TIR A LA CIBLE OO^V^IDÉRATTIOIVS OÉIVK1RA JUBS

Les épreuves de tir à la cible étaient au nombre raisons, l'âge moyen était assez élevé, nettement fusil, était très probablement Tune des plus jeunes de quatre : carabine miniature à Sn rnè.tres,^ indi­ aux environs de 40 ans. Il le fut pourtant un avec celle d'Haïti, FISHER, le Champion olym­ peu moins dans l'épreuve de la carabine où le pique individuel n'ayant que 31 ans. CROCKETT, Du Lundi 23 v.v: Vv ûv- • • • "'vV, 5 Epreuves viduelle ; armes libres, individuelle et nnr (•.iinipes.; • x>t- vainqueur avait 24 ans et le second 18 seulement. le plus jeune, 20, COULTER 27 et STOKES 26. ••jcjCx'v** x * *• pistolet ou revolver., individuelle. Elles eurent deux théâtres différents. Pour la A noter que l'équipe des Etats-Unis, victorieuse au Par contre, les équipiers Français avaient respec­ x'.xx- tivement 44, 42, 40, 35 et 46 ans. Mais le record au Samedi 28 Juin 1924 :"x -X X >X.Vt X.X.'; f;*1: 1M0S 120 à 134 carabine miniature, Reims, où un stand ultra- 'X'.x x'xX*,"*.X-. mo3erne lui a donné abri, en même temps qu'au d'âge doit certainement être détenu par l'équipe • x -x £- x; x- K:x .V: magnifique tournoi international qui l'a encadrée. française au pistolet, dont les membres avaient ; Pour les trois autres épreuves, un terrain spécial le plus âgé, M. DE SCHOUEN, 55 ans, le plus fut aménagé au Camp de Châlons, à proximité de jeune, DE CREQU1 MONTFORT, 47 ans, et les Mourmelon. En dehors du stand spécial pour le deux autres, 49 et 53 ans. Plus de 50 ans de tir au pistolet, il comportait, pour les armes libres, moyenne ! •trois pas de tir à 400, 600 et 800 mètres, dont Les Etats-Unis firent preuve d'une indiscutable les installations au point de vue technique, notam­ supériorité, remportant 3 premières places et 2 se­ ment celle de la ciblerie, furent jugées parfaites condes en 4 épreuves et totalisant 43 points contre par toutes les compétences mondiales du tir qui se 16,5 seulement à la' nation classee seconde, la trouvèrent réunies là. Elles font grand honneur . A part le concours de carabine, où elle 1. ÉTATS-UNIS à l'Union des Sociétés de Tir de France qui avait fut mise en échec par la virtuosité d'un tireur assumé leur organisation. On a pu reprocher au Français, cette supériorité s'affirma au cours du Champ de Tir de Mourmelon son éloignement de tournoi, de plus en plus, au fur et à mesure que , ses difficultés d'accès des deux grands les épreuves se déroulaient. Supériorité qui tient centres les plus voisins, Reims et Châlons, et d'abord à l'entraînement plus méthodique et aux 2. FRANCE 3. DANEMARK même du camp proprement dit de Mourmelon. qualités physiques aussi des tireurs Américains, Mais l'organisation qui fut faite dans ce camp, mais aussi et surtout à la qualité de 1 armement grâce à l'autorité militaire, et le camping installé et des munitions employés nettement supérieurs. sur le champ de tir même, donnèrent toute satis­ La France, en prenant une première place indi­ faction. viduelle et la seconde au classement par nations, Près de 20 nations furent représentées dans les a accompli une belle performance. La Suisse, qui différentes épreuves : 19 dans la carabine minia­ tint si longtemps la tête dans le sport du tir ture et les armes libres individuelles, 18 dans les à la cible, ne paraît pas à sa place dans le CLASSEMENT GENERAL DES NATIONS armes libres par équipes et 17 dans le pistolet. classement. Par contre, Haïti et l'Argentine furent Celle qui réunit le plus de participants fut Daniel MERILLON, les révélations du tournoi. l'épreuve au fusil par équipes : 88. Celle indi- duelle .en réunit 73, la carabine et le pistolet 55. Président NOMBRE DE CONCURRENTS CLASSÉS Comme pour le tir de chasse, et pour les mêmes de l'Union Internationale de Tir Ordre TOTAUX de NATIONS lers n mes Qmes les t mes les 4' 6'

Classem' Places Points Places Points Places Points Places Points Places Points Places Points Places Points

1 ÉTATS-UNIS 3 2 1 6 30 10 * 43

2 FRANCE 1 1 2 4 10 5 il. 16'i

3 DANEMARK 1 2 1 4 4 4 1 9

4 FINLANDE 1 1 I 2 3 4 <2) 2 8

5 SUISSE...... 1 1 a 2 4 7

6 HAITI 1 1 1 3 4 2 (âï û

ARGENTINE 1 1 2 3 2 5 Il iil T I 7 - - -

SUÈDE 1 1 5 5 I il i il I

(1) dont un ex-œquo.

(2) dont un ex-œquo.

L'entrée principale du Stand de Reims.

— 561 - 560 —

Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library Les P ouvoms Sportifs RÈGLEMENTS LES STANDS OLYMPIQUES

I nion liilri-iinfionale «h' l'ir EPREUVES INDIVIDUELLES Une zone supplémentaire branche également REIMS mètres au pistolet, ont été prévus au sous-sol en Le seuil du Pas de Tir a été surélevé d'environ Président : M. D, MÏ;RIU,ON. comptant 2 et une zone extérieure comprenant le raison de la forte déclivité du terrain. un mètre sur la ligne du champ de tir, de façon reste de la cible et comptant 1. Les pavillons d'extrémité de la galerie compor­ d'éviter un trop grand délardement du terrain Secrétaire général : M. F. L,KRMUSIAUX. Nombre maximum d'engagés : 4 par nation tent les logements des gardiens. existant Pour le tir à armes libres, la hausse et la mire Le stand de la Société de Tir de Reims est En avant du bâtiment s'ouvre le champ de tir, Il a été prévu un seuil faisant office de parados dans chaque épreuve. seront non télescopiques ou grossissantes. Le ti­ Union dos Sociétés do 1 ir do Prjiiu-o construit à 400 mètres de la ville, à la bifurcation long de 300 mètres, large de 110 mètres, clôturé et qui forme l'cnane important du dispositif de Nombre maximum de participants : 5 par nation reur est autorisé à porter des lunettes non téles­ des routes de Paris et de Fismes. par des murs de flancs et compartimenté par des sécurité adoplé, il défile entièrement le terrain dans chaque épreuve. copiques. L'aménagement des terrains de façade a été séries de paraballes entièrement conjugués. situé entre ki et le parados de la butte à 200 Président : M. D. MÉEII/LON. 1. Armes libres. Distance 600 mètres. Une Munitions. — Les. munitions peuvent être quel­ prévu pour permettre un large accès au public. L'organisation de ce champ de tir est unique mètres, qui cesse ainsi d'être dangereux; son arête 0 Vicé-Président : M. F. LERMUSIAUX. série de 20 coups à tirer sans interruption {3 conques à condition de n'être pas de nature ex- Un glacis d'environ 75 mètres de profondeur au monde et s'inspire des directives suivantes : est conjuguée avec les paraballes \" 2 et N 3, balles d'essai). Temps maximum : 45 minutes pour sépare la route du bâtiment principal. De chaque ainsi que le mur-butte à 200 mètres, elle se la série. Position libre sans appui. Cibles blan­ côté des constructions pour le logement des nations trouve pour le plus grand tireur projetée au ches de 2 mètres de diamètre avec visuel noir ont été aménagées, avec vestiaires et salle de. parados de la butte à 200 mètres, soit à 3 mètres de 90 cm. divisé en 3 zones égales comptant matériel. Ces installations portaient les pavillons de profondeur de l'arête de cette butte. Pour le 5» 4» 3- de chaque nation. petit tireur l'arête se projettera à un mètre au- Le bâtiment du stand est entièrement en béton dessus du pied du parados, soit à 2 mètres de Une zone supplémentaire blanche égale comp­ armé et mesure 170 mètres de long. profondeur de la même arête. tant 2 et une zone extérieure comprenant le reste Entre deux campaniles de 19 mètres de haut, Dans les deux cas, la gerbe de balles est entiè­ de la cible et comptant 1. on accède à l'intérieur par un hall de 10 mètres rement absorbée. Classement au plus grand nombre de points : de long, sur 7 mètres de large. Salle d'affichage, 10 Par le parados de 200 mètres ; salle de vente et salle d'honneur au-dessus. l'indication des points, à la cible, est enregistrée 20 Par le sol pour les coups les plus bas, au pas de tir. De chaque côté des campaniles, les services coups infiniment rares, puisque le centre de la généraux sont distribués en salles de présidence, En cas d'égalité : gerbe de balles se trouve situé à environ un mètre direction, secrétariat, vestiaire, armurerie, vente au-dessus de la crête du seuil. i0 Barrage des matches internationaux; de munitions, restaurant et buvette, salle de cor­ Ces paraballes sont faits de béton -armé d'une respondance, bureau de poste et télégraphe, infir­ 20 En cas d'égalité persistante, épreuve nou­ épaisseur de 20 centimètres en ciment de Portland merie, poste de "police, lavabos, W.-C. et ves­ velle de 10 coups entre les ex-œquo. et gravillon, de plus, un marelas de cailloux et tiaires. revêtement en bois d'une forte épaisseur est des­ 2. Miniature. Carabine, calibre 22, libre, Parallèle à ces bâtiments, une galerie de circu­ tiné à absorber toutes les balles de plein fouet. sans verres optiques. Distance 50 mètres, quatre lation de 170 mètres de long, 8 mètres de large, Tous les coups émanant de la station de tir sont séries de 10 coups avec 2 balles d'essai par série. dont les deux extrémités sont constituées par une arrêtés soit par le seuil, soit par le parados de Position debout. Cibles* loyales du match au pis­ rotonde d'accès tout en béton armé et largement tolet. Même classement et barrage qu'aux armes butte de tir et absorbés, l'angle d'arrivée étant aérée. trop considérable pour qu'il puisse se produire libres. En avant de cette "galerie, le Pas de Tir mesure des ricochets. 110 mètres de long, 5 mètres de large; il com­ 3. Pistolet automatique ou revolver libre. — Un seul point est susceptible d'en produire: c'est Distance 25 mètres. Trois séries de 6 balles tirées prend l'installation la plus moderne pour les ti­ l'arête du seuil et parados; ici, la sécurité a été sur 6 silhouettes debout, paraissant ensemble reurs ; châlits, pliants pour toutes les disposi­ assurée par la conjugaison des seuils et parados M. F. LERMUSIAUX, tions, porte-fusils, pupitres de greffiers avec son­ pendant 10 secondes. Position debout à bras franc. avec les différents paraballes, de manière que tous Président Classement par le plus grand nombre de coups neries aux cibleries et téléphone avec 50 cibles à projectiles ricochant sur cette arête soient recueil­ de la Commission Technique du C. (). K. touchés. En cas d'égalité, match recmmencé entre 200 mètres, 25 cibles à 300 mètres et 20 cibles lis quelle que soit l'amplitude du ricochet. les ex-œquo à la fin de l'épreuve, en réduisant le à 50 mètres. M. THOMASSON, À droite du Pas de Tir existe une salle de Cette conjugaison est telle que l'œil placé à la temps à 8 secondes, crête du seuil ne peut apercevoir le haut des murs- culture physique, toute en béton armé de 45 mètres architecte des stands olympiques Cible pour le tir au pistolet. 50, 200 300 Commission ItM'hniquc do I ir de long sur 18 mètres de large, 12 mètres de haut, buttes de et mètres, de même la visée EPREUVES PAR EQUIPES sur chaque linteau de paraballes ne permet pas de à la Cible avec auvent de 5 mètres de portée, libre, bien aérée et éclairée, pour permettre aux jeunes gens i0 Défilement complet du terrain à la vue du voir le haut du paraballes suivant ; du Comité Olyiupiqno Français plosive dangereuse. En cas d'accident causé par La sécurité latérale consiste dans l'établissement des munitions défectueuses, le tireur est seul res­ venant s'exercer au tir, de faire de la culture plus grand tireur entre le seuil et les parades, de Nombre maximum d'engagés : i équipe de 5 des murs de flanquement en béton armé, prévus ponsable. physique en plein air. Cette salle a été employée cibleries à 50, 2C0 et 300 mètres; Ureurs et deux suppléants par nation. suffisamment hauts pour recueillir les ricochets Président : M. F. FERMTJSIAUX. pour les banquets pendant les manifestations 0 La valeur du touché est déterminée par le côté 2 Impossibilité à tout projectile lancé du Pas latéraux et les coups de plein fouet provenant d'une Secrétaire : M. P. STIÎPHAN. 4 Armes libres. — A l'exclusion des verres olympiques et permettait de réunir plus de 750 de tir de sortir de plein fouet; optiques. Distances : 400, 600 et 800 mètres. Posi­ du point d'impact. couverts. maladresse Leur hauteur est prévue telle que du Secrétaire technique : M. ANGEUNI. 30 Réduction maximum des causes de produc­ tion libre sans appui. 10 coups avec 3 coups Le sous-sol a été aménagé en salle de classe­ Pas de Tir, en visant sous le linteau de para­ tion de ricochets ; balles, on ne voit pas de jour. Membres : MJM. MUNIER ; FREMINET ; d'essai à chaque distance. Temps maximum : 2 ment de cartons, cuisines, cave ; en bout de la salle 0 Enfin, la sécurité en portée et en direction est NOIRTIN ; M.-L. JOHNSON (Tir à la heures à chaque distance pour toute l'équipe. NOTA. Les règles de ce sport sont celles sont les douches, les groupes de W.-C. et lavabos. 4 Tout ricochet de premier ordre ne peut Les tirs réduits à mètres au sanglier et à 12 franchir la limite du stand. effective et il est impossible de faire sortir du cible ; COUERY, WAI.TKR (Tir au pis­ Cibles blanches de 2 mètres de diamètre avec de l'Union Internationale de Tir. visuel noir de 90 cm. divisé en 3 zones égales En cas de désaccord sur l'interprétation des rè­ tolet).- comptant 5, 4, 3, gles, le texte français seul fait foi.

-1>20„

0 20 - 2 m.

Cible pour le Tir aux aimes libres. Cible pour le Tir miniature. Vue d'ensemble du Parc des Sports de la Ville de Reims.

Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library LE STADE OLYMPIQUE DE REIMS

OLYMTI^ f

Vue de la façade.

L'entrée du Camp de Châlons. L'entrée du Stand Olympique.

dispositif une balle de plein fouet et, d'autre part, tous les ricochets pouvant prendre naissance à la CHALONS-SUR-MARNE crête du parados ou à celle du seuil sont re­ cueillis et sinon tous • absorbés, rejetés dans une direction telle qu'il leur faudra ricocher de nouveau pour pouvoir franchir la limite du stand. L'emploi de paraballes a portée aussi grande Les tirs ;V longue portée de 800, 400 et 600 mè­ elle dut être empierrée et recylindrée entièrement. que possible et dont l'application a été faite, per­ tres nécessitaient la recherche d'un terrain tout à Les travaux du polygone de tir furent d'une met des portées de 12 mètres sans poteaux, on fait propice à ce» exercices ; le polygone de la importance considérable pour la mise au point conçoit donc qu'aucun ricochet ne peut être engen­ f Commission d'expériences de Tir de l'Infanterie au parfaite d'un champ de tir de 850 mètres de pro­ eAt-EQiE. dré par ces montants, d'autant plus que les cibles Camp de Châlons fut choisi par l'Union des fondeur et d'une largeur de près de 110 mètres, situées près des montants ont leurs lignes de tir Sociétés de Tir de France et le Comité Olympique une ciblerie de 100 mètres de long fut construite c misées. Français, comme répendant parfaitement au but en béton armé avec l'installation de 30 cibles de L'utilisation est aussi simple qu'avec des lignes recherché. 2 mètres sur 2 mètres. de tir parallèles, étant donné que les numéros du L'aménagement ne put être fait qu'après avoir Chaque station de tir fut suffisamment suréle­ Pas de Tir correspondent à ceux de la ciblerie. obtenu l'accord complet des autorités militaires A toutes les cibleries existe une sonnerie indi­ vée du sol, afin d'éviter le plus possible le miroi­ du Camp et l'autorisation ministérielle. tement de surface si gênant au droit des cibles viduelle par cible correspondant au Pas de Tir du Cet aménagement, ainsi d'ailleurs que l'organi­ et si fréquent pendant la période des chaleurs. bâtiment; aux pupitres des greffiers des postes sation générale de toutes les installations de tirs .>.b ^r-- téléphoniques sont installés dans chaque ciblerie La visibilité de ces dernières avec leurs numéros de Reims, de Versailles et Issy-les-Moulineaux fil l'objet d'une mise au point très attentive. à 50, 200 et 300 mètres. furent confiées aux soins de M. THOMASSON, La décoration du bâtiment a été obtenue par L'accès au Pas de Tir, à 800 mètres, avait lieu architecte de l'Union des Sociétés de i ir de France sur une plate-forme bordée de chaque côté par un un revêtement de stuc de faïence bleue et mau\e et membre du Conseil d'administration. et de mosaïque. champ ou chaque nation avait à sa disposition La situation particulièrement éloignée du poly­ une tente surmontée d'un drapeau à ses couleurs Ce stand est situé au centre d'un terrain de gone l'obligea de créer sur place l'ensemble des 15 hectares aménagé en Parc des Sports et qui nationales. services. comprend un grand stade avec piste d'entraîne­ Un bâtiment pouvant abriter 16 nations fut amé­ Au centre, un vaste bâtiment était aménagé en ment, terrain d'honneur pour rugby, terrains d'en­ nagé à proximité du terrain de tir; il comprenait buvette en même temps que les communications traînement pour le football et le rugby, terrains les services principaux, dortoirs, lavabos, douches, de la presse et des particuliers étaient assurées de tennis, jeux de boules, terrains de croquet, infirmerie, bureau du Secrétariat, bureau du par un service téléphonique relié, à 2 k. 500, au pelote basque, basket-ball et un parc d'agrément Comité Olympique et de l'U. S. T. K, salle de bâtiment des services généraux et dortoirs, où se avec jeux divers pour les enfants. correspondance, poste et télégraphe. Ce dernier trouvait le poste central. Exécuté en 1924 sur les plans et sous la direc­ service, dont les installations étaient reliées aux Une salle de classement, remise de matériel et tion de M. THOMASSON, architecte de l'Union grands réseaux, avait à sa disposition deux salles affichage avait été édifiée en bordure de la plate­ des Sociétés de Tir de Prance, pour les tirs dont une munie de deux cabines téléphoniques forme, où un poste de police s'y trouvait éga­ olympiques et les matches internationaux, près de destinées aux concurrents et à la presse. lement. 1.500.000 balles y ont été tirées à ce jour, et son L'eau potable n'existant, pas, un forage et une Dans l'impossibilité d'établir des cuisines et ré­ système de sécurité, tant pour les grandes dis­ moto-pompe furent installés pour cette alimenta­ fectoires au polygone de tir, un service d'autos-car tances que pour les tirs réduits, a donnée toutes tion, ainsi que l'établissement, sur un parcours reliait d'une façon permanente le champ de tir les garanties nécessaires. assez long, d'un réseau électrique nécessaire à la au bâtiment des services généraux et à la cantine Les moyens d'accès réalisés pendant les Jeux force et lumière du service d'organisation. située à 3 k. 500 environ du polygone. Olympiques en outre du tramway existant, ont été Les plans et croquis joints donneront une idée assurés par un service d'autobus et de taxis- L'accès au polygone de tir, éloigné d environ 2 k. 500, nécessita la remise en état d'une ancienne des différentes installations créées spécialement en automobiles, qui ont permis d'écouler d'une façon vue des tirs olympiques de 1924. régulière les concurrents et le public. route complètement détruite pendant la guerre ;

Coupe transversale.-

m (ni o imjfi de

; (offâmeunifri. Ojù&jtEcJjz.

La galerie de circulation. 565 — 72

Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library LE STAND OLYMPIQUE DE CHALONS-SUR-MARNE TABLEAU DE5 ENGAGEMENTS DU TIR A LA CIBLE, PAR EPREUVE

NATIONS ENGAGÉES, 25

w DÉSIGNATION z o DES Si il w 2 g Q w : w w a w Z O -1 w i S w |S ÉPREUVES t— CO E w ta • CJD C/) D-. H z >- < z x w cc es PC < o ^ w i § CQ CQ -g -w O : O 35 K œ 5

120 Tir armes libres à 600 m., 14 4 4 i 4 : i 4 I 4 83 22 Cibles des tirs à 800 mètres. épreuve individuelle . 4 4 4

121 Tir miniature. — Carabine à 50 mètres 4 ; 1 -i l 4 -i -4 4 i 80 22

122 Pistolet automatique ou Revolver libre, à 23 mèt. 4 14 1 4 i 4 -il 4 2 4 : 4 76 21

123 Tir armes libres, à 4, 6 et 1 800 m., épreuve par équipes 7 I 7 1 7 7 7 7 7 7 7 7 7 2 7 7 7 6 7 7 7 13i 20

Total des Engagements par Nations 11 19 19: I 1 19 3 19 19 19 12 19 11 19 19 19 S 4 19 19 19 18 19 19 19 373

Nombre d'Epreuves par Nations . • • 2 4 4 1 1 4 3 4 4 4 3 4 2:4 i 44 1 44 4 4-44 4

NOTA. — Les chiffres qui figurent sur ce tableau indiquent le nombre de bulletins d'engagements par nations. Il est à remarquer qu un athlète peut être engagé dans plusieurs épreuves.

Groupe des marqueurs. Intérieur des cibles. TABLEAU DES CONCURRENTS AU TIR A LA CIBLE, PAR ÉPREUVE

NATIONS PARTICIPANTES, 2-t > s u ai (/i a. DÉSIGNATION U] 'W " g w ce ô g o. u o. DES "W w S : W cc Q < 3 S S a 1 o >—1 s a , a. ÉPREUVES w z z i 5 x < 5 ce w X a:

120 Tir armes libres à 600 m., 4 I 0 4 i 3 3 4 4 4 3 4 1 0 4 4 4 4 4 4 73 19 Cibles silhouettes du Tir au pistolet, épreuve individuelle . 4 0 4

121 Tir miniature, Carabine 4 , 4 à 50 mètres 4 i 1 4 0 4 4 3 4 3 2 4 14 4 0 4 4 66 19

122 Pistolet automatique ou Revolver libre, à ^5 met. 4 4 0 Oil 4 ! 4I 4| 3 4 2 2 I 4 4 0 55 17

-123 Tir armes libres, à 4, 6 et 800 m., épreuve par équipes 5 0 8 5 : 5 5 5 5,3 3 : b 5 : 5 5 5 18

9 13111 15 3 4 14 13 17 I 13 10 13 17 282 Total des Concurrents par Nations 8 17 i 0 13i I 17 18 10 16

3 4 3 4 3 4 Nombre d'épreuves par Nations. 2 î 2 4 10 3 1 4 4 3 4 2 3 4 4 2 14 Mât olympique et tableau d'affichage. Le bâtiment des vestiaires.

NOTA — Les chiffres qui figurent sur ce tableau indiquent le nombre d'engagements qui ont été effectivement remplis. Il est à remarquer qu'un athlète peut participer à plusieurs épreuves.

Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library Les Recettes el les Spectateurs du Tir à la Cible, à Reims et à Châlons-sur-Narne COMPTE RENDU DES EPREUVES DE TIR A LA CIBLE

TABLEAU RÉCAPITULATIF PAR RÉUNIONS France. — A. COURQUIN, 49 ans, classé 6e 25 ans, N. Cl. — L. VALBORGE, 35 ans, classé EPREUVE N" 120 ex asquo. — A. PARMENTIER, N. Part. — G. 6e ex asquo. CQ ROES, 35 ans, a abandonné. — E. RUMEAU, (U Hollande. — H. DE GRVFF, 32 ans, N. Cl. — NOMBRE DE SPECTATEURS 48 ans, N. Cl. C. DE JONGH, 41 ans, N. Cl. — A, LANGEREIS, DATES Numéros Scï 0c Désignation Grande-Bretagne. — H, DOUGLAS, 42 ans. 36 ans, N. Cl. — J.-P. SCHEUTER, 44 ans, p- s N. Cl. w S N. Cl. — A.-E. MARTIN, 29 ans, N. Ci. — des des œ -® Non payants RECETTES Tir aux Armes Libres T.-V. NORTH COTE, 31 ans, N. Cl. — IL RO­ Hongrie. — A. PROKOFF', 37 ans, N. Cl. — BINSON, N. 'Part. des Stands <4-1 Payants (officiels,presse, TOTAL Distance : 600 mètres L. SUTO, N. Part. — E. TAKACS, 33 ans, REUNIONS Réunions •- « N. Cl. — R. VELEZ, 37 ans, N. CI. as concurrents) Italie. — A. COLETTI, 19 ans, N. Cl., — H Epreu i'£ /nDividueLle S. DE RAN IE RI, N. Cl. — G. LAVENT, N. Cl. — R. TICCHI, N. Ci. Lundi 23 Juin (Matin) 118 3 fr. 40 724 764 REIMS 120 fr. Mexique. — T. HERNANDEZ, N. Part. — Après-Midi 119 3 210 805 1.015 630 N.-J. SOLIS, N. Part. Norvège. — H. ANGAARD, 26 ans, N. CI. — O. JOHANNESSEN, 34 ans, N. Cl. — O.-M. Jeudi 26 Juin (Matin) 120 3 3 285 288 CHALONS- 9 OLSEN, 40 ans, N. Cl. — F.-A.-H. ONSRUD, Après-Midi 121 3 17 350 367 51 39 ans, N. Cl. SUR- Vendredi 27 Juin (Matin) 122 3 5 310 Pologne. — M. BORZEMSKI. 30 ans, N. Cl. 305 15 — S. KOWALZEWSKI, 35 ans, N. Cl. — W. Après-Midi 123 3 25 395 420 SWIATEK, N. CI. — E. WACZKIEWICZ, N. Cl. MARNE 75 Samedi 28 Juin (Ap.-midi) 125 3 25 375 400 75 Ier M. FISHER Portugal. — D. CANNAS, 40 ans, N. Cl. — M. DA SILVA-GUERRA, 35 ans, N. Cl. — F. Etats-Unis REAL, N. Cl. — A. SOARES, 35 ans, N. Ci. 2e C.-T. OSBURN 3e N. LARS EN Roumanie. — B.-N. GHITESCOU, 38 ans, N. TOTAUX : 325 3.239 3.564 975 fr. Cl. — C. TENESCOU, 31 ans, N. Cl. — S. Etats-Unis Danemark VARTOLOMEI, 33 ans, N. Ci. — A. VATAMA- NOU, a abandonné. Suède. — Gi-E. ANDERSSON, N. Cl. — O.-C. CALENDRIER DES RÉUNIONS ERICSSON, 34 ans, N. CI. — M. ERIKSSON, NOMENCLATURE DES EPREUVES DE TIR A LA CIBLE CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES M. FISHER. 36 ans, N. CI. — C.-H. JOHANSSON, 37 ans, N. Cl. NOS DES DATES ET DESIGNATION L'épreuve fut disputée sur le champ de tir spé­ Grèce. — G. ANAGNOSTOU, 44 ans, N. Cl. Suisse. — A. FRONDLI, 35 ans, N. Cl. ÉPREUVES DES ÉPREUVES cialement aménagé à Mourmelon (Camp de Cha­ — A. THEOFILAKIS, 46 ans, N. Cl. — ,1. THEO- |. REICH, 34 ans, N. Cl. — A. ROSLI, 44 ans, ire Journée. — Lundi 23 Juin. lons). Chaleur torride. 22 nations étaient engagées Matin et après-midi. Réunions Nos 118 et 119. 120. Tir aux armes libres à 600 mètres, épreuve individuelle. FILAKIS, 43 ans, N. Cl — A. VICHOS, 45 N. Cl. — C. STUCHELL N, Cl. avec 83 représentants. Il y eut seulement 73 tireurs ans, N. Cl. 121 Tir miniature, carabine à 50 mètres. et 19 nations présents, l'Argentine, l'Egypte et Tchécoslovaquie. — F. CERMAK, 30 ans, N. Cl. Haïti. — L. AUGUSTIN, 22 ans, classé 5". — 2® Journée. — Jeudi 26 Juin. 121. Tir miniature, carabine, à 50 mètres. le Mexique ayant déclaré forfait, celui des Argen­ -- R. JELEN, 44 ans, N. Ci. — ]. MACH, 37 ans, Matin. — Réunion N0 120 tins, qu'on considérait comme des concurrents D. DESTINE, 29 ans, N. Cl. — A. ROLLAND, X. Cl. — J. SUCHARDA, 41 ans, N. Ci. 123 Tir aux armes libres, par équipes. dangereux, ayant été motivé par une question 122. Pistolet automatique ou revolver libre à 25 mètres. d'armement. Age moyen des concurrents assez Distance : 400 mètres. élevé, plus de 35 ans; les Haïtiens étant les plus Après-midi. — Réunion N0 121 123. jeunes, ensuite les Américains, la moyenne d'âge 123 Tir aux armes libres, par équipes. Tir aux armes libres à 400, 600 et 800 mètres. Epreuves par équipes des Français étant de plus de 45 ans. Les tireurs RESULTATS DE L'EPREUVE DISPUTEE AU CAMP DE CHALONS Distance : 600 mètres. des Etats-Unis firent preuve d'une nette supériorité. (Près Mourmelon) 3e Journée. — Vendredi 27 Juin. Deux d'entre eux, FISHER et OSBURN, réunis­ 0 95 Matin. — Réunion N 122 saient points. Mais le barrage revint facilement 0 123 Tir aux armes libres, par équipes. à FISHER, véritable roi du Tir à la Cible, par endredi 27 Juin — Réunion N 123 Distance : 800 mètres. 48 points à 45. Le Danois LARSEN, un autre Après-midi. — Réunion N0 123 Américain, STOKES, puis les deux Haïtiens AU­ 120 Tir aux armes libres, individuelle GUSTIN et VALBORGE, et le Français COUR- NOMBRE MAXIMUM DE POINTS : 100 Distance : 600 mètres. QUIN prirent les places d'honneur. Au classement par nations, supériorité écrasante des Etats-Unis, M. FISHER (E.-U.) 95 Points 4° Journée. — Samedi 28 Juin. C.-T. OSBURN (E.-U.) 95 „ Après-midi. •— Réunion N0 125 qui totalisèrent 18 points contre 4 au suivant immédiat, le Danemark. N. LARSEN (Dane.) 93 122 Tir au pistolet automatique ou re­ W.-R. STOKES (E.-U.) 92 » volver libre à 25 mètres. L. AUGUSTIN (Haïti) 91 ,, Ex œquo, A. COURQUIN (Fran.) go i> Etat des Engagés et des Participants LISTE DES ENGAGES » L. VALBORGE (Haïti) 90 » Non classés. au Tir à la Citle, par Nations PAUTICIPANTS C.-H. JOHANSSON (Suède) 88 » ENGAGES PARTICIPANTS Nations A.-E. MARTIN (G.-Br.) .. 87 » '9 G. LAVENT (Itai.) 86 » Afrique du Sud... individuels 83 73 E. RUMEAU (Fran.) 86 » Argentine D. DESTINE (Haïti) 86 » Belgique S:' ••, •... Afrique du Sud. — E.-H. HALLEY, 31 ans, A. ROLAND (Haïti) 85 » Brésil iV. Ci. — D. SMITH, 44 ans, N. Ci. — SïiRAY, A. COLETTI (Itai.) 84 » Canada N. Cl. — J. TREMBATH, 53 ans, N. Cl. E.-Tl. HALLEY (Af.-S.) 84 » «iliiivifc Danemark IMS Argentine. — M. GENOUD, N. Part. — A, E. TAKACS (Hong.) 84 » Egypte A. BALBAERT (Beig.) 84 » .î," PUGNAU, N. Part. — A. RICO, N. Part. — Etats-Unis M >4 B. TEALDI, N. Part. O.-C. ERICSSON (Suède) 84 » Finlande C. TENESCOU (Roum.).. 83 » 8 Belgique. France - - C. ADRIAENSSENS, 53 ans, N. M. ERIKSSON (Suède) 83 » Grande-Bratagnc . Cl. — A. BALBAERT, 45 ans, N. Cl. — F.-J. A.-J. VALKAMA (Fini.) 83 » Grèce LAFORTUNE, 28 ans, N. Cl. — P. VAN AS- F.-J. LAFORTUNE (Belg.) 83 » BRGEK, 53 ans, N. Cl. Haïti • H. ANGAARD (Norv.) 83 » Hollande Danemark. — N. LARSEN, 35 ans, classé 3e. L.-J. MADSEN (Dane.) 82 » Hongrie — L.-J. MADSEN, 53 ans, N. Cl. — A.-P. NIEL­ P. VAN ASBROEK (Belg.) 82 » Italie SEN, 57 ans, N. Ci. — E. SAETTER-LASSEN, A.-P. NIELSEN (Dane.) 82- » Mexique 32 ans, N. Cl. D. FENTON (E.-U.) 82 » Monaco T.-V. NORTHCOTE (G.-Br.) 82 » Egypte. — K. AGATHON, N. Part. Norvège C. STUCHELI (Suis.) 82 » Pologne Etats-Unis. — D. FENTON, 36 ans, N. Cl. — G. ANAGNOSTOU (Grèce) 82 » Portugal M. FISH E R, 31 ans, Champion olympique. — A. VICHOS (Grèce) 81 » Roumanie C.-T. OSBURN, 40 ans, classé 2e. — V.-R. V.-H. NIEMINEN (Fini.) 8r » Suède STOKES, 26 ans, classé 4e. J. REICH (Suis.) 81 ». Suisse 7 Finlande. — H. HUTTUNEN, 42 ans, N. Cl H. DOUGLAS (G.-Br.) 80 » Tchécoslovaquie 9 - V.-H. NIEMINEN, 36 ans, N. Cl. — J.-A. R. VELEZ (Hong.) 79 » THESLOF, 39 ans, N. CI. — A.-J. VALKAMA, A. ROSLI (Suis.).. 79 " Total... 169 A Reims. — Vue du Stand de Tir miniature carabine à 50 mètres. 35 ans, N. Cl. J. SUCHARDA (T.-Slo.) 79 »

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Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library J. MACH (T.-Slo) 79 „ CLASSEMENT DES NATIONS J.-A. THESLOK (Piiil.) 79 » LE TIR AUX ARMES LIBRES A 600 MÈTRES (Epreuve i^vUuclle K.-A.-H. ONSRUD (Norv.) 79 O. JOHANNESSEN (Norv.) 78 » 1» ETATS-UNIS, 18 Points (ter M. FISHER, j. THEOFILAKIS (Grèce) 78 >> 10 p.; 20 C.-T. OSBURN, 5 p.; 40 W.-R. STOKES, C. ADRIAENSSENS (Belg.) 78 » 3 P-)- H. HUÏTUNEN (Fini.) 77 » H. DE GRYFF (Hoil.) 76 » 20 DANEMARK, 4 Points (3e N. LARSEN). E. SAEÏÏER-LASSEN (Dane.) 75 » 3e HA1TJ, 2 Points 1/2 (5e L. AUGUSTIN, R. JELEN1 (T.-Slo.) •... 75 » 2 p.; 6e ex a^quo, L. VALBORGE, 1/2 p.). ST I RAY (Af. S.) 74 » e e G.-E. ANDERSSON (Suède) 74 » 4 FRANCE, 1/2 Point (6 ex œquo, A. COUR- A. THEOFILAKIS (Grèce)... 74 »" O U IN). O.-M. OLSEN (Norv.)...... 73 » A. FRONDL1 (Suis.) 73 » J. TREMBATH (Af. S.) 73 » R. TICCHI (Ital.) 73 » LES VAINQUEURS OLYMPIQUES S. VARTOLOMEI (Roum.) ,- 70 » A. PROKOPP (Hong.) 70 » 1896 ATHÈNES, Ne figurait pas au programme. A. SCARES (Port.) 70 » S. KOWALCZEWSKI (Polog.) ; .• 69 » 1900 PARIS, M. KELLEMBERGER (Suis.). Dis' D. SMITH (Af. S.) 67 >> tance : 300 mètres. F. CERMAK (T.-Slo.) 66 » 1904 SAINT-LOUIS, Ne figurait pas au programme, M. BORZEMSKI (Polog.) 66 » D. CANNAS (Port.) 65 » 1908 LONDRES, A. HELGERUD (Norv.). Distance: E. WASZKIEWICZ (Polog.) •. 64 » 300 mètres. — J.-K. M1LNER (G.-Br.). J.-P. SCHEUTER (Holl.) 64 » Distance : 1.000 yards (914 m. 38). W. SWIATEK (Polog.) 62 » 1912 STOCKHOLM, P.-R. COLAS (Fran.). Dis­ C. DE JCNGH (Holl.) 62 » tance : 300 mètres. S. DE RANIERI (Ital.) 62 » B.-N. GHITESCOU (Roum.). 57 » 1916 N'a pas eu lieu. F. REAL (Port.) 55 " 1920 ANVERS, M. FISHER (E.-U.). Distance : 300 A. LANGEREIS (Holl.) 55 » mètres. M. DA SILVA-GUERRA (Port.) 50 " 1924 PARIS, M. FISHER (E.-U.). Ont abandonné.

G. RCES (Fran.) » » A. VATAMANCU (Roum.) » »

Non participants. K. AGATHCN (Egyp.). — A. PARMENTIER (Fran.). — E.-H. ROBINSON (G.-Br.). — L. SUTO (Hong.). — T. HERNANDEZ (Mexi.). — N.-J. SOUS (Mexi.). — M. GENOUD (Arg.). — A. PUGNALI (Arg.), — A. RICO (Arg.). — B. TEALDI (Arg.).

