Samedi 18 Mars 1950. ^ -jç Année 4930. — N° 32. Le Numéro : 5 francs. JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DÉBATS PARLEMENTAIRES

ASSEMBLEE NATIONALE

COMPTE RENDU IN EXTENSO DES SÉANCES 'QUESTIONS ÉCRITES ET RÉPONSES DES MINISTRES A CES QUESTIONS

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LEGISLATURE

SESSION DE 1950 — COMPTE RENDU IN EXTENSO — 58° SEANCE

lrc Séance du Vendredi 17 Mars 1950.

10. — Incompatibilité en matière de publications. — Attribution de compétence à une commission. SOMMAIRE M. Gosset, président de la commission de la presse; Minjoz, f. — Procès-verbal: MM Djemad, le président. Adoption. ^-président de la commission de justice et de législation. I MM. de Moro-Giafferri, Grenier, Alfred Coste-Floret, Henri 2. — Dépôt, avec demande de discussion d'urgence, de (proposition! L'eilgen. m loi. ^Décision, au scrutin, de ne pas saisir au fond la commission S, — Dépôt, avec demande de discussion d'urgence, d'une proposi- la Dresse. tion de résolution. .r_L Retraite des agents des services publics réguliers de voya- geurs et de marchandises. — Renvoi à la commission d'une propo- 4. —• Inscription à l'ordre du jour d'une discussion d'urgence. sition de loi. 5. — Demande de discussion d'urgence d'une proposition de loi. Sur l'urgence: MM. Dutard, rapporteur; Gabelle, rapporteur pour avis de la commission des finances; ©acon, ministre du tra- & — Réorganisation du régime de l'émission à Madagascar. — vail et de la sécurité sociale; Regaudie. Retrait provisoire de l'ordre du jour du vote sans débat, en Décision, au scrutin, d'ordonner l'urgence. deuxième lecture, d'un projet de loi. Sur le fond: MM. le rapporteur, le raipporteur pour avis. MM. Arthaud, le président. Discussion générale: MM. Rour, Poumadère, le rapporteur, j. — Prolongation de délais impartis au Conseil de la République. — Regaudie, le ministre du travail et de la sécurité sociale, de Tin- Adoption de propositions de résolution. guv, secrétaire d'Etat aux finances et aux affaires économiques: Midol. ^ * i. — Demande d'arbitrage sur une discussion d'urgence. — Apped Décision de renvoyer la proposition de loi à la commission du nominal des signataires. travail et de la sécurité sociale. Présence de cinquante signataires constatée et inscription à l'ordre du jour de la discussion d'urgence. 12. — Prélèvement sur les loyers. — Discussion d'urgence, ea deuxième lecture, d une proposition de loi. t. — Pension de certains orphelins de guerre. — Renvoi à la com- mission d'une proposition de loi et adoption d'une proposition M. Siefridt, rapporteur. de résolution. Article unique: adoption du texte du Conseil de la République* er Art. 1 (suite). 13. — Retrait d'une demande de discussion d'urgence. M. Aubry, rapporteur pour avis de la commission des finances. — Application de l'article iôJ de la loi des maxima, et renvoi 14. — Retrait d'affaires de l'ordre du jour. de la proposition de loi à .a commission. 15. — Règlement de l'ordre du jour. Proposition de résolution déposée par M. Auory. MM. Delcos, Peytel, Beauquier, président de la commission des MM. Aubry, rapporteur; de Tinguy, secrétaire d'Etat aux moyens de communication et du tourisme; Abelin raDDorteur ria finances et aux affaires économiques; Mouton, Mme Gaibriel-Péri, la commission des finances; le président. MM. Jacquinot. ministre des anciens combattant« et virlimes de Décision, au scrutin, d'inscrire à l'ordre du jour de l'après-midi guerre; Rarracnin, Barel, Devemy. • la suite de la discussion de la proposition d© loi relative au renou- Adoption, à l'unanimité, de la proposition de résolution. vellement des cartes grises, r * (3 t.) 37 à «exploiter, à piller les colonies comme mon pays, l'Algérie, PRESIDENCE DE M. GASTON AUGUET, h en faire des champs de bataille, à se servir des coloniaux comme de la piétaille et de la chair à canon, après avoir vïce-présideitt, écrasé, réprimé les mouvements démocratiques de libération qui montent irrésistiblement de tous les pays coloniaux et La séance est ouverte à neuf heures et demie. dépendants. Le peuple algérien saura tirer de votre* scandaleuse et hoi> teuse attitude les conclusions qui s'imposent, à savoir s'unir; de plus en (plus solidement, se battre plus efficacement, comme non s en donnent l'exemple des dockers d'Oran et d'Alger PROCES-VERBAL qui se refusent à charger des armes pour la guerre criminelle -au Viet-Nam (Applaudissements à l'extrême gauche), et nos M, le président. Le procès-verbal de la troisième séance du fellahs, qui font la chasse aux marchands de cîrair humaine, mercredi 15 mars 1950 a été affiché et distribué. recruteurs pour la sale guerre. Il n'y a pas d'observation. ? Notre peuple, messieurs du Gouvernement et de la majorité, M. Abderrahme-Chérif Djemad. Je demande la parole. n'ayez crainte, ne s'y trompera pas. Il ne confondra pas les travailleurs de France, le peuple de M. le président. La parole est à M. Djemad. (Applaudissements France, avec vous, ni avec les pillards colonialistes que vous % l'extrême gauche.) soutenez avec tant de zèle cuntre la majorité du peuple algé- M. Abderrahme-Chérif Djemad. Mesdames, messieurs, j'ai rien qui ne veut plus souffrir sous leurs bottes. quelques observations h présenter parce que les paroles que Craignez, messieurs, oui, craignez que toutes ces souffrances j'ai prononcées à la fin de la dernière séance de mercredi, engendrées par votre répression, par votre haine, par votre paroles approuvées par mes camarades du groupe communiste, exploitation féroce, ne fassent que rassembler et galvaniser ne figurent pas au procès-verbal. les forces et l'énergie du peuple algérien, forces qui, soudées En" effet, pour la deuxième fois en moins de dix .jours, deux h celles du peuple travailleur de France, imposeront un gouver- {présidents (le celle Assemblée, soutenus par le Gouvernement nement d'union démocratique qui fera une politique vérita- et par sa majorité docile, ont étouffé la voix du parti commu- blement démocratique celle-là, une politique humaine, un niste algérien et des démocrates algériens, en me refusant la gouvernement qui nous aidera dans notre lutte pour la consti- parole à moi, élu du deuxième collège. tution d'un gouvernement algérien, d'une République algé- Par cet acte arbitraire se vérifie .une fois de plus toute la rienne, gérant démocratiquement les affaires algériennes. liai ne raciale et les sentiments antidémocratiques, réaction- (Applaudissements à l'extrême gauche.) naires et colonialistes du Gouvernement et de sa majorité aux M. le président. Acte est donné de vos observations. «ordres des impérialistes américains. (Applaudissements à l'ex- Il n'y a pas d'autre observation sur le procès-verbal ? trême gauche.) Le procès-verbal est adopté. Au cours de la discussion sur les lois super-scélérates, M. le président m'a refusé la parole. Après cette atteinte caractérisée au droit des députés de s'exprimer dans cette enceinte, le bu- reau politique ae mon parti, le parti communiste algérien, a ¡adressé ail président de l'issemblée nationale la lettre suivante, DEPOT, AVEC DEMANDE DE DISCUSSION D'URGENCE, dont je vous donne lecture, puisqu'il n'a pas voulu le faire lui- DE PROPOSITIONS DE LOI DiOmé : « Monsieur le président de l'Assemblée nationale française, il. le président J'ai reçu de M. Theetten. avec