TOUS LES SAMEDIS 28 NOVEMBRE 19^2 — N° 104 tU, CHAMPS-ELYSÉES, -8- ENTENDRE CETTE SEMAINE A RADIO P A LA RADIODIFFUSION NATIONALE

DIMANCHE 29 NOVEMBRE. - 8 h. 1S : Ce de Radio-Paris. - 13 h. 20 : Les succès de ae Radio-Paris. - 22 h. 15 : L'orchestre du DIMANCHE 29 NOVEMBRE. - 13 h. 47 : Théâtre « La Parisienne », comédie en disque est pour vous. - 9 h. 15 : 1/4 d'heure nos vedettes. - 14 h. 30 : Les duos que j'aime, Normandie, "direction Jacques Méiéhen. - Transmission de l'Opéra de Marseille 3 actes d'Henri Becque, avec Edwige Feuil- avec TearirPhilippe Rameau. - 9 h. 45 : Quel- par Charlotte Lysès. - 15 h. 15 : Les grands 23 h. 15 : Jaccrues "Jansen. — VENDREDI « La Walkyrie, ». - 17 h. 30: Au rendez-vous lère. - 21 h. 55 : Théâtre : « Les honnêtes ques mélodies avec André Baugé. - 12 h. : orchestres symphoniques. - 16 h. : Le Bonnet 4 DÉCEMBRE. - 7 h. 30 : Concert matinal. - des vedettes. - 17 h. 45 : Concert. - 20 h. : femmes » (fragments), comédie en un acte Concert - 13 h. 20 : Les nouveautés du de Mimi Pinson. -16h.15 : Avec Yvette Guilbert. 8 h. 15 : Petit concert gai. - 11 h. 30 : Yoska « La Belle Aventure », comédie en 3 actes. - d'Henri Becque. - 22 h. 15 : Valses. - 23 h. : dimanche. - - 15 h. : Concert public de Noël-Noël, Fred Adison et son orchestre. - Nameth et son ensemble. - 12 h. : L'orchestre 22 h. : Le Jazz Symphonique de la Radio- Concert. — JEUDI 3 DÉCEMBRE. - 14 h. 30: Radio-Paris. Le Grand Orchestre de Radio- 19 h.: L'orchestre Richard Blareau. - 20 h. 20: du Normandie, direction Jacques Météhen. - " diffusion Nationale, sous la direction de Jo Transmission de l'Odéon. - 19 h.: Jean Tran- Paris. - 17 h. : Les grandes voix. - 17 h. 30: Le Grand Orchestre de Radio-Paris. — 13 h. 20 : Concert symphonique. - 15 h. 15 : Bouillon. - 23 h.: Concert - LUNDI 30 NO- chant dans « Paroles et Musique ». - .20 h. : L'orchestre de Casino de Radio-Paris. - MERCREDI 2 DÉCEMBRE. - 13 h. 20 : Raymond De tout un peu. - 17 h. 30 : L'ensemble VEMBRE. - 11 h. 32 : Tangos. - 12 h. 50 : Concert. - 22 h.:Jo Bouillon etson orchestre. 18 h. 45 : L'ensemble Lucien Eellanger. - Legrand. - 15 h. 15 : Les musiciens moder- Lucien Bellanger et le quatuor de flûtes. - Actualités : nouveaux procédés de post- -23 h. : Concert par l'orchestre de Lyon. — 19 h. 45 : Michel Warlop. - 20 h. 20 : nes. - 17 h.: Toute la vie d'un poète, de Paul 19 h. : L'orchestre Richard Blarèau. - 19 h. 50 : synchronisation des films par Jacques Ar- VENDREDI 4 DÉCEMBRE. - 11 h. 32 ; Jo « Chacun sa vérité », pièce en 3 actes - Fort. « Montmartre et l'Ile-de-France ». - Andrée Chastel et Paul Sylva-Herara. - mand. - 13 h. 47 : Les inédits du lundi : Bouillon et son orchestre. - 14 h. : Concert 22 h. 15 : L'orchestre Richard Blareau. - 17 h. 15 : Cette heure est .à vous, par 20 h. 20 : Le Film Invisible. - 21 h. 15 : Ray- «L'humble servante», - 18 h.: Émission de par la musique de la garde personnelle 23 h, : Souvenirs : « Du matin de mes André Claveau. - 18 h. 45 : Chez l'amateur mond Legrand et son orchestre. - 22 h. 15 : -tradition .populaire, par Jean Variot : «Le du Chef de l'État. - 15 h. 45 : Causerie par poèmes au soir de la gloire », par Mau- de disques, « Madame !a chanson!... ». - Orchestre de chambre Marius Gaillard. - miracle de Théophile». - J9 h. : Valses. - M. Georges Lecomte, de l'Académie Fran- rice Rostand. - 23 h. 15 : Ricardo Vines. — 20 h. 20 : Ah! la belle époque. - 21 h. 15 : 23 h. : AuT'ythme du temps. - 23 h. 15 : Jazz 20 h,: Concert. - MARDI 1er DÉCEMBRE. - çaise : « Carpeaux ». - 16 h. 30 : Musique LUNDI 30 NOVEMBRE. - 7 h. 30 : Concert « La Mascotte », d-'Audran. - 22 h. 15 : de Paris. — SAMEDI 5 DÉCEMBRE. - 7 h. 30 : 11 h. 50 : "Mélodies rythmées, par Jo Bouil- de chambre. - 17 h. 15 : Le 1/4 d'heure de matinal. - 8 h. 15 : Lina Tosti. Toni Bert, Trois quarts d'heure au Casino de Paris. - Concert matinal. - 8 h. 15 : Des airs, des lon et son orchestre. - 15 h.: «Œdipe Roi», la poésie. - 18 h.: Causerie par Mme Mary Fréhel. Pierre Mingand et Emile Prud'homme 23 h. 15 : L'orchestre de chambre Hewitt. chansons... - 11 h. 30 : L'accordéoniste d'après Sophocle; «Œdipe à. Colone ». Marque! : « Victor Hugo » - 18 h. 45 : et son orchestre. - 12 h. : Raymond Le- JEUDI 3 DÉCEMBRE. - 7 h. 30 : Concert Deprmce. - 12 h. 45 : Irène de Trébert. - d'ifprès Sophocle. - 17 h. : Emission litté- Disques. - 19 h. : Variétés. - 20 h. : Théâtre grand - 14 h. 30 : Casse-tête musical. - matinal. - 8 h. 15 : Les chansons de charme. - 13 h. 20 : L'orchestre de Jean Yatove. - raire : « Le roman français ». - 19 h. : La étranger : « Le chien du jardinier ». - 21 h. 55. 15 h. 15 : Les grands solistes. - 16 h. 15 : 11 h. 30: Tiio des Quatre. - 12 h.: L'orchestre 14 h. 30 : L'harmonie des Gardiens de la véritable musique de jazz, présentation « Une heure de rêve à Monaco ». - 23 h. 10 : Alibert. Lucienne Dugard et le Trio Cubain. - de casino ds Radio-Paris. - 13 h. 20; L'or- Paix. - 16 h. 30 : « Les cent minutes de Radio- et commentaires de M. Hugues Panassie, Concert. — SAMEDI 5DÉCEMBRE. - 7 h. 15: 17 h. 30 : L'orchestre Sarbeck. - 18 h.: L'or- chestre Richard Blareau. - 16 h. 18: Christiane Paris. - 18 h. 45 : Jean Guitton. - Ï9 h. 15 : Président du Hot Club de France. - 20 h. : Les -jours se suivent, par Jean Nohain. - chestre de chambre de Paris. - 18 h. 45: Lorraine, André Pasdoc, Lecuana et son Revue du cinéma. - 19 h. 50 : Jean Lutèce. - Émission lyrique : «Sapho ». - 22 h. 3fi : 8 h. 15- : Disques. - 8 h. 45 : Chansons. Peter Kreuder. - 21 h. 15: Rythme eî mélodie. - orchestre cubain. - 17 h. 30 : L'orchestre 20 h. 20 : La belle Musique. - 22 h. 16 : Concert par l'orchestre de Lyon. — MER- - 11 h. 32 : L'actualité musicale. - 11 h. 42 : 23 h. : Au rythme du temps. - 23 h. 15 : L'or- Guy Paquine.t. - 19 h. : Jean Suscinio et L'heure du cabaret depuis le « Ciro's »,. - CREDIS DÉCEMBRE. - Il h. 32. : L'actualité Variétés. - 13 h. 47 : Concert. - 17 h. 30 : ,r chestre Jean Yatove. — MARDI l DÉ- ses matelots - 19 h. S0 : Médard Fer- 23 h. 15 : Camille Paurane. - 23 h. 30 : Trio cinématographique. - 15 h. 15 : Concert Musique de chambre, - 18 h. 45 : Disques. CEMBRE. - 12 h. : L'orchestre de Casino rero. - 20 h. 20 : Le Grand Orchestre Doyen. - 0 h. 15 : Grand pêle-mêle dé nuit. oar la Musique de la Flotte. - 20 h. : 20 h. : « L'Arlequin ». - 23 h. : Concert.

