L'écocritique Dans Les Romans ''Globalia'
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L’écocritique dans les romans ”Globalia” et ”Amour à l’Ancienne Ligne” Uliana Gancea To cite this version: Uliana Gancea. L’écocritique dans les romans ”Globalia” et ”Amour à l’Ancienne Ligne”. Littératures. Université Paris-Est, 2014. Français. NNT : 2014PEST0008. tel-01163420 HAL Id: tel-01163420 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01163420 Submitted on 12 Jun 2015 HAL is a multi-disciplinary open access L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est archive for the deposit and dissemination of sci- destinée au dépôt et à la diffusion de documents entific research documents, whether they are pub- scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, lished or not. The documents may come from émanant des établissements d’enseignement et de teaching and research institutions in France or recherche français ou étrangers, des laboratoires abroad, or from public or private research centers. publics ou privés. UNIVERSITÉ PARIS-EST, CRÉTEIL VAL DE MARNE ECOLE DOCTORALE CULTURE ET SOCIÉTÉS Lettres, Idées, Savoirs (LIS) – EA 4395 THÈSE DE DOCTORAT (Littératures comparés) Uliana GANCEA L’écocritique dans les romans Globalia de Jean-Christophe Rufin et Amor en la Línea Vieja de Walter Rojas Pérez Thèse dirigée par Pr Papa Samba DIOP Soutenue le 4 octobre, 2014 Jury: Pr Romuald FONKOUA Pr Anthony MANGEON Tous droits réservés © Uliana Gancea 2014 0 Thèse de doctorat d’Université Paris-Est ECOLE DOCTORALE CULTURE ET SOCIÉTÉS Lettres, Idées, Savoirs (LIS) – EA 4395 L’écocritique dans les romans Globalia de Jean-Christophe Rufin et Amor en la Línea Vieja de Walter Rojas Pérez ------------------------ Uliana GANCEA ------------------------ 1 REMERCIEMENTS Je tiens à remercier mon illustre professeur, M. Papa Samba Diop pour sa disponibilité, sa compréhension et ses précieux conseils qui m'ont permis de mener à bien ce travail, ainsi que tous ceux qui ont été á côté de moi pendant des heures infinies pour réviser la thèse, chapitre par chapitre, les conseils de grande valeur qu’ils m’ont donné afin de diriger à bon port le bateau de ma recherche académique. Je suis complètement fière d’avoir eu un éminent directeur dont les conseils m’ont permis de clarifier mon objectif professionnel. Je ne manquerai pas de remercier l’écrivain Walter Rojas Pérez pour les sages conseils littéraires et l’aide permanente d’interpréter de la meilleure forme possible le message qu’il a voulu transmettre dans sa majestueuse œuvre littéraire. Finalement, aucun mot n’est assez fort pour exprimer ma gratitude à ma famille qui n’a jamais perdu la confiance en moi et qui m’a toujours encouragé de suivre mon but et mon rêve. 2 PRÉCIS I – Résumé en français La présente thèse est une étude écocritique où l’on analyse l’environnement 1 dans les romans: Globalia (2004), écrit par l’écrivain français Jean-Christophe Rufin et Amor en la Línea Vieja (Amour sur l’Ancienne Ligne) (2007), écrit par le Costaricien Walter Rojas Pérez. Cette investigation examine l’expression de la conscience écologique, représentée à partir de l’optique de chaque romancier non seulement dans des périodes différentes (2004/2007), mais aussi dans des endroits distincts. Ici sont analysées les visions singulières de l’Homme en relation avec la campagne et la ville, accompagnées d’une structure politique corrompue où l’on observe l’inégalité de correspondances qui influence le déséquilibre écologique, affectant les systèmes naturels 2, anthropiques 3 et l’être humain. Les romans étudiés ne reflètent pas l’image de la nature vue comme «enfer vert», au contraire, le naturel traduit le portrait d’une Mère qui fournit tout le nécessaire pour la survie des êtres vivants. C’est pour cela que les postulats de dénonciation critiquent l’abus que l’être humain fait contre l’environnement, le déboisement de la forêt, la contamination des bassins hydrographiques, l’utilisation indistincte des produits agrochimiques, la pollution de l’air et de la terre avec des résidus industriels tirés comme décharges à ciel ouvert, tout en se transformant en éléments destructifs qui raccourcissent la vie des êtres vivants sur la Planète Verte. 1 L’environnement comprend l’ensemble d’éléments abiotiques (l’énergie solaire, le sol, l’eau et l’aire) et biotiques (les organismes vifs) qui habitent la Terre, vue comme soutien et foyer des êtres vifs. 2 L’écosystème naturel indique l’habitat où le biotique et l’abiotique se trouvent en équilibre, loin de l’intervention de l’homme. 3 L’écosystème anthropique représente l’écosystème naturel transformé par l’être humain. 