UN RECORD Vogel, l'interprète principal de cette œuvre, comme nous l'a- ILES VOISINS RECONNAISSANCE vons souligné dans un de nos îrâce à Un comédien qui est actuel- derniers reportages. lement très demandé par les Saturnin Fabrc, qui habite Plusieurs metteurs eu scèr. metteurs en scène, c'est Aimé un coquet pavillon dans un ayant sollicité Arletty, en vu, on va conn Clariond. Tandis que, sous la coin de la banlieue parisienne, de leurs prochains films, vien! direction de Mené Le Hénaff, a des voisins fort aimables nent de recevoir de la n,ï il tournait l'autre jour avec UiïÊ CENTENAIRE avec lesquels il entretient les de cette excellente comédieJ .Marie Bell et Jacques Baumer meilleures relations, mais qui des réponses négatives. ArlH une scène du film « Le Colonel sont fort curieux. Saturnin ty, en effet, refuse actuelu Ceux qui, actuellement, fré- Fabre ne peut rien faire dans Chabert », dans lequel il in- missent au « Viol de Lu- ment toutes les proposition! carne l'avocat Dcrville qui, son jardin sans avoir aussitôt qui lui sont faites. Elle 2 crèce », que le Théâtre Héber- vingt-deux paires d'yeux bra- s'intéressant au sort du mal- tot présente dans une si pé- songe pas a abandonner \i heureux Chabert, Tait tout quées sur lui. Dès qu'on sonne rinéma, mais désire payer u» nétrante compréhension de la a la porte de l'artiste, immé- pour lui venir en aide — un pensée shakespearienne par dette de reconnaissance enven rôle sympathique, pour une diatement, de tous les côtés Marcel Carné. Le réalisateur \ndré Obey, savent-ils que la on se met à la fenêtre. fois — un journaliste l'inter- pathétique épouse de Collatin de « Jenny » et du « Qui) AIul fanil ,i.;.. 1 c » viewant, lui demanda: fut l'héroïne d'une tragédinàédiëe ,—„ rond, déclare Satur- des Brumes » a Arletty pour Interprète préférée. Il est, pur — Combien avez-vous tour- de Ponsard? La première re- **» Plaque, JerTVe- %"^£'J; al^ n te r ,u contre, le metteur en scèt» né de films depuis l'armistice? présentation de cette Lucrècie fc,™ lf „ ,«T P - juurJs e tqU que eJ e jeVeu veux x préféré de la piquante vedette Aimé Clariond eut un court dfilul TIYxix*' siècl«f Afien Mieut lieII«luf a(ilu, CSen - S£"™,. * . silence et répondit avec un dire au revoir à mes voisinsis,ns, Arletty n'oublie pas qu'elle lui cond Théâtre Français, le t Lfï'St ^Z'L* Y°, ' aolt es léger sourire sur les lèvres: 2Tt2 avril 1843.1843. " ' " J^e *>* «-*i susu r le perroPerron" et je me doit fles meilleurs rôles de asi mets carrière, de la fille de « Hfl — Je n'ose vous l'avouer: ÏT f . ... . » sonner très fort. ïïIls ap- fa^Ière de la fille de « Hô- Un centenaire qu'il serait paraissensent à leurs fenêtres eett, *** du J*aTd » » Dominique vingt-quatre ! Je ne Vous énu- dommage de passer sous si- alors, très poliment, je leui de niérerai pas les titres; d'a- très poliment, je leur * « Visiteurs du Soir ». ience. dis au revoir. . Poursuivant son enquête, le com- bord, parce que je ne mie revoir. marceMarceil i.arnCarneé travaille en « moment au découpage de s - souviens pas très bien de m nissoire Berrhier (Raymond Rouleau) tous, et puis aussi parce qu'il prochain film. Il a un rôle ■i découvre un certain penchant pour Arletty. Aussi, celle-ci st y en a qu'il vaut mieux our Thérèse Cadifoh ( Michèle Alfa ). oublier. » réserve-t-elle pour lui. L, Encore les Ow«"~ _ charmante comédienne sali Car, comédien subtil et dé- d'avance que le rôle que lui . Thérèse Cadifon a tenu à connaî- licat, Aimé Clariond sait re- confiera Marcel Carné sera a re l'origine de cette mystérieuse . p„ nouvelle ~ gagner connaître ses erreurs. Disons f&Sifd. sa taille, et tout à fait dans Ame Clapain. C'est pourquoi elle in- tout de suite qu'il est ravi de son tempérament. son dernier film et qu'il con- erroge Heurteaux (Pierre Larquey). serve de certaines scènes par- Elle pourrait dire, eimiini ticulièrement difficiles, qu'il dans un de ses derniers films' Un mystérieux accident a failli i Elle n'est pa,s folle, la joua avec Haimu, un souvenir guêpe ! » oûter !o vie à Thérèse Cadifon. Le excellent. e {i é ommissatre Berrhier et le docteur par découvrir *^ £eme ^TZJH?e ^ * m'accompagna^-^A coupon», ^ I naturel- ouve (Charpin) sont à son chevet. Sui t L'INCORRIGIBLE ÉCHQS Photos extraites du film L'autre samedi, Pierre Lalo Jiinmy Gaillard est un im- pa, comprend*6 » affiche ease a rejoint dans la tombe son payable farceur. Il ne cesse A ta SaOe Ptevel. »J^Sf dU Dernièrement V"*° de père Edouard Lalo, compoii. de faire des blagues à ses r ment teur du « Roi d'Ys ». Pierre camarades de films, et se livre Lalo fut, de longues années, sans répit aux excentricités les feuilletoniste musical du m'en dem^'^I ^ , faisait une offre, eue contraire, plus invraisemblables. Il ne < B « Temps », critique redouté - sera jamais sérieux. mai» que ri le cuer> j'ai eu **™£^Z une ravta- nous pourrions dire redou- A Medxano, P»u» I,'£^identique, 1 ouvreuse fnsés. L'autre jour, tandis qu'il re table, car II défendait, à l'oc- tournait « Atout Cœur » sous casion, par les armes, ce qu'il écrivait. la direction de Robert Vernay, » comme i'm^ais, eue donc une qui , am, il arriva au studio, suant èt voici endem U régna... Il est mort dai soufflant, la mine fatiguée. Le un navrant dénuement... Dei ANS incident le dernier tour de manivelle est enfin directeur de production lui de- amis accompagnaient sa d donné- Les projecteurs s'éteignent, et, à nouveau, manda s'il était malade. L'air pouiile. le silence envahit le studio. Les artistes et les tech- sarcastique, notre lascar lui niciens ont terminé et pourtant le film n'est pas en- répondit core achevé. U reste le montage. C'est un travail — Non, au contraire, J'ai délicat que le metteur en scène suit avec un soin passé une nuit excellente. Yen jaloux faisant sans cesse de minutieuses retouches. Peu à peu, les Son interlocuteur, rassuré, sûrcK petits rouleaux de film se transforment sur la table de la monteuse en allait s'éloigner quand Jimmy d'en- d'impressionnantes