CONTRJ UTION ETUDE DES FILI LEGUMINEUSES DE BAIBOHO ET B UR TSIRIBIHINE

CAMPAGNE 1998 : ETAT DES LI PROPOSITIONS

réalisée par Hélène SPECQ

Pour le PAEA aux Exportations Agricoles) .v.au.au<:I Avec un appui méthodologique et documentaire du CITE (Centre d'Informations et Novembre 1998 RESUME

Sur lM balboho de li:! TSlriblhme sonl cullivées en saison sèche quatre En revanche, la pérennité des productions de haricots btancs el marbres Légumineuses pnnclpales le tsiaslsa, à (<'lIson de 1 000 :il 1 500 TIan pour l'exportation esl remise en cause, comme celle du pOIS du cap entre exclusIvement pour le marcM national. la lentille et le haricot marbré, Tuléar el : bien que le marche de ces trolis prOduits SOit environ 150 Tian chacun excluslllement pour l'exportation, et le lingot tmportanl sur l'Océan Indien et l'Europe, la qualité des produits malgaches blanc dont la production hal'liluelle avoIsine les <1 000 Tian donl 75% pour est sérieusement détériorée et les contrats se raréfient. La perte de iexportatlon Ces cultures de décrue sont des cultures de rente qualité est due il ta forle dégénérescence des semences, CelleS-CI sonl traditionnelles dOn! la rentabilité actuelle est bonne, Quoique incertaine, majOl'ltairement constituees depuis de nombreuses années par ,es écarts pour les ploducteurs, Ceux-cI SOrlt essentiellement des migrants, de lriage ou, au mieux, par le toul-venant non trié, Or, SI tes exportateurs d'InStallatIon plus ou mOins récente, qui assutenl aussi une production souhaitent investir dans la distributIOn de semences améliorées, ris ne riZicole fortement (ragillsée par les passages de criquets, Les techniques peuvent la mellre en œuvre: la majorité des producteurs ne pourront pas de production des Légumineuses sont globalement bien mailnsées EH les leur acheter ces semences améliorées au pnx réel, Il leur raudrslt donc coliditions pèdo-cllm2tlques permettent d'obtenir régulièrement de bons avancer ou subventIOnner ces semences aux producteurs, maÎs rendemerns sans In!rants (pas d'imgahon, pas d'engrais. faible pression l'expélience prouve qu'ils ne récupèrent que rarement cet InveStiSsement, phytosanitaire) Ces COrldlllOns son! aussI favorables à une bonne qualité la ooncuaence venant collecter là où Ils ont distribué La Situation est donc du prodUit bloquée et c'esltoule la filière qui est menacée.

les collecteurs de ces Legumineuses sont une vingtame, les exportateurs Afin d'assurer la pérennité li l'e)(porl de ces fdlères qUI partiCipent de façon 51X a huit el la concurrence eSI lelle que les marges prises

23 \lOTIVH10N l'T STRAI(.Glf, 1)1 , ,lé 1'1,'1" . 1 A 1'0!!\1,\l101'< Ill: 1'111,\ "",10 1. L\ PRODl:CTIO-; .. ,...... " ...... J !. I.i! lin«", blanc, ." , 30 .. !'K(lJH cTl t l~;-: n Il \Hl f \! 2. l L 1 l\,."", ild~llp.: {!Nl1lllMlh le" '-'I)0f't:Jlcit(:i 1,0 1 Ilf.' LWL·\II~Enl,' l !'l'il\ 1::1' '1111...1 10,\r , Il.-'''l''' l'RIIo:CU"\I'\ 2 \ 2 2. Srmlègic Je (IUcl~u..:~ (H1l.f1.>. al,."k:\l~ . 11 2,),1,), Du pI;, 4..."XpoJ1JJlion ,u; prfwJuL!~'Ul . t., fonlla(iOIJ; du pn\ DL ET TO:-;" ~GE;;, " .. ~ 14 Lès m,n;hés il l'exportal;OP. " I.J .. 5 J. "' J /.1' ,!/(lrnr{- ~ 2.J,2, l, '0'" de ,,,virnl J·OU ,7 ." \1 2.32,1, Le mard,é" ,'expOl1, ,; 7 1 J } 10 1, 3,3. /,(1 ! ,('mJUf' ;,..., /,1 ~i'ml,\ 1 J .' 1/ .L~J,!, L'(il'it tl.: ~s 1 -1 ~ I.e fardage '" """" . , , " " Il 2.3 3 2, te fI'Ial'Cht ~ !'expôrulioti ,') ] 1 J.' , ],J,.$. Le Tsitwso 3') Trml.C!,"'" }/"qu COIl~CN 1 J EVOLUTION POTENTIELLE DE LA FI LfÈRE ...... ,...... ~I> 1 4T1F Dr) (11.-\1\01;$. COlT DES PRfST nlo"s [T TE>jPS or TRAV.\.IL. PAR J. 13 ) 1 LE LINGcrr , /.J J,2, ltMARIJRIo .;] (,ÏWrgi/S dé seme1lUS, , , , !J 3) L\ l.ENTILLE . 5.': ;m"r!Jssem,'nI dli !1lalérid "Jj 1.. LE TSJASISA .12 1 /, lh'lll \11.;"1' ,,[SI'RE' [, 'iS 15 1 ~ 1 U,lenlllle /6 J. PROPOSITIONS O·ACTIONS ...... ,...... , J2 /,6, J [\la,wu ri /6 4 1 }\>lÉLlORER LA Ql' '-'.!TÉ, " • , " .m " , , , 1 ~ .', 1." 16 -1 / ,. Le Mornyi J '" J le /7 -1 / ), Le Lmgol. , ! ;) { l ' Imhl~rl1J1'" . 17 ...Ll. 1i\'Tl~On( Ill,;', J)J" NO( IVI":l 1 rs Jt>.h,\ '1 ("Ill j" 111 HI '1 \lIlIll'!' lu'\n I{\ "1 ,'1 I~_\!'JO'J(H \11i:I~J n 1~!:\i1 \!IO'! \. .j \ Al ,(iMFN l'fit 1. \ V(! 1'1" '1 li 'II" J.IIl;l"URI 17 .J J J Amélicrer l'itinéraire technique pour ougmel11eJ' Il: l ,~ D[ CIIOL\ (01 DE \;0'\' CIIOIX) 1)[ U LtOUH"El'Sl Ct'LTI\ tr -131 _Ll,] J \';;IUF .. k tillti;lil'tU'(l;\tVr..: XUp.ph.:Hh.':!l1ZH:i\! LA CO\I:\IERCt.... lISA TION " ...... """...... 2.5 ·1322 Am"!i",,,r 1" IX"': 43,23 Donner ,ccts l des tlJ1an<·clDenls 25 26

2 1. LA PRODUCTION

1.1. Origine des producteurs et habitat Les villages sonl situés en hauteur, à dlslance des baiboho Inondables Chaque producteur construit donc un abri précaire sur son balboho afin d'y Emre Miandnvazo et Belo, la population originaire des lieux est l'ethnie vivre avec sa famille durant la pénode de cuilure (cf photo 1) Cetle sakalavo, mais au debut du siècle s'y fixaient des migrants d'ollglne migrêllion entre la maison du village el l'abn du baiboho peul se taire merl";! ou betsileo Cetle zone le long de la Tsmbihlnê accueille quotfdlennement, pour quelques jours ou pour IOule la saison. Id largen1enl les migrants et fiombre d anta"droy y vie'1nenl depuis le sud distance entre les deulC Des producleufs peuvent en effet habiter a du pays Cenalns SOnt arrivés Il y a plus d'une génération, d'lfjUlfeS depuis proximité de leur nzu!:re de $'1I50n de,s plUies, a 20 km de leur balbcho une dizaine d annees Ils son! Installes el quand on leur demande d'oû Ils cultivé en saison sèche Les migrants temporaires ne possedent sont orlgll'\;!lreS, leur première réponse est « d'ICI}} Ils sont bien Intégrés généralement pas de m"uson au village et (eSlem aussI la saIson au et sont generalemel1l propnélaires Cie terres qu'Ils On! eux-mêmes balboho dérflchees ên .3rr1vafî( Ces terres servaient de pâturage extensif aux zebus. alors repousses dans les collines, à une vingtaine de kilomètres du fleuve En revanche, d'autres migrants antandroy Viennent sur les o,lIboho pour les SIX mois de culture puis repanent chez eux ou dans d autres zOCles Ils sont alors locali;lIfes Enfin une aUlre dominante eSI la prés"nce des arH3lmoro. originaires du sud-est. qUI viennent sur la zone pour proposer leur main d'œuvre en partIculier au moment du défriChement

PllOto ,"'1 ~albolJo il 8egldro Ali premier plan: zone de bat/age de lalMlllle

Ali second plan abri temporaire pour la salSOIl de cullure sur balbollo 1.2. Recensement des Légumineuses cultivées sur la zone: bassins de et

Tableau 1

Nous avons noté en gras le nom qui servl(a à nommer chacune de ces LégumH1eu~s dans la suite de ce ,document.

Nom local Nom sur le marché Nom sur le marché Nombre de Jours du Quantités approximatives Bassin principal de euro lien américain semis à produites sur la zone en 98 production T sïasisa mavo Ambénque jaune Rice bean, yellow La floraison: 71 1000 T Région de 8elo, la récolte : 134 A partir de Betomba mbérique vert Mung bean la floraison: 63 20 T idem

Lingot blanc G(eat Northern 1500·2000 T Région de Miandnvazo, jusqu'à vulgans) Marbré rouge Speckled red La floraison: 47 100T Région de 8elo (Masoanvo. Anklrondro) vulgan!>} la récolte ' 85 Lentilles Lentils La (Ioraison ' 150-200 T la récolte : 130

Voanemba mena Ou lOI)' Nlébé rouge Crowder pea La fIors,ison : ( :;--J l'autoconsommation (Vlgna Ungulculata) La récolte 120 , Voanemba fOlsy ou 10lY Niébé blanc marqué Blackeye pes la floraison 67 rare (Vlgoa Unguiculata) La récolte 120 Tab/eau reprenant en partie des dOcuments USAID

les quantités produites sur la z.one ont été estimées ;Ii partir des enquêtes début des années 80 D'autre part, nous n'svons pas éludié en délail le , auprès des collecteurs el exportateurs La production de lingot les années niébé, car il occupe une place marginale sur la zone. culhvé en faible précédentes elait de 4 il 6 000 T. celle de isiasisa autour de 1500 T, En quantilé essentiellement pour l'autoconsommation Cependant, il s'y 1980, dans la région de Belo, il se produisait 1000 il 1500 T de marbré et développ,e lrès correctement 600 T d'ambenoue ver!. maiS pas de tsiasisa. Ce dernier a été introduit au 4 d'espOIr a une recolle prochaine du maïs. Ces phènomenes d'ensablement 1.3. types de sols sur les baiboho son! particu'lerement importants dans la zone proer,e de Mlandrivazo, en par1lculier a cause de berges sableuses denudees très friables, mais On appelle baiboho ces terres pénodiquement inondées par les crues existent tout au long de la Ts,(ib,hlne, Un fort phénomene d'ensabjemenl a des Ileuvas On d.stlngue alors les ba,boho hauts, inondés seulement en particulier aussi èté obseNé sur une partie des balboho du village de quelques Jours par an et pas tous les ans, des balboho (< baS » m~lIs ce Koromby, dans la deuxième gorge, lerme n'est pas utmsé) annuellement inondés de 15 jours là deux mois, emre decembre el mars Baiboho est presque synonyme de fertilité. appellation tres significative, Pourtant celui QUi parcoun les baiboho entre Mlandrivazo el Belo est frappé par l'extrême hétérogénéité des sols' seralent·ifs tous (ertlles dans leur di\lerSlté .,

la fertilité provient des allUVions, arrachees aux terrains en amont, transponees par le fleuve, et déposées Irregulièrement sur l'ensemble des baiboho en fonC\lon du relief de ces derniers, de leur prOXImllé au fleuve e~ du débit du fleuve, C'est ainsi que selon le5. endrOits, Il se depose plus Ou moins de particules grossières a saVOir tes sables (50- 200 microns), d'elémenlS plus (ins les limons (2-50 microns) ou encore pluS fms les argiles (0-2 microns) Avec Uî\ debit élevé, ce sont sunout les particules grossleres qUI se deposenl Lé lit habituel du fleuve maÎs aussI les wn.::s legèremem deprlmees où l'onde de crue s'engage, sont alors sUjets 31.! depot de sable, Des terrains auparavant Irés fertiles peuvent ainSi se tfOuver recouverts de 30 à 50 cm de sable, sUite il uné Crué Les deux photos Ci après illustrent ce phénomeM la ,Jhoto 2, prise sur les balboho de Tsinjorano, est d'un terrain cultIVé en hancots en Pholo n02 balboho ensablé de Tsm)orono SUife à la crue de 1998, 1997 situé sur un nouveau passage d'eau lors de la crue 98 et dL.:jourd'hul recol.!ven d une épaisse couche de sable qul laisse peu

5 La pholo 3 est p;lse a 8erevo, et Je même phenomene a éte observe en Nm,s avons aussI observe a Ampleka sur une bande de 30 m de large, face de TSJramana sur des balboho à 100 m du fleuve, s'est deposee correspondant a un passage d'eau particulier, un terrain recouvert de 30 cm lors de la crue 98, une couche de 40 cm qui en septembre forme d'un sol rouge à la structure compacte (en petits blocs) qui laisse penser a cïenormes blocs compacts separes par de grandes fissures Ces un sol ferrugineux lessive, mais nous n'avons guère d'elements pour dernleres font croire à des fentes de retrait argileuse: cependant, Il nous confirmer celte hypothèse Cette bande était en tout C<3S impropre à la semble qu'il S agit pnncipalement de sable en structure feuilletée la ,culture du haricot depuis celle année, contrairement au terrain vOIsin Le Culture y reste poss,ble a condition de semer dans un trou à 20-30 cm de maïs y poussait assez diffiCilement. profondeur: loutelois, le developpement est limité au départ par celte Tout sol de baiboho est amsi sUjet à une évolution permanente et Inattendue forte profondeur (manque de lumiere) et surtOut la strate de bonne terre lors de chaque crue, On peul néanmOins distinguer tmis grands types de Jôldis en sur/ace es! encore a 10-20 cm en dessous, Les rendements s'en sol trouvent sévèrement affectés des sols à dominante limoneuse: sols limoneux a limona-sableux de structure grumeleuse Ils sont abondants dans la région de Mlandnvazo el sur la (Ive drOite de la TSiriblhme entre Begldro et 8erevo Ils som propices il la culture des haricots, Plus cette SIrate est profonde a'/anl d'atteindre une couche de sable (nous en avons observe de 50 cm il

1m), plus le sol resle longtemps hllmldiru~ el meilleure est la prodUClion en quantité et en qualité, le hancol est en effet le plus sensible a la sécheresse lors de la phase semis-levée (pas de problème il priori a cette période) et durant toule la floraison, soit 30 il 45 jours apres le

semis Une strate limoneuse suffisamment épaisse et un semis aSSêZ précoce (avant fÎn mal) permettent de lever cette contrainte

des sols il dominante argUeuse: sols argilo-limoneux ou algilo­ sableux, voire Iimono-argileux Il est difficile de raire la distincUon à l'œil Photo n' :3 , MioOho de 8erevo couche sablo-arglteùse en feUil/els déposée mais le tes! du boudin permet d'avancer l'hypothese de 20 il 30'1, lors de la crue 1998, d'argile Ces terrall1s seraient plutôt propices à la culture de la le nI/Ile a

6 conOlllQn d elre semes suffisamment IÔt (avant fin ma:), afin que balboho Ils sont uniquement cultivables en tSl3sisB el ambérrques qUI

1 humldlte y SOit enoore suffisante au moment de la floraison, A ce résistent le plus a la sécheresse Le ts,asisa développe aussI un systeme stace la lentille est en effet fonement sensible au stress hydrique raClnalre profond qui lUi permet une alimentation hydrique suffisante,

Ensuite, elle redoute un excès d'eau, problème qUI ne se pose pas sauf SI le sol est vraiment trop sableux e..! SI la couche mférleure, en sur ce type de terre, filtrant malgré la presence d'argile, Ces terrains sable, est très proche se rencontrent à Begidro, Berevo et Surtout dans la basse vallée de la

