QUEEN will rock you

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Articles Queen 1 24 36 Roger Taylor 45 52 Références Sources et contributeurs de l’article 59 Source des images, licences et contributeurs 60 Licence des articles Licence 61 Queen 1 Queen

Queen en concert en 1984.

Pays d’origine Londres, Royaume-Uni

Genres Classic RockGlam rockHard rockHeavy metalPop rockRock progressif

[1] Années actives de 1970 à 2009, marquant la fin de Queen +

Labels ParlophoneHollywood RecordsIsland Records

[2] Site Web queenonline.com

Membres Brian MayRoger Taylor

Anciens membres Freddie Mercury (décédé)John Deacon (retraité)

Entourage Paul Rodgers (Queen + Paul Rodgers)

Queen est un groupe de rock britannique, formé en 1970 à Londres par Freddie Mercury, Brian May et Roger Taylor, ces deux derniers étant issus du groupe Smile. L’année suivante, le bassiste John Deacon vient compléter la formation. Groupe britannique qui a connu le plus grand succès commercial ces trente dernières années[3] , Queen aurait vendu plus de 300 millions d' à l'échelle internationale en 2009[4] ,[5] dont 32,5 millions aux États-Unis[6] . Un sondage d'opinion commandé en Grande-Bretagne par la BBC Two et paru en 2007 fait de Queen le « meilleur groupe britannique de tous les temps », devançant de peu les Beatles et les Rolling Stones[7] . Queen est également l'un des pionniers du clip vidéo, ayant exploité avec succès ce mode de communication dès 1975. Queen a conservé, malgré la mort de son leader Freddie Mercury en 1991, de très nombreux admirateurs inconditionnels dans le monde entier. Queen 2

Membres du groupe Freddie Mercury (5 septembre 1946-24 novembre 1991, né Farrokh Bulsara), chant, piano ; considéré comme le leader du groupe, il en est le membre le plus connu. Cependant, ce rôle a en partie masqué son talent de pianiste. Sa voix très particulière correspond à une tessiture de ténor. Il a écrit la majorité des chansons célèbres de Queen, et a occasionnellement joué de la guitare sur certains titres tels que Crazy Little Thing Called Love. Brian May (né le 19 juillet 1947), guitare et chant, est le guitariste principal du groupe et un pianiste accompli. Il a occasionnellement chanté, tant en studio que sur scène, soit assurant les chœurs, soit le chant principal, sur certaines de ses compositions. À titre anecdotique, c'est le seul membre du groupe à n'avoir arboré qu'une seule coupe de cheveux au cours de sa carrière. À l’âge de seize ans, Brian May fabrique lui-même sa célèbre guitare, dénommée , avec l’aide de son père. Le bois est en partie tiré d’un linteau de cheminée en acajou. Plusieurs fonctionnalités originales sont ajoutées, comme la possibilité de jouer sur un, deux ou trois micros de marque Burns simultanément ou encore d’inverser indépendamment la phase de chacun. Très fidèle à ce modèle durant toute la carrière de Queen, Brian May en possède un grand nombre de copies. John Deacon (né le 19 août 1951), basse, est le seul membre de Queen à n’avoir jamais chanté sur un studio. Il a composé une douzaine de chansons pour le groupe, dont Another One Bites The Dust, plus gros succès du groupe aux États-Unis, sur lesquelles il joue habituellement de la guitare et/ou du piano en plus de la basse. Après quelques années de collaboration, il s’est fortement impliqué dans le financement et la gestion de Queen. Vers la fin des années 1990, Deacon se retire du monde de la musique, et choisit notamment de ne pas participer aux concerts de Queen + Paul Rodgers. Roger Taylor (né le 26 juillet 1949), batterie, percussions et chant qui de plus joue parfois de la guitare rythmique ou de la basse sur quelques-unes de ses chansons. Il est le seul membre du groupe autre que Freddie Mercury à avoir jamais assuré le chant principal en live, en l'occurrence sur I'm In Love With My Car et Action This Day, durant plusieurs tournées entre 1977 et 1982, et a interprété plusieurs chansons en studio, en plus d'assurer les chœurs en live et en studio. Sa voix est facilement reconnaissable de par sa tessiture extrêmement aiguë (comme on peux l'entendre sur des titres tels que ou In the Lap of the Gods) et rauque (comme on peut l'entendre sur ses chants solos).

Historique

L’avant-Queen (1968-1971) Vers la fin des années 1960, le guitariste Brian May et le batteur Roger Taylor sont membres d’un groupe semi-professionnel dans la région de Londres, nommé Smile, avec Tim Staffell en tant que bassiste-chanteur. Freddie Mercury, qui, à cette époque, porte toujours son vrai nom, Farrokh « Freddie » Bulsara, est l’ami et camarade de chambre de Tim Staffell au Ealing Art College et suit de près la carrière du groupe. En tant que meneur et chanteur d’autres groupes universitaires, tels qu’Ibex en 1969 et Sour Milk Sea en 1970, Mercury a très envie de partager ses aspirations musicales et artistiques afin que Smile puisse aller plus loin. Finalement, Tim Staffell quitte Smile pour un autre groupe, Humpy Bong, et Mercury doit pousser Brian May et Roger Taylor à continuer l’aventure. Au passage, il finit par imposer leur nouveau nom, Queen, qui remplit plusieurs critères chers à Mercury : court et donc facile à retenir, assez pompeux et irrévérencieux à la fois - queen signifiant « reine », mais également « homosexuel » en argot britannique. Le groupe procède à des essais avec plusieurs bassistes au cours de cette période, sans grand succès. Parmi les bassistes méconnus ayant auditionné et joué avec le groupe, on peut noter Mike Grose (jusqu'en août 1970), Barry Mitchell (jusqu'en janvier 1971) ou encore Doug Bogie (jusqu'à l'arrivée de John Deacon en février 1971)[8] . Queen 3

L’aube d’un son unique (1971-1974) Il leur faudra attendre février 1971 pour rencontrer John Deacon et commencer à répéter pour l’enregistrement de leur premier album. Au début de sa carrière, Queen est un groupe profondément influencé par de nombreuses références issues du rock progressif. Principalement, des compositions de durées assez longues, une orchestration complexe, et des paroles basées sur un monde onirique ou fantastique. Cette tendance est tout particulièrement notable dans leurs deux premiers albums. En 1973 sort donc chez EMI leur premier album, Queen, qui recevra une excellente critique de la part de Gordon Fletcher du magazine Rolling Stone. Il en dira : « leur premier album est superbe »[9] , bien qu’il ait, comme l’a fait remarquer May, été enregistré avec peu de moyens, dans des conditions difficiles et ait demandé deux ans de travail[10] . Pour le Chicago Herald, il s’agit d’« un début au-dessus de la moyenne »[11] . Malgré cela, l’album n’arrive pas à capter l’attention du public, puisque le single Keep Yourself Alive, composé par Brian May, se vend mal[12] . Ce premier opus est fortement teinté de heavy metal et de rock progressif. En 1974 sort l’album Queen II, nommé ainsi en référence aux albums de Led Zeppelin dont les titres comportent alors le nom du groupe suivi d’un numéro. On y trouve quelques-unes des rares compositions du groupe faisant la part belle à la guitare acoustique. C’est à partir de ce moment que Queen commence à se constituer un public et à réussir commercialement parlant. Dans cet opus, leur style est plus abouti, ils se lancent dans une musique rock mélangeant solos psychédéliques, envolées baroques et effets flamboyants, jouant avec les chœurs et multipliant les changements de rythmes. Alors qu’ils partent en tournée aux États-Unis avec Mott the Hoople dont ils assurent la première partie, ils commencent à se faire remarquer pour leurs prestations scéniques engageantes et de bonne facture. L’album finira 5e dans le classement des meilleures ventes au Royaume-Uni, le single sélectionné, Seven Seas of Rhye, se hissant quant à lui à la 10e place de sa catégorie et offrant ainsi au groupe son premier réel succès. Cependant, malgré la tournée, les ventes aux États-Unis ne décollent toujours pas. La couverture de l’album Queen II de 1974, montrant, sur un fond noir, les quatre membres du groupe dans une pose d'inspiration gothique, sert de base visuelle, l'année suivante, au clip vidéo de Bohemian Rhapsody[13] .

Le début d’une réelle percée (1974-1976)

Plus tard, la même année, le groupe enregistrera et sortira l’album . L’album se vend aussi bien au Royaume-Uni qu’en Europe en général et finit disque d’or aux États-Unis, donnant au groupe un avant-goût des succès à venir. On y retrouve un mélange de styles assez étonnant, allant du music hall britannique au heavy metal en passant par des ballades, du ragtime et même un peu de musique des Caraïbes. C’est à partir de cette période que Queen se dissocie du mouvement rock progressif des débuts, pour se rapprocher d’un style de musique plus aisément diffusable à la radio. Le titre grimpe au second rang du classement britannique, et entre finalement dans les classements américains, à la 12e place. Il s’agit d’une intéressante composition teintée de vaudeville façon music hall, servie par le jeu de guitare de Brian May. Le second single, Now I’m Here, de facture hard rock plus classique, finira à la 11e place en

Brian May en Novembre 1979 avec sa célèbre Grande-Bretagne. guitare, la Red Special. Pour la tournée de promotion 1974 de Sheer Heart Attack, Queen rejoue au fameux Rainbow Theater de Londres, salle que le groupe a eu l'occasion de découvrir plus tôt (en mars) la même année. Lorsque le film-concert de Led Zeppelin, The Song Remains the Same, sortira dans les salles en 1975, des extraits de ce concert de Queen seront diffusés en début de Queen 4

projection. Au cours de l’année 1975, Queen enregistre et sort A Night at the Opera. À l’époque, c’est l’album le plus cher jamais produit. Il comprend l’immense succès international Bohemian Rhapsody, composé par Freddie Mercury et qui demande à lui seul trois semaines de travail en studio. Ce titre sera numéro 1 pendant neuf semaines consécutives à sa sortie, puis encore cinq semaines d’affilée lorsque Mercury viendra à décéder, en 1991. En 1992, le succès du film Wayne’s World auprès du jeune public donnera un second souffle à ce morceau. Au final, ce titre finira troisième single britannique le plus vendu de tous les temps. La maison de production du groupe (il s’agit alors de Trident, label du groupe EMI) souhaitait à l’origine raccourcir le morceau pour faciliter sa diffusion radio. You’re My Best Friend, second single, une des rares compositions de John Deacon, s’offrira lui aussi un beau succès mondial. Globalement, l’album est d’une richesse et d’une diversité peu communes pour l’époque. Par exemple, sur The Prophet’s Song, long de huit minutes, le groupe joue sur les « mouvements » de son en stéréophonie et une simple phrase vocale répétée grâce à l'effet delay sur de multiples pistes donne une impression de chant choral à l’ensemble. Énorme succès dans leur pays d’origine, l’album offrira à Queen un triple disque de platine aux États-Unis. À la même époque, leur manager, , négocie la rupture du contrat liant Queen au label Trident et quitte la direction commerciale du groupe. Parmi les options proposées à Queen, on peut noter la proposition faite par Peter Grant, manager de Led Zeppelin. Cependant, ce dernier souhaite les signer sur la propre maison de disques de ce groupe, ce que Queen ne peut accepter. Ainsi, ils finiront par contacter John Reid, qui s’occupe entre autres d’Elton John.

En 1976, le groupe retourne en studio pour enregistrer ce qui sera John Deacon, Brian May et Freddie Mercury en souvent perçu comme le pendant du précédent album, A Night at the concert en 1978. Opera. Intitulé A Day at the Races, titre lui aussi emprunté à un film des Marx Brothers, il reprend une couverture assez similaire à son prédécesseur, avec une légère variation du logo, cette fois-ci sur un fond noir. Quoique très bien reçu, tant par les critiques que par les inconditionnels du groupe, l’album peine à égaler A Night at the Opera et se vend moins bien.

Le titre phare de l’album, Somebody to Love, s’inspire du gospel et Mercury, May et Taylor multiplient leurs prises de voix en studio afin d’en faire un chœur d'une centaine de voix. Ce titre prendra la 13e place des classements aux États-Unis et la seconde place au Royaume-Uni. Cette même année, Queen donne un fameux concert gratuit à Hyde Park, Londres. L’auditoire sera officiellement estimé à 150000 personnes, bien que plusieurs sources avancent un chiffre proche des 180000[14] . Plus généralement, la fourchette oscille entre 150000 et 200000. En comparaison, le concert du Live 8 2005 donné à Londres, qui a rassemblé certains des plus grands artistes de ces dernières décennies (au nombre desquels The Who, U2, Madonna, Coldplay, Elton John et Robbie Williams) et a vu se réunir pour l’occasion le groupe Pink Floyd, a attiré une audience estimée à 150000 personnes. Au Royaume-Uni, début février 1976 et ce bien que le groupe soit alors en tournée aux États-Unis, leurs quatre premiers albums se retrouvent dans le Top 20 en même temps, ce qui ne s'était encore jamais produit pour aucun groupe ou artiste solo.[réf. nécessaire] Queen 5

Continuité dans le succès (1977-1979)

En 1977 sort News of the World. Bien qu’assez durement critiqué à son arrivée dans les bacs, l’album gagnera son public avec le temps et finira par être considéré comme un incontournable du style hard rock de la fin des années 1970. Deux nouveaux succès en seront tout de même issus, qui deviendront par la suite des hymnes sportifs dans le monde entier : de Brian May et de Freddie Mercury. Les deux titres finiront N°4 aux États-Unis. C’est d’autre part avec cet album que la France va finalement s’intéresser au

groupe. John Deacon (g) et Brian May (d) sur scène à Hanovre en 1979. On devine Taylor derrière sa Roger Taylor sort cette année-là son premier travail en solo, sous la batterie. forme d’un single. La face A est une reprise du groupe The Parliaments, I Wanna Testify, tandis que la face B est une composition originale de Taylor, Turn On the TV. S’ensuit la sortie, en 1978, de l’album Jazz, incluant les désormais classiques Fat Bottomed Girls, Bicycle Race (qui seront tous deux sortis sur le même 45 tours) et Don't Stop Me Now. Bien qu’étant incontestablement un succès commercial, Jazz est assez critiqué, entre autres à cause de la multiplicité des styles musicaux abordés. Ironiquement, le magazine Rolling Stone sortira cette pique : « Queen n’a pas assez d’imagination pour jouer du jazz. En l’occurrence, ils n’ont pas non plus l’imagination nécessaire pour jouer du rock & roll[15] ». La pochette de l'album s’inspire d’une peinture alors visible sur le mur de Berlin. Parmi les morceaux de cet album, on peut noter Mustapha, performance vocale d’inspiration arabisante signée Mercury. D'ailleurs, il ne chante pas dans une langue existante, certains ayant pensé reconnaître du persan ou de l’arabe, mais improvise des sonorités aux consonances orientales. Lors d’un évènement promotionnel organisé à Wimbledon pour la sortie du 45 tours comportant les titres Fat bottomed girls et Bicycle race, cinquante femmes nues roulent à vélo autour du stade. Les images filmées ce jour-là sont réutilisées pour le clip de Bicycle Race, qui est quelque temps censuré au Royaume-Uni. Après le tournage, la société qui a loué les vélos au groupe demande le remboursement intégral de toutes les selles[13] .

Nouvelles sonorités, apparition des synthétiseurs (1980-1982) Queen attaque les années 1980 avec l’album à succès The Game, qui s’avèrera être leur opus le mieux vendu en dehors des compilations Greatest Hits. Ce sera également leur plus gros succès aux États-Unis, avant un déclin sensible des ventes dans ce pays. Utilisant pour la première fois des synthétiseurs, le groupe bouleverse sa propre tradition. En effet jusqu’ici les albums arboraient, non sans fierté, la mention « No synthesizers were used on this record », soit en français : « aucun synthétiseur n’a été utilisé sur cet album ». On retrouve sur the Game les tubes Crazy Little Thing Called Love et Another One Bites the Dust, succès planétaire composé par Deacon. Le premier de ces deux morceaux est une percée clin-d’œil dans le monde du rockabilly, Mercury allant jusqu’à prendre une guitare folk tant en studio que sur scène. Pour sa part, Brian May délaisse très provisoirement sa célèbre guitare, la Red Special. Il utilise exceptionnellement une Fender Telecaster, empruntée à Roger Taylor[16] et un amplificateur Mesa Boogie. Là aussi, c’est un changement, May étant d’habitude fidèle à son (ou plutôt ses) Vox AC 30. Pendant plusieurs années, une rumeur populaire a voulu que ce soit Michael Jackson qui, le premier, leur ait glissé que Another One Bites the Dust ferait un excellent single[17] . Ce dernier morceau, certifié quatre fois disque de platine aux États-Unis et resté numéro un des ventes dans ce pays pendant quatre semaines consécutives, aura aussi été le seul à apparaître simultanément en tête des classements rock, dance et R&B du magazine Billboard. En parallèle sort également leur premier Greatest Hits, compilation composée de leurs chansons les plus populaires de la période 1974-1980. L’album restera longtemps numéro un des ventes en Angleterre, et conservera une place dans les classements pendant un peu moins de dix ans. C'est l'album qui s'est le mieux vendu de l'histoire de Queen 6

l'industrie musicale dans ce pays, jusqu'au moins début 2007. Toujours en 1980, Queen signe et sort en album la bande originale du film Flash Gordon, qui porte pour titre complet : Flash Gordon (Original Soundtrack Music by Queen). L’album se vend assez mal, se hissant tout de même péniblement au 10e rang au Royaume-Uni, mais sert néanmoins de démonstration technique au groupe dans un nouveau domaine. Roger Taylor, de son côté, sort son premier album solo, intitulé . En remplissant, en 1981, les stades brésiliens de Rio de Janeiro et São Paulo, le groupe conquiert le cœur des Sud-Américains. Il est d’ailleurs le premier groupe majeur à jouer dans cette partie du monde et, au Morumbi Stadium de São Paulo, il décroche un record mondial d’affluence sur une seule soirée avec une audience estimée à 130000 spectateurs le premier soir. Queen est également le premier groupe d’envergure internationale à tourner au Mexique[18] .

Pour clore l'année 1981, Queen collabore, pour la première fois, avec Queen en Argentine en 1981. Diego Maradona un artiste extérieur au groupe, en la personne de David Bowie, pour le porte une chemise aux couleurs du drapeau 45 tours Under Pressure. L’affaire est issue d’un hasard complet, britannique et Freddie Mercury avec le maillot de Bowie visitant alors les studios de Montreux (Suisse) dans lesquels l'équipe nationale d'argentine Queen procède à l’enregistrement de leur prochain album, . Si le groupe s’enthousiasme tout de suite pour le projet et son résultat, Bowie, pour sa part, attendra des années avant d’ajouter ce morceau à son répertoire en concert. À sa sortie, le titre monte à la première place des ventes en Grande-Bretagne. En 1990, Vanilla Ice en reprendra d’ailleurs la ligne de basse pour son célèbre Ice Ice Baby, ouvrant la voie à un procès pour plagiat, gagné par les plaignants. Récemment, The Used et My Chemical Romance ont réenregistré Under Pressure afin de lever des fonds en faveur des victimes de l’ouragan Katrina.

Inspirés par le succès international du morceau Another One Bites the Dust, Queen décide que leur prochain album devrait logiquement se tourner vers les musiques disco et funk. Le résultat sera Hot Space, en 1982. Pour les fidèles du hard rock et inconditionnels du groupe, c’est une déception puisqu’un seul des onze titres est orienté rock. Le groupe se lance dans une tournée des États-Unis. Les résultats étant très décevants, le groupe décide de cesser de tourner dans ce pays, où leur succès s’est étiolé. Cependant, ils apparaîtront une seule et unique fois à la télévision américaine pour la première émission de la huitième saison du célèbre Saturday Night Live. Queen quitte également Elektra Records, leur compagnie pour les États-Unis, le Canada, le Japon, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, et signe avec EMI/Capitol Records pour assurer leurs ventes au niveau mondial.

Retour au rock (1983-1989) Après avoir travaillé sans relâche pendant plus de dix ans, sur scène ou en studio, Queen décide de ne pas assurer de tournée pour l’année 1983. Pendant cette parenthèse, le groupe enregistre l’album The Works et plusieurs membres du groupe lancent des projets annexes, causant d’incessantes rumeurs de séparation qui perdureront pendant tout le reste de leur carrière. May sort le mini-album Star Fleet Project, auquel collabore, entre autres, Eddie Van Halen. À la sortie de The Works, Queen établit un pont entre rock et pop grâce à des titres comme , I Want to Break Free (qui sera utilisé comme hymne par le mouvement démocratique brésilien tout d’abord, puis comme musique publicitaire par la compagnie Coca-Cola), et les tubes hard rock Hammer to Fall et Tear it Up, taillés pour les concerts. Malgré ces qualités, l’album se vendra à nouveau très moyennement aux États-Unis. Jusqu’à I Want It All en 1989, qui se hissera au 3e rang du United States Mainstream Rock chart, Radio Ga Ga sera le dernier titre de Queen à faire une entrée correcte dans un classement américain. Le clip du morceau I Want to Break Free est une parodie d’une série télévisée britannique célèbre, intitulée Coronation Street. Cependant, comme les membres du groupe y apparaissent travestis, le public n’a pas vraiment Queen 7

saisi la référence, sans doute influencé par la réputation sulfureuse de Mercury[19] . Fin 1984, Queen s’embarque pour une série de dates au Bophuthatswana en Afrique du Sud, dans la ville de Sun City. À leur retour en Angleterre, ils sont le sujet de virulentes critiques, ayant joué dans ce pays aux pires heures de l’apartheid. Ils rétorqueront qu’ils n’ont fait que jouer de la musique à qui voulait bien l’entendre, et qu’en plus, le public de ces soirées était « intégré ». Suite à cette polémique et aux sanctions prises à leur encontre, ils reconnaîtront plus tard que cette tournée était une erreur de leur part[20] .

1985 s’ouvre par deux apparitions au festival . À deux Queen durant le Works Tour à Francfort heures du matin, le 12 janvier, Queen ouvre l’évènement en jouant (Allemagne), en 1984. devant 325000 personnes, établissant ainsi un nouveau record[21] . Ils rejouent le 19 janvier pour clore le festival et remplissent à nouveau les 325000 places disponibles. (Il s'agit d'un festival, Queen n'est donc pas le seul groupe à remplir les places, d'autres groupes comme AC/DC y contribuent grandement)

Au Live Aid, qui se tient à Wembley le 13 juillet 1985, les qualités de Queen en tant que groupe taillé pour la démesure explosent. Aux yeux des critiques comme des fans, Mercury s’approprie le spectacle, jouant quelques-uns des meilleurs morceaux du répertoire et captivant l’auditoire par son talent musical et scénique[22] . Ragaillardis par ce succès, qui d’ailleurs fait à nouveau exploser les ventes de disques, Queen décide de mettre un nouveau single sur le marché, intitulé One Vision. Il s’agit d’un morceau rapide et axé sur le jeu de guitare qui sera, fait encore inhabituel à l’époque, mis au crédit des quatre membres du groupe. Il sera par ailleurs utilisé dans le film Aigle de Fer.

Cette même année 1985, Freddie Mercury sort son premier album solo, Mr. Bad Guy. Début 1986, Queen enregistre l’album A Kind of Magic, contenant plusieurs titres destinés au film Highlander sorti la même année, ainsi que d’autres morceaux inspirés par le film, à défaut d’être retenus pour la B.O. L’album est un grand succès, ainsi que la déclinaison de singles : A Kind of Magic, Friends Will Be Friends, Who Wants to Live Forever et enfin Princes of the Universe.