Nota. — Les concurrents à égalité de points ont été départagés à la suite d'une épreuve supplémentaire.

de la compétition, trois concurrents égalèrent ce ÉPREUVE N" 121 record, et trois autres le battirent, dont l'un, le LISTE DES ENGAGÉS vainqueur, le Français P. COQUELIN DE LISLE, avec le total formidable de 398 points, approchant de 2 points le maximum. Ce résultat fut d'ailleurs ENGAGÉS PARTICIPANTS TIR MINIATURE obtenu dans des circonstances quasi-dramatiques. En effet, le jeune Américain DINWIDDIE, qui Nations 22 19 venait de réaliser le point magnifique, supposé Carabine à 5o mètres Individuels 80 66

Argentine. — A. DANERI, 40 ans, N. CI. — J. DEL MAZO, 25 ans, N. Cl. — J. MARTINO, 37 aps, N. Cl. A. RICO, 35 ans, N. CI. Belgique, — C. ADRIAENSSENS, 53 ans, N. CI. — A. BALBAERT, 4*5 ans, N. Cl. -— C. DEL- BARRE, 38 ans, N. Cl. — P. VAN ASBROEK, 50 ans, N. Cl. Brésil. — Y. MACEDO, 20 ans, N. Cl. Danemark. — L.-J. MADSEN 53 ans, N. Cl. — A.-P. NIELSEN, 57 ans, classé 4e ex ajquo. •— A. NIELSEN, 29 ans, N. Cl. — E. SAETTER- i"' P. COQUELIN DE LISLE LASSEN, 32 ans, classé 4e ex aequo, France Egypte. — K. AGATHON, N. Part. 20 M.-W. DINWIDDIE 3c J, HARTMANN Etats-Unis. — J.-K. BOLES, 36 ans, N. Cl. — M.-W. DINWIDDIE, 18 ans, classé 2°. —- j. Etats-Unis Suisse GR1ER, N. Cl. — W.-R. STOKES, 26 ans. N. Cl. Finlande. — H. HUTTUNEN, 42 ans, N. CI. —- V. KOLHO, 43 ans, N. Cl. — J.-A. THESLOF, CONSIDÉRATIONS i. GÉNÉRALES 39 ans, classé 4e ex aaquo. — A.-J. VALKAMA, 35 ans, N. Cl. Cette épreuve, la première du tournoi du tir à la cible, fut disputée à Reims, dans le magnifique France. — G. BORDIER, 44 ans, N. Cl. — P. COQUELIN DE LISLE, 24 ans. Champion olym­ nouveau stand où se déroulèrent également tous P. COQUELIN DE LISLE. les championnats internationaux. pique. — G. GLOTON, N. Part. — E. RUMEAU, 66 tireurs représentant 19 nations y participèrent 46 ans, N. Cl. sur 80 tireurs et 22 nations engagés. Les forfaits imbattable, de 396, paraissait le vainqueur cer­ Grande-Bretagne. — W.-J. ARTIS, 40 ans, N. Cl. furent ceux de l'Egypte, de la Hollande et de tain quand, tirant le dernier, le Français COQUE­ - F.-W. BRACEGIRDLE, 39 ans, N. Cl. — la Pologne. Moyenne d'âge inférieure à celle des LIN DE LISLE entra en lice. Et l'on s'imagine J.-G.-N. CLIFT, 47 ans, N. Cl. — D.-E. LEWIS, autres concours de tir. Néanmoins, des tireurs avec quelle curiosité, suivie de stupeur, on suivit 45 ans, N. Cl. de 50 ans et plus figurent parmi les concurrents. les phases de son tir où les maxima se succé­ Grèce. — G. MORAITINIS, 33 ans, N. Cl. — V.-R. STOKES, Les deux premiers tireurs classés : L. AUGUSTIN, Le gagnant avait 24 ans, et le second, l'Américain dèrent pour arriver à ce total formidable de 398 DINWIDDIE, benjamin du tournoi, 18 seulement. points, qui faisait de lui le champion olympique A. THEOFILAKIS, 46 ans, N. Cl. — J. THEO­ classé quatrième. M. FISHER (ier) et C.-T. OSBURN (2e). classé cinquième. Cette épreuve donna lieu à une des plus magni­ et le recordman du monde. FILAKIS, 43 ans, N. Cl. — A. VICHOS, N. fiques compétitions qu'on ait pu voir. Au moment La France prenait également la première place Part. En haut : La butte de tir de Mourmelon et les cibles pendant le concours aux armes libres. où elle commença, le record du monde était de au classement par nations, devant les Etats-Unis Hollande. - - A.-H.-M. BOUWENS, N. Part. — Au centre : M. FISHER, le vainqueur, pendant le tir. 393 points pour un maximum de 400. Or, au cours et la Suisse. C.-F. DE RUYTER DE WILDT, N. Part. —

570 — — 57

Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library C.-A. DURANG, N. Part. — C.-M. VAN-DALEN, Roumanie. B.-N. GHITESCOU, 38 ans, N. E. SEATTER-LASSEN, 2 p A.-P. NIELSEN, N. Part. CI. — C. TEXESCOU, 31 ans, N. CI. — S. 2 p.). LE TIR MINIATURE, CARABINE A 50 METRES VARïOLOME1, 33 ans, N. Cl. — A. VATAMA- Hongrie. — L. PINTSCHOF, N. Part. — A. 5® FINLANDE, 2 Points e XOU, N. Cl. (4 ex asquo, J.-A. PROKOPP, N. Part. — E. TAKACS, 35 ans, THESLOF). N. Cl. — R. VELEZ, 37 ans, N. CI. Suède. — O.-C. ERICSSON, 34 ans, N. CI. — Italie. — C. ISNARDI, N. CI. — G. LAVENI, M. ERIKSSON, 36 ans, N. Cl. — K.-V. KNUTS- 46 ans, N. Cl. — C.-E. PANZA, 47 ans, N. CI. SON, 38 ans, N. CI. — J.-L. LAGERLOF, 54 ans, — R. TICCHI, N. CI. N. Cl. LES VAINQUEURS OLYMPIQUES Suiste. — J. HARTMANX, 29 ans, classé 3e. Mexique. — T. HERNANDEZ, X. Part. — 1896 ATHENES, Ne figurait pas au programme. M.-J. SOLIS, 36 ans, N. CI. — W. LIEXHARD, 32 ans, N. CI. ~ J. REICH, 34 ans, X. CI. — W. SCHXYDER, 30 ans, X. CI, 1900 PARIS, C. GROSSET (Fran ), Distance : 12 Monaco. — R. ABEL, 24 ans, N. CI. — V. mètres. BOXAFEDE, 30 ans, N. CI. — J. CH1ABAUT, Tchtcoslovaquie. — A. BYCZAXSKI, 37 ans, 25 ans, X. CI. — A. SCHULTZ, 23 ans X. Cl. N. Cl. — R. JELEX, 44 ans, N. Cl. — J. SU- 1904 SAINT-LOUIS, Xe figurait pas au programme. CHARDA, 41 ans. N. Cl. — E. WERNER, 33 LONDRES, A.-A. CARX ELI. (G.-Br.). Dis­ Norvège. — O. JOHANXESSEX, 34 ans, X. Cl. ans, X. CI. 1908 — F.-A.-H. OXSRUD, 39 ans, X. Cl. — W. tances : 30 et 100 yards. ROGEBERG, 19 ans, X. CI. — O. SLETTES, StoCKHOi.M, F.-S. H I RI) (E.-U.). Distance : 38 ans, N. Cl. CLASSEMENT DES NATIONS 50 mètres). — W. CALBERG (Suède). Dis­ Pologne, — A. ADJUK1EW1CZ, X. Part. - tance : 25 mètres. M. BORZEMSKI, N. Part. — J. DROUO- iOWSKI. X. Part. — J. MAZUR, N. Part, ire FRANCE, 10 Points (1er P. COQUELIX 1916 X'a pas eu lieu. DE LISLE). ANVERS, L. NUESSLEIN (E.-U.). Portugal. — A.-A. DE SILVA-MARTINS, 32 1920 2e ETATS-UNIS, 5 Points (2e M.-W. DIXWID- ans, N. Cl. — F.-P. DOS SAXTOS-MENDONCA, 1924 PARIS, P. COQUELIN DE LISLE (Fran.). 38 ans, N. CI. — F.-A. REAL, 39 ans, N. CI. —• DIE). A.-A. SCARES DE ANDREA-FERREIRA, 38 ans, 3es ex a2t;uo, SUISSE, 4 Points J. HART­ X. Cl. MANN). — DANEMARK, 4 Points (4es ex asquo,

RESULTATS DE L'EPREUVE DISPUTEE AU STAND DE REIMS LUNDI 23 JUIN 1924 (Matin et après-midi). —r RÉUNIONS N0» ng et 119. MAXIMUM DE POINTS 4OO R. JELEN (T.-SIo.) 381 A.-J. VALKAMA (Fini.) 38O P. COQUELIN DE LISLE (Fran.) 398 Points M.-W. DINWIDDIE (E.-U.( Y. MACEDO (Brés.) 380 396 » C. ISNARDI (Ital.) 377 J. HARTMANN (Suis.) 394 Ex cequo, SAETTER-LASSEN (Dane.).... J. THEOFILAKIS (Grèce) 376 393 » C.-E. PANZA (Ital.) 376 » A.-P. NIELSEN (Dane.) 393 » J.-A. THESLOF (Fini.) W. SCHNYDER (Suis.) 376 393 » J. SUCHARDA (T.-Slo.) 37b Non classés, R. ABEL (Mona.) 375 O. JOHANNESSEN (Norv.) 375 J. REICH (Suis.) 39- M. W. DINWIDDir R. VELEZ (Hong.) 372 K.-V. KNUTSSON (Suède) 392 A. BYCZANSKI (T.-SIo.) 372 P. VAN ASBROEK (Belg.) 39' D.-E. LEWIS (G.-Br.) 371 W.-R. STOKES (E.-U.) 39° F.-P. DOS SANTOS-MENDONCA (Port.) 371 W. LIENHARD (Suis.) 39° R. TICCHI (Ital.) 37° J. MARTINO (Arg.) 389 W.-J. ARTIS (G.-Br.) 369 A. RICO (Arg.)... 3«9 S. VARTOLOMEI (Roum.) 369 A. NIELSEN (Dane.) 389 J.-K. BOLES (E.-U.) " 389 E. WERNER (T.-Slo.) : 369 367 J. GRIER (E.-U.) 389 F.-W. BRACEGIRDLE (G.-Br.) J.-L. LAGERLOF (Suède) A.-A. SCARES DE ANDREA-FERREIRA (Port.). 367 389 365 W. ROGEBERG (Norv.) 388 J.-G.-N. CLIFT (G.-Br.) V. KO LI IO (Fini.) 388 G. MORAITINIS (Grèce) 364 E. RUMEAU (Fran.) J. CHIABAUT (Mona.) 361 387 358 E. TAKACS (Hong.) 387 A. THEOFILAKIS (Grèce) H. HUTTUNEN (Fini.) 387 G. LAVENI (Ital.) 357 A.-A. DA SILVA-MARTIX S (Port.) 3S7 F.-A. REAL (Port.) 355 L.-J. MADSEN (Dane.) 386 B.-N. GHITESCOU (Roum.) 355 M. ERIKSSON (Suède) 386 M.-J. SOLIS (Mexi.) 353 A. BALBAERT (Belg.) C. TENESCOU (Roum.) 326 385 321 O. SLETTEN (Norv.) 385 A. VATAMANOU (Roum.) F.-A.-H. ONSRUD (Norv.) 385 O.-C. ERICSSON (Suède) 385 Non participants. C. ADRIAENSSENS (Belg.) 384 K. AGATHON (Egyp.). — G. GLOTON (Fran.), — A. VICHOS (Grèce). C. DELBARRE (Belg.) 383 — A.-H.-M. BOUWENS (Chili). — J.-F. DE RUYTER DE WILDT (HoII.). G. BORDIER (Fran.) Les cibles pendant le tir à la carabine 383 — C.-A. DURAND (Holl.). — C.-M. VANDALEN (HoII.). — L. PINTSCHOFF V. BONAFEDE (Mena.) 383 (Hong.). — A. PROKOPP (Hong.). — T. HERNANDEZ (Mexi.). — A. J. DEL MAZO (Arg.) 382 A. DANERI (Arg.) 382 AJDUKIEWICZ (Polog.). — M. BORZEMSKI (Polog.). — J. DROHO- A. SCHULTZ (Mona.) 381 JOWSKI (Polog.). — J. MAZUR (Polog.).

uv..,; & fAT fâtanœ fy invsi.i •thwam

Cible Cible Cible J. HARTMANN Le Stand de Tir de Reims, A.-P. NIELSEN de P. COQUELIX de LISLE de M. W. DINWIDDIE de J. HARTMANN e classé quatrième. classé ier. classé 2e. classé 3 . classé troisième. pendant le tir à la carabine.

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Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library 1 Hollande. 20 Finlande. J.-L . AU I ON EN, 41 ans, N. Cl S. BRU1NSMA, ans, N. Cl. T. HERNANDEZ (Mexi.)...... e D. DE WILDE, 39 ans, N. Cl. — F. MAR ITS CLASSEMENT DES NATIONS EPREUVE N" 122 L.-W. HANNELIUS, 31 ans, classé 3 . - D. DE WILDE (Holl.) 15 U.-B. SARLTN, 31 ans, N. Cl. — J.-A. THES LOI 40 ans, N. Cl. — J--W.. VAN-BALKUM, 36 ans S. BRUINSMA (Holl.) 15 er 39 ans, N. Cl N'. Cl. ire ETATS-UNIS, 10 Points (i H.-N. BAI- C. BALLESTRINI (Arg.) LEY). France. — A. DE CASTELBAJAC, 53 ans Hongrie. — L. PINTSCHOFF, N. l'art. — A E. PIERSANTELLI (Ital.) 14 2es ex a.'quo, SUEDE, 5 Points (2e G.-W. CARL­ classé 6» . - G. DE CREOUI MONTFORT DI PROKOPP, 37 ans, N. Cl. — E. TAKACS, 35 ans G. MORAITINIS (Grèce) 14 Pistolet Automatique BERG). — ARGENTINE, 5 Points (4® L. AMAYA X. Cl. — R. VELEZ, 37 ans, N. Cl. E. WERNER (T.-Slo.) 14 3 p.; S® M. OSINALDI, 2 p.). P.-H. GRIFFITHS (G.-Br.) 13 Italie. — G.-C. BORIANI, N. Part. — E. PIER 4e FINLANDE, 4 Points (3e L.-W. 11A NN F ou Revolver Libre SANTELLI, 36 ans, N. Cl. — F. SARTORAR) V. ROBERT (Belg.) 13 LIUS). N. Part. — SCARELLA, N. Cl, F.-J. LAFORTUNE (Belg.) 13 Distance : 20 metres J. THEOFILAKIS (Grèce) 13 5 e FRANCE, 1 Point (6e A. DE CASTEL Mexique. — T. HERNANDEZ, N. Cl. — M.-l A. SCARES DE ANDREA-FERREIRA (Port.) 13 BAJAC). SOLIS, 36 ans, N. Cl. J.-W VAN BALKUM (Holl.). 13 j. PAVLIK (T.-Slo.) 13 Norvège. — E. LIBERG, 51 ans, N. Cl. E. TAKACS (Hong.) O.-A. LILLOE-OLSEN, N. Part. — H. NATVK LES VAINQUEURS OLYMPIQUES B. GOSCIEWICZ (Polog.) N. Part. — O.-M. OLSEN, N. Part. J. MACH (T.-Slo.) 1896 ATHENES, Ne figurait pas au programme Pologne. — M. BORZEMSK1, 30 ans, N. Cl. THURIAUX (Belg.) 1900 PARIS, ROEDERER (Suis.). Distance ; 50 B. GOSCIEW1CZ, 34 ans, N. Cl. — S. KO SCARELLA (Ital.) mètres. WALCZEWSKI, N. Cl. — W. MARJANSKI, 49 P. VAN ASBROEK (Belg.).... ans. N. Cl. A. PROKOPP (Hong.) 1904 SAINT-LOUIS, Ne figurait pas au programme. G. VAFIADIS (Grèce) 1908 LONDRES, P. VAN ASBROEK (Belg.). Dis­ Portugal. A.-A. DA SILVA-MARTINS, 32 ans, J. KURZ (T.-Slo.) 1 H.-N. BAILEY tance : 50 yards. N. Cl. — F.-P. DOS SAN'TOS-MENDONÇA, 38 E1 aIs-l nis ans, N. Cl. - A. DUARTE-MONTEZ, 39 ans Non participants. 1912 STOCKHOLM, A.-P. LANE (E.-U.). Distance : N. Cl. - A. SCARES DE ANDREA-FERRE!RA 30 mètres. — A. PLANE (E.-U.). Dis­ J. LEHAIN (Cana.). — C.-F. JUSTESEN (Dane.). || L.-J. MADSEN 2® G.-W. CARLBERG 3« L.-W. HAN'NEI.U S S ans. N. C tance 50 mètres. (Dane.). — C. MOLLER (Dane.). — E. SAETTER-LASSEN (Dane.). — Suède Roumanie. B. GHITESCOU, N. Part. F.-E. MORTON (G.-Br.). — L. PINTSCHOF (Hong.). — G.-C. BORIANI 1916 N'a pas eu lieu. H.-N. BAILEY. C TENESCOU, N. Part. — S. VARTOLOME1 (Ital.). — F. SARTORARI (Ital.). — O.-A. LILLOE-OLSEN (Norv,). N. Part. — A. VATAMANOU, N. Part. H. NATVIG (Norv.). — O.-M. OLSEN (Norv.). — B. GHITESCOU (Roum.). 1920 ANVERS, PARAI NES (Brés.). Distance : 30 mètres. — K.-T. FREDERICK (E.-U.). - C. TENESCOU (Roum.). -- S. VARTOLOMEl (Roum;). — A. VATA­ CONSIDERATIONS GENERALES COURTIVRON, 47 ans, N. Cl. - A. DE SCIIO Suède. — G.-E. CARLBERG, 44 ans, N. Cl. Distance : 50 mètres. MANOU (Roum.). — O.-C. ERICSSON (Suède). — W. SCHNYDER (Suis.). NEN, 55 ans, Cl. -- C R1OTIEAU, 49 an G.-W. CARLBERG, 44 ans, classé 2®. — O.-C L'épreuve fut disputée au champ de tir de Mour- r ERICSSON, N. Part. — S.-Z. FORSELÏUS, 34 — C. WIDMER (Suis.). — A. WII DERKEHR (Suis.). — F. ZULAUF (Suis.). 1924 PARIS, H.-N. BAILEY (E.-U.). ntelon. Temps très chaud. Installations parfaites. ans. N. CI Participants : 57 tireurs représentant 17 nations, Grande-Bretagne. — C.-E. BOUNTON, 43 ans, contre 76 tireurs et 21 nations engagés. Les forfaits N. CI. - P.-II. GRIFFITHS, 32 ans, N. Cl. - Suisse. — W. SCHNYDER, N. Part. - C. furent ceux du Danemark, de la Roumanie, du C.-H. MACKIE, 39 ans, N. Cl. — F.-Ë. MORTON, WIDMER, N. Part. - - A. W1EDERKEHR, N. N. Part. Canada et de la Suisse. Part. — F. ZULAUF, N. Part. Age moyen très élevé; le record étant tenu par - l'équipe française dont les 4 tireurs avaient res­ Grèce. — G. MORA1TIN1S, 33 ans, N. Cl. — pectivement 55, 53, 49 et 47 ans; çlonc 51 ans A. THEOFILAKIS, 46 ans, N. Cl. J. THEO- Tchécoslovaquie. — ]. KURZ, 35 ans, N. Cl. |. MACH, N. Cl. — |. PAVI.IK. 39 ans, épreuve, celle des 800, la France réussissait à Etats-Unis. — Equipe Champion olympique. de moyenne. Le vainqueur, l'Américain BAILLA, ITl.AKIS, 43 ans, N. Cl. — G. VAFIADIS, 30 ans, égaliser avec Haïti et l'emportait au barrage, N. Cl. — E. WERNER, N. Cl. ÉPREUVE N" 123 e n'avait que 31 ans. , N. Cl. tandis que les Etats-Unis enlevaient nettement la R.-O. COULTER, 27 ans, classé 8 . — J.-W. Ce fut une des épreuves les plus mouvementees première place. CROCKETT, 20 ans, classé 7®. — D. FENTON, et les plus intéressantes du tournoi, parce que la N. Part. — M. FISHER, classé 1er. _ S.-R. RESULTATS DE L'EPREUVE DISPUTEE AU CAMP DE CHALONS Individuellement, FISHER, toujours lui, fut le e plus facile à suivre pour les spectateurs. Au ' pre­ meilleur aux 400 mètres, avec le maximum de HINDS, 24 ans, classé 9 . — G.-T. OSBURN, N. Part, r— W.-R. STOKES, 26 ans, classé 2e. mier tir, 3 séries de 6 balles pour chaque tireur; {Prés Mourmelon) Tir aux Armes Libres 50 points, aux 800 mètres, avec 45, et il fut 3e huit concurrents avaient réussi le maximum de aux 600 avec 49 points, derrière son compatriote Finlande. —- Equipe classée 5e. * 18 points. Un barrage fut donc nécessaire, et pour SAMEDI 28 JUIN 1924. — RÉUNION N° 125. Distances : 400, 600 et 800 m. STOKES 49, et le Suédois JOHAXXSSOX 48. départager ces 8 rois du pistolet, il ne Jallut U fut aussi le meilleur aux trois distances addi­ L.-W. HANNELIUS, N. Part. — H. HUTTU- pas moins de huit séries supplémentaires. Finale- MAXIMUM DE POINTS : 18 tionnées, avec 142 points contre 138 à STOKES et NEN, 42 ans, classé 32e. — V.-V. KOLHO, 43 ans, ment, l'Américain BAI LEV l'emporta, n'ayant (Epreuve par équiper) ^7 à JOHANSSON, le Français RUMEAU et classé 26e. — V.-H. NIEMINEN, 38 ans, classé réussi que des maxima, sur le Suédois W. CARL­ CLASSEMENT INDIVIDUEL ROES, l'Américain HÏNDS et le Danois LAR- i6«. — K.-L. SORRI, N. Part. — J.-A. THESLOF, BERG. A noter que le Français de CASÏEL- SFN. 39 ans, classé 34e. — A.-J. VALKAMA, 35 ans, m ill: BAJAC ne fut éliminé que par un défaut de muni­ H.-N. BAILEY (E.-U.) 18 Points classé 12e. tions, l'une de ses balles, bien en direction, étant G.-W. CARLBERG (Suède) 18 )> allée mourir, faute de puissance de projection, au L.-W. HANNELIUS (Fini.) France. Equipe classée 2e. pied de la cible. L. AMAYA (Arg.) LISTE DES ENGAGÉS e Au classement par nations, victoire également P. COLAS, 44 ans, classé 26 . -— A. COUR- M. OSINALDI (Arg.) QUIN, classé 9e. — P. HARDY, 42 ans, classé des Etats-Unis devant la Suède et l'Argentine, K N G AG ÉS r A K T1C1r A N TS celle-ci étant seule, avec la Finlande, à avoir deux A. DE CASTEl.BAJAC (Fran).... 12C — L. JOHNSON, N. Part. — A. PARMEN- tireurs classés dans les huit demeurant en présence TIER, N. Part. — G. ROES, 35 ans, classé 23e. Non classés. e pour le barrage final. Nations 20 18 — E. RUMEAU, 46 ans, classé 6 . U.-B. SARLIN (Fini.) ••• Individuels 134 88 Grèce. — Equipe non classée. LIBERG (Norv.) 11" ETATS-UNIS G. ANAGNOSTOU, N. Part. — G. AN ITSAS DE SCHONEN (Fran.) Afrique du Sud. — Equipe non classée. LLSTE DES ENGAGÉS 42 ans, classé 60e. — G. MORAITINIS, 33 ans. -G. BETKE (E.-U.) 2» FRANCE 3" HAITI classé 69e. — A. THEOFILAKIS, 46 ans, classé ENGAGÉS PARTICIPANTS G.-W, CHURCH, 35 ans, classé 50^. — E.-IL .-D. FRAZER (E.-U.) H ALLE V, 31 ans, classé 29e. — G.-H. HARVEV, ^3C. — J. THEOFILAKIS, 43 ans, classé 470. — T .-J. WHALING (E.-U.) N. Part. — L. LAING, 31 ans, classé 20e. D. G. VAFIADIS, N. Part. — A. VICHOS, 45 ans, • Il B I e classé 70e. Nations 21 1 / -E; BOUNTON (G.-Br.) GENERALES SMITH, 44 ans, classé 45 . — J. TREMBATH, , BORZEMSKI (Polog.) CONSIDÉRATIONS N. Part. — M.-L. WALLACE, 37 ans, classé 54e. Individuels' 7^ 55 Haïti. — Equipe classée 3e. -E. CARLBERG (Suède) C'était l'épreuve qui ouvrait le tournoi de Mour­ Argentine. Equipe non participante. Argentine. L. AMAYA, 28 ans, classé 4e. -A. DA SILVA-MARTINS (Port.) melon. Elle fut disputée, par temps très chaud, par L.-C. AUGUSTIN, 22 ans, classé 4°. L.-H. C. BALLESTRINf, N. Cl. — V. BIGAND-R1CAR- -P. DOS SAN'TOS-MENDONÇA (Prt.) équipes de 5 hommes, aux distances de 400, 600 A. ARENA. - J. DEL MAZO. — M. GENOUD. CLERMONT, N. Part. — D. DESTINE, 29 ans, classé 16e. — C. DUPRE, N. Part. — St E. DONE, 23 ans, N. Cl. - M. OSINALDI, 38 ans, .-J. SOLIS (Mexi.) et 800 mètres. Ce fut aussi celle qui réunit io A. PUGNALI. — A. RICO. — l.-A. ROCCA. plus de concurrents ; 88, sur 134 engagés et 18 - B. TEA LDI. METULLUS, 32 ans, classé 23^. — A. ROLLAND, classé 50." AGATHON (Egyp.) e nations sur 20, les forfaits étant ceux de l'Ar­ 25 ans, classé 15 . — L. VALBORGE, 35 ans, A. THESLOF (Fini.) classé 16e. Belgique. — F.-J. LAFORTUNE, N. Cl. V. gentine et du Mexique. Même moyenne d'âge que Belgique. Equipe non classée. RIO H EAU (Fran.) ROBERT, 61 ans, N. Cl. — THURIAUX, N. Cl, pour l'épreuve individuelle, les tireurs étant pres­ C. ADR IAENSSÉNS, 53 ans, classé 42e. - - A. -H. MACKIE (G.-Br.) Hollande. - Equipe non classée. P. VAN ASBROEK, 50 ans, N. Cl. que les mêmes. BALBAERT, 4c; ans, classé 57n. — C. DEL- •U. AUTONEN (Fini:).. ' La première distance de l'épreuve était celle BARRE, N. Part. - F.-J. LAFORTUNE, classé G.-II. BOUWHUIS, 36 ans, classé Si*. - - H.-H. Canada. J. T. EH AIN, N. Part. BIGAND-RICARDONE (Arg.) de 400 mètres. La supériorité des Etats-Unis, qui 42e. — V. LIBERT, N. Part. — C. SCHE1R- DE GRIJF, N. Part. — C. DE JOAGH, 41 ans, MAR1TS (Hoil.) s'affirma par la suite de façon si nette, faillit y L1NCKX, 57 ans, classé 79e. — P. VAN AS­ classé 730. - F.-T.-W. KORTLEVE, 40 ans, Danemark. C.-F. JUS'IESEN, N. Part. - DE CREQUT MONTFORT DL roi R 1 L \ RON être mise en cause. Mais le dernier tireur fran­ BROEK, 50 ans, classé 41e. classé 82°. — A. LANGERE1S, 36 ans, classé 60e. I -| MADSEN, N. Part. C. MOLLE R, N. Part. çais, COLAS, réputé pourtant le meilleur, et ancien (Fran.) • • • J.-P. SCHEUTER, N. Part. — A.-G. VAN E. SAETTER-I.ASSEN, N. Part. champion olympique, fit une série médiocre. Danemark. - Equipe classée 6e. KORLAAR, 42 ans, classé 83e. KOWALCZEWSKI (Polog.). Dans la 2e épreuve, celle de 600 mètres, ce fut i 5 Egypte. K. AGATHON, 24 ans, N. <1. '. MARJANSK. (P..log.) au tour des noirs Haïtiens, la révélation du tournoi, O. BJORN, N. Part. — P. GELTZER, 27 ans, ' ' ' e e Hongrie, — Equipe non classée. THEOFILAKIS (Grèce) à inquiéter les Américains. Ils bénéficiaient d'ail­ classé 37 . — N. LARSEN, 35 ans, classé 12 . — Etats-unis. H.-N. BAI LI A , 31 ans. Champion -Z. FORSELÏUS (Suède).... leurs de la même supériorité d'armement et de N. LAURSEN, N. Part. — L.-J. MADSEN, 53 ]. OLAH, N. Part. — A. PROKOPP, 37 ans, ffil | ans, classé 20e . — A.-P. NIELSEN, 57 ans, N. Cl. — L. SUTO, N. Part. — E. TAKACS, olympique. B.-G. BE I Kl',, 33 ans, N. CI. • . VELEZ (Hong.) munitions. Quoiqu'il en soit, aux 400 et 600 mètres e classé 29e. — E. SA ETT E R-LAS S E N, 32 ans, 35 an, N. CL — E. TETTEY, N. Part. — R. I • W.-D. FRAZER, 40 ans, N, Cl, — W.-J. WHA­ DUARTE-MONTEZ (Poil.).. additionnés, Haïti avait la 2 place, derrière les e TRESTL, N. Part. — R. VELEZ, 37 ans, N. Cl LING, 30 ans, N. Cl. Etats-Unis et devant la France. Mais, à la dernière classé 29 . m : -, 574 — 575 —

Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library Italie, -— Equipe non classée. BROSEK. classé 73e. — B. GOSCIEWICZ, 34 Suède. Equipe non clasée. e i, 800 MÈTRES ans, classé 76 '. S. KOW A LC.-ZEWSKI, 35 ans, e LE TIR AUX ARMES LIBRES A 400, A. COLETTI, 39 ans, classé 50e. S. 1)1, G.-E. ANDERSSON, 39 ans, classé 49 . — O.-C. classé 72®. W. MARIAN SKI, N. Part. W. e e ERICSSON, 34 ans, classé 47 . — M. ERIKSSON, KAMEK1, 32 ans, classé 34 . - C. ISNAKDI. SWT ATE K, classé 76*. — E. WASZKIEWICZ, 50 ans, classé ~ ^ LAVEN1, -17 ans,-classé 36 ans, classé 25°. —• C.-LL jOHANSSON, 37 ans, N. Part. e 45e. P. MARCONI, X. Part. - E. SARTO- classé 3 . — J.-L. LAGERLOF, N. Part. — P.-E.- (Epreuve par équipes) RARI, N. Part. — K. T1CCMI, 53 an, classé 39e. F. OLSSON, N. Part. — K.-I. WESTER, 32 ans, Portugal. - Equipe non classée. classé 9e. Mexique. — Equipe non participante. 1). CANNAS, 40 ans, classé 70e. — M. DE Suisse. — Equpe classée 4e. SILVA-GUERRA, 35 ans, classé 75e. — A.-A. T HERNANDEZ. M.-J. SOUS DA S î LVA-MA RT1N S, N. Part. — REAL, A. FRONDL1, 35 ans, classé 38e. — W. LIEN- 39 ans, classé 85e. — E.-A. REDON RO-BER- IIARD, N. Part. — J. REICH, 34 ans, classé 40. Norvège. — Equipe non classée. Ml'DES, ans, classé 84e. — A. SOAR ES, N. A. ROSLI, 44 ans, classé 16e. — W. SCHNV- Tl. ANGAARD, 26 ans, classé 42e. — O. JO- Part. — À. SOAR ES DE AN D R EA- F E R R EIR A, DER, 30 ans, classé 20e. — C. STUCHELI, 32 ans, IIANNESSEN, 34 ans, classé 34e. — L. LARSIsN, 38 ans, classé 76e. classé 26e. — C. WIDMER, N. Part. 47 ans, classé 32e. — O.-M. OLSEN, 40 ans, classé 50e. — l'.-A.-H. ONSRi O, N. Part. Roumanie. — Equipe non classée. Tchécoslovaquie. — Equipe non classée. e W. ROGEBERG, 19 ans, classé 39 . — O. S LET- B. GIIITESCOU, 38 ans, classé Os1'. D. A. BYCZANSKI, 37 ans, classé 67e. 1". CER- TEN, N. Part. MAI O RI'SCOU, N. Part. — M. PLATA RANOL, MAK, 30 ans, clasé 65e. — R. JELEN, 44 ans, 26 ans, classé 6o€. — G. TENESCOU, 31 ans, N. Part. — j. KOZLfK, 41 ans, classé 79^. — Pologne. Equipe non classée. classé 57e. — S. VARTOLOMEI, 33 ans, classé j. KURZ, N. Part. — j. MACH, 37 .ans, classé M. BORZEMSKl, 30 ans, classé 67°. — I'". 59c. — A. VATAMANOU, classé 55e. (h)c. j. SUCHARDA, 41 ans, classé 60e.

La butte de tir de Châlon.s pendant le concours par équipes.

L'EQUIPE DES ETATS-UNIS. F n A ri CE

RESULTATS DE L'EPREUVE DISPUTEE AU CAMP DE CHALONS (Près Mourmelon) k H A OLJ

jEl 1)1 26 ET \'ENDKE1)I 27 JriN. — RÉUNIONS N-'1» 120, 121 ET F22.

CLASSEMENT INDIVIDUEL

1 MUAI DE POINTS A CHAQUE DISTANCE ; 50

NOM HK 1". DE roiMS A : TOI.M. )o m. 600 111. cSoo m. DES POINTS CLASSEMENT DES TIREURS M. FISHER (E.-U 47 45 1 1-' W.-R. STOKES (E.-U.) -19 49 . 40 •38 C.-H. |OH ANSSON (Suède) 5° 48 39 '37 L.-C. AUGUSTIN (Haïti) |S •Il -13 >35 L RICICH (Suis.) ... •17 44 14 135 E. RUMEAU (Fran.) 5° 11 .jO *34 J.-W. CROCKETT (E.-U.). - 17 •15 M 133 R.-O. COULTER (E.-U.)...... ' -19 44 39 132 1 S.-R. HINDS (E.-U.) 5° 4V lr 13 A. COURQUIN (Fran.) .|S 42 4" '3' K.-I WESTER (Suède) 45 46 4() ,31 P. HARDY (Fran.) 49 4i 40 '3° 12. A.-J. VALKAMA (Fini.) 49 43 3? 130 12. N. LARSEN (Dane." 5° 45 35 130 •X I5- A. ROLLAND (Haïti 48 42 39 129 16. L. VALBORGE (Haïti)... 49 43 36 128 16. D. DESTINE (Haïti) 47 45 36 128 16. A. ROSLI (Suis.) 1 38 128 49 4 L'équipe classée troisième. 16. V.-H. NIEMINEN (Fini.). 49 42 37 128 L'équipe de FRANCE classée deu.xièine.

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Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library CLASSEMENT PAR EQUIPES CLASSEMENT DES NATIONS RESULTATS DE L'EPREUVE PAR EQUIPES AUX ARMES LIBRES — 400, 600 et Soo mettes i^e ETATS-UNIS, 10 Points (Equipe classée ire).

E E ire ETATS-UNIS, 676 Points (M. FISHER, 142 BELGIQUE, 550 Points (P. VAN ASBROEK, 2 FRANCE, 5 Points (Equipe classée 2 ). p.; W.-R. STOKES, 138 p.; J.-W. CROCKETT, 118 p.; F.-J. LAFORTUNË, 117 p.; C. ADRIA- 3© HAUT, 4 Points (Equipe classée 3E). CLASSEMENT INDIVIDUEL (Suite) 133 p.; R.-O. COULTÈR, 132 p.; S.-R. HINDS, ENSSENS, 117 p.; A. BALBAERT, 106 p. ; C. 13' P-) SCHEIRLINCKX, 92 p.). 4E SUISSE. 3 Points (Equipe classée 4E). GRECE, 526 Points (J. THEOF1LAKIS, 115 p. : W. SCHNYDER (Suis.) 47 45 35 26 FRANCE, 646 Points (E. RUMEAU, 134 p.; 5e FINLANDE, 2 Points (Equipe classée 5E). L.-J. MADSEN (Dane.) 45 44 38 127 \. COURQUIN, 131 p.; P. HARDY, 130 p.; A. TH EOFILAKIS, m p.; G. ANTTSAS, 103 p.; 127 G. MORAITINIS, p.; A. VICHOS, p.). L. LAING (Af.-S.) 49 42 36 G. ROES, 126 p.; P. COLAS, 125 p.). 100 97 6° DANEMARK, 1 Point (Equipe classée 6e). G. ROES (Fran.) 5" 44 32 126 St E. METULLUS (Haïti) 48 46 32 126 36 HAITI,646 Points (L.-C. AUGUSTIN, 135 p.; ROUMANIE, 524 Points (A. VATAMANOU, M. ERIKSSON (Suède) 47 42 37 126 A. ROLLAND, 129 p.; L. VALBORGE, 128 p.; 109 p.; C. TENESCÔU, 106 p.; S. VAR'IOLO- I2 MEI, 104 p.; M. PLATARANOU, 103 p.; B. 26. P. COLAS (Fran.) 46 43 36 5 D. DESTINE, 128 p.; St E. METULLUS, 126 p.). 26. C. STUCHELl (Suis.) 47 43 35 125 GHITESCOU, 102 p.), LES VAINQUEURS OLYMPIQUES I2 4c SUISSE, 635 Points (J. REICH, 135 p.; 2"6. V.-V. KOLHO (Fini.).. 46 39 40 5 124 \ ROSLI, 128 p.; W. SCHNYDER, 127 p.; TCHECOSLOVAQUIE, 501 Points (J. MACII, 29. A.-P. NIELSEN (Dane.) 46 3« 40 1896 ATHENES, Ne figurait pas au programme 124 C. STUCHELl, 125 p.; A. FRONDLI, 120 p.) 103 p.; L SUCHARDA, 103 p.; F. CERMAK, 21). E. SAETTER-LASSEN (Dane.)..... 47 46 3' 124 102 p.; A. BYCZANSKI, 101 p.; j. KOZLIK, 1900 PARIS, SUISSE (BOECKLI, KELLEMBER- 2 E.-H. IlALLEY (Af.-S.) 44 44 36 9- ce FINLANDE, 628 Points (A.-J. VALKAMA, 92 p.). GER, STAEHLI, GRUTTER, RICHAR- I2 130 p ; V.-H. NIEMINEN, 128 p.; V.-V. KOLHO, H. HUTTUNEN (Fini.) 48 44 31 3 DET. —-- Distance : 300 mètres). 2 I2 122 p.; H. HUTTUNEN, 123 p.; J.-A. THESLOF, POLOGNE, 477 Points (M. BORZEMSKI, im L. LARSEN (Norv.) 47 4 34 3 p.; S. KOWALCZEWSRI, 96 p.; F. BROSEK. SAINT-LOUIS, Ne figurait pas au programme. i. \. THESLOF (Fini.) 40 34 122 122 p.). 904 4* 94 p.j B. GOSCIEWICZ, 93 p.; W. SWIATEK, O. JOHANN ESSEN (Norv.) 47 4° 35 122 60 DANEMARK, 626 Points (N. LARSEN, 130 . 008 LONDRES, NORVEGE (A. HELGER.UD, O. 47 45 30 122 93 P-)- S. DE RANIERI (Ital.) • p ; L.-J. MADSEN, 127 p.; A.-P. NIELSEN, 124 40 42 33 121 SAETHER, G.-G, SKATTEBOE, O. S EA­ P. GELTZER (Dane.) ,.... HOLLANDE, 458 Points (A. LANGEREIS, 103 0 120 p. ; E. SAETTER-LASSEN, 124 p. ; P. GELTZER, TER, J. BRAATHE, E. LIBERG. Dis­ s 5 37 33 .i< - A. FRONDLI (Suis.) p ; C. DE JONGH, 94 p. ; .G.-H. BOUWHUIS, 4B 1 32 119 J2I p.). tance'*., 300 mètres). 39- W. ROGEBERG (Norv.) 4 QO p.; F.-T.-W KORTLEVE, 86 p.; A.-G. VAN JY- R. TICCHI (liai.) 44 39 36 119 Equipe non classées. KORLAAR, 85 p.). STOCKHOLM. SUEDE (M. ERIKSSON, G.-H. 118 P. VAN ASBROEK (Belg.) 47 39 SUEDE, 623 Points (C.-H. JOHANSSON, 137 p.; PORTUGAL, 427 Points (D. CANNAS, 97 p.: JOHANSSON, E. BLOMQUIST, C. 31 H. ANGAARD (Norv.) 44 K-I. WESTER, 131 p.; M. ERIKSSON, 126 p.; M. DA SILVA-GUERRA, 94 p.; A. SOARES ()K BJO.RKMAN, B. LARSSON, G.-A. JONS- F.-J. LAFORTUNË (Belg.) 46 42 29 4f O.-C. ERICSSON, 115 p., G.-E. ANDERSSON, ANDREA-FERREIRA, 93 P-; F.-A. REDONDO- SON. - Distance-; 300 mètres). 40 32 117 •I C. ADRIAENSSEN S (Belg.) 45 BERMUDES, 76 p.; F.-A. REAL,- 67 p.). 48 36 2 116 114 p.). 1). SMITH (Af.-S.) 3 HONGRIE, équipe incomplète (R, VELEZ, 113 N';:a uas eu lieu. 38 3° 116 -l.v G. LAVENI (Ital.) 48 NORVEGE, 594 Points (L LARSEN. 123 p. ; p.; E. TAKACS, 102 p.; A. PROKOPP, 61 p.) 48 6 31 115 47• O.-C. ERICSSOiN (Suède) S O. JOHANNESSEN, 122 s.; W. ROGEBERG, ANVERS, ETATS-UNIS (M. FISHER, C.-T. |. TI1EOF1LAK1S (Grèce)...,. 47 "5 119 p.; H. ANGAARD 117 p.; O.-M. OLSEN, Equipes non participantes. OSBURN, L.-S. POONER, W. LEE, D. 114 G.-IC. ANDERSS( >N (Suède) 49 113 P-)- FENTON. - Distance ; 300 mètres). ARGENTINE, MEXIQUE. 46 39 113 0.-JM. OLSEN (Norv.) AFRIQUE DU SUD, 590 Points (L. LAING, 1924 PARIS, ETATS-UNIS (M. FISHER, W.-R. G.-W. CHURCH (Af.-S.) 43 39 113 1^7 p.; E.-H. HALLEY, 124 p.; D. SMITH, 116 11 STORES, j. - M. CROCKETT, R.-O. A. COLETTI (liai.) 43 33 3 p- G.-W. CHURCH, 113 p.; M.-L. WALLACE, T M Nota. ~ Les équipes à égalité de points ont COULTER, S.-R. HINDS). A. THEOFILAKIS (Grèce) 45 3 1 ro p.). M.-L, WALLACE (Af.-S.).... 43 36 110 été départagées à la suite d'une épreuve supplé­ A. VATAMANOU (Roum.) 44 34 109 ITALIE, 578 Points (S. DE RANIERI, 122 p.; mentaire. C. ISNAKDI (Ital.) 44 36 108 R TICCHI, 119 p.; G. LAVENT, 116 p.; A. A. BALBAERT (Belg.) 4- 106 COLETTI, 113 p.; C. ISNARDI, 10S p.). C. TENESCOD (Roum.)...... 39 106 S. VAKTOLOMEI (Roum.) 44 30 30 104

60 G. ANITSAS (Grèce) 44 38 103 (K>, M. PLATARANOU (Roum.) 1. MAC H (T.-Slo.) 41 36 |. SUCHARDA (T.-SIo.) 42 A. LANGEREIS (Holl.) 4- B. GHITESCOU (Roum.) 43 102 «S- 102 t>5- F. CERMAK (T.-Slo.) 44 A. BY CZAN S KI (T.-Slo.)...' 43 38 101 67. 101 ( M. BORZEMSKI (Polog;) 37 3° 34 '7- 100 (19. G. MORATTIMS (Grèce) 4°

A. VICHOS (Grèce) 42 28 97 D. CANNAS (Port.) 43 24 97 S. KOWALCZEWSKl (Polog.) 4- 24 96 F. BROSEK (Polog.) 43 26 94 C. DE 1ON G H (Holl.) 4r . 94 M. DA SILVA-GU ERRA (Port.)..': 44 94 W. WIATEK (Polog.) <• -38 93 7(1. B. GOSCIEWICZ (Polog.) .- 45 23 93 18 93 76. A. SOARES DE ANDREA-T'KKREI KA (Port). 4.1 C. SCHEIRLINCKX (Belg.) .u 92 .79- 92 7'). J. KOZLIK (T.-Slo.). : SI. G.-H. BOUWHUIS (Holl.) 38 90 s.'. F.-T.-W. KORTLEVE (Holl.) 4° 86 83 «.)• A.-G. VAN KORLAAR (Holl.) M' 70 fil. K.-A. REDONDO-BERMUDES (Port.) 43 F.-A. REAL (Port,). 36 67

Concurrents faisant partie d'une equine incomplète.

61 A. PROKOPP (Hong.) 30 E. TAKACS (Hong.) 43 28 Le Commissariat Sportif du Comité Olympique Français à Reims. 45 R. VEI.EZ (Hong.) , De gauche à droite : MM. THOMASSON, PAROCHE, FRANTZ-REICHEI., ALLAN H. MUHR, Albin LE R MUSI AUX, A. AVE, F. LERMIJSIAUX, Non participants.

