DOSSIER DE PRESSE

musée anne-de-beaujeu place du colonel Laussedat 03000 MOULINS

04 70 20 48 47 musees.allier.fr MARCELLIN DESBOUTIN, À la pointe du portrait Du 20 octobre 2018 au 15 septembre 2019 Sommaire

Communiqué de presse ...... p. 3

Projet culturel du musée ...... p. 4

Pourquoi cette exposition dans l’Allier ? ...... p. 5

L’artiste ...... p. 6 o Biographie o Marcellin Desboutin en 10 dates o La postérité de Desboutin

Desboutin vu par ses contemporains ...... p. 8

L’ouvrage ...... p. 10

Muséographie de l’exposition ...... p. 12

Descriptif technique de l’exposition ...... p. 13

Programmation culturelle ...... p. 14

Sélection de visuels ...... p. 16

Le musée Anne-de-Beaujeu ...... p. 18

Fiche technique de l’exposition ...... p. 19

Dossier de presse - mab MARCELLIN DESBOUTIN, À la pointe du portrait Du 20 octobre 2018 au 15 septembre 2019 Communiqué de presse

Un musée engagé

Depuis les années 1970, le musée Anne-de-Beaujeu s’est positionné comme un défenseur de l’art académique français (1848-1914). À partir d’un noyau constitué au 19e siècle et avec le soutien du ministère de la Culture, le musée a mené une politique d’acquisition ambitieuse. Des œuvres des grands représentants de cet art alors mésestimé (Gérôme, Meissonier, Laurens…) sont venues enrichir la collection. Depuis 2004, des expositions importantes visent à mieux faire connaître ces artistes et à valoriser certaines facettes de leur art.

Une vie romanesque, une œuvre prolifique, un talent à redécouvrir

Aujourd’hui, Marcellin Desboutin est avant tout connu par les portraits que firent de lui et Édouard Manet1. Homme de grande culture, admirateur de Rembrandt, ouvert aux courants artistiques modernes, peintre-poète autant que peintre-graveur, Desboutin apparaît comme un artiste de contrastes, insaisissable et singulier. Cette rétrospective se propose de mieux cerner le parcours atypique d’un artiste bourbonnais, vivant en grand seigneur à Florence puis, ruiné, contraint de travailler à 50 ans passés. Étroitement mêlé au jeune courant impressionniste, il reste néanmoins à l’écart de ses recherches et conserve un style qui lui est propre dans une technique de gravure, la pointe sèche, dont il devient le maître incontesté.

Une collection de référence et des prêts exceptionnels

Marcellin Desboutin, natif de Cérilly dans l’Allier, a de son vivant offert Contacts presse un autoportrait au musée. Les conservateurs successifs ont tenu à enrichir ce fonds qui atteint aujourd’hui 103 œuvres (peintures, Béatrice Martini estampes, dessins et photographies). Le temps de l’exposition, [email protected] Tél. 06 24 29 68 24 cet ensemble sera enrichi d’une centaine d’œuvres prêtées par de grands musées et des collectionneurs privés. L’exposition présente Delphine Desmard – mab également des portraits de Desboutin réalisés par ses amis comme [email protected] ceux d’Edgar Degas ou de Gaston La Touche. Tél. 04 70 20 83 11

Marcellin Desboutin, Autoportrait, 1896 Sur simple demande, coll. musée Anne-de-Beaujeu recevez les visuels HD Une exposition et… bien d’autres choses !

Dans la lignée des précédentes manifestations du musée, cette exposition comporte un parcours enfant (dessin animé, écran tactile, manipulations…). Un ouvrage (en coédition avec les éditions Musée Anne-de-Beaujeu Faton) et un programme culturel varié (visites commentées, cycle de conférences, ciné-conférence, place du Colonel Laussedat visites musicales et concerts, ateliers de gravure…) permettent aux curieux et aux amateurs de 03000 MOULINS prolonger leur rencontre avec Marcellin Desboutin. 04.70.20.48.47 [email protected] musees.allier.fr 1 L’Absinthe d’Edgar Degas (musée d’Orsay). L’Artiste - Portrait de Marcellin Desboutin d’Édouard Manet (musée d’art de Sao Paulo). OUVERT TOUTE L’ANNÉE MARCELLIN DESBOUTIN, À la pointe du portrait Du 20 octobre 2018 au 15 septembre 2019

Projet culturel du musée

Depuis les années 1970, le musée Anne-de-Beaujeu s’est positionné comme un défenseur de l’art académique français de la seconde moitié du XIXe siècle et du début du XXe siècle. À partir d’un noyau constitué par quelques œuvres, achats ou dons réalisés au XIXe siècle ainsi que des dépôts de l’État, le musée a mené, avec le soutien du ministère de la Culture, une politique d’acquisition ambitieuse. Des peintures, sculptures ou dessins des grands représentants de cet art alors mésestimé sont venus enrichir cette collection qui compte désormais les noms de Jean-Léon Gérôme, Ernest Meissonnier, Jean- Paul Laurens, Évariste-Vital Luminais, Alexandre Cabanel…

