texts and the relative arrangements to the fashion of management of the water of purification and hygiene: According to the code of water: "the farming and urban townships are the masters of work, but if they won't satisfy to the criteria of capacity defined by decree for the exercise of everything or gone of the responsibilities being incumbent upon the main dies work, those will be here, experienced 'by the Minister charged of water Drinkable until their empowerment. During this period, the Minister charged of the drinking water will act like master of work delegated of the townships ".The fashion of management divides in two shapes: communal or delegate to an administrator deprives, through a contract of delegation. The service of water is paying, according to a tariff based on the principle of the recovery of the costs, while taking into account their financial means. The second part of this research aims the different propositions of the actors or partners technical financiers according to their experiences on land. One notices that today the management delegated to a private operator is encouraged, but the Malagasy enterprises don't get involved in the management of water in farming environment, his/her/its strength is even weak, the remained communal management practiced extensively, but the local actors with the lessors and the ministries concerned search for the professionalization of this type of management confided to associations of users. This book will bring some instructions on the different fashions of management from the experiences very varied exits of cooperation decentralized and not governmental. This survey helps the actors to know the essential ideas better on the lasting management of the services of drinking water and sanitation. It will bring complementary instructions on the different fashions of existing management or installed newly from the experiences very varied exits of cooperation decentralized, governmental and not governmental. The improvement of the access to the drinking water and sanitation doesn't limit itself to the construction or to the rehabilitation of the infrastructures: it is about putting an effective and lasting management in place. Key words: the perpetuation of the infrastructures, code of water, effective and lasting management

La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

ACRONYMES

AE : Agence d’Exécution

AEA : Approvisionnement en eau et assainissement

AMO : Agence de Mise en Œuvre

ANDEA : Autorité nationale de l’eau et de l’assainissement

AEP : Approvisionnement en Eau Potable ou l’Alimentation en Eau Potable

AEPAH : Adduction d’Eau Potable, Assainissement et Hygiène

ATPC : Assainissement Total piloté par la communauté

ASS : Assainissement

BAD : Banque africaine de développement

BDEA : Base de Données sur l’Eau et l’Assainissement

BPOR : Budget de Programme par Objectif Régional

CCAEP : Cahier des Charges en Accès à l’Eau Potable

CPAP : Plans d’action des programmes de pays

CRDW : Comité Régional Diorano WASH

CITE : Centre d’Information Technique et Economique

CLTS : Community Lead Total Sanitation

DAL : Défécation à l’Air Libre

DEPA : Direction de l’eau potable et de l’assainissement

DSRP : Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté

EPM : Enquête Périodique auprès des Ménages

FAA : Fonds d’Appui à l’Assainissement

FDL : Fonds de Développement Local

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La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

FDAL : Fin de la Défécation à l’Air Libre

FMA : Fonds Mondial pour l’Assainissement

FNRE :Fonds National des Ressources en Eau

GIRE : Gestion intégrée des ressources en Eau

GM : Gouvernement de Madagascar

GSF : Global Sanitation Fund

INSTAT : Institut statistique national de Madagascar

JIRAMA : Compagnie nationale de l’eau

MEM : Ministère de l’Énergie et des Mines

MATD : Ministère de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation

OMD : Objectifs du Millénaire pour le développement

ONG : Organisations non gouvernementales

OMD : Objectifs du Millénaire pour le Développement

OMS : Organisation Mondiale de la Santé

OPCI : Organisme Public de Coopération Intercommunale

PAEPAR : Projet-pilote d’Alimentation en Eau Potable et Assainissement en milieu Rural (Banque Mondiale)

PAGEAU : Programme d’appui à la gouvernance de l’eau

PAM : Plan d’action malgache

PASEA : Projet d’appui au secteur de l’eau et l’assainissement

PC : Partenaire de coordination

PCD : Plan Communal de Développement

PCDEA : Plan Communal pour le Développement de l’Approvisionnement en eau et assainissement ii

La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

PGE : Politique générale de l’État

PNAEPA : Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement

PNUD : Programme des Nations Unies pour le développement

PRD : Plan Régional de Développement

PSNA : Politique et stratégie nationales de l’assainissement

PS-Eau : Programme Solidarité Eau

PTF : Partenaires techniques et financiers

SAMVA : Service autonome de maintenance de la ville d’Antananarivo

SCC : Structure de concertation et coordination

S&E : Suivi et évaluation

SOREA : Organisme régulateur du service public de l’eau et de l’assainissement

SOWC :Southern Ontario Water Consortium

STD : Services Techniques Déconcentrés

UNDAF : Plan-cadre des Nations Unies pour l’aide au développement

UNDESA : Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies

UNICEF : Fonds des Nations Unies pour l’enfance

VNU : Volontaires des Nations Unies

WASH : Water, Sanitation and Hygiene for all (Eau, Assainissement et Hygiène pour tous)

WSP: Water and Sanitation Program

WSUP: Water and Sanitation for the Urban Poor

WSSCC: Water Supply and Sanitation Collaborative Council

ZDAL: Zone de Défécation à l’Air Libre

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La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

GLOSSAIRE

AEPG (Adduction d’Eau Potable Gravitaire)

C’est un système d’approvisionnement en eau potable captant de source(s) d’eau de haute altitude avec une conduite d’amenée d’eau brute, une unité de traitement physique si nécessaire, une conduite d’amenée d’eau traitée, un réservoir de stockage en cas de besoin et un réseau de distribution (conduite, points d’eau).

AEPP (Adduction d’Eau Potable par Pompage)

C’est un système d’approvisionnement en eau potable captant de source(s) d’eau de basse altitude avec une station de pompage, une conduite de refoulement, une unité de traitement, un réservoir et un réseau de distribution.

Affermage : Contrat de délégation de service public par lequel le Maître d’ouvrage confie à un tiers le mandat de gérer le service public de l’eau potable ou de l’assainissement à ses frais et à ses risques. Le Maître d’ouvrage charge ce tiers de l’exploitation du service, de la maintenance des installations d’eau et de la responsabilité de tout ou partie des investissements de renouvellement.

Biens Propres sont des biens appartenant au Gestionnaire délégué qui ne sont pas affectés au Service Public de l'Eau. Biens de Reprise sont les biens utiles à l'exploitation d'un service public, tels que les stocks, les véhicules et engins, les outillages ... qui appartiennent au Gestionnaire délégué et peuvent être rachetés par le Maitre d'ouvrage ou par le nouveau Gestionnaire délégué à la fin du contrat. La liste des biens de reprise se trouve en annexe C. Biens de Retour sont les biens indispensables au fonctionnement du service public, tels que les ouvrages et équipements de production et/ou de traitement, les canalisations, les branchements, les fichiers des abonnés, qui doivent obligatoirement revenir au Maitre d'ouvrage à la fin dudit contrat. Délégataire : la personne physique ou morale choisie par le Maître d’ouvrage délégué pour gérer les dits équipements d’AEP, il assure les risques techniques et commerciaux. Eau Potable : Eau délivrée à la consommation humaine répondant aux normes requises de potabilité des textes réglementaires.

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La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

FPMH (Forage avec Pompe à Motricité Humaine)

C’est un système d’approvisionnement en eau potable composé d’un forage et d’une pompe à motricité humaine comme moyen d’exhaure.

Maitre d’ouvrage : Les communes rurales et urbaines sont les maîtres d'ouvrages des systèmes d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement collectif des eaux usées domestiques, situés sur leur territoire respectif. Elles exercent ces attributions par l'intermédiaire du conseil municipal. Toutefois, aussi longtemps que les communes ne satisfont pas tout ou partie des responsabilités incombant aux maîtres d'ouvrage, celles-ci seront exercées par le Ministre chargé de l’Eau Potable jusqu’à leur habilitation. Durant cette période, le Ministre chargé de l’Eau Potable agira comme Maître d'ouvrage délégué des communes. A l'issue de cette période, les contrats conclus entre le Ministre chargé de l’Eau Potable et les tiers seront transférés de plein droit aux Maîtres d'ouvrage. PPMH (Puits avec Pompe à Motricité Humaine)

C’est un système d’approvisionnement en eau potable composé d’un puits et d’une pompe à motricité humaine comme moyen d’exhaure.

Principe de non-gratuité de l'eau potable : Nécessaire paiement de l'accès au service d'eau potable pour assurer le recouvrement des coûts et garantir la qualité et la pérennité du service. Modalités de gestion : Délégation de l'exploitation des systèmes à la communauté (gestion communautaire) ou à des gestionnaires privés (par contrat de gérance, d'affermage ou de concession) ou, à titre exceptionnel, exploitation en régie directe par la commune. Source améliorée : C’est une source aménagée et protégée contre toute contamination. Système d’AEP : le « système d’eau » ou l’ensemble des installations et des infrastructures destinées à fournir de l’Eau potable sur une aire géographique donnée : installation de captage, de prélèvement et de traitement de l’eau assimilée à la production de l’eau, installations de transport, de distribution et de branchement pour l’Eau potable. Taux de desserte : Rapport du nombre de population ayant accès au point d’eau (PDO) sur le nombre de population totale, estime de la façon suivante (en accord avec ce qui est appliqué dans les autres pays africains, permettent ainsi de faire les comparaisons):

• 1 BP pour10 personnes

• 1 BF pour 250 personnes

• 1 FPMH pour 300 personnes / 1 PPMH pour 300 personnes

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La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

TABLE DES MATIERES ACRONYMES...... i GLOSSAIRE...... iv

1.INTRODUCTION ...... 1

2.MATERIELS ET METHODES ...... 4

2.1. Problématique, objectifs et hypothèses ...... 4

2.1.1. Problématique ...... 4

2.1.2. Hypothèses ...... 5

2.1.3. Les objectifs de l’étude ...... 6

2.2. INDICATEURS DE VERIFICATION ...... 7

2.3. Cadre opératoire de recherche ...... 9

3.RESULTATS ...... 12

3.1. DESCENTE SUR TERRAIN DANS LA REGION VAKINANKARATRA ...... 13

3.1.1. ...... 13

3.1.2. ...... 15

3.1.3. ...... 16

4. ETAT DES CONNAISSANCES ...... 18

4.1. Les différents types de la Gestion des infrastructures d`Eau potable ...... 18

4.2. LES CRITERES DE GESTION : ...... 20

4.3 LES CRITERES DE RENTABILITE ECONOMIQUE ET RENTABILITE SOCIALE ...... 20

5. LA GESTION DES INFRASTRUCTURES D`ASSAINISSEMENT ET D`HYGIENE ...... 21

5.1 Les latrines fabriquées par les acteurs ...... 21

5.2. L`approche CLTS : ...... 22

6. DISCUSSION ET RECOMMANDATIONS ...... 23

6.1. EAU POTABLE...... 24

6.2. ASSAINISSEMENT ET HYGIENE...... 25

7. CONCLUSION ...... 27

8. BIBLIOGRAPHIE ...... 28

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La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

