MÉMOIRE DES DÉLIBÉRATIONS DU CONSEIL EXÉCUTIF SÉANCE DU 29 SEPTEMBRE 1993 À 11 H 00
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MÉMOIRE DES DÉLIBÉRATIONS DU CONSEIL EXÉCUTIF SÉANCE DU 29 SEPTEMBRE 1993 À 11 h 00 SOUS LA PRÉSIDENCE DU PREMIER MINISTRE MONSIEUR ROBERT BOURASSA Membres du Conseil exécutif présents: Monsieur Robert Bourassa, Premier ministre Madame Lise Bacon, Vice-Première ministre; ministre de l’Énergie et des Ressources Monsieur Gaston Blackburn, Ministre du Loisir, de la Chasse et de la Pêche Monsieur André Bourbeau, Ministre de la Main-d’oeuvre, de la Sécurité du revenu et de la Formation professionnelle Monsieur Lawtence Cannon, Ministre des Communications Monsieur Normand Cherry, Ministre du Travail; ministre délégué aux Communautés culturelles Monsieur John Ciaccia, Ministre des Affaires internationales Monsieur Marc-Yvan Côté, Ministre de la Santé et des Services sociaux; ministre délégué à la Réforme électorale Monsieur Robert Dutil, Ministre des Approvisionnements et Services Madame Liza Frulla, Ministre de la Culture Madame Monique Gagnon-Iremblay, Ministre des Communautés culturelles et de l’immigration Monsieur Daniel Johnson, Ministre délégué à l’Administration et à la Fonction publique, Président du Conseil du trésor Monsieur Gérard D. Levesque, Ministre des Finances Monsieur Robert Middlemiss, Ministre délégué aux Transports Mons leur Pierre Paradis, Ministre de l’Environnement Monsieur Guy Rivard, Ministre délégué aux Affaires internationales Monsieur Claude Ryan, Ministre des Affaires municipales; ministre de la Sécurité publique Monsieur Raymond Savoie, Ministre du Revenu Monsieur Christos Sirros, Ministre délégué aux Affaires autochtones Monsieur Gérald Tremblay, Ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Technologie Madame Violette Trépanier, Ministre déléguée à la Condition féminine Monsieur André Vallerand, Ministre du Tourisme Monsieur Yvon Vail 1ères, Ministre délégué à l’Agriculture, aux Pêcheries, et à l’Alimentation Certains renseignements ont été caviardés dans ce document, et ce, en vertu des dispositions de la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels (RLRQ, chapitre A-2.1). Les articles pertinents apparaissent aux endroits concernés. M~MOIRE DES D~LIB~RATIONS LE 29 SEPTEMBRE 1993 PROJET DE LOI MODIFIANT LA lOI SUR lES SERVICES CORRECTIONNELS CR~F.: 3-0172) Le ministre de la Sécurité publique soumet un mémoire daté du 10 août 1993 et portant sur un projet de loi modifiant la Loi sur les services correction ne 1s. Le mémoire expose qu'en vertu de 1a Loi sur 1es services correctionnels, le directeur général des services correction nels doit faciliter la réinsertion sociale des personnes contrevenantes qui sont sous sa responsabilité. À cette fin, il peut permettre à un détenu de s'absenter temporairement de l'établissement de détention. Il peut également octroyer une absence temporaire pour raisons humanitaires. Ces autorisations ne peuvent toutefois être données qu'après qu'un comité d'absence temporaire ait formulé sa recommanda ti on. À 1 'heure ac tue 11 e ce comité est formé de 3 personnes. Le projet de loi proposé vise à réduire à 2 le nombre de personnes formant le comité d'absence temporaire et à prévoir qu'en cas d'opinions divergen tes dans les recommandations formulées par chacune de ces personnes, elles transmettent chacune leur recommandation au directeur général pour décision. Le mémoire explique que les modifications proposées visent dans un contexte de restrictions budgétaires à assurer une meilleure gestion des ressources humaines affectées aux comités d'absence temporaire des établissements de détention et ce, à moindre coût, sans porter atteinte aux droits des détenus. Le mémoire précise que les économies escomptées par la réduction à 2 personnes des membres faisant partie du comité d'absence temporaire sont de l'ordre de 5 équivalents à temps complet et de 200 k$ répartis sur les 2 prochains exercices financiers. Le mémoire conclut en recommandant au Conseil des ministres de soumettre en conséquence à l'Assemblée nationale un projet de loi modifiant la Loi sur les services correctionnels. Ce mémoire a été recommandé par le Comité ministériel permanent des affaires culturelles et sociales à sa séance du 22 septembre 1993. Monsieur Ryan explique que ce projet de loi a pour effet de faire économiser quelques centaines de milliers de dollars au gouvernement, tout en permettant d' assoup 1ir et d'accélérer 1e processus de traitement des demandes d'absences temporaires. Décision numéro: 93-217 Le Conseil des ministres décide: à la suite du mémoire daté du 10 août 1993, soumis par le ministre de la Sécurité publique et portant sur un projet de loi modifiant la Loi sur les services correctionnels (réf.: 3-0172), 1- de soumettre à l'Assemblée nationale un projet de loi modifiant la Loi sur les services correctionnels de façon: A. que le nombre de personnes faisant partie du comité d'absence temporaire soit réduit à deux personnes, B. que le comité d'absence temporaire ne soit pas tenu de formuler une recommandation unanime et qu'en cas de divergence, chaque personne faisant partie du comité transmette sa recommandation au directeur général pour décision; 2- de transmettre la présente décision et le mémoire du ministre de la Sécurité publique au Comité de législation afin qu'il s'assure de la cohérence juridique et législative du projet de loi qui en découle. 