Vue du Salon de peinture © CDT Allier

Depuis 2004, cette politique d’acquisition est complétée par l’organisation d’expositions qui visent à mieux faire connaître ces artistes et à réexaminer certaines facettes de leur art. Ces expositions sont toujours accompagnées d’un catalogue et d’un programme culturel : - « Un théâtre pour décor » en 2006 - « Pierre Loti (1850-1923). Dessinateur au long cours » en 2009 - « Armand Queyroy (1830-1893). Ce don rare de la lumière dans l’ombre » en 2010 - « Autour d’une œuvre de Jean-Léon Gérôme. Iconographie de l’allégorie de la Vérité à la fin du XIXe siècle » en 2012 - « Georges-Antoine Rochegrosse (1859-1938). Les fastes de la décadence » en 2013, exposition reconnue d’intérêt national par le ministère de la Culture et de la Communication - « Jean Geoffroy (1853-1924). Un engagement républicain » en 2015, en partenariat avec le musée de Saintes, exposition reconnue d’intérêt national par le ministère de la Culture et de la Communication

L’exposition « Marcellin Desboutin (1823-1902). À la pointe du portrait » entend s’inscrire dans cette dynamique.

4 MARCELLIN DESBOUTIN, À la pointe du portrait Du 20 octobre 2018 au 15 septembre 2019

Pourquoi cette exposition à Moulins ?

Marcellin Desboutin est d’abord un « enfant du pays » ; il est né à Cérilly dans l’Allier en 1823. En 1877, à l’issue d’une exposition des beaux-arts qui se tient à Moulins, chef-lieu du département, la ville achète pour son musée Le Violoniste. C’est la première fois qu’une toile de l’artiste est achetée pour un musée. C’est une œuvre importante dans la production de l’artiste puisqu’elle a été présentée au Salon de 1874, à Paris, puis à la deuxième exposition impressionniste de 1876. En 1896, au terme de l’exposition des beaux-arts de Moulins dans laquelle Marcellin Desboutin est représenté par trois œuvres, l’artiste donne lui-même au musée un touchant autoportrait. Par la suite, les conservateurs successifs ont tenu à enrichir ce fonds qui atteint aujourd’hui 103 œuvres comprenant essentiellement des peintures et des estampes mais également des dessins et des photographies. Dernièrement, ce sont neuf estampes et dessins qui ont pu être achetés dans une galerie parisienne avec le concours de l’État et de la Région. Des libéralités ont également été généreusement consenties, comme le don d’un ensemble d’œuvres par la famille Crépin-Leblond. Ces œuvres avaient été offertes par l’artiste à leur aïeul, Marcellin Crépin-Leblond, et par la suite précieusement conservées par la famille. Il faut souligner qu’à l’occasion de la préparation de cette manifestation, la peinture La Bonne Bête (1882) a été déposée à Moulins par le Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la ville de Paris. Enfant déguisé (costume blanc et rouge), 1897 ( ?), dédicace : à Marcellin Crépin-Leblond, coll. musée Anne-de-Beaujeu Le musée Anne-de-Beaujeu peut donc s’enorgueillir de détenir la collection de référence de cet artiste, par le nombre et la qualité des œuvres rassemblées.

Légitime pour mener à bien une telle entreprise, le musée propose aujourd’hui une rétrospective importante de cet artiste qui permet en outre de souligner les différents univers artistiques dans lesquels il a évolué.

5 MARCELLIN DESBOUTIN, À la pointe du portrait Du 20 octobre 2018 au 15 septembre 2019

L’artiste

Biographie

Issu d’une famille de la bourgeoisie bourbonnaise, Marcellin Desboutin fait des études de droit avant de recevoir l’enseignement d’Antoine Étex et de Thomas Couture qu’il délaisse au profit de l’étude solitaire des œuvres de Rembrandt, Frans Hals, Pierre Paul Rubens… Il s’installe en 1854 à Florence, dans une magnifique villa dite de l’Ombrellino. Il y vit en seigneur, collectionne et fait le commerce d’œuvres d’art, reçoit avec faste célébrités et artistes. Il dessine, peint, copie, grave, écrit des poèmes, des pièces de théâtre… La légende rapporte qu’un de ses passe-temps favoris était de faire le portrait à la pointe sèche de son hôte qui repartait ravi de ce magnifique souvenir ! Mais en 1871, Desboutin, ruiné malgré la vente de son palais florentin, est dans l’obligation de quitter le soleil de l’Italie et cette vie insouciante et généreuse. Il s’installe avec sa jeune épouse et ses enfants dans une cour des Batignolles puis sous un toit de Montmartre. Il accepte cette situation et, à cinquante ans, se met à l’ouvrage avec acharnement. Sa forte personnalité et la qualité de ses gravures ne tardent pas à le faire remarquer de ses pairs. Il appartient au cercle des artistes impressionnistes. Il est l’ami d’Émile Zola, Camille Pissarro, Stéphane Mallarmé, Pierre Puvis de Chavannes, Henri Fantin-Latour… Quelques années après son arrivée à Paris, à force de travail, Desboutin réussit à se faire un nom notamment grâce à son talent de graveur. Ses plus illustres contemporains des arts et des lettres, des amis la plupart du temps, passent par sa pointe : Gustave Courbet, Alexandre Dumas, Eugène Labiche, , Auguste Renoir, Paul Verlaine… Il exécute également des portraits de commande comme celui du Pape Pie IX et quantité d’études peintes de membres de son entourage, avec un intérêt plein d’affection pour ses propres enfants.

