Vedettes N°133, 26/06/1943
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UN RECORD Vogel, l'interprète principal de cette œuvre, comme nous l'a- ILES VOISINS RECONNAISSANCE vons souligné dans un de nos îrâce à Un comédien qui est actuel- derniers reportages. lement très demandé par les Saturnin Fabrc, qui habite Plusieurs metteurs eu scèr. metteurs en scène, c'est Aimé un coquet pavillon dans un ayant sollicité Arletty, en vu, on va conn Clariond. Tandis que, sous la coin de la banlieue parisienne, de leurs prochains films, vien! direction de Mené Le Hénaff, a des voisins fort aimables nent de recevoir de la n,ï il tournait l'autre jour avec UiïÊ CENTENAIRE avec lesquels il entretient les de cette excellente comédieJ .Marie Bell et Jacques Baumer meilleures relations, mais qui des réponses négatives. ArlH une scène du film « Le Colonel sont fort curieux. Saturnin ty, en effet, refuse actuelu Ceux qui, actuellement, fré- Fabre ne peut rien faire dans Chabert », dans lequel il in- missent au « Viol de Lu- ment toutes les proposition! carne l'avocat Dcrville qui, son jardin sans avoir aussitôt qui lui sont faites. Elle 2 crèce », que le Théâtre Héber- vingt-deux paires d'yeux bra- s'intéressant au sort du mal- tot présente dans une si pé- songe pas a abandonner \i heureux Chabert, Tait tout quées sur lui. Dès qu'on sonne rinéma, mais désire payer u» nétrante compréhension de la a la porte de l'artiste, immé- pour lui venir en aide — un pensée shakespearienne par dette de reconnaissance enven rôle sympathique, pour une diatement, de tous les côtés Marcel Carné. Le réalisateur \ndré Obey, savent-ils que la on se met à la fenêtre. fois — un journaliste l'inter- pathétique épouse de Collatin de « Jenny » et du « Qui) AuIl fanil ,i.;.. 1 c » viewant, lui demanda: fut l'héroïne d'une tragédinàédiëe ,—„ rond, déclare Satur- des Brumes » a Arletty pour Interprète préférée. Il est, pur — Combien avez-vous tour- de Ponsard? La première re- **» Plaque, né de films depuis l'armistice? JerTVe- %"^£'J; al^ n te r ,u contre, le metteur en scèt» présentation de cette Lucrècie fc,™ lf „ ,«T P - juurJs e tqU que eJ e jeVeu veux x préféré de la piquante vedette Aimé Clariond eut un court dfilul TIY* siècl«f Afien Mieut lieII«luf a(ilu, CSen - xix' dirS£"™,e au. revoi*r mes voisins. is,ns, Arletty n'oublie pas qu'elle lui silence et répondit avec un cond Théâtre Français, le à t Lfï'S su lte ^Z'Lerro * Y°, ' doiaolt lees meilleurs rôles de a léger sourire sur les lèvres: 2Tt2 avril 1843.1843. " ' " ^Je *>* «-*i sur le Pperron" et je me f meilleurs rôles de si mets carrière, de la fille de « Hfl — Je n'ose vous l'avouer: ÏT f . ... » sonner très fort. ïïIls ap- fa^Ière de la fille de « Hô- Un centenaire qu'il serait paraissensent à leurs fenêtres eett, *** du J*aTd » » Dominique vingt-quatre ! Je ne Vous énu- dommage de passer sous si- alors, très poliment, je leui de niérerai pas les titres; d'a- très poliment, je leur * « Visiteurs du Soir ». ience. dis au revoir. Poursuivant son enquête, le com- bord, parce que je ne mie revoir. marceMarceil i.arnCarneé travaille en « moment au découpage de s- souviens pas très bien de m nissoire Berrhier (Raymond Rouleau) tous, et puis aussi parce qu'il prochain film. Il a un rôle ■i découvre un certain penchant pour Arletty. Aussi, celle-ci st y en a qu'il vaut mieux our Thérèse Cadifoh ( Michèle Alfa ). oublier. » réserve-t-elle pour lui. L, Encore les Ow«"~ _ charmante comédienne sali Car, comédien subtil et dé- d'avance que le rôle que lui . Thérèse Cadifon a tenu à connaî- licat, Aimé Clariond sait re- confiera Marcel Carné sera a re l'origine de cette mystérieuse . p„ nouvelle ~ gagner connaître ses erreurs. Disons f&Sifd. sa taille, et tout à fait dans Ame Clapain. C'est pourquoi elle in- tout de suite qu'il est ravi de son tempérament. son dernier film et qu'il con- erroge Heurteaux (Pierre Larquey). serve de certaines scènes par- Elle pourrait dire, eimiini ticulièrement difficiles, qu'il dans un de ses derniers films' Un mystérieux accident a failli i Elle n'est pa,s folle, la joua avec Haimu, un souvenir guêpe ! » oûter !o vie à Thérèse Cadifon. Le excellent. e {i é ommissatre Berrhier et le docteur par découvrir *^ £eme ^TZJH?e ^ * m'accompagna^-^A coupon», ^ I naturel- ouve (Charpin) sont à son chevet. Sui t L'INCORRIGIBLE ÉCHQS Photos extraites du film L'autre samedi, Pierre Lalo Jiinmy Gaillard est un im- pa, comprend*6 » affiche a rejoint dans la tombe son payable farceur. Il ne cesse ease A ta SaOe Ptevel. »J^Sf dU Dernièrement V"*° de père Edouard Lalo, compoii. de faire des blagues à ses r ment teur du « Roi d'Ys ». Pierre camarades de films, et se livre Lalo fut, de longues années, sans