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1 Une bonne nouvelle

La réédition de

N° 18 Samedi 29 Avril 1944 Organe su Service du Cinéma Français Quatorzième Année — le Numéro : 2 frs 27RuedelaPàix PROBLEME DU JOUR DE LA FIN DU REGNE obtenu un bon résultat d'exploitation, u-n film de Richard POTTIER avec DE LOUIS XIV c/j/aé- MtûzmatLùné... avec Patricia, qui a totalisé 206.250 fr. A L'EPOQUE DE LA REGENCE et a'donné par la suite : Le Chant de A LA COMEDIE FRANÇAISE l'Exilé, apprécié par les admirateurs de - Hcoée St-Cyr - Jean Galland AVEC - LE BOSSU » MAIWWLL9 res normaux ne compenant qu'un seul Tlno Rossl. Notons que l'excellent Di- jour de fermeture. L'action du « Bossu », le grand recteur du « Plaza », M. Albert Guil- Signpret - Junie Astor - Carette Cetie fois, ça y est ! Raimu a dé- beau 1 Un film, œuvre collective: laume, sait toujours préparer la sortie film que réalise — —' Madeleine Sologne, en compagnie buté sur los planches de la Mai- combien de fois nous l'a-t-on rap- — Signalons également la reprise du de ses films par une publicité aussi Jean Wall - Suzy Prtm de Michel Marsay, est venue à Marseille t Cointe de Monte-Cristo », par le Rex, production Jason-Régina — se dé- habile qu'intelligente. Au « Trianon-l'a- son G9 Molière l Ses débute ont pelé cette indiscutable vérité, sur- pour présenter, aux Variétés, son roule .aux dernières année3 du petite salle dirigée par notre ami Au- laee » : Vautrin. Cette magnifique pro- même entraîné la démission de tout depuis quelque temps. Mais sketch « Une femme d'un soir ». Une ré- règne do Louis XIV et au temps de bert, qui se distingue par un choix très duction a terminé sa brillante carrière Le meilleur film policier de ces dernières années l'administrateur général de la Mai- ce qui est vrai de la réalisation ception a été organisée en son honneur la Régence. Dans les premières heureux dans sa programmation ac- par un succès qui ne s'est nullement dé- son 1 Ce qui prouve bien leur im- l'est aussi de l'interprétation et par la Société Discina, les tournées tuelle, menti. Au c Clnéac » : Après le beau c'est sans crainte de" se tromper scènes, Lagardère (Pierre Blan- Freddy et les Editions Magali. Noos en portance 1 Mais c'est là une autre R. G. succès de Défense d'aimer, qui a tota- cha) vide avec Philippe de Nevers reparlerons dans notre prochain numéro. eet dès mainfenaat à votre disposition dans nos agences histoire 1 que l'on peut affirmer : « Interpré- lisé 205.809 fr., cet établissement nous tation cinématographique, inter- (Raphaël Patorm) une vieille que- On a déjà dit et écrit beaucoup relle et, devenu son allié, venge - Recettes du 10 au 17 Àrril. -Le* TOULOU»! a offert par la suite : Les Visiteurs du prétation collective ». Cette vérité, Soir. Au < Gallia-Palace » : Espoir, ou de choses sur la façon dont le sa mort en sauvant sa fille (Yvon- recettes d«s autre* seront Raimu en »st si bien imprégnée le Champ maudit, avec Larquey, Jac- grand comédien a compris et inter- ne Gaudeau) et châtiant son meur- ptiiiliêf H» semai.i* proC>aii e. prété le personnage du « Bour- qu'il n'a pas pu s'en délivrer en queline Roman, Constant Rémy et Si- arrivant à la Comédie Française. trier Gonzague (Paul Bernard) GOMŒDIA, < Lumière dans les Té- — « Le Ciel est à vous », la merveil- noël. A < Jeunesse-Cinéma » : L'Assas- geois Gentilhomme » et la plupari sous les yeux du Régent (Jean nèbres > : 58.045. — NOAILLES, leuse production de Raoul Ploquin, qui sin ha~bite au 21 (reprise), avec Pierre de ces choses sont excellentes. On Et Dieu sait si la tentation a dû est distribuée, à Toulouse, par notre ami être forte 1 Mais l'aurait-il voulu Marchât). « L'homme qui vendit son ameJ » : Fresnay. peut toutefois ajouter que Raimu M. Treille, a débuté sur l'écran du qu'il ne l'aurait pas pu tant elle 34.113. — CIÎIEVOG : 74.008. — PHO- Roger BRUGUIERE. n'a joué son personnage comme il CJEAO. < L'homme qui Joue av«ic le Erianon-Palace, le lundi 24 avril 1944, l'a joué que parce qu'a a fait fait corps avec lui après tant d'an- COMMENT ON TROUVE feu s : 89.853. — ECRAN, « Etoile de devant une belle affluence, nées où elle a été son seul guide. beaucoup de cinéma. UNE IDEE DE FILM... Kio » : 30.412. — CINEAC P. M., « Le LE DERNIER FILM « EN NOIR » Aussi regardez-le quand il observe .Roi s'amuse » : 60.140. — CINEAC — Sans contredit, le fait marquant DE CARNE... Ce qui a d'abord frappé tous le maître de danse lui apprenant Une idée de film ? Cela se trou P. M., « Mils Swing > : 65.437. de la reprise d'exploitation a été la ré- ceux qui l'ont vu, c'est que pas un à faire la révérence ou quand il ve au moment où l'on y pense u ouverture des « Variétés ». En quelques instant Raimu ne cherche à faire écoute le maître de philosoph'.e... moins, au hasard d'une conversa- — M. Maurice Arnel, directeur de semaines, ce bel établissement a subi Marcel Carné vient de réaliser tion, d'une promenade, d'une ren- une transformation complète ; toute la rire — fût-ce aux dépens du per- Ah 1 ces deux importants 30cié':~i- l'Agence Discina, nous prie d'annoncer son dernier film en noir, Les En- 1 contre. Marcel Carné et Jean- que le film policier de Richard Potlier : décoration des murs de la salie, ainsi sonnage qu'il incarne — comme res peuvent bien faire cavalier fants du Paradis. C'est aussi son Louis Barrault. évoquaient un soir « 27, rue de la Paix », vient d'êtiie ré- que la scène et son encadrement, a été l'ont fait avant lui tant d'acteurs soûl, exécuter avec virtuosité... et œuvre la plus importante, qui em- te mime Debureau, le public « en autorisé. Rappelons à cette occasiofa que rénovés et le rouge des fauteuils donne dont quelques-uns étaient de lenteur leur numéro, pas un instant à l'ensemble une note luxueuse et gaie. brasse toute une époque et con- or > du Théâtre des Funambules, ce film est interprété par une troupe grands artistes. Et pourtant s'il Raimu ne s'évade du cercle magi- L'éclairage, d'un effet des plus heureux, serve, dans le désordre romanti- public vibrant de sincérité et d'excflllcnts comédiens; : Jules fjerry, avait cédé à ce travers, Raimu y que où sa bonne foi le tie-it prison- Renée Saint-Cyr, Gabriel Signoret,,Jean a permis de faire des gradations fort que, une unité remarquable. La aurait eu des excuses qu'aucun d'amour, composé en grande par- D' nier : il écoute, il regarde, il vit la Galiand, Junie Astor, Jean Wall, |Suzy originales. La projection a été amélioré* vie, le style de cette production, tie de pauvres gens qui venaient AMOUR de ses devanciers — sauf Vilbert minute présente 1 Rien d'autre Prim et Julien Carette. et la reproduction sonore perfectionnée. permettent d'assurer