Au Théâtre Des Variétés

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

Au Théâtre Des Variétés MES SOUVENIRS AU THÉÂTRE DES VARIÉTÉS LES DÉBUTS D'UN GRAND DIRECTEUR Vers 1880, on pouvait lire, dans les journaux du Boule­ vard, des échos concernant un petit cercle d'art théâtral qui s'intitulait les Castagnettes. Il comptait parmi ses membres de jeunes amateurs encore inconnus : Georges Feydeau, Maurice Hennequin, Adrien Bernheim, etc., et avait pour président-fondateur un tout jeune homme du nom d'Adolphe Louveau, fils d'un ingénieur et petit-fils d'un avoué parisien. Ce jeune homme, clerc dans l'étude du grand-père auquel il devait succéder, était possédé par le démon du théâtre, passion qu'il dissimulait avec soin à sa famille qui en aurait pris ombrage. Afin de garder un incognito prudent, l'ani­ mateur des Castagnettes avait choisi un pseudonyme, celui de Fernand Samuel. C'est ainsi que débuta dans la carrière théâtrale celui qui devait devenir le plus boulevardier et le plus fastueux des directeurs et présider durant de longues années aux destinées des Variétés. Trois ans après leur fondation, les Castagnettes furent transformées et s'appelèrent le Cercle des Arts intimes. Sous l'inspiration de Francisque Sarcey, Fernand Samuel prit la résolution de ne représenter que des œuvres inédites d'au­ teurs connus. Un tout petit théâtre venait donc de naître ; il était situé salle Duprez, rue de la Tour-d'Auvergne. Succes­ sivement il créa Margarita ou les trouvailles de Gallus, de Victor Hugo, les Noces corinthiennes d'Anatole France, la Coupe et les lèvres de Musset, VAssassin d'Edmond About. AU THÉÂTRE DES VARIÉTÉS. 903 Georges Feydeau jouait dans cette dernière pièce et perdit en scène la superbe moustache qu'il s'était mise pour faire plus « homme » ; ladite moustache était restée collée sur la joue de sa gentille partenaire, dont les grands yeux rieurs et la vivacité faisaient merveille ; elle se nommait Rachel Boyer, élève du Conservatoire. Fernand Samuel était l'âme de ces réalisations : acteur, souffleur, metteur en scène, décorateur, aucune besogne ne i parvenait à le décourager. Ses camarades l'aidaient joyeuse' ment et l'on vit plus d'une fois Francisque Sarcey suivre les tumultueuses répétitions, et, pour montrer plus de familiale cordialité, retirer sa redingote et assister en manches de chemise à ces manifestations de jeunesse et d'art. Un jour, passant devant le théâtre de la Renaissance, Samuel aperçut sur une pancarte cette inscription : Théâtre à louer. Il entra chez le concierge et demanda à ce brave homme : — Le théâtre est-il toujours vacant ? — Oui, mon petit, répondit le portier. Quelques semaines après, il revenait frapper à la même porte et entrait en conversation avec le même concierge : — Voulez-vous m'ouvrir le cabinet du directeur ? — Pourquoi ça, mon petit ? — Parce que c'est moi le directeur... < LA PARISIENNE » Malgré une troupe où figurait Albert Lambert fils, Gali- paux, nouvellement sorti du Conservatoire, le succès ne favo­ risait pas le jeune directeur de vingt-deux ans. En deux mois il perdit soixante mille francs ; chaque jour le gouffre du déficit se creusait un peu plus. Le vaudeville ne réussissait pas plus que le drame. Fernand Samuel allait-il abandonner la partie ? A quelle planche de salut se raecrocher en ces pre­ miers jours de l'année 1885 ? Une lueur d'espoir tout à coup brilla dans l'esprit du directeur de la Renaissance. Un auteur à peu près inconnu venait de voir sa nouvelle pièce refusée à la fois à la Comédie- Française et au Vaudeville. La pièce portait un titre sédui­ sant : la Parisienne. Quant à l'auteur, jusqu'ici peu favo- 904 REVUE DES DEUX MONDES. risé du sort, il se nommait Henry Becque. Fernand Samuel le connaissait et savait qu'il possédait plus de talent que de chance : il se rendit immédiatement chez lui. Becque habitait alors une chambre dans un hôtel meublé rue de l'Arcade, où deux chaises de paille et une table en bois blanc constituaient tout le mobilier. — Voulez-vous me lire la pièce ? demanda Samuel. — A quoi bon ?... répondit Becque. Vous me direz, comme tous vos confrères, qu'elle n'est pas jouable... — Allez toujours ! Et Becque se mit à lire, debout. Samuel