3 « Qu'est-ce que tu fais là-dessous petite tête de musicien ? Relève-toi..

4 « Tu te prends pour Moïse dans son L9 panier en osier !... Veux-tu sortir de là ?»

n ne peut contenter tout le monde qui plaisent et charment encore aujour- et son père... » Ce. précepte de- d'hui. O vrait être placé au fronton de Ces musiques classiques, ces mélodies tout les postes récepteurs de radio. Il d'autrefois, ces œuvres de Mozart, Lulii, r.st assez curieux de constater combien Rameau, Gluck, Schubert, Schumann, et, ■es goûts sont divers et les jugements plus près de nous, de Fauré, Debussy, Mas- différents- Ceux-ci aiment la musique senet, Gounot, Saint-Saens, et tant de iégère, ceux-là préfèrent fe classique ; grands compositeurs captivent encore un d'autres n'ont de goût que pour la chan- très nombreux auditoire. son; d'autres encore n'acceptent que les Nous devons savoir gré à Radio-Paris bel les voix. de nous faire entendre presque quoti- Car if est avéré qu'une mode règne sur diennement des artistes qui pratiquent le la chanson de music-hall et qu'auteurs, « Del canto » et interprètent ces chefs- compositeurs et vedettes doivent s'y sou- d'œuvre de la musique ancienne et mettre pour connaître le succès. De là contemporaine. ces chansons en série, sur les mêmes On ne saurait trop reconnaître le mé- sujets, les rythmes à peu près sembla- rite de ces grands artistes qui, au cours bles et ces voix qui s'efforcent, semble- de longues études, ont d*abord pu donner t-il, d'avoir les mêmes intonations, la . à leurs voix, mélodieuses naturellement, même façon (déplorable souvent* de pro- l'ampleur nécessaire et ont ensuite,- au noncer les mots et d'exprimer des senti- prix d'un travail constant et persévérant, conservé leurs qualités vocales e1 atquis BOUILLON ments analogues. le style indispensable sans lequel l'art du Ce snobisme dure quelques mois ou chant serait vain. quelques années, puis l'apparition d'une Apprécions donc ces émissions de « bel 4 nouvelle grande vedette ou de musiciens canto » qui nous permettent d'entendre des est rentré à Paris nouveaux foit naître un autre genre qui artistes Dleins de talent comme Charles régnera, à son tour, pendant une période Panzéra, |osé Nogero, Lucctani, Germaine râce à la Radio Nationale, on avait Quant à Gabriel Bouillon, il est professe indéterminée. Cernay, Janine Michaud, Elliett Schenne- l'impression que Jo Bouillon ne nous de violon au Conservatoire de Paris, et Au contraire, il est des airs et des berg. Maria Branèze, Lucienne Tragin, avait jamais quittés. Mais, depuis donne actuellement, salle Gaveau, avec s Gdeux ans, nous l'entendions de Marseille. quatuor, des séances de Musique Conte romances qui, depuis des siècles, sont Pactat, etc. Tous contribuent à propager inscrits aux programmes des concerts et le goût du beau et de l'art véritable Aujourd'hui, c'est dans les studios de la poraine Française. C'est le mari de la ch; r,ue de Grenelle que joue cette excellente mante Jacqueline Francell, la vedette formation, que nous applaudirons bientôt Marigny, qui triomphe dans « Coups sur une scène, dans la grande Salle Pleyel, Roulis ». au cours de deux galas donnés par Jo Bouil- Jo Bouillon a ramené de Marseille lon, le 7 et le 9 décembre. La recette du nombreux musiciens. Vingt instrumentis premier récital sera intégralement versée composent actuellement son orchest: aux œuvres des Prisonniers de guerre, Après deux ans d'absence, Jo Bouillon trouvé son appartement de la Villa Danco 5 aux « vieux » de Ris-Orangis et aux malades du Dispensaire Maurice Chevalier. Après, légèrement en désordre. Le lampada nous applaudirons sans doute l'orchestre Jo se trouvait dans la baignoire, le piano dé ^.Bouillon dans un music-hall voisin de l'Étoile. la cuisine, les caravelles voguaient se Jo Bouillon est un musicien complet, qui son lit et un avion en bronze attendait l'hei. peut aussi *>ien diriger un jazz que conduire de vol dans le garde-mangp: r. Jo Bouill un orchestre symphonique. « Le jazz, affirme- l'a sorti de ce curieux garage. Et tous : t-il, est une musique que j'ai adaptée à mon musiciens, transformés en déménageu sens général »... C'est Maurice Chevalier se sont occupés pendant deux jour:, à remet qui l'aida à réaliser sa « compagnie », quand chaque chose à sa place. C'est-à-dire q il était encore chef d'orchestre au Casino maintenant To Bouillon a l'impression- c de Paris. le mistral a soufflé sur son appartemen Chacun sait que la formation de Jo Bouillon il ne retrouve plus rien. Lettres, photog fut purement classique. Fait unique dans phies, musiques, s'entassent sous son les annales du Conservatoire: ses deux frères ses pantoufles sont dans le piano^et l'av et lui sont tous trois premiers prix de violon est dans le chauffe-bains... Hardi les gars ! du Conservatoire de Paris. Son père, Jean — Un bon musicien n'est pas forcém dans le coin... » Bouillon, est professeur de violon au Conser- un bon déménageur, soupire Jo Bouillon • vatoire de Montpellier. L'aîné, Georges est heureux d'avoir sauvé dans ce massât 2 « Enfin, voici mes bagage» !.-. Faites Bouillon, est violon solo au Concert Pasde- la photographie de son cher parrain : M attention à mon fnet à papillons... » lcup et â l'orchestre de la Radio Nationale. rice Chevalier. J. L

