Mercredi 10 Juin 1992

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Mercredi 10 Juin 1992 Année 1992. - No 45 S. (C. R.) ISSN 0755-544 X Jeudi 11 juin 1992 7 JUIN 1992 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DIRECTION DES JOURNAUX OFFICIELS TÉLÉPHONES : 26, rue Desaix, 75727 PARIS CEDEX 15. STANDARD : (1) 40-58-75-00 ABONNEMENTS : (1) 40-58-77-77 TELEX 201176 F DIRJO PARIS 1).JOURNAL OFFICIEL SECONDE SESSION ORDINAIRE DE 1991-1992 COMPTE RENDU INTÉGRAL 32e SÉANCE Séance du mercredi 10 juin 1992 * * (1 f.) 45 1504 SÉNAT - SÉANCE DU 10 JUIN 1992 SOMMAIRE PRÉSIDENCE Article ler A (p. 1536) DE M. PIERRE-CHRISTIAN TAITTINGER MM. Xavier de Villepin, Ivan Renar, Albert Ramassamy, Etienne Dailly, Michel Dreyfus-Schmidt. 1. Procès-verbal (p. 1505). Amendement n° 13 de la commission et sous-amendement n° 16 rectifié de M. Henri Goetschy ; amendement n° 18 de M. Claude Estier. - MM. le rapporteur, Henri 2. Révision de la Constitution. - Suite de la discussion Gcetschy, Claude Estier, le garde des sceaux, Félix Ley- zour, Jacques Habert, Paul Girod, Paul Alduy. - Retrait d'un projet de loi constitutionnelle (p. 1505). de l'amendement n° 18 et du sous-amendement n° 16 MM. Jacques Larché, président et rapporteur de la com- rectifié ; adoption de l'amendement no 13. mission des lois ; le président. Adoption de l'article modifié. Discussion générale (suite) (p. 1505). Mme Hélène Luc, M. le président. MM. Paul Girod, Rodolphe Désiré, Mme Hélène Missoffe, Suspension et reprise de la séance (p. 1541) MM. André Fosset, Michel Poniatowski, Michel Dreyfus-Schmidt, le rapporteur, Maurice Couve de Mur- Articles additionnels après l'article ler A (p. 1541) ville, André Diligent, Jean-Pierre Fourcade, Jacques Oudin, Roger Lise, Roland du Luart, Jacques Machet, Amendement n° 11 rectifié de M. Jacques Gérard Larcher, Marc Lauriol. Oudin. - MM. Emmanuel Hamel, le rapporteur, Mme Elisabeth Guigou, ministre délégué aux affaires euro- M. Michel Vauzelle, garde des sceaux, ministre de la jus- péennes ; MM. Christian de La Malène, Roger tice. Chinaud. - Rejet. Clôture de la discussion générale. Amendement n° 25 rectifié bis de M. Charles Pasqua et sous-amendement n° 43 de M. Christian de La Exception d'irrecevabilité (p. 1526) Malène. - MM. Paul Masson, le rapporteur, Mme le ministre délégué, MM. Charles Lederman, Jean-Marie Motion n° 41 de M: Paul Masson. - MM. Paul Masson, Girault, Etienne Dailly, Claude Estier, Jean-Pierre Four- Xavier de Villepin, Charles Pasqua, Charles Lederman, cade, Christian de La Malène. - Adoption du sous- Ernest Cartigny. - Rejet par scrutin public. amendement et de l'amendement modifié constituant un article additionnel. MM. le président, le rapporteur. 3. Modification de l'ordre du jour (p. 1547). Suspension et reprise de la séance (p. 1532) MM. le président, Maurice Schumann, président de la commission des.affaires culturelles ; Etienne Dailly. PRÉSIDENCE DE M. JEAN CHAMANT M. le président. 4. Dépôt de rapports (p. 1547). Question préalable (p. 1532) 5. Dépôt d'un avis (p. 1548). Motion n° 2 de Mme Hélène Luc. - Mme Hélène Luc, MM. Franck Sérusclat, Robert Pagès. - Rejet par scrutin public. 6. Ordre du jour (p. 1548). SÉNAT — SÉANCE DU 10 JUIN 1992 1505 COMPTE RENDU INTÉGRAL PRÉSIDENCE Enfin, viendront les explications de vote et un scrutin DE M. PIERRE-CHRISTIAN TAITTINGER . public à la tribune. vice-président En étant très optimiste, je pense qu'il nous faudra douze ou treize heures de débat pour en terminer avec l'examen de La séance est ouverte à quinze heures cinq. ce projet de loi. Or, il n'est pas souhaitable, à mon avis, que M. le président. La séance est ouverte. cette discussion s'achève très tard dans la nuit. Dès lors, il y a lieu d'envisager un réaménagement de l'ordre du jour. Une décision devra être prise par le Gouver- 1 nement ou par la prochaine conférence des présidents. Monsieur le président, il vous appartiendra de prendre la décision qui vous paraîtra opportune, en sachant qu'au-delà PROCÈS-VERBAL de minuit et demi les discussions prennent, à mon avis, un caractère qui n'est pas toujours satisfaisant. M. le président. Le compte rendu analytique de la précé- dente séance a été distribué. M. le président. Monsieur le président de la commission, Il n'y a pas d'observation ?... nous ferons le point vers vingt heures. C'est la méthode qui Le procès-verbal est adopté sous les réserves d'usage. me paraît la plus sage. Discussion générale (suite) 2 M. le président. Dans la suite de la discussion générale, la parole est à M. Paul Girod. RÉVISION DE LA CONSTITUTION M. Paul Girod. Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, constatons ensemble qu'il s'agit Suite de la discussion là d'urne étrange discussion, puisqu'elle concerne un texte et d'un projet de loi constitutionnelle que 80 p. 100 des arguments échangés se rapportent à un M. le président. L'ordre du jour appelle la suite de la autre d'une nature totalement différente. discussion du projet de loi constitutionnelle Il est vrai que nous n'en serions pas là, comme l'a rappelé (no 334, 1991-1992), adopté par l'Assemblée nationale, ajou- M. Larché avec force, si le Gouvernement et surtout le Prési- tant à la Constitution un titre : « Des Communautés euro- dent de la République, qui est le gardien de la Constitution, péennes et de l'Union européenne ». [Rapport n'avaient pas négocié, puis signé un traité dont ils ne pou- n° 375 (1991-1992).] vaient ignorer que certaines de ses clauses étaient contraires à la Constitution. (Très bien ! et applaudissements sur les M. Jacques Larché, président de la commission des lois travées du RPR et sur plusieurs travées de l'UREI.) constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du règle- ment et d'administration générale, rapporteur. Je demande la Voilà une étrange conception de ce rôle ! Peut-être aurait-il parole. mieux valu consulter, d'abord, le Parlement, quitte à renvoyer la réunion du Congrès après la signature d'un traité qui M. le président. La parole est à M. le rapporteur. aurait été négocié à la lumière de ce que nous aurions indiqué comme étant tolérable en matière de modification de M. Jacques Larché, rapporteur. Monsieur le président, monsieur le garde des sceaux, mes chers collègues, je vou- la Constitution. drais faire en cet instant le point sur l'organisation de nos Mais nous n'en sommes pas là, nous sommes bien obligés débats. de le constater et de nous engager dans le seul débat consti- Il reste seize orateurs inscrits dans la discussion générale. tutionnel. Puis nous entendrons les réponses des ministres. Permettez-moi en cet instant, mes chers collègues, En outre, ont été déposées une exception d'irrecevabilité et d'éprouver quelque timidité en m'exprimant devant ceux une question préalable, ce qui nous mènera à la suspension d'entre vous qui, entre 1940 et 1945, ont sauvé la France du dîner. d'une catastrophe qui était présentée comme une forme de Le Sénat ne pourra donc commencer la dicussion des construction européenne et que l'histoire a chassée de la saga articles que vers vingt-deux heures. Sur les articles, je précise des hommes. que vingt-cinq orateurs ont demandé à prendre la parole et Permettez-moi cependant, mes chers collègues, de parler au trente-six amendements ont été déposés. nom de la génération de ceux qui n'avaient pas dix ans en De plus, il n'est pas exclu que je sois amené à demander 1940. des suspensions de séance pour réunir la commission. Beaucoup d'entre eux, éperdus, ont suivi un cercueil sur les routes de l'exode, sur des chemins inconnus, dans le M. Charles Pasqua. Moi aussi ! fracas d'une bataille que la France était en train de perdre, M. Jacques Larché, rapporteur. Je suis ravi de voir que, sous les bombardements dans des villes écrasées. Ils ont sur ce point, nous sommes, comme toujours, d'accord ! (Sou- ensuite dû vivre au sein de foyers brisés dans un pays sous la rires.) botte. 1506 SÉNAT - SÉANCE DU 10 JUIN 1992 Si leur vie d'homme fut consacrée à la reconstruction de la tenu de ce que je viens de dire sur l'article G - me semble France, dans la lumière d'un pays libéré - ce que nous vous importante et constructive, mais encore faut-il qu'un certain devons, mes chers collègues - l'ombre qui a couvert leurs no.mbre de précautions soient prises. treize ans leur a appris la relativité de bien des choses. C'est la raison pour laquelle je me rallierai bien volontiers Je crois d'ailleurs que les jeunes générations ressentent à l'amendement de la commission des lois, bien qu'ayant eu cette même relativité des choses. des idées similaires concernant le caractère de la loi orga- Or, le débat d'ensemble,' qui commence par des aspects nique. strictement juridiques - monsieur le garde des sceaux, c'est Toutefois, monsieur le garde des sceaux, je vous avoue un peu la faute du Gouvernement, et cela trouble nombre de avec une certaine solennité que si mon vote sur le texte qui nos concitoyens - va cependant dans le sens d'une oeuvre de sortira de nos travaux ou, après une éventuelle navette entre très longue haleine, comparable, par bien des aspects, à les deux assemblées, sur un texte conforme, vous est acquis à l'oeuvre d'identification, puis d'affirmation nationale qui a condition que les précautions en question soient prises, je ne rassemblé, bien avant l'époque des diligences, le Béarn, l'Al- peux pas m'engager pour autant sur ce que je ferai lors du sace, le Languedoc, la Franche-Comté, la Bretagne, pour ne Congrès.
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