mi

■ asssassïM»*"

■ LÉO MARJANE ou le réveil angélique GEORGES ROLLÏN on le réveil amoureux , Elle dort comme une enfant... Son ange gardien veille sur elle... " Je pense à vous quand je m'éveille... " Les yeux encore mi-clos, BORDAS ou le réveil de la Femme à Barbe JOHNN Y HESS ou le réveil swing Un bel ange aux cheveux blonds tout bouclés, aux yeux bleus Georges Rollin téléphone à sa charmante voisine pour lui demander pleins d'azur... C'est l'ange des rêves innocents, l'ange de la "Tudieu, j'ai faim! " s'écrie Bordas d'une voix tonitruante.... "Je suis swing'... Je suis swing! " chante Johnny en se réveil- si elle a bien passé la nuit... Je n'ai pas entendu la réponse de la jolie " Julia, mon petit déjeuner, et dites à Lucky de m'apporter mon cour- lant... Et il empoigne son extenseur pour faire de la culture phy- chanson... Aussi, quand Léo Marjane chante, elle semble transfi- voisine, mais la conversation m'a semblé bien tendre... Quand on rier!... " Lucky, c'est un petit Danois de 78 kilos... C'est à la fois le gurée par une divinité invisible, qui répandrait son rayonnement l'interroge sur cette voix sans visage, le célèbre interprète du sique... Certains matins de printemps, quand son âme chante en sur ses traits, et s'exprimerait avec les inflexions de sa voix.. réveille-matin et le facteur de Bordas... Mais Lucky ne comprend pas lui, il saute du lit et se précipite sur son piano ou sur sa guitare '' Rendez-vous de Senlis " sourit sans répondre... la plaisanterie, et il est tout étonné de voir que, ce matin, sa maîtresse pour écrire une chanson... " Ça fait sport, disait-il, gentiment, ça s'est confectionné une fausse barbe de sapeur ou de capucin. fait sport, c'est snob et c'est charmant... " omment

3* 9Â <>! ^

CHARPINI ou le réveil de Don Juan Voici un nouveau duo d'opérette pour une prochaine revue : Parisys et Char- fiancée : interviewée à ce sujet, Marcelle pini !... Bordas laisse supposer qu'il s'agit d'elle... " Quand on est jeune on a des matins Mais de son côté, Marcelle Parisys a été triomphants ", affirme Victor Hugo... Ce surprise par nos reporters dans des situa- petit Charpini, qui l'eût dit!... Il faudrait tions très compromettantes pour Charpini... JEAN MARAIS Est-ce que ce dangereux Don Juan aurait O quhe YolandANa Dest réveilléeA o, uell el appell e re *s a femme de chambre d'abord savoir quelle est cette mystérieuse Marcelle, que le jeune fantaisiste appelle sa deux Marcelles, comme une autre vedette qui Ipoxie ses fleurs... en guise de petit déjeûner... Des roses, ah Cocteau affirme que les comédienou le réveis ne s'éveillenl de Narcisst jamais e: vilement la seule chose que l'on puisse obtenir sans ticket!... " avait deux amours?... passent directement du rêve de la scène aux songes do la nuit... Sous unf lampe de marin, Jean Marais s'endort du sommeil îimts, des fleurs, des feuilles et dos branches... Et puis voici REPORTAGE DE JEAN LAURENT Cœur qui ne bat que pour vous... " C'est l'hommage parfumé d'un de l'ange... Mais, à son réveil... Oh! prodige! son buste est Uour de Yolanda. qui a demandé à Verlaine d'être l'interprète de so PHOTOS " VEDETTES sovenn uimage se glisse, bellr eà commses côtée usn.. .antique Et Narciss. e s'étonne do retrouver ceur C'est pour Lui que Yolanda chantera ce soir " Envoi de Fleurs E suis né — pourquoi dissimuler mon âge ? —le i*r juin 1901, place du Panthéon; la première vision qu'eurent mes yeux de bébé joufflu fut cette couronne de colonnes que le soleil levant redore la direction artistique où je faisais piètrement figure de débutant évincé. chaque matin (puisse Victor Hugo ne pas me tenir rigueur si j'em- Mais je suis resté semblable à moi-même. De fils respectueux que prunte là son style grandiose) et j'ai fait mes premiers pas à l'ombre j'étais, je suis devenu père de famille indulgent. C'est là la marche du dôme majestueux. Pendant mes premières années, j'ai servi de normale du temps qui s'écoule. Mon âme est douce et tranquille, poupée vivante à mes frères et sœurs ainés. Puis, quand j'atteignis occupée seulement de chansons. ma quatrième année, je vis les portes de, l'Ecole maternelle de la rue Quand des souvenirs viennent l'assaillir, ils n'ont pas d'amertume. Victor-Cousin s'ouvrir devant moi et c'est là que je commençai Je revois les paysans de mes vacances campagnardes, les bourgeois un travail d'usure de fonds de culotte qui devait durer dix-huit ans. riere de cavalier en de ma famille, les tabellions de mes années de lutte et je souris attendri. J'avais, étant enfant, un goût prononcé pour l'uniforme, mais je Je fais pour eux et sur eux des chansons que je ne veux pas mé- voyais grand, et j'avais tout de suite choisi ce qui se portait de mieux chantes. La satire et la polémique ne sont pas mon fort. Quand je à l'époque. J'étais général. Enfoncé Bonaparte, j'étais général à côté, e.t je ne rêvais plus de garnisons, de chevauchées,, ni de galons je ne rêvais que de théâtre. Je cherche vainement dans mon souvenir l'anecdote galante ou veux me moquer de quelqu'un je me prends moi-même pour objet huit ans. Il est vrai que je ne coiffais le tricorne et n'enfilais la veste sentimentale qui pourrait égayer le récit de cette grisâtre époque. de ma raillerie. Comme ça je ne risque pas de bagarre. Je me connais étoilée aux broderies d'or que le jour de la mi-carême. Mais, tout J'avais déjà une tentative à mon actif, Quand j'étais encore étu- assez débonnaire pour ne pas me chercher querelle. diant, j avais réussi à me faire engager au Théâtre Cluny et ce n'était Non, je n'étais pas un romantique. Et les belles années de ma jeu- de même, général à huit ans I... Quand je pense que j'ai été démobilisé nesse se sont passées sans escapades. J'étais clerc d'avoué et me Je suis désolé de n'avoir pas à vous confier les péripéties d'une en juillet dernier comme adjudant... quelle chute ! pas pour une simple figuration — j'avais bien trois lignes de texte, aventure romanesque. Mais, que voulez-vous, ce n'est pas ma faute. un rôle quoi ! — dans Champignol malgré lui. Et je n'aurais pas manqué morfondais à longueur de journée dans la poussière des dossiers. Je faisais pourtant de mon mieux pour me préparer à la brillante Pourtant j'avais des chansons que je voulais chanter. Une fois close On est ce que l'on est. Me voyez-vous en Roméo ou en Des Grieux ? carrière militaire à laquelle je me destinais. Pendant les paisibles de faire avec cette pièce une carrière brillante si mon père n'avait Je risque évidemment que vous vods rappeliez une scène de malencontreusement eu vent de la chose deux jours après mes l'austère étude, j'allais de porte en porte offrir mon talent. Je voulais vacances que nous passions à la campagne, je m'exerçais a l'équi- tâter du cabaret. J'eus tout le mal que peut avoir un jeune chan- la revue des Deux-Anes où je fais figure d'abruti sous la discipline tation. Un honnête canasson qui servait aux labours voulait bien débuts. Cela lui déplut fortement, à mon père, et il m'enjoignit sur- conjugale de l'ardente Jane Sourza. Vous allez vous faire à mon le-champ de " cesser cette plaisanterie ". sonnier qui veut débuter. Auditions, refus, promesses, " Rien à — surtout quand il était attache — me conserver sur son dos. C'est, faire "... Peut-être plus tard "... j'ai tout entendu. Mais un jour sujet Fidée d'un mari pantoufHard et béat qui n'a pas plus d'imagi- hélas ! la seule prouesse que j'aie jamais pu réaliser dans l'art hippique. Cette plaisanterie 1 Les espoirs d'une vocation irrésistible ! Les nation que de fermeté. Eh bien ! tant pis pour moi. premiers pas dans la voie lumineuse d'une destinée théâtrale semée enfin furent prononcées les paroles d'encouragement : " Entendu, J'ai fait plusieurs tentatives avec d'autres représentants de la gent soyez là vendredi à neuf heures et demie. Cela m'est égal. Ce que je veux seulement, c'est que vous sachiez chevaline, mais je n'ai jamais pu rester plus de trente secondes en de succès et d'applaudissements ! Il m'avait fallu stoïquement renon- que mon sentiment le plus vivace et le plus profond est à votre cer à tout cela, et retourner à mon'code et mes surplis. Il me fallait Et, depuis lors, c'est sans histoire. Ce fut le Caveau de là Républi- selle ! J 'aurais bien voulu, le cheval aussi peut-être, mais il est des que, la Lune-Rousse, le Coucou, les Deux-Anes. égard et qu'il ne comporte rien que de la sympathie. Ce que j'ai associations qui ne peuvent jamais se conclure. encore enfouir dans le secret de mon cœur les rêves de mon ado- toujours voulu, c'est chanter pour vous et vous amuser. Ne forçons De la maternelle, je passai au lycée Henri IV, puis à la Faculté de lescence et moisir dans la morne routine des casernes jusqu'à l'expi- point notre talent. Et puisque le mien est bienveillant et rieur, Droit. Quand j'eus conquis la superbe peau d'âne qui dort mainte- ration des deux années de bleu-horizon. Et il ne faut pas croire que • rions simplement entre nous de notre petit bonheur solide, de nos la libération fut pour moi le début de la liberté. Rendu à la vie civile Et maintenant ? nant avec une si belle insouciance au fond d'un de mes tiroirs, je Maintenant, c'est encore sans histoire. Je suis arrivé à mes fins. travers innocents, de nos chagrins qui ne sont pas déchirants et rencontrai l'occasion dé réaliser les rêves héroïques et militaires de je retrouvai la même hostilité des conditions mesquines de la vie laissons à d'autres le privilège parfois douloureux des grandes amours bourgeoise. Je sortais de là discipline militaire pour retomber dans Je suis chansonnier et je chante. Finis les cauchemars de la pédante mon enfance, puisque je me trouvais au seuil des deux ans du service Faculté, de l'uniforme pesant qui était si loin de la charmante et romantiques. obligatoire. Hélas 1 mon esprit changeant était tourné d'un autre une prison plus étroite encore. Jurisprudence me guettait. Je me trouvais enfermé dans une étude d'avoué. glorieuse tenue de mes rêves enfantins. Evanouis la férule paternelle si bienveillante et si odieuse, l'étude écœurée d'ennui et les bureaux de TROIS DU THEATRE ■LA MACHINE A ECRIRE H Y NI E N E E DE ARCHE NOIR PAR EDOUARD BOURDET DE STÈVE PASSEUR Q OUR faire suite au grand succès de La Dame aux ' Camélias, le Théâtre Hébertot a choisi une pièce ' A nouvelle pièce d'Edouard Bourdet est nouvelle de M. Jean Cocteau, au cours de laquelle ARCHÉ JV01R, la nouvelle pièce de Stève Passeur, L un événement attendu de tous les amis M dans la mise en scène de M. Corney, succède une fausse intrigue policière permet à l'auteur de I du théâtre... Depuis Fric-Frac, le célèbre à L'Insoumise, au Théâtre Edouard-VII. Après Je [teindre « la terrible province féodale d'avant la guerre, I auteur dramatique, nommé le 15 octobre 1936 Vivrai un Grand Amour, et Sainte Jeanne, Jany Holt province où les films, les vices et l'hypocrisie pous- I administrateur de la Comédie-Française, trouve dans Marché Noir un de ses meilleurs rôles. sent les uns à se défendre, les autres (les jeunes) à : avait consacré toute son activité à la Mai- Son talent subtilj fait de nuances infinies, prête au devenir romanesques ». C'est en ces termes que l'au- son de Molière, sanB trouver le temps leur lui-même présente sa pièce. Avouons que cette d'écrire pour le théâtre. personnage de Neïte une émotion qui ne tarit jamais. L'action est très actuelle. On est en juillet 1940, sur fausse intrigue policière est étonnamment bien menée Tous ceux qui avaient suivi depuis ses une plage de la Côte d'Azur. Le jeune architecte d'un bout à l'autre des trois actes. Le spectateur ? débuts la carrière d'Edouard Bourdet le ! Guillaume Garnier en proie à une dépression nerveuse, cherche le mystérieux auteur des lettres anonymes qui regrettaient amèrement ; ce terrible censeur abandonne sa jeune femme Néïte, pour rejoindre une déferlent sur la petite ville et y causent tant de rava- I des mœurs modernes est né à Saint-Ger- maîtresse rencontrée au hasard. Néïte, frappée dou- ges, qu'elles ont entraîné déjà quatre suicides. main-en-Laye, le 26 octobre 1887. Il débuta loureusement, prend par dépit un jeune amant, qui L'amateur de roman policier sera satisfait. i la scène en 1910 par une comédie légère : l'entraîne, sans qu'elle s'en doute, dans le monde dan- Le spectateur qui étudie les personnages est bien Le Rubicond, Puis il abandonna le théâtre gereux des spéculateurs. servi; nul comme Cocteau ne dépeint la passion de pendant dix ans. Il reparut en 1920 avec la jeunes gens qui, voulant rompre la monotonie de leur I Cage ouverte, et fit jouer successivement : vie, se tissent un manteau de réve. La jeune femme, hantée constamment par l'image L'Heure du Berger, L'Homme Enchaîné, et de son amour perdu, court sans réfléchir de danger L'interprétation est en tous points remarquable : sa meilleure -pièce : La Prisonnière, créée en danger, pour tomber finalement entre les mains de Mme Gabrielle Dorziat tour à tour bourgeoise raffinée, au Théâtre Fémina par Sylvie... En 1928, la police. La prison... puis la libération et c'est Depuis qu'on répète la « Machine amante, maternelle, puis femme passionnée, sait nous Vient de Paraître fut le gros succès de la l'homme qu'elle aime, qui vient, repentant, l'accueil- bouleverser ; Jean Marais et Michèle Alfa, jeunes 9 M saison; et en 1930, Le Sexe Faible, avec la à Ecrire », le restaurant voisin du lir aux portes de la prison. Ils savent qu'ils sont faits gens vivant en plein rêve sont violents et tourmentés ™ regrettée Jeanne Cheirel, Marguerite Mo- l'un pour l'autre et que rien ne pourra plus les Théâtre Héberror accueille tous les à souhait; Jacques Baumer s'impose à tous par l'éton- reno, Victor Boucher, Pierre Brasseur, fit séparer. jours une brochette de vedettes af- nante sobriété de son jeu et il sait d'un moindre courir tout' au Théâtre de la Micho- geste, d'une légère inflexion de voix susciter l'émotion fairées, le célèbre auteur en tâte. dière... Sur la même scène, La Fleur des Jacques .Dumesnil est parfait dans le rôle du sédui- et la sympathie; Mlle Jandeline et M. Louis Salou. 1 Pois fut d'une veine moins heureuse, sauf sant architecte. Mary Morgan, qu'on est heureux de Voici, de gauche à droite, Raymond complètent fort agréablement cette belle distribution. pour Saturnin Fabre, qui s'y tailla dans revoir sur les planches, est la maîtresse fugitive et Rouleau, Jacques Baumer, Jean La mise en scène de M. Raymond Rouleau et le" un rôle à la Charlus de Marcel Proust le qui s'incline avec générosité devant le destin. Suzet décors de Jean Marais contribuent au raffinement Cocteau, Cabrielle Dorziat et Jean plus grand succès de sa carrière. Les Mais est spirituelle à souhait. Les décors de Marché '! une excellente soirée. Temps Difficiles furent aussi joués à la Noir sont dus au talent de M. Marquet. Marais... sans oublier la mascotte. Michodière, et Margot à Marigny, avec I. L. Yvonne Printemps, n'eut pas le succès que méritait cette pièce si délicieusement poé- tique. Enfin, Fric-Frac, avec Arletty, Vic- tor Boucher et Michel Simon, fut la der- ? nière pièce jouée de l'ex-administrateur de la Comédie-Française, qui affirmait : « C'est une remarque que n'importe qui peut faire, en allant au Théâtre-Français, que, si l'on y voit des pièces bien sues, parfaitement mises au point, si l'on y en- tend de partout ce qui se dit sur la scène sans en perdre un seul mot, il est, en re- vanche, à peu près impossible d'oublier que l'on se trouve en présence d'acteurs inter- prétant un rôle dans des décors de toile peinte... Ce n'est pas qu'ils disent faux ou que leurs attitudes ne soient en accord avec ce qu'ils disent. Mais, justement, elles le sont trop. Ce n'est pas avec une réplique bien claironnée qu'on convainc le specta- teur ni avec un sanglot bien truqué qu'on l'émeut : c'est avec quelque chose qui tient beaucoup moins de la technique que du tempérament du comédien, â condition que f ce tempérament ne se trouve pas faussé Deux aspects de Jany par la pratique inconsciente de procédés Holt, l'héroïne de « Mar- conventionnels, qui finissent par remplacer ché noir ». Tout entière Les voici, groupe joyeux et amical, qui regagnent un mode d'expression spontané, par celui de quelque devancier pris pour modèle, lequel à son râle, la figure tour- la salle obscure, remplie de mystères. Au centre, en copiait lui-même un autre et ainsi de mentée et anxieuse (ci- < Michèle Alfa, l'héroïne de la pièce. suite. Il s'établit de la sorte un rempart de traditions, de conventions et d'artifices. dessus), elle devient la Edouard Bourdet balaya l'atmosphère petite fille souriante qui artificielle de la Maison de Molière d'un s'amuse à une plaisanterie Jean Marais et Michèle Alfa dans une scène souffle puissant venu de l'extérieur. Après son accident et sa guérison, chacun connaît de Jacques Dumesnil. émouvante de la « Machine à Ecrire ». les intrigues qui entourèrent le retour •— attendu ou redouté de l'ex-administrateur de la Comédie-Française. Aujourd'hui, libéré de toute obligation, l'auteur de La Prisonnière ne pense plus Sur les marches du Théâ- qu'au théâtre: sa nouvelle œuvre, Hyménée, tre Edouard-VII, une ré- est une pièce d'amour, qui se déroule sur pétition improvisée: Stève quatre actes. Comme dans Andromaque, chaque personnage de la pièce aime celui Passeur et Jacques Du- qui ne l'aime pas. Le plus beau rôle est mesnil. celui d'une jeune et séduisante paralytique (personnifiée par la ravissante Annie Du- caux) qui observe tout, comprend tout, donne des conseils, noue et dénoue les in- trigues, pour essayer de conquérir celui qu'elle aime ; Jean Galland. Toute la pièce roule autour du mariage d'Hélène Perdrière (jeune fille moderne, qui revient d'Amérique) avec le sympathique jeune premier de la scène et de l'écran : Bernard Lancret, qui, depuis sa création cet hiver dans Sebastien, s'impose au théâtre comme un de nos meilleurs jeunes premiers. Dans Hyménée, Hélène Perdrière épouse Bernard Lancret pour échapper à l'emprise de sa famille et à l'amour de son beau frère (Jean Galland). La pièce est surtout une satire d'une famille bourgeoise, dont chaque personnage est typé par l'observa- teur le plus aigu, le plus profond de la so- Stève Passeur, l'auteur de « Marché noir », bavarde avec ses ciété moderne... Mmes Godard, Toutan- interprètes: Suxet Maïs et Mary Morgan, tandis que Corney, le Lambert, Christiane Ribes, Marthe Marsan M. Gallet complètent une excellente distri metteur en scène, discute avec animation avec Jany Holt et bution. Tean LAURENT. Jacques Dumesnil.