1 \j ADIODIFFUSION LES DESSINS naquit à Bruxelles, un jour de Noël, de M. Mertens, Belge né à Paris, et de Fer- nande Gravey, Parisienne, née rue Motif - fetard. Sa vie. — Mêlé, dès ses plus jeunes an- DUBOU ,e> 0 nées, au travail de ses parents comédiens, if * * ^ i>.û I tient son premier rôle à 5 ans. Pour aider sa mère, .devenue veuve, s'engage à 15 ans VONT ENFIN S'ANI comme porteur dans une tournée et accom- pagne à 17 ans sa mère engagée par Signo- ret pour une tournée de six mois eii Améri- E dessin animé, invention française, va retrouver en France que du Sud. Signoret apprécie à la fois soii la place qu'il n'aurait pas dû quitter. Au cuirs de ces der- courage et ses dons et, tout en lui laissant nières années, il était devenu un article d importation et les le soin des 93 colis de la tournée, le L quelques téméraires qui avaient osé se risquer chez nous fait jouer et lui enseigne beaucoup de dans la réalisation de films de ce genre, avaient dû capituler devant choses. Au retour, Fernand joue d'abord l'importance des capitaux nécessaires et aussi devant l'insuffisance en province, puis à Paris : la par- des moyens techniques dont ils disposaient. tie est gagnée! « Si je voulais », à côté Aujourd'hui, de nouveaux horizons s'offrent à nos dessinateurs p.°" de Victor Boucher, avec qui il reprendra, marché devenu libre leur assure une large et rémunératrice à Buxelles, « Les Vignes du Seigneur », tation de leurs bandes. Des capitaux impoi ' uns sont mis à le puis « Enfin seuls! » entre Jane Renouardt position par des producteurs qui, soutenue par le Gouven et Gabriel Signoret, le font adopter par le s'efforcent de surmonter toutes les difficultés d'ordre te> public; Toute une série de créations le Bientôt, les réalisateurs verront leurs travaux se simplifier to conduisent à un succès considérable dans perfectionnant. « Mistigri », de , et à un M. Jean de Cavaignac a constitué une équipe de plusieurs dessi- vrai triomphe dans « Pierre ou Jack ». nateurs, et, mettant un studio spécial à leur disposition, leur a Caractéristiques physique» et morales. confié la réalisation de films de court métrage. A. E. Marty a De sombres yeux qui pétillent dans un terminé « La Petite Nymphe », dont la sortie e'sl prochaine. Lucien SONS visage gai, un sourire plein de lumière, un Boucher anime actuellement la fable de La Fontaine « Le Meunier, front large et haut sous des cheveux châ- son fils et l'âneT». Les résultats obtenus ont dépassé les pronostics tains. Partage avec sa femme; Jane Re- les plus optimistes. nouardt, un vif sentiment de la famille, le Mais voici une nouvelle qui comblera de joie les amateurs de goût de la campagne, des chiens et des dessin animé : Dubout, l'ineffable Dubout, va se consacrer à ce chevaux. Cavalier consommé, adepte fer- genre de film. A CHACUN SON ECHO vent de la culture physique, épris d'his- Qui ne connaît ses personnages burlesques et pleins de fantaisie? toire et surtout de l'épopée napoléonienne. ces bonshommes malingres, aux trognes enluminées et boutonneuses, Voué aux rôles de musicien, sait à peine • On a tourné « La Neige sur les Pas » céments, reculs, peut-être même sanctions... ces femmes aux carrures d'athlète, au menton velu? Chacun de ses et « La Croisée des Chemins ». La même L'examen « annuel » est passé. déchiffrer un morceau très simple. Tem- dessins, dans lesquels vont et viennent plus de 100 personnages pérament consciencieux, travaille et pré- société prépare « Les RoquevUlards », dû Mais il existe aussi - on en parle plus grouillant de vie, captive votre attention des minutes entières. pare attentivement ses rôles et, le mo- même ; cadémicien. discrètement — la question des enfants Sous le crayon de Dubout, devenu baguette magique, un héros ment venu, « les vit », l'esprit libre. , devant qui on fait part dans ce domaine de la danse. L'an dernier, nouveau, Anatole, va vivre en couleurs sur le rectangle de toile de cette nouvelle, a un sourire ironique: il y avait deux cents fillettes inscrites Sa carrière. — Enfant, il a tourné deux blanche des aventures plaisantes et cocasses. - Ce n'est plus du cinéma. Eh oui, pour l'admission à l'Ecole Gratuite de ou trois films muets. Il va sur ses 2$ ans Le premier film, qui sera fin prêt au début de ï année prochaine, «.i se dirait chez Nicolas. Danse de notre première