Ciné-Mondial, N°44

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Ciné-Mondial, N°44 par Pierre CHANLAINE C'est à coup sûr pour une raison de même ordre, qu'après l'apparition du cinéma parlant, il y a une dizaine d'années, le théâtre s'est transformé. Le décor a diminué d'importance. Souvent, il a été ramené à des apparences de synthèse, afin de mettre le public dans l'ambiance nécessaire. Mais, à l'instar de ce qui se passe chez les classiques, on l'a, la dernière On en est ainsi arrivé à un théâtre qui laisse volon- guerre, on avait, au dans la plupart des cas, supprimé. théâtre, à résoudre le tairement dans la pénombre tout ce qui se rapporte au problème de la mise en mouvement, au décor. A un théâtre qui néglige le côté °Pe.S c y scène et du décor. Je me extérieur de l'oeuvre, et met, au contraire, en relief l'évo- J"u °/? a . oui souviens du luxe avec lution psychologique des personnages, les conflits de lequel Coquelin aîné pré- caractère, beaucoup plus que les « situations » qui sont senta, à la Porte St-Martin, toujours un peu factices. En un mot, le côté intérieur, en 1895, — déjà près d'un C'est le théâtre des Jean Sarment, des Salacrou, des demi siècle ! — le « Dugues- humain, de l'oeuvre dramatique: clin » de Déroulède. le me Mais, si ce théâtre s'en tient à tout ce qui est souviens de « Fanfan la Tu- Stève Passeur et des Anouilh. lipe » qu'il avait monté, au intérieur, si, pour cela, il se résigne à renoncer au même théâtre. Comme au Châ- décor, aux costumes, à tout ce qui séduit les sens telet, on y voyait paraître, sur du spectateur, c'est évidemment pour le laisser au la scène, des chevaux et un car- cinéma, bien plus apte que lui à s'en servir. rosse. J'assistai à la seconde de En d'autres termes, c'est parce que la photo nous « Cyrano » en 1897. Les décors donne le détail des choses, mais non leur carac- des premier et troisième actes tère que la peinture contemporaine essaie de firent, alors, sensation. Dans le rendre leur caractère, en en méprisant les théâtre qui connut, à cette époque détails. C'est aussi parce que le cinéma est heureuse, le succès, théâtre de Ba- qualifié pour nous offrir des mises en scène taille, de Lavedan, de Paul Hervieu, fastueuses, du mouvement, la vision dans le de Sardou, d'Emile Fabre, même de minimum de temps des milieux les plus Fiers et Caillavet, il y avait toujours divers, que le théâtre affecte, en ce moment, un « clou » dont le but était de faire un caractère intérieur qu'il n'avait jamais bayer les foules d'admiration. Je n'ai Le temps et l'effort des artistes assi- pas perdu le souvenir des magnifiques eu antérieurement. représentations de « Théroigne de Méri- gnent ainsi à chaque art des limites court » et de la fameuse scène de la Dans ces conditions, il est bien évi- folie du dernier acte. Je ne me rappelle sages et rationnelles. pas sans émotion la mise en scène que dent que le cinéma doit, à tout prix, l'Administrateur Général' de la Comédie- garder un charme « extérieur », nous Française — c'était, je crois, Jules Claretie — montrer des aventures, des points de vue et des milieux différents. Il faut avait réalisée pour la reprise des « Bur- sans cesse que l'action y soit soute- nue et qu'elle compte, comme c'est graveEInutilt ssoudai »e, ednen 190dirarrive2 ..e. qu le cinémtoutes a..ce. s mises en l'usage, un ou plusieurs rebondisse- scène éclatantes, tous ces « clous » ne sont Vouloir y faire ce qu'on fait au f plus rien auprès des réalisations sensation- nelles qu'il peut nous offrir. Ce que nous mentsthéâtre. , serait de la folie. Le cinéma « intérieur » qui expose- *" «,V?tâ* 'o »'>>,' thé? k avions vu de mieux au Français, dans les rait au public des conflits de £ ^h f drames du Père Hugo, n'est plus — qu'on ut pardonne cette expression — que de la crotte sentiment, l'évolution lente des - n g. de bique. Là où, sur un plateau de théâtre, caractères sous l'action des er 1 Quelques heu- pour le quatrième acte de « Cyrano », par événements les plus insigni- n , t, Ho. res dans la exemple, on mettait péniblement trente bons- fiants en apparence, n'abou- 0l salle de rédac- hommes, pour incarner les « cadets de Gas- t i o n et au tirait qu'à un fiasco. marbre, pour cogne », le cinéma en fait évoluer à l'aise, Si j'écris ces lignes, c'est se pénétrer de plus de trois cents, dans le cadre immense l'atmosphère, d'un studio. Combien apparaît ridicule la ., t o u locomotive de carton qui arrive sur la scène jours de bonn .Pas .oulu qu'on annonçât du Châtelet, auprès de nos grandes fresques humeur, t o u - -eux ou trois seulement - au courant. Lacombe se pro- jours prête à ! cinématographiqueUne