répit aux excentricités les feuilletoniste musical du m'en dem^'^I ^ , faisait une offre, eue contraire, plus invraisemblables. Il ne < B « Temps », critique redouté - sera jamais sérieux. mai» que ri le cuer> j'ai eu **™£^Z une ravta- nous pourrions dire redou- A Medxano, P»u» I,'£^identique, 1 ouvreuse fnsés. L'autre jour, tandis qu'il re table, car II défendait, à l'oc- tournait « Atout Cœur » sous casion, par les armes, ce qu'il écrivait. la direction de Robert Vernay, » comme i'm^ais, eue donc une qui , am, il arriva au studio, suant èt voici endem U régna... Il est mort dai soufflant, la mine fatiguée. Le un navrant dénuement... Dei ANS incident le dernier tour de manivelle est enfin directeur de production lui de- amis accompagnaient sa d donné- Les projecteurs s'éteignent, et, à nouveau, manda s'il était malade. L'air pouiile. le silence envahit le studio. Les artistes et les tech- sarcastique, notre lascar lui niciens ont terminé et pourtant le film n'est pas en- répondit core achevé. U reste le montage. C'est un travail — Non, au contraire, J'ai délicat que le metteur en scène suit avec un soin passé une nuit excellente. Yen jaloux faisant sans cesse de minutieuses retouches. Peu à peu, les Son interlocuteur, rassuré, sûrcK petits rouleaux de film se transforment sur la table de la monteuse en allait s'éloigner quand Jimmy d'en- d'impressionnantes bobines et, bientôt, arrive le jour où l'on peut lui dit: » à Jean assister à une première projection intégrale. D'ultimes retouches — Oui, hier soir, en sortant renom seront faites, quelqv.es truquages de laboratoire seront entrepris, la du restaurant, j'ai rencontré musique enregistrée, et le film, une fois prêt, pourra affronter le trois copains; ils sont venus jugement du public. chez moi et, toute la nuit, Kous surprenons Berthomieu, rue Carducci, en plein montage et, dans ma chambre, nous avons Cet excellent artiste nous comme nous lui demandons de nous parler de son dernier film, le joué au football. promet quelques nouvellei sympathique metteur eh scène, sans interrompre son travail, nous dit : Le directeur de Production créations. Nous les saluerons — Il y a fort longtemps que je désirais porter à l'écran « Madame n'en est pas encore revenu. avec joie. (Ed. « Les Epis »). Clapain », le roman d'Edouard Estaunîé. Comme plusieurs de mes confrères et même certains artistes, j'avais remarqué, dès la pre- SSSSHHKMHKBSBxsKHnBHL— mière lecture, toutes les possibilités cinématographiques qu'offrait PAUVRE LAKMÉ ! JEANNE AUBERT une telle œuvre. Une enquête policière, servant, de trame, permet une R E VA N C H E étude approfondie du caractère de chacun des personnages. J'affec- Après une absence de trois tionne tout particulièremen les histoires qui ont pour cadre les petites ans, que nous déplorions ici A GUIGNOL Fréquemment, les artistes qui tournent sont déranges dam villes de province, car celles-ci offrent un pittoresque et une couleur même tout récemment, « Lak- leur travail par des visiteurs qui tes contemplent comme in locale souvent photogéniques. Lors de la réalisation du « Secret de mé » est revenue à l'Opéra- Cela s'est passé récemment bêles curieuses. Certes, l'entrée des- studios est interdite « Madame Clapain », je me suis efforcé de donner le moins d'impor- Comique. Mais dans quel état I toute personne étrangère à la production, mais il y a toujours tance possible aux cadres dans lesquels se déroulait l'action et j'ai tu Guignol du Luxembourg. de La Gaîtéi-Lyrique, qui l'avait Cadichon, vedette du spectacle, l'assistant, celui du maquilleur et celui aussi dt tenu, par contre, à souligner l'état psychologique de chacun des reprise auparavant, l'avait en- poussa soudain un braiment l ingénieur du son. Souvent les plateaux sont encombres pur rôles. C'est pourquoi pour ceux-ci, même les plus infimes, j'ai tenu tourée de beaucoup plus de de joie et annonça: tout un monde qui n'a rien à u faire et qui complique II à faire appel à des artistes réputés. Ainsi, aux côtés de Raymond soins pour le « divertisse- travail déjà .difficile. Rouleau et Michèle Alfa, qui sont, pour ainsi dire, de toutes les scènes, ment » qui, à l'Opéra-Comi- — Nous avons aujourd'hui Un jour qu'il interprétait une scène particulièrement déli- il y a Pierre Larquey et Alexandre Rignault, qui tous deux n'ont qùc, est devenu d'un menu... lans la salle une grande ve- cate, Haimu fut dérangé par un groupe de visiteurs qui. sons tourné que pendant un jour, mais qui ont composé le premier, un Et ce n'est, certes, pas dans la dette de l'opérette et de la la conduite du directeur du studio, s'étaient installés devant paysan ruiné et découragé, le second un garde-chasse équivoque Maison qu'on s'en plaindra.