Pomme de terre 1 Pomme de terre

Solanum tuberosum

Diverses variétés

Classification de Cronquist

Règne Plantae

Sous-règne Tracheobionta

Division Magnoliophyta

Classe Magnoliopsida

Sous-classe Asteridae

Ordre Solanales

Famille Solanaceae

Sous-famille Solanoideae

Genre Solanum

Nom binominal

Solanum tuberosum L., 1753

Fleurs de pomme de terre Classification APG II

Ordre Solanales

Famille Solanaceae

Sous-famille Solanoideae

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La pomme de terre ou patate (langage familier, canadianisme et français régional) est un tubercule comestible produit par l'espèce Solanum tuberosum, appartenant à la famille des solanacées. Le terme désigne également la plante elle-même, plante herbacée, vivace par ses tubercules en l'absence de gel mais cultivée comme une plante annuelle. La pomme de terre est originaire de la cordillère des Andes dans le sud-ouest de l'Amérique du Sud où son utilisation remonte à environ 8 000 ans. Introduite en Europe vers la fin du XVIe siècle à la suite de la découverte de l’Amérique par les conquistadors espagnols, elle est aujourd’hui cultivée dans plus de 150 pays sous pratiquement toutes les latitudes habitées. C'est une source importante de glucides mais aussi de protéines et de vitamine C. Ses qualités nutritives et sa facilité de culture font qu’elle est devenue l'un des aliments de base de l’humanité, figurant parmi les légumes et féculents les plus consommés. C’est aussi la culture alimentaire la plus productive, produisant plus de matière sèche à l’hectare que les céréales et que toute autre plante cultivée, à l’exception de la canne à sucre. La pomme de terre reste sous-utilisée dans certains pays du Tiers-Monde, notamment en Afrique sub-saharienne, mais globalement sa consommation progresse dans les pays en développement, tandis que dans les pays développés elle tend à diminuer, basculant de plus en plus vers des formes transformées (purée en flocons, frites surgelées, etc.). La fécule de pomme de terre a donné naissance à une industrie de transformation aux multiples débouchés dans les secteurs agro-alimentaire, cosmétique, pharmaceutique et industriel. Compte tenu de son importance économique, de nombreuses études scientifiques sur la pomme de terre et les espèces apparentées, notamment dans le domaine de la génétique, sont menées par des institutions publiques ou privées de différents pays, coordonnées au niveau mondial, entre autres, par le centre international de la pomme de terre. Au Canada, « pomme de terre » désigne aussi l'Airelle rouge ou la Gaulthérie couchée.

Aspects botaniques

Description morphologique La pomme de terre est une plante herbacée, tubéreuse à feuilles caduques (elle perd ses feuilles et ses tiges aériennes dans la saison froide), à port dressé, qui peut atteindre un mètre de hauteur[1] , plus ou moins étalé avec l'âge. C'est une vivace grâce à ses tubercules, à condition que le climat leur permettent de survivre à la saison froide, mais qui est cultivée comme une plante annuelle.

Appareil végétatif Le système racinaire est fasciculé et très ramifié ; il a tendance à s'étendre superficiellement mais peut s'enfoncer jusqu'à 0.8 mètre de profondeur. Il est constitué de racines adventives qui apparaissent à la base des bourgeons du tubercule ou sur les nœuds des tiges enterrées ; pour cette raison, le tubercule doit être planté à une profondeur telle qu'elle permette une formation adéquate des racines et des rhizomes. Les racines connaissent une croissance rapide depuis les premiers stades de développement jusqu'au moment où commence la formation des tubercules[2] Pomme de terre 3

Les feuilles, caduques, alternes, ont de dix à vingt centimètres de long. Elles sont composées imparipennées et comptent 7 à 9 folioles de forme lancéolée et de taille hétérogènes, de toutes petites folioles s'intercalant par paires entre les plus grandes. Les feuilles basales peuvent parfois être entières. L'épiderme est composés de cellules aux parois sinueuses en vue superficielle. Elles présentent des poils ou trichomes à leur surface, en quantité variable selon les cultivars. Les trichomes peuvent être unisériés, glandulaires et à tête pluricellulaire plus ou moins sphérique

Feuille composée de la pomme de terre

La pomme de terre présente deux types de tiges : des tiges aériennes, à section circulaire ou angulaire, sur lesquelles sont disposées les feuilles, et des tiges souterraines, les rhizomes, sur lesquelles apparaissent les tubercules[3] . Les tiges aériennes naissent à partir de bourgeons présents sur le tubercule utilisé comme semence. Elles sont herbacées, succulentes et peuvent atteindre de 0,6 à 1.0 mètre de long. Normalement de couleur verte, elles peuvent exceptionnellement présenter une coloration rouge pourpre. Elles peuvent être érigées ou décombantes, s'inclinant progressivement vers le sol à mesure qu'avance la maturité de la plante. Les entrenœuds sont allongés chez la sous-espèce andigena et bien Solanum tuberosum, aspect de la partie basale de plus courts chez la sous-espèce tuberosum[1] . Dans la phase finale de la plante, avec tiges aériennes, rhizomes, tubercules et racines. En noir, le tubercule-mère. leur développement, les tiges aériennes peuvent devenir relativement ligneuses à la base[3] .

Les tiges rhizomateuses sont formées par des bourgeons latéraux plus ou moins longs qui naissent à la base des tiges aériennes. Elles naissent alternativement des sous-nœuds situés sur les tiges aériennes et croissent à l'horizontale sous la surface du sol. Chaque rhizome engendre un tubercule par le grossissement de son extrémité distale[3] .

Germes croissant sur le tubercule. On peut observer à leur base de petites racines adventives. Pomme de terre 4

Tubercules

Les tubercules qui résultent d'une modification des tiges souterraines fonctionnent comme organe de réserve de nutriments. Ils sont de taille variable et forme oblongue, plus ou moins allongée, cylindrique, lisse ou bosselée selon les variétés. La couleur de la peau est généralement jaune, mais peut être rouge, noire, ou rosée[4] . La couleur de la chair est blanche, jaune plus ou moins foncé, rose ou violette selon les variétés[5] . À leur surface, on peut observer des « yeux », alignés sur cinq génératrices et disposés selon une courbe hélicoïdale qui court depuis la cicatrice basale (point d'attache du tubercule sur le stolon), jusqu'à Tubercules de pomme de terre. On peut voir les « l'apex, à l'extrémité opposée, où ils sont les plus nombreux. Ces yeux yeux » et les lenticelles à leur surface. comportent normalement trois germes, disposés à l'aisselle d'écailles (feuilles réduites) qui sont les bourgeons végétatifs et représentent autant de tiges potentielles[6] . Ils sont plus ou moins enfoncés, l'enfoncement protégeant les bourgeons végétatifs ; la sélection a privilégié les yeux superficiels, qui facilitent l'épluchage, chez les variétés de consommation. Observables également à la surface, Les lenticelles sont des orifices circulaires qui permettent la respiration. Leur nombre varie en fonction de la superficie, de la taille du tubercule et des conditions de milieu[7] . Les germes se développent après une période de dormance plus ou moins longue, les premiers à se développer étant ceux situés à l'apex.

Dans une coupe transversale, on distingue le cortex, le parenchyme vasculaire de réserve, l'anneau vasculaire plus ou moins marqué et le tissu médullaire[6] La formation des tubercules, ou tubérisation, se produit à l'extrémité des rhizomes dans une zone méristématique sub-apicale, grâce à un grossissement radial, produit de l'allongement des cellules parenchymateuses et de la perte de leur polarité. Pendant le formation du tubercule, la croissance longitudinale du rhizome s'arrête et les cellules parenchymateuses du cortex, de la moelle et des zones périmédullaires se divisent et s'allongent. Chez les tubercules mûrs, il subsiste peu d'éléments conducteurs et pas de cambium vasculaire continu. Les tubercules sont couvert d'un exoderme qui apparaît en rompant l'épiderme et qui va grossir avec le temps.

Le tubercule comporte une forte proportion d'eau, pouvant aller jusqu’à 80 %, ainsi que des matières amylacées (la fécule), accumulées dans Jeune tubercule se développant à l'extrémité d'un rhizome. les amyloplastes, du sucre, des matières albuminoïdes, des fibres cellulosiques, des éléments minéraux, des diastases et des vitamines (vitamine C, surtout présente dans la peau) et des toxines (voir plus loin).

Appareil reproducteur L'inflorescence est une cyme qui naît à l'extrémité de la tige. Elle compte d'une à trente fleurs, généralement entre 7 et 15. Le nombre d'inflorescences et le nombre de fleurs par inflorescence varient fortement selon les cultivars. Approximativement au moment où s'ouvre la première fleur, une nouvelle tige, qui donnera naissance à une nouvelle inflorescence, se développe à l'aisselle de la feuille proximale. En général, deux ou trois fleurs s'ouvrent chaque jour. Elles restent ouvertes de 2 a 4 jours si bien que chaque inflorescence présente de 5 à 10 fleurs ouvertes en même temps pendant le pic de la floraison. Les fleurs, d'un diamètre de 3 à 4 cm, sont régulières, à symétrie pentamère typique de la famille des Solanaceae. Pomme de terre 5

Le calice gamosépale est constitué de cinq sépales verts soudés à la base et la corolle gamopétale, à cinq pétales également soudés par leur bords, a la forme d'une étoile. La corolle peut être de couleur blanche ou d'un mélange plus ou moins complexe de bleu, pourpre et violet selon le type et la quantité d'anthocyanines présentes. L'androcée comprend cinq étamines au filet court inséré sur la corolle, et à l'anthère à deux loges, de 5 à 7 mm de long, de couleur jaune brillant, sauf chez les clones mâle stériles chez lesquels elle est jaune clair ou jaune verdâtre. Les anthères sont rapprochées formant un tube entourant le pistil. Leur déhiscence se fait par deux pores terminaux[5] . Le pistil, issu de deux carpelles soudés, comprend un ovaire supère à deux loges. Les stigmates sont habituellement de couleur verte, mais certains clones peuvent présenter des stigmates pigmentés. Ils sont plus Inflorescence et fleurs de pomme de terre. ou moins saillants au delà de l'anneau des anthères. La saillie du style hors de la colonne des anthères n'intervient pas avant la veille de l'éclosion de la fleur. La réceptivité du stigmate et la durée de production du pollen est d'environ deux jours. La fécondation se produit approximativement 36 heures après la pollinisation.

Cette espèce produit des graines par autofécondation (comportement propre des espèces autogames), mais elle manifeste aussi une dépression endogamique (caractéristique propre aux espèces allogames). Les graines obtenues par pollinisation libre sont le résultat d'un mélange d'autopollinisation et de pollinisation croisée, la première étant la plus fréquente[8] . Le fruit de la pomme de terre est une baie, qui ressemble à une petite tomate. Il n'est jamais comestible. Sa forme peut être sphérique, allongée ou ovoïde, son diamètre varie généralement de 1 à 3 cm, et sa couleur peut aller du vert au jaunâtre, ou de marron rougeâtre à violet. Les baies présentent deux loges et peuvent contenir approximativement de 200 à 400 graines. Elles sont groupées en grappes terminales.