demande de Paris. — Monsieur le président, à la dernière séance de l'Assem- discussion d'urgence, une proposition de loi tendant à remettre blée nationale française, le 8 mars, notre camarade Djemad en vigueur la loi du 14 mars 1936 créant la médaille des pri- Chérif, député de Constanline, n'a pu faire entendre la voix sonniers civils, déportés et otages de la Grande Guerre. de notre peuple parce que vous avez refusé, aidé en cela par ^La proposition sera imprimée sous le n° 9503 distribuée et, une majorité colonialiste et raciale, la parole aux députés s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à la commission des pen- d'outre-mer pour l'explicailon de leur vole sur les lois scélé- sions. (Assentiment.) rates. J'ai reçu de M. Bernard Paumier, avec demande de discussion « Nous protestons solennellement contre ce geste illégal qui d'urgence, une proposition de loi tendant à abroger les articles" témoigne du mépris dans lequel la majorité réactionnaire et 257 et 258 du décret n° 48-19SG du 9 décembre 1918, portant vous-même tenez les peuples coloniaux et qui montre à quel réforme fiscale. point la voix de ces derniers est redoutée par le Gouvernement ,La proposition sera imprimée sous le n° 9509 distribuée et, français. 1| n'y a pas d'opposition, renvoyée à la commission des ii- « Si la parole avait été donnée aux représentants authenliqu Ticcs. (Assentiment.) des peuples qui souffrent sous le joug de l'impérialisme fra: l'ai reçu de Mme Sporlisse, avec demande de discussion cl'ur-i jçais, nul doute que vous auriez mesuré la liaino que ressente: Ênce, une proposition de loi tendant à accorder aux fonction- »ces peuplés pour les responsables de leur servitude et de 1er naires originaires d'Afrique du , de Corse, des départe-' tmisère (Applaudissements à l'extrême gauche), de la guerre J1 ments et des territoires d'outre-mer exerçant en France, le bé- minelle du Viet-Nam et de la répression, en particulier dfl néfice du transport maritime gratuit à l'occasion de leur congé' notre pays. Nul doute que vous auriez entendu exprimer la régulier. ïvolonté de ces peuples de lutter pour leur libération nationale, La proposition sera imprimée sous le n° 9510 distribuée et, pour la paix, et de faire échec aux lois scélérates destinées à s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à la commission de l'In- Aggraver en Algérie les mesures d'exception qui pèsent déjà sur térieur. (Assentiment.) notre peuple. J'ai reçu de M. Gazicr, avec demande de discussion d'ur- « Nul doute que vous auriez entendu réaffirmer leur totale gence, une proposition de loi prorogeant le délai d'application solidarité avec le prolétariat et le peuple de Franco, si digne- pour l'article G de la loi du 23 août 1948 tendant à adapter les ment représentés a l'Assemblée par les députés communistes législations de sécurité sociale à la situation des cadres. ¡et progressistes français, et que nous ne confondrons jamais La proposition sera imprimée sous le n° 9519 distribuée et, &vec leurs gouvernants colonialistes. s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à la commission du tra- # Soyez assuré que notre peuple ne sera découragé par aucune vail et de la sécurité sociale. (Assentiment.) mesure illégale. Contre le régime décadent que vous représentez, Il va être procédé à l'affichage et à la notification des de- il est plus que jamais décidé à faire triompher, dans un avenir mandes de discussion d'urgence. ¡proche, la grande cause de-l'émancipation des peuples. « Veuillez croire, monsieur le président, à nos sentiments démocratiques et anticolonialistes. « Le bureau politique du parti communiste algérien. » ^Applaudissements à l'extrême gauche.) Le Gouvernement et sa majorité ont peur que le peuple DEPOT, AVEC DEMANDE DE DISCUSSION D'URGENCE, de France, que les travailleurs du monde entier, que tous les D'UNE PROPOSÎTiOH DE RESOLUTION partisans et les combattants de la paix connaissent la lutte héroïque de notre peuple algérien pour sa libération nationale. M. ïe président» J'ai reçu de Mme Degrond, avec demande de Inséparable de la lutte générale pour la paix du monde et discussion d'urgence, une proposition (le résolution tendant à contre la guerre impérialiste, cette guerre que prépare el inviter le Gouvernement à accorder aux petites entreprises organise fébrilement la coalition de tous les Etats impérialistes artisanales e1 commerciales de nouveaux délais leur permettant ¡et colonialistes du pacîe Atlantique, qui composent le camp de se libérer ries acomptes provisionnels ou de leurs impôts iXè la guerre et qui entendent, comme par le passé, continuer sans avoir à subit des Laujoiallons pour pénalités; de retard^ La proposition sera imprimée sous le n° 9518, distribuée et, Ce texte l'urgence est acquise de "plein droit. Je mets aux voix l'article 4. En outre, la commission a déposé son rapport qui a été dis- tribue sous le n° 9511. (L'article h, mis aux voix, est adopté.) J'informe l'Assemblée que la discussion d'urgence pourra M. le président. Avant de mettre aux voix l'ensemble du pro- avoir lieu aujourd'hui, en fin de séance, si la commission le têt de loi, j'indique à l'Assemblée que le Conseil de la Répu- demande, ou sinon, qu'elle sera inscrite d'office à l'ordre du blique a émis son avis à la majorité absolue des membres le jour du prochain jour de séance à la suite des discussions composant. 'd'urgence déjà inscrites. Je rappelle que, dans ce cas, l'article 20 in fine de la Consti- tution et l'article 50 in fine du règlement disposent que, lorsque l'Assemblée nationale s'est prononcée pour le rejet total ou — 5 — partiel des amendements du Conseil de la République, le vote en seconde lecture de l'ensemble de la loi doit avoir lieu au DEMANDE DE DISCUSSION D'URGENCE D'UNE PROPOSITION scrutin public, à la majorité absolue des membres composant DE LOI l'Assemblée nationale. Je vais donc mettre aux voix, par scrutin, l'ensemble du pro- M. le président. Conformément au quatrième alinéa de l'arti- jet de loi. cle 66 bis du règlement, la commission de la reconstruction et M. René Arthaud. Je demande Ja parole. des dommages de guerre demande la discussion, à la fin de la présente séance, de son rapport fait sur la proposition de loi, M. le président. Monsieur Arthaud, le vote doit avoir lieu amendée par le Conseil de la République, tendant à fixer le sans débat. Vous pouviez faire opposition, mais je constate que taux du prélèvement sur les loyers versés à compter du 1er jan- vous ne l'avez pas fait jusqu'à présent. vier 1949. M. René Arthaud. Alors, je fais opposition, et je demande la Il va être procédé à l'affichage-et à la notification de cette parole. . demande. M. le président. Le règlement prévoit que toute opposition doit être faite par écrit et notifiée à la présidence« — 6 — M. René Arthaud. Si je fais maintenant opposition, le débat est ouvert. REORGANISATION DU REGIME jpE L'EMISSION A MADAGASCAR A droite et au centre. Mais non, il ne peut pas y avoir débat 1 Retrait provisoire du vote, en deuxième lecture, d'un projet de^oi. M. René Arthaud. Le vote nous était demandé sous réserve qu'il n'y ait pas débat. M. le président. L'ordre du jour appelle le vote sans débat, Du moment que je demande la parole, le débat est ouvert. conformément à l'article 36 du règlement, en