Contribution À L'étude De Quelques Espèces De Palmiers Endémiques
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UNIVERSITE D'ANTANANARIVO ÉCOLE SUPERIEURE DES SCIENCES AGRONOMIQUES DEPARTEMENT DES EAUX ET FORETS Promotion « RAITRA » (1999 – 2004) MEMOIRE DE FIN D’ETUDE N° 03 / 2005 / EFOR CCCooonnntttrrriiibbbuuutttiiiooonnn ààà lll’’’ééétttuuudddeee dddeee qqquuueeelllqqquuueeesss eeessspppèèèccceeesss dddeee pppaaalllmmmiiieeerrrsss eeennndddééémmmiiiqqquuueeesss eeettt mmmeeennnaaacccéééeeesss dddeee MMMaaadddaaagggaaassscccaaarrr eeennn vvvuuueee dddeee llleeeuuurrr cccooonnnssseeerrrvvvaaatttiiiooonnn... CCCaaasss dddeee DDDyyypppsssiiisss mmmaaannnaaannnjjjaaarrreeennnsssiiisss (((BBBeeecccccc...))) BBBeeeeeennntttjjjeee eeettt DDDrrraaannnsssfffiiieeelllddd,,, DDDyyypppsssiiisss nnnaaauuussseeeooosssaaa (((JJJuuummm... eeettt HHH... PPPeeerrrrrr...))) BBBeeeeeennntttjjjeee eeettt DDDrrraaannnsssfffiiieeelllddd,,, RRRaaavvveeennneeeaaa jjjuuullliiieeetttiiiaaaeee BBBeeeeeennntttjjjeee eeettt RRRaaavvveeennneeeaaa lllaaakkkaaatttrrraaa (((JJJuuummm...))) BBBeeeeeennntttjjjeee dddaaannnsss lllaaa fffooorrrêêêttt dddeeennnssseee hhhuuummmiiidddeee ddee MMaannoommbboo ((FFaarraaffaannggaannaa)).. de Manombo (Farafangana). Présenté par RAKOTOMALALA Miharisoa Le 27 Avril 2005 Devant le jury composé de Président : Jean Chrysostôme RANDRIAMBOAVONJY Tuteur : Gabrielle RAJOELISON Encadreur : Harison RABARISON Membre : Laurent Guy RAKOTONDRANONY Ce mémoire est dédié : µ à Mbola µ et à toute ma famille REMERCIEMENTS Nous ne saurions commencer ce document sans adresser nos remerciements les plus sincères à tous ceux qui nous ont aidé à achever ce travail. Notre profonde gratitude s’adresse particulièrement à : ¾ Monsieur RANDRIAMBOAVONJY Jean Chrysostôme, Docteur-Ingénieur, chef de la division de formation et de recherche en gestion conservatoire de l’eau et de la fertilité des sols, enseignant chercheur à l’ESSA-forêts qui n’a pas cessé de nous apporter ses contributions précieuses pour nous bénéficier d’une formation de qualité. C’est un grand honneur pour nous qu’il ait accepté de présider la soutenance de ce mémoire. Qu’il trouve ici l’expression de notre extrême reconnaissance. ¾ Madame RAJOELISON Lalanirina Gabrielle, Docteur-Ingénieur, chef du département des Eaux et Forêts et enseignant chercheur à l’ESSA, notre tuteur pour son dévouement à nous offrir un remarquable encadrement aussi bien sur terrain que lors de la rédaction de ce document malgré ses multiples occupations. Qu’elle sache combien nous avons apprécié ses conseils précieux et son soutien moral. ¾ Monsieur RABARISON Harison, Docteur 3ème cycle es sciences, enseignant vacataire à la faculté des Sciences, Research Manager au Conservation International Madagascar, qui a consacré beaucoup de temps tout au long de l’élaboration de ce mémoire malgré ses lourdes responsabilités. Nous lui témoignons nos plus vifs remerciements. ¾ Monsieur RAKOTONDRANONY Laurent Guy, Docteur-Ingénieur, directeur général du Silo National des Graines Forestières, pour les suggestions qu’il a apporté à ce travail et l’honneur qu’il nous fait en siégeant parmi les membres du jury de ce mémoire malgré ses innombrables occupations. Qu’il trouve ici notre profonde reconnaissance. ¾ Conservation International Madagascar et tout son personnel, pour ses appuis financiers et techniques, qui ont apporté une grande contribution dans la réalisation de cette étude. Nous leur adressons notre reconnaissance. ¾ Le Département des Eaux et Forêts de l’ESSA et tout le personnel, qui ont consacré un temps précieux dans notre formation et éducation tout au long de ces années d’étude. ¾ Tout le personnel de l’ANGAP Manombo et du Cantonnement forestier de Farafangana, qui ont énormément facilité nos recherches et travaux sur terrain. ¾ A mes deux assistants locaux IABANIHOVA et KARITSY qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour nous aider pendant les travaux de terrain. ¾ A la famille RAZANATSOA, qui nous a hébergé pendant notre séjour à Manombo, pour leur sympathie. ¾ A tous les villageois de Manombo pour leur fructueuse et précieuse collaboration. ¾ A toute ma famille pour leur soutien moral et affectif. ¾ A tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à l’achèvement du présent document. Merci infiniment. Conservation International est une organisation créée pour la protection de la biodiversité dans le monde. Les actions de Conservation International Madagascar s'intègrent au plan National d'Actions Environnementales et elles suivent les principes généraux de la Stratégie Nationale de Gestion de la Biodiversité. Conservation International a pour mission de préserver la terre, sa biodiversité et de démontrer que l'homme est capable de vivre harmonieusement avec la nature. Son objectif principal est de lutter contre la perte d’habitat et l’extinction de la biodiversité. Leurs