l'écouta sans mot dire jusqu'à la fin. Tour à tour emballé, subjugué, charmé, il déclara simplement : — Les répétitions commenceront dans huit jours. Ces répétitions furent orageuses. Les artistes tremblaient devant l'auteur, jamais satisfait. Sardou, à côté de Becque, semblait un mouton. Foulant aux pieds tous les usages du théâtre, Becque s'écriait : " — Ne nie parlez pas de conventions théâtrales... Cela n'a pas le sens commun... Cette rampe.... Ce trou du souffleur... Ces: décors en toile... Je voudrais, au lieu de cette peinture, dé vrais papiers peints... Ces fenêtres ne sont pas à leurs places... Cette cheminée ne ressemble pas à une cheminée... Elle ne fume pas... Toutes les cheminées fument... Et, pendant vingt-cinq jours, Becque, nerveux, exigeant, reprenait chaque mot, désapprouvait les jeux de scène. Les acteurs étaient fous. Enfin, ce fut la répétition générale. Samuel dit : — Mon ami, notre mission est accomplie. Passons dans la salle et devenons public ; nous jugerons cette pièce comme si elle n'était pas de vous... Ah ! bien oui !... Becque se souciait fort peu des gens qui étaient dans la salle. Il resta dans l'avant-scène et continua à faire des observations, entrant dans de* colères folles, cri­ tiquant tout... Vers une heure du matin, la répétition fut terminée et le public n'avait pas entendu un mot de la pièce... Les artistes allaient se retirer, quand Becque les retint et, devant eux, se mit à jouer sa pièce tout seul. Cela dura deux heures. Enfin, il les lâcha, navrés, éreintés ; Samuel leur dit : AU THÉÂTRE DES VARIÉTÉS. 905 — Venez demain, à une heure : nous répéterons entre nous et nous verrons clair. :— Gn répète demain ? interrompit Becque. — Non, non, lui répondit Samuel; il faut qu'ils se reposent. Le lendemain, les artistes étaient là, à l'heure. Enfin ils allaient pouvoir travailler à leur aise. Le premier acte et le deuxième marchèrent admirablement. Tout à coup, un vacarme épouvantable éclata à la cantonade, et le concierge arriva, tout haletant, pour annoncer que M. Becque était entré, malgré lui. En effet, il apparut, furieux de cette répétition secrète. Et le voilà qui reprend sa place à l'avant-scène et recommence ses interruptions... Samuel courut s'enfermer dans son bureau, laissant ses malheureux pensionnaires avec cet auteur barbare et têtu. Le lendemain, 8 février 1885, première représentation. Salle houleuse. En attendant le lever du rideau, Becque, qui arpentait fiévreusement les coulisses, dit à Samuel : — Allons, la pièce commence, le sort en est jeté; dans cinq minutes on va siffler... Ma pièce est raide, très raide... Je né déteste pas le tapage, moi... Ce que j'ai en horreur, c'est la banalité ; c'est même pour cela que je l'avais portée au Fran­ çais. Là, on siffle bien, quand on s'y met... Hein! les Corbeaux... La pièce commença dans un silence glacial, puis de timides applaudissements éclatèrent. Alors, Becque dit à Samuel : — C'est un effet bizarre d'acoustique... On doit applaudir Théodora, à côté... On donnait en effet, dans le même temps, à la Porte Saint-Martin, Théodora, de Sardou, et les deux scènes étaient mitoyennes. Au deuxième acte, Becque, de plus en plus nerveux et agressif, disait à Samuel : — Je les attends à la grande scène ; ces gens-là s'effa­ rouchent de tout, ils iront jusqu'aux petits bancs... Car ma pièce est raide. Il n'y a pas à dire, elle est raide... La pièce eut un succès littéraire, mais ne fit pas le sou ; trente représentations, avec une moyenne de mille francs de recette. Le seul mot aimable d'Henry Becque fut adressé à sa principale interprète lorsqu'il lui envoya la brochure avec cette dédicace : « A Antonine, sans rancune... » 906 REVUE DES DEUX MONDES. Fernand Samuel, plus tard, eut la joie de voir reprendre la Parisienne à la Comédie-Française, mais elle y fut défigurée par Reichenberg, qui avait trop embourgeoisé le rôle si joli­ ment créé par Antonine. AUX VARIÉTÉS A la Renaissance, Samuel monta la première pièce de Georges Feydeau, ,une comédie en trois actes, Tailleur pour dames, de nombreux vaudevilles des auteurs alors à la mode, lorsque la direction des Variétés devint vacante par suite du départ d'Eugène Bertrand, appelé à l'Opéra. En 