Contrj Ution De Baiboho Etude Des Fili Miandrivazo
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CONTRJ UTION ETUDE DES FILI LEGUMINEUSES DE BAIBOHO MIANDRIVAZO ET B UR TSIRIBIHINE CAMPAGNE 1998 : ETAT DES LI PROPOSITIONS réalisée par Hélène SPECQ Pour le PAEA aux Exportations Agricoles) .v.au.au<:I Avec un appui méthodologique et documentaire du CITE (Centre d'Informations et Novembre 1998 RESUME Sur lM balboho de li:! TSlriblhme sonl cullivées en saison sèche quatre En revanche, la pérennité des productions de haricots btancs el marbres Légumineuses pnnclpales le tsiaslsa, à (<'lIson de 1 000 :il 1 500 TIan pour l'exportation esl remise en cause, comme celle du pOIS du cap entre exclusIvement pour le marcM national. la lentille et le haricot marbré, Tuléar el Morondava: bien que le marche de ces trolis prOduits SOit environ 150 Tian chacun excluslllement pour l'exportation, et le lingot tmportanl sur l'Océan Indien et l'Europe, la qualité des produits malgaches blanc dont la production hal'liluelle avoIsine les <1 000 Tian donl 75% pour est sérieusement détériorée et les contrats se raréfient. La perte de iexportatlon Ces cultures de décrue sont des cultures de rente qualité est due il ta forle dégénérescence des semences, CelleS-CI sonl traditionnelles dOn! la rentabilité actuelle est bonne, Quoique incertaine, majOl'ltairement constituees depuis de nombreuses années par ,es écarts pour les ploducteurs, Ceux-cI SOrlt essentiellement des migrants, de lriage ou, au mieux, par le toul-venant non trié, Or, SI tes exportateurs d'InStallatIon plus ou mOins récente, qui assutenl aussi une production souhaitent investir dans la distributIOn de semences améliorées, ris ne riZicole fortement (ragillsée par les passages de criquets, Les techniques peuvent la mellre en œuvre: la majorité des producteurs ne pourront pas de production des Légumineuses sont globalement bien mailnsées EH les leur acheter ces semences améliorées au pnx réel, Il leur raudrslt donc coliditions pèdo-cllm2tlques permettent d'obtenir régulièrement de bons avancer ou subventIOnner ces semences aux producteurs, maÎs rendemerns sans In!rants (pas d'imgahon, pas d'engrais. faible pression l'expélience prouve qu'ils ne récupèrent que rarement cet InveStiSsement, phytosanitaire) Ces COrldlllOns son! aussI favorables à une bonne qualité la ooncuaence venant collecter là où Ils ont distribué La Situation est donc du prodUit bloquée et c'esltoule la filière qui est menacée. les collecteurs de ces Legumineuses sont une vingtame, les exportateurs Afin d'assurer la pérennité li l'e)(porl de ces fdlères qUI partiCipent de façon 51X a huit el la concurrence eSI lelle que les marges prises <il ces deux croissante il la sécurité alimentaire des populations de la zone en leur niveaux ne sont pas ues elevees EUes le sont toulefols pour la lentille, assurant leur revenu monetalre, rintel'Venlion d'une ou plus'el.Jfs mais ce prOduit haut de gamme pour te marché réunionnaiS laisse aussi organisations est nécessaire pour lever ce blocage principal d'un ma/ertel des marges Importantes au petit nombre de prOducteurs