UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ------ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO ------DEPARTEMENT MINES ∼∼∼ O O O ∼∼∼ Formation Doctorale en Génie Minéral
Mémoire de fin d’études pour l’obtention du DIPLOME D’ETUDES APPROFONDIES Option : Génie Minéral
COMPREHENSION DE LA STRUCTURE ET DU FONCTIONNEMENT DU SYSTEME AQUIFERE D’UNE MASSE INSULAIRE : CAS DE LA GRANDE COMORE
présenté par NADIAT Athoumani
Soutenu le 29 Novembre 2011, devant le jury composé de
Présidente : Dr ARISOA Rivah Kathy, Chef de Département Mines Rapporteur : Dr RALAIMARO Joseph, Enseignant Chercheur, Département Mines Examinateurs : Pr RANDRIANJA Roger, Enseignant Chercheur, Département Mines Dr RAZAFINDRAKOTO Boni G, Enseignant Chercheur, Département Mines Promotion 2008-2009
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ------ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO ------DEPARTEMENT MINES ∼∼∼ O O O ∼∼∼ Formation Doctorale en Génie Minéral Mémoire de fin d’études pour l’obtention du DIPLOME D’ETUDES APPROFONDIES Option : Génie Minéral
COMPREHENSION DE LA STRUCTURE ET DU FONCTIONNEMENT DU SYSTEME AQUIFERE D’UNE MASSE INSULAIRE : CAS DE LA GRANDE COMORE
présenté par NADIAT Athoumani
Soutenu le 29 Novembre 2011, devant le jury composé de
Présidente : Dr ARISOA Rivah Kathy, Chef de Département Mines Rapporteur : Dr RALAIMARO Joseph, Enseignant Chercheur, Département Mines Examinateurs : Pr RANDRIANJA Roger, Enseignant Chercheur, Département Mines Dr RAZAFINDRAKOTO Boni G, Enseignant Chercheur, Département Mines
Promotion 2008-2009
Mémoire de fin d’études DEA Génie Minérale 2011
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS LISTE DES ABREVIATIONS LISTE DES FIGURES LISTE DES TABLEAUX INTRODUCTION Première partie : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
I-1- SITUATION GEOGRAPHIQUE I-2- CONTEXTE GEOMORPHOLOGIQUE I-3- CONTEXTE CLIMATIQUE I-4- CONTEXTE GEOLOGIQUE I-5- CONTEXTE HYDROLOGIQUE I-6- CONTEXTE SOCIO-ECONOMIQUE ET INFRASTRUCTURES Deuxième partie : APPROCHES METHODOLOGIQUES
II-1- DIFFERENTES APPROCHES UTILISABLES EN HYDROGEOLOGIE II-2- APPROCHES METHODOLOGIQUE DE CETTE ETUDE Troisième partie : INFORMATIONS ET RESULTATS OBTENUS
III-1- DONNEES ET INFORMATIONS HYDRO CLIMATIQUES III-2- LITHOLOGIE ET STRUCTURE GEOLOGIQUE III-3- PHYSICO-CHIMIE DES EAUX III-4- PARAMETRES HYDROGEOLOGIQUES Quatrième partie : INTERPRETATIONS DES RESULTATS ET INFORMATIONS
IV-1- PRESENTATION DES INTERPRETATIONS IV-2- CAS DE L’ATOLL TIKEHAU EN POLYNESIE FRANCAISE IV-3- CAS DES ILES IRANJA AU NORD-OUEST DE MADAGASCAR IV-4- CAS DE LA GRANDE COMORE IV-5- ETUDES COMPARATIVES ET SYNTHESE CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS ANNEXES REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES TABLE DES MATIERES
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REMERCIEMENTS
C’est avec plaisir que nous tenons à remercier Monsieur ANDRIANARY Philippe, Professeur titulaire et Directeur de l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo (ESPA) de nous avoir bien accepté à poursuivre ces deux années d’études et autorisé à soutenir ce mémoire au sein de cette Ecole Supérieure. Nous adressons aussi nos vifs remerciements à : • Madame ARISOA Riva Kathy, Chef de Département Mines à l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo (ESPA), pour les meilleures conditions qu’elle nous a offertes au cours de notre formation au sein de son département et l’honneur qu’elle nous fait de présider le Jury de ce mémoire ; • Monsieur RASOLOMANANA Eddy, Professeur, Responsable scientifique de la formation doctorale en Génie Minéral à l’ESPA, qui de son étroite collaboration avec tous nos Enseignants, a mené à bien notre formation ; • Monsieur RALAIMARO Joseph, Maître de conférences, Enseignant Chercheur à l’ESPA, Hydrogéologue, qui a consacré ses temps précieux pour nous encadrer et qui nous a donné tant de conseils pour la réalisation de ce mémoire ; • Monsieur RANDRIANJA Roger, Professeur, Enseignant Chercheur, Département Mines, qui nous a fait l’honneur d’être examinateur de ce mémoire ; • Monsieur RAZAFINDRAKOTO Boni Gautier, Maître de conférences, Enseignant Chercheur à l’ESPA, qui nous a fait l’honneur d’être examinateur de ce mémoire.
Nous adressons nos profondes gratitudes : • à tous les personnels du Département Adduction d’Eau de Ma’Mwé qui nous ont fourni des documents afin de rendre ce travail plus précieux ; • aux Responsables des Institutions et Services détenteurs des données en particulier le Directeur de l’observatoire volcanique du Karthala, Messieurs IBRAHIM Ahmed Kassim et BOINALI M. et les personnels du Service météorologique ; • à notre oncle CHEHA Mmadi qui, malgré ses responsabilités diverses, a accepté de nous soutenir moralement et financièrement pendant la réalisation de ce mémoire ; • à notre famille et nos amis pour leurs inestimables soutiens sans nous décourager jusqu’à ce chapitre de notre vie.
A ce titre, nous tenons à exprimer nos sincères reconnaissances aux différentes personnes ayant pris part directement ou indirectement à la réalisation de ce travail.
