2- Le contexte météorologique

La commune de se situe, à l’instar de l’agglomération dijonnaise, à l’interface de plusieurs influences climatiques, océanique (influence ouest), continentale (influence est) et méditerranéenne (influence sud). Le climat reste à dominante continentale, avec de fortes amplitudes thermiques en hiver et en été. Les hivers sont généralement longs et rigoureux, avec des chutes de neiges et des périodes de gelée importantes. L’ensoleillement local correspond globalement à la moyenne pour la latitude considérée.

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On recense une pluviométrie annuelle de l’ordre de 744 mm, soit en moyenne 62 mm par mois. Les pluies sont relativement bien réparties sur l’année mis à part un pic notable au mois de mai. Une humidité importante est présente tout au long de l’année et prononcée en hiver.

Les températures sur l’agglomération dijonnaise présentent une amplitude assez importante sur l’année, notamment du fait des différentes influences climatiques. Les gelées comme les chutes de neige sont plus nombreuses que la moyenne nationale. On estime que les températures à Daix et sur le plateau sont plus faibles d’environ 1 °C par rapport à celles observées à (études locales du BRGM 2 au début des années 1990). De même, la couverture neigeuse est plus forte sur les contreforts du plateau.

2 Bureau de recherches géologiques et minières.

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L’ensoleillement sur l’agglomération dijonnaise est globalement similaire à celui retrouvé dans d’autres régions de sous les mêmes latitudes. Il peut cependant être noté l’impact sur la plaine dijonnaise d’un brouillard fortement présent en hiver, beaucoup moins sur Daix et plus généralement sur le plateau.

La rose des vents de Daix est similaire à celle observée à Dijon - : une distribution des vents d’orientation Nord -Est/Sud -Ouest avec une forme moins allongée. Un vent circulant du Nord -Est de l’Europe en direction du massif central traverse la commune : la bise. Froid et sec, ce vent est particulièrement marqué au printemps et en hiver.

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3- Le contexte géologique

A l’échelle régionale, la commune se situe dans un secteur appelé le « seuil de Bourgogne », zone de transition entre le bassin de Paris et le fossé bressan d’une part, et le Morvan et les Vosges d’autre part. Ce secteur est structuré par des plateaux calcaires étendus et par des vallées séparatives. Les principales formations géologiques en effleurement sont des marnes du Jurassique inférieur, des calcaires du Jurassique moyen et des calcaires et marnes du Jurassique supérieur. La commune de Daix s’étend sur les bancs calcaires et marneux du Jurassique moyen et supérieur qui constituent les plateaux et buttes de l’ouest dijonnais, compartimentés par des failles d’orientation NE – SO. Ce sous -sol riche explique la présence de bassins d’extraction de matériaux dans la région et notamment à proximité de la commune : carrière de roches calcaires en cours d’exploitation sur la commune de .

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En termes d’hydrogéologie, les formations calcaires du Jurassique moyen (j2d-3) constituent un réservoir souterrain unique alimenté par une fissuration importante permettant des écoulements souterrains abondants mais difficiles à caractériser. Les infiltrations d’eaux superficielles dans cet ensemble karstique modèlent le paysage, avec notamment la présence de combes et vallées sèches bien visibles sur le territoire de Daix. A noter que ce réservoir karstique peut localement être compartimenté par des formations marneuses du Jurassique moyen, d’où la présence de « nappes perchées » alimentant de petites sources. L’orientation de la fracturation des calcaires karstiques oriente les écoulements souterrains selon un axe Nord-Sud.

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B- LA RESSOURCE EN EAU

1- Les eaux superficielles

1.1- Le réseau hydrographique

Les deux cours d’eau les plus importants à proximité de la commune de Daix sont l’Ouche au sud (réseau permanent) et son affluent, le Suzon à l’Est (réseau temporaire), qui ne coule qu’en saison humide ou après de fortes pluies. Plusieurs combes sèches sont présentes sur le périmètre communal (combes de Champ Moron, de Bonveaux et de Daix). La principale est la combe de Daix, considérée selon les sources bibliographiques comme un réseau hydrographique temporaire. Le chemin d’écoulement pluvial dans la combe disparaît dans une cavité rejoignant le réseau karstique. Plusieurs sources aux débits limités sont présentes sur la commune, notamment dans les combes sud (bois de l’Ermitage) et en bordure des bois communaux de (Fontaine des Pisseux).