G.-H. HARVEY (Af.-S.). — J. TREMBATH (Af.-S.). A. ARANA (Arg.). — J. DEL MAZO (Arg.). — M. GENOUD (Atg.). — A. PJUGNALI (Arg ) — A RICO (Arg) — J-A ROCCA (Arg.). — B. TEALDI (Arg.). — C. DELBARRE (Belg.). — V. LIBERT (Belg.). — O. BJORN (Dane.). — N. LAURSEN (Dane.).'- D. FENTON (E.-U.). - C.-T. OSBURN (E.-U.). - L.-W. MANN ELI US (Fini.). - K.-L. SORRI (Fini.). - L. JOHNSON (Fran.). — A. PARMENTIER (Fran.). — G. ANAGNOSTOU (Grèce). — G. VAF1ADIS (Grèce). — L.-H. CLERMONT (Haïti). — C. DUPRE (Haiti). H.-H. DE GRIJFF (Holl.). — J.-P. SCHEUTER (Holl.). — J. OLAH (Hong.). — L. SUTO (Hong.). — E. TETTEY (Hong.). — R. IRESIL (Hong.). P MARCONI (Ital.). — F. SARTORARI (Ital.). — T. HERNANDEZ (Mexi.). — M.-J. SOLIS (Mexi.). — F.-A.-H. ONSRUD Norv.). — O. SLETTEN (Norv.l. - W. MARJANSKI (Polog.). - E. WASZKIEWICZ (Polog.). - A.-A. DA SILVA-MARTIN S (Port.). - A. SOARES (Port.). - D. MAIORES- COU (Roum.). J.-L. LAGERLOF (Suède). — P.-E.-F. OLSSON (Suède). — W. LIENHARD (Suis.). — C. WIDMER (Suis.). — R. JELEN (T.-Slo.). J. KURZ (T.-Slo.). _ 578 -

Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library COXSIOÉKiVTIOl^S OEl^HERArJES i ACHTING Le Yachting est un sport vieux comme le monde. Si un seul d'entre eux est en-dessous de sa Les 8 mètres ont environ : De tous les temps, les navigateurs ont lutté de tâche, ou si l'ensemble ne manœuvre pas avec 14 mètres de longueur totale, vitesse entre eux, aussi bien à bord des petites la cohésion nécessaire, l'équipage se trouve dans 9 » » de flottaison, embarcations que des grands navires. Le yachting la situation d'un homme qui se trouverait privé peut s'envisager sous deux aspects différents ; les d'un de ses membres ou, ce qui est plus grave, et 80 » de surface de voilure. :—R—:—T régates, épreuves de vitesse ; les courses croisières, atteint d'ataxie ou de paralysie. Leur jauge est déterminée suivant une formule épreuves d'endurance. Les premières se disputent établie pour tenir compte des principaux éléments sur des parcours bien délimités et généralement qui influent sur la vitesse d'un navire, tels que restreints, les secondes consistent plutôt dans une la longueur, la surface de voilure et la forme sorte de voyage accompli le plus rapidement possi­ plus ou moins pleine de la coque. ble entre deux points donnés et souvent fort éloi­ Les monotypes, au contraire, sont des bateaux gnés. construits sur un même modèle, ayant tous même Néanmoins, les deux peuvent se combiner et c'est forme de coque et même voilure. ainsi que le règlement de la coupe a America » Les départs. — Les départs sont donnés aux •• I •. » oblige les concurrents à se rendre par leurs propres v.*.-.^ heures prévues au programme au moyen du pa­ ; • .* v '• moyens dans les eaux du « defender », Certaines villon de la série hissé au mât, de signaux, 5 régates se courent sur de grandes distances, comme • v- '.-; x'.V minutes avant le départ et amenés au moment du la dernière course de 600 milles autour de la • • V 1 ' départ. Grande-Bretagne, et dont le vainqueur a d'ailleurs Tous les yachts sont sensés partis au moment été « un ancien bateau-pilote du Havrç ». du signal de départ. Ils doivent donc croiser près Les conditions dans lesquelles se pratique le de la ligne et manœuvrer de façon à la couper yachting sont tout à fait spéciales et n'ont aucune 1. NORVÈGE au moment précis où le signal de départ est ISpll analogie avec celles des autres ports. En effet, v • ceux-ci se pratiquent sur des terrains préparés amené. Cette manœuvre exige de la part du barreur /V-'.J •-V.' '• ou connus et, en tous cas, fixes. Le vent, la :\V. beaucoup de sang-froid, du coup d'œil, de la pluie, la température peuvent avoir, dans une cer­ décision et une connaissance approfondie de son taine mesure, une influence sur le rendement de bateaux et des règles de course. l'athlète, mais, en tous cas, ce qui est en contact avec ses membres est immuable et ne Les parcours. — Les parcours sont presque tou­ 2. BELGIQUE 3. HOLLANDE varie que peu. jours triangulaires afin de forcer les yachts à Il en est tout autrement dans le yachting. Le naviguer sur chacun des côtés du triangle à des terrain change constamment, non seulement par allures différentes. suite des modifications résultant du temps et de Ils sont déterminés par des bouées ou marques l'état de la mer, mais encore par suite des condi­ de parcours que les yachts doivent doubler en tions particulières et variables suivant les endroits prenant soin de ne pas les toucher. du littoral où a lieu la course. 11 en résulte L'arrivée. — Les yachts sont pointés à l'arrivée CLASSEMENT GENERAL DES NATIONS M.-B. HECKSTALL-SMITH, qu'une équipe de course doit posséder une cohésion par les soins du jury ou du comité de course, et une homogénéité aussi parfaite que possible, secrétaire général quand ils franchissent la ligne de pointage. afin de pouvoir s'adapter instantanément aux con­ NOMBRE DE CONCURRENTS CLASSÉS de l'International Yacht Racing Union. Réclamations. — Les réclamations sont jugées Ordre TOTAUX ditions de la course. par le jury de course, dont les décisions sont CO S

a! Certaines épreuves se courent avec un seul .es de n s déférées, en cas d'appel, à l'Autorité Nationale, NATIONS 1 2' 3 " 4 0 homme à bord; c'est ce qui s'est passé pour les En résumé, en dehors de la série des monotypes, e et pour les régates olympiques, au jury d'appel régates de la VIII Olympiade en ce qui concerne la pratique du yachting réclame des qualités à Classement Places Points désigné par l'Autorité Nationale du pays chargé Places Points Places Points Places Points Places Points Places Points Places Points les monotypes. D'autres, avec des équipes compo­ la fois individuelles et collectives. sées de plusieurs hommes dont le nombre, fixé par d'organiser les Jeux. l'Autorité Internationale « International Yacht HISTORIQUE. LES ENGAGES ET LES PARTICIPANTS. » Racing Union » est fonction de l'importance du 1 1 NORVÈGE 3 bateau. La Fédération Internationale du Yachting « In­ 19 nations étaient engagées pour les épreuves 20 5 25 Pour faire un bon équipier, il faut avoir le ternational Yacht Racing Union » a été créée de Yachting, dont 17 dans la série des monotypes, sens marin, du caractère, de l'énergie physique, en 1906. Jusque là, chaque nation avait des règle­ 9 dans la série des 6 mètres et 6 dans la série 2 BELGIQUE 1 l 1 de la souplesse, de l'endurance et, enfin, une 3 ments de course différents et mesurait ses bateaux des 8 mètres. 10 3 connaissance approfondie de la manœuvre et de 14^ suivant des formules de jauge qui lui étaient pro­ Sauf l'Italie, qui ne s'est pas présentée dans la mise au point du bateau, donnant la compré­ pres. Il en résultait que les compétitions inter­ la série des 8 mètres, toutes les nations prirent hension rapide et complète des ordres du skipper. 3 HOLLANDE 1 2 nationales étaient pratiquement impossibles, sauf part aux épreuves pour lesquelles elles étaient 1 4 •> Le skipper, qui souvent est en même temps e en ce qui concerne quelques grandes épreuves engagées. le barreur, doit posséder, en outre, beaucoup de internationales, telles que la Coupe de l'America, la Coupe de France, la Coupe du Seawanka, 4 FRANCE 1 1 2 la Coupe du Cercle de la Voile de Paris, etc..., 4 •M 5/4 qui, la plupart d'ailleurs, ne sont que des matches se disputant entre deux nations. DANEMARK 1 i C'est la raison pour laquelle on ne voit pas 5 figurer le yachting sur le palmarès des Jeux Olym­ 5 piques avant l'année 1908, date de la IVe Olym­ piade qui suivit la fondation de l'Union Interna­ GRANDE BRETAGNE- • l 1 1 tionale du Yachting de Course en 1906. 4 5 Cependant en 1900, à l'occasion de l'Exposition Universelle, une série de régates internationales FINLANDE 1 fut organisée à Meulan, avec le concours du 4 Cercle de la Voile de Paris, et au Havre, avec 7 le concours de la Société des Régates du Havre. Ces régates eurent lieu suivant la formule de SUÈDE 1 1 1 2 jauge française d'alors qui divisait les yachts en 4 1 4 séries de 1 à 20 tx. Elles furent disputées à Meulan, pour la série de 1 à 10 tx inclus, et au 9 ESPAGNE l 1 Havre, pour les séries supérieures à 10 tx. 3 3 EXTRAITS DES REGLES INTERNATIONALES.

10 ARGENTINE 1 1 Les séries. — 2 2 D'après les règlements de l'Union Internationale du Yachting de Course, les bateaux sont classés par séries déterminées suivant leurs dimensions, par la formule de jauge internationale. M. Eugène LAVERNE, M.-E. MASSIEU, Les séries adoptées par le Congrès de Lausanne, secrétaire général Président pour disputer les régates olympiques, sont ; Les monotypes, conduits par un seul homme ; de l'Union des Sociétés Nautiques Françaises de l'Union des Sociétés Nautiques Françaises La série des 6 mètres, conduits par 3 équipiers et de la Commission Technique du C. O. F. et de la Commission Technique du C. O. F. amateurs, La série des 8 mètres, conduits par 5 équipiers amateurs. Le nombre total des engagements individuels a sang-froid, du coup d'œil, de la décision et une atteint le chiffre de 113 et le nombre des parti­ connaissance approfondie de son bateau et des Les 6 mètres ont environ : cipants 68, dont 17 pour les monotypes en rivière règles de course. 11 mètres de longueur totale, et 51 pour les 6 mètres et les 8 mètres à la mer. L'ensemble doit former un tout homogène com­ 7 » » de flottaison, parable à un être vivant dont le skipper serait la Les épreuves. — Cette compétition donna lieu tête et chaque équipier l'un des membres. et 43 » de surface de voilure. à 16 épreuves, dont 6 dans la série des monotypes

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Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library et 5 dans chacune des séries des 6 mètres et des 8 mètres. Les JPouvoirs iSportils Les résultats. — Sur ces 16 épreuves, 8 lurent gagnées par la Norvège, dont une en rivière sur les monotypes et 7 à la mer : savoir, 4 dans International Yacht Racing Union les séries des 6 mètres et 3 dans celles des 8 mètres. Président : Sir William P. BURTON. La Belgique a gagné 2 épreuves dans les mono­ Secrétaire Général : M. le Major B. types. Le Danemark en a gagné une dans la série des 6 mètres et la France et la Grande-Bretagne, HKCKSTAU,-SMITH . chacune une dans la série des 8 mètres. Enfin Union des Sociétés Nautiques Françaises la Finlande, la Hollande et le Portugal ont gagné chacun une épreuve dans les monotypes. Président : M. E. MASSIKU. Comme on le voit, la Norvège s'est montrée Secrétaire Général : M. E. LAVKRNE. nettement supérieure dans l'ensemble des épreuves, Commission Technique de Yachting se classant dans la série des 6 mètres et celle des 8 mètres et 2e dans la série des mono­ du Comité Olympique Français types. Par contre, le champion belge s'est affirmé le Président : M- E. MASSIEU. meilleur dans la série des monotypes. Secrétaire : M. Eugène EA VERNE. Membres : MM. BERTOT, DU PASQUIER, F. GUII.I.ET, PEYREEONGUE, COSTA DE CONCLUSION. BEAUREGARD.

Jamais régates internationales n'avaient réuni JURY D'APPEE un si grand nombre de nations différentes. MM. HECKSTAIJ.-SMITH (Grande-Breta­ 17 nations partant dans la série des monotypes, 9 dans la série des 6 mètres et 5 dans celle des gne) ; PAEEAVICINO (Italie) ; EUCAS- 8 mètres constituent un record. SEN Hollande) ; WESTENHOLZ (Dane­ Les épreuves ont eu lieu dans des conditions mark); GRISAR (Belgique); EAVERNE de vent et de mer très différentes qui ont permis (France). de juger la valeur des équipages, par tous les temps, depuis la brise légère et mer calme jusqu'au Commissaire Général au Havre : M. Ed­ vent violent et mer houleuse. mond VIDAI,. Certains jours même, au Havre, l'endurance et l'énergie des équipages furent mises à une dure JURY DE COURSE épreuve. MM. SCHAUMBURG (Danemark); ROWE D'une façon générale, on peut dire que, dans M. Edmond VIDAL, aucun cas, la qualité du bateau n'a eu d'influence MUNDET (Espagne); EA VERNE (France); sur le résultat final et que la victoire a toujours Commissaire général au Havre, EUCASSEN (Hollande); VATRICAN (Mo­ été due uniquement à la supériorité de l'équipage. Secrétaire général de la Société des Régates. naco); PETERSON (Norvège).

LES BASSINS OLYMPIQUES

LES BASSINS La Seine, dans le bassin de Meulan-les-Mureaux, MEULAN-LES-MUREAUX coule du Nord-Est au Sud-Ouest, entre la plaine Le C. O. F. avait à sa disposition, pour faire des Mureaux, sur la rive gauche, et les hauteurs courir les épreuves de yachting, deux champs de de l'Hautie, sur la rive droite. Course : le bassin de Meulan, sur la Seine, qui Le nombre de tours et le sens des virages Sa largeur est d'environ 250 mètres et sa pro­ présentait l'avantagé d'être le plus rapproché de étaient déterminés chaque jour par le jury de course fondeur moyenne varie entre 3 et 5 mètres 50. Paris, et la rade du Havre, plus éloignée, mais suivant la force et la direction du vent. Le parcours était limité en aval par une bouée La ligne de pointage était déterminée par l'ali­ mouillée devant le pavillon du Cercle de la Voile gnement de deux mâts surmontés d'un losange blanc et rouge, fixés à l'extrémité du pavillon du C. V. P.^ Les signaux de départ étaient donnés suivant les prescriptions du règlement international du yachting de course. En outre, pour indiquer le nombre de minutes restant à s'écouler avant le départ, 5 boules noires étaient hissées, à côté les unes des autres, au sommet d'un portique situé devant le sémaphore. A l'expiration de chacune de 5 minutes précédant le signal de départ, une de ces boules était détachée et tombait. Les 4 premières boules tombaient complètement à l'expiration de chacune des 4 premières minutes. La cinquième boule, détachée une minute avant le départ, descendait de la moitié de sa hauteur, ce qui indiquait qu'il ne restait plus qu'une demi- minute avant le départ. A l'expiration des 5 minutes, cette cinquième et dernière boule tombait complètement, en même temps qu'était donné le signal du départ. Tous les départs se faisaient à la remonte et les arrivées à la descente devant le pavillon du Cercle de la Voile de Paris, sans tenir compte M. Michel HOUYVET, de la bouée d'aval qui pouvait être laissée indiffé­ remment à tribord ou à bâbord, tant au départ M. Serge PAULMIER, Président qu'à l'arrivée. secrétaire général du Cercle de la Voile de Paris. L'organisation technique de ces épreuves avait du Cercle de la Voile de Paris. été confiée, par le Comité Olympique fiançais, au Cercle de la Voile de Paris. qui se prêtait mieux aux épreuves des grandes Succédant au Cercle de la Voile de la Basse-Seine de Paris et, en amont, par une autre bouée séries. et au Cercle d'Asnières, qui, depuis 1834, don­ mouillée au-dessous de la pointe aval de l'Ile Après étude approfondie de la question, il fut naient des régates en Seine, le Cercle de la Voile de Vaux. décidé que les épreuves des monotypes auraient de Paris a été fondé, en 1858, à Argenteuil. La distance entre les 2 bouées était de 1.500 mè­ lieu à Meulan et celles des 6 mètres et des Depuis 189^, il est installé à Meulan-les-Mureaux tres, ce qui donnait pour chaque tour une longueur 8 mètres au Havre. où il possède un élégant Club House. de 3 kilomètres.

Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library Cet O uvrage a été publié sous la direction de M. A. AVE

N nous inspirant des intentions du Comité Olympique Français et des Fédérations, nous Chef du Commissariat Sportif du Comité Olympique Français nous sommes attachés, dans ce monumental rapport officiel, à retracer aussi exactement E que possible, l'historique des faits qui ont marqué la préparation et l'exécution des Jeux avec la collatoration Je M.. Ckarles DENIS, Ckef du Secrétariat du Comité Olympique ïrancais Olympiques Hivernaux célébrés à Chamonix-Mont-Blanc, et des Jeux Olympiques célébrés à et celle de JVl. Georges BOURDON, pour la partie kistonque. Paris en 1924, conformément à la mission que nous avions reçue du Comité International Olympique, à Lausanne, en 1921. Afin de faciliter la lecture de la documentation technique, chacune des 142 épreuves qui composaient le vaste programme olympique ont été présentées sous une forme identique, com­ Ont collaboré : prenant les rubriques suivantes : considérations générales, liste des engagés par pays, résultats, classement des nations et liste des vainqueurs olympiques. Dans la liste des engagés par pays, RÉDACTION DES CHAPITRES : DEEIE, Inspecteur de l'Administration des P.T.T. on trouvera l'âge et les résultats de chaque concurrent. Ces 142 épreuves ont été groupées par Installations téléphoniques et télégraphiques. chapitres se rapportant à leurs sports respectifs qui sont au nombre de 20 et situés dans 1 ordre MM. Albert BOURDARIAT (Boxe) ; B. FAURE-DUJARRIC, Architecte du Stade Olym­ alphabétique. Au début de chacun des chapitres « Sport » et précédant le compte rendu des BOURDONNAY SCHWEICH (Poids et Haltères) ; pique de Colombes. épreuves, on lira les rubriques traitant des questions d'ensemble : classement des nations, J. BOUQUET (Butte) ; Paul GUICHARD, Directeur de la Police Munici­ considérations générales, pouvoirs sportifs, construction ou aménagement des terrains, tableaux J. DAUBANNE (Gymnastique) ; pale de Paris. des recettes, tableaux des engagements et des concurrents, calendrier des réunions. DE RICARD (Football) ; A. MAYER, Ingénieur en Chef des Ponts et Chaus­ La documentation photographique donne le portrait de chaque vainqueur et, généralement, J. DE SAINT-PASTOU (Pelote Basque) ; sées du département de la Seine. L'organisa­ une planche par épreuve, le portrait des personnalités internationales régissant chaque sport E.-G. DRIGNY (Natation, Sports d'Hiver et tous tion de la circulation aux alentours du ainsi que des vues ou dessins concernant les différents terrains olympiques. Sports) ; Stade de Colombes. Ainsi apparaîtra nettement l'effort accompli et les résultats obtenus par les 45 Nations qui C HECTOR (Jeux Equestres) ; THOMASSON, Architecte des Stands Olympiques. répondirent à l'appel de la France en 1924, Adrien BAJOUX (Escrime) ; Cette symétrie dans la présentation des résultats de tous les sports, et de toutes les épreuves pour tous les concurrents, a été d'autant plus difficile à réaliser, que ce sont des E. BAVERNE (Yachting) ; jurys internationaux qui officient dans les Jeux Olympiques. Chaque jury, quand ce n'est pas G. NEUMEYER (Athlétisme et tous sports) ; PHOTOGRAPHIE : chaque juge, ayant sa méthode de transcription du résultat, il a fallu déchiffrer et confronter WADDINGTON (Polo).

des milliers de pièces avant de conclure. MM, MATHIEU ; En exposant dans ses détails le mécanisme administratif, financier et sportif des Jeux, le E.-G. DRIGNY ; Comité Olympique Français a voulu montrer la complexité des problèmes qui incombent aux DOCUMENTATION TECHNIQUE : ANTOINE. organisateurs. 11 considère ce rapport comme une contribution légitime apportée à l'œuvre du Baron et destinée dans l'avenir, à faciliter la tâche des nations qui devront MM. R. ANTES ; assumer la continuité des Jeux Olympiques modernes. J. BOUQUET ; •DESSIN : Nous avons ainsi la conviction de bien servir la généreuse cause de ces Jeux Olympiques dont A. Foui,ON ; la nouvelle célébration à Paris — où ils furent fondés en 1894 — a consacré l'importance C' HECTOR ;

mondiale. A. JOUREAU ;• M. A. GOIBOURG. Ce m'est un agréable devoir de remercier, au nom du Comité Olympique Français, tous les B. MAGNUS ; collaborateurs qui ont permis d'atteindre dans cet ouvrage, le but poursuivi. A.-H. MUHR ; De ces collaborateurs on trouvera ci-contre la liste, mais j'ai tout particulièrement à cœur de PHOTOGRAVURE : B. POIRIER ; saluer ici, celui qui a assumé la tâche d'organiser et de réaliser cette formidable et unique docu­ J. ROUSSEL. mentation, mon cher et grand ami AVE qui fut le parfait chef du Commissariat Sportif des Jeux Maison Victor MICHEL, Paris ; de la VIIF Olympiade. Ce livre est son œuvre. Il l'a menée à bien en compagnie de cet autre Maison A. GUEIROARD, Mulhouse. cher et précieux ami qu'est pour moi Charles DENIS, chef du Secrétariat du Comité Olympique RAPPORTS DIVERS : Français.

Mais je m'en voudrais de ne pas ici rendre l'hommage si justement dû à la LIBRAIRIE DE MM, BATICEE, Ingénieur en Chef des Ponts et Chaus­ TYPOGRAPHIE : FRANCE, pour la magnifique édition de ce rapport officiel. sées du département de la Haute-Savoie, archi­ Les travaux considérables de recherches documentaires, de classification et de présentation tecte des installations sportives de Chamonix- auxquels il donna lieu, furent exécutés de part et d'autre, en parfait accord, avec un souci Mont-Blanc. IMPRIMERIE DE COMFIÈGNE (Oise). de la précision et une conscience professionnelle qu'il convient de souligner et que tous peuvent aujourd'hui apprécier. FRANTZ - REICHEL, Secrétaire Général Edité par la LIBRAIRIE DE FRANCE du Comité Olympique Français. io. Boulevard /Saint-Germain PARIS

Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library ii

D'après les renseignements qu'on peut tirer des nale, il fut décidé qu'ils seraient transportes en éloignées, de prendre part à ces épreuves, sans France par les soins et aux frais des nations en­ avoir à construire et à transporter leurs bateaux. épreuves olympiques, il semble que la meilleure gagées. Ils furent tirés au sort entre les concurrents solution pour l'avenir serait la suivante : 1° Mettre à la disposition des athlètes,

TABLEAU RÉCAPITULATIF PAU RÉUNIONS

Tarif NOMBRE DE SPECTATEURS DÉSIGNATION DflTES NUMÉROS des •—' RECETTES DES DES DES Places Non Payants par Payants Officiels, Presse Total RÉUNIONS BASSINS RÉumons Réunion Concurrents

377 «O frs Jeudi 10 Juillet 261 20 fr. 1 376 363 366 «O Vendredi 11 Juillet 262 20 3 Neulan 365 370 lOO Samedi 12 Juillet 263 20 5 371 389 ;560 Dimanche 13 Juillet 264 20 18

20 (P) 12 îî.-so 536 Lundi 21 Juillet 267 5 (A) 24 ] 1ÎSO

20 (P) 13 3«îO 500 541 Mardi 22 Juillet 268 5 (A) 28 • "î o

( 20 (P) 7 • ÎO 500 525 Mercredi 23 Juillet 269 Le Havre 5 (A) 18 ;>o

^ 20 (P) 11 "O i 500 533 Jeudi 24 Juillet 270 t 5 (A) 22 1 ( 1 lO

, 20 (P) 7 1 i --ftO 521 Vendredi 25 Juillet 271 J 550 ( 5 (A) 14 -ro

.. .. 183 3.975 4.158 tr o i <> fis

NOTA. — (P» Pavillon. — (A) Enceinte A.

RUE ù£i/&£ ÛCHORq

PAVILLON

»ûc/£7"£ ne./zcenres ENCEINTE A

PET/TE RetCiS. Plan schématique des emplacements réservés aux spectateurs aux régates du Havre.

— 587 —

Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library Dans chaque manche, les deux premiers étaient France. — a Namoussa », yacht classé 3e (Ar­ qualifiés pour les demi-finales. chitecte naval : ARBAUT). — EUm. i1"0 Manche ; TABLEAU DES ENGAGEMENTS DU YACHTING, PAR ÉPREUVE EPREUVE N" 126 e e r0 Les départs, pour la série des 8 mètres, étaient ira-; 2° Manche : N Cl. ; 3 Manche : 2 ; i 1/2 donnés un 1/4 d'heure avant celui des 6 mètres. Pin. : i" ; 2e 1/2 Fin. ; 2e; classement final : 3e. Toutes ces courses se sont donc disputées sensi­ L. BREGUET (barreur), 44 ans. Part. — B. NATIONS ENGAGI3KS : 19 blement dans les mêmes conditions de vent et de DESOUCHES, N. Part. — M. DESOUCHES, i j mer. N. Part. — M. GARDYE, N. Part. — P. GAU­ YACHT DE 8 MÈTRES Les 3 manches éliminatoires furent gagnées ; THIER, 45 ans. Part. — R. GIRARDET, 31 ans. DÉSIGNATION la ire par « Namoussa », champion français, la Part. — A. GUERRIER, 50 ans. Part. — F. seconde par « Emily », anglais, et la troisième par GUERRIER, N. Part. — G. MOLLARD, 25 ans. SUD NATIONS (( Béra », norvégien, qui se trouvèrent donc quali­ Part. — G. PEDRON, N. Part. ÉPREUVES DES fiés pour les demi-finales, ainsi que « Antwerpia », Grande-Bretagne. u Emily », yacht classé 2<> DE ÉPREUVES Champion belge, qui s'était classé 2e dans la (Architecte naval : FIEE). — Elim. ire Manche : er e

DES deuxième manche éliminatoire.

anvn N. CL; 2e Manche ; i ; 3 Manche : N. CL; ÉPREUVES PAR Comme pour la série des 6 mètres, les deu.x ire 1/2 Fin. ; 2°; 2e, 1/2 Fin. : 3e; classement N" demi-finales furent gagnées facilement par le yacht final : 2e.

NOMBRE norvégien « Béra », qui termina le premier jour ENGAGÉES par ÉPREUVE TOTAL des ENGAGEMENT E.-E. JACOB, 46 ans, Part. — P.-LL RIGGS CUBA ESPAGNE FRANCE SUÈDE ARGENTINE BELGIQUE FINLANDE PORTUGAL CA NADA SUISSE DANEMARK HOLLANDE MONACO POLOGNE AFRIQUE DU THÉCO-SLOVAQUIE NORVÈGE GRANDE-BRETAGNE 1' 19" devant « Emily » (Grande-Bretagne) et, le N. Part. — T.-C, RIGGS, 21 ans. Part. — W. deuxième jour, 4' 35" devant « Namoussa » (fran­ RIGGS, 47 ans. Part. — E.-J. RONEY (barreur), çais). 24 ans. Part. L'équipage de « Béra » était composé de : MM. ire NORVEGE R.-M. BOCKELIE, H. HAGEN, I.-II. NIELSEN, Italie. — ci Sirdhana », yacht non partant (Ar­ RINGVOLD senior (barreur) et RINGVOLD chitecte naval : A. COSTAGUTA). 124 Yacht Monotype 1 \ 2 1 2 2 1 2 i 2 2 1 1 I 2 2 2 26 17 2C GRANDE-BRETAGNE 3c FRANCE junior. G. GINO. — R. GUISEPPE. — DE B.-B. Ils tirèrent de leur bateau le meilleur parti qu'il MARCANTONIO. — S. MAURO. — DE S.-F. était possible d'en tirer. On peut affirmer que RICCARDO. 125 6 6 6 6 49 9 Yacht de 6 mètres 6 4 5 c 4 CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES leur victoire est due uniquement à la façon im­ Norvège. — Il Béra », yacht champion olym­ peccable dont ils l'ont conduit et manœuvré. pique (Architecte naval : JOHAN ANKER). — 6 nations étaient engagées dans la série dos Elim. i™ Manche : 2e; 2® Manche: N. CL; .3® Manche : i»; ire et 2® 1/2 Fin. : i«; classement 126 Yacht de 8 mètres 6 6 10 s 5 G 38 6 8 mètres, conduits par 5 équipiers. final ; i™'. L'Italie ne s'étant pas présentée, il restait donc LISTE DES ENGAGÉS R.-M. BOCKELIE, 22 ans, Part. — A.-M. en présence 5 yachts qui, tous, prirent part aux FAYE, N. Part. — H. HAGEN, 22 ans. Part. éliminatoires. Engagés Participants — l.-H. NIELSEN, 39 ans. Part. — C.-A. RING­ Comme pour la série des 6 mètres, il fut couru VOLD (barreur), 48 ans. Part. — C.- A. RING­ Total des Engagements par Nation 1 7 14 1 6 (j 8 4 18 6 7 n 2 11 1 1 8 2 2 113 3 manches éliminatoires. VOLD, 22 ans. Part. Nations .... 6 S Individuels 38 24

Nombre d'épreuves par Nation 1 2 3 1 1 2 2 1 3 2 2 2 4 3 1 1 2 1 1 Argentine. — <( Blue Red », yacht classé 5® (Ar­ chitecte naval : NICHOLSON). — Elim. i«, 20 et 30 Manches : N. Cl. ; classement final : s6. R.-J. AGU1RRE, 21 ans, Part. — C.-J. GUER- NOTA. — Les chiffres qui figurent sur ce tableau indiquent le nombre de bulletins d'engagements par nation. Il est à remarquer qu'un athlète peut être engagé dans plusieurs épreuves. RICO, 23 ans, Part. — J.-C. MILBERG (barreur), 23 ans, Part. — B. MI !.H AS. 34 ans, l'art. S. SOULAS, N. Part. — M.-R. URIBURU, 23 ans, Part.

Belgique. — « Antwerpia V », yacht classé 4e (Architecte naval : FILE). Eiim. irc Manche : TABLEAU DES CONCURRENTS DU YACHTING, PAR ÉPREUVE N. CL; 2« Manche : 2e; 3e Manche : N. Cl.; ire ét 2« 1/2 Fin. : 4e; classement final ; 4e

1 1 C. CARLIER, N. Part. — F. CARLIER (bar­ NA.TIONS PARTICIPANTES : 19 reur), 42 ans. Part. — M. PASSELECQ, 49 ans. Part. — E. PAUWELS, 21 ans. Part. — V. VAX- DERSLYEN, 20 ans, Part. — P. VAN HALTE- I.-H. NIELSEN. Auguste RINGVOLD. REN, 26 ans, Part. DÉSIGNATION ÉPREUVES ÉPREUVES SUD NATIONS NATIONS par par ÉPREUVES ÉPREUVES DES R É S U

çC w Cd DES DES < < W o CD PAR ÉPREUVES z PAR ÉPREUVES ÉPREUVES a S LJ LJ -w w CD < Uû t/î ÉLIMINATOIRES

N N > < c W < Z a c/) NOMBRE de z CP z cu •c z ce -W NOMBRE de •< 0 0 TOTAL des CONCURRENTS < c/) (C ZD S TOTAL des CONCURRENTS Tous les yachts, à l'exception de Sirdhana (Italie), ont pris part à chacune des trois manches éliminatoires. Dans chaque manche. TCHÉCO-SLOVAQUIE POLOGNE PORTUGAL ITALIE BELGIQUE HOLLANDE FINLANDE AFRIQUE DU ARGENTINE 0 O a W u. GRANDE-BRETAGNE s z (S) c/) | | | | | | PARTICIPANTES PARTICIPANTES 1 1

j les deux premiers étaient qualifiés pour les demi-finales. j

IMS IVM11 R13 ;II •: — Réunion N" 267 - - -

- Lundi 21 Juillet 1924. - - 124 Yacht Monotype - 1 1 1 - 1 - 1 1 4 4 17 17 Mer belle. — Vent Nord-Nord-Ouest; i à 4 mètres Départ : 14 heures

o CC co 125 Yacht de 6 mètres O ?» 3 3 w 3 3 27 9 NUMEROS LETTRES ET TEMPS NOMS ET LETTRES NATIONS NUMEROS DANS 3'' Tour TOTAL o « DES YACHTS 1er Tour 2" Tour 126 Yacht de 8 mètres w 5 5 24 S DE RAPPEL LA VOILURE

3 h. 16 m. 11 s. FRANGE Namoussa F.3 1 h. 14 m. 1 s. th. 8 m, 34 s. 53 m. 36 s. Total des Concurrents par Nation 1 6 9 4 3 4 4 1 9 5 4 3 1 9 1 1 4 4 1 68 NORVEGE Béra N . e 1 h. 14 m. 21 s. 1 h. 8 m. 24 S. 54 m. 17 s. 3 h. 17 m. 2 s. N.h2

YACHTS NON CLASSES Nombre d'épreuves par Nation 1 2 3 1 1 2 2 1 3 2 2 1 1 3 1 d 2 4 4 51 m. 1 Grande-Bretagne Emily K.4 1 h. 18 m. 39 s. 1 h. 8 m. 23 S. s. 3 h. 18 m. 3 s.

NOTA. — Les chiffres qui figurent sur ce tableau indiquent le nombre d'engagements qui ont été elfectivement remplis. Il est à remarquer qu'un athlète peut participer à plusieurs épreuves. 49 m. 40 Argentine Blue Red A.t 1 h. 17 m. 25 s. 1 h. 12 m. 10 s. s. 3 h. 19 m. 15 s.

Belgique Antwerpia V B .1 I h. 17 m. 57 s. 1 h. 15 m. 13 s. 51 m. 3t s. j 3 h. 24 m. 41 s.

— 588 — 76 ^97

Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library Etat des Engagés et des Participants .R.ésu.ltEtts do rHlpreixve « Yaolats cle S mètres » (Snite) CALENDRIER DES REUNIONS au Yaclitmg, par Nations ÉLIIVIINATOIRES — ^i.vxc^iii; N08 DES HEURE ÉPREUVES DÉSIGNATION PHASES NATIONS lîSGAUÉs l'A IMICIl'AMS Mardi 22 Juillet 1924 — Réunion N0 268 > - ire Journée — Jeudi 10 Juillet. — Réunion N0 261. \ Mer belle. — Vent Nord-Ouest, orageux, variable ; i à 4 mètres Départ : 14 heures Afrique du Sud 1 i 14 h. 30 124 Monotype ire Elim. - i,,c Série. Argentine 6 6 14 h. 45 124 Monotype i1^ Elim. - 20 Série. Belgique 13 9 c NUMEROS LETTRES ET T E MPS Canada 1 1 « NOMS 2E Journée. — Vendredi 11 Juillet. — Réunion N0 262. E ET LETTRES Cuba 6 3 5 1 GRANDE-BRETAGNE Emily K.4 1 h. 26 m. 55 s. 2 h. 29 m. 52 S. 1 h. 33 m. 3 s. 5 h. 29 m. 50 s. Hollande 5 ^ K.l 4,! Journée. — Dimanche 13 Juillet. -- Réunion N" 264. Italie n 3 8 14 heures. 124 Monotype 2E 1/2 Tin. 2 BELGIQUE Antwerpia V B .2 1 h. 22 m. 16 s. 2 h. 34 m. 4 s 1 h. 35 m. 31 s. 5 h. 31 m. 51 s. Monaco 2 1 B.1 50 Journée. — Lundi 21 Juillet. —- Réunion N'0 267. Norvège 11 9 Pologne 1 i rc YACHTS NON CLASSES: 14 heures. 126 Yachts de 8 mètres Elim. - i Manche. Portugal 1 1 14 li. 15 125 Vachts de 6 mètres Elim. - ire Manche. Suède 7 4 8 Argentine Blue Red A .1 1 h. 17 m. 12 s. 2 h. 38 m. 10 s. 1 h. 38 m. 34 s. 5 h. 31 m. 56 s. 6° Journée. —- Mardi 22 Juillet. — Réunion N0 268. Suisse 2 1 A.3 Tchécoslovaquie 2 1 e 8 14 heures. 126 Vachts de 8 mètres Elim. - 2 Manche. Norvège Bera N .6 1 h. 20 m. 30 s. 2 h. 37 m. 23 s 1 h. 37 m. 28 s. 5 h. 35 m. 26 s. 14 h. 15 125 Vachts de 6 mètres Elim. - 20 Manche. N .12 Total 106 68 8 7" Journée. — Mercredi 23 Juillet. -- Réunion V 269. France Namoussa F.3 1 11. 19 m. 8 s. 2 h. 36 m. 52 s 1 h. 40 m, 26 s. 5 h. 36 m. 26 s. 1 F-3 14 1). 45 126 Vachts de 8 mètres Elim. - Manche. NUMÉROTAGE DES ÉPREUVES 15 heures. 125 Vachts de 6 mètres Elim. - 30 Manche. DE YACHTING 'riSOI*-iIi:.VlK MATVCHE — Mercredi 23 Juillet 1924. — Réunion N0 269 8° Journée. -- Vendredi 26 Juillet. — Réunion N" 270. 14 h. 45 126 Vachts de 8 mètres l^,, 1/2 Ein. Mer houleuse. - Vent Ouest 1/4 Nord-Ouest. Belle brise : 5 mètres Départ : 14 h. 45 r 15 heures. 125 Vachts de 6 mètres 1 " 1/2 Ein. 124. —- Yacht monotypes. 90 Journée. — Samedi 26 Juillet. — Réunion N" 271. 8 125. — Yacht de 6 mètres. 1 NORVEGE Bera N .6 1 h. 40 m. 37 S. 53 m. 6 S. 41 m. s. m. S. 15 heures. 126 Vachts de 8 mètres 2° 1/2 Ein. N .12 11 3 h. 14 54 15 h. 15 125 Vachts de 6 mètres 20 1/2 Ein. 126. — Yacht de 8 mètres 8 2 FRANCE Namoussa F.3 1 h. 39 m. 33 S. 53 m. 25 s. 42 m. 22 s. 3 h. 15 m. 26 S. F.3

YACHTS NON CLASSES: COMPTE RENDU DES ÉPREUVES DE YACHTING 8 Grande-Bretagne Emily K.4 1 h. 40 m. 33 S. 54 m. 28 S. 42 m. 58 s. 3 h. 17 m. 59 s. K,1 8 Argentine Blue Red A.1 1 h. 42 m. 18 S. 57 m. 44 m. 23 s. 3 h. 23 m. 41 s. A.3 pour lesquelles les concurrents lurent divisés en donna lieu, à la fin du dernier tour, à une lutte deux séries désignées par le sort, les deux premiers très serrée entre les champions Belge et Hollan­ 8 ÉPREUVE N* 124 Belgique Antwerpia V B .2 1 h. 43 m. 38 S. 40 m. 19 s. 1 h. 4 m. 36 s. 3 h. 28 m. 33 s. de chaque'série devant être qualifiés pour les demi- dais, qui coupèrent la ligne d'arrivée dans cet B.1 finales. ordre, à 4 secondes d'intervalle. Après ces deux manches éliminatoires, 8 nations Les deux demi-finales ayant' été gagnées par restaient en présence pour les demi-finale : la L. HUYBRECHTS, champion Belge, il devient YACHT MONOTYPE Belgique, l'Iîpagne, la Finlande, la Grande-Bre­ donc champion olympique. DEMI-FINALES tagne, la Hollande, la Norvège, le Portugal et la L. HUYBRECHTS s'est montré très nettement Suède. le meilleur. 11 dut la plus grande partie de son Les places obtenues dans chaque demi-finale déterminèrent le classement final. succès à sa connaissance approfondie de la ma­ •S nœuvre des petits bateaux et, principalement, à DEMI-FITVi'lLlJE — Vendredi 23 juillet 1924. — Réunion N" 270 3^/ • • sa technique et à son expérience pour la mise au point et Tutilisation de la voilure. Mer houleuse. — Vent Ouest : 9 m. au départ ; grain violent : 14 m., puis calme : 4 m. à l'arrivée Départ : 14 h. 46 Il fit preuve également de beaucoup de sang-froid et de jugement. Certains même prétendent qu'il possède un sixième sens : celui de sentir et de 8 yc prévoir d'où viendra le vent. 1 NORVEGE Sera N .6 1 h. 47 m. 44 s. i h. 8 m. 24 s. 1 h. 21 m. 14 s. 4 h. 17 m. 22 s. Ont été classés ensuite, et dans l'ordre, les cham­ N .12 pions Norvégien, Finlandais, Espagnol, Hollandais 8 et Suédois. 2 GRANDE-BRETAGNE Emily K.4 1 h. 49 m. 24 s. 1 h. 10 m. 21 s. 1 h. 18 m. 56 s. 4 h. 18 m. 41 s. A noter que, parmi les concurrents, figurait une K.l I'M- L. H U Y BRECHTS jeune fille : Mlle ELLA MAiLLART, champion 8 Belgique Suisse, qui se classa 3E et 5« dans les éliminatoires 3 FRANCE Namoussa F.3 1 h. 52 m. 26 s. 1 h. 17 m. 39 s. 1 h. 25 m. 58 s. 4 h. 36 m. 3 s. F.3 et fit preuve d'une grande assurance et de beaucoup 2» 11. ROBERT 3® 11.-K. D1TÏMAR d'adresse. 8 4 BELGIQUE Antwerpia V B .2 2 h. 21 m. 26 s. Abandonné. Norvège Finlande B.1 LISTE DES ENGAGÉS - Samedi 26 juillet Réunion 0 271 L. HUYBRECHTS. 1924. — N CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES Engagés Participants Mer légèrement houleuse. — Vent Nord-Nord-Ouest: 5 et 6 mètres Départ : i5 heures C'était la première fois que la série des mono­ types, conduit par un seul équipier, figurait au La i™ demi-finale eut lieu par une bonne brise Nations 17 17 programme des Jeux Olympiques. De suite elle du Sud-Est, tournant au Sud vers la fin de la Individuels 26 17 8 s'alfirma comme un succès, en réunissant les enga­ course. Le champion Suédois part en tête, suivi des 1 NORVEGE Bera N .6 1 h, 4 m. 25 s. 56 m. 13 s. 46 m. 36 s. 2 h. 47 m. 14 s. gements de 17 nations qui, toutes, prirent part N .12 Afrique du Sud. — Yacht N" 26, N. Cl. — aux épreuves éliminatoires. champions Belge, Hollandais et Norvégien, Le r0 111® Elim. 2E Sér. : N. CI.; 2E Elim. ire Sér. ; 8 Comme il avait été prévu au programme, les Hollandais touche la i bouée et est disqualifié. Le N. Cl. 2 FRANCE Namoussa F.3 1 h. 7 m. 53 s. 57 m. 42 s. 46 m. 14 s. 2 h. 51 m. 49 s. bateaux, fournis par l'U. S. N. F. et pourvus de champion Belge dépasse ensuite le Suédois et con­ F.3 R. BROWN, Pari. voilures neuves, furent tirés au sort entre les con­ serve la tête jusqu'à la fin, coupant la ligne 8 currents 8 jours avant la ir

Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library Belgique. - \ ncht X" 5, ch.'inipion olympique. • i'® Klim. i'* S ôr. : 2r ; J1' i»*'' Srr. : N. CI.; R É S U iro 1/2 l'in. : !<"•; j'- 1/2 [• in. : i'"'"; classciuoni linai : i''1". LES YACHTS MONOTYPES, A MEULAN R. DK JIKMrriNNi;, N. l'art, !.. HUV- HKl-CHTS. 48 ans, i'art. ELIMINATOIRES

Canada. — ^'acht Nu 12, non classé. — i'e Ivlim. Tous les yachts ont pris part à chacune des deux éliminatoires. Dans chaque série, les deux 1re Sér. : N. Cl.; 2^ Elim. 2® Sér. : N. Cl. premiers étaient qualifiés peur les demi-finales. N. KOHKKTSON, 27 ans, Part. FIT IOI1 ÉLIMIIVA/TOIHE Danemark. — ^ acht N" 1, non classé. — ire l'-lini. 2® Séi. ; N. Cl.; 2® Klim. i^e Sér. : N. Cl. Jeudi lO Juillet 1924. — Réunion N» 201. — Petite brise Ouest A. IlOV PETKKSK\, 26 ans, Part. — E.-M.-H. SCHAUMBUR(î, N. Part. Nation exempte : PORTUGAL

0 r Espagne. — Yacht N 22, classé 4®. — i ® Elim. PREMIÈRE SÉRIE 2® Sér. : 2®; 2® Elim. i** Sér. : N. Cl.; i™ 1/2 l'in. : 4®; 2® 1/2 Fin. : 4®; classement final : 4®. Flamme rouge 2 tours : 6 kilomètres Départ ; 14 h. 3o S. AMAT CANSINO, 37 ans, Part. — P. PI CASTE LLC, N. Part. Nos TEMPS Finlande. — Yacht N0 28, classé 3®. — 1'® NATIONS ill'» Elim. 1Te Sér. : i®r; 2® Elim. 2® Sér. : 2®; 11® Class* YACHTS 1er Jour 2" Tour TOTAL 1/2 Fin. : 5®; 2® 1/2 Fin. ; 3e; classement final : y . II.-E, DITTMAR, 22 ans. Part. i i FINLANDE 28 1 h. S m. 33 s. 53 m. 6 s. 1 h. 58 m. 35 s. 1 2 BELGIQUE 5 1 h. 6 m. 3a s. 52 m. SB s. 1 h, 59 m. 26 s. France. — Yacht N0 11. non caisse. - 1 Elim. 2® Sér. : N. Cl.; 2e Elim. 2® Sér. ; \. Cl. YACHTS NON CLASSES : A. MICHELE'!', 55 ans, Part. - L. PAl'LY, Suède 21 1 h. 6 m. 18 s. 54 m. 54 s. 2 h. 1m. 12 s. N. Part. Grande-Bretagne 16 1 h. 9 m. 3j s. 53 m. 4 s. 2 h. 2 m. 40 s. Argentine 3 1 h. 8 m. 47 s. 54 m. 28 S. Grande-Bretagne. — N acht N" 16, nc.n classé - 2 h. 3 m. 15 s. iro Elim. ir® Sér. : N. Cl.; 2® Klim. 1 '«' Sér. : Pologne 7 1 h. 7 m. 45 s. 57 m. 25 S. 2 h. S m. 10 8. 2®; i»"® 1/2 I-'in. : 2® 1/2 Fin. ; (V ; classement Canada 12 1 h. 8 m. 64 s. 56 m. 33 s. 2 h. 5 m. 30 s. j final : N. Cl. Hollande se Yacht ayant touché une bou^e. (î. FOWLER, 38 ans, Part.