INTRODUCTION

La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

1-INTRODUCTION

Au niveau mondial, on estime que 2 000 enfants de moins de cinq ans meurent chaque jour de maladies diarrhéiques et qu’environ 1 800 de ces décès sont liés à l’eau, l’assainissement et l’hygiène, près de 90 % des décès d’enfants dus aux maladies diarrhéiques sont directement liés à l’eau contaminée, au manque d’assainissement ou à une hygiène inadéquate. A Madagascar, la diarrhée demeure l’une des maladies les plus meurtrières des enfants de moins de cinq ans. Parmi les pays ayant le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans le plus élevé, Madagascar est classé 48ème sur 193 pays : 62 enfants de moins de 5 ans sur 1 000 meurent chaque année (SOWC 2012 : Southern Ontario Water Consortium). On constate que moins de la moitié de la population a accès à l’eau potable (46%) dans notre pays et le taux d’accès aux infrastructures d’assainissement adéquates reste faible : 15% ; Selon le Joint Monitoring Program OMS Ŕ UNICEF de 2012, 30% de la population malgache utilisent des infrastructures d’assainissement non améliorées et 37% de la population défèquent toujours à l’air libre, avec une population ne disposant pas d’infrastructure d’assainissement de base estimée à 8,5millions en milieu rural et 3,2 millions en milieu urbain et avec une forte différence des taux d’accès au service, l’accès à l’eau et l’assainissement demeure l’un des défis majeurs pour le développement du pays. En générale, la commune révèle les études, la conception et la réalisation du système AEP à des opérateurs privés. Elle transmet l'exploitation du service à la gestion communautaire, ou à des opérateurs privés (gérance, affermage, concession). La commune rurale délègue la gestion du service de l'eau à la communauté villageoise structurée en comité Eau bénévole. Son agent communal assure le suivi, elle participe au niveau de la gestion financière, en cas de blocages du comité Eau, pour sensibiliser la population au paiement de l'eau et contrôler à l'application de la dîna communale. Au point de vu technique, elle exige à l'entreprise en charge :les travaux ,la maintenance des ouvrages, la formation des petits entrepreneurs locaux et de l'agent communal. En milieu urbain, la situation du secteur hydraulique est diminuée, très peu d’investissements, le secteur privé ne parvient pas à s’implanter, la maîtrise d’ouvrage par les communes urbaines n’est pas effective. Par contre, l`augmentation rapide de la population urbaine entraine l`accroissement de la demande en eau. Une question de départ se dégage alors de cette réflexion : Dans quelles mesures la gestion de l`Eau, de l`Assainissement et de l`Hygiène est-elle significative et durable ?

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La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

A cet effet, trois hypothèses sont exprimées : la première confirme que l’augmentation de façon durable des taux d`accès à l`Eau potable, à l`Assainissement et à l`Hygiène dépend a l`implication de la Commune et des usagers, la seconde se rapporte au fait que la bonne organisation du cadre institutionnel et l`accroissement de ressources budgétaires favorisent la mise en place de l`accès à l`EAH et la dernière se propose le suivi-évaluation, il est indispensable pour les acteurs en charge des services d'eau et d'assainissement. Ensuite, ce livre comprend quatre (4) grandes parties : la première partie décrit la méthodologie incluant la problématique, les hypothèses et les différents types de gestion des infrastructures d’eau potable, d’assainissement et d’hygiène existants. Après, les résultats de la recherche sont présentés en mettant en exergue les différents impacts sociaux et économiques des bonnes gestions. Les discussions et les recommandations font suite à ces résultats avant la conclusion générale.

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La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

MATERIELS ET METHODES

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La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

2. METHODOLOGIE 2.1. Problématique, objectifs et hypothèses 2.1.1. Problématique

L`une des problématiques importante de l'accès à l'eau et a l`assainissement demeure la pérennisation des investissements effectués. En effet, beaucoup d'infrastructures ne sont plus fonctionnelles à cause d'une mauvaise gestion. Plusieurs modalités de gestion sont proposées par le Code de l'eau et ses décrets d'application ; dans son article 46 prévoit la possibilité de déléguer l’exploitation des systèmes à des gestionnaires, en gérance, affermage ou concession, au moyen d’un contrat. La commune est reconnue maître d'ouvrage des systèmes d'approvisionnement en eau potable et d'assainissement sur son territoire (article 41 du Code de l'eau), elle doit rendre compte des besoins en eau et en assainissement de ses localités dans son Plan Communal de Développement (PCD). La plupart des communes sont confrontées à un manque de moyens pour leur service public de l'eau du fait des difficultés de paiement de l'eau. La non- fonctionnalité des ouvrages tient souvent à leur mauvaise conception technique ou à leur ancienneté qui génère des surcoûts, mais aussi à la difficulté de collecte des cotisations régulières, en particulier lorsque les montants sont faibles et à l'absence d'épargne pour réhabiliter. Vis-à-vis du Cadre institutionnel, les organismes responsables ne sont pas encore opérationnels dix ans après l’adoption du Code de l’Eau, comme l’Organisme Régulateur (SOREA), son absence entraine le problème de la sécurité de l’investissement du Secteur Privé et la question du mode tarifaire, et surtout du réajustement du tarif en fonction du coût de la vie. Ainsi, JIRAMA exerce son rôle principal pour l`alimentation en eau potable dans la plupart du milieu urbain à Madagascar, l`accroissement de la demande en eau à cause de l’l`augmentation rapide des habitants urbains entraine des problèmes au niveau de l`extension des infrastructures surtout à l`installation en plein ville. L’ANDEA (Autorité Nationale de l’Eau et de l’Assainissement), créée en 2004, n’arrive pas encore de mettre en œuvre la politique de gestion intégrée des ressources en eau ; puis elle a été en mode silence depuis l`année2009 en attendant la nouvelle réorganisation. A cause de cette situation, les points suivants restent flous : la gestion des conflits d’utilisation des eaux, la police des eaux, l’approbation de toute demande d’exploitation des ressources en eau et la fixation des redevancesà payer. Des documents de procédure et des textes réglementaires ont été préparés

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La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène. et validésmais ils n’ont pas été adoptés. D’autres instruments comme le Fonds National des Ressources enEau n’ont pas non plus été mis en place.

2.1.2. Les hypothèses Hypothèse 1 : L`Augmentation de façon durable des taux d`accès à l`Eau potable, à l`Assainissement et à l`Hygiène dépende à l`implication de la Commune et des usagers. La commune joue un rôle fondamental dans la gestion des services d’eau potable et d’assainissement à Madagascar, et son implication dans les projets peut significativement améliorer la durabilité des ouvrages et des services mis en place. Cependant ses moyens restent faibles et ses compétences souvent limitées. La commune peut être difficile à impliquer sur certains projets .Comment les actions de coopération décentralisée et non gouvernementale peuvent-elles efficacement appuyer la commune dans son rôle de maître d’ouvrage ? Sous Hypothèse 1 : L`identification des difficultés de la Commune pour la mise en place et la réhabilitation des infrastructures joue un rôle très important entant que Maitre d`ouvrage. Sous Hypothèse 2 : La valorisation des compétences locales en tenant compte des expériences des acteurs sur le secteur EAH facilite l`accès de la population dans ce domaine. Sous Hypothèse 3 : La mise en place des structures de base bien organisées assure la gestion pérenne des infrastructures. Hypothèse 2 : La bonne organisation du cadre institutionnel et l`accroissement de ressources budgétaires favorisent la mise en place de l`accès a l`EAH. L’accès à l’eau et à l’assainissement se présente comme l`un des principaux défis pour les ménages malgaches. Non seulement les taux d’accès sont parmi les plus bas du monde mais les progrès sont restés marginaux au cours des dernières années. Les raisons, multiples, se trouvent aussi bien du côté de l’offre, comme la désorganisation du cadre institutionnel et le manque de ressources budgétaires consacrées à ce secteur. Sous Hypothèse 1 : La mise en valeur du cadre institutionnel et de la stratégie sectorielle tend à la bonne coordination. Sous-Hypothèse 2 : Les objectifs précis et ambitieux pour l’eau et l’assainissement, nécessitant des investissements importants et des opérations logistiques de grande envergure. Hypothèse 3 : le suivi-évaluation est indispensable pour les acteurs en charge des services d'eau et d'assainissement. Le suivi-évaluation s’effectue de manière transparente par l’administration nationale ou régionale en collaboration avec l’ensemble des parties prenantes au sein du Comité national

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La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène. de pilotage et des Comités régionaux de pilotage. Ils regroupent des représentants des collectivités territoriales, des ONG, des représentants du secteur privé, des usagers et des bailleurs de fonds. Bien que ces derniers ne soient invités qu’à titre d’observateurs, ils participent activement à la réflexion critique et stratégique sur le secteur. Si la qualité du suivi-évaluation s’améliore d’année en année, des faiblesses persistent. Sous-Hypothèse 1 : L`élaboration du PCDEA en reposant une planification orientée par la demande accélère la mise en œuvre avec l`appui du PTF. Sous-Hypothèse 2 : Le suivi des résultats et des impacts conduisent à la proposition des recommandations y afférentes.

2.1.3. Les objectifs de l’étude

Cette étude a pour objectif général de mettre en place une gestion durable des infrastructures d’eau potable, d’assainissement et d’hygiène. Les objectifs spécifiques consistent à : (1)Renforcer les capacités des structures de gestion existantes que ce soit publiques ou privées pour un service de l’eau pérenne; (2) Développer et mettre en œuvre un système d’Information, d’Education et de Communication (IEC) à l’endroit de tous les usagers de l’eau au niveau national sur l’importance de l’eau et de l’assainissement en vue d’adopter un comportement responsable ;(3)Organiser et mettre en place les programmes des institutions et accroitre les ressources budgétaires; (4)Suivre et évaluer d’une manière transparente les acteurs en charge des services d'eau et d'assainissement ; (5)Avancer des recommandations permettant de pérenniser les impacts positifs et d’atténuer les impacts négatifs.