Daix

Réseau hydrographique communautaire, source Grand Dijon

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1.2- Le contexte réglementaire

a. Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) La commune de Daix est concernée par le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (S.D.A.G.E.) du Bassin Rhône–Méditerranée, approuvé par arrêté préfectoral le 20 novembre 2009. Le SDAGE intègre les objectifs environnementaux nouveaux, définis par la Directive Cadre sur l’Eau du 23 octobre 2000, qui sont : • l’atteinte du bon état des eaux en 2015 ; • la non-détérioration des eaux de surface et des eaux souterraines ; • la réduction ou la s uppression des rejets toxiques ; • le respect des normes et objectifs dans les zones où existe déjà un texte réglementaire ou législatif national ou européen. Les principaux objectifs annoncés dans le cadre du SDAGE sont précisés ci-dessous :

• Privilégier la prévention et les interventions à la source pour plus d'efficacité ; • Concrétiser la mise en œuvre du principe de non dégradation des milieux aquatiques ; • Intégrer les dimensions sociale et économique dans la mise en œuvre des objectifs environnementaux ; • Organiser la synergie des acteurs pour la mise en œuvre de véritables projets territoriaux de développement durable ; • Lutter contre les pollutions, en mettant la priorité sur les pollutions toxiques et la protection de la santé ; • Préserver et développer les fonctionnalités naturelles des bassins et des milieux aquatiques ; • Atteindre et pérenniser l'équilibre quantitatif en améliorant le partage de la ressource en eau et en anticipant l'avenir ; • Gérer les risques d'inondation en tenant compte du fonctionnement naturel des cours d'eau.

Pour être compatible avec le SDAGE le PLU doit :

• Préserver le fonctionnement et donc l’état des milieux en très bon état ou en bon état ; • Ne pas accentuer le niveau des perturbations subies par les milieux qui présentent un état dégradé ; • Inverser la tendance à la disparition et à la dégradation des zones humides ; • Assurer la non dégradation et la préservation durable des espaces de mobilité déjà connus ; • Restaurer les espaces de mobilité sur les rivières lorsque le programme de mesures le prévoit ; • Contribuer à la préservation et à la restauration des trames verte et bleue ; • Garantir l’objectif de non dégradation pour les eaux utilisées pour l’alimentation en eau potable ; • Achever la mise en conformité des systèmes d’assainissement des collectivités de plus de 2000 EH ; • Couvrir l’ensemble du bassin par des schémas directeurs d’assainissement comportant un volet pluvial pour les collectivités de plus de 10000 EH et celles de plus de 2000 EH situées

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en amont de masses ‘eau dont l’objectif de bon état n’est pas atteint au titre des micropolluants ; • Avoir résolu les problèmes d’eutrophisation sur les milieux concernés ; • En zones inondables, n’aggraver ni la vulnérabilité, ni les risques en dehors de ces zones déjà identifiées comme inondables (création d’obstacle aux écoulements dans une zone de débordement, équilibre des remblais et déblais en zone inondable…) ; • Conserver et protéger les zones d’expansion de crue (ZEC) ; • Préconiser l’infiltration des eaux pluviales à la parcelle (si faisabilité technique).

b. Le SAGE du bassin de l’Ouche

Un Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) a été approuvé le 13 décembre 2013 à l’échelle du bassin de l’Ouche. L’objectif est de définir les conditions acceptables d’un équilibre durable entre protection des milieux aquatiques et satisfaction des usages. Les objectifs ont été définis selon un principe de solidarité de bassins et d’équité de traitement des utilisateurs de l’eau. Le SAGE comprend un Plan d’Aménagement et de Gestion Durable (PAGD) qui est opposable aux PLU ainsi qu’un règlement qui est opposable aux tiers. L’état des lieux et le diagnostic du SAGE validés par la Commission Locale de l’eau, a permis de dégager les 5 grands enjeux. Au sein de chaque enjeu sont dégagés des « objectifs

38 généraux », qui se déclinent en « moyens prioritaires », eux-mêmes déclinés en « dispositions ».

- Enjeu 1 - « Retour durable à l’équilibre quantitatif » • Objectif général 1 – Maîtriser l’évolution des besoins, Dont les dispositions 3-A : Valoriser la rétention des eaux pluviales – P2 et-5A/R: Planifier le développement local en fonction de la ressource –P1 • Objectif général 2 – Viser le bon état quantitatif des milieux en préservant les usages prioritaires en situation de crise Dont la disposition 11-R/A: Caractériser les ressources majeures actuelles et futures (ou ressources stratégiques) pour l’adduction d’eau potable et les protéger –P1. La nappe sud qui concerne Daix est identifiée comme une ressource majeure.

- Enjeu 2 : gestion des inondations dans le respect du fonctionnement des milieux • Objectif général 3 – Coordination des démarches de gestion des inondations • Objectif général 4 – Réduire les aléas en développant une gestion globale efficace 19-C : Limiter le ruissellement pluvial– P1 : Cette disposition prévoit d’inscrire les principes de non aggravation et de réparation des impacts du ruissellement pluvial (articles 3 et 4 du règlement du SAGE). 20-A/R : Favoriser la rétention (ou le ralentissement) dynamique des crues– P2 22-A : Poursuivre les acquisitions foncières en faveur des espaces de liberté fonctionnels– P2 • Objectif général 5 – Réduire la vulnérabilité en respectant le fonctionnement des milieux Disposition 24-C/R : Cartographier les zones inondables et en tenir compte dans les documents d’urbanisme– P1. Daix ne figure pas dans les zones à risque du SAGE Disposition 25-A/R : Réduire la vulnérabilité au risque inondation par le renouvellement urbain– P2 Disposition 26-R : Réserver des espaces à vocations compensatoire. • Objectif général 6 – Savoir mieux vivre avec le risque