Étroitement mêlé au jeune courant impressionniste – il participe à la deuxième exposition du groupe en 1876 – il reste néanmoins à l’écart de leurs recherches et conserve un style qui lui est propre dans une technique, la pointe sèche, dont il devient le maître incontesté.

En 1880, il abandonne le succès parisien et s’installe à Nice où il entreprend de reproduire à la pointe sèche les « Fragonard de Grasse », cinq planches dont chacune lui demande une année de travail. Cet ultime projet est largement salué par ses contemporains.

Reconnu, admiré, il travaille sans relâche jusqu’à sa mort en 1902. Il laisse 1 500 à 2 000 peintures et d’innombrables dessins et gravures...

Étienne Carjat, Marcellin Desboutin, vers 1875, photographie carte de visite, BnF, département Fonds du service reproduction, non exp.

Cette photographie est conservée dans un album de portraits cartes de visite ayant appartenu à Édouard Manet.

6 MARCELLIN DESBOUTIN, À la pointe du portrait Du 20 octobre 2018 au 15 septembre 2019

Marcellin Desboutin en 10 dates :

1823. Marcellin Desboutin naît à Cérilly (Allier). 1845. Après le petit séminaire d’Yzeure (Allier) et un cursus en droit, il se forme auprès de deux grands artistes parisiens. 1849. Il séjourne à Issoire (Puy-de-Dôme) et voyage dans toute l’Europe. 1854. Il s’installe dans un palais florentin où il reçoit pendant dix-sept ans de nombreux amis artistes. 1870. Sa pièce de théâtre, Maurice de Saxe, est jouée à Paris. 1871. Ruiné, il séjourne à Genève puis dans le quartier parisien de Montmartre. 1877. Le musée de Moulins lui achète un tableau. 1893. L’État lui commande une gravure. 1895. Il est promu au grade de chevalier de la Légion d’honneur. 1902. Il décède à Nice. Une exposition rétrospective est organisée à Paris.

La postérité de Desboutin

Aujourd’hui Marcellin Desboutin est davantage connu comme modèle que comme artiste. Les portraits réalisés par ses illustres amis comme Dans un café ou L’Absinthe d’Edgar Degas (musée d’Orsay) ou L’Artiste - Portrait de Marcellin Desboutin d’Édouard Manet (musée d’art de Sao Paulo) ont en effet largement mis en avant cette figure romanesque de la bohème montmartroise.

Outre le catalogue de l’exposition de 1902, un ouvrage important lui est consacré en 1922 par Noël Clément-Janin, La Curieuse Vie de Marcellin Desboutin. En 1985, Bernard Duplaix, membre de l’association Mémoire de Cérilly, se passionne pour l’artiste et lui consacre un essai, Marcellin Desboutin. Prince des Bohèmes.

De nombreux musées en France conservent des œuvres de Marcellin Desboutin. Outre Moulins, l’artiste est bien représenté au musée des beaux- arts Jules-Chéret à Nice et au musée des Musiques populaires à Montluçon. À l’étranger, Florence, Genève, Bruxelles, Saint-Pétersbourg comptent également des œuvres de l’artiste. Édouard Manet, Portrait de Marcellin Desboutin ou L’Artiste, 1875, huile sur toile, 192 x 128 cm, São Paulo, museu de Arte, MASP.00077, non exp.

7 MARCELLIN DESBOUTIN, À la pointe du portrait Du 20 octobre 2018 au 15 septembre 2019

Desboutin vu par ses contemporains

Sur la vie à Florence, Edmond Guillaume (8 juillet 1857) « Rendez-vous à six heures au café Doney, pour aller chez monsieur le comte Desboutin. Bel effet de soleil couchant. Nous arrivons à travers prés et vignes. Parfaitement reçus par Monsieur et Madame, nous montons ensuite sur le haut de la maison d’où la vue est splendide et complète. Nous descendons à la galerie de tableaux mais il ne fait plus clair. Monsieur et Madame nous invitent à déjeuner sur l’herbe… Je reviendrai (…). »

Sur la vente de l’Ombrellino, Armand Sylvestre (cité par Clément-Janin en 1922) « Le notaire était ahuri de voir un homme aussi romantiquement vêtu, parler d’une telle somme avec une superbe qui frisait le dédain. Mais nous ne fûmes pas moins surpris que lui, quand Desboutin nous apparut sur cet acte authentique, où il avait signé avec nous, pourvu d’une baronnie et d’un nom illustre dont il ne nous avait jamais parlé. Le malheureux tabellion se croyait de plus en plus dans une féérie, et les petits clercs ricanaient comme si cela n’eut été qu’une grande mystification. Quand on nous demanda nos professions, Manet me dit à l’oreille : « N’avouons pas que nous sommes artistes, on ne nous prendrait pas au sérieux ! » Il se déclara donc propriétaire aisé et moi, pour ne pas demeurer en reste, je me dénonçai : rentier à son aise. Ayant repoussé d’un coup de pied son dernier lopin d’opulence, Desboutin sortit de l’étude avec une crânerie de matamore et fit au café Guerbois, en notre compagnie, une entrée comparable à celle d’Agamemnon dans ses États. »