Plus tard cette même année, Queen se lance dans une tournée à guichets fermés, le , afin de promouvoir l’album. Le point d’orgue en

sera un concert sur deux soirées au stade de Wembley, qui sortira sur de Freddie Mercury, chanteur du groupe Queen multiples supports (album, VHS et plus tard DVD) sous le nom de Queen Live At et est considéré comme l’ultime témoignage des performances live du groupe. Suite à ce succès, ils tentent de réserver le stade un troisième soir afin de satisfaire ceux qui n’ont pas pu obtenir de place, mais un autre évènement est déjà prévu ce jour-là. Ils se rabattent donc sur le parc de Knebworth. Les billets se vendent tous en deux heures, et 125000 personnes se pressent pour voir ce qui sera l’ultime concert de Queen dans sa formation originelle. Au final, le Magic Tour reste leur plus importante tournée, jouée devant un total estimé à un million de spectateurs. Rien qu’au Royaume-Uni, on dénombre 400000 personnes, le record de l’époque pour une tournée. Queen 8

Après avoir travaillé sur plusieurs projets personnels courant 1988, dont le fameux Barcelona de Mercury en duo avec Montserrat Caballé, Queen sort l’album The Miracle en 1989. De la même veine que A Kind of Magic, le groupe y développe un son pop-rock raffiné, accompagné de quelques titres plus lourds, et donne naissance aux succès européens I Want It All, Breakthru, The Invisible Man, Scandal et The Miracle. Queen annonce que l’album ne sera pas suivi d’une tournée. Mercury déclare qu’il est personnellement responsable de ce choix, souhaitant simplement rompre le cycle album-tournée établi jusqu’ici. Les rumeurs de séparation réapparaissent, certains spéculant sur d’éventuels problèmes de santé pour Mercury. The Miracle constitue également un changement d’orientation dans la philosophie d’écriture musicale de Queen. Depuis les débuts du groupe, presque tous les morceaux sont écrits et signés par l'auteur des paroles seul, les autres membres ajoutant le minimum de créativité personnelle, aidant ainsi l’auteur à concrétiser sa vision. Dorénavant, l’écriture devient réellement collective et, bien que l’on puisse dire que les idées de départ aient pour origine un membre du groupe en particulier, c’est Queen dans son ensemble qui est crédité comme auteur des morceaux.

Décès de Freddie Mercury et derniers albums (1990-1997)

Se propageant dès la fin des années 1980 dans la presse à scandale, la rumeur veut que Freddie Mercury soit atteint du sida. Bien que les soupçons soient fondés, Mercury dément régulièrement. Néanmoins, le groupe décide de continuer à produire des albums en gardant le secret.

En novembre 1990, le groupe signe un nouveau contrat avec Hollywood Records (filiale de Walt Disney) pour les États-Unis, celui avec Capitol Records arrivant à son terme et EMI conservant le sien pour le reste du monde[23] . Le nouveau contrat américain a provoqué une petite révolution dans l'industrie du disque car le label Hollywood Records n'a été créé qu'en 1989 et en dehors de son affiliation avec le groupe de loisirs Disney, il est loin d'être considéré comme un major du disque, le label ne produisait que des jeunes artistes. Le label profite alors de cet ajout à son catalogue pour rééditer l'album Greatest Hits[24] .

L’ère s’ouvre avec The Miracle et se poursuit, en 1991, avec Innuendo. Bien que sa santé se détériore, Mercury poursuit courageusement sa contribution artistique, travaillant avec une réelle ferveur. Au nombre des Statue à la mémoire de Freddie Mercury à Montreux, face au lac morceaux présents sur l’album, on peut évoquer le titre Léman. Les membres de Queen possédaient un chalet-studio éponyme, Innuendo, le décalé I’m Going Slightly Mad et d’enregistrement au bord du lac. les hymnes désormais classiques, The Show Must Go On et These Are the Days of Our Lives. La « chanson d’amour » Delilah est quant à elle écrite en hommage à l’un des chats de Freddie Mercury, d’où les miaulements reproduits par les chœurs et la guitare[13] . Au début du mois d'avril 1991, Record Collector, magazine spécialisé destiné aux collectionneurs d'objets issus de l'industrie du disque, estime que Queen est le groupe le plus « collectionnable » après les Beatles[25] .

Le 23 novembre 1991, Mercury, dans un communiqué préparé sur son lit de mort, admet finalement qu’il souffre du SIDA. Dans les 24 heures suivantes, il décède, à l’âge de 45 ans. Ses funérailles seront privées, respectant en cela les Queen 9

préceptes de la religion de sa famille, le zoroastrisme. Le 20 avril 1992, le public se réunit en mémoire de Mercury pour le Freddie Mercury Tribute, concert donné au stade de Wembley. Des dizaines d’icônes de l’époque, au nombre desquelles Robert Plant, Tony Iommi, Annie Lennox, Guns N’ Roses, Extreme, , Def Leppard, Elton John, , David Bowie, Metallica et Liza Minnelli interprètent, avec les membres restants de Queen, une sélection de titres du groupe. Énorme succès, le concert est suivi par des dizaines de millions de téléspectateurs de par le monde. Il figure au Livre Guinness des Records comme « le plus grand concert de rock à but caritatif » et a permis de récolter 19960000 £ de dons destinés à la lutte contre le SIDA. Toujours en 1992, la popularité de Queen remonte en flèche aux États-Unis suite à la sortie du film Wayne’s World, dans lequel est reprise la célèbre Bohemian Rhapsody qui se hisse au second rang des classements et y demeure pendant cinq semaines. Les membres restants de Queen ne se sont jamais officiellement séparés, et leur dernier album constitué d’inédits originaux, , arrive dans les bacs quatre ans après le décès de Mercury, en 1995. Il est constitué de sessions de chant enregistrées en 1991 et d’ébauches mises de côté lors des enregistrements précédents. En outre, du matériel retravaillé issu de l’album solo de Mercury Mr. Bad Guy et un morceau déjà sorti dans le cadre du projet annexe de Taylor, The Cross, y sont ajoutés. Depuis lors, May et Taylor se sont souvent investis dans des projets visant à lever des fonds pour la lutte contre le SIDA. Deacon, pour sa part, revient travailler une ultime fois avec ses deux comparses en 1997 pour enregistrer le single No-One But You (Only the Good Die Young). C’est la dernière chanson composée par et pour Queen ; elle est incluse en titre bonus sur la compilation Queen Rocks, plus tard la même année.

Apparitions et projets de 1998 à 2005 Plusieurs projets Queen + sont développés dans les années suivantes. Certains sont de simples remixes, réalisés sans la collaboration artistique du groupe. En 1999, l’album Greatest Hits III voit le jour. Entre autres morceaux, on trouve une version rap de Another One Bites the Dust signée « Queen + Wyclef Jean », la version live de Somebody to Love chantée par George Michael, et une version en concert de The Show Must Go On chantée par Elton John, datant de 1997. Brian May et Roger Taylor se produisent également sous le nom de Queen à plusieurs occasions (remises de prix, concerts caritatifs, etc.), avec différents invités au chant. Ils enregistrent également plusieurs reprises de classiques du groupe, dont We Will Rock You et We Are the Champions, avec de nouveaux chanteurs. En 2003, quatre nouveaux morceaux sont enregistrés par Queen pour la campagne 46664 (nom issu de son ancien matricule en prison) The Cross, le second groupe de Roger Taylor, sur scène en Allemagne - 1990 organisée par Nelson Mandela pour lutter contre le SIDA. Ces titres, Invincible Hope (signé Queen + Nelson Mandela featuring Treana Morris), 46664 - The Call, Say It’s Not True et Amandla (signés Anastacia, Dave Stewart & Queen), ne sont pas actuellement distribués sur le marché. Queen 10

Queen + Paul Rodgers, 2005-2009

À la fin de l’année 2004, le groupe déclare avoir l’intention de se réunir pour tourner courant 2005 avec Paul Rodgers, fondateur et ancien chanteur des groupes Free et Bad Company. Il est précisé que le groupe tournera sous le nom de Queen + Paul Rodgers, ne faisant donc pas de ce dernier le remplaçant de Mercury. Deacon, retraité, ne participe pas au projet. La première tournée de Queen + Paul Rodgers débute en 2005.

Le 19 septembre 2005 sort un double CD enregistré en concert en mai

de la même année. Il s’intitule Return of the Champions et est suivi Queen + Paul Rodgers sur scène à Cologne en d’un DVD quelques semaines plus tard. 2005. En mars 2006, Queen + Paul Rodgers commence une tournée des États-Unis et du Canada. Si l’on omet deux dates de la tournée mondiale de l'année précédente, c’est le premier grand retour de Queen pour une tournée complète aux États-Unis depuis Hot Space en 1982. Le 11 avril 2006, Queen apparaît dans l’émission de télévision américaine American Idol, qui consiste en un concours de chant. Durant cette semaine de la compétition, chaque concurrent doit choisir et chanter un morceau de Queen. On peut ainsi entendre des reprises de Bohemian Rhapsody, Fat Bottomed Girls, The Show Must Go On, Who Wants to Live Forever et Innuendo. A posteriori, Brian May critique les producteurs de l’émission. Selon lui, à cause de certaines coupures effectuées au montage, la rencontre avec le comédien Ace Young et sa prestation avec le groupe paraissent injustement négatives[26] . Le 28 avril 2006, Queen + Paul Rodgers sort un second DVD live issu de leur collaboration, Super Live in Japan. Le 25 mai 2006, Queen, , Def Leppard et Kiss sont les premiers à entrer au tout nouveau VH1 Rock Honors de Las Vegas. La cérémonie est diffusée sur la chaîne six jours plus tard. À cette occasion, les Foo Fighters reprennent Tie Your Mother Down en hommage au groupe, May et Taylor se joignant à eux vers la moitié du morceau. Ensuite, Queen + Paul Rodgers joue The Show Must Go On, We Will Rock You (avec Dave Grohl et Taylor Hawkins des Foo Fighters à la batterie) et enfin We Are the Champions. Le 15 août 2006, Brian May confirme, par le biais de son site internet, que Queen + Paul Rodgers « va commencer à travailler sur un nouvel album studio à compter du mois d’octobre ». Le lieu choisi pour cet enregistrement est gardé secret[27] . Le 18 mars 2008, Queen et Paul Rodgers annoncent un album pour le 1er septembre 2008 et une tournée européenne.

The Cosmos Rocks, 2008 et après Le premier album studio de Queen + Paul Rodgers sort en septembre 2008. Il s'intitule The Cosmos Rocks et est accompagné par une longue tournée européenne. Les deux singles de cet album sont Say it's not true et C-lebrity. Cet album est dédié à Freddie Mercury.

L’héritage musical de Queen de nos jours Bien qu’ayant été rejeté par les critiques à leurs débuts, surtout aux États-Unis, Queen a fini par être plus récemment reconnu pour d’importantes contributions à plusieurs styles de musiques, comme l'arena rock, le heavy metal et le rock progressif ou encore le glam rock et la pop rock, entre autres. De fait, le groupe a très souvent été cité en référence par d’autres acteurs de la scène musicale. Queen a composé des musiques tirant leur inspiration de genres très variés tout en adoptant une attitude malicieuse et un ton irrévérencieux. Tout autant que leurs musiques, la liste de groupes et artistes qui ont dit tirer certaines influences ou inspiration de Queen (ou d’un des membres) est très variée et s’étend sur bien des pays ou générations. Queen 11

Au nombre de ceux-ci, on peut noter Ben Folds Five[28] , The Darkness, Def Leppard[29] , Extreme[30] , Guns N’ Roses[31] , Kansas[32] , Metallica[33] , Michael Jackson, Muse, Mika[34] , Nirvana, The Smashing Pumpkins[35] , Styx[36] , Sweet[37] , My Chemical Romance etc. Michael Jackson, proche de Mercury au début des années 1980, a cité l’album Hot Space comme une influence majeure dans le processus de création de son célèbre Thriller de 1982. Originellement, Mercury était d’ailleurs censé y faire une apparition[38] . , tiré de l’album de 1974 Sheer Heart Attack est souvent présenté comme précurseur du sous-genre thrash metal (ou speed metal). Metallica a enregistré une reprise de ce morceau, qui parut sur l’album Rubaiyat - Electra’s 40th Anniversary en 1990, et leur valut un Grammy Award en 1991. Montserrat Caballé, la célèbre cantatrice, a expliqué à plusieurs reprises comment la musique de Queen — et, dans une moindre mesure, des membres du groupe -, constitue « une excellente introduction au rock pour les amateurs d’opéra et réciproquement ».

Cover bands de Queen Comme d'autres groupes majeurs de leur génération, Queen voit son catalogue et son style repris trait pour trait par nombre d'autres artistes. Ainsi, depuis la mort de Freddie Mercury, de nombreux cover bands (littéralement « groupes-reprise ») de Queen se sont formés de par le monde. Bien avant One night of Queen menée par Gary Mullen et l'opéra rock We Will Rock You, des cover bands tels que les deux groupes Killer Queen (le plus ancien est anglais, le second est italien), les hollandais de The Miracle (qui ont d'ailleurs joué à Montreux) et, plus récemment, CoverQueen (cover band français) et Pilgrims (cover band belge) célèbrent la musique de leurs idoles.

Production musicale et artistique, dérivés

Discographie

Albums studios • 1973 : Queen • 1974 : Queen II • 1974 : Sheer Heart Attack • 1975 : A Night at the Opera • 1976 : A Day at the Races • 1977 : News of the World • 1978 : Jazz • 1980 : The Game • 1980 : Flash Gordon (Original Soundtrack Music by Queen) bande originale du film Flash Gordon de Mike Hodges. • 1982 : Hot Space comprend le titre Under Pressure en duo avec David Bowie. • 1984 : The Works • 1986 : A Kind of Magic comprend certains morceaux tirés de la bande originale du film Highlander de Russell Mulcahy. • 1989 : The Miracle • 1991 : Innuendo • 1995 : Made in Heaven album posthume comprenant des sessions vocales inédites ou remasterisées de Freddie Mercury. • 2008 : The Cosmos Rocks Premier album depuis treize ans et premier avec un autre chanteur que Freddie Mercury en la personne de Paul Rodgers. Queen 12

Albums en concert

• 1979 : double album, compilation de titres enregistrés durant la tournée européenne de 1979. • 1986 : compilation de titres enregistrés durant le Magic Tour, à Wembley, Budapest, et Knebworth. • 1992 : Live at Wembley ’86 double album reprenant l’intégralité du concert du 12 juillet 1986 au stade de Wembley. • 1993 : Five Live co-signé « George Michael & Queen featuring Lisa Stansfield », court album enregistré lors du Freddie Mercury Tribute Concert, contient également une version studio de Dear Friends chantée par Freddie Mercury. • 2004 : Queen on Fire - Live at the Bowl double album reprenant l’intégralité du concert du 5 juin 1982 à Milton Keynes. • 2005 : Return of the Champions signé Queen + Paul Rodgers, double album enregistré en concert avec la nouvelle formation. • 2007 : Queen Rock Montreal Concert de 1981 à Montréal, anciennement connu sous le nom de « We will rock you ». • 2009 : signé Queen + Paul Rodgers, double album enregistré en concert avec la nouvelle formation.

Compilations et albums de collection

• Greatest Hits (1981) compilation couvrant la période 1974-1980. • The Complete Works (1985) coffret spécial comportant tous les albums antérieurs et des titres bonus (Human Body, Soul Brother, One Vision...). • Greatest Hits II (1991) compilation couvrant la période 1981-1991. • Queen at the Beeb (1995) réédition de Queen : Live At The Beeb (1989), enregistré à la BBC en 1973 - les chansons sont principalement issues du premier album studio. • Queen Rocks (1997), compilation de titres hard rock et heavy du groupe. • Greatest Hits III (1999) compilation signée « Queen+ », avec de nombreux duos et remixes. • A night at the opera (2005) édition spéciale de l’un des albums les plus emblématiques de Queen à l’occasion des 30 ans de sa sortie. Elle est composée de l’album original remasterisé et d’un DVD bonus contenant les clips de You’re my best friend et Bohemian Rhapsody, les autres chansons étant mises en images, avec, pour la plupart, des extraits de vidéos de Queen en concert et des moments de vie des quatre membres du groupe. On peut également voir et/ou entendre leurs commentaires sur l’historique de chaque chanson. • Singles Collection - Vol.1 (2008), Coffret de 13 CD Singles (28 titres) période : 1973 à 1979. • Singles Collection - Vol.2 (2009), Coffret de 13 CD Singles (26 titres) période : 1979 à 1984. • Absolute Greatest (2009), première compilation couvrant toute la carrière du groupe. • Singles Collection - Vol.3 (2010), Coffret de 13 CD Singles (27 titres) période : 1984 à 1989. • Singles Collection - Vol.4 (2010), Coffret de 13 CD Singles (29 titres) période : 1989 à 1999.

Singles Voici une liste chronologique des singles du groupe, avec leur classement en termes de ventes[39] ,[40] .

Années 1970 • Keep Yourself Alive / Son and Daughter (6 juillet 1973) Charts : non classé G-B • Liar / Doing All Right (1973) Charts : non classé USA • Seven Seas of Rhye / See What A Fool I've Been (25 février 1974) Charts : 10e G-B • Killer Queen / Flick on the Wrist (11 octobre 1974) Charts : 2e G-B • Now I'm Here / Lily on the Valley (17 janvier 1975) Charts : 11e G-B • Bohemian Rhapsody / I'm In Love With My Car (31 octobre 1975) Charts : 1er G-B Queen 13

• You're My Best Friend / ’39 (18 mai 1976) Charts : 7e G-B • Somebody to Love / White Man (12 novembre 1976) Charts : 2e G-B • Tie Your Mother Down / You and I (4 mars 1977) Charts : 31e G-B • Good Old Fashinoned Lover Boy / Death On Two Legs / Tenement Funster / White Queen (20 mai 1977) Charts : 17e G-B • We are the champions / We Will Rock You (7 octobre 1977) Charts : 2nd G-B • Spread Your Wings / Sheer Heart Attack (10 février 1978) Charts : 10e G-B • Fat Bottomed Girls / Bicycle Race (14 octobre 1978) Charts : 11e G-B • Don't Stop Me Now / In Only Seven Days (26 janvier 1979) Charts : 9e G-B • Love of My Life (Live) / Now I'm Here (Live) (29 juin 1979) Charts : 63e G-B • Crazy Little Thing Called Love / Spread Your Wings (live) (5 octobre 1979) Charts : 2e G-B

Années 1980 • Save Me / Let Me Entertain You (Live) (25 janvier 1980) Charts : 11e G-B • Play The Game / A Human Body (30 mai 1980) Charts : 14e G-B • Another One Bites the Dust / Dragon Attack (22 août 1980) Charts : 7e G-B • Flash / Football Fight (24 novembre 1980) Charts : 10e G-B • Under Pressure / Soul Brother (26 octobre 1981) Charts : 1er G-B • Body Language / Life Is Real (19 avril 1982) Charts : 25e G-B • Las Palabras de Amor (The Words of Love) / Cool Cat (1er juin 1982) Charts : 17e G-B • Back Chat / Staying Power (9 août 1982) Charts : 40e G-B • Radio Ga Ga / I Go Crazy (23 janvier 1984) Charts : 2e G-B • I Want to Break Free / Machines (2 avril 1984) Charts : 3e G-B / 13e en France • It's a Hard Life / Is This The World We Created? (16 juillet 1984) Charts : 6e G-B • Hammer to Fall / Tear It Up (10 septembre 1984) Charts : 13e G-B Queen 14

• Thank God It's Christmas / Man On The Prowl / Keep Passing The Open Windows (26 novembre 1984) Charts : 21e G-B • One Vision / Blurred Vision (4 novembre 1985) Charts : 7e G-B • A Kind of Magic / A Dozen Red Roses For My Darling (17 mars 1986) Charts : 3e G-B • Friends Will Be Friends / Seven Seas of Rhye (9 juin 1986) Charts : 14e G-B • Who Wants to Live Forever / Killer Queen (15 septembre 1986) Charts : 24e G-B • I Want It All / Hang On In There (2 mai 1989) Charts : 3e G-B • Breakthru / Stealin’ (19 juin 1989) Charts : 7e G-B • The Invisible Man / Hijack My Heart (7 août 1989) Charts : 12e G-B • Scandal / My Life Has Been Saved (9 octobre 1989) Charts : 25e G-B • The Miracle / Stone Cold Crazy (27 novembre 1989) Charts : 21e G-B

Années 1990 • Innuendo / Bijou (14 janvier 1991) Charts : non connu • I'm Going Slightly Mad / The Hitman / Lost Opportunity (4 mars 1991) Charts : non connu • Headlong / Mad The Swine (13 mai 1991) Charts : non connu • The Show Must Go On / Keep Yourself Alive (14 octobre 1991) Charts : non connu • These Are the Days of Our Lives / Bohemian Rhapsody (avril 1992) Charts :1er G-B • Heaven for Everyone (single) / It's A Bautiful Day' / Heaven for Everyone (version album) (23 octobre 1995) Charts : non connu • A Winter's Tale / Thank God It's Christmas (1995) Charts : non connu • Too Much Love Will Kill You / Spread Your Wings (1996) Charts : non connu • / Fat Bottomed Girls / Bicycle Race / Don't Stop Me Now (1996) Charts : non connu • Let Me Live / My Fairy King (BBC) / Doin' Alright (BBC) / Liar (BBC) (1996) Charts : non connu • You Don't Fool Me / Dancing Divaz Club Mix / Sexy Club Mix / Late Mix (1996) Charts : non connu • No-One But You / Tie Your Mother Down / We Will Rock You / Gimme The Prize' (1998) Charts : non connu Queen 15

Performances scéniques Les concerts de Queen ont toujours eu une dimension avant-gardiste. Au cours de sa carrière, le groupe s’est constitué un catalogue de chansons impressionnant et varié, a utilisé des systèmes de sonorisation multiples, des installations d’éclairage énormes, un véritable arsenal pyrotechnique, et, pour Mercury, nombre de costumes extravagants. Tout cela visait à faire de leurs concerts de véritables évènements théâtraux. En tant que chanteur et leader, Freddie Mercury pouvait créer un vrai lien avec le public de Queen - capacité que beaucoup d’artistes, tels que , David Bowie, George Michael, Kurt Cobain, et Robbie Williams pour n’en citer que quelques-uns, ont dit admirer. Mercury savait ainsi interagir avec le public, l’amenant à réellement participer au concert, quelle que soit la taille de l’évènement. Queen a fait partie de la poignée de groupes qui ont fourni l’impulsion ayant donné aux concerts rock dans les stades et grandes salles le statut de rendez-vous incontournable avec le public. Leur capacité à mettre sur pied des performances scéniques impressionnantes a donné lieu à la sortie d’un certain nombre de concerts simultanément en 33 tours et en vidéo puis sur CD et DVD, tandis qu’un nombre significatif de copies illégales des concerts de Queen sont apparues sur le marché.