- Enjeu 3 : Atteinte du bon état des masses d’eau • Objectif général 7 – Principe de non dégradation lors de l'élaboration des projets • Objectif général 8 – Améliorer la connaissance des impacts des aménagements, des activités et de l'utilisation de la ressource en eau ou des milieux • Objectif général 9 – Poursuivre les efforts de lutte contre les pollutions d’origine domestique, urbaine, industrielle et agricole 38-C/A : Ne pas augmenter les rejets au milieu voire les réduire 43-R/A : Préserver et favoriser les fonctions naturelles des cours d’eau par une gestion équilibrée de la végétation rivulaire– P2 • Objectif général 10 – Lutter contre les pollutions par les substances dangereuses hors pesticides • Objectif général 11 – Lutter contre la pollution par les pesticides par des changements conséquents dans les pratiques actuelles • Objectif général 12 – Engager des actions pour protéger la qualité des ressources AEP • Objectif général 13 – Progresser dans la lutte contre les nouvelles pollutions chimiques (pollutions émergentes)

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- Enjeu 4 : Atteinte du bon état écologique des milieux • Objectif général 14 – Améliorer la connaissance des milieux • Objectif général 15 – Agir sur la morphologie et le décloisonnement, mettre en œuvre la restauration physique des milieux • Objectif général 16 – Prendre en compte, préserver et restaurer les zones humides 58-C : Assurer la préservation des milieux aquatiques et humides (cours d’eau et zones humides), avec rappel de l’obligation de compensation du SDAGE à 200% en cas de suppression. • Objectif général 17 – Intégrer la gestion des espèces faunistiques et floristiques dans les politiques de gestion de l’eau

- Enjeu 5 : Organiser l'aménagement du territoire autour de la ressource en eau • Objectif général 18 – Conforter la gouvernance locale dans le domaine de l'eau • Objectif général 19 – Renforcer l'efficacité de la gestion locale dans le domaine de l'eau • Objectif général 20 – Penser le développement durable à l’échelle du bassin versant, concilier les usages dans le respect des milieux • Objectif général 21 – Améliorer les connaissances, sensibiliser et informer

Le diagnostic du SAGE est riche d’informations pour la commune : - Daix est incluse dans le sous bassin « Ouche Moyenne », et pour une petite pointe à son extrémité sud-est à celui « d’Ouche Aval ». - Daix est incluse dans la cartographie d’objectif de bon état chimique des masses d’eaux souterraines à horizon 2015 du SDAGE (carte n°7 du SDAGE), et la carte suivante inclue Daix dans la classification de bon état constaté en 2011, mais toute de même en zone vulnérable aux nitrates. - La masse d’eau souterraine n°61119, calcaire jurassique, qui concerne Daix est identifiée comme ayant un bon état en 2010. La carte de qualité des eaux superficielles ne concerne pas Daix car il n’existe pas de cours d’eau pérenne sur la commune. - Pas de zone humide recensée sur la carte n°16. - Daix est répertoriée dans la carte 23 de risque de pollution accidentelle par ICPE industrielles, sous les classifications « Métallurgie – mécanique » et « Raffinerie- Industrie du pétrole ». - Elle est également identifiée en carte n°29 comme exposée au risque d’inondation par ruissellement. - La compétence aménagement des cours d’eau est gérée par le SIOS d’après la carte n°30

Concernant la première thématique , le SAGE a établi un scénario tendanciel d'évolution des consommations d'eau d'ici 2021, qui s'intéresse particulièrement à la gestion des usages de l'eau durant la période d'étiage qui est la seule à être considérée comme sensible. Plusieurs actions ou mesures sont prévues et notamment celles visant à valoriser la rétention et la

40 réutilisation des eaux pluviales. Les volumes maximums prélevables, tous usages confondus, sur le bassin versant de l’Ouche sont évalués à 18 550 000 m3/an.