qu'il s'agit y chercher un peu de rêve, le hon- Le programme de réouverture a été des — n'aurait pu invoquer, puisque n'existe pour lui 1 Et c'est un spec- d'une réussite exceptionnelle. La neur des humbles... Un film est né plus brillants, il comprenait le remar- c'e3t le music-hail qui lui a été le tacle qui vaut bien tous les autres dernière scène est hallucinante l'Opérette de WILLEMETZ de ces propos inspirés par une NICB quable film policier de Continental : La tremplin d'où il s'est élancé et qui qu'il aurait pu nous offrir r-fin de qui montre Debureau s'efforçant commune pas..ion du Spectacle. Ferme aux Loups, qui fut très goûté. lui a permis de bondir non pas provoquer, pître plus 'ou mçkns ha*- vainement de rejoindre Garance On n'eut pas besoin de chercher En terminant, félicitons la S.O.G.E.C. « jusque dans le3 étoiles » comme bile, nos rires et nos applaudisse- et le directeur do la- salle, M. André dont il est séparé par la foule en un titre Les Enfants du Paradis —< A l'Escurlal-Exoelsior, 'continua- le clown de Théodore de Banville, ments. Un homme, cela vaut tout igramon, avfec son assistant, M. Ar- liesse. Cela se passe un jour de remporte un succès formidable .prirent la place qui leur revenait tion du grand succès : Le Voyègeur mais jusqu'à la Comédie Fran- de même mieux qu'un pître, même mand, pour la contribution qu'ils ont Carnaval. Des centaines d'hom- de droit. sans bagage. çaise, ce qui n'est pas si mal. Du dans une farce de Molière, une apportée au succès de cette réouverture, mes blancs, gentils pierrots aux - " v partout music-hall, du café-concert, il ne farce d'ailleurs qui, comme toutes — Au Rialto, reprise des « Roojicvil- visages enfarinés, enchaînent dans .lia, • Shof Uf. •.-o'n-J- d*v.ï'awt^ur du «Misanthro- larjj », et aux Variétés, reprise du i Ca- — « Les Sélections Cinégraphiques leur ronde « l'Homme Blanc » qui imce dans son personnage que, pe» comporte une pan d um'^i"-" pitaines .Temwte ». du S. 0. » présentent 'actuellement en voit ainsi disparaître, et cette fois pas uno seconde, û ne laisse choir turne que l'on a bien tort de trop - ramdCHi i,nr Toulouse : « Le Baron Fan- tôme », très beau film d'une réelle va- pour toujours, son unique amour. dans le grotesque, mais que bien souvent escamoter. Raimu, lui, — Une seule première vision po'ir la La Première mondiale du film de. leur cinématographique, qui se déroule Arletty et Jean-Louis Barrault au contraire, il élève, tout natu- n'escamote rien et c'est sans ef- semaine du 10 au 25 avril : Les Fem- jouent supérieurement ce drame Louis Cuny, « Meraoz », œuvre émou- mes ne sont pas des anges, fantaisie de dans une ambiance de passion et de mys- rellement, instinctivement, vers une fort un drame qu'il nous présente ; tère romantique. émouvant. "Selaw-ÇGumal" humanisation qui n'a échappé à vante qui retrace la vie ardente, courar Willy Forst, au Paris-Palace. le dreme de la bonne volonté ! geuse et vraie du héros légendaire, fut aucun do ceux qui ne se sont pas Avant de l'avoir vu dans « Le au -Théâtre Nati<,:;ai de l'Opéra une — Les salles de spectacles toulou- È::Ï-Ù?U^ contentés de s'installer dans leur Bourgeois Gentilhomme » je sou- — A noter que les cinémas n'ont ftr- saines ont été fermées du 2 au 16 avril sfssm le IIIm grandiose manifestation. mé que deux jours : mardi et