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La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

2.2. Les indicateurs de vérification

HYPOTHESE SOUS HYPOTHESE INDICATEURS METHODE UTILISEE H1 : L`Augmentation de façon SH1.1 : L`identification des Les contraintes et les obstacles Enquête auprès de la Commune durable de l`accès à l`Eau difficultés de la Commune pour la vécus avant, pendant et après la Inventaire des dossiers potable, à l`Assainissement et à mise en place et la réhabilitation mise en œuvre ou la réhabilitation Descente sur terrain, enquêtes l`Hygiène dépend a l`implication des infrastructures joue un rôle des infrastructures. auprès des différents responsables de la Commune et des usagers. très important entant que Maitre locaux (CPE, AUE, …) d`ouvrage.

SH1.2 : La valorisation des Bonne fonctionnement des Inventaire de point d`Eau et de compétences locales en tenant infrastructures latrines. compte des expériences des Enquête auprès de ménages. acteurs sur le secteur EAH facilite l`accès de la population dans ce domaine.

SH1.3 : La mise en place des Membre de comités de base Réunion ou atelier régional.

structures de base bien organisées

assure la gestion pérenne des

infrastructures

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H2 : La réorganisation du cadre SH2.1 : La mise en valeur du Textes vulgarisés Proposition des lois institutionnel et l`accroissement cadre institutionnel et de la Document stratégique partagé Validation des documents de ressources budgétaires stratégie sectorielle tend à la stratégiques favorisent la mise en place de bonne coordination. Présentation et insertion des l`accès a l`EAH documents au niveau local SH2.2 : Les objectifs précis et Taux du budget alloué à l`EAH Amélioration de technique de ambitieux pour l’eau et plaidoyer l’assainissement, nécessitant des Développement de 3P investissements importants et des Approche participative opérations logistiques de grande envergure.

H3 : le suivi-évaluation est SH3.1 L`élaboration du PCDEA Nombre du PCDEA élaboré Identification des besoins en EAH indispensable pour les acteurs en en reposant une planification Termes de référence Consultation des acteurs locaux charge des services d'eau et orientée par la demande accélère d'assainissement. la mise en œuvre avec l`appui du PTF. SH3.2 Le suivi des résultats et des Nombre de suivi Renforcement de capacité en impacts conduisent a la Document stratégique matière de suivi proposition des recommandations Elaboration de planning de suivi y afférentes Mise en place des attributions par entité

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2.3. Cadre opératoire de recherche

Hypothèses Variables à observer Indicateurs Modes de vérification Méthodes

H1.L`Augmentation de L`identification des Nombre de groupe d’intérêt Taux d’accès à l’Eau potable Identification des contextes internes et Inventaire des mesures répressives ; façon durable des taux difficultés de la externes à l’élaboration des termes de d`accès à l`Eau potable, Commune pour la mise Faisabilité technique référence. Classification des demandes en Eau à l`Assainissement et à en place et la venant des Districts ou Communes ou l`Hygiène dépend a réhabilitation des Fokontany. l`implication de la infrastructures joue un Type de gestion existant Commune et des rôle très important Discussion avec les groupes d’intérêts usagers. entant que Maitre intéressés d`ouvrage.

La valorisation des Identification des Nombre des techniciens locaux Evaluation de bon fonctionnement de Visite sur terrain des responsables compétences locales en compétences locales service fait. régionaux ou nationaux. Les pris en charge de la tenant compte des Limite des contrats entre la Commune et les acteurs expériences des acteurs Commune et les acteurs

sur le secteur EAH facilite l`accès de la population dans ce domaine.

La mise en place des Identification des différents Nombre de structure local créé Rapport systématique vers l’hiérarchie Réunir les groupe d’intérêt dans un structures de base bien comités. supérieur. plate forme qui vulgarise le secteur Eau organisées assure la Evolution des membres de potable et Assainissement comme le gestion pérenne des Cohérence et coordination comité plate forme <> qui infrastructures des activités existe dans le 22 régions de notre pays.

Implication de l’autorité locale.

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H2 : La La mise en Valorisation des Textes vulgarisés Document stratégique partagé Proposition des lois réorganisation du valeur du cadre programmes institutionnels en basant sur les ressources Nombre des personnels Evaluation des responsables Validation des documents cadre institutionnel et humaines, matérielles et responsables stratégiques institutionnel et de la stratégie financières. l`accroissement sectorielle tend à Compétences des Présentation et insertion des de ressources la bonne personnels et mise en place documents au niveau local selon le CV. budgétaires coordination. favorisent la mise en place de l`accès a l`EAH

Les objectifs Programme d’emploi et Taux du budget alloué à Audite interne et externe. Amélioration de technique de priorisation de budget. précis et l`EAH Fiche récapitulatif des dépenses. plaidoyer ambitieux pour Bonne gouvernance. Développement de 3P l’eau et l’assainissement, Approche participative nécessitant des investissements importants et des opérations logistiques de grande envergure.

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H3 : le suivi- L`élaboration du Insertion des différentes Nombre du PCDEA Réponse de groupe d’intérêt Identification des besoins en évaluation est PCDEA en études technique, socioéconomique élaboré Lancement des documents officiels par voie EAH indispensable reposant une environnementale au hiérarchique. Termes de référence Consultation des acteurs pour les acteurs planification PCDEA. en charge des orientée par la Recherche des partenaires. locaux services d'eau et demande d'assainissement. accélère la mise Norme technique. en œuvre avec l`appui du PTF.

Le suivi des Fréquence des suivis Nombre de suivi Fiche de suivi Renforcement de capacité en systématiques résultats et des Document stratégique Résultat du traitement des données matière de suivi impacts Collecte des données Elaboration de planning de conduisent a la Participation de différentes proposition des entités. suivi recommandations Mise en place des attributions y afférentes par entité

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RESULTATS et discussions dis

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3. DESCENTE SUR TERRAIN DANS LA REGION VAKINANKARATRA 3.1. FARATSIHO Sites/Lieux visités : Région : VAKINANKARATRA District de : FARATSIHO Commune de : Fokontany de : ANKONABE 2 Activités réalisées : a) Réunion de briefing avec le staff de l’AMO L`équipe arrive à Faratsiho le Mercredi12 Mars 2014 à 8h30mn, avant d`aller aux différents sites, nous avons effectué une réunion de briefing avec l`AMO Miarintsoa; On prépare le planning sur terrain, la division de groupe, Chaque groupe contient un representant de la Direction Régionale de l’Eau, un membre wash et un AMO. b) Vérification des sites SDAL A l`arrivée au Fokontany, nous avons rencontré le Chef Fokontany et les acteurs locaux comme le Chef CSB, le Cartier mobile, le Andrimasom-pokonolona, le président du comité de l`Assainissement et de l`hygiène ; Nous avons présenté les membres de l`équipe et introduit les objectifs de la mission << cette mission a pour objectif de vérifier si votre village est réellement ODF>> en expliquant la signification de l`ODF. La vérification des sites SDAL commence par la visite des anciennes ZDAL guidée par le Chef Fokontany et les acteurs locaux, on prend les photoset on continue par l`observation de toutes les latrines et les bonnes pratiques ; Dans le district de Faratsiho, Commune rurale Ramainandro, Fokontany Ankonabe2, tous les villages que nous avons visités sont SDAL. c) Réunion de restitution avec les autorités et les acteurs locaux Après la vérification, on a fait un rassemblement dans un lieu public en présence des autorités locales et les acteurs locaux pour la présentation des résultats en donnant des recommandations y afférentes, et on profite cette occasion pour vulgariser les trois messages clés de Diorano Wash. d) Réunion de restitution avec les responsables de l’AMO Avant de partir, les deux groupes vérificateurs ont procédé à une restitution rapide des résultats et des recommandations de la vérification.

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Remarque : On considère que << Si même une seule latrine sans couvercle pour les dispositifs pour les papiers utilisés, considérer l`ensemble des latrines non flyproof >>. Or, les papiers utilisés sont directement jetés dans les fosses dont les trous des dalles sont munis des couvercles. Par conséquent, l`accessibilité des mouches dans ces fosses s’avère impossible et l`odeur de ces papiers n`est pas sentie. Donc nous avons attribué la même note pour ces deux façons. . Observations

Village Observation Ankonabe II  Parmi les 10 ZDAL avant, les 5 sont nettoyées et les restes sont transformés en zone de culture.  Visite en présence du Chef Fokontany, Chef CSB, membre du comité de l`Assainissement et l`Hygiène, Quartier mobile.  72 toits, 450 habitants. Andraiketa  Latrines propres avec jardin près du DLM.  Mlle Fifaliana 19ans président du comité de l`Assainissement et l`Hygiène.  Existence des maladies avant le projet, disparition de ces dernières après la sensibilisation et la bonne pratique.  Elaboration d`une demande en AEP en cours par leur soin. ZDAL transformée en zone de culture maïs, manioc Andraiketa  15 latrines pour 15 ménages, MADERA  Mr Rakotoniaina Jean Emile (andrimasom-pokonolona), Mr Rabenarisoa Jean Marie (Quartier Mobile) membres du comité nous ont guidés pour la vérification, Miaramasoandro  Village propre en général

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3.2. ANTANIFOTSY Sites/Lieux visités : Région : VAKINANKARATRA District de : ANTANIFOTSY Commune de : Fokontany de : VOHITRAMBO En premier lieu, briefing avec l`assemble de l`équipe sur le mode de vérification La Réunion avec le chef Fokontany, les autorités locales et les membres du comité de l`Assainissement et l`Hygiène. Ces derniers nous a guidé à visiter les anciennes ZDAL et les latrines familiales avec les bonnes pratiques y afférentes. La restitution au Fokonolona des résultats de vérification. Et enfin, le rappel des trois messages clés Diorano Wash accompagnés de quelques recommandations pour la pérennisation des sites ODF et les bonnes pratiques relatives à l`hygiène. Dans toutes nos visites, nous avons remarqué que les villages sont ODF ; et nous souhaitons que cette situation perdure par la prise en mains, des activités relatives à ces bonnes pratiques, par l`ensemble de la population. Par conséquent, des recommandations ont été émises.