Cinéma, télévision, littérature En plus de la bande originale composée pour le film Flash Gordon de Mike Hodges en 1980 et des morceaux écrits pour Highlander de Russell Mulcahy en 1986, (présents sur l'album A Kind of Magic) les chansons de Queen ont très souvent été utilisées au cinéma et à la télévision : • La chanson d’ouverture du film Highlander, Princes of the Universe, a aussi été utilisée comme générique de la série télévisée (1992 - 1998). • Pour sonoriser sa version de 1984 de Metropolis, Giorgio Moroder compose avec Mercury le morceau Love Kills, que l'on retrouve sur l'album solo de ce dernier, Mr. Bad Guy, qui sort l'année suivante. Étrangement, les versions de ce titre disponibles sur l'album de Mercury et sur la BO du film ne correspondent pas à celle chantée dans le film[41] . Toujours dans la bande originale de ce film, un morceau écrit et interprété par Moroder s'intitule Machines, à ne pas confondre avec le titre de Queen présent sur l'album The Works. Le clip de Radio Ga Ga - toujours sur The Works - est pour sa part illustré par des extraits du film. D'autres scènes tournées pour cette vidéo visent à recréer l'ambiance visuelle de Metropolis[42] . Ainsi, contrairement à une idée reçue tenace, il n'y a aucun morceau de Queen en tant que groupe sur la bande originale de cette version du film, même si les références croisées peuvent prêter à confusion. • Une version de Somebody to Love chantée par Anne Hathaway a été enregistrée en 2004 pour le film Ella au pays enchanté. En 2006, Brittany Murphy a également enregistré une version de la même chanson pour le film Happy Feet. En 2001, une version de The Show Must Go On a été chantée par Jim Broadbent et Nicole Kidman dans le film musical Moulin Rouge !. • Il est dans la tradition de la série That ’70s Show (depuis la saison 5) de nommer les épisodes des saisons successives du nom de chansons de célèbres groupes de rock des années 1970 (Led Zeppelin pour la cinquième saison, The Who pour la sixième et les Rolling Stones pour la septième). Les épisodes de la huitième et dernière saison de That ’70s Show sont nommés d’après des chansons de Queen. En outre, le titre Bohemian Rhapsody avait déjà été utilisé dans la première saison. • We are the champions est reprise par Robbie Williams en 2001 pour le film Chevalier avec Heath Ledger. • Au nombre des autres films dans lesquels on retrouve des chansons de Queen, on peut citer Aigle de fer (Iron Eagle), Alarme fatale (Loaded Weapon 1), Super Mario Bros, La Rupture (The Break-Up), Wayne's World, Small Soldiers, L'Apprenti Fermier, California Man (Encino Man), Ma meilleure ennemie (Stepmom), High Fidelity, Super Size Me, The Girl Next Door, Les Tronches (Revenge of the Nerds), Les Petits Champions (The Mighty Ducks), How High, Shaun of the Dead, Peter's Friends. Queen 16

• We will rock you est pour sa part reprise de nombreuses fois - entre autres, par le groupe KCPC pour illustrer la campagne de publicité de la marque d’eau minérale française Évian. Une autre reprise assez connue est celle de Five, un boys band anglais accompagné pour l’occasion par les membres restants de Queen, lors des Brit Awards 2000. • Dans le roman fantastique De bons présages de Neil Gaiman et Terry Pratchett, les auteurs mentionnent que « Toutes les cassettes qu'on laisse traîner plus de quinze jours dans une voiture se transforment en Best of Queen. » Il s'agit d'un élément comique récurrent de ce roman[43] .

Queen et le clip vidéo Le clip réalisé pour la chanson Bohemian Rhapsody en 1975 est souvent cité, à tort, comme étant le premier clip vidéo de l'histoire. Cependant, il est bel et bien le premier à avoir bénéficié de moyens techniques importants et à avoir fait usage d’effets visuels avancés pour l’époque. À sa sortie, la vidéo de Bohemian Rhapsody contribue donc à faire du clip un support de promotion d’importance pour le lancement commercial d’un 45 tours.

Music Hall En 2002, une comédie musicale basée sur les chansons de Queen et nommée We Will Rock You est lancée au Dominion Theatre à Londres. C’est l’œuvre du musicien et comédien anglais Ben Elton, en collaboration avec Brian May et Roger Taylor. Elle a depuis été reprise à Madrid et Barcelone, en Espagne ; à Melbourne, Sydney, Perth et Brisbane, en Australie ; à Cologne, en Allemagne ; à Kuala Lumpur, en Malaisie ; en Afrique du Sud et enfin à Las Vegas, aux États-Unis. La série de représentations de Londres devait originellement se terminer le 7 octobre 2006. Cependant, suite à son succès immédiat, le spectacle est prolongé pour une durée indéterminée. We Will Rock You est devenue la comédie musicale jouée le plus longtemps sans interruption dans cet important théâtre de Londres, dépassant le précédent record établi par Grease[44] . Le lancement de la comédie musicale a coïncidé avec le jubilé de la reine Elizabeth II. Entre autres évènements prévus pour la célébration du jubilé, Brian May a exécuté un solo de guitare sur God Save the Queen, déjà présent sur l’album A Night at the Opera, depuis le toit de Buckingham Palace. L’enregistrement de ce solo a été utilisé pour la vidéo de cette même chanson sur le DVD du trentième anniversaire de A Night at the Opera. Sean Bovim a de plus créé Queen at the Ballet en hommage à Freddie Mercury. Bovim utilise des musiques de Queen comme bande sonore pour un spectacle de danse, les danseurs donnant leur interprétation des histoires racontées par Bohemian Rhapsody, Radio Ga Ga et Killer Queen.

Autres utilisations du catalogue En collaboration avec Electronic Arts, Queen sort en 1998 le jeu vidéo Queen: The Eye, échec commercial et critique. La musique elle-même - des morceaux du vaste catalogue de Queen, dans beaucoup de cas remixés dans de nouvelles versions instrumentales - est globalement bien reçue, mais l’expérience de jeu est gâchée par une faible durée de vie. De plus, le jeu a souffert d’un temps de développement extrêmement long, donnant aux graphismes un aspect dépassé dès la sortie du jeu. Sous la surveillance de Brian May et de Roger Taylor, nombre de projets de restauration de la qualité sonore sont venus étoffer le catalogue audiovisuel de Queen. À leur sortie en DVD, leurs célèbres concerts, à Wembley en 1986 (nommé Live At Wembley Stadium) et à Milton Keynes en 1982 (Queen On Fire: Live At The Bowl) et les deux Greatest Video Hits (retraçant respectivement les années 1970 et 1980) ont vu leur musique remixée en 5.1 et passer en son DTS Surround. À ce jour, deux des albums les plus unanimement acclamés de Queen, A Night At The Opera et The Game, ont été totalement remixés en son haute résolution surround sur DVD Audio. Connus pour leurs arrangements complexes et leur goût des pistes multiples, ce type de support semble fait sur mesure pour la musique Queen 17

de Queen. Brian May a récemment déclaré qu’il aimerait voir le répertoire entier de Queen reproduit dans ce format, car il correspond au mieux à ce que le groupe avait envisagé pour leur travail il y a des années.

Le logotype de Queen

Le logotype de Queen, connu en anglais sous le nom de « Queen crest », a été dessiné par Mercury, par ailleurs titulaire d’un diplôme en illustration et création graphique du Ealing Art College de Londres, avant la sortie de leur premier album. Ce logo comprend les signes du zodiaque des quatre membres : deux lions pour les Lions Deacon et Taylor, un crabe symbolisant le Cancer pour May, et deux fées pour la Vierge, signe de Mercury.

Les lions se situent de part et d’autre d’une lettre Q majuscule stylisée, le crabe étant sur cette même lettre, directement sous des flammes s’en élevant, les fées semblant pour leur part s’abriter sous chacun des lions. On trouve également une couronne au centre de la lettre, le tout étant surmonté d’un immense phénix déployant ses ailes. Mercury a indiqué qu’il voyait ce logo comme « un symbole de l’époque »[45] , à savoir les années 1970. Il était souvent visible sur le devant de la grosse caisse de Taylor lors de leurs premiers concerts.

Records, récompenses et hommages notables

Records de classements et volume de ventes En 2005, selon le Livre Guinness des records, les albums de Queen ont passé un total de 1422 semaines, soit 27 ans dans les classements du Royaume-Uni dans son ensemble ; plus longtemps qu’aucun autre groupe ou artiste, y compris les Beatles et Elvis Presley[46] .

Records de longévité dans les classements, R-U

Artiste Temps passé dans les classements

Queen 1422 semaines / 27,3 ans

The Beatles 1293 semaines / 24,8 ans

Elvis Presley 1280 semaines / 24,6 ans

U2 1150 semaines / 22,1 ans

Dire Straits 1136 semaines / 21,8 ans

Simon and Garfunkel 1114 semaines / 21,4 ans

Madonna 1032 semaines / 19,8 ans

David Bowie 1005 semaines / 19,3 ans

Elton John 989 semaines / 19,0 ans

Michael Jackson 966 semaines / 18,6 ans

En outre la même année, avec la sortie de son album live avec Paul Rodgers, Queen est entré à la troisième place des records de longévité de présence dans les classements britanniques ; le fait que les listes étaient plus courtes dans les années 1960 n’est cependant pas pris en compte[47] . Queen 18

Records de longévité dans les classements, G-B

Artiste Temps passé dans les classements

Elvis Presley 2074 semaines / 39,9 ans

Cliff Richard 1982 semaines / 38,1 ans

Queen 1755 semaines / 33,7 ans

The Beatles 1749 semaines / 33,6 ans

Madonna 1660 semaines / 31,9 ans

Elton John 1626 semaines / 31,2 ans

En 2006, la compilation de succès Greatest Hits est devenue l’album le mieux vendu de tous les temps au Royaume-Uni et en Irlande, avec 5407587 exemplaires vendus. En outre, leur album Greatest Hits II s’était alors vendu à 3631321 exemplaires.

Records de ventes d’albums, Irlande et Royaume Uni

Artiste Album Nombre d’exemplaires vendus

Queen Greatest Hits 5407587

The Beatles Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band 4803292

Oasis (What’s the Story) Morning Glory? 4304504

Dire Straits Brothers in Arms 3946931

ABBA ABBA Gold: Greatest Hits 3932316

Pink Floyd The Dark Side of the Moon 3759958

Queen Greatest Hits II 3631321

Michael Jackson Thriller 3570250

Michael Jackson, Bad 3549950

Madonna The Immaculate Collection 3364785

En ce qui concerne le volume de ventes total du groupe, les estimations varient grandement. En 2001 on estime celui-ci à environ 100 millions de disques dans le monde[48] ,[49] ,[50] . Cependant, selon un communiqué de presse officiel paru deux ans plus tard, Queen aurait « établi un record avec plus de 150 millions [d’albums écoulés] à travers le monde »[51] . L’année suivante, lors de leur entrée au UK Music Hall of Fame, on évoque « plus de 190 millions d’albums »[52] . Plusieurs sites parlent quant à eux de plus de 300 millions de disques vendus[53] ,[54] . À en croire la RIAA, le total des ventes d’albums de Queen aux États-Unis s’élevait à 35,5 millions en 2004[55] .

Récompenses obtenues au Royaume-Uni • 1975 - Mercury se voit décerner le prix Ivor Novello pour Killer Queen. • 1976 - Mercury reçoit à nouveau le prix Ivor Novello, pour Bohemian Rhapsody. • 1977 - Queen reçoit un Brit Award pour le « meilleur single des 25 dernières années », Bohemian Rhapsody[56] . • 1990 - Queen reçoit un Brit Award pour « contribution exceptionnelle à la musique britannique ». • 1992 - Queen reçoit un Brit Award pour le single : These Are the Days of Our Lives. • 1992 - Mercury reçoit un Brit Award posthume pour sa « contribution exceptionnelle à la musique britannique ». • 1997 - May reçoit le prix Ivor Novello pour le titre Too Much Love Will Kill You. Queen 19

Récompenses obtenues en France Le groupe de rock Queen a, à de nombreuses occasions durant sa carrière, obtenu des récompenses de type disque d'or en France grâce au succès commercial de leurs albums :

[57] Album Récompense Année Ventes certifiées Ventes réelles[réf. nécessaire]

Greatest Hits II Disque de diamant 1991 1 000 000 1 172 900

Made in Heaven Double disque de platine 1995 600 000 686 300

Live at Wembley '86 Disque de platine 1992 300 000 340 200

Innuendo Disque de platine 1991 300 000 324 000

The Platinum Collection Double disque d'or 2004 200 000 403 400

Greatest Hits Double disque d'or 1997 200 000 241 200

News of the World Disque d'or 1977 100 000 553 600

A Kind of Magic Disque d'or 1986 100 000 206 000

Five Live Disque d'or 1993 100 000 196 600

Jazz Disque d'or 1978 100 000 176 300

Greatest Hits II Disque d'or 1997 100 000 168 700

The Miracle Disque d'or 1989 100 000 163 000

Greatest Hits vol. I & II Disque d'or 1994 100 000 100 000

Queen Rocks Disque d'or 1997 100 000 100 000

D'autre part, les singles de Queen sont régulièrement apparus dans le Top 50, classement français des 50 meilleures ventes de singles sur une semaine :

N° Titre Entrée Meilleure place Classé (Nombre de semaines) (Nombre de semaines)

1 Somebody to Love 1977-01-14 54 12

2 We Will Rock You 1977-12-09 1 (2) 38

3 We Are the Champions 1978-03-17 15 22

4 Spread Your Wings 1978-06-02 31 8

5 Bicycle Race 1978-11-17 7 12

6 Don't Stop Me Now 1979-02-16 49 10

7 Crazy Little Thing Called Love 1979-11-09 24 14

8 Play the Game 1980-07-18 41 12

9 Another One Bites the Dust 1980-10-17 22 15

10 Flash's Theme 1981-01-16 11 14

11 Body Language 1982-06-11 58 3

12 Radio Ga Ga 1984-03-18 24 15

13 Under Pressure 1981-12-25 49 10

14 I Want to Break Free 1984-11-11 15 16

15 A Kind of Magic 1986-03-29 5 28

16 One Year of Love 1986-09-20 57 13

17 I Want It All 1989-05-21 46 12 Queen 20

18 Innuendo 1991-02-22 83 16

19 Bohemian Rhapsody 1991-11-22 23 23

20 We Will Rock You 1991-11-22 87 6

21 Crazy Little Thing Called Love 1991-11-22 88 6

22 The Show Must Go On 1991-11-29 1 (2) 32

23 We Are the Champions 1992-11-04 15 32

24 Somebody to Love (Queen + George Michael) 1993-04-25 22 21

25 Heaven for Everyone 1995-10-15 7 19

26 You Don't Fool Me 1996-02-11 7 20

27 We Are the Champions 1998-07-26 13 15

28 Another One Bites the Dust (Queen + Wyclef Jean) 1998-11-01 46 17

29 We Will Rock You 2003-05-02 91 34

30 We Are the Champions 2003-05-02 90 16

Hommages internationaux • 2001 - Queen entre au Rock and Roll Hall of Fame de Cleveland, Ohio, États-Unis[58] . • 2002 - Queen se voit accorder une étoile sur le célèbre Hollywood Walk of Fame[59] . • 2003 - Queen devient le premier et, à ce jour, unique groupe à entrer au Hall of Fame[60] • 2004 - Queen entre au UK Music Hall of Fame[61] . • 2004 - Bohemian Rhapsody entre au Grammy Hall of Fame[62] . • 2006 - Queen est le tout premier groupe à entrer au VH1 Rock Honors[63] . • 2004 - Queen est ajouté au Rock Walk of Fame du Center sur Sunset Boulevard, Hollywood, Californie, États-Unis[64] .

International : sondages de popularité • 1975 - Sounds Readers’ Poll Awards : • Meilleur groupe : Queen ; • Meilleur album pour A Night at the Opera ; • Meilleur single pour Bohemian Rhapsody. • 1999 - Le groupe est élu second meilleur groupe de l’histoire musicale[65] . • 2005 - La performance du groupe au Live Aid est élue, par un vaste jury composé de musiciens et de critiques, « meilleure performance live de tous les temps »[66] . • 2007 - Queen est désigné, dans un sondage populaire, « meilleur groupe britannique de tous les temps »[67] . • 2007 - Freddie Mercury est réélu plus grande légende du rock, d'après un sondage publié suite à la parution du jeu Guitar Hero II[68] . • 2008 - Queen est à nouveau désigné « plus grand groupe britannique de tous les temps » par les auditeurs de la chaîne anglaise BBC Radio 2[69] . • 2009 - Mercury est élu « Ultime Dieu du Rock » par l'institut de sondage britannique OnePoll, sur une liste des 4000 plus grandes figures du rock. Il devance ainsi Elvis Presley de quelques voix, tandis que Brian May figure à la 17e place.[70] Queen 21

Principaux titres • Keep Yourself Alive (1973) • Seven Seas of Rhye, Killer Queen (1974) • Now I'm Here, Bohemian Rhapsody (1975) • You're My Best Friend, Somebody to Love (1976) • We Are the Champions, We Will Rock You (1977) • Bicycle Race (1978) • Don't Stop Me Now, Crazy Little Thing Called Love (1979) • Play The Game, Another One Bites The Dust (1980) • Under Pressure (avec David Bowie) (1981) • Body Language (1982) • Radio Ga Ga, I Want to Break Free (1983) • One Vision (1985) • A Kind of Magic, Princes of the Universe, Who Wants to Live Forever (1986) • I Want It All, Breakthru, The Invisible Man (1989) • The Show Must Go On, Innuendo (1991) • You Don't Fool Me, Heaven for Everyone (1995)

Notes et références

[1] Paul Rodgers, Queen Split: “It Was Never a Permanent Arrangement” (http:/ / www. idiomag. com/ peek/ 81670/ queen), Idiomag, 13 mai 2009. Consulté le 30 juin 2009.

[2] http:/ / queenonline. com/

[3] Voir le classement de (en) Top of the Pops (http:/ / . co. uk/ / totp2/ artists/ q/ queen/ index. shtml) publié par la British Broadcasting Corporation

[4] Voir la description du jeu vidéo [[SingStar Queen (http:/ / www. amazon. co. uk/ dp/ B001RNP932)] par Sony Computer Entertainment ]

[5] Put Chicago in the Rock and Roll Hall of Fame (http:/ / www. thebraziltimes. com/ blogs/ jasonmoon/ entry/ 30291/ ), The Brazil Times, 28 September 2009

[6] http:/ / montreuxmusic. com/ mmm/ content/ view/ 88/ 143/ lang,french/

[7] (en) Queen Voted Best British Band Of All Time (http:/ / www. contactmusic. com/ news. nsf/ story/ queen-voted-best-british-band-of-all-time_1017741) sur le site contactmusic.com. [8] Pour plus d’informations sur les débuts du groupe, se référer à l’ouvrage de Mark Hodkinson : (en) Queen — The Early Years, Music Sales Limited (ISBN 1844490122) [9] « their debut album is superb », Rolling Stone du 6 décembre 1973, N°149.

[10] Voir queen.musichall.cz (http:/ / queen. musichall. cz/ index_en. php?s=de& d=queen_en) (en) pour quelques anecdotes concernant cet album et les suivants. [11] « [an] above average debut », the Herald paru à Chicago, Illinois le 7 décembre 1973

[12] Greg Prato, du site de référence allmusic.com (http:/ / www. allmusic. com), dira d’eux qu’ils sont « l’un des groupes de hard rock les plus sous-estimés de tous les temps à ses débuts » (« one of the most underrated hard rock debuts of all time »). [13] (en) Commentaire audio, Queen: Box of Flix, coffret double VHS paru chez EMI video en octobre 1991.

[14] (en) Voir l’estimation de queenzone.com (http:/ / www. queenzone. com/ queenzone/ bio_view. aspx?q=8) [15] « Queen hasn’t the imagination to play jazz — Queen hasn’t the imagination, for that matter, to play rock & roll », Dave Marsh pour Rolling

Stone Magazine du 8 février 1979, article consultable sur le site officiel du magazine (http:/ / www. rollingstone. com/ artists/ queen/ albums/

album/ 195592/ review/ 5942056) (en)

[16] (en) (http:/ / brianmaycentral. net/ guitars. html) sur le site brianmaycentral.net [17] May et Taylor l’ont plus tard confirmé dans le spectacle radiophonique intitulé In the Studio with Redbeard, qui consacra un numéro à la genèse de cet album.

[18] (en) Voir le site queenconcerts.com (http:/ / www. queenconcerts. com/ detail. php?) pour plus de détails concernant leurs tournées et concerts uniques.

[19] (en) Brian May (http:/ / www. unplugged-cafe. org/ index. php/ Brian_May) sur le site http:/ / www. unplugged-cafe. org/

[20] (en) C’est-à-dire mélangeant Noirs et Blancs. Voir, concernant cette controverse, cette biographie de Mercury (http:/ / www. hotshotdigital.

com/ WellAlwaysRemember/ FreddieMercuryBio. html)

[21] (en) 12.01.1985 - Concert: Queen in Rock In Rio festival, Rio de Janeiro, Brazil (http:/ / www. queenconcerts. com/ detail.

php?action=detail& id=655) sur le site http:/ / www. queenconcerts. com Queen 22

[22] (en) Queen win greatest live gig poll (http:/ / news. bbc. co. uk/ 1/ hi/ entertainment/ music/ 4420308. stm) sur le site de la BBC

[23] Queen - History (http:/ / hollywoodrecords. go. com/ Queen/ queen. html)

[24] (en) Greatest Hits, Vols. 1 & 2 - Editorial Reviews (http:/ / music. barnesandnoble. com/ search/ product. asp?ean=720616204226&

tabname=custreview& crvAll=1& crvStart=1& displayonly=CRV& z=y) [25] (en) Record Collector, édition anglophone internationale, avril 1991.

[26] (en) Voir ce billet (http:/ / brianmay. com/ brian/ brianssb/ brianssbapr06a. html#05) sur le site personnel de Brian May : « It was edited in such a way that it looked as if I was purely negative » (« [l'émission] a été montée de telle façon que tout avait l'air purement négatif ») - Brian May, 12 avril 2006.

[27] (en) USA Convention Story and Queen and Paul Rodgers Heading Towards a Studio Assignation (http:/ / www. brianmay. com/ brian/

brianssb/ brianssbaug06a. html#06) sur le site officiel de Brian May (http:/ / www. brianmay. com)

[28] (en) Fiche de l'artiste sur allmusic.com (http:/ / allmusic. com/ cg/ amg. dll?p=amg& sql=11:qhja7ip1g72r).

[29] (en) Fiche de l'artiste sur allmusic.com (http:/ / allmusic. com/ cg/ amg. dll?p=amg& sql=11:n9508q9tbtq4).

[30] (en) Fiche de l'artiste sur allmusic.com (http:/ / allmusic. com/ cg/ amg. dll?p=amg& sql=11:qmf8zfdheh3k).

[31] (en) Fiche de l'artiste sur allmusic.com (http:/ / allmusic. com/ cg/ amg. dll?p=amg& sql=11:cx8ibka96akz)

[32] (en) Fiche de l'artiste sur allmusic.com (http:/ / allmusic. com/ cg/ amg. dll?p=amg& sql=11:3zsqoarabij9).

[33] (en) Fiche de l'artiste sur allmusic.com (http:/ / allmusic. com/ cg/ amg. dll?p=amg& sql=11:aeh1z83ajyvj). [34] (en) « the comparisons to Freddie Mercury are fine » - « les comparaisons avec Freddie Mercury me vont très bien », voir entretien sur le

site de la BBC (http:/ / news. bbc. co. uk/ 1/ hi/ entertainment/ 6231243. stm).

[35] (en) Fiche de l'artiste sur allmusic.com (http:/ / allmusic. com/ cg/ amg. dll?p=amg& sql=11:nyen97q7krkt).

[36] (en) Fiche de l'artiste sur allmusic.com (http:/ / allmusic. com/ cg/ amg. dll?p=amg& sql=11:mxom96ho3epo).

[37] (en) Fiche de l'artiste sur allmusic.com (http:/ / allmusic. com/ cg/ amg. dll?p=amg& sql=11:l1u06j6h71r0).

[38] Dans cet entretien vidéo (http:/ / www. youtube. com/ watch?v=Vm2gu79sWM8), Mercury parle de Mickael Jackson.

[39] (fr) Discographie du groupe (http:/ / membres. lycos. fr/ totalqueen/ disco. php) sur Lycos

[40] (fr) Queenrock, site français consacré à Queen (http:/ / www. queenrock. fr. fm/ )

[41] Plus de détails sur la version de Moroder et sa bande originale sur cette page personnelle (http:/ / www. persocom. com. br/ brasilia/

moroder. htm), très détaillée.