mercredi, fauteuil pour rire de confiance aux haitais que Raimu joue « Les Affai- Placée sous le haut patronage de la et cette Interdiction a beaucoup retardé au lieu de 4, comme les trois semaines la sortie des films en première vision. JEAN STELLI A TERMINE bons endroits- res sont les Affaires ». Je le souheri- Croix-Rouge Française, et donnée au bé- précédentes. néfice des sinistrés, cette soirée fut une « L'ENFANT DE L'AMOUR » tu encore, car sa roublardise, son L. R. — Voici les prochaines productions Cette humanisation est-il témé- parfaits réussite. La /-recette, appelée à autorité y feront merveiîle, mais que nous verrons défiler sur l'écran des raire de supposer que c'est au Ci- soulager tant de grandes misères, attei- Aux studios de Boulogne, Jean maintenant que je connais son M. ■ Variétés : « Le Secret de Madame Cla- OU PERD LA TETE néma que nous la devons. Au Ci- gnit un chiffre réeofd, Le buste seul de Stelli a terminé une nouvelle pro- Jourdain, je souhaite non moins pain », « La Coupole de la Mort », néma, en effet, sans moyen ds tri- Jean Mermoz, œuvre du maître François duction L'Enfant de l'Amour, ardemment qu'il joue « L'Ecole des « Rêve Blanc », « La Vie de Plaisir », é app&Uetci d&téna&ani cher dans l'extériorisation, dan3 Cogné, réalisa aux enchères le chiffre d'après la célèbre pièce d'Henry Femmes». Même après Lucien — Après les quelques jours de. ma- x Garde-moi ma femme », c La Vie ar- l'expression des sentiments il faut prestigieux de Fr. : 300.000. rasme occasionné par la réj-'leinentHtion Bataille. Guitry et Jouvet, quel Amolphe il dente de Rembrandt ». y aller bon jeu, bon argent, quoi Et le film fut digne de cette soirée heureusement temporaire des jtrols André Legrand est l'auteur de nous présenterait 1 qu'en disent ses détracteurs et il unique. Il marque u;;e date dans l'His- jours d'ouverture par semaine, ïacti- — Dans les autres salles : l'adaptation et Marc-Gilbert Sau- suffit de revoir — fût-ce par la pen- René JEANNE, toire du Cinéma Français. vité reprend avec le retour aux ijoral- Au « Plaza » : 'Cet établissement a vajon, celui du dialogue. L'action sée — dans telle du drame a été transposée dans ou telle scène du « Ciel est à £t voici l'époque actuelle et c'est dans un vous » pour être convaincu que cadre moderne que se déroule Florence est Fo "ce n'est pas là une affirmation les preniïfères l'émouvante intrigue du drama- ( aiïm Annie Ducaux et André Luguef ) lancée au hasard. Au Cinéma, pau recettes fie MISE turge. moyen de jouer tout seul comme Aux côtés de , c'est le cas pour certains partenai- *Iiif\o«i 1' époque 278 500 C'est-à-dire recettes é3ales ou supérieures a Claude Gënia, Aimé Clariond et res de Raimu dans « Le Bourgeois celles réailsébs par les mailleurs films récents. François Périer qui tiennent les Gentilhomme » même parmi les \vlgao«i - Palace » 161 484 rôles principaux, on verra égale- LYON MARSEILLE TOULOUSE plus réputés : on est une pièce *fyèr«s - » 35 416 ment dans ce film : Liliane Bert, 98, Bd des Belges 108, Rue Thomas lOr.ClairePauilhac fêmîn» N.-B. - La 2'(époque réalise eo général une recette Lalude WMM» dans un ensemble, rien de plus, ïlra'gulgnaoi - Théâtre » 29 840 [«créaient supérieure à la première. Vissières-, André Bervil, Martial mais rien de moins, et c'est très Rèbe, Carnège, Jean Daurand, etc.