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LISTE DES ABREVIATIONS
BAD : Banque Africaine de Développement BRGM : Bureau de Recherche Géologique et Minière CE : Conductivité Electrique. CNRE : Centre National de Recherches sur l’Environnement COI : Commission de l’Océan Indien DG : Direction Générale 2D : Deux Dimensions 3D : Trois Dimensions DNEF : Direction Nationale de l’Environnement et de Forêt EIE : Etude d’Impact Environnemental FADC : Fonds d’Appui au Développement Communautaire FED : Fonds Européens de Développement IGN : Institut Géographique National HSF : Hydraulique Sans Frontières KFAED : Fonds Koweitiens pour le Développement Economique Arabe Ma’Mwe : Maji na Mwéjé (l’électricité et l’eau) MEN : Ministère de l’Education Nationale NE/ NO : Direction Nord-Est/ Nord-Ouest NNE/ NNO : Direction Nord-Nord-Est/ Nord-Nord-Ouest OMS : Organisation Mondiale de la Santé ONU : Organisation des Nations Unies PIB : Produit Intérieur Bruit PMA : Pays Moins Avancés PNB : Produit National Bruit PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement PS : Polarisation Spontanée RGPH : Rapport Général sur la Population et l’Habitat SCP : Société du Canal de Province SGDM : Société Géosciences pour le Développement de Madagascar SIG : Système d’Information Géographique SE/ SO : Direction Sud-Est/ Sud-Ouest SSE/SSO : Direction Sud-Sud-Est/ Sud-Sud-Ouest TEM : Transient Electromagnetic UNICEF : United Nations International Children Emergency Fund USD : Dollars Américains
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LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Carte de localisation de la Grande Comore Figure 2 : Divisions administratives de la Grande Comore Figure 3 : Carte topographique Figure 4 : Profils topographiques Figure 5 : Variation de la pluviométrie à Moroni Figure 6 : Variation de la pluviométrie à Mitsamiouli Figure 7 : Variation de la pluviométrie à Foumbouni Figure 8 : Variation de la pluviométrie à Hambou Figure 9 : Variation de la température dans l’île Figure 10 : Carte géologique de la Grande Comore Figure 11 : Carte des formations volcanologiques de la Grande Comore Figure 12 : Situation des Comores par rapport aux différentes zones de fracture Figure 13 : Carte des points d’eaux inventoriés Figure 14 : Carte des points d’eau par rapport aux formations volcaniques Figure 15 : Menu de l’affichage de la carte Figure 16 : Log de quelques forages et puits Figure 17 : Données acquises par des modèles géoélectriques 2D Figure 18 : Données acquises par des modèles géoélectromagnétiques (TEM) Figure 19 : Synthèse des résultats des forages et des modèles géoélectriques Figure 20 : Coupe géologique synthétique de la Grande Comore Figure 21 : Conductivité électrique des eaux et distance eau de mer Figure 22 : Conductivité électrique des eaux et profondeur des systèmes de captages Figure 23 : Carte de la conductivité électrique des eaux Figure 24 : Réservoir d’un impluvium protégé Figure 25 : Evolution du niveau statique par rapport au niveau de la marré Figure 26 : Carte de niveau de l’eau dans les points d’eau Figure 27 : Carte de niveau dynamique après pompage Figure 28 : Classification des eaux suivant le diagramme de Piper Figure 29 : Classification des eaux suivant le diagramme de Scholler Figure 30 : Carte de localisation de l’Atoll Figure 31 : Fonctionnement hydrogéologique d’un Atoll à terrain meuble Figure 32 : Carte de localisation des îles Iranja Figure 33 : Fonctionnement hydrogéologique à Iranja kely Figure 34 : Fonctionnement hydrogéologique à la Grande Comore
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LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Répartition de la population en milieux urbain et rural Tableau 2 : Démographie générale à la Grande Comore Tableau 3 : Taux brut de scolarisation dans les écoles maternelles privées (1999 à 2003) Tableau 4 : Besoins en eau de la population Tableau 5 : Besoins en eau de la population par Canton Tableau 6 : Besoins en points d’eau ou BF Tableau 7 : Valeurs des termes du bilan hydrique de l’île Tableau 8 : Résultats d’analyses physico-chimiques de l’échantillon d’eau du puits d’Ouroveni Tableau 9 : Résultats d’analyses physico-chimiques de l’échantillon d’eau du réservoir d’impluvium Tableau 10 : Résultats d’analyses physico-chimiques des eaux du TP5 et de l’ONU 37 Tableau 11 : Résultats d’analyses physico-chimiques des eaux des puits d’Iranja kely Tableau 12 : Synthèse des caractéristiques des trois différents sites considérés
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INTRODUCTION
L’eau, un élément fondamental dans la constitution de la vie, joue un rôle très important dans le monde. Elle est nécessaire à l’entretien des activités humaines. Par conséquent, le secteur eau et assainissement reste encore l’une des préoccupations majeures de plusieurs pays surtout les pays en voie de développement.
Différents organismes (FED, 1975 - 1990 ; PNUD, 1980 - 1990 ; UNICEF, 1990 - 1992 ; KFAED, 1997 ; BAD, 2001; FADC, 2000) ont cherché à augmenter le taux de desserte en eau potable en Grande Comore. Des travaux en vue de l’alimentation en eau potable de l’île (Saïd et al, 2006 ; SCP, 2009 ; Ibrahim, 2009) ont été aussi réalisés. Mais actuellement, l’île souffre encore d’un grave problème d’alimentation en eau potable. Bien que 85% de la population du pays ait accès à un point d’eau aménagé, le taux d’accès à l’eau potable demeure extrêmement faible (5,8%). Outre l’insuffisance en quantité qui freine les activités de développement économique du pays, la qualité de l’eau utilisée surtout la non potabilité est aussi une problématique à différent niveau. Elle provoque des maladies dangereuses à la santé publique.
La Grande Comore n’a pas de réseaux de surface permanents. Les organismes, opérant dans l’adduction d’eau potable, se sont donc intéressés au captage des eaux de pluie et des eaux souterraines, ceci sans mettre l’accent sur la structure et le fonctionnement des réservoirs souterrains de l’ensemble de l’île. Ils ont rencontré des problèmes dans les travaux de captage, en trouvant des eaux saumâtres à salées et des ouvrages à sec.
Ce mémoire intitulé « Compréhension de la structure et du fonctionnement des aquifères d’une masse insulaire : cas de la Grande Comore » a pour objectif d’apporter une attention particulière sur la géométrie du système aquifère de cette île et son fonctionnement en vue de mieux comprendre l’origine de la potabilité ou non des eaux surtout en zone côtière où la plupart des agglomérations sont installées.
Il comporte quatre parties. La première partie concerne la présentation générale de la zone d’étude. La seconde repose sur les approches méthodologiques utilisées. La troisième se consacre aux informations et résultats obtenus. La quatrième et dernière partie axée sur l’interprétation et la synthèse sur la structure et le fonctionnement hydrogéologique de l’île.
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Première partie : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
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La disponibilité en eau en quantité et de qualité dépend des contextes biologiques, physiques et de la gestion de ressources en eau existantes dans le site. Dans cette partie, nous parlons des différents contextes de la zone d’étude ou plus précisément, de la situation géographique, de la géomorphologie, de la litho-structure, et des aperçus globaux sur l’hydrologie et l’hydrogéologie de la Grande Comore. En matière de gestion, nous évoquer le contexte socio-économique afin de pouvoir évaluer les besoins en eau et en points d’eau potable de l’île.