deuxième lecture, M. le président. Veuillez notifier immédiatement votre oppo- du projet de loi portant réorganisation du régime de l'émission 5 sition par écrit à la présidence. à Madagascar (n° 9259-9351-9432). Une opposition étant formulée, le vote sur le projet de loi Je consulte l'Assemblée sur le passage aux articles. est provisoirement retiré de l'ordre du jour. (Protestations au centre.) (L'Assemblée, consultée, décide de passer aux articles.) M. le président. Je rappelle qu'aux termes de l'article 20 de — 7 — la Constitution, l'Assemblée nationale statue définitivement et souverainement sur les seuls amendements proposés par le Con- PROLONGATION DE DELAIS IMPARTIS seil de la République en les acceptant ou en les rejetant AU CONSEIL DE LA REPUBLIQUE en tout ou en partie. Adoption de propositions de résolution. Je vais donc appeler l'Assemblée à se prononcer sur les con- clusions de la commission portant sur les articles amendés M. le président. A la fin de la deuxième séance du 14 mars, par le Conseil de la République. rai donné connaissance à l'Assemblée de la résolution par La commission propose, ipour l'article 3, d'accepter le texte laquelle le Conseil de la République lui demande de prolonger amendé par le Conseil de la République. le délai qui lui est imparti pour formuler son avis sur h pro- Ce texte est ainsi conçu: position de loi adoptée par l'Assemiblée nationale, après décla- ration d'urgence, tendant à fixer les conditions d'attribution « Art. 3. — La Banque de Madagascar est autorisée à effec- des soldes et indemnités des fonctionnaires civils et militaires tuer dans les territoires où elle a ses succursales et agences relevant du ministère de la France d'outre-mer, les conditions les opérations suivantes: de recrutement, de mise en congé ou à la retraite de ces mômes « Io Toutes opérations à court terme; fonctionnaires. « 2° Le réescompte des effets à moyen terme dans les limites La commission des territoires d'outre-mer a déposé un rap- et conditions fixées par arrêté des ministres des finances et port concluant à l'octroi de la prolongation sollicitée. de la France d'outre-mer. » Personne ne demande la parole dans la discussion géné- rale ?... Je mets aux voix l'article 3. Je consulte l'Assemblée sur le passage à la discussion de la (.L'article 3, mis aux voix, est adopté.) proposition de résolution. M. le président. La commission propose, pour l'article 4, (L'Assemblée, consultée, décide de vasser à la discussion de d'accepter le texte amendé par le. Conseil de la République* la proposition de résolution.} M. le président. Je donne lecture de la proposition de réso- Pour assister M. le ministre des finances et des affaires écono- lution : miques : L'Assemblée nationale, par application du deuxième alinéa M. Soumagnas, administrateur civil à la direction du budget; in fine de l'article 20 de la Constitution, décide de prolonger Pour assister M. le ministre des anciens combattants et vie* jusqu'au 31 mars 1950, inclus le délai constitutionnel imparti times de la guerre : au Conseil de la République pour formuler son avis sur la pro- Mlle Mirande, administrateur civil, chef du bureau des travaux position de loi adoptée par l'Assenubiée nationale, tendant à fixer législatifs et de la documentation juridique ; le>, conditions d'attribution des soldes et indemnités des fonc- M. Siret, administrateur civil, adjoint au directeur des pensioni tionnaires civils et militaires relevant du ministère de la France et des services médicaux. (foutre-mer. les conditions de recrutement, de mise' en congé Acte est donné de ces communications. ou à la retraite de ces mêmes fonctionnaires. La parole est à M. Aubry, rapporteur pour avis de la commis- Personne ne demande la parole ?... sion des finances. Je mets aux voix la proposition de résolution. M. Albert Aubry, rapporteur pour avis. La commission des (La proposition de résolution, mise aux voix, est adoptée.) finances, à la majorité, a estimé que l'article 1er de la loi des maxima est applicable à la proposition de loi de Mme Péri, puis- M. le président. Dans la séance du 8 mars, j'ai donné con- qu'il s'agit d'une dépense nouvelle. naissance à l'Assemblée de la résolution par laquelle le Conseil Mais elle regrette à l'unanimité de voir opposer cet article de la République lui demande de prolonger le délai qui lui dans une telle conjoncture. est imparti pour formuler son avis sur la proposition de loi Il serait préférable que l'ensemble de la proposition de loi relative à d'enseignement des langues et dialectes locaux. fût renvoyé pour examen au fond, ce qui permettrait de l'amen- La commission de l'éducation nationale a déposé un rapport der dans un sens favorable aux orphelins, après accord avec 1& concluant à Foctroi de la prolongation sollicitée. Gouvernement, accord qu'il me semble facile d'obtenir. Personne ne demande la iparole dans la discussion géné- C'est ce renvoi que je demande, au nom de la commission rale ?... des finances. Je consulte l'Assemblée sur le passage à la discussion de la La commission des finances a dû s'incliner devant les textes*. proposition de résolution. Mais nous serions très heureux que, dans cette circonstance (L'Assemblée, consultée, décide de passer à la discussion particulièrement douloureuse, on ne nous opposât pas !de la proposition de résolution.) l'article 1er de la loi de§ maxima, ef que la discussion sur le fond fût renvoyée aux commissions compétentes eie façon que M. le président. Je donne lecture de la proposition de réso- nous puissions unanimement donner satisfaction aux orphelins lution : de père et de mère, particulièrement dignes de notre atteûr « L'Assemblée nationale, par application du deuxième alinéa tion. fine de l'article 20 de la Constitution, décide de, prolonger jusqu'au 24 mars 1950 inclus le délai constitutionnel imparti M. le président. La parole est à M. le secrétaire d'Etat aux au Conseil de la République pour formuler son avis sur la finances et aux affaires économiques. proposition de loi adoptée par l'Assemblée nationale, relative M. Lionel de Tinguy, secrétaire d'Etat aux finances et anà à l'enseignement des langues et dialectes locaux. » affaires économiques. Je remercie la commission des finances Personne ne demande la parole ? de son effort de conciliation et de compréhension de la situa- Je mets aux voix la (proposition de résolution. tion très difficile des orphelins de père et de mère. (La proposition de résolution, mise aux voix, est adoptée.) C'est aussi, exactement, l'état d'esprit du Gouvernement, qui1 estime que le texte soumis aux délibérations de l'Assemblée a {besoin d'être revu. — S — Mais il ne méconnaît pas pour autant la nécessité de fairé. un geste sérieux au profit des orphelins. 