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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO FACULTE DU DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE -------------------------------------------------- Département Sociologie Maitrise en Sociologie DEMOCRATIE PARTICIPATIVE ET PROJET D’AMENAGEMENT DE TERRITOIRE Cas des pistes rurales dans la Commune de Tsaraotàna Région MENABE Présenté par : RAKOTONDRAMANITRA Masiarisoa Lalatiana Les membres du jury Président : Monsieur SOLOFOMIARANA Rapanoel B A Juge : Monsieur RANOVONA Andriamaro Encadreur : Monsieur RAZAFINDRALAMBO Martial Année Universitaire : 2008-2009 Date de soutenance : 13 Octobre 2009 REMERCIEMENTS La mise en œuvre des tâches grandioses exigées par l’élaboration de ce travail a été facilitée par la contribution de plusieurs personnes. Nous tenons alors à exprimer notre profonde gratitude à notre Professeur Encadreur, en la personne de Monsieur RAZAFINDRALAMBO Martial qui, malgré ses lourdes responsabilités, a bien voulu accepter la direction de ce mémoire, par l’intermédiaire de ses consignes et de ses instructions, dans le but de mener à bien cet essai d’intervention. Nos remerciements vont également à l’endroit du corps enseignant du Département de Sociologie, à l’Université d’Antananarivo, plus particulièrement messieurs les membres du Jury. Nous sommes reconnaissants envers ceux qui ont contribué de près ou de loin pour la réalisation de ce travail : nos parents, notre famille, nos amis. Mais surtout, les personnes qui ont participé à cette enquête. Merci à tous et à toutes ! SOMMAIRE INTRODUCTION GENERALE PREMIERE PARTIE : APPROCHE THEORIQUE ET METHODIQUE CHAPITRE 1 : LA DEMOCRATIE PARTICPATIVE PAR RAPPORT AU CARACTERISTIQUE DE TSARAOTANA CHAPITRE 2 : METHODOLOGIE DE L’ETUDE DEUXIEME PARTIE : MANIFESTATION DE L’APPROCHE PARTICIPATIVE A TRAVERS LE PROJET CHAPITRE 3 : PRESENTATION DU PROJET CHAPITRE 4 : PROSPECTION SUR L’ENCLAVEMENT CHAPITRE 5 : DEMARCHE PARTICIPATIVE DANS LE PROJET TROISIEME PARITE : PERSPECTIVE OFFERTE PAR LA MISE EN ŒUVRE DU PROJET CHAPITRE 6 : AVANTAGES, INCONVENIENTS, IMPACTS POSSITIFS ATTENDUS CHAPITRE 7 : PROPOSITION DE STRUCTURE ET D’ORGANISATION DE LA GESTION CONCLUSION GENERALE BIBLIOGRAPHIE TABLE DES MATIERES LISTE DES ABREVIATIONS LISTE DES TABLEAUX LISTE DES CARTES ET FIGURES ANNEXES RESUMES INTRODUCTION Introduction générale 1. Contexte Il s’agit pour nous de cerner les multiples entendements du terme développement, c’est le premier aspect de notre préoccupation. Et puis prolongeons ce premier aspect, il y a le développement participatif pour pouvoir caractériser le changement ou la transformation sociale de la zone étudiée et sous tendant cette particularité du développement, l’approche participative revêt d’autre caractéristique pas toujours assez connue du grand nombre de la population ni même appliquée au niveau de la réalité sociale. Au début, le terme de développement était assimilé au changement d’état, changement qu’on peut percevoir et constater assez souvent ; prenons comme exemple la graine mise en terre pour germe, devient une jeune pousse, grandit en jeune plante pour devenir un arbre qui donnera à son tour des graines. Prise dans le champ social, cette appréhension du changement d’état a aussi été pour caractériser le développement d’une communauté ou d’une société quelconque et ce sont les hommes qui ont pris l’initiative de provoquer, de diriger et de maîtriser ce changement à leur convenance. Dans le cas de notre étude, nous allons surtout parler du développement participatif où les personnes qui se sentent concerner par des programmes ou projets de développement veulent s’y intégrer. C’est une approche méthodologique aujourd’hui mise en œuvre pour un développement de proximité, alliant la participation effective de toutes les entités existantes au sein de la communauté. Nous parlons donc de développement participative lorsque : − le plus grand nombre constitutif de la population ou ses représentants prend conscience de toutes les informations caractérisant la communauté ; − et qu’ils en font eux même le diagnostique de la situation pour constater ses forces et faiblesses, proposant ainsi des solutions à leur besoin ou problèmes ; − cette majorité ou ces représentants vont s’impliquer dans la formulation et dans la conception des projets et s’associent aux activités d’exécution, de contrôle, de suivi et d’évaluation ; − et participe à la gestion des équipements sociaux et des infrastructures ainsi réalisées, à leur entretien et à leur pérennisation. 