Sur l’atelier de Desboutin aux Batignolles, Edmond de Goncourt (Journal du 6 février 1873) « Un artiste, nommé Desboutin, que je ne connaissais pas, a apporté chez Burty, jeudi, deux ou trois portraits à la pointe-sèche : des planches suprêmement artistiques. Je les ai admirées, ces pointes-sèches ! Il m’a offert de me graver, et rendez-vous a été pris. Je vais le trouver aux Batignolles avec Burty. L’atelier est dans la cour d’une grande cité ouvrière, bruyante de toutes les industries du bois et du fer. Il est construit en planches mal jointes, que recouvrent au-dedans d’immenses tapisseries rapportées d’Italie, représentant La mort d’Antoine, La construction de Carthage, et mettant au mur, en leurs verdures fanées, dans une couleur haillonneuse, un monde pâle et effacé de guerriers farouches à l’apparence spectrale. D’un côté du mur, la vieille tapisserie fait portière d’une autre pièce, dans laquelle on entend des cris d’enfant. Et partout sur le ton sordide et jaunâtre de la laine déteinte, pendant à des clous, des châssis montrant sur les genoux et les bras d’une mère, des nudités d’enfants, de petits ventres, de petits culs au coloris rose et gris des esquisses de Lepicié : l’étal d’une chair, dans laquelle on sent les entrailles d’un peintre-père. Et partout dans l’atelier sont épars des joujoux, et du linge reprisé. (…) Desboutin me fait asseoir dans un grand fauteuil de velours vert, le meuble d’apparat du logis… »

Ellen André, qui posait à côté de Marcellin Desboutin pour le tableau Dans un Café ou L’Absinthe de Degas en 1875-1876, se souvient « une scène de café pour Degas : je suis devant une absinthe et Desboutin devant un breuvage innocent, le monde renversé quoi ! et nous avons l’air de deux andouilles ».

Édouard Manet à propos de L’Artiste. Portrait de Marcellin Desboutin qu’il peint en 1875 (rapporté par Antonin Proust dans La Revue blanche, vol. XII, 1897 p. 206) « je n’ai pas eu la prétention d’avoir résumé une époque mais d’avoir peint le type le plus extraordinaire d’un quartier. J’ai peint Desboutin avec autant de passion que Baudelaire ».

8 MARCELLIN DESBOUTIN, À la pointe du portrait Du 20 octobre 2018 au 15 septembre 2019

Huysmans à propos de l’autoportrait de Desboutin de 1879, L’Homme à la pipe (L’Art Moderne, Paris, Plon, 1883, p. 74) « L’allure est magnifique de puissance. Cette tête qui vous regarde, en fumant sa pipe, respire et s’anime, et elle est exécutée avec une carrure !... »

Émile Zola (préface du catalogue de l’exposition rétrospective de Desboutin chez Durand-Ruel, Le Figaro du 8 juillet 1889) « J’ai connu Marcellin Desboutin chez Manet, il y a longtemps déjà, une quinzaine d’années. C’était une inoubliable figure, l’évocation d’une de ces puissantes et intelligentes têtes de la Renaissance, où il y avait de l’artiste et du capitaine d’aventure. Et l’âge a eu beau venir, l’homme n’a pas vieilli. Il a gardé à soixante- sept ans, ce masque tourmenté d’éternelle vigueur. Mais ce qui me toucha d’avantage, ce fut que chez Desboutin, sous cette allure d’ancien chef de bande, il y avait un travailleur acharné, un artisan convaincu et d’une absolue bonne foi. »

Le Capitan, 1895 coll. Brigitte et François Szypula Défiant le spectateur, Desboutin se présente ici comme le Capitan, célèbre matamore de la commedia dell’arte écrasant son ennemi de son regard fier et menaçant.

9 MARCELLIN DESBOUTIN, À la pointe du portrait Du 20 octobre 2018 au 15 septembre 2019

L’ouvrage

L’ouvrage Marcellin Desboutin (1823-1902). À la pointe du portrait est conçu comme une monographie qui prolonge l’exposition. Il est réalisé en co-édition avec la maison Faton.

Société indépendante et familiale située à Dijon, les éditions Faton sont spécialisées depuis plus de quarante ans dans la publication de revues culturelles et éducatives dans les domaines de l’histoire de l’art, l’archéologie, l’histoire, la culture générale, la jeunesse et le sport et dans l’édition de beaux livres et de catalogues. www.faton-beaux-livres.com

Prix de vente public : 29 € Format portrait (29 x 21 cm) 200 pages / 214 illustrations Une bibliographie / Un index (plus de 350 entrées)

« Il n’en faut pas davantage pour faire inscrire son nom au Temple de Mémoire et l’adjoindre à la liste brève des graveurs dont on doit se souvenir ». C’est ainsi que Clément- Janin concluait en 1922 sa monographie sur Marcellin Desboutin. Celle-ci, suivie en 1923 par une grande exposition rétrospective du maître bourbonnais, ne déboucha pourtant pas sur une meilleure reconnaissance et une plus grande notoriété de l’artiste. Envisagé tour à tour comme le modèle inoubliable de Degas dans L’Absinthe et de Manet qui en fit l’archétype du peintre bohème, Desboutin passa le XIXe siècle comme le « petit maître » dans l’ombre des « grands ». Pourtant, fort d’un œuvre luxuriant de près de 2000 peintures et 300 gravures, d’une indépendance et d’un style qui lui assurèrent autant la reconnaissance de Zola que celle de Péladan, Desboutin fut plus que le personnage d’artiste dilettante qu’il s’était fabriqué. Homme de grande culture, admirateur de Rembrandt, ouvert aux courants artistiques modernes tout en ayant assez de caractère pour ne pas leur céder aveuglément, peintre-poète autant que peintre-graveur, Desboutin apparaît, débarrassé des prismes déformants et des oripeaux dont il s’était affublé, comme un artiste de contrastes, insaisissable et singulier.