11 accepte donc la DEMANDE D'ARBITRAGE SUR HUE DISCUSSION D'IffftGEMGE )ropositioo transactionnelle faite par M. Aubry. Le renvoi M Appel nominal des signataires. Îa commission aurait lieu pour examen au fond et pour mise! au point définitive du texte. M. le président. Conformément à l'ordre du jour, il va être Le Gouvernement avait d'ailleurs l'intention d'insérer dan$ ! procédé à' l'appel nominal des signataires de la demande d'arbi- la loi de développement budgétaire des articles réglant la trage de M. Lamps sur les avis divergents donnés par M. le question. Mais si l'Assemblée peut résoudre ce problème par,, résident du conseil et la commission de l'intérieur, sur la une procédure plus rapide, le Gouvernement ne pourra que iscussion d'urgence de la proposition de loi tendant à main- s'en réjouir. tenir pour les fonctionnaires des localités, sinistrées le béné- fice de l'indemnité pour difficultés exceptionnelles d'existence M. le président. La parole est à M. le rapporteur pour avis* au même taux qu'au 31 décembre 1949 (n° 9392). M. le rapporteur pour avis. Je n'avais pas soumis à la COÏÏK J'invite chaque signataire à se lever à son banc à l'appel mission des finances — et je m'en excuse — la proposition dei' 'de son nom et je prie MM. les secrétaires de bien vouloir con- résolution que je vais vous proposer. C'est donc en mon nom trôler les présences. personnel que je vais m'exprimer, mais, aussi, je le crois, au (L'appel a lieu.) nom de l'Assemblée nationale tout entière. M. le président. La présence des cinquante signataires est Il nous faudra des crédits. Il faut donc en prévoir dès mate constatée. tenant l'inscription. Je demande donc à l'As-emblée d'émettre* Conformément au huitième alinéa de l'article G3 du règle- un voeu qui pourrait se traduire par la proposition de résolution ment, l'Assemblée sera appelée à se prononcer sur la demande suivante : de discussion d'urgence lorsqu'elle aura terminé les discus- « L'Assemblée nationale émue de la situa lion dans laquelle sions d'urgence déjà inscrites à son ordre du jour. se trouvent les orphelins de guerre complets demande au Gouvernement d'inscrire dans les lois de développement les^ crédits nécessaires pour assurer aux intéressés mineurs le béné- — 9 — fice des dispositions applicables à leur mère avant son décès,- y compris les suppléments familiaux et toutes les prestation^ PENSION DE CERTAINS ORPHELINS DE GUERRE du code de la famille — ce qui entraîne obligatoirement les Renvoi à la commission d'une proposition de loi modifications adéquates aux articles 51 et 55 du code des pen- et adoption d'une proposition de résolution. sions ; M. I.e président. L'ordre du jour appelle la suite de la dis- « L'Assemblée nationale demande, en outre, que les orphelins de père et de mère atteints d'infirmités ou de maladies cussion d'urgence des conclusions du rapport fait par la com- incurables les mettant dans l'impossibilité cle gagner leur vie mission des pensions sur la proposition de loi de Mme Péri soient traités de la même façon qu'une veuve infirme et que ¡et plusieurs de ses collègues tendant à accorder aux orphelins leur soit accordé le bénéfice de la pension prévue par l'article 51 'de guerre dont le père et la mère sont décédés, une pension actuel du code des pensions. » au taux fixé par l'article 15 de la loi du 27 février 1948 (modi- os fiant et remplaçant l'article 51 du code des pensions) (n 6879, L'Assemblée pourrait, je crois, émettre ce vœu, de sorte que i7687). le Gouvernement pourrait prévoir dès maintenant les crédits Dans la première séance du 14 mars, M. le secrétaire d'Etat nécessaires qui, je dois le déclarer, seront supérieurs à ceux feux finances et aux affaires économiques a opposé l'article 1er qu'entraînerait l'application de la. proposi ti on de notre collègue 0e la loi des maxima. Mme Péri. Mais ce texte permettrait une solution juste, équi- Avant d'ouvrir la discussion, je dois faire connaître que j'ai table de cette question. Il correspondrait d'ailleurs àia demande reçu des décrets désignant, en qualité de commissaires chi fîou- qu'ont formulée dans leur journal Orphelins de guerre les fils tgernement, de tués. ASSEMBLEE NATIONALE SEANCE DU 17 MARS 1950 2125

1 M'élevant au-dessus de toute question politique, je m'adresse M. Louis Jacquifiot, ministre des anciens combattants et vie* ii vous, mes chers collègues, pour vous demander de bien limes de la giœrre. Je réponds à Mme Péri que les mesures envb vouloir adopter ce vœu, et je demande au Gouvernement d'en sagées par le Gouvernement sont bien supérieures â celles qui prendre acte. sont prévues dans les dispositions qu'elle demande à l'Assenas Cela n'empêchera pas les commissions compétentes, de dis- blée d'adopter. cuter au fond la proposition de notre collègue Mme Péri. Mme Mathilde Gabriel-Péri. Quelle est la somme qui, d'aprè^ M. le président. La parole est à M. Mouton. votre texte, serait allouée aux orphelins de guerre ? M. Adrien Mouton. J'ai entendu M. Aubry, en qualité de rap- M. le ministre des anciens combattants et victimes de la porteur de la commission des finances, regretter que le Gouver- guerre. Le Gouvernement ayant demandé le renvoi à la com< nement ait opposé l'article 1er de la loi des maxima. mission, c'est au sein de celle-ci que la discussion s'institueiaj Je me permets de rappeler à M. Aubry que, malheureusement, M. le président. Je rappelle que la discussion porte mainte-l il a personnellement voté cette loi des maxima (Applaudisse- nant sur la proposition de résolution présentée par M. Aubry. ments à Vextrême gauche), bien que, à l'unanimité, les La parole eet à M. Barrachin. membres de la commission des pensions aient décidé de voter contre cette loi si les anciens combattants n'obtenaient pas des M. Edmond Barrachin. Le débat qui s'institue actuellement satisfactions substantielles. me fait regretter davantage que les interpellations relatives $ Or, ces satisfactions n'ont pas été données. ce problème déposées par un certain nombre de nos collègue^ D'autre part, le renvoi de ce texte à la commission n'appor- appartenant à tous les groupes de l'Assemblée ne viennent tera aucun changement, car la loi des maxima sera toujours pas en discussion plus rapidement. ! opposable puiv.jue cette proposition entraînera une dépense. Je rappelle que la commission des pensions a voté à l'unani^ Or, à combien s'élève cette dépense ? On l'évalue entre 60 et mité la proposition de loi de Mme Gabriel-Péri. 80 millions. Et. c'est pour une somme aussi infime que l'on En ce qui me concerne et au nom de mes amis, je ne pui^ discute à plusieurs reprises devant l'Assemblée nationale ! donc que m'associer aux paroles qui viennent d'être prononcée! Pour une somme qui représente quelques heures de 1» guerre par Mme Gabriel-Péri. au Viet-Nam ! M. le président. La parole est à M. Aubry. Je rappelle que le rapport dont il est question a été adopté - M. Albert Aubry. J'ai été mis en cause par Mme Gabriel-PériJ à l'unanimité par la commission des pensions. C'est donc, non avec une menace. Cela ne me touche pas beaucoup. ¡seulement le rapport de Mme Péri, mais le rapport de la com- Je constate simtplement que si nous discutions la proposition mission. de Mme Gabriel-Péri devant des associations d'anciens combat« D'autre part, comme il meurt malheureusement chaque jour tants, elle serait considérée comme inacceptable, (Protestation* des anciens combattants et des pensionnés, le budget des à l'extrême gauche.) anciens combattants comporterait cette année un reliquat, si nous en croyons l'associa lion des grands invalides. M. Alfred Rosenblatt. C'est de la démagogie ! Par conséquent, on peut prendre sur ce reliquat les sommes M. Albert Aubry. Je vous demande pardon. C'est vous quij nécessaires et donner satisfaction tout de suite aux intéressés. faites de la démagogie. (Applaudissements à gauche et