REPORTAGE PHOTOGRAPHIQUE LIDO

Cabrielle Dorziat et Jean Marais, couple étronge et vibrant. H °1 ou RS CINQUIÈME SÉRIE PARFAIT JE IOT PREMIER LE JEUNE PREMIER CLASSIQUE A

rorci la cinquième série de ceux qui ont été sélectionnés par le jury V dans la catégorie du JEUNE PREMIER CLASSIQUE. Ainsi se termine la présentation des candidats de notre concours. A vous, maintenant, amis lecteurs... et lectrices de voter. Vous avez, ainsi que nous vous le recommandions, gardé les quatre numéros précédents où se trouvaient présentées les quatre premières séries. Vous-allez donc rem- plir le bulletin de vote inséré page 18 et désigner, pour chaque série, le candidat de votre choix. Vous répondrez aussi aux deux questions subsi- diaires (qui ne serviront qu'à départager les votants en cas d'ex-œquo) et ainsi vous gagnerez un de nos nombreux prix. Car nous offrons aux votants CINQ MILLE FRANCS DE PRIX Lisez tous détails page 18. 65

"¥"7 23 ans. - I m. 65. 64 kilos 19 ans 1/2. I m. 71. 67 kilos 80 NATATION, CYCLISME, TENNIS m 0 NATATION, SKI, CYCLISME, PATINAGE I ---^^^^^^Mn^Ma, u _&mm^am

MICHEL-ANGE OU my On expurge kmi ON loin de la Place Blanche, un théâtre minuscule après avoir été une salle de chanson- mers, puis de revues déshabillées, abrite une comédie. C'est une oeuvre dont le thème est LA VIE D'UN TITAN sportif, et a déjà fait couler pas mal d'encre, parce que certains ont cru voir dans l'Homme à vendre une satire trop sévère des moeurs du football professionnel. L'autre jour l'auteur J..n D....n, consulte son carnet et bondit — c'est l'entr'acte — sur

l'un —de Attentionses interprètes! lui dit-il. . Pas de blague : une délégation de prêtres assiste à la repré- NE vie romancée à l'écran, la formule n'a rien d'inédit. sentation pour se rendre compte si les jeunes gens des patronages peuvent entendre ma Le premier « film d'art » français retraçait, vers 1910, celle du duc de Guise et se terminait par son pièce sans dommage. assassinat, à grand renfort de capes et d'épées. De- puis, on s'est efforcé de faire mieux. De Scipion —— EAlort alorss ! il? es dit impossiblt l'autre. e de ne pas dire que vous vous croyez cocu — ce qui est d'ailleurs U l'Africain à Stavisky, de Beethoven au grand Barnum inexact — mais remplacez le " Nom de Dieu " de notre entrée en scène par.. Sacré Tonnerre ! et de Messaline à Mme Curie, tous les héros d'un passé éloi- gné ou récent ont inspiré aux biographes de l'écran de plus ou moins laborieuses fantaisies... La recette ne variait jamais : beaucoup de figurants, beau- L,es occasions perdues coup de décors, une fort somptueuse mise en scène. Quant à 'ÉTAIT aux Ambassadeurs en Juillet l'intrigue, on se contentait de plaquer quelques inventions — caerme r à la répétition des couturières généralement grivoises et adaptées à un « goût du jour » de Nous ne sommes pas mariés. On fort douteux — sur une trame dictée par l'histoire. avait vu les débuts dans la comédie de Michel C'est un film qui fera date dans l'histoire du cinéma, tout autant que les Jeux olympiques de Leny Riefenstahl, ou que Duran, d'une artiste dont le sex-appeal est loin de laisser les hommes indifférents. la Mélodie du Monde de Ruttmann, que l'on peut applaudir, G e L c avait joué avec une assurance canaille le rôle de la séductrice et elle avait cette semaine, au cinéma Le Triomphe. montré ses jambes avec' tant de libéralité que ses amis lui recommandèrent quand le rideau! Un film sans acteurs, mais la plus saisissante, la plus belle et la plus complète de toutes les vies romancées portées jus- fut tombé, de surveiller ses poses, lorsqu'elle s'asseyait. qu'ici à l'écran. Celle du grand, de l'extraordinairement grand Quelqu'un, qui avait entendu cette critique, dit alors à R... C s : Michel-Ange. — Qu'est-ce que vous perdez! En la laissant faire, vous pourrez doubler le prix des pre- Toute la longue carrière du génial Florentin, qui fut pleine miers rangs d'orchestre et vous verriez que les vieux messieurs et même les autres, se dis de poésie et de drames, toute son oeuvre défile devant nos yeux et ceux qui attachent du prix.aux belles photographies, puteraient ces fauteuils bien placés! i "Je chante" ...au violon 5» trouveront dans Michel-Ange ou La Vie d'un Titan, les jeux u M La saljè de lumière les plus extraordinaires, les angles de prises de vues WL~A JNDI de Pâques. 15 heures, les plus audacieux. de l'A. B. C. est comble. Entrent trois quidams et une jeune femme Pour ceux qui s'intéressent aux grandes reconstitutions his- délicieusement blonde. Le promenoir étant " - ■» ■ toriques, ils verront revivre sur l'écran les grandes figures des Médicis, de Borgia et de Savonarole. bourrd'imposanteé à blosc lunette" l'un sde noires quidams poses, sanquis façonporte, son séant sur la dernière marche de l'escalier, i Protestation de l'ouvreuse, du contrôleur. L'homme aux lunettes se refuse à obtempérer. La magnifique époque de la Renaissance italienne est reconstituée pour eux, au cours "C eQu'o fut nu n m'amènagent que il esurvint directeur. Un !brav " e agent psychologue et qui doit lire Vedettes à ses d'un spectacle à nul autre pareil, qu'un com- moments perdus. Car au premier coup d'œil il reconnut en la femme blonde, la charmante mentaire clair, sobre et vigoureux de Charles Spaak, scénariste de tant de films à succès, Et de déductions en déductions arriva à cette conclusion que l'homme aux lunettes devait permet de suivre avec un intérêt sans cesse C....e L e. renouvelé. être C..e. en" quoquelqu'ui il nen se" .trompai t pas. C s T....t avait poussé sa petite crise de folie quo- Mais ces Messieurs du contrôle n'en sont pas revenus! Sans la perspicacité de l'agent tidienne. ( ils faisaient tout simplement expulser la vedette-Maison. jL,e geste