1891, Samuel lui succédait et s'installait ainsi en plein boulevard. Meilhac et Halévy étaient alors les auteurs en vogue des Variétés. Avec une troupe où, à diverses époques, brillèrent les noms de Réjane, Anna Judic, Jeanne Granier, Méaly, Marguerite Ugalde, Tariol-Baugé, Amélie Diéterle, Eve Lavallière, Mar­ celle Lender, Germaine Gallois, José Dupuis, Lassouche, Baron, Cooper, Albert Brasseur, Guy, etc., Samuel joua les nouvelles pièces des deux spirituels écrivains et reprit les célèbres opérettes d'Ofïenbach. Puis les revues succédèrent aux opérettes et les vaudevilles aux opérettes. Le 8 novembre 1896 on donnait le Carillon d'Ernest Blum et Paul Ferrier, musique de Gaston Serpette. Le dernier tableau, qui figurait Venise la nuit, sous le ciel étoile, était une merveille. La salle, debout, acclama le directeur. Une atmosphère bleue enveloppait la perspective des cou­ poles, des campaniles, des palais. Une barcarole était chan­ tée par Jane Pernyn dans la coulisse. Le cortège du doge, aux magnifiques costumes, descendait l'escalier du Palais ducal dont les marches de marbre blanc étaient baignées de lune... En face, le Bucentaure, reconstitué d'après le modèle conservé au musée de Venise, portait des pages en courts mantelets, toques de velours, et des femmes en longues robes serrées par des ceintures dorées et ciselées.
Recommended publications
  • La Soirée Parisienne / Par Richard O'monroy
    La soirée parisienne. T. 1 / par Richard O'Monroy Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France O'Monroy, Richard (1849-1916). Auteur du texte. La soirée parisienne. T. 1 / par Richard O'Monroy. 1890-1891. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus ou dans le cadre d’une publication académique ou scientifique est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source des contenus telle que précisée ci-après : « Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France » ou « Source gallica.bnf.fr / BnF ». - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service ou toute autre réutilisation des contenus générant directement des revenus : publication vendue (à l’exception des ouvrages académiques ou scientifiques), une exposition, une production audiovisuelle, un service ou un produit payant, un support à vocation promotionnelle etc. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier.
    [Show full text]
  • Artes Escénicas En Toluca, México 1867-1876
    Derechos reservados 2012. Universidad Veracruzana ARTES ESCÉNICAS EN TOLUCA, MÉXICO 1867-1876 UNIVERSIDAD VERACRUZANA FACULTAD DE TEATRO MAESTRÍA EN ARTES ESCÉNICAS ARTES ESCÉNICAS EN TOLUCA, MÉXICO. 1867-1876 Tesis que para optar por el grado de Maestro en Artes Escénicas presenta Jesús Isaías Téllez Rojas Director: Dr. Octavio Rivera Krakowska XALAPA, ENRÍQUEZ, VERACRUZ. Junio de 2012 1 contacto: [email protected] Derechos reservados 2012. Universidad Veracruzana ARTES ESCÉNICAS EN TOLUCA, MÉXICO 1867-1876 A la memoria de mi padre Isaías Téllez Bermúdez (1924-2011) Para mis hijas Bajazet de Jesús y Jime ná Inés por su amor sincero. Gracias Claudia Ibarra por haberme dado a mis únicas y maravillosas hijas. Para mi madre Genoveva Rojas Ocaña por su ejemplo, dedicación e incondicionalidad. A mi hermana Ma. Eugenia y a mi cuñado Simón por su apoyo moral y económico. A mis maestros de toda la vida: Domingo Adame Hernández, Pablo Alonso Herráiz, Jorge Dubatti, Elka Fediuk, Roberto Fernández Iglesias, Óscar Armando García Gutiérrez, Lech Hellwig-Górzyńzki, Roberto Javier Hernández, Ludwig Margules, Socorro Merlín, Eugenio Núñez Ang, Alejandro Ortiz Bulle-Goyri, Antonio Prieto Stambaugh, Martha Toriz Proenza, Margarita Tortajada y Octavio Rivera Krakowska por su generosidad a lo largo de los años. A mis hermanos de travesía de la primera generación de la Maestría en Artes Escénicas: Karina Vanessa Castro Santana, Imelda Fabiola García Rodríguez, Carlos Antonio Gutiérrez Bracho, Daniel Huicochea Cruz, Geraldine Lamadrid Guerrero, Mary Carmen Lara Orozco, Adriana León Arana y Eduardo Mier Hughes. A mis colegas del Centro Nacional de Investigación “Rodolfo Usigli” del INBA y de la Asociación Mexicana de Investigación Teatral por sus enseñanzas a lo largo de los años.