at( [Applaudissements à l'extrême gauche.) centre.) Mme Mathilde Gabriel-Péri. Je demande la parole. M. le président. Ne passionnons pas le débat! M. le président. Je ne puis vous donner la parole. Le renvoi M. Albert Aubry. Un tuteur toucherait après la mort de la mèrej étant demandé par la commission, il est de droit. Votre propo- beaucoup plus que celle-ci ne touchait de son vivant. Cela est! sition de loi est donc renvoyée à la commission. assez étrange. Il y aurait donc presque intérêt à faire disparaîtrai la mère pour aider les orphelins. Eh bien, non! (Exclamation^ M. Aubry présente une proposition de résolution ainsi rédigée : à l'extrême gauche.) « L'Assemblée nationale émue de la situation dans laquelle se trouvent les orphelins de guerre complets demande au Gou- M. Alphonse Denis. Ce n'est pas sérieux ! vernement d'inscrire* dans les lois de développement les crédits M. Albert Aubry. Ce que nous voudrions, c'est que les orphe-j nécessaires pour assurer aux intéressés mineurs le bénéfice des lins touchent, après le décès de la mère, au moins autant^ dispositions applicables à leur mère avant son décès y compris sinon plus, que de son vivant, et qu'on ne supprime pasj les suppléments familiaux et toutes les prestations du code de comme le fait la loi actuelle, les allocations spéciales que l'aîné! la famille — ce qui entraîne obligatoirement les modifications des orphelins percevait lorsque la mère vivait. adéquates aux articles 51 et 55 du code des pensions. M. Adrien Mou loti. Vous auriez mieux fait de ne pas vot et « L'Assemblée nationale demande, en outre, que les orphe- la loi des maxima. lins de père et de mère atteints d'infirmités ou de maladies incûrables les mettant dans l'impossibilité de gagner leur vie *M. Albert Aubry. C'est pourquoi les fils de tués demandentj soient traités de la même façon qu'une veuve infirme et que dans leur journal, que soient modifiés les articles 51, 55 et leur soit accordé le bénéfice dô la pension prévue par l'article 51 du code des (pensions dans le sens indiqué par le vœu que actuel du code des pensions. » j'émets, de façon que les crédits soient inscrits tout de suittf au budget et qu'on puisse leur accorder satisfaction au plus tôt] Mme ISathilde Gabriel-Péri. Je demande la parole. M. Virgile Barel. Je demande la parole pour un rappel an M. le président. La parole est à Mme Gabriel-Péri. règlement. Mme Mathilde Gabriel-Péri. Mesdames, messieurs, ce serait en M. le président. La parole est à M. Barel. effet un symbole d'appliquer la loi des maxima à l'encontre des orphelins de père et de mère. M. Virgile Barel. Le mot ne convient peut-être pas bienj J'avoue que je suis péniblement surprise de voir que M. le Je devrais dire: pour l'utilisation du règlement... rapporteur Aubry se prête à la manœuvre du Gouvernement M, le président. Je ne puis vous donner la parole que pou^ (Protestations à gauche et au centre), pour ne pas accorder une un rappel au règlement. pension de 38.800 francs à chacun des orphelins d'une même famille. M. Virgile Barel. Je demande la parole au sujet du règles 5 M. Aubry a déclaré en substance qu'il serait peut-être préfé- ment, qui interdit désormais aux députés l'accès à la plate« rable de leur accorder des suppléments familiaux. forme du fauteuil présidentiel. A la vérité, pourquoi s'oppose-t-on à mon texte ? Parce qu'il Voici que nous nous trouvons en difficulté pour utiliser aut est plus avantageux que celui qu'il propose actuellement. maximum la proposition de M. Aubry. M. Aubry a rédigé saj (Applaudissements à Vextrême gauche.) proposition de sa main. J'allais monter auprès de M. l2 Voici un exemple concret: trois orphelins sont élevés par leur président pour essayer d'en avoir communication pendant grand-mère. Avec le texte de M. Aubry, ils percevront 41.600 quelques minutes, afin de pouvoir répondre immédiatement] francs, avec le mien 116.400 francs. mais je trouve les baïonnettes qui m'empêchent de gravir lea marches du côté de l'extrême gauche. Je ne sais pas s'il en est Il y a une nuance. C'est la raison pour laquelle vous vous de même de l'autre côté. opposez à mon texte. Mais il est tout de même scandaleux que l'on recherche des économies sordides lorsqu'il s'agit des orphe- Or, nous n'avons entendu qu'une lecture rapide de ce texte j lins de guerre. (Applaudissements à l'extrême gauche.) a ne nous est donc pas possible de discuter cette proposition en parfaite connaissance de cause. M. Virgile Barel. Alors que l'on gaspille des milliards pour faire la guerre! C'est pourquoi, monsieur le président, je vous signale l'im convenient de cette disposition du règlement, lorsqu'il s'aeii M. le président La parole est à M. le ministre des anciens notamment cle prendre communication d'un texte aui n'est combattants. pas encore dactylographié, ~ M. le président. Monsieur Barel, le texte manuscrit de la pro- On nous a reproché, à maintes reprises, d'avoir voté la loi position de résolution vient d'être remis à la présidence par son des maxima. Il'fut un temps où je donnais rendez-vous à auteur M. Aubry. Il va être dactylographié. l'Assemblée à la loi des maxima. Maintenant, je me permets de lui donner rendez-vous lors du vote des lois de dévelop- M. Virgile Barel. Je ne suis intervenu que dans le but de pement. gagner un peu de temps pendant que les dactylographes repro- duisaient ce texte. M. Auguste Touchard. De rendez-vous en rendez-vous, les victimes de la guerre ne touchent rien! M. le président. C'était inutile, puisque Mme Péri a demandé la parole. M. Emile-Louis Lambert. Et M. Casanova, que leur a-t-il La parole est à Mme Péri. donné ? Mme Mathilde Gabriel-Péri. Je suis vraiment surprise, je le M. Roger Devemy. Je ne crois pas qu'en définitive, les mem- répète, de voir avec quelle légèreté M. Aubry traite une ques- bres de la majorité auront à rougir des positions utiles qu'ils tion qu'il ne connaît pas bien. (Applaudissements à l'extrême auront prises. gauche. — Rires sur divers bancs.) Je suis certain que, dans les lois de développement, avec Je reprends la note du département des finances qui est la collaboration intelligente du Gouvernement — que nous ainsi rédigée: «.La pension principale est allouée, non à l'aîné essayerons, les uns et íes autres, d'éclairer davantage si c'est des orphelins, mais à l'ensemble de ces derniers. Dans le cas nécessaire — nous arriverons à des résultats importants. C'est ;où les enfants sont confiés à des tuteurs différents, cette pen- pourquoi, sans m'attarder davantage, je demande à l'Assemblée sion est répartie entre eux proportionnellement au nombre de voter à l'unanimité la proposition de résolution de M. Aubry. 