Les graines sont petites, aplaties, réniformes et de couleur blanche, jaune ou marron jaunâtre[8] . Elles sont albuminées et l'embryon est enroulé[5] Fruits de Solanum tuberosum Certaines variétés cultivées ne fleurissent pas, d'autres fleurissent mais sont stériles, par dégénérescence des étamines ou des ovules[5] .

Systématique

Position de l'espèce dans la classification Pomme de terre 6

Rang Nom latin taxonomique

Famille Solanaceae

Genre Solanum

Sous-genre Potatoe

Section Petota

Sous-section Potatoe

Série Tuberosa

La pomme de terre appartient au genre Solanum, et plus précisément au sous-genre Potatoe, section Petota, sous-section Potatoe. Cette sous-section se distingue par la présence de tubercules véritables qui se forment à l'extrémité des rhizomes[9] . Elle regroupe les espèces de pommes de terre cultivées et les espèces sauvages apparentées[10] . La série Tuberosa, à son tour, se caractérise par ses feuilles imparipennées ou simples, sa corolle ronde ou pentagonale et ses baies arrondies[11] . L'espèce Solanum tuberosum se différencie des autres espèces de la même série taxonomique par l'articulation du pédoncule en son tiers médian, les lobes du calice courts et disposés régulièrement, les feuilles fréquemment arquées, les folioles toujours ovales à lancéolées, approximativement deux fois plus longues que larges et les tubercules ayant une période de dormance bien marquée[11] .

Sous-espèces Solanum tuberosum se subdivise en deux sous-espèces : Solanum tuberosum L. subsp. tuberosum et Solanum tuberosum L. subsp. andigenum (Juz. & Bukasov) Hawkes. La sous-espèce tuberosum est originaire de l'île de Chiloé, de l'archipel de Chonos et des régions adjacentes du Chili. Certaines formes diploïdes de cette sous espèce sont cultivées au Chili. La sous-espèce andigenum est native des Andes du Pérou et se distribue du Venezuela jusqu'au nord-ouest de l'Argentine[11] . De nombreuses variétés traditionnelles de cette sous-espèce sont cultivées dans les régions andines. Certaines sont à l'origine des premières introductions de la pomme de terre en Europe[12] . Les différences morphologiques entre ces deux sous-espèces sont très réduites et résumées dans le tableau ci-dessous. La principale différence réside dans le fait que andigenum dépend d'une photopériode courte pour tubériser[13] ,[11] ,[12] . Outre ces différences morphologiques, les deux sous-espèces sont nettement différenciées au niveau génétique, tant au niveau du génome chloroplastique que nucléaire[14] ,[15] ,[16]

Caractéristiques Sous-espèce tuberosum Sous-espèce andigena

Feuilles peu divisées très divisées

Folioles larges étroites

Angle de la feuille avec la tige obtus aigu

Pédoncule grossit jusqu'à l'apex ne grossit pas jusqu'à l'apex

Réponse à la photopériode pour tubériser tubérise en jours longs ou nécessite des jours courts courts

Yeux du tubercule en général superficiels profonds

Forme du tubercule habituellement élargie en général arrondie

Concernant l'origine génétique des deux sous-espèces, on a établi que du fait de sa grande diversité génétique (avec d'innombrables variétés locales décrites et une grande diversité au niveau du génome nucléaire et chloroplastique)[17] , la sous-espèce andigenum est la sous-espèce originale et celle qui a donné naissance à S. subsp. tuberosum. Les différences au niveau de l'ADN chloroplastique sont suffisamment importantes pour pouvoir servir de marqueur Pomme de terre 7

généalogique pour déterminer sans équivoque comment s'est formée la sous-espèce tuberosum. Ainsi, on a démontré qu'il existe cinq génotypes de chloroplastes chez la sous-espèce andigenum (dénommés A, C, S, T et W), tandis que la sous-espèce tuberosum en compte seulement trois (A, T et W). Le type le plus fréquemment rencontré chez la sous-espèce tuberosum est le T, caractérisé par une cassure chromosomique de 241 paires de bases[18] . L'étude de l'ADN chloroplastique d'un grand nombre de variétés des deux sous-espèces a permis de conclure que la sous-espèce tuberosum dérive de la sous-espèce andigenum après que cette dernière s'est croisée avec une espèce tubéreuse sauvage présente dans le sud de la Bolivie et le nord-ouest de l'Argentine, Solanum tarijense[19] [11] .

Autres espèces Selon la classification établie en 1990 par le botaniste britannique J. G. Hawkes, il existe sept espèces de pommes de terre cultivées et sept sous-espèces[20] . L'immense majorité des variétés modernes de pommes de terre, rattachées à Solanum tuberosum subsp. tuberosum, sont cultivées dans le monde entier, les six autres espèces et la sous-espèce Solanum tuberosum subsp. andigenum sont cultivées exclusivement dans les régions andines de l'Amérique du Sud, du Venezuela au Chili. Ces taxons se différencient notamment par leur niveau de ploïdie et peuvent être de diploïdes (2n = 2x = 24) à pentaploïdes (2n = 5x =60).

Taxons de pommes de terre cultivées [20] selon J. G. Hawkes (1990)

espèces sous-espèces ploïdie

Solanum ajanhuiri Juz. & Bukasov cultigènes ‘Yari’ 2x

cultigènes ‘Ajawiri’ 2x

Solanum chaucha Juz. & Bukasov 3x

Solanum curtilobum Juz. & Bukasov 5x

Solanum juzepczukii Buk. 3x

Solanum phureja Juz. & Bukasov subsp. phureja 2x

subsp. estradae (Lopez) Hawkes 4x

subsp. hygrothermicum (Ochoa) Hawkes 4x

Solanum stenotomum Juz. & Bukasov subsp. stenotomum 2x

subsp. goniocalyx 2x

Solanum tuberosum L. subsp. andigenum (Juz. & Bukasov) Hawkes 4x

subsp. tuberosum 4x

Bien qu'elle soit acceptée par le Centre international de la pomme de terre (CIP), cette classification ne fait pas consensus parmi les taxonomistes de la pomme de terre. Les botanistes russe Boukasov et et Lechnovitch en recensent 21 en 1971 tandis que Dodds en 1962 en admet trois, subdivisées toutefois en cinq groupes de cultivars dans le cadre du Code international pour la nomenclature des plantes cultivées. Il existe également de nombreuses espèces sauvages, étroitement apparentées au précédentes, et poussant exclusivement en Amérique du Sud, par exemple S. jamesii, S. commersioni ou S. maglia. Certaines de ces espèces, en raison de leur résistance au froid, de leur précocité, de leur résistance aux maladies, ont été utilisées pour améliorer les variétés cultivées ou en créer de nouvelles. Pomme de terre 8

Recherches

Séquençage du génome Le génome de la pomme de terre cultivée est tétraploïde et comprend 48 chromosomes (2n = 4x = 48). Sa taille est estimée à 950 Mpb. Il est en cours de séquençage dans le cadre d'un projet international devant aboutir fin 2010, le Genome Sequencing Consortium (PGSC) regroupant treize pays, et coordonné par l'université de Wageningen (Pays-Bas). Il s'inscrit lui-même dans un projet plus large, l'International Solanaceae Genome (SOL) Project, intéressant plusieurs espèces de Solanacées[21] . La répartition des tâches entre les pays participants est la suivante : chromosome 1, 5 et 8 : Pays-Bas, chromosome 2 : Inde, chromosome 3 : Argentine, Brésil, Chili et Pérou, chromosome 4 : Royaume-Uni et Irlande, chromosome 6 : États-Unis, chromosome 7 : Pologne, chromosome 9 : Nouvelle-Zélande, chromosome 10 et 11 : Chine, chromosome 12 : Russie.

Pommes de terre transgéniques De nombreuses expériences de transgénèse ont été réalisées sur la pomme de terre depuis les années 1980. Certaines ont obtenu des autorisations de commercialisation dans certains pays. Elles concernent notamment des résistances à des insectes ou à des maladies virales : résistance au doryphore, à la teigne (Phthorimaea operculella) et aux virus Y et au virus de l'enroulement de la pomme de terre[22] ,[23] . D'autres concernant des propriétés intéressantes dans le domaine médical ou industriel n'ont pas eu d'applications concrètes. En 2000, des études menées aux États-Unis ont montré la possibilité d'utiliser une pomme de terre génétiquement modifiée comme vaccin oral capable de déclencher chez l'homme une réponse immunitaire au virus de Norwalk, responsable de certaines formes de gastro-entérite[24] . En 2005, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA) a formulé un avis favorable à la production d'une pomme de terre transgénique, baptisée '', sur demande de la société BASF Plant Science (BPS)[25] . Cette variété transgénique, dont le nom de code officiel est « EH92-527-1 », possède un amidon composé à 98 % d'amylopectine, ce qui présente un net avantage pour la production de fécule à usage industriel[26] . Cette demande est cependant restée sans suite au niveau du Conseil européen[27] . Des pommes de terre génétiquement modifiées pour produire une lectine végétale GNA (Galanthus nivalis agglutinin) ont été au centre de l'« affaire Pusztai » dans les années 1998-1999[28] .

Histoire

Origines La pomme de terre est originaire des Andes où elle a été domestiquée et cultivée probablement depuis l'époque Néolithique. Les plus anciens restes de tubercules de pommes de terre (et aussi de patates douce), datés de 8000 ans avant Jésus-Christ, ont été retrouvés dans des grottes du canyon Chilca au Pérou (à 65 km au sud-est de Lima)[29] . Les Incas utilisaient pour planter les pommes de terre un outil traditionnel, la chaquitaclla, encore en usage aujourd'hui.

Diffusion dans le monde La première description connue date de 1533, que l'on doit à Pedro de Cieza de León dans sa Chronique du Pérou. Introduite en Espagne en 1534, elle est cultivée par des moines de Séville en 1573 pour nourrir des personnes malades, également sous le nom de papa. Elle aurait été introduite en France vers 1540 et cultivée à Saint-Alban-d'Ay (il s'agissait de "las trifolas" (nom générique) que l'on retrouve aujourd'hui repris avec la variété dite « Truffole »). En deux siècles, la pomme de terre va conquérir l'Europe : d'abord en Espagne où elle prendra le nom de patata (sous l’influence de batata, patate douce[30] et le mot papa ayant vraisemblablement entraîné une confusion avec le mot Papa désignant le Pape[31] ), puis l'Italie taratouffli (petite truffe), l'Irlande potato, Pomme de terre 9

l'Allemagne puis la France. Elle est figurée pour la première fois par Gaspard Bauhin dans Pinax Theatri Botanici de 1596. Elle est décrite en 1600 par Olivier de Serres, qui la nomme cartoufle (à relier à l'allemand Kartoffel) et déclare à son sujet : « Cet arbuste dit cartoufle porte fruict de mesme nom, semblable a truffes. » Tandis qu'en Italie, Belgique, Allemagne, Pologne et Russie on mangeait déjà la pomme de terre, en France elle ne fut utilisée que pour nourrir le bétail pendant plus de deux siècles. Les Anglais avaient de leur côté découvert le tubercule en 1586, au retour d'une campagne contre les Espagnols dans l'actuelle Colombie. Propagée aussi bien par les Anglais que par les Espagnols, la pomme de terre gagne le reste de l'Europe, et les nombreuses disettes du XVIIIe siècle vont encourager sa consommation par les Européens, l'Allemagne figurant au rang des Illustration extraite de Theatri botanici (1671) de Gaspard Bauhin précurseurs.