de la zone qUI la végétal dégradé Cet appuI devrtlll surtOut se (aire au nil/eau des cultivent Peur le ISlaslsa. la marge peul se raire sur le stockage de exportateurs; recherche des variétés possibles a IntrodUire, essais de leur quelques mOIS pour une revente en pénode de soudure Ces deux adaptation à la zone, multiplication des valiétés retenues et enfm aide a la prodUits présentent les atouts d'une produchon durable diffuSion au niveau des paysans SOMMAIRE 23 \lOTIVH10N l'T STRAI(.Glf, 1)1 , ,lé 1'1,'1" . 1 A 1'0!!\1,\l101'< Ill: 1'111,\ "",10 1. L\ PRODl:CTIO-; .. ,......................... " ................................................................. J !. I.i! lin«", blanc, ." , 30 .. !'K(lJH cTl t l~;-: n Il \Hl f \! 2. l L 1 l\,."", ild~llp.: {!Nl1lllMlh le" '-'I)0f't:Jlcit(:i 1,0 1 Ilf.' LWL·\II~Enl,' l !'l'il\ 1::1' '1111...1 10,\r , Il.-'''l''' l'RIIo:CU"\I'\ 2 \ 2 2. Srmlègic Je (IUcl~u..:~ (H1l.f1.>. al,."k:\l~ . 11 2,),1,), Du pI;, 4..."XpoJ1JJlion ,u; prfwJuL!~'Ul . t., fonlla(iOIJ; du pn\ DL ET TO:-;" ~GE;;, " .. ~ 14 Lès m,n;hés il l'exportal;OP. " I.J .. 5 J. "' J /.1' ,!/(lrnr{- ~ 2.J,2, l, '0'" de ,,,virnl J·OU ,7 ." \1 2.32,1, Le mard,é" ,'expOl1, ,; 7 1 J } 10 1, 3,3. /,(1 ! ,('mJUf' ;,..., /,1 ~i'ml,\ 1 J .' 1/ .L~J,!, L'(il'it tl.: ~s 1 -1 ~ I.e fardage '" """" . , , " " Il 2.3 3 2, te fI'Ial'Cht ~ !'expôrulioti ,') ] 1 J.' , ],J,.$. Le Tsitwso 3') Trml.C!,"'" }/"qu COIl~CN 1 J EVOLUTION POTENTIELLE DE LA FI LfÈRE .............,........................... ~I> 1 4T1F Dr) (11.-\1\01;$. COlT DES PRfST nlo"s [T TE>jPS or TRAV.\.IL. PAR J. 13 ) 1 LE LINGcrr , /.J J,2, ltMARIJRIo .;] (,ÏWrgi/S dé seme1lUS, , , , !J 3) L\ l.ENTILLE . 5.': ;m"r!Jssem,'nI dli !1lalérid "Jj 1.. LE TSJASISA .12 1 /, lh'lll \11.;"1' ,,[SI'RE' [, 'iS 15 1 ~ 1 U,lenlllle /6 J. PROPOSITIONS O·ACTIONS ...................................................... ,.................. , J2 /,6, J [\la,wu ri /6 4 1 }\>lÉLlORER LA Ql' '-'.!TÉ, " • , " .m " , , , 1 ~ .', 1." 16 -1 / ,. Le Mornyi J '" J le /7 -1 / ), Le Lmgol. , ! ;) { l ' Imhl~rl1J1'" . 17 ...Ll. 1i\'Tl~On( Ill,;', J)J" NO( IVI":l 1 rs Jt>.h,\ '1 ("Ill j" 111 HI '1 \lIlIll'!' lu'\n I{\ "1 ,'1 I~_\!'JO'J(H \11i:I~J n 1~!:\i1 \!IO'! \. .j \ Al ,(iMFN l'fit 1. \ V(! 1'1" '1 li 'II" J.IIl;l"URI 17 .J J J Amélicrer l'itinéraire technique pour ougmel11eJ' Il: l ,~ D[ CIIOL\ (01 DE \;0'\' CIIOIX) 1)[ U LtOUH"El'Sl Ct'LTI\ tr -131 _Ll,] J \';;IUF .. k tillti;lil'tU'(l;\tVr..: XUp.ph.:Hh.':!l1ZH:i\! LA CO\I:\IERCt.... lISA TION " ............................. """...................................... 2.5 ·1322 Am"!i",,,r 1" IX"': 43,23 Donner ,ccts l des tlJ1an<·clDenls 25 26 2 1. LA PRODUCTION 1.1. Origine des producteurs et habitat Les villages sonl situés en hauteur, à dlslance des baiboho Inondables Chaque producteur construit donc un abri précaire sur son balboho afin d'y Emre Miandnvazo et Belo, la population originaire des lieux est l'ethnie vivre avec sa famille durant la pénode de cuilure (cf photo 1) Cetle sakalavo, mais au debut du siècle s'y fixaient des migrants d'ollglne migrêllion entre la maison du village