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Inventaire cinématographique Essonne

ESSONNE

Inventaire cinématographique 2006-2008

(Mise à jour 2009)

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I. Les salles de cinéma…………………………………………………………………………...……..P.3 1) Cinéma François Truffaut à Chilly-Mazarin 2) Cinéma Jacques Prévert aux Ulis 3) Cinéma Le Cyrano à Montgeron 4) Espace à Orsay 5) Espace Marcel Carné à Saint-Michel-sur-Orge 6) Le Calypso à Viry-Châtillon

II. Les lieux de tournage de films………………………………………………………………...…P.5 1) Arpajon 2) Quelques films récents tournés dans l’Essonne

III. Les festivals et projets à venir………………..………………………………………………...P.6 1) La maison Cocteau 2) Imag’Essonne 3) Festival Nos Cités 4) Ciné social à Chily Mazarin

IV. Les artistes vivant ou ayant vécu dans l’Essonne...…………………………………….P.8 1) Jean GREMILLON 2) Lino VENTURA 3) Michel AUDIARD 4) Andreï TARKOVSKI 5) Les Yamakasis 6) 7) Jean-Louis BORY 8) Jacques BODOIN 9) Sandrine BONNAIRE 10) André MALRAUX 11) Louise de VILMORIN

V. Les informations culturelles, patrimoniales…………………..………………………….…P.13 1) Le Centre National du Rugby à Marcoussis-Linas 2) Verrières-le-Buisson 3) La Route des Jardins et châteaux autour de Paris 4) Autres parcs et jardins 5) Aérodrome de Cerny à Ferté-Alais 6) Evry 7) La prison de Fleury-Mérogis 8) L’autodrome de Linas-Monthéry 9) Le cyclop de Jean TIGUELY 10) Le château de Villiers-le-Bâcle 11) Maison de Claude François – Moulin de Dannemois

VI. Les structures professionnelles……..………………………………………………….……P.18 1) Telessonne 2) Marine LEPINE (chargé de mission Cinéma) 3) La Médiathèque François Mitterrand 4) Le Musée français de la photographie 5) Les studios d’Arpajon 6) Cinessonne 7) Les associations AMIS et CitéArt

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LES SALLES DE CINEMA

Les salles adhérentes à l’ACRIF situées dans l’Essonne sont les suivantes :

1) Cinéma François Truffaut à Chilly-Mazarin

Ce cinéma classé « Art et Essai » a pour vocation d’offrir à tous les Chiroquois et habitants aux alentours un cinéma de qualité. Depuis 2006, le cinéma dispose de deux salles de projection baptisées Jules et Jim, en hommage au célèbre film de François Truffaut. Dans la salle Jim, un dispositif pour malentendants et malvoyants a été mis en place permettant ainsi l'accessibilité de l'équipement à ces publics. La gestion de cet équipement est confiée à l’association François-Truffaut.

2) Cinéma Jacques Prévert aux Ulis

Le cinéma Jacques Prévert, classé art et essais, dispose d'une salle de 227 places. Le cinéma est membre de l'association cinessonne et par ailleurs subventionné par le conseil général de l'Essonne.

3) Cinéma Le Cyrano à Montgeron

Cinéma municipal classé Art et Essai, Le Cyrano est adhérent à l’association Française des Cinémas d’Art et d’Essai, à l’Association des Cinémas de Recherche et à Cinéssonne.

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4) Espace Jacques Tati à Orsay

Crée en 1993, ce cinéma classé « Art et Essai » dès son origine a dépassé la barre du millionième spectateur au cours de l’année 2007. Actuellement, le cinéma est intégré au réseau "Europa cinémas" qui représente le premier réseau de salles de cinéma à programmation majoritairement européenne. Le cinéma Jacques Tati est titulaire de plusieurs labels : "Jeune public", "Patrimoine et répertoire", "Recherche et découverte" et participe aux programmes d'enseignement du cinéma dans plusieurs établissements scolaires. C'est aussi le lieu de plusieurs festivals, de soirées animées par des spécialistes (journalistes, critiques, réalisateurs) et l’équipe de cet espace. Des travaux se sont déroulés dans ce cinéma lors de l’été 2007.

5) Espace Marcel Carné à Saint-Michel-sur-Orge

On y trouve une salle de théâtre et 3 salles de cinéma. Les cinémas de l’Espace Marcel Carné proposent une programmation éclectique pour tous les publics, enrichie par des débats, rencontres et temps forts tel le Festival

Cinessonne. Plusieurs soirées sont organisées en collaboration avec Cinessonne autour des courts métrages d’humour.

6) Le Calypso à Viry-Châtillon

Ce cinéma comprend 3 salles de 120, 150 et 268 places.