bobines et, bientôt, arrive le jour où l'on peut lui dit: » à Jean assister à une première projection intégrale. D'ultimes retouches — Oui, hier soir, en sortant renom seront faites, quelqv.es truquages de laboratoire seront entrepris, la du restaurant, j'ai rencontré musique enregistrée, et le film, une fois prêt, pourra affronter le trois copains; ils sont venus jugement du public. chez moi et, toute la nuit, Kous surprenons Berthomieu, rue Carducci, en plein montage et, dans ma chambre, nous avons Cet excellent artiste nous comme nous lui demandons de nous parler de son dernier film, le joué au football. promet quelques nouvellei sympathique metteur eh scène, sans interrompre son travail, nous dit : Le directeur de Production créations. Nous les saluerons — Il y a fort longtemps que je désirais porter à l'écran « Madame n'en est pas encore revenu. avec joie. (Ed. « Les Epis »). Clapain », le roman d'Edouard Estaunîé. Comme plusieurs de mes confrères et même certains artistes, j'avais remarqué, dès la pre- SSSSHHKMHKBSBxsKHnBHL— mière lecture, toutes les possibilités cinématographiques qu'offrait PAUVRE LAKMÉ ! JEANNE AUBERT une telle œuvre. Une enquête policière, servant, de trame, permet une R E VA N C H E étude approfondie du caractère de chacun des personnages. J'affec- Après une absence de trois tionne tout particulièremen les histoires qui ont pour cadre les petites ans, que nous déplorions ici A GUIGNOL Fréquemment, les artistes qui tournent sont déranges dam villes de province, car celles-ci offrent un pittoresque et une couleur même tout récemment, « Lak- leur travail par des visiteurs qui tes contemplent comme in locale souvent photogéniques. Lors de la réalisation du « Secret de mé » est revenue à l'Opéra- Cela s'est passé récemment bêles curieuses. Certes, l'entrée des- studios est interdite « Madame Clapain », je me suis efforcé de donner le moins d'impor- Comique. Mais dans quel état I toute personne étrangère à la production, mais il y a toujours tance possible aux cadres dans lesquels se déroulait l'action et j'ai tu Guignol du Luxembourg. de La Gaîtéi-Lyrique, qui l'avait Cadichon, vedette du spectacle, l'assistant, celui du maquilleur et celui aussi dt tenu, par contre, à souligner l'état psychologique de chacun des reprise auparavant, l'avait en- poussa soudain un braiment l ingénieur du son. Souvent les plateaux sont encombres pur rôles. C'est pourquoi pour ceux-ci, même les plus infimes, j'ai tenu tourée de beaucoup plus de de joie et annonça: tout un monde qui n'a rien à u faire et qui complique II à faire appel à des artistes réputés. Ainsi, aux côtés de Raymond soins pour le « divertisse- travail déjà .difficile. Rouleau et Michèle Alfa, qui sont, pour ainsi dire, de toutes les scènes, ment » qui, à l'Opéra-Comi- — Nous avons aujourd'hui Un jour qu'il interprétait une scène particulièrement déli- il y a Pierre Larquey et Alexandre Rignault, qui tous deux n'ont qùc, est devenu d'un menu... lans la salle une grande ve- cate, Haimu fut dérangé par un groupe de visiteurs qui. sons tourné que pendant un jour, mais qui ont composé le premier, un Et ce n'est, certes, pas dans la dette de l'opérette et de la la conduite du directeur du studio, s'étaient installés devant paysan ruiné et découragé, le second un garde-chasse équivoque Maison qu'on s'en plaindra. chanson. le décor et qui le regardaient en échangeant à mi-voix leur» ayant l'un et l'autre grande allure. Dans mon film, il y a également Mais la Société des Auteurs et Et les enfants, comme leurs impressions. La patience n'est pourtant pas la qualité pr<- "harpin qui, jusqu'alors spécialiste des rôles sympathiques, incarne compositeurs de musique n'in- parents, de se retourner vers mière de Haimu. cependant il ne dit rien. un homme douteux et fourbe. Il y a aussi Cécile Didier qui se révèle lerviendra-t-elle pas, en sa Jeanne Aubert qui, tout heu- Le surlendemain, n'ayant pas à se rendre au studio il une excellente comédienne de l'écran, Louis Seigner qui est l'artiste qualité d'héritière de Léo Dc- reuse d'accompagner une ayant appris que les visiteurs qui l'avaient dérangé étaient ;jui « monte », Michèle Olivier, Paul Faivre et, enfin, Line Noro qui Iibes, si délibérément outragé? filleule, applaudissait, comme les membres du conseil d'administration d'une grande banqnt personnifie l'étrange Madame Clapain dont on découvre le secret à six ans, le plaisant conte parisienne, il t:e rendit au siige de l'établissement financifl à la dernière image. J'ai été admirablement secondé par Jean Bachelet, • La « Part du Feu », que le de Madame de Ségtir. puis, sans se faire annoncer, pénétra dans le bureau dire- mon chef-opérateur. Quant à Marcel Segard, le producteur et Pierre Rideau Gris vient de présenter torial. Il u avait justement assemblée extraordinaire. Danis, le directeur de production, ils m'ont apporté l'un et l'autre Voici, au Casino de , un c ncours des plus précieux. au Studio des Champs-Elysées, notre Jeanne Aubert. Mais ses directeur, étonné, se leva et demanda : continuera sa carrière, doré- couplets d'amour ne lui font — Vous désirez. Monsieur Haimu ? Et Berthomieu, pour conclure, déclare : - - /e conserve de la réalisation de ce film un excellent souvenir navant, â l'Athénée. Rappe- pas perdre le souvenir des — Moi ? Rien, continuez votre parlote, je viens vous voit et j'espère que le public prendra à le voir autant de plaisir gue moi lons qu'André Houssin, co- marionnettes de Robert Desar- travailler, moi aussi. à le réaliser. » directeur de la Compagnie du this et du frais rire des tout Rideau Gris, est, avec Nadine Après être demeuré quelques minutes silencieux et atteutil, George FRONVAL. petits. le visiteur s'éloigna .avec sur les lèures un ironique sourire. 3. L'arbre est haut et Roberta impatiente de goûter aux beaux fruits rouges. Cuy X Pjns la hisse vite JUr^ses épaules. 'TE IlS ^3 Puis, galant, comme dans la chanson de f.-B. Clément, pare Rose Avril de gracieux pen- dants d'oreilles.