Hollande. — Yacht N'0 36, classé 5®. — ir® Elim. ir® Sér. : N. Cl.; 2® Elim. i»'® Sér. : iL'r; DEUXIEME SERIE ire 1/2 Fin. : N. Cl.; 2® 1/2 Fin. : 2®; classement final : 5® Flamme bleue 2 tours : 6 kilomètres Départ : 14 h. 45 C.-N. H IN, N. Part. — J.-J.-A. HIN, 26 ans. Part. 1 NORVEGE 10 1 h. 2 m. 34 s. 53 m. 22 s. 1 h. 55 m. 56 s. Monaco. — Yacht 'N0 34, non c'assé. — ir^ 2 ESPAGNE 22 1 h. 6 m. 51 m. 4 s. 1 h. 57 m. 4 s. e Elim. 2® Sér. : N. Cl.; 2 Elim. 2'' Sér. : N. Cl. YACHTS NON CLASSES E. 1> \RR.\L, ^ ans, Part. — J. MARQI ICI , Afrique du Sud 23 1 h. 4 m. 13 s. 53 m. 12 s. 1 h. 57 m. 25 s. N. Part. France 11 1 h. 6 m, 23 s. 52 m. 47 s. 1 h. 59 m. 13 s. Norvège. — Yacht N® 10, classé 2®. — i'® Elim. Suisse 8 1 h. 6 m. 44 s. 53 m. 6 s. 1 h. 59 m. 50 s. 2® Sér. : i®r; 2® Elim. 2® Sér. : N. Cl.; ir® 1/2 Monaco 34 1 h. 8 m. 6 s. 53 m. 25 8. 2 h. 1m. 31 s. Fin. : 2®; 2® 1/2 Fin. : 5®; classement final : 2®. Tchécoslovaquie 4 1 h. 8 m. 50 s. H. ROBERT, 37 ans, Part. 53 m. 35 8. 2 h. 2 m. 25 s. Danemark 1 1 h. 7 m. 23 s. Abandonné Pologne. — Yacht N07, non classé. — ir® Elim. ir® Sér. : N. Cl. ; 2® Elim. 2® Sér. : N. Cl. E. BRYZEMEJSTER, 47 ans. Part.

0 r Portugal. — Yacht N 7, non classé. — i ® Elim.; Vendredi 11 Juillet 1924. — Réunion N" 262. — Vent léger Est exempt; r" Elim. 2® Sér. : i®r; classement final : N. Cl. Nation exempte ; SUÈDE F. G UI LU E R M E-B U R N A Y, 35 ans. Part. PREMIÈRE SÉRIE Suède. — Yacht N0 21, classé 6®. — ir® Elim. ir® Sér. : N. Cl.; 2® Elim. : exempt; i^e j/2 l'in. : Flamme rouge 2 tours : 6 kilomètres Départ ; i5 h. 40 3®; 2® 1/2 Fin. : N. Cl.; classement final : 6®. A.-C FRISK, N. Part. — C. H AM MAR, 25 ans. Part. 1 HOLLANDE 36 1 h. 4 m. 9 s. 54 m. 30 s. 1 h. 58 m. 39 s. Suisse. — Yacht N0 8, non classé. — ir® Elim. 2 GRANDE-BRETAGNE 16 1 h. 5 m. 8 8. 1 h. 1m. 7 s. 2 h. 6 m. 15 s. 2® Sér. : N. Cl.; 2® Elim. 2® Sér. : X. Cl. YACHTS NON CLASSES Mlle E. MAILLART, 21 ans, Part. — C. SAUER. Argentine 3 1 h. 16 m. 7 s. 1 h. 2 m. 54 s. 2 h. 19 m. 1 s. N. Part. Espagne 22 1 h. 14 m. 58 s. 1 h. 4 m. 58 s. 2 h. 19 m. 54 s. Ttchécoslovaquie. — Yacht N0 4, non classé. — Afrique du Sud 26 1 h. 14 m. 30 s. 1 h. 7 m. 44 s. - 2 h. 22 m. 14 s. i1"® Elim. 2® Sér. : X. Cl.; 2® Elim. ir® Sér. : Tchécoslovaquie 4 1 h. 16 m. 22 s. 1 h. 15 m. 13 s. 2 h. 31 m. 35 s. X. Cl. Danemark 1 1 h. 15 m. 5 s. 1 h. 16 m. 39 s. 2 h. 31 m. 44 s. E. BURGMESTER, 45 ans, Part. — J. HAU- NER, N. Part. Belgique 5 1 h, 1m. 32 s. 48 m. 35 s. 1 h. 50 m. 7 s. (Yacht déclassé pour abordage).

CLASSEMENT DES NATIONS y» DEUXIÈME SÉRIE ire BELGIQUE, 10 Points (L. 11UYBKECIITS). 2® NORVEGE, 5 Points (H. ROBERT). Flamme bleue 2 tours ; 6 kilomètres Départ : i5 h. 55 3e FINLANDE, 4 Points (H.-E. DITTMAR). — 4® ESPAGNE, 3 Points (S.' AMAT CAXSIXO). ! PORTUGAL 7 1 h, 1m. 58 s, . 1 h. o m. 7 8. 2 h. 2 m. 3 8. 5® HOLLANDE, 2 Points (J.-J.-A. il IN). ' 2 FINLANDE 28 1 h. 3 m. 4 s. 1 h, 2 m, 23 s. 2 h. 5 m. 27 s. kij&mM' m 6® SUEDE, 1 Point (C. HAMMAR). YACHTS NON CLASSES Suisse S 1 h. 4 m. 35 s. 1 h. S m. 55 s. 2 h. 10 m. 30 s. Norvège 10 1 h. 3 m, 44 s. 1 h. 8 m. 55 s. 2 h. 12 m. 39 s. En haut : le port des yachts, à Meulan, avant le départ. - Dans les médaillons : à gauche, « Délassement » (Norvège), barré par LES VAINQUEURS OLYMPIQUES France 11 1 h. 4 m. 57 s. 1 h. 8 m. 37 s. 2 h. 13 m, 34 8. H. ROBERT, classé deuxième. — A droite, u Léda » (Finlande), barré par H. DllTMAK, classé troisième. Pologne 21 1 h. 6 m. 3 8. 1 h. 10 m. 34 s. 2 h. 16 m. 37 8. Cette épreuve s'est disputée pour la première fois En bas : LES MONOTYPES EN COURSE. aux Jeux de la VIIIe Olympiade. Canada 12 1 h. 4 m. 32 s. 1 h. 12 m. 58 s. 2 h. 17 m. 30 s. „ Olympique ,> (Hollande, s") •"*"? d^nt ,< Monique .. (Belgique Cricri (Grande-Bretagne 70), „ l'antan >. (Argentine N. P.) 1924 PARIS (Meulan), L. HUYBRECHTS (Belg.). Monaco 34 1 h. 9 m. 18 s. Abandonné. et « Bengali » (Suède 6e).

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Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library LISTE DES ENGAGÉS France. — « Sandra », yacht classé 5E (Archi­ CLASSEMENT DES NATIONS DEMI-FINALES 0 tecte naval : MORGAN GILES), ex ajquo avec EPREUVE N 125 « CISS » (Belgique). — Elim. i1"®, 2® et 3e Man­ ro Les places obtenues dans chaque demi-finale déterminèrent le classement final. ches : N. Cl. ; classement final : 5E. j NORVEGE, 10 Points, « Elisabeth V » Engagés Participants P. BEAU DO IRE, N. Part. — J. DE NERVO, (C.-J. DAHL, E. LUNDE, A. LUNDGREN). I:«I: I>EI»IÏ-I?IIVAJLE N. Part. — C. DRAEGER, N. Part. — G. HER- 20 DANEMARK, 5 Points, « Bonzo » (K. Nations P1N, 25 ans, Part. — H. LOUIT, 24 ans, Part. — 9 9 DEGN, C. NIELSEN, W. VETT). Samedi 12 Juillet 1924 — Réunion N" 263 — Bonne brise Sud-Est YACHT DE 6 MÈTRES E. MOUSSIE (barreur), 36 ans. Part. Individuels 49 27 \ 3«- HOLLANDE, 4 Points, <« Willem Six » 3 tours : 9 kilomètres. — Départ : 14 h. 3o 0 Belgique. — « Ciss », yacht classé 5e (Architecte Hollande. — « Willem Six », yacht classé 3 (J.-R. CARP, A.-J. GUEPIN, J.-A.-A. VRECDE). re naval : FIFE) ex ;equo avec <« Sandra » (France). (Architecte naval : FIFE). — Elim. i Manche ; ro N ' TEMPS — Elim. ire, 2e et 3" manches : N. Cl.; classe­ 2°; 2® Manche : Aband.; 3® Manche : 2°; i 1/2 40 SUEDE, 3 Points, « Aloha II » (M. HELLS­ 0 E NATIONS d«S ment final : 5E. Fin. : 2 ; 2« 1/2 Fin. : 3°; classement final ; 3 . TROM, N. RINMAN, O. RINMAN). Class* Yachts 1er Tour 2« Tour 3u Tour TOTAL J.-R. CARP (barreur), 27 ans. Part. — A.-J. E. 13LOEM, N. Part. — F. DE S M ET H, N. ES Part. — H. FRIDT, N. rart. — L. HUY- GUEPIN, 27 ans. Part. — C.-N. H IN, N. Part. 5 ex aiquo, BELGIQUE, 1 Point 1/2 « Ciss » — J.-J.-A. H IN, N. Part. — J.-A.-A. VRECDE, (L. HUVBRECHTS, J. KLOTZ, L. STAN­ 1 BELGIQUE 5 31 m. 10 s. 28 m. 42 s. 32 m. 12 s. 1 h. 32 m. 4 s. BRECHTS (barreur), 48 ans, Part. — J. KLOTZ, Part. — L. STANDAERT, Part. 24 ans. Part. DAERT) et FRANCE, 1 Point 1/2 « Sandra » 2 NORVEGE 10 31 m. 55 s. 30 m, 55 s. 31 m. 13 s. 1 h. 34 m. 3 s. in*'!' (G. HERPIN, H. LOUIT, E. MOUSSIE). 3 SUEDE 21 31 m, 8 s. 28 m. 2 s. 36 m. 22 s. 1 h. 36 m. 32 s. Cuba. — « llatvey », yacht non classé (Archi­ Italie. — « Mebi », yacht non classé (Architecte tecte naval : ARBAUT). — Elim. ire Manche : 4 ESPAGNE 22 34 m. 58 s. 33 m. 55 S. 32 m. 34 s. 1 h. 41 m. 27 s. naval : FRANCESCO GIOVANELLI). — Elim. 1rc NORVEGE Aband. ; 2E Manche : N. CL; \c Manche : N. 1 r<> et 2e Manches : N. Cl.; 30 Manche : Aband. 5 FINLANDE 28 35 m. 58 s. 33 m. 25 s. 35 m. 35 s. 1 h. 44 m. 58 s. Part. G. GIOVANELLI, N. Part. — G. MASSOLA, LES VAINQUEURS OLYMPIQUES 6 GRANDE-BRETAGNE 16 37 m. 37 m. 3 s. 34 m. 6 s. 1 h. 48 m. 8 s. JO DANEMARK 3C HOLLANDK P. ABREU, N. Part. — L AGRAMONTE, N, V) ans. Part. — Ed. MOSCATELLI, N. Part. — YACHTS NON CLASSES Part. — F.-G. CISNEROS, Part. — E. COMLL Eug. MOSCATELLI, N. Part. — R. MOSCA­ 1900 PAKIS (Meulan), « Lerina », H. DE POUR- (barreur), 46 ans. Part. — R. POSSO, N. Part. TELLI, 29 ans. Part. — C. NASI (barreur), 47 TALES (Suisse). 8 i) Hollande 36 35 m. 41 s. 33 m. 30 s. 33 m. 2 s. 1 h. 42 m.13 s. — A.-F. SAAVEDRA, 42 ans. Part. ans. Part. Yacht ayant touché une bouée. CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES e 1904 SAINT-LOUIS, N'a pas été couru. Danemark. — <( Bonzo », yacht classé 2 (Ar­ Norvège. — « Elisabeth V », yacht champion SA­ Portugal 7 37 m. 13 s. 33 m. 41 S. 1 Abandonné. re cr chitecte naval : FIFE). — Elim. i Manche : i : olympique (Architecte naval : BJARNE AAS). — La série des yachts de 6 mètres, conduits par 0 E e re 1908 LONDRES (Ryde), <« Dormy », C.-J. RIVETT- 2 Manche : 2 ; 3 Manche : N. Cl.; i 1/2 Fin. ; Elim. ire Manche : N. CL; 2« et 3« Manches : 3 équipiers, réunit les engagements de 9 nations E E E E 3 ; 2 1/2 Fin. : 2 ; classement final : 2 . E ,!r er CARNAC (Grande-Bretagne). qui, toutes, prirent part aux épreuves éliminatoires 1er; ire et 2 i/2 Fin. : i ; classement final : i . avec 9 yachts conduits par 27 équipiers. K. DEGN, 44 ans. Part. — C. NIELSEN, 50 E. AARBERG, N. Part. — C.-J. DAHL, 26 ans. 1912 STOCKIIOI.M, « Mac Miche », G. THUBE, G. ans, Part. — S.-E. NIELSEN, N. Part. — W. Il fut couru trois manches éliminatoires, aux­ Part. — E. LUNDE, 37 ans. Part. — A. LUND­ FITAU (France). OEUXIKME I>E>II-EII\AEE VETT (barreur), 45 ans, Part. quelles prirent part les 9 yachts engagés. GREN (barreur). 26 ans. Part. Dans chaque manche les deux premiers étaient 1916 N'a pas eu lieu. Dimanche 18 Juillet 1924 — Réunion N0 264 — Brise moyenne O.-N.-O. Espagne. — « Amolgavar », yacht non classé qualifiés pour les denji-finales. E (Architecte naval ; JENSEN). — Elim. i1"6 et 2E Suède. — « Aloha II », yacht classé 4 (Archi­ Après les 3 manches éliminatoires, qui eurent tecte naval : A. NYGREN). — Elim. ire, 20 et 3° 1920 ANVERS (Ostende), « Jo », P. KAASEN (Nor­ 3 tours : 9 kilomètres. — Départ ; 14 heures Manches : N. CL; 3E Manche ; Aband. lieu : la première par bonne brise du Nord, la Manches : N. Cl. ; classement final : 4E. vège). deuxième par vent très léger, variable, et la S. AMAT CANSINO, 37 ans, Part. — J. AS- C. HAMMAR, N. Part. — M. HELLSTROM, TELL GILABERT, N. Part. — E. BERTRAND 1924 PARIS (Le Havre), « Elisabeth V », C.-J. 1 BELGIQUE 5 37 m. 1 s. 35 m. 33 m. 46 s. 1 h. 45 m. 47 s V SERRA, N. Part. — A. MAS BOVE (barreur), Part. — K. RINMAN, N. Part. — N. RINM.W DAHL, E. LUNDE, A. LUNDGREN 2 HOLLANDE 36 37 m. 25 s. 34 m. 18 s. 34 m, 8 s. 1 h. 45 m. 51 s 23 ans, Part. — F. MAS BOVE, N. Part. — P (barreur), 44 ans, Part. — O. RINMAN, 16 ans. PI CASTELLO, 27 ans. Part. Part. — S. RINMAN, N. Part. (Norvège). 3 FINLANDE 28 37 m. 50 s. 35 m. 5 s. 34 m. 44 s. 1 h. 47 m. 38 s 4 ESPAGNE' 22 36 m. 30 S. 35 m. 19 s. 36 m. 31 s. 1 h. 48 m. 20 s 5 NORVEGE 10 38 m. 43 s. 36 m. 57 s. 32 pi- 45 s. 1 h. 48 m. 25 s 6 GRANDE-BRETAGNE 16 39 m. 47 S. 40 m. 41 s. 32 m. 2 s. 1 h. 52 m. 30 s RÉ S U LTATS 7 PORTUGAL 7 38 m. 35 S. 41 m. si s. 44 m. 16 s. 2 h. 5 m. 42 s YACHT NON CLASSE 8 1; Suède 21 38 m. 6 s. 32 m. 51 s. 37 m. 39 s. 1 h.48 m. 36 s ELIMINATOIRES Yacht ayant touché une bouée. Tous les yachts ont pris part à chacune des trois manches éliminatoires. Dans chaque manche, les deux premiers étaient qualifiés pour les demi-finales.

Lundi 21 Juillet 1924 — Réunion N" 267 CLASSEMENT FINAL Déterminé suivant la somme des places obtenues dans- les demi-finales. Mer belle. — Vent Nord-Nord-Ouest : i à 4 mètres Départ : 14 h. i5 E. LUNDE. Nos PLACES "irtM NUMEROS LETTRES ET NATIONS TOTAL NOMS troisième par fort vent d'Ouest et mer houleuse. U iro 1/2 Fin. 2" 1/2 Fin. ET LETTRES NUMEROS YACHTS Il restait en présence, pour les deini-linales, la NATIONS TEMPS DES YACHTS DANS Norvège, le Danemark et la Hollande. •E RAPPEL 1 BELGIQUE 5 1 1 2 La i1^ demi-finale eut lieu par mer houleuse LA VOILURE et vent d'Ouest variable, bonne brise au départ, Champion Olympique. suivie d'un grain violent, puis calme, suivie d'une 2 NORVEGE 10 2 S 7 (2) petite pluie fine et d'un temps bouché. DANEMARK Bonzo D .3 2 h. 13 m. 4 s. Cette épreuve a été surtout caractérisée par un 3 FINLANDE 28 5 3 8 (2) •.22 match entre le champion norvégien « Elisabeth » ESPAGNE 6 4 22 4 4 8 (2) et le champion hollandais <« Willem Six », qui, HOLLANDE Willem-Six H .6 2 h. 15 m. 21 s. 5 HOLLANDE 36 8 (1) 2 10 IKMidant un temps assez long, demeurèrent bord H.2 à bord. Elle se termina à l'avantage du champion 6 SUEDE 21 3 8 (1) 11 norvégien, qui coupa la ligne d'arrivée avec une VAC!ITS NON CI.ASSKS YACHTS NON CLASSICS avance de 1' 10" sur la Hollande. La demi-finale s'est disputée par bonne brise Grande-Bretagne 16 6 6 12 Norvège Elisabeth V N .8 2 h. 15 m. 45 s. bien établie, de S mètres à la seconde au début, N . 13 Portugal T 8 (1) 7 15 pour finir avec u mètres à la seconde. Comme la lv 6 j , elle s'est terminée par la victoire du yacht Suède Aloha II S.8 2 h. 17 m. 53 s. norvégien, qui coupa la ligne d'arrivée devant S.5 NOTA. (1) Conformément au règlement, le chiffre attribué aux yachts disqualifiés ou qui ont •• Bonzo », champion danois, avec une avance 6 abandonne, est égal au nombre des partants. de 2' 25" et gagna ainsi le titre de champion Italie Mebi 1.7 2 h. 18 m. 25 s. olympique. 1.30 (•2) Le classement définitif de ces trois yachts s'est fait à la suite d'une épreuve Le yacht norvégien u ICIisabeth V » s'est montré 6 très nettement supérieur à tous ses concurrents Belgique Ciss B.L 2 h. 18 m. 29 s. B.3 supplémentaire, dont voici les résultats : par tous les temps et à toutes les allures, arrivant 6 4 fois premier sur 5 départs. Espagne Amolgavar E.4 2 h. 21 m. 35 s. Il était supérieurement mené par son équipage E.1 1er Tour 2e Tour Temps total composé de : MM. C.-V. DAHL, E. LUNDE et < 6 A. LUNDGREN, barreur, qui firent preuve de France Sandra F.5 2 h. 23 m. 28 s. NORVEGE . 34 m. 42 8. -f 31 m. 32 8. 1 h. 6 m. 14 8. beaucoup d'énergie et d'adresse et d'une grande F.70 cohésion. 6 FINLANDE 34 m. 18 8. + 33 m. 19 8. 1 h. 7 m. 37 8. Cuba Hatuey C.2 Abandonné. C.4 ESPAGNE . 33 m. 30 8. + 45 rn. 42 8. = 1 h. 19 m. 12 8.

— 592 — — 593 —

Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library Rés-u.lt at s «de i Epretive « ITa-otits de S mètres » (Suiite) LES YACHTS DE 6 MÈTRES, AU HAVRE DEUXLIKME ]%IiVISTC:lIli Mardi 22 Juillet 1924 — Réunion N" 26S

Mer belle. - Vent Nord-Ouest, orageux, variable : i a 4 mètres Départ : 14 h. i5

c NUMEROS LETTRES ET TEMPS V NOMS E ET LETTRES M NATIONS NUMEROS ml/l DANS DES YACHTS 1er e DE RAPPEL Tour 2 Tour Total Û LA VOILURE

6 1 NORVEGE Elisabeth V N.8 2 h. 25 m. 23 s. 2 h. 8 m. 37 8. 4 h. 34 m. N .13 6 2 DANEMARK Bonzo D .3 2 h. 2S m. 41 8. 2 h. 9 m. 12 8. 4 h. 55 m. 53 8. D .22

YACHTS NON CLASSES :

6 France Sandra F.5 2 h. 34 m. 43 s. 2 h. 2 m. 13 8. 4 h. 38 m. 56 8. F.70 6 Suède Aloha M S.9 2 h. 35 m. 20 s. 2 h. 5 m. 15 8. 4 h. 40 m. 35 S. S.5 6 Italie Mebi 1.7 2 h. 38 m. 16 8. 2 h. 7 m. 22 8. 4 h. 45 m. 38 8. 1.30 6 Espagne AniDlgavar E .4 2 h. 45 m. 34 s. 2 h. 8 m. 13 8. 4 h. 53 m. 47 8. E .1 ' 6 Belgique Ciss B.l 2 h. 41 m. 11 8. 2 h. 13 m. 4 8. 4 h. 54 m. 15 8. B.3 6 Cuba Hatuey C .2 3 h. 9 m. 18 s. 2 h. 0 m. 7 8. 5 h. 9 m. 25 8. C . 4

Hollande Willem-Six H.6 Abandonné. H.2

TAOISIÈI%IE •; IFESS ' Mercredi 23 Juillet 1924. — Réunion N0 269

Mer houleuse. — Vent Ouest-Nord-Ouest ; 4 mètres. Belle brise. Départ ; i5 heures

NUMEROS LETTRES ET TEMPS NOMS ET LETTRES NATIONS NUMEROS DANS DES YACHTS 1< r Tour 2° Tour Total Air ' •

Classement DE RAPPEL LA VOILURE

6 V, ' • '' • i NORVEGE Elisabeth V N.8 1 h. 1 m. 31 s. 45 m. 11 s. 1 h. 43 m. 42 s. "^$r' N . 13 , Mk 6 m 2 HOLLANDE Willem-Six H 6 1 h. 4 m. 54 a. 45 m. 20 s. 1 h. 50 m. 14 s. i : mi H.2 m YACH TS NON CLASSES : 7;

6 :) -- Belgique Ciss B.l 1 h. 4 m. 49 s. 46 m. 25 s. 1 h. 51 m. 14 s. 8.3 RT-VR 6 Suède Aloha II S.9 1 h. 5 m. 49 s. 47 m. 24 s. 1 h. 53 m. 13 s. 8.5 6 France Sandra F.5 1 h. 9m. 58 m. 8 S. 2 h. 7 m. 8 s. F. 70 6 •• . ' - " Danemark Bonzo D .3 1 h. 2 m. 45 s. Mât cassé. D .22 6 Eipagne Amolgavar E.4 Abandonné. < E.1 6 Italie Mebi 1.7 Abandonné. 1.30 6 Cuba Hatuey C.2 N'a pas couru. En haut : un départ des six mètres en rade du Havre. — Au centre, dans le médaillon : « Elisabeth V » (Norvège;, vainqueur des | C.4 1 six mètres, en course. — En bas : Les 6 mètres en course. — Le virage à la bouée sud (pavillon vert) ; u Elisabeth V .. a viré.

— 594 —

Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library Dans chaque manche, les deux premiers étaient France. — « Namoussa », yacht classé 30 (Ar- RésuLlta/ts eie rEipreixve « ira.Gli.ts de e mètres « (Suite et Fin) EPREUVE N" 126 qualifiés pour les demi-finales. chiiecte naval* : ARBAUT). - EMm. irc Manche Les départs, pour la série des 8 mètres, étaient i'-'"; 2°: Manche : N CL; 3° Manche : 20; iro 1/; donnés un 1/4 d'heure avant celui des (> mètres. Fin. : 30; 2e 1/2 Fin. ; 2e; classement final : 3e Toutes ces courses se sont donc disputées sensi­ L. B REGUET (barreur), 44 ans. Part. — B DEMI-FINALES blement dans les mêmes conditions de vent et de DESOUCHES, N. Part. — M. DESOUCHES YACHT DE 8 MÈTRES mer. N. Part. — M. GARDVE, N. Part. — P. GAU Les places obtenues dans chaque demi-finale déterminèrent le classement final. Les 3 manches éliminatoires furent gagnées ; THIER, 45 ans. Part. — R. GIRARDET, 31 ans la ire par « Namoussa », champion français, la Part. — A. GUERRIER, 50 ans. Part. — F seconde par « Emily », anglais, et la troisième par GUERRIER, N. Part. — G. MOLLARD, 25 ans rjRKMIÈitE \ : (( Béra », norvégien, qui se trouvèrent donc quali­ Part. — G. PEDRON, N. Part. fiés pour les demi-finales, ainsi que « Antwerpia », Grande-Bretagne. — u Emily », yacht classé 2e champion belge, qui s'était classé 2e dans la Vendredi 25 Juillet 1924. — Réunion N" 270 (Architecte naval : FIFE). — Elim. i1-© Manche : deuxième manche éliminatoire. N. CL; 2e Manche : ier; 3e Manche : N. CL; Comme pour la série des 6 mètres, les deux Mer houleuse. — Vent Ouest ; 9 m. au départ, grain violent, puis calme. Départ : i5 heures ire 1/2 Fin. ; 2e; 2e 1/2 Fin. : 3e; classement demi-finales furent gagnées facilement par le yacht final : 2e. norvégien « Béra », qui termina le premier jour E.-E. JACOB, 46 ans, Part. — P.-H. RIGGS 1' 19" devant « Emily » (Grande-Bretagne) et, le NUMEROS LETTRES ET TEMPS N. Part. — T.-C. RIGGS, 21 ans. Part. — W. deuxième jour, 4' 35" devant u Namoussa » (fran- NOMS RIGGS, 47 ans. Part. — E.-J. RONEY (barreur), ET LETTRES çais). NATIONS NUMEROS 24 ans. Part. DANS rc L'équipage de « Béra » était composé de : MM. DES YACHTS e TOTAL i NORVEGE DE RAPPEL 1er Tour 2 Tour R.-M. BOCKELIE, IL HAGEN, L-IL NIELSEN, Italie. — « Sirdhana », yacht non partant (Ar­

Classement LA VOILURE 20 GRANDE-BRETAGNE 30 FRANCE RINGVOLD senior (barreur) et RINGVOLD chitecte naval : A. COSTAGUTA). junior. G. GINO. — R. GUISEPPE. — DE B.-B. 6 ils tirèrent de leur bateau le meilleur parti qu'il MARCANTONIO. — S. MAURO. — DE S.-F. N .8 1 h. 16 m. 1 h. 2 m. 25 s. 2 h. 18 m. 25 s. était possible d'en tirer. On peut affirmer que RICCARDO. 1 NORVEGE Elisabeth V N .13 leur victoire est due uniquement à la façon im­ CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES Norvège. — « Béra », yacht champion olym­ 6 peccable dont ils l'ont conduit et manœuvré. 1 h. 2 m. 23 2 h. 19 m. 35 s. pique (Architecte naval : JOLI AN ANKER). — HOLLANDE Willem-Six H.6 1 h. 17 m. 12 s. s. 2 H.2 6 nations étaient engagées dans la série des Elim. i1"1® Manche : 2e; 2e Manche : N. CL; 3e ER RE e ER 6 8 mètres, conduits par 5 équipiers. Manche : I ; I et 2 1/2 Fin. : I ; classement 1 h. 19 m. 22 1 h. 3 m. 44 s. 2 h. 23 m. 06 s. (r 3 DANEMARK Bonzo D.3 s. L'Italie ne s'étant pas présentée, il restait donc final : i . D .22 en présence 5 yachts qui, tous, prirent part aux LISTE DES ENGAGES R.-M. BOCKELIE, 22 ans. Part. — A.-M. FAVE, N. Part. — IL HAGEN, 22 ans, Part. éliminatoires. Engagés Participants — L-IL NIELSEN, 39 ans, Part. — C.-A. RING­ 1>EUX-IÈ ME rA.EE Comme pour la série des 6 mètres, il fut couru VOLD (barreur), 48 ans. Part. — C.- A. RING­ 3 manches éliminatoires. VOLD, 22 ans. Part. Sannedi 26 Juillet 1924. — Réurnon N" 27 i Nations 5 -Individuels 38 24 Mer légèrement houleuse. — Vent î«Jord-Nord-Ouest ; 5 mètres. D épart : i5 h. i5 Argentine. — « Blue Red », yacht classé 5e (Ar­ chitecte naval : NICHOLSON). — Elim. ire, 2e et 6 3e Manches : N. Cl. ; classement final : 5e. Elisabeth V N .8 1 h. 8 m. 29 s. 54 m. 28 s. 2 h. 2 m. 57 s. 1 NORVEGE N .13 R J. AGUIRRE, 21 ans. Part. — C.-j. GUER- 6 RICO, 23 ans, Part. — J.-C. MILBERG (barreur), 1 h. 10 m. 7 s. 55 m. 15 s. 2 h. 5 m. 22 s. 23 ans, Part. — B. M1LHAS, 34 ans, rart. — 2 DANEMARK Bonzo D.3 D .22 S. SOULAS, N. Part. — M.-R. URIBURU, 23 ans, Part. 6 55 m. 25 s. 2 h. 6 m. 26 s. 3 HOLLANDE Willem-Six H.6 1 h. 11 m. 1 s. H.2 Belgique. — « Antwerpia V », yacht classé 4e (Architecte naval : FIFE). — Elim. ire Manche : N. CL; 2e Manche : 2e; 3e Manche : N. CL; GLAS!SEMEN T FIN ftL ire et 2e 1/2 Fin. : 4e; classement final : 4e ans les demi-fìnales, p)0ur les trois ] jremiers et da is les éliminatoire pour les suivants C. CARLIER, N. Part. — F. CARLIER (bar­ Déter miné suivant les places obtenues d reur), 42 ans, Part. — M. PASSELECQ, 49 ans. Part. — E. PAUWELS, 21 ans, Part. — V. VAN- DERSLYEN, 20 ans. Part. — P. VAN HALTE- NUMEROS LETTRES ET PLACES EN DEMI-FINALES Auguste RINGVOLD. NOMS REN, 26 ans, Part. I.-H. NIELSEN. ET LETTRES NATIONS NUMEROS TOTAL DANS 2e DES YACHTS DE RAPPEL Ire 1/2 Finale 1/2 Finale Classement LA VOILURE R É S U L T A T S

6 1 NORVEGE N .8 1 1 2 ELIMINATOIRES Elisabeth V N .13 Champion Olympique Tous les yachts, à l'exception de Sirdhana (Italie), ont pris part à chacune des trois manches éliminatoires. Dans chaque manche, les deux premiers étaient qualifiés pour les demi-finales. 6 5 2 DANEMARK Bonzo D.3 3 2 D .22 i« •: MARCHE 6 q 3 Willem-Six H.6 2 3 5 Lundi 21 Juillet 1924. — Réunion N 267 HOLLANDE H.2 Mer belle. Vent Nord-Nord-Ouest: i k 4 mètres Départ : 14 heures » PLACES EN ELIMINATOIRES I» Manche 2e Manche 3« Manche NUMEROS LETTRES ET TEMPS NOMS 6 12 4 SUEDE Aloha M S.9 4 4 4 NATIONS ET LETTRES NUMEROS S.5 DES YACHTS •ANS 6 •E RAPPEL 1er Tour 2° Tour 3e Tour TOTAL BELGIQUE Ciss B. 1 6 7 3 16 LA VOILURE B .3 6 1 FRANCE Sandra F.5 8 3 5 16 F.70 FRANCE Namoussa F.3 1 h. u m. 1 s. 1 h. 8 m. 34 s. 53 m. 38 s. 3 h. 16 m. 11 s. F.3 YACHTS NON CLASSES : NORVEGE Béra N . 6 1 h. 14 m. 21 s. 1 h. 8 m. 24 s. 54 m. 17 s. 3 h. 17 m. 2 s. N.K2 6 Italie Mebi 1.7 5 5 8 (1) 18 1.30 YACHTS NON CLASSES : 8 6 8 (1) 21 Espagne Amolgavar E .4 7 Grande-Bretagne E.1 Emily K.4 1 h. 18 m. 39 s. 1 h. 8 m. 23 s. 51 m. 1 s. 3 h. 18 m. 3 s. K .1 6 9 (1) 8 9 (!) 26 Cuba Hatuey C .2 Argentine 8 C .4 Blue Red A .1 1 h. 17 m. 25 s. 1 h. 12 m. 10 s. 49 m. 40 s. 3 h. 19 m. 15 s. A.3 Belgique 8 NOTA. — (1) Conformément au règlement, le chiffre attribué aux yachts qui ont abandonné, est égal au nombre des partants. Celui qui est Antwerpia V B.2 1 h. 17 m. 57 s. 1 h. 15 m. 13 s. 51 m. 31 s. 3 h. 24 m. 41 s. B.) attribué aux yachts n'ayant pas pris le départ, pour cas de force majeure, est égal au nombre des inscrits.

