Ousmane Sembène Djibril & Wasis Diop
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James Webb There Is A Light That Never Goes Out (2015) (isiZulu version), unique piece. Typography by Lynne Stuart. Courtesy of the artist, blank projects, and Galerie Imane Farès. 13 87 197 contributors About artists jareh das ousmane sembène omraam tatcheda syham weigant djibril & wasis diop em’kal eyongakpa cinéma cameroun japon andrea paganini mambéty hervé youmbi farah clémentine melissa thackway barthélémy toguo cinema cameroon japan cheikh ndiaye dramani-issifou alain gomis marc padeu saad chakali pélagie gbaguidi 16 melissa thackway 94 nelson mandela 200 oussouby sacko kara walker interview with stef yamb moshekwa langa 26 diop mambéty marie roger biloa 210 mabeye deme yasmina alaoui elena korzhenevich nelson mandela moshekwa langa 36 moataz nasr 104 conversations with 214 king houndekpinkou simon njami themba tsotsi simon njami emanuel tegene 40 alain gomis 222 thouhami nadine bilong marème malong ali tnani 116 marème malong ennadre les rencontres du flm dagara dakin marylin douala bell admire 46 documentaire de redeyef 122 SUD2017 228 an essay on the marylin douala bell dramatic art of kabuki landry mbassi cécile bourne farrell kamudzengerere curating african flm bonaventure soh em’kal eyongakpa oneika russell 54 a transpoetic of « la place de l’humain » the african presence cécile bourne farrell 232 yoshiji yokoyama bejeng ndikung hervé youmbi moataz nasr in the world bonaventure soh 236 megumi matsubara kidi bebey landry mbassi soly cissé bejeng ndikung anne bocandé achille mbembe samuel Fosso with french 134 em'kal eyongakpa nicolas mongo béti yvon tchatchoua and english texts léolein ngassam 144 états d’urgence martin-granel samuel n’ja kwa esthétiques élise atangana jean pierre bekolo salifou lindou hako hankson 152 landry mbassi olivia anani christine eyene 65 joel mpah dooh 164 achille mbembe ana welter oussouby sacko louis epee mbounja mabeye deme 170 mongo béti guy woueté bili bidjocka sylvie chalaye thouhami ennadre dak’art 178 samuel n'ja kwa pascale marthine chahrazad zahi king tayou 182 jean pierre bekolo 2018 gary van wyk houndekpinkou boris nzebo 188 christine eyene suleiman suleiman yoshiji yokoyama jean michel dissakè 70 pélagie gbaguidi marie roger biloa megumi matsubara hervé yamguen 74 moshekwa langa simon njami chourouk hriech beya gille gacha 78 l'heure rouge the red hour jean-david nkot simon njami serge mouangue wilfried nakeu artists art we are cultural & scene 54 bonds contributors Barthélémy Toguo Natural Light (2009) Encre de Chine sur papier Courtesy of Bandjoun Station, Cameroon and Galerie Lelong & Co. Paris Touhami Ennadre Dipanda soup (2016) Acrylique Beyala soup (2016) Acrylique et sérigraphie sur toile et sérigraphie sur toile Cheikh Ndiaye Cinéma ABC Dakar, Senegal (2015) Mixed media on canvas Courtesy of the artist & Galerie Cécile Fakhoury Collection du Centre Georges Pompidou Eto'o soup (2016) Acrylique et Marc Padeu sérigraphie sur toile Manu soup (2016) Acrylique et sérigraphie sur toile Em'kal Eyongakpa Untitled (letters from etokobarek) (2014) Courtesy of the artist Kara Walker Masks (2015) Watercolor on paper © Kara Walker, courtesy of Sikkema Jenkins & Co.,New York. CAMEROUNCAMEROoN goddy leye mongo béti koyo kouoh omraam tatcheda célestin monga simon njami achille mbembe hervé youmbi barthélémy toguo alioum moussa marc padeu samuel fosso yvon tchatchoua léolein ngassam calixte belaya marie-ann yemsi salifou lindou pascal kenfack hako hankson yves chatap joel mpah dooh jules bertrand wokam bili bidjocka élise atangana pascale marthine tayou boris nzebo hervé poumo kameni pierre christophe gam hervé yamguen kristine tsala samuel dallé blaise bang beya gille gacha léonora miano nantze spee jean-david nkot angèle etoundi essamba louis epee mbounja louis philippe de gagoue serge mouangue wilfried nakeu nadine bilong manu dibango kidi bebey francis bebey marie roger biloa guy woueté jean michel dissakè osvalde lewat marème malong ginette fore daleu pascale obolo marylin douala bell landry mbassi samuel n’ja kwa christine eyene joseph francis sumégné em’kal eyongakpa luc fosther diop bonaventure soh bejeng ndikung koko komegne jean pierre bekolo Samuel Fosso Martin Luther King Speech (2008) Courtesy of the artist & J.M. Patras Paris 124 Pendant que l’essentiel de la La naissance du SUD (Salon Urbain diaspora africaine de l’art se le salon urbain de Douala) est très fortement lié à la pressait à Bamako pour Les de douala fondation de Doual'art en 1991. Cette Rencontres, se jouait à Douala un année, 1991, est un moment particulier rendez-vous essentiel du continent. raconté par resté dans les mémoires comme étant Le SUD (Salon Urbain de Douala) celui des villes-mortes. Elle coïncide réussit à proposer tous les trois marylin avec le discours de la Baule durant ans un rendez-vous réellement lequel François Mitterrand décide orGanique ouvert sur la ville et