Avant d'aller faire la cueillette des cerises, Rose Avril se penche sur tes rosiers. 5. «Au secours», crie Rose Avril en se crampon- L5 étaient quatre chan- Auger, de l'Opéro-Comiqoe. j'é nant à Cuy Paris, teurs de charme juchés sur un chanteur à voix. Lckmé étd* tandis aue Ro- un cerisier : Roberta, Guy favori. Mon professeur "me dirj berta et le Chan- Paris, Rose Avril et - le l'Opéra-Comique. C'est tout Chanteur X. Ils ne chan- hasard que je fis une oudïtio teur X soutien- taient pas. Ils mangeaient, Et je devins, avant la guerre, t l'échelle. tout simplement. Et les teur Invisible ». j'ai commencé par ifff fruits ronds et charnus disparaissaient chanson « A l'Inconnue ». puis entre leurs lèvres. tînué par « Le Temps des Cerises ». — Si c'est un marathon, dit Roberta, -•* est vrai que j'ai épuisé le répertoire car. la bouche à moitié pleine, je suis sûre chaque jour, je devais donner une chan- d'arriver bonne première. J'ai de l'en- son nouvelle. Ça m'en faisait 365 par an... traînement... Lorsque j'étais petite, cer- Maintenant, je suis plus modeste. » tain jour, j'ai mangé tellement de ceri- Guy Paris arrêta soudain ses confiden- ses sur l'arbre, que j'ai fini par tom- ces. Il se rendait compte que, pendant ber de ma branche presque ivre. J'ai qu'il " parlait, les autres continuaient à reçu de mon père ce qu'il est convenu dévaster le cerisier .qu'une admiratrice, d'appeler une « bonne » correction, mais une çiarmante banlieusarde, avait mis à c'était insuffisant pour me guérir de ma leur /disposition en remerciement de toutes passion des fruits. Les cerises, du reste, les heures où sâs chanteurs favoris m'ont toujours porté bonheur. C'est à l'avaient enchantéjï^kussi, Cuy poussa- la saison des cerises que j'ai débuté, en t-il leï Chanteur X a* parler un peu : 1936_, au « Bœuf sur le Toit ». J'ava'is — Et toi ? dit-il... passé une audition devant. Moyses, une Alors que Cuy Paris, le « Chanteur In- 2. La meilleure façon de menée audition un peu swing que je trouvais visible », est devenu un des hommes qu'on cerises, c'est de ne pas y me/!; tout à fait au point. Il m'a donné son voit le plus, le Chanteur X est celui dont doigts. Le Chanteur X tend une bron-1 opinion avec énergie : « Fous le camp, tout le monde connaît le nom : Nino che à Roberta, qui a compris.) m'a-t-il dit... Quand tu auras appris des Calva. chansons d'amour, tu reviendras ! » Je Nino sourit de ce sourire franc et ra- suis revenue une semaine plus tard avec dieux qui le rend encore plus jeune, et « Le Temps des Cerises ». Et ça a mar- répondît simplement : ché magnifiquement. Depuis, je suis —- Moi... rien. condamnée à la chanson d'amour. Je ne — Dis donc, tu me prends pour uri jour- m'en plains pos. naliste. Tu as peur de trop en raconter..: Cuy Paris approuva : — Mais je les adore, les journalistes... —- Moi aussi, dans mon répertoire, j'ai Seulement, c'est moi qui les interviewe, fait une grande place aux anciens succès. cor je n'aime pas parler de moi. Les mélodies de Delmet ont toujours la — Moi non plus, affirma Rose Avril; cote d'amour auprès du public. Et j'ai qui sagement remplissait son grand pa- chanté et rechanté « Le Temps des Ceri- nier. Ils vous demandent toujours de ra- ses » à la radio. Mon père possédait un conter vos débuts. cinéma où passaient en attractions toutes — C'est bon, les cerises ? coupa Ro- les vedettes à la mode. Enfant,. je vivais berta avec un soupir d'aise. dans les coulisses et je rêvais, à mon tour, — Ça me rappelle une anecdote, con- de chanter sur une scène. Ce qui ne tinua Rose Avril. J'étais en Espagne où je m'empêcha pas d'étudier la mécanique, faisais mon tour de chant en espagnol. le débutai dans la vie comme contrôleur Tout à coup, une voix lança : « Le Temps technique aux usines Renault. J'essayais des Cerises » ! Et j'eus mon plus grand 6. La cueillette est finjp^Us panieul des voitures. J'aimais la vitesse. Pour mon succès avec cette vieille chanson fran- remplis. On a chanté « Le Temps desl plaisir, j'étudiais le chant avec Maurice çaise. Michèle NICOLAI. Cerises ». Maintenant, ta sieste. | ■■■■■■IliH

1. Rembrandt (Ewald Baiser) subit avec dou- leur l'épreuve que lui cause la mort de sa femme, la douce et belle Saskia (Hertha Feiler). 2. Rembrandt, après la mort de sa femme, s'est retiré dans une humble maison avec sa fidèle et modeste servante Hendrikje (Cisela Uhlen).