1 L’approche participative c’est la manière de faire pour arriver à faire executer un développement participatif. C’est devenu un leitmotiv de processus de conscientisation des populations dans les pays du tiers monde. Elle est aujourd’hui considérée comme un vecteur de développement des lors que les responsables de projets arrivent à responsabiliser les acteurs. L’objet de cette recherche est d’analyser l’application de cette approche à travers le projet de réhabilitation de piste dans la Commune Tsaraotana dans district de Belo sur Tsiribihina dans la Région de Menabe. Le plus souvent, le centre de projets se trouve ailleurs, conçu par les intellectuels sans concertation et sans prendre en compte les besoins des populations concerner. Il y a en réalité discordance entre les propos théorique sur l’approche participative et la perception qu’en ont les acteurs. La conséquence de ce manque de mobilisation est la difficulté de pérenniser des projets. Globalement, quatre logiques prédominent ; celle des bailleurs de fonds qui s’inscrit dans des logiques de développement, en confiant les projets aux O.N.G ; celle des O.N.G qui tentent autant que faire se peut de poursuivre les objectifs, celle des acteurs de terrain qui ont du mal a appliquer la véritable méthode de l’approche participative, pour des intérêt quelquefois personnels, et non pas forcement a cause des résistances des populations cibles et celle des populations concernées qui se posent la question de l’intérêt a participer a des projets construits ailleurs, sans les faire participer au préalable. Peu de projets associent les populations aux phases de la conception, du diagnostique, du suivi des opérations et de l’évaluation. Les populations cibles sont sollicitées en bout de chaîne amenant de fait le désintérêt de ces dernières. Madagascar qui est un pays tendant vers la démocratie, comme dans les autres pays européens et américains. Ce n’est pas le système qu’il faut mettre en question, mais les hommes qui travaillent dans le système. Comme partout, il y a des projets qui se réalisent avec et pour la population ; et il y a des projets qui échouent, pace qu’ils sont mal montes, mal équipes et quelquefois sans intérêts pour les populations. Pour qu’un projet puisse obtenir l’adhésion des populations cibles, il faudrait partir du principe que les êtres humains, quelque soit leur situation, sont en capacités de réfléchir, d’anticiper, de participer et surtout de construire leur monde, des lors qu’on leur en donne l’occasion. Prenant sens à partir de l’homme, une action de développement doit considérer celui-ci comme son principe et sa fin. De ce fait, elle ne saura réussir que, dans la mesure ou, s’appuyant sur un sentiment fort de solidarité, elle fait appel au concours de tous et de chacun. 2 Nos gouvernants l’ont si bien compris que dans le M.A.P (Madagascar Action Plan), s’y référant comme à une valeur cardinale, pour ranimer une dynamique au sein d’une société qui présentait, manifestement, des signes d’essoufflements. Les crises à répétition, les modes de gouvernance relevant des choix parfois arbitraires, mais aussi l’évolution de la situation internationale, ne sont pas pour rien dans cet état de fait, mettant à rude épreuve le fragile équilibre de nos sociétés. De ce fait, Madagascar n’en a pas fini de se débattre avec la détérioration des conditions de vie de ses habitants, car son Produit Intérieur Brut n’a pas cessé de se dégrader, et l’écart entre les riches et les pauvres n’en a pas moins continuée de se creuser. Du même coup, les ressources de l’État se sont avérées insuffisantes pour faire face a ses obligations envers une population, dont le taux de croissance démographique a été longtemps supérieur a celui de la croissance économique; sans oublier ses dettes qu’il a du mal a honorer. Du fait de ces difficultés, les relations entre les pouvoirs publiques et la population s’en sont, alors, trouvées distendues, les citoyens adoptent une attitude de plus en plus méfiante à l’égard de son administration. La dégradation des infrastructures publiques, un aspect parmi tant d’autre de celle des conditions de vie économique et sociale de la population, ne constitue qu’un signe de relâchement de la discipline sur soi, caractéristique de la citoyenneté. Habituée a tout recevoir de l’État, lui-même entraves par la faiblesse de ses finance, la population en particulier, ses couches les moins armées face a la rareté et a la pénurie _s’en trouve, alors contraintes a user des moins en moins de ses réflexes de préservation et du respect du bien commun. Des reformes ont, alors, été décidées pour tenter de porter remède a une telle situation. Découlant de l’application des préceptes de bonne gouvernance, ces reformes reposent sur une redéfinition des responsabilités de chacun des partenaires impliques par un projet de développement ; les bailleurs de fonds, l’État, la société civile et l’ensemble de la population. Et c’est dans ce cadre que se comprend l’approche participative , pour laquelle il ne s’agit pas seulement de réhabiliter physiquement ce qui a été détériorée, mais bien plutôt aussi de restaurer l’éthique citoyenne, sans laquelle aucune des entités concernées ne saura assumer ses responsabilités a la place qui est la sienne. En effet, l’homme doit être pense comme l’artisan de son propre développement. Voila pourquoi, les reformes sont toujours assorties des mesures d’accompagnements dans le strict respect des règles de la transparence et de la démocratie, des la base. 3 Parler de la démocratie participative, c’est évoquer un outil servant à placer la population cible dans la position d’une participation active dans les approches des projets.