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Village Observation ZDAL nettoyées et transformées, Apres la sensibilisation de l`AMO, une Mère de famille Vohitrambo Nord fabrique une latrine flyproof dans sa propre moyen. Introduction des élèves dans le comité pour mieux sensibiliser, Toutes les ZDAL sont transformées en zone de culture et Ambatomainty l`une en église. Existence de panneau de declenchement dans l`ancienne ZDAL (Tsy azo hangerena ity faritra ity, izay tratra dina 5000Ar), Le forgeron se situe auprès des latrines pour faciliter Vohitrambo Centre l`utilisation des cendres. Pratique de Dinam-piarahamonina Les Mères de famille sont responsable de suivi de la propreté du village, L`ancienne ZDAL devient source des feuilles pour le compostage, Mise en place des plaques pour interdire la défécation a l`air Vorimahery libre

3.3. AMBATOLAMPY Région : VAKINANKARATRA District de : AMBATOLAMPY Commune de : ANDRIAMBILANY Fokontany de : ANDRIAMBILANY Nous avons arrivé à Andriambilany le Samedi 15 Mars 2014 à 8h30mn, avant d`aller aux différents sites, nous avons effectué une réunion de briefing avec l`AMO Miarintsoa représentée par Monsieur Manantsoa, Monsieur Clement ; On prépare le planning sur terrain, la division de groupe.

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Village Observation Morarano Mme Martine prends l`initiative de sensibiliser les ménages environnantes Renforcement des membres de comité : Rakotoarisoa Jean Raymond, Razafindravahatra Elene, Ramosely Piere, Mr Ernest helene, Mr Randriamanantany president du Fokontany, organise et guide notre visite avec l`AMO Tsarazaza L`un de des 2 ZDAL est transformée en zone de culture, Mme Raivomanana Bernadette membre du comité explique en détail la situation du village avant et après le projet et elle témoigne l`importance de l`Assainissement et l`Hygiène. Une latrine par ménage Ampangabe SUD Mme Razanadrasoa Julienne membre du comité nous guide et fait un témoignage. Une latrine par ménage. Ampangabe NORD Une latrine par menage

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4. ETAT DES CONNAISSANCES

4.1. Les différents types de la Gestion des infrastructures d`Eau potable La gestion, exploitation et maintenance consistent en l’organisation de l’utilisation de l’ouvrage pour assurer son fonctionnement permanente, rentable et durable pour la satisfaction des usagers de l’eau. Il y a 3 types de gestion : la gestion communautaire, la régie directe et la gestion déléguée. Les Communes constituent les maîtres d’ouvrages des infrastructures d’eau potable dans leur circonscription administrative. Ils assurent la gestion des systèmes d’adduction d’eau. Dans les communes rurales, la gestion des infrastructures communautaires est assurée en général par des comités villageois sans lien contractuel clair avec les communes. Dans les grands centres ruraux, la gestion en régie constitue le mode de gestion le plus courant mais le recours à la délégation desservie à des opérateurs privés commence à se développer.

4.1.1. La gestion communautaire

La gestion communautaire est appliquée pour les petits centres ruraux, pour les puits et forages munis de pompes à motricité humaine ainsi que pour les adductions d’eau gravitaires ou par pompage. Elle est assurée par les comités de point d’eau (CPE) et les réparateurs villageois.

Le recouvrement est assuré par un paiement de l’accès à l’eau, le plus généralement par une cotisation forfaitaire par famille, soit par le système volumétrique basé sur le prix d’un seau d’eau d’une contenance connue (en général 12 litres). Les prix pratiqués sont fixés par délibération de l’assemblée générale des bénéficiaires en tenant compte de tous les aspects économiques de l’exploitation.

Le processus de mise en place de la gestion communautaire s’effectue selon l’approche IEC de mobilisation et d’organisation communautaire.

4.1.2. La gestion en régie

C’est une forme de gestion qui ne devrait pas être appliquée qu’à titre exceptionnel pour les installations d’adduction d’eau gravitaires ou par pompage, généralement dans les petits centres urbains. C’est la Commune qui l’assure par l’intermédiaire d’un service municipal. Elle assume toutes les responsabilités techniques et commerciales, les charges de fonctionnement, d’extension et renouvellement.

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Le code de l’eau reconnaît l’existence de ce type de gestion mais précise qu’elle ne doit être utilisée qu’à titre exceptionnel.

4.1.3. La gestion déléguée à un Privé Selon la taille et la rentabilité potentielle de l’activité déléguée, il existe les modes contractuels suivants:

4.1.3.1. Concession:

Le Maître d’ouvrage charge le gestionnaire d’assurer le service et la maintenance à ses frais, risques et périls, et lui confie également la responsabilité d’assurer les investissements de construction, de renouvellement et d’extension du réseau.

4.1.3.2. Affermage :

Le Maître d’ouvrage reste responsable du financement de la majorité des dépenses en capital, et charge le gestionnaire de l’exploitation et de maintenance du service, en assumant les risques techniques et commerciaux, et lui confie la responsabilité de tout ou partie des investissements de renouvellement.

4.1.3.3. Gérance:

Le Maître d’ouvrage confie au gestionnaire contre rémunération, la gestion, la réalisation des activités techniques et commerciales du système. Il conserve tous les risques techniques et commerciaux, y compris la responsabilité et le financement des investissements de renouvellement et d’extension du réseau

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4.2. LES CRITERES DE GESTION : L'accès à l'eau doit être payant et les modalités varient selon la forme de gestion. Les tarifs appliqués doivent tendre vers un équilibre financier des gestionnaires de système et vers le recouvrement complet des coûts. Mais d'autre part, il faut prendre en considération la capacité de paiement des usagers et considérer le principe de l'accès universel de l'eau potable des consommateurs domestiques ayant les plus faibles revenus. Les produits encaissés au titre des services de l'eau potable et assainissement ne peuvent être affectés qu'à ces seuls services. Pour la gestion par affermage, les obligations du fermier figurent dans les termes du contrat et le contenu des cahiers des charges. Pour la gestion communautaire, les critères sont déterminés dans le contrat et le contenu des "Dina" respectant les règles de la bonne gestion et de la transparence. Dans tous les cas, la Commune bénéficie des ristournes (taxe et surtaxe) déterminés par la Commune mais à un taux limité à 10% des recettes.

4.3 LES CRITERES DE RENTABILITE ECONOMIQUE ET RENTABILITE SOCIALE La plupart de l'étude de faisabilité exprime les paramètres à considérer suivants :

- l'adaptation de l'option technique aux conditions et contextes locales et notamment hydrologiques, - le choix technique doit aussi se conformer à la capacité de payer de la population, - la meilleure option technique mais au moindre coût, - l'estimation des coûts récurrents par rapport aux coûts d'investissement, - l’estimation de l’impact tant social qu’économique et environnemental en respectant les normes imposées par le code de l’eau et les normes environnementales.

20 La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

5.LA GESTION DES INFRASTRUCTURES D`ASSAINISSEMENT ET D`HYGIENE Chaque année à Madagascar, en raison de faible accès des ménages à des installations sanitaires adéquates (15% en 2012,unicef), 518 000 tonnes par an de matières fécales sont rejetées dans la nature. Or, ces déchets fécaux constituent une source importante de contamination et de maladies liées à l’eau, dont notamment les maladies diarrhéiques.

Les causes de la réalisation des latrines peuvent diviser en deux manières : premièrement, la fabrication des latrines est parmi les projets des acteurs dans leurs zones d`intervention, deuxièmement, la population de base est convaincu volontairement après la sensibilisation en pratiquant l`approche CLTS.

5.4.1 Les latrines fabriquées par les acteurs Les latrines réalisées par les intervenants du secteur dans leurs zones de projets peuvent faciliter l`évaluation de l’impact des projets exécutés, par le constat de l’évolution du nombre de réalisations et aussi pour apprécier le changement de comportement des populations suite aux activités d’IEC. Si le nombre d’infrastructures mises en place augmente, cela peut être évalué comme une réponse positive des populations aux messages d’éducation à l’hygiène leur demandant de recourir à l’utilisation de ces infrastructures pour l’évacuation des excrétas. 5.4.1.1 Les latrines améliorées et non améliorées Les latrines et pratiques d’assainissement ont été classées, à partir du Manuel de procédures du secteur et de la nouvelle nomenclature harmonisée, en deux catégories: améliorée et non améliorée.

a) Latrines améliorées

Une latrine est dite améliorée quand elle permet une séparation suffisante des excrétas humains et empêche le contact avec les usagers. Cette infrastructure doit comporter une plateforme (dalle) nettoyable et lavable.

Elle assure une bonne hygiène et permet d’éviter la propagation des maladies.

A Madagascar, les latrines dites améliorées prennent en compte les infrastructures suivantes: latrine avec siège à l’anglaise, latrine à la turque,latrines avec plateforme sanplat, latrine avec plateforme sanplat intégrée,latrine avec plateforme en béton lissé, porcelaine, fibre de verre, …

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b) Latrines ou pratiques non améliorées:

Les latrines sont considérées comme non améliorées lorsqu’elles ne permettent pas de garantir une hygiène suffisante et de contenir la propagation des maladies et lorsque la dalle n’est pas lavable. Les pratiques de défécation en plein air, sans aucune infrastructure d’assainissement, est considérée comme une pratique non améliorée.

5.4.2. L`approche CLTS :

L’approche CLTS « Assainissement total piloté par les collectivités » a été introduite à Madagascar en 2008, avec l’appui de l’UNICEF. En 2011, le pays a lancé officiellement la campagne SANDAL 2018. Ce programme vise à réduire de manière considérable la défécation à l’air libre d’ici à 2018. Il s’agit de faire passer à moins de 1% le taux de cette pratique à Madagascar. Avec la campagne SANDAL 2018, l’approche CLTS sera étendue dans toutes les régions de Madagascar de manière à permettre à chaque communauté de s’organiser et de définir ses propres règles en vue d’éradiquer la défécation à l’air libre.

Selon l’UNICEF Madagascar : «L’intérêt de cette approche est que les solutions ne sont pas imposées de l'extérieur et lescommunautés se prennent en main et identifient leurs propres mesures pour mettre fin à la défécation. Et nous avons vu combien cela a fait ses preuves dans d’autres pays et aussi à Madagascar. »

L’approche CLTS met l'accent sur l'utilisation pérenne des installations sanitaires plutôt que sur la construction d'infrastructures. La réussite de cette initiative dépend de l'engagement des membres de la communauté, des individus, des écoles, des chefs traditionnels.