3. Pour revoir sa célèbre «. Ronde de Nuit », Rembrandt doit donner son dernier florin à Jan Six (Theodor Loos).

Le film de Trois Fantaisistes Léonard <|ulien Carette), com- merçant malchanceux, et sa fem- me i Denise Grey ), un peu baroque.

Trenet a invité, rJoJ sa gentilhommière! Carette et Brasseur! qui ont ourdi uni complot contre lui]

Le doux et candide Ludovic (Charles La vie ardente Trenet) et la chor- monre Poulette (|ac- queline Bouvier ).

'est bien un film exceptionnel que Hans Steinhoff, le réali- sateur de tant de films marquants, nous apporte au- jourd'hui. Cette vie de Rembrandt est riche de tous les C prestiges de pathétique et de gloire qui font cortège dans l'Histoire, à la mémoire d'un des plus grands artistes que connut l'humanité. Sans rien emprunter à l'imagination, en sui- vant simplement, fidèlement, les épisodes authentiques dev lo vie tragique et a'dente de Rembrandt, le metteur en scène a composé un récit fortement empreint de force dramatiqus, frémissant d'intérêt humain. Le film « La Vie ardente de Rembrandt », réalisé par la « Terra », retrace les épisodes principaux de la vie du célèbre E nouveau film « Adieu... Léonard », qui va bientôt parait» peintre des Pays-Bas au XVIIe siècle. Rembrandt paraît dans !e sur nos écrans parisiens, s'est d'abord appelé « VhQM-1 film vers l'âge de quarante-deux ans, lorsqu'il reçut la com- rable Léonard » puis « La Bourse ou la Vie v et ce Ski mande du fameux tableau improprement désigné sous le titre de aux trois titres successifs est également le film aux trois I « La Ronde de Nuit », et nous le quittons vers sa soixante- L grandes vedettes, trois des meilleurs fantaisistes de l'écran*| troisième année. C'est dans toutes les œuvres qu'il avait réalisées En effet, dans « Adieu... Léonard », nous aurons le rare plaisir devi jusqu'à cette époque que Rembrandt apparaît comme le chef réunis pour la première fois : le si sympathique Charles Trenet, I» naturel de la réaction contre l'école italienne, réaction entreprise populaire Carette à l'accent savoureux et le délicieux Pierre Brasseur. au nom de la nature contre la pompe classique de la ligne, la u Adieu... Léonard » n'est donc pas un film à prétentions phiios* noblesse théâtrale des ottitudes, la froide sobriété de la couleur. nhiques, sociales ou tout au moins éducatives, mais au contraire le sujet découle directement de la pure fantaisie et les personnage!, C'est alors que Rembrandt passa, aux yeux de ses contem- tous un peu baroques, semblent sortis d'un rêve. porains, pour un original et qu'éclata le fameux scandale de Léonard (Julien Carette) est un être candide, faible et sans défense, « La Rende de Nuit ». La soudaine transformation qui se produit dans la vie, commerçant malchanceux et... assassin de fantaisie. Mai dans sa vie à dater de cet événement malencontreux qui Léonard (Denise Grey) est légèrement atteinte de la folie des gran* détourna de lui les riches amateurs, et les émotions plus graves ; deurs et préside dans son salon un cénacle spectaculaire où se cotf encore qui, dans son âme, firent écho à la mort prématurée de doient les ratés les plus excentriques, alors qu'elle s'imagine rece- sa jeune femme Saskia, qu'il adorait, occupent une bonne partie du film. voir des échantillons du grand monde. •Bonenfant, contrairement à ca que son patronyme pourrait fait) On voit ensuite Rembrandt s'enfoncer vers la vieillesse, vers présaoer, csî un louche individu, tenant à la fois de l'aventurier? le dénuement et vers la solitude, tandis que, sans se lasser, la 1 du maître-chanteur. Mais c'est Pierre Brasseur qui interprète ce rôlèj Mort, qui l'accompagne désormais, ne cesse de faucher auprès Aussi a-t-il su atténuer toute. la noirceur de son DeTRonn^" T de lui sa servante, la fidèle et douce Hendrikje, son fils, le fantaisie dont il unp/rëgrie cliacune de ses créations. charmant et tendre Titus, enlevé à 27" ans, l'année même de Quant à Ludovic-Charles Trenet. il est toujours aussi fou toujours ses noces avec sa cousine. aussi chantant. C'est une sorte de « gentleman-farnier » des £^flr reconstitution d'atmosphère de ce film a été l'objet d'une confiants qui vit dans une gentilhommière où. il partage son tempi ?)j .étude dont on devine la minutie et le sérieux. (SI entre une douce idylle avec la churmanfe Paillette (Jacqueline Douv.a et l'étude des petits métiers qui 1P passionne. Il donne ainsi asile dans Rempràrtdt paraît à l'écran personnifié par l'acteur Ewald sa propriété a un marchand de marrons, un raccommodeur de por- alser ; imprégné profondément des caractères de son héros, il celaine , un rempailleur de chaises, un ramoneur... C'est ce mernt «pa'su te représenter à quarante, à cinquante, puis à soixante ans: Ludovic que Léonard devra assassiner pour obéir aux ordres < les portraits de Rembrandt par lui-même revivent sous nos sinistre Bor.enfant. Mais sans trop nous avancer, nous pouvons voi yeux, s'animent d'une vie inespérée et saisissante. Auprès de rassurer sur le sort du « Fou chantant ». qui arrivera certainemefl lut, le rôle de la femme bien--aimée Saskia est interprété par h se jouer des ennuis qui l'attendent... , L l'excellente et brillante actrice Hertha Fet|er ; le rôle touchant , C'est Pierre Prévert qui a réalisé cette comédie fantaisiste et ces» de la fidèle et modeste Hendrikje, ta petite servante qui accepte aussi lui qui a conçu le scénario original de « Adieu... Lêonaid».