Concernant la France, en 1757 elle fut cultivée en Bretagne, alors en période de disette, dans la région de Rennes par Louis-René Caradeuc de La Chalotais, bientôt suivi dans le Léon par monseigneur de la Marche, surnommé « l'évêque des patates » (eskob ar patatez). Jean-François Mustel, agronome rouennais (auteur d’un Mémoire sur les pommes de terre et sur le pain économique), encourage sa culture en Normandie : en 1766 on cultive la pomme de terre à Alençon, à Lisieux et dans la baie du Mont Saint-Michel [32] .

Illustration de John Gerard, The Herball or Generall Historie of Plantes (1633)

Mais c'est surtout Antoine Parmentier, de retour d'un séjour en captivité en Prusse, qui fait la promotion de la pomme de terre comme aliment humain et réussit à développer son usage dans toutes les couches de la société française. Il avait été capturé par les Prussiens pendant la guerre de Sept Ans (1756-1763) et avait découvert à cette occasion la pomme de terre, principale nourriture fournie aux prisonniers. À la suite d'une terrible disette survenue en 1769, l'académie de Besançon lance en 1771 un concours sur le thème suivant : « Indiquez les végétaux qui pourraient suppléer en cas de disette à ceux que l'on emploie communément à la nourriture des hommes, et quelle en devrait être la préparation. » Parmentier remporte le premier prix, devant d'autres concurrents qui avaient eux aussi rédigé un mémoire sur la pomme de terre, preuve que l'usage de ce tubercule était vraiment à l'ordre du jour. Portrait de Parmentier Plus d'un siècle avant Parmentier, grâce à Jean Bauhin (1541-1612) et frère de Gaspard Bauhin, directeur des « Grands-Jardin » de Montbéliard, la patate était consommée pour pallier la famine qui sévissait dans le Comté de Montbéliard indépendant et devenu français en 1793. Par la suite, Parmentier réussit à obtenir l'appui des autorités pour inciter la population à consommer des pommes de terre. Il fait notamment usage d'un stratagème resté célèbre : il fait monter une garde (légère) autour d'un de Pomme de terre 10

pommes de terre, donnant ainsi l'impression aux riverains qu'il s'agit d'une culture rare et chère, destinée au seul usage des nobles. Certains volent des tubercules, les cuisinent et les apprécient. Le roi Louis XVI le félicite en ces termes : « La France vous remerciera un jour d'avoir inventé le pain des pauvres ». Leur emploi dans la cuisine populaire se développe alors très rapidement. À la fin du XVIIIe siècle, 45 km² étaient consacrés en France à la culture de la pomme de terre. Un siècle plus tard, en 1892, cette surface était passée à 14500 km², chiffre considérable dont il faut cependant souligner qu'il a nettement baissé par la suite. Actuellement, la production de pommes de terre n'occupe plus que 1800 km², d'une part parce que la consommation humaine a fortement diminué, de l'autre parce que la consommation animale a disparu. Dans le monde, la production annuelle est d'environ 300 millions de tonnes, pour une surface cultivée supérieure à 20000` km². Peu avant la Révolution, l'agronome Jean Chanorier développe cette culture sur ses terres de Croissy-sur-Seine. En France, le 25 nivôse an II (13 janvier 1794), la Convention, confrontée à l'insuffisance des réquisitions de blé et aux émeutes, adopte la loi relative à la culture de la pomme de terre[33] qui demande la généralisation de cette culture dans le pays. L'article premier de cette loi dispose que : « Les autorités constituées sont tenues d'employer tous les moyens qui sont en leur pouvoir dans les communes où la culture de la pomme de terre ne serait pas encore établie, pour engager tous les cultivateurs qui les composent à planter, chacun selon ses facultés, une portion de leur terrain en pommes de terre. »

Développement depuis le XIXe siècle

Au XIXe siècle, la pomme de terre était devenue l'aliment prédominant chez les Irlandais. L'épidémie de mildiou dans les années 1840 est à l'origine d'une grande famine et d'une importante émigration vers les États-Unis et le Canada. Un des problèmes était la conservation des tubercules qu'il fallait notamment protéger contre le gel et la pourriture ; on trouve dans le Bulletin de Lille, de décembre 1915 une recette de conservation des pommes de terre, qui selon le lecteur qui la communique, « a paru naguère dans une revue scientifique »[34] : Mémorial à la Grande famine de Dublin « Emplir aux trois quarts d'eau un récipient (chaudron ou marmite assez spacieuse). Faire chauffer l'eau et, quand elle est bouillante, remplir le récipient de pommes de terre. Laisser bouillir le tout pendant une minute. Passé ce temps, retirer les pommes de terre, les essuyer, et répéter l'opération jusqu’à complet épuisement des pommes de terre. Les germes, se trouvant ainsi détruits, la fermentation n'est désormais plus possible. Les pommes de terre, ainsi traitées, sont ensuite mises dans des paniers ou dans des sacs, et peuvent se conserver pendant environ deux ans". Contre le gel qui donne aux pommes de terre un goût sucré désagréable, le même bulletin conseille de « Mettre les tubercules dans de l'eau froide que l'on fait chauffer. Dès que l'eau commence à bouillir, l'enlever, elle emportera complètement avec elle le goût sucré en question. On mettra ensuite les pommes de terre dans de l'eau froide et salée, que l'on fera bouillir à la manière ordinaire. »

La pomme de terre commence à s'imposer dans la haute cuisine. En 1870, le cuisinier français Adolphe Dugléré, alors chef du Café Anglais, crée la recette des , ainsi nommées en l'honneur d'Anna Deslions, courtisane du Second Empire[35] . Brevetée en 1903, la plaque autochrome, premier procédé de photographie en couleur inventé par Louis Lumière, utilisait pour capter la lumière des grains de fécule de pomme de terre teintés[36] . En 1971, est fondé à Lima au Pérou dans le berceau historique de la pomme de terre, le Centre international de la pomme de terre (CIP)[37] . Cette institution internationale vise à améliorer la sécurité alimentaire des pays en voie de Pomme de terre 11

développement en misant sur l'amélioration des rendements et de la production de la pomme de terre et d'autres tubercules alimentaires. En 1995, la NASA expérimente pour la première fois la culture de pommes de terre dans l'espace lors d'une mission de la navette spatiale Columbia[38] . L'Organisation des Nations unies a déclaré l'année 2008, l'année de la pomme de terre afin de « renforcer la prise de conscience du rôle clé de la pomme de terre, et de l'agriculture en général »[39] .

Culture

La culture de la pomme de terre a pour objectifs de fournir des tubercules pour la consommation humaine, mais aussi pour l'alimentation animale, la transformation industrielle et la production de plants. Elle se pratique sous toutes les latitudes, à des altitudes variées (souvent au-dessus de 1000 m et jusqu'à 4000 m au Pérou[40] )et dans diverses formes d'agriculture : culture vivrière dans le tiers-monde, culture industrielle de plein champ dans les pays développés, mais aussi maraîchage, notamment pour les primeurs, et jardinage amateur. C'est dans les pays tempérés une culture d'été et dans les pays subtropicaux (comme la plaine du Gange) une culture Culture de plein champ dans le Maine (États-Unis d'hiver.

La pomme de terre est une plante sarclée qui nécessite d'importantes façons culturales. Elle constitue un bon précédent pour le blé, le colza, la betterave à sucre... et en général est une bonne tête de rotation[41] .

Techniques culturales

Travail du sol

La plupart du temps un labour est effectué suivi de plusieurs hersages. Dans la plupart des terres, elle est cultivée sous une butte dans une Plantation mécanisée de pommes de terre terre assez fine. Une terre sableuse est plus propice à sa croissance. Pour tubériser, c'est-à-dire former des tubercules, la pomme de terre a besoin d'obscurité. Le buttage en apportant de l'obscurité aux rameaux souterrains favorise donc l'augmentation du nombre de tubercules. Il a aussi pour but de couvrir les tubercules pour éviter leur verdissement au soleil, ce qui les rend toxiques par production de solanine.

Fertilisation La pomme de terre est une plante exigeante en éléments minéraux, principalement en potasse (K O). Les 2 exportations moyennes sont estimées pour une tonne de tubercules à 6 kg de potasse, 3.2 kg d'azote, 1.6 kg de phosphore (P O ), 0.4 kg de magnésium (MgO) et 30 kg de calcium (CaO) et de soufre (S). Les fanes mobilisent 2 5 également des quantités notables de potasse, calcium et magnésium[42] . La fertilisation fait appel à des engrais organiques (fumier, compost, engrais vert), utiles pour améliorer la structure du sol, et qui sont apportés avant l'hiver précédent la culture pour permettre leur minéralisation. Le complément en engrais minéraux est calculé en fonction des objectifs de rendement et du type de culture (pour production de plants, de pomme de terre de conservation, de primeurs ou pour la féculerie), ainsi que des variétés cultivées et du précédent cultural, et donc notamment du reliquat azoté. Potasse et phosphore sont généralement apportés en engrais de fond en automne ou hiver. L'apport azoté peut être fractionné, une partie sous forme ammoniacale à la plantation et une partie au buttage sous forme nitrique ou uréique, cette dernière forme pouvant être pulvérisée et combinée avec un Pomme de terre 12

traitement fongicide[43] . L'apport d'azote est indispensable pour assurer le grossissement des tubercules mais favorise aussi le développement de la végétation, au détriment de la tubérisation en cas d'excès. L'excès d'azote est aussi un facteur négatif pour la qualité des tubercules, avec d'une part le risque de dépasser la norme pour la teneur en nitrates et d'autre part une teneur plus élevée en sucres réducteurs qui entraîne le risque de brunissement à la friture[44] .

Jardiniers amateurs Pour les jardiniers amateurs, il faut noter que les pommes de terre non issues de l'agriculture biologique sont souvent traitées afin d'éviter leur germination. Lorsqu'on ne dispose que d'un petit potager, on peut opter pour la technique de la « tour de pommes de terre »[45] qui permet de produire de grosses quantités de pommes de terre sur une petite surface.