TS Illbi h 111 e nota mmel1t il Anklrondro, Ankazaberavy. ,(.,mbalO mais il es! a nOler que sauf à TSlmafana, tous ces lieux Tous ces sols sont des sols peu évolués d'apport Ils sont très pauvres en favorables a la lentille som situes près d'un lac D'aulre part, deux m31ières organiques Ils sont soumis il des chqcs Violents la force phySIque autres zones que nous n'avons pu e!udier car élOignées de la des crues (mëme SI nous n'avons pas eu de témoignages d'érosion Ts,ribll1lne et peu accessibles, sont grandes productrices de lentilles. Importante de terre par la crue. mais plutôt d'apports, bons Cu destructeurs) ri $ agi! de la zone de Soaserana·Tsaramandrosa, li 12 km de Begidro et les chocs hydnques' inondation pUIS longue saison sèche, Ces et de celle d ,(.,ntsoha tOute deux sont situées sur des baiboho le long phénomènes sonl gené(alement destruclurants el fragilisent les Sols Ces d'afflLlel1ls de la TSlribih,ne, Ces z.ones proches de lacs ou le long sols sonl donc il travailler au bon moment et sans violence supplémentaire d'affluents pourraient laisser penser a des alluvions diffè-rentes de en particulier sur les sels limoneux Ires facllemenl battants, la pulvérISation à ,,,Iles déposees habLluellement sur les terrasses le long de la disques esl il déconseiller; sur tous ces baibohos, l'utillsalton d'engins TSlflblh,ne. Ces zones SOnt generalement aussi favorables .il la lourds, type tracteur, sur des terrains encore humides. peul entrainer des production de haricots. tassements importants. l'observation en avnl·mai serail indispensable pour porter un diagnostic pertinent sur le travail du sol et aussI affiner les Des sols il dominante sableuse: SOls sabio-llmoneux. Ils sont trés caractéristiques des sols de balboho sechants On les trouve Surtout sur les parlies plus hautes des

7 1.4, Itinéraires techniques des différentes Légumineuses

Tableau 2 Tslaslsa Ambérique Lingot blanc Lentilles défrichage Dès le retrait de l'eau: courant Fln mars Fin mars-avril Aucun en général après mars. une culture de lentille l'année passée Préparation de 501 Aucune en Qénéral Aucune en oénéral Labour + herse' avril-mai Labour + herse :avril-mal Semis Date Courant mars, voire lout début Début avril: Du 20 avril au 20 juin. Mai-juin. avril: Densité en poquets distants d'1m50 il 2m en poquets distants d'1m En ligne derrière la raie de charrue. En poquets distants de

en tout sens, soil2500 à 4500 en toul sens, soit 10 000 · tous les 10cm sur la ligne, 30 cm 30cm, soit 70000 trousJha, 1 trousJha, Irouslha, en interligne, soit 120 kg/ha de à 10 à 30 gralnesltrou, SOit 5 kg/ha de semences. 5-10 kg/ha de semences semences. Profondeur: 5· 10cm 25 à 50 Kg/ha de En poquets distants de 30-40cm, semences Profondeur Profondeur faible (2cm) car sol · soil 60 000 trous/ha. SO kg/ha de encore très humide. semences. Profondeur: niveau de Profondeur : niveau de l'humidité. l'humidité ou l'lIveau proche A la volée. suiVI d'un passage de de la bonne terre. · herse. 150 kg/ha ? Sarclage Vues la distance entre les trous Généralement 1 seul o ou 1 sarclage: 1 sarclage obligatoire [ et la précocité du semis, les sarclage nécessaire. (trous 3-4 semaines après semis. adventices trouvent toutes les plus rapproChés que pour le marbré, généralement 0 conditions pour repousser, le tsiaslsa el semis sarclage. sarclage est indispensable, au postérieur). moins une fois, Ceux qui en ont la possibilité disent passer deux fois, Arrachage Fin juillet·début aoOt. Fln Juillet-début aoOt. Août-début septembre Septembre L'enraCinement étant profond, ils Arrachage puis séchage 2-3 jours tiges Arrachage puis sechage 2,[ coupent la plante au collel à retournées sur le champ. 3 jours tiges retournées sur l'angady. le champ, Battage Trés facile Difficile facile Très difficile Vannage Dans la foulée du battage s'il y a Dans la foulée du battage (3 battages, 2 tamisages - du venl, s'il y CI du vent vannage) Pailles (utllîsation) Très apprécîées pal les zébus souvent brOlées (dures) Appréciées par les zébus brûlées

8 Commefllafres Le tSlasisa et l'ambénque sonl eux géneralement sarcles maiS tôt en saison, avril-début mal, el les adventices ont alors l'humidité necessaire pour se Les surfaces cultjyees en Légumineuses sont très I/anables de :3 000 m1 développer à nouveau' SI un deuxième sarclage n'lmeNÎent pas (cas à 2S ha par exploitant. Elles dépendent suMout de la surface en propriété, semble-HI général), le champ est la aussI envahi après récolte el nécessite de la capacité finanClere â payer de la main d'œuvre, voire de la location un défnchage en mars de terrain EH de la surface de riZière de saison sèche

1.4.1. Le défrichage

Le travail necessalre au moment du défrichage dépend de l'étal de developpement des adventices avant la saison des pluies qui dépend lUI­ mème de plUSieurs facleuts Le type de baiboho, certains semblant en particulier très propIces au développement des roseaux (<< bararata »), d'autres pas du tout MaiS facteurs 2ssentlels pourraient élre les suivants

Nombre et moment des sarclages sur la culture précédente la I"ntlile est systematiquement sarclee en Juin el les adventices ne ""poussent pas par la suÎle' de plus, apres recolte, les pailles sont bnJlées su,. le champ probablement avec tes quelques 'adventices qUI auraient loulelols pu repousser, le champ est donc totalement propre Photo n' 4 . baiboho de Tsarafidy â la mi-septembre 98 Champ de Lmgot blanc en octobre el ne nécessite aucun défrichement en avril la charrue récolté en aoûl. dépit largemenl envahi par les advenrlces, eSI alors directement passée En revanche, le sarclage n'est pas systematiquement pratiqué sur le haricot (nous y el L'époque de récolte tSlaSlsa et ambénque sont récoltés en premlèr. fin lorsqu Il ne l'est pas, lé champ est rapidement envahi aprés récolte, ce JUIllet-début août, ce qUI laisse Ioule la place aux adventices pendant un qUI nécessite un defnchage en avril suivant (cf photo 4) long temps enSUite pour se développer A l'Inverse, la lentille reste la plus' longtemps en place. Le nombre d'années de cul!ures de la parcelle e! l'entretien aussi l,rée par les zebus En revanche, leS parcelles destinees au tsiasisa et passée de cette parcelle une parcelle uès régulièrement sarclée à l'ambérique ne tant que rarement l'objet d'une préparation de sol, ou alors

depuis des annees se resali! très peu et le defnchement est alors SOlI un Simple labour dont la fonction es! de remplacer le défrichage_ (seîle soit inexistant, Pour la cullure du hancol, les coûts relellés du labour SUIVI du hersage, La venue ou non de pluies précoces: par exemple, il a plu cette varient entre 100 et 125000 FMG/ha, main d'œuvre el location du maténel annee en septembre, ce qui a largemenl favorisé la pousse des avec zébus compris. Toutefois, dans certains villages, l'on nous a Indiqué adventices que ce prix variail en fonclion du prix de venle du haricot l'année précédente Nous avons d'autre part vu lin septembre, un agriculteur défricher une Pour la culture de la lentille, les coûts des prestatlons sont parcelle non cultivée depuis plusieurs années, ainsi afflrme-t-il pouvoir systématiquement surévafués par rapport au haricot - la main d'œuvre fait passer directement la ChatNe en avnl. ou en 101.11 cas n'avoir _qu'un valoir la forte valeur que le propriétaire de cette culture retirera de

défrichage léger a assurer leur Iravail pour augmenter ses tarifs Les prix relellés du labour SU!VI du hersage varienl en effel entre 150 et 200 000 FMG/ha. Dans les deux cas. les coûts relevés du dèffll:hage lIarient entre 75 el 150 000 FMGlha, ce lrallail nécessite environ 12 jours/ha 8-9 Îours de charrue et 3-4 Jours de mais 100 000 FMG apparaît le pnx le plus communement pratiqué CecI herse. Le lrallail s'effectue entre 3h et 7hJO le malin et de 16h30 a 18h30 dit le coûl de celte prestahon est â chaque fOIS (!,:r\égocie en fonction de Beaucoup d'agriculteurs rencontrés ayanl au moins un hectare de lentilles I-élal de (riche du terrain et de la suifa;:!! en présence, Ce travail prendrait ou hancols. sonl propriétaires d'une charrue, mais Ils alftrmanl le plus en moyenl1é 15 jourslha, probablement des Îouméés de <1 à 6 heures (de souvellt louer ô'autres charrues pour ache 11er plus rapidement le travail : Il 6h à 9 ou 10 h la matin et éventuellement de 16h30 à 1Bh30 le soir), est ainsi courant de voir sur un même champ 2 ou 3 charrues el une herse travailler en meme temps .. Nous avons vu au paragraphe prècèdent que les sols sont fragiles el dOivent être travaille( au bon momenl ceUe pratique 1.4,2, rHlirati'"'' de sol (end il prion possible ca respect du sot Cela permel aussi de terminer

rapidement et de pOUVOir semer tôt. Champs de lentllles el de haricots font systémaliquemenl l'objel d'un labour a l'aide d'une charrue il soc tirée par deux zébus, La profondeur du labour est de 10cm Ce labour est SUIVI d'un passage de herse, là

10 1.4.3. Le semis poquets/ha à raison de 2 à 3 pieds levés/poquet La quantité de graines semées est plutôt de 4 à 5 graines/poque\. Courant mars, dés que l'eau se relire. le tsiasisa est la premiére semée Au vu de nos entretiens, nous pouvons estimer qu'une personne peut faire de toutes les légumineuses de la zone, suivie de prés par l'ambérique. environ 2700 poquets/jour, un peu mOins pour le tSlaslsa et l'ambénque car Toutes deux sont semées en poquets (45001ha maxi pour le tsiasisa ; les trous y sonl plus espacés, mais moins profonds Il est vrai Bien sûr 10000/ha pour l'ambél'lque)

Ensuite, le hancot est semé à partir du 20 avril et la lentille à partir de 1.4.4. Le sarclage début mal. pour ces deux cultures l'idéal est d'avoir fini le semis fin mai C'esl certainement l'Intervention culturale laite avec le plus d'Irrégulamé, au plus lard Ils sont semés au niveau de l'humidité, vers 5 à 10 cm, La dans le nombre comme dans la période d'intervention, Elle est en effet forte lentille est semée en poquets, environ 70 OOO/ha, il raison de 10 à 30 consommatrice de main d'œuvre (15 à 25 jours) il une époque, Ju,n, ou la graines/poquet Le hancot dans la région de Miandrivazo est concurrence entre toutes les cultures est forte entre les différentes essent,ellement semé en ligne' le coutre ouvre une raie suivie par une ou légumineuses déjà, mals aussi avec le riz à repiquer dans les bas-fonds deux lemmes qUI déposent une graine tous les 10-15 cm, puis la raie de lacustres, éventuellement avec le tabac et les semiS de ma'is et d'arachide charrue voiSine recouvre le semiS, Celte technique a l'avantage d'étre C'est ainsi qu'à par exemple, les agriculteurs priVilegient la beaucoup plus rapide (Sjlha contre 22j/ha en semis en poquets) et lentille, qUI est systématiquement sarclée au mOinS une fois, Ell le repiquage d'assurer une meilleure répartition des pieds dans l'espace; en revanche, du riz au bord du lac voisin, mais ne sarclent pas le haricot. La lenhlle est elle esl plus consommatrice de semences (120 kg/ha contre 80 kg/ha 9n ainSI privilégiée ~r elle est plus rémunératrice certes, mais aussi parce que semis en poquets) et surtout elle ne permet pas d'adapter parfaitement la ayant un moindre développement végétatif que' le hanco!, elle résiste profondeur de semis aux conditions d'humidité et de qualité de sol. Le beaucoup moins il l'envahissement des adventices A TSlnjorano, 15 recouvrement par la raie de charrue voisine peut aussi laisser de grosses producteurs rencontrés ensemble, affirment ne jamais sarcler leur haricot, mottes sur les graines et entraver la levée le semis en poquets du même si cela peut se faire L'état d'enherbement il la ml-septembre de haricot (blanc et marbré) est lUI généralisé depUIS Begidro. à la sortie de certains champs culüvés en hancots sur la zone confirment ces affirmations la premiere gorge, jusqu'à Belo la denSité est d'enVIron 60 000 (cf photo 4 ci-dessus). D'autre palt cene prestation qUI revient à 100 000 11 FMGlha {250 000 pour la lentille car le travail est peut-être un peu plus POIn! de collecte La photo 5 CI-dessous illustre la phase du premier battage del,ca! mais aussI pour la raison Invoquee plus haut) inteNlenl a une periode de soudure durant laquelle pour beaucoup Il ,,'esl plus possible de payel de la main d'œuvre,

1.4.5. Arrachage-Sallage-Vannage

De façon générale l'arrachage se fall tôt le matin, le battage de 11h à 17h pOur que gousses et grains soient bien secs et le vannage quand il y a du vent souvent l'après-midi, Pour le tsias.sa et l'ambérique, ces actions peuvent donc se falle dans la foulée sur une Joumee. Les graines

de ISlaSlsa se libèrent tres facilement de leur gDusse, ce qUI n'est pas le cas de l'ambenQue. Les plèds arraches de lentilles et de haricots sant mis à secher nwnes en

1 ail 2 a 3 JOurs sur le terrain avant d'être baltus, Ils sont ensuite battus sur une bache posée au SOl avec de Simples bàtons, pUIS le hancol êst simplemen! vanne Le process de !a lentille est plus complique car Il n'y a qu'une graine par Photo n' 5 : baiboho de BenNo Bal/age de la lenlIIIe fin septembre 1998 gousse et elle y est fonement anachée 1,', battage> on met les tiges de CèH€!> 2° battage pour enléver davantage la graine de sa gousse> tamisage (ce sont les grames qUi tombent» 1.4.6. Transport jusqu'au point de collecte vannage>3' battage de ce qui est resté dans le tamis> nouveau Ils utilisenl généralement la charrette pour transporter les sacs de 40 a 70 tamisage> vannage La photo n' 1 donne un aperçu de ce chantier à kg dans l'ensemble, depuIs le balboho Jusqu'à chez eux 'puis au pOint de gauche, les pieds sèchent A droite au premier plan, on VOit les tiges collecte S'ils n'en ont pas, le coOl du transport esl d'environ 25 FMG/kg pour mises de célé suite au battage: cl gauche de l'abfl ouvert on aperçoit le une distance de 3 il S km. tan1lS en fer;'" droite, les deux charrettes seNiront au transpon jusqu'au

12 1.5. Réca pitu latif des charges, coOt des prestations et temps de travail, par hectare de culture

Tableau 3 -- -- LIngot temps Lingot Ma~bré temps Lentilles temps TsiasEia- , temps Ambérique 1 temps ligne poquet Charges de 1 structure location éventuelle 100000 100 000 100 000 200000 rare rare du terrain 1 amortissement 35000 35000 35000 35000 10000 100001 1 matériel charges 300000 à 200000 il 100000à 150000 à 10000 15 000 opérationnelles: semences 540000 360000 260000 300000 Prestations 1 ! défrichement 100000 15j 100000 100000 15j 100000 15J 100 li 15)

labou(+herse 100000 12j 100000 100000 12j 150000 12j

semis 40000 6) 125000 125000 22) 190000 25j 15000 2) 30000i 4)

sarclage 100000 15J 100000 100000 15J 250000 25j 100000 20J 1000001 20Jl arrachage 600001 12j 60000 60000 12j 60000 12j 30000 Sj 20000 3d i 1 TOTAL 400 000 GOj 485 000 485 0001 76j 650 000 74j 245000 42j 250000 Prestations/ha battage+vannage F/kg 70 100 kgf) 70 Flkg 70 F/kg 100 kgf] 220 F/kg 40 kgfj 50 F/kg 120 kgfj 80 =/kg 80 kg!J 1 . transport vente 25 FJkg 2j 25 F/kg 25 Flkg 2j 2S F/kg 2J 25 F/kg 2j 25 F/kg TOTAL F/kg 95 F/kg 245 Ffkg F/kg Flkg

13 CommenfôiflilS des MaiS beaucoup n'ayant pas accas il ce traitement, tentent éventuellemenl un traitement à la cendre,ou a la poudre de liges de haricot, mais sans succès. ,et les semences sont largement 1.5.1, Location déténofées au moment du semiS, En l'absence de If/iHtement efficace, les semences sont donc rarement prochain semis En là aussi, les prix sonl renégociés chaque année el pour chaque terrain et revanche, l'agllculteur qui traite un tnage avant el l'on nous a indiqué que le pnx était fonction du pnl( de vente des produits la qualité de'la semence dépend alors de celle de la récolte l'sonee precedente En 98. la location d'un ierr'i!in pour le haricot était autour de 100 000 Flha. payable en début de saison Pour la lenlille, le coHecleur avance les semences .et demande !J'être remboursé au c'étall au moins 200000 F. mais l'on nous a Indiqué 3 à 400 000 F sur la double i:; la récolte' le problème eSII'importance du taux d'intérêt, 100% zone d'Antsoha, ce que nous n'avons pu vérifier, Pour la lentîlle. il sur 4 mois, mais aussi la médiocre qualité des semenceS' dIstribuées, eXlster<"I! aussI un système de métayage (cllé une seule fois par écarts de triage et calibr~ge ou haricots des hauts plateaux, de variéle quelqu'un qUI ne le pratiquait pas ) SI le propnétaire fournil la semence, différente 'de celle habituellement culvvée à Mtandrivazo, nous y la récolte est mOilié-mOltJé : si le mélayer fournit là semence, la récoUe reviendrons en deUXième partie es! 213 pour lUi el 1/3 au propriétaire. En revanche, nous n'avons

rencontré aucun cas de loca~on de terrain à tsiasisa et ambérique, peut­ l'agl'Îculleu( achète ses propres semences: c'esl le sySlème que les être al ceuse de la mOindre valeur agronomique de ces terres, paysans disent préférer lorsqu'ils en onl la pOSSibilité (rnanc,,!:re, mais aussi il condition de trouver des semences disponibles à acheter. Il s'en 1.5.2. de semences Irouve généralement il Miandrivazo. mais ce sonl là encore souvent des haricots viennent (j'élre recollés sur les hauts plateaux. En aVril 98.