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LES LIEUX DE TOURNAGE DE FILMS

1) Arpajon

Exemples de films tournés dans les studios de Saint-Germain-lès-Arpajon : - Smoking/No Smoking (1993) - La Cité des enfants perdus (1995) - Bernie (1996) - Quasimodo del Paris (1999) - Le Prince du Pacifique (2000) - Tanguy (2001) - À ma sœur ! (2001) - Le Raid (2002) - 3 zéros (2002) - Le Boulet (2002) et tourné aussi dans les studios 4000 à la Ferté-Alais - Les 11 commandements (2003) - Iznogoud (2004) - Astérix aux Jeux Olympiques (2008)

Films tournés dans la ville d'Arpajon : - Le Président (1961) de avec Jean Gabin. Tourné place du Marché et porte de Paris. - La Vie à la française (1962) tourné devant le magasin Thirion en nocturne. Pour tourner cette séquence (un couple sur un scooter), il fallait qu'il pleuve, ce soir-là, il faisait beau. Ce sont les pompiers d'Arpajon, MM. Piquet et Richard entres autres commandés par Raymond Leroux qui produisirent une fausse pluie avec une lance. - Paris brûle-t-il ? (1966) de .

2) Quelques films récents tournés dans l’Essonne

Chouchou (2003) de Merzak ALLOUACHE avec plusieurs scènes à Vigneux-sur-Seine : Supermarché Auchan (Centre commercial Valdoly), Quai des Tilleuls, le long de la petite pièce d'eau, Station service BP, l’Eglise et fleuriste près du lac de Vigneux.

Je vais bien, ne t'en fais pas (2006) de Philippe Lioret : scènes dans la rue de la maison des parents de Lili (Mélanie Laurent) dans la Rue Auerstaedt à Savigny-sur-Orge.

Ceux qui restent (2007) d'Anne LE NY : à Morigny-Champigny.

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LES FESTIVALS ET PROJETS A VENIR

1) La maison Cocteau

Le musée Cocteau ouvrira au printemps 2008. La maison de Milly-la- Forêt que l'artiste a occupée pendant plus de quinze ans fait l'objet d’une importante réhabilitation puisque des travaux y ont démarré en août 2006. Ne voulant pas voir ce patrimoine dispersé, le Conseil général et la Région Île-de- ont soutenu financièrement l'association Maison Jean Cocteau à Milly-la-Forêt permettant ainsi de financer les travaux.

Achetée en 1947 avec , cette “petite maison des champs” deviendra sa résidence préférée, jusqu’à sa mort en 1963. Trois ans auparavant, l’artiste avait décoré la chapelle Saint-Blaise des Simples de Milly-la-Forêt. C’est là qu’il repose à jamais. Sur sa tombe, on peut lire l'épitaphe suivante : “Je reste avec vous”.

2) Imag’Essonne

Le festival IMAG’ESSONNE est un concours sur appel à réalisation de film doté de prix. Des jeunes franciliens de 13 à 28 ans réalisateurs de film soumettent leur travail à un jury de professionnel. Le festival ouvre des ateliers dans lesquels les candidats peuvent acquérir les outils nécessaires à la maîtrise de l’image, des séances de diffusion avec un public et un jury. La 6ème édition du Festival de courts-métrages amateurs est prévue pour avril et mai 2008. Un appel à films est ouvert aux jeunes franciliens de 13 et 30 ans, concourant soit à un titre individuel, soit en tant que membre d’une association ou d’un établissement scolaire.

3) Festival Nos Cités

Le festival Nos Cités est organisé par CitéArt, une association regroupant des jeunes de l’Essonne issus des quartiers de Vigneux-sur-Seine, de Draveil et de Montgeron. Le dimanche 2 mars 2008 s’est déroulé la deuxième édition de ce Festival.

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4) Ciné social à Chilly Mazarin

La MJC et le cinéma Truffaut organisent chaque année « Les rencontres du film social », une manifestation culturelle invitant au voyage et aux rencontres. Cette manifestation est proposée en partenariat avec la Cinéma François Truffaut et la Ville de Chilly- Mazarin.

Accompagnés par des professionnels du cinéma, des films et des documentaires sont projetés et ensuite suivis d’un débat sur le thème choisi. En 2008, le thème était « Etre né quelque part » et le débat a tourné autour de la question de l’identité.

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LES ARTISTES VIVANTS OU AYANT VECU DANS L’ESSONNE

1) Jean GREMILLON Enterré au cimetière de Saint-Sulpice-de-Favières

Jean Grémillon, né le 4 mars 1898 à Bayeux (dans le Calvados) est un réalisateur et scénariste français de premier plan pour la période 1937- 1944. En 1937, il fait tourner Jean Gabin dans "Gueule d'amour" et l'année d'après dans "L'Étrange Monsieur Victor", deux films qui lui assurent la consécration artistique et populaire.

Après quelques documentaires comme son film éponyme sur le surréaliste "André Masson, Jean Grémillon s'éteint prématurément le 25 novembre 1959. Il est enterré au cimetière de Saint-Sulpice-de-Favières. Une exposition a d’ailleurs eu lieu sur Jean Grémillon dans ce cimetière, tous les jours du 29 septembre 2007 au 7 octobre 2007.

L’Eglise Saint-Sulpice-de-Favières est un des premiers monuments classés en 1850. Construite pour l'essentiel de 1245 à 1315, elle est l'un des plus beaux exemples du gothique en Île-de-France.