1.3- La qualité des eaux superficielles

Selon le SDAGE, l’état écologique de l’Ouche est considéré comme moyen en amont du lac Kir et mauvais en aval. Son état chimique est considéré comme médiocre en amont comme en aval du lac Kir. Concernant le Suzon, son état écologique est considéré comme moyen, et son état chimique comme bon. Les mesures du réseau du Conseil Général (2007) apportent des précisions complémentaires concernant la qualité des deux cours d’eau : - L’Ouche est caractérisée, en amont de l’agglomération dijonnaise, par une présence de micropolluants (pesticides notamment), mais par d’assez bons niveaux de qualité concernant les matières organiques, azotées et phosphorées ; - Le Suzon se caractérise, quant à lui, par la présence de nitrates ainsi que par une pollution par des matières phosphorées. Pour ces deux cours, le SDAGE fixe l’objectif d’atteinte d’un bon état écologique à l’horizon 2015. Concernant le bon état chimique, l’horizon est fixé à 2015 pour le Suzon et à 2027 pour l’Ouche (substances prioritaires les hydrocarbures aromatiques polycycliques). A noter que l'état de la qualité des eaux superficielles de l'Ouche s'est amélioré de manière significative depuis la mise en place du SDAGE en 2009, notamment sous l'effet du plan Phytosanitaires du Grand Dijon.

Sur le territoire de la commune de Daix, la qualité des eaux superficielles ne constitue pas une problématique inhérente au périmètre de la commune étant donné qu’aucun réseau permanent ne s’y situe. Néanmoins, les phénomènes de ruissellement dans les combes de Daix vers Talant peuvent constituer à terme une source de pollution mineure pour les eaux superficielles de l’Ouche, à travers notamment les infiltrations karstiques. De ce fait, les pollutions des eaux de ruissellement qui peuvent se produire sur la commune participent à la dégradation progressive d’amont en aval de la qualité de l’eau sur le bassin de l’Ouche. Ces phénomènes de ruissellement ont fait l’objet d’études spécifiques, et la commune a proposé récemment une réponse à ce problème avec la rénovation et l’agrandissement des outils de rétention et de traitement de la combe de Daix.

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2- L’eau souterraine et la ressource en eau potable

2.1- L’approche quantitative

Plusieurs aquifères souterrains aux fonctionnements très différents sont à considérer : - L’aquifère karstique des calcaires du Bathonien, drain majeur dont l’exutoire correspond à la vallée de l’Ouche. Cet aquifère est caractérisé par un écoulement Nord -Sud, et capte des infiltrations d’eaux superficielles dans les zones karstiques des secteurs étudiés ; - La nappe alluviale de la vallée de l’Ouche ; - Quelques aquifères secondaires présents à la marge, correspondant à des nappes perchées alimentant de petites sources (source de Fontaine, butte de Daix).

Carte simplifiée des aquifères, source Grand Dijon L’aquifère des calcaires karstifiés constitue un unique réservoir souterrain absorbant les eaux de ruissellement par un réseau de failles de densité variable. Les eaux souterraines y circulent selon un axe nord -sud et émergent partiellement au sud de la commune (au niveau du champ captant des Gorgets).

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2.2- L’approche qualitative

Le SDAGE présente, en 2009, un bon état quantitatif et un mauvais état chimique de la nappe des calcaires jurassiques (du point de vue des concentrations en nitrates et en pesticides essentiellement). L’aquifère karstique présente une forte sensibilité aux pollutions par infiltrations, notamment du fait de son caractère peu filtrant. Les pollutions des eaux de ruissellement sont donc largement diffusables dans l’aquifère et, par interrelation, dans les ressources souterraines situées plus au Sud (notamment la ressource en eau du champ captant des Gorgets). La commune de Daix a pour objectif à court terme de contribuer à une réduction des pollutions de l’aquifère karstique, en rénovant et en agrandissant ses outils de rétention et de traitement des eaux pluviales, et en optant pour une autre solution de rejet que celle de l’infiltration karstique.

Carte de sensibilité des eaux souterraines, source Grand Dijon

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2.3- L’alimentation en eau potable

a. La ressource en eau potable La Communauté d’Agglomération exerce depuis le début de l’année 2000 les compétences en matière d’eau potable et d’assainissement des eaux usées sur l’ensemble des communes de l’agglomération.

L’alimentation en eau potable est principalement assurée par : - des sources : la vallée du Suzon et Morcueil ; - des nappes alluviales de cours d’eau : la Norge, l’Ouche et la Saône ; - des nappes phréatiques : nappe Sud. La commune ne dispose pas de ressources sur son territoire. Toutefois, elle est pour partie couverte par les périmètres de protection de deux points de captage issus de la nappe alluviale de l’Ouche : - champ captant des Gorgets sur la commune de Dijon ; - Pré aux Bœufs, sur la commune de Plombières-lès-Dijon.

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Le champ captant des Gorgets est constitué de 10 puits pompant dans la nappe superficielle et de deux puits non exploités en nappe profonde (déclaration d’utilité publique de 2007). La commune est couverte par les périmètres rapproché et éloigné du site de prélèvement. Selon un traçage de la DIREN daté de 1998, le bassin d’infiltration de la combe de Daix est directement relié au champ captant des Gorgets. Ce site est classé comme vulnérable, du fait de sa situation géographique qui le rend difficilement protégeable et l’expose à de nombreuses sources de pollution (industries, rivière Ouche, canal de Bourgogne, réseaux d’assainissement). Les paramètres identifiés portent sur une concentration élevée en manganèse en particulier dans la nappe profonde.