Pour le lingot blanc ces I! semences» se vendaient 2 500 FMG/kg Il eXiste 3 systèmes' Pour le haricot marbré l'agncuUeur garde $es propres semences d'une année à l'autre: les prOblèmes sont alors de ne pas les manger ou res vendre enlre le seul sys,leme est l'agriculteur qUi garde ses semences; Les collecteurs temps, el d'arnver il les conserver en bon étal. Certains traitent il la K­ n'en distribuent plus et la production étant laible. Il ne s'en trouve pas il othrine (ou avec des « gaz» ( 7) ). achetée il Ants.Ifô!lbe ou fournie par acheler en avril

14 Pour la lenlille, le tsiasisa, l'ambérique : 1.5.3. Amortissement du matériel Tableau 4 Ces graines se conservent faCilement el en général les agriculteurs Matériels durée d' surface minimum Prix neuf 98 amortissement gardent leurs semences, Ils sortent les lenlilles des sacs et les 'onl amortissement cultivée/an Iha/an 3 ha 18300F sécher au soleil une fois par mOIS de Jarwler il mars afin d'éviter la 10ans 550000 F germination en sac à cause de l'humidité, S'IlS ont dû les manger ou les herse ')0 ans 3ha 180000 F 6000 F vendre avant le semis. ils en trouvent facl!ement à racheter, (sauf peut­ étre l'ambérique 7) charrette 20 ans 10ha en 1700000 F 8500 F équivalents 'poids TOTAL 32800 F

Note: les durées d'amortlssemenl el leS surfaces cultivées.lan étant lrés van'ables selon les 8gricvlteurs, nous avons pris un amortissement maximum raisonnable,

1.6. Rendements mesurés en 98 Tableau 5 lingot blanc Marbré Tsiasisa Ambérique 3.6 700 kglha 1.3 Tlha 2 T/ha 2 Tlha (7) 1,2T/ha 1,3 T/ha

Nofe ' le dé/ail de loutes nos mesures de rendement se trouvent en annexe 3, Nous n'avons repris id que les rendemenls mesurés exltémes,

Pour la modélisation économique qUi SUiVra, nous avons retenu un rendement moyen oorrespondant ci ce qui es/le piUS couramment obtenu,

15 Commenlaires : mesurés varient enlre 1T el 1,7 T/ha Les producteurs affIrment avoir seme au 15 mai L'hétérogénéité des rendements reflètent bÎen l'hétérogénéité des sols. Nous avons dOnC relenu deux rendements moyens dlflèrenlS pour la lentille les apports nouveaux de lerre plus ou mOins bonne par la crue de l'année car les deux situations eXistent l'un il 1,2 Tlha correspond a des bons sols el la nécessl\é de rÉlallSt'u les intervenllons culturales au bon moment, à lenlîlles, l'autre: il 600 kg/ha correspond li des sols non favorables li la surtout le semis, lentille A noler que dans ce deuxiéme cas, la venue d'une plUie après le semis peul parliellemenl compenser ce raCleur sol délavorable 1,6.1. La lentille

Les 350 kgll1a ont été mesurés sur un lerrain peu argileux, recouvert 1.6.2. Le Tslasisa récemment d'une couche sablo-Ilmoneuse de 40 cm et pour une culture

semée e., jUJn, Les plantes ont éVidemment souffert du sec el sonl Les dlHérènces enlre: sols $(ln! aussi très significatives pour I,e tsiasisa. dont restées chéllves Les prcpnétalf8s de ce lerraln le considéraient comme les rendements mesurés varient enlra 700 kg et 2T/ha, Les 700 kg ont été un bon lemUn à lentilles avant mais accusent aujourd'hui le sel issu du obtenus il Korcmby, où le terrain était totalement sableux sur 20 cm de salage des poissons de lui avoir (ail perdre sa fertilité, Ce n'est surface avec du sable limoneux en dessous, Malgré un semis précoce, le certainement pas la bonne explication el après discussion, ils tsiasisa a souffert du sec, En revanche, le Isiasisa semé sur des lemllns a ieConr\êllSSiillent les rôles négatifs joués par la nouvelle lerre el par le haricots peutlaÎre jusqu'à 2T/ha. Nous avons retenu le rendement moyen de semis larcliL L'an dernIer, il .!IlIait encore plu après le semis. en mai. elle 1,2 T/ha qui semble correspondre aux terrains sur lequel est majoritairement reMement avait alors èté d'environ 1 Tlha, Le lerrain de la photo n' 3, semé le tsiasisa sableux ffi:EIIS pas à ,'extrême" décnt p 6, a porté aussi des lentilles en 98, semées en mai le rendement mesure fÙI eté que de 600 kglha, contre le double en 97 selon le producteur (ces terrains élaient en effel réputés dans la pour être 1.6.3. le Lingot de bons terrains il lenlilles), La drHérence n'est pas due il la date de semis mais bIen à t'amvèe de repaisse couche sableuse en (euillets lors Le haricot est planté dans des sols globalement plus homogenes, même SI de la crue 98, la profondeur de terre limoneuse varie. Les rendements mesurés vont de A l'ioverse, a AoklfOndro el Tsimafana, zone traditionnelle de culture de 800 kg/ha il 1,5 T/ha, mais la grande majorité est proche d', Tlha Outre Je lemilles l'lor; affectée par de nouveaux apports sableux. les re:ndements sol, la date de semis est là aussI sans aucun doute un facteur Important de réussite pour ta plupart des terratns, semer en JUin est trop tard fi nous 16 a malheureusement pas été possible de conclure sur une éventuelle 1,6.5, L'Ambérique différence de rendement enlre le semis en poquets el te semis en ligne Les obtenues de rendement d'ambénque donnenl certatnemem car d'autres facteurs Importants de variafJon entrent en Jeu: le sol. la date une bonne idée du rendement, environ 1.3 T/ha. de semiS, la qualité de la semence, le sarclage, Seul un essai Ioules choses égales par ailleurs serait signincalif, 1,7, Calculs de rentabilité: Pour les mêmes raisons, et ce pour toutes les cullures, il n'est pas et rémunération à l'hectare pOSSible sur quelques mesures de quanlifier l'impact d'un sarclage par

exemple même si l'on peut raisonnablement pénser qu'il est non Sitm sûr. loute modélisation gomme les nuances et repose sur beaucoup de

negllgeable. Sur une seule parcelle de démonstration de 1 are el une chOIX plus ou moins arbilralres. Cependant, et à condition de garder e~ tête parcelle témOin de même surface. le vulgsnssteur agricole du PNVA à ces choix de elle permet une comparaison plus aisée entre les Tsirr,alana a obtenu 13 kg avec un sarclage et 10 kg sans sarclage, soit cultures. Le bul est ici d'identifier d'éventuels criléres économiques de chOIX 1,:) Tlha ou 1 Tlha L'on ne peul toutefois pas généraliser sur un seul de l'agriculteur pour telle ou telle culture. Il est certain que dans le système essai de ce type de production actuel, les facteurs de production limitant son! touJOurs le cout voire la disponibllltè des semences, ta malll d'œuvre, el éventuellement la. surface disponible. Il nous parait donc intéressant de comparer la rentabilité 1.6.4. Le Marbré du travail investi, ainsi que la rentabilité de la surface culUvée, pour Chaque culture. Vue la grande vanabilité des prix de vente des prodUits sur les 4 Pour le marbré, nous manquons de mesures, mais IOUS tes producteurs dernières années, ,1 est nécessaire de comparer ces rentabilités en fonction sont unanimes pour Indiquer que le rendemenl en marbré est toujours du prix de vente, supefleur sur un même terrain à celui en lingot blanc Le marbré serait plus réSistant au sec el il la concurrence des adventices. ce qUI est en Tableau 6 parue hé. NOire mesure 0"1.8 T/ha va dans ce sens, mais nous avons Prix de vente 95 96 mo en préféré retenir 1,3 T/ha en moyenne afin de tradUire cette supénonté de Lingot 3500 2000 rendement nette mais sans exagération par rapport au lingot. Il faudrait Marbré eVldemmenl approfondir ce point à ,'aveM

17 Calcul de la rentabilité du trav"lI! investi C'est ce que nous avons appele la rémunération Journalière" Calcul de la rentabilité de la surface cultivée (Produit - charges de structure - charges opérationnelles) 1 nombre de jour de travail. Pour quelqu'un qui disposerait d'1 ha (que nous avons encore conSidéré en location) et qui ferait tout (aire par prestations extérieures, quel est le Hypothèses; bénéfice retiré par cuUure ? C'est ce que nous avons appelé le Produit::: rendement moyen il l'ha' pnx de vente bénéfice/ha" Produit -location - semences - coût des prestations. Charges de struCture:::: amol1issements du matériel'" loc.allon du lemlln pour leS haricots et la lentille. Les deux premiers graphiques présentent ces deux critères pour loutes les Charges opérationnelles'" achat des semences. cultures prises avec des rendements moyens. Les deux graphiques sUI\'ants Pour le lingot, nous avons retenu le système du remboursement au présentent ces mêmes critères uniquement pour le Ilngol. en faisant cette double el d'un semis en hgnl!, soit charges de semences" densité de fois varier le rendement (800 kg, 1 Tet 1,5 T/ha) afin de visualiser l'll'1fluence semis (120 kg)'2"prix de vente Pour les autres cultures, nous avons du rendement sur la rentabilité. et pour un même rendement moyen d'1 T. retenu le systeme des semences gardées, SOit charges de semences = en faisant vaner la technique de semis (ligne ou poquets) el le mode de densité cie semis " pnx de vente, palemenl des semences (remboursée au double «rbt'2») ou au Simple Nombre de jour dé travail. ceux indiqués dans le paragraphe 1S On /( mt', ,,) arln d'/denlilier aussi l'influence de ces deux facteurs sur la nOIera an pamculler 1 sarclage pour toutes les cultures. rentabilité.

18 Rémunération moyenne par culture

80000

70 000

60000

'-*=-lingot (H/ha) '---Marbré (1,3Tn',a) l-loE-leOllUes (I,ZT/ha) "'" ",----) '-e- LenlIIIes (600kglha)

fourche!!e de pm: de \/ente 20000 - -- - 98

10000

o 200 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500 5000 5500 6000 6500 Prix de \/&l'1le Bénéfice/ha par culture si tout est fait par prestations

7000000 r------,

6000000 ------.------

5 000 000

'" 4 000 000 .c; --lIngot (1 T/ha) i3 ::.; j-A--Marbré (l,3T/ha) u.. c: '""*"" lenlliles (1 ,2TJha) :1 000 000 1------,"'" '" -e- Lentilles (600kglha) u" ~ ! -8- TSI3SIS3 (1 ,2Tlha) C .'"III ~-- Ambér~g~eJ..!.J21~.a)_ 2000000-~------/~~~-~~- ~~------~~--~-----

fourchette de 1 000 000 ------

-1 000000 ~------~ Prix de vente 20 Rémunération journalière du Lingot blanc en fonction du rendement, de la technique du semis el du mode de paiement des semences

90000

80000

70000

60 000 ""l? 1-111- Llngol ligne (1T/ha) rbt"2 ::0 u. c: j.....t.-Lingot ligne (H/ha) rbt'1 ...'" 50 000 :~ ;;; •.....e.- Lingol poquets c: '- . (lT/ha) rbl'2 :l 40 000 -~:.~ ...... --.----~~------~----~~~~~~ .~ -e-Llngol poquets c: . (H/ha) rbt"1 .2 ~------=..-c:----:;;III""'--::;;>,~------,,_'"""'------1 1--Lingolligne (800 kg/ha) rbt'Z ....'§ 30000 c: ::J 1 __ Lingolligne (1.5 T /ha) (br 2 ....E '" 20000

10 000

0 200 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500

,10000 Prix de vente Bénéfice à l'hectare si tout est fait par prestations du Lingot blanc selon le rendement, la technique du semis et le mode de paiement des semences

6000000·r------~

5000 000 --,

o 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500

·1 000000 Prix de vente 22 CommenlalféS des terrains complémentaires L'ambènque est très peu cultivée, visiblemenl pour d'autres raisons qu'économiques, on peut avancer la La première chose a noler au vu des deux graphes sur le lingot est qu'à difficulté du battage, la non consommation des tiges par les zébus et le panir du moment où l'on considère que la technique de semis n'influe pas Iravail plus important au semiS, mais pas il priori le facteur « culturel» ou sur le rendement (ce qui, nous le rappelons, n'est nullemenl vérifié). la a habitudes» car il était très cultivé sur la zone avant l'arnvée du tSIaSlsa rentabilité es! très preche que l'on sème en poquets ou en ligne: de dans les années 80, même, le mode de remboursement des semences n'influe pas considérablement En revanche, le facteur de variation de rentabilité le Aux prix 97 el 98, la rentabilité du marbré est légèrement au·dessus de plus important es! bien sùr le rendement. d'autant plus logique que nous ces IrOIS cultures, mais elle étélil largement en dessous aux prix n'avons pas fat! varier les charges en fonction du rendement Or, si l'on pratJquès depuis le début des années 90 (vOire avant ?), ce qUI J'a fait considérait que le rendement de 800 kg/ha est obtenu sans sarclage. totalement dlspar(lltre dans la région de Mlandnvazo au profit du lingot avec un pliX de vente il 2 000 FMG/kg, on augmenterait la rémuneralJon blanc, el l'a (ait beaucoup abandonne dans la reglol1 de Bela au profit du journalière de 3600 FMG/J et le bènèfice/ha de 100000 FMG, ISlaSlsa Aux pnx des deux dernières années, Il retrouve un Intérêt Ces remarques pour rappeler les limites de la modélisallOn, en prenant économique Important. mais nombreux sont ceux qUI n'ont plus de des rendements moyens el des IIInèralrês techniques standards semences

Ceci dit. les deux premiers graphes appellent les conclUSions suivantes En 95, la len~lIe n'etait cultivée que sur des sols qui lu; sont favorables (rendement moyen: 1.2 T/ha) et vu les prix, elle avait une rentabllite sans parler de la lentille pour l'instant. à l'exception de 97, la juste comparable à œlle du lingot. ce qui explique que sa production ne rémunération Journalière de ces cultures est trés élevée, entre 20 et se soit pas alors développée En 96 déjà, les pm ont monté et en 97, ils 25000 FMGIJ de travail En revanche, au vu de 97 où elle est lombée ont nambè alors que les autres s'écroulaient. En 98, on a alors il moins de 10000 FMGfJ, celle rémunération est aléatoire commencé à la voir cultiver sur des sols moins favorables à priori, avec des rendements autour de 600 kg/ha, Or. avec les prix 98, même à ce Aux prix de 97 (lfès bas) comme aux prix de 98 (plut~t hauts). la niveau de rendement. elle reste plus rentable que le lingot ou le lsiaslsa rémunération journallére et le bénéfice/ha du Isiaslsa, de l'ambérique A 1,2 Y/ha, c'est éVidemment une rentabilité exceptionnelle, On peUl et du lingot son! très comparables, Il n'est donc pas étonnant de vOir sans risque prédire un développement de sa production en 99, sur tout

II11g0t et ISlas,sa largement cultivés sur la zone, surtout QU'Ils occupent Iype de lerrall1, ce qUI en revanche n'est pas sans nsquE:s 23 1·

1 1.8. Résumé; critères de choix (ou de non choix) de la cultivée

Tableau 7 En gras, nous avons indiqué les cotères essentiels qui Incitent au choix de la culture concernée En italique. ceux qui lui sonl défavorables. Type de sol Rentabilité Disponibilités Disponibilités en temps Disponibilités en Cultures financières de travail semences Peuvent s'adapter à tous bonne sauf en Peu exigea Isponibles . travail; 55 jlha, Tsiasisa de maiS sonl pour le tsiasisa. mais Nécessitent les plus (aciles

NèceSSlie un sol Pnvlléglee pour sa trés haute Nécessite les plus forts Trés exigeante en travail Faciles conserver, suffisamment argileux et trouvent faCilement il ! lentilles rémunération depuis 2 ans, /nv&slissemenls: 90 à 106 llha. 1 humide. POSSible en sols qui incite à faire passer le 200 000 F de semences aCheter depUIS :1 ans plus limoneux mais cntére sol au second plan. charrue·herse, réndemenl plus faible, Rémunération bonne avant 96, 800 à 950 000 F de prestations,