2) Lino VENTURA Vécut et enterré au Val-Saint-Germain

Lino Ventura (de son nom complet Angiolino Giuseppe Pasquale Ventura) né le 14 juillet 1919 à Parme en Italie était un acteur italien de cinéma ayant fait l'essentiel de sa carrière en France. Par fidélité à ses origines, il n'a jamais consenti à prendre la nationalité française, comme cela lui fut souvent suggéré. Lino Ventura parlait le français sans aucun accent, ayant passé l'essentiel de sa vie en France, et s'exprimait au contraire en italien avec une pointe d'accent français.

En 1953, tout à fait par hasard, un de ses amis parle de lui au réalisateur Jacques Becker qui cherchait un italien pour jouer face à Jean Gabin dans son film Touchez pas au grisbi. A la sortie du film, sa présence est telle que toute la profession le remarque. Il décède le 22 octobre 1987 à Saint-Cloud, à l'âge de 68 ans d'une crise cardiaque après 34 ans de carrière cinématographique et 75 films. Parmi ces films, certains ont été tournés dans l’Essonne comme Adieu, Poulet (1975) de Pierre GRANIER-DEFERRE avec des scènes à l’intérieur de la prison d’Etampes et Les Aventuriers (1967) de Robert ENRICO dont une partie se passe sur le circuit automobile de Linas-Montlhery. Lino Ventura vécut au Val-Saint-Germain dans l’Essonne, il y rencontra son épouse Odette et il repose désormais au cimetière de cette commune.

Au Val-Saint-Germain il est possible de visiter : - Le château du Marais : Au XVIIe siècle, vers 1620, fut construit le troisième château dont il ne subsiste que les communs, aujourd'hui transformés en musée. Le parc, qui avait été transformé à l'anglaise au début du XIXe siècle, a été recréé par Achille Duchêne entre 1903 et 1906 pour le comte Boniface de Castellane. De nos jours, on peut visiter ce château de la fin du XVIIIe siècle, ses jardins à la française, le musée Talleyrand et l'orangerie du château. Paris Macadam – Les Arcavals Tél. : 01 46 07 05 08 [email protected] Page 8/19

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- L'église Saint-Germain de Paris : L'église date des XIe siècle et XVIe siècle, elle est consacrée à Saint- Germain, évêque de Paris en 555, fondateur de Saint-Vincent qui est devenue Saint-Germain-des-Prés. On peut admirer à l'intérieur du grand chœur un beau mobilier en bois peint et sculpté du XVIIIe siècle qui n'a pas été détruit à la Révolution. - La fontaine Sainte-Julienne : après les dévotions les pèlerins se rendaient à la fontaine Sainte-Julienne qui était surmontée d'un buste de la sainte. De nos jours ce buste en bois polychrome est placé dans une niche sous l'abri.

3) Michel AUDIARD Décédé dans sa maison à Dourdan

Michel Audiard (de son nom complet Pierre Michel Audiard) né à Paris le 15 mai 1920 est un dialoguiste et un réalisateur français de cinéma.

En 1949, le réalisateur André Hunebelle le fait entrer dans le monde du cinéma en lui commandant le scénario d’un film policier Mission à Tanger, bientôt suivi de deux autres films, trois romans policiers, et des premiers succès d’adaptation de romans au cinéma (Le Passe-muraille, Les Trois Mousquetaires). Il obtient la reconnaissance de ses pairs en remportant le César du meilleur scénario en 1982 pour Garde à vue. Michel Audiard est à présent un scénariste populaire, alors que ses essais en tant que réalisateur n’ont pas connu de succès. Michel Audiard meurt le 28 juillet 1985 dans sa maison de Dourdan.

Dourdan est située à l'extrémité ouest du département de l' Essonne. La ville est arrosée par la rivière de l'Orge et se trouve en bordure de très belles forêts qui composent la forêt de Dourdan avec une superficie de 1683 hectares. Dourdan devint ville royale en 987, quand Hugues Capet fut sacré roi. En 1220, Philippe Auguste fit construire un nouveau château. Parmi le patrimoine architectural, on y trouve : - l’Église Saint-Germain-l'Auxerrois : sa construction a débuté en 1150 et les travaux se sont achevés au XIVe siècle. En 1689 est construite la chapelle de la Vierge qui augmente la longueur de l'édifice de 14 mètres le faisant passer de 36 à 50 mètres. - Le Château de Dourdan : construit à la demande de Philippe-Auguste au début du XIIIe siècle à l'emplacement d'une forteresse en bois, il est caractéristique de l'architecture militaire de cette époque. Le donjon, pièce maîtresse du château, mesure environ 30 mètres de hauteur et 13,6 mètres de diamètre. C'est le type même des donjons de l'époque de Philippe-Auguste.

4) Andreï TARKOVSKI Enterré au cimetière de Sainte-Genviève-des-Bois

Andreï Tarkovski est un réalisateur russe né le 4 avril 1932 à Zavraje (Russie) province d’Ivanovo sur la Volga et mort le 28 décembre 1986 à Paris. En 1956, il entre au VGIK (Institut central du cinéma de l’URSS), à Moscou. Son œuvre teintée de mysticisme est l'une des plus originales du cinéma du XXe siècle. Andreï Tarkovski est souvent considéré par la critique comme un des maîtres du Septième Art, à l'égal d’, , Michelangelo Antonioni ou . Il est enterré au cimetière russe orthodoxe de Sainte-Geneviève-des-Bois.