scène lyrique. -lors dé son premier film parlant, à Neuba- s'intitulera « Anatole fait du camping ». Il aura 300 mètres et néces- Comme .Iules Berry, sou voisin, le re- Cette année, les candidatures s'élèvent, belsberg: << L'Amour chante ». Rentre à sité près de 22.000 celluloïds coloriés d'après le procédé agfacolor, garde étonne, le spirituel auteur-metteur dit-on, au nombre de trois cent cinquante! Paris, où l'attend : « Chérie ». « Ma- et coûté près d'un million de francs. eu scène ajoute : Voici bien compliquée la tâche de ceux rions-nous ». « L'n Homme en Habit ». Chaque année, Dubout nous contera deux aventures d'Anatole. — Eh oui. c'est du « Borde appel- qui prennent la responsabilité d'une cai- « "Passionnément », « Coiffeur pour Da- On y retrouvera l'inséparable compagnon du héros : P. M. U., le latîon contrôlée ! rière. mes », « Tu seras Duchesse » ! Vers cheval gazogène. cette époque aussi, i Le Père prématu- •* Un décor qui a beaucoup servi, c"e.-:t • Plusieurs cinéastes De plus,- Dubout a l'intention de mettre à exécution un projet réunis, selon leur ré », « Le Fils improvisé celui qui se rïresse à Nice dans le .parc habitude, dans ce café & A moi qui lui est cher dépuis longtemps : celui, de faire un grand film de les Champs-Elysées, le jour, à loi la nuit ». A Berlin, du studio de ïa Victorine. bavardent accoudés au dessins animés, en couleurs lui aussi, dont la projection durerait bar, tout en clégus- « La Guerre des Valses ». A Paris, IV fut construit pour « Le Serge vit X tant leurs vins cuits plus de deux heures. II s'agit des « Aventures des Héros de la le dernier film d'Ivan Mosjoukine et re cette joyeuse et totale réussite, « Si j'étais — Ave/.-vous remarqué. déclare F un Tour de Ne&les ». Le scénario, qui lui, a été inspiré par le célèbre pre&enta-n un bastion perdu dans le bled, ïé Patron »! Puis, « C'était un Musicien ». roman de cape et d'épée, lui permettrait de donner libre cours à d'eux, qu'il pleut dans la plupart des films I! fut ensuite nue pagode pour « Les Pi- de ce génial artiste! « Antonia », « Romance hongroise ». son imagination débordante de fantaisie et d'humour. Ce travail rates du Rail •x Monsieur Sans-Gêne », que suivent s». Pour « L'Enfer du Jeu- ». — C'est vrai, constate son voisin. Rap- gigantesque, pour lequel il lui faudra exécuter plus de 130.000 des- de Jean Délai « V ariétés ». <.< ' Fanfare d'Amour », noy, qui va sortir prochaiue- pelez-vous a L'Etrange Monsieur Victor », sins, animé ensuite par son collaborateur Roi Tira, contera la baga- ment, il devi it des fortifications aux en- « Touche à tout ». « Le Grand Refrain », telle de 5 millions de francs. ^^m^^2ÈU&f « Les Inconnus dans la Maison » et « Sept Hommes et une Femme », « Mister virons de Casitan Enfin, pour « Les Vi- « Monsieur la Souris ». Souhaitons de voir l'exemple de Dubout suivi par d'autres de; siteurs du Soir », Flow », « Le Mensonge de Nina Pé- le dernier film de Mar- —• Pourquoi cela ? Son commanditaire sinateuïs et celui de Jean de Cavaignac par d'autres producteur^. cel Carné, il fut utilisé pour devenir un trowna », puis « La Grande Valse ». Les Ainsi, de solides équipes seront constituées, groupant des techniciens doit sans doute vendre des parapluies ou hostilités. L'armistice. Le théâtre, avec une château médiéval. des- imperméables. avertis, des scénaristes aux imaginations débordantes et des spé Obligation des reprise d* « H istoire de Rire », qu'il temps Part d'accom- Et Michel Simon qui est là, se retourne listes des trouvailles aux verves inépuisables. Il faut que tous nioder les restes. et ajoute: . tourne ensuite et qui précède une des plus effoits, entrepris dans une étroite communion, ne demeurent • A l'heure o:nùi paraîtront ces lignes, il belles réalisations du moment, « La Nuit stériles. -— C'est sans doute pour cela qu'il a mau- Fantastique», « Romance à trois ». Puis, y aura, sans toute, grand bouleversement vais caractère. Eh oui, il est embêtant Au moment où nous assistons à la résurrection du cinéma fran- dans le corps de ballet fie l'Opéra : avan- comme la pluie! en cours, « Le Capitaine Fracasse ». çais, n'oublions pas Raynaud et Émile Cohl, promoteurs du dessin Fiche établie par animé, tous deux morts dans la gêne et l'oubli, tandis que l'étranger DO RINCE. s emparait de leur découverte. George FRONVAL.