| toutes les épreuves pour soutenir le génie vieillissant, a été en collaboration avec son frère Jacques Prévert. confie, à la remarquable et sensible Cisela Uhlen. On retrouve Etant donné que c'est la première fois qu'on tente en France iinei aussi, autour de Rembrandt, les personnages qui l'entourèrent réalisation de ce genre, il est d'ores et déjà avéré qu'autant «■ dons les années de bonheur et de fortune et dans les années fantaisie réunie dans un même film raviront les amateurs de «■ d'épreuve et de misère : jan Six, le bourgmestre (Theodor genre de spectacle et que les nombreux admirateurs de ces troaj Loos), Uylenburgh, le cousin de Saskia (Aribert Wascher), son vedettes : Trenet, Carette, Brasseur, seront comblés. Ils le aerow| disciple Seeghers (Paul Henckels), Ceertje Dierx, la mauvaise d'autant plus que « Adieu... Léonard » s'annonce comme une réus servante 'Elisabeth Flickenschildt), son tendre fils Titus (Mi- parfaite où, répétons-le, un humour de bon aloi s'allie allègrement^ chael Tacke). une poésie fantaisiste. l est courant, et pas nouveau, de faire des moulage!, sur des visages de morts. Mais deux ou trois per- I sonnes au monde seulement le font sur des vivants. Parmi ces artistes, nous connaissons M. de Soète, un Belge, seul survivant d'une famille de onze enfants, qui jamais n'apprit à lire ni à écrire, mais tout petit, IL s'adonna spontanément à la sculpture. Il est, à l'heure qu'il est, un des sculpteurs les plus connus de Belgique. Déjà, il a moulé les visages de Michel Simon, Lindbergh, Georges Carpentier, Mistinguett, Victor Boucher. Actuel- lement à Paris, il vient de procéder au moulage de la belle Reine Paulet. Ce fut un instant bien émouvant pour ceux qui assistèrent a cette séance de pose unique. Mais la plus émue fut certainement Reine Paulet elle même... Qu'on en juge. M J*

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■A Un nouveau comédien COURRIER se révèle des DEDETT/3S Sur ÉCRAN AU THEATRE DE L'ATHENEE : Denise. — J'ai demandé une dédicace ALBERT MORYS pour vous 6 Raymond Rouleau. Où dois-» " LA PART DU FEU " | vous adresser sa photo ? Jacqueline. — D'accord, j'accepte vos L pièce de Louis Ducreux a été créée à Paris, au Studio des Champs- 1 LE BARON FANTOME. — Ce n'est pas du tout une histoire I poésies. Envoyez-les-moi vite, très vite Elysées, pour un nombre de représentations limité. Albert Willemetz de fantôme. Nous voyons bien dès les premières images Petite Bretonne. — En effet, vous l'a accueillie au Théâtre de l'Athénée, et la voici enfin dans un cadre d'étranges somnambules parcourir les galeries sombres d'un m'avez paru un peu bizarre. J'aimerois digne d'elle. mystérieux château, mois là s'arrête la fantasmagorie. L'his- vous écrire longuement. A quel endroit Depuis Jean Anouilh, nous n'avons pas rencontré de talent plus toire se développe, certes, dans une atmosphère de mystère puis-je le faire ? sincère ni de plus charmant poète. L'animateur du « Rideau Gris » et de surprises : l'ambition des auteurs n'est cependant pas sait construire une pièce et amener une situation sans jamais tomber Elyone Scarlett. — Ce pseudonyme est de nous faire frémir avec des yeux fulgurants de chouettes, formidable. Je ne peux pas répondre à dans la scène facile. Son dialogue serré et vivant demeure un dialogue des apparitions et des bruits de chaînes; ils ont pris par la vos questions par la voie du journal. Ce de poète. Le sujet n'est rien : deux hommes aiment la même femme. face poétique tous ces poncifs de grenier et ils n'ont que l'in- serait trop long. Le premier, André, l'a épousée. C'est un faible, sans grand talent, tention de nous émouvoir, de toucher notre cœur plutôt que qui admire et qui hait son rival, le bohème Klapoterrrtann, hurluberlu Rayon de soleil. — Si j'avais votre de génie, naïf et désarmé devant la vie comme un enfant. La jeune nosL enerfs scénari. o est trop compliqué pour être conté dons le dé- photo sous les yeux, je pourrais vous femme, légère, bizarre, romanesque, hésite entre ces deux hommes. donner mon avis. tail en quelques lignes. En gros, trois personnages capitaux : La médiocrité de son mari la déçoit... Par amour pour sa femme, deux jeunes filles, sœurs de k»t: Elfy, la fille de la comtesse Florence. — le vous plains du plus pour gagner sa confiance, son admiration, André vole le manuscrit de Saint-Hélie; Anne, fille de la nourrice d'Elfy; un garçon, profond de moi-même et regrette pour d'un roman écrit par Klapo (qu'il croit mort). H le publie sous son nom, Hervé, fils d'un garde-chosse. Depuis l'âge de quatre ans, vous qu'il n'y oit aucune solution pos- devient célèbre et retrouve, du même coup, l'amour de sa femme. sible à apporter au problème qui vous ces êtres vivent sans se quitter jamais, enfermés dans les Avec le génie de son ami, il a construit sa vie. Mais Klapo vient réclamer prairies et la forêt qui entourent le châteou de Saint-Hélie. Ils crée tant d'ennuis. son amour et son livre. La scène entre les deux hommes est magni- ont partagé