C’est cette identité originale que se propose d’appréhender cette étude, en abordant, d’abord, le parcours atypique de l’homme, né dans la grande bourgeoisie, ruiné à cinquante ans, devenu graveur et peintre de métier sur le tard pour finalement obtenir un Grand prix à l’exposition universelle de 1900. Il s’agira également de s’intéresser aux choix artistiques et esthétiques de Desboutin qui a su se créer une identité plastique, et cela en ne s’éloignant que très rarement d’un genre bien particulier : le portrait. « Voilà de l’art qui ne copie personne », écrivait Joséphin Péladan dans La Décadence esthétique en parlant de l’art de Desboutin. Rapproché tour à tour de Rembrandt, Vélasquez, Frans Hals ou Zurbarán, puis de Manet, Degas, Roybet ou Willette, il fut tous et aucun d’entre eux, devenant sous les plumes croisées d’Armand Silvestre et de Clément-Janin, le très étrange « Rembrandt des Batignolles ».

Alexandre Page

10 MARCELLIN DESBOUTIN, À la pointe du portrait Du 20 octobre 2018 au 15 septembre 2019

Les auteurs

Romuald Féret, docteur en histoire, enseigne actuellement dans le secondaire et assure des vacations en arts du spectacle à l’université Clermont-Auvergne. Il participe à l’enquête sur le théâtre de 1789 à 1813 (projet Therepsicore). Il a publié, en 2009, Théâtre et pouvoir au XIXe siècle.

Dominique Lobstein, ancien responsable de la bibliothèque du musée d’Orsay, désormais historien de l’art indépendant, poursuit ses recherches sur les manifestations artistiques, la critique et les collectionneurs français de la période 1848- 1914.

Maud Leyoudec, conservatrice du patrimoine, est chargée des collections beaux-arts et arts décoratifs du musée Anne-de-Beaujeu. Dans ce cadre, elle a participé au projet d’ouverture de la Maison Mantin et poursuit actuellement le réaménagement du parcours permanent du musée.

Laura Lombardi, historienne de l’art, vit entre Florence et Milan, où elle est professeur de phénoménologie de l’art contemporain à l’Accademia di Belle Arti di Brera. Ses intérêts portent sur les rapports entre Italie et France dans l’art et la critique d’art au XIXe siècle et sur l’art contemporain.

Alexandre Page, docteur en histoire de l’art contemporain, a consacré sa thèse au graveur-illustrateur Léopold Flameng (1831-1911). Il poursuit actuellement ses recherches sur la gravure et l’illustration dans la seconde moitié du XIXe siècle, et collabore régulièrement avec les musées et le marché de l’art.

Jean-Didier Wagneur s’est d’abord consacré à la création et à la sélection scientifique de Gallica, bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France. Il a publié en 2012, avec Françoise Cestor, Les Bohèmes, écrivains, journalistes, artistes. Il collabore régulièrement aux pages livres de Libération.

11 MARCELLIN DESBOUTIN, À la pointe du portrait Du 20 octobre 2018 au 15 septembre 2019

Muséographie de l’exposition

Le musée Anne-de-Beaujeu adopte pour son parcours permanent et ses expositions temporaires une présentation dense et généreuse. Il souhaite ainsi pallier des espaces très contraints tout en valorisant son caractère de musée encyclopédique créé au milieu du XIXe siècle.

Cette manifestation s’ouvre sur un montage audiovisuel, conçu comme un « générique » de la vie quasi-cinématographique de l’artiste. Des ambiances lumineuses et sonores rythment le parcours.

Par ailleurs, l’attention portée au jeune public, et plus largement au public familial, est la marque de fabrique du musée Anne-de-Beaujeu. Au sein même du parcours d’exposition, un cheminement est conçu pour les enfants avec des textes adaptés et des jeux éducatifs conçus par le service des publics. Pour expliquer la pointe sèche, technique favorite du graveur Desboutin, un dessin animé a été commandé tout spécialement par le musée !

Exemples précédents :

Pupitres revisités de façon moderne comportant des textes « jeune public » et des manip’ Un écran tactile permet aux enfants de comprendre l’importance de la polychromie des (exposition « Jean Geoffroy. Un engagement républicain », 2015) sculptures au Moyen Âge en coloriant des œuvres présentées à proximité. (exposition « De Couleurs et d’or. Prêt exceptionnel du musée national du Moyen Âge », 2016)

Modules jeux puzzle, pêle-mêle, dessin... Pupitre explicatifs avec textes « jeune public » (exposition « Des Héros et des dieux. Exposition-ambassade du Petit Palais », 2013) (exposition « Georges-Antoine Rochegrosse. Les fastes de la décadence », 2013)

12 MARCELLIN DESBOUTIN, À la pointe du portrait Du 20 octobre 2018 au 15 septembre 2019

Descriptif technique de l’exposition

Cette exposition est une production du musée Anne-de-Beaujeu. Des contacts sont en cours avec d’autres musées pour une itinérance.