— 596 — 76 — 597 -

Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library ^ésultstts de nSpreixve « Yaonts eie S mètres » (Suite) LES YACHTS DE 8 MÈTRES, AU HAVRE

ÉLIMINATOIRES — JDEUX.iÊi*iJb: Mardi 22 Juillet 1924 — Réunion N0 268 Départ ; 14 heures Mer belle. — Vent Nord-Ouest, orageux, variable : i à 4 mètres

NUMEROS LETTRES ET TEMPS I NOMS E ET LETTRES NUMEROS NATIONS DANS 1er Tour 2e Tour 3« Tour TOTAL DES YACHTS DE RAPPEL LA VOILURE

8 1 h. 33 m. 3 s. 5 h. 29 m. 50 s. Emily K.4 1 h. 26 m. 55 S. 2 h. 29 m. 52 s. GRANDE-BRETAGNE K.l 8 1 h. 35 m. 31 s. 5 h. 31 m. 51 s. Antwerpia V B .2 1 h. 22 m. 16 s. 2 h. 34 m. 4 s. BELGIQUE B.1

YACHTS NON CLASSES:

1 h. 36 m. 34 s. 5 h. 31 m. 56 s. Argentine Blue Red A.1 1 h. 17 m. 12 s. 2 h. 38 m. 10 s. A.3 8 1 h. 37 m. 28 s. 5 h. 35 m. 26 s. Norvège Bera N ,6 1 h. 20 m. 30 s. 2 h. 37 m. 28 s. N .12 8 1 h. 40 m. 26 s. 5 h. 36 m. 26 s. France Namoussa F.3 1 h. 19 m. 8 s. 2 h. 36 m. 52 S. F.3

'TROISIÈME MARCHE — Mercredi 23 Juillet 1924. Réunion N° 269

Mer houleuse. - Vent Ouest 1/4 Nord-Ouest. Belle brise : 5 mètres Départ : 14 h. 45

«

3 h. 14 m. 54 s. Bera N.6 1 h. 40 m. 37 S. 53 m. 6 s. 41 m. 11 s. NORVEGE N.12 8 3 h. 15 m. 26 s. Namoussa F.3 1 h. 39 m. 39 s. 53 m. 25 s. 42 m. 22 s. FRANCE F.3

YACHTS NON CLASSES : Les 8 mètres « Namoussa », « Emily n et « Antwerpia V

54 m. 28 S. 42 m. 58 s. 3 h. 17 m. 59 s. en course. Grande-Bretagne Emily K.4 1 h. 40 m, 33 s. K.l 8 57 m. 44 m. 23 s. 3 h. 23 m. 41 s. Argentine Blue Red A.1 1 h. 42 m. 18 s. A.3 8 1 h. 4 m. 36 s. 3 h. 28 m. 33 5. Belgique Antwerpia V B.2 1 h. 43 m. 38 s. 40 m. 19 s. B.1

DEMI -FINALES Les places obtenues dans chaque demi-finale déterminèrent le classement final. MtEîlIliîR.E DEMI-EI^TAEE — Vendredi 2S juillet 1924. - Réunion N" 270

Mer houleuse. — Vent Ouest : 9 m. au départ ; grain violent : 14 m., puis calme : 4 m. à 1 arrivée Départ : 14 h. 46

4 h. 17 m. 22 s. Bera N.6 1 h. 47 m. 44 s. 1 h. 8 m. 24 s. 1 h. 21 m. 14 s. NORVEGE N.12 8 1 h. 18 m. 56 s. 4 h. 18 m. 41 s. GRANDE-BRETAGNE Emily K.4 1 h. 49 m. 24 S. 1 h. 10 m. 21 s. K.l

8 1 h. 17 m. 39 s. 1 h. 25 m. 58 s. 4 h. 36 m. 3 s. FRANCE Namoussa F.3 1 h. 52 m. 26 s. F.3 8 Abandonné. BELGIQUE Antwerpia V B.2 2 h. 21 m. 26 s. B.1

DEUXIÈME — Samedi 26 juillet 1924. Réunion N0 271 Départ : i5 heures Mer légèrement houleuse. — Vent Nord-Nord-Ouest : 5 et 6 mètres

2 h. 47 m. 14 Bera N.6 1 h. 4 m. 25 s. 56 m. 13 s. 46 m. 36 S. NORVEGE N.12 8 46 m. 14 s. 2 h. 51 m. 49 FRANCE Namoussa F.3 1 h. 7 m. 53 s. 57 m. 42 s. F.3

8 46 m. 34 s. 2 h. 52 m. 37 GRANDE-BRETAGNE Emily K.4 1 h. 7 m. 25 s. 58 m. 38 S. K.l 8 49 m. 32 s. 3 h. Le yacht norvégien « Béra » vainqueur des 8 mètres. BELGIQUE Antwerpia V B.2 1 h, 12 m. 30 s. 57 m. 58 S. B.1

398

Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library CLASSEMENT FINAL DE L'ÉPREUVE YACHTS DE 8 MÈTRES CLASSEMENT DES NATIONS Détermine suivant les places obtenues dans les demi-finales pour les quatre premiers. ire NORVEGE, io Points, « Béra » (R.-M. LES CONCOURS D ART BOCKELIE, 11. HAGEN, I.-H. NIELSEN, C.-A. Numéros PLACES en 1 /2 FINALES nous - "r RINGVOLD senior, C.-A. RINGVOLD junior). et Lettres OD a. n nxions DES TOTAL 2® GRANDE-BRETAGNE, s Points, « Emily >, dans s - Deuxième è -S (E.-E. JACOB, T.-C. RIGGS, W. RIGGS, E.-J. Architecture - Littérature YACHTS la Voilure 1/2 finale Du 15 Mars au 15 Avril 1924 1/2 finale RONEY). Musique - Peinture 3E FRANCE, 4 Points « Namoussa » (L. BRE- 5 Eprevives '.' •'.y ' ' 'S-.Vi• Sculpture 8 GUET, P. GAUTHIER, R. GIRARDET, A. NORVEGE Bera N. 6 2 GUERRIER, G. MOLLARD). \-ri- N. 12 Champion Olympique t-T-I—r-;- 40 BELGIQUE, 3 Points " Antwerpia V » (F. . ~ ;•. " .t • V CARLIER, M. PASSELECQ, E. PAUWELS, V. ; 8 8 VANDERSLYEN, P. VAN HALTEREN). V- GRANDE-BRETAGNE Emily K. 4 2 3 S (0 K. 1 50 ARGENTINE, 2 Points, « Blue Red >1 (R.-J. •-•..I"' • 1. -..l AGUIRRE, C.-J. GUERRICO, J.-C. MILBERG, 8 8 FRANCE Namoussa F. 3 3 2 S H) B. MILHAS, M.-R. URIBURU). •v ' •• • V? •• V ; • • -.T; :• F. 3 1. FRANCE g BELGIQUE Antwerpia V B. 2 4 4 8 LES VAINQUEURS OLYMPIQUES B. 1 1900 PARIS (Meulan), (3 tx) « Ollé », EXSHAW 8 8 ARGENTINE Blue Red A. 1 Non classé pour les demi-finales (Grande-Bretagne). 2. LUXEMBOURG 3. GRECE A. 3 1904 SAINT-LOUIS. 1908 LONDRES (Ryde) « Cobweb », B.-O. COCH­ Non Partant : ITALIE (Sirdhana). RANE (Grande-Bretagne). 1912 STOCKHOLM, « Taifin », THORALF GLAD NOTA. — (i) La Grande-Bretagne et la France, à égalité de 5 points, ont été (Norvège). CLASSEMENT GENERAL DES NATIONS classés d'après les résultats des éliminatoires. 1916 N'a pas eu lieu. 1920 ANVERS (Ostende), « Sildra », M. KONOR 2* (/lanche 3e Manche TOTAL l'* Manche (Norvège). NOMBRE DE CONCURRENTS CLASSÉS 1924 PARIS (Le Havre), « Béra », R.-M. BOC­ Ordre TOTAUX GRANDE-BRETAGNE 3 -j- 1 + 3 7 KELIE, H. HAGEN, I.-H. NIELSEN, jers 9„ es Ornes /mes es 0me C.-A. RINGVOLD senior, C.-A. RING­ du NATIONS S FRANCE 1 + 5 + 2 = 8 VOLD junior (Norvège). liassem1 Places Points Places Points Places Points Places Points Places Points Places Points Places Points

1 FRANCE 1 1 1 3 10 (1) (i) -'K 16

2 LUXEMBOURG .... 1 1 2 10 5 15

3 GRÈCE 1 1 10 10

4 DANEMARK 1 1 2 {D (1) 8

5 IRLANDE 1 1 - 2 .i U) 2^ 1%

6 HONGRIE 1 1 5 5

7 GRANDE-BRETAGNE. • 1 1 (i) 4X

HOLLANDE 1 1 A 4 8

MONACO 1 1 4 W f

NOTA. — (1) ex-œquo. Arrivée de la deuxième demi-finale des monotypes

BELGIQUE (N0 5) devant HOLLANDE (N0 36).

— 6oi —

Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library C O SI 1> K K A rr1 o s «S É Uf É 1« A r, E s Eli voici la relation par son président, le marqnis de Poli­ part, ont été assez clairs pour qu'ils aient été, d'une première lecture, exactement interprétés et compris même par les artistes &gnac. * étrangers, les moins prévenus de nos habitudes et de nos cou­ * • tumes. . Le premier travail de la Commission constituée fut de Ces règlements, sous forme de brochure, furent traduits en leurs devanciers : l'heureux commerce des Lettres et des Art.s deux langues étrangères ; en anglais et en espagnol, et envoyés, La Comini 551 on des Arts et Relations Extérieures notifier, par les soins de la Société d'Expansion Artistique venant contribuer à leur triomphe définitif et à les embellir. rattachée à la Direction des Beaux-Arts, et sous le sceau du par les soins de la Commission des Arts, a tous les journaux Cela devint alors la principale préoccupation du Comité C'est le marquis Melchior de Polignac qui présida à la Ministère des Affaires Etrangères, à tous les Ambassadeurs et et publications de l'étranger. _ / International Olympique, quand la première étape et le but Fuis, aux noms français, on adjoignit sur la liste des jures direction de la Commission des Arts et Relations Extérieures, Ministres des nations étrangères à Paris, la décision prise par que s'étaient tout d'abord fixés les rénovateurs, furent franchis, les artistes les plus célèbres de leur pays. Toutes les personna­ dont le titre indique bien quelles en étaient les attributions le Comité International Olympique d'organiser à Paris, à l'oc­ et c'est ainsi que deux ans avant la quatrième Olympiade, qui e lités pressenties se sentaient honorées d'appartenir à cette pro­ que nous avons au reste, définies en détail, dans un chapitre casion de la VIII Olympiade, des Expositions et des Concours devait être célébrée à Londres, le Comité International Olym­ d'Art. Cette décision fut accueillie avec une faveur unanime. chaine assemblée de l'élite mondiale. Toutes annonçaient un précédent. pique, en une Conférence consultative tenue le 23 mai 1906 concours effectif et leur intention de venir à Paris. Et celles Conformément aux dispositions intérieures du Comité Exé­ à la Sorbonne, à Paris, décida « dans quelle mesure et dans qui déclinèrent l'invitation, n'alléguèrent qu'un seul motif : Constitution des Jurys cutif, M. de Polignac avait la faculté de s'entourer de colla­ quelle forme les Arts et les Lettres pourraient participer à la l'impossibilité où elles se trouvaient de nous donner une colla­ borateurs, sept au maximum. Voici donc comment il constitua célébration des Olympiades modernes et, en général, s'associer boration réelle. sa Commission : Pour réaliser ce projet, il y eut à composer des Jurys inter­ à la pratique des sports pour en bénéficier et les ennoblir. » nationaux et à définir un programme. Le concours des artistes Président : M. de Polignac ; Membres : MM. Le Comte En provoquant cette conférence, le baron Pierre de Cou- français les plus illustres fut sollicité pour mettre au service La re eli ere he d un Local d Exposition bertin exposa que le double projet que s'était proposé le Clary, président du Comité Olympique Français^ ; Bourdariat du Comité Olympique Français leur expérience et leurs rela­ Après maintes péripéties et maintes négociations, et enfin, et Jacques de Saint-Pastou, représentant les fédérations spor­ Comité International Olympique était : d'une part, « organi­ tions. ser la retentissante collaboration des Arts et des Lettres aux après un appel pressant à M. le Président du Conseil, à tives ; Jean Giraudoux, représentant M. le Ministre des Affai­ Les mois de Novembre et de décembre 1923 furent em­ M. Bartholomé, Président de la Société Nationale des Beaux- res Etrangères ; Jean de Castellane, membre du Comité ^Olym­ Olympiades restaurées »; de l'autre, « établir leur collaboration ployés à établir les divers règlements d'Architecture, de Pein­ quotidienne, modeste et restreinte, aux manifestations locales, Arts, à M, Nénot, Président de la Société des Artistes français, pique Français, Conseiller municipal, représentant la Ville de ture, de Sculpture, de Littérature et de Musique. le Grand Palais ouvrait ses portes au Comité Olympique Fran­ Paris ; Georges Salles, représentant la Direction des Beaux- de la culture physique. » La première des précisions à donner aux exposants et aux Si le second vœu du rénovateur des Jeux n'a pas encore çais. Arts, et M. Lucien Desnues, architecte-conseil et trésorier du concurrents faisait défaut en raison de l'impossibilité, pour les L,a Société Nationale des Beaux-Arts mettait gratuitement Comité Olympique Français. reçu une définitive consécration, le premier, par contre, fut Pouvoirs Publics, de désigner à la Commission un local où réalisé sur-le-champ, et c'est ainsi qu'il fut institué cinq con­ à sa disposition les salles situées dans la partie sud du Palais, abriter les œuvres d'art des concurrents. en bordure de l'Avenue Victor-Emmanuel III, et l'inaugura­ Les Lettiti et les Arts associés aux Jeux Athlétiques cours : d'architecture, de sculpture, de peinture, de littérature Il fallut donc passer sous silence ce renseignement, cepen­ et de musique, désormais annexés aux Jeux pour en faire tion, fixée au 16 mai 1924, pouvait être envisagée en toute dant indispensable, que l'on ne fut en état de donner que sérénité. Dans leur forme primitive, les Jeux Olympiques modernes partie au même titre que les concours athlétiques. lorsque la Société Nationale des Beaux-Arts fut en mesure constituaient, certes, une reconstitution incomparable des Jeux C'est donc à la préparation de ces concours que, dès 1922, d'offrir à la Commission l'hospitalité de quatre salles au Grand Inauguration et attrihutwn des Récompenses de l'antiquité, mais il leur manquait encore ce que possédaient la Commission consacra son activité. Palais. Cette inauguration eut lieu sous la présidence de M. Henry Préférence des Jurys en faveur des Expositions. de Jouvenel, Ministre de l'Instruction Publique et des Beaux- Arts, entouré de M. le Baron Pierre de Coubertin, du comte W pllliii iipil Chacune des réunions des différents Jurys était l'occasion Clary, du marquis de Polignac et de nombreux membres du des plus magnifiques suggestions. Les architectes, les sculp­ Comité International Olympique. teurs, les musiciens surtout, comprenaient parfaitement tout ce i^e marquis de Polignac, président de la Commission des que l'inspiration sportive pouvait apporter à leurs arts. Arts et Relations Extérieures, guidait le Ministre à travers les En vérité, ils n'acceptaient qu'avec tiédeur la formule des différentes salles de peinture, de sculpture et d'architecture. concours, et ils ne les regardaient que comme un moyen de Il semblait bien que les conditions du programme avaient révéler d'un seul coup quelque jeune talent et de lui épargner, été pleinement remplies; tout, dans cette exposition, célébrait pour parvenir à la célébrité, de pénibles années d'attente. le mouvement, la lutte, l'effort, la vie. Elle démontrait, en Mais leur confiance était sans réserves sur l'avenir des Expo­ tout cas, que les artistes de notre temps pouvaient trouver, dans sitions. Ils voyaient périodiquement les artistes de l'univers le sport, une source d'inspiration nouvelle aussi abondante mettant en commun leurs recherches pour la création d'un que celle de l'antiquité à laquelle nous devons les chefs-d'œuvre art réel et vivant qui modifierait les conceptions admises poni­ qui n'ont pas épuisé l'admiration humaine depuis 1.800 ans. la construction, l'organisation et la décoration des cités. Elles Cependant, 283 œuvres étaient parvenues au Comité Olym­ ne seraient plus une succession de rues et de maisons alignées pique Français. Près de 33 % furent éliminées par les Jurys eu séries, mais elles seraient parsemées de terrains de jeux pour bien déterminer le caractère sportif du concours, 158 res­ et de sports; elles auraient leurs stades en des points bien des­ tèrent au catalogue. Trois séances, à intervalle de quinze jours, servis, des bras de rivières aménagés pour les sports nautiques, furent consacrés au jugement des œuvres. et le début de chaque Olympiade nouvelle serait marqué par On en verra plus loin les résultats. Qu'on sache seulement l'inventaire complet de toutes les œuvres accomplies au cours que le jury de peinture se réunit" le 27 mai, ainsi que le jury des quatre années antérieures pour donner aux foules, sous les de sculpture. différents climats, de meilleures conditions de vie, de joie et Le jury d'architecture, qui avait tout d'abord décidé de ne de santé. pas accorder de récompenses, revint sur sa décision à la de­ Les sculpteurs saluaient le retour de leur art au culte de mande de M. Pierre de Coubertin et, le 12 juin 1924, décernait l'humanité. Le monde s'émeut quand, dans le sol de la Grèce, une médaille d'argent et une médaille de vermeil, ne retenant rzilîiiSiil on retrouve une statue mutilée ; mais, ne serait-ce pas la plus aucune œuvre susceptible de recevoir le premier prix. intelligente façon d'imiter les Anciens que d'éterniser, en des La Commission des Arts avait estimé qu'elle pouvait, en œuvres modernes, les plus beaux instants et les attitudes les marge des règlements, adjoindre à l'Exposition quelques œuvres plus parfaites des athlètes éphémères ? des maîtres consacrés, une esquisse du Ludus pro patria, de Les musiciens espéraient que les Jeux feraient naître une Puvis de Chavannes ; La Course de Chevaux, de Lucien Simon; musique nouvelle, puissante, de plein air, différente de la mu­ Les tireurs à l'arc, de Desvallières ; VHéraklès, de Bourdelle, sique prévue pour des salles fermées. et des photographies de Boissonnas, reproduisant des bas-reliefs Les littérateurs, seuls, redoutaient l'expérience qu'ils grecs trouvés en des fouilles récentes dans les ruines de Délos. allaient tenter. Les autres arts sont des modes d'expression En dehors même de leur valeur artistique, les bas-reliefs universelle, mais comment la littérature résoudrait-elle la diffi­ offraient un extraordinaire intérêt pour l'histoire des Sports culté de la multiplicité des langues ? et des Jeux. Ils nous montraient les Grecs pratiquant déjà des jeux tels que le hockey, et que tout le monde croyait modernes. Rédaction des Règlements La conclusion fut que tous les jurys ont déposé un vœu tendant à ce que fut modifiée la formule des concours. La Commission des Arts rassembla donc toutes les données Le jury de musique, réuni au Théâtre des Champs-Elysées, de cette vaste conquête, et les condensa en des règlements qui estima qu'aucune œuvre ne lui semblait mériter de récom­ n'ont donné lieu à aucune contestation, qui n'ont laissé aucune pense. difficulté d'ordre matériel, sans la prévoir, sans la résoudre, Enfin, le jury de littérature, après trois séances de lecture, Le Grand Palais, où furent exposés les projets des concurrents. aucune responsabilité sans qu'elle fût précisée, et qui, d'autre décerna ses médailles le 28 juin 1924.

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Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library LES JURYS DES CONCOURS D'ART LE COMPTE RENDU DES CONCOURS D ART

KLYNEN et VERHAGEN ; « Perspective d'un Monaco. — J.-J.-S. MEDECIN, 30 ans: un sta­ ARCHITECTURE parc à Rotterdam ». — H. HAPPE, 40 ans dium pour Monte-Carlo comprenant; a) piste JURY DE MUSIQUE Frank BRANGWIN, le Comte J. DE CASTELLANE, le Comte CLARY, ic Tour de départ des aéroplanes (idée de l'avenir). cycliste; b) terrain de rugby, foot-ball; c) jeux Maurice DENIS, Georges DESVALLIÈRES, DUNOYER DE SEGONZAC, KLYNEN en collaboration avec GRANPRE athlétiques ; d) bassin nautique. — Président : M. WIDOR. MOLIERE et VERHAGEN ; « Perspective d'un FOUJITA, Walter GAY, Jean GIRAUDOUX, GUIFFREY, IACOVE- Suisse. — L. VIRIEUX ROCCO et E. Membres : MM. Louis AUBERT, Bela BARTOK, Mlle Nadia parc à Rotterdam ». — N. LANSDORP, 39 ans; VIRIEUX ROCCO en collaboration ci Le Sport et LEFF, Ernest LAURENT, Sir John LA VERY, MM. Willy MARTENS, i0) Projet d'un établissement de bains et de nata­ BOULKNGER, BOURDARIAT, BRUNEAU BRUS- l'hygiène dans l'habitation urbaine ». MM. Albert , Robert MENARD, MORRICE, le Marquis DE POLIGNAC, J. DE SAINT-PASTOU, tion ; 2" Projet d'un pavillon nautique à Amster­ SEIV, le Comte J. DE CASTEI.LANE, Gustave CHARPENTIER, CHAN- Georges SALLES, SARGENT, Lucien SIMON, TITO, VUILLIARD, dam, — VAN DER KLOOT MEIJBURG, 49 ans, Pavillon du Club « Nautilus » avec garage. — TAVOINE, le Comte CLARY, Jacques DALCROZE, Gustave DORET, ZULOAGA. VERHAGEN en collaboration avec KLYNEN et DUKAS, ENESCO, Manuel DE FALLA, Gabriel FAURÉ, Jean GIRAU­ RÉSULTATS DOUX, GRASSI, Burlingame HILL, HONNEGER, Georges HUE, JURY DE LITTERATURE MÉDAILLE DE VERMEIL: Non décernée. 'INDY, JONGEN, KOECKUN FALO, MAUPIERO, Médaille de vermeil: Vincent d , Pierre MÉDAILLE D'ARGENT: A. HAJOS et D. LAUBER, Président : M. Jean RICHEPIN. non attribuée MANGEOT, Wilhem MENGELBERG, PIZETTI, le Marquis DE POLI- Hongr. (Plan d'un Stade). GNAC, PRUNIÈRES, RABAUD, RAVEL, ROUSSEL, J. DE SAINT- : Membres : MM. Gabriele D'ANNUNZIO, Maurice BARRÉS, Médaille d'argent: Médaille de bronze; MÉDAILLE DE BRONZE: J. MEDECIN, Mona. (Sta­ PASTOU, Georges SALLES, Florent SCHMIDT, Cyril SCOTT, STEPAN, Henry BIDOU, Johan BOJER, Marcel BOULENGER, Albert BOUR­ J. MEDECIN, de pour Monte-Carlo. STRAVINSKY, SZYMANOVSKI, Viana da MOTTA, ZANDONAÏ. DARIAT, le Comte J. DE CASTELLANE, le Comte CLARY, Paul A. HAJOS, CLAUDEL, Maurice DONNAY, Robert DE FLERS, Jean GIRAUDOUX, et D. LAUBER Monaco Blasco IBANEZ, Edmond JALOUX, JELINEK, Mlle Selma LAGER- Hongrie CLASSEMENT DES NATIONS JURY DE SCULPTURE LÔF, MM. MAETERLINCK, MÉRÉJKOVSKI, Sophus MICHAËLIS, Mme la Comtesse DE NOAILLES, MM. Jean DE PIERREFEU, le Président : M. André MICHEL. ire HONGRIE: 5 points (2e A. HAJOS et D Marquis DE POLIGNAC, Marcel PRÉVOST, Henri de RÉGNIER, LAUBER). Membres : MM. BARTHOLOMÉ, Joseph BERNARD, BISTOLFI, LISTE DES CONCURRENTS Jacques DE SAINT-PASTOU, Georges SALLES, TCHENG-I.OU, Albert 2e MONACO: 4 points (3e J. MEDECIN). Jean BOUCHER, BOUCHARD, Albert BOURDARIAT, BOURDELLE, I HIB AL DET, Paul VALÉRY, Mme WARTHON. Nations .. CANONICA, le Comte J. DE CASTELLANE, José CLARA, le Comte Le premier prix n'ayant pas été décerné, le Individuels maximum 10 points n'a pu être attribué. CLARY, Sir FRAMPTON, MM. GEMITO, Jean GIRAUDOUX, Adrien TURY D'ARCHITECTURE HÉERARD, Bohumil KAFKA, FANDOWSKJ, Mac MONNIES, MAIL- Danemark. — S. CARTENSEN, 26 ans ; grande salle de Tournoi-Tennis. — O.-V. GUND- LOL. MILLES, NOCQ O'CONNOR POLI- , Andrew , le Marquis de Président : M. Frantz JOURDAIN. LACH PETERSEN, 38 ans; Vélodrome. — J.-C. GNAC, J. DE SAINT-PASTOU, Georges SALLES. Membres : MM. Louis BONNIER, Albert BOURDARIAT, BRA- KOFOED, 60 ans; Stade. — E.-M. RASMUS- LES LAURÉATS OLYMPIQUES SEN, 32 ans; Haute école populaire de gymnas-% SINI, Arthur BROWN, le Comte J. DE CASTELLANE, le Comte tique d'OUerup; a) Rez-de-chaussée et laçade Ce concours ne figurait pas au programme des JURY DE PEINTURE CLARY, Jean GIRAUDOUX, André GRANET, HORTELOUP, LA VER­ Nord; b) sous-sol et façade Sud; c) Ier étage, M. A, HAJOS, Jeux antérieurs à 1912. RIÈRE, LOYSEL, PERRET, PIACENTINI, PLUMET, le Marquis DE façade de la cour et coupé transversale; d) situa­ Président : M. Olivier SAINSÈRE. tion générale ; e) photographies ; grande porte inté­ déjà concurr—•ent aux Jeux^ Olympiques d'Athènes 1912. STOCKHOLM, Eug. MO NOD et LAVERRIE- POLIGNAC, PONTREMOLI, SAARINEN, J. DE SAINT-PASTOU, Georges rieure de la salle à manger; f) photographies vue mètres Nage libre. RE, Suisse, Médaille d'or. Plan d'un Stade Membres : MM. Arsène ALEXANDRE, Léonce BÉNÉDITE, où il se classa premier des 100 SALLES, SAUVAGE, SIMPSON, STRYENSKI, SUE, TONY-GARNIER, du Stade; l'école vue du Stade avec un groupe de moderne. Albert BESNARD, Albert BOURDARIAT, Mlle BOZNANSKA, MM' Van RYSSELBERGHE, Jan WILLS. gymnastes. —- K. SCHRODER, 47 ans; Palais 1916. N'a pas eu lieu. d'escrime; Plans, façade, coupes. GRANPRE MOLIERE; «Perspective d'un parc à Rotterdam ». 1920 S. PARSEN, Norvège, Médaille France. — M. DAMBRUN, 37 ans et H. GUER- ANVERS, BOIS, 39 ans; 1 " Plan d'ensemble du Stade Jean Hongrie. — A. HAJOS, 46 ans et D. LAUBER, d'Argent. Petitjea'n à la Porte Dorée; 2° Photographies des 43 ans, en collaboration : Stade a) Profil ; « Projet pour une école de Gymnastique ». b) façade; c) perspective de la façade; d) coupe ; travaux du Stade. 1924. PARIS, A. HAJOS et D. LAUBER, Hongrie, e) perspective à vol d'oiseau ; f) autre perspective Hollande. — A. BROESE VAN GRQENOU, Médaille argent, Plan de Stade. Tableau des Engagements et des Concurrents aux Concours d Art, par Epreuve de la façade. 44 ans et S. DECLERCQ, 46 ans; Stade de Sche- veningue; a) plan d'ensemble; b) perspective. — Italie — A. LAVINT, 30 ans. Stade Olympique: c juventus» NATIONS ENGAGEES ET PARTICIPANTES : 23 GRANPRE MOLIERE eh collaboration avec C/Î (y) —i H IS) 2 W AS g < DÉSIGNATION E W C/Î 2 O- ^ W K CE O ÛÉ =3 < « ë < » O O O CJ z Ë S DES Z Z Z W < SE W Ow «o q ; s 5/5 U ^ "S w <ë ÛÏ C/5 A: CONCOURS -J Q Û- aa £ < H H- o w i< H

Architeclure. 21

Littérature 10

Musique il'pSlV/'ir,. Y, . 7

Peinture . ()l>

Sculpture . 07

Total des Engagements et des Concurrents rar Nation l(i III 189

FCJAAR Nombre île Concours par Nation

Le projet de MM. A. HAJOS et D. LAUBER. — La perspecdve de la façade du Stade.

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Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library Urugay. •— L.-A. FERNANDEZ: •< Salutation LES LAURÉATS OLYMPIQUES UN STADIUM POUR MONTE-CARLO LITTÉRATURE al Olimpionico ». Cette épreuve ne figurait pas au programme Jeux antérieurs à 1912. Projet de M. J.J.S. MEDECIN RÉSULTATS 1912 STOCKHOLM, R. BARTHELEMY, Ital. Mé­ daille d'or (La Marche Triomphale Olym­ pique).

MÉDAILLE DE VERMEIL, G. CHARLES, France. 1916 N'a pas eu lieu. (Jeux Olympiques). 1920. ANVERS, G. MON 1ER, Belgique. Médaille de MÉDAILLES D'ARGENT, J. PETERSEN, Dane. vermeil (Olympique). (Euryale). M. STUART, Gr.-Br. (Sword Longs). Médaille de vermeil: 1924 PARIS, pas de lauréat. G. CHARLES MÉDAILLES DE BRONZE, O. GOGARTY, Irla. (Ode France pour les Jeux de Tailteam). C.-A. GONNET, Fran. iL (Vers le Dieu d'Olympie). W Médaille d'argent: Médaille d'argent; PEINTURE J. PETERSEN", M, STUART, Danemark Grande-Bretagne CLASSEMENT DES NATIONS

ire FRANCE: 12 points 1/2 (i« Géo CHARLES, 10 points ; 4e ex-sequo C.-A. GONNET, 2 LISTE DES CONCURRENTS points 1/2). Nations 10 2e ex-equo DANEMARK, 4 points 1/2 (2e ex- f/.Xp : Engagés 32 equo: J. PETERSEN). GRANDE-BRETAGNE, •JTVV 4 points 1/2 (2e ex-equo: M. STUART). Brésil. — L. ALVAR DA SILVA. ÏP .V«4 Danemark. — J. PETERSEN : « Euryale » un 4e IRLANDE, 2 points i/2( 4e ex-equo: O. GOGARTY). J.-J.-S. MEDECIN, tableau des premiers Jeux Olympiques. Médaille de vermeil: J. JACOBY Vue de profil de la Grande Tribune. La Loge d'Honneur, Luxembourg LES LAURÉATS OLYMPIQUES Médaille d'argent: Médaille de bronze: Ce concours ne figurait pas au programme des J.-B. YEATS J. VAN HELL Jeux antérieurs à 1912. Irlande Hollande 1912 STOCKHOLM, G. HOHROD et M. ESCH- BACH, Allemagne, Médaille d'or, (Ode au Sport). LISTE DES CONCURRENTS 1916 N'a pas eu lieu. Nations .. 9 ,920 ANVERS, RANTERO NICOLAI, Italie, Mé­ Individuels 62 daille de Vermeil (Canzoni olimpioniche). Belgique. — T. ELSEN, 22 ans. Portrait d'un 1924 PARIS, G. CHARLES, France, Médaille de joueur de golf. — M. TYTGAT (Aîné), 53 ans: ux vermeil, (Je Olympiques). i0 L'éducation de l'enfance; 20 Le salut aux dra­ peaux; 30 Les Sports d'hiver. Danemark. — J.-V. ANDERSEN, 32 ans: i0 La lutte; 2" La lutte (4 gravures sur bois). — C. MUSIQUE ASMUSSEN, 51 ans « Sur les mains ». — F. G CHARLES. BONNEN, 39 ans: u Attendant le signal ». — S. KIELLAND-BRANDT : i" Lutte au large, 2" Yachts croisant par temps de rafale. — M. LORENTZEN, 32 ans: « ». — A. Etats-Unis. — L COUTURIER: «The Greek LISTE DES CONCURRENTS Maiden ». — MIAMI BELLE LOUIS (M^). Finlande, — SUOMELA: « Milon », drame en Nations quatre actes. Individuels 7 France. — S. ARDOIN : Le triomphe de l'athlè­ te. — M. BERGER, Histoire de quinze hommes. — Australie. — L, RUBY REYNOLDS-LEWIS. GEO CHARLES « Jeux Olympiques ». — A. Chasse à courre. CHRISTORY ; "Aux Sports». — F. DARGET Belgique. — S. DANEAU « Jeux Funéraires »; SAVARIT c( Termopyles ». — J. GAZEAU : six instantanés motifs: La perche, les anneaux, le « Séraphita » ou la Montagne d'Hiver. — A. saut en longueur, le water-polo, le javelot, le GODINAT: Poème « A la Gloire des Sports ». disque. C.-A. GONNET, « Vers le Dieu d'Olympie ». — LAISANT « Sonnet Olympique ». — L.-A. MON­ France — GERRY: « Hymne aux Sports ». — TAI,: <1 Arcamba », roman ; 11 Sur les cîmes » H MASQUILLIER THIRIEZ « Ludus pro poème. — MONTHERLANT: « Le Paradis a Patria ». — J. RICHARD: Marche Sportive pour Vue en plan l'ombre des Epées ». — H. VINCENT : K Ode piano. actuelle ». — Grande-Bretagne. — G. BAMBER; « The Lans Grande-Bretagne. — G. BAMBER : « The Con­ Where the Rose is grown »; H O Vigila, new let test »; The Land where the Rose is grown »: the james begin ». « Didot »; « O Vigila ». — CHALMERS « The Norvège. — M. MOARITZ, « Ski-Sporten ». Wise Men ». — P.-Si-G. DUBASH « A Football • Match. — GRAVES « At the Games ». — M. STUART « Sword Songs ». — Ch. WILLIAMS « Cérémonial Ode ». DECISION DU JURY. — Le Jury n'ayant J. JACOBY. Irlande. — O. GOGARTY; « Ode pour les jeux décerné aucune récompense, il n'y a pas lieu de Tailteam ». — B. MAC NAMARA « The Glo­ d'établir de classement. rious Uncertainty ». — MURRAY : Birthrigt »: LUNDSTEEN, 21 ans: 1" affiche foot-ball; 2° « Maurice Harte » pièce de théâtre. — J. R^ AN ; affiche gymnastique. — K. MERRILD : 1° Fem­ <( The New Master of the Clanwilliams ». me gyiain&st'e; 2° Jeu de paume; 3° La Nageuse; 4° Le Boxeur; 50 Baseball; 6° La belle Suzanne. Luxembourg. — F. SERVAIS: « Les Sports » RÉSULTATS s. SWANNK ; 1° La danse; 2° Avant l'exer­ fantaisie scientifique et sportive, en vers. cice; 3e Le vainqueur; 4e Les chefs grecs font Suisse. — F. DE REYNOLD, « Odes Olympi­ dévêtir les Perses captifs pour que l'armée puisse ques » A. SCHMITT « Nocturno » Improvisation Le Jury n'a pas décerné de récom­ prendre courage à voir les corps gras et inexerçés Elévation extérieure. d'un Skieur. — SMART, « L'Exubérante jeunesse de ennemis. au grand air ». penses.

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Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library Le tableau « RUGBY » de M. J. JACOBY, Le tableau « CORNER » de M. J. JACOBY

Egypte. — ENAYAT ALLAH IBRAHIM, 27 Hollande — BAS-VETH, 63 ans: i0 Le départ 0 Luxembourg. — J. JACOBY, 33 ans: i Corner Le tableau « NATATION » de M. J. B. YEATS. ans, i0 Paysan de la Basse-Egypte; 20 Paysan de à l'aube; 20 L'arrivée du vainqueur au coucher (Foot-ball); 20 Départ; 30 Rugby. — A. SIMON, la Haute-Egypte, ; 30 Pastègue. du soleil. — J. CROIN, 30 ans: Portrait d'un 23 ans: Sur les champs de sport (trois œuvres). cavalier en costume de chasse rouge. — F. EN- France. — G. ACHILLE-FOULD : Nageuse. — Suisse. — O. FRUH, 33 ans: « Jockeys ». — GEL, 52 ans: « Navigation . •— E. GERDES, R.-G.-P. BARON, 36 ans: i0 Frise décorative A.-J. WELTI, 30 ans: Le jeu du Hurnuss (Sport 37 ans- Portrait de M. Westerouen Van Meeteren pour intérieur de salles de clubs; 20 Panneau dé­ des bergers bernois). Master Of the Hounds de la N. J. V. — I. ISRA­ coratif: « l'Effort ». — R. BESSERVE, Esquisse SCULPTURE ELS, 59 ans: i0 Match de boxe; 20 Boxeurs assis; pour « Les lutteurs ». — S. BOUTAREL, 30 ans: 30 Champion nègre; 40 Boxeur nègre assis. — M. Dessins sportifs. — M. BUSSET, 44 ans: i0 Le MON NIC KEN DAM, 50 ans: « L'amazone ». — saut en ski; 2e L'arrivée d'un hydravion; 3e Le M. NAUTA, 28 ans : a Le vainqueur ». — E.-R.-D. départ d'un hydravion. — M.-J. CARPENTIER, RÉSULTATS SCHAAP : Race de Tjotter (bateaux-yachts). — 13 40 ans: Le salut de l'athlète. — G. CIM, 39 ans: W. SLUTTER: i0 L'hiver à Davos; 20 Match i0 La montée du calvaire ou « Un isolé du Tour Becktt-Tommy-Burns ; 30 Foot-ball; 40 Lawn- de France »; 20 Joueurs de rugby « Une touche ». 0 Tennis. — W. VAN HASSELT, 42 ans: La Passe M. COTTY, 40 ans: i Jeux oubliés: Grâces envo­ MÉDAILLE DE VERMEIL: J. JACOBY, Lux., (Etude lées; 20 Course de bobs. — P.-C.-M. DE PLU­ de sport). MENT DE BAILHAC : Nages et plongeons artis­ tiques Deirhé. — L.-A. DERRUAU, 36 ans: <( La MÉDAILLE D'ARGENT: J.-B. YEATS, Irl., (Nata­ » FT** Meute » course à pied. — A. ESTREL, 35 ans: tion). « Rugby ». — J. GUINARD, 25 ans: Knock-out » (boxe). — R.-M.-A. GUIMBERT (Gid), 19 ans: MÉDAILLE DE BRONZE: J. VAN HELL, Holl « Silhouettes sportives ». — R.-A.-M. GUIL- (Patineurs). MARD, 27 ans: Attitudes sportives, Poids rowing. 1 1 Médaille de Vermeil — P. LACROIX, 32 ans; Une fine lame. — L.-Â. C. DIMITRIADIS LAN DRE, i0 Avant la Natation; 20 Répétition (Danseuse dansant); 30 Avant la représentation Grèce (Danseuse se chaussant). — J.-H. LARTIGUE, CLASSEMENT DES NATIONS p# jjv 30 ans: i0 Course à pied; 20 Athlète au repos; 30 Médaille d'argent Médailles de bronze Boxe; 40 110 mètres haies. — P. LORRETTE, fW, y ire LUXEMBOURG: 10 points (ier J. JACOBY), F. HELDENSTEIN J.-R. GAUGUIN, 38 ans: i0 Quatre dessins rehaussés (rythmique 0 Luxembourg Danemark femme); 2 Silhouettes de sport (femme). -7- Y. 2® IRLANDE; 5 points (2e J.-B. YEATS). MELEY, 26 ans: i0 Le tennis; 20 Le* golf •— i * ^ 0 L.-C. MASCAUX A.-E. PLANSON, 26 ans: i Foot-ball ^ 2^: Athlè­ 3e HOLLANDE: 4 points (3e J. VAN HELL), tes ; 30 Le retour des vainqueurs. — H.-J,,. PON- France TOY : <( Les 6 jours au Vél'd'Hiv. »'; — R. ROUSSEL, 39 ans: Le discobole. — H. SCHWAB, 46 ans: Dans la cabine, portrait de F. HURDMAN LUCAS, arbitre officiel de la LES LAURÉATS OLYMPIQUES LISTE DES CONCURRENTS M. J. B. YEATS. Fédération Française de boxe, membre du Royal Temple Yacht-Club. — L. SEEVAGEN « La Ce concours ne figurait pas au programme des Nations 14 chasse ». — P. SECOND-WEBER, 38 ans: « Bob (Foot-ball association). — J. VAN HELL, 35 ans: Jeux antérieurs à 1912. Individuels 67 Youssef » (Boxeur Arabe). — G.-E.-M. VILLA, <( Patineurs ». — C. VAN STEENWYK, 27 ans: 1912 STOCKHOLM, G. PELLIGRINI, Ital., Médaille 3 planches de l'album d'escrime « Haut les mas­ « Le boxeur » (T. Vigé). — P. VAN VER HEM, Afrique du Sud. — S.-J.-P. ELOFF, 37 ans : ques ». d'or. (Trois frises représentant les sports 39 ans: Corrida de Toros. — B.-A.-J.-G . VAN i0 Lanceur de javelot; 20 Boxeur. Grande-Bretagne. — G.-A. BAMBER, 37 ans: VLYMEN : finale cycliste sur route. — C. UREE- d'hiver). Belgique. — « Fide et Fiducia »; 20 « Finis coronat opus »; DENBURGH ; « Régates ». — H.-J. WOLTER, V.-J.G. DEMANET, 29 ans : Invo­ 0 0 1916 N'a pas eu lieu. 3" (( Bearing thy Banner... Seek thy Star ». — 51 ans: i Le Skieur Gunter; 2 Patineurs sur un cation d'athlète. canal hollandais. C. SIMPSON, 39 ans: « La chasse à la loutre, 1920 ÀNVERS, Mme BROSSIN de POLANSKA, Danemark. — J.-R. GAUGUIN, 43 ans : Le 0 0 la victime »; 2 Cygnes sauvages; 3 Canards Irlande. - j. KEATING, 35 ans: « The Fow­ France (L'Elan). Boxeur. — J. KRAGH, 54 ans: i0 Gymnastique sauvages au clair de lune; 40 La chasse aux ler ». — J. LAVERY Steven Donoghue. — J -B. primitive; 20 La lutte sportive (plaquette en étain) ; canards, l'affût en bateau. YEATS, 53 ans: i" Natation; 20 Avant le départ. 1924 PARIS, J. JACOBY, Lux., (Etude de sport). Le tableau « PATINEURS >. de M. J. VAN HELL. 30 Récompense des Coureurs (plaquette en étain).