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Le Cimetière Russe et l'église Orthodoxe Notre Dame de l’Assomption se trouvent rue Léo Lagrange à Sainte- Geneviève-des-Bois dans le département de l’Essonne : - Le cimetière, appelé le Cimetière Russe, a été crée le 8 février 1879. Aménagé à la russe (cadre pastoral, avec des abiétacées, des pins, et des grands bouleaux), sont inhumés dans 5 220 tombes environ 15 000 Russes parmi lesquels Andreï Tarkovski et la et la comédienne et actrice française Odile Versois (née Tania de Poliakoff-Baïdaroff). Emigrés de Russie après la Révolution de 1917, ses parents se réfugient en France. - L'église Orthodoxe Notre Dame de l’Assomption, de style novgorodien (XVe siècle), fut construite par l'entreprise de Jules Peyroux en 1938-1939 selon les plans de l’architecte Albert Alexandrovitch Benois. L’église et le cimetière sont inscris dans l’inventaire des Monuments historiques, et composent un ensemble unique en France.

5) Les Yamakasis La plupart sont d’Evry

Ils sont sept. Ce sont les Yamakasi : une bande de jeunes athlètes, pour la plupart évryens. Ils ont créé un nouveau sport de rue et essaient de conquérir la cité, plus exactement ses murs, ses toits, ses ponts. Légers, agiles, rapides, ils bondissent d'un immeuble à l'autre, glissent sur les parois et bravent tous les dangers. Pour ne pas perturber la vie du quartier, ils s'entraînent très tôt, au petit matin. Leur pratique du Parkour a donné lieu à un film : Yamakasi.

6) Kad MERAD Natif de Ris-Orangis

Kad Merad de son vrai nom Kaddour Merad est un comédien, humoriste et scénariste franco-algérien né le 27 mars 1964 à Sidi Bel Abbes en Algérie et natif de Ris-Orangis. Après avoir commencé à enchaîner des petits rôles au cinéma sa première grosse œuvre cinématographique est Mais qui a tué Pamela Rose ?, film réalisé en 2003 par Éric Lartigau et coécrit avec Olivier Barroux.

Kad Merard a reçu, en 2007, le César du meilleur acteur dans un second rôle pour sa performance dans le long métrage Je vais bien ne t'en fais pas de Philippe Lioret.

7) Jean-Louis BORY Né à Méréville

Jean-Louis Bory, né le 25 juin 1919 à Méréville (Essonne, à l'époque Seine-et- Oise) et décédé le 12 juin 1979, était un écrivain, journaliste et critique cinématographique français. Brillant élève au lycée d’Étampes, il entre en khâgne à Henri-IV. En 1961, il remplace François Truffaut comme critique cinématographique à Arts.

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Méreville est située au cœur de la vallée de la Juine et apparaît comme une oasis de verdure dans la plaine beauceronne. Sa halle du Moyen-Âge (env. 1511), son château et son parc, la Tour Trajane et le lavoir du XVIIIe siècle font de Méréville un des sites les plus pittoresques de la région. Les cressonnières sont un élément remarquable du paysage, labellisées « paysage de reconquête » depuis 1992 par le Ministère de l'Environnement. Le département de l'Essonne est d’ailleurs le premier producteur de cresson en France avec 40%.

8) Jacques BODOIN Installé à Méréville

Jacques Bodoin, de son vrai nom Jacques Louis Maurice Bodoin, est un chansonnier, né le 26 mars 1921 à Clichy-la-Garenne. Côté cinéma, il a fait quelques apparitions, notamment dans Le Viager (1971) ou La Grande Vadrouille (1966), et a également campé le personnage de Coco Lafleur dans la série Vidocq (1967).

Mais il est surtout connu pour avoir prêté sa voix à quelques personnages truculents (Lucky Luke - Daisy Town, 1972). On se souvient en particulier de son inimitable prestation dans la peau de Pollux (Le Manège enchanté, 1965-1975), chien dandy auquel le comique a donné l'irrésistible accent british qui le caractérise toujours. Dans les années 60, alors marié à l'actrice Micheline Dax, Jacques Bodoin s'est installé à Méréville où il a participé à la vie locale, notamment en acceptant d'organiser plusieurs rétrospectives costumées.

9) Sandrine BONNAIRE Vécut à Grigny

Sandrine Bonnaire née le 31 mai 1967 à Gannat en Auvergne, est une actrice française. Elle fut révélée au public par le film de Maurice Pialat, À nos amours où sa jeunesse et sa sensualité crèvent l'écran. Son rapport avec ce metteur en scène sera d'ailleurs très important puisqu'ils tourneront ensuite deux autres films : Police et Sous le soleil de Satan qui obtiendra la palme d'or du Festival de Cannes en 1987.

Elle a passé l'essentiel de son enfance et de son adolescence à Grigny dans l’Essonne.

10) André MALRAUX Vécut au château de Verrières

André Malraux, né à Paris le 3 novembre 1901 et mort à Créteil (Val- de-Marne) le 23 novembre 1976, de son vrai nom Georges André Malraux, fut un écrivain, un aventurier et un homme politique français.