I-1- SITUATION GEOGRAPHIQUE
La Grande Comore est une île de l’Océan Indien. Elle fait partie de l’Archipel des Comores, et se situe à l’entrée Nord du Canal de Mozambique entre 11°20’ et 11°4’ de latitude Sud, et 34°11’ et 45°39’ de longitude Est. Elle se trouve à 300 km du Continent Africain et à 400 km environ de la partie Nord du Madagascar. Elle est la plus grande (1025 km²) des quatre îles et la plus occidentale de l’Archipel, à 200 km au Nord-ouest de la Mayotte (Boinali, 1982) (figure 1). Elle est appelée aussi île Ngadzidja.
Figure 1 : Carte de localisation de la Grande Comore Sa Capitale, Moroni est située sur le versant ouest au pied du mont Karthala (figure 2). L’île est constituée par les Cantons ou Communes de Moroni, de Bambao, de Dimani, de Hamanvou, de Hambou, d’Itsandra, d’Oichili, de Hamahamet, de Mboinkou, de Mboudé, de Mitsamiouli, de Mbadjini-ouest et de Mbadjini-est (SCP, 2009).
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Source : Carte de IGN (modifiée) Figure 2 : Divisions administratives de la Grande Comore
I-2- CONTEXTE GEOMORPHOLOGIQUE
La Grande Comore est marquée par sa forme allongée orientée NS, sur une longueur de 60 km environ et une largeur comprise entre 15 et 22 km. L’érosion est accentuée par la présence des sols sensibles ou instables, le relief à versant pentu et le développement des défrichements.
Les côtes de la Grande Comore sont modelées par les phénomènes naturels d’érosion-transport- sédimentation et par des actions anthropiques. Dans la Commune de Mbadjini-est, des formes d’érosion
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Mémoire de fin d’études DEA Génie Minérale 2011 de type glissement de terrain sont observées entre Foumbouni- Malé et Dimani sur le versant oriental du Karthala à cause de forte pente. L’érosion y est aussi matérialisée par des ravins dans les zones partiellement imperméables.
Des falaises abruptes apparaissent derrière la plaine côtière. La Grande Comore est constituée de trois principaux massifs (figure 3) :
• le massif de la Grille (au Nord) formé par nombreux petits cratères latéraux axés sur un système de fissures méridiennes culmine jusqu’à 1000 m. Le versant occidental est beaucoup plus pentu par rapport au versant oriental ;
Source : Patrick et al, 1993 (modifiée) Figure 3 : Carte topographique
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Mémoire de fin d’études DEA Génie Minérale 2011 La figure ci-après représente les quatre profils topographiques définis dans la carte topographique.
Figure 4 : Profils topographiques • le massif du Karthala (au centre) constitué par un volcan actif dont les éruptions sont de types effusives ou explosives donnant naissance à un vaste dôme des coulées basaltiques et des laves culminant jusqu’à 2 400 m. Son diamètre est compris entre 20 à 25 km. Sa pente assez régulière varie du Nord au Sud entre 12 % et 30 %. La côte ouest présente fréquemment une faible bande de plaine littorale de 1 km de large environ. Par contre, la plaine côtière est très mince voir absente sur les côtes Sud et Est où des coulées ont atteint la mer. ; • le massif de Mbadjini (au Sud) plus ancien axé sur un réseau de fissures de direction SE- NO. Il est recouvert partiellement par des coulées récentes et des cônes parasites. Au
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Mémoire de fin d’études DEA Génie Minérale 2011 dessous de ces formations subactuelles existe une petite zone de cendre volcanique plus ancienne.
Le massif du Karthala et le massif de la Grille sont séparés par le plateau de Diboini d’altitude moyenne de 550 à 600 m (Pavlosky et al, 1953).
Il y a aussi une petite plaine côtière assez régulière. Le milieu côtier de la Grande Comore est constitué par différents écosystèmes dont des récifs frangeants coralliens, des sables, des plages côtes rocheuses, des zones de mangroves de faible superficie et un lac salé. Il présente des îlots et platiers. Cette hétérogénéité est aussi caractérisée par divers aspects marais côtiers.
Les récifs coralliens sont plus développés à Chindini, Mbachilé et à Mitsamiouli.
Les côtes rocheuses présentent des falaises découpées et difficilement accessibles surtout sur la région côtière au Sud-ouest. Elles sont entrecoupées par des plages de sables blancs en certains points à Mitsamiouli et Itsandra (Abdoulhaliket al, 1998). Les plus élevées sont celles des deux cônes volcaniques dans la région d’Iconi. On y trouve des grottes et des cavernes.
I-3- CONTEXTE CLIMATIQUE
La Grande Comore est soumis à un climat tropical de type humide sous influence océanique ou de type tropical humide insulaire, marqué par une grande variabilité climatique. Les variations du climat dues à l’altitude sont plus importantes que les variations saisonnières. Ce climat est caractérisé par deux grandes saisons :
• une saison sèche et fraîche en hiver austral, de mai à octobre ; • une saison chaude et humide en été austral, de novembre à mars ou avril, caractérisé par des températures moyennes variant entre 24 et 27,8°C.
En général les vents de mousson de secteur Nord à Nord-Ouest appelés « Kashikazi » soufflent de façon variable mais faible avec plus de vigueur en janvier et février.
Des grandes variations locales du climat sont enregistrées en fonction du degré d’exposition aux vents dominants et de l’altitude (Union des Comores, 2000). Il existe aussi de nombreux microclimats liés à l’influence du volcan.
I-3-1- Pluviométrie
Le versant situé sous le vent est peu arrosé (1 398 mm à Foumbouni). L’altitude joue aussi un rôle importante tant dans la répartition des pluies que dans la distribution géographique des températures.
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Mémoire de fin d’études DEA Génie Minérale 2011 La pluviométrie est importante sur la côte ouest (2 695 mm à Moroni). Elle augmente considérablement avec l’altitude (5 888 mm à Boboni). Mitsamiouli, l’extrême Nord-ouest de l’île ne reçoit que 1 884 mm par an. Il pleut d’avantage partout durant l’été austral. La saison sèche n’est vraiment cruciale que pour le versant sous le vent (cinq mois secs à Foumbouni et trois secs à Mitsamiouli). En général, la pluviométrie annuelle minimale est de 600 mm. Elle peut atteindre plus de 6 000 mm. Les côtes et les versants ouest ont une pluviométrie forte allant de 1 500 mm/an à 2 500 mm/an. La région côtière orientale est très sèche localement. Trois zones peuvent être distinguées:
• zone au Sud-ouest de Karthala ; La pluviométrie moyenne est de 3 000 mm ou plus en saison humide et 1 000 mm en saison sèche. A Nioumbadjou, la pluviométrie annuelle atteint 5 890 mm. • zone au Sud-est ; La pluviométrie moyenne est de 1 100 mm en saison humide et 250 mm en saison sèche. A Foumbouni, la pluviométrie annuelle est de l’ordre de 1 100 mm.