stratégies d'approche sont de 3 sortes : ¾ Approche sur la conservation des espèces ¾ Approche sur la conservation des habitats ¾ Et approche sur la gestion des corridors Ces approches sont dans le but d'étendre les zones où la biodiversité est protégée. Ainsi, Conservation International Madagascar travaille, depuis douze (12) ans, avec le gouvernement, les organismes environnementaux, les institutions académiques et les communautés locales pour préserver cette biodiversité. Il mène des recherches en dehors du réseau des Aires Protégées afin d'étendre la surface de celui-ci. Quatorze (14) zones de conservation prioritaires sont ciblées par Conservation International Madagascar pour mettre en œuvre le programme de conservation : Daraina, Makira, Andavakoera, Mahavavy-Kinkony, Mantadia-Zahamena, Menabe central, Ibity-Itremo, Ranomafana- Andringitra, Mikea-Fiherenana, Bongolava, Bassins et rivières de la Côte Est, Forêt littorale de l'Est, Zones des écosystèmes marins et côtiers. Les objectifs principaux du programme de conservation que Conservation International Madagascar met en place dans ces zones sont : ¾ Extension de nouvelles Aires Protégées ¾ Amélioration de la gestion des Aires Protégées ¾ Promotion de l'approche corridor ¾ Et Conservation des espèces menacées prioritaires. RESUME La flore des palmiers de Madagascar est l’une des plus riches et resplendissantes au monde avec ses 171 espèces réparties dans presque toutes les formations végétales de l’île. Actuellement, plusieurs espèces sont menacées d’extinction à cause de diverses pressions auxquelles elles sont soumises. Toutefois, cette flore est encore très peu étudiée jusqu’à présent. Cette étude intitulée « Contribution à l’étude de quelques espèces de palmiers endémiques et menacées de Madagascar en vue de leur conservation. Cas de Dypsis mananjarensis, Dypsis nauseosa, Ravenea julietiae et Ravenea lakatra dans la forêt dense humide de Manombo (Farafangana) » a été réalisée dans le cadre de la collaboration entre le Département des Eaux et forêts de l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques d’Antananarivo et Conservation International Madagascar. L’objectif principal consiste à proposer un plan de conservation de ces espèces à travers l’étude de leurs caractéristiques biologiques, écologiques, leurs utilisations et les menaces auxquelles elles sont confrontées. Pour ce faire, la méthode de travail consiste en des documentations, des enquêtes, des inventaires et des observations directes. Les enquêtes et observations directes menées lors des travaux sur terrain montrent que la dégradation de leur habitat naturel constitue la principale menace à leur survie dans la région de Manombo. Les résultats des inventaires effectués dans la forêt sur sol ferralitique de Manombo révèlent que leur densité respective est relativement faible. La densité moyenne de Dypsis mananjarensis est de 122 individus par hectare dont aucun individu semencier, celle de Dypsis nauseosa est de 139 individus par hectare, celle de Ravenea julietiae est de 84 individus par hectare et celle de Ravenea lakatra est de 99 individus par hectare. Par ailleurs, la majorité de leurs sous populations respectives se trouvent en dehors des AP, donc ne bénéficiant d’aucune mesure de conservation. De ce fait, le futur déclin de chaque espèce lié à la dégradation de son habitat naturel est de 71 % pour Dypsis mananjarensis, 66 % pour Dypsis nauseosa, 60 % pour Ravenea julietiae et 20 % pour Ravenea lakatra. Ainsi, nous proposons comme mesures de conservation des ces 4 espèces d’une part la réduction des pressions sur leur habitat naturel par le renforcement des contrôles et surveillances de la forêt, la sensibilisation de la population locale et la promotion du développement de la région ; et d’autre part la reproduction des espèces en dehors de leur aire de distribution originelle. En évaluant leur statut de conservation par les critères de catégorisation de risque d’extinction de l’IUCN, nous proposons que Dypsis mananjarensis soit classée « En danger critique d’extinction » et les trois autres espèces « En danger d’extinction » et cela pour qu’elles puissent bénéficier des mesures de protection beaucoup plus importantes et stratégiques. MOTS CLES Biodiversité, flore, palmier, Dypsis mananjarensis, Dypsis nauseosa, Ravenea julietiae, Ravenea lakatra, espèce menacée, forêt dense humide, conservation, Manombo, Farafangana, Madagascar TABLE DES MATIERES LISTE DES CARTES .............................................................................................................................. i LISTE DES PHOTOS.............................................................................................................................. i LISTE DES FIGURES...........................................................................................................................