Etude Diagnostic Des Clgrn Et Gire Du 28 Au 29 Decembre 2013 a Sevare
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RAPPORT DE L’ATELIER ‘ETUDE DIAGNOSTIC DES CLGRN ET GIRE DU 28 AU 29 DECEMBRE 2013 A SEVARE Décembre 2013 Sommaire ……………………………………………………………………………………………….……. 2 I. INTRODUCTION …………………………………………………………………………………………………….….3 II. Objectif de l’atelier …………………………………………………………………………..……3 2.1 Objectifs spécifiques : ………………………………………………………………….……………3 2.2 Méthodologie de l’atelier …………………………………………………………………………3 a. Cérémonie d’ouverture ……………………………………………………………..…………4 III. MISE EN PLACE DU BUREAU DU PRESIDIUM ………………………………………………….4 IV. EXPOSES EN PLENIERE SUIVIS DE QUESTIONS/REPONSES ……………………………………….4 4.1 PRESENTATION DES RESULTATS DE L’ETUDE DIAGNOSTIC SUR L’ETAT DES LIEUX SUR L’EXISTENCE ET LA FONCTIONNALITE DES CONVENTIONS DE GESTION DES RESSOURCES NATURELLES DANS LES COMMUNES PARTENAIRES DU MYP ET PASAGE ………………………………………………………………………………..4 4.2 PRESENTATION DE LA LOI N° 006 DU 31 JANVIER 2002 PORTANT CODE DE L’EAU : Par Bocar TRAORE, Expert Hydrogéologue/PNE-MALI ………………………………………………………………….9 4.3 PRESENTATION SUR LE CONCEPT ET PRINCIPES DE LA GESTION INTÉGRÉE DES RESSOURCES(GIRE): Par Monsieur Bourama TRAORE, Expert en GIRE / SP/PNE-MALI ………….............................................12 4.4 LES PRINCIPES GESTION INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU (GIRE) ………………………………………..17 V. CONCLUSION ………………………………………………………………………………….…….23 5.1 Recommandations de l’atelier : …………………………………………………………………………23 5.2 Recommandations des Experts du PNE-MALI à l’endroit de PROTOS MALI ……………………………….24 ANNEXES …………………………………………………………………………………………………………..25 2 I. INTRODUCTION L’an deux mille treize, du 28 au 29 Décembre, s’est tenu dans la salle de Conférence de l’Assemblée Régionale de Mopti, l’atelier de restitution de l’étude diagnostic des conventions locales de gestion des ressources naturelles et la GIRE. Ont pris part à cet atelier: les Représentants des communes d’interventions de Protos; les Représentants des services techniques déconcentrés de l’Etat; les Représentants des ONG Partenaire de Protos à Sevaré ; les Représentants des Usagers d’Eau Potable, des éleveurs, des pêcheurs, des agriculteurs, etc… Etc… La liste des participants est jointe en annexe 1 du présent rapport. II. Objectif de l’atelier Cet atelier avait pour objectif principal de partager les résultats obtenus des enquêtes diagnostics réalisées auprès des communes d’intervention des projets MYP et PASAGEà savoir : Togué Mourrari Salsalbé, Ouro Modi, Togoro Kotia, Toguéré Coumbé, Roubé-Doudé, Koubaye, Soye, Diallobé, Korombana, Déboye et Socoura. 2.1 Objectifs spécifiques : Présenter les résultats des enquêtes de terrain dans les communes concernées ; Présenter et discuter avec les participants les grandes lignes de la convention de gestion de la forêt de Koubaye ; Partager avec les participants les forces et faiblesses des conventions locales de gestion des ressources Naturelles; Echanger avec les sur les problèmes qui entravent la mise en application des conventions diagnostiquées; Partager avec les participants les recommandations de l’étude diagnostic des CLGRN ; Présenter le Cadre légal et les textes d'application du Code de l’Eau dans le contexte de la GIRE ; Renforcer les capacités des participants sur le concept et les principes de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) dans le cadre d’une meilleure application des CLGRN ; 2.2 Méthodologie de l’atelier Durant les 2 jours, la méthodologie utilisée a été participative s’inscrivant dans la pédagogie des adultes, alternant des exposés/ débats, des travaux de groupes. Les Langues utilisées pendant les deux (02) jours d’atelier de restitution. En matière de renforcement des capacités sur la Gestion 3 Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) le réseau du Partenariat National de l’Eau s’est toujours placé dans le contexte de la bonne compréhension du message qu’il souhaite véhiculé dans la langue parlée dans ce milieu. A cet effet, pour l’atteinte des objectifs de ces ateliers, en étroite collaboration avec l’ONG-PROTOS, le PNE-MALI a utilisé le Bambara, le Peulh et le français durant les deux jours. 