• zone sur la hauteur du massif de la Grille (Nord de l’île). La précipitation moyenne atteint 1 900 mm en saison humide et 700 mm en saison sèche (Abdoulhalik et al, 1998).
Les variations des précipitations des autres stations de l’île sont présentées par les figures 5, 6, 7 et 8 ci-après.
A Moroni, la pluviometrie mensuelle maximale est observée au mois de mai et la valeur plus faible au mois de septembre (figure 5). Il semble que la saison de pluie correspond aux mois de decembre à juillet. La saison sèche commence au mois d’août et se termine en novembre.
Figure 5 : Variation de la pluviométrie à Moroni
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A Mitsamiouli, une quantité de pluie très élevée est tombée au mois de janvier et elle est minimale au mois de juillet (figure 6). Les précipitations commencent à augmenter au mois d’août. Il y pleut toute l’année. La période plus sèche correspond aux mois de juin et juillet.
Figure 6 : Variation de la pluviométrie à Mitsamiouli
A Foumbouni, il pleut aussi presque toute l’année. La saison de pluie a lieu au mois de novembre jusqu’au mois d’avril. La valeur maximale est observée au mois de décembre (figure 7). La pluviométrie minimale est notée au mois de juillet. La saison sèche se passe donc de mai à octobre.
Figure 7 : Variation de la pluviométrie à Foumbouni
A Nioumbadjou, la pluviométrie est très importante (figure 8). Il pleut toute l’année. La valeur maximale est observée au mois de mai et la minimale aux mois de mars et août.
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Figure 8 : Variation de la pluviométrie à Hambou
Bref, il pleut presque toute l’année dans tout le territoire en Grande Comore. La pluviométrie y est plus ou moins importante. Elle peut assurer la réalimentation ou la recharge de la nappe souterraine de l’île.
I-3-2- Température
La température moyenne varie entre 23,2°C et 27°C. La température minimale est comprise entre 14°C et 15°C. D'une manière générale, il existe peu d'écarts de températures moyennes observées entre les mois les plus chauds et les mois les plus frais (de 3 à 4°C). La température diminue en fonction de l'altitude. Il est généralement admis que cette diminution est de l'ordre de 0,6°C par 100 m en moyenne.
Au sommet du Karthala (2 400 m), la température minimale est de 0°C et la température maximale peut atteindre 35°C.
Le long des côtes, la température moyenne mensuelle varie de 23°C à 28°C. Les hautes terres sont nettement plus fraiches que la côte (Hydroplan, 2003).
Figure 9 : Variation de la température sur l’île
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Cette figure montre que la température plus faible est enregistrée au mois de juin (23°C) et la plus élevée en novembre (28°C). Elle ne présente qu’une faible variation saisonnière.
Cette forte température peut favoriser l’évaporation qui peut modifier les conditions physico- chimiques des eaux superficielles.
I-4-CONTEXTE GEOLOGIQUE
L’île repose sur une croûte continentale granitique. On y trouve des petites zones d’alluvions, résultant d’écoulements superficiels sporadiques. Elles sont constituées par des matériaux fins dus à l’action des torrents. Dans certaines régions côtières (Hahaya, Chindini et Dimani), il existe des colluvions et des alluvions qui correspondent respectivement à des faibles transports et à des dépôts d’origine torrentielle constitués par des galets, des sables et d’argiles.
Des sables de plages occupent toute forme de la zone côtière comme à Mitsamiouli et à Itsandra.
Parmi les formations sédimentaires récentes, on distingue celles d’origine biogène (récifs coralliens) et celles d’origine terrigène (sables, galets marins, sables blanc de plages et de grès induré). Leurs seuls vestiges sont formés par des grès indurés ou « beach rocks ».
Les galets et les sables sont issus des phénomènes de transport et de dépôt des sédiments marins sur le littoral.
La Grande Comore est constituée surtout des formations volcaniques à différentes phases d’éruption. Presque la totalité de l’île est couverte par des formations issues de la phase supérieure (Quaternaire) (figure 10) constituées par des roches compactes finement vacuolaires de couleur grise noirâtre ou grise verdâtre. Ce sont surtout des basaltes andésitiques, des basaltes labradoriques, des basanitoides et des limburgites.
Les formations les plus caractéristiques sont les coulées à scories et à dalles ainsi que les cônes adventifs de projection. Ces formations sont rencontrées sur le massif de la Grille et le massif du Karthala. Le massif de Mbadjini date d'une phase plus ancienne (Miocène) (Ibrahim, 2009). Ces terrains sont plus ou moins altérés en sols ferralitiques et argileux.
Les laves de la phase inférieure donnent des formations porphyriques mélanocrates constituées généralement par des roches basaltiques à olivine de types Ankaramites et Ankaratrites. Ces roches sont couvertes par une altération ferrugineuse très développée (DP/UNICO, 1986).
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Mémoire de fin d’études DEA Génie Minérale 2011
Source : Patrick et al, 1993 Figure 10 : Carte géologique de la Grande Comore Des matériaux des cônes de projection et des pouzzolanes régulièrement calibrés sont abondants surtout sur le versant ouest du massif de la Grille entre 650 et 800 m d’altitude et également le long de la route de Koimbani, dans la région du lac Hantsongoma et vers Ifoundihe Chamboini, dans le Mbadjini-ouest. Sur les cônes de projection et les pouzzolanes, il existe quelques croûtes argileuses assez minces.
Les formations scoriacées occupent un volume aussi considérable que les formations compactes dans le massif de la Grille. Elles sont liées à des laves très fluides.
Dans le massif de Mbadjini, des argiles rouges puissants de plusieurs mètres sont observées le long de nombreux ravins.
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Mémoire de fin d’études DEA Génie Minérale 2011 En dehors des types basaltiques banaux, des roches porphyriques très mélanocrates à altérations avancées apparaissent. Le même entassement éminemment perméable des coulées accompagnées des scories et des projections est aussi présent en profondeur.
Source : Patrick et al, 1993 Figure 11 : Carte des formations volcaniques de la Grande Comore Les laves du massif du Karthala sont essentiellement formées des alcains-basaltes, de basaltes – alcains olivines, d’Océanites, d’Ankaramites et des basaltes feldspathiques.
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Les laves du massif de Grille ont donné des basanites et des basaltes néphélinitiques.
L’île est affectée par trois systèmes de fracturation de direction : NO-SE, NE-SO et N-S (figure 11). Des signes d’affaissement ou de subsidence sont observés de Foumbouni à Malé.