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RECOMMANDATIONS

23 La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

6. RECOMMANDATIONS ET DISCUSSIONS POUR L’AMELIORATION DU MODE DE GESTION DES INFRASTRUCTURES D’EAU POTABLE, D’ASSAINISSEMENT ET D’HYGIENE 6.1 EAU POTABLE Pour mieux gérer les infrastructures d’eau potable il est nécessaire de: Mettre en place une stratégie de Gestion Durable pour une gestion de l’eau en plusieurs étapes, elle peut aider à définir età mieux comprendre les secteurs concernés et à savoir comment les différentes entreprises peuvent agir. Ces étapes sont en réalité bien détaillée à chaque phase et liées entre elles et complémentaires, ne doivent pas être perçues comme normatives et limitées, mais comme homogènes et interconnectées. Ces différentes étapes ne sont pas forcement linéaires. Les entreprises les hiérarchisent à mesure qu’elles progressent dans leur réflexion et leur expérience. Ces étapes constituent d’avantage un processus répétitif pour apprendre, agir, faire et s’améliorer, elles peuvent choisir de ne travailler que sur certains aspects de ces étapes en fonction de leur secteur d’activité, de leurs risques, de leur ambition. Impliquer les parties concernées, pour qu’ils prennent conscience que le travail avec les autres et à des degrés divers constitue une part importante de la stratégie de gestion de l’Eau. engager ces personnes peut se faire sous différentes formes : participation à des réunions publiques pour aborder les questions de gestion durable de l’Eau, soutien à des projets de protection de l’eau douce dans des bassins hydrographiques importants pour les opérations de l’entreprise, partenariats avec des groupes du même bassin, avec des ONG ou avec d’autres entreprises qui mettent en commun leurs ressources techniques, humaines et financières pour protéger et améliorer l’eau douce, ou encore participation à des actions collectives pour améliorer la gestion de l’eau, comme l’effort actuellement mené pour développer et promouvoir une norme mondiale pour une gestion durable de l’eau. Prendre conscience des problèmes liés à l’eau pour concevoir l’impact de l’environnement sur le projet et le projet sur l’environnement. Cette prise de conscience doit inclure au minimum une bonne connaissance des problèmes dans ce domaine surtout au niveau local. L’analyse des risques et des points sensibles peut aider à mieux comprendre ces conséquences. Ces évaluations doivent prendre en compte le ‘contexte’ du secteur, ainsi que l’identification des zones sensibles en fonction des problèmes de quantité et/ou de qualité de l’eau.

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Lancer les projets pilotes sur l’efficacité en matière d’Eau, l’engagement auprès des autorités locaux et des consommateurs, l’amélioration des services pour avoir la quantité et la qualité dans ce domaine, et la prévention de la pollution. Cette action est également une étape où on commence à impliquer les usagers, et à évaluer comment ils agissent pour obtenir des améliorations de l’approvisionnement. Influencer les hauts responsables,selon le secteur d’activité et le facteur risque, cette étape peut être l’une des plus difficiles. C’est aussi là que l’engagement peut générer un risque plus important. Quoiqu’il en soit, c’est une étape qui nécessite un calendrier précis et bien pensé. Les motivations sont souvent liées aux circonstances de l’impact direct et son engagement peut aller de la promotion, au lobbying en passant par le partenariat, le soutien financier, la facilitation, le renforcement des institutions, etc. Cela reflètera également le degré auquel l’intervention a lieu, que ce soit à l’échelle locale ou à l’échelle nationale.

6.2 ASSAINISSEMENT ET HYGIENE

Quelques recommandations, surtout pour garder le changement positif du comportement face à l`utilisation de latrines et que tout le monde soit conscient de la conservation et de la préservation de l`environnement sein SDAL, sont émises : Il faut renforcer (en nombre, en capacité et en moyen) et appuyer le Comité de l`Assainissement et l`Hygiène par village pour mieux contrôler la propreté et sensibiliser les villageois d`une façon originale (même langage, aucun complexe pour le gens sensibilisés) : Au moins, un comité vérifie 5 latrines. Il est préférable par chaque ménage de posséder sa propre L`Eau dans la bouteille de Tippy Tap doit être changée journalièrement, La hauteur d`emplacement de Tippy Tap ne doit pas dépasser le niveau de la poitrine pour éviter la difficulté de son utilisation, Encourager le ménage à l`entretien du jardin à l’extérieur des latrines, Continuer l`effort de l`école, l`église et le CSB à la sensibilisation, Poser les affiches de sensibilisation dans les voies publics et les lieux plus fréquentés (Marché, Ecole, CSB, Eglise,…). Le président du Fokontany préside les comités villageois pour harmoniser les activités, Il faut mettre en place le Comité communal Wash par officialisation d`un arrêté communal afin de pérenniser les sites ODF,

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CONCLUSION

26 La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

7. CONCLUSION

L’un des enjeux majeurs liés à un accès durable à l’eau et à l’assainissement est la mise en place d’une gestion pérenne des ouvrages. A Madagascar, le Code de l’eau et ses décrets d’application préconisent que l’exploitation des systèmes d’eau potable soit déléguée par le maître d’ouvrage, la commune, à une structure compétente, privée ou publique. Ce processus de délégation de service qui se traduit par une séparation des fonctions entre maîtrise d’ouvrage et opérateur du service, doit permettre d’améliorer les performances de gestion technique et financière et donc d’apporter une garantie de durabilité des services, mais il est aussi la possibilité de mobiliser auprès de l’opérateur des financements conséquents pour l’investissement. Généraliser la gestion « professionnelle » à Madagascar est un point essentiel mais à long terme car la gestion déléguée peut revêtir différentes formes suivant les responsabilités que l’on confie à l’opérateur (affermage, concession, régies intéressées, ...) ou le type d’opérateur (entreprise privée, petit opérateur privé, association d’usagers…). La commune doit rendre compte des besoins en eau et assainissement de ses localités dans son Plan Communal de Développement(PCD), le pratique de principe de non-gratuité de l'eau potable c’est-à-dire la nécessité du paiement de l'accès au service d'eau potable assure le recouvrement des coûts et affirme la qualité et la pérennité du service. Un règlement de gestion précise le partage des responsabilités, le comité se charge de l'entretien du réseau, du recouvrement des coûts et de l'extension du réseau. Le maire, avec son conseil municipal, décide des zones d'extension, et assure la sensibilisation des populations au paiement de l'eau. Apporter un appui à la commune dans la déclinaison de son Plan Communal de Développement sur la thématique Eau et Assainissement (PCDEA) constitue un axe de travail potentiel des ONG avec les communes : inventaire des équipements et des ressources en eau, diagnostic des besoins, hiérarchisation des projets pour une planification des investissements.

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8. BIBLIOGRAPHIE

 Manuel de Procédure pour la Mise en place de Projet Eau et Assainissement

 Secteur Eau potable et Assainissement pour une approche Integrée et dirigée vers les besoins des usagers. Patrice Rakotoniaina  Diorano WASH (2008) Dossier « Accès eau et assainissement » (2003 - 2007).

 Gouvernement de Madagascar, 1991 Plan d’action et stratégie de secteur pour l’eau et l’Assainissement

 Gouvernement de Madagascar, 1998b o Le Code de l’eau  Gouvernement de Madagascar (ministères de l’Énergie et des Mines, de la Santé et de l’Environnement) 30 juin 2003 La Stratégie WASH

 Gouvernement de Madagascar, 2004 De l’eau pour tous (Water For All)

 Gouvernement de Madagascar, 2005 Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement (PNAEPA)

 . PNUD (Madagascar), avril 2008 Programme de gouvernance de l’eau - Note conceptuelle avril 2008 (PNUD/UNDESA Madagascar)

 PNUD (Madagascar), 22 août 2008 Gouvernance de l’Eau : mission d’appui au nouveau ministère de l’Eau (Aide mémoire de Claude Sauveplane)

 Agir pour l’eau et l’assainissement à Madagascar Cite Ran’Eau www.pseau.org/madagascar  Sur les ressources en eau à Madagascar :

http://www.fao.org/nr/water/aquastat/countries/madagascar/indexfra.stm

http://www.raceforwater.com/fr/business/gestion-durable-eau.html

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La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

ANNEXES

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La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

LISTE DES ANNEXES

Annexe 1 : Les trois polluants majeurs de l’Eau ...... I Annexe 2 : La qualité des eaux ...... II Annexe 3 : La gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) ...... III Annexe 4 : Carte de la Région Vakinankaratra ...... IV Annexe 5 : liste des villages ODF à vérifier ...... V Annexe 6 : Détails des observations lors des visites de vérifications ...... VI Annexe 7 : Evolution de taux de desserte en Eau potable et en Assainissement à Madagascar ...... X Annexe 8 : Taux de desserte National en Eau potable par Région ...... XII Annexe 9 : Taux de desserte en Eau potable par Région en milieu urbain ...... XIII Annexe 10 : Taux de desserte en Eau potable par Région en milieu rural ...... XIV Annexe 11 : Taux d’utilisation de latrine par Région au niveau National ...... XV Annexe 12 : Taux d’utilisation de latrine par Région en milieu urbain ...... XVI Annexe 13: Taux d’utilisation de latrine par Région en milieu rural ...... XVII Annexe 14 : Norme de potabilité de l’eau à Madagascar (Décret n°2004-635 du 15/06/04) ...... XVIII Annexe 15 : Normes relatives à la qualité des eaux d'alimentation humaine ...... XX Annexe 16 : Présentation de quelque projet en cours à Madagascar ...... XXI

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La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