, g v MIDI Immense Succès Cinéma Jném a Gaby MORLAY location Îocatlao n MARSEILLE à Paris TOULOU/E de Charles TRENET et 20 Vedettes (tans jugé par la Presse : CMINE Mous tenons d'assister cette semaine à Yun de avaWdesKeure ces mjraeks ([ui, de loin en loin, jalonnent l'histoire du cinéma. Roger Régenï VENT (Les Nomteftt» Temps) d'après le roman de ^lètilhaé pat S. E. L. B. FILMS TOULOUSE' LYON BORDEAUX HElIPSFItm -OISTRIBU fIBII LYOR-CMEIYIA MARSEILLE Lucie Defarue-Mardrus 21, Rue Maury 32, Rue Grenetta 7, Rue SégnheK TOULOUSE . LYON' Sortie prochaine à Marseille de

N° 18 Samedi 29 Avril 1944 Ôrgjme au Service du -Ohtêma frawçafs Quatorzième Année — Lé Numéro : 2 frs

devant être établies conformément à des INDEMNISATION DES PERTES DE A PROPOS DE « MARINELLA » le résultat de la première lui ayant dé- arrêtés, décisions ou circulaires ministé- SALAIRES RESULTANT DES CIR- plu. PRESENTATIONS C. O. I. c. riels, dont la publicité aura été assurée; - CONSTANCES CONSECUTIVES A C'est par erreur que dans la pu- Les concessions que fera le scénario (en application de la décision n* 14 Le seul film ayant bénéficié 2" Ne so sera pas conformé aux pres- L'ETAT DE GUERRE. bliciié parue dans notre numéro à l'époque moderne auront pour cadre le du C. O. 1. C.) criptions concernant l'embauchage, le li- —©— du 15 avril, publicité qui soulignait square de Sainte-Cécile de la Ville Bas- DECISIONS DU i. se, la guinguette du Pont-Rouge sur le Nous prions MM. les distributeurs de c. o. a cenciement et le placement de ia main- Commentaire sur l'application de la loi le beau succès remporté aux Va- Canal et le Lac Chambon. faire parvenir leurs avis de présenta- d'un Gala à l'Opéra de Paris Nous rappelons, aux producteurs, aux d'œuvre ; ir 10 du 8 janvier 1944 et sur l'ar- riétés » de Marseille par le film de tion» ou de sorties légales à l'adresse 3° Ne se sera pas conformé, dans les studios et aux collaborateur» de créa- rêté du 11 mars 1944. Tino Rossi, « Marïmellcr. », nous O © suivant» : délais impartis, aux prescriptions aux- tion, le texte de la décision n* 40, dont avons indiqué que cette produc- LA CATHEDRALE SOUTERRAINE A. I. O., c/o Imprimerie Canebière, quelles il est assujetti concernant les / La Décision n° 28, du Répartiteur de les dispositions revêtent u« caractère Les auteurs du film auront cependant 170, La Canebière, Marseille. mutations de main-d'œuvre. l'Electricité, valant décision générale du tion était distribuée à Lyon par particulièrement important dans les cir- CHAm PI on I CD. PALME Gouvernement, les Entreprises cinémato- « Lyon - Cinéma - Location » et à une énigme à résoudre. La tradition constances actuelles : Art. 2. — L'arrêté préfectoral pro- graphiques sont admises, au bénéfice de Toulouse par « France-Distribu- orale et les quelques écrits que nous LFQ/V nonçant l'amende prévue à l'article i*r ont transmis les Cathares, font état DECISION N* 40 la loi du 8 janvier 1944, quant à ses ar- tion ». MARSEILLE TOUI.OU/E LYON ci-dessus pourra, s'il y a lieu, fixer un d'une immense cathédrale naturelle, que Mardi 2 mai relative aux reports éventuels ticles 5, 6 et 7, déterminant le nombre Nous nous devons de préciser délai à l'employeur pour l'exécution des l'on a recherchée sans jamais la trou- de certaines productions de iilnis d heures perdues et leur indemnisation, qu'à aucun moment il ne fut ques- A 10 h. au « Pathé-Palace » obligations qui lui incombent. Passé ce ver, et qui existerait dans les massifs —* Vu la loi du 16 août 1940, concer- avec participation de l'Etat, délai, a défaut d'exécution, l'employeur tion que co film soit distribué par pyrénéens du Montcahn ou du Sainr- La Malibran nant l'organisation provisoire de la Pro- sera passible