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Le territoire communal est également bordé en limite Sud par le périmètre éloigné du puits Pré aux Bœufs (déclaration d’utilité publique approuvée en 1979). Les problèmes recensés sont d’origine agricole avec la présence de nitrates. b. La distribution de l’eau potable La Communauté de l’agglomération Dijonnaise exerce la compétence eau et assainissement depuis le 1 er janvier 2011.

L’alimentation de la commune se fait par une interconnexion sur les réseaux de distribution de la ville de Dijon via le réservoir de Charme d’Aran (environ 300 m 3), lui -même alimenté par une prise d’eau sur la conduite d’adduction des sources du Suzon (Sainte Foy, le Chat et Rosoir) dont le potentiel est de 30 000 m 3 par jour en période de hautes eaux et de 3 000 m 3 par jour pendant la période d’étiage. L’eau est acheminée jusqu’à l’Agglomération dijonnaise par le biais de l’aqueduc du Rosoir. La gestion de l’eau potable est assurée sur la commune par un délégataire (Lyonnaise des Eaux), suivant un mode de gestion d’affermage, le contrat de délégation courant jusqu’au 1 er avril 2021.

Localisation des réseaux d’alimentation en eau potable

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Les diagnostics du réseau d’alimentation en eau potable de Daix présentent un taux de conformité de 100 % du point de vue microbiologique comme physico-chimique (source : rapport Eauvitale 2014), l’eau d’alimentation étant conforme aux exigences de qualité en vigueur pour l’ensemble des paramètres mesurés. La présence récurrentes de pesticides au niveau des sources de la vallée du Suzon à conduit le Grand Dijon à lancer la réalisation d’une étude d’Aire d’Alimentation de Captage (AAC) afin de mettre en place un programme d’actions visant à rétablir la qualité de la ressource en eau, en ciblant l’origine des pollutions. En 2013, le rendement du réseau d’eau potable sur la commune était de plus de 85%, valeur supérieure à la moyenne sur le territoire du Syndicat Mixte du Dijonnais. A noter que deux réservoirs sont installés sur la commune, pour une capacité totale de stockage de 413 m 3. Plus aucuns branchements plomb ne restent à supprimer sur la Commune. La consommation moyenne par habitant était, en 2007, d’environ 171 litres/jour, soit légèrement au-dessus de la moyenne constatée sur le périmètre d’intervention. Depuis le début des années 2000, les prix de l’eau comme ceux de l’assainissement ont évolué légèrement à la hausse, parallèlement à l’évolution de l’inflation. Une Zone de Répartition des Eaux (ZRE) a été mise en place le 25 juin 2010 à l'échelle du bassin de l'Ouche, la commune de Daix étant incluse dans le périmètre de cette ZRE. Dans les communes de la ZRE, les seuils d'autorisation et de déclaration pour les prélèvements dans les nappes d'eau souterraines ou dans les eaux superficielles sont abaissés : Tout prélèvement non domestique de capacité inférieure à 8 m3/h sont soumis à déclaration, et tout prélèvement d'une capacité supérieure ou égale à 8 m 3/h est soumis à autorisation, quelle que soit l'origine des eaux prélevées. Les prélèvements réputés domestiques d'une capacité inférieure à 1000 m 3/an ne sont pas soumis au régime de déclaration/autorisation.

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3- La gestion des eaux usées

Dans le cadre de sa compétence assainissement des eaux usées, la Communauté d’Agglomération a engagé l'élaboration d'un Schéma Directeur d’Assainissement. Les réseaux d’évacuation des eaux usées de la commune sont raccordés à la station de Dijon - Longvic, Eauvitale, principale station de l’agglomération. Eauvitale traite les eaux usées de 14 communes, dont Daix. Implantée sur les communes de Dijon et Longvic, elle a fait l’objet d’une mise aux normes ainsi qu’une extension. La station a la capacité de traiter les eaux usées de 400 000 équivalents -habitants à travers un traitement des boues unique en France, qui permet d'économiser 700 000 litres de fuel par an et de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le mode de gestion sur la commune de Daix est séparatif, la gestion des eaux pluviales étant indépendante de celle des eaux usées. Le document de Zonage d’Assainissement de la commune de Daix a été approuvé par délibération du Grand Dijon en date du 12/10/2011.

Zonage de raccordement de l’assainissement, source Grand Dijon

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Le taux de raccordement de la commune de Daix au réseau unitaire est proche de 100%. Les eaux usées évacuées sont dirigées vers le réseau unitaire de Talant, puis vers celui de Fontaine -lès -Dijon et enfin vers le collecteur nord de la ville de Dijon. On observe des dysfonctionnements sur le réseau d’assainissement, liés aux problèmes de débordement du réseau d’évacuation des eaux pluviales relevés sur la commune : - mise en charge du réseau de la commune lié à certains regards mixtes entre les deux réseaux d’évacuation (eaux usées et eaux pluviales), d’où des phénomènes de débordement et des risques de pollution des milieux naturels ; - mise en charge du réseau unitaire plus en aval (celui de Fontaine ou Talant) notamment par temps de pluie, lié au débordement du bassin principal et au ruissellement vers Talant, entraînant une augmentation des apports d’eaux pluviales dans le réseau unitaire.