E plus grand animateur de notre théâtre avait à ses-débuts, emprunté à son entourage quelques billets de mille qui disparurent d'ailleurs

avec Leuns eessai facilits suivanté déconcertantes se révélèren. t catastrophiques. Aussi l'un des prêteurs qui n'avait pas l'amour de l'Art poussé à l'extrême se permit de réclamer le remboursement des sommes Excédé par ses demandes répétées, A...é A e adressa au créancier sans entrailles le avancées. " Mon cher ami, je serais désolé qu'une basse question d'intérêt ternisse notre amitié. billetJ esuivan vous prit :e donc de trouver, ci-joint, un chèque de cinq mille francs. Fraternellement. A.A. " P. S. — Ne présentez pas ce chèque. Il est sans provision, Simple apparence

jlutfËS Directeurs de beaucoup de spec- ! 1 tacles parisiens ont été conduits, pour attirer une clientèle qui n'est pas négli- geable, à rechercher des ouvrages où le " visuel " l'emporte sur le texte. Cela nous a valu pas mal de déshabillés... Elet cboulevare bonhommd ete ququii npassaie se souvenait l'autre tjou plur ssu dre la pièce de Henri Bataille, s'arrêtant devant les affiches d'un théâtre, s'écrie : — Ah ! le Gymnase aussi ? Comme Mayol ! On eut beaucoup de mal à le convaincre que la Femme nue n'était pas du tout ce DESSINS DE ROBICHON

qu'il pouvait supposer.

■BaanyjBflsj ÇA, C'EST s! 9ARIM 000 MON PUBLIC, MES AMIS...

'ABORD merci à vous de me donner l'occasion de dire à mon public combien E public sincère, celui je l'aime. Ah ! oui, si vous saviez combien je l'aime... Je l'aime par-dessus L pas de juger les artistes, et souvent son jugement direct et franc tout. Dame,1 je lui dois tout. beaucoup plus sûr que celui des critiques professionnels... Re: 0 Si on veut bien ni'attribuer quelque talent, c'est grâce à lui. Je n'ai jamais eu sons les rôles : demandons aux artistes de juger le public. Voici beaucoup de publicité, je n'ai eu que celle que le public m'a offerte... Encore merci. nion de la charmante fantaisiste Parisys sur le public populaire. Parisys ressemble assez à la Mimi Pinson d'Alfred de Musset. P, C'est lui qui m'a découverte. C'est lui qui a fait de moi ce que je suis et j'espère est une blonde, une blonde que l'on connaît... Mais elle a autant de qu'il m'aimera toujours, car je le lui rends bien. que « le grand Turc s>. J'ai joué devant tous les publics et j'ai constaté qu'il n'y en avait que deux Vous connaissez tous ce joyeux boute-en-train qui passe avec la sortes. Celui qui vient au théâtre pour sincérité du rire à l'émotion ; c'est un drôle de petit clown qui s'amuser, pour vyir ses artistes préférés l'âme d'un vieux philosophe, si j'en juge par les notes lues hâtivi et parce que le théâtre l'intéresse, et sur son journal personnel, dont Parisys extrait actuellement un l'autre qui vient parce qu'il faut avoir été à la fois biographique et fantaisiste. vu dans tel théâtre, avoir assisté à la Ce vaporeux tourbillon rose et blond, que nous avons applau, hiver aux Nouveautés, à Bobino, à l'Européen, a connu tous les p pièce d'un tel et qui ne va là que pour du monde : les spectateurs des galas à mille francs le couvert et ceu: critiquer ou crier au triomphe sans au- places à cent sous... Avec cette franchise spontanée que ses amis r< cune conviction, du reste, ni dans un sens tent dans les cérémonies officielles qu'elle préside avec M. Trébor — ma: ni dans un autre. qui demeure à mon avis son plus grand charme — cette trépidante enfant Souvent on m'a dit : « Comme vous terrible nous parle de son public... devez plaire au public populaire ! » Je Parisys critique... Parisys journaliste... On a l'impression de voir un trouve ce mot populaire ridicule, cela ne joyeux rossignol, ivre de fantaisie et de liberté, prendre tout à cou leçons de solfège !... veut rien dire. Pourquoi populaire ? Rip a écrit que Mimi Pinson, en fleurtant avec Gavroche, fit un r _. On confond populaire et populacier. voyage dans l'île enchantée de Cythère. De cette peccadille entre la jolie Le vrai public, c'est la masse. Dans la grisette romantique et le spirituel Gavroche naquit Parisys... Quelle jolie masse il y a les gens les plus chic et les conclusion pour un roman d'amour !... Parisys, c'est tout l'esprit de Paris, gens les plus simples. C'est ce qui fait avec ses yeux rieurs, sa gaminerie espiègle, cette saine gaieté, légère, Elle fut aussi l'altière Roxane dans une l'atmosphère de la salle. Les snobs, pour directe... Mais, sous cette insouciance, Parisys nous avait caché l'âme de des revues de Dorin... avoir l'air à la page, s'infiltrent avec les la marquise de Sévigné... Si Parisys écrit et devient journaliste, moi, je joue les arpètes avec un nœud dans les cheveux... gens du milieu et essayent de se mettre à leur diapason, croyant ainsi connaître le peuple de Paris. Jean LAURE: Je me permets de leur dire qu'ils font fausse route. Ce n'est pas ça. Le public, le vrai, le sincère, c'est celui qui fait la queue inlassablement pour Parisys fait sa culture physique matinale avec le sourire. attendre l'ouverture du bureau de location, qui veut se ravitailler en un peu de joie, oublier ses ennuis quotidiens et qui est prêt à payer pour son plaisir ou pour s'il est insatisfait. Il ne se soucie pas du fait que les artistes, qui donnent leur âme, doivent faire deux représentations chaque jour et trois le dimanche, tre dans ces salles aérées fiévreusement pendant la demi-heure séparant 1; remière matinée de la seconde et qui contiennent encore tant de vibrations en est inquiet avant le début du spectacle. Atmosphère curieuse dans laquell d'atomes circulent encore qu'un mot, une attitude vraie ou fausse, peuvent s l'enthousiasme ou l'emboîtage. Peu lui importe la critique des journaux qu'il n'a pas lue. Il est là pour et suivant ce qu'on lui donne, il est emporté dans un sens ou dans l'autre.

5 MAI 1941. — 6 h. : Musique variée. - 7 h. : Premier bul. du Radio-Journal de Paris. - 7 h. 15 : Bulletin d'informations de la Radiodiffusion Nationale Française. - 10 h. ! Le trait d'union du travail. - 10 h. 15 : Opérettes. - 10 h. 45 : Le fermier à l'écoute. - 11 h. : « En avril ne te découvre pas d'un fil, en mai fais ce qu'il te plaît ». - 11 h. 15 : Jean Suscinio et ses matelots. - 11 h. 45 : Bulletin d'informations de la Radiodiffusion Nationale Française. -. 12 h. : Le coffre aux souvenirs. - 12 h. 45 : Guy BeTry et l'ensemble Wraskoff. - 13 h. : Deuxième bul. du Radio-Journal de Paris. - 13 h. 15 : Le sport. - 13 h. 25 : Concert. - 13 h. 45 : Un quart d'heure avec Lucienne Dugard. - 14 h. : Revue de la presse du Radio-Journal de Paris. - 14 h. 15 : « Escales », de Jacques Ibert. - 14 h. 30 i Le savlez-vous ? Une présentation d'André Alléhaut. - 14 h. 45 : André Balbon. - 15 h. : L'Ephémé- ride. - 15 h. 5 : Récital de piano par Jean Doyen. - 15 h. 30 : Troisième bul. du Radio-Journal de Paris. - 16 h. : L'heure du thé : Guy Paquinet, son trombone et son orchestre ; Jeanne Héricard ; Barnabas von Geczy. - 17 h. : Quatuor Loewenguth. - 17 h. 30 : Joseph des Causais : « Présence du Passé ». -. 17 h. 40 : Quatuor de saxophones. - 18 h. : Causerie du jour. - 18 h. 10 ; Radio- actualités. - 18 h. 20 : Ouvertures d'opérettes. - 18 h. 45 : Les grands Européens : Jacques Cartier et le Canada, par Jean Bom- Olga Tschcchowa et Cari l.udwig Dichi mart. - 19 h. i Festival d'opéras italiens. - 19 h. 45 : La tribune du soir. - 20 h, : Radio-Journal de Paris (dernier bulletin). dons « Crandison le Félon ».