[42] Voir la bande originale de la version de Moroder et les commentaires associés sur www.amazon.com (http:/ / www. amazon. com/

Metropolis-1984-Re-release-1924-Film/ dp/ B00000260Q). [43] Gaiman, Neil et Pratchett, Terry, De bons présages, traduction de l'anglais par Patrick Marcel, Éditions J'ai Lu, 1995, (ISBN 2-290-31586-9), p. 18.

[44] Voir les informations sur We Will Rock You sur le site londontheatre.co.uk (http:/ / londontheatre. co. uk/ londontheatre/ news/ jan06/

wewillrockyou27jan06. htm). [45] « A sign of the times »

[46] (en) Queen top UK album charts league (http:/ / news. bbc. co. uk/ 1/ hi/ entertainment/ music/ 4648611. stm) sur le site de la BBC, publié le 4 juillet 2005, consulté le 12 février 2007

[47] (en) Queen closer to King as UK chart-toppers (http:/ / news. scotsman. com/ topics. cfm?tid=193& id=2380392005), sur http:/ / news.

scotsman. com, publié le 10 décembre 2005, consulté le 12 février 2007

[48] Selon l'agence Reuters citée sur planetout.com (http:/ / www. planetout. com/ news/ article-print. html?2001/ 03/ 19/ 4) (en). [49] Note sur l'entrée de Queen au Rock and Roll Hall of Fame, confirmant également le chiffre de 100 millions d'albums vendus, sur

queenzone.com (http:/ / www. queenzone. com/ queenzone/ article_show. aspx?Q=47) (en).

[50] Autre article sur l'entrée au Rock and Roll Hall of Fame, sur cnn.com (http:/ / archives. cnn. com/ 2001/ SHOWBIZ/ Music/ 03/ 15/ queen.

royalhall/ index. html) (en).

[51] Quelques chiffres complémentaires sur brianmay.com (http:/ / brianmay. com/ queen/ wwry/ spain/ pressconf. html) (en).

[52] Site officiel du UK Music Hall of Fame (http:/ / channel4. com/ music/ microsites/ U/ UKMHOF/ index. html) sur channel4.com (en).

[53] Chiffre cité, sans plus de précisions, sur le site ohmynews.com (http:/ / english. ohmynews. com/ articleview/ article_view.

asp?article_class=6& no=270701& rel_no=1) (en).

[54] Voir le site officiel de Brian May, brianmay.com (http:/ / brianmay. com/ queen/ queennews/ queennewsjan06. html) (en).

[55] Comme tend à le prouver cet objet de collection disponible sur le site de vente eil.com (http:/ / eil. com/ shop/ moreinfo. asp?catalogid=333593) (en).

[56] (en) Voir the Story of Bohemian Rhapsody (http:/ / www. bbc. co. uk/ bbcthree/ tv/ bohemian_rhapsody. shtml) sur le site de la BBC

[57] Certifications SNEP (http:/ / www. disqueenfrance. com/ certifications/ album. asp?forme_certif=8& annee=23)

[58] (en) Queen (http:/ / rockhall. com/ hof/ inductee. asp?id=1142) sur le site du Rock and Roll Hall of Fame

[59] (en) Queen honoured with Hollywood star (http:/ / news. bbc. co. uk/ 2/ hi/ entertainment/ 2339131. stm) sur le site de la BBC

[60] (en) 2003 Awards and Induction Ceremony (http:/ / songwritershalloffame. org/ inductee_ceremony_detail. asp?ceremonyId=24& inducteeCeremonyId=178) sur le site du Songwriters Hall of Fame

[61] (en) UK Music Hall of Fame (http:/ / channel4. com/ music/ microsites/ U/ UKMHOF) sur le site de Channel 4

[62] (en) Hall of Fame (http:/ / grammy. com/ Recording_Academy/ Awards/ Hall_Of_Fame) sur le site des Grammys

[63] (en) Honories (http:/ / www. vh1. com/ shows/ events/ rock_honors/ 2006/ honorees. jhtml) et 2006 (http:/ / vh1. com/ shows/ events/

rock_honors/ 2006) sur le site de VH1 Queen 23

[64] (en) Guitar Center's Hollywood Rockwalk (http:/ / rockwalk. com/ inductees/ inductee. cfm?id=154)

[65] (en) Music of the Millenium (http:/ / mr-mercury. co. uk/ Articles/ music_of_the_millenium. htm) sur le site http:/ / mr-mercury. co. uk

[66] (en) Queen win greatest live gig poll (http:/ / news. bbc. co. uk/ 2/ hi/ entertainment/ 4420308. stm) sur le site de la BBC

[67] (en) Queen Voted Best British Band Of All Time (http:/ / www. postchronicle. com/ news/ original/ article_21257715. shtml) sur le site du Post Chronicle

[68] Résultats du sondage (http:/ / www. showbizz. net/ articles/ 20071123092834/

freddie_mercury_plus_grande_legende_rock_selon_les_britanniques. html) et explications sur Showbizz.net.

[69] Queen : le plus grand groupe britannique de tous les temps (http:/ / www. showbizz. net/ articles/ 20080104132527/

queen_plus_grand_groupe_britannique_tous_les_temps_selon_sondage. html)

[70] (en) Voir cette brève (http:/ / uk. news. yahoo. com/ 35/ 20090109/ tmusic-rock-god-freddie-mercury-716af92. html) sur Yahoo News.

Bibliographie, sources et liens

Quelques ouvrages consacrés à Queen En français :

• Freddie Mercury, Queen par Rick Sky (1994) aux éditions Spengler - (ISBN 2909997103) • Queen, l’opéra rock par Stan Cuesta (2000) aux éditions Albin Michel - (ISBN 2226081593) • Queen de A à Z par Benjamin Cuq (2005) aux éditions Music Book - (ISBN 2843433266) • Queen : Baroque'n'roll par Marc-Emmanuel Konigson (2008) aux éditions Tournon - (ISBN 978-2-35144-070-4) • Freddie Mercury par Selim Rauer (2008) aux éditions Fayard - (ISBN 978-2-213-63569-9) En anglais :

• Queen — The Early Years par Mark Hodkinson (2005) chez Music Sales Limited - (ISBN 1844490122) • Queen Live: A Concert Documentary par Greg Brooks (1995, rééd. 2005) chez Omnibus Press - (ISBN 1844496600) • Queen: As It Began, par Jacky Gunn et Jim Jenkins (1992) chez Sidgwick & Jackson - (ISBN 0283060522)

Liens externes

• Site officiel de Queen (http:/ / www. queenonline. com/ )

• Site officiel de Queen+Paul Rodgers (http:/ / www. queenpluspaulrodgers. com/ )

• Site officiel français de Queen (http:/ / www. queen-music. fr/ )

La version du 3 avril 2007 de cet article a été reconnue comme « article de qualité », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration. Freddie Mercury 24 Freddie Mercury

Freddie Mercury

Freddie Mercury en concert à New Haven, Connecticut, en novembre 1978.

Nom Farrokh Bulsara

Naissance 5 septembre 1946 Stone Town, Zanzibar, Tanzanie

Décès 24 novembre 1991 (à 45 ) Kensington, Londres, Royaume-Uni

Professions Auteur-compositeur-interprète Chanteur Musicien Producteur de musique

Genres Glam rock Hard rock Pop rock Rock progressif

Type de voix Ténor lyrique

Instruments Chant Piano et claviers Guitare

Années actives de 1969 à 1991

Labels EMI Hollywood Parlophone

Entourage Queen Smile

Freddie Mercury (né Farrokh Bulsara le 5 septembre 1946 à Stone Town, dans le protectorat de Zanzibar et mort le 24 novembre 1991 à Londres) est un chanteur et musicien britannique, notamment connu comme chanteur du groupe rock Queen. Avec une grande étendue vocale et une bonne maîtrise de quelques techniques d'opéra, il demeure, parmi les plus grands chanteurs de rock du XXe siècle, l'un des plus populaires et techniquement accomplis. Avec Queen, il compose la plupart de ses grands succès, dont Bohemian Rhapsody, Somebody to Love, We Are the Champions et Crazy Little Thing Called Love. Il apparaît sur la « liste des cent Britanniques les plus célèbres » établie en 2002 par vote national ; il y est classé cinquante-huitième[1] . Freddie Mercury 25

Biographie

Enfance et études (1946 à 1958)

Farrokh Bulsara (son nom de naissance[2] ) naît dans le protectorat britannique de Zanzibar (Tanzanie) le 5 septembre 1946. Il est le fils de Jer Bulsara et de Bomi Bulsara, comptable pour le bureau colonial britannique, membres de la communauté pârsî de religion zoroastrienne dont les ancêtres sont des Perses ayant fui en Inde la conquête arabo-islamique de l'Iran. En 1952, naît sa petite sœur, Kashmira, aujourd'hui Kashmira Cooke[3] . Ses parents, fonctionnaires britanniques, l'envoient poursuivre ses études auprès de sa grand-mère, en Inde, en 1953 : Farrokh est alors âgé de sept ans.

Le jeune garçon reçoit son éducation dans la pension Saint-Peter à Panchgani, près de Bombay. Ses résultats sont globalement excellents, particulièrement en sport ; ainsi, il remporte le tournoi de tennis de table de l'école[4] . À la maison, il écoute continuellement de la musique et chante sur ses morceaux préférés. Au vu de ses résultats en musique, le principal de St-Peter's écrit à ses parents pour leur suggérer de payer des études de musique à leur enfant, en sus des cours traditionnels. Ils acceptent et Farrokh commence à prendre des cours La maison natale de Farrokh Bulsara, à Stone de piano[4] . Il rejoint également la chorale de l'école et prend part Town, Zanzibar. régulièrement aux productions théâtrales de St-Peter's. Le jeune garçon progresse vite au piano et atteint un haut niveau (Grade IV)[4] . Il entre ensuite à la St. Mary's High School de Mazagon où il intègre son premier groupe de musique, The Hectics et acquiert son surnom de Freddie, que même ses parents se mettent à utiliser[3] .

Premiers groupes de musique (1958 à 1970)

The Hectics

C'est en 1958, alors que Farrokh est âgé de seulement douze ans, que se crée une première formation rock au sein de laquelle le jeune garçon évoluera en tant que pianiste. Les quatre autres membres sont Derrick Branche, Bruce Murray, Farang Irani et Victory Rana[3] ,[4] . Le quintet est composé d'élèves de l'école St. Mary's, où Freddie suit sa scolarité. Peu de témoignages subsistent à propos de cette formation. Il est Localisation de Zanzibar. néanmoins établi que le groupe n'a pas l'autorisation de se produire hors de l'école et que le jeune Bulsara, très timide, est alors heureux d'être au second plan. The Hectics joue un rock 'n' roll typique de l'époque, reprenant des morceaux de grands noms de ce style[5] .

La famille Bulsara est ensuite appelée à retourner à Zanzibar pour raisons professionnelles, mais très provisoirement puisqu'en 1964, alors que Freddie est âgé de dix-sept ans, la révolution des colonies britanniques les force, lui et sa famille, à partir pour le Royaume-Uni[4] . Freddie Mercury 26

Petits emplois et études d'art La famille Bulsara s'installe d'abord chez des amis, à Feltham, juste à côté de l'aéroport d'Heathrow. Ils trouvent ensuite une petite maison familiale. Freddie se décide pour des études artistiques et s'inscrit, en préparation, à l'école polytechnique d'Isleworth. Freddie découvre petit à petit de nouvelles influences musicales. Selon le magazine Record Collector, c'est peu de temps après son arrivée en Angleterre qu'il découvre , et les Beatles[6] . Au cours d'un entretien ultérieur, Mercury dira de Hendrix : « Jimi Hendrix est très important. D'une certaine façon, il résume, de par ses représentations sur scène, tous les aspects du travail d'une rock star. On ne peut le comparer à personne. Soit on a la magie, soit on ne l'a pas. Personne ne peut l'égaler. Personne ne peut prendre sa place[7] . ». Il découvre aussi les performances scéniques de Liza Minnelli qui l'impressionne par l'énergie qu'elle dégage et par sa façon de, selon ses mots, « se donner au public[7] . ». Enfin, il aime beaucoup Elvis Presley auquel il rendra hommage à travers une chanson écrite dans un style rockabilly, Crazy Little Thing Called Love. Queen jouera, à quelques occasions, des reprises de Presley, au nombre desquelles Jailhouse Rock et (You're So Square) Baby I Don't Care[8] . En marge de ses études d'art, il occupe de petits emplois pour gagner un peu d'argent, dont certains sont physiquement éprouvants. Lorsque, étonnés par la finesse de ses mains, ses collègues lui demandent ce qu'il fait en dehors de son travail temporaire, il répond qu'il est un musicien qui vient « passer le temps ». Il est si convaincant que les autres, de leur propre chef, décident de lui épargner les tâches les plus ingrates en se les répartissant[4] . Au printemps 1966, il quitte Isleworth, ayant obtenu la note nécessaire à son admission au Ealing Art College de Londres, à l'entrée duquel on trouve aujourd'hui une plaque posée en mémoire de ce célèbre ancien élève. À la rentrée scolaire, il commence des études d'illustration graphique et s'installe dans le quartier de Kensington, dans un appartement loué par un ami. Le quartier est alors une ruche culturelle dans laquelle se retrouvent de nombreux artistes très créatifs. À quelques pas de chez lui s'étend Kensington Market, quartier fréquenté par l'élite intellectuelle et artistique de Londres.

Ibex

À cette époque, Freddie entreprend de créer, en parallèle à ses études, une ligne de vêtements et de courtes bandes dessinées pour de petits journaux londoniens. À Ealing, il fait plusieurs rencontres qui vont profondément marquer sa vie et influencer sa carrière. Il tente notamment, sans succès dans un premier temps, de persuader les membres du groupe Smile de le prendre comme second chanteur. Il fait leur connaissance par le biais de son camarade d'école Tim Staffell, chanteur et bassiste du groupe, aux côtés du guitariste Brian May et du batteur Roger Taylor. Il suivra ainsi la carrière de Smile de très près et saisira plus tard l'opportunité de remplacer Staffell.

Tout d'abord, en août 1969, son diplôme en art graphique et design en poche, il croise la route d'un petit groupe originaire de Liverpool, influencé par Cream, qui se fait appeler Ibex et qui vient d'arriver à Londres pour essayer de percer dans le métier. Ibex existait à l'origine Une rue de Kensington, quartier d'élection de sous la forme d'un trio comprenant Mike Bersin à la guitare et au Freddie Bulsara et ses amis. chant, John « Tupp » Taylor à la basse et Mick « Miffer » Smith à la batterie. Les deux premiers s'étaient rencontrés en 1966 dans un groupe nommé Colour. Quelques jours après la première rencontre avec le groupe, Freddie Bulsara connaît déjà par cœur tous les morceaux de la liste jouée par la formation et part les rejoindre sur scène dans la ville de Bolton, dans la région de Manchester. Il y fait sa toute première apparition en public en tant que chanteur, le 23 août 1969. Le lendemain de cette première scène, Ibex joue en plein air dans le Queen's Park de Bolton[9] . Freddie Mercury 27

Ibex rentre ensuite à Londres et se met à travailler, avec son nouveau chanteur, à de nouvelles reprises et compositions. Le groupe anime, quelques semaines plus tard, la soirée de début d'année universitaire de l'école dans laquelle Bersin vient d'être accepté, à Liverpool[5] . Pour les membres d'Ibex et de Smile, qui ne se quittent que rarement, démarre une période tout à la fois passionnante et financièrement difficile. Les musiciens vivent la plupart du temps ensemble dans des appartements minuscules, dormant parfois à même le sol et travaillant à leur musique jusqu'à des heures indues. Freddie Bulsara et Roger Taylor optent, afin de subvenir à leurs besoins, pour le petit commerce et achètent, avec leurs maigres économies, des vêtements d'occasion pour les revendre sur un stand de Kensington Market[9] . La dernière apparition officielle d'Ibex a lieu le 9 septembre 1969 dans un petit club de Liverpool. Un enregistrement de trente-cinq minutes sur bande magnétique est réalisé, dont la quasi-totalité est aujourd'hui perdue. Selon les témoins, le chanteur se tient au pied de la scène, au niveau du public. Ce soir-là, les membres de Smile jouent dans un club de la même ville. La légende, propagée par de nombreux biographes mais jamais confirmée, veut que Roger Taylor et Brian May aient rejoint Freddie Bulsara sur scène pour jouer quelques-uns de leurs propres morceaux. L'enregistrement sonore, de durée trop limitée, ne garde aucune trace de cette possible rencontre musicale. De son propre chef, vers la fin de l'année 1969, Bulsara choisit de rebaptiser Ibex ; le groupe devient Wreckage (« Naufrage »).

Wreckage C'est le moment que choisit le batteur, Smith, pour quitter la formation. Freddie Bulsara écrit alors la majorité des morceaux. Là encore, à part une de ses compositions intitulée Green, dont la bande a été retrouvée, aucun morceau datant de cette époque ne subsiste ou n'est encore réapparu[10] . Le groupe tourne peu et de façon erratique. Il est probable que leur dernière apparition ait eu lieu à Widnes, dans le comté du Cheshire, dans l'école de la sœur de John Taylor. Une des anecdotes les plus souvent rapportées à propos de Freddie Bulsara daterait de ce dernier soir. Son pied de microphone refusant de tenir à la bonne hauteur, il l'aurait dévissé complètement pour n'en conserver que la partie supérieure et l'inclure à son jeu de scène, accessoire devenu ensuite un incontournable des apparitions sur scène de Freddie Mercury et indissociable de son image médiatique en tant que chanteur de Queen. Le groupe ne survit pas à ce manque d'activité et se sépare. Freddie Bulsara souhaite passer à autre chose et répond à une annonce du célèbre Melody Maker : le groupe Sour Milk Sea recherche un chanteur.

Sour Milk Sea Le groupe Sour Milk Sea est un quatuor professionnel composé de Chris Dummett au chant (Chris Chesney de son vrai nom), Jeremy Gallop à la guitare, Paul Milne à la basse et Robert Tyrell à la batterie. Cherchant à diversifier leur style, ils passent leur annonce et font auditionner Freddie Bulsara. Le rythme des concerts est bien supérieur à ce que ce dernier a connu jusqu'alors, puisque Sour Milk Sea tourne environ trois fois par semaine[9] . Le seul concert auquel Bulsara a certainement participé a lieu à Oxford en mars 1970[11] . Selon une interview parue le lendemain dans la presse locale[11] , Chris Chesney et Freddie Bulsara ont commencé, peu de temps auparavant, à écrire ensemble en reprenant certains éléments de compositions préparées pour Ibex. L'arrivée du nouveau chanteur, créatif mais dominateur, détériore les relations entre les membres du groupe, au point que Gallop et Chesney se fâchent après des années d'amitié. Chesney évoquera un « manque de cohésion » dû aux origines et influences de Bulsara, très différentes des leurs[5] . C'est la fin de Sour Milk Sea, mais c'est toujours sur la même formation que Freddie Bulsara garde un œil : Smile. Freddie Mercury 28

Queen (1970 à 1991)

Smile et les débuts de Queen En 1970, Smile est signé par le label américain Mercury Records qui leur offre d'enregistrer trois morceaux, puis trois autres. Les bandes ne sont pas exploitées commercialement et Tim Staffell se lasse[12] . Ne voyant plus aucun avenir à Smile, il décide de quitter le groupe et propose à Freddie Bulsara de le remplacer au chant. Ce dernier accepte et décide, sans laisser grand choix aux autres membres, de changer le nom de la formation, en novembre 1970[12] . Il choisit Queen, qui deviendra, en une vingtaine d'années, un des groupes de rock les plus célèbres au monde. Pour sa part, il prend le pseudonyme de Freddie Mercury[13] , suite à la composition de la chanson My Fairy King.

Une première décennie de succès

En 1970, Mercury s'installe avec une jeune femme, Mary Austin. Il mettra alors fin à leur relation amoureuse à cause de sa plus grande attirance pour les partenaires masculins. Cependant, Austin reste une amie très proche durant tout le reste de la vie du chanteur[14] . En 1971, après plusieurs essais décevants avec d'autres bassistes, c'est John Deacon qui est choisi pour compléter le quatuor[3] . Queen est au complet, sous sa forme définitive et peut se lancer dans un travail de composition collective qui durera vingt ans. Le succès de Queen passe par des étapes et évolutions techniques Freddie Mercury sur scène avec Queen durant le Works Tour à Francfort (Allemagne), en 1984. importantes. En 1972, Mercury tire parti de sa formation de graphiste pour dessiner le logotype du groupe, connu sous le nom de Queen crest ; au milieu se trouve un Q majuscule, encadré de symboles rappelant les signes zodiacaux des quatre membres du groupe[12] . La même année, alors que Queen répète aux studios Trident pour l'enregistrement de leur premier album, le producteur des Beach Boys, Robin Cable, entend le chanteur depuis un couloir et lui propose d'enregistrer un morceau de sa composition, I Can Hear Music[15] . Le disque ne sort qu'en juin 1973, un mois avant le premier album de Queen. Afin de ne pas risquer de porter préjudice à la notoriété de sa formation, Mercury décide de sortir son tout premier travail « solo », auquel il convie les autres membres de Queen à apporter leur contribution, sous le nom de Larry Lurex[16] .

En 1974, Freddie Mercury choisit de révéler son homosexualité, au cours d'un entretien accordé au magazine New Musical Express[17] . Le parfum de scandale dû à son orientation sexuelle devient, avec la provocation et l'iconoclastie, partie intégrante de son image au fil des années suivantes. À cette époque, Mercury arbore un style somme toute classique pour un chanteur de rock de l'époque, cheveux et ongles longs, ces derniers recouverts de vernis noir. Sur scène, ses tenues sont assez amples et renforcent le côté théâtral de sa gestuelle[18] . Les premiers albums du groupe sont bien accueillis par la critique et un succès commercial correct vient assez rapidement. Cependant, Mercury ambitionne de créer dans des styles réellement novateurs. En 1975, il y réussit avec l'album A Night at the Opera qui offre à Queen une réelle notoriété internationale. Le morceau Bohemian Rhapsody devient, au fil des ans, emblématique de la créativité du groupe et surtout de son chanteur, qui le compose presque intégralement en y mettant des moyens inédits à l'époque. Dès les premières années, le groupe s'impose comme avant-gardiste du clip, dont il fait un réel moyen d'expression artistique plutôt qu'un simple support de promotion commerciale. Celui qui est tourné pour cette célèbre rhapsodie ne fait pas exception, utilisant des effets vidéo ingénieux alors même que le budget qui est dévolu à son tournage est restreint. Vers la fin des années 1970 et ce, bien que le succès commercial soit au rendez-vous, Queen reçoit de dures critiques de la part de magazines musicaux importants, tels que le New Musical Express et Rolling Stone. La plupart des critiques rock qui s'expriment sont séduits par le mouvement punk et reprochent aux morceaux de Queen d'être Freddie Mercury 29

surproduits[19] . Un des critiques de Rolling Stone confirmera son opinion en 1994, disant alors que l'album Queen II, dont Mercury est le principal auteur, était déjà « [d'une] complexité de composition abrupte et dénuée de sens »[20] .

Mercury avec et sans Queen

Mercury coupe ses cheveux et se laisse pousser la moustache au début des années 1980, suivant la mode « nouveau clone » lancée par certains homosexuels à cette époque[21] . Malgré ce look sans ambages, il évoque toujours rarement sa vie sentimentale en public. Certains fans de la première heure lui font parvenir des colis contenant des rasoirs et du vernis à ongles[4] . Fin 1982, Queen annonce que la prochaine tournée n'aura lieu que l'année suivante. Mercury est animé du désir de composer un album personnel depuis plusieurs années et s'envole pour Munich afin de rentrer en studio, début 1983. Il rencontre Giorgio Moroder, compositeur et arrangeur, qui souhaite ressortir une version modernisée du célèbre film de Fritz Lang, Metropolis, en colorisant les images et en ajoutant une musique contemporaine. Il invite Mercury et d'autres artistes à participer au projet. Le résultat sera le premier single de Mercury, Love Kills, en 1984.