el l'abn du baiboho peul se taire merl";! ou betsileo Cetle zone le long de la Tsmbihlnê accueille quotfdlennement, pour quelques jours ou pour IOule la saison. Id largen1enl les migrants et fiombre d anta"droy y vie'1nenl depuis le sud distance entre les deulC Des producleufs peuvent en effet habiter a du pays Cenalns SOnt arrivés Il y a plus d'une génération, d'lfjUlfeS depuis proximité de leur nzu!:re de $'1I50n de,s plUies, a 20 km de leur balbcho une dizaine d annees Ils son! Installes el quand on leur demande d'oû Ils cultivé en saison sèche Les migrants temporaires ne possedent sont orlgll'\;!lreS, leur première réponse est « d'ICI}} Ils sont bien Intégrés généralement pas de m"uson au village et (eSlem aussI la saIson au et sont generalemel1l propnélaires Cie terres qu'Ils On! eux-mêmes balboho dérflchees ên .3rr1vafî( Ces terres servaient de pâturage extensif aux zebus. alors repousses dans les collines, à une vingtaine de kilomètres du fleuve En revanche, d'autres migrants antandroy Viennent sur les o,lIboho pour les SIX mois de culture puis repanent chez eux ou dans d autres zOCles Ils sont alors locali;lIfes Enfin une aUlre dominante eSI la prés"nce des arH3lmoro. originaires du sud-est. qUI viennent sur la zone pour proposer leur main d'œuvre en partIculier au moment du défriChement PllOto ,"'1 ~albolJo il 8egldro Ali premier plan: zone de bat/age de lalMlllle Ali second plan abri temporaire pour la salSOIl de cullure sur balbollo 1.2. Recensement des Légumineuses cultivées sur la zone: bassins de et Tableau 1 Nous avons noté en gras le nom qui servl(a à nommer chacune de ces LégumH1eu~s dans la suite de ce ,document. Nom local Nom sur le marché Nom sur le marché Nombre de Jours du Quantités approximatives Bassin principal de euro lien américain semis à produites sur la zone en 98 production T sïasisa mavo Ambénque jaune Rice bean, yellow La floraison: 71 1000 T Région de 8elo, la récolte : 134 A partir de Betomba mbérique vert Mung bean la floraison: 63 20 T idem Lingot blanc G(eat Northern 1500·2000 T Région de Miandnvazo, jusqu'à Berevo vulgans) Marbré rouge Speckled red La floraison: 47 100T Région de 8elo (Masoanvo. Anklrondro) vulgan!>} la récolte ' 85 Lentilles Lentils La (Ioraison ' 150-200 T la récolte : 130 Voanemba mena Ou lOI)' Nlébé rouge Crowder pea La fIors,ison : ( :;--J l'autoconsommation (Vlgna Ungulculata) La récolte 120 , Voanemba fOlsy ou 10lY Niébé blanc marqué Blackeye pes la floraison 67 rare (Vlgoa Unguiculata) La récolte 120 Tab/eau reprenant en partie des dOcuments USAID les quantités produites sur la z.one ont été estimées ;Ii partir des enquêtes début des années 80 D'autre part, nous n'svons pas éludié en délail le , auprès des collecteurs el exportateurs La production de lingot les années niébé, car il occupe une place marginale sur la zone. culhvé en faible précédentes elait de 4 il 6 000 T. celle de isiasisa autour de 1500 T, En quantilé essentiellement pour l'autoconsommation Cependant, il s'y 1980, dans la région de Belo, il se produisait 1000 il 1500 T de marbré et développ,e lrès correctement 600 T d'ambenoue ver!.