Récolte

Les tubercules se récoltent à complète maturité, lorsque le feuillage commence à se faner, pour les pommes de terre « de conservation », mais avant maturité pour les pommes de terre de « primeur », qui de ce fait ne se conservent pas. En France, la commercialisation des pommes de terre de primeur est limité au 15 août de chaque année (arrêté du 18 février 2009)[46] . Après élimination des tubercules blessés, la récolte est conservée dans un local aéré, sec et à l'abri de la lumière.

La première opération est le défanage, c'est-à-dire la destruction des

feuilles et tiges, qui se fait lorsque les tubercules ont atteint la grosseur Récolte manuelle à Java (Indonésie) voulue, en principe deux à trois semaines avant la récolte. Il peut se faire par diverses méthodes, mécaniques ou chimiques. Cette opération, indispensable en vue de la récolte mécanisée, présente aussi l'intérêt de limiter la contamination des tubercules par le mildiou ou certaines maladies virales transmises par les pucerons[47] .

Dans les pays développés, en culture de plein champ, l'arrachage des pommes de terre est le plus souvent mécanisé. On utilise à cet effet soit des arracheuses simples qui laissent les tubercules sur le champ sous forme d'andains, soit des machines combinés qui procèdent au ramassage et au triage des tubercules en une seule opération. Ces machines sont généralement tractées et attelées à l'attelage trois-points Récolte mécanisée en Bretagne (France) du tracteur.

La société allemande Grimme est le spécialiste mondial des arracheuses de pommes de terre. Pomme de terre 13

Ennemis de la pomme de terre

Maladies

La pomme de terre peut être la cible de plus de 200 maladies[48] , qui peuvent être d'origine fongique, bactérienne ou virale et qui peuvent toucher tant les cultures que les tubercules en conservation. C'est pour cette raison que les agriculteurs utilisent le plus souvent des « plants certifiés » sans virus même si l'utilisation de plants fermiers (« rataplants », c'est-à-dire des pommes de terre issues de la récolte précédente du fermier) est tolérée.

La maladie la plus connue est le mildiou, dû à (Phytophthora Attaque de mildiou sur pomme de terre infestans), champignon de la classe des oomycètes. Cette maladie continue de causer des dégâts dans toutes les régions où les conditions d'environnement lui sont favorables, c'est-à-dire une humidité relative supérieure à 90 % et des températures comprises entre 10 et 25 °C[49] . Parmi les autres maladies cryptogamiques[50] on peut citer le rhizoctone brun (Rhizoctonia solani), la dartrose (Colletotrichum coccodes), la gangrène de la pomme de terre (Phoma exigua), la fusariose (Fusarium roseum, Fusarium solani), la gale argentée (Helminthosporium solani), la gale poudreuse (Spongospora subterranea) et la galle verruqueuse (Synchytrium endobioticum), parmi les maladies bactériennes, la gale commune (Streptomyces scabies), les pourritures bactériennes, dont Pseudomonas solanacearum (Smith) qui peut justifier des interdictions d'importation ou Erwinia chrysanthemi.

La maladie virale la plus importante est la « maladie des taches annulaires nécrotiques » causée par le virus Y de la pomme de terre. Les tubercules peuvent également être sujets à des maladies physiologiques, dont le cœur noir et le cœur creux, qui les rendent impropres à la commercialisation. Ces maladies sont induites pat des troubles de croissance, liés notamment aux variations climatiques, ou à des conditions de stockage Tubercule montrant des anneaux inadaptées. nécrotiques dus au virus Y

Ravageurs

Le doryphore (Leptinotarsa decemlineata), insecte très prolifique de l’ordre des Coléoptères, est le principal ravageur de la pomme de terre dans l’hémisphère nord. Ses larves, qui vivent trois semaines, peuvent anéantir le feuillage des plantes. Les adultes (imago) dévorent aussi les feuilles. La teigne de la pomme de terre (Phthorimaea operculella) est un petit papillon, de 10 à 15 millimètres d’envergure, présent dans toutes les régions tropicales et subtropicales. Ses chenilles mineuses creusent leurs galeries dans les tiges ou le limbe des feuilles et surtout dans les Doryphore adulte tubercules, qu’elles rendent impropres à la vente et qu’elles attaquent aussi en période de stockage. Pomme de terre 14

De nombreux autres insectes sont des ravageurs de la pomme de terre[51] dont l’altise de la pomme de terre (Psylliodes affinis), la cicadelle des grillures de la vigne (Empoasca vitis), le hanneton commun (Melolontha melolontha), la noctuelle des moissons (Agrotis segetum), la punaise verte des pousses (Lygus pabulinus), les taupin)s (Agriotes lineatuset Agriotes obscurus) et divers pucerons : puceron vert du pêcher (Myzus persicae), puceron vert et rose de la pomme de terre (Macrosiphum euphorbiae), puceron noir de la fève (Aphis fabae), puceron de la digitale (Aulacorthum solani). Les pucerons sont les redoutables agents de diverses viroses. Diverses espèces de nématodes attaquent également la pomme de terre, parmi lesquels le nématode doré de la pomme de terre (Globodera rostochiensis), le nématode à kyste blanc de la pomme de terre (Globodera pallida), le nématode cécydogène du Nord (Meloidogyne hapla) et celui responsable de la maladie vermiculaire de la pomme de terre (Ditylenchus destructor). D’autres groupes d’animaux sont également concernés, les acariens dont le tétranyque tisserand (Tetranychus urticae) et l’acarien des racines (Rhizoglyphus echinopus) et parmi les mollusques ; la petite limace grise (Deroceras reticulatum).

Conservation

Les pommes de terre récoltées à pleine maturation peuvent se conserver de dix à douze mois. La question du stockage se pose pour les pommes de terre dites « de conservation » ainsi que pour celles destinée à la transformation industrielle et à la semence. Les tubercules, vivants et à teneur élevée en eau, subissent des phénomènes de respiration et de transpiration. Ils sont sujets au fil du temps à des pertes de poids, au flétrissement et au développement des germes. Ils peuvent aussi être exposés à des risques de fermentation et à des attaques bactériennes ou fongiques. Ils doivent être préservés du gel. Stockage de pommes de terre en vrac (Belgique) Les conditions de stockage à respecter sont les suivantes : obscurité, ventilation et hygrométrie contrôlées, températures maintenue entre 4 à 6 °C[52] . Des traitements antigermination sont autorisés en phase de stockage à l'aide de substances telles que le prophame ou le chlorprophame par poudrage ou nébulisation, cette dernière technique assurant une meilleure répartition du produit et évitant les risques de surdosage localisé, ou bien par ionisation. Le consommateur peut garder des pommes de terre pendant plusieurs semaines, plus ou moins selon les variétés, dans un local frais abrité de la lumière. Les pommes de terre « primeurs », récoltées avant complète maturité, ne se conservent que quelques jours.

Principales variétés cultivées

Les variétés cultivées de pommes de terre sont très nombreuses, de l'ordre de plusieurs milliers, et adaptée à divers types d'utilisation, alimentation humaine ou transformation industrielle. La reproduction se faisant par voie végétative, par plantation de tubercules, ces variétés constitue des clones, qui peuvent se reproduire indéfiniment à l'identique. Toutefois, ce type de reproduction ne permet pas d'éliminer les virus.

Dans l'Union européenne, 2011 variétés de pommes de terre sont

recensées en 2009 dans le catalogue européen des espèces de grandes , variété péruvienne à chair violette Pomme de terre 15

cultures et plants de pomme de terre[53] . Ce catalogue, géré par l'Office communautaire des variétés végétales (OCVV) ne contient que les variétés ayant satisfait aux tests DHS (distinction, homogénéité, stabilité) et VAT (valeur agronomique et technologique), préalables à l'autorisation de commercialisation. Le questionnaire technique qui doit être rempli par le demandeur porte notamment sur les caractères morphologiques suivants : fréquence des fleurs, intensité de coloration de la corolle et proportion de bleu (anthocyanine), précocité, forme de tubercules, couleur de la peau, de la base des yeux, de la chair, ainsi que sur les différences avec les variétés les plus proches[54] . On , variété américaine très utilisée en restauration rapide compte 194 variétés de pommes de terre dans le catalogue officiel français, qui suit les mêmes règles[55] .

La base de données européenne des pommes de terre cultivées (European Cultivated Potato Database) recense (fin 2009) 4136 variétés cultivées. Cette base de données collaborative en ligne est gérée par la Scottish Agricultural Science Agency dans le cadre de l'ECP/GR (European Cooperative Programme for Crop Genetic Resources Networks) coordonné par un organisme international, Bioversity International[56] . Le Centre international de la pomme de terre, qui maintient la plus importante banque de gènes relative aux pommes de terre sauvages et cultivées, publie chaque année un « catalogue mondial des variétés de pommes de terre », dont la dernière édition (2009/2010) compte plus de 4500 variétés cultivées dans une centaine de pays[57] .

Critères de sélection La sélection de nouvelles variétés est réalisée par des obtenteurs privés ou publics. Les critères de sélection peuvent être rangées en deux grandes catégories, d'une part les critères agronomiques, principalement la productivité et la précocité mais aussi la résistance aux divers agresseurs biotiques (maladies et ravageurs), d'autre part ceux relatifs à l'utilisation. selon la destination finale, ces critères concernent la richesse des tubercules en matière sèche et en fécule (variété féculières et fourragères), l'aptitude à la transformation industrielle (variétés destinées à la production de chips, frites surgelées et produits déshydratés) et les aptitudes culinaires (pommes de terre de consommation).

Principales catégories de pommes de terre de consommation On distingue selon le mode de culture et le type d'utilisation finale les catégories suivantes : • Les pommes de terre de primeur, qui sont récoltées avant maturité correspondent à des variétés précoces ou demi-précoces, telles que 'Bonnotte', 'Ratte'. En France, elles sont cultivées dans les régions à hiver doux, notamment les côtes de Bretagne et d'Aquitaine ou le littoral méditerranéen. Plantées en hiver, elles sont récoltées trois mois plus tard, avant d'avoir atteint leur maturité, leur commercialisation doit intervenir avant le 15 août. Les appellations d'origine, telles que « Île_de_Ré » ou « Roussillon », répondent à un cahier des charges et ne correspondent pas nécessairement à une seule variété. Ainsi la première admet une dizaine de variétés et la seconde une seule, 'Bea'. • Les pommes de terre de conservation, récoltées à maturité et souvent tardives. En France, elles sont plantées en avril-mai, récoltées quatre ou cinq mois plus tard, produites un peu partout, notamment dans le Nord et en Bretagne. Pour éviter leur germination, elles peuvent être traitées au chlorprophame. Les limites de résidus présents sont alors fixés en France à 0.5 mg/kg[58] pour la chair et 5 mg/kg[59] pour les pommes de terre non épluchées (d'où l'intérêt de ne pas consommer la peau des produits traités) Une autre distinction peut se faire en fonction de la consistance de la chair : • pommes de terre à grain fin, à chair ferme, de forme généralement oblongue, qui tiennent bien à la cuisson et sont appréciées pour leurs qualités gustatives (exemple : 'Charlotte', 'Ratte', 'Amandine') ; Pomme de terre 16

• pommes de terre à grain moins fin, plus riches en fécule, dont la variété la plus connue est la . Ces pommes de terre sont utilisées pour la confection de purées ou de frites, et pour la fabrication des produits transformés (chips, , frites surgelées, etc.) Une autre distinction est plutôt orientée marketing, on y trouve : les colorées ('Roseval', 'Vitelotte', 'Bleue d'Auvergne'), les anciennes ('Bintje', '') et les nouvelles ('Corme de gatte', 'Chérie', 'Pompadour', 'Charlotte', 'Juliette').