En mai 1983, il assiste à une représentation d'opéra dont la soprano se trouve être Montserrat Caballé[4] . Il se dit profondément impressionné par la prestation de Caballé et fait sa connaissance le soir même. L'idée de faire un album en duo germe et prendra corps quelques années plus tard. Après ces expérimentations isolées, Queen se lance dans des tournées mondiales d'une envergure rarement égalée à l'époque (Works Tour, Magic Tour, etc.) et établit plusieurs records d'audience. Leur prestation au Live Aid Freddie Mercury en concert à Francfort de 1985 en direct du stade de Wembley près de Londres, est saluée par la en 1984 critique comme la « plus grande performance live de tous les temps »[22] . Elton John, qui doit leur succéder sur scène ce jour-là, leur lance une pique lorsqu'il croise les membres du groupe qui viennent d'achever leur passage de vingt minutes, les accusant d'avoir « volé le spectacle »[23] .

En 1985, Mercury collabore à l'écriture de la comédie musicale Time avec Dave Clark. La même année sort son premier album solo, Mr. Bad Guy (1985). Il s'installe également avec celui qui sera son dernier compagnon, Jim Hutton. Le couple vit entre Londres et Montreux, en Suisse, où Mercury possède une maison et un studio d'enregistrement personnel. 1986 est une année-clé pour le groupe, qui collectionne plusieurs succès dans des domaines divers. Le groupe enregistre et sort l'album A Kind of Magic, composé pour illustrer le film Highlander. Si seuls quelques morceaux figurent effectivement sur la bande originale du film, l'album est un succès commercial. Le groupe se lance dans une tournée européenne qui sera la dernière, puisque la maladie de Mercury va, peu après, lui interdire de renouveler ce genre d'expériences, trop fatigantes. Ce Magic Tour est lui aussi un succès et un album, Live Magic, en est tiré peu de temps après. Les membres du groupe souhaitent en outre tenter de donner, près de chez eux, un concert aux dimensions inédites pour un groupe seul. Ce sera le célèbre Live at Wembley. Alors que certains prédisent un échec à cause de la taille du lieu (le stade de Wembley de l'époque compte 70 000 places), les billets pour les deux soirs de concert se vendent en moins de deux jours[24] . Les enregistrements vidéo fixent le style et l'exubérance de Mercury, qui finit ses deux apparitions drapé dans un manteau écarlate bordé d'hermine avec sur la tête une réplique parfaite de la couronne royale britannique, le tout au son de l'hymne national officieux du Royaume-Uni, God Save the Queen. Freddie Mercury 30

En 1987 sort The Great Pretender, album composé de reprises réarrangées par Mercury. Cette année-là, le médecin de Mercury lui annonce qu'il est atteint du VIH[25] ,[26] . C'est en 1988 que sort le second et dernier album estampillé Mercury à être composé de matériel original : Barcelona. Cet album est la concrétisation du rêve avoué du chanteur de se rapprocher du monde de l'opéra, désir déjà largement concrétisé par le biais de certaines compositions dont la plus célèbre, Bohemian Rhapsody, mais surtout de travailler avec la soprano catalane Montserrat Caballé. L'album est largement acclamé par la critique et la chanson-titre du disque devient l'hymne de la ville natale de Montserrat Caballé (Barcelone) et le thème des Jeux olympiques de 1992 qui y ont lieu. Enfin, The Freddie Mercury Album qui sort en 1992 est une compilation posthume, destinée à faire connaître au grand public et aux admirateurs de Queen un travail personnel assez méconnu. Sa reprise de la chanson The Great Pretender et sa composition Living On My Own furent deux grands succès solo. Cependant, ce dernier titre ne parviendra en première position des ventes au Royaume-Uni qu'à titre posthume grâce au groupe No More Brothers qui le remixe. Cette version fut également numéro un des ventes de singles en France durant quinze semaines.

Maladie et fin de vie (1990 et 1991)

Mercury se sait malade du VIH et ainsi condamné à plus ou moins long terme depuis 1987. En 1990-1991, il enregistre ses dernières prises avec Queen, dont son ultime composition, A Winter's Tale, qui évoque la région de Montreux où il passe alors beaucoup de son temps. Si les traces physiques de la maladie ne sont pas immédiatement décelables, les toutes dernières apparitions du chanteur sont sans équivoque ; les clips réalisés pour l'album Innuendo, en particulier I'm Going Slightly Mad, le montrent très amaigri et fatigué. Il cache alors son visage sous une épaisse couche de maquillage blanc et noir. Le 20 La maison de Freddie Mercury à Kensington, où février 1990, Freddie Mercury fait une dernière apparition publique à vit à présent son ancienne compagne, Mary l'occasion des British Awards au cours desquels Queen se voit Austin. récompensé, élu le meilleur groupe Anglais de la décennie 80. La rumeur de maladie se répand et les médias commencent à évoquer la possibilité que Mercury souffre du sida. Le groupe dément au moyen d'un communiqué de presse officiel[12] .

Il montre, selon ses proches, un courage peu commun au cours des dernières années de sa vie qui, pourtant, furent très difficiles[14] . Alors qu'il est déjà très malade, il insiste pour enregistrer des chansons et des clips (Headlong, I'm Going Slightly Mad et These Are the Days of Our Lives, sa dernière vidéo enregistrée). Sachant sa mort prochaine, il enregistre également The Show Must Go On, sorte de testament destiné à son public[27] . Mercury fait autant de prises voix qu'il le peut, jusqu'à ce qu'une pneumonie ne l'en empêche finalement, un mois avant sa mort. Il confie aux membres restants le soin de retravailler tout le matériel dont ils disposent, afin de sortir un ultime album réunissant les quatre membres de Queen[28] . Le 16 novembre 1991, une dépêche tombe, relayée par plusieurs médias. En France, Georges Lang interrompt son émission Saga sur RTL afin de communiquer l'information suivante : « Freddie Mercury est malade (...), mais il n'aurait pas le sida ». Une semaine plus tard, le 23 novembre 1991, environ vingt-quatre heures avant sa mort, Mercury annonce qu'il est atteint du sida. Il appelle son manager, Jim Beach, pour l'aider à rédiger une annonce. Son médecin personnel, Gordon Atkinson, va à la rencontre des journalistes massés devant la maison de Kensington et lit un texte très sobre dicté par un Mercury alité et mourant : Freddie Mercury 31

« Suite aux énormes conjectures parues dans la presse ces deux dernières semaines, je souhaite confirmer que j'ai été testé positif au VIH et que je suis atteint du sida. J'ai jugé correct de garder secrète cette information jusqu'à ce jour afin de préserver la vie privée de mon entourage. Cependant, l'heure est venue pour mes amis et fans de par le monde de savoir la vérité et j'espère que tout le monde se joindra à mes médecins et leurs collègues du monde entier dans leur combat contre cette terrible maladie. Ma vie privée a toujours été très importante à mes yeux et je suis connu pour ne donner que rarement des interviews. Comprenez, s'il vous plaît, que cette politique est encore à l'ordre du jour. » C'est la pneumonie dont il souffre depuis plusieurs semaines qui a raison de la résistance du chanteur et l'emporte à l'âge de quarante-cinq ans, le 24 novembre 1991. De tradition zoroastrienne de par les origines de ses parents, il demande à ce que ses obsèques respectent le rite de cette religion. Il est incinéré au Kensal Green Cemetery mais l'emplacement exact de ses cendres est inconnu, tout du moins du grand public. Mercury lègue 500 000 £ à Jim Hutton, son compagnon (mort le 1er janvier 2010), la même somme à son assistant personnel et à son chef cuisinier et 100 000 £ à son chauffeur. Mary Austin, quant à elle, se voit léguer la moitié de la fortune de Mercury (soit plusieurs millions de Livres sterling), sa splendide demeure géorgienne du quartier de Kensington dans laquelle elle vit toujours en famille et enfin, un pourcentage sur les futures ventes de disques de l'artiste, afin d'assurer définitivement sa sécurité matérielle[14] . L'autre moitié de la fortune de Freddie Mercury revient à ses parents et à sa sœur cadette, Kashmira[29] .

Hommages posthumes (depuis 1991)

Après la mort de Freddie Mercury, le groupe ne cesse pas d'exister officiellement, bien que chacun des membres se soit déjà lancé dans une carrière solo. Les membres restants de Queen fondent le et organisent le Freddie Mercury Tribute. Le 20 avril 1992, quatre-vingt-sept artistes sont réunis autour de May, Deacon et Taylor pour un concert de charité visant à lever des fonds pour la recherche sur le sida. La prestation de George Michael est si appréciée qu'en est tiré un petit album de cinq titres, Five Live. Seuls deux morceaux de Queen y figurent : Somebody to Love[30] et These Are the Days of Our Lives, en duo avec Lisa Stansfield. Statue de Freddie Mercury au bord du lac Léman à Montreux (Suisse), le représentant tel qu'il était vêtu en ouverture du concert de En 2005, Queen s'adjoint finalement le chanteur Paul Wembley en 1986 Rodgers. En mémoire de Freddie Mercury, cette formation ne s'appelle pas seulement Queen, mais Queen+Paul Rodgers.

Capacités musicales

Outre ses qualités de chanteur reconnues, les talents de compositeur de Freddie Mercury se révèlent dans nombre de morceaux de Queen, notamment au travers d'œuvres majeures telles que Bohemian Rhapsody ou Somebody to Love. Le biographe David Bret décrit la voix de Freddie Mercury comme « escaladant quelques gammes allant du profond, guttural grognement rock, au ténor tendre et vibrant, puis à la colorature haut-perchée, parfaite, pure et cristalline dans les hauts sommets. »[31] En tant que chanteur, les avis divergent quant à la réelle étendue de ses capacités. Si certaines sources enthousiastes vont jusqu'à lui octroyer une tessiture hors du commun de près de quatre octaves en incluant le chant en fausset[32] ,[33] ,[34] , d'autres sont plus circonspectes, se basant sur des problèmes de santé avoués, en l'occurrence des nodules Freddie Mercury 32

aux cordes vocales qu'il refuse de se faire opérer[35] et qui le forcent, tout au moins sur scène, à chanter plus bas au fil des années. Il est également probable que les longues et éprouvantes tournées avec Queen lui aient causé des difficultés[36] . Les professeurs de chant Phyllis Fulford et Michael Mailler confirment la thèse des quatre octaves en disant que sa voix s'étendait du fa grave de la basse au mi suraigu de la soprano (fa - mi . Ils ajoutent qu'il pouvait 1 5 monter au fa une octave et une tierce au dessus du do central en voix de poitrine (fa4).[37] Lors d'un sondage britannique basé sur le vote d'environ 600 000 personnes et réalisé au tournant du millénaire, Freddie Mercury se classe sixième meilleur chanteur de tous les temps ; tandis que sa rhapsodie de 1975 finit en tête de tableau, estampillée « meilleure chanson du XXe siècle »[38] .

Homme de scène Dans un article du Guardian du 14 janvier 2005, John Harris dit de Mercury : « Ceux qui font des classements des plus grands frontmen du rock et accordent les premières places à Mick Jagger, Robert Plant et consorts font une terrible erreur. Freddie, comme le prouve sa performance dionysiaque au Live Aid, est facilement, de tous, celui qui se rapproche le plus d'un dieu[39] . » Au cours de sa carrière, Mercury a donné pas moins de sept cents concerts de par le monde avec Queen. Le groupe fut le premier à remplir les stades d'Amérique du Sud, battant des records mondiaux d'assistance en Argentine et au Brésil aussi plus particulièrement au Morumbi Stadium de São Paulo où leur concert a été donné devant plus de cent trente mille personnes[40] . En 1986, la tournée européenne de Queen les amène à Budapest devant 80 000 personnes, faisant d'eux le premier groupe d'Europe de l’Ouest à jouer de l'autre côté du rideau de fer[41] . La toute dernière apparition sur scène de Mercury avec Queen a lieu le 9 août 1986 dans le parc de Knebworth et réunit une assistance estimée à 150 000 personnes. David Bowie, ami et coauteur du succès Under Pressure, exprime ainsi son admiration pour Mercury : « parmi les rockers les plus théâtraux, Freddie est celui qui a tout poussé plus loin que les autres. (…) Il a dépassé les frontières. (…) Je ne l'ai vu en concert qu'une seule fois et c'était comme on le dit, c'était vraiment un homme capable de tenir toute l'assistance dans la paume de sa main. Il arrivait toujours à transformer un cliché en un avantage[42] . »

Critiques et controverses Mercury a plusieurs fois été l'objet de critiques, principalement pour son refus d'évoquer publiquement ses origines, et plus tard, sa maladie. En outre, sa bisexualité avérée lui a attiré, après sa mort, les foudres de certains conservateurs britanniques ainsi que d'islamistes zanzibars.

Infection par le VIH Le refus de Mercury d'avertir le public qu'il était atteint du virus de l'immunodéficience humaine a parfois été critiqué, considérant qu'il aurait pu utiliser sa grande notoriété internationale pour lever des fonds pour la recherche contre cette maladie. À l'inverse, son attitude aurait pu laisser entendre à ses admirateurs que le sida est une maladie honteuse[43] ,[44] . Le Freddie Mercury Tribute, par sa diffusion internationale, a finalement atteint cet objectif de prévention et d'information à titre posthume. Peu de temps après la mort de Mercury, Phil Collins a déclaré dans un entretien télévisé[45] : « J'ai la plus grande admiration pour lui. Mais quand on choisit d'avoir de nombreux partenaires sexuels, comme il l'a fait, on court toujours le risque d'être touché par le sida. » Freddie Mercury 33

Origines ethniques Une critique plus fréquente est celle concernant la décision de Mercury de cacher au public ses origines perses. Un ami proche du chanteur a confié au journaliste David Bret[46] : « Farrokh Bulsara est un nom qu'il a enterré. Il ne souhaitait parler d'aucune période de sa vie avant qu'il ne devienne Freddie Mercury et tout ce qui concernait Freddie Mercury était fabriqué par lui-même. » Roger Taylor, de son côté, a avancé que Mercury aurait rejeté ses origines parce qu'il les jugeait incompatibles avec sa personnalité publique[47] . Cependant, alors que le Sunday Times dit de Mercury qu'il a « réussi à laisser passer la couronne de première pop star britannique d'origine perse[48] », Time Asia cite Mercury comme étant l'une des personnalités d'origine asiatique les plus influentes des soixante dernières années[49] . L'article dit de Mercury qu'il a « fait en musique ce que d'autres indiens, comme Salman Rushdie et Vikram Seth, ont fait en littérature : reprendre la forme artistique des colonisateurs et la représenter d'une manière plus riche et attirante que beaucoup d'anglophones ne l'auraient cru possible. »

Controverses concernant l'image publique Mercury et Queen ont été largement critiqués dans les années 1980 pour avoir délibérément violé un embargo culturel des Nations Unies en partant jouer à Sun City, un complexe de loisirs d'Afrique du Sud, pays pratiquant alors l'apartheid. En réponse, Queen a été placé sur une liste noire d'artistes établie par l'ONU et a été critiqué par des magazines comme NME[50] . En 1999, la Royal Mail sort un timbre à l'effigie de Freddie Mercury dans le cadre de sa série des Millenium stamps. Un journaliste s'offusque alors, évoquant le « mode de vie dégénéré » de Mercury qui, selon lui, n'en fait pas un sujet convenable pour un timbre célébrant la fin prochaine du XXe siècle[51] . La controverse enfle lorsqu'on note que Roger Taylor est visible en arrière-plan du timbre ; le privilège, pour une personne vivante, d'apparaître sur les timbres britanniques est alors réservé exclusivement aux membres de la famille royale, tradition à présent abandonnée. La Royal Mail fera savoir, afin de faire taire les critiques, qu'aussi bien la Reine en personne que la famille de Freddie Mercury avaient approuvé le timbre en l'état[51] . En août 2006, une organisation islamiste dénommée Islamic Mobilization and Propagation fait parvenir une pétition au ministre de la culture de Zanzibar afin de demander l'annulation d'une large manifestation prévue pour le 60e anniversaire de la naissance de Mercury. L'organisation émet plusieurs plaintes concernant les festivités, insistant principalement sur le fait que Mercury n'était pas originaire de Zanzibar et qu'il avait en outre vécu une vie d'homosexuel en désaccord avec les principes de l'islam, la principale religion de l'île. L'organisation déclare qu'« associer Mercury avec Zanzibar dégrade [leur] île en tant que terre d'Islam[52] . » Suite à ces plaintes répétées, la manifestation prévue a été annulée.

Discographie

Albums solo • Mr. Bad Guy (1985) • Barcelona (1988) (avec Montserrat Caballé) • The Freddie Mercury Album (1992) - titre de l'album aux États-Unis : The Great Pretender (sorti la même année) • Lover of Life, Singer of Songs - The Very Best of (2006) • Compilation exhaustive : • The Solo Collection (10 CD et 2 DVD) (2000) Freddie Mercury 34

Vidéographie Liste non exhaustive. • Lover Of Life / Singer Of Songs (2 DVD-2006) • En concert avec Queen : • Live at Wembley Stadium (2 DVD-2006) • On Fire at the Bowl (2 DVD-2006) • Rock Montreal (1 DVD-2007) • Live aid (Coffret DVD avec Rock Montréal)

Voir aussi

Bibliographie

• (fr) Freddie Mercury, Selim Rauer, éditions Fayard, 2008 - (ISBN 9782213635699) • (fr) Freddie Mercury, Queen, Rick Sky, éditions Spengler, 1994 - (ISBN 2909997103) • (en) Mister Mercury, Peter Freestone, Tusitala, Londres, 1998 - (ISBN 9780953334100) • (en) The Show Must Go On - The Life of Freddie Mercury, Rick Sky, Fontana, Londres, 1992 - (ISBN 9780006378433) • (en) Mercury and me, Jim Hutton, Bloomsbury editions, 1994 (ISBN 0-7475-2134-4)

Liens externes • (fr) Biographie complète [53] • (fr) Queen Planet [54], propose entre autres de nombreuses photos des membres de Queen à diverses époques • (en) Site évènementiel édité par la fondation Mercury Phoenix Trust contre le SIDA [55] • (fr) Queen [56], site présentant la discographie complète du groupe et de ses membres.

Notes et références

[1] (en) La liste complète est visible sur cette page (http:/ / www. woodlands-junior. kent. sch. uk/ customs/ questions/ famous_people. htm).

[2] Voir cette photo (http:/ / mr-mercury. co. uk/ Images/ Birthcertificatefreddie. jpg) du certificat de naissance du jeune Bulsara. [3] (fr) Freddie Mercury, Queen par Rick Sky (1994) aux éditions Spengler - ISBN 2-909997-10-3

[4] (en) Ce site (http:/ / www. freddie. ru/ e/ bio/ ) propose une biographie très complète et de rares photos d'époque.

[5] (en) Pour plus d'informations sur les formations auxquelles s'est joint Freddie Mercury avant Smile et Queen, se référer à ce site (http:/ /

www. geocities. com/ SunsetStrip/ Stadium/ 5025/ Pre-Queen. html) qui propose un historique assez complet et quelques documents visuels d'époque.

[6] (en) Article signé Andy Davis, Queen Before Queen in. Record Collector n° 199 de mars 1996. Référence complète sur cette page (http:/ /

freddie. ru/ e/ archives/ qbq/ 2. html).

[7] (en) Queen’s Freddie Mercury Shopping for an Image in London, magazine Circus d'avril 1975. Référence complète sur cette page (http:/ /

queenarchives. com/ viewtopic. php?t=30). [8] (fr) Voir les enregistrements vidéo et audio du Live at Wembley de 1986 et l'ouvrage de Stan Cuesta, Queen, l’opéra rock (2000) aux éditions Albin Michel - ISBN 2-226-08159-3.

[9] (fr) De nombreux témoignages sur cette période sont repris par cette biographie complète (http:/ / perso. wanadoo. fr/ queen. comic. world/

html/ queen. biographie. html#freddie. mercury) de Mercury. [10] Ces informations émanent d'une lettre que Mercury écrivit bien plus tard à une amie, Celine Daley. Il y précise en outre que leur première apparition sur scène sous ce nom a lieu le 31 octobre 1969, au Ealing College. [11] (en) Article et photographie parus dans le Oxford Mail du 21 mars 1970.

[12] (en) Voir ce résumé chronologique (http:/ / membres. lycos. fr/ totalqueen/ chrono. php).

[13] (fr) Voir cette petite biographie (http:/ / www. infosjeunes. com/

Freddie-Mercury-Lover-of-life-Singer-of-songs-The-very-Best-Of_a33114. html) en français.

[14] (en) Mary Austin livre, en 2000, ses souvenirs de vie commune avec Freddie Mercury. On peut en lire quelques passages sur ce site (http:/ /

www. freddie. ru/ e/ archives/ ok/ ). Freddie Mercury 35

[15] Cet enregistrement a depuis été réédité sur quelques compilations non officielles de bandes et microsillons des débuts du groupe, comme Queen in Nuce, l'une des plus distribuées.

[16] (en) Ce site (http:/ / www. geocities. com/ SunsetStrip/ Stadium/ 5025/ LLurex. html) propose des explications détaillées quant à l'enregistrement et à la sortie de ce 45 tours.

[17] (en) New Musical Express du 12 mars 1974 : « I am as gay as a daffodil, my dear! », repris par le site (en) gaylife (http:/ / gaylife. about.

com/ od/ gaycelebrityprofiles/ p/ freddiemercury. htm). [18] (fr) Le coffret présentant l'intégrale des clips vidéo du groupe, Box of Flix (VHS et DVD, livret en français dans l'édition DVD), montre bien l'évolution des tenues et attitudes de Mercury au fil des ans, de 1973 à la fin de sa vie.

[19] (en) Article de NME (http:/ / www. queenarchives. com/ viewtopic. php?t=28|) faisant mention de certaines critiques.

[20] (en) Texte complet de la critique sur le site de Rolling Stone (http:/ / www. rollingstone. com/ artists/ queen/ albums/ album/ 111006/

review/ 5944771/ queen_ii). [21] (en) Pour plus d'informations sur l'émergence de cette mode, voir l'ouvrage Gay Macho: The Life and Death of the Homosexual Clone par Martin P. Levine.

[22] (en) Queen win greatest live gig poll (http:/ / news. bbc. co. uk/ 2/ hi/ entertainment/ 4420308. stm) sur le site de la BBC

[23] (en) « You bastards! You stole the show! », rapporté par Anita Dobson, actrice et épouse de Brian May, sur le site findadeath.com (http:/ /

www. findadeath. com/ Deceased/ m/ Freddie Mercury/ freddie_mercury. htm), proposant plusieurs témoignages de proches de Mercury. [24] Plus de détails sur cet événement dans l'article détaillé, Queen.

[25] (en) Son médecin personnel, Gordon Atkinson, en fait mention (http:/ / gaylife. about. com/ od/ gaycelebrityprofiles/ p/ freddiemercury. htm) à l'annonce publique de sa maladie, en 1991. [26] (en) La source originelle de cette information est l'ouvrage de John Hutton, le dernier compagnon de Mercury, Mercury and Me, ISBN 978-0-7475-2134-1. [27] Le titre signifie littéralement « le spectacle doit continuer ». [28] May explique les difficiles conditions de ces prises de son dans le documentaire vidéo Made in Heaven sorti peu après l'album homonyme. Le texte original de sa déclaration est repris sur la version anglaise de Wikipédia. [29] (en) David Wigg : La femme timide à qui reviennent les millions de Mercury, article du Daily Mail du 22 janvier 2000 consultable sur cette

page (http:/ / mr-mercury. co. uk/ Articles/ MaryWeekendMagInterview. htm).