L’histoire tectonique des Comores peut être liée à celle de Madagascar, c’est-à-dire avec la dislocation du Continent de Gondwana qui s’est déroulée du Jurassique supérieur au Crétacé supérieur (Besairie, 1967 ; Kutina, 1972 ; Maillard et al, 1989) et la néotectonique actuelle. Les différentes phases d’évolution et la fracturation sont contrôlées par diverses zones de fractures dont la zone de fracture de Davie avec des fractures de direction NNO-SSE et la zone de fracture de Mozambique avec des fractures de direction NNE-SSO, qui semblent inclure directement l’Archipel de Comores (figure 12) formé de quatre îles dont la Maoré qui apparût la première, suivie de Ndzouwani, puis de Mwali et la plus jeune est Ngazidja.
Source : Kutina, 1972. ZF : Zone de fracture Figure 12 : Situation des Comores par rapport aux différentes zones de fractures
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I-5- CONTEXTE HYDROLOGIQUE
Pour couvrir ses besoins en eau, la population de la Grande Comore adopte le captage des eaux des précipitations, des eaux de surface et des eaux souterraines.
I-5-1- Précipitations
A la Grande Comore, la hauteur des précipitations ou la quantité de pluie tombée est très importante pour l’alimentation directe de la population en eau douce. La plupart des gens captent les eaux de précipitations par des impluviums artificiels (toiture, bâche, etc.). Les eaux captées sont stockées dans des réservoirs ou citernes. La pluviométrie moyenne annuelle dans la majeure partie de l’île varie entre une minimale de 1 500 mm et une maximale de 3 000 mm.
A Ngazidja, les précipitations constituent une ressource en eau considérable pouvant couvrir une grande partie des besoins en eau de la population. Certains villages possèdent des citernes d’impluvium cimentées pour stocker de l’eau de pluie pendant la période de crue. Le volume total de ces citernes est d’environ 25 m 3 (Boinali, 1982).
I-5-2- Réseaux hydrographiques ou réseaux de surface
Il y existe trois principaux lacs :
• le lac salé situé près de Bangoikouni (11°25’4,1’’S et 43°22’5’’E) ; Ce lac au voisinage immédiat de la mer a une teneur en sel très voisine de celle de l’eau de mer.
• le lac non permanent situé près de Karthala (11°45’1’’S et 43°20’2’’E) ; Un petit lac localisé au fond de la cheminée Sud du Karthala a une eau très minéralisée. Il est plus ou moins inaccessible.
• le lac Hantsongoma situé au pied Nord du Karthala (11°40’2’’S et 43°20’E). C’est le seul lac à eau douce de la Grande Comore. Il est situé vers 700 m à 800 m d’altitude et installé dans un petit cratère pouzzolanique récent, colmaté par une mince couche d’argile et de vase. La profondeur est faible mais son diamètre est de l’ordre de 50 m. Son volume maximal est de 4 000 m3 environ. Le niveau d’eau est variable suivant les saisons. Le bassin d’alimentation est très faible. Ce lac est éloigné de toute agglomération.
Concernant les réseaux hydrographiques, la Grande Comore ne possède aucun cours d’eau permanent. Cependant, il existe deux ruisseaux semi-permanents qui prennent leur source dans le massif de Mbajdini. Ils s’écoulent pendant plusieurs mois de l’année.
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Mémoire de fin d’études DEA Génie Minérale 2011 Sur les pentes du Karthala (DNEF, 2006) se trouvent des torrents qui ne s’écoulent que quelques heures après les fortes précipitations. Pourtant, quelques dépressions au niveau de leur lit conservent de l’eau stagnante pendant quelques temps (impluvium naturel). Ces flaques d’eau sont précieusement utilisées par des riverains. Les ressources en eau de surface ne sont donc pas assez suffisantes. Immédiatement après l’arrêt des précipitations, l’eau de pluie s’écoule rapidement et/ou s’infiltre très vite pour faire place à des lits à sec.
Les zones de mangroves limitées en superficie sur le littoral de Domoni, de Voidjou, d’Iconi, d’Ouroveni et au Sud de Ntsaoueni, constituent aussi d’autres zones humides de l’île (UNICEF, 1992).
I-5-3- Nappes aquifères
I-5-3-1- Inventaires des points d’eau
L’inventaire (SCP, 2009) montre que certaines parties de l’île présentent quelques sources pérennes et plusieurs venues d’eau souterraine temporaire. Suivant leur situation, on peut distinguer deux groupes de sources :
• sources côtières ; • sources de l’intérieur de l’île.
a. Sources côtières Les émergences côtières se situent toujours entre le niveau des basses mers et celui de hautes mers. On peut y puiser de l’eau quelques heures par jour. Certaines ne sont accessibles que si la mer est calme (Itounzou).
Du fait de leur localisation, ces sources ne donnent que de l’eau saumâtre. Elles sont assez nombreuses dont les plus importantes sont localisées à : • Moroni près du terrain d’aviation (11°43’7,90’’S et 43°15’52,27’’E) • Mitsamiouli à 4 km à l’Est du trou du prophète (11°23’23,83’’S et 43°17’55,17’’E) • Foumboudzivouni au niveau de la plage (11°42’4,04’’S et 43°25’7,76’’E) • Bandamadji au Sud-est (11°47’27,73’’S et 43°27’14,04’’E) • Foumbouni (UNICEF, 1989; Said, 1999) à la mosquée près de la porte Sud du village (11°51’50,43’’S et 43°29’37,37’’E) • Itsounzou à 1 km à l’Ouest du village (11°51’35,59’’S et 43°22’35,48’’E) • Mbanchile au Sud du village (11°45’40,51’’S et 43°15’9,93’’E).
Les eaux de ces sources couvrent une part importante des besoins en eau des ménages de certains villages.
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Mémoire de fin d’études DEA Génie Minérale 2011 b. Sources à l’intérieur de l’île Ces sources fournissent de l’eau douce et à faible minéralisation. Six (6) sources sont recensées sur l’ensemble. Elles ont toutes bénéficié d’aménagement dans les années 1960, puis dans les années 1980.
Source : Image s attelite Figure 13 : Carte des points d’eaux inventoriés Cinq (4 ) sources se trouvent au massif de la Grille :
• la source de Maouéni ou Bondé près de Maouéni (11°27’51,57’’S ; 43°19’54,27’’E) ;
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Mémoire de fin d’études DEA Génie Minérale 2011 C’est la plus importante en termes de débit 5,4.10 -4 à 6,75.10 -4L/j en saison sèche et 100 000L/j en saison des pluies. L’eau de cette source est mise en vente en bouteille sous la marque “karthala“. Elle est exploitée depuis les années 1980. En 2009, elle est réhabilitée avec un réservoir de 150 m³, et des bornes fontaines mises à la disposition des villageois. C’est le seul point d’eau collectif du village de Maouéni. S’écoule toute l’année donc pérenne avec à priori sans période de pénurie. Ce point d’eau alimente quotidiennement en eau la population de trois villages dont Maouéni, Helendjé et Ivembéni.
Une société privée s’est installée et commercialisée l’eau de la source. Sa production est limitée à quelques milliers de bouteilles par jour.