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Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library 56 ans: Cadre contenant: a) Joueur de Football^ Espagne. — J. CLARA: Tête de jeune athlète. R.-J. JOSSET, 32 ans: Au Vainqueur des Jeux Olympiques. — R. LAMOURDEDIEU, 47 ans: b) Vainqueur; c) Patineuse. — F. SCHMIED, LE CONCOURS DE SCULPTURE France, — L. ALLIOT, 47 ans: i0 Lanceuse i0 Ensemble décoratif: a) Discobole; b) Athlète 31 ans: « Lutteur au repos ». — J. SCHNYZER, de boule; 20 Les deux Boxeurs; 30 L'Arrivée. — au repos; c) Lanceur de Javelot; 20 Le Discobole 48 ans: « Coureur ». -— C. YEZ, 51 ans: 1' R.-J.-L. ANDREI, 18 ans: Le Vainqueur Olym­ (grandeur d'exécution); 30 Lanceur de Javelot. — Groupe de Rugby; 20 Coureur à l'arrivée; 3* pique. — R.-R. BENARD, 43 ans: i0 Cadre mé­ P. LANDOWSKI : i0 Le Pugiliste; 20 L'Aviation; Groupe Football. —• O. WALDMANN: L'Equilibre daille « Sports d'Hiver » Comité Olympique 1924, 30 Boxeur tombé. — L. MARINIER, 37 ans: ou la Naissance de l'Aviation. Chamonix (Mont Blanc); 20 Médaille Olympique; Statue « Football Association ». — L.-C. MAS- Tchéco-Slovaquie. — J.-U. DUSEK, 33 ans: 30 Médaille commémorative des Jeux Olympiques, CAUX, 42 ans: 7 médailles sportives. — A. MAS- i0 Vainqueur au but; 20 Archer. — J. OBROVS- Paris 1924. — H. BOUCHARD, 49 «m5» Cadre POLI, 49 ans: i0 Le Jet du Boulet (statuette); KY, 42 ans: Lanceur de Javelot. contenant cinq médailles représentant les Sports 20 Masque de Philippidès. — E.-R. MERIGNAC: Equestres, le Tennis et le Ski. — M. BOURAINE, i0 Le Salut de l'Epée (bas-relief en marbre, sur Yougo-Slavie. — F. COTA, 26 ans: i0 Jet de 38 ans: i0 Le Plongeur; 20 Joueur de Football; la pierre; 20 Le Coureur. — F. KROLY, 39 ans: 30 Coureur à l'arrivée; 40 Sprinter au départ; i0 La Natation; 20 Rameurs. — J. SKARPA, 43 50 Joueur de Golf; 6° Joueur de Rugby; 70 ans: <( Lutteur ». — J. ZAJEC, 55 ans: « Héros Joueuse de Tennis; 8° Lanceur de poids I; 90 mourant ». Lanceur de poids II; io0 Groupe de Boxeurs; il0 Statue Lanceur de Javelot; 120 Boxeur atta­ quant; 130 Boxeur se défendant. — E. BOUR- GOIN, 44 ans: Coupe de Sport, en bronze, ciselée RÉSULTATS et dorée. — M.-J. CARPENTIER, 38 ans: i0 Tir à l'Arc; 2° Athlète au repos; 30 Boxeur. — F.-N. CHARPENTIER, 66 ans: Les Lutteurs; F. CO­ 0 0 GNE, 48 ans: i Athlète victorieux; 2 La Boxe; MÉDAILLE DE VERMEIL: C. DIMITRIADIS, Grèce 30 Le Saut; 40 Le départ; 50 L'Arrivée; 6° Le (Discobole Finlandais). poids; 70 Le plaquage; 8° Le Rugby; 90 Le Disque; io0 Le Tennis; 110 Portrait de Franz- MÉDAILLE D'ARGENT: F. HELDENSTEIN, Lux. Reichel; 120 Médailles plâtre des Jeux Olympiques. (Vers l'Olympiade). — A.-L. CROS, 48 ans: 1 cadre: a) 10 plaquettes MÉDAILLES DE BRONZE : J.-R. GAUGUIN, Dane. Sports d'Hiver; b) 1 plaquette Rugby; c) 1 mé­ daillon Tennis; d) 2 plaquettes Tir et Régates à (Le Boxeur). — L.-C. MASCAUX, Fran. (Cadre voile. — A. DAVID: Le Salut de l'athlète. — de Médailles). L. DELAPCHIER, 46 ans: i0 Coureur au départ; 20 Boxeur (attaque); 30 Boxeur (défense); 40 Lan­ ceur de poids. — J. DESCOMPS, 55 ans: Coupe Olympique. — E. DROUOT, 55 ans: Football CLASSEMENT DES NATIONS C. DIM1TRIADIS. Rugby. — H. DROPSY, 39 ans: Un cadre conte­ nant divers sujets sportifs, plaquettes et médailles: ire GRECE: 10 points (i^r C. DIMITRIADIS). a) Victoire (plaquette bronze) ; b) Victoire (mé­ 0 2e LUXEMBOURG: 5 points (2e F. HELDENS­ daille bronze ; c) Danseuse (médaille) ; d) Danseuse marbre vert antique); 2 La Leçon d'armes: Mise TEIN). (médaille); e) Danseuse (médaille); f) Héraclès en garde (bas-relief en bronze sur cadre chêne); 0 (plaquette) ; g) Héraclès (plaquette face et revers) ; 3 Le Salut des armes (bas-relief bronze sur cadre 3e ex-œquo DANEMARK: 3 points 1/2 (3e ex- 0 h) Héraclès (plaquette); i) Education d'Héraclés chêne); 4 Un cadre de plaquettes et de médailles œquo, J.-F. GAUGUIN). en bronze : a) Les belles attitudes de l'escrime (fonte et bronze); j) Education d'Héraclès (fonte FRANCE : 3 points 1/2 (3e ex-œquo, L.-C, MAS­ et étain) ; k) Vainqueur (fonte-bronze) ; 1) Vain­ française; b) Assaut d'épée; c) Assaut de sabre; queur (fonte-étain) ; m) Breloques (Victoire, Héra- d) Une Escrimeuse. — F. MICHOT, 33 ans: CAUX), Joueur de Rugby « Trois-Quart ». — H.-R. MON- i CASSIN, 51 "ans: i0 La Joie des Sports; 2° Athlète saluant. — PLASAIT et HERVIER i0 Coupe métal argenté « Tennis » (trois raquettes supportant la - coupe) ; 20 Coupe métal argenté <( Sports » (trois griffes dauphins); 30 Coupe métal argenté « Sports » (quatre griffes dauphins); 4° Coupe métal argenté « Sports » (trois avirons supportant la coupe). — C. RAVOT, 51 ans: i0 Lancement du Disque (femme); 20 Poids et Haltères (homme). — P. RICHARD-WILLM, 29 ans: Une vitrine comprenant: a) Rugby; b) Pati­ nage. _ P.-M.-L.-P. RICHER : i0 Plateau, sta­ tuettes bronze: Groupe Football, Lancement du Disque, Lancement du Poids, Boxe, Barre à deux mains; 20 Plateau, Statuettes bronze: La Course, La Lutte, Haltères, Athlète au repos. Bras tendu ; 30 Cadre, modèles de médailles: a) Gallia; b) Athlète Vainqueur. — R. RIVOIRE: Lancement du Javelot. — R. ROGER-BLOCHE, 59 ans: i0 Nid de Grenadiers; 20 Boxeur. — M. ROSEN- FELD: Tireur à l'Arc. — L. TAUZIN, 42 ans: Le Lanceur de Poids. — J. VERSCHNEIDER, 52 ans : « Le Saut ». Grande-Bretagne. — K. MALTWOOD: « L'idée Sportive ». Grèce. — C. DIMITRIADIS, 43 ans: Discobole Finlandais. Irlande. — O. SHEPPARD, 59 ans: Médailles. Italie. — A. CATALDI : « La Course ». — V. GEMITO : i0 La Source; 20 La Jeunesse de Nep­ tune; 30 Tête d'enfant; 40 Vendeur d'eau; 50 Médaillon Alexandre-le-Grand ; 6° Médaillon Alexan- dre-le-Grand ; 70 Médaillon Alexandre-le-Grand. — A. PAOLI POGLIANI :-Médaille en bronze: « La Le « Discobole finlandais » Course ». Le (( Discobole finlandais » par C. DIMITRIAD1S. Luxembourg. — F. HELDENSTEIN, 32 ans: par C, DIMITRIADIS. « Vers l'Olympiade ». Norvège. — S. MADSEN, 43 ans: 10 Le Cou­ clés, etc...); n) Médailles sportives (bronze). — reur; 20 Monument au Sport. — A. SVOR, LES LAURÉATS OLYMPIQUES GENGRAND, 72 ans: Coureur. — E. FRAISSE, 60 ans : « Lanceur de Disque », statue en bronze. 44 ans: i0 Fontaine Olympique; 20 Cadre: Mé­ Cette épreuve ne figurait pas au programme des dailles et plaquettes. — B. GIRARDET, 54 ans: Suisse. — M.-A. DE BLONAY, 27 ans: (F Lan­ Jeux antérieurs à 1912. ceur de Poids ». — G. EICHHORN, 37 ans: Vers le but (coureur); Vers le but (virage). — H.- 1912 STOCKHOLM, W. WINANS, E.-U., Médaille 0 0 i0 Statuettes: « Halte-là » (gardien de but); L. GREBER, 70 ans: i L'Arrachée; 2 Le Vain­ d'Or (Un Trotteur Américain). queur. — M. GIRAUD RIVIERE, 53 ans: i0 Les « Allons-y » (joueur de Rugby) ; « Arrivée » (cou­ Coureurs; 20 Football Association; 30 Joueur de reur de vitesse); u Service » (joueur de Tennis); 1916 N'a pas eu lieu 0 0 « Touche malheureuse » (course de haies); « Der­ Chistera; 4 Coureur; 5 Joueur de Rugby; 6° 1920 ANVERS, A. COLLIN, Belgique. Médaille de WmMMmm Joueur d'Assaciation ; 70 Lanceur de Javelot. — nier effort » (Lanceur de Javelot); u Bon voyage » Vermeil, (La Force). G. HALBOUT, 29 ans: i0 Salut de l'athlète; 20 (Skieur); « En garde » (Boxeur); « Planche libre » 0 (gymnaste); 20 Coupe calice pour: Football Asso­ 1924 PARIS, C. DIMITRIADIS, Grèce, Médaille Danseuse: 3 Effort; 4 Lanceur de Javelot. — Le « Discobole Finlandais » par G. DIMITRIADIS. HERVIER, en collaboration avec PLASAIT. — ciation, Football Rugby, Tennis. — H. FRET, Vermeil (Discobole Finlandais).

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Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library LE CONCOURS DE SCULPTURE La Cérémonie Je clôture ci es Jeux

M. F. HELDEMSTE1N M. L. C. MASCAUX Médaille d'argent. Médaille de bronze.

Les drapeaux des nations lauréates devant la tribune officielle.

La cérémonie de clôture des Jeux Olympiques, comme celle qui n'avaient pu être encore proclamés, puis ceux des nations de l'inauguration, est rigoureusement réglée par le Protocole. vainqueurs dans les derniers concours équestres, étaient hissés aux mâts olympiques, salués par les hymnes nationaux et les Ainsi qu'il est spécifié, cette cérémonie, pour les Jeux de 1924, se déroula à l'issue des derniers concours, en l'espèce, acclamations. Ce dernier cérémonial accompli, cavaliers et chevaux re­ les Jeux équestres. prenaient, au petit galop, la direction de la Porte de Marathon. Aussitôt qu'ils furent terminés et avant_ que vinssent se présenter les lauréats, les cavaliers qui venaient de participer Les Jeux étaient terminés. au dernier concours d'obstacles, étaient masses a l'extérieur La place était maintenant aux lauréats pour la lecture du du Stade. Franchissant alors la Porte de Marathon, ils débou­ palmarès. chaient sur la pelouse, opérant au petit galop, précédés des Ceux-ci, rassemblés en trois groupes ; celui des vainqueurs, trompettes à cheval de la Garde Républicaine, un défilé extrê­ celui des seconds et celui des troisièmes, précédés de leurs mement pittoresque par l'infinie variété des uniformes que drapeaux, débouchaient à leur tour de la Porte de Marathon rehaussait un soleil resplendissant. pour venir se développer sur la pelouse, en un arc de cercle Puis, arrivés face à la tribune officielle, pes cavaliers opé­ face à la tribune présidentielle. raient en deux groupes une conversion à droite et une conver­ Là, M. Pierre de Coubertin, Président du Comité Interna­ sion à gauche pour s'immobiliser sur la pelouse. A cet instant, tional Olympique ; le Comte Clary, Président du Comité Olym­ les drapeaux des nations triomphantes dans les concours d'Art, pique Français, Commissaire général des Jeux; le Baron G. de

^

La remise des récompenses à la délégation française. La remise des récompenses à la délégation des Etats-Unis. Les Médailles Sportives de M. L. C. Vers l'Olympiade » de M. F. HELDENSTEIN

Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library Monsieur le Député, International Olympique et des Présidents des Comités Olym­ piques nationaux et des Fédérations internationales, prononça J'éprouve une très profonde émotion en accomplissant le geste alors la clôture du haut de la Tribune d'honneur, en ces termes. symbolique que vous me demandez et en prenant possession du drapeau que vos compatriotes ont fait tisser en l'honneur de la Au nom du Comité International Olympique, après avoir VIIIE Olympiade. offert à M. le Président de la République et au peuple français, Nulle nation n'était mieux qualifiée que la vôtre pour apporter aux autorités de la Ville de Paris et aux organisateurs des Jeux, le à la France cet étendard. La Belgique et la France si profonde­ tribut de notre profonde gratitude, nous proclamons la clôture des ment attachés à la Paix, se sont cependant étroitement unies dans concours de la VIIIe Olympiade et, selon la tradition, nous convions la guerre des Nations pour la défense du Droit et de la Civilisation. la jeunesse de tous les pays à s'assembler dans quatre ans à Ams­ Ce drapeau personnifie les hautes qualités qui se sont affirmées terdam pour y célébrer, avec nous, les Jeux de la IXe Olympiade. avec tant d'éclat pendant les grandes épreuves sportives de ces Puissent-ils se dérouler dans l'allégresse et la concorde et puisse deux derniers mois. Il sera le souvenir inépuisable de ces solen­ de la sorte le flambeau olympique poursuivre sa course à travers nelles assises de l'athlétisme et des sports qui ont fixé les regards les âges pour le bien d'une humanité toujours plus ardente, plus da monde entier. courageuse et plus pure. Qu'il en soit ainsi ! Au nom de la Capitale, en présence de M. le Commissaire Général à l'Education Physique, qui représente ici le Gouver­ La remise des récompenses à la délégation britannique. La remise des récompenses à la délégation finlandaise. nement de la République, j'en prends possession. Soyez convaincu Ees trompettes de la Garde Républicaine sonnent. Le dra­ que nous ferons bonne garde autour de lui. peau olympique est amené, salue par cinq coups de canon.

Blonay, Vice-Président de la Commission Exécutive du Comité au total 37 lauréats sur les m participants qu'elle avait pré­ International Olympique, avaient pris place sur une estrade sentés, affirmant ainsi la valeur physique d'une race exem­ aménagée sur la piste pour la distribution des médailles. plaire. Venaient encore la Grande-Bretagne, avec 34 lauréats ; la Suède, avec ; la Suisse, avec ; l'Italie, avec 17 ; la Tour à tour défilèrent athlètes ou représentants des nations 29 24 Belgique, avec 13, etc... Ainsi furent appelées 22 nations, et citées, pour retirer la médaille destinée à symboliser^ a notre autant de fois les applaudissements crépitèrent, chaleureux, époque éprise de matérialité, l'humble couronne d olivier qui tout autour de l'immense arène olympique. Ee Président ^du ceignait le front des vainqueurs aux Jeux de l'Antiquité. Comité International Olympique regagna alors la tribune prési­ En même temps que s'accomplissaient les gestes, les hauts- dentielle, puis se déroula la cérémonie de clôture. parleurs annonçaient, de leur voix puissante, les noms des Pendant que flotte et domine encore, pour quelques minu­ lauréats et de la nation triomphante. C'est ainsi que, lorsque tes, l'immense drapeau olympique, trois autres drapeaux sont M. Thompson, le Président du Comité Olympique Américain, hissés le grec, le français, le hollandais, salués par leurs le premier, se présenta pour recevoir des mains du Président hymnes nationaux, et ainsi est retracé symboliquement l'his­ du Comité International Olympique les médailles qu'avaient toire des Jeux modernes et leur enchaînement : la Grèce, qui remportées ses nationaux, les hauts-parleurs répétèrent, pour fut le berceau de leur restauration ; la France, qui vient de les milliers de spectateurs : « Etats-Unis, 45 vainqueurs Olympi­ célébrer l'Olympiade, _et la Hollande, qui continuera la tradi­ ques, 27 seconds, 27 troisièmes ». Et, à cet énoncé, les mains applaudirent avec frénésie pendant que des clameurs sans fin tion en célébrant la prochaine. saluaient le triomphe des prestigieux athlètes américains. M. Pierre de Coubertin, debout dans la tribune du Comité Puis, ce fut la France avec 14 vainqueurs, 14 seconds et International Olympique, entouré du représentant du Gouver­ 13 troisièmes, pour qui M. J. Rimet, Vice-Président du Comité nement français," du Président du Conseil Municipal de Paris, Olympique Français, vint recevoir les médailles ; la Finlande, du Préfet de la Seine, des Bourgmestres d'Anvers et d'Ams­ avec 14 vainqueurs olympiques, 13 seconds et 10 troisièmes. terdam, du Syndic de Eausanne, des membres du Comité

M. Maurice QUENTIN, Président du Conseil Municipal de Paris, reçoit, de M. le Bourgmestre d'Anvers, la garde du drapeau olympique.

Dans le silence et le recueillement des quatre années qui vont Puis sont descendus, à leur tour, les trois drapeaux grec, suivre, il continuera d'abriter les nobles traditions des Jeux Olym­ çais et hollandais et les chanteurs entonnent le « Chœui de la Muette », d'Auber et l'<( Hymne à la France >_), d'Ambroise piques et, lorsque dans quatre ans, le Président du Conseil Muni­ Thomas. En même temps, le Président du Comité Internatio­ cipal le remettra à son tour à M. le Bourgmestre de la ville d'Ams­ nal Olympique remettait au Président du Conseil Municipal terdam où auront lieu les futures épreuves, je pourrai attester de Paris, le drapeau Olympique en satin brodé, donné en 1920 qu'avec lui, je transmets intacte la tradition. par le Comité Olympique belge, et qu'il venait _de^ recevoir de M. le Bourgmestre d'Anvers, drapeau qui doit être con­ La transmission du drapeau Olympique accomplie, les servé à l'Hôtel de Ville de Paris jusqu'en 1928, date de la groupes des lauréats se reformaient sur la pelouse, puis, pré­ cédés de leurs drapeaux, quittaient définitivement le Stade célébration de la IXe Olympiade. C'est en ces termes que M. Maurice Quentin, Président du par la Porte de Marathon. Les Jeux de la Vlir Olympiade, Conseil municipal de Paris, reçut la garde du drapeau Olym­ avec leur gloire et leur impérissable souvenir, étaient entrés pique : dans le passé, dans l'Histoire.

M. Pierre de COUBERTIN, Président du Comité International Olympique, prononce le discours de clôture des Jeux.

Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library NOMBRE DE PLACES ET POINTS OBTENUS CLASSEMENT GENERAL DES NATIONS Ordre TOTAUX C mes 0 mes de NATIONS 1 tes 0 rin.'s Ornes /mes

j Classem1 PLACES POINTS AUX JEUX OLYMPIQUES DE PARIS 1924 Places Points Places Points Places Points Places Points Places Points Places Points

13 TCHÉCO-SLOVAQUIE- . 1 4 5 1 3 7 21 10 20 19^ 3 6 6 64'.

- x;)t-£ x' xxV *•. g e 14 AUSTRALIE 3 1 2 1 1 'k'X xV "* x• x-x. • v.• ' / ; > • v 4 g XX.X..X.X,XX.3<; 30 5 3 2 4g ,V .X X- X X.X X.X,'; f; v: -v; •.yX 1 4 .x x 15 ARGENTINE 1 3 2 11 10 15 g 3 g 44

16 YOUGOSLAVIE .... 2 1 4 1 2 10 20 5 12 2 2 41

^VI; '^2 17 ESTHONIE 1 1 4 1 2 9 10 5 16 3 2 36 B 1. ÉTATS-UNIS 1g CANADA 3 1 4 1 2 11 15 4 12 2 2/3 33^ 3

19 AUTRICHE 3 1 2 1 2 9 15 4 6 2 2 29 2. FRANCE 3. FINLANDE 20 AFRIQUE DU SUD . • 1 1 1 1 1 5 10 5 4 3 2 24

21 LUXEMBOURG .... 1 1 1 3 10 5 1 16

NOMBRE DE PLACES ET POINTS OBTENUS | Ordre 22 JAPON 1 1 2 1 5 TOTAUX 4 3 4 1 12 |rcs O mes Ooies /mes t mes nés de NATIONS 6 22 POLOGNE 1 1 1 1 4 5 4 2 1 12 Classement PLACES POINTS Places Points Places Points Places Points Places Points Places Points Places Points 24 IRLANDE 1 1 1 3 5 3K 3

25 GRÈCE 1 1 10 1 ÉTATS-UNIS .... 45 27 27 9 14 11 133 10 450 135 10g 27 27^ 101/3 7575/6 25 URUGUAY 1 1 10 2 FRANCE 14 14 13 14 10 6 71 10 140 70 51 19^ 327^ 27 PORTUGAL 1 1 1 3 9 3 FINLANDE 14 13 10 11 6 3 57 4 3 2 140 55 40V2 42 12 3 292^ 2g HAITI 1 1 1 3 4 GRANDE-BRETAGNE • 9 13 13 11 g 12 66 4 2 M 6X 90 65 52 33 15^ 267 29 ÉGYPTE 2 2 6 5 SUÈDE 4 13 12 16 5 10 60 6 40 65 4g 47^ 10 10 220X 29 ESPAGNE 2 2 6 6 SUISSE 7 g 10 6 6 2 39 6 70 40 39^ 1g 12 2 181^ 29 NOUVELLE-ZÉLANDE . 1 1 2 6 7 ITALIE g 3 5 g 4 5 33 4 2 go 15 20 24 g 5 152 32 MONACO 1 1 4 g BELGIQUE. 3 7 3 5 3 2 23 4 30 35 12 5K ïlA 98^ 32 ROUMANIE 1 1 4 9 HOLLANDE 4 1 6 3 3 3 20 4 40 5 24 9 6 3 g7 34 BRÉSIL 1 1 3 10 DANEMARK 2 6 5 4 1 4 22 3 20 30 17% 10 2 4 g3>2 35 LETTONIE 1 1 1 11 NORVÈGE 5 2 3 1 2 13 2y2 2/2^ 50 10 12 3 4 79 36 CHILI 1 1 12 HONGRIE 2 4 4 2 1 2 15 1 1 20 20 16 6 2 2 66

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Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library lorsqu'elle sort des limites de la piste, enfin lorsque, au mo­ Us furent alimentés, en partie, par des subventions du Le5 d emoii5tration5 nors progranime ment de l'engagement de la partie ou bien après un point Commissariat Général à l'Education Physique et du Comité gagné, elle ne dépasse pas la raie du but. Olympique Français, qui participa financièrement à l'opéra- Sauf convention contraire, on trace la raie du but à 10 *tion pour une somme de 36.000 francs. La Pelote Basqu Le Canoë Canadien. — La Boxe Fl't ançaise. — Les Jeux Je l Enfance. ou 15 mètres dans le blaid à mains nues et à 25 mètres dans Trois mois après le commencement des travaux, la première le blaid à chistera. tranche prévue pour l'année 1924 était terminée, c'est-à-dire Chaque faute -compte un point pour le camp adverse et celui- le mur de face, le terrain de jeu et les gradins de ciment armé L'article VI des règles générales des Jeux Olympiques, Conformément aux règles générales et au désir manifesté ci prend le but. On ne peut donc jouer à qui perd gagne, ce qui sur la gauche du terrain. Les dimensions du mur de face sont de 11 mètres de hau­ arrêtées au Congrès de Lausanne de 1921, stipulait ceci : par le C. I. O., le Comité Exécutif décida donc d'organiser : équivaudrait à ne pas jouer du tout. Un jury de trois membres juge sans appel les coups dou­ teur au milieu et de 9 mètres sur les côtés. Sa largeur est de « Le Comité organisateur des Jeux pourra organiser des 0 i Une démonstration de Pelote Basque, sport national teux, mais seulement à la demande des joueurs. 17 mètres. Il est construit en moellons et un enduit spécial démonstrations de deux sports ne figurant pas au programme : français ; Les juges ont à se prononcer lorsqu'un joueur a été gêné lui donne un ton grès qui rend plus visible la pelote. « i0 Un sport national ; Une bande peinte en noir coupe horizontalement le mur à 20 Une démonstration de Canoë Canadien, sport national par son adversaire, lorsque la pelote est gardée dans le gant 0 1 mètre au-dessus du sol. Les balles qui frappent le mur au- « 2 Un sport étranger au pays organisateur. » d'un pays étranger ; au-delà de la limite tolérée (atchiki) ou encore lorsqu'elle rebondit dans le chistera. dessous de cette bande sont fausses. D'autre part, une proposition de M. Brown tendant à ce 3° Une démonstration des Jeux de l'Enfance, Une partie se joue en 45, 50, 60, 70 ou 80 points, selon les Deux lignes tracées verticalement n'ont d'autre utilité que qu'à l'occasion de la VIIIe Olympiade il puisse être organisé, conventions. Lorsque les deux camps se trouvent à égalité de servir de point de repère pour les joueurs du fond de la à Paris, des démonstrations des derniers Jeux populaires, était Un peu plus tard, une démonstration de Boxe Française et transmise par le Comité International Ol3'mpique, avec avis de Canne, sports éminemment français, fut ajoutée à la dé­ favorable, au Comité Olympique Français. monstration de Pelote Basque à titre de sport national.

La Pelote Bas que

Le Jeu Je la P elote Basque. La Piste. — La piste, que les Espagnols dénomment « can- cha » a, naturellement, la même largeur que le mur. Sa lon­ Lancer, arrêter, renvoyer une balle est un jeu primitif, gueur atteint 90 mètres. aussi facile à imaginer qu'à réaliser. Il n'est donc nullement Depuis l'introduction du grand chistera et la tolérance de étonnant que tous les peuples, depuis les plus éloignés de I'» atchiki », qui permet au joueur de faire, en plein élan, toute civilisation jusqu'aux plus raffinés, se soient livrés, dès quelques pas avant de relancer la pelote, il faut de très longues leur enfance, à ce sport dont on peut, par ailleurs, suivre les places. variations à travers les âges. Ainsi, s'il nous paraît difficile Un exemple : On a vu le joueur Chiquito de Cambo buter d'en attribuer la paternité à tel ou tel, on peut, du moins, à 70 mètres et même au-delà. En cours de partie, un joueur revendiquer pour le peuple basque l'honneur et le mérite d'avoir doué d'un bras très puissant renvoie la pelote à 80 ou 90 mètres. conservé puis perfectionné un jeu qui ne lui appartenait pas La meilleure orientation d'une place est nord-sud, ce qui en propre, mais qu'il sut rendre véritable­ évite, l'après-midi, de jouer avec le soleil ment national par une pratique constante dans les yeux. et généralisée. Actuellement, on désigne sous le nom de Le mur de fond ou mur de rebot. — De­ Pelote Basque l'ensemble des jeux de balle puis quelques années, on a tendance à limi­ pratiqués dans les sept provinces basques : ter le fond de la place par un mur de rebot trois françaises (Soûle, Labourd, Basse- moins élevé que le mur de face. Navare) ; quatre espagnoles (Guizpuscoa, Le Fronton de Paris possédera, plus Biscaye, Alava et Navarre). tard, un mur de rebot qui servira égale­ Ces jeux, très variés, peuvent se rame­ ment à jouer au blaid à mains nues. ner à deux fondamentaux : le rebot, le Lorsque au blaid à chistera la pelote tou­ plus ancien, et le blaid, qui constitue une chera ce mur, soit directement, soit après innovation relativement récente. un rebond, on doit exiger du joueur qu'il Le blaid se joue « en place libre » ou au la renvoie sans « atchiki », c'est-à-dire « trinquet ». sans la garder dans son chistera. Cette ma­ nière de « reboter » la pelote doit devenir Où et comment ou joue au blaid ? — la règle, encore que quelques pelotaris ne Nous nous bornerons à décrire le blaid s'y conforment pas. Le Fronton Olympique de Paris. « en place libre », qui fut seul pratiqué au tournoi olympique, et dont le jeu à chiste­ Règle du jeu de blaid. — Le blaid se ra a conquis par sa puissance, son élégance joue soit à mains nues, soit à l'aide d'un dans la dernière dizaine, ils ont la faculté de prolonger. Mais « place ». Il en va autrement pour le jeu de « rebot ». et ses règles faciles un public sélect et cos­ instrument qui, selon son mode de fabri­ il suffit qu'un joueur s'y oppose pour qu'il n'y ait pas de Le terrain de jeu mesure 90 mètres de long et 23 de large. mopolite. cation et sa forme, prend le nom de chis­ prolongation. Il a été conçu pour que puissent se jouer les diverses variétés Pratiqué à mains nues et à chistera, il tera (toujours en osier), gant de cuir, pala Telles sont les règles essentielles de l'une des variétés de de blaid en place libre et à la « longue ». constitue, en outre, le sport de prédilection ou raquette. ce sport si beau et si complet qui jouit, au pays basque, d'une Il fut l'objet de soins particuliers. popularité toujours plus grande, et qui a conquis Paris. Constitué à la surface par une matière spéciale, à la fois de beaucoup d'amateurs, encore qu'il y ait M. i. YBARNEGARAY, Les règles du blaid sont d'une simplicité dans les provinces basques françaises de enfantine. Le poids d'une pelote destinée à la main nue est de 85 à souple et résistante, il est parfaitement irrigué dans son sous- sérieuses tentatives pour rénover le Président de la Fédération Française Pes joueurs sont généralement au nom­ 90 grammes. Le poids d'une pelote destinée au jeu à chistera sol grâce à des rigoles de drainage réparties en tous sens avec de Pelote Basque. « rebot » et l'andien jeu « limpio ». bre de six : trois dans chaque camp ; deux est de 118 à 125 grammes, dont 55 grammes de gomme. pente de 0,01 par mètre, conduisant à un collecteur aboutis­ Le terain de jeu où l'on pratique le blaid se tiennent à l'avant, l'un à droite, l'autre sant à des puisards. dit « en place libre » est un vaste rectangle parfois cimenté, le à gauche ; le troisième est à l'arrière. On joue aussi en « tête à Le Fronton Je P ans. Quant aux gradins, construits en ciment armé, seuls ceux plus souvent en terre battue, limité par un mur de face ou fron­ tête », deux contre deux ou deux contre trois. édifiés sur la partie gauche purent être livrés au public, ceux ton proprement dit et exceptionnellement par un mur de fond Après avoir tiré au sort le but, un avant du camp favorisé Le Fronton de Paris où se déroulèrent, du 21 au 24 juillet du côté droit faisait partie de la seconde tranche des travaux appelé mur de « rebot ». lance la pelote contre le mur ; un adversaire la reprend soit 1924, les démonstrations de Pelote Basque a été édifié, à envisagés par la Fédération. Néanmoins, le Comité Olympique L'ensemble se nomme « la place » ou le « fronton. à la volée, soit à la demi-volée, soit après le premier bond, et Boulogne, sur un terrain de l'ancienne zone militaire qui en­ Français prit des dispositions pour y admettre un millier de La « place libre » est donc l'ordinaire front à un mur que la partie se continue ainsi, vive, mouvementée, ardente, pas­ cerclait autrefois Paris. spectateurs assis. l'on trouve dans les moindres villages du pays basque, dans sionnante, jusqu'à ce que l'un des pelotaris commette une Ce terrain a été concédé, le 13 juillet 1923, pour soixante Au total, la capacité du Fronton de Paris atteignit, au quelques villes du Midi et à Paris. faute. ans par la Ville de Paris à la Fédération Française de Pelote moment des démonstrations olympiques, 4.000 places assises Les dimensions de la piste et du mur sont assez variables. Il y a faute (falta) lorsque la pelote n'est pas reprise soit Basque pour l'édification d'un fronton et d'un « Foyer bas­ et 1.000 places debout. Le Fronton de Paris, qui fut utilisé pour les démonstrations au vol, soit après le premier bond ; lorsqu'elle touche le sol que ». Tel que, il répondit pleinement aux légitimes exigences olympiques et dont nous donnons plus loin les caractéristiques, avant de frapper le mur de face ; lorsqu'elle frappe ce mur Les travaux d'édification du Fronton commencèrent le des meilleurs pelotaris qui furent appelés à jouer devant le doit être considéré comme un « fronton-type ». au-dessous de la ligne tracée horizontalement à 1 mètre du sol ; 18 avril 1924. public des Jeux Olympiques.

618 — 619 —

Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library Le Terrain de Felote Ba.SQ.-Lie sl BillsunGOU-rt LA PELOTE A MAINS NUES

TQiBune

FROHTOM JEU

ENTREE

Pendant le match France-Espagne à mains nues. Un beau geste CÔTÉ ÔEihE (QUAI K>U POIiNT tou JOUB) du P'rançais P. DOYHKXART, Le dispositif du Fronton de Paris.

Les Recettes et les Spectateurs de la Pelote Basque^ au Fronton Je Pans I TABLEAU RÉCAPITULATIF PAR RÉUNIONS 1

NOMBRE DE SPECTATEU FIS NUMÉROS DATES

DES DES Non Payants RECETTES Payants Officiels — Presse TOTAL RÉUNIONS RÉUNIONS Concurrents

278 Lundi 21 Juillet SOS « ï •« ;Î S.^tSO Frs

279 Mardi 22 Juillet — < 5« 5 •» 1 ; — ——

280 Mercredi 23 Juillet ôOS •é ~ n 1>?-*< > •» ~ < >

281 Jeudi 24 Juillet ; 1 —: 5« T

• Totaux . . . 43.SO» 10 -^î . l -t : î l « ST-— Frs

L'avant espagnol GASTETI dans le feu de l'action.

TABLEAU RÉCAPITULATIF PAR CATÉGORIES DE PLACES

DÉSIGNATION TARIF NOMBRE DE DES DES PLACES RECETTES SPECTATEURS

PLACES PAR RÉUNION PAYANTS

freuxîèros (Tribune d'honneur). . . 20 fr. 396 tr S ) frs

SSeoOitTicles 10 844 "i O

Troisièmes. ... 5 1.063 S.SIS

TOTAUX . 2,303 1SX < t~~ L'équipe d'Espagne. L'équipe de France. De gauche à droite : GASTETI, LEDESMA et ICETA. De gauche à droite : TEYLAGU IN A, ANCHAGNO et P. DOYHEN ART

620

Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library Is e s I3 c. dirigeant^ de la Pelote basque. LA PELOTE A CHISTERA ET A PALA

La pelote basque est régieiiieutée, eu ï"rauce, par la fede­ Secrétaire Général délégué permanent à Paris : M. J. de ration Française de Pelote Basque, issue du Comité directeur Saiut-Pastou ; qui régissait antérieurement ce sport au sein de l'Union des Trésorier: M. Haitse ; Sociétés Françaises de Sports Athlétiques. Membres : MM. Fernand Forgues, Christian d'Elbé —• Son siège est en pays basque, à Bayonne. Elle a un bureau Louis Dassona, délégué. permanent à Paris. Son bureau, pendant la période des Jeux Olympiques, était Commission T ecluiicj ne pour les Jéinousl rations Olympiques. constitué ainsi : Président d'honneur : M. Frédéric de Saint-Jayme ; MM. Jean Ybarnegaray ; Président : M. J. Ybarnegaray, député ; Haitse ; Vice-Présidents : M. le Colonel Iracabal, M. le Docteur Facombe ; Anthony, M. l'Abbé Blazy, M. Amarant de Souhy ; J. de Saint Pastou.

COMPTE RENDU DE LA DÉMONSTRATION DE PELOTE BASQUE

Un revers L'Equipe d'Espagne au blaid à chistera. Un bond de l'Espagnol G A l\ ATL. De gauche à droite : GARATE, SAN!A MARIA, SAGARNA. de l'Espagnol SANTA MARIA. CONSIDERATIONS GÉNÉRALES les différents jeux de Pelote basque, main nue, Espagne (ceinture rouge). — Joueurs; ADARRA- pala, chistera, une assistance nombreuse. CA (arrière); CANTAL LA (avant). Les joueurs espagnols gagnèrent leurs parties contre leurs adversaires français, surtout par l'ap­ OFFICIELS Primitivement, les parties de Pelote Basque ins­ point de quelques individualités remarquables ; crites au programme, devaient être considérées mais, dans l'ensemble, le jeu, sensiblement égal Juge pour l'Espagne: M. AR1ZMEXDL comme de simples démonstrations; mais l'Espa­ de part et d'autre, donna lieu à des rencontres Juges pour la France: AL Pierre ETCHEBAS­ gne, qui compte un nombre élevé de pelotaris de qui démontrèrent excellemment et c'était le TER et Rémy DU H ART. grande classe, manifesta le désir d'être associée but recherché — les belles qualités développées h ces démonstrations. Le Comité Olympique Fran­ par les jeux de balle. çais y accéda volontiers et les matches qui en MATCH N" 4. — RÉUNION N0 281 découlèrent offrirent complètement le caractère de RÉSULTATS compétitions. Espagne bat France à chistera par 60 points à 52 Néanmoins, des parties furent jouées par des amateurs du pays basque à titre de démonstration; COMPOSITION DES CAMPS au surplus, en vue des matches opposant la MATCH N0 I. - RÉUNION N" 278 France à l'Espagne, il fut organisé des matches Espagne (ceinture rouge, écusson rouge et jaune), LUNDI 21 JUII.I.F.T, A 15 HEURES de sélection pour les joueurs français. joueurs : SAGARNA (avant droit); SANTA Ces quatre grandes journées de Pelote basque MARIA (avant gauche); GARATE (arrière). ont été suivies avec un vif intérêt et aussi avec Camp Rouge bat Camp Bleu par 60 points à 4-5. COMPOSITION DES CAMPS

Camp Rouge. — Joueurs ; Jean CAZABON avant droit); Albert HARIPSE (avant gauche); Ferdinand HIRIGOYEN (arrière). Camp Bleu. — Joueurs: SAINT-MARTIN (avant droit); Joseph ETCHEVERRY (avant gauche); AMARANT DE SOUHY (arrière).

OFFICIELS : : ^ : , •. Juges: MM. Fernand FOR(ilJFS, Rémy DU­ MA RT, Pierre COURTADE. Pendant le match France-Espagne à chistera. MATCH N0 2. — RÉUNION N" 270 Un revers du Français A. H A RIS PE. MARDI 22 JUILLET, A 15 HEURES

Espagne bat France par 45 points à 26. COMPOSITION DES CAMPS France (ceinture bleue, coq gaulois). Joueurs-. Pierre DO YH EN ART (avant droit); ANCHAGNO (avant gauche); TE Y LAG UIN A (arrière). Espagne (ceinture rouge, écusson rouge et jaune). — Joueurs : GASTE'IT (avant droit); ICF- TA (avant gauche); LEDESMA (arrière).

OFFICIELS

Juge pour l'Espagne: M. José URAIN. Juges pour la France: MM. Fernand FORGUES. Une attitude du pelotan Ferdinand HIRIGOYEN, M. J. de SAINT-PASTOU, Pierre ETCHEBASTER. champion de France. Secrétaire général de la Fédération Française de Pelote Basque. MATCH N" 3. — RÉUNION N0 280 France (ceinture blanche et bleue, écusson coq MERCREDI 23 JUILLET, A 17 HEURES gaulois). Joueurs: CAM1NO (avant droit); une très grande curiosité par le public si divers des Albert 11A R IS PL (avant gauche) ; MAJESCAS Jeux Olympiques. Pour la majeure partie, la Pe­ Espagne bat France à Pala par 40 points à 24. (arrière). lote basque était inconnue, mais les profanes furent OFFICIELS vivement conquis par l'élégance et la finesse de COMPOSITION DES CAMPS ce jeu qui nécessite, des <( pelotaris », une sou­ Juges pour la France: MM. Georges LACOMBE, France (ceinture bleue). Joueurs: Joseph ET­ Un joli mouvement Les deux équipes du match France-Espagne à Pala. Un renvoi plesse et une endurance incomparables. et J. DE SAINT-PASTOU. CHEVERRY (arrière); Jean-Baptiste ETCHE­ De gauche à droite : J.-B. ETCHEVERRY et J. ETCHEVERRY (France), Il y eut, à chacun des quatre matches franco- du gaucher J.-B. ETCHEVERRY du Français J. ETCHEVLRRA espagnols qui mirent en présence les joueurs dans VERRY (avant). Juge, pour l'Espagne: M. ROVIZOSA. CANTALLA et ADARRAGA (Espagne).

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Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library I.e C anoë Canadien LES DÉMONSTRATIONS DE BOXE FRANÇAISE ET DE CANNE

faubourg Montmartre, prît de Leboucher, de Rouen, des leçons La Boxe Française de Canne, qu'il enseigna ensuite concurremment avec la Savate. Charles Lecour, qui avait acquis une grande renommée, fut un jour opposé à un boxeur anglais du nom d'Owen Smith. Ce Bien avant que la boxe anglaise fut introduite en France, dernier, très habitué au ring, infligea une défaite complète au les Français pratiquaient excellemment la Savate, qui faisait de français, mais ce dernier, loin de se décourager, étudia de près la jambe et du jjied les agents principaux, ne considérant les la boxe anglaise, se rendant compte qu'en alliant les deux mains que comme armes défensives. Les « Savetiers » prenaient méthodes., boxe et savate, on pouvait composer un système une garde très basse, les jambes écartées, les mains en avant sérieux d'attaque et de défense. Il prit des leçons d'un profes-

Une épreuve de canoë à un rameur.

Le canoë est un sport extrêmement répandu au Canada. Le Comité Olympique Français avait donc demandé au Aux Etats-Unis également. Il présente cet avantage de pouvoir Comité Olympique Canadien de vouloir faire une démonstra­ être facilement pratiqué puisqu'il suffit d'un cours d'eau d'une tion de canoë qui est, chez lui, un sport bien national. Le profondeur insignifiante. Comité Olympique Canadien se rendit de bonne grâce au désir Ce sont les Indiens qui ont enseigné aux peuples du Nord du C. O. F. et le mit immédiatement en rapport avec la « Cana­ de l'Amérique l'usage du canoë, petite embarcation creusée dian Canoe Association » qui, en outre des rameurs canadiens, dans l'écorce d'un bouleau, facilement transportable, que quel­ promit le concours de rameurs des Etats-Unis du « Washington ques trapeurs emploient encore de nos jours, mais à laquelle Canoë Club ». les architectes et constructeurs de bateaux modernes ont, natu­ D'accord avec le Comité Olympique Canadien, il fut entendu rellement, apporté des modifications par la perfection des lignes. que le programme de canoë serait incorporé aux régates olym­

* piques à l'aviron et qu'il comporterait les épreuves ci-dessous : * * Canoë à i rameur : simple pagaie ; Les démonstrations faîtes par les rameurs canadiens et amé­ Canoë à i rameur : double pagaie ; ricains ont été exécutées à un, deux et quatre rameurs, avec Canoë à 2 rameurs : simple pagaie ; simple ou double, pagaie. Suivant l'une ou l'autre forme de Canoë à 2 rameurs : double pagaie ; pagaie, la position des rameurs est différente. En ce qui con­ Canoë à 4 rameurs : simple pagaie ; cerne l'usage de la double pagaie, il est spécialement recom­ mandé de s'asseoir aussi près du fond que possible ; c'est la Canoë à 4 rameurs : double pagaie. position la plus confortable qui laisse toute liberté d'action Exhibitions. sans avoir à se préoccuper de maintenir l'équilibre de l'embar­ cation. RÉSULTATS Les débutants sont parfois tentés de s'asseoir sur des sièges

CANOE A I RAMEUR (SIMPLE PAGAIE) DIMANCHE 13 JUILLET. — RÉUNION N0 215

1. ROY C. NURSE, Toronto. — 2. HARRY C. GREENSHTELDS, Montréal. 3. A.-A. LINDSAY, Montréal.

CANOË A I RAMEUR (DOUBLE PAGAIE) LUNDI 14 JUILLET. — RÉUNION N0 216

1, C._W. HAVENS, Washington D. C. — 2. ROY C. NURSE, Toronto. — 3. HARRY KNIGHT Jr, Wash ington D. C.