[30] Voir l' enregistrement vidéo du morceau (http:/ / japmeltdown. blog. mongenie. com/ index. php?idblogp=390521). [31] Bret, David (1996), Living On the Edge: The Freddie Mercury Story, London: Robson Books. pg. 26.

[32] (en) His recorded vocal range spanned nearly four octaves (falsetto included) selon ce site (http:/ / people. monstersandcritics. com/

archive/ peoplearchive. php/ Freddie_Mercury/ biog).

[33] Dance: Deux the fandango (http:/ / entertainment. timesonline. co. uk/ tol/ arts_and_entertainment/ article675005. ece).

[34] RollingStone.com – 100 Greatest Singers of All Time (http:/ / www. rollingstone. com/ music/ lists/ 6027/ 32782).

[35] (en) Le site findadeath.com (http:/ / www. findadeath. com/ Deceased/ m/ Freddie Mercury/ freddie_mercury. htm) offre de nombreux témoignages sur la santé, la vie privée et spécialement la fin de vie de Mercury.

[36] (en) Voir tout en bas de cette page (http:/ / www. queenarchives. com/ viewtopic. php?t=280), qui évoque en outre les soucis de santé de Brian May à la même époque. [37] Phyllis Fulford, Michael Mailler, Apprendre à chanter, Marabout, 2009, p. 47. (ISBN 2501062361)

[38] (en) Un article détaillé concernant ce vote et les résultats de Mercury et Queen sont consultables sur ce site (http:/ / mr-mercury. co. uk/

Articles/ music_of_the_millenium. htm).

[39] (en) The Sins of St. Freddie (http:/ / arts. guardian. co. uk/ harris/ story/ 0,,1411006,00. html) par John Harris, ven. 14 janvier 2005 in. The Guardian.

[40] (en) Les chiffres officiels des tournées de Queen sont donnés sur le site queenconcerts.com (http:/ / queenconcerts. com/ detail.

php?action=detail& id=543).

[41] (en) Article de NME à propos du concert de Budapest, consultable sur NME cette page (http:/ / www. queenarchives. com/ viewtopic. php?t=626). [42] (en) Rolling Stone, édition anglaise n° 621 du 9 janvier 1992, p. 13.

[43] (en) Critique dans un article de Rolling Stone (http:/ / www. queenzone. com/ queenzone/ article_show. aspx?q=96). [44] (fr) The Show Must Go on : la vie de Freddie Mercury par Rick Sky aux éditions Spengler, 1994, p.163. [45] (en) CNN Morning News, 1991. [46] (en) Living on the Edge, the Freddie Mercury Story par D. Bret chez Robinson Books, 1996, p.20.

[47] (en) La vidéo reprenant cet entretien est disponible sur youtube.com (http:/ / www. youtube. com/ watch?v=AQ1cfoMWRpQ). [48] (en) Sunday Times Magazine du 17 novembre 1996, article Star of India.

[49] L'article de L. Fitzpatrick, Farrokh Bulsara, est consultable sur le site de Time (http:/ / time. com/ time/ asia/ 2006/ heroes/ at_bulsara. html).

[50] (en) The Guardian du 14 janvier 2005, article The Sins of St. Freddie par John Harris, consultable sur le site du journal (http:/ / arts.

guardian. co. uk/ harris/ story/ 0,,1411006,00. html).

[51] (en) Un article sur cet incident est consultable sur le site de MTV (http:/ / www. mtv. com/ news/ articles/ 1433429/ 19990603/ queen. jhtml).

[52] (en) Voir cet article de World Religious News (http:/ / www. wwrn. org/ article. php?idd=22582& sec=33& cont=3) évoquant les circonstances de l'annulation de la manifestation. Freddie Mercury 36

[53] http:/ / perso. wanadoo. fr/ queen. comic. world/ html/ queen. biographie. html#freddie. mercury

[54] http:/ / melblues. free. fr/

[55] http:/ / www. loveroflifesingerofsongs. com/

[56] http:/ / www. queenjewels. new. fr/

La version du 4 septembre 2007 de cet article a été reconnue comme « article de qualité », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.

Brian May

Brian May

Brian May en concert, en septembre 1998. On voit également sa célèbre guitare Red Special.

Naissance 19 juillet 1947 Hampton, Royaume-Uni

Professions Musicien guitariste producteur compositeur Astrophysicien

Genres Glam rockhard rockheavy metalrock progressif

Type de voix Voix basse

Instruments Guitare chant ukulele banjo claviers harpe guitare basse flûte koto etc.

Années actives 1968 - présent

Labels ParlophoneHollywood Records

[1] Site Web brianmay.com Brian May 37

Entourage Queen Freddie Mercury Roger Taylor John Deacon Paul Rodgers

Brian Harold May (CBE, PhD, FRAS) est un guitariste britannique de rock, né le 19 juillet 1947 à Hampton (Angleterre), au Sud-est de Londres, principalement connu pour son travail au sein du groupe Queen. Il est l'un des membres fondateurs du groupe et a auparavant fait partie du groupe Smile avec Roger Taylor. Il compose beaucoup de succès de Queen (We Will Rock You, I Want It All, Save Me, Who Wants to Live Forever, Tie Your Mother Down, Hammer to Fall, White Queen (As it Began), The Show Must Go On, Now I'm Here, ou encore No-One but You...). Il utilise une guitare électrique qu'il a fabriquée lui même, appelée Red Special. Brian May vit à Southampton, en Grande-Bretagne. Il a épousé l’actrice britannique Anita Dobson en 2000 et a trois enfants d'une précédente union.

Biographie

Enfance Brian May est né le samedi 19 juillet 1947 à Hampton, Middlesex, Angleterre, de Harold et Ruth May. Harold May était ingénieur en électronique et travaillait au Ministère de l’Aviation. Après avoir suivi un enseignement à la Cardinal Road Infant’s School (Feltham), Brian quitta l’établissement pour l’Hansworth Road Primary Scholl (Feltham). Il commença les cours de piano à 5 ans et son père lui enseigna le ukulélé à 6 ans. Ce fut pour ses 7 ans que Brian reçut sa première guitare, une guitare acoustique qu’il modifia en rabaissant le manche et en ajoutant des micros maison. A 9 ans, il obtient le Grade IV de piano, réussissant les examens théoriques et pratiques. En 1958, Brian passa avec succès l’examen d’entrée à l’Hampton Grammar School à Hampton.

La fabrication de la Red Special Parmi les guitaristes de rock célèbres Brian May a une particularité : sa guitare, la Red Special, est un modèle unique. L’histoire de cette guitare commence en août 1963, alors que Brian May a 16 ans. Il se rend alors compte qu’avec sa guitare acoustique il ne peut pas interpréter les chansons qu’il écoute à la radio. Ainsi, il décide de changer de guitare. Avec l’aide de son père, il s’embarque dans un projet difficile : fabriquer sa propre guitare. Le travail débute en août 1963, dans une pièce de la maison familiale reconvertie en atelier. Brian May utilise presque exclusivement de matériaux de récupération. Par exemple, le corps de la guitare est constitué d’un bois d’acajou provenant du manteau d’une cheminée du XVIIIe siècle, auquel May donne forme à la main. Il utilise des ressorts de soupape d’une vielle moto et une lame de couteau pour le trémolo. Les diverses spécificités de cette guitare, notamment un montage hors des standards de ses micros, expliquent largement le son très identifiable de Brian May. L'originalité de l'électronique de sa guitare offre la possibilité d'ouvrir indépendamment (et donc concurremment) les trois micros et d'inverser leur phase, ce qui permet une très grande variation du rendu, mettant en valeur, selon la configuration, les basses et les médiums ou les médiums et les aigus et de le faire très rapidement. Son son est alors unique et reconnaissable. Brian May 38

1964 : premier groupe, 1984 May joue souvent pour améliorer sa technique et en 1964 il forme un groupe appelé 1984, d’après le roman homonyme de George Orwell. Le groupe est alors composé de Brian May à la lead guitare, de son grand ami Dave Dilloway à la basse, de John Garnham à la guitare rythmique, de John Sanger au piano (qui fait seulement deux apparitions sur scène) et Richard Thompson, recruté sur annonce, à la batterie. Plus tard Tim Staffell les rejoint en tant que chanteur. En 1965, Brian obtient 10 O-Levels et 4 A-Levels, ce qui lui permet de s’inscrire à l’Imperial College de Londres afin d’y étudier l’astronomie et la physique. 1984 fait des premières parties remarquables, comme celle de Jimi Hendrix en 1967, à l’Imperial College, ainsi qu’un concert, Christmas On Earth, au cours duquel apparaissent des artistes tels que Jimi Hendrix, Pink Floyd ou Tyranosaurus Rex. Le groupe se disperse fin 1967, chacun des membres étant occupé par les études. Durant cette période, Brian doit se rendre en Suisse et à Tenerife afin d’étudier différents phénomènes astronomiques depuis Izana. Il écrit, avec ses collègues, deux rapports publiés dans le Monthly Notices of the Royal Astronomic Society et intitulés repspectivement MgI Emission in the Night-Sky Spectrum (en 1972) et An Investigation of the Motion of Zodiacal Dust Particles (Part I) (en 1973).

1968 : Smile En 1968, Brian décide de reformer un groupe, en parallèle avec ses études. Il a gardé contact avec Tim Staffell : ils se mettent à la recherche d’un batteur pour ce nouveau projet. C'est Roger Taylor qui est choisi pour occuper ce poste. Le groupe prend le nom de Smile, « sourire ». Brian May obtient en 1968 son diplôme de Bachelor Of Science (BSc Hons). Il travaille ensuite en tant que lecteur tout en continuant ses études. Smile donne souvent des concerts à l'Imperial College et dans les Cornouailles. Il fait aussi la première partie de Yes en 1969. En mai 1969, ils signent un contrat chez Mercury Records et enregistrent deux titres mis en vente aux États-Unis en août 1969. Début 1970, Tim Staffell quitte Smile et Mercury Records met fin au contrat du groupe.

1971 : Queen

Brian May et Roger Taylor ne veulent pas s’arrêter en si bon chemin, aussi, ils s’associent à Farrock Bulsara, un de leurs amis proches, qui reprend la place de Staffell et propose de changer le nom du groupe pour Queen. En janvier 1971, John Deacon les rejoint et ils sortent leur premier album en 1973, intitulé simplement Queen. Queen II sort en 1974 et le groupe s’embarque pour une série de concert. C’est durant ces concerts, que Brian May voit son état de santé se dégrader. En mai 1974, alors que Queen assure la première partie de la tournée américaine de Mott the Hoople, le groupe doit retourner en Angleterre. En effet, Brian a contracté une hépatite virale à cause d’un vaccin fait quelques mois plus tôt lors d’un voyage en Australie. En août 1974, Brian tombe à nouveau malade, cette fois victime d'un ulcère de l’estomac dont il doit se faire opérer. Brian May en live avec Queen à New Haven, Leur premier succès commercial est Sheer Heart Attack en 1974. Mais dans le Connecticut, en novembre 1978 c’est avec A Night At The Opera que Queen perce réellement. Le single Bohemian Rhapsody se classe n°1 des classements britanniques. S’en suit l’album A Day At The Races en 1976. Brian May 39

1976, c’est aussi l’année du mariage de Brian May avec Chrissy Mullen, qu’il a rencontrée en 1968 et avec qui il a ses trois enfants : James (1978), Louisa (1981) et Emily Ruth (1987). Puis viennent les tubes We Will Rock You et We Are the Champions, en 1977, extraits de l’album News of the World. Enfin, les années 1970 se terminent avec l’album Jazz. Suivent The Game (1980), la BO de Flash Gordon, ainsi que Hot Space (1982), symboles de la période la plus commerciale du groupe. Les rumeurs de séparation vont bon train suite à l’échec de ce dernier album, accusé de sonner disco un peu tard. Le groupe s’accorde alors une pause et Brian May enregistre Star Fleet Project avec Eddie Van Halen. Queen revient en 1984 avec The Works puis en 1986 avec A Kind Of Magic. Malgré ces succès, la fin des années 1980 est marquée par les problèmes personnels de Brian. Il divorce en 1988 et son père meurt des suites d’un cancer. Ceci va le plonger dans une grave dépression dont il a du mal à se remettre, pensant même un temps au suicide. En 1989, Queen est de retour avec The Miracle puis avec Innuendo en 1991. Le 24 novembre 1991, Freddie Mercury décède et les membres de Queen organisent en son honneur le 20 avril 1992 un concert à Wembley.

L’après Queen En 1995 les membres restants de Queen sortent un dernier album sous ce nom. Il contient des enregistrements faits du vivant de Freddie Mercury. Cet album porte le nom de Made In Heaven. Ensuite Brian May poursuit, avec Roger Taylor, (mais sans John Deacon qui a pris sa retraite en 1997) des travaux d'adaptation et de production, avec par exemple, la comédie musicale We Will Rock You (2006), sans oublier des représentations occasionnelles comme pour le jubilé de la reine Élisabeth II en 2006. En 2003, Queen, désormais appelé « Queen + » fait son apparition lors de la campagne contre le Sida Nelson Mandela’s 46664. En 2005, les deux membres restants de Queen se réunissent pour une tournée à travers l'Europe et le Japon ainsi que deux dates à New York et à Los Angeles, avec au chant Paul Rodgers, Dany Miranda à la basse et Spike Edney au clavier et sortent l’album live Return of the Champions. Au mois de décembre 2005, May est fait Commandeur de l'Ordre de l'Empire britannique par la reine Élizabeth II pour ses apports dans l’industrie musicale. En octobre 2006, Brian May, Roger Taylor et Paul Rodgers entrent en studio, sous le nom de Queen + Paul Rodgers, pour enregistrer l'album The Cosmos Rocks.

Projets solos Son premier travail en solo date de 1983 avec le mini album Star Fleet Project avec Eddie Van Halen. En octobre 1991, Brian rejoint Cozy Powell (batterie), Mike Moran (clavier), Rick Wakeman (clavier), Maggie Ryder (chœurs), Miriam Stockley et Chris Thompson (chœurs) pour le Guitar Legends à Séville, en Espagne. En 1992 il sort son premier album solo, , orienté rock, suivi d’une tournée mondiale avec son groupe, le Back To The Light Tour, qui se termine en décembre 1993. Le Brian May Band, qui le suit durant tous ses projets solos d’octobre 1992 jusqu’à la mort de Cozy Powell en 1998 est à peu de choses près le groupe qui l’accompagnait durant le festival de Séville en 1991. En effet, le groupe se compose ensuite de Brian May, Cozy Powell (Batterie et Percussions), Mike Caswell (Guitare), Neil Murray (Basse), Maggie Ryder (Chœurs), Miriam Stockley (Chœurs) et Chris Thompson (Chœurs). Cette version ne dure que le temps de la tournée sud-américaine. Puis May remplace Mike Caswell par Jamie Moses à la guitare ainsi que Maggie Ryder, Miriam Stockley et Chris Thompson par Catherine Porter et Shelley Preston. Brian May 40

En 1996, Brian May fait partie des guitar heroes choisis par le batteur Carmine Appice pour son projet Guitar Zeus. May apparaît en couverture du single tiré de cet album : Nobody Knew (Black White House). En 1998 sort un nouvel album solo, Another World, avec un nouveau groupe, le SAS Band. Cet album est très différent du premier : il est très sombre et reflète la passe que Brian May est en train de vivre. Il a été très affecté par le décès de son ami Cozy Powell le 5 avril 1998, mais part néanmoins en tournée, remplaçant Powell par Steve Ferrone, qui est lui-même remplacé plus tard par Eric Singer. A cette époque le groupe est composé de Brian May, Spike Edney (claviers), Neil Murray (basse), Jamie Moses (guitare), Steve Ferrone (batterie), Susie Webb et Zoe Nicholas (chœurs). En 2000 il écrit la musique du film Furia.

Doctorat et astronomie Il annonce le 24 juillet 2007 son intention de soutenir « dans les deux semaines » sa thèse en astrophysique, 30 ans après l'avoir débutée, intitulée Radial velocities in the zodiacal dust cloud (Vélocités radiales dans le nuage de poussière zodiacal). Brian May remet sa thèse le 3 août 2007. Il obtient son doctorat le 23 août 2007, à l'issue de son grand oral. Sa thèse de 48 000 mots avait été abandonnée dans le grenier de sa maison du Surrey en 1974 lorsque May avait délaissé ses études pour se consacrer au groupe Queen. Sa thèse montre que les nuages de poussière du système solaire se déplacent dans la même direction que les planètes. Il a par ailleurs écrit un ouvrage avec Sir Patrick Moore et Chris Lintott (les présentateurs de l'émission britannique d'astronomie The Sky at Night) sur le Big Bang et l'évolution de l'univers, qui sort en octobre 2006 et est intitulé Bang!. Il est nommé président de l'université John Moores de Liverpool le 19 juillet 2007. Il reçoit son diplôme le 14 mai 2008 au Royal Albert Hall. Le 18 juin 2008, Sir Patrick Moore suggère « Asteroid 52665 Brianmay » comme nom à un astéroïde, en l’honneur de son collègue. Brian May 41

Cause animale Brian May est impliqué dans le débat public qui a lieu au Royaume-Uni depuis quelques années concernant la nécessité ou non d'éradiquer certains animaux supposés nuisibles, comme les blaireaux notamment. Il a lancé à ce sujet une importante campagne intitulée Save Me, qui se préoccupe également du sort des renards[2] , et fait de fréquentes apparitions dans les médias à ce sujet. Il est par ailleurs végétarien.

Équipement

Red Special

Autres guitares

Au début des tournées de Queen, Brian May emporte une Fender Stratocaster comme guitare de rechange, qu’il remplace en 1974 par une Gibson Les Paul Deluxe, puis une réplique de sa Red Special l’année suivante. Insatisfait, il la remplace en 1982 par une Gibson Flying V jusqu'à ce qu'il obtienne une meilleure réplique de sa Red Special.

Alors qu'ils conçoivent et fabriquent la Red Special, Brian May et son père dressent les plans d'une seconde guitare. Satisfait de leur premier essai, May ne réalise jamais la seconde guitare de ses mains. Les plans sont remis au Sur le Queen + Paul Rodgers Tour, en 2005. luthier Andrew Guyton en 2004/05, et après quelques modifications, la guitare est construite. Elle a été baptisée The Spade (« le pique ») en raison de sa forme mais elle est aussi connue sous le nom de The Guitar That Time Forgot (« la guitare oubliée du temps »). À ce jour, cette guitare n’a jamais été utilisée lors d’un enregistrement.

Liste des guitares utilisées par Brian May : En studio • Hairfred acoustic (White Queen, Jealousy et The Prophet's Song) • Fender Telecaster (Crazy Little Thing Called Love) • Ibanez Joe Satriani (Nothing But Blue) • Parker Fly (Mother Love) • Burns Double Six (Long Away) • Ovation 12 cordes • Martin D18 Dreadnought • Gibson Chet Atkins (Is this the World we Created et Innuendo) Sur scène • Fender Stratocaster (guitare de rechange de 1972 à 1973) • Gibson Les Paul Deluxe (guitare de rechange de 1974 à 1975) • John Birch Brian May guitar (copie de la Red Special, de 1975 à 1982) • Gibson 'The V' (guitare de rechange pour le Hot Space Tour en 1982) • Guild Brian May (copie de la Red Special de 1985 à 1997) • Fryer Brian May (copie de la Red Special de 1998 à nos jours) • Fender Telecaster noire (Crazy Little Thing Called Love durant le Magic Tour de 1986) • Burns Bison Brian May 42

• Ovation acoustic (Love of my Life, Let your Heart Rule your Head et '39 durant le Back to the Light tour) • Gibson Chet Atkins CE (Love of my Life, Is this the world we created et Rock'n'Roll medley durant le Magic Tour de 1986) • Godin A-12 Thinline 12 cordes, électroacoustique (Crazy Little Thing Called Love durant le Freddie Mercury Tribute Concert en 1992) • Collings Acoustic (durant le Another World Tour) • Guild acoustics [12 cordes] (Love of my Life, 39', Long Away, Tavaszi Szel et la première partie de Teo Teorriatte durant la tournée de Queen + Paul Rodgers) • Yamaha Silent guitar (Crazy Little Thing Called Love durant la tournée de Queen + Paul Rodgers) En clip vidéo • Greco Brian May90 (copie de la Red Special, sur Good Old Fashioned Lover Boy) • Washburn RR2V (Princes of the Universe) • Fender Telecaster noire (Crazy Little Thing Called Love, Backchat) • Satellite Strat (copie de Fender Stratocaster, sur Play the Game) • John Birch Brian May guitar (copie de la Red Special, sur We Will Rock You et Spread Your Wings) • Skull guitar (guitare en forme de crâne, réalisée pour les besoins du clip de It's a Hard Life)

Autres instruments Son ukulélé est un Aloha. Il utilise un piano Bösendorfer - ou, en concert, le Steinway de Freddie Mercury - et un synthétiseur Yamaha DX7 comme lors de l’introduction de One Vision, sur Who Wants to Live Forever, Scandal et The Show Must Go On. May a parfois utilisé des instruments-jouets, comme un piano Yamaha en plastique sur Teo Torriatte, un ukulele-banjo, ou « banjolele » George Formby dans Bring Back That Leroy Brown et Good Company et, dans The Prophet's Song, un koto jouet, offert durant un voyage au Japon en 1975.

Amplificateurs Brian May utilise généralement, sur scène (par groupe de douze) et en studio, l'amplificateur à lampes Vox AC 30 modèle AC30TBX qu’il associe avec une Treble Booster, pédale d'effet destinée à amplifier les fréquences aiguës. En studio uniquement il se sert également d’un petit amplificateur à transistors alimenté par des piles, conçu et fabriqué par John Deacon, le Deacy Amp.

Médiators Dans sa jeunesse, les médiators traditionnels s'étant révélés trop fragiles à son goût, May a pris pour habitude d'employer une pièce de six pence en lieu et place. Queen a édité une reproduction de la pièce de six pence britanniques représentant May de profil. Le côté pile est orné de ses initiales, de la devise Brian May Official, du logo étoilé de May et de l'année de frappe. Elle est vendue en ligne ou à l'occasion de tournées[3] . Brian May 43

Technique

En septembre 2003, Brian May apparait à la 39e position du classement des cent meilleurs guitaristes de tous les temps, établi par le magazine musical Rolling Stone. En janvier 2007 le magazine Guitar World inclut deux solos de Brian May dans le Top 100 des meilleurs solos de guitare de tous les temps, Bohemian Rhapsody et Brighton Rock, respectivement aux 20e et 41e places. May a exploré une grande gamme de styles à la guitare, comme le sweep picking (Was It Worth It All, Chinese Torture), le tapping (Bijou, It’s Late, Resurrection, Cyborg, Rain Must Fall, Business, China Belle, I Was Born To Love You), le slide (Drowse, Tie Your Brian May, en 2005, à Francfort en Allemagne Mother Down), le Hendrix sounding licks (Liar, Brighton Rock), le tap-delay (Brighton Rock, White Man) et le melodic parts (Bohemian Rhapsody, Killer Queen, These Are the Days of Our Lives).