La distribution prévue par Henri De- « L'Enfer du Jeu » est une production qui pour « L'Homme Londres », se groupe, une distribution de tout premier trouve complète. Autour de Fernand Ledoux ordre puisqu'elle réunit les noms de Mireille' et de Jules Berry, seront groupés: Bro- Balin, Pierre Renoir, Sessue PI a va awa, chard, Blanche Montel, Mony Dalmès et Louise Carlettï, Roland Toutain, Henri 5 Suzy Prirh. Cuisol, Jim Gérald, Georges Lannes. if La compagnie « El Retablo », dont le Signalons aussi quel dans l'article paru succès s'affirme après un mois de repré- dans notre numéro du 31 octobre dernier, à la légende N° ,Î. ce n'est pas l'excellent sentations au Studio des Champs-Elysées, Voici trois scènes tirées du premier film va bientôt accroître son champ d'activité acteur Sessue Hayakawa qui se trouve aux en créant une école de déclamation, de côtés de Pierre Renoir, mais l'acteur de de dessins animés de Dubout. On y recon- chant, de danse et d'interprétation musicale composition Chrèky Bey. Nos lecteurs ait- naît Anatole qui, chaque année, vivra espagnole. rt.nt cetainement rectifié d'eux-mêmes. pour nous deux aventures burlesques et Poux tous renseignements et inscriptions if Janine Darcey et Gérard Landry vien- cocasses. Le premier film, qui est inti- aux classes et conféences, s'adresser ait nent de rentrer à Paris. tulé « Anatole fait du camping », nous Secrétariat Généal du Studio des Champs- présente P.M.U., le cheval gazogène, l'In- Elysées, 13, avenue Montaigne, de 16 heu- if Le dernier film de Tirio Rossî sortira re.1- à 18 heures, tous les jours, sauf mardi. au mois de janvier prochain. « Le So- séparable compagnon du héros fantaisiste. leil a toujours raison » nous permettra de if C'est ait début du mois de décembre revoir également Micheline Presle. que sortira « L'Enfer du' Jeu ». qui est une production Fidès et non pas Dfëcirui if La Comédie-Française annonce pour le comme nous l'avions annoncé par erreur. S décembre la première de gala de « La Commencé juste avant la guerre et ter- Reine Morte », pièce nouvelle de Henry miné seulement il y a quelques semaines. de Montherlant, avec Madeleine Renaud. d'un charmant village du nom de Ville- paludisme. Coupi Mes Sous, avare comme bois-Lavatette, . en studio improvisé ! une tirelire. Coupi La Loi, le gen- garae ; Coupi l'Emoereur, le fonda- teur de la dynastie ; Coupi Monsieur, our un vieux Parisien habitué de qui a trahi la tradition et s'est enfui Joinville et de Billancourt, le pays était à l'étranger... là Paris) cù il a pris peuplé de connaissances ! Ledoux, Blan- de belles manières qui lui donneront chette Brunoy, Georges RoMin, Le Vigan, une avance considérable sur ses frères et d'autres, d'autres, à tous les croi- et petits cousins pour faire 'a cour sements de sentiers, sous chaque pom- à Mlle Muguet... Et il y a encore Coupi mier « en fruits », tous transformés Dicton, Marie des Coupi, Coupi Ti3ane..., er.. d'authentiques paysans prêts à la- ces Coupi à n'en plus finir, comme ces bourer ou à traire leurs vaches, ou à petits éléphants d'ivoire eue l'on place renouveler ie geste auguste du semeur. dans des vitrines et qui, partis d'Eléphanf- Chaque membre de la famille possède Empereur, s'achèvent en quelque minus- un nom qui marque son caractère dans cule et ravissant Eléphant Muguet !... dans l'histoire. Goupî Mains Rouges (qui Bientôt, vous verrez sur l'écran les donne son nom au roman et au film) cvenlures de « Coupi Mains Rouges ■ c'est Ledoux ; on le soupçonne de Pierre Very, ce poète du roman poli- quelque forfait peu catholique. Coupi cier, et Jacques Becker. ce réalisateur Muguet, vous l'avez deviné, c'est sensible et précis de « Dernier Atout ». Blancherte, la fleur blanche de la viennent de rentrer de Charente avec, maison." Coup: Tonquin (Le Vigan), dans leurs val ises, les derniers rayons du un vieil original oui revient des colo- soleil d'automne éclairant leur étrange nies tout chargé de sortilèges et de petit monde de Coupi.

Une attitude assez cu- rieuse de Le Vigan dan*; cette nouvelle produc- tion des films Minerve.

George- RoMin et Blanchette Brunoy dans une r.fcène du film que realise Jacques Beckei aux studios d'fcpino>