MARDI 6 MAI iy«n. — 6 h. : Musique variée. - 7 h. : Premier bul. du Radio-Journal de Paris. - 7 h. 15 : Bulletin d'informations ae la Radiodiffusion Nationale Française. - 10 h. : Le trait d'union du travail. - 10 h. 15 : Les danses du Carnet de bal. - 10 h. 45 : PHOTO TOB Le fermier à l'écoute. - 11 h. : Jean Lumière. - 11 h. 15 : « Toute la France », une présentation de Pierre Hiegel. - 11 h. 40 : Emission de la Croix-Rouge. - 11 h. 45 : Bulletin d'informations de la Radiodiffusion Nationale Française. - 12 h. : Déjeuner- concert avec l'orchestre Victor Pascal. - 13 h. : Deuxième bul. du Radio-Journal de Paris. - 13 h. 15 : Raymond Legrand et son orchestre. - 14 h. : Revue de la presse du Radio-Journal de Paris. - 14 h. 15 : Récital de violoncelle par Maurice Gendron. - 14 h. 30 : Revue du cinéma. - 15 h. : L'Ephéméride, - 15 h.. 5 : Quintette à vent de Paris. - 15 h. 30 : Troisième bul. du Radio-Journal de GRANDI SON Poris. - 16 h. i L'heure du thé : André Claveau, accompagné par Alec Siniavine et Léo Blanc ; Max Lajarrige ; Jeanne Manet, Weeno et Cody. - 16 h. 45 : Lettre à Marguerite (aperçu sur la mode). - 17 h. : Gus Viseur. - 17 h. 30 : L'heure des syndicats. - // 17 h. 45 : Pierre Doriaan. - 18 h. : Causerie du jour. - 18 h. 10 : Radio-actuolités. - 18 h. 20 : Magyari Imré et Fanica Luca. - 18 h. 45 : « Nos poètes s'amusent », interprété par Michelle Lahaye et J. Galland. - 19 h. : Ah ! la belle époque ! - 19 h. 45 : La tribune du soir. - 20 h. : Radio-Journal de Paris (dernier bulletin). LE FÉLON 7 MAI 1941. — 6 h. : Musique variée. - 7 h. : Premier bul. du Radio-Journal de Paris. - 7 h. 15 : Bulletin d'informations de la Radiodiffusion Nationale Française. - 10 h. : Le trait d'union du travail. - 10 h. 15 : La demi-heure de la valse. - 10 h. 45 : Le MERCREDI RANDISON LE FELON » n'est point seulement une magni- fermier à l'écoute. - 11 h. ! Cuisine et restrictions. - 11 h. 15 : L'accordéoniste Médard Ferrero. - 11 h. 30 : Fredo Gardoni. - fique et puissante fresque d'histoire. C'est aussi le plus at- 11 h. 45 : Bulletin d'informations de la Radiodiffusion Nationale Française. - 12 h. : Déjeuner-concert avec l'Association des con- H certs Pasdeloup. - 13 h. : Deuxième bul. du Radio-Journal de Paris. - 13 h. 15 : A la recherche des enfants perdus. - 13 h. 20 : tachant, le plus divers, le plus « bondissant » des films Kaléidoscope sonore. - 14 h. : Revue de la presse du Radio-Journal de Paris. - 14 h. 15 : L'orchestre Jean Yatove. - 15 h. : L'Ephé- G d'aventures, disons même : des films policiers. Le juge Cran- méride. - 15 h. 5 : Peter Kreuder. - 15 h. 15 : Jan Lambert. - 15 h. 30 : Troisième bul. du Radio-Journal de Paris. - 16 h. : L'heure dison, qui camoufle en crime du sinn-fein le naufrage d'un navire qui du thé : Nelly Audier au piano, Bayle et Simonot, le violoniste Roger Debonnet. - 16 h. 45 : Paris s'amuse. - 17 h. : Musique ancienne avec l'ensemble Henry Casadesus. - 17 h. 30 : Paul Courant : « A la louange douce-amère du mariage ». - 17 h. 40 : lui appartient et dont il a provoqué la perte pour toucher l'assurance, Puisque vous êtes chez vous. - 18 h. i La causerie du jour. - 18 h. 10 : Radio-actualités. - 18 h, 20 : Orgue et piano, avec Sylva le patriote irlandais Ennis Loweland, qui découvre cette machina- Erard et Mme Chastel. - 18 h. 45 : Les deux copains. - 19 h. : Radio-Paris Music-Hall, avec Raymond Legrand et son orchestre. - tion scélérats et lutte pour établir l'innocence de ses compatriotes 19 h. 40 : La rose des vents. - 20 h. : Radio-journal de Paris (dernier bulletin). irlandais, le chef de la police anglaise Tetbury, qui tend aux Irlan- dais des pièges raffinés et élève la provocation à la hauteur d'une 8 MAI 1941. — 6 h. i Musique variée. - 7 h. i Premier bul. du Radio-Journal de Paris. - 7 h. 15 : Bulletin d'informations ae la méthode de gouvernement, tous ces épisodes, en effet, sont dignes Radiodiffusion Nationale Française. - 10 h. : Le trait d'union du travail. - 10 h. 15 : Les instruments de fantaisie. - 10 h. 45 : du film policier le plus étoffé, le plus dense. Et nous ne croyons Lo fermier à l'écoute. - 11 h. 15 : Ballets. - 11 h. 45 : Bulletin d'informations de la Radiodiffusion Nationale Française. - 12 h. : Déjeuner-concert avec l'orchestre de Radio-Paris. - 13 h. : Deuxième bul. du Radio-Journal de Paris. - 13 h. 15 : Suite du concert. - pas que l'on ait jamais fait mieux dans les studios de Hollywood. 14 h. ! Revue de la presse du Radio-Journal de Paris. - 14 h. 15 : Jardin d'enfants : Pinokio au Zoo. - 14 h. 45 : Le cirque, une Il se dégage des scènes d'amour entre Gloria Crandison (Olga présentation du clown Bilboquet. - 15 h. 15 : L'Ephéméride. - 15 h. 20 : Ida Presti. - 15 h. 30 : Troisième bul. du Radio-Journal Tschechowa) et le patriote Ennis (C. L. Diehl) une émotion et une de Paris. - 16 h. : L'heure du thé : Nelly Goletti, Gus Viseur, Lina Margy et son ensemble. - 16 h. 45 : « L'Aiguilleur », Images poésie qui ne nous ont été offertes que rarement à l'écran. Elle, professionnelles. - 17 h. : « La Chasse du Jeune Henri », de Méhul. - 17 h. 10 : Trio de France, avec Marie-Antoinette Pradier, Bas et Cruque. - 17 h. 30 : Chez l'amateur de disques : « Vieux disques », une présentation de Pierre Hiegel. - 18 h. : La causerie du Jour. - c'est l'âme même tourmentée, véhémente, pudique, farouche, de 18 h. 10 ; Radio-actualités. - 18 h. 20 : L'ensemble Bellanger. - 18 h. 30 : « Les uns chez les autres », comédie en un acte de l'Irlande. Lui, simple, direct, humain, n'a rien de commun avec les Paul Clafféri. - 19 h. : L'ensemble Bellanger (suite). - 19 h. 45 : La tribune du soir. - 20 h. : Radio-Journal de Paris (dernier bul.i. jeunes premiers que l'on tire en Californie et ailleurs à des milliers d'exemplaires. Et leur amour a cette saveur âpre, brutale, des vieux 9 MAI 1941. — 6 h. i Musique variée. - 7 h. : Premier bul. du Radio-Journal de Paris. - 7 h. 15 : Bulletin d'informations de la breuvages et des vieux chants irlandais. Il ne pouvait naître et Radiodiffusion Nationale Française. - 10 h. : Le trait d'union du travail. - 10 h. 15 : Opéra-comique. - 10 h. 45 : Le fermier à l'écoute. - 11 h. ! De la vie saine.,- 11 h. 15 : « La chanson 1920 ». - 11 h. 40 ! Emission de la Croix-Rouge. - 11 h. 45 : s'affirmer que dans ce paysage de chênes et de granit, de falaises Bulletin d'informations de la Radiodiffusion Nationale Française. - 12 h. : Déjeuner-concert avec l'orchestre Victor Pascal. 13 h. : et ds brumes.. Deuxième bul. du Radio-Journal de Paris. - 13 h. 15 : A la recherche des enfants perdus. - 13 h. 20 i L'orchestre Richard Blareau. - 14 h. : Revue de la presse du Radio-Journal de Paris. - 14 h. 15 : Quart d'heure du compositeur : Marcel Trémols. - 14 h. 30 : Coin Avec ces deux grands acteurs, Ferdinand Marian, qui joue le des devinettes. - 14 h. 15 : Instantanés, avec Louis Poterat. - 15 h. : L'Ephéméride. - 15 h. 5 : André Baugé. - 15 h. 15 : juge de paix Crandison, est le principal protagoniste du drame. Quatuor de violoncelles Froberger. - 15 h. 30 i Troisième bul. du Radio-Journal de Paris. - 16 h. i L'heure du thé : Jazz à deux pianos avec Alec Siniavine et Blanc ; Suzette Desty ; Willy Butz. - 16 h. 45 : Lo route des Indes : Aden. - 17 h. : L'ensemble Bel- Fourbe, roublard, « fin renard », mais profondément lâche, il joue langer. - 17 h. 30 : Interview du peintre Charles Heuzé. - 17 h. 40: Bel Canto : Lily Pons, Tito Schipa. - 18 h. : La causerie du jour. son rôle avec une mesure et une intelligence infinies. Ce n'est pas -.18 h. 10 : Radio-actualités. - 18 h. 20 : L'ouverture d' « Euryanthe », de Weber. - 18 h. 30 : L'esprit de la terre : « Auvergne, le traître classique, le sombre matamore du mauvais mélo, mais un ô pays noir, réservoir des rivières ! », avec Yvonne Ducos, Louis Raymond et André Lorrière. - 18 h. 50 : L'Association des conce.-ts Lamoureux, sous la direction d'Eugène Bigot : « Musique romantique ». - 19 h. 45 ! La rose des vents. - 20 h. : Radio-Journal grand artiste qui entre vraiment dans la peau de son personnage de- Paris (dernier bulletin). et nous en montre toute la diversité, toute la complexité psycho- logique et humaine. SAMEDI 10 MAI 1941. — 6 h. : Musique variée. - 7 h. : Premier bul. du Radio-Journal de Paris. - 7 h. 15 : Bulletin d'Informations de la La mise en scène de ce film a été faite par M. W. Kimmich, Radiodiffusion Nationale Française. - 10 h. : Le trait d'union du travail. - 10 h. 15 : Les chanteurs de charme. - 10 h. 45 : Le fermier à l'écoute. - 11 h. : Succès de films. - 11 h. 30 s Du travail pour les jeunes. - 11 h. 45 : Bulletin d'informations de la qui a débuté au cinéma à Hollywood et qui, pendant quatre ans, a Radiodiffusion Notionalt Française. - 12 h. : Déjeuner-concert, avec l'Harmonie François Combelle. - 12 h. 45 : Un quart d'heure été le scénariste le plus actif de la Métro Coldwyn. C'est dire avec Jeanne Branny. - 13 S. : Deuxième bul. du Radio-Journal de Paris. - 13 h. 15 : Prévisions sportives. - 13 h. 25 : Concert. - qu'elle ajoute toute la virtuosité technique d'Hollywood à cette 14 h. : Revue de la presse du "ouio-Journal de Paris. - 14 h. 15 : Mélodies interprétées par Charles Panzera. - 14 h. 30 : Bala- vérité humaine dont les réalisateurs allemands détiennent le secret. laïkas Georges Streha. - 15 h. : L'Ephéméride. - 15 h. 5 : Feuilleton théâtral. - 15 h. 15 : Récital de piano, par Lina Casadesus. - . En tournant « Crandison le Félon », qui est son premier film ,15 h. 30 : Troisième bul. du Radio-Journal de Paris.'- 16 h. : Raymond Legrand et son orchestre. - 17 h. : Folklore des provinces important depuis son retour en Allemagne, M. W. Kimmich s'est françaises : « La Bretagne », par M. Foere. - 17 h. 20 : L'orchestre Wande Walle. - 18 h. : La causerie du jour. - 18 h. 10 : égalé aux meilleurs réalisateurs des deux mondes. Radio-actualités. - 18 h. 20 ! La belle musique. - 19 h. 45 : La tribune du soir. - 20 h. : Radio-Journal de Paris (dernier bul.). J. SILVESTRE. ARTS ÊË n\ J. JQSEPH-rUlUUD

Le docteur Dhotel, grand historio- mé Bosco, de grand talent sans doute, puisqu'il fut un émule de Robert Houdin, donnait ses séances graphe de l'illusionnisme, président avec un habit dont les manches ne descendaient pas plus bas que le coude. de « l'Association Syndicale des Les « empalmages » constituent la base de la manipulation, Je vais vous en expliquer quelques- Artistes prestidigitateurs ». uns, risquant ainsi de passer pour un « débineur de trucs ». Je me ferais scrupule de dévoiler le secret d'un des grands tours scéniques que j'ai npmmés tout à l'heure parce qu'un tour de ce genre perd tout intérêt si ce secret est connu. Admettons, au contraire, que le public d'une séance, si nombreux soit-il, connaisse à fond les « empalmages », il n'en sera pas moins dupé, trompé, illusionné par le manipulateur, c'est-à-dire d'autant plus intéressé. Connaître le truc et le discerner A prestidigitation, c'est la reine des arts », ré- pendanSupposonst l'exécutio, par nexemple du tou,r qusone t cdeue brillanx choset smanipulateu différentesr. qu'est Ménito commence son numéro en pétait Folletto, un vieil expliquant son tour des cigarettes. Eh bien! pendant l'exécution du tour, les spectateurs seraient illusionniste dont l'adres- aussi ébahis que si on ne le leur avait pas expliqué et ils applaudiraient plus cordialement encore. L se et l'enthousiasme sont Empalmage simple : Prenez une pièce, de cinq francs si possible, entre le pouce, l'annulaire et restés légendaires. le médium de la main droite; approchez-la de la main gauche dans le geste de l'y placer, le dos Certainement, un grand de la main droite vers le public; l'annulaire et le médium font glisser alors la pièce le long du prestidigitateur est un grand pouce jusqu'à la paume qui la retient; terminer le geste Comme si vous déposiez la pièce dans votre artiste. Au music-hall surtout, main gauche qui se referme aussitôt et que votre regard suit. Avec votre baguette prise de la le plus modeste numéro de main droite, touchez la main gauche où le public croit que la pièce se trouve; au besoin, mur- magie blanche exige des qua- murez quelques paroles prétendues cabalistiques. Rouvrez alors la main gauche: la pièce a mysté- lités exceptionnelles, non seule- rieusement disparu. Cet empalmage, comme tous les autres, demande, pour faire illusion, des an- ment de dextérité, mais aussi nées de pratique. Je crois même que, pour le bien posséder, il faut l'avoir travaillé pendant les d'énergie, de sang-froid, d'à propos, de spontanéité dans la Autre empalmage surnommé « la pincette » : Tenir la pièce entre le pouce et les doigts de conception et l'exécution. Mê- annéela mais nd e gauchejeunesse, .l a paume en l'air (figure), approcher la main droite ouverte et la refermer me si on l'exécute depuis des pour prendre la pièce, mais avant que la main droite ne se soit refermée, laisser tomber la pièce années, un tour ne cesse pas dans la paume de la main gauche. La main droite fermée, mais vide, semble tenir la pièce; sui- d'être une création: un rien peut vez-la bien du regard et que la main gauche reste dans une position naturelle. en compromettre l'effet. On peut aussi feindre de mettre la pièce dans la main gauche et la tenir, soit entre l'index et Aucun autre art scénique n'a la paume de lo moi» «rotre. l'auriculaire de la droite (coulée), soit entre la racine du pouce de la main droite et la racine de pareil caractère de défi aux spec- ,0 NMAN OAEM tateurs; chanteurs, monologuistes, placer ta pi*« O«M • ' Ces indications suffisent, non seulement pour l'escamotage de pièces, mais de boules plus ou mimes, danseurs, cherchent à plai- l'indemoinsx grosses(empalmag, de morceaue à l'italienne)x de sucre. , de bouchons, de cigarettes, etc. Voir un de ces petits objets re au public, tandis que les esca- apparaître, s'évanouir, reparaître à un autre endroit, est un charmant spectacle. moteurs dupent impertinemment et Hélas! la suppression des chapeaux haut de forme par la mode et des pièces de cinq francs par ouvertement le public. Celui-ci ri- la Monnaie a rendu, presque impossible un vieux et charmant tour intitulé « la pluie d'argent », poste en essayant de prendre l'il- celui où le prestidigitateur cueille des pièces de cinq francs un peu partout dans la salle et les jette lusionniste en flagrant délit de «tru- à mesure dans un chapeau haut de forme, emprunté, qui finit par en contenir un nombre imposant. quage », c'est-à-dire de mensonge. Bien imposant quand il s'agit de rendre le chapeau au spectateur qui l'a prêté, il se trouve garni La magie blanche a quelque chose d'un combat. C'est un art difficile desLe objets disparitions les pluss ddivere foulards et dons s'exécutent l'extractiot grâcn provoque à dees leprocédé rire. s très divers. Ils portent beaucoup et fascinant. sur le public. Les boîtes de « magie » que l'on offre aux enfants pour leurs étrennes contiennent On divise généralement les» illu- généralement un petit appareil en tôle noire, plus petit que la paume de la main et surnommé sionnistes de music-hall en deux « tête de hareng » à cause de sa forme. Un fort cordonnet élastique, noir aussi, le maintient sous grandes classes : 1 * les manipula- l'habit de l'opérateur, à l'aisselle; celui-ci le saisit pendant qu'un foulard est examiné dans le teurs, et 2" les présentateurs de public et le ramène devant sa poitrine bien caché par la main. Il y introduit le foulard(Suit, pee pagu àe peu19.,) grands trucs scéniques. Pour créer l'illusion, les manipula- teurs n'utilisent guère que leur'adres- tout en bonimentant. se digitale, l'autorité de leur regard, le naturel de leurs gestes, la subtilité de leur «boniment». Ils emploient des accessoires très simples : boules, fou- « coulée », ta «*« TJ-**** * lards, cartes, cigarettes, pièces. Ils sont t0 l'auriculaire de ta main droite. les véritables « prestidigitateurs » dans & le sens étymologique du mot. mpo«m.g. * ■i VMImm >>. '° Mais la finesse même de leur exécu- e racine du pouee de ta main orei«. tion se perd un peu dans une vaste salle où, par contre, portent beaucoup les grands trucs comportant des appareils de fortes dimensions : la « malle des Indes », la « cangue chinoise », le « dé- capité parlant », le « cabinet aux es- prits », la « stroubaïka persane », la « magie noire », etc.. Non sans dédain, les manipulateurs appellent ces tours-là « de la grosse ca- valerie » et assurent que tout le mérite en revient aux fabricants. Certes, ces grands trucs sont faciles à exécuter, mais leur présentation est extrêmement délicate et demande beaucoup d'expérience et de présence d'esprit. En ce premier article, parlons d'abord n des manipulateurs. magnétisme provoqué par ™™ £*\ Ils ont deux grandes ennemies qui sont droîto au poignet retient donc cette »a0 tout simplement leurs manches. Vainement les relèvent-ils, le public reste persuadé Trois brillant, prestigiditoteurs : Moh°t",a, ! 't i!., Mourier montrant a Menés, le qu'ils s'en servent sans cesse. Rien de moins et exact. Un escamoteur du siècle dernier, nom- 1 va disparaître dans la manche.