Privilégie les Variable excellente en 95. très En semis en ligne , plutôt Mauvaise dispombilité limoneux Peul .. -",;",.\1", i Lingot blanc ' mauvaise en 97. Plutôt bonne en temps se conserve très laux sots plus argileux dans l'ensemble. Investissements difficilement, diffiCile de lentilles, Întefmèdiai res , 72 jlha (fouver il en acheter au 1 peuvent En semis poquels : bon moment, de Plu$ exigeant: 88 j/ha en plus diffiCile des avances des F de~ ______~~ ______~co~lI~e~cl~e~u~~~, ______~ Exigeant 90 jlha (sauf si Se conserve plus 1 on suppnme le sarclage) faCilement Que ie blanc, difficile (j'en trouver a, acheter _ pas d'avance des collecteurs

24 2, LA COMMERCIALISATION

2,1, Devenir des prad uits de la zone d'étude Tableau 8

zone

100 % 10% 500 Tian de lout venant, soil 2S à 30 100 % des écans de tnage qUI

% en 98. (surtout pour le sud-esi et représentent 40% de la 1 malgaches des hauts communauté communauté Tana, Tamatave) production plateaux et cOte es! indienne européenne 100 % des écarts de triage et 50% ( ?) (Tamatave) des écarts de calibrage (ce qui représente 15% de la production)

90% % dont La Réunion plus de la moitié en Europe (France) el

Autres zones de Vers Mahajangha aucune Vers production à ? Tsiroanomandldy lac Alaolra, hauts plateaux petits, 4-500 Tian, veineux, gris, que pour le local. Et MahaJangha . (production totale de haricots secs de 2·300 Tian? Madagascar 40000 T en 90. 58 000 Fort·Dauphin plulot pouf le

T en 94, d'après SMTISIMIN AGRI el local, dans le sud-est (marbre JSDE) et sang de bœuf). 1 ______

25 2,2, Schéma général des échanges: les différents acteurs Producteurs

Sous-collecteurs (1)

(5)

Détaillants

Vente~ locale

Entre (1), (2) el (3), enlre (1), (2) el (4). entre (1), (2) el (5) If n'y a pas de vente (1) el (2) sonl des êmolô'Jésdes individus (3), (4) ou (5) que l'on peut regrouper sous le terme commun de collecteurs pnnclpaux

Ce SChéma est complet pour le Lingot Pour la lentille, seule eXiste la panle droile . les acteurs (3) el (6) n'exlSlént pas Pour le marbré, les acteurs (3) n'existent pas non plus et la partie vente locale n'est valable que pour les écans Pour le Isiaslsa, seuls les exponaleurs n'existent pas (en revanche, les collecteurs-exportateurs du lingot collectent aussi le tSlaslsa) 26 (1) Les sous-collecteurs: Ils sont employes par un collecteur principat (2) Les responsables de collecte par zone. Ils sont le relaiS du

POUf COlled!!!r léS, produits des paysans au niveau d'une pet Ile zone (un collecteur principal sur chaque grande zone. Ils sont essenllellemenl village ou un groupe de villages), Ils disposenl touJours d'une balance basés à Miandrivazo el Belo - TSlmafana, où Ils d,spoSent d'un local et peuvent élre associes avec un ou deux dockers SOit, ils restent en stockage qUI reçoit les produits des sous-collècteurs transportes par permanence sur le méme lieu el ils on! alors un local de stockage fixe à canol, par tracleur ou par camion de 4-5 T (phOIO 7), proximité (photo 6), SOit Ifs sont mobiles et cMargent directement dans un cam.on ou un bateau L'argent leur es! avancé par leur employeur et ils louchenl une commiSSion au kg: 50 FMG pour les haricots, le ISlasisa el l'ambéflque 100 FMG pour la lentille, A eux de payer ênsUlte leurs éventuels dockers associés. < ,'"

Photo n' 7 Le~ htJricols oolleclé~ par le sous-çollec/eur ,fAllosimena sonl

PhOIO n' 6, bliilance el local de slockliiQfl d'un sous-collec(eur à Beg/dm. lransportés en pirogue en face, ik Maclakapy, où ii~ sont cllargés dans Wl camlOIl de 5 r. vers Mi8/ldnv3Z0 ou vers le mafclul local

. 7 Les responsables de zone \/on! chercMer les avances d'argent auprès du (5) Les coliecteunH!!Xportateurs ; Ils assurent à la lo.s la collecte et

collecteur principal qui leur a fixé un priX maximum d'achat. ils redistribuent f'e)(portatlon, mais $oullent ils s'approviSionnent aussI auprès de ces avances il leurs sous-collecteurs, contrlilen! leur travail (poIdS el Simples collecteurs Ils trouvent généralement leurs propres paiement), Ils Informent le collecteur pm1clpal du déroulement de la flnancemenls Ils sont surtout basés à Morondava, COllecte de leur zone et en pa!1lculler Ils l'avertissent (par radio, par les gendarmes, ou 101.11 aulre moyen) d'une hausse des prix de collecte au delà (6) Les grossistes locaux: lis sonl basés dans toutes les grandes Villes du pnx plafond fixé: ils allendent alors sa réponse pour augmenter ou non (sauf celles des lieux de collecte, donc nous n'svons pu les rencontrer) leur prix crachat Ils sont payés au mois ou louchent une commission de 50

FMG/kg, If amve qu'il n'y ail pas cet Intermédiaire entre un collecteur el ses (7) Les exportateurs; ils achètent tout à des collecteurs. généralement

sous-collecteurs. en particulier dans le cas des collecteurs-transporteurs des produits non Irlés,(nous n'avons recensé qu'un seul collecteur qUI assure le mage, el Il travaille en étrOile collaboration avec Le produit passe ensuite dans les mains du COllecteur pnnopal, dont nous l'exportateur) Ils sont basés à Morombe, Tulear, AntSlrabe, Bvons repéré; !(Ofs calegorles différentes, Antananarivo, Tamatave Ils trOUllsnt généralement leurs propres financements (3) Les collecteurs transporteurs: ils assurent eux-mêmes le transport

depUiS le lieu de collecte jusqu'au lieu de vente locale, vOire le lieu (SI Le triage-calibrage: (j'expof1Btion, sans stOCkage Intermediaire Ils trouvent généralement Pour le lingot, le triage reallsé par des femmes (phOto 8), consiste à leurs propres financements séparer manuellement les écarts, il savoir les grains mangés, ndès,

abîmés, Ires pelils, non blancs Intervient ensuite le calibrage, SOit manuel, (4) Les collecteurs: Ils n'assurent en général qu'un transport partlel soil

Pour le Marbré, triage el calibrage Ol1t heu en même temps. Un Dremier ln (photo 9) separe le sang de bœuf (rouge très fonce uniforme), le marbre pur el touS les écarts (grains abîmés, tfOP pelllS el grains dégénérés aux Pour la lenlille, il s'agit d'écarter les Impuretés (terré, cailloux, ), les couleurs Hes diverses) Au self. du marbré pur, Il existe encore deux graines cassees el les graines de mauvaise couleur (noire en parllcuiJer) quailles différentes: un deuxième Iri les separe el elles sont loutes deux exponables séparément

29 2.3.1. Le blanc 2.3. motivation et stratégie des acteurs; la formation du prix 2,3,1.1 ,les acteurs dominants: les exportateurs

Au niveau du producteur. la suatégll!~ est la même pOUf loutes les cultures. les Légumineuses sont pour lUI des cultures de vente et il ne garde qu'une Plus de 70% du Lingot produit enlre Miandnvazo €ri 8elo est acheté puis infime partie de sa production pour ,'autoconsommation, voire rien du tout. trié peur l'exportatÎon, les exportateurs sont au nombre de six en 98, Chacun vend sa récolle individuellement aux sous-collecteurs Certains essentiellement d'origine Indo-paklstanaise En fonction de leur contrat, ce vendent de sulle, et même au fur et il mesure de la récolte donc eo sont eux qUI fixent les prix aÎnsi que les volumes restam disponibles pour le Plusieurs fOIS, quel que SOlI le prix .il ce moment-là Ils opèrent ainsi soit par local. En effet, ayant oblenu des contrats pour un velume, un Plix ét Ur'lê beSOin urgent d'argent, soit par Clainte de perdre la récolte stockée dans date définis, il leur taut la marchandise pOUf les honorer, Ils collectent alors un habitat précaire (vol. feu, pluie .... ). D'autres attendent le momenl qu'Us eux·mèmes ou passent des contrats avec des collecteurs aSSOCiés en leur pensent être celUI du pflX maximum pour vendre, MaiS cetle attente ne fixant le prix de rachat de leurs produits. Ceux-ci fixent alors li leurs sous­ depasse un mois. deux mois grand maximum: mi-oclobre, collecteurs le prix maximum d'achat au producteur afin de couvrir les frais l'essentiel est vendu et les collecteurs n'achètent plus que du riz. Le de collecte el de garder un bénéfice. Etant donné que chaque' exportateur producteur a presque louJours le chOIX entre plusieurs colieCieurs esl dans la même obligation de remplir dans les délais ses contrats, la affirme le plus souvent laire alors le tour des balances, pour comparer concurrence fonctionne Irès largement et c'est genéralemem ce priX pOids el pnx proposé el chOISir de vendre au plus offrant Cellainement, il maXJmum qUI est payé au producteur, Il s'établit donc un priX d'achat Choisit aussI en foncllon de tiens qU'II peul alloir avec tel ou lei, mais moyen au producteur en (onction du prix il l'exporta/lon. Autour de ce pnx l'Influence de ce facteur de choix est dlfflcllemenl mesurable et nous a eté moyen, exislenl quelques vanallons rarement rapporté, Il existe (outefois de façon évidente avec les deu" gros .il la baisse, si en un lieu de collecte, la concurrence est falQle, voue collecteurs aSSOCiés de Belo, nous y reVlendlons En revanche. il n'esl pas nulle ce peul être en partiCUlier le cas en toul début ou en fin de du IOUI eVldent que SI le producteur doil rembourser les semences à un saison de collecte, ou .. 0 des endroits Isolés (r,ares le long de la collecteur, vende aussI le resle de sa récolte Tsiribihmel Nous pouvons ~ter en exemple, le cas de Masoarivo en 98 début août un seul collecteur était dans Je Village el achetait le haricot à 1750 FMG/kg , mi-aoûl, un deuxième cofiecleur est arrivé el le prix est monté il 2250, puis Il est redescendu à 2000 lorsque ce dernier

est reparti Le prix peut aussI être plus bas en des lIeux OÛ les frais de 30 transport Jusqu'au œfllre prinCIpal de collecte sonl élevés (ex. :il hausse est donc éphémère et ne s'applique Qu'à des pelites Begldro) quantités puisque l'on peul estimer œUe catégorie de collecteurs il une dizaine. Il peut amver que ces cc>"ecleurs écl!'lirs aillent il la hausse, lorsque la concurrenœ es! très fone œtte hausse dlreclement s'approvisionner auprès d'un ou plusieurs sous­ provient coltecteurs Irop heureux de pOUVOir bénéfiCier d'une marge de 100

,. SOIl d'un exportateur lui-même' SOit Il a obtenu un contrat plus FMG/kg cc;ntre les 50 promis par leur patron MaiS ce phénomène favorable que la concurrence el peut se permellre d'acheler plus doit être marginal. A noter que ces collecteurs transporteurs

cher, SOit il n'arnve pas à tenir le délai et doit augmenter le prix peuvenl associer d'sulres prodUits dans leur camion (des poissons

d'achat pour collecter plus rapidement. SOli il vise de dissuader la salés par exemple) ; sunout, ils peuvent réaliser des échanges de concurrenœ au risque de vendre lUI-même à pertes Dans celle produits enlre deux zones par exemple, Ils amènenl du café de la si!\1aIlOfl, les autres exportateurs montent généralement aussi leur côte est (ré collé en même temps que la collecte du hanco!) à P(1)( d'achat Il s'agll pour eux d'une part d'honorer leurs conlrats, Miandrillazo et repartenl avec des hancolS sur cette méme côte mais aussI de rester présents dans la collecte-exportation pOur est le bénéfice sur produit el transport est alors double,

l'année en cours el œlles à ven" Celte hausse de prix il donc tendance il se maintemr. 2,3,1.2.Stratégie de quelques autres acteurs

.,. SOI! d'autres collecteurs non associés aux exportateurs, en général D'autres collecteurs pour le marché local restent présents toul le lemps de des collecteurs transporteurs pOUf le marché local' ceux-ci la collecte et tous les ans' Ils ne tont que s'aligner sur les prix pratiques. possedent un camion (5 T le plus souvenl) ou le louent Ils O'angme malgache, certains comptent sur ce pOint POUf al/m:, a eux les revendent Immedialement le prOdUit en l'étal il des grOSSistes Leur prodUits des paysans par rapport a la concurrence. métier, el leur marge. sont autant, plus, dans le transport que dans la collecte Ils viennent donc sur les lieux de collecte chercher Dans ies endroits plus isolés comme il Begldro. les collecteurs des prodUits à transporter el n'ont en général pas de Joca! de rê(!uti,ên~menl prés.ents d'une €Innee il l'autre vOire onglnaires de la petite stockage Il leur faut clone oblenir très vite (en un ou deux jours) de zone, profilem du voyage en bateau pour amener des produits de premiere la marchandise et pour cela ils n'hésllern pas à augmenter le pnx néœsslté (PPN) comme le pétrole, le n2, le manioc. le sucre, l'hUile, le d'achat de 100 FMG/kg Généralement, les autres collecteurs savon. Ils échangent alors ces produits, il plus bas prix que l'épicier du laissent alors (alfe el une fOlS qu'il eSI parti, le prix redescend Cette Village, contre une partie de la récolle du paysan, L'Hîtérét est double 31 collecter davantage cal le paysan y trouve son inleré! et récupérer un qu'occasIOnnelles peuvent effectivement se prodUire car un collecteur peut bénéfice sur la vente des PPN, Iain d'être négligeable (par exemple gerer Jusqu'à 30 sous-collecteurs), en étant il Belo, le béneflce autour de,SOO FMGlkg de manioc au moment de notre passage) réapprovlSlonnement en argent se fail Immédiatement. Enfin, en étant sur place, l'orgarllsallon est allégée si bien qu'ils peuvent être présents avant

Enfin, Il nous faut revenir sur les deux collecteurs associés de Belo, et après tous les autres, même SI les quantités .il collecter sont faibles, communément appelés les « rOIs de Belo» L'un collecte sur la rive droite, elles ont alors l'avantage d'être moins chères faute de concurrence, l'autre sur la nve gauche en aval de Begldro. Ils collectent à eux deux D'autre pari, au plus fort de la concurrence, Ils s'alignent sur les prix mais environ un tiers des productions de cette zone. vOire deux tiers pour le n'ont aucune raison de les monte! puisqu'ils profilent déjà de leurs autres marbre Leurs avantages sont la proximité et leur présence 11 Belo depuis avantages pour récupérer un maximum de prodUits Forts de leurs plus de 30 ans La relation de ronflance et d'habitude a eu le temps de importants volumes collectes, ,Is ne sont associes a aucun exportateur en s'installer, qu'Ils ont certainement su bien entretenir il est révélateur qu'ils particulier el revendent par 30-40 T au plus offrant possèdent aux yeux de certains paysans la seule balance fiable de Belo. Proches des paysans. Ils peuvent leur apporter quelques services en A Miandrivazo, en 98, nous n'avons pas rencontré l'équivalent La échange de l'assurance de collecter leurs produits, l'avance de semences, concurrence y est plus large et la zone plus vaste. La relation de confiance l'avance d'argent pour payer la main d'œuvre ou le crédit sur des PPN Ils se retrouve toutefois avec la SOCiété Valy Agrideveloppemem, présente

aff,rment ne pouvoir lier ce pacte sans nsque qu'avec une Vingtaine de depUIS a ans sur la zone et qUI a (ait de gros effons de vulgarisation a upre s paysans dont Ils sont sûrs. mais toutefOIS ChoiSIS parmi les plus gros , des paysans pour améliorer les semences et les techniques de production producteurs (plus de 3·4 T de produits chacun)" La proxtmité au moment MaiS en 98, ils n'ont collecté que pour les semences, tes pnx étant trop

de la collecte leur procure aussi quelques pellts avantages par rapport aux hauts VIS à vis de leurs contraIs potentiels il l'export Il nous eSI donc concurrents Ils Jouent eux·mêmes le rèle de responsable de zone, le difficile de mesurer leur poids réel sur la zone, pouvo,r decisionnei est donc sur place si bien qu'ils peuvent reagir plus vite aux variations de prix, Ils peuvent aussI ajuster de près et avec un moindre risque, les sommes avancées aux sous-collecleurs ' en effet, ,r eSI toujours dangereux pour un collecteur d'avancer de l'argent à ses sous'collecteurs, il limite donc cette somme à 1 ou 2 millions' Il arrive alors que le sous­ collecteur SOit a rours d'argent et perde du lemps de collecte en allendant le nouvel apport d'argent depUIS Morondava (ces ruptures bien