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C- LE PATRIMOINE NATUREL

1- Les principaux milieux naturels et espèces rencontrés

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1.1- La côte arboricole

La côte arboricole reliant la combe de Daix aux communes d’Hauteville, d’ et de Fontaine, correspond globalement au secteur dit des Charmes d’Aran. Elle représente une forme de milieu naturel discontinu formé par un parcellaire agricole complexe (bocage présentant de petites parcelles diversifiées, des vergers non exploités, avec la présence de haies et d’arbres). Ce milieu a fait l’objet d’une analyse spécifique dans le cadre de l’étude d’impact de la LINO. On y trouve une flore arborée typique des sols karstiques qui la caractérisent, avec notamment des frênes, des noisetiers, des érables, des troènes, des fusains, des cornouillers et des viornes. Les haies sont majoritairement constituées de prunelliers, pruniers, aubépine, robiniers et érables champêtres. Des arbres fruitiers constitutifs d’anciens vergers non exploités sont également présents dans la combe. Bien qu’aucun inventaire précis n’ait été réalisé à ce jour, des circulations de faune existent dans ce secteur. Mais, celui-ci reste avant tout un milieu privilégié pour l’avifaune. En effet, plus d’une trentaine d’espèces d’oiseaux nicheurs y a été recensée (huppe fasciée, torcol fourmilier, pie-grièche écorcheur), dont certaines inscrites dans la Directive Oiseaux.

1.2- Les pelouses ou prairies sèches à Brôme dressé

Bien qu’une grande partie des surfaces de pelouses ait été reboisée par des espèces de pins, comme sur la butte de Saint-Laurent, certaines sont encore présentes sur la commune malgré l’abandon des activités pastorales. On retrouve ce type de pelouses sur les crêtes des Charmes d’Aran, au Sud du Fort d’Hauteville et au Sud du Bois du Chêne, espace boisé présent sur la commune d’Hauteville. Ces pelouses hébergent de nombreuses espèces végétales remarquables, notamment des orchidées et des gentianes en croix au sud du Bois du Chêne. En outre, elles représentent un habitat d’intérêt pour les reptiles. Elles ne font, à l’heure actuelle, l’objet d’aucune protection réglementaire particulière, malgré leur intérêt écologique de premier ordre.

1.3- Les bois communaux de Talant

La partie boisée au Sud-Ouest de la commune de Daix est la propriété de la ville de Talant, constituant historiquement la forêt communale de Talant. Un inventaire écologique y a été réalisé au début des années 2000, dans le cadre de la réalisation du livre vert de la ville de Talant et, un plan de gestion 2003-2017 a été mis en place. Le tableau ci-dessous présente une liste des principales espèces végétales et animales recensées. Deux écosystèmes forestiers rares ont été repérés : sur le haut de versant, une

51 chênaie pubescente xérophile ; sur le plateau, de petites surfaces de chênaie pubescente et de hêtraie -chênaie -charmaie à selsérie bleue.

Synthèse du relevé des espèces remarquables du bois de Talant, source Livre Vert de Talant

On retrouve également dans cette forêt des espèces d’oiseaux typiques des forêts de plateaux en taillis sous futaie, comme la sitelle torchepot, les mésanges, le geai des chênes, le pic épeiche, le pic cendré et le pic noir. La chasse y est pratiquée, les espèces chassées recensées circulant sur le territoire étant principalement le chevreuil, le sanglier, le lièvre, la bécasse, le pigeon ramier et le renard. A noter que le cerf circule probablement sur le massif.

1.4- Les bois du Plain Saint-Laurent

Les espaces boisés du Plain Saint -Laurent constituent un milieu naturel également remarquable par leur caractère péri -urbain et leurs caractéristiques écologiques. Une Zone Nationale d’Intérêt Ecologique, Floristique et Faunistique était présente sur la butte, correspondant à des parcelles boisées de résineux représentant un habitat écologique à préserver. Elle a été récemment déclassée du fait d’une trop grande proximité avec l’urbanisation et d’une trop forte fréquentation. Les espaces boisés de la butte restent cependant des milieux naturels remarquables à l’échelle de la commune, du point de vue patrimonial comme écologique. La municipalité a réalisé des études pour mettre en place un plan de gestion forestière, afin de préserver le patrimoine naturel local tout en permettant un aménagement à vocation de loisirs. Dans le cadre de cette étude, plusieurs essences végétales communes ont été inventoriées.