^^fjjiva'l'opérateur i Miette, un escamoteur en v u COURRIER DE VEDETTES LA REINE DES ARTS {Suite de la page 17)

AJoannine B. — Votre lettre nous a vive- pour les lecteurs de « Vedettes ». Les A un moment bien choisi, il lâche NOTRE CONCOURS ment intéressés, et nous sommes prêts à dernières nouvelles de Marcelle Chantai Ceux qui l'ont vu « prestigier » en prendre votre cas en considération, mais venaient de Suisse, elle prenait quelque la « tête de hareng » qui, entraînée ont conservé un souvenir extraordi- comme il est difficile de prendre des dé- repos après un léger accident d'automo- par le caoutchouc, retourne sous cisions sans avoir matière à jugement, biie qui avait nécessité une opération. naire. Il entrait dans un restaurant ET LA GRANDE FIRME TOBIS écrivez-nous en nous envoyant trois cri- Nous lui souhaitons d'être très prochaine- l'habit. Ce moyen, presque abandon- de nuit, s'asseyait à une table, sor- LE PARFAIT tiques des derniers films parus. Nous les ment remise. né aujourd'hui par les grands pro- examinerons avec la plus grande atten- tait de sa poche un jeu de cartes ou ONT LE PLAISIR DE VOUS CONVIER AU tion et nous vous répondrons au mieux Fidèle Lectrice, Mme Caétane. — Votre fessionnels, produit une excellent il- l'empruntait à la caisse et, sans mot de vos intérêts. Bon courage. longue lettre nous a fait un Immense plai- lusion. sir, car nous y avons rencontré beaucoup dire, commençait à les manier. Bien- JEUNE PREMIER *Clna. — Nous avons vainement recher- d'idées qui nous sont propres, et nous Des gens aussi adroits que Car- tôt toute la salle était debout devant GALA "BEL AMI" ché de qui il s'agissait dans votre lettre, sommes très heureux de voir combien nos mais pour pouvoir retrouver les artistes lecteurs sont près de nous par la pensée. rington, Cartis, Clément, Frank-Lint, lui, bouche bée, même les musiciens qui aura lieu le Dimanche 4 Mai, à dont vous nous parlez, il faut absolu- Tout ce que vous nous dites des précau- de l'orchestre! Quand la performance ment que vous nous disiez leurs noms, Mahatma, Ménito, Okati, Collinet, tions à prendre en ce qui concerne nos avait un peu duré, il mettait devant 10 h. du matin, au cinéma Le Français car nous n'avons pas eu l'occasion de « Espoirs de Vedettes », nous y avons Steens, de Rocroy, Rogerson, le si re- les applaudir nous-mêmes, et les rensei- longuement réfléchi, et nous avons créé lui une assiette où, conquis, hypno- gnements que vous nous donnez sont par marquable Mourier, qui fut le dernier 30, boulev. des Italiens (métro Opéra) cette organisation avec un tel sérieux, tisé, ce public jetait louis d'or et bij- trop imprécis pour diriger nos recherches. nous y apportons tant de soins, et je magicien à paraître sur la scène du A votre disposition, quand vous nous au- dirai même une certaine tendresse, que lets de banque. C'était à ce point ! rez éclairés davantage. Théâtre Robert-Houdin — et bien * nous avons le sentiment de ne pas nous d'autres encore, j'ai cité au hasard Moreau allait recommencer son sin- ■A-Lyslane J.-.P.-A. — Il nous est Impos- tromper quand nous donnons des conseils sible de vous donner l'adresse de l'ar- aux jeunes gens. De toutes manières, — ébahissent leur public à l'aide des gulier numéro dans un autre établis- AU PROGRAMME votre lettre a été pour nous un témoi- tiste dont vous nous parlez qui est actuel- objets les plus simples et qui n'a- sement. Pendant le jour, il dormait lement en zone libre. Sa photographie ne gnage d'amitié et nous vous en remer- figure pas dans notre collection, et nous cions. vaient subi aucune préparation. Pour ou travaillait ses tours! Un solitaire, SÉLECTION DU FILM "BEL AMI" en sommes désolés. Son meilleur film est, produire l'émerveillement, ils n'ont un peu « timbré », qui ne parlait sons contredit, « Lac aux Dames ». J.-C. Swing. — Nous avons été très PRÉSENTATION heureux de la nouvelle que vous nous besoin d'aucune boîte à double fond. presque jamais. Curieuse Admiratrice d'E. Feuillère. — annoncez, en nous disant que toute vo- Ce qui d'ailleurs ne les empêche pas RÉSERVÉS AUX LECTEURS Vous avez raison en ce qui concerne l'âge tre classe lit notre journal, nous espérons On se demande quel eût été le sort DES ESPOIRS DE VEDETTES d'Edwige Feuillère. Elle est exactement que cela vous distrait un peu des pro- de présenter avec compétence les dans la limite arithmétique que vous lui blèmes. Si vous voulez qu'une lettre par- de ses adversaires au poker ou à l'é- donnez. Il y a environ sept ans qu'elle vienne à Danielle Darrieux, vous pouvez grands trucs scéniques. carté s'il avait employé à des fins a commencé à faire du cinéma. Ses meil- nous la faire parvenir, et nous la lui leurs films sont : « L'Emigrante », ferons tenir. Nous n'avons aucune nou- Les vieux tours de gobelets et mus- malhonnêtes son effarante adresse ! Présence assurée des vedettes de la « L'Epervier », et tant d'autres, car Ed- velle de l'acteur étranger dont vous nous cades, bien exécutés et présentés, wige Feuillère a été particulièrement re- parlez. Quant à André Claveau nous pou- Voulez-vous une expérience fa- scène etde l'écran actuellementà Paris. HAQUE Lecteur peut participer gratuitement comme vo- marquable dans chacune de ses créations. vons vous dire que c'est un garçon extrê- sont d'un charmant effet. M. Mou- tant, à notre grand concours. Il suffit de remplir lisible- mement simple et sympathique, cultivé, rier y excelle. cile? Serrez-vous le poignet gauche ment le bulletin de vote ci-dessous et de le retourner -A-Une amie d'Ann. — A notre grand élégant, et ce qui ne gâte rien très doué avec la main droite et annoncez que regret II nous est impossible de répondre pour le chant comme vous pouvez en sous enveloppe affranchie à « Vedettes » (Service con- à votre question, car nous sommes privés Les tours de cartes sont de la hau- cette -étreinte développe un magné- C cours), 49, avenue d'Iéna, Paris-16», avant le 10 mal. juger par ses émissions. Nous lui avons de nouvelles d'Amérique et nous ne pou- fait part de votre lettre, Il vous adresse te manipulation, mais ils ne portent tisme susceptible de maintenir votre L'entrée, entièrement gratuite, est réservée aux lecteurs Aucun vote ne sera valable s'il n'est émis sur le vons vous donner d'utiles renseignements. tous ses compliments. bulletin cl-dessous découpé dans le présent numéro. Excusez-nous. vraiment que devant un public res- baguette dans la position indiquée de "Vedettes". - Prière de retirer sa carte d'invitation à Aimant la Justice. — Nous espérons treint. Ils se perdent-dans une salle Les questions subsidiaires ne serviront qu'à départager les Michelin» Bartin, à Paris. — A diffé- que ce courrier vous trouvera en meil- fig. 1. La fig. 2 explique ce tour sim- "Vedettes", 49, avenue d'Iéna. Vous êtes aimablement gagnants en cas d'ex-œquo. rentes reprises nous avons cherché à nous leure santé et, de toutes manières, nous de larges dimensions. plet mais qui, bien exécuté, intrigue procurer le livre dont vous nous parlez, vous adressons tous nos vœux de réta- souvent. priés d'apporter une ample provision de joie et de gaieté. Le vote se rapprochant le plus de la solution idéale — telle car beaucoup de lectrices nous l'ont ré- blissement. Ne croyez pas que nous avons Le plus grand « cartomane » des clamé, mais il est épuisé, et on ne peut qu'elle ressortira de l'ensemble des votes — recevra le premier oublié l'acteur dont vous nous parlez, temps modernes se nommait Moreau. prix de DEUX MILLE FRANCS. savoir si une nouvelle réédition en sera nous avons pour lui la plus haute estime, J. Joseph-Renaud. faite. A votre service pour toutes outres car II a un énorme talent et il l'a prouvé Le suivant recevra le second prix de MILLE FRANCS. questions. tant à la scène que sur l'écran, mais nous sommes extrêmement pris par les néces- Le troisième recevra un prix de CINQ CENTS FRANCS. Un Collectionneur. — Nous sommes ra- RÉSULTATS DU JEU CONNAISSEZ-VOUS LEURS NOMS? PENDANT LE MOIS D'AVRIL, 12 NOU- vis des compliments que vous faites à sités de l'actualité, et nous ne manque- Ces prix seront, au choix du gagnant, versés en espèces ou en « Vedettes », et restons à votre dispo- rons pas de consacrer à cet acteur une PARU DANS NOTRE NUMÉRO DE PAQUES VELLES CANTINES SCOLAIRES ONT ÉJt billets entiers de la Loterie Nationale. sition pour vous adresser les 5 premiers rubrique ou même un article dès qu'il OUVERTES PAR LE « SECOURS NATIO- numéros de notre collection, dès que vous aura fait sa réapparition dans un film I E jeu a connu un succès extraordinaire; il nous a été agréable à cette NAL-ENTR'AIDE D'HIVER DU MARECHAL» Il y aura enfin cent cinquante prix de consolation, représentés aurez bien voulu nous envoyer un man- ou dans une pièce. Nous aimons autant occasion de voir aussi combien nos lecteurs étaient documentés, et par CENT CINQUANTE dixièmes de la Loterie Nationale. dat de 15 fr. C'est avec des lecteurs que vous la justice. comme ils connaissent les artistes qui les distraient. Dans notre gros cour- aussi fidèles que vous, que l'on arrive à rier, nous avons trouvé quarante solutions entièrement exactes. Aussi, créer un groupe d'amitiés solides qui per- Printemps 1941. — Soyez sans inquié- avons-nous décidé qu'au lieu d'un seul gagnant, comme nous l'avions an- mettent à un journal de donner satisfac- tude, votre lettre a été remise en mains noncé, il y aurait exceptionnement, QUARANTE CACNANTS. Ainsi voulons- FILET propres à Charles Trenet qui l'a lue ; nous prolonger encore l'effort si particulier que nous avons entrepris à l'oc- tion à un nombre considérable de lec- Coiffure toujours parfaite 4- économie — teurs. vous répondra-t-il'? C'est une autre ques- casion de Pâques — en publiant ce numéro spécial — dont le succès a BULLETIN DE VOTE tion. Nous le souhaitons. dépassé toutes les prévisions. Nous avons tiré au sort le gagnant du billet Filet " COLETTE " (marque déposée). Ramuntcho. — Nous bvons fait parve- entier de la Loterie Nationale : c'est Mlle YVETTE BLANCHAR, 40, rue du Élégant, discret, Impeccable. Tous mo- nir vorte lettre destinée à P. R.