2 MISE A JOUR DES RtGLEMENTS D'APPLICATION DE LA CHARTE DE LA LANGUE FRANÇAISE {RÉF.: 3-0185) Le ministre responsable de l'application de la Charte de la langue française soumet un mémoire daté du 2 septembre 1993 et portant sur la mise à jour des règlements d'application de la Charte de la langue française. Le mémoire rappelle que, le 17 juin 1993, l'Assemblée nationale adoptait la Loi modifiant la Charte de la langue française. Pour mettre en oeuvre les modifications apportées à la Charte par cette 1oi, i 1 est nécessaire d'effectuer une mi se à jour des règlements d'application de la Charte. Avant l'adoption de la Loi modifiant la Charte de la langue française, l'Office de la langue française et la Commission de toponymie étaient habilités à adopter certains règlements qui devaient être néanmoins approuvés par le gouvernement. Désormais, le pouvoir de réglementation est confié uniquement au gouvernement qui continue d'être l'autorité responsable de ces règlements qui facilitent l'application de la Charte. Parallèlement à cette modification qui allège la procédure administrative, les organismes conservent le pouvoir de donner au mi ni stre responsable 1eur avis sur 1es projets de règlement du gouvernement. Le mémoire expliqüe qu'en matière de langue d'affichage public et de publicité commerciale, les règles ont été substantiellement modifiées dans le projet de Loi modifiant la Charte de la langue française. Ainsi, l'affichage et la publicité doivent se faire obligatoirement en français. Cependant, il est maintenant permis d'utiliser une autre langue à la condition expresse que le français soit nettement prédomi nant. Le gouvernement peut déterminer par règlement les lieux, les cas, les conditions et les circonstances où l'affichage public et la publicité commerciale doivent être faits uniquement en français ou sans prédominance du français ou uniquement dans une autre langue. Le projet de règlement propose l'utilisation exclusive du français sur les panneaux-réclames de plus d'une certaine superficie qui ne sont pas situés sur les lieux mêmes des établissements d'une entreprise. Les consignes de sécurité pourront être affichées à la fois en français et dans une autre langue sans qu'il y ait prédominance du français. Dans le cas d'activités destinées à un public spécialisé, par exemple un congrès de chercheurs, la langue utilisée dans l'affichage pourrait être la langue dans laquelle se déroule 1 'activité. Les autres modifications proposées visent à faciliter l'interprétation et l'application du règlement sur la langue du commerce et des affaires, sans pour autant modifier substantiellement les dispositions en vigueur. En ce qui concerne la langue de l'Administration dans l'affichage, la loi prévoit que l'Administration peut utiliser le français et une autre langue dans l'affichage dans les cas, les conditions et les circons tances déterminés par règlement. Le règlement proposé prévoit 3 situations où le français pourra être utilisé avec une autre langue. Ainsi, afin de renseigner plus adéquatement les visiteurs, il est proposé de permettre à l'intérieur de 15 kilomètres du point d'entrée que l'affichage qui leur est destiné puisse être fait à la fois en français et dans une autre langue à condition que le français figure de façon nettement prédominante. De même, il est également prévu que, lorsqu'elle exerce des activités de nature similaire à celles d'entre prises commerciales, l'Administration pourra afficher à la fois en français et dans une autre 1angue pourvu que 1e français figure de façon nettement prédominante, étant entendu que l'affichage sur des panneaux réclames d'une superficie de plus d'une certaine superficie et celui fait sur et dans tout moyen de transport public et ses accès, y compris les abribus, devrait être fait uniquement en français. Enfin, l'administration pourra permettre l'affichage à la fois en français et dans une autre langue, pourvu que le français y figure de manière au moins aussi évidente, sur le site de musée, d'une exposition culturelle ou scientifique, ou de kiosques touristiques. Par ailleurs, seront abolis le Règlement sur la francisation des entreprises, le Règlement sur 1a 1angue des entreprises emp 1oyant de 50 à 99 personnes, 1e Règlement sur la procédure de délivrance, de suspension ou d'annulation du certificat de francisation des entreprises employant de 50 à 99 personnes, le Règlement sur la procédure de délivrance, de suspension ou d'annulation du certificat de francisation des entreprises employant 3 100 personnes ou plus, le Règlement régissant la Commission d'appel de francisation des entreprises et le Règlement sur les modalités d'un appel interjeté auprès de la Commission d'appel de francisation des entreprises.