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2- Les inventaires et protections

Depuis le déclassement de la ZNIEFF du Plain Saint -Laurent, la commune de Daix ne recense plus de périmètre de protection des milieux naturels. A une échelle supracommunale, on observe des milieux naturels remarquables et constitutifs de continuités écologiques majeures.

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Au nord de la commune, la région forestière du Val Suzon bénéficie d’une protection réglementaire importante à plusieurs titres : - Le classement Natura 2000 (directive habitat) et la ZNIEFF de type 1 jusqu’au nord de la commune d’Hauteville-lès-Dijon (limites de la forêt domaniale du Val Suzon) ; - Les sites classés et classés et la ZNIEFF de type 2, jusqu’au sud de la commune d’Hauteville-lès-Dijon (zones frontalières avec la commune de Daix correspondant au Bois du Chêne et à ses lisières et zones tampon). Au sud de la commune, on recense le périmètre de protection du biotope et la ZNIEFF de type 1 à Talant, la zone humide de la vallée de l’Ouche et une zone NATRUA 2000 à Plombières- lès-Dijon (cavités à chauves-souris). Le grand ensemble préservé le plus proche après le Val Suzon se localise au niveau de l’arrière-côte de Dijon et de . Les zones NATURA 2000 concernées sont éloignées des zones de développement urbain de Daix (plus de 4 kilomètres de distance linéaire).

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3- Les fonctionnalités écologiques

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3.1- Les principales typologies d’habitat

Plusieurs grands ensembles structurants se distinguent sur le territoire de la commune de Daix et ses environs : - Les grands espaces boisés : bois communaux de Talant, bois des Pisseux et bois de l’Ermitage au sud ; bois du Chêne et bois de Vantoux au nord (commune d’Hauteville - lès-Dijon) ; - Les pelouses, friches et bosquets boisés localisés : au sud du bois du Chêne, au sud du Fort d’Hauteville, entre Hauteville, Ahuy et le bois de Vantoux (ZNIEFF) et entre le bois du Chêne et le bois de Vantoux ; - Le bocage diversifié de la combe de Daix, s’étendant entre les communes de Daix, Hauteville-lès-Dijon, Ahuy et Fontaine-lès-Dijon ; - Les plantations de résineux localisées entre le Plain Saint-Laurent et le Fort d’Hauteville-lès-Dijon.

Ces catégories de milieux naturels remarquables ne présentent pas tous le même intérêt ni la même sensibilité. Ainsi, les plantations de résineux n’offrent qu’une diversité écologique moyenne à faible, quand les pelouses et friches accueillent une biodiversité importante tout en étant les ensembles les plus fragilisés par l’évolution du territoire. A moyen terme, la préservation du bocage de la combe de Daix, milieu d’accueil privilégié pour l’avifaune, posera la question de l’évolution de l’occupation des sols dans ce secteur.

3.2- Les principales continuités écologiques

Les principaux corridors terrestres correspondent aux axes de raccordement entre les massifs forestiers et à la circulation de la faune dans le bocage de la côte arboricole. Les pelouses sèches et les friches encore présentes sur le territoire communal jouent, en plus de leur rôle d’habitat, un rôle dans le maintien de la continuité écologique du territoire, en reliant notamment les grands espaces boisés (lien entre le bois des Pisseux et le bois du Chêne et entre le bois de l’Ermitage et le bois du Chêne pour ce qui concerne la commune de Daix). A noter que la présence de la route départementale 971 représente un obstacle majeur aux circulations terrestres selon un axe nord-sud.

Par ailleurs, le bocage de la côte arboricole représente une zone de nichage et de transit d’avifaune de premier intérêt à l’échelle intercommunale voire régionale. Cette zone participe au maintien d’un corridor aérien d’orientation sud-ouest nord-est localisé globalement à l’ouest de l’agglomération dijonnaise.

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3.3- Les impacts des grands projets d’infrastructure sur les milieux naturels et leur fonctionnalité

Les grands projets d’infrastructure prévus sur le périmètre communal auront des incidences sur le fonctionnement écologique du territoire. a. La LINO Les impacts recensés sur la commune concernent la côte arboricole entre Daix, Fontaine-lès- Dijon et Hauteville-lès-Dijon. Deux impacts majeurs sont identifiés : - Un risque de réduction des secteurs d’habitats de l’avifaune dans le cas d’un remembrement et du changement d’occupation des sols du bocage ; - Une rupture des itinéraires de déplacement de la faune terrestre. Toutefois, selon l’étude d’impact du projet de la LINO, les incidences du projet sur les déplacements d’animaux seraient moindres, compte tenu de la grande proximité du tracé avec la partie urbanisée de l’agglomération, à la hauteur de Fontaine-lès-Dijon. Afin de limiter les risques de réduction des secteurs d’habitat de l’avifaune, aucun remembrement n’a été envisagé et l’emprise foncière de la route dans la combe a été minimalisée, ce afin d’éviter des changements de destination du bocage et donc la réduction des potentialités d’habitat. b. Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) La future infrastructure traversera la partie nord-ouest de la commune. Certains impacts peuvent être d’ores et déjà identifiés, bien que les modalités d’aménagements restent encore incertaines. Le tracé retenu pour la ligne traverse le bois communal de Talant puis le bois du chêne, d’où la question de la réduction des milieux et de l’effet de coupure induit par la présence de la ligne. A noter que des mesures de réduction des impacts de la LGV sur les milieux naturels ont été envisagées, avec notamment la création d’un viaduc permettant de maintenir les circulations terrestres au niveau de la combe de Pionelle, espace de transition entre les différents massifs forestiers (notamment le bois du Chêne et le bois de Vantoux).

