Universite D'antananarivo L' Avenir Du Developpement
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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO Faculté de Droit, d’Économie, de Gestion et de Sociologie Département Économie Maitrise option « Développement » ******************************************************** Mémoire pour l’obtention du Diplôme de Maitrise Es-Sciences Économiques L’ AVENIR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE A MORONDAVA , REGION MENABE ET LE CAS DU RESEAU HYDRAULIQUE DABARA Impétrant : KINARA Mampiray Elie Encadré par : Monsieur RAKOTOSEHENO Zo Année universitaire : 2013-2014 Date de soutenance : le 10 Avril 2015 Avant propos En dépit des multiples colloques, conférences, et autres séminaires qu’il réunit, et où d’ailleurs il est associé à des discours parfois contradictoires, le développement reste l’une des notions actuelles qui font le moins d’unanimité quant à leur contenu ; sans doute en raison du caractère multidimensionnel du phénomène qu’elle voudrait traduire. Il me parait donc préférable, avant de commencer ce travail, de définir la portée que je lui donne ici. En fait, il s’agira moins d’enfermer ce phénomène complexe dans un carcan de définition que d’indiquer les éléments essentiels de la compréhension que j’en retiens de la littérature consultée. Et il va s’en dire que le choix de ces éléments sera surtout guidé par une sensibilité sociale personnelle sur la question. Ainsi, par le développement, nous entendrons ici un processus continu d’auto libération de la population et de transformation de la société sur le plan des structures économiques, sociales, politiques et culturelles. Ce n’est donc pas un phénomène spontané, mais bien une démarche consciente et concertée, guidé par une ferme volonté politique de développer, cristallisée dans un plan de développement national. Page 1 sur 89 Remerciements Achever l’étude universitaire est une étape fondamentale. A l’occasion de l’achèvement de mes études universitaire au sein de la Faculté de Droit, d’Économie, de Gestion et de Sociologie du département Économie, je tiens à adresser mes sincères remerciements à : -DIEU tout puissant qui m’a donné la vie, la santé, la force et toutes ses bénédictions pour l’élaboration de ce grand mémoire, -Monsieur RAKOTO DAVID Olivaniaina, Doyen de la Faculté de Droit, d’Économie, de Gestion et de Sociologie ; -Monsieur RAMIARISON Herinjatovo, Chef de Département par intérim de la Filière Économie ; -Monsieur RAKOTOSEHENO Zo, Encadreur Pédagogique de ce grand Mémoire ; Dans la réalisation du Grand Mémoire intitulé : « L’avenir de la production agricole à Morondava, région Menabe et le cas du réseau hydraulique Dabara » Je tiens à adresser mes vifs remerciements tout particulièrement à leur égard. La clarté de leurs concepts dans tous les travaux d’approche constitue la principale source de la réussite de ce travail. Dans la même occasion, je tiens à remercier les Administrations de la Filière Économie , le Ministère de l’industrie et du plan, le Ministère de l’ agriculture, la direction régionale de développement rural à Morondava, la direction régionale du Génie rurale à Morondava, Ministère du Développement Rural et la Reforme Foncière, le Bureau d’Expertise Sociale et de Diffusion Technique, l’INSTAT et le CREAM de leurs accueils chaleureux et de m’ avoir procurés tous les données et documents fiables pour la réalisation du grand Mémoire. Et enfin, je tiens à remercier ma Famille, mes Proches, les Paysans du Menabe et tous ceux qui ont contribués à l’élaboration de ce livre. Page 2 sur 89 Sommaires Introduction Partie 1 : la région Menabe, le Dabara et l’agriculture à Morondava Chapitre 1 : la région du Menabe Chapitre 2 : le réseau hydraulique Dabara Chapitre 3 : la généralité de l’agriculture de la région Menabe et le développement rural Partie 2 : Étude économique de la région Menabe et l’implication du Dabara dans la production agricole à Morondava Chapitre 1 : Diagnostic de la Région Menabe Chapitre 2 : Diagnostic du Dabara Chapitre 3 : les solutions et stratégies pour le développement à la région du Menabe Conclusion Page 3 sur 89 SIGLES ET ABREVIATIONS ANGAP : Association Nationale pour la Gestion des Aires Protégées AQUAMEN : Aquaculture de Menabe AUE : Association des Usagers de l’Eau CECAM : Caisse d’Épargne et Crédit Agricole Mutuel CRD : Comité Régional de Développement CSB1 : Centre de Santé de Base niveau 1 CSB2 : Centre de Santé de Base niveau 2 EAB : Enquête Agricole de Base ECAR : Église Catholique Romaine FAD : Fonds Africains de Développement FID : Fonds d’Intervention pour le Développement FOFAFA: Foibe Fanabeazanasy Fanentanana JIRAMA: Jirosy Rano Malagasy MHL : Micro hydraulique MinEF : Ministère des Eaux et Forêts MRS : Ministère des Recherches Scientifiques OP : Organisation Paysanne PAEA : Projet d’Appui aux Exportations Agricoles PPI : Petit Périmètre Irrigué SICA : Société Industrielle et Commerciale ABDOULA SIRANALA : Siramamy Analaiva (Société Sucrière d’Analaiva) SODEMO : Société de Développement de la plaine de Morondava SODEPA : Société