    [Show full text]
  • ACTIEN-VOLKSTHEATER Repertoire Der Spielzeiten 1865
    ACTIEN-VOLKSTHEATER Repertoire der Spielzeiten 1865 –1872/73 KÖNIGLICHES THEATER AM GÄRTNERPLATZ Repertoire der Spielzeiten 1873/74 – 1917/18 GÄRTNERPLATZTHEATER Repertoire der Spielzeiten 1918/19 – 1930/31 Eine chronologische Dokumentation Redaktion: Dr. Thomas Siedhoff unter Verwendung der von Elke Schöninger zusammengestellten Daten Zur Benutzung Der Katalog des Gesamtrepertoires folgt den Ankündigungen auf den Theaterzetteln, den Programmheften mit ihren Besetzungszetteln sowie der Tagespresse. Diese Daten enthalten nicht selten Fehler und/oder sind unvollständig. Den die wissenschftliche Brücke zwischen täglichem Theaterbetrieb und dokumentarischem Ehrgeiz und forschungsverbundener Annäherung an den Spielplan und dessen Profil bauenden Dramaturgen gab es frühestens zu Beginn des 20. Jahrhunderts. Daher wird/wurde der Gesamtkatalog möglichst eingehend bibliographiert und ergänzt. Diese Angaben stehen in [eckigen Klammern]. Die in KAPITÄLCHEN gesetzten TITEL fogen der Schreibweise der Ankündigung, die Schreibweise der Gattungbezeichnungen wurden behutsam den heutigen Usancen angeglichen. Die Datierungen der Enstehung möglichst aller aufgeführten Werke sollen über die jeweilige Aktualität die des Spielplans informieren. Diese Daten folgen nach Möglichkeit dem Jahr der Uraufführung, ansonsten jenem der ersten Drucklegung – entweder als Bühnenmanuskript oder als öffentliche Buchausgabe. Die eingerückten Datensätze und rot markierten bezeichnen Gastspiele ohne Mitwirkung des Gärtnerplatztheater-Ensembles; nicht eingerückte Datensätze bezeichnen
    [Show full text]
  • La CHAUVE-SOURIS • Opéra De Bordeaux
    Strauss fils La CHAUVE-SOURIS • Opéra de Bordeaux LA CHAUVE-SOURIS Opérette en trois actes Musique de Johann Strauss fils Livret de Cari Hajfner et Richard Genée d'après Le Réveillon de Henri Meilhac et Ludovic Halévy Version française de Paul Ferrier Théâtre Fémina Décembre 1999 Opéra de Bordeaux LA CHAUVE-SOURIS Opérette en trois actes Direction musicale : Jacques Blanc (23, 27, 28, 30 décembre et 2 janvier) Philippe Molinié (31 décembre) Mise en scène : Luc Dessois Chorégraphie : Andrée Renard Lumières : Jean-Pascal Pracht Décors : Michel Guyon Costumes : Maison Grout Gaillardin : Peter Jeffes Tourillon : Fernand Bernadi Duparquet : David Grousset Madame Leopold : Nicole Monestier Alfred : Antoine Normand Bidard : Bernard Auzimour Caroline : Maryse Castets Le prince Orlofsky : Claire Larcher Ariette : Victoria Manso Flora : Anyl Floriane Orchestre National Bordeaux Aquitaine Directeur musical : Hans Graf Chœur de l'Opéra de Bordeaux Chef de chœur : Geoffrey Styles Production Opéra d'Angers Première le 23 décembre 1999 Théâtre Fémina Bordeaux Eve Lavallière dans le rôle du prince Orlofsky pour la reprise de La Chauve-souris au Théâtre des Variétés, en mai 1904. 4 ARGUMENT Dans le salon bourgeois des Gaillardin, Ariette achève le ménage en lisant un billet de sa sœur qui l'invite à la rejoindre, le soir même, au bal masqué donné par le prince Orlofsky. Madame Gaillardin, fort énervée, refuse tout net la permission de sortie bredouillée par la soubrette. Dehors, une sérénade s'élève, roucoulée tendrement par une jolie voix de ténor. C'est celle d'Alfred ; un chef d'orchestre hongrois, au tempérament ardent à qui Caroline, avant de devenir Madame Gaillardin, avait promis une éternelle fidélité.