'des enfants dont ils ont la garde. » M, Virgile Barel. On sait ce que le Gouvernement fait des M. Albert Aubry. C'est exact, je le sais depuis longtemps. propositions de résolution adoptées par l'Assemblée. Mme Mathilde Gabriel-Péri. Je pose alors la question à M. le président. Avant de mettre aux voix la proposition de résolution, j'en rappelle le texte afin que chaque membre de M. Aubry: quel est le montant de la pension pour l'ensemble rAssemblée en ait bien connaissance: ûes enfants dans le cas, par exemple, où ils sont au nombre « L'Assemblée nationale, émue de la situation dans laquelle de trois ? se trouvent les orphelins de guerre complets, demande au Gou- Il est de 29.100 francs. Par conséquent, si ces enfants vien- vernement d'inscrire dans les lois de développement les cré- nent à vivre séparément, cette somme sera divisée entre eux. dits nécessaires pour assurer aux intéressés mineurs le béné- Estimez-vous qu'il soit juste de donner 80 francs par jour à fice des dispositions applicables à leur mère avant son décès ¿n orphelin et, s'il a deux frères, de diviser cette somme en y compris les suppléments familiaux et toutes les prestations du jtrois ? code de la famille — ce qui entraîne obligatoirement les modi- A notre avis, c'est injuste et je demande que chaque orphelin fications adéquates aux articles 51 et 55 du code des pensions. rd'une même famille bénéficie d'une pension de 108 francs par « L'Assemblée nationale demande, en outre, que les orphe- jour. lins de père et de mère atteints d'infirmités ou de maladies Et vous, monsieur le rapporteur, vous combattez cette pro- incurables les mettant dans l'impossibilité de gagner leur vie position et vous vous ralliez à la manœuvre du Gouvernement. soient traités de la même façon qu'une veuve infirme et que C'est honteux! (Applaudissements à l'extrême gauche.) leur soit accordé le bénéfice de la pension prévue par l'arti- cle 51 actuel du code des pensions. » M. le président. La parole est à M. Aubry. Personne ne demande plus la parole ?... M. Albert Aubry. Je me refuse à discuter au fond. (Exclama- tions à l'extrême gauche.) Je mets aux voix la proposition de résolution. Quand l'heure sera venue, je le ferai, mais aujourd'hui, (La proposition de résolution, mise aux voix, est adoptée.) £n ma qualité de rapporteur de la commission des finances... M. le président. Je constate que la proposition a été adoptée Mme Mathilde Gabriel-Péri. Le fond n'est pas complexe. à l'unanimité. M. Albert Aubry. ...je dois répondre à la question qui m'a , Mme Mathilde Gabriel-Péri. Ce sera le barème dégressif de été posée. M. Pleven. On m'a demandé si l'article 1er de la loi des maxima était applicable. La majorité de la commission des financée ayant déclaré qu'il l'était, mon rôle se borne à rapporter l'avis de la — 10 — commission. INCOMPATIBILITE EN MATIERE DE PUBLICATIONS D'autre part, j'ai cru de mon devoir, devant l'émotion una- r-ime des commissaires, de demander au Gouvernement do Attribution de compétence à une commission. vouloir bien ne pas faire application de l'article 1er, ^nais d'accepter le renvoi pour un examen au fond, de la proposition M. le président. L'ordre du jour appelle la décision de l'Assem- de Mme Gabriel-Péri aux commissions compétentes. Mais j'ai blée sur le conflit de compétence entre, d'une part, la com- ajouté que, dès* maintenant, l'Assemblée pouvait émettre un mission de la justice et de législation et, d'autre part, la com- ,vœu invitant le Gouvernement à prévoir les crédite nécessaires mission de la presse pour l'examen : 1° de la proposition de à l'amélioration du sort des orphelins, sans préjuger la déci- loi de M. Mazuez et plusieurs de ses collègues, tendant à faire sion à intervenir quant à la proposition de loi de Mme Gabriel- déclarer incompatible avec le mandat législatif les fonctions de Péri. directeur de publication de tout journal ou écrit périodique; 2° du projet de loi tendant à modifier certaines dispositions de M. le président. Je rappelle que la discussion ne porte plus la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse (nos 8852-9291). 6ur la proposition de loi de Mme Gabriel-Péri. Cette proposition a été renvoyée de droit à la commission, puisque celle-ci en Dans ses séances du 26 janvier 1950 et du 23 février 1950, l'Assemblée a renvoyé ces affaires à la commission de la justice a fait la demande. L'Assemblée discute maintenant la proposi- et de législation. tion de résolution de M. Aubry. La parole est à M. Devemy. La parole est à M. le président de la commission de la presse. M. Roger Devemy. Monsieur le président, mon intervention M. Paul Gossetj président de la commission de la presse. L'Assemblée est appelée à trancher un différend qui oppose la Apparaît maintenant presque inutile après ce que vous venez commission de la justice et de législation à la commission de la 'de faire observer. presse à l'occasion d'une proposition de loi de M. Mazuez, ten- Il est exact que la proposition de loi que Mme Gabriel-Péri dant à déclarer incompatible le mandat parlementaire avec la 'devait rapporter devant l'Assemblée est maintenant dépassée fonction de directeur de publication et d'un projet de loi pré- puisque le renvoi à la commission a été ordonné. Je ne par- senté par M. le ministre d'Etat chargé de l'information et qui ierai donc pas de cette proposition de loi. Il est possiflble, vise k substituer au directeur de la publication, lorsque celui-ci madame, que la commission des pensions établisse — en colla- exerce un mandat parlementaire, un codirecteur pénalement boration avec vous, d'ailleurs — un rapport complémentaire responsable. ^puisqu'un délai supplémentaire nous est demandé par la com- Dans le cadre d'une .très longue étude, d'ailleurs encore en mission des finances, conformément à son droit le plus absolu. cours, la commission de la presse a commencé, depuis dix- Mais l'objet de notre discussion est maintenant la proposition huit mois, l'élaboration d'un statut de la presse. Déjà, les dis- »de résolution de M. Aubry. Je crois qu'il est inutile de prolonger positions visant la responsabilité pénale du directeur de la Se débat puis qu'en fin de compte nous allons, les uns comme publication ont été longuement étudiées. C'est là un problème üeß autres, voter cette proposition. Elle est utile, quoique depuis qui vise la structure des entreprises de presse. ¡des semaines et des mois, le Gouvernement se soit acheminé Pour cette raison, la commission de la presse a été unanime yers une plus grande justice. à demander à être saisie au fond des textes en cause. Je sais bien que le projet de loi propose certaines modifica- tée de nous demander, comme c'est son droit absolu, d'êir$ tions à la loi pénale et qu'évidemment la commission de la appelée à donner son avis sur certains d'entre eux, seulement. , justice et de législation peut souhaiter être saisie autrement Bien que la proposition de loi de M. Denais tendant à assurer que pou-ravis. Mais le règlement ne permet pas que dcux>com- l'exercice du droit de réponse eût été, lors de son dépôt, ren- missions soient saisies en même temps au fond. La commission voyée à la commission de la presse, notre commission de la do la presse, qui a eu à connaître d'un récent projet tendant, justice ayant demandé à en être saisie au fond, la commission non pas seulement à modifier la loi pénale, mais à y introduire de la presse a accepté, le 31 janvier 1917, sans qu'il y ait eu des dispositions nouvelles — je veux parler du projet réglemen- besoin de venir devant l'Assemblée, d'en être dessaisie sous tant les publications destinées à la jeunesse —• a estimé qu'elle la seule réserve, naturelle du reste, d'être appelée à l'examiner pouvait parfaitement se prononcer- après avis de la commis- pour avis. sion de la justice, sur les modifications 'éventuelles de la loi En résumé, ces deux textes ayant pour objet de modifier ou .pénale en matière de responsabilité de presse. de compléter certaines dispositions relatives à la répression Dans ces conditions, et pour ne pas créer un précédent de certains délits commis par la voie de la presse ou à la fâcheux, je demande à l'Assemblée d'accueillir la demande de procédure suivie en la matière, la commission de la justice îa commission de la presse, qui fait remarquer que le projet dont la compétence en matière pénale n'a jamais été contestés es--uitiel faisant l'objet du cou.