Notamment sur son solo de Brighton Rock, on peut remarquer l’effet du double retard. Le premier retard est d'environ 800 ms et le second de 1600 ms. Les trois signaux (instantané, premier retard, second retard) sont envoyés à trois amplificateurs séparés. Grâce à ce système, il construit des harmonies en trois parties, donnant l'impression que trois guitaristes jouent simultanément. Ceci fait de lui un des promoteurs de la guitare-orchestration, appelée ainsi en raison de l’utilisation de plusieurs guitares qui s’entendent simultanément pour un effet polyphonique. Brian May a utilisé sa guitare pour imiter la sonorité d'autres instruments, voire un orchestre (Procession, Get Down Make Love). Ces effets sonores originaux firent croire à certains que le groupe utilisait des synthétiseurs, ce qui est à l'origine d'un démenti ajouté dans le livret des premiers albums. Dans Good Company, il imite un trombone, un piccolo et plusieurs autres instruments donnant un son jazz au morceau. Avec Queen, May joua également du banjolélé (Bring Back That Leroy Brown), du ukulele (Good Company), du piano (All Dead, All Dead, Save Me, Dear Friends), du synthétiseur (One Vision), de la harpe (Love of My Life), du koto (The Prophet's Song), de l’harmonium (Teo Torriatte) ou encore des maracas (Who Needs You). May est aussi chanteur : sa gamme vocale est basse (87 Hz). De Queen à The Game, il interprète au moins une chanson par album en tant que voix principale et contribua aux chœurs de presque toutes les chansons de Queen.

Discographie

Albums solos • Star Fleet Project (1983) • Back to the Light (1992) • Live at the Brixton Academy (en concert, 1994) • Another World (1998) • Red Special (mini-album promotionnel, 1998) • Furia (B.O. du film, 2000) Brian May 44

Avec le groupe Queen Pour plus d'informations sur les albums du groupe Queen, voir leur discographie au bas de l'article consacré au groupe.

Influences May s'est dit influencé par Chuck Berry, Jimi Hendrix, Jimmy Page, Jeff Beck, The Shadows, , etc. Il a lui-même influencé Eddie Van Halen, Slash, Joe Satriani, Steve Vai, Kirk Hammett, John Petrucci, Dave Murray, Mick Mars, , Chris , Jake E. Lee, Nuno Bettencourt, Phil Campbell, Phil Collen, Reb Beach, Adrian Smith, Glenn Tipton, Alex Skolnick, Jeffrey Dunn, Scott Ian, Kerry King, Thom Yorke, Chris Poland, Marty Friedman, Ray Toro, Paul Gilbert, , Jason Becker, Richie Sambora.

Voir aussi

Bibliographie • (en) Bang! The Complete History of the Universe (2006), Patrick Moore et Chris Lintott, Johns Hopkins University Press • (en) A Survey of Radial Velocities in the Zodiacal Dust Cloud (2008), Ph.D thesis Brian May, Springer New York, (ISBN 978-0-387-77705-4) • (en) Brian May: The definitive Biography, Laura Jackson, Piatkus, Londres, 2007, (ISBN 9780749951528 ) • (en) Queen: As It Began, Jacky Gunn et Jim Jenkins, Hyperion Books, 1994, (ISBN 978-0786880034)

Liens internes • Queen • Red Special • Deacy Amp

Liens externes • (en) Site officiel de Brian May [4] • (fr) Queen Planet [54], propose entre autres de nombreuses photos des membres de Queen à diverses époques. • (fr) Queen Jewels [56], site présentant la discographie complète du groupe et de ses membres. • (en) Brian May Central [5], informations notamment sur le matériel qu'utilise Brian May.

Notes

[1] http:/ / brianmay. com

[2] (en) Site de Save Me (http:/ / www. save-me. org. uk/ ).

[3] On peut en voir une photographie sur le site www.queenonlinestore.com (http:/ / www. queenonlinestore. com/ queenonline/ productdetail.

jsp?productPK=unittest-ZAhTufMj5KPaxV2iqN3IEb-1& CategoryPK=unittest-ANMeDuBR8p8VJRcYpN3IEb-1142).

[4] http:/ / www. brianmay. com/

[5] http:/ / www. brianmaycentral. net/

Sources principales • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Brian May (http:/

/ en. wikipedia. org/ wiki/ En:brian_may?oldid=cur) » (voir la liste des auteurs (http:/ / en. wikipedia. org/ wiki/ En:brian_may?action=history)) Brian May 45

• (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Brian May

(http:/ / en. wikipedia. org/ wiki/ Es:brian_may?oldid=cur) » (voir la liste des auteurs (http:/ / en. wikipedia. org/ wiki/ Es:brian_may?action=history)) • Cette page se base sur la biographie Queen .... As It Began de Jacky Smith et Jim Jenkins

Roger Taylor

Roger Taylor

Roger Taylor en 1990

Nom Roger Meddows-Taylor

Naissance 26 juillet 1949 King's Lynn, Angleterre Royaume-Uni

Professions Chanteur Musicien Auteur Compositeur Producteur

Genres Glam Rock Hard Rock Heavy Metal Rock progressif

Type de voix Haute-contre, falsetto

Instruments Voix Percussion Batterie Guitare électrique Guitare acoustique Guitare Basse clavier Synthétiseur

Années actives 1968- présent

Entourage Queen Smile The Cross Queen + Paul Rodgers Roger Taylor 46

Roger Meddows-Taylor, né le 26 juillet 1949 à King's Lynn (Norfolk, Royaume-Uni) est batteur de rock, surtout connu pour sa prolifique carrière avec le groupe Queen. À ne pas confondre avec son homonyme Roger Taylor, batteur du groupe Duran Duran. En tant que compositeur il a écrit au moins une chanson sur chaque album de Queen. Il a également écrit quatre des hits du groupe : Radio Ga Ga, A Kind of Magic, The Invisible Man, et These Are the Days of Our Lives. Au cours des années 80, il forma un groupe nommé The Cross, dont il était le chanteur et le guitariste rythmique. Il a joué avec des artistes tels que Eric Clapton, Roger Waters, Roger Daltrey, Phil Collins, Genesis, Jimmy Nail, Elton John, Gary Numan, Shakin 'Stevens, Foo Fighters, Al Stewart, Steve Vai, Yoshiki Hayashi et Bon Jovi. En tant que producteur, il a produit des albums de Virginia Wolf, Jimmy Nail et Magnum. Depuis 1974, il vit à Guildford, Surrey, Angleterre. Les vidéos We Will Rock You et Spread Your Wings ont été filmées dans son jardin. Roger Taylor est père de cinq enfants. Dominique Beyrand est la femme avec qui il a eu Felix Luther (22 mai 1980) et Rory Eleanor (29 mai 1986). Il a ensuite eut 3 autres enfants avec Debbie Lang, Rufus Tiger (8 mars 1991), Tiger Lily (10 octobre 1994) et Lola Daisy May (9 avril 2000). Le magazine Rolling Stone l’a placé 74e dans son classement des 100 meilleurs batteurs de rock de tous les temps. En 2005, il fut 8e du classement des plus grands batteurs de l’histoire dans un sondage réalisé par Planet Rock Radio.

Biographie

Enfance Roger Meddows-Taylor est né le mardi 26 juillet 1949 à King's Lynn au Royaume-Uni. Ses parents, Michael et Winifred, avaient eu un autre enfant en 1953, une petite fille nommée Clare. Son père était inspecteur au Conseil d'Administration d'un Service de Marketing. En 1950, il fut inscrit à l’école Gaywood à King's Lynn. Mais en 1953 sa famille déménagea à Truro dans les Cornouailles. Roger fréquentait désormais la Bosvigo School. C’est à 8 ans qu’il éprouva le désir de jouer de la guitare. Il fit l’acquisition d’un ukulélé et apprit seul les accords de base. Et immédiatement il décida de former son premier groupe, The Bubblingover Boys. Les enfants jouaient dans leur école ou pour leurs parents. En septembre 1960, Roger entra à la Truro School. Il était très intéressé par l’anglais et la biologie, et était très brillant bien qu’il n’aimait pas étudier. Il avait dû abandonner son premier groupe, mais ne délaissa pas la musique pour autant. Il commença dès lors à apprendre seul à jouer de la guitare acoustique. Mais après quelque temps d’apprentissage, il se lassa de sa guitare et fut plus attiré par les percussions. Et en 1961, ses parents lui offrirent son premier set de batterie. En 1963, alors qu’il avait 14 ans, il forma son second groupe, The Cousin Jacks. Roger jouait de la guitare rythmique, mais très vite il opta pour la batterie. Le groupe se sépara dès 1964. Vers le milieu des années 60, les parents de Roger divorcèrent, ceci fut un choc pour Roger. Roger Taylor 47

The Reaction En 1965 Roger intégra un groupe appelé Johnny Quale and The Reaction. Et, lorsque le chanteur, Johnny Quale les abandonna, Roger dût le remplacer au chant (en plus d’être le batteur) et le groupe devint The Reaction. Ils étaient assez populaires dans les Cornouailles, ils gagnèrent même en mars 1966 un concours de la région. Ce fut durant cette période que Roger s’intéressa à Jimi Hendrix, du coup, le groupe vira à un son Rock psychédélique, interprétant des covers de Cream par exemple. En 1967, Roger obtient 7 O-Levels et 3 A-Levels, ce qui lui permit de s’inscrire à la London Hospital Medical School afin de suivre une formation de dentiste. Il quitta donc Truro pour s’installer dans un meublé à Londres. Il dût par la suite abandonner son ancien groupe en raison de ses études.

Smile Lors de sa seconde année d’étude, Roger Taylor se mit en tête d’intégrer un groupe. Et un jour, son colocataire Les Brown vit une annonce sur les murs de l’Imperial College. Elle expliquait qu'un groupe recherchait un batteur style Ginger Baker / Mitch Mitchell. Il la transmit à Roger et ce dernier répondit à cette carte. Le groupe en question était Smile. Brian May et Tim Stafell fixèrent un rendez-vous pour son audition. Et Roger put rejoindre le nouveau groupe. Smile lui prenait énormément de temps, aussi il décida d’arrêter ses études après avoir obtenu la première partie de son diplôme de dentiste en août 1968. Smile fit beaucoup de concerts, notamment à l’Imperial College et dans les Cornouailles, la région de Roger et gagnait en réputation. Début 1969, Tim Stafell présenta Roger à Freddie Bulsara. Les deux devinrent très bons amis. Et durant l’été 69, Roger proposa à Freddie d’acquérir un stand au Kensington Market afin de se faire un peu d’argent. Ils y vendaient au début toutes sortes d’objets, mais ensuite ils optèrent pour la vente de vêtement. En mai 1969, Smile signa un contrat chez Mercury Records et enregistra un single mis en vente aux États-Unis en août 1969. Mais début 1970, Tim Stafell quitta Smile et Mercury Records mit fin au contrat du groupe.

Queen Après réflexion, Roger et Brian s’allièrent à Freddie afin de former un nouveau groupe, Queen. John Deacon fut recruté en février 1971. En juillet 1971, après 3 ans de pause, Roger décida de s’inscrire à la North London Polytechnic afin d’obtenir une licence en biologie. Ceci lui permettrait de percevoir de l’argent via la bourse universitaire. Il quitta la faculté à l’automne 1972, après avoir obtenu sa licence. Afin de se faire connaître, Queen commença une série de concerts à l’Imperial College, mais aussi une petite tournée dans les Cornouailles, organisée par Roger Taylor. Fin 71, Roger se trouvait débordé entre les cours, son groupe et son stand à Kensington, aussi il laissa le stand à Freddie. Enfin, après près de 3 ans d’existence, Queen put sortir son premier album, en 1973. Les succès arrivèrent réellement à partir de Sheer Heart Attack, puis de A Night at the Opera en 1975. Toutefois, on peut noter une baisse de popularité début 80, avec l’album Hot Space. Ceci ne durera que le temps de l’album, puisque la fin des années 80 est couronnée de succès notamment avec I Want to Break Free et le célèbre concert à Wembley en 1986. Un peu en retrait par rapport à Freddie Mercury et Brian May, Roger Taylor n'en demeure pas moins un des facteurs importants dans la constitution du "son Queen", à la fois ample et sophistiqué. Dès les débuts, il s’investissait en organisant des concerts ou en démarchant les maisons de disque pour le groupe. Roger Taylor 48

Dans les années 70, il chanta plusieurs de ses chansons et fit les chœurs dans toutes les chansons du groupe. Il composait au moins un titre sur chaque album, généralement très rock, et le plus souvent c’était lui qui le chantait (Modern Times Rock n’ Roll, The Loser In The End, Tenement Funster…). En live il chantait sa chanson I’m In Love With My Car, et faisait les chœurs en soutien de Freddie Mercury. Ensuite, dans les années 80, Roger Taylor composa des chansons plus commerciales, comme Radio Ga Ga (numéro 2 en Angleterre et numéro 1 dans le monde) et A Kind of Magic(numéro 3 en Angleterre et n°1 dans le monde).

Carrière solo • Roger Taylor est le premier membre de Queen à se lancer dans une carrière solo en 1977 avec le single I Wanna Testify, une reprise de The Parliaments, mais ce fut un échec commercial. Il l’enregistra durant la préparation de l’album de Queen, News of the World. • Parallèlement à Queen, il continue sa carrière solo avec la sortie de son premier album Fun in Space en 1981, qui atteint la 18e place des charts britanniques. Le single de cet album fut , qui lui, atteint la place n°49. Taylor joua tous les instruments et chanta toutes les voix figurant sur l’album. Il partage seulement le travail au clavier avec David Richards. • Après que Freddie Mercury aie rejeté la majorité de ses chansons proposées pour l'album The Works, Roger réalisa qu’il y en avait assez pour remplir un album entier. Aussi, après la sortie de The Works, il commença à travailler sur son 2e album solo. Il paru en 1984 sous le nom de . Y figuraient plusieurs collaborations. Freddie Mercury chanta les chœurs dans Killing Time, John Deacon mixa I cry For You et coécrivit et joua sur It’s An Illusion. L’album inclus deux reprises de Bruce Springsteen () et de (Masters of War). Le single, Man On Fire entrera aussi dans les charts britanniques, atteignant une 66e place. • Après avoir terminé le Magic Tour avec Queen, Taylor voulut lancer un nouveau groupe, afin de pouvoir faire une tournée avec celui-ci (il n’avait presque pas fait la promotion de ces deux précédents albums). En 1987, il forme un nouveau groupe nommé The Cross avec lequel sortira trois albums entre 1988 et 1991. En 1993 Roger Taylor met fin au groupe après avoir effectué un dernier concert lors du festival de Gosport. • Il sortit un nouvel album solo en 1994 intitulé Happiness?. On peut lire dans l’album les mots suivants : "Dedicated to the tasmanian tiger - thylacinus cynocephalus, but most especially... for Freddie". Il travailla notamment avec Yoshiki Hayashi, batteur et pianiste de X Japan. Ce dernier atteignit la 22e place des charts britanniques. Roger Taylor sortit trois singles. Le premier, Nazis 1994, fut censuré, mais atteignit quand même une honorable 22e place. Ensuite il sortit Foreign Sand et Happiness avant de partir en tournée au Royaume-Uni et en Italie en 1995. • Son dernier album solo en date est , sorti en 1998. Pour la promotion de l’album, il organisa le premier Internet-gigs, suivi par plus de 500 000 internautes, ce qui lui vaudra d’être mentionné dans le Livre des records. Il fit ensuite une petite tournée au Royaume-Uni au printemps 1999, avec notamment l’arrivée sur scène de Brian May, lors du concert à Wolverhampton. Il sorira deux singles Pressure On et Surrender. Roger Taylor 49

The Cross Le groupe The Cross a été créé en 1987 et fut dissous en 1993, réalisant trois albums. C'est Roger Taylor qui créa The Cross, parallèlement à Queen. Le groupe n’a jamais bénéficié de grands succès commerciaux, sauf en Allemagne. Après le Magic Tour, chaque membre de Queen bénéficia d’une pause pour se consacrer à ses projets personnels. Roger Taylor décida donc de créer un autre groupe avec lequel il pourrait faire une tournée. Il avait déjà écrit et enregistré un album avant même de rechercher le groupe qui jouerait avec lui. Afin de trouver les musiciens, il mit une annonce dans un journal national, précisant qu’il était un célèbre rockeur. Il attribua la place de joueur de clavier à Spike Edney, avec qui il avait déjà travaillé. Après les auditions, le groupe se composa de Peter Noone (basse), Clayton Moss (guitare), et Josh Macrae (batterie). Taylor, lui, se chargea du chant et de la guitare rythmique. • 1er album : Le premier album, Shove It, fut réalisé en 1988. Dans version européenne de l’album, Heaven for Everyone (plus tard une chanson de Queen) est chantée par Freddie Mercury avec Roger Taylor qui fait les chœurs. Mais pour la version single et la version américaine de l’album les rôles sont inversés. Les singles extraits de l’album sont : Cowboys and Indians, Heaven for Everyone et Shove It. Un autre single, sorti en 1988, Manipulator, n’était pas inclus à l’album. Il eut une tournée en Angleterre et en Allemagne. • 2e album : Mad, Bad and Dangerous to Know Une fois le travail de The Miracle terminé, Taylor rentra pour la première fois en studio avec le reste de The Cross pour enregistrer un nouvel album, Mad, Bad, and Dangerous to Know. Le groupe composa On Top Of The World (avec des riffs ressemblant à ceux que l’on peut trouver dans Whole Lotta Love de Led Zeppelin). Le reste de l’album est un mélange de compositions individuelles, hormis Power To Love, coécrite entre Macrae, Noone et Moss,. Dans Better Things, c’est Clayton Moss qui chante. Les singles extraient de l’album sont Final Destination, Liar et Power To Love (le dernier single de The Cross au Royaume-Uni). Le groupe ayant apparemment abandonné sur le marché britannique, la tournée ne comprend que des dates en Allemagne, en Autriche, en Suisse et à Ibiza. Pour chaque concert, chaque chanson du nouvel album furent jouée. • 3e album : Blue Rock Fait à un moment où Taylor était concentré sur le travail avec Queen, Blue Rock a été un album principalement fait par les autres membres du groupe. La plupart des chansons furent écrites et chantées par Edney et Noone. Blue Rock est sorti seulement en Allemagne (bien que des exemplaires de promotion soient sortis en Italie et au Japon), il est donc assez rare de le trouver sur le marché. Les singles furent New Dark Ages ainsi que Life Changes. Ce dernier a toutefois été retiré de la vente suite à la mort de Freddie Mercury. La tournée qui suivit l’album fut en deuxième partie de Magnum, et il n’eut que 20 concerts en un mois.

Style Son style, très personnel, est un mélange de lourdeur et de finesse. Il cite Keith Moon (The Who), John Bonham (Led Zeppelin) et Mitch Mitchell (Jimi Hendrix Experience) comme étant ses principales influences. Roger Taylor est un multi instrumentiste mais aussi un auteur, compositeur, interprète et producteur de talent ce qui fait de lui un des artistes les plus complet du rock. En plus de la batterie, il joue de la guitare, de la basse, et du clavier, comme sur son premier album solo dans lequel il joua tous les instruments et chanta toutes les voix. En tant que chanteur, sa voix est très reconnaissable, car très rauque, mais également par son registre très aigu, comparable à celle des contres ténors classiques. Il chantait habituellement les notes aiguës dans les harmonies de Queen. On se rappellera notamment du si bémol en falsetto, presque deux octaves aux dessus du do originel, à la fin du passage opéra de Bohemian Rhapsody, comme un bon exemple de ses capacités vocales, ainsi que les cris Roger Taylor 50

suraigüs dans In The Lap Of The Gods, qui ont été pris pour un synthétiseur par beaucoup d'auditeurs. La note la plus aigüe qu'il ait enregistrée, à ce jour est présente dans sa collaboration avec le groupe Fox: la chanson Survival contenant un mi aigu, plus de deux octaves au dessus du do originel.

Ses Groupes • The Bubblingover Boys (1957-1960) • Cousin Jacks ou The Falcons (1963-1964) • Reaction (1965-Automne 1968) • Smile (1968-1970) • Queen (1970-) • The Cross (1987-1993) • Queen + Paul Rodgers (2005-2009)

Discographie

Avec Queen Chansons composées pour Queen : • Queen : Modern Times Rock 'n' Roll • Queen II : The Loser In The End • Sheer Heart Attack : Tenement Funster • A Night at the Opera : I'm In Love With My Car • A Day at the Races : Drowse • News of the World : Sheer Heart Attack, Fight From The Inside • Jazz : Fun It, More Of That Jazz • The Game : Rock It, Coming Soon • Flash Gordon - Soundtrack : In The Space Capsule, In The Death Cell, Escape From The Swamp, Marriage Of Dale And Ming (avec Brian May) • Hot Space : Action This Day, Calling All Girls • The Works : Radio Ga Ga, Machines (avec Brian May) • Complete Vision : Thank God It's Christmas (avec Brian May) • A Kind Of Magic : A Kind Of Magic, Don't Lose Your Head • The Miracle : The Invisible Man, Breakthru (avec Freddie Mercury) • Innuendo : Innuendo, Ride The Wild Wind, These Are the Days of Our Lives • Made In Heaven : Heaven for Everyone, You Don't Fool Me (avec Freddie Mercury) • The Cosmos Rocks (Queen + Paul Rodgers) : Cosmos Rocking, Small, C-lebrity, Say It's Not True, Surf's Up, School's Out Roger Taylor 51

Avec The Cross • Shove It, 1988 • Mad, Bad, and Dangerous to Know, 1990 • Blue Rock, 1991

En Solo • I wanna Testify / Turn On The TV,1977 (single) • Fun in Space, 1981 • Strange Frontier, 1984 • Happiness?, 1994 • Electric Fire, 1998 • The Unblinking Eye (Everything Is Broken), 2010

Bibliographie • (en) Queen: As It Began, Jacky Gunn et Jim Jenkins, Hyperion Books, 1994, (ISBN 978-0-7868-8003-4)

Liens internes • Queen • The Cross • Smile • Brian May • John Deacon • Freddie Mercury • Queen + Paul Rodgers

Liens externes • (fr) Queen Planet [54], propose entre autres de nombreuses photos des membres de Queen à diverses époques.

Sources principales • Cette page est une traduction partielle du Wikipédia Anglais. • Cette page est une traduction partielle du Wikipédia Espagnol. • Cette page se base sur la biographie 'Queen: As It Began' de Jacky Smith et Jim Jenkins. John Deacon 52 John Deacon

John Richard Deacon

John Deacon en 1979

Alias John Deacon

Naissance 19 août 1951 Leicester, Royaume-Uni

Professions Musicien Bassiste Compositeur Ingénieur en électronique

Genres Glam rockHard rockHeavy metalRock progressifFunk

Instruments Guitare basse Guitare électrique Guitare acoustique Guitare Rythmique Triangle Piano électrique Contrebasse Clavier Synthétiseur Batterie

Années actives 1971 - 1997

Entourage Queen Freddie Mercury Roger Taylor Brian May The Opposition The Immortals

John Richard Deacon, né le 19 août 1951 à Leicester, Royaume-Uni, était le bassiste du groupe de rock Queen. Il a aussi joué de la guitare acoustique et de la guitare rythmique, ainsi que du clavier sur plusieurs albums. Il est l'auteur des hits You're My Best Friend, I Want to Break Free, ainsi que Another One Bites The Dust (qui est la meilleure vente de single de Queen aux États-Unis), Spread Your Wings ou encore Back Chat. Il est également l'inventeur du Deacy Amp. Parmi les quatre membres du groupe, il a été le dernier à y adhérer et aussi le plus jeune, il avait seulement 19 ans lorsqu’il a intégré Queen. Deacon a pris sa retraite en 1997, et a choisi de ne pas participer à la collaboration entre Queen et Paul Rodgers. John Deacon 53

Biographie

Son enfance John Richard Deacon est né le dimanche 19 août 1951. Il grandit à Leicester avec son père Arthur Henry et sa mère Lilian Molly, ainsi que sa plus jeune sœur Julia née en 1956. Son père travaillait pour la compagnie d’assurance Norwich Union. En 1956, ses parents l’inscrivirent à l’école primaire The Lindon Junior School à Evington. A 7 ans, ses parents lui achetèrent sa première guitare électrique, une Tommy Steele rouge en plastique. En 1960, la famille déménaga à Oadby, dans la banlieue de Leicester, et John entra à la Langmoor Junior School. Bien qu’il aimait beaucoup la musique, principalement les Beatles, son principal hobby était l’électronique, passion qu’il partageait avec son père. En 1962, à 11 ans, alors qu’il venait de rentrer au Gartree High School, il décida d’apprendre à jouer de la guitare acoustique, et commença à économiser pour pouvoir s’en acheter une, en distribuant les journaux le matin. Bientôt il réunit l’argent nécessaire et y joua dans son garage avec ses amis. Cette même année son père meurt d’une crise cardiaque, ceci affecta beaucoup le petit John car ils étaient très proches.