Surface de l’exposition : 250 m2

Nombre d’objets ou d’œuvres : plus de 200 (peintures, dessins, estampes, photographies, ouvrages)

Prêteurs :

Amiens, musée de Picardie Angers, musée des Beaux-Arts Dijon, musée des Beaux-Arts Évreux, musée d’Art, Histoire et Archéologie Genève, musées d’Art et d’Histoire Grasse, musée d’Art et d’Histoire de Provence Honfleur, musée Eugène-Boudin et Maisons Satie Montpellier, musée Fabre Montluçon, musée des Musiques populaires Nice, musée des Beaux-Arts Jules-Chéret Nice, musée Masséna Paris, musée d’Orsay Paris, Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris Paris-La Défense, Fonds national d’art contemporain Sens, musées Versailles, Établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles Vire, Musée municipal

Ainsi que : Archives Lapierre Bordeaux, Galerie L’Horizon chimérique Bruxelles, Eric Gillis Fine Arts Moulins, Librairie Devaux

Collection Jean-Christophe Baudequin, Paris Collection François Colcombet Collection famille Cornereau Collection Caroline Guillaud, Monte-Carlo, Monaco Collection Jean-Louis Ménard Collection Anne Petit-Lefur Collection Véronique et Pierre Sanchez Collection Brigitte et François Szypula ainsi que celles et ceux qui ont préféré conserver l’anonymat.

13 MARCELLIN DESBOUTIN, À la pointe du portrait Du 20 octobre 2018 au 15 septembre 2019

Programmation culturelle

ÉVÉNEMENTS

Les coulisses de l’exposition, visite découverte par Maud Leyoudec, conservatrice du patrimoine, commissaire de l’exposition dimanche 4 novembre, 16h

Conférence « À la rencontre de Marcellin Desboutin (1823-1902) » par Alexandre Page, historien de l’art, commissaire de l’exposition mercredi 28 novembre, 18h

Concert par la compagnie France en scènes vendredi 14 décembre, 20h

Conférence « Paris-Bohème » par Jean-Didier Wagneur, spécialiste de la Bohème au 19e siècle mercredi 16 janvier, à 18h

Conférence « Le portrait gravé en France au Grand Siècle » par Joseph de Colbert, collectionneur et Président de l’association des amateurs d’estampe dans le cadre du cycle de conférences de la Société d’émulation du Bourbonnais samedi 2 février, 15h

Conférence « Une « fille de la peinture » devenue bien grande : la gravure et ses évolutions dans la seconde moitié du 19e siècle » par Alexandre Page, historien de l’art, commissaire de l’exposition mercredi 13 février, 18h

Visite-lecture de l’exposition par Arnaud Redon, conteur et une médiatrice du musée mercredi 13 mars, à 18h

Ciné-conférence « Toiles sur toiles, les peintres au cinéma » par Lionel Lacour, agrégé d’Histoire, créateur des conférences « Histoire et Cinéma » à l’Institut Lumière mercredi 10 avril, 18h

Visite musicale vendredi 26 avril, 18h

Conférence « À l’aube de l’impressionnisme. 1859-1876 » par Dominique Lobstein, historien de l’art mercredi 15 mai, 18h

Nuit des musées avec une animation autour de jeux anciens Samedi 18 mai

Conférence « Autoportraits. De Rembrandt au selfie » par Stéphane Paccoud, conservateur en chef au musée des beaux-arts de Lyon, commissaire de l’exposition du même nom mercredi 12 juin, 18h

Visite musicale vendredi 12 juillet, 18h

Visite-lecture de l’exposition par Arnaud Redon, conteur et une médiatrice du musée mercredi 7 août

Journées européennes du patrimoine 14-15 septembre

14 MARCELLIN DESBOUTIN, À la pointe du portrait Du 20 octobre 2018 au 15 septembre 2019

Workshop, atelier de gravure avec Pierre Jouvre, plasticien Découverte et pratique de la pointe sèche, tirage des gravures (matériel fourni) samedi 26 janvier de 14h à 18h samedi 20 avril de 14h à 18h samedi 20 juillet de 14h à 18h

Visites commentées mardi 23 octobre 2018 à 14h30 dimanche 26 mai 2019 à 15h30 mardi 30 octobre 2018 à 14h30 dimanche 16 juin 2019 à 15h30 dimanche 2 décembre 2018 à 15h30 mardi 9 juillet à 14h30 vendredi 28 décembre 2018 à 14h30 mardi 16 juillet 2019 à 14h30 vendredi 4 janvier 2019 à 14h30 mardi 23 juillet 2019 à 14h30 dimanche 20 janvier 2019 à 15h30 dimanche 28 juillet 2019 à 15h30 dimanche 10 février 2019 à 15h30 mardi 30 juillet 2019 à 14h30 mardi 19 février 2019 à 14h30 mardi 6 août 2019 à 14h30 mardi 26 février 2019 à 14h30 mardi 13 août 2019 à 14h30 dimanche 24 mars 2019 à 15h30 mardi 20 août 2019 à 14h30 dimanche 7 avril 2019 à 15h30 dimanche 25 août 2019 à 15h30 mardi 16 avril 2019 à 14h30 mardi 27 août 2019 à 14h30 mardi 23 avril 2019 à 14h30 samedi 14 et dimanche 15 septembre 2019 à 10h30 (Journées samedi 18 mai 2019 de 19h30 à 00h00 (Nuit des musées) européennes du Patrimoine)