leurs jeux, leurs attentes, leurs maladies presque. Futur déséquilibré. — Non. ce n'est fique. Klapo essaye en vain de regagner Madeleine en lui avouant la Et quand ils ont vingt ons, sans qu'ils s'en doutent, l'amour pas indiscret de me demander l'âge de supercherie de son mari. Et le drame de l'injustice commence, injus- se glisse dans leur intimité. Elfy est fiancée au jeune lieutenant Cécile Sorel. Le voici : 70 ans. Mistin- tice endurée avec une résignation volontaire par ce pauvre Klapo de hussards, Albéric de Martignac, et est aimée par Hervé, que guett ne fréquente pas d'institut de qui, par pudeur, se moque lui-même de sa souffrance et de « son so condition n'a pas autorisé à parler. Por ailleurs, Anne aime beauté : elle subit les traitements d'en- malheur accroché'au cou comme la cloche d'une vache »... Hervé de toutes ses forces; le même sang de subalterne coule tretien chez elle, par un masseur Merci Cet admirable rôle est remarquablement joué par André Roussin : dans ses veines, la même passion sauvage et secrète l'anime. «La Folle d'Amour»... pour le sobriquet que vous me dédiez: ce malchanceux philosophe semble sortir d'un roman russe. Des événements soudains vont bouleverser toutes ces données. «la coqueluche n° 1 de «Vedettes». Louis Ducreux incarne le mari qui écrit des romans-feuilletons pour Les fiançailles d'Elfy et d'Albéric seront rompues, Anne décou- Quelle publicité, mon cher ! midinettes' et qui tue ce qu'il admire pour retrouver sa personnalité. vrira le trésor du château et le testament du vieux baron Corol n ce Sa jeune femme, Madeleine Cheminât, joue dans un halo poétique et Electrique. — ^ . moment. Georges (ancêtre d'Elfy) qui disparut jadis mystérieusement et l'on ap- naïf un rôle de petite bonne d'une adorable fraîcheur d'âme. Et Nadine Crey joue au Théâtre de l'Avenue. |e prendra qu'Hervé n'est pas le fils du garde-chasse, mois en Vogel est « la » femme avec sa cruauté inconsciente, sa tendresse et suis, en effet, tel que vous me décrivez, réalité le descendant direct du baron. Et, pour finir, après des son illogisme, son désir d'absolu et la mobilité de ses sentiments. chassés-croisés et alternatives divers, le lieutenant deviendra mais je n'ai pas les yeux noirs. Vous La fatalité antique plane sur ce drame de l'injustice, mais ici l'humour avez raison de vouloir vous marier plu- tout de même l'époux d'Elfy, Anne lo - femme d'Hervé. côtoie le tragique. Cette œuvre est si près de nous que chaque tôt que faire du cinéma et vivre votre Voilà, très sommairement dits, les faits. Mais ce que l'on spectateur a l'impression de l'avoir pensée, de l'avoir écrite. vie dons l'amour et la joie. Bonne ne saurait traduire Ici, c'est le climat dans lequel se joue le chance ! BEL-AMI. partie. Tout est minutieusement composé pour donner aux mots, aux décors, aux personnages, oux sentiments, leur plus AU THEATRE DE LA CITE : forte densité poétique, et l'on .peut dire que le metteur en scène CONCOURS ANNUEL LES MOUCHES et scénariste Serge de Poligny, l'auteur des dialogues , l'opérateur (ah ! ne l'oublions pas celui-là) Roger DU COURS MOLIERE Quelles « Mouches » ont bien pu piquer Charles Oullin pour qu'il 2. ...et dans Hubert, le compositeur Louis Beydts, le décorateur Jacques se délecte dans ce bourdonnement nauséabond autour d'une charogne? Krcuss et > tous les acteurs ont, sans défaillance, collaboré à Foin de Notre VENDREDf 9 JUILLET, à \4 h. La famille des Atrides est bien encombrante, cette saison ; que Dieu ce très beau poème d'images et de rythmes secrets qu'est aura lieu soit innocent ou non, qu'Electre soit fiancée à un jardinier, ou qu'elle « Le Baron Fontôme ». Il n'est pas facile de dire quel succès ou Théâtre des Ambassadeurs + vide les ordures de sa mère Clytemnestre, nous commençons à avoir fera au film le public de nos cinémas. L'œuvre de Poligny et le Concours Annuel des Élèves du de l'Orestie un certain dégoût. L'a Electre » de Giraudoux était blanche Cocteau s'adresse à tout «ce qu'il y o de fluide en nous, de Cours Molière.dirigéparTO|>IIA NAVAK | comme le Palais du feu roi Agamemnon; ici tout est noir, puant, laid, sale. Et la scène la plus gaie est la cérémonie du culte des morts pluL'interprétations visible. , répétons-le, est à la hauteur. Il y a d'abord à Argos, qui tient des danses de la Boule Blanche et des orgies lubriques J acques Hébertot a consacré le Théâtre de culin : un paysan rude et farouche tour- Jany Hoit, qui mène le jeu avec cet admirable sens du po- | l'Œuvre aux jeunes, leur donnant ainsi leur menté par l'incessant désir d'aller à la ville, de Batouala. ♦hétique qu'on lui connaît. Si nos ^ producteurs avaient quei- i Il serait injuste de ne pas admirer dans ces élucubrations fantastiques J chance. Au risque de se tromper parfois, mais qui commencera à reprendre espoir Hue jugeote, elle serait l'une de nos plus grandes comédiennes! Irrévocablement : . quelques traits saisissants, comme cette phrase de Zeus à Oreste : du reste, mais rarement, car son jugement et à revivre lorsqu'un enfant viendra occuper de l'écran. Près d'elle, Odette Joyeux apporte sa fraiche sen-l est sûr, tt semble aujourd'hui avoir ajouté le berceau qu'il aura amoureusement 3 O JUIN « Les