La République Khmère (1970-1975)

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La République Khmère (1970-1975) La République khmère (1970-1975) Par Sangha OP Tableau Tableau Introduction ______________________________________________________________ 1 Première Partie ___________________________________________________________ 5 Deuxième Partie _________________________________________________________ 26 Troisième Partie ________________________________________________________ 102 Quatrième Partie ________________________________________________________ 244 Conclusion ______________________________________________________________ 356 Points de repère sur la vie de la République khmère _____________________ 358 Photo (de gauche à droite): Général In Tam, Général Sirik Matak, Général Lon Nol, Yem Sambo,Op kim Ang (mon père). Par Sangha OP 17 novembre 2011 Page. 01 Introduction Introduction À la mémoire des miens et des milliers de républicains qui ont péri dans les bas-fonds du communisme, j’ai décidé de republier cet essai, lequel a été déjà publié, durant des années 1995 à 2000, par la revue Moulkhmer sous forme de feuilleton. Cette republication s’inscrit aussi dans le cadre de droit de mémoire. Cette mémoire sert à éclairer le chemin de l’avenir. Tronquer une partie de l’histoire d’un peuple risque de le couper avec son passé. De ce droit au mémoire, Soljenitsyne, écrivain russe, écrit dans son livre (L’archipel du Goulag) ceci : « Non ! Il ne faut pas remuer le passé ! Quiconque fera mention des temps révolus, qu’on lui arrache un œil ! Et quiconque l’oubliera, qu’on lui arrache les deux ! ». Je prends le risque d’être arraché un œil par quelques personnes qui ont aujourd’hui le pouvoir de faire du mal à ma personne. Depuis plus de deux décennies, je cesse toutes mes activités politiques pour me laisser convaincre par les hommes politiques de talent d’œuvrer ensemble à bâtir un espace de bonheur pour le peuple khmer. J’ai toujours pensé qu’il faut laisser le temps au temps, parce qu’après tant d’années de destruction, le Cambodge aurait besoin de temps pour se relever. J’ai aussi pensé après plusieurs années de guerre, d’auto génocide et d’occupation vietnamienne, les leaders politiques khmers de toutes les chapelles auraient dit « ça suffit ». Aujourd’hui, mon espoir de voir la réconciliation nationale dans le cadre de démocratie libérale est brisé. Les réflexes du passé reviennent : Gouvernement par la loi tyrannique ou par la loi divine. Le droit au meurtre semble être le leitmotiv des dirigeants khmers de tout temps. Ô ! Combien du temps encore que les Maîtres du pays comprennent que la dictature ou la pensée unique n’est pas une bonne voie pour le salut du peuple khmer de la pauvreté et de l’ignorance. Sauf qu’ils aient une volonté de maintenir les Khmers dans ces états. Si c’était le cas, ils sont inconscients qu’ils soient plus pauvres et plus ignorants que leur peuple, non pas en matériels, mais en esprit. On ne peut pas être riche tout seul dans un pays des pauvres. Par Sangha OP 17 novembre 2011 Page. 02 Introduction Depuis 2008, je décide d’être l’observateur de la vie politique de mon pays. Cette décision, m’amène à créer un Blog, dans lequel je republie mes articles du passé, donne mes opinions sur les évènements actuels et consacre une grande partie à étudier de l’histoire de mon pays. J’ai romancé mon essai sur la République khmère pour rendre vivant les déroulements des évènements historiques de cette République. Ces faits majeurs dans l’histoire du Cambodge sont toujours un sujet de débat entre les Cambodgiens qui soient, victimes, observateurs, acteurs de la République khmère. La suite tragique de cette république éphémère est connue de tout le monde : Les vainqueurs, connus sous le nom des « Khmers rouges », ont massacré plus de 2 millions des Khmers innocents au nom de l’Angkar (Parti communiste khmer). Cet essai n’est pas pour faire une apologie de la République khmère, mais pour raconter tout simplement sur ce que je sais sur son trépas injuste. « Être sage : savoir qu’on ne sait rien (citation de Platon, philosophe) », c’est ma ligne de conduite dans tous mes écrits. Je demande aux lecteurs de me pardonner dans certains de mes propos qui ne sont que des propos passionnés pendant mes années de lutte idéologique et de militant politique. Je ne voudrais pas les modifier pour les adapter à la situation actuelle, parce que je ne suis pas un opportuniste. Je suis républicain convaincu, mais je ne suis pas antimonarchique primaire. Si la monarchie représente comme un symbole de l’union nationale et incarne une valeur de démocratie, je n’ai aucune raison de ne pas le respecter. Mais si elle incarne une force d’oppression et une tyrannie, je ne prive non plus ma liberté de la combattre avec mes propres moyens : le pouvoir des verbes. Pour comprendre la mort de la République khmère, à peine cinq ans après sa naissance, il fallait écrire pour analyser les causes de son échec. Par Sangha OP 17 novembre 2011 Page. 03 Introduction On savait que durant la période