d'une amende nouvelle de La détermination du nombre d'heures les soins de ces deux importantes Barthélemy. Où situera-t-on cette cathé- (Sirius) duction industrielle ; 1.000 a 15.000 francs par jour de retard. de travail perdues est faite par réfé- firmes qui, rappelons-le, assurent drale souterraine où se célébrait le culte Mardi 9 mai — Vu la loi du 26 octobre 1940, por- rence h l'horaire de travail habituelle- sur leurs régions respectives, la de la Colombe mystique ? tant réglementation de l'Industrie Ciné- A 10 h. au « Pathé-Palace » Art. 3. — Les décisions du préfet ment pratiqué dans l'Etablissement, Où cette Colombe lra-t-elle pondre ses matographique ; distribution de. bon nombre des, Cécile est morte prononçant les amendes prévues aux ar- dans la limite de 48 heures par semaine. œufs pour Serge de Poiigny 'et Gaston — Vu les décrets des 2 décembre 1940 films ayant connu, ces derniers (A.C.E.) ticles 1" et 2 valent titre exécutoire à mois, les plus gros succès com- Bonheur ? Vous connaîtrez bientôt notre et 25 mai 1942, relatifs au Comité d'Or- rencontre du débiteur. Le montant de l'indemnité par heure Des œufs de vierge, bien entendu ! ganisation de l'Industrie Cinématogra- . L'amende sera recouvrée comme de travail perdue, calculé sur la base merciaux. . phique, l'amende pénale prononcée par décision du salaire moyen départemental avec QUI EST MANUEL GARY ? « PREMIER DE CORDEE . judiciaire. Elle est assortie du privilège plafond de 75 % du salaire hebdoma- AU SUJET DU GRAND FILM DEVANT LES ETUDIANTS... LE COMITE DE DIRECTION accordé au Trésor par la loi du » sep- daire effectif. LA FIANCEE DES TENEBRES Le succès de Manuel Gary va s'afflr- Décide : HIMBLE PROGiMlE tembre it, modiiiée par la loi da mant. Il ne se passe pas de jour que les Article premier. .. Aucune date ne Les étudiants de Paris ont as- 17 juin 1938. Le salaire horaire effectif doit être LE DERNIER EVEQUE CATHARE producteurs de « L'Aventure .est au pourra être valablement fixée dans les sisté à une projection de Premier calculé sur la période de paie ayant Le Catliarlsme n'a-t-il pas définitive- coin de la rue... » ou le metteur en scène, contrats passés dorénavant par les pro- de Cordée, au cours de laquelle Art. 4. — Tout arrêté d'internement précédé immédiatement l'interruption ou ment sombré dans le néant ? N'y a-t-ilv I.-Daniel Norman, ne soient appelés au ducteurs avec les studios ou les collabo- plusieurs centaines de jeunes ont administratif, pris contre un employeur, la réduction d effectif.. pas encore, de nos jours, quelques se- téléphone pour répondre à la même en rateurs de création, pour les films à réa- ; vibré à l'unisson. Le réalisateur par application du décret du 18 novem- crets lévites qui entretiennent la mai-1 question : « Quel est l'acteur qui joue liser, sans l'accord écrit du C. O. I. C. Les heurts indemnisées sont assimi- bre 1939 et de la loi du 3 septembre gre flamme ? Noua aurions quelques le rôle du gangster » (il y en a plu- qui se trouvait au milieu d'eux, Article 2. — En cas de nécessité, le lées à des heures de travail pour l'ap- 1940, en raison d'un manquement de cet raisons sérieuses de' répondre par l'af-l sieurs dans le film !) La voix féminine l'ut l'objet d'ovations enthou- Comité de' Direction pourra décaler les plication de la législation sur les allo- employeur à ses obligations en matière firmative. On se plaisait, il y a une; insiste : « La gangster qui est enfermé siastes. dates des contrats liant le producteur cations familiales et sur l'allocation de de contrôle de l'emploi de îa main- vingtaine d'années, à prétendre qu'un dans le placard » (ils sont deux, bien Louis Daquin a senti ce jour-là de ce film tant avec les studios qu'avec salaire unique. d'œuvre a, en es qui concerne ia recher- savetier de la Cité était le dernier évê- à l'étroit dans leur cachette d'où les tire les collaborateurs de création. 