32 :,.. Coût de revient du transport -' cas d'un camion 10 T 2.3, 1.3.0u prix exportation au prix producteur: la formation du prix 0,651 gazole/km· 1700" 1 100 FMG/km ,. coût de la collecte primaire amortissement el entretien 2 000 FMG/km Total: 0,31 FMGlkm/kg (à surévaluer sur mauvaise piste) Tableau 9 1 Pour un ST il faut compter un peu plus et pour un 22T un peu mOins : Commission sous- 50 : collecteur L-__ Quelques exemples de COÜI de revient par traJet: Commune.25

1 ristournes 75 Sous-préfecture: 50 Tableau 10 ! Trajet Coüten Prix payé fin r~;ais de ramassage 150 maxi Si c'est plus, le prix au producteur Jusqu'au centre da est mOindre FMG/kg septembre à zone ~~ Begldro·Maciakapy (canot) 200 Begidro 1750 dl 4 2 000 FIT par operation Maciakapy-Miandrivazo (40 km) 50 2000 a

1 sacs 20 12000 F/sac de 50 kg; 2150 2 ans/sac: éventuellement il la 1 i chaŒle de l'exportateur Begidro·Tslmafana (canol) 125 !"_'0'~""

: ! 1 . Mascarivc-Tsimafana (canot) : TOTAL au départ de 1 200 FMGlkg 1A la charge de tout collecteur 50 Masoarillc 2000 ! Belo ou Miandrlvazo r - Antsoha-Tsimafana (45 km) 30 1 i Loca\lon local brousse 13 25 il 35 000 FlmOIS en brousse et TSlmafana-Morondava(100 km) 60 1 <- lacal Belo ou' 10000 FI) Ou équivalent au local Morondava-Miandrivazo (28ôkm) 100 Miandrivazo pnncioal de zone -- " -- Miandrillazo-Anlsirabe (246 km) 70 Miandrivazo 2050 Commission 50 Y compns pour ses éventuels i responsable de zone associés Antsirabe-Antananarivo (170 km) 50

" Antananarivo-Tamatave (370 km) 100 250 FMGlkg iTOTAL, A la charge des collecteurs il gros Miandnvazo-Mananjary (620 km) 200 . - --~ - 33 ,. cotit de revient FOS. Certes chaque posle cité ci-contre eSI sUjel a des variations pOSSibles selon les CÎrCUILs empruntés, mais globalement tette description est prOche Tableau 11 de la réalité car: deux exportateurs habituels n'ont pas collecté cette annèe car ils affirment n'avoir eu des propositions de contrai qu'â 3,60 FF FOS, qui ne leur permettent pas de retirer un bénéfice, ce que nos calculs Jusqu'au départ de confirment D'aulre part d'aulres exportateurs nous onl afflfmè ne pas Mlandrivazo ou Belo vouloir exporter il moins de 4 FF FOS. Transport Jusqu'à 60 depuis TSlmafana 60 à 100 Morondava 100 depuIs Mlandrivazo les trOIS postes susceplibles de subir des variations Importantes sont· Marge collecteur 200 ~rinCIPal le surcoül dû aux écarts de triage' il en effet de la qualilé du 80 10% d'écans vendus produit récolte Ce que nous avons retenu est semble-HI une moyenne COlll du 800 F/kg en local qui éla,t couramment de règle, Cependant, un exportateur nous a Triage-calibrage 10% de L83 vendus au déclaré alloir eu 82% de rendemenllB2 en 97, mais en 98, seulement Surcoût sur lkg de L82 prix de revient en local 200 54% de LB2, 33% de LB3 el 12% d'écarts, Cela nous semble pOSSible dû aux écarts ou à l'exporta1lOn car les grains sont effectivement de petile taille, Le surcoût dù aux Transport Morondava­ 250 écarts passe alors à plus de 350 FMG/kg de lB2, en considérant qUi!! Tamatave sur le L83, il fait une opération blanche (hypothèse raisonnable car le FraiS de mise à F08 50 L83 se lIend 2400 FMG/kg sur le marché local fin octobre, e! s'esl vendu 3,30 FF FOS il destination de Maurice), 200 20% par an sur 4 mois en moyenne. sur 3000 F, Les frais financiers' ils dépendent évidemment de l'aSsise finanCière de TOT AL cout de reVIent 3240 il 3550 SOli l'exportateur el du temps de stockage de ses produits avanl export FOS 3,50 à 3.80 FF

1 Exemple de contrats 3,6()'4 FF vers France Le transport de Morondava à Tamatave cenams peuvent avo.r des : FOS en 98 accords préférentiels avec des transporteurs qui ne voudraien! pas 4.20 FF vers Réunion partir à \llde chercher des produlls à Tamatave, 34 , Coûl de rovifml pour les collecteurs qui revendenl en loul venanl sur Je producbon du pays habituellement destinée au marché local et aussi par local,' exemple de vente il Anlananarivo une faible production des aulres produits de base tels riz et manioc

Tableau 12

Début octobre Fln oclobre 2.3.1.4,Les marchés à l'exportation prix payé au producteur 2000 à 2250

charges de collec!!! 200 il 250 2.3 1 4. 1.Pays importateurs Jusqu'au dépal'l de Mlêmdflvazo L'Europe, le Moyen-Orient el le Japon étalent en 1991 les plus gros importateurs mondiaux. La situation a pu évoluer depUIS, mais il es! certain !r

importations fra,r'lc.2USeiS . CelleS-CI avoIsinaient donc les 50 000 T, don! une marge grOSSiste 100 malOn!e de haricots blancs Au (egard de la peIlle production de Imgo! pnx de vente aux détall~ 2800 exportable de Madagascar (3 à 4 000 T maXimum), les exportateurs d'ici ~ conSidèrent le marché du lingo! comme Illimité De par leur situation marge détaillant 100 géographique, ils ont aussi une ouverture pnvlléglée sur les îles de l'Océan indien, en particulier la RéUnion et Mau(lce, dont ils estiment le marChe pnx au consommateur 2800 2900 il 3000 ou 900 à 1000 F/kà"pok potentiel il enwon 700 TIan minimum

En 98, on constate donc que les prix du marché local suivent bien les prix de l'export el on est même en drOIt de penser qu'ils les ont entretenus è ce haut fIlveau. limite pour tes exportateurs eux-mêmes. Cela s'explique(ait par une faible producttol'l de hancars blancs sur les allires zones de 'Source rapPo(l USAIQ, mars !l1 35 2 3. 1.4.2.1es pays exportateurs concurrents elles handicaps de déc6le peut atleindre 0,40 FF SI la relation de confiance exportateurs, Madagascar clients est moindre.

Sur le marché eUfopéen, les plus gros exportateurs sonl l'Argentine. les D'où vient cetle déoôle? Etats-Unis el la Chine. Il y a aussi la Turquie la Pologne. le Canada. Sur l'Océan Indien, les plus gros concurrents sont l'Afrique du Sud, l'Austratie, • une qualÎfé mOÎndre de celle argenline : le Zimbabwe Le standard en France est du L82. Or. le lingot tout-venant de Madagascar compte une forte proportion de LB3 (33% en plus des 12% de déchets L'Argentine produit du lingot Alubia de bonne qualité il des prix très selon un exportateur cité a-dessus) el les exportateurs ont du mal a fournir compétitifs les Etats-Unis produisent le Great Northem, de qualité du LB:? . il a dO arriver que du mélange LB2-LB3 SOIt vendu pour du LB2 supéneure. En revanche, la Chine prodUit de la qualité médiocre mais à D'aulre part, le hancel blanc des hauts plateaux est gnsâtre. parfois Ires bas pnx Ils peuvenl descendre a 2 FFlkg veineux, or, il peul servir de semences à Mlandnvazo L'on retrouve donc de lels grains.. non blancs, dans le lingot de Madagascar Il y aurait aussI le lemoignage d'un Importateur français fin octobre 98 est celui-CI eu par le passé des problèmes de 1015 mfestès à l'arrivée, ou présentant importe 2 500 TIan. Il Indique un marché stable en volume, mais vaflable des lraœs de poudre de lraltemem Indésirables, ou encore des lots de au niveau des pnx de 400 à 900 $ la lonne. Cette année, il a importé 90% qualité différente de celle présentée dans l'échantillon. d'Afgen!loe à 760 S la tonne (solt environ 4.10 FF avec 1$ 5,50 FF). Il affirme qu'en pouvant produire jusqu'à 75000 Tian, ce sont les argentins • des quantifés faibles el irrégulières. qui font les prix D'autre part Il n'a pas lmporté de Imgots de Madagascar les importateurs ne peuvent compter sur un apprOVISionnement sûr el celte année car le rapport quallté'prix n'est pas bon D'habitude, Il en constant en provenance de Madagascar. Certains affirment ne Jamais alloir impone de 10 à 20 containers, Un autre importateur, de 600 à 800 T de vu arriver )e container promiS, d'autres avec beaucoup de retard lingots, rencontré au même moment abonde dans ce sens en déclarant aVOir impol'1.é SO T de Madagascar celte année (autour de .. FFlkg FOS). Ces deux POints entamenl donc la confiance des importateurs pour le mais que cela n'aurait pas dû dépasser 3,80 FF, Lmgot de Madagascar et ils demandent en contrepartie un pflX plus faible, En concordance avec ces informations, un exponateur de Morondava nous Les exponateurs paient cher celte médiocre qualité: elle entraîne déjà un a Indiqué qu'il expone le lingot de Madagascar en France avec une déc6le surcoût au niveau des écarts de tnage-calibrage el efle provoque une habituelle de 020 FF/kg par rapport au lingot argentin. mais que celte déoôle de leur prodUit sur le marché Imernatlonat

36 --- -- 2.3.2. le Marbré Une partie du marbré est Transport Moronda\la- 250 aussI transporté en goélette Tamatave Le marché du marbré pur est exclusivement il l'exportation La production à Morombe où il est trié

,"","~~~,- -- de Belo est faible (100 T) et elle vie nI compléler la production de Morombe­ FraiS de mise il FOe 50 1 Tulear pour les exportateurs Là encore, le prix à l'export rait le prix au 20% par an sur 2 mois en producteur. Frais financiers 100 moyenne sur 3 000 F

"","'"" 2.3.2.1.coOt de revient FOB TOTAL coût de revient 3300 à 3550 SOIt Tableau 13 FOB 3,60 à 3,80 FF 1

pnx payé au producteur 2000 il 2250 Exemple de contrats 4,20 à 5 FF Vers La Réunion 1 FOBen 98 charges de collecte 200

Transport jusqu'a 60 2.3.2,2.Le marché à J'export Morondava

1 Un collecteur affirme avoir La Réunion est grosse consommatrice de haricots rouges PlUSieurs Marge collecteur 200 (à 400 1) revendu du marbré non trié exportateurs de Morondava s'accordent pour dire que le marché potentiel pnncipal départ Morondava jusqu'à 2750 réunionnais pour le marbré de 8elo serait de 500 T Tous inSistent sur la 20% minimum d'écarts Triage-calibrage 150 nécessité de remonter cette production vers 8elo, en quantité et en qualité vendus 1500 F/kg en local 20% de sang de bœuf Leur motivation est certainement d'autant plus forte que les contrats, de vendus 2400 F/kg pour 4,20 à 5 FF celte année, sont plus intéressants" et peut-être plus stables l'exportation (soit le prix de 1 revient) d'une année è l'autre (II faudrait vérifier), que ceux du Lingot Le problème Nous n'avons conSidéré de Surcoüt sur 11

37 2,3,3, La lentille Maunce serait aussi un marché potentiel de l'ordre de 300 T selon certains 2,3,3, 1.Coût de revient FOS exportateurs, il condition de vendre à mOins de 4 FF FOBlkg, En Tableau 14 amélioram la qualilé et en restant autour de :2000-:2500 F/kg payés àu producteur, Il semble possible d'accéder .il cette eXigence, Notre conviction pm: payé au producteur 5000 à 6000 est d'ailleurs que si on augmenté significativement ta production de Belo, çharges de collede 300 + 50 F/kg de commiSSion les pm: vont aussI baisser sur La Réunion, En souhaitant augmenter celte au sous-collecteur et au jusqu'au départ de 8elo production a Belo, les éxportateurs rencontrés à MOfondava ne veuleni-lls responsable de zone par au lingol P$S simplement pouvoir renlrer à nouveau sur ce marche du marbré jusqu'à 60 auiourd'hui deténu par d'autres, il Morombe et Mahajangha ? Dans celle dernier!! zone, la SOCiété SOPAGRt, financée par des Imponateurs Marge collecteur principal 500 (1) réunionnais, plante du marbre pur et calibré pour La Réunion Triage-célhbrage 100-150 Il Îaudrall donc avoir plus d'Informallons sur la capacite reelle des marchés réunionnais et maunclens Il abSOrber une forle augmentation de Surcoût sur 1kg' de 450 l iii 10 % d'impuretés production, Il pourrait aussi être Interessant de mieux connailre les lentilles dû aux impuretes conditions de production dans les zones de Morombe el Mahajangha. afin Transport Morondava· 250 d'analyser les eventuels avantages éomparallCs de Belo pour celte Tamatave produdlon, Enfin, il conViendrai! de connaître la production de Fort­ Frais de mise à FOe 50 Dauphin el ses débouchês en paniculier, existe-t-il un vrai marché pour le local? 1"(;;11$ financiers 300 10 p,aransulr 3 mOIs enne sur 6500 F TOTAL coût de revient 7000 à 8000 soit FOB 7,60 à FF

Exemple de contraIS FOe 10-11 FF vers La en 98 Réunion

Malgré un pnx d'achal élevé au producteur, les marges collecteurs el exportateurs sont encore conrortables. 38 2.J.3.2.Le marché a l'exportation n2 Ils substituent donc partiellement le flZ par le Isiasisa" de façDn habituelle et d'autant plus lorsque le riz devient trop cher, Err effel, les O'après le rapport USAID de mars 91, La Réunion imporle 1000 Tian de relevés que nous avons (ait faire à Antsirabe et Antanananvo Indiquent des lentilles deires et Maunce 2 000 TIan de lentilles rouges el de lentilles prix au kilo semblables entre riz et Isiaslsa à la ml-octobre Or un kilo de claires. La provenance en est essentiellement la Turquie. le Canada et tsiasisa est beaucoup plus volumineux qu'un kilo de oz après cuisson el l'Argentme, à des pme bas (4-5 FFlkg environ), Maurice importe aussi de la nourrirait davantage (cependant. nous ne connaissons pas la valeur lentille nOire de Nouvelle-Zélande. alimentaire du tsiasisa) : il serait alors privilégié en cas de pnx très élevé du La lentille de Madagascar, uniquement produite dans la région de 8elo. est riz, Çiflse et (essemble à la lentille produite à Cltaos à La Réunion, reconnue Il es! toutefois très surprenant de constaler l'énorme marge entre le pnx comme une AOC (Appellation d'Ongme Contrôlée). Cette demiére se payé au producteur en aoùt-seplembre el les pox déjà pratiqués au détail venclr,m au délall autour de 30 il 40 FFlkg sous le nom de lentilles de mi-octobre Il apparair en oUlre que cette marge est essentiellement prise a Cllaos ou lentlnes de pays. Celle de Belo qui lui ressemble serail revendue partir des grossistes car les collecteurs affirmaient alors revend re vers mOitie prix sous le nom de lenlilles de Madagascar. Ce marché haut de 1 650 FMG aux grossistes d'Antanananvo, Il est probable que cetle gamme est donc trés restreu'H et les exportateurs s'accordent pour du'!! qU'II situation se soit rapidement rééqUilibrée entre collecteurs el grossistes es! de 200 T il ce pnx (10-11 FFlkg FOS), Si la production de 8elo Surtout, tout colledeur qUI le peut stocke lui·même

augmente, ce qu, devra,t arriver vu la haute rémunération de ces deu)( C'est évidemment le cas des collecteurs à l'assise finanClere suffisante qUI dernières années, le prix à l'exportation devrait baisser. affirment IOUS ne pas avoir vendu pour l'instant et attendre le mois de Au niveau de la qualité, nous n'avons pas relevé de problème particulier si décembre pour commencer il vendre car le pnx augmente ce n'est une proportion non négligeable de terre mélangea aux lentilles systématiquement à partir de cette période où le nz devient plus cher sur livrées par le prOducteur les hauts plateaux. Or ils détiennent au moins la mOitié de la production Ils sont périodiquement sollicités par les grossistes qui leur lancent des offres, Le transport est assure par l'une des deux parties selon les contrats' pas 2.3,4. Le Tsiasisa de règle générale. Cette année, les prix ont déjà monté mi·oclobre car flZ et manioc sonl peu abondants donc chers et la produClion de tsiasisa elle· Le marché du ts,aslsa est uniquement local Sa caractéristique est d'étre même est plus féllble que d'habitude, On retrouve les mémes raisons du Ires proche du matché du riz , c'est un marché tres spéculatif, dont le cours prix élevé du Lingot pour le local. En revanche, des collecteurs affirment SUI! celui du riz En elfet. les malgaches des hauts plateaux et de avoir perdu dans cetle spéculation en 96 où apres avoir acheté a 600-800 Tamatave appréCient beaucoup le tSlaSlsa et le mangenl en sauce avec le 39 Flkg Ils n'Ont pu vendre il profit compte tenu des ffals de collecte el de 3. EVOLUTION POTENTIELLE DE LA FILIERE stockage. les pnx sont suffisamment instables d'une année à l'autre sur toules les , Coûi de revient d'1 kg de JSJssJsa am'vé à Antananarivo .' productions, toul en restant régulièrement allractlfs, pour que l'agriculteur Tableau 15 conllnua de toutes les produire, Sa stratégie est même clairement affirmée de planier un peu de tout (y compris du maïs) pour répartir les risques Début octobre Seul le marbré a failli disparaître faute d'être attractif plUSieurs annèes de suite Il retrouve aujourd'hui un regain d'inlérêt et sa culture va se prix paye au producteur 1 000 il 1250 poursuivre. D'autre part nous avons vu que cette stralégle de plamer un peu de lout charges de coltecle 200 à 250 jusqu'au dépan de Belo rejoint des conlrainles pédOloglques·et finanCières Dans un premier lemps donc, l'on peut prédire que les productions transport Belo· Tana 260 étudiées continueront d'être cultivées Cependant, les nsques existent que certaines cultures ne deviennenl plus attracllves : marge collecteur 100 à 200