Photos Géo Grono

T dans la lutte que l'artiste prend de chanter des mélodies,, elle les illustre : nscience de son pouvoir, de sa chaque couplet devient une petite aquarelle :force, de sa personnalité. L'artiste, comme les poèmes d'mtimité de Paul Géraldy, ^ite satisfait, figé dans un succès, ou les tableaux de Raoul Dufy. dans une attitude, dans un répertoire, — La place même de mes chansons, me s'enlise. Même si ce succès est de dit Lys Gauty, est étudiée avec soin. Il faut qualité, il ne faut pas s'y accrocher. que la première, telle «Nina», crée l'am- Nos progrès, nos petits progrès, biance, mais qu'elle n'ait pas trop de succès sont au prix d'un effort presque tou- pour ne pas écraser les suivantes... Si, HUrs désespéré. Il faut avoir vu répéter dans mon tour de chant, la deuxième ou 0ys Gauty, avec son pianiste, puis avec son troisième chanson est trop « forte », le Brchestre, pour se rendre compte de la rythme est rompu. Alors, je la déplace et rconscience d'une grande artiste. la mets à la fin. Quand on chante dix chan- Pour bien comprendre et connaître Lys sons, il ne faut pas que l'intérêt tombe une Gauty, il faut la réentendre souvent, il faut minute. Tout doit être calculé pour que le P avoir goûté, avec un plaisir chaque fois public ait l'impression d'avoir passé seu- 1 ietre Very est l'un des plus purs Cho- renouvelé, les mêmes chansons interpré- lement cinq minutes avec vous. Et, après B rentais de Paris. Combien de ses ro- tées avec une teHe sincérité que Lys Gauty une demi-heure, il faut laisser aux spec- mans sont né-, dans son esprit, au hasc-f semble, chaque soir, les chanter pour la MAINS tateurs le désir de vous entendre encore.» de ces routes arigoumoisines bordées d'or- première fois. Très peu d'artistes peuvent Parmi toutes les interprètes de la chan- mes ou de châtaigniers, combien de ce1") subir victorieusement une telle épreuve. son, Lys Gauty est une des plus directes. assassins inattendus ont été démasqué'* Dès la première impression ressentie, on Sa diction claire, sa distinction naturelle, ROUGES ne voit plus que les trucs, le métier; et sa manière bien à elle de mordre au passage ou détour d'un chemin creux ou sur aussitôt la platitude de certaines paroles. certaines syllabes, sa voix musicale un peu les bords de cette « molle Charente » NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL la vulgarité de certaines musiques, vous précieuse, ses yeux verts dans un petit tout embroussaillée d'herbes sous-ma- ROGER RÉGENT apparaissent si brutalement que le charme visage d'une pâleur de nacre, sa mince rines qui ressemblent à des serpents est alors rompu, et que tous les défauts de silhouette souple et onduleuse, à la démarche aquatiques ? l'artiste viennent seuls au premier plan féline, lui confèrent une personnalité qui C'est là aussi que le dynastie doi vous aveugler. s'impose aussitôt. Coupi a pris racine, ■ dons les vieilles ma- Pour Lys Gauty, c'est exactement le con- — Je dois chanter un mois au music-hall sures d'un village quasi abandonné Los traire. Je suis persuadé qu'elle gagne beau- Gaupt. c'est un peu les Rougcn-Macquarf coup à être réentendue. Certaines de ses de l'Étoile, nous dit-elle. Après, je tournerai de la terre. Ils sont pius d'une douzaine, chansons, comme « Aujourd'hui, bal de un film populaire : « La Môme aux Beaux Yeux », tiré d'un roman de Courcelles... entrelacés, mariés de cousins à cousine-,, nuit », ou « On en a vite fait le tour » sont si belles, qu'elles ne sont pas tout de suite Encore une « goualeuse » !... Ce n'est pas serrés autour du clocher Coupi comme accessibles au grand public... Sa technique une chanteuse dans le roman, mais elle le les soyeux autour de rcurvière. C'ei* deviendra... La chanson, voyez- vous, est sensiblement la même que celle d'une l'histoire de cette tribu que Jacques Bec- D'après le roman comédienne. L'art de dire, d'exprimer, c'est le reflet le plus direct du cœur popu- ker a décidé de tourner et c'est pour de Pierre Very, on de colorier une chanson est un art de peindre, laire, puisqu'elle en exprime les multiples aller saisir sur le vif les agissements sou- sentiments. » a tourné en Cha- d'imagier. Et Lys Gauty en possède une vent étranges de la famille, que le met- rente «Coupi Mains très riche palette. L'interprétation de ses En donnant à ceux qui l'écoutent le meilleur teur en scène, ses interprètes, ses tech- Rouges », film qui chansons a la grâce d'une fresque aux cou- d ' elle-même, Lys Gauty trouve facilement niciens et Very lui-même se sont embar- nous permettra de leurs fraîches et éclatantes. La créatrice le mystérieux chemin des cœurs. A travers qués il y a quelques sema.nés pour !a revoir su- l'écran c'e « Fumée sur ïe toit » ne se contente pas elle, la poésie va vers les foules... Charente, et ont transformé les prairies Fernand Ledoux. I « Voile le travail », dit Céo le Breton 4 Le professeur Maidon opère dans ios qui, depuis vingt-deux ans, partage sa bistros. A l'heure des repas, il égaie vie entre la sculpture et l'athlétisme. le public avec ses tours de passe-passe.

5 Peggy, $a chienne, lui sert de parte- 2 « Çc ne tombe pas avec une grande naire. C'est elle qui choisit dans te jeu la précipitation, mais ça tombe quand mê- carte indiquée par une spectatrice. me... Ah ! un amateur à retardement ! » 6 Jeanne France, vedette des rues, an- cienne concierge, a trouvé sa chance en chantant. Un imprésario vient de l'engager. /

3 Emile Goudry est un ancien mineur accidenté.. Depuis qu'il a perdu lu vue, il a appris à jouer de la « cabrette », un instrument auvergnat très rare.