1 qu'il avait gagné la partie la plus che et l'arrestation de la personne qui que cathare ; puis à sa mort, l'anneau sans ménagements Raymond Rouleau), Article 3. — Le décalage des dates L'état des heures perdues doit être difficile en répondant «pleinement en fait l'objet, tous les effets attachés au éplscopal aurait été transmis à un per- > mais l'admiratrice anonyme a soin de de ces contrats ne pourra, en aucune fa- fait mensuellement et l'indemnité totale à l'attente d'une jeunesse éprise mandat d'arrêt et permet, en outre, de sonnuge bien connu par ses travaux et .préciser : « Le plus grand ! » çon, ouvrir droit à indemnité. doit être veisée au salarié par les soins I d'idéal. procéder à ces fins à toutes iierquisi- ses recherches médiévales. Ajoutons d'autres précisions : Manuel Article 4. — En cas de difficultés dans de l'employeur, à charge pour ce der- tions utiles, sans aucune restriction. Quoi qu'il en soit, il a semblé à Serge Gary, qui mesure 1 m. 79, a les yeux l'application de cette décision, le C.O.I.C. nier de présenter à l'Inspecteur du Tra- vail, dans un délai de quinze jours à dé Poiigny et à Gaston Bonheur, au-| bleus, les cheveux châtains. Pratique AGENCE pourra prononcer la résiliation des con- Art. 5. — Indépendamment des sanc- compter du jour de paiement, une de- teurs du scénario, et à Roger Dubour- tous les sports. Son délassement favori : trats. tions prévues aux articles IV et 2 du D'INFORMATION mande de remboursement. dieu qui écrit l'adaptation, qu'avec ces I la lecture. Son auteur préféré : Balzac. Article 5. — Cette décision entre en présent décret, l'employeur pourra être données historiques et mystiques, on \dore les chiens avec une prédilection CINEGRAPHIQUE j £e& (JtiLmé <3laaez Œœ/jehé vigueur dès sa parution, dans! le jour- tenu de verser au Secours National, ! Le nombre des heures indemnisées qui ,pouyâlt dérouler une action qui, se pas- 4 marquée peur les caniches dont la fidé- nal « Le Film ». pour être affectée aux œuvres destinées de la Presse Française I restent à la charge de l'employeur, pour sant ù% nos jours, ressusciterait cep_n- : lité l'émeut. Sentimental !.. Marseillais, ^ Paris, le 11 décembre 1942. ^améliorer la condition sociale des tra- k et Etrangère une période d'un mois, est égal au tiers Uaiit, dans leur ancien cadre, les pas parle sans aucun .accent et garde des Le Comité de Direction : vailleurs ou de leur famille, une somme 7 (Hebdomadaire) di) la durée hebdomadaire de travail slons hérétiques. C'est Serge' de "Fôîî plus belles heures de son enfance, pas- M. ACHARD, A. DEBKIÉ, dent le montant sera calculé en fonction pratiquée dans l'Etablissement avant la gny, à qui nous devons déjà ce si beau sées dans les calanques voisines de Cas- Directeur : Marc PASCAL R. RICHEBE. du nombre et des salaires des travail- réduction d'activité. Le reste de l'indem- film Le Baron Fantôme, qui sera le réa- | sis, la nostalgie de la montagne. leurs, objets- de l'infraction relevée. nité sera remboursé par l'Eat, dans une ilsateur de La Fiancée des Ténèbres. Manuel Gary, qu'attendent des rôles Direction générale : Les modalités d'application du présent Corinne LUCHAIRE î proportion de 90 %. de plus en plus importants, ressemble MARSEILLE TEXTES OFFICIELS article seront fixées par arrêtés du © © i mi- à James Cagney et pourrait bien, avant 8, boulevard Baux D'INTERET GENERAL nistre secrétaire d'Etat à l'Economie Na- Exemple : un salarié faisait 48 heures LE CADAVRE, MITRE EN TETE peu, s'illustrer dans un emploi pour le- Tél. : Lycée 