The Opposition Il était encore à Leicester quand il forma son premier groupe, The Opposition, en 1965, à l'âge de quatorze ans. Le groupe était composé de Richard Young (chant), Clive Castledine (basse), Nigel Bullen (batterie) et John à la guitare rythmique. Il avait emprunté de l’argent à Richard pour pouvoir se payer sa Hofner. Deacon fut aussi chargé d’archiver tous ce qui concernait le groupe, comme des coupures de journaux, des publicités mettant en vedette The Opposition. Ils donnèrent beaucoup de concerts à Leicester et ses alentours, lorsqu’en avril 1966, un nouveau membre, nommé Pete Bart, remplaça le bassiste Clive Castledine. Le groupe pensait que Clive avait un niveau en dessous des autres. John Deacon, qui avait acheté une basse EKO, reprit le poste immédiatement. Et comme le groupe avait changé de formation, ils adoptèrent le nom de The New Opposition. En septembre 1966, John entra à la Beaucamp Grammar School de Leicester. L’électronique l’intéressait toujours et il continua ses études avec beaucoup d’enthousiasme, bien que cela ne l’empêche pas de donner des concerts avec son groupe, qui s’était déjà fait un nom en jouant dans des clubs et des fêtes de particuliers. En janvier 1967, le groupe changea de nouveau son nom, il redevint The Opposition, puis Art en mars 1968.

Arrivée à Londres En juin 1969, John Deacon passa et obtint son General Certificate of Education avec 8 O-Level et 3 A-Level, tous avec une note de A. Après 4 ans passés avec le groupe, Deacon joua son dernier concert en août 1969. Il quitta les Art pour se consacrer à ses études, car il venait d’être accepté au Chelsea College de Londres, ou il allait étudier l’électronique. Alors qu’il avait obtenu les first Class Honours Degree pour sa première année, John Deacon changea d’établissement et s’inscrivit au King's College. Bien qu’il ait laissé sa basse et son ampli chez lui à Oadby, après un peu plus d’un an passé sans jouer, il décida alors de rejoindre un nouveau groupe au début de la seconde année. Il convint sa mère de lui apporter son matériel à Londres. Et comme son colocataire, Peter Stoddart, jouait de la guitare, ils formèrent un nouveau groupe avec deux autres camarades de classe, ils s’appelaient les Deacon. Mais John n’était pas très content, il trouvait le niveau du groupe trop faible. John Deacon 54

À ce moment-là, Queen avait déjà été formé par Brian May, Freddie Mercury et Roger Taylor, Deacon avait même été les voir en concert en octobre 1970.

Queen Au début de l’année 1971, il se rendit avec son ami Peter Stoddart et une amie nommée Christine Farnell au Maria Assumpta Teacher Training College. Christine leur présenta trois de ses amis: Roger Taylor, Brian May et John Harris. Et comme les deux membres de Queen cherchaient un bassiste, ils demandèrent à John s’il aimerait faire un essai avec eux. Quelques jours plus tard, il était auditionné à l'Imperial College de Londres et est devenu le dernier membre à rejoindre le groupe en février 1971. Deacon fut choisi pour son talent musical, son calme et ses connaissances en électronique. Les membres de Queen pensaient, en effet, que son caractère était propice à une bonne adaptation et intégration (le groupe existait depuis presque un an) sans trop de problèmes. John fut diplômé en électronique en juin 1972 et commença la préparation d’un MSc. Mais il arrêta définitivement les cours en mars 1974, à mi-chemin de l’obtention de sa maîtrise, en raison du succès obtenu par Queen. Plus tard grâce à sa formation en tant qu’ingénieur en électronique, il construira et adaptera des équipements pour le groupe. Sa plus célèbre invention reste le Deacy Amp, utilisé par lui-même et par Brian May comme par exemple sur le final de Bohemian Rhapsody. Dans le premier album de Queen, on peut voir inscrit Deacon John au lieu de John Deacon. Mais plus tard il demanda que son nom soit remit dans le bon sens. En effet, John n’était pas d’accord avec ce changement que Roger Taylor et Freddie Mercury avaient décidé pour lui. La première chanson qui a été créditée en partie John Deacon fut Stone Cold Crazy sur l’album Sheer Heart Attack, (cette musique est signée Queen). Mais sa première vraie composition personnelle est Misfire du même album. Il eut beaucoup plus de succès avec son deuxième titre You're My Best Friend, qui a été un tube international. En effet, c’était la première fois qu’une musique signée John Deacon sortait en single. En plus de son travail de musicien, John Deacon s’était chargé des finances du groupe.

Dernières apparitions et retraite Le 24 novembre 1991, Freddie Mercury décède des suites du SIDA. Ceci annonce la fin du groupe Queen en tant que tel. Le 20 avril 1992, John Deacon ainsi que les deux autres membres restants de Queen, participent au Freddie Mercury Tribute. En 1993, John et Roger Taylor firent une apparition lors du concert à Cowdray Ruins, interprétant six chansons. Entre 1993 et 1995, John Deacon travailla avec Brian May et Roger Taylor afin de terminer l’album Made in Heaven. Le 17 janvier 1997 il fit sa dernière apparition publique avec Queen à l'occasion d'un Ballet de Maurice Béjart à Paris où le groupe joua The Show Must Go On avec Elton John au chant. En octobre 1997 John Deacon fit son dernier enregistrement avec Queen, il s'agit No-One but You (Only Good Die Young). A partir de 1997 il prit définitivement sa retraite. Ceci est sûrement dû au fait que John a toujours pensé qu’il n’y avait pas de Queen sans Freddie. Ce dernier l’encourageait toujours à écrire et veillait toujours à ce qu’il apporte ses idées au groupe. Quand le chanteur mourut, John fut très affecté par sa disparition. Il choisit de ne pas collaborer avec Paul Rodgers, mais malgré cela, on peut voir sur l’album The Cosmos Rocks une petite note de remerciement à John Deacon. En effet, même s’il ne participa plus aux travaux de Brian May et Roger Taylor, John leur donna son approbation. Mais il fut tout de même mécontent de la reprise de We are the champions par Brian May, Roger Taylor et Robbie Williams. Dans une interview au Sun il a dit : « C'est l'une des meilleures chansons jamais écrites, et je pense qu'ils l’ont gâchée. Je ne veux pas être méchant, mais disons que Robbie Williams n’est pas Freddie Mercury. Freddie ne pourra jamais être remplacé John Deacon 55

- et certainement pas par lui. » Aujourd’hui il vit à Putney dans le Sud-ouest de Londres avec Veronica Tetzlaff, qui est son épouse depuis le 18 janvier 1975. Ils ont eu six enfants : Robert (18 juillet 1975), Michael (3 février 1978), Laura (25 juin 1979), Joshua (13 décembre 1983), Luke (5 décembre 1992) et Cameron (7 novembre 1993). Selon le The Sunday Times Rich List sa fortune était estimée à 65 millions de £ en 2008.

Travaux solos En 1986, John réalisa son premier et unique travail comme soliste. Il forma le groupe The Immortals avec Robert Ahwai et Lenny Zakatek, pour enregistrer un seul et unique single intitulé No Turning Back, qui apparaitra dans le film Biggles, dans lequel John fit une petite apparition.

Ses performances

Instruments joués Deacon joue de la guitare rythmique en plus de la guitare basse, faisant le rythme sur chaque album de Queen. Il joue aussi de la guitare acoustique. Beaucoup de parties de guitare sur Hot Space sont le travail de John Deacon. Il joue parfois du synthétiseur et de la guitare électrique sur ses propres compositions. Il compose souvent au piano, jouant même d'un piano électrique sur You're My Best Friend, sa première composition avec cet instrument. On peut aussi le voir jouer du piano et de la batterie dans Spread Your Wings et One Vision, mais ce n’est pas lui qui joue dans les versions studio des titres. Deacon joue du triangle dans la version live de Killer Queen. Il a également joué de la contrebasse, notamment sur la chanson 39. Brian May lui avait demandé de jouer de la contrebasse en plaisantant, mais quelques jours plus tard, il trouva Deacon dans le studio avec l'instrument.

Compositions Deacon composait aussi pour Queen et comme le reste des membres du groupe il possède aussi son single classé n° 1. Ses compositions sont très variées. Elles vont du pop rock au funk. Il a été l’auteur de quelques-uns des plus grands succès de Queen comme par exemple : You're My Best Friend, chanson composée pour sa femme Veronica avec laquelle il venait de se marier, Another One Bites the Dust, le single le plus vendu de Queen, et I Want to Break Free. Il a coécrit Friends Will Be Friends avec Freddie Mercury et coécrit les accords de The Miracle avec Mercury toujours. Tous sont sur le Greatest Hits II. C’est lui qui est à l’origine du riff d’Under Pressure. Il a aussi composé: Misfire, You And I, Spread Your Wings, Who Needs You, If You Can't Beat Them, In Only Seven Days, Need Your Loving Tonight, Execution Of Flash, Arboria, Back Chat, Cool Cat (avec Freddie), One Year Of Love, Pain Is So Close To Pleasure (avec Freddie), Rain Must Fall (avec Freddie), My Baby Does Me (avec Freddie), My Life Has Been Saved (signé Queen). John Deacon 56

Technique En tant que bassiste, ses meilleurs performances se trouvent sur les chansons Another One Bites the Dust, Father to Son, Liar, Dragon Attack, Brighton Rock, The March of the Black Queen, You're My Best Friend, The Millionaire Waltz, We Are the Champions, Crazy Little Thing Called Love, Body Language et Under Pressure. Le style de Deacon fut rarement rencontré dans des groupes de rock des années 70. En effet, il utilisa sa basse comme un instrument principal et comme instrument rythmique. La basse est l’instrument principal dans Dragon Attack, Another One Bites the Dust, Body Language ou A Kind of Magic. Certaines de ses lignes de basse sont très complexes et difficiles à jouer, telles que The Millionaire Waltz, I'm Going Slightly Mad ou You're My Best Friend. En live, Deacon montra une très grande technique avec de nombreux runs, des walking bass lines et un rapide changement de note. Il a souvent utilisé ses doigts pour jouer, mais parfois il se servit d’un médiator. Deux de ses marques de fabrique sont de lécher de ses doigts lorsqu’il joue et de coincer deux médiators sous son Pickguard. A la guitare, il fit quelques rythmes remarquables dans des chansons telles que Staying Power, Another One Bites the Dust et Misfire. Il composa et joua de la guitare espagnole sur Who Needs You.

Chant Deacon est le seul membre de Queen à ne jamais avoir chanté en tant que voix principale sur aucune musique. Il admet qu’il était incapable de rivaliser avec les trois voix de ses collègues et n’avoir jamais chanté sur aucun morceau studio. Deacon n’est crédité dans aucun des albums de Queen en tant que chanteur. D’ailleurs lors des concerts, il n’avait pas de micro, il n’aura qu’après l’album Sheer Heart Attack, on peut l’entendre chanter sur Liar lors de nombreux concerts (il partage le micro de Freddie Mercury). Lors du concert à l’Earls Court en 1977 on peut clairement l’entendre sur Somebody To Love et In the Lap of the Gods Revisited. Il y a également de nombreux concerts (dont le célèbre Live At Wembley) ou il est possible qu'il ai chanté mais soit mixé trop faiblement dans l'harmonie vocale pour que sa voix soit clairement distinguable.

Equipements Liste des basses de Deacon : • La première basse de John Deacon était une Eko. • Plus tard il utilisa une Rickenbacker 4001, c’est avec elle qui se présenta devant Queen pour son audition. Il s’en servira durant les tous premiers concerts et la session d’enregistrement aux studios De Lane Lea en 1971. • Lorsque le groupe a commencé à enregistrer aux studios Trident, il eut des problèmes avec celle-ci et acquit deux Fender precision 1967 Sunburst Finish avec pour seule différence : un logo argenté et un logo noir. La première est devenue son instrument principal pour les derniers concerts de 1972 et toutes les tournées de 1973-1975. Mais avant A Night At The Opera l’ordre fut inversé. On peut voir la deuxième version dans les vidéos Liar, Killer Queen, Keep Yourself Alive… Ensuite, John Deacon voulu donner un nouveau look à ses deux basses. Il enleva la peinture pour lui donner un aspect naturel. Cette version peut se voir en live durant les tournées de 1975 jusqu’aux tournées de 1985. On peut aussi la voir dans les vidéos de Bohemian Rhapsody, Somebody To Love, We will Rock You ou encore A Kind Of Magic. Et de nouveau, avant le Magic Tour, il décida de remodeler ses basses. Cette fois-ci elles furent peintes en noir. Avec cette nouvelle apparition on peut les voir dans These Are The Days Of Our Lives et The Freddie Mercury Tribute Concert. • Au début de l’année 1977, John Deacon eut une nouvelle basse : une Fender precision Fretless avec des finissions Sunburst, qu'il utilisait pour '39 (émulation de la contrebasse utilisée lors de l'enregistrement original) et My Melancholy Blues sur scène. En studio on peut l’entendre sur My Melancholy Blues ou Jealousy. John Deacon 57

• En 1977, alors que la tournée aux États-Unis venait de commencer, Peter Hince acheta à John Deacon une MusicMan Stingray de couleur sunburst. Il l’utilisa pour cette tournée en tant que basse principale et quelques vidéos (Another One Bites The Dust, Tie Your Mother Down, Fat Bottomed Girls). Du News of the world Tour jusqu'au The Works Tour en 1985, la MusicMan sera utilisée seulement pour des musiques particulières (Sheer Heart Attack, Another One Bites the Dust et Back Chat), et utilisés parfois en studio aussi. • Fin 1977 jusqu’au début du News of the World Tour aux USA, il essaya une Old Fender precision 1954 Masterbuilt. Mais début 80, il arrêta de l’utiliser, sauf pour l’enregistrement de Coming Soon (1979) et dans la vidéo de Back Chat (1982). • En 1980, Kramer lui fit un nouveau modèle personnalisé. Il s’agit d’un modèle DMZ qu’il utilise dans les vidéos Play the Game et Las Palabras De Amor et en tant que basse de rechange durant le Queen Rock Montréal jusqu’au Hot Space Tour. • En 1981, Fender lui conçu un prototype special de Precision de couleur jaune que Deacon utilisa pour l’enregistrement de l’album Hot Space (Under Pressure en particulier) ainsi que les concerts entre 1981 et 1985. Il est possible de voir la basse dans les interprétations lives de Under Pressure. • Au milieu des années 80, une nouvelle Fender precision Elite 1 rouge, lui servit pour mimer des performances durant les vidéos (One Vision, I want it all, Headlong), mais aussi durant le concert au Knebworth et au Freddie Mercury Tribute Concert pendant Radio Ga Ga. • En 1986, John Deacon se sert une Warwick Buzzard couleur café pour les vidéos promotionnelles (Friends Will Be Friends) • A la fin des années 80, un luthier, Roger Giffin, fabriqua une nouvelle basse pour John Deacon, de couleur marron. On peut la voir dans Princes Of The Universe, The Invisible Man et Breakthru. • Pour la vidéo Killer Queen de 1974 (pour la télévision allemande), on peut voir John Deacon utiliser une Fender Jazz Bass couleur café. • Pour ses guitares acoustiques, il utilisait une Martin D-18 et une Ovation. Le piano dont il jouait dans Another One Bites the Dust était un Bösendorfer et dans You're My Best Friend, un Hohner Pianet N. Pour les synthétiseurs il se servait d’un Oberheim OB-X, un Roland Jupiter-8 et un Yamaha DX7.

Discographie

Avec Queen Chansons composées par John Deacon et sortis en singles: • You're My Best Friend [A Night at the Opera] • Spread Your Wings [News of the World] • Another One Bites the Dust et Need Your Loving Tonight [The Game] • Back Chat [Hot Space] • I Want to Break Free [The Works] • Friends Will Be Friends, Pain Is So Close to Pleasure (co-écrites avec Freddie Mercury) et One Year of Love [A Kind of Magic] John Deacon 58

Collaborations • 1983 "Picking Up Sounds" de Man Friday et Jive Junior - coécrit, produit et joue les lignes de basse. • 1984 "It's An Illusion" de Roger Taylor - basse • 1984 "I Cry For You [Remixed] de Roger Taylor - basse. • 1985 "Too Young" d'Elton John - basse. • 1985 Strawberry Switchblade des Strawberry Switchblade - production de l'album. • 1986 "Angeline" d' Elton John - basse. • 1986 "This Is Your Time" de Errol Brown - coécrit et joue les lignes de basse. • 1987 "I Dream Of Christmas" de Anita Dobson - basse. • 1988 "Roulette" de Minako Honda - co-écrit (en faite "No Turning Back" est la même musique avec d'autres parole). • 1988 "How Can I Go On" de Freddie Mercury & Montserrat Caballe - basse. • 1989 "Who Wants to Live Forever" de Ian & Belinda - basse. • 1992 "Nothin' But Blue" de Brian May - basse. • 1992 "Somewhere In Time" de Cozy Powell - basse. • 1994 "Bushfire" de Steve Gregory - basse. • 1997 "That's The Way God Planned It" de SAS Band - basse.

Bibliographie • (en) Queen: As It Began, Jacky Gunn et Jim Jenkins, Hyperion Books, 1994, (ISBN 978-0786880034)

Liens internes • Queen • Deacy Amp • The Immortals • The Opposition

Liens externes • (fr) Queen Planet [54], propose entre autres de nombreuses photos des membres de Queen à diverses époques • (fr) Queen Jewels [56], site présentant la discographie complète du groupe et de ses membres • (fr) Biographie de Queen et ses membres [1]

Sources principales • Cette page est une traduction partielle du Wikipédia Anglais. • Cette page est une traduction partielle du Wikipédia Espagnol. • Cette page se base sur la biographie 'Queen: As It Began' de Jacky Smith et Jim Jenkins.

Références

[1] http:/ / pagesperso-orange. fr/ queen. comic. world/ html/ queen. biographie. html#john. deacon/ Sources et contributeurs de l’article 59 Sources et contributeurs de l’article

Queen Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=61344455 Contributeurs: .renommé 42, 654-umn-by-y, A.R., Afrohair2004, Alchemica, Alexboom, Algernon, Alipho, Alphart, Andromeda, Antheva, Apollon, Applenux, Arnold-layne, Asavaa, Ayadho, BBear, Badmood, Bargain, Benoît Fabre, BiffTheUnderstudy, Bob08, Bobsodium, Boréal, Breakthru, BrightRaven, Bulat, Candyfloss, Capricorn26, Cayzel, Cdang, Chazot, Chic, Chii Neko Chan, Chninkel, Choucroute, Cityhunter, Clavman, Clicsouris, Clio64, CommonsDelinker, Cornibus, Cosmosky, Coyau, Cyberugo, Cypress2008, Cépey, Céréales Killer, D.bredfield, Dakes, Darkoneko, Dav1984, David Berardan, Deep silence, Defnael, Demostene, Desaparecido, DocteurCosmos, Dosto, Duffseb, E-tchocky, Edhral, Elecink, Elfast, Elfix, Elminster, Emericpro, Ertezoute, Esprit Fugace, FR, Fabien HÉRY, Fabrice Ferrer, Faflo, FautVoir, Fimac, Fjaffre, Foolk, Fox Mulder, Franky-Doo-Dy2, Fred615, Freddo, GaMip, Ganondorf, Gdgourou, Ggaarrggll, GillesC, Gorn-wiki, Greteck, Greudin, Gribeco, Grondin, Gugus15, Guilhem, Gz260, HaricotBleu, Hashar, Hatto, Hercule, Herr Satz, Highlander, HopSuisse, Hégésippe Cormier, IAlex, INFO.MUSIC, Ikym, Inisheer, Israfel, JSDX, Jalf17, Jean-Jacques Georges, Jeanne1996, Jef-Infojef, Jmax, Jmex, JoMercury, Jonathan1, Jordane M-P, Juju93100, Julio75, K!roman, Kelam, Kelson, Keriluamox, Kilith, Kineox, Kirtap, KoalaStitch, Koyuki, Kropotkine 113, Kyle the hacker, Kyro, Kõan, Lachaume, Le.Grand.pensif, LeGéantVert, Leag, Leeoneal, Leneu13, Leszek Jańczuk, Like tears in rain, Linumbrs, Litlok, Ludovic89, Macguy, Maloq, Manu1400, Matpib, Maurilbert, Med, Metalheart, Michel BUZE, Mike bzh, Mill3r, Mith, Mmenal, Moumousse13, Mr Patate, Mr. Frank, Mycroft, Necrid Master, Nico2L1989, NicoV, Nicolas Ray, Nirvanagregs, Noar, Nono64, Numbo3, Oblic, Ollamh, Olmec, Oroth, Orthogaffe, Orthomaniaque, PV250X, Papatt, Passoa15, Patapiou, Patico, Paul-L, Peter17, Peterk983, PetetheJock, Phe, Pierretaquet, Pipiloulevrai, Pixeltoo, Pontauxchats, Punx, Raphif96, Replyturns, Robert.andretta, Romanc19s, Roucas, Rémih, Sakharov, Sam Hocevar, Sebjarod, Sebou2mars, Sevenstones, Shawn, Sherbrooke, Shingo, Siren, Stanlekub, Steevo, Stoffer, Stratocaster, Stéphane33, Supergirl666, Szdavid, TABOG2003, Tarap, Tavernier, Tg26, The Obento Musubi, Thebab05, Tibauk, TigerSoSweet, Tiubuk, Tognopop, Tom, TonyL, Tos42, Traeb, Trilibibi, Tydom, Vanrechem, Vickk, Vincent1969, VincentG, Vinni-Puh, Vito Corleone, Vlad09, WINCUSTOM18, Wanderer999, Xic667, Zelda, ZeroJanvier, Zetud, Ælfgar, 595 modifications anonymes

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Roger Taylor Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=60969691 Contributeurs: A2, Alchemica, Alexboom, Atpnh, Badmood, Breakthru, Candyfloss, Clio64, Dakeo, Dav1984, David Berardan, Diamond444, Dr bob, EmDee, Forzaambro, Ggal, Gzzz, Jef-Infojef, Jmax, Leag, Lysosome, Maggic, Maloq, Marc Mongenet, Metalheart, Paqpaq94, Pfinge, Pok148, Punx, Rocknrollloser, Romanc19s, Seventh, Ske, Strato, Stéphane33, Valérie75, Vero444, Vonvon, WINCUSTOM18, Yukimusha, 49 modifications anonymes

John Deacon Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=61437594 Contributeurs: Aaton77, Acegikmo1, Alchemica, Alexisbietti, Applenux, Badmood, Clio64, Cymbella, David Berardan, Elg, Fabrice Ferrer, Forzaambro, Maggic, Maloq, Msieurduss, N'importe lequel, Nobuta, Notafish, Oxxo, Punx, Ranulf, Rocknrollloser, Speculos, Steff, Valvino, Vonvon, Youpimatin, Ælfgar, 32 modifications anonymes Source des images, licences et contributeurs 60 Source des images, licences et contributeurs

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