    [Show full text]
  • Gazette Drouot
    ❧ VEILING BOEKEN & PRENTEN VENTE PUBLIQUE LIVRES & ESTAMPES AUCTION BOOKS & PRINTS Vrijdag - Vendredi - Friday 29.04.2016 - 13 h/u - 1 p.m. Zaterdag - Samedi - Saturday 30.04.2016 - 13 h/u - 1 p.m. ❧ TENTOONSTELLING - EXPOSITION - VIEWING Vrijdag 22-04 van 10 u tot 18 u Vendredi 22-04 de 10 h à 18 h Friday 22 April Zaterdag 23-04 van 10 u tot 18 u Samedi 23-04 de 10 h à 18 h Saturday 23 April Maandag 25-04 van 10 u tot 20 u Lundi 25-04 de 10 h à 20 h Monday 25 April Dinsdag 26-04 van 10 u tot 18 u Mardi 26-04 de 10 h à 18 h Tuesday 26 April Woensdag 27-04 van 10 u tot 18 u Mercredi 27-04 de 10 h à 18 h Wednesday 27 April Donderdag 28-04 van 10 u tot 18 u Jeudi 28-04 de 10 h à 18 h Thursday 28 April of na afspraak - ou sur rendez-vous - or by appointment Aquaductstraat 40 Rue de l’Aqueduc BRUSSEL B - 1060 BRUXELLES TEL 32(0)2 544 10 55 FAX 32(0)2 544 10 57 [email protected] www.romanticagony.com 1 1 The Romantic Agony bvba Aquaductstraat 38-40 Rue de l’Aqueduc BRUSSEL B-1060 BRUXELLES VAT-TVA-BTW: BE 462 678 914 Johan DEVROE [email protected] Trees STUBBE [email protected] [email protected] TEL. 32(0)2 544 10 55 FAX 32(0)2 544 10 57 [email protected] www.romanticagony.com BANK - BANQUE - BANK KBC Havenlaan 2 1080 Brussels IBAN: BE86 7341 6611 6650 BIC: KREDBEBB Rédaction catalogue Redactie cataloog Editorial catalog Loedja BISKUP [email protected] Isabelle CHIELENS [email protected] Nadine REUSENS [email protected] Het opbieden gebeurt o.l.v.
    [Show full text]
  • Le Théâtre Au Québec, 1850-1879 (1Re Partie) André G
    Document generated on 09/29/2021 4:17 a.m. Bulletin d'histoire politique Les visiteurs au pouvoir Le théâtre au Québec, 1850-1879 (1re partie) André G. Bourassa Humour et politique au Québec Volume 13, Number 2, Winter 2005 URI: https://id.erudit.org/iderudit/1055047ar DOI: https://doi.org/10.7202/1055047ar See table of contents Publisher(s) Bulletin d'histoire politique Lux Éditeur ISSN 1201-0421 (print) 1929-7653 (digital) Explore this journal Cite this article Bourassa, A. (2005). Les visiteurs au pouvoir : le théâtre au Québec, 1850-1879 (1re partie). Bulletin d'histoire politique, 13(2), 191–216. https://doi.org/10.7202/1055047ar Tous droits réservés © Association québécoise d’histoire politique; VLB Éditeur, This document is protected by copyright law. Use of the services of Érudit 2005 (including reproduction) is subject to its terms and conditions, which can be viewed online. https://apropos.erudit.org/en/users/policy-on-use/ This article is disseminated and preserved by Érudit. Érudit is a non-profit inter-university consortium of the Université de Montréal, Université Laval, and the Université du Québec à Montréal. Its mission is to promote and disseminate research. https://www.erudit.org/en/ Les visiteurs au pouvoir Le théâtre au Québec, 1850-1879 (Ire partie) ANDRÉ G. BOURASSA Écolesupérieure de théâtre UQAM UN THÉÂTRE À RECONSTRUIRE Durant les premières années de la période 1850-1879, deux séries d' événe­ ments eurent un impact sur le développement culturel. Il y eut d'abord une série de changements politiques : Londres fit des concessions pour contrer le risque de rupture que suggérait la république voisine ; le Conseil législatif du Canada-Uni devint électif en 1856; une grande coalition mit fin à la direction bicéphale en 1864 et orienta le pays vers la Confédération de 1867.