Productions bénéficiant d'un label de qualité en Europe

En Europe, plusieurs productions traditionnelles de pommes de terre, souvent de primeur mais qui ne s'identifient pas nécessairement à une variété unique, cultivées en respectant un cahier des charges précis, sont protégées par des labels de qualité. Ceux-ci, appellation d'origine protégée (AOP) ou indication géographique protégée (IGP), sont définis par la législation de l'Union européenne. Il s'agit :

• pour les AOP, des pommes de terre de Laponie, Lapin Puikula[60] en Finlande, des pommes de terre de l'île de Ré[61] et du Roussillon[62] en France, de la pomme de terre royale de Jersey[63] (Royaume-Uni), de la pomme de terre des landes de Lüneburg[64] Pommes de terre royales de Jersey (AOP) en Allemagne et de la pomme de terre de Bologne[65] en Italie,

• pour les IGP, de la pomme de terre de Merville (France), de la pomme de terre de La Sila[66] (Italie), des pommes de terre de Prades[67] et de Galice[68] (Espagne) et des pommes de terre Naxou[69] et Kato Neurokopiou[70] (Grèce).

Utilisation La pomme de terre a quatre grands types d'utilisations : l'alimentation humaine (sous forme de tubercules frais ou transformés), l'alimentation animale, l'extraction industrielle de l'amidon et d'autres sous-produits, la production de plants. Au niveau mondial, la répartition était la suivante en 2005 (source : bilans alimentaires FAO) : pour une disponibilité totale de 322,5 millions de tonnes (correspondant au solde production + importations - exportations + variations des stocks), l'alimentation humaine a représenté 66,4 %, l'utilisation à des fins industrielles 12,7 %, l'alimentation animale 11 % et les semences (plants) 9,9 %. La disponibilité réelle est affectée par un taux de pertes, notamment lors de l'utilisation par les ménages, que l'on peut estimer à environ 7 %[71] .

Alimentation humaine Pomme de terre 17

Pomme de terre [72] [5] cuite à l'eau (sans peau) ,

Valeur nutritionnelle moyenne pour 100 g

Eau 78 g

Valeur calorique 85 kcal

Protides/Glucides/Lipides

Protides 2 g

Glucides 19 g

Lipides 0,1 g

Vitamines

Vitamine B1 0,08 mg

Vitamine B2 0,03 mg

Vitamine B3 ou 1,2 mg PP

Vitamine B6 0,18 mg

Vitamine B9 0,01 mg

Vitamine C 13 mg

Vitamine E 0,1 mg

Sels minéraux

Cuivre 0,09 mg

Fer 0,4 mg

Potassium 376 mg

Magnésium 18,6 mg

Manganèse 0,14 mg

Zinc 0,28 mg

Acides gras

Acides aminés essentiels

Divers

Fibres 1 g

Valeur nutritionnelle La pomme de terre est un féculent, qui se rapproche des légumes par sa teneur élevée en eau (environ 80 %), contre seulement 12 % pour les autres féculents, céréales et légumes secs. Riche en glucides, pauvre en lipides et en protides, c'est un aliment modérément énergétique, environ 80 à 85 kcal/100 g lorsqu'elle est cuisinée sans apport de matières grasses. À titre de comparaison, 100 g de pomme de terres chips apportent environ 550 kcal. Proche en moyenne de 23 %, la teneur en matière séche peut varier de 13 à 37 %, notamment en fonction des variétés et de la durée du stockage[73] , les pommes de terre riches en matière sèche sont les plus aptes à la transformation industrielle. Le principal élément est l'amidon (75 à 80 % de la matière sèche)[73] . Cet amidon est constitué de 75 % d'amylopectine et de 25 % d'amylose[5] . Pomme de terre 18

Toutefois, elles présentent un index glycémique élevé (de 57 à 86), ce qui peut favoriser la prise de poids.

Acides aminés Teneurs (%)

Alanine 4,62 - 5,32

Arginine 4,74 - 5,70

Acide aspartique 11,9 - 13,9

Cystéine 0,20 - 1,25

Acide 10,2 - 11,8 glutamique

Glycine 4,30 - 6,05

Histidine 2,10 - 2,50

Isoleucine 3,73 - 5,80

Leucine 9,70 - 10,3

Lysine 6,70 - 10,1

Méthionine 1,20 - 2,15

Phénylalanine 4,80 - 6,53

Proline 4,70 - 4,83

Sérine 4,90 - 5,92

Thréonine 4,60 - 6,50

Tryptophane 0,30 - 1,85

Tyrosine 4,50 - 5,68

Valine 4,88 - 7,40

Les pommes de terre contiennent des protéines, des minéraux (en particulier du potassium et du calcium) et de la vitamine C (néanmoins, on trouve plus de vitamines C dans les pommes de terre qui viennent d'être récoltées). Bien que la teneur en protéines soit relativement faible, environ 8 % de la matière sèche, celles-ci sont de haute valeur nutritionnelle. On y trouve plusieurs acides aminés essentiels dont la lysine, le méthionine et le tryptophane. Les principales protéines sont l'albumine, la globuline, la prolamine et la gluténine. Les tubercules contiennent également des glycoprotéines (patatine et lectine)[73] .

Toxicité Comme c'est souvent le cas pour les Solanacées, par exemple les tomates, la pomme de terre contient différentes toxines, surtout dans les parties vertes, ainsi que dans les fleurs et les bourgeons : il n'est pas d'usage de consommer les tiges et les feuilles (qui ont pu servir dans des périodes difficiles comme substitut du tabac) mais il faut s'abstenir de consommer les tubercules lorsque ceux-ci présentent des parties vertes, car on risque alors de s'intoxiquer. C'est pour cette raison que les pommes de terre doivent toujours être conservées à l'obscurité. En outre, le fruit est très toxique, cas de la plupart des espèces du genre Solanum, comme la morelle noire ou la douce-amère. Pomme de terre 19

Les tubercules de pomme de terre contiennent en proportion variable, de 2 à 410 mg/kg de poids frais, divers glycoalcaloïdes toxiques, principalement de l'α-chaconine et de l'α-solanine, présents surtout dans les parties extérieures du tubercule. La teneur varie fortement selon les variétés, la nature du sol et les pratiques culturales. La teneur-limite généralement admise est de 200 mg/kg[73] . Structure chimique de la solanine La concentration de ces substances est plus élevée dans les tubercules verdis ou germés. Lorsque la concentration est plus élevée, c'est le cas chez certaines variétés, cela donne un goût amer au tubercule. La solanine n'est pas éliminée par la cuisson, ni par la friture, car elle n'est détruite par la chaleur qu'au-delà de 243 °C. L'ingestion de solanine provoque rarement la mort mais peut provoquer divers symptômes, des troubles gastro-intestinaux, des hémorragies, notamment à la rétine[74] , et aller jusqu'à une paralysie partielle ou des convulsions. La sensibilité des personnes varie selon les individus, mais des doses de glycoalcaloïdes totaux allant de 3 à 6 mg/kg de masse corporelle peuvent être létales[73] .

La présence de solanine fait que les pommes de terre crues sont également toxiques pour les rongeurs, notamment le cochon d'Inde, mais parfaitement comestibles et digestes pour ces animaux une fois cuites[75] . La pomme de terre contient aussi des lectines, mais celles-ci sont détruites par la cuisson. Les lectines sont des protéines capables de se lier de manière réversible à des mono- ou oligosaccharides. Cette propriété permet aux lectines d'agglutiner les hématies humaines et de probablement perturber le bon fonctionnement du tube digestif des insectes se nourrissant de la plante, jouant ainsi un rôle dans la défense de cette plante contre les insectes. La friture des pommes de terre peut entraîner par la réaction de Maillard, surtout lorsque les tubercules sont riches en sucres réducteurs, la formation d'une substance toxique et potentiellement cancérigène, l'acrylamide[76] .

Cuisine de la pomme de terre En 1604, Lancelot de Casteau donne quatre recettes différentes[77] pour accommoder les pommes de terre (toujours cuites non pelées) : • bouillies et nappées de beurre fondu ; • étuvées dans un vin d'Espagne ; • étuvées avec marjolaine et persil, et nappées d'une sauce aux jaunes d'œufs et au vin ; • grillées, présentées avec menthe hachée et Raisins de Corinthe, arrosées de vinaigre. La pomme de terre a été utilisée pour faire des galettes, des crêpes, du gâteau (en 1791 par exemple[78] ). Les recettes les plus courantes sont cependant celles des frites, de la purée, des pommes de terre bouillies (ou à l'anglaise), du potage poireaux-pommes de terre[79] , des pommes sautées ou rissolées ou des salades composées. Français et Belges se disputent la paternité de la frite. Les Français la considèrent comme une création parisienne : des frites étaient vendues sur les ponts de Paris pendant la Révolution, d'où leur nom de pommes Pont-Neuf. Les Belges s'appuient sur un document de 1781 disant qu'on adorait faire frire les petits poissons de rivière, mais que, lorsqu'on n'en trouvait pas, on les remplaçait par des pommes de terre coupées de telle sorte qu'elles reproduisent la forme de ces poissons.

Aptitude culinaires de différentes variétés En France, les variétés de pomme de terre dites « de consommation » sont classées en trois groupes selon leurs aptitudes culinaires[80] . • type A : pomme de terre « à chair ferme », peu farineuse, aqueuse, et se tenant bien à la cuisson, à réserver plutôt pour les salades, pommes vapeur ou en robe des champs, pommes sautées (exemples : Belle de Fontenay, Charlotte, Amandine) ; • type B : pommes de terre à chair assez fine, un peu farineuse, se délitant peu à la cuisson, à réserver plutôt pour les pommes rissolées, en robe des champs, pommes vapeur, , potages, pommes sautées (exemples : Manon, Pomme de terre 20

Ostara, Sirtema) ; • type C : pommes de terre à chair farineuse et se désagrégeant à la cuisson, à réserver plutôt pour les frites, purées, pommes au four, potages (exemples : Agria, Bintje) .