• la source de Hamandze (11°40’43,67’’S ; 43°23’0,01’’E) prés du village de Ntsorale ; • la source de Mkoudoussi (11°28’49,78’’ S ; 43°18’45,54’’E) près d’Ivembéni ; • la source de Souvou (11°26’13,66’’S ; 43°18’55,56’’E) à Helendjé ;
Ces trois dernières sources sont assez isolées par rapport aux habitations. Elles sont distantes de 1 km à plus de 2 km des villages. Leur système de captage avait bénéficié d’aménagement avec une mise en place des réseaux de distribution et des bornes fontaines, et même avec des conduits souterrains jusqu’au village comme celui de la source de Souvou.
• la source de Kové ou de Mrotso près de Kové (11°52’29,27’’S ; 43°28’44,45’’E) ; Cette source se trouve dans le massif de Mbadjini. Elle est située à quelques centaines de mètres du village. L’eau est captée par un système gravitaire et stockée dans un réservoir.
La communauté villageoise vient s’y approvisionner en eau directement. En cas de pénurie d’eau, elle utilise l’eau du réservoir pour remplir les citernes des impluviums.
• la source de Ngnambéni près du village de Ngnambéni (11°53’34,64’’S ; 43°29’9,71’’E).
L’eau captée est stockée dans un réservoir où la population vient directement s’approvisionner en eau. L’eau de cette source arrive par gravitaire jusqu’au village d’Ourovéni au Sud (Said et al, 2006).
A marée basse, de nombreuses venues d’eau sortent des basaltes fissurés et des courants d’eau froide très abondants sont drainés par les fissures des rochers affleurés au niveau du littoral.
c. Puits et forages Il existe de nombreux systèmes de captage constitués par des puits et forages en zone côtière. L’eau saumâtre à salée ou « foumbou » des puits est utilisée pour les cuisines et les lavages. Il y a aussi des puits et forages construits plus loin de la mer dont l’eau est assez douce donc plus potable.
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Quarante huit (48) points d’eau sont inventoriés dont quarante quatre dits puits d’ONU (SCP, 2009) et quatre forages exploités par le BRGM (F1, F2, TP1 et TP5). La profondeur de ces quarante quatre points d’eau ONU varie de 3 m. à 76 m.
Les forages F1 et F2 ont une profondeur de 90 m. Ils approvisionnent en eau l’aéroport de Hahaya.
I-5-3-2- Hydrogéologie générale
Malgré le goût saumâtre à salé de certains points d’eau inventoriés, la présence de puits ou forages positifs, de quelques sources pérennes, et l’absence presque complète de ruissellement en dehors des fortes pluies ont permis d’avancer que :
• le ruissellement est très intense, une partie des pluies qui tombent sur la surface du sol est drainée par les torrents pendant et quelques temps après la pluie. • l’infiltration est très poussée en faveur : o des scories dont le coefficient de perméabilité est compris entre 5 à 30 % ; o des sols et sous- sols à perméabilité quasi-totale ; o des fissurations du substratum basaltique compact.
Les laves couvrant presque la totalité de l’île sont aussi extrêmement perméables. Les coefficients d’infiltration de ces laves sont proches de 100 %. L’eau infiltrée peut rencontrer le niveau de la mer, grâce aux fissures, cavités et éventuellement des galeries.
• la Grande Comore possède des eaux souterraines exploitables.
A l’intérieur de l’île, il existe parfois des aquifères peu étendus et à faible profondeur. Leurs nappes constituent des nappes suspendues ou nappes perchées. Elles sont caractérisées par leur irrégularité et leur faible réserve en eau (DP/UNICO, 1986).
Les formations semi-perméables dans l’île sont formées par les couches d’altérations des formations volcaniques.
La porosité des formations volcaniques est très variable. Elle est moins élevée pour les laves vacuolaires et encore moins dans les basaltes compacts avec une valeur comprise entre 0 à 5 %. Par contre, la porosité est élevée pour les basaltes scoriacés et scories. Elle est de l’ordre de 5 à 30 %.
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I-5-3-3- Hydrogéologie de la zone côtière
Une nappe d’eau salée (DP/UNICO, 1986) est exploitée directement à l’aide des puits et des forages en zone côtière. Le niveau statique de cette nappe d’eau salée est à très faible profondeur (2,80 m environ). Cette nappe d’eau salée est importante pour des nombreux villages en zone côtière.
Source : Patrick et al, 1993 (modifiée) Figure 14 : Carte des points d’eau par rapport aux formations volcaniques
Les alluvions et les sédiments de plages possèdent des perméabilités moyennes élevées. En zone côtière, l’influence des marées se fait sentir à plus de 2 km à l’intérieur de l’île.
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Mémoire de fin d’études DEA Génie Minérale 2011 L’amplitude des marées est amortie au niveau des puits et des forages très éloignés de la côte. Les marées influent sur les fluctuations naturelles du niveau de la nappe et provoquent des variations de la salinité des eaux de ces fonds des points d’eau. Elles entrainent aussi une dilatation de l’interface de l’eau douce-eau salée le long du littoral. Par conséquent, la profondeur de cette interface peut être modifiée avec l’amplitude des marées. Les masses d’eau de mer n’agissent pas au pied des cônes de déjection volcaniques les plus importants.
Dans la partie Sud de l’île, des variations très nettes du niveau piézométrique dans les puits et forages en zone côtière sont traduites par l’amplitude des marrés qui peut dépasser 3 m. Les ondes de marées se propagent dans la nappe aquifère et provoquent des fluctuations périodiques du niveau statique. Dans le forage TP5 de Vouvouni, au massif du Karthala, l’amplitude des oscillations est approximativement égale à 1 m (DP/UNICO, 1986). Les aquifères y emmagasinent donc généralement de foumbou ou de l’eau saumâtre à salée.
Ces eaux souterraines sont exploitées directement dans la zone saturée du système aquifère à l’aide des puits et ou des forages, ou captées au niveau des sources (SOGREAH/ SECMO/ STUDI, 1989).
I-6- CONTEXTE SOCIO-ECONOMIQUE ET INFRASTRUCTURES
Les Comores font partie du groupe des pays les moins avancés (PMA) avec un PNB estimé 315 USD. Le taux de croissance économique est particulièrement faible. L’indicateur du développement humain est de 0,411. Le niveau du développement économique de la Grande Comore est très faible avec un revenu annuel par habitant de 582 dollars. Comme tout l’ensemble de Comores, l’économie de l’île repose essentiellement sur la production agricole, en particulier la culture de vanille, de clous de girofle et d'ylang-ylang qui assure 98% des exportations. Le fonctionnement des circuits commerciaux et l'absence de concurrence contribuent à renchérir le coût de la vie et à freiner son développement économique (Mlindasse et al, 2001 ; Union des Comores, 2010).