33-88 tionale et aux Finances et du ministre par semaine, avant la réduction d'acti- Les personnages évolueront à la Cité et Georges Rigaud quel il semble fait» O. C. Postaux LOI N° 55 secrétaire d'Etat au Travail. vité ; il a perdu dans le mois 45 heures, de Carcassonne, à Montségur, citadelle i du l" février 1944, sanctionnant les 48 h. Marc Pascal, 818-70 - Marseille de Graal, où cependant on nie brûlera 1 SIS L'employeur aura à sa charge : —— «ta obligations des employeurs au regard Art. 6. — La loi du 26 août 1943 com- pas mille « Parfaits », comme en 1342, \ PRODUCTEURS, ATTENTION ! Di section* d* des mesures de contrôle d'emploi de plétant la loi du 11 juin 1943 sanction- 3 au champ « Das Creinats », aux pitto- .La Direction Générale de la Cinémar PARIS la main-d'œuvre. (>ï. O. du 2 février == 16 h. pour tout le mois. nant les obligations relatives au service resques châteaux de Saissac et de Ca- tographie Nationale a publié un commu- M. G*orge FRONVAL, 82, rue 1944). L'Etat aura à sa charge : 45 — 16 du travail obligatoire est abrogée. garet ; mais on ne verra pas le rude niqué attirant l'attention des produc- La Fontaine (16"). TéL : Av. Le Chef du Gouvernement. = 29 h. pour le mois, dont l'indemnisa- Bertrand'de Saissac faire asseoir sur teurs et distributeurs de films sur le fait Art. 7. — Le présent décret sera pu- 10 h. Aut. : 81-75. Vu les actes constitutionnels n" 12 et tion ne sera remboursée à l'employeur le trône abbatial d'Alep, mitre en tête g suivant : Toute action de film com- blié au« Journal Officiel » et exécuté LYON : 12 bis ; que dans la proportion de 90 %. et crosse en main, le cadavre décomposé j portant des scènes portant atteinte à la comme loi de l'Etat. M. Luc CAUCHON, 38, rue liou Le Conseil de cabinet entendu, L'application de ces différentes pres- du dernier abbé, pour, devant ses restes . dignité ou tendant a ridiculiser les re- L'INTRU teiller, Grigny (Rhône). TéL : Décrète : Fait à Vichy, le 1" février 1944. criptions ne peut être une cause détermi- sanleux et grotesques, faire procéder présentants de l'ordre ou de la magis- Franklin 30-54. Pierre LAVAL. nante de licenciement du personnel. par le chapitre à.une nouvelle élection, [ trature, sera impitoyablement interdite. Article premier. — Sera passible IQULOUSE : d'une amende administrative de 1.000 à égalant et dépassant le succès des M. Roger BRUGUIERE, 10, allées 100.000 fr., tout employeur qui, par né- des Soupira gligence ou mauvaise volonté, aura por- c té entrave aux mesures administratives lln grand film camantique NICE : concernant le contrôle de la main-d'œu- M. Léon ROGGERO, 85, rue Pasto- vre. relli. Il en sera ainsi lorsque l'employeur : F,MERIC, 75, Boulevard de la Madeleine -MARSEILLE 1° N'aura pas répondu correctement Abonnement : UN AN, CO fr. et dans les délais qui lui sont impartis, IJL AMOU EMPIRE-FILMS, 60, Rue Victor-Hugo ■ LYON aux demandes de documents ou de ren- REPRODUCTION AUTORISEE seignements qui lui auront été adressées SELEOÎM «SIM NIQUES M S.0., 56, BU M-TOULOUSE par l'administration responsable de l'em- aae.c Pierre Blcmchar - - Julien BertHeau Le Gérant : Marc PASCAL. ploi de la main-d'œuvre, ces demandes Imprimerie : 11©, La Canebière.

POURTOU/VQ/ Alber* PREJEAN Gaby Morlay dans un film d' ■ François Pérïer 2££ Albert VALENTIN lande Génie, Aimé Cterlond d'apei* un icénaùo de Charles SPAÀ1 dans la nouvelle production de Jean STELLI nfari de PLAISIR avec Claude Génia - Aimé Clariond - Maurice Escande est un film qui ne Jean Servais - Noël Roquevert - JeanPaqui - Roger Karl Yolande Laffon - Hélène Constant - Yves Deniaud craint pas la concurrence Pferr© Maynïer - Marcel Carpentler Le film c|u. rélinH tous les éléments du sliecès