    [Show full text]
  • La Famille Sampieri En Landau, Le Mode De Locomotion Idéal, Selon L’Opinion De Ma Chère Paola
    Jacques Marsick Les Sampieri Edma Breton Francesco Sampieri Paola Sampieri 19 février 2007 / 29 mars 2007 1 2 Les Sampieri Sampieri Antonio …17.. Sampieri Giuseppe Sampiri Luigi X Et une dizaine de frères et soeurs X Regis Appolonia ? Herminie Sampieri Francesco Roma 18.03.1822-Roma 21.07.1912 X Généalogie des Sampieri Capuano et von Schlösser Breton Edma Auxerre 15.02.1855-Bruxelles 18.07.1941 Sampieri Paola Paris 16.07.1877-Familleureux 22.09.1958 X Rome 08.10.1910 Armand Marsick Liège 20.09.1877-Haine St Paul 30.04.1959 Marsick Paul-Louis Athènes 09.02.1916-Manage 30.04.1969 X Mézin 28.04.1941 Protat Andrée Melun 23.06.1907-Agen 26.09.1994 3 Les Breton Breton Alexis (1810- ?) X Martin Reine Edmée Charlotte(1821-?) Breton Jenny Breton Edma Breton Marie (tante Nini) Auxerre 13.01.1856 Breton Berthe X Bruxelles 18.07.1941 Religieuse (Sœur Cécile) X Marel Jules X le 03.08.1876 à Paris Dite tante Babet Protat Gaston Francesco Sampieri Protat Georges Paola Sampieri Marel Marie 20.04.1870-Paris 20.12.1913 X X Armand Marsick X le 03.05.1888 Lamblain Marie, Elisabeth, Eugénie Duval Edouard 11.10.1875 Manage (Belg) 11.03.1965 Voir généalogie des Sampieri 4 enfants dont Marsick Paul-Louis Protat Andrée 2 enfants Duval Georges et Duval Henri X X Protat Andrée Marsick Paul-Louis 4 Les Sampieri Francesco Sampieri Edma Breton Paola Sampieri Jeanne Marie Edmée dite EDMA BRETON Londres 1875 19 février 2007. J’ai 65 ans aujourd’hui. L’âge qu’avait mon grand-père quand je suis né.
    [Show full text]
  • La Soirée Parisienne
    PRÉFACE La Soirée Parisienne ! Comme ce mot évoque l’idée de bonnes heures passées dans le brouhaha des plaisirs de la grande ville, sous les feux éclatants du gaz ou les radiations de la lumière électrique, au mo- ment où il n’y a plus ni travailleurs, ni ca- mions, ni charrettes, et où chacun, même parmi les plus occupés, n’a plus qu’une idée au monde – s’amuser – en disant avec une douce philosophie : «À demain les affaires sérieuses !» Ces queues de spectateurs qui ondulent devant la porte de nos théâtres ne sont-ils pas des fleuves d’oubli. Là, en effet, sur la scène, dans le monde idéal créé par nos lit- 4/597 térateurs, nos musiciens et nos poètes, le ciel est toujours bleu, le soleil toujours étin- celant, l’amoureux est toujours beau, et si l’ingénue est momentanément persécutée, il y a bien des chances pour qu’à minuit, son mariage s’accomplisse avec le prince char- mant dans des lueurs d’apothéose. Nous avons donc pensé qu’il y aurait pour le lecteur un plaisir à retrouver la trace de ces bonnes soirées-là. Entendons-nous. Nous ne sommes pas des encyclopédistes, et il nous est fort indifférent que les cher- cheurs de l’avenir trouvent dans nos pages des notes historiques sur telle ou telle œuvre; nous ne tenons pas à vous raconter à nouveau le sujet de telle comédie, tel opé- ra, tel ballet que vous connaissez déjà ou que vous avez peut-être oublié. Non, nous voulons simplement faire revivre dans votre cœur l’émotion que vous avez éprouvée, un certain soir, émotion que nous avons notée 5/597 au passage en clubman impartial, sans pré- jugé et sans esprit de coterie.