découverte sscientifiqu modernee s..amèn. e toujours rendre service, _na au milieu des tables sans qu' i sensible, déli- fît: beaucou rp c attention a à :lui , " 1 cate... qu'un secrétaire de réda<-* s Ce s Alice Cocéa ave^ c assurancC> eet f à" n><ltiei- 'Z *ctin> si Y °t ef . /u/-e/ 'sf „? fle dé/îj es rêve une se- ro?""rogc. ' sur <"■*' conde, puis : •' d'a, ns a — Enfin, une '«de femme d a *• mon °d. 0'(e 'a/f Pas si ^3/ Celui que mon CŒUR Raimu arrive dans le peloton de tête à égalité avec ses charmantes camarades, Edwige Feùillère et Danielle Darrieux ; ils obtiennent chacun cinq voix. Nos lecteurs no-us disent souvent à qui vont leurs préférences... Nous avons pensé à demander cette lois à nos vedettes quels étaient leurs favoris, et voici les résultats de notre petite enquête : MARIE DÉA Marie Déa ne voit pas de « Piè- ges » dans notre question. Aussi E mot « bohémienne » fait _ nous répond-elle sagement et pas « Histoire de rire » apparaîtra dans notre esprit l'image clas- je vous assure : sique d'une femme aux cheveux et aux ' — Edwige Feùillère, Danielle Darrieux, Arletty, C yeux noirs comme du jais, à la peau am- Madeleine Renaud. Pour les hommes : Raimu, Pierre brée et dorée, vêtue d'étoffes de couleurs vives et Fresnay, Blanchar, Michel Simon. Oui, voilà... Ah 1 et parée de bijoux clinquants. puis, tenez, Noël-Noël... Sans oublier Jean Gabin... Et Regardez maintenant cette photo ; peut-on rêver Maurice Chevalier... Et René Lefèvrè... Quant à... boucles plus blondes, peau d'une blancheur ai Nous avons dû respectueusement interrompre ce nacrée, yeux d'un bleu aussi limpide, élégi palmarès, de peur que tout le bottin cinématogra- aussi racée ? Et, pourtant, cette vedette qui phique n'y passe... sourit de toutes ses dents, en M blottissant sa fourrure, est une Bohémienne autha: ODETTE JOYEUX Loin de se lancer en de Charlott Daudert. après avoir vécu son enfi longs développements litté- son adolescence dans une roulotte... r raires, notre nouvelle romancière se montre au con- à l'appel du music-hall. Chaque soir, traire lapidaire et nette, qui nous réplique : dont de nombreuses années, on la vit — Côté masculin : Michel Simon et Jean Tissier. gestes, qui, paraît-il, sont dédiés à Te: Côté féminin ; Michèle Alfa et Danielle Darrieux. En- et qui consistent en mécaniques levers de fin, je pense qu'avant peu, Alain Cuny pourrait bien et de bras, pendant que l'orchestre oxéei nous étonner sur l'écran. A côté de mes favoris, ce marche syncopée. Vie de métronome régli sera, si vous le voulez bien, mon outsider... une cours* éternelle d* vitesse. Mais on MONIQUE ROLLAND Après nous avoir confié ner ion film sur la vie des « girls », leurs, imtnlgf a qu'elle admirait particuliè- Sons tristes et Joyeuses. Elle ■* présente ô^^H rement Raimu, Fernand Gravey, Edwige Feùillère et dio. Désillusion, U ne fallait que vingt danseuses,», Danielle Darrieux, la blonde Monique ne tarit pas elle est la vingt et unième. Tristement, elle *'*» d'éloges sur son « outsider » à elle, Paul Meurisse. retourne ches «lie. Lorsqu'on la rappelle — Hep 1 Mademoiselle 1 il nous faut encore ALBERT PRÉJEAN Préjean est un type extrê- qu'un 1 mement sérieux et qui n'aime Charlott revient, est engagée, et. dès le pr< pas répondre à la légère, puisqu'il nous a demandé tour de manivelle, se révèle comédienne une nuit de réflexion avant de se prononcer. Voici plie. « Tourbillon Express » qui est son pr< sa— list Raimue : , Michel Simon, Pierre Fresnay, Fernandel, film, relatant sa vie, lui aura ainsi permis conter elle-même. André Luguet, Pierre Blanchar, Maurice Chevalier, —■ Même si je ne dois plus jouer de ma îean Tissier ; quant aux actrices : Danielle Darrieux, suis très heureuse d'avoir ou ce râle, dit-elle. Edwige Feùillère, Marie Déa, Micheline Presles, Elvire Mais nous savons déjà que, bien ou contrai* Popesco, Viviane Romance. la vol» du triomphe cinématographique >'oim< Une jolie brochette, en vérité. (Suite en page 15.) toute gronde devant elle et qu'elle peut s'y enga ger hardiment, tans crainte. Iean GEBE. (Photos Continental-Films. Harcourtet Eclair-Journal.) Photo Tobh. Cependant, M. Tramichel, le producteur, ne L'HEURE DES ADIEUX perdait pas de temps. Stoïque sous les ondées, il battait la campagne avec son régisseur et NE jeune femme a épousé un repor- nous ramenait un amour d'enfant de chevreau ter cinématographique qui parcourt — accessoire d'une scène future — avec le- U le monde; caméra en main, à la re- quel Louise, en véritable Patricia qu'elle in- cherche de catastrophes sensation- carne dans le film, liait aussitôt connaissance.
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