-Willm. Cina. — Nous sommes sans nouvelles Deveau, à Cholet (M.-et-L.). Tous les autres gagnants, dont les noms dèles : Invisible, Sport, Nuit, etc. En |e désigne comme « Parfaits Jeunes Premiers » ; Pour votre question concernant les gains de Nina Rossl. Nous savons qu'elle a, suivent, reçoivent directement Î/IO de lo Loterie Nationale : pendant un certain temps, enregistré des REVEILLEZ LA BILE vente : magasins, parfumeurs, coiffeurs. des vedettes que vous citez, nous vous Paul Albouy, 8, rue Dagobert, Clichy Série « dramatique » (ph. 1 à 16, parue dont le n° 211, le n° répondrons deux choses : 1°) Ces gains disques qui paraissaient dans une firme 45 bis, rue Guersant, Paris (17''). — Mlle Gros : COLETTE, 62, r. Lafayctte, Paris spéciale ayant pour titre « La Voix de sa (Seine). — Mlle J. Abot, 99, rue St-Maur, Héberle, 46, av. du Docteur-Durand, Ar- Série « fantaisiste » (ph. 17 â 32, parue dans le n° 22), le n° sont extrêmement variables, car tout dé- DE VOTRE FOIE- Paris (11°). — Mlle Colette Alliaume, 3, Sœur », mais nous pensons que cette mai- cueil (Seine). — M. Albert Jean, 14, rue pend de l'Importance du film et du nom- rue du Gaz, Poitiers (Vienne). — Mlle Série « sportif » (ph. 33 à 48, parue dans le n" 23), le n° bre de jours employés à le tourner; 2°) son d'édition n'existe plus depuis les der- Sans calomel - Et vous sauterez du lit André-I.amantlé, Bordeaux-Bastide (Giron- niers événements. Barbe, 9, rue de Trétaigne, Paris (18'). — de). — Mlle Al, Lebagousse, 35, rue Saint- MOURIEZ JEUNE... Dans toutes les res- Quand bien même saurions-nous ces chif- le matin, "gonflé à bloc". Mile Brach, 22, rue du Colonel-Gillon, Série a amoureux » (ph. 49 à 64, parue dans: le n° 24), lo n" fres, il nous serait impossible, étant donné Just, Tours (I.-et-L.). — Mlle Lemercier, taurations des dents la vue de l'or est ines- Montrouge (Seine). — Mme Bénard, 15. e la discrétion que nous nous sommes /tou- Angélla Tempête. — Ne nous menacez Votre foie devrait verser, chaque Jour, au 7, rue Sainte-Isaurte, Paris (18 ). — Mme thétique. Tous les travaux : obturations, Série « classique » (ph. 65 à 80, parue dans le n° 25), le n» plus de votre charmant index, chère Lec- moins un litre de bile dans votre intestin. Si rue Julien-Boursier, Villiers-le-Bel (S.-et-O.). Mascot, à Nogent-Le Phaye (Eure-et-Loir). couronnes, bridges, etc., sont désormais jours imposée de vous les donner. Bien — M. Bironneau, 10, route du Fort, Ivry- souvent le spectateur se fait des idées trice, tout vient à point à qui sait atten- cette bile arrive mal, vous ne digérez pas — Mlle L. Magnier, 7, rue de Chéroy, rendus invisibles grâce à leur exécution en dre et voici que nous avons l'occasion vos aliments, ils se putréfient. Vous vous sur-Seine (Seine). — Mme A. Boisson, ig, Paris (17"). -— M. Jean Molon, 19, rue fausses sur les cachets des vedettes, il Céramique. Des spécialistes ont créé le Cen- QUESTIONS SUBSIDIAIRES oublie de compter tout ce que la vie d'une et la place de vous répondre dans les sentez lourd. Vous êtes constipé. Votre orga- rue Raspail, Levallois-Perret (Seine). — Washington, Le Havre (S.-Inf.). — M. Max colonnes de notre journal. Votre Pierrot, Mme Bernardoni, 2, rue Lippmann, Paris Olivier, 32, rue Vallier, Levallois (Seine). tre de CÉRAMIQUE DENTAIRE, 169,r. vedette représente en frais divers, pu- nisme s'empoisonne et vous êtes amer, abattu. e auquel vous semblez vous intéresser tout Vous voyez tout en noir I (20 ). — M. Pierre Chabrol, 273, rue de - Mlle Payen, 4, rue Mayet, Paris (6°). de Rennes. — Littré 10-00 (Gare Montp.) 1° Celui, parmi les cinq gagnants cl-dessus, qui obtiendra le blicité, costumes, etc.. Il serait par con- Vaugirard, Paris (15e). — Mlle Simone plus grand nombre de voix est I» n° séquent indélicat de donner le chiffre particulièrement, ceci dit sans reproche, Les laxatifs sont des pis-aller. Une selle — Mlle Eliane Paulhe, 30 bis, boul. de brut de ces gains, sans prévenir le lec- nous intéresse aussi bien qu'il vous Inté- forcée n'atteint pas la cause. Seules les Cotil, 27, rue Monins, Blois (L.-et-C). — Strasbourg, Aulnay-sous-Bois (S.-et-O.). — resse vous-même, et nous sommes tout PETITES PILULES CARTERS POUR LE M. Gaston Desmoulins, 12, rue Péclet, Pa- M. Hubert Roux, 36, rue du Tapis-Vert, 2° Le nombre de voix obtenu par le concurrent désigné â teur de la contre-partie. ris (15"). — M. René Desmarets, 83, rue question précédent* sera de disposés â l'inscrire aux « Espoirs de FOIE ont le pouvoir d'assurer cet afflux de Elheuf (S.-Inf.). — Mlle R. Uoch, 8, rue Devenez Secrétaire Médical... Mauricetta L. L. — Nous n'avons pas Vedettes », mais vous ne nous avez pas bile qui vous remettra à neuf. Végétales Bohillot, Paris (13"). .— M. Georges Doran, de Mora, Enghien-les-Bains (S.-e*-0.). — Nom et adresse du votant : M de nouvelles de Lisette Lanvln, mais nous dit où nous devions lui adresser sa de- douces, étonnantes pour activer la bile. 3. av. du Général-Balfourier, Paris (16'). Mme Testanière, 123, rue St-Jacques. Pa- Situation stable, bien rétribuée, auprès pensons qu'elle est de l'autre côté de mande d'Inscription. Un petit mot de vous Exigez les Petites Pilules Carters pour le — M. Marcel Delmas, 8, passage Boulay, ris (s"). — Mlle Véga, 43, rue de Galilée, Médecins, Dentistes, Cliniques, Sanas, la ligne. Quant à Dita Parlo, nous avons nous la donnera. A notre tour de vous i£ole. Toutes Dharmacies i Frs. 12 Paris (17°). — Mme Marie Dalle, 24, boni, Paris. — Mme Jeanne Weincis, 102, me etc.. Formation rapide sur place et eu le plaisir de lo rencontrer l'autre jour, menacer si vous ne nous répondez pas de Strasbourg, Paris. -— Mme Jeanne du Parc-tle-BaRnolet, Paris (20*). Au cas où je gagnerais un des trois premiers prix, je désire elle nous a chargés de toutes ses amitiés sans tarder. Denante, 2, rue Lippmann, Paris (20e). — par correspondance. Placement par recevoir en espèces — en billets entiers de la Loterie Nationale CHIENS : " TOUT POUR LE CHIEN " Mlle Galy Fabre, 26, rue du Château-Fort, Association générale Secrétaires. — École (rayer la mention Inutile), Biscuits - S, rui de Moscou. Eur. 41-79 - Accessoires Lagny (S.-et-M.). — M. Godfroi, 40, rue Supérieure de Secrétariat, 40, rue de I.iége VOICI LA SOLUTION DU JEU Signature ■ •an «•*■ « « ■ » » • •_" ■ * « ■ il ■ ■ « m m m m m a • ■ • ■ ■ ■ ■ « • ■ • > ■ ■ ■ Bain et toiletta : G. T. 60 Tr. F. T. 40 Ir. Georges-Courteline, Tours (I.-et-L.). — (Place Europe) Parls-8". Toilettages exécutés par spécialistes réputés M. André Gaillard, 136, boni. Sérurier, 1. CLAIRE GERARD. — 2. DELMONT. RADIO - CINÉMA - THÉÂTRE Paris (19e). — Mme Goditi, 98, nie La- — 3. ROBERT VATTIER. — 4. RENE l marck, Paris (18'). — Mlle Hardouin, 16, CENIN. — S. FLORENCIE. — fi. BERCE- Le gérant : R. RÉGAMEY. rue Rohespierre, Tours (I.et-.L).. — M. RON. — 7. HENRI POUPON. — 8. JANE « Quelles jolies choses je me payerais, PARAIT TOUS IIS SAMEDIS « Imprimerie E. DESFOSSÊS-NÉOGRAVURE Robert Hélin, 38, rue du Kremlin, Le FUSIER-CIR. — 9. MAXIMILIENNE. — si je disposais de quelques billets de 17, rue Fondary, Paris. Kremlin-Bicétre (Seine). — Mme Heuriet. DIRECTION. RÉDACTION, ADMINISTRATION, PUBLICITÉ 10. MAUPI. mille francs !... » Avouez-lé : c'est mu; vote ne sera valable pensée qui vous vient souvent à l'esprit. Bulletin à découper et à • 49, AVENUE D'itNA, PARIS-XVI' KLtBÉR 4l-*4 (3 lignes groupées) ■ s'il n'est formulé sur le pré- tourner à « Vedettes » (Ser- = AU CINÉMA DES CHAMPS-ELYSEES = Pourquoi n'essnycz-vous pas de la LOTERIE NATIONALE ? Parmi les sent bulletin, découpé dans le vice concours), 49, av. d'Iéna ■ * ■ 118, Champs-Élysées - Métro George V numéro 25 de « Vedettes ». Parls-16«, avant le 10 mai !» DIRECTEUR > ROBERT RÉGAMEY — RÉDACTEUR EN CHEF : A.-M. JULIEN « 214.000 lots qu'elle répartit â chaque tirage, il en est quatre cents de : * : YVONNE PRINTEMPS et PIERRE FRESNAY dans TDfll C UAI CCC 10.000 francs, cent de 20.000, quarante » ABONNEMENTS i o mois 75 francs - I an 140 francs ■ de 50.000, quinze de 100.000, trois de • CHÈQUES POSTAUX : PARIS 1790.33 " Musique d'après les Thèmes de JOHANN STRAUSS père et fils lllwlw IHLvLv 500.000, deux de 1 million, un de Le plus grand film musical français! 5 millions.