    [Show full text]
  • Collection Ève LAVALLIÈRE, Comédienne (1866-1929)
    ARCHIVES DEPARTEMENTALES DES VOSGES 171 J Collection Ève LAVALLIÈRE, comédienne (1866-1929) Répertoire numérique détaillé par Benoît MARTIN, attaché de conservation et Mélanie GLESS, assistante de conservation Modifié en 2010 par Sébastien REMBERT, attaché de conservation sous la direction d’Isabelle CHAVE conservatrice du patrimoine, directrice des Archives départementales des Vosges Épinal 2007/2010 INTRODUCTION ______________________________________________________________________________________________ Provenance du fonds La collection « Ève Lavallière », est entrée aux Archives départementales des Vosges en 2003 et 2010 par voie extraordinaire (achat). Ce petit fonds documentaire a fait l’objet de deux acquisitions : la première de 2003, la seconde du 15 février 2010. Il représente 0,20 mètre linéaire et couvre la période [années 1900]- 1984. Cette collection documentaire a deux provenances différentes, ce qui explique le caractère hétéroclite du fonds conservé. Les documents achetés en 2003 semblent provenir d’une collection regroupée par un dénommé Muschs qui collectionnait probablement les documents traitant des actrices du XIXe siècle. Les documents achetés en 2010 appartenaient quant à eux, sans aucun doute possible, à l’abbé Chasteigner, curé de Chanceaux (Indre-et-Loire), ce qui explique l’existence de documents d’archives plus personnels et ne traitant pas d’Ève Lavallière. Tableau de répartition des documents par date d’achat Achat de 2003 Achat de 2010 171 J 1 à 3 171 J 4 171 J 5 à 10 171 J 11 à 13 171 J 14 171 J 15 à 17 Biographie d’Ève Lavallière Ève Lavallière (Toulon (Var), 1er avril 1866- Thuillières (Vosges), 10 juillet 1929), comédienne, bénévole pour des œuvres de charité, propriétaire du château médiéval de Saint-Baslemont.
    [Show full text]
  • Autographes Suite À La Liquidation Judiciaire De La SAS Signatures
    Commissaire-Priseur Judiciaire Vendredi 25 septembre 2020 Drouot-Richelieu, salle 4 Autographes Suite à la liquidation judiciaire de la SAS Signatures Renseignements au +33 (0)1 46 02 20 15 [email protected] Autographes Vente aux enchères publiques initialement prévue le vendredi 3 avril 2020 reportée au vendredi 25 septembre 2020 à 11 h : lots 1 à 128 à 13 h 30 : lots 129 à 527 Hôtel Drouot - Salle 4 9, rue Drouot 75009 Paris Expert : Monsieur Thierry BODIN Syndicat Français des Experts Professionnels en Œuvres d’Art Librairie Les Autographes 45, rue de l’Abbé Grégoire 75006 PARIS [email protected] 01 45 48 25 31 Expositions publiques Mercredi 23 septembre de 11 h à 18 h et jeudi 24 septembre de 11h à 12h Téléphone pendant l’exposition et la vente : 01 48 00 20 04 Exposition chez l’expert, uniquement sur rendez-vous Si vous souhaitez recevoir un exemplaire numérisé ou papier du catalogue, n’hésitez pas à nous le demander sur : [email protected] Laissez un ordre d’achat, une demande de téléphone, ou enchérissez en direct sur Drouot Live Guillaume Le Floc’h Titulaire d’un Office de Commissaire-Priseur Judiciaire OfficeCommissaire-Priseur de d’un Titulaire Floc’h Le Guillaume Tous les lots sont visibles sur le site www.lefloch-drouot.fr ABRÉVIATIONS L.A.S. ou P.A.S. Lettre ou pièce autographe signée L.S. ou P.S. Lettre ou pièce signée (texte d’une autre main ou dactylographié) L.A. ou P.A. Lettre ou pièce autographe non signée 1.