Ustensiles et appareils spécialisés

La cuisine des pommes de terre à suscité la création de divers ustensiles de cuisine et d'appareils dédiés à la préparation et à la cuisson de ces tubercules. L'économe, inventé en France en 1929 par Victor Pouzet, coutelier à Thiers, est un couteau à lame en gouttière conçu pour faciliter l'épluchage des pommes de terre[81] . Différents types de presse-purée permettent d'écraser les pommes de terre cuites à cet effet. En 1932, Jean Mantelet, qui créa plus tard la société Moulinex, dépose le brevet du premier moulin à légumes créé pour enfin faire de la purée sans grumeaux. On lui L'économe doit également l'invention du coupe-frites.

Principales recettes à base de pomme de terre

Les préparations à base de pommes de terre peuvent être servies à différents moments d'un repas et constituer soit un plat complet soit un accompagnement du plat principal. La pomme de terre, comme accompagnement d'un plat de viande ou de poisson, se sert sous des formes variées, frites, purée, en robe des champs, sautées, à la vapeur, etc. Plusieurs plats célèbres combinent la pomme de terre avec des ingrédients complémentaires, viande hachée, fromage par exemple, pour former un plat complet, comme par exemple le dauphinois, le hachis parmentier ou les röstis. On peut citer également des spécialités telles que l', le , le goulash ou l' Irish (ragoût irlandais). La pomme de terre entre également dans la composition d'omelettes, notamment la tortilla espagnole.

Les pommes de terre se servent également en entrée, dans des potages, comme le potage parisien (pommes de terre et poireaux), des salades ou des hors-d'œuvre, et même en dessert.

Plats régionaux Plats à base de pommes de terre Pomme de terre 21

Amérique du Nord

Aux États-Unis, les pommes de terre sont l'un des légumes le plus largement consommés, avec une grande diversité dans les modes de préparation et d'assaisonnement. Les frites () et souvent les pommes de terre rissolées () se rencontrent couramment dans les chaînes de restauration rapide et les cafétérias typiquement américaines. Un des plats les plus populaires est fait de pommes de terre au four auxquelles on ajoute du cheddar (ou de la crème sure et de la ciboulette), et en Nouvelle Angleterre les smashed potatoes (une variante de purée avec des morceaux, en conservant la peau) sont très populaires. Les flocons de pommes de terre sont très utilisés pour les Frites servies en accompagnement d'un hamburger purées instantanées, qui se préparent en ajoutant de l'eau, avec un peu de beurre ou d'huile, et du sel pour le goût. Un plat régional du centre de l'État de New York, les (pommes de terre salées) sont de petites pommes de terre nouvelles bouillies dans une eau saturée en sel et servies avec du beurre fondu. Dans les repas plus formels, il est d'usage courant de faire rôtir dans une poêle en fer de petites pommes de terre rouges, coupées en tranches. Chez les Juifs américains, on consomme habituellement des (galettes de pommes de terre frites) pour la fête de Hanoucca.

La « râpée » est un plat traditionnel acadien du Nouveau-Brunswick. La poutine acadienne est une boule de pommes Poutine : pommes frites, fromage en grains et de terre râpées et écrasées, salée, parfois farcie de porc, et bouillie. Le sauce résultat est une boule moelleuse à peu près de la taille d'une balle de baseball. Elle se consomme couramment assaisonnée de sel et poivre, ou bien de cassonade. Son origine est attribuée au Knödel allemand, apporté par les premiers colons allemands qui vivaient parmi les Acadiens.

La poutine, au contraire, est un plat copieux de pommes frites, avec du fromage en grains frais et une sauce chaude. Elle trouve son origine dans le Québec des années 1950, puis s'est diffusée dans l'ensemble du Canada où elle est devenue un plat populaire. Aussi, un autre plat du Québec, appelé le pâté chinois, est constitué de pommes de terre. Dans un plat, du bas jusqu'en haut, de la viande hachée (boeuf, veau), du maïs (en crème et/ou en grains) et des pommes de terres en purées.

Amérique latine

Dans la cuisine péruvienne, dans le berceau de la pomme de terre où l'on trouve plus de 3000 variétés de ce tubercule[82] , il est naturellement le principal ingrédient de nombreuses préparations. Parmi les plats les plus célèbres figurent la papa a la huancaina, la , l'ocopa, la carapulcra, la causa et le cau cau. Les pommes frites sont un ingrédient typique des plats sautés péruviens, y compris le classique lomo saltado.

Le chuño est une pomme de terre « lyophilisée », produite

traditionnellement par les communautés quechua et aymara du Pérou et Papa rellena de Bolivie[83] , connue dans divers pays d'Amérique latine, dont outre Pomme de terre 22

ceux déjà cités, l'Argentine et le Chili. Dans l'archipel chilien de Chiloé, les pommes de terre sont à la base de nombreux plats, parmi lesquels milcaos, chapaleles, curanto et chochoca. En Équateur, la pomme de terre, tout en étant un aliment de base avec de nombreuses recettes, est célébrée dans le copieux locro de papas, une soupe épaisse de pommes de terre, courges, et fromage.

Europe

Au Royaume-Uni, les pommes de terre frites font partie du traditionnel Fish and chips (poisson-frites). Les pommes de terre rôties accompagnent généralement le rôti du dimanche. La purée de pommes de terre est également un ingrédient de plusieurs autres plats traditionnels comme le cottage pie, le , les , et accompagne la panse de brebis farcie. Le tattie scone est un plat populaire écossais contenant des pommes de terre. Les pommes de terre nouvelles, habituellement cuites à la menthe et servies avec un peu de beurre fondu, sont appréciées, les plus prisées étant les qui bénéficient d'une AOP au niveau européen. Fish and chips

En Irlande, le est un plat traditionnel préparé avec de la purée, du chou râpé et des oignons. Les crêpes sont consommées dans toute l'Irlande, bien qu'elles soient plutôt associées avec le Nord et la diaspora irlandaise : elles sont traditionnellement faites de pommes de terre râpées, lavées pour éliminer l'amidon et mélangées avec de la farine, du babeurre et de la levure. Une variante consommée dans le Lancashire, en particulier à Liverpool, est faite de pommes de terre en purée. Le bryndzové halušky est le plat national slovaque. Il est fait d'une pâte de farine et de pommes de terre finement râpées qui est bouillie pour former des quenelles. Celles-ci sont ensuite mélangées avec divers ingrédients régionaux[84] . Dans les pays du nord et de l'est de l'Europe, en particulier en Scandinavie, Pologne, Russie, Biélorussie et Ukraine, les pommes de terre nouvellement récoltées sont considérées comme un mets particulièrement raffiné. Bouillies entières et servies avec de l'aneth, ces « pommes de terre nouvelles » sont consommées traditionnellement avec des harengs saurs. Des gateaux faits de pommes de terre râpées (, ) sont des recettes populaires des cuisines ashkénase, lithuanienne, biélorusse[85] . En Europe occidentale, notamment en Belgique, les pommes de terre découpées en tranches sont frites pour préparer les frieten, les frites originales. Le , plat traditionnel néerlandais, est fait de purée de pommes de terre mélangée avec des légumes. En France, le plat le plus connu est le hachis Parmentier. Le pâté de pommes de terre est un plat régional du centre de l'Allier et du Limousin. Dans le nord de l'Italie, en particulier dans la région du Frioul, les

Pomme de terre au four servie avec du beurre pommes de terre entrent dans la composition d'un type de pâtes appelées [86] . De même, réduites en purée ou sous forme de farine, les pommes de terre servent à préparer les knödels ou quenelles accompagnant les plats de viandes dans toute l'Europe centrale et orientale, mais plus particulièrement en Bavière et au Luxembourg. Les pommes de terre sont l'ingrédient principal de nombreuses soupes comme la vichyssoise ou la soupe albanaise à la pomme de terre et au chou. Dans l'ouest de la Norvège, le komle est populaire.

Les (pommes de terre ridées des Canaries) sont un plat traditionnel des îles Canaries. La tortilla de patatas (omelette de pommes de terre) et les (plat de pommes de terre frites dans une sauce tomate Pomme de terre 23

épicée) sont des ingrédients quasi-universels des tapas espagnoles.

Alimentation animale Les tubercules de pommes de terre peuvent être distribués aux animaux dans certaines conditions et constituent, comme pour les humains, un aliment de bonne qualité nutritionnelle. Il faut distinguer alors deux types de consommation: 1. sous forme de tubercules crus, entiers ou coupés, ce qui convient bien aux ruminants et aux chevaux, capables de digérer aussi facilement les tubercules crus que cuits, 2. sous forme fraîchement étuvées ou ensilées, pour les porcs et les volailles. Les quantités de pommes de terre destinées à l’alimentation animale sont variables en fonction des disponibilités et des cours. Quand les cours sont bas la consommation est importante. Certains pays l’utilisent beaucoup en alimentation animale, ainsi la Pologne où plus d’une pomme de terre sur deux est producite pour être consommée par les animaux.

Transformation industrielle

Produits transformés

Dans les régions de grande production, comme le Nord-Pas-de-Calais et la Picardie en France, la pomme de terre a fait naître une importante industrie de transformation industrielle, qui produit notamment des frites, des chips, des flocons déshydratés, des préparations surgelées...

Industrie de la fécule

L'amidon de pomme de terre, appelé aussi fécule, a de nombreuses utilisations. Dans l'alimentation, il peut remplacer la farine, être employée comme épaississant dans les sauces. On l'utilise aussi dans la pâtisserie industrielle et la confection des biscottes. Mais c'est dans l'industrie non alimentaire que se trouvent la plupart des débouchés : il entre dans la composition de certains médicaments, dans celle du rouge à lèvres ou des couches pour bébés, dans la papeterie, le textile, le contreplaqué. Traité par eau chaude, l'amidon est appelé empois et entre dans la confection du caoutchouc ou dans le glaçage du papier photo. L'empesage des cols ou poignets de chemises est un usage aujourd'hui disparu. De même, l'amidon est moins utilisé qu'autrefois dans la fabrication de colles. Depuis 2007, on peut utiliser la fécule de pomme de terre afin de produire des matières plastiques biodégradable, ainsi qu'un produit de lutte contre les feux de forêts, le gel-feu. Vodka de pommes de terre

Distillation L'amidon de la pomme de terre peut être facilement hydrolysé en glucose, à partir duquel ont peut produire de l'éthanol après fermentation et distillation. À partir du XVIe siècle, l'alcool de pomme de terre a servi à confectionner la vodka ou l'aquavit. Cet usage s'est particulièrement développé en Pologne au XIXe siècle, lorsque le prix des céréales très demandées à l'exportation était élevé. En Irlande, la pomme de terre est à la base d'une eau-de-vie traditionnelle appelée poteen ou poitín qui bénéficie d'une IGP dans le cadre européen[87] . Pomme de terre 24

L'alcoolisme engendré par la surconsommation d'eau-de-vie de pomme de terre de basse qualité fut à l'origine de la première législation sur l'alcool édictée en Suisse en 1887[88] . Plus récemment on a envisagé la production d'éthanol comme biocarburant utilisable en addition dans l'essence ou le gazole. Sur la base d'un rendement de 40 tonnes à l'hectare une production d'éthanol de 50 hl/ha serait possible, mais le coût en serait prohibitif[89] .