I» De Ménilmontant à

i;uiLLY cette fois. Un long boulevard, des abandonnée autrefois, et elle en a gardé l'horreur des artistes I oiseaux qui jouent à cache-cache dans les Cependant, sous le prétexte de réunions syndicales arbres et un chat de gouttière qui jongle CHANSONS avec des rayons de soleil... Et puis, le stu- ; notre jeune électricien fréquente tous les bouibouis où l'on chante et, d'aventures en aventures, trouve dio, tout blanc, un peu sale quand même... enfin un directeur qui l'engage. »■■"'■"" Calme et rond dans sa cage de verre, le «incierge semble attendre des visiteurs. Et c'est la réussite fulgurante 1 — la même réus-„ j ~\ym— Le plateau " B " s'il vous plaît ? site d'ailleurs que connut Trénet à ses débuts. DE PARIS Il me toise. Il doit penser : " Quel est cet impor- Seulement une chose chagrine les admirateurs du tun, ce nouveau-né dans le métier ! " Je n'insisté pas. nouveau chanteur : c'est que nulle part, ni sur les Au fond, il a tort. Je suis nettement vexé. Je rappelle disques ni sur les affiches, son nom ne passe... Pour- à moi tous mes souvenirs et fonce vers une porte quoi ? parce qu'il ne veut pas faire de peine à sa en traversant deux couloirs. Première à gauche. Je maman en lui révélant qu'il est devenu un de ces artistes qu'elle déteste tant ! m'y reconnais; seconde à droite. C'est ça j'y suis. Rien Et lorsqu'il rentre chez elle, c'est toujours en n'a changé. Ou si peu ! Des bruits, des allées et venues, modeste électricien qu'il lui apparaît. Et c est ainsi des voix, des visages qui ne me sont pas étrangers. Un assistant que je connais. qu'il se fera aimer d'une charmante petite ouvrière (Corinne Luchaire) qu'il épousera avant de lui révé- Et Christian Jaque, costume gris à carreaux, che- ler ce qu'il est devenu. mise bleue, cravate rouge à pois blancs, chaussures Mais lorsqu'il vient avec sa jeune femme, chez sa de daim. En plein travail. Je regarde, j'écoute... mère, lui avouer son secret, il entend à travers la Christian Jaque dirige ses interprètes. On entend porte un de ses disques et lorsqu'elle lui ouvre, c'est Harry Baur qui rit. On voit des montagnes de plâtre avec un tendre sourire qu'elle lui dit : saupoudrées de borate de soude, le tout sur une toile — Je sais depuis le premier jour ce que tu viens de fond grise, du meilleur effet. Souvenir des exté- me dire. Une maman sait toujours ce qui se passe. rieurs tournés à Chamonix... — Bravo Jean Boyer, voici un film souriant, bien Sur le plateau contigu, un chalet dans les neiges. : Mais un véritable chalet, tout lumineux de féerie... ■ i de chez nous... mais dites-nous, maintenant, comment Quelle est donc cette fan- il vous est venu à l'esprit ? un chalet de studio de» cinéma. lare triomphale, sous les #1 — Eh bien ! ce fut au moment de l'exode... Je Au mur sont accrochées des poupées. Il y eh a projecteurs et suivant le partis avec mon régiment en Lot-et-Garonne et partout, qui marchent, qui dorment, qui parlent, " travelling " ? " te Père j'étais tellement mélancolique de quitter ce Paris que multicolores. Rayon de jouets d'un grand magasin, Noël " assassiné est-il donc j'aime tant, que je chantais, je puis dire véridique- le 24 décembre I Blonde et lumineuse, une jeune fille ressuscité ? PH. DE TRAVAIL. ment, sans arrêt, cette adorable chanson de Trenet : dort dans un fauteuil. Je soufis à cette image de contes " Ménilmontant ". Je la chantais, comment vous de fées. Christian Jaque me présenta à Renée Faure. i m dire, pour bercer ma tristesse, pour continuer à me trouver, par la magie des mots, dans l'atmosphère "S de tout ce que j'aime... Et puis subitement je me suis dit : Mais pourquoi, QUAND CHRISTIAN JAQUE ASSASSINE... ne ferais-je pas un film avec Charles Trenet ? un film qui justement ressemblerait à Ménilmontant}... Et ç'a été Chansons de Paris qui sera aussi Chansons de Charles Trenet puisque je n'écrirai pas les chansons 1 ...LE PÈRE NOËL A NEUILLY de ce film, mais que je laisserai ce soin à son prin- cipal interprète... OTHILIE BAIIXY. lA rAOUist

1>H0T0 LIDO Je dis : " Enchanté, Mademoiselle. " Et je pense : " Délicieuse, adorable, exquise... " Georges Rollin, dans Notre-Dame de lafMau Charmante Mademoiselle Renée Faurc... — Silence ! On tourne ! V| Sunlights; travelling de la caméra qui fixe le visage de Renée Faure, puis une porte qui s'ouvre : Le Vigan apparaît, chargé de paquets. Harry Baur le suit, avec des paquets aussi. Le Vigan se dirige vers Te fauteuil où dort la princesse blonde, EAN Boyer arrive. Comme une bonne car- fait signe à Harry Baur de se cacher. Celui-ci obéit presque à regret. Le Prince char- tomancienne qui découvre l'avenir entre mant pose ses paquets sur la table, s'agenouille et embrasse l'enfant blonde sur le] le roi de pique et l'as de carreau, j'annonce : front. Travelling de la caméra. Gros plan de Renée Faure : " Tiens ! c'est vous ? —-r Monsieur Jean Boyer, vous allez tour-* J dit-elle. " Gros plan de Le Vigan : " Oui, c'est moi Léon, le seul Léon qui vous | ner avec Charles Trenet et Corinne Luchaire aime et vous adore... un filrîl qui s'appellera Chansons de Paris. . wï ai. *- „„. „ «rr.»v -- Coupez, crie Christian Jaque. — Mon Dieu, Mademoiselle, je vous avouerai Heureusement assez tôt, car Renée Faure éclate de rire : " Non, que voulez-vous, que vous ne m'apprenez rien... je le savais ! un Prince charmant qui s'appelle Léon, c'est trop drôle I " — Monsieur Jean Boyer, soyez tout à fait gentil On reprend la scène. et faites-moi, pour les lecteurs de "Vedettes", des Le Vigan toujours à genoux, désigne les paquets : " Je vous ai apporté tout ça... " confidences sur votre nouveau film. nd — Pour quoi faire? demande Renée.Faure, grands yeux étonnés — Eh bien Chansons de Paris, qui fut décidé il y ,,t une 8"> * — Mais pour manger, il y a si longtemps que vous dormez... J'ai pensé que a un mois et demi, sera tourné au début de l'été... cela vous ferait plaisir... Il se passe entièrement dans les milieux populaires, Un silence. Puis Renée Faure reprend : " Je n'ai pas faim. " car c'est la chansonnette parisienne, que le parigot — Coupez ! fredonne à bouche fermée derrière un bout de mégot, -sr- A temps aussi, cette fois-là, car un machiniste vient de lancer une remarque astu- que j'ai voulu mettre en scène ! M rassît -«xizz- -<• *• cieuse sur la dernière réplique, quelque chose comme : jÊÊS^^BÊi Êt j'ai voulu aussi, en opposition aux "mauvais " Veinarde ! " ou bien : " On ne me la fait pas ! " garçons " dont on a un peu abusé, montrer des Et comme tout le monde a son avis personnel à exprimer là-dessus, laïus nourri ouvriers simples, clairs, gentils comme sont, pour la sur les restrictions, rutabagas et tickets... Conservation alimentaire... Voilà Harry plupart les ouvriers français. Baur qui veut manger. " En effet, dit Simonne, la sciipt-girl, il est midi... " A ce Ce film se déroulera donc, moitié sur les toits avec mot, chacun est pris d'une fringale épouvantable. Tout à coup Le Vigan, de son œil les plombiers, les couvreurs, les électriciens et moitié perçant, avise ses paquets qu'il apportait à la Princesse. 11 se souvient qu'il y a un dans les quartiers où naît et vit la chanson parisienne poulet, du pâté et des fruits. Harry Baur déballe les paquets. On se rassemble autour Faubourg-Saint-Martin, Faubourg-Saint-Denis, Pas- de lui. Stupéfaction complète. Cri de désespoir : " Horreur! " Lé poulet... Mais sage de l'Industrie... mieux vaut ne pas en parler, l'odeur suffit... Et le pâté ! Et les fruits ! Oh I Oui horreur I — Et Charles Trenet sera... Encore une seconde de consternation et la bonne humeur reprend. On se serre les — Charles Trénet sera un jeune et sympathique mains. On se congratule. On vient d'échapper à un bien grand danger. On va se payer Charles électricien qui chante soir et matin ! Ce qui déplaît un de ces déjeuners dans le petit bistro du coin... Je ne vous dis que ça ! Et voilà Trenet beaucoup à sa maman, une brave femme du peuple , ,chest«« «u * s«u«, „, tout a 0 eont o. comment l'assassinat du Père Noël a failli finir par un empoisonnement général !... PHOTO qui ne vit comme on dit, que pour ses deux enfants. eo»>»« don BERTRAND FABRE. STUDIO En effet, leur père, cabot prétentieux et brutal, l'a HARCOURT