CANOE A 2 RAMEURS (SIMPLE PAGAIE) I. H.-C. GREENSH1ELDS et A.-A. UNSAY, Montréal. — 2. R.-C. NURSE et G.-M. DUNCAN, Toronto. — 3. K.-M. KNIGHT et H.-T. KNIGHT Jr, Washington D. C.

CANOE A 2 RAMEURS (DOUBLE PAGAIE) Le maître CHARLEMONT donne la leçon.

L'équipe du Canada, MARDI 15 JUILLET. — RÉUNION N" 217 Parade du coup de pied de figure. victorieuse de l'épreuve à quatre rameurs (simple pagaie). 1. C.-W. HAVENS et HARRY KNIGHT Jr, Washington. — 2. R.-C. NURSE et G.-M. DUNCAN, Toronto. sionnel anglais, Adams, et, s'étant assimilé l'art du poing, quand ils emploient la double pagaie, mais le manque d'équili­ et ouvertes. Ils n'usaient que du pied bas et ne connaissaient il perfectionna la vieille méthode de Charles Pisseux, en accom­ bre produit inévitablement la chute dans l'eau. CANOE A 4 RAMEURS (SIMPLE PAGAIE) pas les coups de pied de poitrine et de flanc de boxe française modant le jeu des pieds et des jambes à celui des poings. La Le dessin de la rame à doublé pelle employée particulière­ 1. A.-A. UNSAY, H.-C. GREENSHIELDS, G.-M. DUNCAN et R.-C. moderne. _ _ HT- -u i ment au Canada et aux Etats-Unis ne différencie pas sensible­ Le premier professeur qui enseigna l'art de la Savate, Michel Boxe française était née. NURSE, Toronto. — 2. J.-F. LARCOMBE, K.-M, KNIGHT, C.-W. HAVENS Elle fit fureur. La salle Lecour, installée alors passage des ment de celui des rames utilisées anciennement pair les Esqui­ et H.^T. KNIGHT Jr, Washington D. C. Pisseux, exerça sous le règne de Louis-Philippe, Il était installe Panoramas, connut une vogue inouïe. Les plus grands noms maux. à Paris, faubourg Montmartre et la classe riche, les_ célébrités passèrent chez lui : Théophile Gautier, le marquis de Noailles, La seule différence est que les pelles sont un peu plus creuses CANOE A 4 RAMEURS (DOUBLE PAGAIE) du momenit, accouraient prendre ses leçons. Parmi les plus que celles d'autrefois qui étaient à peu près plates. Leur marquants on cite le Duc d'Orléans, le duc de Mouchy, le comte Clary, le comte de la Rochefou- 1. J.-F. LARCOMBE, K.-M. KNIGHT, C.-W., HAVENS et H.-T. KNIGHT cault, Nestor Roqueplan, le baron Gourgaud, Alphonse Karr, dimension et la longueur de la rame dépendent entièrement de Jr, Washington D. C. — 2. A.-A. LINDSAY, H.-C. GREENSHIELDS, G.-M. Il fit des élèves et l'un d'eux, Charles Lecour, fut rapi­ la taille du rameur. DUNCAN et R.-C. NURSE, Toronto. dement en passe de devenir maître. Il monta, en 1830, une salle etc., etc...

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Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library Eugène Sue, à qui il donnait des leçons, en fit un per­ T^e.s J eux de 1 E/i 1 fancc sonnage de ses « Mystères de Paris » et Alexandre Dumas an ne parle de lui dans « Filles, lorettes et Courtisanes ». L'usage de la Canne se perd dans la nuit des temps. Sous Depuis, la Boxe française a connu de grands maîtres : Dé­ Charlemagne, seul le duel à la canne était permis. Ce n'est boucher, Hubert Decour, Ducros, D. Vigneron, J. Charlemont que plus tard que les gentilshommes préférèrent se servir du NANP et, plus près de nous, Chabrier, Casterès, Charlemont fds. , fer, la canne restant l'apanage du peuple. Cependant, à partir lîlle fut longtemps considérée comme un exercice de gym­ de Louis XIII on recommença à porter la canne avec l'épée. nastique et ne connut jamais le succès public de la boxe an­ De nos jours l'épée ne se porte plus, mais chacun peut se glaise, parce qu'en combat dans le ring, elle ne peut se prati- servir d'une canne. Habilement maniée, elle est une arme

quer que d'une façon conventionnelle, certains coups ne pouvant redoutable. Le fameux professeur Lecour, dont nous venons • être portés sans danger. de parler plus haut, était capable, si l'on en croit les chroniques En fait, c'est un sport extrêmement complet qui développe du temps, de distribuer 80 coups de canne en 15 secondes. I harmonieusement l'individu et qui peut être pratiqué par les En tout cas, sans atteindre à cette dextérité, un homme •- enfants sans danger de déformation musculaire. armé d'une canne peut, dans la défense, former au-dessus de * ; -V f •HI»»M Par ses fentes sur les jambes, par ses torsions du buste, par la tête ou autour du corps une ceinture imperméable ; dans I mmmm ses élévations et extensions des jambes et les extensions des l'attaque, il peut tenir en échec plusieurs assaillants. bras, elle constitue un procédé de développement musculaire Pour la leçon les cannes dont on fait usage, gaules en noisetier rationnel, en même temps qu'un moyen de défense efficace ou aulne noir, châtaignier ou ormeau, doivent être résistantes dans la rue, particulièrement pour l'homme léger. et avoir, au plus gros bout, un diamètre n'excédant pas deux centimètres et demi. On tient la canne à environ 6 à 7 centi­ mètres du gros bout. La longueur doit être proportionnée à Ises pnncipfaux roups ne BO? ' rançaise la taille de l'élève et telle que cette canne, tenue verticalement, atteigne la hanche. , Da Boxe française s'enseignait en leçons traitant des coups Dans la canne moderne, différents coups qui étaient plutôt simples, des coups composés, des parades et ripostes et, la der­ de «, fantaisie », c'est-à-dire sans grande efficacité, ont été nière, du salut. éliminés. 11 était appris, à-l'élève à marcher et à rompre, à faire les Dans la méthode composée par le professeur Charlemont, passements de pied en avant et en arrière, à donner les coups l'enseignement se divise ainsi : de poing- direct, de niasse et de revers, les coups de pied bas, i0 Exercices préliminaires sur place ; de flanc ou de figure, en tournant, les chassés. 20 Evolutions dans le vide ; Depuis, la Boxe française s'est modernisée en empruntant, 3° Exercices contre un adversaire. principalement en ce qui concerne l'usage des coups de poing, Les exercices préliminaires comportent l'étude des mouli­ à la boxe anglaise. nets en avant, en arrière et horizontaux. La Boxe française comporte une^garde plus assise et plus Les évolutions dans le vide comprennent une série d'exer­ ouverte sur les jambes que la boxe anglaise.; la position du cices ayant pour but l'assouplissement du corps, du bras, des buste et- de la tête est également différente. Le bras droit est jambes et l'harmonie des divers mouvements. tenu en travers de la poitrine, un peu au-dessus de l'estomac Les exercices contre adversaire comprennent les coups de figure et leurs parades, les rispostes, les coups de flanc, leurs et le gauche, presque tendu, est élevé de telle sorte que la tête Présentation des sections de l'Y. M. C. A. de l'adversaire apparaisse juste au-dessus du poing. Dans ce parade et riposte, les coups de jambes, de tête, coup de bout, cas, on dit qu'on est en garde à gauche ; dans le cas contraire, leurs parades et ripostes. on est en garde à droite. On passe d'une garde à l'autre, soit en avant, soit en arrière. La démonstration des Jeux de l'Enfance, incorporée au pro­ prodiguer inlassablement pour mettre sur pied un programma gramme des Jeux de la VIIIe Olympiade, avait pour but de très complexe, mais il réussit à constituer un ensemble remar­ La distance entre les deux combattants est plus grande La Canne et la Boxe française sont régies par la Fédération quablement compris de démonstrations, attrayantes par leur que dans la boxe anglaise pour développer convenablement le mieux faire connaître les Jeux qui méritent tout particulière­ Française de Boxe qui a maintenu, jusqu'ici, leurs champion­ ment d'être pratiqués par la jeunesse des écoles, dans le but diversité et leurs ingénieuses combinaisons. coup de pied, ce qui, par*contre, oblige à se fendre pour donner nats nationaux. d'améliorer et de développer la constitution physique des enfants Pour réaliser son programme il fit appel au concours de la le coup de poing. La progression se fait par glissement ou L'une et l'autre ont connu, pendant de longues années, en et d'atteindre au parfait équilibre- entre les facultés physiques, Société des Foyers de l'Union Franco-Américaine, aux trois passement de pied. France, une grande popularité. Depuis l'introduction de la morales et intellectuelles. Fédérations françaises de Scoutisme, aux Unions Chrétiennes En Boxe française, on frappe du pied soit avec la pointe, boxe anglaise et des combats professionnels qui ont conquis Les résultats remarquables obtenus dans les écoles où de jeunes gens françaises, aux groupes de l'Y. M. C. A. de Içs faveurs de la foule, ces deux sports éducatifs ont été consi­ soit avec le talon. la pratique de ces jeux à pu Londres, de Turin. Il rassem­ Avec la pointe, on donne le coup de pied bas, le coup de dérablement délaissés. On ne peut que le regretter en raison bla des enfants de toutes les des qualités qu'elles développaient chez l'individu. être enseignée n'est plus à pied à l'estomac, le coup de pied de flanc ou de côté, le coup démontrer ; ils y sont devenus villes du Nord de la France où D'ailleurs, les démonstrations incorporées au programme de pied de figure, le coup de pied à l'estomac, le coup de pied immédiatement p o p u 1 aires, les jeux populaires sont les du tournoi olympique de boxe en ont fourni une preuve élo­ de pointe. pour le plus grand profit de la plus répandus par les soins des quente par les assauts auxquels elles ont donné lieu et où la Foyers Franco-Américains : Avec les talons on donne les chassés, les, chasses-croises, dextérité le disputa à l'élégance. jeunesse. les coups d'arrêt. de Lille, Douai, Chauny, Va­ C'est M. Charlemont, à l'égal de son père, l'un des maîtres Il importe que ces jeux lenciennes, Romilly-sur-Seine, Les coups de pied bas et chassés bas sont portés au tibia, incomparables de la boxe française dont il reste encore un soient minutieusement étu­ Nancy, Bailleul, Saint-Quen­ le coup de pied de flanc un peu au-dessus de la première côte, ardent défenseur, qui fut chargé,, par le Comité Olympique diés et adaptés à chaque âge et tin, Soissons, Reims, Charle- le coup de pied à l'estomac, à l'épigastre ou au sternum. Français, de composer le programme et d'organiser la réunion. soient, en même temps, de ville, Noyon, etc. Il en vint plus en plus répandus ; c'est, encore de Mulhouse, de en effet, par une propagande Mayence et de toute la région intense qu'ils pénétreront da­ parisienne. PROGRAMME DES ASSAUTS vantage dans les mœurs et que Nous donnons, plus loin, les leurs effets en seront plus effi­ programme et calendrier de caces. ces démonstrations de Jeux Une incorporation au pro­ simples et dé Jeux par équipes, gramme des Jeux Olympiques qui se déroulèrent sur la gran­ SAMEDJ 19 JUILLET. RÉUNION 176 MEPLE, amateur. Salle Maquin. —- M. TR1- M. SAURIN, champion de France, Académie ne pouvait donc servir à une de pelouse du Stade Athléti­ GALLE/, champion de Belgique, contre M. DOR- Charlemont. — M. BAR, champion de Belgique, Première partie. M. CHANTREL. amateur, meilleure diffusion et c'est ce que de Colombes et qui furent MEUIL, champion de France, Académie Char­ contre M. BARUZY, champion de France, Aca­ Salle Haquin, contre M. SYLVOS, amateur, Salle à quoi se dévoua M. L.-C. d'une gaîté étourdissante de lemont — Le Professeur CHARLEMONT et son démie Charlemont. — M. J. DES RUELLES, Maquin. — M. FRJMAT, champion de France, Sehoeder, secrétaire du Comi­ jeunesse. élève, M. R. SAURIN. Professeur à Roubaix, contre M. PETIT. Académie Charlemont, contre M. COXHILL, té de Paris de l'Y. M. C. A., Ajoutons qu'elles furent pas­ professeur à l'Académie Charlemont. — M. LE- Deuxième partie. M. GUELPA, amateur, chargé de la direction de ces sionnément suivies par les en­ QUET, belge, contre M. PREVOT, professeur Académie "na''fm.-i1.', contre M. CHARRIOT, démonstrations. fants des écoles qui avaient été à l'A. S. M. de Clermont-Ferrand. — M. VAS- amateur, Salle Haquin. — M. SEYDOUX, cham­ Assaut de Canne entre MM. PREVOT, Pro­ M. L.-C. Schroeder eut à se spécialement conviés. Une partie de Basket-Ball. SEL, amateur, Salle Haquin, contre M. DE- pion de France, Académie Charlemont, contre fesseur, et BEAU DU IN, champion de France.

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Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library lêtes et Réceptions

Les Cérémonies organisées par le Comité International Olympique

Le Trentenaire du retaLlissemeut des Jeux a la iSortomie

Parmi les fêtes et réceptions qui furent données au cours Sur une estrade, des athlètes portaient les drapeaux des des Jeux de Paris, le Comité International Olympique orga- nations organisatrices des Jeux de 1896 a 1924, c est-a-dire nisa, en outre de la cérémonie religieuse d'ouverture, une fête la Grèce, la France, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la commémorative pour célébrer le trentenaire du Rétablissement Suède et la Belgique. Le baron Pierre de Coubertm était entoure des Jeux Olympiques modernes. des membres du Comité International Olympique, ville ce Les Jeux de Paris coïncidaient, en effet, avec le 30e anni- Lausanne_était représentée par le Syndic, M. Rosset versaire des Jeux Olympiques qui, lui-même, fait curieux. Des allocutions furent prononcées par b. h. M. Colitis,

Présentation des Boys-Scouts.

PROGRAMME DES JEUX DE L'ENFANCE exécuté sur le Stade de Colombes

RÉUNION N0 55 3© partie. — Matches de Basket-Bail: b) Jeux de poursuite:

VENDREDI 18 JUILLET, A 14 HEURES 30 Douai contre London Y.M.C.A. ; Romilly contre 1. Chameaux et Chats-huant (C. f. pile ou Charleville; Nancy contre Lille; Valenciennes con­ face); Match de base-bail (Ranelagh Club contre Paris tre Foyer du Soldat (5e régiment d'infanterie); 2. Le prisonnier (C. f. le taureau); ail Stars), équipe américaine sélectionnée. Saint-Quentin contre Mulhouse. 3. Abattre la bûche ; Match de basket-ball (Methodist Memorial contre Matches de Volley-Ball: London Y.M.C.A.). 4. Prendre le mouchoir; 5. Les Grimaces ; Match de volley-ball entre équipes américaines Saint-Quentin contre Lille; Romilly contre Va­ sélectionnées. lenciennes; Chauny contre Noyon; Bailleul contre 6. La Queue du Loup. Charleville; Douai contre Nancy; Reims contre Match de play ground ball (American Scouts Ecole Militaire de Paris; Foyer du Soldat de Sois- contre Ranelagh Club, juniors). D. — Jeux d'Eclaireurs (par groupe de 4 patrouilles) • sons contre Région parisienne. a) Jeux de ballon: RÉUNION N0 56 Matches de Cage-Bail: 1. Le Captain Ball; Les Fovers du Nord contre tous les Foyers de SAMEDI 19 JUILLET, A 14 HEURES 30 l'Est. 2. Toucher le ballon. partie. — Jeux de Relais: RÉUNION N0 57 b) Jeux de poursuite: a) Réglementaires : DIMANCHE 20 JUILLET, A 14 HEURES 30 1. Les fagots; 1. Passer le Ballon; 2. L'Ours et son gardien; 2. La Serpentine; A. — Défilé. 3. Le Drapeau. 3. Debout et Couché; B. — Jeux de Relais: 4. Saut de la Canne; E. — Jeux d'équipes 5. Course avec l'homme blessé. 1. Passer le Ballon (dessus et dessous); Le Baron Pierre de COUBERTIN b) Navette (20 par équipe; 10 de chaque côté 2. Aller et Retour; 1. Basket-ball. — Court 4 (London Y.M.C.A. du terrain) : 3. Relai des bâtons (relais des massues, exé­ contre Y.M.C.A. de Turin); court 5 prononçant son discours en présence du Président de la République cuté avec des bâtons ; Union de Paris A. contre Union de 1. Relais de Massues; 4. Course en zigzag; Paris); court 6 (Union de Bercy contre 2. Porter le Bâton. 5. Relai du saut de la canne (ou relai coupe- Union de Clamart). jarrets) ; 2e partie. — Démonstration de Jeux de Ballon 2. Volley-ball. •— Court 9 (Etats-Unis contre coïncidait à son tour avec le 27e anniversaire de leur premier Ministre de Grèce à Paris ; le révérend Laffan, le général Balk, 6. Relai des castors (tape sur l'épaule). variés: France, équipes sélectionnées); court 10 rétablissement, d'après la chronologie admise par les Grecs. le comte dé Baillet-Latour, le comte Clary, qui, tour à tour, 1. La Belle Cavalière; C.— Jeux du Louveteau (par groupe de 4 dizaines): (Etats-Unis contre France, équipes sé­ C'est en Sorbonne, dans le Grand Amphithéâtre, où, en retracèrent l'histoire de l'olympisme moderne à travers les 2. Appel aux numéros; lectionnées). Olympiades passées. a) Jeux de Ballon: 1894, fut décidée leur rénovation, qu'à nouveau, en 1924, en 3. Esquiver le Baîlon ; 3. Match de Cage-Bail. M. Pierre de Coubertin salua le Président de la République 4. Toucher le Ballon ; 1. Toucher le ballon ; fut célébré le trentenaire. Le Comité International Olympique avait organise une en termes élevés. 5. Balle au coin. 2. Esquiver le Ballon. F. — Rassemblement général: cris et bans collectifs. cérémonie le 24 juin, que voulut bien présider M. Gaston Les chœurs de la Sorbonne se firent chaleureusement applau­ Doumergue, Président de la République, accompagne des re­ dir à diverses reprises. Tous les Jeux inscrits à ce programme: Relais, ballon jeux qui sert à l'éducation physique et sportive des enfants et utilisé présentants des Pouvoirs Publics et des membres du Corps d'éclaireurs, etc., figuraient au recueil des Jeux et Récréations par les Foyers Franco-Américains. diplomatique.

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Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library LA. CÉRÉMONIE DU TRENTENAIRE DES JEUX OLYMPIQUES IjA CÉRÉMONIE A NOTRE-DAME

Avant la cérémonie : Le public se pressant aux portes de la Sorbonne. Notre-Dame de Paris et le square de l'Archeveché.

A Notre-Dame, la cérémonie religieuse prévue par le proto­ Au surplus, le but de vos Jeux Olympiques n'est pas seulement cole a été célébrée le 5 juillet, jour de l'inauguration des Jeux, le culte exclusif du plaisir des jeux ou de la vigueur physique, par Mgr Dubois, archevêque de Paris, qui, au cours de la mais aussi et surtout le progrès moral. L'un et l'autre sont utiles à cérémonie, prononça l'allocution suivante; l'humanité, mais ils sont insuffisants à l'ennoblir, à l'élever, à assurer son plein développement normal, et à l'orienter vers le bien et vers sa fin suprême. Messieurs, 11 faut en effet voir plus loin que les délassements, plus loin En ce cadre incomparable, quel émouvant et splendide tableau que la culture des énergies corporelles; il faut que tout cela vous nous offrez ! Dans ce Stade mystique concoure à assurer la pratique de certaines toutes les âmes luttent de foi et de charité. vertus morales nécessaires. Soyez les bienvenus. Messieurs, en notre Efforts, luttes, endurance, travail, jeux, antique basilique de Notre-Dame de Paris. exercices physiques, tout doit servir à forti­ Soyez félicités d'avoir voulu inaugurer fier l'âme contre ses propres faiblesses, à officiellement les Jeux Olympiques par un condition que l'âme sache et veuille s'élever geste religieux : la prière. vers Dieu, pour. implorer sa grâce, comme vous le faites vous-mêmes en ce moment. Votre geste est vraiment digne des cheva­ Vous avez pensé et avec raison, que Dieu liers et des athlètes de l'antiquité. devait avoir sa place dans votre institution, que j'appellerais volontiers la Chevalerie du Sport et vous avez tenu à lui consacrer ces solennités sportives, où se déploient la force, Vous venez également prier ici pour vos l'adresse, l'ingéniosité de l'homme. C'est amis défunts. Depuis la dernière Olympiade, bien, en effet, de Dieu que nous viennent ils s'ont nombreux, hélas ! ceux dont la lutte tous ces dons qui sont la gloire et l'apanage ici-bas a pris fin et qui ont achevé leur course de la nature humaine, — les dons du corps vers l'éternité. Vous voulez les aider, autant comme les dons de l'âme, les forces physi­ qu'il est en vous, à recevoir, s'ils ne les ont ques comme les forces spirituelles, aussi bien pas encore, la couronne et la palme dues que les énergies surnaturelles elles-mêmes. aux vainqueurs. Que Dieu reçoive votre hommage ! Que sa C'est une saine et salutaire pensée, dont bénédiction donne à vos jeux, à vos luttes, à je me plais à vous féliciter. vos concours toute la fécondité et tous les C'est un acte de bonne fraternité et un succès que vous en attendez, pour l'union et signe d'union, plus encore, un acte de cha­ Après la cérémonie : M. G. DOUMERGUE, Président de la République Française la prospérité des nations représentées en rité qui vous honore et ne peut manquer de et le Baron Pierre de COUBERTIN quittent la Sorbonne. votre Stade de Colombes ! Cardinal DUBOIS, Archevêque de Paris. vous mériter le secours de Dieu. Le souve-

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Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library nir des morts est une émulation, la prière pour les morts est une dit-il aux Corinthiens, pour gagner la couronne. Sic currite ut bénédiction. comprehendatis- A défaut d'un commentaire qu'il serait trop long La vin6 Olympiade bénéficiera de l'une et de l'autre. d'établir ici, qu'il me soit permis de vous conseiller de lire les lettres du grand Apôtre, et de vous en appliquer les magnifiques enseignements. Et Saint Jean promet au nom de Dieu, une couronne de vie au vainqueur : Vincenii dabo coroiiavi viiae. Ce sera la Enfin votre présence ici doit vous rappeler qu'il y a ici-bas participation éternelle à la vie même de Dieu Ego merces tua un autre champ d'exercices. C'est la vie elle-même. Tous les magna nimis- hommes sont appelés à y lutter Militia est vita hominis super Quelles belles perspectives, Messieurs, par delà le champ actuel terram, et Dieu a promis une magnifique récompense au vainqueur, de vos activités ! Efforcez-vous de les atteindre et Dieu veuille à celui qui aura fait jusqu'au bout, triompher le devoir sur la qu'elles se réalisent pour vous tous, afin qu'après avoir conquis les passion, la vertu sur le vice, le bien sur le mal. couronnes et les palmes de toutes les victoires sportives ici-bas, L'apôtre Saint Paul s'intéressait aux Jeux du Stade et il en prit vous remportiez les palmes et les couronnes des suprêmes et occasion pour y trouver des leçons morales : « Courez-vous aussi. éternelles victoires dans l'éternelle vie!

Les Fetes organisées par le Comité Olympique Irançais

La jSoirée Je Gala de l'Ope ra 1ST Ali Poème dansé, en 1 acte, de M. Vincent d'INDY Le premier gala organisé par le Comité Olympique Français Première représentaliôn. en l'honneur du Comité International Olympique, des Comités Isiar Mmn Ida RUBINSTEIN. Olympiques Nationaux et des Fédérations Internationales Sportives, se déroula à l'Opéra, le 10 juillet 1924. Vision rampante MLLCS DELSAUX. Un programme spécial fut composé à l'intention de ce gala. Vision paradisiaque GEEOT, SARA- Nous le reproduisons ci-dessous : ZOTTI.

mmsmtaiKHÊÊS 'lÊK^SSÊÊs^^tÊÊÊSS m• IBBIÊÊIÊ

L'Opéra.

HERODIADE ( LAMBERT. Vison d'enfance j LEVINSON. Musique de MASSENET ( DUGUÉ. ACTE Ier Le Fils de la Vie MM. RYAUX. M1"65 NESPOUEOUS. Vision Sacerdotale FEROUELI

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Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library LE SOLDAT DE MARATHON les risques. Il sembla plus logique de n'engager le Comité Fasson, Secrétaire Général de la Présidence de la République et Olympique Français qu'en des limites précises et qui ne pour­ La î ête de Nuit du Bois de Boulogne Madame ; Fieutenant-Colonel Fontana, attaché à la Personne I acte en vers de MM. José GERMAIN et Christian FROGÉ, raient, en aucun cas, être dépassées. du Président de la République et Madame Fieutenant-Colonel Pour clôturer la série des fêtes, le Comité Olympique par les artistes de la Comédie-Française. C'est dans cet esprit que fut conclu la convention avec Derindinger, attaché à la Personne du Président de la Répu­ M. Hébertot. Fa participation fixe du Comité Olympique Fran­ Français organisa enfin, le 26 juillet, une fête de nuit en plein blique et Madame ; Commandant Hartung, attaché à la Per­ La Beauté MHes Madel. ROCH. çais fut de 100.000 francs, mais avec un droit de contrôle sur Bois de Boulogne, sur les terrains du Racing-Club de France sonne du Président de la République ; Commandant Brosse, La Fiancée... Mary BELL. les recettes et les dépenses de la saison. Fe programme des magnifiquement illuminés, à la Croix-Catelan, là où, en 1900, Commandant Militaire du Palais de l'Elysée et Madame ; M. de e La Mère Mme Jeanne JRÉMY. spectacles ne devenait, en outre, définitif qu'après accord préa­ se déroulèrent déjà les Jeux de la II Olympiade. Fouquières, Ministre Plénipotentiaire, chargé du Service du Le Soldat MM. Jean HERVÉ. lable. Cette fête de nuit intime était particulièrement donnée en Protocole ; Fieutenant Dubon, Chef du Secrétariat Militaire Le Vieillard AlbertREYVAL. A ce programme ont été inscrits les noms des plus grands l'honneur des athlètes et des membres de la Presse. de la Présidence de la République ; M. Carré, Sous-Chef du ' J - virtuoses : la troupe de l'Opéra de Vienne interprétant Mozart, Une joyeuse et franche gaîté l'anima tout au cours de la Service du Protocole au Ministère des Affaires Etrangères ; SYLVIA les chœurs de Mengelberg, de Prague, de Feeds, l'orchestre nuit et des attractions de la plus amusante fantaisie, organisés M. Dulignier, Consul de France ; Fieutenant Né, officier de Pablio Casalo, la Pawlowa, etc... pour le public, mêlées à des exhibitions acrobatiques, artistiques Garde au Palais de l'Elysée. Ballet de MM. J. BARBIER et F. MÉRANTE, Fa critique n'a pas contesté la qualité et l'originalité de et musicales, formèrent un programme d'une éblouissante diversité. Musique de Féo DELIBES. l'effort tenté sous l'impulsion du Comité Olympique Français ; Au reste, en voici la composition : A 1 Hôtel de Ville de Pans 1 6 Sylvia M ' ZAMHEUJ. Fos CARITOS ; Danses Espagnoles. Orion MM. Féo STAATS. Fe lendemain 24 juin, la Municipalité de Paris recevait, HELEN KARENKA et DANIEL DANILOFF .- Danses acrobatiques Amintha A. AVELME. à l'Hôtel de Ville, les membres du Comité International Olym­ Russes. L'Amour Miles de CRAPONNE. pique. de l'Opéra-Comique. Terpsichore J. FRANCK. Roberte FISSORE, A leur arrivée, les invités ont été reçus dans le Salon des Diane DAUNT. WALTON .s et ses fantoches (Anglais). Fettres, des Arts et des Sciences, par M. Georges Falou, prési­ Thalle DELSADX. BALZAR, Manipulateur (Français). dent du Conseil Municipal ; M. H. Juillard, Préfet de la Seine ; TIN O'CONNOR (Canadien). M. Fiard, Secrétaire général de la Préfecture de Police ; BALLET DES JEUX OLYMPIQUES. M. Auguste Mounié, Vice-président du Conseil Général ; La 5aison Théâtrale DANSES RYTHMIQUES : Les Elèves de Mme Irène Popar-d M. Michel Missoffe, Vice-Président du Conseil Municipal ; FES ATHENAS, dans leur pugilat romain. M. Aucoc, Syndic des deux Conseils. Fe principe, posé par le Comité International Olympique, ASHAIDA et KOMORI, dans leur combat de Samouraï. M. Henry Paté, député, ancien Commissaire général de d'une exposition et de concours d'art accompagnant les com­ l'Education physique et des Sports au Ministère de la Guerre ; pétitions des athlètes, exigeait qu'à côté de l'Exposition de GYMNAKA. M. le Commandant Monnier, représentant M. le Ministre de peinture, de sculpture et d'architecture, il y eut une grande Fes bals étaient disséminés parmi les frondaisons gaiement la Marine; M. Aubanel, Secrétaire général de la Préfecture saison d'art lyrique, qui soit une manière d'exposition de la éclairées par des motifs les plus bizarres; des orchestres et des de la Seine, avaient tenu à saluer MM. les Membres du Comité musique. Ce fut à la Commission des Arts et Relations extérieu­ jazz faisaient entendre leurs morceaux les plus trépidants. International Olympique. res qu'en incombait la réalisation. A minuit, au moment où plusieurs milliers de personnes Après avoir apposé leurs signatures sur le Fivre d'Or de la On pouvait demander à chaque pays d'envoyer ses éléments se pressaient sur les pelouses, un feu d'artifice, véritable féerie Ville de Paris, les personnalités présentes se sont dirigées vers les plus capables de révéler et de faire comprendre sa musique lumineuse, illuminait d'ombres gigantesques et hallucinantes la Salle des Fêtes où se trouvaient réunis les membres du nationale : chorales, danses populaires, troupes lyriques, artis­ les arbres du Bois. Conseil Municipal et du Conseil Général, les Directeurs des tes les plus célèbres. Puis tard dans la nuit, à regret, la foule s'écoula pour rega­ deux Préfectures et de nombreux invités. Fa Société d'Expansion Artistique, dont le siège social est gner Paris tout proche. à la Direction même des Beaux-Arts, et qui est patronée par I,es discours suivants ont été prononcés : le Ministère des Affaires Etrangères, accueillit cette suggestion avec empressement et promit au C. O. F. son aide la plus Discours de M. C. LALOU, Président du Conseil Municipal effective. Les Réceptions Fa perfection eut été que les séances de musique aient lieu Messieurs, sur le terrain même et aux mêmes instants que les séances athlétiques. Il n'y fallait point songer, surtout parce que la Il y a dix ans, presque jour pour jour, un de mes prédécesseurs, musique actuelle n'a pas encore de moyens d'expression d'une Au Palais de l'Elysée le toujours regretté Adrien Mithouard, accueillait ici même le puissance proportionnée aux dimensions des stades de plein air. Comité International Olympique, réuni à Paris pour fêter le vingtiè­ me anniversaire de la réorganisation des célèbres Jeux, si heureu­ Fa Commission avait aussi souhaité que le Directeur de De brillantes réceptions furent données pendant la période l'Opéra put aider à réaliser ses intentions; mais, les engage­ sement renouvelés des Grecs. des Jeux Olympiques. Notre Cité est infiniment touchée et honorée d'avoir été de ments qui le lient en permanence à ses artistes ne lui permet­ Fa première en date fut celle du Président de la République taient pas d'assumer supplémentairement la dépense considé­ nouveau choisie pour la commémoration du trentième anniversaire qui, dans un dîner officiel, reçut le 23 juin, an Palais de de cette renaissance. Permettez-moi, en son nom, de vous souhaiter rable que devait inévitablement entraîner l'organisation d'une l'Elysée, les membres du Comité International Olympique, pareille saison. la plus chaleureuse bienvenue, et de vous dire notre joie à constater présentés par le baron Pierre de Coubertin. que votre institution, non contente de survivre aux bouleversements Voici les personnalités qui assistaient à cette réception : et aux ruines de la Grande guerre, a repris, dès le lendemain de la L'Or•ganisation au Théâtre des Chamns-Fslamps-r^lysees paix, sa marche ascensionnelle et les progrès de sa pacifique et Le théâtre des Champs-EI} sées. M. le Baron, Mme la Baronne et Mlle Pierre de Coubertin ; M,, et Mlle J.-P. Matheu ; le comte H. de Baillet-Fatour ; le conquérante activité. Un seul théâtre avait cette liberté, le théâtre des Champs- baron de Faveleye ; M. Ivar Niholm ; M. et Mlle A.-C. Bolo- Lorqu'une institution se montre à ce point vigoureuse et floris­ Elysées, dirigé par M. Hébertot. C'était, d'ailleurs. Une des au contraire, elle s'est plu généralement à le célébrer et à le nachi ; M. Dorna y de Alsua ; baron et baronne de Guëll ; Mme sante, c'est, à n'en pas douter, qu'elle a été sagement conçue ; c'est traditions de cette maison qui avait été consacrée dès sa fonda­ louer comme une manifestation d'un très rare et très exception­ Sherrill ; M. et Mme Krogius ; M. A. Glandaz ; le comte Clary ; aussi qu'elle s'est trouvée correspondre à un besoin plus ou moins tion, par M. Féon Astruc, de faire connaître à Paris les produc­ nel intérêt. vicomtesse de la Tour du Pin ; marquis et marquise de Poli­ clairement senti, et y satisfaire. Si jamais groupement, si jamais tions de l'art dramatique et lyrique de l'étranger. Mais Voici, d'ailleurs, la composition du programme qui se gnac M. Aldao ; comte et comtesse Cadogan ; le Révérend entreprise a mérité ce double éloge, c'est votre Comité, Messieurs, M. Hébertot, lui-même, devança par une offre la proposition déroula pendant mai, juin et juillet 1924 : de Courcy-Faffan ; Général Kentish ; M. J. de Muzsa ; comte c'est l'œuvre qu'il s'est proposée et qu'il peut être fier d'avoir de la Commission des Arts. Il ne venait pas les mains vides Geza Andrassy ; capitaine Sharroo ; M., Mme et Mlle Pesca- accomplie. Les Ballets Russes de Serge de Diaghilew. — Cycle Bee­ et quelques-uns de ses projets pour la saison d'été en réalisaient tore ; M. Miguel de Beistegui ; comte et comtesse Gautier- Voici donc trente ans que se formait à Paris le Comité Olympi­ thoven : Walther Damrosch. — L'Orchestre de la Société des une partie par anticipation. Il avait le concours promis de Vignal ; S.A. le Prince Samad Kahn ; M. A. Benavides ; prince que International, sous la présidence de M. le baron Pierre de Concerts du Conservatoire. — L'Orchestre Lamoureux. — Damrosch, et il avait commencé déjà des pourparlers avec et princesse Casimir Fubomirski ; comte de Penha-Garcia ; Coubertin, présidence qui s'est continuée jusqu'à ce jour sans inter­ L'Orchestre Pasdeloup. — L'Orchestre Colonne. •— L'Orches­ l'Opéra de Vienne. prince Féon Ouroussoff ; M. Mme et Mlle Edstrôm ; comte ruption ; c'est, je crois bien, la plus longue présidence connue, ou, tre de Pablo Casals. — Festival Roumain. — Ninon Vallin. — M. Hébertot, d'abord, proposa de mettre entièrement son Clarence de Rosen ; Général et Mme Balck ; baron et baronne pour m'exprimer en style sportif, le record de la présidence, un Edouard Risler. — Le Théâtre Chinois. — Serge Prokofieff théâtre à la disposition du Comité Olympique Français, pour la de Blonay ; Selim Sirry Bey ; M. Rosset, Syndic de Fausanne ; record que je me fais un devoir en même temps qu'un plaisir de et Vera Janacopoulos. — Tristan et Yseult. — Festival Portu­ durée de la saison, à raison d'une location de 5.000 francs M. R. Renoult, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et saluer au passage. gais. — Le Roi David, d'Honneger et Promothée, de Fauré. par jour. Madame ; M. Paul Bénazet, Chargé de Mission ; Mme et M. Dès l'origine, votre but était bien net, votre programme claire­ Fe Comité d'étude, composé par le marquis de Polignac, A la représentation d'inauguration, M. Albert Fambert, de Jules Michel, Secrétaire Général de la Présidence de la Répu­ ment tracé. Il s'agissait dans votre pensée de veiller sur le grand estima que le Comité Olympique Français n'avait pas l'expé­ la Comédie Française, déclama le Salut aux Athlètes, poème de blique ; M. Cabrol, Directeur du Cabinet du Président de la mouvement de résurrection sportive qui s'annonçait de toutes parts, rience suffisante pour devenir entrepreneur de spectacles, et Jean Richepin, de l'Académie Française, pendant que le dra­ République ; Mme et M. Georges Michel, Directeur adjoint du de le préserver des dangers d'exploitation, de spéculation, de dévia­ que la collaboration de M. Hébertot ainsi réduite lui laissait peau Olympique était présenté par les athlètes groupés sur Cabinet du Président de la République ; M. Sauger, Chef du tion physique ou morale auxquels il était exposé, d'assurer enfin son tous les profits certains et, au Comité Olympique Français, tous la scène. Secrétariat particulier du Président de la République ; Général harmonieux et fécond épanouissement. Vous avez demandé conseil

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Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library à la Grèce antique, immortelle maîtresse de raison et de beauté; cordiale et de la plus affectueuse sympathie aux quarante-cinq ter qu'il n'est pas venu l'un des premiers à la vie sportive. Dominé Lorsque le roi Henri IV y entra naguère, il employa la seconde une fois de plus, la Grèce a été bonne conseillère et son patronage Nations qui ont répondu à l'appel du Comité International Olym­ par de très nobles traditions intellectuelles, il n'a que, depuis un journée de son séjour et de son règne effectif à jouer furieusement, vous a porté bonheur. pique.; et, dans ce succès sans précédent, je salue, non seulement temps relativement court, attaché à la culture physique l'importance dit la chronique, au jeu de Paume. Et un Anglais avisé, qui était C'est qu'aussi bien, Messieurs, rien n'était plus opportun, rien un triomphe hautement satisfaisant de l'idée olympique elle-même, essentielle, le sens idéaliste qu'elle a pris de nos jours. Les promo­ alors l'hôte de notre capitale et qui notait avec beaucoup d'humour n'était plus nécessaire que de restaurer, pour faire contrepoids, soit mais la promesse et le gage de progrès futurs, dont bénéficieront teurs français des Jeux Olympiques n'en ont que plus de mérite le; incidents journaliers, décrivit sur ses tablettes son angoisse de au surmenage intellectuel et nerveux de la civilisation moderne, également le sport, nos Patries respectives, l'Humanité tout entière. d'avoir conçu et réalisé leur œuvre, aidant ainsi à rétablir dans le voir ainsi un règne s'ouvrir d'une façon si futile. Il n'en augurait, soit à la brutalité et à la laideur qu'y revêt trop souvent la concur­ développement de la race humaine une harmonie que seule l'antiquité disait-il, rien de bon, et il reprochait en même temps aux Français avait su réaliser. de répandre en Angleterre le goût des sports, auxquels notre rence vitale, le culte de la vigueur corporelle et de la beauté plas­ Discours de M. JUILLARD, Préfet de la Seine tique, et non pas seulement parce que la force et la beauté sont par Ce n'est pas élever non plus de prétentions trop hautes que nation s'adonnait selon lui, de façon déraisonnable. elles-mêmes de grands biens, mais parce qu'il n'y a pas d'athlétisme d'espérer beaucoup, pour l'avenir, des relations internationales, des Or, vous savez comment ce règne s'écoula; il fut rempli Messieurs, véritable sans la pratique de la tempérance et du courage, de la réunions courtoises de ces jeunesses ardentes, formées à la disci­ d'excellentes choses, dont la poule au pot et l'Edit de Nantes constance et de la maîtrise de soi, vertus authentiques qui nous La Ville de Paris est heureuse de pouvoir aujourd'hui témoigner pline loyale des jeux, habituées à entretenir des sentiments d'estime comptent parmi les plus célèbres. introduisent au cœur même de la vie morale. Vous avez dégagé, de son intérêt passionné pour la grande cause des Sports et de et de confiance mutuelle. L'émulation qui est l'âme des concours Ceci pour dire simplement que Paris a déjà été une capitale vous avez défini, dans son acception la plus haute et la plus pure, l'Education physique. Bien que la VIII6 Olympiade soit à peine olympiques est de la qualité la plus rare : elle favorise l'équilibre sportive. Et puis, les choses ont tourné et c'est l'Angleterre qui est ce que j'appellerai l'esprit sportif, cet amour du beau combat en commencée, dès à présent, c'est d'un succès remarquable, éclatant. et la maîtrise de soi-même qui, en tout temps, ont été parmi les devenue si sportive, que j'ai connu, il y 35 ans, des gens qui me plus utiles au progrès de l'humanité. témoignaient quelque humeur parce qu'à mon tour j'empruntais aux

Réception, à l'Hôtel de Ville de Paris, des membres du Comité International Olympique. L'Hôtel de Ville de Paris.