hommes sont libres : tu le sais et ils ne le savent pas. Les Dieux ; sibilité; elle est comme le contre-champ de sa sœur de loit.1 un nom à la longue liste des grands comédiens et les Rois sont pareils»... préparé. clôture des inscriptions douce et indécise, là où Anne est toute passion et volonté! qu'il révéla au public au cours de sa longue Oreste, après avoir tué sa mère et Egisthe, n'a pas de remords. Le public des salles obscures fera connais- Pour le Concours Hervé, c'est Alain Cuny, paré encore de tous les prestiges! carrière : René Lefèvre, Marcel Herrand, Il sait qu'il est libre, il ne se repent pas, et Zeus ni les Erinnyes ne des « Visiteurs du Soir » ; sa magnifique carrure de coupeuJ sance avec Morys grâce aux trois films qu'il Louis Jouvet et tant d'autres. peuvent rien contre lui. Les « Mouches », épaisses d'ordure, le de bois et sa voix d'ange sont ici magnifiquement utilisées! vient de tourner et dans lesquels fl interprète D s'agit cette fois d'Albert Morys qui fit suivront comme les rats de la légende suivaient Hans, le joueur de Claude Sainval est un excellent Albéric; André Lefaur remarj des rôles bien différents : dans « l'Ange de la mademoiselle Mettes 19(3 flûte. J'ignorais que cette légende germanique fût connue à Argos ses classes sous la direction de Jouvet et qucble en braconnier qui se prend pour le fils de Louis XV™ semble destiné à devenir un acteur de com- Nuit», il est François, un étudiant vibrant à l'époque d'Agamemnon. alors que Larrois, qu'il incarne dans « La 1 et que Monseigneur (Aimé Clariondi fait passer pour te position et un « premier rôle » remarquable, Charles Dullin est un Zeus de carnaval qui ferait peur aux enfants. dans le diocèse afin de servir la raison supérieure de l'Eglise ce qu'il a déjà prouvé il y a quelque temps Valse Blanche », est un phtisique triste et Sa mise en scène évoque le quartier nègre de l'Exposition Coloniale. doux; mais il pourra se soigner lui-même H et Gobrielle Dorziat, Alerme, Marguerite Pierry, Bussièrcl dans « La Folle d'Amour » où il incarnait Une foule de comédiens interprète cette sinistre Danse Macabre. 'érès, Diener. etc. tous parfaitement à leur place. La mul puisque dans «La Collection Ménard » il CIRCULATION DU SANG Parmi eux, une seule artiste, une inconnue : Olga Dominique qui, un fou ironique et poète, tour à tour comique sique de Louis Beydts est précieuse à l'œuvreRoge achevéer RECENT. . ■ et dramatique, mais toujours admirable de est médecin ! " foutes les femmes dans le rôle d'Electre, montre une bien jolie sensibilité. Jean LAURENT. naturel; ce qu'il prouve actuellement dans Le théâtre et le cinéma cherchent des jeunes doivent savoir, «Le Pain de notre Vie», pièce dans laquelle talents, Hébertot leur a montré celui-ci. SIX DOCUMENTAIRES. .— Six documentaires composent Hébertot lui a confié le principal rôle mas- Qu'ils en profitent et le remercient. dit Tant* Annie, nouveau programme « Arts, Sciences, Voyages », six documel que soigner le Sang, AUX VARIETES : taires dont deux ont obtenu, il y a quelques semaines, i c'est assurer la Santé premier prix au Congrès organisé par notre confrère Anaf "A LA MARSEILLAISE" Robert. Le premier de ces films est réalisé par M. Ceorij LA JOUVENCE Les Variétés, une fois de plus, sont aux mains des Mar- DE L'ABBÉ SOURY, Rouquier, et nous initie oux secrets des tonneliers de Lurn seillais, et ce ne sont pas les Parisiens qui s'en plaindront. L'œuvre est conçue avec art et exécutée par un auteur dd l^ppÊk/ pi| |e, . En Extrait liquide D'autant plus que « A la Marseillaise » est une réussite Voulez-vous être filmé ? En u 'e goût et le talent sont des plus sûrs. L'outre « premj R. DUMONTIER, Pharmacien, 49, Sue du entière du début à la fin. Félicitons-en les auteurs, Marc Cab |' prix » : « A l'assaut des Aiguilles du Dioble », est de I Prendre le thé avec une vedette ? j Val (TEaupht, ROUEN — Visa IK> I P. 423 et Raymond Souplex. autant que le producteur, le toujours I, Marcel Ichac. On connaît la manière de cet intrépide esj Exigez bien, dans ('intérêt de voire santé, la souriant Alibert, conscients tous les trois de l'efficacité de ladeur de montagnes. La performance accomplie "cette fois I véritable JOUVENCE DE leur travail et maîtres d'un genre léger et sans prétention f- particulièrement sensationnelle. Dans un reportage rapide! Participez au CONCOURS DES CARACTÈRES L'ABBÉ SOURY avec le por- dont il se dégage une sympathie qui a l'oreille de tout le h vivant. M. Jean d'Esme nous fait passer une journée en ci trait de /'ABBÉ SOURY et. monde. Pour chacun, en effet, il est bon, de temps à autre, pagnie du champion de boxe Marcel Cerdon et, dans un reJ dont le détail vous sera donné dans le en rouge, la signature |£ de passer une soirée où l'intellectualité reste en sommeil pour > tage encore, mais au long cours, M. René Zuber nous I laisser la place à une aimable facilité, délassement sain que ' barque sur le « Pescagel », navire de pêche équipé en fr| prochain numéro. JOUVENCE DE seuls les compliqués redoutent. Tout le monde se complaira rifique. Avec « La Danse macabre », MM. Jean et Alex Cial dans ce nouveau spectacle où le rire ne cesse de fuser sur nous montrent une nouvelle forme du dessin