dan* Cora T«rr« A TRAVERS LES CABARETS SOUS LES FEUX OU LA RAMPE

AU THÉÂTRE DE L'ŒUVRE S PARIS-PARI S s (CIMIER JLJEOOYIËM .THÉÂTRE DE L'ÉTOILE Pavillon do l'Élysée - ANJ. 29-60 Hf, LE JAZZ DE PARIS dirigé par Un beau soleil, des arbres finesse et charme. Il ne se "L'ANTIGONE" CHAMPS-ÉLYSÉES - CARRÉ MARIGNT 1 bien verts, bien beaux dont ALIX COMBELLE moque pas, il rappelle des de JEAN COCTEAU, par " LE RIDEAU DES JEUNES " te plu» beau Spectacle les fleurs blanches ou rosées camarades qu'on aime à en- JAIME PLANA et 12 Vedettes tie Cabaret éclatent au milieu de la ver- tendre. Parfois il les dépasse, dans une production de GEORGIUS L'Antigone, de Sophocle, fut de leur âge une publicité de ■tNINETTE NOÉL „,„.„. J dure que l'on aperçoit à tra- l'imitation est plus parfaite Le Tour du Monde en ISO minutes créée à Athènes en 440, et celle mauvais goût : leur jeunesse, N0 vers les vitres, un ehant aux que le modèle. de Jean Cocteau fut représentée nous la constatons sans la subir. notes stridentes et harmo- La musique de Django à l'Atelier en 1022. Charles Dul- Ces jeunes gens possèdent nieuses : nous sommes chez Reinhardt ajoute à l'am- lin jouait Créon, et Cocteau lui- l'amour du travail et l'amour Ledoyen vers 5 heures. THÉÂTRE II E L'ffilIVRE biance une totale satisfac- 55, Rue de Clichy -:- Tri 42.52 même faisait le chœur en cou- des belles choses. Leur ferveur DON JUAN Les beaux arbres,, ce sont tion. On est bien heureux Tous les soirs à 19 h. 30. Mat. Dim. à IE h. lisses. Une partition d'Honegger parfois les entraîne au delà de les marronniers des Champs- d'être là, de s'échapper pour accompagnait cette tragédie gré- leur possibilité : j'ai moins aimé CABARET Elysées, le chant qui nous ra- L_' ENCHANTERESSE quelques moments des mille de co-moderne, due au célèbre tan- en première partie, leur inter- LE PLUS SEJLECT vit c'est Sophia Boteni qui tracas qui vous attendent au dem poétique Sophocle-Cocteau. prétation de poèmes de Ron- chante tel un rossignol égaré Rideau des Jeunes - Jeudi 15 h. II, rue Fromentin <9«> dehors. Le succès de ce 5 à 7 L'auteur de la Machine à sard, Chénier, Rimbaud et Va- dans cette verdure. Christian ANTIGONE de J. COCTEAU Trinité 6Ï-6Î est certain. Il faut y aller écrire affirmait à cette époque : léry, consacrés au Mirage Grec. Genty lui succède. Ses imita- pour le comprendre, y revenir « C'est tentant de photographier Jeanne Herviale,' Alice Sapri, et tions sont parfaites, tout et y amener des amis. la Grèce en aéroplane. On lui surtout Jacques Diéna (qui pos- 70 découvre un aspect tout neuf. sède une excellente voix bien Ainsi, j'ai voulu traduire Anti- timbrée) ont pourtant des qua- MONTE-CRISTO (CIHIIE2Z JfIMfflY Exécutants gone. A vol d'oiseau, de grandes lités certaines. beautés disparaissent, d'autres L'Œdipe, de Jean Cocteau, MARIE BERNARD, la jeune et talentueuse can- S, rue Fromentin C'est le rendez-vous de la copés... Qui donc résisterait La toute Jeune HELENE RAY qui passe surgissent. Il se forme des rap- qui remplace au dernier moment tatrice, qui donnera son deuxième récital à la Métro Pigalle — Téléph. TRI. 42-31 jeunesse, des amateurs de actuellement à l'Ange Rouge où elle SALLE PLEYEL salle Caveau, le mardi 6 mal, à 20 h. 30, avec à ce dynamisme, qui vous prochements des bloç- \*S om- Les Nuées, d'Aristophane, fut swing, qui ne craignent ni le obtient un vif succès dans son tour de Y le concours du célèbre violoniste René Benedettl prend des pieds à la tête et bres, des angles, des reliefs inat- lu en oratorio très intelligem- bruit, ni la bousculade... Car, CHANT SWINC français et allemand. et du pianiste Maurice Faure. vous force, malgré vous, h 10 MAI à 20 h. 15 tendus... » Cabaret-Dîners Nous l'applaudirons très prochainement ment par- les mêmes interprètes... NED * NI certains soirs, il y a telle- Dt rythmer la mesure ? Car Le « Rideau des Jeunes » a ment de monde Chez Jimmy dans un grand cabaret des Champs-Elysées. Cette très intéressante matinée, l'essence du jazz, c'est avant présenté jeudi dernier, en mati- due à la collaboration des Ca- qu'on entasse les clients dix tout ce swing, si difficile à née, L'Antigone de Jean Coc- hiers de la Génération et du Ri- par table, alors que d'autres, définir, mais si nécessaire à L'AVENUE teau. Sans décor de Picasso, sans deau des Jeunes, est, de l'avis debout dans le couloir, re- toute exécution hot. costumes somptueux de Chanel, de l'auteur, une expérience et gardent avec envie ces privi- L'ANGE ROUGE Champs-Elysées - 5, r. du Colisér Le fantaisiste Johnny Hess avec des moyens très simples, ils un moyen de faire vivre les légiés qui retrouvent au ca- 6, rue Fontaine Cabaret est la vedette de ce sympa- GRETL VERNON ont ressuscité le drame de So- vieux chefs-d'œuvre... « Nous les cty& baret le confort du métro j Métros : Blanche-Pigalle Téléph. Tri 54:99 thique cabaret montparnas- phocle en le jouant au rythme ■.uemplons distraitement, affir- Restaurant aux heures d'affluence. Mais Orchestre Cubain Bravo Don Barreto sien. Ce qui me ravit dans de notre époque : Denise Per- me Jean Cocteau, à force d'y •A0* Orchestre Tzigane les clients élégants adorent CABARET NYOTA INYOKA son tour de chant frais et ret (Antigone), Roussel (Créon),. habiter, mais parce que je sur- * 94, Rua d'Amsterdam être pressés, bousculés, en- Attractions variées et choisies juvénile, c'est la justesse d'ex- Christian Bertola (Héfnon), fu- vole un texte célèbre, chacun THÉÂTRE DU tassés... Cela fait partie du pression, la délicatesse de rent particulièrement remarqués. croit l'entendre pour la première GRAND-GUIGNOL swing... On n'a jamais vu un touche, le naturel de ce jeune U tf^ II, Bd Poissonnière Ces jeunes acteurs n'ont pas fait fois... » Jean LAURENT. 20bis, rue Chaptal - Métro Trinité cabaret swing aux lumières , j. „. artiste... Ça fait sport, une A • mMm^Jm Uc Cen 9 43 Tous ( 20 Le Bœuf sur le Toit évanescentes, et au confort chanson qui fut écrite et A L'AIGLON de sleeping... composée Chez Jimmy, est 11, rue de Berry - Bal. 44-32 !" CHFSTERFOLUèS " UNE MAGNIFIQUE SEANCE DE MAGIE Le Masque de la Mort 43 bit, av. Plsrrs-de-Ssrble (Ch.-Elys-) On monte un escalier de roi s M:S SOIRS a 20 h. 15 la chanson type de ce'caba- CABARET- DINERS-ATTRACTIONS Les meilleurs illusionnistes riences bien connues de « se- CABARET . MUSIC-HALL ! presbytère, étroit et tortueux, ret d'une jeunesse trépi- Mat. Lundi, jeudi, sam., dim., 18 h. Jeanne M AN ET avec WEENOetGOUY de cette époque « opérant » de- conde vue ». Yolande Cartis, Dîners — Soupers — Spectacles j décoré naïvement de divers dante... Rémy VENTURA et son Coco vant deux mille personnes. Voilà aussi jolie qu'adroite, Kécloul un épisodes d'une course de Mais Je suis swing et 7" ARTISTE» KX St.t.xi. TousI.Jours. Mat. 16h.30. Soir.20h. YOSKA et son orchestre tzigane ce qu'on ne reverra pas de sitôt. ventriloquist excellent, Carring- Bel'y SPEL chevaux, peinte sur le mur, est rythmé conservent la lé- Cette séance, dimanche dernier, comme une fresque antique... ton et Manola remarquables dans gèreté aérienne et bondissan- au Palais de la Mutualité, et au ALHAMBRA Un swing trépidant vous ap- l'« Armoire spirite », truc an- te d'une balle. Tandis que bénéfice du Secours National, 50, RUE DE MALTE pelle dans une salle au pla- PALAIS-ROI cien mais qui porte toujours, le Le Clocher de mon cœur évo- ALBBifel était organisée par l'Association comique Berton, le manipulateur fond bas en laque noire... Sur 1 — MONICO - que les verts pâturages de la #R0YAL'S0UPERS GINETTE LECLERC- ALICE TISSOT jouer Syndicale des Prestidigitateurs bien connu Eranklind, Effie et LE CABARET CHIC, NET, GAI une petite estrade, l'orches- Suisse et les montagnes per- Français, que préside avec tant tre bouillonne comme une 62, rue Pigalle L'HOMME QUI EN A Halima. très spirituels et origi- Charles TRENET DE MONTMARTRE dues dans le brouillard d'autorité M. le docteur Dhotel, source vive, c'est un cratère MANGÉ UN AUTRE naux, se firent vivement ap- mauve. CABARET avec le célèbre Un des succès de la matinée plaudir. Attractions variées - Soupers - Bar en éruption de rythmes syn- avec ItERVIL et AHMOXTKt. de 20 h. 30 au matin Jean LAURENT. fut pour un simple amateur qui animateur et son Rf£NELLY Jeudi matinée 1S h. Soirée 20 h. Alice nssor La séance fut terminée par 66, rue Pigalle - Métro Piyalle ■ Tél.Trinité 57-26 brillant orchestre .H ■ , est, dans la vie privée, un Ménito, le jeune « as » qui ob- contrôleur d'autobus t... tint son grand succès ordinaire, LES OPTIMISTES ILIEÏ1LA MJËN Sous le pseudonyme de Mo- et par Satias qui, une fois de 15 boul. des Italiens - rue Grammont THÉÂTRE nKS MATHURINS hamed ben Chetan, il a autant plus, stupéfia le public avec ses DAMIA, DRÉAN ET JJ1EAM DOYEN MARCEL HERRAND et JEAN MARCHAT Oaby BASSET, José NOGUÉRO «.i-: CEILÈBRE CAKARET "CINQ A NEUF' amusé qu'intrigué le public en expériences mnémotechniques un numéro de prétendue sorcel- dent le moins qu'on puisse dire Un très beau concert, un THÉS - COCKTAILS Tous les soirs Bravo Paris! signalons les interprétations à 20 heures : lerie arabe. Que ne devient-il c'est que, même les profession- programme de grande musi- MICHELINE GRANDIER OABY WAGNER — DUVALEIX de Rossini, des œuvres ado- professionnel ?... Robertson et nels ne font qu'en soupçonner le G.iDy 8A5SF 1 LeGrandJeu que, deux artistes aimés du présente et joue "LaClé des Champs " Matinées : Jeudi, Samedi, rables, peu connues mais si Lucille exécutèrent leurs expé- secret. j J Divertissement musical de j Dimanche, à 15 heures Tous les soirs, à 20 h. 30 M public, Leïla Ben Sedira, la jolies — et remercions les charmante Rosine du Barbier JEAN SOLAR SON AMBIANCE ■■■■■■ deux grands artistes qui nous 43, rue de Ponthleu Ely. 13-37 M. GRANDIE "R] ON ANNONCE t SON SPECTACLE Ennée de Séoille, possède une voix ont fait dîner bien tard, mais \ aux THES SA GAITE danseuss i la Torche d'une limpidité délicieuse et nous ne pouvions pas quit- Jean Doyen joue du piano Au Théâtre de la Madeleine Mngre et enfin l'étourdissant ter la salle Gaveau avant la A L'ATELIER sera créée, vers le 10 mai, une chansonnier, Ded Ryscl, qui fut avec un art extraordinaire. CHEZ LEDOYEN VARIÉTÉS-ATTRACTIONS dernière note de cette ado- nouvelle comédie de Sacha Gui- longuement acclame. N'entrons pas dans les dé- rable musique... try, dont l'action se passe en A l'écran, l'excellent Mm Ma Champ»-jfilywées Célèbre orchestre tails de ce programme, mais Y. I. J ™ . Wk EX-NUDISTBEX-NUDÏSTES LE RENDEZ•VOUS 1830, avec l'auteur entouré de Tante dictateur déchaîne les ri- Marguerite Plerry, Fusier-Gir, res des spectateurs ravis de se HOMERE TUERLI NX 16, r. Fontaine, Tri. POUR L'OUVERTURE DE LA SAISON Yvette Lebon, sans oublier retrouver dans cette belle salle et ses virtuoses UN TRÈS BEAU SPECTACLE DE SENLIS loulou Prestes '*04 Geneviève Guitry. du Trianon-Gambetta qui con- trépidant! lantalilita ««.rue IM »lle-Trl.«8-00 de .loin Anouilh M. VALENTIN naîtra maintenant une heureuse M LEARDY & VERLY destinée. DJANGO REINHARDT VERI.Y et 24 Jolies filles Le Clnéma-Coneert * THEATRE DE P A R I S Si ce n'est une nouvelle for- Au profit des œuvres sociales Direction Le.n Volterra mule, elle a du moins l'avantage BOB HARLEY, 16, rue Volney du Maréchal Pétain, avec le pa- CHARLES DUI de plaire au public... Aussi tronage du Ministère de la Jeu- CARRËRE dent la fantaisie et "CHEZ ELLE" Tél. :Ûpé.95-78 faut-il signaler la vogue sans la loufoquerie ani- T. 1. soir • j 19 h. 30, sauf lundi. Mat. sam. dim. nesse, une troupe d'étudiants THÉ-COCKTAIL-CABARET cesse croissante du « cinéma- donnera, le dimanche 4 mai, ment la revue de Reine PAULET concert ». 121, rue du Roule, à Neuilly, a l'A. B. C, est le MAMOURET e Orchestre - Attractions BLANCHE DARLY Dans le 20 arrondissement, 15 heures, une matinée récréa- plus délicieux hur- Tous les jeudis en mâtinés à 14 heures 30 FRANKLIN - Les "CHANTERELLES" Mme Georgette Brézlllon vient tive. luberlu, le plus fan- M.'A VA M £ d'inaugurer une nouvelle salle : 45 bis, rue Pierre-Charron J. MEYRAN tasque lutin, un dé- Dinere à 20 h. Cabaret à 21 h. Reine PAULET le Trianon-Gambetta... et c'est avec le Quintette du sopilant amuseur ; un très grand succès pour ce Mlle Marcelle Bourgat et « cinéma-concert » dont la bril- M. Roland Petit donneront, le chaque Jour sa THEATRE MOÎKTPARNASSSE lante première a eu lieu mer- 3 mai à 20 h. 15, un gala de classe de fantai- MAGUY BRANCATO GASTON BATV credi dernier. danse dans la grande salle HOT CLUB de FRANCE chante ttprésents un spectacle bien parisien siste le classe par- Sur scène, on applaudit Jean Pleyel et interpréteront un poè- Nlne LION et 12 Attractions mi las premiers. CHATEAU-BAGATELLE Dunot, le populaire acteur de me "chorégraphique inédit sur de 17 à 19 heures DINERS-SOUPERS de 19 h. à l'aube 20, Rue de Clichy La Mégère apprivoisée l'écran, dont le tour de chant douze- valses de Chopin ainsi porte sur le public; Glna Manès, qu'une suite de danses sur des Tél. ANJ. 47-82 Consommations : DINERS - 20 heures TOUS LES SOIRS A 19 H. 30 la belle vedette du cinéma, si musirraes de Hoendcl, Listz, Sam.30t.,Sam.Dim 45f. Le Bosphore Jeudi, samedi, dim.; matinées à 15 h. émouvante dnns ses chansons et Tchuïkowsky, Debussy, Poulenc, Métro CONCORDE M.BRANCATO 18, rue Thérèse - Rio. 04-03 Cabaret-Spectacles dans un poème de Maurice Ticuirleville. etc..

22 3 f