(lit do compétence est signé du jusqu'à présent, m'apparaît pleinement qualifiée pour examiner ministre d'Etat charge de l'information et qu'il tend à modifier à la fois la proposition de loi de M. Mazuez et le projet de loi. une ordonnance d'août 1941 pris*? également par le ministre (.Applaudissements sur divers bancs à gauche et au centre.) chargé de l'information M. le président. La parole est à M. de Moro-Giafierri. M. le président. La parole est à M. le \ice-piv>ident de la com- mise ion de la justice et de législation. M. de Moro-Giafferri, Je suis arrivé aux mêmes conciliions que M. le vice-président cle h commission de la justice, mais M. ¿©an Minjaz, vice-président de la commission de la justice pour des raisons différentes. et de législation. Mes chers collègues, 3a majorité de la commis- Le projet de loi ne crée ipas mie incompatibilité. Il prévoit, ce sion de la jus lice et de législation vous demande de laisser qui n'est pas du tout la môme chose, que lorsque le directeur cette commission saisie, d'une port de la proposition de loi de du journal est un parlementaire, il restera directeur du journal . M. Mazuez,. teikhmt à faire déclarer incompatible avec le man- et qu'il pourra y avoir à ses côtés un co-directeur non parlemen- dat législatif les fonctions de directeur de publication, de tout taire. Il est manifeste que cet accommodement est encore le journal ou écrit périodique, d'autre part du projet de loi ten- meilleur moyen d'empêcher qu'il soit fait échec à un droit dant à modifier certaines dispositions de la loi du 23 juillet 1881 acquis. sur la presse. Je prends l'exemple d'un directeur de journal qui est élu au La compétence au fond de la commission de îa justice ne Parlement. Il n'y a aucune raison de lui enlever un droit acquis. parait pas douteuse. Tout d'abord, ces textes visent à édicter une D'autre part, nous voulons empêcher que les questions de main-« incompatibilité nouvelle entre certaines fonctions et le mandat levée d'immunité parlementaire encombrent les débats d'une parlementaire. Or, c'est toujours la commission de la justice commission, qui se réunit peu, sans doute, mais surtout les qui a ^apporté de tels textes. débats cle l'Assemblée nationale. Je citerai le seul exemple du- texte devenu la loi du 22 sep- A cet effet, il faut qu'un journal dont le directeur est parle- tembre 1948 relative à l'exercice de certaines fonctions dans les mentaire puisse être poursuivi comme tous les autres journaux, entreprises nationales. A ce moment, ni îa commission des lorsqu'un délit aura été établi. affaires économiques, ni la commission de la production indus- Il est scandaleux, je le dis sans manife-ter d'hostilité a l'égard trielle n'ont demandé à être saisies de ce texte. de qui que ce soit — vous savez quel est le point de vue auquel, M, André Pierrard. Restez sur le terrain de la presse. je me suis toujours p'acé en la matière — qu'un citoyen puisse dire: j'ai été traîné dans la boue et je n'ai pas pu obtenir jus- M. le vice-président de la commission de, la justice. Précisé- tice parce que le directeur du journal était un parlementaire.; ment, la proposition de M. Mazuez tend à proclamer l'incompa- (Applaudissements à gauche, au centre ci à droite.) tibilité entre les fonctions de directeur de publication d'un jour- nal ou écrit périodique et le mandai législatif. Or, je montre que M. André Pierrard. Cela n'existe pas. c'est toujours la commission de la justice qui a examiné ces M. de fôoro-Giefferri. Il s'agit à la fois d'un principe de jus-« questions. tice et du prestige même du Parlement. L'immunité parle m ca- D'autre part, lorsque le Parlement a adopté la loi qui est deve- taire n'a jamais été considérée comme un privilège en faveur nue celle du 6 janvier 1950, relative à la codification des textes des membres du Parlement. C'est dans l'intérêt des électeurs* relatifs aux pouvoirs publics et qui comprend toute la législa- afin qu'ils ne soient pas privés d'un représentant, que cetta tion concernant les incompatibilités, ce ne sont pas différentes règle a été établie et toujours suivie dans tous les pays où, commissions de l'Assemblée qui ont examiné tous ces textes, il y a un Parlement et une liberté. c'est encore une fois — et c'est son rôle — la commission de Si l'on m'avait demandé de créer une incompatibilité, j'aurais la justice. répondu par la négative. Mais si l'on me demande de permettre En outre, dans la mesure où des dispositions ont pour objet qu'à côté du directeur de journal qui ne peut pas être pour- de modifier la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse suivi, il y ait quelqu'un pour répondre de l'activité du journa- — et à cet égard les deux textes en cause visent de telles modifi- liste, j'accepte volontiers." cations — c'est encore la commission de la justice qui s'en Toutefois, ,je n'approuverai pas l'ensemble des dispos'thns saisit et non pas la commission de la presse. du texte dont il s'agit. M. Fernand Grenier. Non: c'est la commission du suffrage uni- M. le vice-président de la commïs&wn de la justice. Nous ne; versel. discutons pas du fond. M. le vice-président de là commission de la justice. La com- M. de Moro-Giafferri. Si j'en parle, ce n'est pas pour faira mission du suffrage universel, à l'unanimité, s'est déclarée connaître à l'avance mon opinion sur le fond, car ce n'est! incompétente, lorsque la proposition de. loi de M. Mazuez lui a pas l'heure, mais pour montrer la direction que devra prendra été renvoyée. le débat. ' Qui donc doit être saisi des différents projets et propositions Ainsi, l'article 6 du projet de loi mentionne que dans le tendant à modifier la loi du 29 juillet 1881 sur la presse ? Ce ne cas prévu, c'est-à-dire l'existence d'un codirecteur non parle- » peut être que la commission de la justice. La preuve en est que mentaire, « le directeur de la publication est, en outre, solidai- lui ont été renvoyés: la proposition de loi de M. Denais tendant à assurer l'exercice du droit de réponse; la proposition de loi rement responsable du payement de tous dommages et intérêts de M. Livry-Level tendant à interdire l'utilisation de documents auxquels pourrait être condamné, en application de la présenta extraits des débats parlementaires publiés au Journal officiel loi, le codirecteur de la publication ». dans un but publicitaire ou commercial; le projet de loi tendant Si vous prenez ce texte au pied de la lettre, un directeur, à modifier l'article 38 de la loi de 1881 ; le projet de loi tendant parlementaire de journal sera automatiquement condamné par? à compléter l'article 23 de la même loi; le projet de loi ten- un tribunal, dont la porte ne lui aura pas été ouverte, à des dant à compléter l'article 39 de la même loi; la proposition de dommages et intérêts qui peuvent être assez importants. Cas loi de M. Wasmer tendant à modifier l'article 39 de