I-6-1- Démographie (natalité, mortalité, croissance)
Le taux d’accroissement de la population varie d’une année à l’autre. D’après le dernier recensement de 2003 (RGPH), la population y est de l’ordre de 296 177 habitants soit à une densité de 258,2 hab. /km 2.
Cette population est concentrée sur les franges littorales. En 2005, les moins de 15 ans constituent les 42 % de la population. La natalité est très forte. En 2010, la mortalité infantile a sensiblement baissé par rapport aux années précédentes et pouvant atteindre 7,1 %.
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Le tableau ci-après représente la répartition de la population en milieu rural et urbain.
Tableau 1: Répartition de la population en milieu urbain et rural
Localités Population Nombre de ménages Homme/Femme Population Masculine Féminine Urbain 71 473 13 932 0,98 35 352 36 121
Rural 224 704 34 247 0,99 11 150 11 3194
Total 296 177 48 179 0,99 145 862 149 315 Source: RGPH, 2003 En 2000, le taux de mortalité maternelle est estimé à 380 pour 1 000 naissances vivantes . En 2004, le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans est estimé à 113 pour 1 000. Le tableau 2 présente quelques indications sur la démographie générale de l’île (Ahamed, 2007).
Tableau 2 : Démographie générale à la Grande Comore
Population Taux d’accroissement (%) Densité (hab. /km 2)
1980 1991 2003 1980-1991 1991-2003 1980 1991 2003
182 656 233 533 296 177 2,3 2 159,2 203,6 258,2
Source : RGPH, 2003 La projection de la population est définie par l’expression retrouver par INSTAT ou Institut Nondiale de la Statistique à Madagascar :
n Xn=X 0(1+T) où Xn : nombre de population à avenir après n années ; X 0 : nombre de population de l’année de base ; T : taux d’accroissement annuel de la population ; n : nombre d’année considérée. Le nombre de population en 2010 est de : 2010-2003 7 7 X (2010-2003)= X 2003 (1+T) = X 7= 296 177(1+2,15%) = 296 177 (1 + 0,0215) = 296 177 * 1,16 = 343 565 habitants.
En 2015, il est de :
2015-2010 5 5 X (2015-2010) = X 2010 (1+T) = X 5 =X2010 (1+2,15%) = 343 732(1 +0,0215) = 343 732 * 1,11= 381 357 habitants.
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Le nombre de population sera de 381 357 habitants en 2015, l’année de référence des Objectifs de Développement des Millénaires (OMD).
I-6-2- Infrastructures (éducation, santé)
I-6-2-1- Education
Des progrès importants ont été enregistrés depuis l'indépendance (1975) jusqu’à ce jour en matière de scolarisation. Les effectifs scolaires ont connu une véritable explosion pour l'enseignement primaire. Ils passent de 28 890 à 104 274 élèves entre l'année scolaire 1974-1975 et 2002-2003.
Au niveau de l'enseignement primaire et secondaire, il compte 35657 élèves en 1975-1976. Les effectifs passent à 100 122 élèves en 1995-1996. En 2007, le taux de scolarisation est estimé à 81,6 %.
Le tableau 3 présente le taux de scolarisation dans les écoles maternelles privées.
Tableau 3 : Taux brut de scolarisation dans les écoles maternelles privées (1999 à 2003)
Taux brut (%) Taux net (%) Accroissement annuel moyen (%) 1999 2003 1999 2003 MF
2,9 2,48 51 66,4 3,8
Source : Tableau de bord 2002/2003, D G de la Planification du Ministère de l'Education Les effectifs des enseignements primaire et secondaire, en 2010, projetés à partir des effectifs de l’année scolaire 1995-1996 sont de 168 769 élèves et en 2015, ils seront de l’ordre de 203 366 élèves.
Il n’y a pas d’information disponible concernant les effectifs de l’enseignement supérieur.
I-6-2-2- Santé
La santé à la Grande Comore peut être classée dans différents secteurs (UNICEF, 1992 ; Scetauroute, 1999) : • le secteur populaire ou automédication ; • le secteur traditionnel ou guérisseur ; • le secteur moderne public et privé.
Des efforts sont déployés dans le domaine sanitaire de Ngazidja. Il compte actuellement 29 Hôpitaux de différents niveaux avec environ 480 personnels soignants et aides sanitaires. Le nombre de malades accueillis est estimé actuellement à 342 201 par an.
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I-6-3- Activités de développement économique
L’économie du pays est basée sur l’agriculture. Le secteur primaire représente 41% du PIB avec une croissance annuelle se situant entre 1,5 % et 2 %. Les exportations de vanille, d’ylang-ylang et de girofle représentent 90 % des exportations du pays.
La quantité des produits des cultures vivrières reste très insuffisante pour nourrir l’ensemble de la population. Cette production est constituée généralement de la banane, du manioc, de fruit à pin, des légumes et autres. La commercialisation de ces produits entre les îles Comores se heurte au manque d’équipement de conservation. Il est très difficile d’estimer la production puisqu’elle est essentiellement autoconsommée.
Le secteur secondaire est constitué de quelques entreprises alimentaires et de fabrication de meubles. Il reste largement artisanal et représente moins de 5 % du PIB, avec une croissance annuelle de 2,3 %. Le secteur tertiaire ou secteur des services est passé de 33 % à 48 % au cours des soixante dix dernières années avec en moyenne, un taux de croissance annuelle de 3%. Ce secteur est basé sur le commerce de produits importés (RAMP/ COI, 2008).
I-6-4- Besoins en eau et en points d’eau potable
La Grande Comore a besoin de points d’eau potable pour toute l’île. L’OMS a établi une norme d’accès à l’eau potable par personne à raison de 20 L/j à une distance de moins de 1 km du foyer. L’accès à un point d’eau potable y varie selon la disponibilité de la population : • la population ayant accès à 50 L/j à moins de 100 m de distance pour la Capitale et les villages satellites ; • la population ayant accès à 20 L/j à moins d’1 km ; • la population ayant accès à 15 L/j pour les villages n’utilisant que des impluviums avec leur réservoir ou captage des eaux de pluie.
L’accès quotidien à l’eau se fait selon quatre moyens : • branchements particuliers ; Ils sont rares et présents uniquement au réseau de la Ma’Mwé et de quelques villages. La plupart du temps, ces branchements peuvent être combinés ou associés avec un approvisionnement par des impluviums privés. Ils sont mis en place en priorité dans les lieux importants : hôpital, administration, école, lieu de culte, etc.
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Mémoire de fin d’études DEA Génie Minérale 2011 • bornes fontaines sur les lieux publics ;
Les bornes fontaines sont approvisionnées en eau par les réseaux mis en place à partir des puits ONU. Elles dépendent du bon fonctionnement des réseaux en amont. Certaines d’entre elles ne fonctionnent que par intermittence. La population y vient chaque jour remplir ses bidons pour la consommation quotidienne. • puisage auprès des citernes publiques, des châteaux d’eau ou des puits ;
Cet accès est limité par le bon remplissage de ces points d’eau. • réservoirs d’impluvium privé.