(lrès évolulJi, surtout il partir de décembre) 3.1. le Lingot

pnx 0'13 vente aux grossistes ·1650 Le marché local ne sera pas toujours aussI porteur que celle année,

marge grossiste ,'année 97 esl là pour le rappeler: en l'absence de marché il l'export EH avec une production normale des aulres prodUits locaux, les pOX sont pnx de vente llux détaillants restés bas, le producteur o'a été payé que 800 il 1000 FMG/kg. Er') réaction, Il a beaucoup moios semé celle année, le marché il l'expon est marge détaillant donc indispensable pour mainlenir un prix suffisamment rémunérateur aux yeux du producteur. Or ce marché est lui·même If1stable et actuellement 1priX au consommateur 2 000 F/kg il Morondava , 2400 Flkg à Anlslrabe el les produits de Madagascar ne sont pas cempétMs Si Madagascar ne 2 800 Flkg à Tana, ml·octobre peul mailriser les cours, vu sa très faible production, faul au moins ~u'elle

40 pUisse maÎtnser une bonne qualité, D'autant plus que la con jonc lion du de tliage, de calibrage, de stockage, de redlstnbutlon. le surcoût dû aux climat el des sols de baiboho entre Miandrivazo et Belo le permet écarts et le coût des impayés, Cette veritable politique de qualite est aisément le problème actuel de qualité n'a en effet pas d'autre cause que possible grâce il une relation de confiance et de partenanat qUI s'est créée

celle d'une dégradation des semences, provoquee el entretenue par les avec les producteurs depuis les 8 ans de présence de la SOCiété sur la collecteurs eux-mêmes, Ils ont en effet pns l'habitude de distribuer des zone. D'autanl plus que la SOCiété apporte aussi des conseils teChniques semences aux paysans au moment du semiS pour en récupérer le double à aux producteurs la ré colle AHaire financièrement intéressante (100% d'Intérêt sur 4 mois), Mise à part cette expérience, qui ne représente que 5% des semences d'autant plus lorsque l'on distribue des écarts de tnage de faible valeur ulilisées sur la zone, nous sommes pessimistes sur révolu[,on de la qualité marchande et que l'on récupère le double en IOUI venant. de valeur du Lingot produit dans la région de Miandrivazo et donc sur la pérennité de supeneure, le probléme est qu'un jour le toul venant récolté flnll par cette filière à l'export, en tout cas à des pnx proches du haricot argentin, ressembler de trop près aux écarts semés.. Les collecteurs affirment ne pas pouvOir distribuer de la bonne semence car ce serait un investissement 3,2. Le marbré trop imponant alors qu'Ils ne peuvent avoir de garantie que l'agriculteur les Sa production a déjà été menacée par l'absence de marché a l'export. remboursera d'une pan et leur vendra le reste de sa récolle, produltê a Aujourd'hUi, les marchés existeraient mais la qualité est terriblement partir de ces bonnes semences, d'autre part Ils ajoutent aussI que le taux dégradée, La encore, les collecteurs ont dû distribuer des écans De plus, d'Intérèt est élevé pour compenser les nombreux remboursements depuis 5 ans, plus aucun collecteur ne distribue de semences et les Impayés Nombre de collecteurs abandonnent d'ailleurs celte pratique. les producteurs sèment ce qu'ils ont pu conserver de leur récolte, agnculteurs doivent de plus en plus se procurer eux-mêmes leurs éventuellement sans triage préalable, ou même ils peuvent semer ce qU'Ils semences et c'est alors qu'ils achètent les hancots des hauts plateaux qui trouvent il acheter au marché. les écarts. Nous prévoyons que dans ces viennent d'être récoltés quand eux sèment Or ces halicots sont de pelil conditions, à la première baisse du marché à l'export, les exportateurs ne calibre el veineux, donc Impropres a l'exportation Ainsi va la dégradation s'mléresserOni plus à la petite mauvaise production de 8elo, ou des semences, l'achèteront à nouveau à un prix dérisoire qui découragera définitivement Seule la SOCiété Valy Agndeveloppement prauque une vraie politique de les producteurs, comme cela s'est passé il ya 3 ou 4 ans dans la zone de quallte en distribuant 20 à 30 TIan de semences triées et calibrées LB2 Miandrivazo" L'abandon sera d'autant plus rapide que les autres cul(ures Elle trouve un taux de recoUvrement correct et envisage de passer à un seront rémunéralnces (ce qUI a elé te cas du Lingot il M,andrrvazo à taux d'interêt de 80% l'an prochalf1_ Ce taux peut encore sembler élevé, l'époque) Toulefols aucun exportateur ne prédit une baisse du marche a mais dans ce cas, les charges sont reslles . coOl de collecte, de transpol'1,

41 l'export, au contra,re m"us lous déplorent l'Important surcoût et les 4'. PROPOSITIONS D'ACTIONS quantités perdues engendrés par la mauvaise quaille 4.1. Améliorer la qualité 3.3. La lentille D'après ce qui précède, et en vue de favoriser les exportalions, les acllons Le marche de la lentille es! aUjourd'tlul bien établi, 'il un très haut niveau, sonl prionlairement a mener sur les haricots Marb(é et Lingot. Mais avec un seul client La ReUnion La production de Belo est donc 4.1.1. Le Marbré totalement dépendante de ce seul marché, aujourd'hui porteur, el demain? Dans l'etat actuel des choses. est certain que la production de la zone va Les acHons nous semblenl plus SImples a mener sur Je Marbre car la augmenter Face a ce pe!!1 marché, les exportateurs predisent qu'au-data production en eSI actuellement faible el limnée il une petite zene de 200 T il exporter les prix vont significativement b,lIsseL Alors la lentille géographique produite sur les mOins bonnes reaes ne sera plus jntéressante el un l'louver Citons lout ô'abord trois collecleurs-exporlateur$ Qui souhaiteraient équilibre s'établira, vraisemblablement un peu au-dessus de la produclion dlstnbuer des bonnes semences l'an prochain, actuelle, ft, Mohamed RAZA qui VOudrait faire planter 5 T de semences en provenance du Canada à Ankirondro (il ya faIt des démarches aupres 3.4. Le tsiasisa du maire pour lui demander l'assurance que loute la produClion d'Ankirondro lui sera dans ce cas réseNée) Le marche local continuera avec certilude d'exisler, et d'être Instable :,., A8AS) qui travaJl'e en collaborat.on avec Mohamed RAZA. d'une année il l'autre Des exportateurs lui cherchent des débouchés en voudrait distribuer de la samanca de Morombe ou plutôt la faire planter Afrique, en vain jusqu'à présent Production - Messieurs OALI et RAZI qui pensent distribuer 2 T de semences Issues du triage de la production actuelle de Belo, vOire de Morombe Ils ont cité le marbré de Fort-Dauphin comme étant des gros grains, Envisagent·ils d'en falfe venir? Ces semences seraient distribuees à quelques personnes de confiance

42 Leur crainte est de ne pas pouvoir être remboursés des semences el Se pose la question de l'introduc!lon des nouvelles semences' de quelle surtout de se faire subtiliser la récolte Issue des bonnes semences par les ongine el en quelle quantité au départ ? concurrents Cette crainte générale bloque toute initiative de la part des Selon Mohamed RAZA, seules les semences du Canada sont bonnes pour collecteurs el exportateurs (cela est également vrai pour le Lingot et pour le exporter ensuite. Elles reViendraient il environ 9 FF/kg. Les aulres pois du cap: tous les exportateurs sans exception nous ont dit avoir penchent pour des semences issues du tnage-calibrage de la production distnbué des semences de pois du cap sans la tâche rouge, dans tel ou tel de Belo-Morombe, vaire Fort-Dauphin (?) Cela reViendraI! à environ Village, et tous disent s'être plus ou mOins « fait avoir »... et de fait le 5 FFlkg, Nous suggérons de se renseigner sur les semences ulilisées â phenomène ne s'élend pas), Mahajangha par la société SOPAGRI qui plantent spéCialement pour l'exportation à la Réunion. Notre conviction est donc que tOute action sur les semences devrait être La quantité à introduire au départ est évidemment fonction des moyens menée sur le terrain par une enhté séparée et neutre VIS il vis des financiers dont on dispose, Si l'on veut améliorer l'ensemble de la collecteurs-exportateurs production actuelle, Il faudrait environ lOT qUI produirait 100 il 150 T C'est Cependant ces demlers devraient être partie prenant afin d'assurer une évidemment la solution la plus simple pour faCiliter la commerCialisation, valorisation supérieure aux producteurs utJlisateurs des semences puisque la récolte sera alors majoritairement uniforme et Il ne sera pas améliorées, nécessaire de prévoir deux prix différents de collecte avec tous les D'aulre part. cette entité neutre ne devra plus avancer en nature ces problémes de contrôle qui s'en suivent Bien sùr, Il restera toujours une semences mais les vendre ou les échanger contre les semences gardées proportion de récolte issue de semences non améliorées, mais qui devrait par l'agnculleur, Si la disponibilité mOnétaire pour acheter les semences être marginale el facilement délectable. Si les moyens ne permetlalent pas est un problème pour le producteur. il faudra dans un deuxième temps de foumir 10 T, il serait alors judiCieux de se lirMer au Village d'Ankirondro envisager une formule de crédit finanCier. MaiS nous pensons qu'au départ. qui produit il lui-seul 60T et dispose de bons terrains En lUI fournissant ST le système de vente ou d'èchange peut fonctionner pour le marbré, car les de semences, l'on créerait une ZOne de production améliorée facllemen 1 paysans encore producteurs de marbré ne sont plus habitués il ce qu'on maÎtrisable car limitée il un village. A partir de cetle production, la leur avance ces semences depuis 5 ans le problème pourraii se poser si distribution de semences pourra etre étendue l'année SUivante, La l'on veut augmenter la production. distribution initiale de 5 ou 10 T de semences n'est raisonnablement envisageable que si le chaix est fait de partir de semences de Madagascar Comment faire concrètement? triées et calibrées, Si le chOIX se porte sur l'améhoratJon variétale par l'mtroduclion de semences du Canada, Il faudrait certainement se limiter à 43 1 T, VOlfe mOins, el travailler l'ameiloraiion des semences de toule la zone 4.2. Introduire de nouvelles Légumineuses? sur lrois ans. Quelle que soit la solution retenue, la distribution (par vente ou échange La question peut en effet se poser car il peUl eXister d'autres marches selon des modalités il définir) devra se faire au moment du semis el avec porteurs, Nous pensons en particulier au mébé blanc (blackeye pea pOul des semences ayant subi un traitement les rendant visiblement impropres les anglophones, voanemba pour les malgaches des hauts-plateaux el IOjY a la consommation pour les malgaches de la côte ouest) Cette plante est déjà cultivée avec succès sur notre zone d'étude, sur des terrainS très sableux, mais ,elle l'esl en faible quantité el elle est sul10ut destinée à l'autoconsommahon (et un 4,1.2. Le Lingot peu ci la vente à proximité de 8elo) Nous n'avons pas du loul étudié le marché de cette plante, mais il pourrait être intéressant'de le faire Le probleme est plus complexe car la production et la zone plus vastes que O'autres Légumineuses sont demandées à l'exportation, en pal11eulier à La pour le marbré. Cependant. la seule solution au problème de qualité eSI RéunIon el Maunce' aussi la mise il disposition de bonnes semences aux paysans, le sang de bœuf (présent actuellement en mélange dans le L'expérience de Valy Agndéveloppement prouve qu'en étant lrés présent marbré de 8elo à raison de 10 ci 20%), Il se cultive surtoul il auprès des producteurs, le système d'avances de semences peul Fort-Dauphin, Il serait coté comme le Marbré Les premières fonctionner Nous restons cependant convaincu que si l'on lIeut agir sur informations recueillies seraient celles d'un marché restreInt, l'ensemble de la zone, il COIWlent de passer par une entité neutre qui mais il faudrall vérifier D'autres nous affirment qU'II est vende ou échange les semences. demandé en Europe. Pour une production habituelle de 4 à 5 000 T de Lingot, il faut 500 T do Le coco blanc ou Soisson' présent en mèlange dans le semences maximum, Selon Mohamed RAZA, il faudrait réintrodUire aussi Lingot de Miandrivazo, c'est un petit grain rond. Il est produit du Lingot du Canada (qui dOit être le Great Northem américain, de qualité vers Beroroha (à l'est de Morombe) Il se vendraÎt 3 FF il effectivement supéneure). revenant à environ 5 FFlkg arrivée il 3,50 FF/kg à Maurice Nous ne pensons pas qU'II y ait un Madagascar l'autre SolUllon est le tné·calibré du Lingot de la zone, mais Il gros marché supplémenlillre. est déjà pafliellemen( dégénéré La sOlution Intermédiaire serail de partir Le coco rouge' il serait demandé .il La Reul'llon. des semences de Valy, plus préservées. Le haricot noir' ,1 serait demandé à Maunce. l'amelioration de toules les semences de la zone pOUmiut s'envisager sur Irois a quatre ans,

44 Dans ce paragraphe, nous tenons 11 due deux mots de deux autres 1000 (celte année) a 4 000 T. les exportateurs ont du mal a repondre avec

Légumineuses le pOIS du cap.et l'arachide Le pois du cap a [ail la régularité aux demandes des importateurs. Ils ne sont pas pour ces prospénté de notre zone d'élude dans les années 20, puis l'effondrement demiers des foumlsseurs réguliers fiables et on leur fail payer cela aussi des cours l'a fait abandonnè au profit du tabac, du coton el des dans la décôte, Plusieurs options sont pOSSibles pour augmenter la Legumineuses par la sUlta Le pOIS du cap continue d'être largement cultivé production, en sachant que certaines de ces solutions pourront aussi bien entre Morondava et Tulear, mais avec de gros prOblèmes d'écoulement à favoriser le développement des autres productions. l'expon en raison de sa mauvaise qualité (présence de la tâche rouge, le menamaso), alors que le pois sans tâche est trés demandé et bien valorise la dllterence Irait de 3 FFlkg a 7 FF/kg à l'expert, Certes Un pois 4,3.1, Améliorer l'itinéraire technique pour augmenter du cap de bonne qualité pourrait donc trouver sa place sur noire zone, le rendement mais nous pensons qu'il est plus judiCieux de mener une action

d'amélioration des semences là où il est déjà cultivé, afin de (ournir de Un bon rendement serait de 1,5 T à 2 TIna; or, suite à nos mesures, nous nouveaux débouchés aux prodUits de cette zone, l'avons estimé en moyenne à 1 T/ha Les moyens de l'augmenter SOn! Le cas de l'arachide es! différenl. car il eXiste une huilene il Morondava, qui manque de matières premières Elle a cette année collecté de l'arachide à L'utilisation de semences saines et de bon calibre favo6sera déja 2200 FMG/kg sur notre zone, mais en Irès faible quantité. Nous ne nous l'augmentation de rendement sommes pas du toul Intéressés à cette production, mais il faudrait regarder si avec ce débouché, elle ne peUl devenir une production importante sur Développer le traitement des semences juste avant semis contre les les balboho, alors qu'aUJourd'hUi elle y pousse juste pour parasites du sol là où ils posent problème Les essais des l'autoconsommation. vulgarisateurs du PNVA donnent en effet sur 5 parcelles d'un are Iraltées, un rendemenl moyen de 1.210 Tlha contre 1, DaO TIha aux mêmes parcelles non trailées. Le prodUit utilisé était du SemMo- TI .il base de Imdane (12,5%) et de Thrrame (25%), utilÎsé à 400 grammes 4.3. Augmenter la quantité des produits pour 100 kg de semences Le coût est de 3 000 FMG pour 100 grammes, Le problème d'un manque de quantité se pose en terme de handicap, essentiellement pour le lingot. En effet. avec une production exportabte de