À 14 ans, il entre à l'école supérieure de la rue Turbigo (le futur lycée Turgot), période durant laquelle il fréquente déjà assidûment les bouquinistes, les salles de cinéma, de théâtre, d'expositions, de concerts, etc. Dès 1933, il milite contre le fascisme et le nazisme, puis rejoint les républicains espagnols à partir de 1936. Il monte de toutes pièces l'escadrille Paris Macadam – Les Arcavals Tél. : 01 46 07 05 08 [email protected] Page 11/19

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España avec une vingtaine de personnes et en prend le commandement comme colonel, jusqu'en 1937. Après s'être inspiré de son combat pour écrire le roman L'Espoir, publié en décembre 1937, il tourne le film Espoir, sierra de Teruel en 1938.

Malraux a participé activement au rayonnement de la culture française dans le monde. On lui doit notamment le système "d'avance sur recettes", mis en place par un décret de Juin 1959, qui reste de nos jours un moteur important de la création cinématographique en France. André Malraux a vécu dans le château de Verrières auprès de Louise de Vilmorin jusqu'à la mort de celle-ci, et ensuite auprès de la nièce de celle-ci, Sophie de Vilmorin, qui s'est occupé de l'écrivain jusqu'à sa mort.

11) Louise de VILMORIN Née et vécut à Verrières-le-Buisson

Louise Lévêque de Vilmorin, dite Louise de Vilmorin, née à Verrières-le- Buisson le 4 avril 1902 et décédée le 26 décembre 1969 était un écrivain français. Louise de Vilmorin publie son premier roman, Saintes-Une fois en 1934. Ce succès immédiat la fait reconnaître du Tout-Paris, et elle enchaîne immédiatement les succès littéraires.

Elle est aussi l'instigatrice du célèbre « Pot au feu » cher au Paris mondain, soirées dominicales au cours desquelles elle réunissait ses amis au « Salon bleu » de son château de Verrières-le-Buisson. Parmi les convives réguliers se trouvaient le réalisateur et écrivain René Clair, le cinéaste français d’origine allemande Max Ophüls, l’acteur Alain Cuny ainsi que l’acteur et comédien Paul Meurisse.

Plusieurs de ses œuvres furent adaptées au cinéma, comme Amélie ou le temps d'aimer (1961) de Michel Drach, La Française et l'amour (1960) avec et Micheline Dax et le chef-d'oeuvre de Max Ophuls, Madame de... (1953) avec , Charles Boyer et .

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LES INFORMATIONS CULTURELLES, PATRIMONIALES

1) Le Centre National du Rugby à Marcoussis-Linas

Situé dans le parc de Bellejame, le site de 42 hectares de bois et de champs cultivés était à l'abandon depuis 1969, à la mort de la Comtesse. En 1976, un incendie ravage le château. Depuis, ce patrimoine souffrait du manque d'affectation. Le 2 juillet 1999, le Comité directeur de la Fédération française de Rugby décidait l'installation de son Centre Technique national sur ce site.

L'architecte du projet est Françoise-Hélène JOURDA dont c'est le premier projet d'ensemble en France mais qui a déjà signé quelques réalisations comme le palais de Justice de Melun (Seine et Marne). Emergence 2006 - Université D'été Internationale Du Cinéma à Marcoussis : Le but d’Emergence est d’être le plus proche possible des réalisateurs en devenir et de suivre, dès les prémices, leurs projets de longs métrages.

2) Verrières-le-Buisson

La Forêt domaniale de Verrières occupe une superficie de 556 hectares. Des traces de vestiges architecturaux sont visibles par satellite dans le bois de Verrières : une juste en surplomb de Verrières, une autre en surplomb de la Nationale 118 et orientée vers Bièvres et quelques traces derrière la Boursidière.

En 1969, Louise de Vilmorin, qui vit dans son château de Verrières (2 rue Estienne-d’Orves) invite André Malraux à s’installer dans un appartement du château (elle y décède le 26 décembre). En janvier 1975, il inaugure le centre culturel André Malraux à Verrières-le- Buisson. Il a été inhumé le 24 Novembre 1976 dans cette même ville mais depuis ses cendres ont été transférées au Panthéon en 1996.

3) La Route des Jardins et Châteaux autour de Paris

Sept des 21 sites prestigieux de la route des “Jardins et Châteaux autour de Paris” sont situés en Essonne.

A. Château et parc de Courances Dans le parc de Courances se trouve un des plus beaux jardins de France comprenant quatorze sources et un château Louis XIII, classés Monuments Historiques. Omniprésence des eaux « courantes », du végétal et de la pierre dans ce paysage de 75 ha dont la création remonte au XVIe siècle.

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Films tournés dans ce parc : Le Masque de fer (1962) de Henri DECOIN, Molière ou Le comédien malgré lui (2007) de Laurent TIRARD (scènes au château de Monsieur Jourdain joué par ) et Que la fête commence (1974) de .

B. Domaine de Courson Courson est représentatif de ces grands domaines en Ile-de-France où s’insèrent château, chapelle (ancienne église paroissiale), écuries, ainsi qu’un exceptionnel château d’eau... Le château possède l’architecture typique des grandes demeures, briques et pierres, bâties à la fin du XVIIe siècle. C’est une demeure lumineuse tournée vers la nature, décor et mobilier s’en inspirent largement (grand salon à l’italienne, galerie, bibliothèque). Présence de nombreux artistes comme Catherine Deneuve chaque année.