Annexe 1 :Les trois polluants majeurs de l’Eau

 Les nitrates des engrais et des résidus provenant des élevages et responsables des "marées vertes" d'algues qui affectent les rivages français chaque été. L'azote atteint aussi les nappes phréatiques et rendre les eaux impropres à la consommation.  Le phosphore, issu des rejets urbains, industriels et des élevages. Les lessives contribuent à hauteur de 40% aux rejets domestiques de cet élément. Cette pollution est responsable de l'eutrophisation qui asphyxie toute vie piscicole.  Les matières organiques et l'ion ammonium provenant des centres urbains, des élevages intensifs et de l'industrie accusent une concentration excessive dans les eaux douces par endroits et, du fait de l’asphyxient, les poissons. Ce type de pollution affecte aujourd'hui tous les pays et appelle à la plus grande vigilance car il provoque la rareté de l'eau potable. Dans la même veine, à signaler l'étude de Pour la Science : "Nitrate : un polluant de longue durée" par André Mariotti (n° 249, Juillet 1998, p. 60- 67). Pour cet auteur, la durée de résidence dans le sol de l'azote apporté par les engrais est très longue. Les nitrates qui polluent aujourd'hui les nappes aquifères résultent de nombreuses années de fertilisation. Ici encore, on rapprochera cette étude de celles - très techniques mais néanmoins passionnantes - de Thomas Steinheimer et al. in Environmental Science & Technology (vol. 32, n° 8 du 15 avril 1998, p. 1039 et 1048) que ne cite pas Mariotti. Ces travaux américains montrent que 22 ans de monoculture du maïs dans l'Iowa ont multiplié par dix la concentration moyenne de nitrate dans les aquifères. Le journal médical Neuroepidemiology, 1998 ; 17 (3) ; 111-115 dans un article de GC Roman (Université du Texas à San Antonio) " Epidemic NEUROPATHY in Cuba : a public health problem related to the Cuban Democracy Act of the United States " note que l'épidémie de syndrome neurologique grave de Guillain-Barré, à la Havane, en juin et juillet 1994, résulte de la contamination des eaux par des micro-organismes du genre Campylobacter, du fait du manque des produits de désinfection frappés par l'embargo américain. La surexploitation est sûre. Mais, l'augmentation de la contamination chimique des eaux de tous les océans par les métaux lourds, les pesticides et les phtalates- attestée par de nombreux et concordants travaux- ne doit pas être négligée notamment pour expliquer des mortalités massives (qui peuvent avoir de nombreuses causes, bien sûr).

Dans le livre Environmental Science & Technology, vol.32, n° 9, p. 208 A: Drinking water proposal eases some health goals par Kelly S. BETTS .L'Agence américaine de

I

La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène. l'Environnement (EPA) se propose d'abaisser les exigences concernant certains sous-produits organiques présents dans l'eau potable, après traitement par les désinfectants javellisés. Un des produits visés est le chloroforme, cancérigène probable affectant le foie et les reins. On pense qu'il est responsable d'avortement et de malformations congénitales quand la femme enceinte consomme une eau riche en ce composé. L'EPA a changé ses techniques d'évaluation et veut à présent abroger sa règle de " tolérance zéro " pour ce composé. Ce qui provoque la colère des associations d'environnementalistes et de consommateurs. Mais ces dernières ont la possibilité légale de "commenter" et d'opposer leurs arguments à ceux des spécialistes de l'EPA, après quoi le texte ira au Sénat qui devra se prononcer avant fin novembre 1998. Au cœur de ce débat gît le calcul du risque cancérigène. La tolérance zéro suppose une relation linéaire entre la dose et la réponse et donc l'existence d'un risque pour n'importe quelle quantité du produit suspect de cancérogénicité. La nouvelle approche choisie l'EPA est celle d'un seuil de danger au dessous duquel on assume qu'il n'y a pas de risque pour le consommateur ou que le danger est si faible qu'on peut ne pas en tenir compte.

Annexe 2 : La qualité des eaux Enfin,elle est un problème majeur, qui touche également les pays du Nord et ceux du Sud, quoique de manière différenciée. Au Nord, la pollution de l'eau vient d'une utilisation trop intensive des techniques agricoles modernes : engrais, pesticides, insecticides, fongicides, employés sans mesure, ne peuvent être absorbés normalement par l'écosystème et se retrouvent en quantité parfois dangereuse dans les nappes phréatiques et les cours d'eau. Une agriculture raisonnée permet de pallier ces pollutions. Les rejets industriels sont aujourd'hui obligatoirement traités, mais cela n'a pas toujours été le cas. Dans les pays du Sud, ces rejets sont souvent effectués directement dans les cours d'eau, dont les populations viennent ensuite utiliser l'eau, parfois à usage alimentaire. Le Gange est ainsi l'un des fleuves les plus pollués au monde : 1,7 milliard de litre des eaux usées y sont déversés chaque jour, 60 000 personnes se baignent par jour dans le fleuve, rien qu'à Varanasi, à un endroit où la concentration en bactéries d'origine fécale est 3 000 fois supérieure à la norme ! Les problèmes sanitaires touchent donc massivement les populations les plus pauvres du Sud.

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La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

Annexe 3 : La gestion intégrée des ressources en eau (GIRE)

La gestion de l'eau adans de nombreuses régions du monde, toujours constitué un problème important en raison de la variabilité et de l'incertitude naturelles du climat. Une aggravation des problèmes est probable en raison du changement climatique. Le changement climatique qui peut entraîner, dans certains bassins, une diminution des précipitations et du débit des fleuves, alors qu'il provoquera une augmentation de la fréquence et de la force des inondations dans d'autres. Ces changements seront exacerbés par d'autres variations, telles que la croissance démographique et économique, l'urbanisation et l'augmentation de la demande de produits alimentaires qui accroissent les besoins en eau et dégradent les cours d'eau et aquifères des bassins déjà confrontés à une pénurie d'eau. Et Madagascar n’est pas épargné du changement climatique qui entraîne la diminution des précipitations, l’inondation et le changement des lits des fleuves. Les ressources en eau deviennent rares, et devront être exploitées à bon escient.

La Gestion Intégrée des Ressource en Eau connue sous le terme « GIRE » est considérée comme une approche pertinente pour faire face à la vulnérabilité de la ressource en eau à la multiplicité des usages.

Dans l’idéal, la GIRE doit tenir compte des intérêts de protection et d’exploitation, de toutes les contraintes existantes, ainsi que des principaux aspects politiques, juridiques, administratifs, économiques, environnementaux, sociaux et culturels. Elle exige une bonne coordination des activités des sous-secteurs de l’eau qui permet de faire efficacement face aux questions multisectorielles et interdépendantes.

III

La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

Annexe 4 : Carte de la Région Vakinankaratra

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La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène. Annexe 5 : liste des villages ODF à vérifier à Vakinankaratra Région District Commune Fokontany Village

VAKINANKARATRA FARATSIHO RAMAINANDRO Ankonabe II Ankonabe II

VAKINANKARATRA FARATSIHO RAMAINANDRO Ankonabe II Adraiketa

VAKINANKARATRA FARATSIHO RAMAINANDRO Ankonabe II Adraiketa MADERA

VAKINANKARATRA FARATSIHO RAMAINANDRO Ankonabe II Miaramasoandro

VAKINANKARATRA ANTANIFOTSY AMBODIRIANA Tsarahotiana Ambohimamory Haut

VAKINANKARATRA ANTANIFOTSY AMBODIRIANA Tsarahotiana Amorona

VAKINANKARATRA ANTANIFOTSY AMBODIRIANA Tsarahotiana Ambohimamory centre

VAKINANKARATRA ANTANIFOTSY AMBODIRIANA Tsarahotiana

VAKINANKARATRA ANTANIFOTSY AMBOHITOMPOINA Vohitrambo Vohitrambo Nord

VAKINANKARATRA ANTANIFOTSY AMBOHITOMPOINA Vohitrambo Ambatomainty

VAKINANKARATRA ANTANIFOTSY AMBOHITOMPOINA Vohitrambo Vohitrambo Centre

VAKINANKARATRA ANTANIFOTSY AMBOHITOMPOINA Vohitrambo Vorimahery

VAKINANKARATRA AMBATOLAMPY ANDRIAMBILANY Andriambilany Morarano

VAKINANKARATRA AMBATOLAMPY ANDRIAMBILANY Andriambilany Tsarazaza

VAKINANKARATRA AMBATOLAMPY ANDRIAMBILANY Andriambilany Ampangabe SUD

VAKINANKARATRA AMBATOLAMPY ANDRIAMBILANY Andriambilany Ampangabe NORD

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La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

Annexe 6 : Détails des observations lors des visites de vérifications

Village avec tte Zones anciennes dal anciennes anciennes zone DAL anciennes nettoyees anciennes zone DAL zone DAL simplement zone DAL (Oui ou N° Equipe Date de vérificationDistrict Commune Fokontany Village Village visitészone DAL visite déjà nett nett transforme Non) 1 AMBATOLAMPYANDRIAMBILANY Andriambilany Morarano 1 2 2 2 0 2 oui I 2 AMBATOLAMPYANDRIAMBILANY Andriambilany Tsarazaza 1 2 2 2 1 1 oui 15/03/2014 3 AMBATOLAMPYANDRIAMBILANY Andriambilany Ampangabe SUD 1 3 3 3 3 0 oui II 4 AMBATOLAMPYANDRIAMBILANY Andriambilany Ampangabe NORD 1 1 1 1 1 0 oui TOTAL 4 8 8 8 5 3 oui

la trine latrines latrine avec dont le avec Village avec recipient ou latrine avec plancher dispositif tte les Villages Nb lat avec dispositif recipient ou sans trou ou contenant latrine DLM avec toute DLM avec Nb latrines pour mettre dispositif sans des cendres avec savon latrines latrine avec les latrines savon ou Village SDAL N° Equipe Date de vérificationDistrict Commune Fokontany Village dans le le papier ou pour mettre espaces pour ou cendre / observees couvercle Flyproof cendre / (Oui ou Non) village outils pour le papier pouvant éliminer preuve (Oui ou preuve s'essuyer avec permettre l'odeur et d`utilisatio Non) d`utilisation apres la couvercle le va et tuer les n (Oui ou défecation vient des larves des Non) mouches mouches

1 AMBATOLAMPY ANDRIAMBILANY Andriambilany Morarano 20 20 20 20 20 20 20 oui 20 oui oui I 2 AMBATOLAMPY ANDRIAMBILANY Andriambilany Tsarazaza 22 22 22 22 22 22 22 oui 22 oui oui 15/03/2014 3 AMBATOLAMPY ANDRIAMBILANY Andriambilany Ampangabe SUD 14 14 14 14 14 14 14 oui 14 oui oui II 4 AMBATOLAMPY ANDRIAMBILANY Andriambilany Ampangabe NORD 14 14 14 14 14 14 14 oui 14 oui oui TOTAL 70 70 70 70 70 70 70 oui 70 oui oui