de Développement et d’Exportation de Production Animale SOPEMO : Société de Pêcherie de Morondava SSA : Service de la Statistique Agricole STAR : Société Tananarivienne de Réfrigération SUCOMA : Sucrerie Complat de Madagascar TAFA : Tany sy Fampandrosoana Page 4 sur 89 Introduction L’abondance des ressources naturelles est la bénédiction parfaite des Pays du Sud. Les richesses naturelles recouvrent presque tout les pays d Afrique. L’exploitation de ces richesses est effectuée dans la plupart par les Pays du Nord ou les Pays riches. Les autochtones exploitent avec moins de compétence et de moyen alors qu’ils sont les premiers à être bénéficiés normalement. Cette situation accroit l’inégalité entre les Pays du Nord et du Sud en développement. La majorité des Pays du Sud sont encore en voie de développement. Alors qu’à nos jours, le Développement est un sujet que tout le monde se préoccupe. Madagascar est un Pays du Sud et en sous développement. Il est parmi ceux dont la ressource naturelle est abondante mais mal exploitée. L’exploitation de ces ressources a attiré l’intention de plusieurs entités comme les pays riches, les bailleurs étrangers, l’Etat Malagasy et les sociétés privées. Madagascar, étant un pays riche en terre cultivable et en main d’œuvre, est basé dans le secteur primaire dont l’agriculture. Plus de 80% de la population Malagasy vit dans ce secteur. De plus, la population est une population jeune d’où un grand avantage pour l’exploitation. Dans la théorie économique classique, la terre et l’agriculture sont les sources et origines de la richesse donc le développement. C’est à partir de cette théorie que l’étude va être effectuée : le développement de Madagascar dépend du secteur primaire surtout de l’agriculture. Madagascar représente plusieurs types d’agriculture qui dépendent la province ou région et de la culture correspondante. Depuis 2004, Madagascar est entré dans une phase décisive de décentralisation et de déconcentration avec la mise en place des Régions. Il devient évident que l’unité spatiale de planification pour le développement est dorénavant la Région, tandis que l’unité spatiale pour la réalisation des projets inscrits dans les plans de développement est la Commune. La mise en place des Régions a été dictée par le souci du pouvoir central de promouvoir une administration de proximité, avec une espace plus restreinte de planification, de mise en œuvre et de suivi. La vision de la nation « Madagascar naturellement » indique que le pays est riche naturellement et que développer le pays revient à gérer rationnellement et à valoriser cette richesse. La Région Menabe, avec ces vastes étendues de plaines et de plateaux, ces ressources en eaux, ces Page 5 sur 89 ressources forestières, ces richesses minières, ces ressources marines semble être un lieu de prédilection pour sa mise en œuvre. C’est ainsi le choix de l’étude du développement rural et durable dans la région Menabe. Par comparaison à la modernisation et la mondialisation des activités économiques, Menabe vit dans un monde traditionnel, plus précisément dans l’activité agricole. Alors que Menabe contient des vastes surfaces cultivables de plusieurs types de culture, ne cité que la riziculture, la culture légumineuse et les cultures Maré chaires. Il contient des bassins versants, des rivières et aussi des canaux d’irrigation pour la riziculture mais le plus important est le réseau hydraulique Dabara qui assure presque la moitié des rizières de la région. Par l’incompétence des usagers de l’eau et le non responsabilité des représentants de l’État dans la région, ce réseau se trouve dans une situation critique. D’où le but de cette étude est de démontrer l’utilité de ce réseau hydraulique Dabara pour le développement agricole de la région. Pour bien effectuer l’étude, la réhabilitation du réseau hydro-agricole Dabara va-t-elle permettre le développement agricole de la zone de Morondava région Menabe ? A la recherche d’une réponse a cette question, l’étude se divisera en deux parties. Dans la première partie, l’étude se focalise dans la présentation de la région à étudier, du réseau hydro-agricole Dabara et l’agriculture à Morondava Menabe. La deuxième partie sera l’étude économique de la région Menabe et l’interdépendance du Dabara avec la production agricole à Morondava. Page 6 sur 89 PARTIE 1 : LA REGION MENABE, LE DABARA ET L’AGRICULTURE A MORONDAVA Page 7 sur 89 Dans l’intérêt d’une bonne étude du barrage hydro-agricole Dabara, la description du barrage est un point essentiel et primordial afin de mieux analyser la situation du sujet même et pour la compréhension de tous ce qui seront évoqués et dits ci-après dans le long de l’étude même. Être bien situé dans la région d’étude permet d’éviter toute confusion avec autrui et une clarté d’étude. Carte 1 Localisation géographique du Menabe Page 8 sur 89 Chapitre 1 : LA RÉGION DU MENABE 1. Localisation géographique et administration régionale Le Menabe est une région côtière du Canal de Mozambique La région du Menabe est une région côtière qui côtoie le Canal de Mozambique sur 350 km de long.