45 Re"pecler une dale de semlS suffisammE'nl précoce, fin mai dernier sarclage par le crédit si nécessaire Une aut,.. sotullon pourrait être délai Pour cela remédier aux causes actuelles de retard il savoir l'introduction d'un nouv&au mal&riel à dents, tiré par des zébus, qui .,.. l'approvIsionnement tardif en semences' cela sera résolu par le point permettrait de sarcler plus rapidement précédent, :.- le retard dans la preparation du sol du au manque de charrues ,. Définir expérimentalement les améliorations pOSSibles en terme de disponibles au village ou au manque de financement pour les employer fertîlisalion. Les producteurs sont pour l'instant hostlles a toute (alors que ceux qui le peuvent emploient 2 ou 3 charrues et une herse ferttlisBtlon des tElITes de baiboho car «cela abîmerai! la terre en méme temps pour achever le travail dans les délaiS appropnés) Il naturellement fertile» Certes les sols de baiboho ont un fort potentiel conviendra de déterminer plus préCIsément quelle est la cause réelle nalurel de fertilité, mais il (audrail éludier s'ils peuvent encore être

entre ces deux POS$iOlhtés et SI c'est le manque da charrues, de savoir améliorés avec un Intérêt économique En laI!, il s'agirait de voir $1 le

SI c'est dû il des difficultés d'approvlsionnemenl en matériel sur la zone facteur limitanl du rendement esll'eau ou les éléments fer

;... Pratiquer un sarclage systématique Un gain de 50 kg de rendement nombreux et il semble au premier abord que la zone soit capable d'èn vendu 2 000 FMGlkg permet de payer le sardage Vulganser l'intérêt intégrer plus Par exemple, un agnculteur propriétaire nous a dit laJsser :5 économique du sarclage et permettre l'accès au ('l'lancement du

46 ha en fnche faute de trouver un locataire, alors que nous nous sommes 4.3.2.3,Donner accès à des financemenls assurés qu'il serait effedivement favorable à la localion Il s'agit autant de permettre l'épargne d'une partie de la vente de l'année, afin de pouvoir la réinvestir dans la campagne SUivante, et peut-être 4.3,2.2.Amëliorer le parc matériel d'augmenter ainsi la surface cultivée, que de permettre l'accès au crédit. On connait la difficulté de meltre en place des structures viables Deux solutions' soit permettre d'accéder en plus grande quantité au type d'épargne-crédit Ici nous n'avons fait que relever les intérêts potentiels de de materrel déjà utilisé sur la zone charrue et herse, en les rendant l'accès à ce service pour les paysans, intéréts en terme d'amélioration de disponibles il J'achat aux différents points de collecte et/ou en permettant la qualité des prodUits et d'augmentation des quantités prodUites Mais leur achat à crédit. Soil introduire de nouveaux materiels qui permettent à nous n'avons nullement enVisagé la forme que pourraient prendre ces une personne de cultiver plus en un même temps. Se pose alors la structures d'épargne-crédit question de la réaction des sols fragiles de balboho il la mécanisation. En effet. les deux expénenœs d'utilisatIOn du tracteur dont nous avons eu écho, donnent des rendements trés moyens: 800 il 900 kg/ha en Lingot pour Valy celte année et 1 Tlha en tsiaslsa en 98, mais habituellement plutôt 6-800 kg/ha pour M Philippe Akory il Masoarivo. Il est absolument Impossible de conclure sur ces deux cas, en plus sans avoir assisté au travail du sol, mais on est en droil de se poser la quesUon. Il est en tout cas cenaln qu'il existe de grandes surfaces planes faCilement mécanisables. Nous rappelons d'autre pan iCI l'Idée d'introduire un nouveau matériel de sarclage, qUI pourrait aussi servir pour la lentille dont le sarclage est un poste très coù!eux Nous l'imaginons comme un axe horizontal avec trois longues dents verticales espacées de manière à enjamber les pieds et il pouvoir sarcler 3 lignes à la (ois Enfin, si les surfaces cultNèes par unité de main d'œuvre augmentaient, Il faudrai! envisager l'acqUisition de machines permettant aussi un battage plus rapide, sans abimer les grall1s. C'est éVidemment sur la lentille qU'II y aura,! le plus de temps a gagner 47 ANNEXE 1 . Carte de la zone d'étude

," \ \ ... 1 \ J '))' \- Arl"$'~'"

" ANN 2 . Termes de référen calendrier de la m Ion

Termes de Références

Au cours de sa mission, le chargé d'élude devra: » Analyser le circuit de commercialisation aval (ne seron! dans un premier temps rencontrés que les aCleurs directement établis sur fa zone

r Poser la problématique de la producllon des Légumineuses sur l'axe d'étude) Belo sur tSlribll1me - M,andnvazo dans le contexte local, nalional et Identification el typotogie sommaire des acteurs InternatIOnal Rôle, motivation et stratégie de chacun des acteurs

r Identifier l'ensemble des Légumineuses cultivees sur la zone. Flux d'échanges entie acleurs ,. Analyser les contraintes de la production' Interactions marché local! exportl fourmture de semences type de OnglOe des producteurs produit, prix et proportion selon la destÎnalion Tenure foncière .,. Evaluer la dynamique de la mlère el son évolution potenlieHe Différences de qualité des balboho ). Identifier des acteurs il l'exportation ell ou sur le marché local favorables Répartitton spattale et temporelle de loutes les producüons de la à des aClions d'amélioration ou de développement de la production. zone, concurrence entre ces productions Préciser ces actions possibles. Cnléres de choix de la Légumineuse cultivée itinéraire !echrllque de chaque Légumineuse Identillée Durée de la mission: Fourchelte de rendement 5 semaines dont :3 semaines sur le terrain. Temps de travail el coût de production ... E!lJdier le devenir des prodUits au mveau du producteur Produit attendu. Utilisation du prodUIt par l'agriculteur Cette élude donnera lieu il un rapport prOVisoire dont le contenu sera disculé Motivation de la vente lors d'un comité de pilotage comprenant· les représentants du PAEA. du Stratégie de vente CITE, du ministère de l'agriculture, des projets françaiS: PSO, PPDA, sécunlé alimentaire, el quelques exportateurs. Le rapport définitif sera rendu 15 jours après la tenue de œ comIté de pilotage.

Annexe 2. ÇJ 1 Cal.;ndrier de la miiiision

22 et 23 septembre' Antananarivo, Définition des termes de référence ). Mme RASAMIHARIMANANA, dlreclnce de vulgarisation de la SOCTAM Méthodologie, Entretien avec MM RABENASOLO Imboasalamanlaina el Miamlnvazo , RASA TA Liva Nlnna de Valy Agndéveloppemeol 28 septembre· départ en pirogue pour la descente de la Tsiribihme en 8 24 septembre AntanaoBfivo, Mlandnvazo {talCl brousse) jours. Les entretiens avec les producteurs se sont généralement faits sur les parcelles de ba.boho. Arrets il

2S septembre Mlandnvazo Organlsallon de la miSSion PUIS, entretiens , Tsinjorano' entre lien avec une vingtaine de producteurs de Lingot réUniS avec par le responsable du village (rendez-vous pns le 26 septembre) et visite :,.. M le Maire de Miandnvazo , de quelques parcelles: entretien avec Mme Berthe, sous-collectrice , Le responsable de coUecte de la société SICA; mobile pour son frèrEf Den, collecteur de Miandrivazo : ,. Mme et M LUVA, député de la zone et beau·fr;)re de M RETSARA, :>- Ambakivao: village d'af'llandroy. Entretien avec les membres du village collecteur les années précédentes: réunis à l'imprOViste el visiW de quelques parcelles , Le responsable de l'OFMATA à Miandrivazo: NB: Les baibiho de T saral1dy ont déjà élé repérés lors d'un précedenl :,.. Le responsable de collecte de M 80RGADE : passage (avec un entretien),

26 septembre , 29 septembre: arrêts il

:,.. matin' entrettens avec M BOTOKEKY, producteur de Lingot de » Ampieka: enl(e~en avec M RATULOZANAHARY, producteur de lingot,

Tsaralidy (rencontre li Mlandriva2o) el releve des pnlC au marche: 'y Maciakapy: enlretien avec Mme Neny RATSARAMANANA, sous· , après-midi tournée jusqu'à Maciakapy avec M MARTIN, exportateur, collectrice mobile pour son père, collecteur basé è Antslrabe , fournisseur des grandes surfaces en Légumineuses ensachées el transformateur en plaIS cuismés, 30 septembre , arrêt â

27 septembre, entretiens avec }> Behoro entretiens avec deux produC1eurs de tabac el Lingot puis avec , M AFTZAL. collecteur les années précédentes pour les le responsable de secteur Soctam , erabl/ssements MOHAMED de Tamatave: PUIS traversée de la premlere gorge, , M CHRYSOSTOME, producteur de lingot à Anoalobe , Annexe:2 ' p:2 01 octobre' 4i!rréts à ".. Tsaraolana: entretien aveC MM Anthony BOTOBE et Justin LABO. ., Begidro: entretien avec M NDRINA, collecteur de lJf'lgot et Lentille producteurs de Isiasisa. ambérique el marbré, entretien avec leur voisin . sur la zone, propriétaire d'un bateau de 7 T utiles qUI remontent il producteur de tSlasisa , entretien avec M François RAMENA. producteur

Maciakapy: entretien avec M RENE, collecteur associé SUr la même d'un essai de lentilles, zone. entretien avec M DONNE, producteur, sur son baiboho à

lenulles, PUIS sur son balboho il hancolS. entretien avec M Léone! 04 octobre arrêts à MANJA TO, sous-collecteur il 8egidro de M RA TSARAMANANA el ];;. Masoanvo entretien avec M Philippe AKORY, producteur mécanise de producleur de lingot a , I!>lasisa, et avec sa femme, productrice de hancots ,

P' Belomba pour rencontrer M Marie, important producteur de Lingot, , 8erendtika: enlretlen avec M MOKO l'EspOir e! sa (amille, producteurs absent de lentJIles et tsiasisa , ). Serinam village: pour prise de rendez-vous pour le lendemalll , 02 octobre . arrêts il

r Berevo, entretien avec M Sylvain RAKOTOBE el une partie de sa 05 octobre : arrêts à famille, producteurs de lentilles, lingot et tabac, entretien avec une » Ambalivo (nve gauche face à Serinam) : entretien avec la famille Bère, femme 8e1511eo, productnce de tSlaSlsa. ambérique, niébé pour vente producteur de lentilles; directe au marché. el'llretien avec M le Maire , Relour il Morondava_

r Peu allant Koromby Village entretien avec un couple producteur de tSlasisa sur baiboho haui , Oô octobre il MorondavGl Koromby Village entreuen avec troIS personnes sur les prOductions ., Entretien avec Mme Marguerite $chlechlen Rauber. responsable de Cap du village: , programme de la coopération sUisse a Morondava , ;;.. Enlretien avec M LAKOTRO, ancIen cMef de zone entre et 03 octobre arrêts li 8elo sur Tsiribihine pour le CFPF (Cenlre de Formation P.ofessionnelle " Koromby vOilage viStre des parcelfes et entretien avec deux Forestiere) . producteurs de ISJasisa, ambénque et nlébé , ? Entretien avec MM LODA et LENY, paniclpanls il l'élude de septembre , Face à Tsaraotana (rive drette) entrettan av,",c M Joely 98 de la coopération sUisse sur la filière pOiS du cap dans le Menabe , RA80BALAHY, productéur de tsiaslsa, anCtennement de haricots;

Annexe:2 ; p 07 octobre. 14 octobre _ à Morondava Démarches auprès du chef de Clrconscnphon agncole de Morondava ;".. Entretien avec M Mohamed A8AS. collecteur de produits locaux basé a pour être accompagnée par les agents du PNVA de Belo sur Tsiribihine la Morondava, associé il M Mohamed RAZA et aux établissements semaine SUivante. Mohamed de Tamatave, deux exportateurs. r Entretien avec M Mohamed RAZA, exportateur sous le nom de 08oclobre Masoumin TRADE , Entretien avec M 80RGADE. collecteur de tous produits locaux, base il Morondava et associé à M BALBINE exportateur de Tulear : 15 octobre Entretien avec M Mamodaly DILAVARHOUSSEN, collecteur de 8elo sur 09 octobre. Tsiribihine associé avec M RAZI autre collecteur de Belo, et disposant d'un ,. Entrelien avec M ROVASOA, collecteur-transporteur de produits local de stockage il Morondava ; locaux, basé a Morondava ; ,. Entrellen avec le responsable de collecte-stockage-tnage de M. 16 oclobre : Mohamed RAZA exportateur basé il Antananarivo; Entretien avec M GOULAMALY, responsable de la société SICA basée il Morondava, collecteur-exportateur, 12 et 13 octobre: aller-retour il 8elo sur Tsiriblhlne Enlretien avec M Urbain RAZANAPONARY, supérieu.r de la zone de 17 octobre: 8elo du PNVA ; Entretien avec M Ikbal KAMISY, ancien collecteur-exportateur de :,.. VIsite des parcelles d'Ankirondro avec les agents du PNVA et légumineuses basé à Morondava ; entretiens avec Mme Florence MARYFOFONE. productrice de lingot. et avec un producteur de lentilles et marbré, 19 octobre au 05 novembre _ rédaction du présent rapport ; , VISite des parcelles entre Tsimafana et TSltakabasia avec l'agent du Entretiens téléphoniques avec Mme Monique. assistante de programme du PNVA el éntretiens avec M JEANNOT el avec deux (rères, tous PAM et avec M Llva de Valy Agridéveloppement; Entretien avec M Eroll producteurs de lentilles. BADOURALY, ancien collecteur-exportateur de Légumineuses, transporteur;

Annexe 2 , P 4 ANNEXE 3

Récapitulatif des entretiens avec les producteurs et des mesures de rendement

1'" Lingot blanc

, Lentille

1'" Tsiasisa

,. Marbré et Ambérique LiNGOT BLANC

Valy Agil vlHage ; nom déveloPI ob. 8.etoke.y 01>. Chrys os tome ob. X Y 1 0 pel ~ormes ômtandl0y près lieu Tsar.afldy MO JoooFlj Andalobe T ... rafid~ AnKIJoodro TSlnJorano AmbGlklvao

etlode ctue anv.à mars anv à mars anv 3 mars ex ' limona sableux P'lS ifOp ""bl."" sur 2 m plu'S !om surfaces 2SM !"ue du haricot/an 5 Il 0000 m2 riz avant (propno) 1,2M teifel trop sache 10 ,",cs d. 40-50 55 à 60 ()O() poq ueOSlM •• (non mffSu ré) plut.e aWI!ymal iSl200 QI) soli de 60-70 i(g r 40()~ rdl9S 8-900 ~gll'la samis &amis JUII'\ !Qermlnauon !-!jQO kgiha après semis sort 1 2 Tlha Hlha m2 >.!/\1"!<2" location 100000111' Flha love defric:hcmi!nt faucheuse a tracteur dl.qu•• 1>5 CV

60000 déhlc:hemenf .",( 100 000 :1 po,. !)

annexa 3, lingot page 1 LINGOT BLANC

IvalyA!!'! village nom 11I"~~1 obs ob. Chfj/$".tome ob. X Y 10oersonnes antandroy

semls. j b votée dèrriere Dabour 18/()5/1998 p"l. herse IUI·n;ijmo plu. rapide rar~ mi-n,;)! (Jq:tm mal 6*" JO·40cm 9 p.'s l'dt 1121 Jaca riv.e dr.oite ;S0mlS Inl(;rl~ne ft 3 cn;:;llfues {B-Couvel1 P~( herse }1iit!mis Ugn(: 10,m SUt IS(Hg/n. Imi."x oon let "0" ChaHUt "",1 30 grlmL son 120 kql"" 10-1SCM Imwur.) ~"flf-mal 'v.""',,

10 pets pdt 2 j tous les: 30 Cm (t'>Onn3 terre) 20 cm (moins bonoo:;;;;s.ablo .a 3CJ-JOcmj liiiemh: [XH'I\J~' ~ftl!nosluou SOlt aO)~gJ!t.<;I 1",,"

~ P.",pd1ôJ • pe's pd! 6j p,.,MO à ""ror 10105 p;ss pluie après sarclage 105000 ,th. Ant""ab. 50000 car pruie avwmai I.,,:un sarnis âmals arrac""ge 60 000 F!h. 60000 è ""1'IJ127107 iI"I·",&",<> tI.but"o· ~ Ib.lU! . ""ur 1 ST!",,? 2500 FflOk9 ruiFmëme MO"""f Iv.nnage 90 000 F'/ha 100 i(jjlper$li sort 35Flkg m.",3... o$liI""", + 70 000 F auss. l' v.\nspon et vente 4 SAOS" 2iSO .,.oI.ltet6 III/ré 1> s.acsà2050 Miaoorivazo vente 2000 Noelson- veYS 22Ioe même 2000 1900·2000 Rakotobe femme MARYFOFONE nom Ratolozanahary ob. Donn" ob. Sylvain Akory florence Mode!e

lieu Amp",

5 tfou.sJm2 518 kg vendus. reeolte- r.on a 25 goussesJtrou 3 sacs do e14,5 bidons (BOkg) 500 lt {ncn~ure~ gardes en semsnc6s, 1,6 Tlha rdl98 ••time Hlh. t.3 Tih .. ? recollé I.STIM 500 kglh3 soi, 850 kg/ha en mov If/ha rd! 97 1,3 - 1,5 T/ha 1,3 Tlha 1,3 i> r 5 r