C. Domaine et parc de Saint-Jean de Beauregard Témoins de l’art de vivre au XVIIe siècle, château, communs, parc, potager, écuries, pigeonnier et abreuvoir forment un superbe ensemble architectural classé monument historique. Le pigeonnier avec ses 4 500 boulins est très spectaculaire. Il devait fournir aux occupants du château viande et oeufs mais aussi l’indispensable colombine pour le potager.

D. Domaine Départemental de Chamarande Bel exemple de l’élégance du style LOUIS XIII, le Château de Chamarande (XVIIe siècle) est entouré d’un parc de 98 hectares, aujourd’hui paysager. Témoin de l’évolution de l’art des jardins, le Domaine permet de se familiariser avec différents types de jardins grâce à des éléments comme le Jeu de l’Oie et l’Orangerie (dont l’architecte est Pierre CONTANT d’IVRY), ou l’île aux contours irréguliers.

E. Parc et château du Marais A la fin du XVIIIe siècle, le Trésorier général de l’artillerie et du génie, M. Le Maistre, fit construire le château actuel, le plus beau d’Ile-de-France pour cette période. Chef-d’oeuvre de l’architecture Louis XVI le lieu comprend un Grand par cet un miroir d’eau. On y trouve un Musée de l’histoire de la demeure, de ses propriétaires et de ses hôtes illustres. Un parcours pédestre permet d’effectuer le tour complet du domaine.

F. Parc de Jeurre et ses fabriques A Jeurre se trouve réuni un ensemble de monuments historiques classés, des XVIIe et XVIIIe siècles, appelés fabriques et créés pour l’embellissement d’un parc conçu comme un jardin naturel. Les quatre principales fabriques : la laiterie, le Temple de la Piété Filiale, la Colonne Rostrale et le Cénotaphe de Cook, ont été construites sous le règne de Louis XVI dans le célèbre parc de Méréville, propriété du Marquis de Laborde (banquier de la Cour, guillotiné sous la Terreur). Hubert Robert avait été chargé par lui de dessiner le parc et ses embellissements. A la fin du XIXe siècle, l’aïeul du propriétaire actuel acheta ces fabriques, les fit démonter pierre par pierre, transporter de Méréville à Jeurre et réédifier dans son parc, les sauvant d’une ruine certaine. C’est au paysagiste Duchêne que fut confié le soin de les placer dans le parc de Jeurre. Film tourné dans ce parc : Le Libertin (2000) de Gabriel AGHION

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G. Château et parc du Saussay Rare ensemble de deux châteaux du XVIIIe siècle se faisant face à l’entrée d’un parc romantique entouré d’eau. Ce parc à la française dont il reste le grand miroir, les douves et la grande perspective, a été redessiné par Duchêne le grand paysagiste au début du XXe siècle. L’intérieur retrace la vie des illustres familles qui l’habitèrent (magnifique bibliothèque Colbert). Film tourné dans ce parc : Les Liaisons Dangereuses (1988) de Stephen FREARS (Château du Saussay, avenue Guillemette de Bourbon Busset).

4) Autres parcs et jardins

A. Les Jardins Romantiques de Méréville Le 20 octobre 1784, le marquis Jean Joseph de Laborde achetait le domaine de Méréville. Il engage d’abord l’architecte François Bélanger puis s’en sépare et en mai 1786 engage Hubert Robert qui y consacrera sept années avec 400 ouvriers. Ils réaliseront le plus grand jardin paysager du siècle. Depuis le 4 décembre 2000, le Conseil général est propriétaire du site. Un projet de restauration est actuellement en cours.

B. Parc Boussard Situé à Lardy, le jardin Boussard est un spécimen de l’art des jardins de l’époque « Art Déco », il a été créé en 1927 par l’architecte Joseph Marast.

C. Château et parc de Villeconin Château construit à la fin du XIVe siècle par Jean de Montagu, surintendant des finances, et remanié au XVIIe siècle par la famille Cochefilet.

D. Parc Caillebotte Maison où Gustave Caillebotte, peintre impressionniste vécut de 1860 à 1879. Casin (maison à l’italienne) dans un parc paysager à l’anglaise, aménagé vers les années 1830. Fabriques d’ornementation : kiosque, chaumière, chapelle, orangerie, chalet suisse... Gustave Caillebotte réalisa près de 80 tableaux sur le site, parmi lesquels plus de 20 tableaux sur la rivière et le canotage. Située à Yerres, cette propriété communale fait l’objet depuis 1995 de restaurations importantes.

E. Tour de Montlhéry Donjon d’un château des XIIIe et XIVe siècles reconstruit par les sires de Montlhéry et qui, commandant la route d’Orléans, fut intimement lié à l’histoire de France sous les premiers capétiens.