a ne tombe pas avec une trop grande précipitation, mais ça tombe quand même... Ah! un amateur à retardement... Je voudrais bien qu'il s'en trouve un de temps à autre... Vous n'aimez donc pas le sport? Il n'y a rien de plus beau. A 19 ans, parce que je les pratiquais tous, j'avais 44 cm. de tour de cou, 114 de tour de poitrine, 4-1 de tour de bras et 72 de ceinture... Allons, ça va commencer... Arrosez le tapis... ne partez pas. Monsieur, puisque partir c'est mourir... Envoyez encore 15 pièces de monnaie à gauche et 15 à droite et je commence... 11... Ç12... 15... De l'autre côté, maintenant... On ne peut apprécier la valeur de ce que je fais du point de vue monétaire... 14... 15... Je re- ■ 4 mercie la personne qui s'est arrêtée devant moi et que ses moyens ne permettent pas de m'encourager... Nous y sommes... vous allez voir Xe travail... » Et Géo le Breton, musclé dans son maillot rouge retenu par une seule épaulette, se met en position. Habile bonimenteur, il est un véritable athlète. Depuis 22 ans, il fait des haltères place Blanche, à côté du métro. Il a son public, comme toute vedette. Spécialiste du bras tendu (trente kilos à droite, trente kilos à gauche), il est surnommé l'as de la « coiffe », qui est un exercice de serre très compliqué. Géo a son histoire. B débuta dans la vie comme élève des Beaux-Arts et fut/par la suite, médaillé comme sculpteur aux Artistes Français. Mais le sport l'attira. Il a toujours partagé sa vie en deux. Le matin, il pétrit de la glaise (on chuchote que la plupart des faux Rodin sortent de chez lui, ce qui, somme toute, n'est pas un milice compliment), l'après-midi, il fait son travail d'athlète. Il aime la rue. Là, il sent le public tout proche et il peut l'enseigner. Mince et étriqué dans son habit, le professeur Maidon entre dans un des petits restaurants de la rue Daguerre. On rit d'avance. C'est un prestidigitateur extraordinairement précis et drolatique. Sa mère était danseuse. Il a vécu dans les coulisses. Orphelin très jeune, il hérita de ses parents l'amour du théâtre. Imitateur, sifflomane, ven-;" triloque, il a appris tout seul ce qu'il sait. Peggy, sa chienne, choisit les cartes dans le jeu. Prisonnier pendant la guerre, il a amusé ses camarades. Maintenant, son public est composé par les enfants" des écoles et les ouvriers qui, tout en prenant leur repas, profitent ^our peu d'aigent des minutes de détente que leur procure le professeur Maidon. Renée Faure ouvre sa fenêtre tous les jeudis pour voir passer son musicien le long de la rue de Rennes. Et c'est la petite main de sa fille Emmanuelle qui lance la piécette à l'aveugle qui joue de la « ca- brette ». Émile Goudry est un ancien mineur accidenté. Lorsqu'il eut perdu la vue, il apprit de lui-même à jouer de cet instrument auvergnat rarissime. Et, accompagné de sa femme, il égrène, malgré sa misère, des. airs gais et entraînants. Une femme chante dans les rues... Une après tant d'autres... On s'arrête, car sa voix est très belle. E'ie est jeune, habillée correcte- ment, et semble prise par ce qu'elle dit. C'est Jeanne France. Elle est concierge et elle a deux enfants. Elle a chanté d'abord parce qu'elle aimait chanter, puis parce qu'elle avait besoin d'argent. Elle chante maintenant pour la dernière fois. Le miracle est venu : un imprésario l'a entendue et elle va débuter à la Chauve-Souris... Elle croit vivre un conte de fées... Vedettes des rues et des bistros... humbles vedettes de la vie quotidienne qui promènent leurs rêves, leurs ambitions, leurs drames tout en nous donnant un peu de joie ou de nostalgie...' vedettes des rues, des vedettes comme les autres, en somme. Michèle NICOLAI. JEAN CO CTEAy Il II III nui u u A LA COMEDIE-FRANÇAISE : sa suivante, selon les indications de sui-, metteur en scène. "PHÈDRE" Maurice Escande est un remarquable n scénario adapté et dialogué par Thésée. Il a su éviter fe ridicule dans ! N'est-ce pas, la pro- J'ai entendu un spectateur, un peu un costume d'epérette laissant ses jambes messe d'une merveilleuse échappée dérouté par la trop intelligente mise en nues et ses fesses à l'air. Pour la pre- Udans un monde extraordinaire dont ce scène de jean-Louis Barrault, réclamer mière fois, Hippolyte a été joué par un magicien semble avoir la clé? Que nous 'auteur après la mort de «Phèdre»... acteur ayent l'âge du rôle : c'est un élève livrera . « Le Baron Fantôme «? Peut-être Cette innocente plaisanterie fut fort mal de Maurice Escande, Dacqmine, qui a y retrouverons-nous une Elisabeth qui se L'A. B. C. accueillie par les admirateurs enthousias- dix-neuf ans. et dont le jeune talent met une pince à linge sur le nez pour avoir tes de Marie Bell, prêts à sauter à la ilnute les tours «le chaut de Ren

François (Gérard Landry) et Rose (Janine Darcey), les deux fiancés, res- pirent le bonheur et la joie de vivre.

2 Le vieux père Jurttn Boquet (Del- mont), malade, est fidèlement soigné par sa fille aînée (Milly Mathis).

3 La pêche maritime, qui est une in- vention vieille comme le monde, n'a plus de secrets pour Ie9\ pécheurs de Gruissan.

4 En compagnie de la fille Lisa (Mita Parély ) l'élégant mais peu sympathique v Simon Bourrel (Berval) débauche François.

Production Francinalp-Films. (Distribution Minerva.)