de 1970 à 1975, tous les ennemis de la République khmère qui étaient rétribués par Mao et l’oncle Hô, s’unirent pour la culbuter, et, après avoir conquis le pouvoir révolutionnaire, ils se divisèrent, pour enfin restaurer ensemble une royauté inutile pour leur survie. Cette renaissance n’est-elle pas le réveil de l’ignorance absolue ? Aujourd’hui, les Républicains khmers se sont décomplexés totalement vis-à-vis des soi-disant révolutionnaires, quand on constate que leur Kampuchéa social est dans un état lamentable. Leur dépravation réveille sans doute ma fierté d’être Républicain et je jure de mourir entant que tel. À part le bouddhisme, l’esprit républicain est ma seconde foi, ma seule fortune qui promet le bonheur aux hommes et j’aime bien la partager avec mon peuple qui se meurt dans le nouveau Cambodge suffoqué par la coalition royalo-communiste. Ce régime fait aujourd’hui la preuve de son impuissance. Il donne l’apparence d’une force salutaire combattant les Khmers rouges. En réalité, ils sont de même bord et possèdent la même philosophie meurtrière. Si aujourd’hui, les jeunes Khmers de la nouvelle génération n’entendent point parler de la République khmère, je dirais que c’est normal car elle n’a pas sa place dans le Cambodge royal. Son existence physique se transforme en une philosophie de la vie. Elle a toujours sa célébrité qui attire les hommes épris de liberté. Il y avait beaucoup de gens qui ont versé leur sang non pas pour défendre leurs dirigeants dont certains avaient commis sans doute beaucoup d’erreurs, mais ses idées qui sont des rayons de la vérité nouvelle. La république khmère n’existe plus aujourd’hui, parce qu’il n’y a plus les citoyens dans le Cambodge d’aujourd’hui. Je veux donc la présenter ici, voici sa fiche d’état civil : née le 9 octobre 1970. Décédée le 17 avril 1975 pour des raisons que je vais essayer de retracer un peu plus tard. Son corps est inhumé dans l’esprit de l’humanité avec des millions de ses compatriotes innocents qui ont été tués sans autre forme de procès par les Khmers rouges, l’appendice du Parti Communiste Vietnamien. Par Sangha OP 17 novembre 2011 Page. 04 Introduction Pendant les cinq ans de sa courte existence, la République khmère voulait montrer la voie de la liberté au peuple khmer qui vit et meurt dans l’esclavage. Ce chemin était une combinaison heureuse de la voie du progrès avec celle de la tradition khmère. La guerre imposée par les Communistes vietnamiens, soutenus par Pol Pot et Sihanouk, empêchait la marche vers son but. Pour comprendre sa chute, il faut la suivre dans son atelier de création ou dans son berceau. Parlons tout d’abord des hommes. J’entreprends de raconter ici l’histoire d’un petit groupe d’hommes qui jouaient sans doute le rôle déterminant dans la naissance de cette République, tels que Lon Nol, Sirik Matak, In Tam, Chéng Héng, Son Ngoc Thanh, OP Kim Ang (mon père), Long Boret, Hang Thun Hak. La liste des personnes que je devrais citer serait très longue et si vous voulez en savoir davantage, lisez « La République khmère » de M. Ros Chantrabot (Edition Harmattan) et la thèse (1975) pour le doctorat en Science Politique de Philippe AYRIVIE. Cette histoire pleine de sang et de larme est pleine aussi de leçon pour le peuple khmer. Par Sangha OP 17 novembre 2011 Page. 05 Première Partie Première Partie Les pionniers Quatre noms, Lon Nol Sirik Matak, In Tam et OP Kim Ang se trouvaient-ils fortuitement au carrefour de l’histoire ? Étaient-ils devenus des ennemis de la monarchie par conviction ? Jouaient-ils vraiment le rôle d’entraîneur de la force de progrès du Kampuchéa ? L’histoire seule jugera plus tard, car la progression de l’esprit républicain khmer n’est pas encore terminée. Ces hommes étaient ennemis du Communisme, mais amis du Bouddhisme. Savez-vous quelle sorte d’homme étaient-ils ? Ils étaient issus de milieux divers, de l’aristocratie) celui du paysan. Ils n’étaient pas des intellectuels de métier, mais des hommes d’action. Ils ne savaient rien en science politique, ils n’avaient que leur bon sens. Ils se rencontraient dans l’exercice de leurs fonctions pour servir leur Nation. Leurs idées, leurs passions, dont la vie et la politique formaient pour ainsi dire la base commune des vertus de leur époque. Ils devinrent amis et à l’aube du 18 mars 1970, décidèrent ensemble de monter à bord d’une barque à voile, appelé le « renouveau ». Avaient-ils un bon vent pour voguer ? À l’époque, en Indochine, il avait de l’ouragan (la guerre du Vietnam). Le vent était trop fort, étaient-il prudents de louvoyer dans cette circonstance périlleuse ? Les gens se complairont à poser la question, est-ce que Lon Nol avait reçu l’instruction de Sihanouk pour déclencher la manifestation contre la présence des forces Viêt-Cong et Nord-vietnamiennes au Cambodge ? Ce dont, n’était-ce pas encore une fois la haute trahison de Monseigneur (Sihanouk) ? Sihanouk appliquait à l’époque vis-à-vis de Lon Nol la règle des trois L : « On lèche, puis on lâche, enfin on lynche ».
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