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5) Aérodrome de Cerny à Ferté-Alais

L’Essonne est, depuis près d’un siècle, une terre d’aviation avec en 1909 la création du 1er aérodrome organisé du monde à Viry-Châtillon, l’aéroport international d’Orly situé au 2/3 en Essonne, le centre d’essai en vol de Brétigny-sur-Orge, l’aérodrome d’Etampes-Mondésir où fut créée la patrouille de France... Cette tradition se perpétue à Cerny où l’Amicale Jean-Baptiste Salis a restauré une collection exceptionnelle de 75 avions à hélices en état de vol dont le fameux Blériot XI. Un grand meeting est organisé tous les ans le week-end de la Pentecôte rassemblant des avions de collection venus de toute l’Europe.

Film tourné dans cet aérodrome : L’As des as (1982) de Gérard OURY (au début, scène de combat entre deux avions) à l’aérodrome Jean Salis.

6) Evry

Dès 1965, le principe de la création de villes nouvelles est mis sur pied et Evry fait alors parti des cinq villes nouvelles. Avec ses 100 hectares de parc urbain et ses 120 hectares d'espaces verts publics, ses nombreux jardins et balcons fleuris, Évry est l'une des villes les plus vertes de France.

Mise à part la cathédrale et sa généreuse forme cylindrique dessinée par Mario Botta qui date de la fin des années 90, la ville possède de nombreux bâtiments pour le moins atypiques : l'Institut des sciences des matériaux, le plus grand des bâtiments de l'université, mais également la bibliothèque universitaire et le bâtiment "premier cycle". Toujours dans le centre ville, notons la particularité de l'Hôtel de ville et de sa grande baie vitrée et la Chambre de commerce, bâtiments qui bordent l'animée Place des droits de l'Homme et du citoyen. En matière de logement, le quartier le plus emblématique de la ville est sans nul doute le quartier des Pyramides. La construction du quartier a donné lieu à un concours d'architecture et d'urbanisme remporté par les architectes Andrault et Parat.

Films tourné à Evry : La Totale ! (1991) de Claude ZIDI (scènes où travaille Hélène interprétée par Miou-Miou et où elle se fait voler son sac à main) et Banlieue 13 (2004) de Pierre MOREL.

La cathédrale de la Résurrection d’Evry est la première construite en France depuis plus d'un siècle. Le 1er janvier 1989 le diocèse prendra le nom d'Évry-Corbeil-Essonnes. La Grande Mosquée : Face à la Cathédrale, le minaret de la mosquée pointe vers le ciel pour rappeler à l'instar des autres édifices culturels de la ville que celle-ci abrite aussi le centre culturel musulman. La Grande Mosquée compte parmi les plus grandes mosquées d'Europe occidentale. La très Grande Pagode : La communauté bouddhiste de l'Essonne construit actuellement sa pagode à proximité du « Parc aux Lièvres » dans la commune d'Évry. La fin des travaux est estimée pour 2010.

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7) La prison de Fleury Mérogis

Fleury-Mérogis est une commune française, célèbre pour sa prison, située dans le département de l'Essonne. La prison de Fleury-Mérogis est une maison d'arrêt dont le complexe pénitentiaire a été édifié entre 1964 et 1968.

Le projet, conçu par l'architecte Guillaume Gillet, prend la forme d'un bâtiment central polygonal d’où rayonnent 5 blocs (ou tripale) de détention. Chaque tripale peut accueillir entre 700 et 900 détenus. Le centre compte officiellement 3110 places. Avec la prison de Fresnes et la prison de la Santé, c'est l’un des trois principaux établissements pénitentiaires de la région parisienne, et le plus grand centre pénitentiaire d'Europe. En raison de consommation de drogues, notamment de l’héroïne, l’actrice Zouzou, Danièle Ciarlet de son vrai nom, a fait deux courts passages dans cette prison en 1992 et 1994.

8) L'autodrome de Linas-Montlhéry

L'autodrome de Linas-Montlhéry est un circuit automobile, créé en 1924, situé dans le département français de l'Essonne, à cheval sur les communes de Linas, Montlhéry et Saint-Germain-lès-Arpajon. Film tourné sur cet autodrome : Bernie (1996) d’Albert Dupontel.

9) Le cyclop de Jean TINGUELY

Le cyclop est une sculpture monumentale de 22 mètres de haut et trois cents tonnes d’acier réalisée en collaboration avec plus de 15 artistes de renommée internationale. En 1987, Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle ont fait don du Cyclop à l'Etat Français. En 1988, le ministère de la culture de France a créé l'association 'Le Cyclop' qui a pour mission de promouvoir l'oeuvre et de veiller à son entretien. La sculpture a été inaugurée officiellement et ouverte au public en 1994.

De l’extérieur, il s’apparente à une tête sans corps étincelante de miroirs, avec un œil unique, une bouche d’où ruisselle de l’eau sur une langue toboggan et une énorme oreille. A l’intérieur, le spectateur est invité à suivre un chemin labyrinthique pour découvrir des œuvres variées et complémentaires, des sculptures sonores, un petit théâtre automatique et à l’emplacement du cerveau, une machinerie formidable aux engrenages de ferraille aussi fascinants qu’hétéroclites.

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10) Le Château de Villiers-le-Bâcle

Maison-atelier Foujita : Atelier de Foujita dans lequel on peut voir son travail préparatoire à la réalisation de la chapelle Notre-Dame-de-la-Paix (chapelle Foujita) de Reims. Yves Lecoq est le propriétaire de ce château qu’il a acquis en 1995. Il fait également parti du conseil municipal de sa commune de

résidence, Villiers-le-Bâcle. Film tourné dans le château : Ridicule (1996) de Patrice LECONTE.