2.3 Cérémonie d’ouverture La cérémonie d’ouverture a été prononcée par le Coordinateur National de PROTOS Sévaré. Il a en tout premier tenu à remercier l’ensemble des participants qui ont bienvoulu faire le déplacement et surtout pendant le week-end. Il a aussi tenu à saluer des experts du Partenariat National de l’Eau pour leur disponibilité à conduire cet atelier. III. MISE EN PLACE DU BUREAU DU PRESIDIUM Le bureau suivant composé de trois personnes : Chef de village de l’atelier : Tenenko Samaké, DRA-Mopti Rapporteurs : Bourama TRAORE et Bocar TRAORE, Experts du PNE-MALI Adoption du programme de travail : Le programme de travail amendé et adopté par les participants est joint en annexe 2. Déroulement des travaux Les travaux de la première journée ont commencé par la présentation des participants. Cette activité avait pour objectif de créer un certain enthousiasme entre les participants et de permettre aux uns aux autres de se connaitre d’avantage. Cette activité a été suivie par la présentation des exposés en plénière. Recueil des Craintes et Attentes des participants Cette activité a été conduite par les experts du PNE-MALI. Elle a permis non seulement de recueillir les attentes et craintes de participants mais aussi de prendre en compte les points exprimés par les participants. Le recueil des attentes et craintes a été suivi par la présentation des objectifs et résultats attendus de l’atelier et des exposés des partenaires. IV. EXPOSES EN PLENIERE SUIVIS DE QUESTIONS/REPONSES. 4.1 PRESENTATION DES RESULTATS DE L’ETUDE DIAGNOSTIC SUR L’ETAT DES LIEUX SUR L’EXISTENCE ET LA FONCTIONNALITE DES CONVENTIONS DE GESTION DES RESSOURCES NATURELLES DANS LES COMMUNES PARTENAIRES DU MYP ET PASAGE Monsieur TRAORE dans son intervention a tenu a informé les participants des projets MYP et PASAGE qui sont entrain d’être mise en œuvre dans le cadre du partenariat PROTOS et PNE-MALI. Il a ensuite indiqué que l’objectif de la présente communication est de partager avec l’ensemble des acteurs des communes concernées et des autres acteurs du secteur, les résultats obtenus des enquêtes conduites sur leur territoire. Il s’agissait aussi de partager et de discuter les problématiques liées à la non application des conventions locales de gestion des ressources naturelles dans le contexte de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) et des lois et règlements qui régissent ce secteur. Cependant, il a attiré l’attention des participants sur la multiplicité des approches d’élaboration des Conventions Locales et la non clarification de leur cadre juridique ne permettant pas souvent aux 4 communautés de tirer le meilleur profit de ces instruments de gestion décentralisée des ressources naturelles. Ceux-ci ont pour conséquences la juxtaposition de nombreuses Conventions Locales sur le même territoire entrainant le disfonctionnement ou des difficultés de mise en œuvre desdites conventions d’une part, et d’autre part aux processus d’élaboration insuffisamment accompagnés pouvant donné naissance à des conflits inter et intracommunautaires. Il a informé les participants que la première phase de l’étude diagnostic avait pour objectif : d’identifier les conventions locales de gestion des ressources naturelles existant entre les acteurs des communes concernées à travers des enquêtes de terrain auprès des communautés et responsables des services techniques du secteur; d’analyser l’état de fonctionnalité de ces conventions de gestion sur la base des données collectées auprès de ces acteurs communaux; et de faire des recommandations et propositions d’amélioration de la fonctionnalité des conventions de gestion. Historique des conventions locales au Mali A l’entame de la communication, Monsieur TRAORE à tenu à faire un bref historique des conventions locales de gestion des ressources naturelles (CLGRN) en république du Mali et les lois et décrets qui en découlent. Il a souligné que l’histoire des conventions locales en république du Mali épouse celle de l’évolution politique du pays et que de surcroît, la plupart de ces localités maliennes ont été bâties sur la base de conventions conclues d’une part, conformément aux croyances populaires, entre les génies des lieux et les premiers fondateurs; d’autre part, entre ces derniers et les nouveaux arrivants. Elles consacrent et légitiment la maîtrise d’un lignage, d’une communauté ou d’un groupe de villages sur une ou plusieurs ressources. Il a dans sa communication, attiré l’attention des participants sur le cas de l’organisation sociale du Delta Intérieur du fleuve Niger pendant la dîna de Sekou Amadou qui a soumis l’exploitation de ces ressources naturelles à certains règlements. C’est ainsi que des individus dans la société ont été responsabilisés pour assurer une gestion durable et ordonnée des différentes ressources naturelles. Notamment : les Djoro responsable des pâturages, les Bèssèma responsable des terres, les maîtres des eaux gèrent les marres, Amirou et Djonsaré sont les chefs de villages. Le mode de gestion traditionnelle des ressources naturelles relève de ces personnalités. Les conventions traditionnelles et les réglementations en découlant ont été sérieusement érodées avec la colonisation. C’est ainsi que naîtront les notions de droits coutumiers et de conventions coutumières, qui servirent de fondement aux « conventions coloniales » considérées à juste titre comme étant les ancêtres de certaines des conventions actuelles, notamment administratives. Il a indiqué que le Décret du 2 mai 1906 promulgué en