animé franJ L'ABBE SOURY la scène et dans la salle. Dans la formule consacrée au pit- L'œuvre, réalisée avec des moyens modestes, est intéressai toresque méridional, ces deux actes sont ce qu'il y a de mieux. i nais aborde le problème par une face qui a été polie etl Les sketches s'y tiennent très bien et certains même, tel « Le ! polie déjà et poussée à la perfection. Enfin, M. René L| retour de Marius », témoignent d'une recherche et d'un sens i l'auteur de « Rodin », nous donne un nouveau film sur inventif appréciables. Bien entendu, Alibert est le roi de la [ sculpture contemporaine: « Nos tailleurs d'images ». Cl situation avec ses bonnes intentions jamais en défaut, sa gen- ; Dande qui nous montre beaucoup de choses en vingt mirl l7- j < tillesse ccutumière et son tour de chant frais et dynamique pYRALDOSE ; Parmi les œuvres, nous voyons les grandes figures de M| Rien que des comiques autour de lui : ce sont Tramel, René »t Despiau, ainsi que Belmondo, Yencesse, Niclausse et 'LA GRANDE MARQUE Novan, Vilbert, Milly Mathis. Puis les jolies Eliane de Creus S ques autres gloires de lo sculpture moderne de notre % COGNAC et Suzy Leroy et toute une troupe endiablée prenant très ou ' des films de cette sorte, aucun Français ne Rogedoitr leRECEs igfl Vilo «• I44-P-I078 sérieux un rôle qui ne l'est jamais beaucoup. Aimez-vous rire ? Allez les voir... Jean ROLLOT. BOURGEOIS nant. C'est toujours de l'actualité que jaillit la Quand les Chansonniers choc créateur. Souvent en lisant les faits chansonnent... divers des journaux il trouve son sujet. Celles qu'il juge les meilleures sont celles qu'il écrit en une heure. Lorsqu'il ne travaille Ironiques, frondeurs, humains, profondé- pas dans la joie et la facilité, il préfère aban- ment philosophes, les chansonniers sont donner un texte même s'il est prêt d'être articles de Paris. terminé. Sa favorite est « Légende ». Il Chacun a sa façon de chansonner. Dorin bêche peu ses contemporains et n'a pas de prend des notes au hasard des rencontres, préférences. Le public, il l'a remarqué, des lectures, des observations qu'il est veut de la nouveauté. Il en réclame à tous amené à faire. Une chanson est une synthèse. prix mais il est désolé quand on ne lui parle Epe doit résumer beaucoup de choses en pas de , Mistinguett et Cécile quelques lignes. En rentrant, René Dorin' Sorei. Aussi Raymond Souplex se soumet-il classe ses notes, élimine celles qui lui à la tradition. Paul Colline est un des plus semblent indignes d'être retenues. Un bon subtils parmi les chansonniers. Ses flèches ne sujet est traité en peu de temps. Il se met ratent jamais leur but. Mais dans ce qu'il dit à son bureau et ne le quitte que la chanson se glisse toujours une ombre de mélancolie. terminée. D'autres lui demandent plus Le cinéma l'a repris. En ce moment, il ne se d'efforts. Celle qu'il préfère s'intitule considère que comme un demi-chansonnier. « Je nous aime ». Dorin sait aussi travailler Il a une méthode de travail tout à fait person- sur commande. Un de ses cousins avait eu nelle. Il se met à son bureau et ne le quitte que besoin d'une chanson. D offrit de la payer lorsqu'il a composé quatre chansons. Mais il un kilo de beurre. Dorin la composa en une faut, pour cela, qu'il y soit poussé par les heure. Comme le cousin était Normand, il circonstances. ne lui donna du reste qu'une livre de beurre. Jean Marsac est le seul qui tape ses œuvres Jean Rieux ne connaît que l'inspiration. directement à la machine à écrire. H est alors Sa chanson naît dans sa tête toute prête, avec en transes et travaille avec une extrême son titre. C'est généralement en revenant rapidité. H compose toutes ses chansons de la Société des Auteurs dont 0 est admi- dans sa tête avant de les transcrire sur sa nistrateur qu'il la compose. Remington. C'est dans la rue qu'il puise Noël-Noël ne s'entête jamais après une l'inspiration, Il écoute les gens parler, dans chanson qui lui échappe. Quand le sujet lui le métro, dans les files d'attente, dans les parait bon, il se met à écrire. H compose très salons de thé ou les matches de boxe. Habile Dans son fauteuil douillet. Dorin ne lentement. U faut que chaque mot porte, car à ausculter la foule, il remarque aussitôt quel symbolise-i-il pas le partait bourgeois? il est timide et si le public ne rit pas, il se est l'événement qui l'a frappée et repère les sent incapable de continuer à chanter. H expressions naissantes. Ayant un sujet, il soigne ses chutes et réserve pour la fin ses le mûrit longuement, l'étreint, le malaxe, plus beaux feux d'artifice. Ses auditeurs l'assimile, prend, pour le rejoindre, des sen- ont déclaré que « Le Chapeau » était sa tiers et des détours nombreux. Son œuvre meilleure chanson. H n'en est pas sûr. D favorite est « Y a du progrès ». C'est éga- n'est jamais amoureux de ce qu'il a fait. lement celle que le public lui réclame le Cêà Charley travaille sans bruit, son chien plus souvent. Sa tête de turc habituelle est à ses pieds. Il est consciencieux et, cent fois, Tonia Navar. H aime également blaguer sur le métier remet son ouvrage. Georces Flament qui est un de ses bons amis, Raymond Souplex compose en se prome- M. N.

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