avec douala de conditionner la relation France- une programmation internationale Afrique, à une demande formelle de qui transcende le panafricanisme bell démocratisation dans les pays africains. de rigueur ailleurs... Elle est aussi Cela a été entendu par différentes la seule triennale qui propose populations des villes africaines qui des œuvres dans l’espace public à text syham weigant ont exigé des dirigeants cet effort destination des habitants, de leur de démocratisations. Au Bénin, ces confort ou de leurs aspirations demandes ont été entendues, le esthétiques. Ne se sont pas Président a quitté ses fonctions dans trompées quelques têtes bien faites la sérénité suite à cette conférence. du continent qui ont tous soutenu Forts de cette expérience entendue et cette édition. art contemporain vue, les Camerounais ont investi la rue, Au fl des lignes suivantes,la pour revendiquer fortement la même Princesse Marilyn Douala-Bell, chose mais cela s’est soldé par un co-initiatrice de cette triennale avec durcissement coercitif par l’État. Didier le regretté Didier Schaub restitue Schaub et moi-même, cofondateurs l’histoire de cette épopée. Cécile de Doual'art, et surtout Didier, mon Bourne-Farrel, commissaire de la époux, qui était historien d’art, et triennale explique sa méthodologie amoureux de cette ville par l’amour pour accoucher de cette édition qu’il me portait a toujours eu le désir de particulièrement réussie. féconder quelque chose ici, à Douala. Simon Njami, a animé pour le Il a alors décidé d’inviter les habitants « Off », son désormais essentiel de cette ville à comprendre que la rue atelier AtWork. leur appartient, et que la rue n’est pas Bonaventure Soh BejenG Ndikung seulement un espace de revendication, a brillé pendant les rencontres Ars mais qu’ils doivent aussi lui trouver du & Urbis par une lecture dont est sens… C’est de ce moment particulier publiée ici l’intégralité. qu’est né Doual'art en 1991, car ces Chourouk Hriech revendications de rue avaient tout de 1ere rencontre avec Douala 20 (2017) même abouti à la liberté d’association Courtesy of Doual'art et Galerie Anne Sarah Benichou en décembre 1990, et nous sommes nés peu après en mai 1991. Cette approches ont émergées et les artistes de devenir cette grande ville portuaire. l’objectif devient alors de transformer possibilité que nous nous sommes nous ont beaucoup aidé à regarder On s’est mieux organisés dans la l’espace public que l’on voulait améliorer, ouverts à nous-mêmes nous a permis la ville différemment et ensemble avec collecte d’informations, des enquêtes enrichir en termes de confort. La ville de tester des choses. En 2005 des les habitants. On a toujours eu des dans des quartiers pour comprendre devient un espace de réception. amis ont été réunis pour commenter diffcultés à mobiliser en nombre mais la relation des habitants à l’eau aux Le SUD a comme fonction de créer et évaluer nos réalisations et parmi les l’intérêt pour nos activités va crescendo. mythes de l’eau. Ce que j’aime dans des polarités, ou des moments où recommandations de ce groupe il y avait La première édition nous a permis par ce projet c’est que tout ce que nous les habitants de la ville doivent se celle de créer un événement périodique exemple d’evoquer la petite économie développons comme éléments de repositionner, en créant des repères. qui a pris ce format de triennale. avec une très belle parade de conversation intelligents, intellectuels, Le SUD est né en 2007, nous en sommes Pascale Martine Thayou qui comprenait documentés s’appuie sur ce que les Syham Weigant au 10e anniversaire et à la 5e édition. des personnes marginalisées ou artistes nous mettent à disposition: ils Pour le SUD2007, on était dans cette encore une parade de mototaxis, choisissent les sites, les modalités… recherche de sens pour les habitants qui était alors un phénomène encore Pour ces deux premières éditions, le et des formes d’engagement que nouveau, apparu au lendemain des format était celui d’une exposition qui pouvait prendre leur investissement villes mortes et des années de braise change à partir de l’édition suivante. de la ville, dans les espaces où ils des années 1990 durant lesquelles Pour le SUD2013, on est entré dans vivent, et où ils n’ont pas accès à l’art, les transports avaient été arrêtés. une dimension plus philosophique, au plastique, à la représentation. En Pour le SUD2010, le thème était l’eau et cette édition s’appelait métamorphose 2007, le premier festival portait sur la ville, la ville de Douala est née avec et il s’agissait d’une fusion avec des la ville dans tous ses états. Diverses son feuve, avec l’eau qui lui a permis habitants, des sites spécifques et 126 Cecile Bourne-Farrell est Syham Weigant : La triennale Avec les artistes et la petite équipe dans les manuels scolaires d’éducation des savoirs, un rapport au monde réel, SUD2017 universitaire et commissaire de Douala présente une identité de Doual'art pour ce SUD nous avons civique.