Utilisation médicinale et croyances Sans être une plante médicinale, la pomme de terre en tant qu'aliment est bénéfique pour la santé ; outre l'apport de vitamine C utile pour la prévention du scorbut, qu'elle aurait contribué à faire reculer en Europe au XIXe siècle[90] , elle constitue un aliment de lest qui facilite le transit intestinal. Elle a aussi des propriétés cicatrisantes, utiles contre les ulcères intestinaux. La fécule de pomme de terre est un topique émollient. On peut utiliser la fécule ou la pomme de terre râpée sous forme de cataplasmes contre les brûlures, engelures, gerçures, etc. Le jus de pomme de terre est émollient, calmant, cicatrisant des muqueuses digestives et diurétique[91] . Selon Pierre Lieutaghi, la pomme de terre a été largement employée en médecine populaire dès le XIXe siècle, notamment en Provence, pour ses propriétés émollientes et adoucissantes contre divers maux : brûlures, panaris, mains abîmées... On utilisait à cet effet une pomme de terre coupée en deux, de la pomme de terre râpée ou de la pulpe de pomme de terre bouillie[92] . Ce tubercule peut aussi être le support de « magie thérapeuthique ». Selon certaines croyances, une pomme de terre conservée dans la poche, jusqu'à ce quelle devienne desséchée et dure, peut éloigner le mal, notamment les rhumatismes[92] .

Autres

La patatogravure est une activité manuelle, généralement pour de jeunes enfants, qui consiste à sculpter dans des pommes de terre coupées en deux des motifs variés, souvent des formes géométriques, afin de s'en servir comme tampons, une fois trempées dans de la peinture ou de l'encre. Selon Alexandre Dumas (Le grand dictionnaire de cuisine) les feuilles de pommes de terre séchées peuvent fournir un excellent succédané de tabac[93] .

On peut utiliser la pomme de terre à des fins domestiques, par exemple Gravure de caractères chinois sur pommes de pour préparer de la colle, à base de pommes de terre bouillies dans terre l'eau, additionnées de poudre d'alun, ou pour nettoyer vitres et glaces pour ôter les traces de doigts à l'aide d'une tranche de pomme de terre, avant de rincer les surfaces à l'eau[91] . Pomme de terre 25

Aspects économiques

Production Les pommes de terres sont cultivées dans plus de 150 pays, principalement dans l'hémisphère nord. La distribution de cette culture s'étire en latitude de 45 ° S à 65 ° N et marque deux pics, le plus important dans les zones tempérées situées entre 45 et 57 ° N, qui incluent l'Allemagne, la Pologne l'Ukraine et la Russie, et le deuxième dans les zones subtropicales situées entre 23 et 34 ° N, qui comprennent en particulier le bassin indo-gangétique[94] . En 2007, la production mondiale de pommes de terre est estimée à 323,5 millions de tonnes, pour une surface cultivée de 18,8 millions d'hectares, soit un rendement moyen de 17.23 tonnes par hectare (t/ha)[95] . Ce chiffre n'inclut pas les plants (semences) qui représentent 30,8 millions de tonnes (Mt), soit environ 10 % du total. Cette culture s'inscrit à la cinquième place (en tonnage) des productions agricoles au niveau mondial, après la canne à sucre, le maïs, le riz et le blé et devant la betterave à sucre. C'est la plus importante dicotylédone alimentaire. Les cinq premiers producteurs, dans l'ordre Chine (64,8 Mt), Russie (36,8 Mt), Inde (28,6 Mt), États-Unis (20,4 Mt), Ukraine (19,1 Mt), représentent la moitié de la production mondiale. Dans ce classement, l'Union européenne prendrait la première place avec 63,2 Mt, les cinq premiers pays membres, Pologne (11,8 Mt), Allemagne (11,6 Mt), France (7,2 Mt), Pays-Bas (6,9 Mt), Royaume-Uni (5,6 Mt) représentant 67,6 % du total européen. Une comparaison par continents montre que l'Europe (40,54 %) et l'Asie (40,45 %) concentrent 81 % de la production totale contre 13,2 % pour les Amériques, 5,5 % pour l'Afrique et 0,5 % pour l'Océanie. Le rendement moyen le plus élevé est obtenu en Océanie avec 38.57 t/ha contre 25.61 t/ha dans les Amériques, 18.27 t/ha en Europe, 15.83 t/ha en Asie et 10.92 t/ha en Afrique. La liste des vingt premiers pays producteurs en 2007 est donnée dans le tableau ci-après avec les surfaces cultivées et les rendements moyens (source FAOSTAT). Dans ce tableau, le Pérou, berceau de la pomme de terre apparaît en 18e position et un seul pays d'Afrique, le Malawi, en 20e place. Pomme de terre 26

Année 2007 Surface Rendement Production cultivée (tonnes par (milliers de (milliers hectare) tonnes) d'hectares)

Chine 4432 14.6 64837

Russie 2852 12.9 36784

Inde 1443 16.4 28600

États-Unis 457 44.6 20373

Ukraine 1453 13.1 19102

Pologne 570 20.7 11791

Allemagne 275 42.3 11644

Biélorussie 413 21.2 8744 Répartition des surfaces cultivées par continents

France 158 45.4 7183

Pays-Bas 157 43.7 7870

Royaume-Uni 140 40.2 5635

Iran 180 25.0 4500

Bangladesh 345 15.0 5167

Canada 159 31.5 4999

Turquie 154 27.6 4246

Roumanie 273 13.6 3712

Brésil 148 24.0 3551

Pérou 268 12.6 3383

Belgique 68 47.0 3190 La pomme de terre, cinquième produit agricole au niveau mondial Malawi 188 15.2 2859

Commerce international En 2007, les exportations de pommes de terre ont porté au niveau mondial sur 15,5 millions de tonnes dont 5 (32,3 %) sous forme de surgelés[96] . Cela représente une faible part (5 %) de la production mondiale, ce qui résulte notamment de coûts de transport élevés (produit périssable, à forte teneur en eau, coûts de réfrigération), mais aussi des normes sanitaires et techniques et de politiques restrictives des pays importateurs[97] . En outre les exportations de farine de pomme de terre ont représenté la même année 0,4 million de tonnes. L'essentiel du commerce international de la pomme de terre se réalise dans l'Union européenne. Les quatre premiers pays exportateurs, Pays-Bas, France, Allemagne et Belgique, ont réalisé plus de la moitié des exportations totales de pomme de terre fraiches (54,7 %). Ces pays figurent également parmi le dix premiers pays importateurs. Au sein de l'Union européenne, Le Rucip (règles et usages du commerce intereuropéen des pommes de terre), créé en 1956, s'applique à tous les échanges entre professionnels[98] . Pomme de terre 27

Consommation

Principaux pays consommateurs de pommes de terre

Année 2003 Consommation totale Consommation per (milliers de tonnes / an) capita (kg / personne / an)

Chine 46168 35

États-Unis 18731 63

Inde 18442 17

Russie 17997 125

Royaume-Uni 7185 120

Ukraine 6810 140

Allemagne 5947 72

Pologne 5022 130

Turquie 4204 58

France 3896 64

Espagne 3227 78

Iran 3175 46

Japon 2845 22

Canada 2817 89

Bangladesh 2781 18

Brésil 2697 15

Italie 2350 40

Roumanie 2146 96

Colombie 2064 46

Pérou 1959 72

Principales entreprises de l'industrie de la pomme de terre • Produits de transformation de la pomme de terre (frites surgelées, chips, flocons, farines, etc.) • Aviko (Pays-Bas) • Lutosa (Belgique) • McCain (Canada) • Féculerie : amidons natifs et transformés, isoglucose, éthanol, protéines, etc.) • Avebe (Pays-Bas) • Groupe Emsland (Allemagne) • Roquette Frères (France) Pomme de terre 28

Aspects culturels

Les noms de la pomme de terre Lorsque les Espagnols ont découvert la pomme de terre au Pérou au début du XVIe siècle, ils ont très vite retenu le nom local le plus fréquent, la papa, terme du quechua qui était la langue véhiculaire de l'empire Inca. Dans cette langue, papa désignait tout type de tubercule à l'exception de l'oca[99] . Papa est toujours usité pour désigner la pomme de terre dans les pays d'Amérique latine de langue espagnole, mais a été supplanté par patata en Espagne, sauf dans les îles Canaries et le sud du pays[100] . Le terme espagnol a été emprunté par de nombreuses langues européennes ou non européennes : ainsi on trouve patata en italien, grec (πατάτα), basque et catalan, patatas en tagalog ; patates en turc, potato en anglais, potet en pataca en galicien, patana en occitan, práta en gaélique et ,(اطاطَب) norvégien, batata en portugais et en arabe potatis en suédois[101] . Différents auteurs on aussi comparé à la truffe ce légume d'un type alors nouveau pour les Européens. Des noms dérivés de « truffe » désignent la pomme de terre, par exemple : trunfa en aragonais, trumfa dans les dialectes septentrionaux du catalan[102] . Quand les Espagnols introduisirent les premières pommes de terre en Italie au XVIe siècle, les Italiens les appelèrent tartufoli (petites truffes). Ce nom, par l'intermédiaire de la forme Tartuffel, est à l'origine du terme allemand Kartoffel et de ses dérivés : cartof en roumain, kartof (картоф) en bulgare, kartófel (kарҭофель) en russe, kartoffel en danois, kartul en estonien, kartafla en islandais, kartupel en letton et kartofl en yiddish ou judéoallemand. En français, comme indiqué plus haut, le terme « cartoufle » est employé par Olivier de Serres[103] « Pomme de terre » est une expression figée qui constitue un nom composé, désignant le tubercule mais aussi la plante elle-même. Calquée sur le latin malum terrae, elle est attestée en français depuis 1488 pour désigner diverses plantes à tubercules ou bulbes, telles le cyclamen ou l'aristoloche, ou à gros fruits ronds comme la courge[104] . Elle a désigné ensuite le topinambour sous l'influence du néerlandais aardappel, littéralement « pomme de terre ». Par la suite, le topinambour a pris son nom actuel à la suite de l'exhibition à Paris d'Amérindiens de la tribu des Tupis et le nom de pomme de terre s'est définitivement appliqué à Solanum tuberosum notamment sous l'action de popularisation de ce tubercule entreprise par Parmentier à partir de 1773. L'expression « Pomme de terre » est entrée dans le dictionnaire de l'Académie française dans sa sixième édition en 1835[105] . On retrouve le syntagme « pomme de terre » transposé en d'autres langues : terpomo en espéranto, aardappel en néerlandais et les diverses variantes de Erdapfel dans les dialectes méridionaux de l'allemand (en Autriche, en Suisse et dans le sud de l'Allemagne). « Poire de terre » a également été employé, expression qui se retrouve sous le forme de Grundbirn en allemand, krumpir en croate, krompira en serbe, krompirja en slovéne[106] , crumpenă en roumain, gromper en luxembourgeois et krompir en wallon[107] . Même si on emploie couramment le terme de patate pour désigner la pomme de terre, on ne confondra pas ce tubercule avec la patate douce (Ipomoea batatas), qui appartient pour sa part à la famille des Convolvulacées. Pomme de terre 29