100 000 Flh. location lUI .s' propno 100 000 Flha d êf,leherncnt faucheuse a disques 75. 100 000 F en 9a m"S plus d. 100 000 F en SI'JOOFJ d elrlcilemenl 97 ~elcn prix haricot année 2Om70m soit ~2'5 Pro:: AnosÎmen..a 100 l'JOO manuet passee Antaimora 000 Fm. 150 000 Fm. • 150 l'JOOFlha 15 lallou, tracleur 20 cm labeur· herse+ semiS a loul> 5 1 -pern demère labOur 125000 F en 9a mai. 190 1 cM."ues en 88 sa charrue: labour"harse zébus 10 cm 000 F': el"! 97 as! proprio d'uf'le 4000 F 120m"'20m 150 Q()() Fiha 100 DOO F/h. 12J pulW't!rlsatkm 24 dlSqU65

, T sernEtnces 1 çprQt'I'~s, [/.11[é'ft~ ~VlTL K· gard&es Otrl,lrH.~· dt ~IT ach&te a achetées et tr~flé.e5 K- An'tSlf'abe pas de pb SI garc1éoe-s nOn Othnne 85 kg samés, soit 90 semenCeS rams b18f"l Sf:':s. U31tees non tn@9S kg/ha • n poque~

anreile' 3, lingot pagE) Rakolobe 1~mrne MARYFOFONE Mm Ratololan. ha,V ob. Donne ob. Sylvain Ako

semli .a la '10lëe ",re. 10000 F MO 21°' derrlcm I./ibour du semis e( 150 375000 F Ipuis nNse kq/h a semences semences

JUIn (trop tardl retard c:u pb d'ag tin 98 m.3IG n';31 on 97 POUl 61 0 1 i femme! pa 'jer MO at attente 40000 F/h. 300 OCO F semas ligne Chaff\.<"'€! eharrve disporllble iioemiiio de enarfu~ 3yÔi!l 5000 ~ 1 .4 a 13 jJha pour labourer 120 kgJh. ... ",one,,·, 7500 F/e.arreau : une JUin partie trarœ& avec 22j el <1 gi/trOU SOit LJrrddigrano't( ires bon. 125000 Flho 200 OO~ F 5000 FI 2Om'20m 200 000 gr!ha SOI\ l'autre saM a ete semiS ~t d. somls poquet soft 125 000 F/I"\a 00 kg/na avril attaquée 80 kgrn. semel':ces

pil'1 à la o. urclag@' surfac& 2 lOIs al.Jeun 100 000 F 0.20 .rr.chage 50000 Fln.. 60000 FJna 12

b.n.oge 9 sooo Fl50kg 1 00 kg/jlpo rs 10) si vannage ""'\ l00Flkg 50 a 70 Fikg 1 Tin. ukJkg

RAKOTOBE RAMENA MOKO nom Donne Syivaln François A~ory L'espoir Sere W nous Z ,Atannot Iz ',é, •• IModel.

Ueu 8(!>gldro BarthlO T~taot;.}n.a Masoo:mvo Berendnk.d ArnbatJva An.k.i rond ro AnKlrondro Mkl,ondfO TSJmafana !-rs.1fY13fan:) perrode de

crue eau part 3Vf1f .anv~mars felJ·m.ars .::lli.v~maf$ anv~m~rs 0.3 1,4 na aooom' 3,' h. 3 ha 1,140 T vendue el 3/J ""pok 6,7 lrouslm2 100kg gardes. soit 350 kg/ha (7.25 g) soi! 67000 1,5 Tina; a 1,7T/na, pour 29 l1'Ou8lrnl compœge AVB. 2 c.dtegcne"S S""c:sd.70 pOQuet<; 250 QrlVou $<>11 2,3 T ""noues .. , 6 1150 21 sacs de moyenne SC:: k9 sur 7000 "",13",2 17000000 bidons gardé-s 5<);1 gr(ilïne-sJpoquet â 4 140 kg kglfu Ou m2SOI[ Salt 130.150 ''9 \Tlha grlha son 2,H,soit poqueWm2, 50lt "",t moyenroe ro,98 600 kg/ha 750l(glha :;oh I.Z Tiha JSO ~91h3 (nMmosuri>i SOC ~~Ih~ 1.7 Tlha 1,4 T/ha 1 Tlha 1,2 Tlha

es.s.al il '1 a moins bien lon~t.mp" car en 98 ïl a ,dl 97 1Tina 400 kg/ha 1i1ha plu 1.:1 Tm3 eux st ptOpno IT'I.aIS systome métayage r I2v 1 f2 si p.roprio foomlt sem.ef'lces : 11:J plopno-213 métayer si métayer fOUfrllt semel"1œ&: OU 200 000 FI"" ~~!l~n ~, ,"0 m2Jheure de/liche· observé soit aucun en aVili, ~ment 50 hlha ou 2 tr,g&S lentilles brûla6S Oà manuel semlha/pers en octobre aucun 100000 I~sà 2-3 charNas" 1 hersa an mêm& temp<> de lh· 7hJ() 01 lolbour 1 Sh·18hJ() sM 7hlj lêbus: 10 cm per.dant dj. sé! 150 000 F SClt ... herSe OUI Oui OUI oui oui 12Jlha 180 DOO Flha 1500001= t2

anr exe l , lentilles p 1 LENTILLES :Y.l grammssl1000 lentille$ 300 grommOiilkapok sort 3,3 kapoi

RAKOToee RAMeNA MOKO w nous z Je.onnol 2 fret".

:1 bidons Sên"l&S semences arOe-e3 SO,( 50 k ha

1510' io fi" juin, 10000 FJ20m"'20m VOu tous Ie$ \O~~5 ,m SOit '50 000 dêbuj m:il\ \:;) HI.;:)I, ~ "1 {:Wi,û.;.lJl! j oi\\lf'lt VOuS (OIJ$ I

moyenf'16 5500F 5500 F 6000 F 5500F TIASISA

290 grammeS/kapOk sOli 3,5 kapoks/kg

Philippe MOKO nom femme jeune couple village ~ L'espoir Modèle lieu Berevo Koromby Koromby Tsaraolana occasIonnel 1 période crue ou 2 i en janv lév·mars Iplnv-fév lévrier fév fév·mars

surfaces 1350 m2 250-300 m2 2000 m2 4000m2 150 m2 30 ha I~a()() m::> sableux: un limono sableux .20 à 30 cm sableux peu limoneux muge humide à 10 sableux sable puiS 10US Iypes type de terre séchant séchant Irés sableux cm +croule bloc .5em li mono sableu)( limono sableux séchant SOO kg è ZT/ha 100!; 150 kg 12 sacs 50 il 80 souvenl plus SOol ~sa~70·80 kg soit 20 kg soil kg soli d'H terrain rdl98 500 à 700 kgfha T/hal 1,3 Tlha 1 T/ha 1,6 Tlha mini correcl

1200 K~ SOli rdl97 800 ka/ha

délru:hement malluel ~ 7 J labour :>ouvent pas de zébus H)cm aucun aucun allcun ~as de hersllRe oui labour achetées 20 1!l00 F/kapok Isemés 5 kapoks pC>lI( achetés 500 :2 kg semés 3800 m2 SOlI 11 5 kg/ha F/kapok (7 kapoks) soi! 5 kapoks/ha sOli <1 10 000 F semences (pas (iable) 1."11\,,, kg/ha ma xi/ha mars; 7 kg/ha f 4·6 10uS Jes Il m'i,7m semis elltre tignes • mécanIque 30 cm a~r;exe 3 , ISIASISô P 1 TIASISA

290 grammes/kapok SOlI 3,5 kapoks/kg

Anthony BOTOBE Joely MOKO le village Justin LABO RABOBALAHY L'espoir Modèle mars que ,'eau ~500 là 4500 pan trous tous ars-avril trous/ha les Im'1m (si semis en (ev mars (dès eau 1,5'1.5m 1.5 m'l,Sm à terre m,eux trous tous les part) trous 1er) 5 gr/poquet 2m'2m semis CI uet 1,5m'I,5m) 2m'2m 2m'2m I.Sil 2 m 5ka ok;; semés 50000 F 10J 2 fols OUI SOIlO Ff150 m2 avant soil 20 J a sarcla e rtOlllison oui 100000 F/ha 2-3101;; arrachage 3ffi1chage+baUag /fauché ~ 100 000 Ffha ad 111'1

lSOF/k

900 fi venle 98 1250 Flk 1250 F/kg 700 Flkf) (? 1250 Flkg

annexe 3 , ISlasisa p 2 MARBRE VOANTSIROKA (AMBERIQUE VERTE) 50 gmmmesJ1000 grames 210 grammesJKapuk pesés SOli 3,7 kapoltlkg 216 grammes/kapok pesés soil 3,6 kapoltlkg eo kapok/bidon SOI' 16.5 kg/bidon

Anthony BOTOBE Anthony BOTOSE nom Justin LABO Y nom femme Justin LABO modèle lÎeu Tsaraolaoa Ankirondro lieu 8erevo Koromb\'.. TSB{ilOllln3 Ipérlode crue anv-fév janv-mars 1".',,, ,ru. ~,." anv-fév Iimono sableux argileux IOUS types rouge humide Èl10 Blgîteux li reCOuvert de 10 cm sallto limoneux IlmOIlO sableux séchant tvpe terre cm 20cm type de terre très friable proche du lac rouge humide il 10 cm possible surfaces 180m2 2300 m2 surfaces 240 m2 1100 m2 50 "'g SOI' 2.5 T Iha Il saes de: 3 pb bêles sur racines (pas fiable sur une bIdons, 50,1 des piedS se fanent 32 kg soit 420 kg so.1 rdt 98 SI peille surface) 1,8 Tlha rdlS8 1,STlha 1,3 Tlha 3,8 Tlha 1 1,3 T/ha localÎon location défrichement défrichement manuel manuel labour labour Il'.ébus 10 cm aucun OUI zébus 10 cm aucun aucun 10 kapoks SOli 2.8 kg SOli 25 kg/ha semences semences par calcul S il 10 kg/ha 5 il 10 ka/ha avril (après lIa51511) av ni ,1m'1m mal Irou lous trOllS lm'lm 10000 semis poquel 10uS 30-40 cm mai semis poquet 1m'lm 10-15 grllrou Irousina sarclage .;mcan sarclage une partie 0"" 1 arrachage battage 70-100 kgfj vanna!te vannage transport transport venle 2000 Flkg 1700 FlkQ vente 500 Flkapok 1250 F/kg 1250 Flkg

annexe 3 ; marbre el amberiQue ANNEXE 4

La Production de tabac sur la zone: les activités SOCTAM et OFMATA

de rencontre avec Mme Isabelle Tabac) Or un accord stipule que la SOCTAM ne peul Intervenir sur les RA$AMIHARIMANANA, directrice de la vulgarisation SOCTAM zones de production de l'OF MA TA. sur la région de Miandrivazo. le 27 septembre 1998. Le tabac de celle zone représente la moillé de la production de tabac de la SOCTAM :il Madagascar et il es! réservé à l'exportation Variété Burley M. Solofo RA$AMIHARIMANANA est directeur régional. Tableau '1 : évolution de la production de tabac Soctam la SOCTAM est depuis 1990 suri a région de Miandnvazo QUi est divisée en 25 secteurs sur 7 zones, Soil un personnel de 25 encadreurs .. 7 chefs Années 92 93 94 de zone" 2 drrec.leurs .. 7 gestionnaires Surfaces (h.a) 432 482 440

Les zones sonl approximativement· tonnage seo 264 427 515

,. Morarana :1"' Sile. avec une (erme nombre paysans 1200 ;.. 8ehoro-Adabazato :Tsarafidy, Ampieka, Anosimena Rd! (T/ha) 0.9 1.2 ., Antonambo-Analambiby-Ambalolay ,. Mal'landaza. Seleva, Andromay 37 ,. TSimafana, Klboy ,. Analamîtsîvalana (abandonné depuis le cyclone Giralda pour cause d'ensablement)

Les gens de 8egidro expriment une forte demande pour rentrer fi la SOCTAM, mais Ils sont dans Ja zone de l'OFMATA (Office Malgache du

Annexe <1 • tabac p 1 A ces pnx, Il faut ajouter des primes de . ).. Défnchement 120000 FMGlha

',.. 100 FMG/kg si séchoir (COÙl clé en mains du séchoir estime il Labour (tracteur avec charrue à soc ou à disques, 10-15 cm

1 200000 FMG pour 1ha SOli 20 m - 7,50 m) profondeur) 180 000 FMG/ha , Pulvénsatlon du sol. 120 OOD FMG ',.. 50 FMGlkg si fertilisation complete il savoir , Transport en tracleur du champ au séchOir 60000 FMG (fr '»)

',.. Production de~ jeunes plants en pépinière 20 F 1 plant repos

150 kg sulfate de potasse + 250 kg urée + 100 kg phosphate 25% des producteurs font leur pépinière eux-mêmes: les semences leur d'ammoniaque soit 500 kglha de 27-9-14 , Cet engrais revient à 2 000 sont distribuées el ils sonl subventionnés pour les insecticides FMGlkg (priX correct) à la SOCTAM qUI le revend 1 500 FMGlkg aux Toules ces prestalJons peuvent être avancées et dédUites à la récolta producteurs 115 inCitent au groupement des producteurs pour l'achat de ces engrais Calendrier cultural,

En 1997. 50% des producteurs ont fertilisé et en 98, 57% Le Févner à avnl . semis en pépinière résultat es! une hausse du rendement de 30% (de 6-700 kglha à 1-1.5 45 j après (avril à Juin) : repiquage Tlha) et de la qualité (en particulier, une carence en potasse est observée 3 sarclages conseillés sur les feuilles des tabacs non lertil'sés) Sans engrais, Il apparaÎt une mi-août à mi-novembre. récolte

fOrle helerogérèlé de la pousse sur un même terram, reflétant les séchage' 70 J dlfferences de sol, alors qu'avec les engrais la pousse est homogène. A premier tnage par les paysans l'avenir, Ils envisagent de diluer les granulés dans l'eau et de distnbuer un vente de décembre il mars engrais liquide plus (acllement aSSimilable tri final et pétiole enlevé il la charge de Soctam.

Ce calendrier est assez bien complémentaire de celui du hancot , le semiS Depuis 98, les paysans gèrent eux-mêmes intégralement leur parcelle. est plus précoce, la récolie plus tardive ainSI que le gros travail de sechage ToutefoIS, ils peuvent recourir;il des prestations auprès de la Soctam qui et Inage, La concurrence Intervient en revanche au moment du repiquage et leur facture selon les coûts suivant des sarclages.

Anl1exe 4 , tabac p 2 La chaîne de vente est enSuite la sUivante d'entretien avec le responsable OFMA TA de La Soctam vend il " StTAM " Saclmem (manufacture) ~ Promodim Miandrivazo le 25 septembre 1998 : (vente)::>CMP (pub) et MSM (Imprimene» SCAC (transporteur).

;.. A . variété 821 exportée

Leur est d'augmenter encore la production mais ils craignent la En 97, 104 ha pour 112 planteurs el 63 r récoltées, SOit un rendement concurrence du haricot, a cycle court (3 mois) contre 12 mois pour le moyen de 0,6 T/ha tabac >- A Begidro' variété RNO, chiquée pour la consommatIon locale, Lors des formations, ils ont enVIron 40 planteurs â la (ois, En 97, 160 ha pour 108 T récoltées, soit un rendem&nt moyen de 0,7 Tlha Remarques l'activité de l'OFMA TA diminue, a Analambiby, ce sonl s.urtout les Antandroy qui plantent.

La nappe es! descendue très vite celte année, posant des problèmes Prix payes au prOducteur selon la qualité 3600, 2 600 ou 1 500 FMGlk'1 il la transplantatlon el il la mise de l'engraIs (pas assez d'humidIté sec. pour le faire fondre) Ils ont prévu des analyses de sols il Kiboy A Belo, problèmes de sols salés (1S0 000 FMG/analyse N, P, K. sels) A Anlsoha el Tsaraotana, des planteurs onl plante du 8urley en cachette dans la zone da l'OFMA TA

Annexe 4 , tabac p 3 ANNEXE ..li

Les hats de Légumi de Madagascar par le Programme Alimentaire Mondial en 1997 et 1998

Vv'orId Food - Proerama \..< Pr02Jamlne...., Progralnme Mundial li de Al'

i 068J9S/PAi\1iPR.O.6ù/l 290elabre 1998

Madame,

Faisant suite à votre "'''''''''"'''''"''', je vOus prie de rrouver ci-après les lliformations reqmsèS'

Vanétè lie!! de

, Sud ! AntJJ\ilnari -

qUI; les infonnarîons vous serCIlT 'Jüies ~: 1'a(tente de une cOtî!e de votre étude,

r mes

Jo:;~ Chargé de B~:re[\ll