La Capitale -de la France, heureuse d'accueillir les éminentes Anglais l'habitude, le goût des exercices sportifs et que je l'intro­ personnalités du Comité international, venues de quarante-trois pays duisais dans ce pays où je risquais, disaient-ils, d'abaisser le niveau lui-même et pour lui-même, ce composé de délicatesse, de loyauté, que peuvent se flatter le Comité des Jeux Olympiques, et Paris, et pour veiller au succès de l'Olympiade, s'honore d'être, pour la des études. Ainsi, l'océan sportif paraît avoir des alternances et des de respect de soi-même et d'autrui, que nos amis anglais désignent la France. seconde fois, le siège d'une manifestation que le monde entier suit houles tout comme l'océan maritime. par l'expression de « fair play », et qui nous apparaît comme la Il nous est particulièrement agréable, en présence du développe­ ayec le plus vif intérêt. Elle forme des vœux ardents pour que les Eh bien! le mutualisme sportif, si j'ose employer cette expres­ forme moderne de l'antique chevalerie. ment prodigieux de cette œuvre grandiose, de nous souvenir qu'elle Jeux de Paris marquent le début d'une ère de fraternité où les sion, qui est à l'aube de ses exploits, a infiniment à faire pour régler Vous avez fait plus encore. Messieurs. Vous avez été les précur­ fut conçue dans notre pays et dans notre Cité même. C'est à Paris, rations de l'univers civilisé se trouvent groupées dans un meme un pareil courant. Le monde moderne se trouve à cet égard dans une seurs de cet esprit sagement international auquel, un quart de siècle qu'avec une hardiesse et un esprit d'initiative vraiment admirables, idéal de coopération généreuse, tendue toute entière vers l'œuvre de situation meilleure que le monde antique, parce que le sport y est après vous, la Société des Nations devait donner un corps et ouvrir fut formé, par un Français, le projet de réunir périodiquement non vie. complètement international et c'est pourquoi nous pouvons espérer toutes grandes les portes de l'avenir. De même que, dans l'antiquité pas les athlètes de quelques cités voisines, suivant l'usage du que cette fois-ci, le mouvement ne s'arrêtera pas, attendu que s'il grecque, les Jeux Olympiques suspendaient pour un temps toute riva­ monde grec antique, à la fois si grand et si petit, mais des athlètes Discours de M. le Baron Pierre de COUBERTIN venait à faiblir sur un point, il se ranimerait sur un autre. lité guerrière et ont finalement contribué, plus que toute autre insti­ et des joueurs séparés parfois par des milliers de lieues et répartis Monsieur le Président et Monsieur le Préfet, je vous exprime tution, à créer un patriotisme hellénique, de même vous avez pensé sur toutes les faces de la terre. Mieux encore, alors que les Jeux Monsieur le Président du Conseil Municipal, à nouveau, au nom de nos collègues, tous nos remerciements. Dans que vous, les peuples modernes pouviez trouver dans le sport un antiques, rattachés étroitement aux coutumes traditionnelles et à la cet Hôtel de Ville illustre et si éclatant, nous sommes heureux et moyen non seulement inoffensif, mais bienfaisant, de satisfaire tout religion commune d'une même race, profitaient de l'identité des Monsieur le Préfet de la Seine, charmés de pouvoir vous offrir les homnflîges du Comité international ensemble à ces deux passions maîtresses, le goût de se battre et le mœurs et des langues, les Jeux modernes ne trouvaient devant eux La. Ville de Pari's apporte à nous fêter tant de bonne grâce et de et, oubliant un instant que Paris est ma ville natale, et sachant avec désir de coopérer ; vous avez pensé qu'en réunissant périodiquement qu'obstacles et difficultés dans l'extrême diversité des civilisations. chaleur que, volontiers, je mêlerais à l'expression de notre grati­ certitude que je réponds aux sentiments intimes de tous mes collè­ pour des luttes courtoises et non sanglantes, les meilleurs représen­ Aussi ne saurions-nous trop rendre hommage à ceux qui, ne voulant tude quelque confusion s'il ne me venait à l'esprit qu'en nous hono­ gues des autres pays, je vous demande la permission de crier : tants du plus grand nombre possible de peuples, vous aideriez ces pas se contenter de connaître par les historiens la splendeur des rant, elle s'honore en quelque manière elle-même, car, dans nos « Vive Paris ! » peuples à se connaître, à se comprendre, à s'estimer, et vous répan­ Olympiades de l'ancienne Grèce, entreprirent de célébrer, tous les valises, qui ne contiennent pas seulement les documents que nous driez par le monde la contagion de ce double esprit de force et de quatre ans, leur renaissance. allons utiliser au cours de notre session, nous rapportons a la France douceur qui est l'esprit de la paix véritable. Le grand honneur qui en revient à la France doit être particu­ Après ces discours, a eu lieu un concert, avec le programme et à Paris quelques pages oubliées de leur histoire. Messieurs, au nom de Paris, j'adresse l'expression de la plus lièrement souligné. Ce n'est pas diminuer notre pays que de consta- suivant :

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Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library Président du Groupe sportif du Conseil Municipal ; M. le tes stériles et des provocations jalouses, mais défenseur ^ vigilant 1.~ Marche Olympique E. REYER. Cette restauration patiente de la puissance du corps n'est j)as Comte Clary, Commissaire général du Gouvernement aux Jeux de son sol, de ses traditions, de ses gloires et de ses deuils, pour Orchestre, autre chose que la reconstitution de cette parfaite unité de l'être de la Vlir Olympiade, Président du Comité Olympique Fran­ humain qui était la fin suprême de la culture gréco-latine. L'athlé­ le droit et pour la civilisation. 2. a) Air de la Basoche MESSAGER. çais ; M. le Baron de Coubertin, Président du Comité Interna­ tisme ne saurait se définir dans une exaltation irraisonnée de la b) Mireille, couplets d'Ourias Ch. GOUNOD. tional Olympique ; M. l'Amiral Long ; Mme la Baronne et matière. Le souci de la perfection de la créature, c'est, suivant le Discours de M. H. JUILLARD, Préfet de la Seine M. A. Baugé, de l'Opéra-Comique. Mlle de Coubertin ; le Prince et la Princesse Casimir Lubo- mot du poète, l'hommage rendu à la bonté du Créateur. mirsky ; Lord et Lady Cadogan ; M. le Général et Mrs. Ken­ Des esprits chagrins ont pu craindre, il est vrai, que cette Monseigneur, 3. Air de Rigoletto VERDI. tish ; M,- Ie Colonel Mills ; M. le Docteur et Mme Kishi ; M. le Mme Monsi, de l'Opéra. importance toute nouvelle attribuée au corps n'aboutit à une sorte Mesdames, Général et Mme Balk ; M. le Baron et Mme la Baronne de d'apothéose de la force brutale, à un déclassement des valeurs de 4. Barbier de Séville ROSSINI. Messieurs, Duo du Blonay ; M. et Mme Politis ; M. le Comte et Mme la Comtesse l'esprit. Combien cette crainte était vaine. Messieurs! L'exemple Mme Monsi, de l'Opéra. Gautier-Vignal ; M. le Capitaine et Mme Sharroo ; M., Mme et de l'antiquité eût suffi déjà à l'établir. Ainsi que le rappelait Il y a quelques semaines à peine, la Ville de Paris se faisait M. A. Baugé. Mlle Edstrôm ; M. le Colonel Thompson ; M. Sverre ; M. et spirituellement notre Jean Richepin dans un de ses récents poèmes: un plaisir d'adresser au Comité international olympique des félici­ 5. Chanson de la Dame du pesage.... H. HIRSCHMANN. Mme Bolanachi ; la Princesse de Polignac ; M., Mme et Mlle tations bien méritées pour l'organisation de la grande manifes­ Eschyle fut .boxeur, Sophocle fut athlète; M. Boucot, du Théâtre-Michel. Pescatore ; M., Mme et Mlle Aldao ; M. le Comte de Rosen ; tation de 1924, et nous nous plaisions a rappeler le- concours M. le Marquis et Mme la Marquise de Polignac ; Mme de Cha- vraiment essentiel prêté à l'œuvre de rénovation des Jeux par les 6. Fragment de la Nuit ensorcelée. . .. CHOPIN. lembert ; Mme la Vicomtesse de la Tour du Pin ; M. le Docteur et, ajoutait-il justement, Comités nationaux. Arrangement de MM. Vuillermoz Cela, loin d'amoindrir leur gloire, la complète. Ernst Krogius; M. le Révérend de Courcy-Lafïan ; M. le Comte La Capitale n'est pas moins heureuse aujourd'hui d'accueillir et lyouis Aubert. de Baillet-Latour ; M. le Comte et Mme la Comtesse Bonac- Ballet de M. Bakst, réglé par Qui ne sait d'ailleurs la part importante qu'ont eue les Jeux respectueusement, au milieu des éminents représentants des Comités cossa ; M. J. de Muzsa ; M. le Docteur Jiry-Guth-Jarkovsky ; Olympiques Internationaux, Son Altesse Royale Mgr le Prince M. Staats. Selim Sirry Bey ; M. Miguel de Beistegui ; les Membres du Olympiques dans l'épanouissement de la sculpture aussi bien que Carol, héritier du trône de Roumanie, qui a tenu à honneur de Mlle Carlotta Zambelli, de l'Opéra. Comité International Olympique et de nombreux athlètes ayant de la poésie? Fidèles servants de l'idéal antique, les modernes M. Léon Staats, de l'Opéra. rénovateurs de l'athlétisme ont eu grand soin et grande raison prendre la tête de la délégation roumaine. pris part aux Jeux. Mlles de Craponne, Lorcia, Ler- d'insister sur ses aspects moraux. Les espérances justifiées que l'on pouvait concevoir pour le ville. Constant, J. Bourgat, Si- Les discours suivants ont été prononcés : « Le sport, écrivait dans le préambule de ses « Leçons de succès de la VIIIE Olympiade ne se sont pas démenties, et ce sont moni. pédagogie sportive » notre compatriote, M. Pierre de Coubertin, les nouveaux exploits de l'endurance, de la vigueur et de 1 adresse MM. Peretti, Thariat, Rigaux, Discours de M. QUENTIN, Président du Conseil Municipal qui fut avec M. le Comte Clary, l'animateur de ces inoubliables que nous devons célébrer aujourd'hui avec admiration. Les Jeux Denizart, Parent, Durozoy, pre­ cérémonies, le sport est le culte volontaire et habituel de l'exercice de la VIIIE Olympiade ont non seulement démontré la diffusion miers sujets de l'Opéra. Mesdames, Messieurs, musculaire intensif, appuyé sur le désir du progrès, et pouvant toujours croissante des principes d'éducation physique rationnelle, en réunissant un nombre vraiment immense de joueurs et d'athlètes, 7. Les deux Pigeons MESSAGER. aller jusqu'au risque... Donc, cinq notions; initiative, persévé­ C'est une grande journée pour la Ville de Paris que celle où rance, intensité, recherche du perfectionnement, mépris du danger mais ont reculé les limites connues de la résistance humaine, en Orchestre. il lui est donné de recevoir ici devant leurs représentants autorisés éventuel ». dépassant sur bien des points les résultats acquis jusqu'à ce jour. L'orchestre était composé d'artistes de l'Opéra, sous la direc­ et notamment devant S. A. R. Mgr le Prince Carol, prince héritier On ne saurait mieux dire, on ne saurait montrer plus lumi­ Le nombre des records laissés en arrière, comme la perfection de tion de M. H. Busser. de Roumanie, que nous avons eu le grand honneur de saluer neusement en moins de mots que le sport relève de la psychologie certains entraînements collectifs, suffit à démontrer que les succès respectueusement ces jours derniers, dans notre Hôtel de Ville, autant que des sciences mécaniques et physiques et que, par son antérieurs n'avaient rien de commun avec des tours de force excep­ Les Atlilètes Olympiques à 1 Elysée ainsi que S. A. R. la Princesse Hélène, l'élite sportive de quarante- retentissement sur l'esprit, sur la conscience et sur le caractère, tionnels et n'étaient pas dus à la présence fortuite de capacités cinq nations, rassemblée devant une foule immense accourue il peut et doit être un agent très efficace de progrès moral et particulières. Non, il s'agit bien d'un progrès général, d'une amé­ comme elle de tous les points de l'univers pour rivaliser de force Le 15 juillet, M. Doumergue, Président de la République, social. lioration ininterrompue, dont la marge, pour limitée qu'elle soit recevait les athlètes olympiques, auxquels etaient venus _ se et d'adresse suivant cette règle sévère du franc-jeu à laquelle Mais là ne se borne pas ce que j'appellèrai le bienfait spiri­ forcément par la nature, nous apparaît grâce à vous, comme très joindre les dirigeants et les journalistes des 45 nations partici­ S. A. R. Mgr le Prince de Galles rendait ces jours derniers un si tuel de l'athlétisme. Nous attendons encore de lui, et au reste, il large encore. pant aux Jeux de Paris. . solennel hommage. nous l'a déjà donné, un très précieux renouveau de l'antique esprit Ces constatations donnent tout leur prix aux efforts des concur­ Cette cérémonie revêtit une certaine ampleur. Ln service Voici trente ans qu'un Congrès international, réuni dans notre de chevalerie. Tous ceux qui ont eu le privilège d'assister à l'ouver­ rents olympiques, quel que soit le sort que leur aient reserve des d'ordre dut compartimenter les délégations sur l'avenue Gabriel, capitale, décidait le rétablissement des Jeux Olympiques, gloire de ture des Jeux se rappelleront toute leur vie, avec une poignante luttes loyales et fraternelles. Chacun sait, par l'exemple admiré le flot des invités grossissant à chaque minute. l'ancienne Grèce, et qui n'avaient pas été célébrés depuis quinze émotion, le sublime spectacle de ces centaines d'athlètes, groupés chez l'adversaire, qu'un succès magnifique,'' un développement A 18 h. 3,0, la grille des Jardins du Palais de l'Elysée siècles. autour du porte-drapeau de la nation française et, le bras droit insoupçonné, est promis à la persévérance et à la méthode et que s'ouvraient à l'angle de l'avenue Marigny et de l'avenue Gabriel C'était le cas ou jamais de répéter, une fois de plus, le vers levé, s'associant au noble serment prononcé par lui à haute voix, la victoire est assurée à ceux qui savent le mieux ordonner leur pour livrer passage au cortège formé dans l'ordre alphabéti­ d'Horace ; serment dont ces voûtes doivent entendre les mémorables accents ; existence suivant les lois les plus saines de la nature. que des nations. Multa renascentar quœ jam cecidere... « Nous jurons que nous nous présentons aux Jeux Olympiques Ces sentiments et ces espérances, comment lie pas les concevoir Sur le perron, le Président de la République faisait les hon­ en concurrents loyaux, respectueux des règlements qui les régis­ en présence des robustes équipes des quarante-deux nations parti­ « Beaucoup de choses renaîtront qui aujourd'hui sont mortes. » neurs entouré du Comte Clary, Président du Comité Olym­ sent et désireux d'y participer dans un esprit chevaleresque, pour cipantes ? A côté de celles qui ont fait maintes fois triompher leurs Notre siècle, qui est celui des grandes découvertes, est aussi pique Français, et du baron P. de Coubertin. l'honneur de nos pays et la gloire du sport ». couleurs, Paris est heureux d'accueillir toutes celles qui ont contri­ Le défilé fut extrêmement pittoresque, les uniformes cha­ celui des résurrections. Loyauté, discipline, chevalerie, honneur, gloire, ces verbes bué par d'admirables efforts et des luttes sévères à donner au résul­ Combien n'avons-nous pas vu de peuples opprimés, d'institu­ marrés d'or se mêlant aux jaquettes, aux vestons d'athlètes. puissants ne sont pas de vains mots ; ils traduisent, nous le savons, tat final tout son éclat. tions abolies, de langues oubliées, reprendre le mouvement et Le Président de la République, affable, souriant, compli­ Messieurs, des dispositions, des volontés qui vous sont communes. Il apprécie vivement leur exemple et salue en elles les yaillants menta les athlètes, les dirigeants et serra d'innombrables mains.. l'activité de la vie ? Que le sport, dont le prestige va croissant sur les âmes contempo­ champions qui, dans ce tournoi pacifique, se sont mesurés courtoi­ Parmi tant de renaissances imprévues, je n'en sais pas de plus Et, après un défilé qui ne dura pas moins de 45 minutes, raines, ait cette salutaire influence d'étendre cette charte de l'hon­ sement pour donner au monde une belle leçon d'énergie, digne de les nations se retirèrent, la Belgique en tête et la Yougoslavie opportune, de plus féconde, de plus chargée de promesses que neur, qui est la vôtre, au statut moral qui doit regler les relations gagner à la grande cause des sports les sympathies de tous les celle des Jeux Olympiques; et Paris, qui est légitimement fier d'en fermant le cortège. internationales ! peuples civilisés. avoir été le berceau, ne se réjouit pas moins vivement de pouvoir Est-il interdit de rêver même que, comme les Jeux Olympiques figurer dans le cycle de vos solennelles assises et de servir ainsi, de jadis furent le ciment de l'unité grecque, les Jeux Olympiques Discours de M. de CASTELLANE Les Atlilètes et les Dirigeants Olympiques par le prestige de sa consécration, la belle et noble cause que vous d'aujourd'hui pourraient développer entre tous les peuples de l'uni­ Conseiller Municipal, Président du Groupe sportif de l'Hôtel de Ville reçus par la jMumcipalité de Pans illustrez, Messieurs, si magnifiquement. vers le sentiment d'une communauté essentielle, qui n'exclurait Tandis que nous vous contemplons, notre imagination s'émeut certes pas les diversités et les originalités nationales, mais les et notre esprit, comme nos yeux, s'émerveille. Dans cet étroit Monseigneur, Le 17 juillet, la Municipalité de Paris recevait à nouveau cultiverait au contraire et les ordonnerait dans une harmonie supé­ le Comité International Olympique, accompagné des membres espace du Stade de Colombes, l'athlétisme des cinq parties du rieure où l'instinct de lutte inhérent au cœur de l'homme trouverait Mesdames, monde a délégué tout ce qu'il a de plus achevé et de plus brillant. des Comités Olympiques nationaux et des athlètes. sa légitime satisfaction dans des rivalités mesurées, courtoises et Messieurs, Quelles longues et savantes préparations, quelles sélections Son Altesse Royale le Prince Carol de Roumanie, Président pacifiques ? du Comité Olympique Roumain, assistait à cette cérémonie. gtaduées et rigoureuses, quel merveilleux déploiement d'énergie, Si ce noble idéal est appelé à passer un jour dans le domaine Mes collègues sportifs ont bien voulu me confier l'honneur de Les honneurs de la réception ont été faits par : M. Maurice de constance et de courage ne représente pas une réunion comme la des faits, nul n'aura mieux travaillé que vous à en propager le prononcer à l'adresse des athlètes olympiques quelques paroles de vôtre ! C'est toute la beauté de l'univers qui s'est trouvée là, Quentin, Président du Conseil Municipal ; M. H. Juillard, rayonnement et à en favoriser la réalisation. cordial accueil. Préfet de la Seine ; M. Cumenge, Chef adjoint du Cabinet du groupée sous nos regards. Mais aussi. Messieurs, je veux saluer vos couleurs qui repré­ Je n'aurai garde d'oublier que je m'adresse à une compagnie Préfet de Police ; M. Brisson, Président du Conseil Général ; Vous pouvez vous enorgueillir, Messieurs, en mesurant le sentent pour chacune de vos nations tant de sacrifices, tant de où dominent les hommes de sport, dont l'esprit clair et précis MM. Georges Pointel et René Fiquet, Vice-présidents; MM. Ra- chemin parcouru depuis ces trente années. Mais à quoi bon se douceurs, tant de gracieux et de puissants souvenirs. cherche les faits à travers les mots et, aux phrases les plus longues, fignon, Auguste Lefébure, de Tastes et Baud, Secrétaires ; rappeler les difficultés vaincues, les inimitiés désarmées, les obs­ Et lorsque vous aurez à nouveau franchi vos frontières, dites préfère les plus concises et les plus substantielles. Je saurai me M. Aucoc, Syndic du Conseil Municipal ; M. le Colonel aide tacles franchis ? Si l'idée olympique a triomphé, elle l'a dû sans bien à vos compatriotes que le pavillon français qui flotte aujour­ souvenir également que mes auditeurs, s'ils connaissent aujour­ de camp Coudières. doute à l'ardent prosélytisme de ses premiers apôtres ; elle l'a d'hui au-dessus de nos monuments à l'occasion de notre Fête natio­ d'hui la France, n'ont point encore eu le loisir, dans l'ensemble, de M. le Colonel Joly réprésentait M. Bénazet, Haut-Commis- dû aussi à ce besoin profond des hommes de remonter à leurs nale et républicaine ne se déploie si joyeusement au souffle de la pénétrer tous les secrets de notre langue. Et cette considération saire de l'Education physique au Ministère de la Guerre. origines et de renouer étroitement la longue chaîne de leurs filia­ brise que parce qu'il s'élève dans le ciel, protecteur de la liberte imposera des bornes à l'expression de ma joie et de ma sympathie. Etaient présents : M. de Castellane, Conseiller Municipal, tions séculaires. des autres, étendard de la justice qui lui est due, loin des conquê­ La cérémonie d'aujourd'hui, ou, pour mieux dire, la fête

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Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library cordiale qui réunit ici les membres éloignés et néanmoins unis de Ce cher nom de Paris, vous l'emporterez, n'est-ce pas, gravé la grande famille sportive, est un témoignage éclatant du triom­ profondément en vous-mêmes... Athlètes, quel que soit l'avenir que phe de l'Idée olympique et de l'athlétisme; elle consacre, en les le sort vous réserve, soyez sûrs que vous avez passé ici les jours les dépassant, tous les espoirs fondés sur eux ; elle est une récompense plus complets de votre existence... pour les artisans et les amis de la première heure ; elle sert à la Vous y aurez fortifié, loin de vos foyers, le culte de votre confusion des adversaires et à Içi conversion des hésitants ; elle est patrie et développé en vous, au contact de vos concurrents étran­ un gage précieux pour l'avenir. gers, l'estime des autres nations... Vous aurez ainsi travaillé, plus En accueillant dans sa Maison les athlètes olympiques, c'est ou moins consciemment, à l'œuvre d'apaisement général et rappro­ en réalité à l'Univers presque entier que la Ville de Paris ouvre ché l'heure lointaine encore où les peuples ne connaîtront plus ses portes : plus de quarante nations ne sont-elles pas représentées d'autres luttes que celles du Stade, où les hommes ne voudront ici, par une sélection comprenant les types les plus parfaits d'une battre que des records. humanité rajeunie, éprise de mouvement, de joie et d'harmonie ? yous garderez de Paris et de la France un souvenir très vivace Certes, la liste est longue des augustes visiteurs, souverains et très pur, car vous aurez vécu sous son ciel les heures douces de par le sang, chefs de gouvernement, maîtres de la pensée ou princes vos espoirs, les exaltantes minutes de lutte, les secondes eni­ de la science, qui tinrent à marquer leur passage, dans notre vrantes du triomphe ! capitale, d'une visite à l'Hôtel de Ville. Mais jamais ces salons A vous revoir, chers amis, tous réunis et plus nombreux encore n'abritèrent plus de jeunesse ni plus d'énergie et de beauté; jamais aux Jeux Olympiques de 1928. on n'y contempla plus riche parterre de plantes humaines ni plus Nous vous demandons de vous souvenir, en attendant, qu'il belles gerbes de fleurs féminines, « The very flower of the World's existe à l'Hôtel de Ville de Paris de très nombreux édiles entiè­ men » — comme le disait en excellent anglais, le jour de l'inaugu­ rement gagnés à la cause des sports et prêts à aider, dans toute la ration solennelle des Jeux, M. de Montherland, le plus Français mesure de leurs moyens, ceux d'entre vous qui pourraient dans des littérateurs sportifs. l'avenir avoir à faire appel à leur concours. Et notre cœur connaît une émotion analogue au vertige qui * saisirait un amant passionné des arts a la pensée qu'il lui serait * * donné de parcourir d'un regard tous les chefs-d'œuvre de la pein­ ture ou de la statuaire, groupés par l'effet de quelque sortilège, Pour terminer cette allocution en l'honneur des Jeux et des dans une même galerie. athlètes olympiques, je ne saurais mieux faire que de souligner le Mais la magie n'a point de part dans la réunion d'aujourd'hui. geste très heureux d'un jeune futur soTiverain qui, pour témoigner Elle est l'œuvre d'un homme, aidé de quelques autres, que le tout l'intérêt qu'il attache aux sports, est venu se placer à la tête présent couvre d'hommages, mais auquel l'avenir prêtera la figure de la délégation olympique de son pays. Il nous est particuliè­ d'un apôtre, car le Baron de Coubertin est le rénovateur d'un culte rement agréable qu'une pareille initiative ait été prise par le fils longtemps déserté, l'animateur du feu sacré endormi sous les d'un roi et d'une reine auxquels les suffrages parisiens, toujours cendres... Aux hommes de bonne volonté, aux hommes de toutes acquis à la loyauté et à la grâce, ont donné droit de cité en notre les races, de toutes les religions, sans distinction de caste ni d'opi­ ville et dont le pays n'hésita pas, aux heures les plus sombres de nion, il a ouvert à deux battants, les portes du stade antique; ils la guerre, à se jeter dans la mêlée à nos côtés pour aider au triom­ s'y sont élancés d'un seul bond, illuminés d'espoir, ivres d'air, phe du droit et de la justice. Que son Altesse Royale, le Prince Le banquet de la Souscription Nationale, dans la poussière d'or du soleil. Carol de Roumanie, daigne accepter ici les compliments que sont au Palais d'Orsay sous la présidence de M. Alexandre MILLERAND, Président de la République, * heureux de lui présenter tous les sportifs et m'autorise, au nom de * * mon attachement ancien et respectueux pour la Famille royale de C'est avec joie que nous saisissons l'occasion d'exprimer Roumanie, à y joindre l'expression de ma personnelle admiration. reau permanent des Fédérations Internationales sportives ; Léon par le baron Pierre de Coubertin ; le sport au service de l'idéal officiellement au Comité international olympique notre gratitude Ces hommages, parce qu'ils s'adressent aujourd'hui à l'officier Breton, Président de l'Union Cycliste Internationale ; Docteur international — la paix — dont le drapeau du Comité Olym­ de Parisien et de Français pour le choix qui a été fait de notre aviateur hardi et éprouvé qui fit ses preuves pendant et depuis la pique est le symbole. e Outh-Jarkovski ; Edstrôm, président de la F. I, d'Athlétisme ; ville, de notre pays, comme cadre à la VIII Olympiade. guerre, ne manqueront de Vous toucher. Monseigneur, en raison J. Rimet, président de la F. I. de Football Association ; le Nos hôtes, d'ailleurs, l'ont eux-mêmes ratifié en manifestant de leur caractère profondément sincère et spontané. général Charpy, représentant le Gouverneur Militaire de Paris ; à plus d'une reprise leur satisfaction pour l'accueil de Paris et en le marquis de Polignac ; Daniel Mérillon, président de la F. I. décernant des éloges précieux pour certaines de nos installations Après ces discours, les hôtes de la Ville ont apposé leurs signatures sur le LÂvre d'Or de la Ville de Paris ; ils ont ensuite de Tir ; Louis Renault, Conseiller Général ; Genet, président C'est au Palais d'Orsay, également, que fut reçu le Comité et pour l'organisation matérielle des Jeux. Avec tact, avec bonne de la Fédération Française d'Athlétis­ International Olympique par le Comité grâce, ils ont glissé sur les imperfections de détail constatées par visité les salons de l'Hôtel de Ville. A onze heures, la réception était terminée. me et de nombreuses notabilités du , • Olympique Français. ailleurs, se souvenant fort à propos que, sur notre pays, la guerre sport françaises et étrangères. Le baron Pierre de Coubertin prési­ était passée, avec son cortège de ruines et de dévastations, imposant Au champagne, le Comte Clary con­ dait, ayant à ses côtés le comte Clary à nos concitoyens, pour l'œuvre de la reconstruction, les plus et M. Henry Paté, président d'hon­ lourds et les plus immérités sacrifices. via l'assistance à lever les coupes en l'honneur des Chefs d'Etat des nations neur du Comité Olympique Français. Si à notre tour, mes collègues sportifs et moi, nous tenons à Les Banquets représentées, puis porta un toast parti­ remercier tous ceux qui contribuèrent au succès des Jeux Olympi­ Au dessert, le comte Clary prononça culier à M. Doumergue, Président de : *• l'éloge de ses collaborateurs, les Com­ ques de 1924, nous n'obéissons pas, croyez-le bien, à cette règle Les banquets sont une forme de réception à laquelle aucune la République, et termina son allocu­ missaires généraux, qui ont été les oratoire qui veut que l'on retourne, avec les intérêts composés, les manifestation de quelque importance ne saurait échapper. tion par un souhait de bienvenue à ses meilleurs artisans des Jeux de IQ24 ; compliments qui viennent de vous être décernés. S'il est vrai que Les Jeux Olympiques, par le nombre considérable de nations hôtes. puis, M. de Coubertin, rappelant la le prestige et la reputation de notre Ville se soient encore accrus qu'elles rassemblent, en contact constant, sont donc une occa­ Le capitaine Sharroo, Président du rénovation des Jeux Olympiques, difî- par la célébration, sur son sol, des Jeux de l'adresse et de la force sion de multiplier ces réceptions par quoi dirigeants et athlètes nit le rôle du Comité International n'est-il pas juste d'exprimer à tous ceux qui y collaborèrent- Bureau Permanent des Fédérations In­ olympiques se témoignent mutuellement leurs sentiments de ternationales Sportives, puis M. Jean Olympique et expliqua le succès de son organisateurs, athlètes, journalistes et spectateurs, l'expression cordialité. de notre gratitude ? de Castellane, au nom du Conseil œuvre par la conjugaison des vertus Le Comité Olympique Français, indépendamment d'un Municipal et M. Georges Bruni, au nom qui l'animent : l'amitié familiale, la En ce moment, plus que jamais, grâce au tournoi gigantesque grand banquet organisé avant les Jeux Olympiques pour sa continuité dans le travail et l'unité de où se heurtent, pour des luttes ardentes mais pacifiques, quarante- de la Presse mondiale, prirent tour à souscription nationale et qui fut placé sous la présidence de tour la parole. foi. cinq nations grandes ou petites, anciennes ou de formation récente. M. Millerand, alors Président de la République, a donné suc­ Paris est le cœur du monde, le centre de tous les espoirs... En ce Le baron Pierre de Coubertin, Pré­ M. Victor Boin, vice-président de cessivement trois banquets : le 3 juillet, en l'honneur des Fédé­ sident du Comité International fit, en l'Association Internationale de la moment, quarante-quatre pays tendent vers notre ville leurs rations internationales ; le 12 juillet, en l'honneur du Comité souhaits et leurs désirs, suivent avec anxiété le sort fait à leurs fils un bref raccourci, l'histoire des Jeux Presse Sportive, au nom des 700 jour­ International Olympique, et le 27 juillet, jour de clôture, en Olympiques modernes et en définit les nalistes étrangers, remercia la France dans la palestre ou sur le ring et vibrent tour à tour d'un magni­ l'honneur des membres de la Presse. fique enthousiasme lorsque leurs étendards, connaissant le triom­ buts élevés, exprimant l'espoir de les de l'accueil qui leur avait été réservé phe, flottent au grand mât de Colombes. ^ Le banquet, donné en l'honneur des Fédérations interna­ voir réaliser, ce qui est encore, dans le par le Comité Olympique Français. tionales, fut servi dans les salons du Palais d'Orsay. Il réunis­ domaine de l'espérance : la fraternité M. José Pontés, Président du Comi­ Par dessus les monts et les plaines, sous l'océan et sur les sait trois cents convives et fut présidé par le Comte Clary, ailes du vent, le télégraphe porte sur tous les points du globe les des classes et des peuples. té Olympique Portugais, clôtura la sé­ entouré de MM. Paul Bénazet, représentant M. Herriot, Prési­ Enfin au nom du Gouvernement, rie des discours en soulignant l'œuvre nouvelles ardemment attendues... Les journaux s'en emparent, un dent du Conseil ; le colonel Derédinger, représentant le Prési­ public anxieux les dévore. Sur toutes les lèvres, dans toutes les M. Paul Bénazet, Commissaire général olympique « qui conduit les hommes dent de la République ; le baron Pierre de Coubertin ; le Comte à l'éducation physique, par un discours M- langues, intimement lié aux noms des champions nationaux court ' vers la •çe idéale par l'union des arts ononçant son dfseours c mot : Paris ! Paris! de Baillet-Latour ; le Comte Jean de Castellane, représentant vibrant, s'associa aux vœux exprimés Sous-Secrétaire d'Etat, pr et des Sports ». le Conseil Municipal ; le capitaine Sharroo, Président dn Bu­

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Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library Organisés (lu Vendredi 25 Janvier au JM.ardi 5 lévrier 1924 A CHAMONIX MONT-BLANC

par le COMITÉ OLYMPIQUE FRANÇAIS

avec la collaboration de la Fédération F rançaise des Sports d Hiver et du Cluh Alpin Français

sons le Haut Patronage du COMITÉ INTERNATIONAL OLYMPIQUE

à 1 occasion de la Célébration des Jeux dé la VIIT C OLYMPIADE

Les J eux d'H iver de Ckamomx

Lorsque le Comité International Olympique, réuni à Lau­ France, Grande-Bretagne, Hongrie, Italie, Lettonie, Norvège, sanne en 1921, discuta de l'attribution de la célébration de Pologne, Suède, Suisse, Tchécoslovaquie, Yougoslavie. la VIII6 Olympiade, les Sports d'Hiver firent l'objet d'une La France s'ennorgueillit d'une telle marque de confiance discussion particulère concernant leur introduction au pro­ qui la plaçait au rang des grandes stations hivernales ; aussi, Le cliâteau de Versailles et l'Orangerie. gramme. consacra-t-elle tous ses efforts, pour ne pas démériter d'un Les membres pour la France au C. I. O., le Comte Clary pareil honneur, à offrir aux athlètes que lui déléguaient les et le Marquis de Polignac, faisaient valoir qu'en dehors des Nations, une installation technique qui fut digne d'eux. pays septentrionaux, certaines nations de l'Europe centrale Le concours intelligent et dévoué de la Ville de Chamonix Le déjeuner de la Presse se déroula à Colombes, au buffet ves à travers les appartements particuliers du Roi-Soleil, dont et occidentale étaient elles-mêmes en position d'organiser une fut, à ce point de vue, d'un précieux appui pour le Comité du Stade Olympique ; déjeuner tout intime qui réunit les jour­ il conta l'histoire en une causerie qui tint tous les visiteurs sous compétition de sports de neige aussi bien que de glace lesquels, Olympique Français. Des formalités administratives qui s'oppo­ nalistes étrangers et français, auxquels étaient venus se joindre le charme. par leur rude et splendide manifestation de l'activité physique saient à des solutions rapides, les circonstances atmosphériques un grand nombre de personnalités du monde sportif. moderne, étaient dignes de prendre place au programme des qui entravèrent les travaux, rien de cela ne ralentit un moment M. Paul Bénazet, Commissaire général à l'Education physi­ Jeux Olympiques. les efforts de la municipalité. Entraînée par son admirable que et représentant le Gouvernement, présidait. Les réceptions données par les Comités Olympiques ou les Ils estimaient enfin que ce serait ainsi rendre du même coup Maire, M. Lava ire, elle se montra, par sa persévérance et sa Le Comte Clary, en une allocution cordiale, souligna le Fédérations sportives ont été, nous l'avons dit, nombreuses. On hommage aux Pays du Nord que de consacrer officiellement foi, la plus sûre collaboratrice du Comité Exécutif. bon travail de ceux qui furent les excellents collaborateurs de note : le dîner du Comité Olympique britannique, à l'Hôtel Con­ et d'aider à leur propagation ces sports dont ils étaient, avec C'est de cette amicale et féconde collaboration qu'est née, l'idée olympique ; M. Paul Bénazet salua les nations qu'ils tinental, présidé par S. A. R. le Prince de Galles ; le dîner de juste raison d'ailleurs, fiers d'avoir révélé la beauté. avec ses 27.000 mètres de glace, cette patinoire qui compte représentaient et M. Georges Bruni, au nom de la Presse interna­ M. Haraldo Pietri, délégué général de la Suède, à l'Hôtel Con­ Les représentants des pays Scandinaves montrèrent quelque aujourd'hui parmi les plus belles d'Europe, le tremplin de saut tionale, puis M. Hegan, au nom particulier de la Presse amé­ tinental ; la soirée de M. P. de Hevesy, chargé d'affaires de la inquiétude à l'exposé de cette thèse. _ Us estimaient ne pas en ski, qui permit les 49 mètres de l'américain Omtved et, en ricaine, dirent l'un et l'autre combien ils avaient été touchés Hongrie ; le déjeuner du Comité Olympique Tchécoslovaque, au pouvoir s'associer à une telle proposition qui, à leurs yeux, exhibition, les 57 mètres du norvégien Thams ; la piste de de la sympathie que leur avait témoignée aussi bien les diri­ Pré-Catelan ; le dîner de la Fédération Française d'Athlétisme, dressait les Jeux Olympiques d'hiver en concurrents des Jeux bobsleigh, qui rivalise avantageusement avec les pistes les plus geants olympiques que les journalistes français à l'Hôtel Continental ; le dîner de la Fédération Française de Hivernaux dont ils avaient pris l'initiative plusieurs années célèbres. Poids et Haltères, au Palais d'Orsay ; les réceptions au Havre, auparavant. Us s'élevèrent donc, non pas particulièrement en à l'Hôtel de Ville, au Palais des Régates et, à Deauville, en adversaires directs de la candidature française à l'organisation l'honneur des Régates à la voi­ des Jeux d'Hiver, mais contre le principe d'une manifestation Le succès des Jeux de Chamonix ne fut pas moindre auprès En outre des réceptions le ; le dîner de la Fédération hivernale, de caractère purement olympique. du public, qu'auprès des nations conviées à y participer. organisées par le Comité Française de Natation, au Pa Tenant compte des justes raisons que faisaient valoir, de Insuffisamment instruit au début, semble-t-il, il fut rapide­ Olympique Français, le Minis­ lais d'Orsay ; la soirée du part et d'autre, les représentants des Pays Scandinaves et les ment captivé par la grandeur du cadre et la diversité de cette tère de la Guerre offrit un dé­ Sporting Club de France, en partisans des Jeux Olympiques d'Hiver, le Comité International manifestation. Il accourut en foule de tous les points de la jeuner en Ihonneur des armées son hôtel ; la soirée de l'Auto­ Olympique décida que, sans l'incorporer pour faire partie région, puis de Paris et des Grandes Villes avoisinantes et des étrangères ayant participé aux mobile Club de France, en son intégrante du programme olympique, il accorderait son patro­ milliers de spectateurs, définitivement conquis à la saine et rude Jeux Olympiques. hôtel ; le dîner de la Fédéra­ nage à l'organisation des Jeux d'Hiver donnés à l'occasion de la beauté des Sports d'Hiver, composèrent un public qui vibra A cet effet, ce banquet eut tion Internationale de Foot­ célébration de la VIIP Olympiade de l'ère moderne. passionnément aux exploits des athlètes Olympiques. lieu dans l'Orangerie du Châ­ ball Association, à l'Hôtel C'est donc dans cet esprit que furent décidés les Il y eut matière à s'enthousiasmer devant les foudroyants teau de Versailles, que le Con­ Continental ; le dîner du Co­ Jeux d'Hiver de 1924 et, tout au long de son organisation, le démarrages d'un Jewtraw ou le déboulé puissant d'un Skut- servateur du Palais avait ou­ mité Olympique Suisse, sous Comité Olympique Français ne manqua jamais de s'en inspirer. nabb, devant la descente impressionnante, à la direction de vert, ainsi que l'historique ter­ la présidence du Ministre de La réglementation générale des Jeux d'Hiver fut mise en son bobsleigh d'un La Frégeolière, l'envolée à 57 mètres, sur rasse, aux officiers étrangers. Suisse en France, à l'Hôtel harmonie avec celle des Jeux Olympiques, mais elle fut l'objet ses skis, d'un Thams ou la virtuosité des joueurs de hockey M. Paul Bénazet, représen­ Continental ; le déjeuner de d'une rédaction spéciale en accord avec les pouvoirs techniques canadiens qui, sur leurs lames rectilignes d'acier, offraient tant le Gouvernement, prési­ l'Union Vélocipédique de compétents et le C. I. O. un spectacle d'une élégance et d'une noblesse des gestes inéga­ dait, ayant à ses côtés le baron France ; le dîner de l'Union Une médaille spéciale fut créée, de même le diplôme qui lables. P. de Coubertin. Après les des Sociétés de Gymnastique l'accompagnait. Le Comité Olympique Français a la grande joie d'avoir allocutions d'usage, le café fut de France ; le déjeuner de mené à bonne fin le mandat qui lui a été confié, et les repré­ servi sur la terrasse de l'Oran­ M. Edstrôm, président de la sentants des pays accourus à Chamonix, ont bien voulu lui gerie, à la suite de quoi le Con­ M Paul BENAZET, représentant du Gouvernement, Fédér a t io n Internationale Cette introduction des Sports de neige et de glace réunis, en témoigner leur satisfaction. servateur du Palais de Versail­ reçoit à l'Oi.angerie du château de Versailles les délégations des armées Athlétique d'Amateurs, au pour un premier essai a été un véritable succès. Dix-sept pays, De tout cela il en a tiré une légitime fierté et j'ajoute les, guida lui-même les convi­ étrangères ayant participe aux Sports Equestres. Pavillon d'Armenonville, etc., en effet, décidaient de s'inscrire et, avec eux, les meilleurs que, si la tâche lui a été parfois difficile, il s'estime cependant spécialistes du patin, les plus grands skieurs et sauteurs des suffisamment récompensé d'avoir eu l'honneur d'être appelé pays Scandinaves et de l'Amérique, les virtuoses canadiens à réaliser ce qui fut la première grande manifestation interna­ du Hockey. Au reste, voici la liste des nations engagées : tionale des Sports d'Hiver. Autriche, Belgique, Canada, Esthonie, Etats-Unis, Finlande, FRANTZ-REICHEL.

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Source : Bibliothèque du CIO / IOC Library