Ce type est présent dans la plupart des foyers et reste comme moyen de secours. A part l’entre- aide des villageois, quand toutes les réserves sont épuisées ou inaccessibles, il y a recours à l’achat de citerne d’eau à l’entreprise privée. Cette solution est surtout utilisée par les familles les plus aisées, ou celles aidées par les membres de la famille émigrées (Hydroplan, 2003 ; Said et al, 2006).
Le tableau ci-après illustre les besoins en eau de la population.
Tableau 4 : Besoins en eau de la population
Années Habitants Quantité d’eau Besoins en eau (L/j/hab). (L/j) (L/an) (m3/an) 2003 296 177 20 5 923 540 2 162 092 100 2 162 092
2010 343 565 20 6 871 300 2 508 024 500 2 508 025
2015 381 357 20 7 627 140 2 783 906 100 2 783 906
Les besoins en eau et en points d’eau sont évalués selon le nombre de population des différents cantons et les besoins journaliers 20 L/j/Hab. Pour les besoins en points d’eau ou en borne fontaine (BF), trois cas ont été considérés : 1 point d’eau pour 1 000 Hab. ; 1 point d’eau pour 500 Hab. ; 1 point d’eau pour 250 Hab. Les besoins estimatifs pour chaque canton sont présentés dans les tableaux 5 et 6 ci -après.
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Mémoire de fin d’études DEA Génie Minérale 2011 Tableau 5 : Besoins en eau de la population par Canton
Cantons Habitants Besoin en eau (L/j) (L/an) (m 3/an) 2003 2010 2015 2003 2010 2015 2003 2010 2015 2003 2010 2015 Bambo 79 187 91 857 106 923 158 3740 183 7140 2 138 460 57 865 100 670 556 100 780 537 900 57 865 670 556 780 538
Dimani 10 349 12 005 13 974 206 980 240 100 279 480 75 547 700 87636500 1 020 102 000 75 548 87 637 102 010
Hamanvou 9 822 11 394 13 262 196 440 227 880 265 240 71 700 600 83 176 200 96 812 600 71 701 83 176 96 812
Hambou 18 865 21 882 25 473 377 300 437 640 509 460 137 7145 000 159 738 600 185 952 900 137 715 159 739 185 953
Itsandra 31 653 36 717 42 740 633 060 734 340 854 800 231 066 900 268 034 100 312 002 000 231 067 268 034 312002
Oichili 12 308 14 277 16 619 246 160 285 540 332 380 89 848 400 104 222 100 121 318 700 89 849 104 222 121 319
Hamahamet 22 194 25 745 29 968 443 880 514 900 599 360 162 016 200 187 938 500 218 766 400 162 016 187 939 218 767
Mboinkou 9 712 11 266 13 114 194 240 225 320 262 280 70 897 600 82 241 800 95 732 200 70 898 82 242 95 732
Mboudé 21 266 24 669 28 715 425 320 493 380 574 300 155 241 800 180 083 700 209 619 500 155 242 180 084 209 620
Mitsamiouli 28 195 32 706 38 071 563 900 654 120 761 420 205 823 500 238 753 800 277 918 300 205 824 238 754 277 918
Mbadjini-Ouest 19 738 22 896 26 653 394 760 457 820 533 060 144 087 400 167 010 300 194 566 900 14 408 167 010 19 467
Mbadjini-Est 32 888 38 150 44 407 657 760 763 000 888 140 240 082 400 278 495 000 321 741 100 240 083 278 495 321 741
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Mémoire de fin d’études DEA Génie Minérale 2011 Tableau 6 : Besoins en points d’eau ou BF
Cantons Besoin en point d’eau ou BF Habitants 1 BF/1 000 Hab. 1 BF/500 Hab. 1 BF/250 Hab. 2003 2010 2015 2003 2010 2015 2003 2010 2015 2003 2010 2015
Bambo 79 187 91 857 106 923 80 92 107 159 184 214 317 368 428
Dimani 10 349 12 005 13 974 11 13 14 21 25 28 42 49 56
Hamanvou 9 822 11 394 13 262 10 12 14 20 23 27 40 46 54
Hambou 18 865 21 882 25 473 19 22 26 38 44 51 76 88 102
Itsandra 31 653 36 717 42 740 32 37 43 64 74 86 127 147 171
Oichili 12 308 14 277 16 619 13 15 17 25 29 34 50 58 67
Hamahamet 22 194 25 745 29 968 23 26 30 45 52 60 89 103 120
Mboinkou 9 712 11 266 13 114 10 12 14 20 23 27 39 46 53
Mboudé 21 266 24 669 28 715 22 25 29 43 50 58 86 99 115
Mitsamiouli 28 195 32 706 38 071 29 33 39 57 66 77 113 131 153
Mbadjini- 19 738 22 896 26 653 20 23 27 40 46 54 79 92 107 Ouest
Mbadjini-Est 32 888 38 150 44 407 33 38 45 66 77 89 132 153 178
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Mémoire de fin d’études DEA Génie Minérale 2011
Les besoins en eau Bep de la population sont calculés par la formule suivante :
Bep = Q t * Hab. avec Bep : besoins en eau de la population (L/j) ; Qt: besoins en eau par habitant (L/j/hab.) ; Hab. : nombre d’habitant.
Dans le secteur éducation, un élève peut consommer 5 L/j pour boire et la toilette soit 1 800 L/an.
Les besoins en eau B ee en 2010 sont de :
Bee journaliers = 5 * Effectifs = 5 * 168 769 élèves= 843 845 L/j ;
3 Bee annuels = 365 * Bee /j = 365 * 843845 L/j = 308 003 425 L/an soit 308 005 m /an.
Les besoins en eau B ee en 2015 seront de :
Bee journaliers = 5 * Effectifs = 5 * 203 366 élèves= 1 016 830 L/j ;
3 Bee annuels = 365 * Bee /j= 365 * 1 016 830 L/j = 371 142 950 L/an soit 371 143 m /an.
Dans le secteur santé, en supposant qu’un effectif du secteur peut consommer 40 L/j d’eau soit (480 Effectifs + ) * 40 L/j = 1 417,54 * 40 = 56 701,6 L/an.
Les besoins en eau B es en 2010 sont de : B journaliers = 40 * Effectifs = 40 * Effectifs = 37 501,6 L/j ; es
3 Bee annuels = 365 * Bes /j = 365 * 37501,6 L/j = 13 688 084 L/an soit 13 688 m /an.
Pour les besoins en points d’eau ou en borne fontaine (BF), le nombre est estimé à partir des effectifs par unité de point d’eau :