la pomme de terre dans les expressions de langue française Le terme « patate » désigne en français familier une personne que l'on considère comme étant un peu simplette. Ainsi on dira par exemple : « untel est une patate ! » À noter que loin de toute insulte, certains régionalismes lui attribuent une connotation affective. • « En avoir gros sur la patate », en avoir gros sur le cœur. • « Avoir la patate » : être en forme. • « Mettre une patate » : donner un coup (en particulier, un coup de poing ou taper dans un ballon. • « Lâche-pas la patate ! » : expression du Québec utilisée pour encourager quelqu'un, synonyme de : « Tu en es capable, tu vas y arriver ! » • « Faire patate » : échouer lamentablement, manquer de chance. • « Se renvoyer (ou se refiler) la patate chaude » : se renvoyer l'un l'autre un problème embarrassant, se renvoyer la balle. Cette expression récente, apparue au Québec dans les années 1970, en Europe dans les années 1990, est un calque d'une expression anglaise plus ancienne : to drop something like a hot potato[108] . • « Être gros comme une patate » : avoir un surplus de poids significatif. En mathématiques, une « patate » est une courbe fermée sans forme bien définie qui représente un ensemble. On dit aussi « patatoïde ».

La pomme de terre dans la littérature Adam Mickiewicz, grand poète romantique polonais a célébré le rôle joué par la pomme de terre pour sauver son peuple de la famine après les guerres napoléoniennes dans un poème héroïco-comique, en quatre chants, Kartofla, (pomme de terre), écrit en 1819[109] . La poète chilien Pablo Neruda, prix Nobel de littérature, a chanté la pomme de terre et son identité indienne dans son Oda a la papa (Odes élémentaires). « Papa te llamas papa y no patata, no naciste castellana: eres oscura como nuestra piel, somos americanos, papa, somos indios... » — Pablo Neruda, Odas elementales, 1954 Le poète français Francis Ponge s'est intéressé parmi d'autres objets banals à la pomme de terre, dont il tirait un plaisir hédoniste : « Peler une pomme de terre bouillie de bonne qualité est un plaisir de choix. Entre le gras du pouce et la pointe du couteau tenu par les autres doigts de la même main, l'on saisit — après l'avoir incisé — par l'une de ses lèvres ce rêche et fin papier que l'on tire à soi pour le détacher de la chair appétissante du tubercule. L'opération facile laisse, quand on a réussi à la parfaire sans s'y reprendre à trop de fois, une impression de satisfaction indicible. Le léger bruit que font les tissus en se décollant est doux à l'oreille, et la découverte de la pulpe comestible réjouissante. » — Francis Ponge, Pièces (1962). « Les patates » est le titre d'un roman de Jacques Vaucherot, publié en 1962 et adapté au cinéma dans le film du même nom de Claude Autant-Lara (1969), qui met en exergue le rôle des pommes de terre dans le ravitaillement d'une famille des Ardennes françaises sous l'occupation allemande. Citation : « Les Pomme de terre 30

pommes de terre cuites sont tellement plus faciles à digérer que les pommes en terre cuite. », Alphonse Allais, Les Pensées. La pomme de terre est associée aux fayots dans ce refrain d'une chanson de soldats : « La France est notre mère C'est elle qui nous nourrit Avec des pommes de terre Et des fayots pourris » — Les Officiers, chant militaire[110]

La pomme de terre dans les arts

La pomme de terre a été une culture essentielle dans les Andes depuis l'ère précolombienne. La culture Mochica du nord du Pérou a produit des céramiques sacrées, dont les formes significatives représentaient des thèmes importants. Les pommes de terre y sont représentées tant de manière anthropomorphique que naturelle[111] . De nombreux peintres ont représenté la pomme de terre dans des natures mortes ou des scènes de la vie quotidienne. C'est la cas, entre autres, au XIXe siècle, de Jean-François Millet dans les Planteurs de pommes de terre (1862, musée des Beaux-Arts de Boston) ou dans son célèbre tableau L'Angélus ou la Prière pour [112] Céramique pomme de terre de la la récolte de pommes de terre (1858) , d'Albert Anker dans les La Petite culture Mochica (musée Larco, Éplucheuse de pommes de terre (1886) et de Vincent Van Gogh dans Les Lima) Mangeurs de pommes de terre (1885, musée Van Gogh, Amsterdam), de Paul-Élie Ranson (1893) dans Les éplucheuses de pommes de terre.

En 2008, le peintre bolivien Roberto Mamani Mamani a consacré une série de 30 tableaux à la pomme de terre et à ses relations avec la culture indienne Aymara dont il est issu[113] .

L'Angélus, huile sur toile, Les Mangeurs de pommes de La petite Les éplucheuses Jean-François Millet, 1858, terre, huile sur toile, Van Gogh, éplucheuse de de pommes de Musée d'Orsay 1885, Musée Van Gogh pommes de terre, terre, Paul-Élie huile sur toile, Ranson, 1893, Albert Anker, Musée du Prieuré 1886, collection privée Pomme de terre 31

La pomme de terre en héraldique Des représentations de la pomme de terre, plante entière, tubercule ou fleur, figurent dans le blason de certaines localités d'Europe, notamment en Allemagne, ou d'Amérique latine.

Blason de Dollbergen (Basse-Saxe) Blason de Lemi (Finlande) Blason de Tausa (Cundinamarca, Colombie)

Musées Il existe des musées de la Pomme de terre dans différents pays (États-Unis et Allemagne notamment.

Fêtes de la pomme de terre La pomme de terre est fêtée dans plusieurs pays d'Amérique du Sud. Depuis 1986, la Bolivie, qui est l'un des principaux producteurs de pomme de terre du continent sud-américain, célèbre une « fête nationale de la pomme de terre » dans la localité de Betanzos (département de Potosí)[114] . C'est aussi le cas en Argentine, à Córdoba, depuis 1981[115] . Depuis 2005, au Pérou, à l'initiative du ministère de l'Agriculture, le 30 mai a été déclaré « jour national de la pomme de terre »[116] .

Plante emblème Depuis 2002, la pomme de terre est le légume officiel (official state vegetable) de l'État américain de l'Idaho.[117] . Cet État, surnommé le Potato State (l'État de la pomme de terre), est le principal producteur de ce tubercule aux États-Unis, environ 28 % de la production nationale[118] , principalement de la variété Russet Burbank. Comme celui d'autres fruits et légumes, le nom de la pomme de terre a été attribué à un jour de l'année dans le calendrier républicain, le 12 vendémiaire (2 octobre).

Jouet La forme de la pomme de terre a inspiré M. Patate, jouet pour enfants d'origine américaine créé par Hasbro en 1952. Il est constitué d'une tête en matière plastique de forme patatoïde et de plusieurs éléments pouvant la décorer, moustache, chapeau, nez, etc.

Record La plus grosse pomme de terre du monde, 3.5 kg, serait détenue par un restaurateur de l'île de Man, Nigel Kermode[119] . Pomme de terre 32

Personnalités liées à la pomme de terre • Pedro Cieza de León (1520-1554), conquistador espagnol, fit la première description connue de la pomme de terre dans sa Chronique du Pérou (1533). • Antoine Augustin Parmentier (1737-1813), pharmacien et agronome français, contribua à la popularisation de la culture et de la consommation de la pomme de terre en France. • Luther Burbank (1849-1926), horticulteur et sélectionneur américain, fut à l'origine de la variété Russet Burbank, encore employée pour la préparation des frites chez McDonald's. • George Shima (1864–1926), entrepreneur nippo-américain, surnommé le « roi de la pomme de terre ». • John Gregory Hawkes (1915-2007), botaniste britannique fut une autorité mondiale dans le domaine de l'évolution et de la génétique de la pomme de terre. • Harrison McCain (1927-2004) et Wallace McCain (né en 1930), entrepreneurs canadiens, cofondateurs de la société McCain Foods, premier producteur mondial de frites surgelées. • Carlos Ochoa (1929-2008), botaniste et taxonomiste péruvien, obtenteur de plusieurs variétés de pommes de terre • Andrés Contreras (né en 1943), agronome chilien, spécialiste de la pomme de terre. • David M. Spooner (né en 1949), botaniste américain, spécialiste de la systématique des Solanaceae.

Voir aussi

Articles connexes • Musée de la Pomme de terre • Parc de la pomme de terre • idiotisme gastronomique

Bibliographie • Samuel Engel, Traité de la nature, de la culture et de l'utilité des pommes de terre par un ami des hommes, chez Antoine Chapuis, Lausanne, 1771, 80 p. • Antoine Augustin Parmentier,, Examen chymique des pommes de terre: dans lequel on traite des parties constituantes du bled, Didot le jeune, Paris, 1773, 248 p. • Antoine Augustin Parmentier, Traité sur la culture et les usages des pommes de terre, de la patate, et du topinambour, Barrois l'aîné, Paris, 1789, 389 p. • Anselme Payen et Alphone Chevallier, Traité de la pomme de terre, sa culture, ses divers emplois dans les préparations alimentaires, les arts économiques, la fabrication du sirop, des l'eau-de-vie, de la potasse, etc., Thomine, Paris, 1826, 80 p. • Ernest Roze, Histoire de la pomme de terre: traitée aux points de vue historique, biologique, pathologique, cultural et utilitaire, J. Rothschild, Lausanne, 1898, 464 p. • Lucien Dupouy,, Pour bien cultiver, conserver et utiliser la pomme de terre, Rustica, Ed. de Montsouris, Paris, 1946, 62 p. • Jean Feytaud,, La pomme de terre, Presses universitaires de France, coll. Que sais-je ?, Paris, 1949, 127 p • Lucienne Desnoues, Toute la pomme de terre, Mercure de France, Paris, 1978, 302 p. • (en) Redcliffe N. Salaman, The History and Social Influence of the Potato, Cambridge University Press, 2e édition, 1985, 768 p. (ISBN 0521316235) • Wolfgang Radtke et Walter Rieckmann, Maladies et ravageurs de la pomme de terre, Th. Mann - Gelsenkirchen-Buer, 1991, 168 p. (ISBN 3-7862-0090-4) • Patrick Pierre Sabatier, La pomme de terre, c'est aussi un produit diététique, Robert Laffont, 1993, 275 p. (ISBN 2-221-07631-1) Pomme de terre 33

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Liens externes

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