11) Maison de Claude François - Moulin de Dannemois

C'est en 1964 que Claude François s'installe au moulin, entre Etampes et Fontainebleau. Petit cocoon de la famille, de nombreuses fêtes sont organisées avec le gratin du spectacle des années 60 et 70. Dannemois est connu pour avoir été la résidence campagnarde de Claude François au moulin du village. Il est enterré dans le petit cimetière où sa tombe est l'objet de nombreuses visites de ses admirateurs. Le moulin, après sa mort en 1978, a connu des fortunes diverses. Aujourd'hui, il est transformé en restaurant où on peut retrouver de nombreux souvenirs du chanteur.

Film tourné à Dannemois : Podium (2003) d'Yann MOIX (au Moulin et au cimetière).

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LES STRUCTURES PROFESSIONNELLES

1) Telessonne

Télé locale qui a réalisé des petits films sur le département. Frédéric LOUIS (Directeur) : [email protected] http://www.telessonne.fr/web3/

2) Marine LEPINE

Elle est chargée de mission Cinéma au service culture du CG de l’Essonne Tél. : 01 60 91 94 04 / Mail : [email protected]

3) La Médiathèque François Mitterrand aux Ulis

Plusieurs espaces sont présents dans cette Médiathèque dont un consacré à la vidéo. Il est possible d’emprunter 3 vidéos (dont 2 DVD) pour deux semaines.

4) Le Musée français de la photographie

Ce musée départemental d’importance nationale a été fondé en 1960 par Jean et André Fage. Les collections exceptionnelles comptent environ 15 000 objets, appareils photographiques... et un fonds de clichés estimé à 1 million de pièces parmi lesquelles de très rares daguerréotypes. Les collections présentent l’inventaire numérisé des principaux fonds du Musée Français de la Photographie : matériel, épreuves et documents témoignant de l’histoire technique de la photographie et de ses usages. Plusieurs des œuvres exposées dans les collections sont d’André Reybas.

Passionné de photographie depuis l’âge de 15 ans, André Reybas (1897-1972) devient opérateur et photographe de plateau en 1922. Il y côtoie des personnalités comme Max Linder sur le tournage d’Au Secours d’Abel Gance ou Henri Desfontaines lors du tournage de Belphégor en 1928. Employé chez Pathé (1926) puis à la Paramount (1930), il multiplie les clichés des coulisses du milieu cinématographique. Parallèlement, il ouvre un studio à Châtillon-sous-Bagneux où les vedettes de cinéma se succèdent. Ces portraits servent ensuite, pour la plupart, d’illustrations pour les revues consacrées au septième art telle Ciné- Coulisses avec laquelle Reybas collabore dès 1922.

5) Les studios d’Arpajon

Arpajon est un haut lieu du cinéma de par ses studios et possède de plus un cinéma indépendant comportant cinq salles, dont une grande salle de quatre cents places. Il y est Paris Macadam – Les Arcavals Tél. : 01 46 07 05 08 [email protected] Page 19/19

Inventaire cinématographique Essonne projeté chaque semaine entre six et douze films en exclusivité ainsi que certains films, parfois d'art et d'essai, en version originale. De nombreux films et émissions de télévision ont été tournés dans les studios de Saint-Germain-lès-Arpajon. Créé en 1987, les studios d’Arpajon disposent de plateaux de 400 m2 à 4300 m2. De nombreux services sont présents et disponibles sur les lieux : ateliers, stock décor, location de matériels, loges, bureaux, parking, restaurant,…

Wadeck Stanczak est né à Arpajon le 30 novembre 1961. C’est un acteur français, né d'une famille polonaise et dont le vrai nom est Władysław Staoczak. Ancien champion de taekwondo, en 1984 il est découvert par André Téchiné. À partir des années 1990 il se consacre surtout au théâtre et à la télévision, et n'apparaîtra plus qu'épisodiquement au cinéma. Il avait été engagé en 1992 pour Mouche, le film que Marcel Carné a essayé de réaliser durant les dernières années de sa vie. Le film a été arrêté au bout de huit jours de tournage faute d'argent. Il a reçu le César du meilleur jeune espoir masculin pour le film Rendez-vous de André Téchiné en 1986.

6) Cinessonne

C’est l’association départementale des cinémas Art et Essai de l’Essonne. Sous l’impulsion de directeurs de cinéma, Cinessonne a été créée en 1996 et regroupe les cinémas publics situés dans 11 communes de l’Essonne pour un total de 21 écrans. 20 000 séances publiques annuelles sont réalisées, ce qui a représenté en 2005 plus de 500 000 spectateurs. Chaque année depuis 1999, Cinessonne organise au moment de l’automne le festival du cinéma européen en Essonne qui a lieu dans l’ensemble des salles du réseau.

7) Les associations AMIS et CitéArt

Elles organisent des ateliers de pratique audiovisuelle permettant à des publics d’enfants et d’adolescents de découvrir le cinéma par l’écriture de scénarios, l’approche de la réalisation et du montage, au côté de professionnels.

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