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La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

Village avec tte Zones anciennes dal anciennes anciennes zone DAL anciennes nettoyees anciennes zone DAL zone DAL simplement zone DAL (Oui ou N° Equipe Date de vérificationDistrict Commune Fokontany Village Village visitészone DAL visite déjà nett nett transforme Non) 1 II ANTANIFOTSY AMBODIRIANA Tsarahotiana Ambohimamory Haut 1 2 2 2 0 2 oui 2 ANTANIFOTSY AMBODIRIANA Tsarahotiana Amorona 1 1 1 1 1 0 oui I 13/03/2014 3 ANTANIFOTSY AMBODIRIANA Tsarahotiana Ambohimamory centre 1 1 1 1 0 1 oui 4 II ANTANIFOTSY AMBODIRIANA Tsarahotiana Andranovelona 1 2 2 2 2 0 oui TOTAL 4 6 6 6 3 3 oui

la trine latrines latrine avec dont le avec Village avec recipient ou latrine avec plancher dispositif Nb lat avec tte les Villages dispositif recipient ou sans trou ou contenant DLM avec latrine DLM avec toute Nb latrines pour mettre dispositif sans des cendres savon ou avec savon Village latrines latrine avec les latrines N° Equipe Date de vérificationDistrict Commune Fokontany Village dans le le papier ou pour mettre espaces pour cendre / ou cendre / SDAL (Oui observees couvercle Flyproof village outils pour le papier pouvant éliminer preuve preuve ou Non) (Oui ou s'essuyer avec permettre l'odeur et d`utilisatio d`utilisatio Non) apres la couvercle le va et tuer les n n (Oui ou défecation vient des larves des Non) mouches mouches

1 II ANTANIFOTSY AMBODIRIANA Tsarahotiana Ambohimamory Haut 38 38 38 38 38 38 38 oui 38 oui oui 2 ANTANIFOTSY AMBODIRIANA Tsarahotiana Amorona 19 19 19 19 19 19 19 oui 19 oui oui I 13/03/2014 3 ANTANIFOTSY AMBODIRIANA Tsarahotiana Ambohimamory centre 18 18 18 18 18 18 18 oui 18 oui oui 4 II ANTANIFOTSY AMBODIRIANA Tsarahotiana Andranovelona 33 33 33 33 33 33 33 oui 33 oui oui TOTAL 108 108 108 108 108 108 108 oui 108 oui oui

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La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

Village avec tte Zones anciennes dal anciennes anciennes zone DAL anciennes nettoyees Village anciennes zone DAL zone DAL simplement zone DAL (Oui ou N° Equipe Date de vérificationDistrict Commune Fokontany Village visités zone DAL visite déjà nett nett transforme Non) 1 I ANTANIFOTSY AMBOHITOMPOINA Vohitrambo Vohitrambo Nord 1 2 2 2 1 1 oui 2 II ANTANIFOTSY AMBOHITOMPOINA Vohitrambo Ambatomainty 1 2 2 2 0 2 oui 14/03/2014 3 I ANTANIFOTSY AMBOHITOMPOINA Vohitrambo Vohitrambo Centre 1 3 3 3 3 0 oui 4 II ANTANIFOTSY AMBOHITOMPOINA Vohitrambo Vorimahery 1 3 3 3 3 0 oui TOTAL 4 10 10 10 7 3 oui

la trine latrines latrine avec dont le avec Village avec recipient ou latrine avec plancher dispositif Nb lat avec tte les Villages dispositif recipient ou sans trou ou contenant DLM avec latrine DLM avec toute Nb latrines pour mettre dispositif sans des cendres savon ou avec savon Village latrines latrine avec les latrines N° Equipe Date de vérificationDistrict Commune Fokontany Village dans le le papier ou pour mettre espaces pour cendre / ou cendre / SDAL (Oui observees couvercle Flyproof village outils pour le papier pouvant éliminer preuve preuve ou Non) (Oui ou s'essuyer avec permettre l'odeur et d`utilisatio d`utilisatio Non) apres la couvercle le va et tuer les n n (Oui ou défecation vient des larves des Non) mouches mouches

1 I ANTANIFOTSY AMBOHITOMPOINA Vohitrambo Vohitrambo Nord 10 10 10 10 10 10 10 oui 10 oui oui 2 II ANTANIFOTSY AMBOHITOMPOINA Vohitrambo Ambatomainty 22 22 22 22 22 22 22 oui 22 oui oui 14/03/2014 3 I ANTANIFOTSY AMBOHITOMPOINA Vohitrambo Vohitrambo Centre 30 30 30 30 30 30 30 oui 30 oui oui 4 II ANTANIFOTSY AMBOHITOMPOINA Vohitrambo Vorimahery 14 14 14 14 14 14 14 oui 14 oui oui TOTAL 76 76 76 76 76 76 76 oui 76 oui oui

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La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

Village avec anciennes anciennes anciennes anciennes toutes ZDAL Date de anciennes zone DAL zone DAL N° Equipe District Commune Fokontany Village Village visités zone DAL zone DAL nettoyees vérification zone DAL déjà simplement visitees transformees (Oui ou nettoyees nettoyees Non) 1 I Ankonabe II 1 10 10 10 5 5 oui 2 Adraiketa 1 1 1 1 0 1 oui 12/03/2014 FARATSIHO RAMAINANDRO Ankonabe II 3 II Adraiketa MADERA 1 2 2 2 1 1 oui 4 Miaramasoandro 1 1 1 1 0 1 oui TOTAL 4 14 14 14 6 8 oui

# de # de latrines latrines # de # de latrines avec avec latrines dont le dispositif Villages recipient ou avec plancher sans # de Village avec contenant avec toute # latrine dispositif recipient ou trou ou sans latrines toutes les Village Date de # latrines dans # latrines des cendres les latrines N° Equipe District Commune Fokontany Village avec pour mettre dispositif espaces avec DLM latrine DLM SDAL (Oui vérification le village observees pour Flyproof couvercle le papier ou pour mettre pouvant avec savon avec savon ou Non) éliminer (Oui ou outils pour le papier permettre le ou cendre ou cendre l'odeur et Non) s'essuyer avec va et vient tuer les apres la couvercle des mouches larves des défecation mouches

1 I 12/03/2014 FARATSIHO RAMAINANDRO Ankonabe II Ankonabe II 68 68 68 68 68 68 68 oui 68 oui oui 2 FARATSIHO RAMAINANDRO Ankonabe II Adraiketa 12 12 12 12 12 12 12 oui 12 oui oui 3 II FARATSIHO RAMAINANDRO Ankonabe II Adraiketa MADERA 15 15 15 15 15 15 15 oui 15 oui oui 4 FARATSIHO RAMAINANDRO Ankonabe II Miaramasoandro 12 12 12 12 12 12 12 oui 12 oui oui TOTAL 107 107 107 107 107 107 107 oui 107 oui oui

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La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

Annexe 7 : Evolution de taux de desserte en Eau potable et en Assainissement à Madagascar

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La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

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La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

Annexe 8 : Taux de desserte National en Eau potable par Région

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La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

Annexe 9 : Taux de desserte en Eau potable par Région en milieu urbain

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La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

Annexe 10 : Taux de desserte en Eau potable par Région en milieu rural

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La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

Annexe 11 : Taux d’utilisation de latrine par Région au niveau National

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La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

Annexe 12 : Taux d’utilisation de latrine par Région en milieu urbain

XVI

La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

Annexe 13: Taux d’utilisation de latrine par Région en milieu rural

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La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

Annexe 14 : Norme de potabilité de l’eau à Madagascar (Décret n°2004-635 du 15/06/04)

PARAMETRE ORGANOLEPTIQUES NORME ODEUR ABSENCE COULEUR INCOLORE SAVEUR DESAGREABLE ABSENCE PARAMETRES PHYSIQUES UNITE NORME TEMPERATURE °C <25 TURBIDITE NTU <5 CONDUCTIVITE µS/cm <3000 pH 6,5 - 9,0 NORME PARAMETRES CHIMIQUES UNITE MAXIMA MINIMA ADMISSIBLE ELEMENTS NORMAUX CALCIUM mg/l 200 MAGNESIUM mg/l 50 CHLORURE mg/l 250 SULFATE mg/l 250 OXYGENE DISSOUS % DE SATURATION % 75

DURETE TH mg/l en CaCO3 500 ELEMENTS INDESIRABLES 2(milieu Alcalin) MATIERES ORGANIQUES mg/l 5(milieu Acide) CHLORE LIBRE mg/l 2 AMMONIUM mg/l 0,5 NITRITE mg/l 0,1 AZOTE TOTAL mg/l 2 MANGANESE mg/l 0,05 FER TOTAL mg/l 0,5 PHOSPHORE mg/l 5 ZINC mg/l 5 ARGENT mg/l 0,01 CUIVRE mg/l 1 ALUMINIUM mg/l 0,2 NITRATE mg/l 50 FLUORE mg/l 1,5 BARYUM mg/l 1 ELEMENTS TOXIQUES ARSENIC mg/l 0,05 CHROME TOTAL mg/l 0,05 CYANURE mg/l 0,05 PLOMB mg/l 0,05 NICKEL mg/l 0,05 POLYCHLORO-BIPHENYL PCB mg/l 0 CADMIUM mg/l 0,005 MERCURE mg/l 0,001

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La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

GERMES PATHOGENES ET INDICATEURS DE POLLUTIONS FECALES :

COILFORMES TOTAUX : 0/100 ml STREPTOCOQUES FECAUX : 0/100 ml COLIFORMES THERMO-TOLERANTS (E.COLI) : 0/100 ml CLOSTRIDIUM SULFITO-REDUCTEUR : <2/20 ml

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La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

Annexe 15 : NORMES RELATIVES A LA QUALITE DES EAUX D'ALIMENTATION HUMAINE

VMA VMA VMA Caractéristiques Unités Caractéristiques Unités Germes Unités OMS NM OMS NM OMS NM Paramètres indésirables ou Paramètres organoleptiques Paramètres bactériologiques toxiques

Couleur incolore incolore Arsénic mg/l 0,05 0,05 * Indicateurs de Odeur absence absence Baryum mg/l 1 contamination fécale : Turbidité NTU 5 5 Cadmium mg/l 0,05 - coliformes fécaux UFC/100ml 0 0