3 Dans les deux romans les auteurs accusent l’exploitation insoutenable des ressources naturelles par l’homme conquérant de la nature qui sert aux buts globalisateurs de l’industrialisation. Les textes enregistrent une séries de scène qui critiquent la pratique du développement non-durable et où le paupérisé dévaste la nature et se soumet au pouvoir économique par la nécessité de survivre, pour se transformer finalement en «des-gens», vivre comme les ordures recyclées et se nourrir des déchets de l’industrialisation. La pauvreté globale est telle que les «trois quarts de la population mondiale vivent dans le Tiers Monde, ce qui représente plus de deux tiers du secteur de la surface de la terre» (Stokke 19). La Terre incarne l’être vivant qui appartient à un écosystème universel et, pour se maintenir robuste, elle a besoin de son espace soutenable, dans un milieu écologique sain. La stabilité de la planète est d’importance suprême pour le reste des espèces qui la cohabitent. Voici le discours écocritique que les romanciers Rufin et Rojas Pérez souhaitent transmettre dans le but de perpétuer la viabilité terrestre, de sorte que toute espèce prenne plaisir au nectar qui la maintient vigoureuse. La dénonciation des romanciers cherche à éveiller la conscience pour maintenir l’équilibre écologique sur la Planète Verte. De la même manière, le discours environnementaliste-littéraire va au-delà de la frontière terrestre, tout en arrivant à des mondes cosmiques et universalisés de la Terre, comme celui qui apparaît dans le roman Globalia . L’analyse écocritique dans Amor en la Línea Vieja fait transparaître une réalité cosmologique définie depuis une dimension inextricable qui cherche à recréer la bonne interrelation entre toutes les espèces. Ce monde terrestre-universel offre l’occasion de coexister avec la société interplanétaire où les espèces maintiennent une racine commune. Tant Globalia comme Amor en la Línea Vieja donnent aux nouvelles générations le message écocritique suivant: elles sont dédiées à sauver l’habitat global. 4 Mots et expressions clés : écocritique environnement littérature verte développement durable Jean-Christophe Rufin Walter Rojas Pérez Globalia mondialisation globalisation écologie humaine nature contamination Amor en la Línea Vieja 5 II – Résumé en anglais The ecocriticism in the novels Globalia and Amor en la Línea Vieja The following study analyzes the environment in the novels: Globalia (2004), written by the French novelist Jean-Christophe Rufin and Amor en la Línea Vieja (Love at the Old Rail) (2007), written by the Costa Rican author Walter Rojas Pérez. This research examines the expression of ecological consciousness represented from the authors’ perspectives both in different periods of time (2004/2007) and distinctive places. Below are analyzed the peculiar visions of the Mankind in relationship with the country and the city, accompanied by a corrupt political structure where the inequality of connections influences the ecological unbalance, affecting the natural, anthropic, and human beings’ ecosystems. The novels here studied do not reflect the image of nature viewed as «a green hell»; nonetheless, the natural aspects depict the portrait of a Mother furnishing all the necessary for the humankind’s survival. Thus, the denunciation premises criticize the abuse committed by mankind against the environment, the deforestation of woods, the contamination of hydrographic basins, the indistinct use of agrochemical products, air and land pollution with industrial residue dumped outside as garbage; most likely destructive elements which shorten humankind’s life on the Blue Planet. Both novels accuse the unsustainable exploitation of natural resources by the human conqueror of nature and who serves the globalization goals of the industrialization. This unsustainable development favors the ecological imbalance which leads to the disappearance of uncountable species dying without having ever been studied, taking away the opportunity to the future generations to have even known them. The texts register how the economically poor human beings devastate the nature and give into the economic power for the need to survive, and to finally become “un-people”. Global 6 poverty is such that “three quarters of the world population live in the Third World, which stands for more than two thirds of the earth’s surface” (Stokke 19). The lucky ones, supported by certain people in power, manipulate the citizens by means of transnational companies, and – using the excuse of modernization- they steal nature’s resources. Therefore, when these living beings stop serving the petty interests of the rich, they are laid off without any benefits, directly affecting their human ecology and that of their families; consequently, the underprivileged have no other alternative but to join certain at-risk settlements, live as recycled garbage, and eat from the industrialization’s waste. The Earth embodies a living being that pertains to a universal ecosystem and which requires its own sustainable space, within a healthy ecological environment. The planet’s stability is of supreme importance to the rest of the species that live together on it. This is the ecocritical discourse that the novelists Rufin and Rojas Pérez desire to transmit, hoping to perpetuate the terrestrial viability that all species could enjoy the nectar which maintains it strong. The novelists’ denunciation awakens the consciousness for preserving the Blue Planet’s ecological balance. Moreover, the environmental-literary discourse goes beyond the terrestrial frontiers, getting to the Earth’s cosmic and universal worlds, as the one that appears in the novel Globalia .