Visites commentées en nocturne mercredi 16 janvier à 18h30 mercredi 10 avril à 18h15 mercredi 17 juillet à 18h15

Ateliers jeudi 25 octobre 2018 à 14h30 (atelier 7/12 ans) jeudi 11 juillet 2019 à 14h30 (atelier 7/12 ans) vendredi 26 octobre 2018 à 10h30 (visite-lecture 7/12 ans) mercredi 17 juillet 2019 à 10h30 (atelier 4/6 ans) mercredi 31 octobre 2018 à 10h30 (atelier 4/6 ans) vendredi 19 juillet 2019 à 10h30 (visite-lecture 7/12 ans) mercredi 26 décembre à 10h30 (atelier 4/6 ans) jeudi 25 juillet 2019 à 14h30 (atelier 7/12 ans) jeudi 3 janvier 2019 à 14h30 (atelier 7/12 ans) mercredi 31 juillet 2019 à 10h30 (atelier 4/6 ans) mercredi 13 février à 10h30 (atelier 4/6 ans) jeudi 8 août 2019 à 14h30 (atelier 7/12 ans) jeudi 21 février 2019 à 14h30 (atelier 7/12 ans) mercredi 14 août 2019 à 10h30 (atelier 4/6 ans) mercredi 27 février 2019 à 10h30 (atelier 4/6 ans) jeudi 22 août 2019 à 14h30 (atelier 7/12 ans) vendredi 1 mars 2019 à 10h30 (visite-lecture 7/12 ans) vendredi 23 août 2019 à 10h30 (visite-lecture 7/12 ans) jeudi 7 mars à 14h30 (atelier 7/12 ans) mercredi 28 août 2019 à 10h30 (atelier 4/6 ans) mercredi 10 avril à 10h30 (atelier 4/6 ans) samedi 14 et dimanche 15 septembre de 14h à 17h30 (atelier jeudi 18 avril 2019 à 14h30 (atelier 7/12 ans) dès 4 ans) mercredi 24 avril 2019 à 10h30 (atelier 4/6 ans) vendredi 26 avril 2019 à 10h30 (visite-lecture 7/12 ans) jeudi 2 mai à 14h30 (atelier 7/12 ans)

15 MARCELLIN DESBOUTIN, À la pointe du portrait Du 20 octobre 2018 au 15 septembre 2019

Sélection de visuels

Toutes les œuvres sont de Marcellin Desboutin sauf mention contraire et figurent dans l’exposition.

Le Sâr Joséphin Péladan, 1891, huile sur toile, 121 x 81 cm, Georges Lafenestre, 1865-1866, huile sur toile, 50,3 x 38,4 cm, Autoportrait, 1896, huile sur carton, 36,9 x 28,5 cm, Moulins, musée Angers, musée des beaux-arts, MBA 1053 (don famille Péladan, Moulins, musée Anne-de-Beaujeu, 75.3.1 (achat, 1975) Anne-de-Beaujeu, 842 (offert par l’artiste après l’exposition des beaux- 1936) © Musée Anne-de-Beaujeu / Jérôme Mondière arts de Moulins, 1896) © RMN-Grand Palais / Benoît Touchard © Musée Anne-de-Beaujeu / Jérôme Mondière

Florentine au sein nu, 1865, huile sur toile, 50 x 41 cm, coll. particulière © Musée Anne-de-Beaujeu / Jérôme Mondière Enfant déguisé (costume blanc et rouge), 1897 (?), huile sur Femme à l’éventail, 1892, huile sur toile, 77 x 60,3 cm, Moulins, bois, 32,5 x 23,7 cm, dédicace : à Marcellin Crépin-Leblond, musée Anne-de-Beaujeu, 75.2.1 (achat, 1975) Moulins, musée Anne-de-Beaujeu, 2016.2.3 (don famille © Musée Anne-de-Beaujeu / Jérôme Mondière Crépin-Leblond, 2016) © Musée Anne-de-Beaujeu / Jérôme Mondière

16 Autoportrait, non daté, dessin au crayon, 24 x 19 cm, Berthe Morisot, vers 1876, pointe sèche, 26 x 17,5 cm, Archives Lapierre Moulins, musée Anne-de-Beaujeu, 80.6.33 (achat, 1980) © Musée Anne-de-Beaujeu / Jérôme Mondière © Musée Anne-de-Beaujeu / Jérôme Mondière

Edgar Degas au chapeau, 1876, pointe sèche, 22,5 x 14,4 cm, Montluçon, musée des musiques populaires, 1964.13.13 (achat, 1964) © MuPop, Montluçon, Jean-Sébastien Martin