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4- Le Schéma Régional de Cohérence écologique

Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE), issu des Lois Grenelle, est en projet en Bourgogne depuis le 19 mai 2014 et a été approuvé le 6 mai 2015 par arrêté du Préfet de région. Il doit être un outil permettant de réfléchir sur la protection de la biodiversité, de mettre en place des actions à mener pour la préserver et de préciser les enjeux liés aux continuités écologiques (trames vertes et bleues). Les corridors écologiques constituent les liaisons entre les réservoirs de biodiversité qui sont des espaces plus riches, et suffisants aux espèces y habitant pour y vivre en autosuffisance toute leur existence, les différents espaces naturels étant source d’une biodiversité. Le SRCE identifie de plus les continuums qui sont des espaces accessibles à chaque espèce caractéristique des sous-trames, mais qui ne relient pas nécessairement différents réservoirs de biodiversité.

Il se penche sur une large échelle et n’identifie pas les éléments concrets qui font les continuités écologiques comme par exemple les haies, arbustes... Ce schéma observe le territoire sous 5 angles, chacun correspondant à une « sous trame » : l’eau, les forêts, les pelouses, les plans d’eau et zones humides, les prairies et bocages.

D’une manière générale sur la commune de Daix se trouve à la marge de la trame verte et bleue de la région. Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique permet de diviser la commune de Daix en deux parties, une première à l’Ouest jouant un rôle écologique, notamment pour les sous trame forestière et des pelouses sèches ; et une seconde à l’Est plus urbaine qui comprend le bourg. La commune s’intègre dans un axe Nord-Sud. Daix n’étant pas parcourue par aucun cours d’eau identifié par le Schéma Régional de Cohérence Ecologique, elle n’a aucun rôle identifié dans les sous-trames afférentes.

4.1- La sous trame eau

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Sur la commune de Daix aucun espace n’est identifié au titre de la sous trame eau car, comme dit plus haut, aucun cours d’eau identifié ne se trouve sur son territoire.

4.2- La sous trame forêt

La commune de Daix contient deux réservoirs de biodiversité notables. Il y a d’abord les bois de Talant et des Pisseux qui se situent tout à l’Ouest de Daix et qui font partie d’un grand réservoir de biodiversité s’étendant sur l’Ouest de Daix. Il y a également les bois de l’Ermitage et de Cuillery qui sont situés au centre Sud de la commune. Le bois des Pisseux est relié à celui du bois du Chêne par un corridor linéaire à préserver. Enfin, le schéma identifie un obstacle aux continuités écologiques qu’est la D971 et qui sépare le corridor écologique du réservoir de Hauteville. La partie de la commune au Nord de des bois de l’Ermitage et de Cuillery fait partie d’un continuum qui va jusque Hauteville de même que la partie longeant la limite communale au Nord du bourg.

4.3- La sous trame pelouse

Si les réservoirs de biodiversité de la sous trame pelouses sont généralement de taille réduite par rapport aux autres sous trame, celui se trouvant à Daix est de taille encore plus réduite. De plus, un corridor linéaire à préserver relie ce réservoir aux nombreux autres longeant l’Ouche au Sud de la commune ainsi qu’au Nord-Ouest du Dijonnais jusqu’à Messigny-et- Vantoux. Un autre corridor à remettre en bon état est également présent à l’extrême Ouest de

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Daix et se situe sur un axe presque parallèle puisqu’il relie Mâlain à Messigny-et-Vantoux. Entre ces deux corridors identifiés se trouve un vaste espace à prospecter. L’Ouest Daixois fait également partie d’un vaste continuum comprenant une grande partie de l’Ouest Dijonnais.

4.4- La sous trame plans d’eau et zones humides

Aucun réservoir de biodiversité, corridor ou continuum de la sous trame Plans d’eau et zones humides n’est présent sur le territoire de Daix. Cependant la ville est proche de l’Ouche qui est bordée de réservoirs, corridors et continuums se dessinant sur un axe Est-Ouest.

4.5- La sous trame prairie et bocages

Cette sous trame n’identifie aucun espace de la trame verte et bleue régionale sur le Territoire Daixois. Encore une fois ce sont les abords de l’Ouche qui sont un espace clé, hors de Daix, tel qu’identifié dans le schéma.

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