Paramètres physico-chimiques Cyanure mg/l 0,01 0,05 - coliformes totaux UFC/100ml 0 0 pH 6,5 - 9,5 6,5 - 9 Mercure mg/l 0 0,001 - stréptocoques fécaux UFC/100ml 0 0 Conductivité µS/cm 2000 3000 Chlore total mg/l 0,05 0,05 -clostridium sulfito /20ml 0 0 Minéralisation mg/l 2000 Fer mg/l 0,2 0,5 réducteur Dureté totale oF 50 50 Manganèse mg/l 0,05 0,05 * Pathogènes 0 0 Magnésium mg/l 50 Cuivre mg/l 1 1 Chlore résiduel mg/l 1-2 1-2 Calcium mg/l 200 Pesticides mg/l 0 Ammonium mg/l 0,5 0,5 Nitrites mg/l 0,1 0,1

Nitrates mg/l 50 50 VMA : Valeur Maximale Admissible

Chlorures mg/l 250 250 OMS : Organisation Mondiale de la Santé

Matières organiques : NM : Norme Magache(Décret N°2003-635 du 15 Juin 2004) alcalin mg/l 2 2 acide mg/l 5 5 Sulfates mg/l 250 250

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La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

Annexe 16 : PRESENTATION DE QUELQUE PROJETS ENCOURS A MADAGASCAR

1. LE MEDDEA À MADAGASCAR (Mécanisme Durable De l’accès à l’Eau potable et à l’Assainissement).

Le programme MEDDEA a deux objectifs : l’un d’améliorer la santé publique et la qualité de vie des populations rurales malgaches concernées par un meilleur accès à l’eau potable et l’assainissement, et l’autre de développer les compétences des différents intervenants et acteurs concernés par ces problématiques. Il ambitionne de tester et valider des mécanismes d’appui à la professionnalisation des acteurs de l’approvisionnement en eau et de l’assainissement dans le monde rural en conformité avec les critères d’efficacité technico-économique, d’efficacité sociale et de la réglementation en vigueur. Le programme MEDDEA vise :

. une meilleure implication de la maîtrise d’ouvrage des communes et des collectivités villageoises (fokontany) dans la définition et le contrôle des services d’approvisionnement en eau et dans l’assainissement conformément au code de l’eau.

. l’identification et la formation des acteurs concernés dans la réalisation des ouvrages, dans la gestion, la maintenance des équipements et le contrôle de la qualité de l’eau et de son service.

Historique: Entre 2008 et 2012 le programme Méddea financé par l’Union européenne sur le 9e Fed dans le cadre de la Facilité eau a permis de mettre en place des mécanismes de développement durable d’accès à l’eau et à l’assainissement. Ce programme a montré qu’il est possible d’appuyer les communes pour qu’elles prennent en charge la maîtrise d’ouvrage dans le secteur. Il a également démontré qu’il est possible de professionnaliser la gestion des services d’eau et d’assainissement en y intéressant des opérateurs privés. Méddea II en est la continuation à une échelle plus importante. Objectifs: Améliorer de manière durable l'accès à l'eau potable et à l'assainissement des populations rurales et périurbaines dans le cinq régions malgaches : Analanjirofo, Atsinanana, Vakinankaratra, Haute-Matsiatra, Ambony et Vatovavy-Fitovinany Description de l'action: XXI

La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

 Réaliser des ateliers de formation régionale au bénéfice des équipes communales.  Améliorer la planification communale sur l’eau et l’assainissement.  Réaliser les études de faisabilité des sites prioritaires afin de démontrer la viabilité du service. La rentabilité de l’affaire est démontrée lors de ces études.  Construire les ouvrages d’adduction d’eau potable.  Mettre en place la gestion en affermage.  Communiquer sur les trois messages Wash pour faire évoluer les pratiques d’hygiène des gens.  Mettre en place l’initiative Wash dans les EPP et CSB.  Mettre en place des sanimarchés sous le nom de Diotontolo pour vendre des toilettes hygiéniques.

Types de financement: Collectivité, Agences de l’eau, Union Européenne, Fonds privés (fondations, fonds. d'entreprise)

2. SAF FJKM : SAMPAN’ASA MOMBAN’NY FAMPANDROSOANA FJKM

Le SAF/FJKM ou Sampan’Asa momban’ny Fampandrosoana FJKM est une ONG née en 1974. C’est l’une des ONG la plus ancienne de Madagascar. Siégée à Antananarivo, elle a été créée dans le but d’apporter le témoignage de l’Eglise dans le domaine du développement social et économique du pays. Ses 69 Antennes couvrent presque toutes les régions de la Grande île (18 régions sur 22). Ayant pour cible les COBA, le SAF/FJKM est particulièrement sensible aux maux qui affectent les couches sociales les plus vulnérables et concentre de ce fait son énergie dans la lutte contre la pauvreté, les maladies, la faim, … tout en s’inspirant des valeurs évangéliques et en alignant ses actions aux Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Elle est devenue membre de l’AVG en 2009.

Missions L’Homme, à la fois acteur et finalité du développement, est digne de l’image de Dieu et de vivre dans une communauté libre, responsable et active. De cette vision se traduit les missions du SAF/FJKM qui sont : Aide humanitaire : Secours d’urgence, amélioration de l’état de santé de la communauté ainsi que de l’accès à l’eau potable, assainissement et hygiène ; XXII

La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

Développement socio-économique local : Amélioration de la sécurité alimentaire, préservation de l’environnement, création des activités génératrices de revenus ; Développement du capital humain en général : formation et éducation.

Programme eau, assainissement et hygiène: Installation de 268 infrastructures d’adduction d’eau potable ayant permis à 212 241 personnes d’avoir accès à l’eau potable. Installation d’infrastructures d’assainissement de base : 26 099 personnes peuvent y avoir accès. 8 154 écoliers peuvent accéder aux latrines scolaires hygiéniques.

3. FIKRIFAMA ( FIkambanana KRIstianina mivoy ny FAmpandrosona ny MAlagasy)

Il a obtenu l’appui financier de l’UE pour une durée de 30 mois à partir du 1er mars 2011, dans le cadre d’une Action (projet) de Renforcement de capacité des communes et comités d’usagers (ou RECCO).

Régions d’intervention: Intégrer la carte d’intervention RECCO.Sur huit (08) communes rurales bénéficiaires du projet, réparties dans quatre régions différentes -DIANA, Atsinanana, Vakinankaratra, Itasy - RECCO vise à ce que les communes et les usagers de l’eau soient des partenaires incontournables dans la mise en place de la politique sectorielle de l’eau au niveau régional et national. La commune en tant que maître d’ouvrage des infrastructures d’eau, hygiène et assainissement d’une part, et les associations d’usagers en tant que partenaires et administrés d’autre part, bénéficieront d’un renforcement de capacités en fonction de leurs attributions propres et cela dans une démarche pratique tout au long des différentes étapes de la mise en œuvre du projet : programmation, planification, mise en œuvre. Pour la mise en œuvre de l’action, FIKRIFAMA vise à asseoir la collaboration avec les communes et les usagers de l’eau en tant que partenaires incontournables dans la mise en place de la politique sectorielle de l'eau.L’approche globale est basée sur l’implication effective des populations bénéficiaires dans un cadre de processus multi-acteurs.

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La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène.

4. HELVETAS

La Commune de Muensingen mène depuis 1991 un programme de coopération au développement à Madagascar grâce au soutien financier des citoyens de la Commune. D'autres partenaires techniques et financiers tels que la Coopération Suisse (DDC), le Service Eau dans le cadre de la plateforme Solidarit'eau ainsi que les églises catholiques et protestantes de la Commune de Muensingen contribuent au programme. Depuis l'année 2001, le programme est géré par HELVETAS Swiss Inter coopération.

C'est un programme de coopération décentralisée fonctionnant avec une approche par la 'demande, dont les objectifs principaux sont l'amélioration des conditions de vie de la population et la pratique d'une bonne gouvernance locale. Le programme intervient selon une approche programmatique et un système multi partenariat.

5. LE PROJET FAA Fonds d’Appui pour l’Assainissement

Le programme de Fonds d’Appui pour l’Assainissement (FAA) a été le premier programme pays financé par le GSF (Global Sanitation Fund). Lancé en mars 2010, il a comme vision « Madagascar un pays modèle sans défécation à l’air libre » et de ce fait, a comme objectif de contribuer à l’atteinte des OMD dans le secteur de l’assainissement à travers l’élimination de la défécation à l’air libre et à l’amélioration de l’accès de la population surtout les plus vulnérables aux infrastructures d’assainissement. Le FAA a été initialement prévu pour 5 ans, de Mars 2010 à Mars 2015 pour un montant de 5 millions de dollars. En novembre 2013, il a bénéficié d’un fonds additionnel de 5 millions de dollars, et, est prolongé jusqu’en septembre 2016. Le résultat FAA : Sur les 256 villages contrôlés, 190 (74 %) avaient rempli les critères adoptés par le programme, y compris l’élimination des zones de défécation à l’air libre, l’utilisation de latrines brisant la chaîne de transmission féco-orale pour tous les villageois, la présence de dispositifs de lavage des mains auprès des latrines. Selon la méthodologie statistique d’échantillonnage, 6 862 villages remplissaient les critères SDAL, soit 82,62 % du nombre total de villages déclarés SDAL par les agences de mise en œuvre au mois de décembre 2013.Sur les 66 villages qui ne répondaient pas aux critères SDAL, 33 (50 %) comptaient des zones de défécation à l’air libre qui n’avaient pas été nettoyées, 22 (33 %) disposaient de latrines mal protégées, 15 (23 %) avaient des latrines avec des planchers

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La gestion durable des infrastructures d`eau potable, d`assainissement et d`hygiène. mal étanchéifiés et 18 (27 %) disposaient de latrines sans installation pour se laver les mains. Sur les 256 villages qui ont été contrôlés, 12 % présentaient des signes de retour à une défécation à l’air libre. Dans 12 des 16 agences de mise en œuvre, les taux de confirmation d’élimination de la défécation à l’air libre étaient d’au moins 90 %. Sur les quatre agences de mise en œuvre dont les taux étaient inférieurs à 90 %, deux d’entre elles présentaient un taux de 30 %, et les deux dernières, de 60 %.

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