Émile Zola, 1879, pointe sèche, 16,4 x 11,6 cm, Moulins, Le Repos de bébé, 1881, pointe sèche, 29,8 x 19,9 cm, Le Capitan, 1895, pointe sèche sur héliogravure, musée Anne-de-Beaujeu, 80.6.1 (achat, 1980) Moulins, musée Anne-de-Beaujeu, 91.8.1 (achat, 1991) 39,5 x 29,2 cm, coll. Brigitte et François Szypula © Musée Anne-de-Beaujeu / Jérôme Mondière © Musée Anne-de-Beaujeu / Jérôme Mondière © Musée Anne-de-Beaujeu / Jérôme Mondière

Norbert Goeneutte, Marcellin Desboutin au Louvre, devant une fresque de Botticelli, 1892, huile sur toile, 83,2 x 103 cm, Le Petit Frère, 1877, huile sur toile, 61,6 x 49 cm, Moulins, musée Anne-de- Moulins, musée Anne-de-Beaujeu, 75.1.1 (achat, 1975) Beaujeu, 71.1.1 (legs Yvonne Monceau, 1971 ; ancienne coll. Durand-Ruel) © Musée Anne-de-Beaujeu / Jérôme Mondière © Musée Anne-de-Beaujeu / Jérôme Mondière

17 MARCELLIN DESBOUTIN, À la pointe du portrait Du 20 octobre 2018 au 15 septembre 2019

Le musée Anne-de-Beaujeu

Aménagé dans le pavillon Renaissance construit par Anne de France et Pierre II de Bourbon vers 1500, le musée Anne-de-Beaujeu, patrimoine du Département de l’Allier, occupe une partie des bâtiments qui composaient autrefois le prestigieux château des ducs de Bourbon.

Il conserve une importante collection d’archéologie égyptienne, grecque et romaine, un ensemble de sculptures médiévales bourbonnaises, des arts décoratifs moulinois du 18e siècle (faïence et coutellerie), des retables de la fin du Moyen Âge et une riche section consacrée à la peinture académique du 19e siècle. © Luc Olivier, CDT © Luc Olivier,

Venir au Musée Anne-de-Beaujeu Contacts presse

Musée Anne-de-Beaujeu Béatrice Martini Place du Colonel Laussedat [email protected] 03000 MOULINS Tél. 06 24 29 68 24

T +33 (0)4 70 20 48 47 Delphine Desmard – mab Plein tarif 5 € / Tarif réduit 3 € [email protected] Gratuit pour les moins de 16 ans Tél. 04 70 20 83 11 Ouvert toute l’année

De Paris, accès direct en train en 2h30 musees.allier.fr

18 MARCELLIN DESBOUTIN, À la pointe du portrait Du 20 octobre 2018 au 15 septembre 2019

Fiche technique de l’exposition

Titre : Marcellin Desboutin (1823-1902), À la pointe du portrait

Dates : du 20 octobre 2018 au 15 septembre 2019

Quelques chiffres : plus de 200 œuvres 11 mois d’exposition 17 musées et de nombreux autres prêteurs privés

Direction des musées : Yasmine Laïb-Renard

Commissariat général : Maud Leyoudec Commissariat général Conservatrice du patrimoine, chargée des collections beaux-arts et arts décoratifs

Commissariat scientifique : Alexandre Page Commissariat scientifique Historien de l’art

Muséographie : Dominique Lefebvre

Parcours pédagogique : Emmanuelle Audry-Brunet, avec Émilie Boudet et Julie Courtinat

Régie des œuvres : Jérôme Jaillet

Service des publics : Emmanuelle Audry-Brunet, avec Émilie Boudet et Julie Courtinat, Maud Leriche et Marc Poligny

Communication / presse : Delphine Desmard et Emeline Milet

Régie technique : Denis Bertrand, Christophe Caccioppoli, Thierry Faure et Jean Ferreira

Administration : Céline Guillet, Karine Laurens, Caroline Rémond et Philippe Létendart

Bibliothèque : Jean-François Tauban

Accueil : Hervé Bruyère, Charline Charic, Céline Clémentel, Aude Dervaux, Nathan Dubillard, Marc Jeandel, Carmen Judais-Friedrich, François Larrière-Seys, Bruno Marsura, Alexis Raynaud et Sylvie Thomé

Boutique : Patrice Chérion

Boutique

La boutique du musée propose le catalogue de l’exposition (29 €), des produits dérivés (carte postale, affiche, marque-page), ainsi qu’une sélection d’ouvrages en lien avec l’exposition.

19 INFOS PRATIQUES

Musée Anne-de-Beaujeu Place du Colonel Laussedat 03000 MOULINS

OUVERT TOUTE L’ANNÉE Horaires de septembre à juin Du mardi au samedi : 10 h-12 h / 14 h-18 h Dimanches & jours fériés : 14 h-18 h Fermé les 01/01 - 01/05 - 25/12 Horaires en juillet-août Du lundi au samedi : 9 h45-12 h30 / 14 h-18 h 30 Dimanches & jours fériés : 14 h-18 h 30

Entrée plein tarif 5 € / tarif réduit 3 € Gratuit pour les moins de 16 ans

Avec le soutien du musée d’Orsay avec l’aimable concours du Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon

Merci à nos partenaires Impression CD03 Impression