    [Show full text]
  • SACHA GUITRY ET LE SPECTACLE Mercredi Avril
    OLIVIER COUTAU-BÉGARIE Commissaire-Priseur 60, avenue de La Bourdonnais - 75007 Paris - Tel : 01 45 56 12 20 - Fax : 01 45 56 14 40 www.coutaubegarie.com Coutau Begarie sarl - ventes aux enchères publiques - agrément n° 2002-113 SACHA GUITRY ET LE SPECTACLE Collection J.L et à divers Mercredi Avril Drouot Richelieu Salle 7 à 14h00 • Très bel ensemble autour de SACHA GUITRY dont : son portrait provenant du 18 avenue Elisée-Reclus, importants manuscrits ( Lettre au Président de la République – Interview en 200 questions – Son théâtre – Les acteurs – Correspondance diverse etc… ), dessins originaux ( superbe portrait de Jacqueline Delubac…), exemplaires uniques de ses oeuvres, affi ches, livres, photographies, programmes et documents inédits, exceptionnelle dédicace autographe du maréchal PETAIN, etc… Beaux autographes de Jean COCTEAU ( et dessin ), Georges FEYDEAU, MONTHERLANT, Marcel PAGNOL, Paul FORT, Jules ROMAINS… • Nombreux documents autour de LA COMEDIE FRANCAISE et de ses grands acteurs • Exceptionnels portraits originaux de SARAH BERNHARDT ( par Marie Besson ), COQUELIN ( dans Cyrano de Bergerac par Louis Picard ), SIMONE ( dans Chantecler par De Losques ), Michel SIMON, Jean MARAIS… • Très rare portrait original dédicacé par Charlie CHAPLIN • Prix du meilleur acteur de MICHEL SIMON ( Ours de Berlin pour le fi lm le Vieil Homme et l’Enfant ) • Prix du meilleur acteur de PIERRE FRESNAY ( Victoire du Cinéma Français pour le fi lm Monsieur Vincent ) • Buste en bronze de LUCIEN GUITRY • Rares affi ches du cinéma français ( GUITRY, PAGNOL, FERNANDEL , AUTANT-LARA ) • Souvenirs du critique JEAN-JACQUES GAUTIER. • Maquettes originales de costumes et décors, notamment par AMABLE, Georges ANNENKOV, Charles BETOUT, Yves BONNAT, CLEDAT DE LAVIGERIE, Jacques DUPONT, EDEL, ERTE, H.R.
    [Show full text]
  • La Soirée Parisienne
    PRÉFACE La Soirée Parisienne ! Comme ce mot évoque l’idée de bonnes heures passées dans le brouhaha des plaisirs de la grande ville, sous les feux éclatants du gaz ou les radiations de la lumière électrique, au mo- ment où il n’y a plus ni travailleurs, ni ca- mions, ni charrettes, et où chacun, même parmi les plus occupés, n’a plus qu’une idée au monde – s’amuser – en disant avec une 4/689 douce philosophie : «À demain les affaires sérieuses !» Ces queues de spectateurs qui ondulent devant la porte de nos théâtres ne sont-ils pas des fleuves d’oubli. Là, en effet, sur la scène, dans le monde idéal créé par nos lit- térateurs, nos musiciens et nos poètes, le ciel est toujours bleu, le soleil toujours étin- celant, l’amoureux est toujours beau, et si l’ingénue est momentanément persécutée, il y a bien des chances pour qu’à minuit, son mariage s’accomplisse avec le prince char- mant dans des lueurs d’apothéose. Nous avons donc pensé qu’il y aurait pour le lecteur un plaisir à retrouver la trace de ces bonnes soirées-là. Entendons-nous. Nous ne sommes pas des encyclopédistes, 5/689 et il nous est fort indifférent que les cher- cheurs de l’avenir trouvent dans nos pages des notes historiques sur telle ou telle œuvre; nous ne tenons pas à vous raconter à nouveau le sujet de telle comédie, tel opé- ra, tel ballet que vous connaissez déjà ou que vous avez peut-être oublié. Non, nous voulons simplement faire revivre dans votre cœur l’émotion que vous avez éprouvée, un certain soir, émotion que nous avons notée au passage en clubman impartial, sans pré- jugé et sans esprit de coterie.
    [Show full text]