VOTRE SAINTE DEPEND- COURRIER DE VEDETTES voyez votre mère travailler jusqu'à minuit, DE VOTRE HYGIÈNE INTIME 1 cela vous arrache le cœur, me dites-vous, UTILISEZ CHAQUE JOUR et vous souhaitez travailler pour qu'un spectacle aussi pénible ne se répète plus. if CHRISTIAN. — Adressez-vous à un Quelle bonne petite fille vous devez faire ! GYRALDOSEJ éditeur ou écrivez à Raymond Legrand Hélas! en dépit de toute ma bonne volonté, a Radio-Paris, qui saura vous conseiller. je ne peux ni vous conseille^ ni vous indiquer if JACQUES. — Les renseignements qui un emploi. Je ne suis pas un bureau de pla- [ ÉCOLE OU CINÉMA ET vous intéressent vous seront donnés à l'École cement. Je ne suis simplement qu'un pauvre DU SPECTACLE DE PARIS du Music-Hall, 55 bis, rue de Ponthieu. courriériste ! Mille excuses. if ANNIE. — Vous lisez mal « Vedettes », CAP AU if POUPEE. — Puisque vous êtes bonne Directrice Evelyne BEAUNE pour une lectrice assidue... Nous avons à tout faire, à mon avis, vous pouvez faire 5, Villa Montcalm, Paris (18 ) souvent parlé de vos artistes préférés et du cinéma! Surtout si l'on vous a dit cent des difficultés que rencontrent les débu- fois que vous êtes très jolie et que vous savez ART DRAMATIQUE tants, au cinéma comme au théâtre. CHANT - DÉBUTS ASSURÉS reconnaître vos qualités si r emarquables, if CARLETTISTE. — Louise Carletti était c'est-à-dire votre mémoire merveilleuse, acrobate de cirque avant de faire du cinéma. vos yeux irrésistibles, «des yeux à damner COURS par CORRESPONDANCE Elle s'appelle, de son vrai nom : Carboni. un saint » (je reprends votre expression LARGE if YOLANDE. — Suivez régulièrement inouïe), votre jeunesse un peu forte et votre les fiches biographiques que nous publions délicieux surnom !... Alors, n 'hésitez pas, de grand'ville, ses dans nos colonnes. Le tour de votre vedette faites du cinéma. Vous deviendrez sans la joies, préférée viendra dans un de nos prochains doute une vedette dont on ne manquera pas comparativement à la COURS MOLIERE numéros. de parler, « la star aux yeux qui damnent tâche des marins. Combien de jeunes, 11, Rue Beaujon - Tél. : Car. 57-86 les saints »... par ses paroles, entraînés par ses if DEUX AMIES. — Paul Cambo et Pierre promesSHf alléchantes a-t-il débauchés ? Directrice : TONIA NAVAR Brasseur se produisent dans le Midi. Je ne BEL-AMI. Aussi, lesF vieux pêcheurs regardent-ils EX-SOCIÉTAIRE DE LA COMÉDIE-FRANÇAISE pense pas qu'ils reviennent bientôt à Paris. d'un mauvais œil ce monsieur trop élé- if PAUVRE MOI. — Je suis heureux d'avoir Inscriptions fous les jours de 13 à 18 h. gamment habillé. pu créer en vous un moment de joie. Je reste votre grand ami. Écrivez-moi personnelle- IL LAISSAIT UN ENFANT Et c'est le retour de François, l'émotion En décembre... ment le plus souvent possible, je me ferai MOURIR DE FROID ! vie Justin devant ce fils tant attendu. Mais un plaisir de vous répondre directement. Simon a décidé d'entraîner François. Il Si vous gagne?, à lu Loterie Natio- Ne soyez plus triste. n armi toutes les atrocités qu'on lit y parviendra, aidé dans ses manœuvres nale en décembre, quels jolis cadeaux ■ dans' les faits divers, les plus par une jolie fille aguichante et peu farouche, pourress-vqùs faire autour de vous, à if BOURGUIGNONNE. — Henry Garât tourne Lisa (MilaPatély). François accepte facilement actuellement aux studios des Buttes Chaumont odieuses ne sont-elles pas celles qui l'occasion des l'êtes de Noël ou du ont pour victimes des enfants ? Quel les propositions avantageuses de Simon. Nouvel An ! N'oubliez pas de prendre « Fou d'amour » sous la direction de Paul Rien ne le retiendra au pays, ni son père un hillcl. Mesnier qui a réalisé « Patricia ». lecteur ne s'indignerait pas en lisant ce titre : // laissait an enfant mourir malade, ni l'affection de sa sœur, ni l'amitié if FOLLE. — Nous ne pouvons pas toujours de froid. Et pourtant, c'est exactement de son jeune frère, ni l'amour de Rose, parler des mêmes artistes. Nous avons déjà ce dont se rend ra ient cou pablcs 1 es la petite institutrice (Janine Darcey). consacré plusieurs reportages, photos et Vedettes Français fini, par négligence, omet- Heureusement, François garde au fond L'hebdomadaire du théâtre, de la vie pa- articles à Roger Duchesne. Oui, le film tra ient, entre le 2 a novembre et le de son cœur la nostalgie de la mer. n com- risienne et du cinéma * Paraît le Samedi « L'Auberge de l'Abîme » est terminé ; 15 décembre, de tirer de leur matelas Roger Duchesne n'habite plus rue de la prendra un jour, et reviendra prendre sa 114, CHAMPS - ÉLYSÉES, PARIS - 8e la « poignée de laine » qui permettra place au foyer familial. Faisanderie. D. a une sœur. au Secours National de fabriquer des Téléphone ■ Direction-Rédaction : if MEDDY — ZETT. — Voilà au moins un layettes pour les nouveau-nés. C'est un drame de la mer, drame puis- Elysées 92-31 (3 lignes groupées) pseudonyme original... un peu naïf, mais Découdre son matelas, en tirer une sant, humain, d'une actualité brûlante, magis- Chèques postaux : Paris 1790-33 original quand même ! Je comprends très poignée de laine, le recoudre, déposer tralement interprété par Berval, Delmont, PUBLICITÉ : Balzac 33-78 bien votre situation : il n'est pas toujours la laine chez sa concierge en s'inseri- Gérard Landry, Janine Darcey, Mila Parély. PRIX DE L'ABONNEMENT: drôle, à seize ans, de ne pouvoir satisfaire vant sur son « bordereau de contrôle » Milly Mathis et Robert Lynen. Un an (52 numéros 180 fr. à ses désirs les plus violents. Si l'argent si simple que ce soit, c'est pour- 6 mois (26 — ) 95 fr. ne fait pas le bonheur, il joue cependant tant sauver du froid un enfant de un rôle important dans la vie. Quand vous France - c'est votre devoir ! le 7?UCean 5 I, rue des Ecoles. - Métro : Saint-Michel CHAMPO Ouvert toute la nuit BERNARD DUPRÉ présente CHRISTIANE DAVION Le Chanteur sans Nom ET 10 ATTRACTIONS xsCARRERE^. THÉ - COCKTAIL - CABARET Christiane NÉRÉE ET UN PROGRAMME DE CHOIX

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