la loi de la tendance de la jurisprudence actuelle est de sanctionner 1881: le projet de loi tendant à abroger l'article 46 cle la loi la diffamation, quand elle est vraiment délictuelle, par des de 1881;. le projet de loi tendant à modifier l'article 39 de la amendes et des dommages et intérêts qui ne soient pas dé ri* loi de 1881 ; la proposition de loi de M. Pierrard tendant à ren- soires. C'est un progrès que, pour ma part, j'approuve de touf dre au jury la connaissance des infractions aux Lois sur la mon cœur. presse. Mais voulez-vous vraiment qu'un citoyen, parce que direc- Tous ces textes ont été renvoyés devant la commission de la teur d'un journal et parlementaire, risque d'être ainsi enseriMj .justice dont la commission de la presse n'a jusqu'à présent pas dans les liens de la solidarité et condamné sans avoir pu s$ .contesté la compétence. Celte dernière commission s'est conten- défendre ï 11 y a là une mise au point à faire. Elle n'est pas, je crois, présentés, il me semble que ceux-ci sont plutôt des arguments difficile à réaliser, mais c'est à la commission chargée d'exa- en faveur de l'un ou l'autre projet de loi que des arguments miner les modifications de la législation qu'il appartient d'en sur la demande d'anbitrage elle-même. connaître. Voilà pourquoi je demande le maintien de compé- La commission de la presse discute actuellement — c'est im tence à la commission de la justice et de législation. (Applau- fait — un projet de statut de la presse qui comprend 144 articles* dissements sur divers bancs, à gauche et au centre.) dont une centaine sont des articles de droit pénal absolument analogues aux textes dont il est question aujourd'hui. M. le président. La parole est à M. Fernand Grenier. M. Paul Verneyras. C'est exact. M. Fernand Grenier. Mes chers collègue?, je ne suivrai pas M. de Moro-Giafferri, qui a albordé le fond du problème. M. Alfred Coste-Floret. Alors, de deux choses l'une: ou îl Il ne s'agit pas ici de discuter sur le fond. Cette discussion faut dessaisir la commission de la presse du statut de la viendra en son temps. 11 s'agit uniquement d'une question de presse, ce à quoi personne ne pense, ou bien il faut lui envoyer compétence. les projets et les propositions identiques et connexes comme Je fais remarquer d'abord que le président de la commission ceux au sujet desquels une demande d'arbitrage nous est pré- de la presse, lorsqu'il est intervenu pour demander que les. sentée aujourd'hui. " projets soient renvoyés à cette commission, pouvait parler au M. de Moro-Giafïerri. Voulez-vous me permettre de yous in ter«* nom de l'unanimité de celle-ci, puisque tous les membres, sans aucune exception, ont estimé que ces projets étaient de sa com- rompre, mon cher collègue ? pétence, tandis que M. Minjoz ne peut pas parler au nom de M. Alfred Coste-Floret. Volontiers. l'ensemble de la commission de la justice et de législation, mais peut seulement le faire au nom d'une majorité, car les mem- M. le président. Monsieur de Moro-Giafferri, c'est au président bres de la commission n'ont pas été unanimes à le suivre dans qu'il faut demander la parole. son appréciation. M. de Moro-Giafferri. Je m'excuse d'autant plus vivement def Je veux donner un autre argument. ne pas l'avoir fait qu'ici, monsieur le président, tout le monda La commission de la presse examine actuellement le statut de apprécie votre objectivité et votre fermeté. la presse, dont plusieurs parties, que nous avons longuement Je vous demande la parole. discutées avec le rapporteur du statut, M. Bichet, ont trait aux M. le président. Vous avez la parole avec l'autorisation dé incompatibilités. l'orateur. Par conséquent, si vous décidiez que ces deux prospositions de loi ne sont pas de la compétence de la commission de la M. de Moro-Giafferri. Monsieur Coste-Floret, connaissez-vous resse, cela signifierait que, lorsque nous continuerons à déli- un article de notre code pénal ou des lois qui y sont incorporées Eérer sur le statut de la presse, nous n'aurons pas à discuter qui permette de condamner quelqu'un à la solidarité d'amende des incompatibilités. prononcée par un tribunal sans qu'il ait le droit d'allei* se dé- fendre ? Si vous ne pouvez pas me citer un autre exemple,» M. Alfred Coste-Floret. Très bien ! avouez qu'il y a là une difficulté réelle. M. Fernand Grenier. Cela semble absolument illogique. Je souhaite, dans l'intérêt, de tous et sans esprit partisan* Troisièmement, si la commission de la justice et de législa- qu'elle soit soumise à la commission de la justice et de légis- tion, chaque fois qu'un texte modifie la loi, doit se saisir de lation. ces textes, je ne vois pas très bien ce qu'auront encore à dis- M. Alfred Coste-Floret. Monsieur de Moro-Giafferri, je auia cuter les autres commissions. d'autant plus heureux de votre interruption qu'elle abonde* Il faut pourtant constater, ce dont je ne fais pas grief à nos dans mon sens. collègues de la commission de la justice et de législation, que, Vous venez encore de citer, comme je l'ai dit tout à l'heure* depuis un certain temps, cette commission, sous prétexte que un argument de fond. des projets entraînent des modifications de textes en vigueur — c'est le cas le plus fréquent — devient impérialiste (Sourires) M. de Moro-Giafferri. Non. en ce sens qu'elle demande à être saisie au fond de tous les M. Alfred Coste-Floret. Mais si. textes qui modifient tel ou tel texte de loi. Quant au fond, je pense que votre argument peut être retenu- Nous avons le droit de nous élever contre cette prétention. mais il ne saurait, à mon avis, influer sur la demande d'arbi* Nous, membres de la commission de la presse, nous ne consi- trage. ' : dérons ipas celle-ci comme une commission mineure. Nous esti- En effet, je me permets de le répéter, il y a dans le statut mons que, dans la vie du pays, la presse, la radio et le cinéma de la presse une centaine d'articles au sujet desquels l'argu- jouent un rôle important, de sorte que nous ne pouvons pas ment que vous venez de faire valoir (pourrait s'appliquer, dai accepter constamment que des projets soient soustraits à notre telle sorte qu'il ne prouve pas assez ou prouve trop. Car il fau- examen au fond pour être renvoyés à la commisse de la jus- drait — ce à quoi personne ne pense — dessaisir la commis- tice et de législation. sion de la presse du statut de la presse, qui la concerne sans Voici un quatrième et dernier argument : conteste et qu'elle est en train d'étudier. J'ai sous les yeux deux projets qui ont le même objet et qui D'ailleurs, il est de droit dans cette Assemblée, lorsqu'un^ sont de la compétence de la commission de la presse. L'un proposition comme celle qui nous est soumise intéresse à là d'eux, la proposition de loi de M. Minjoz, est renvoyé à la com- fois deux commissions, que l'une soit saisie du rapport au mission du suffrage universel, du règlement et des pétitions, fond et l'autre du rapport pour avis, de sorte que toutes les tandis que le projet du Gouvernement est renvoyé à la commis- deux ont leur mot à dire sur cette proposition. sion de la justice et de législation. Il y a là une absurdité. Il s'agit donc de savoir dans ce débat ce qui est essentiel^ M. Robert Bichet. Ils auraient dû être renvoyés tous les deux pour déterminer quelle commission doit être saisie au fond* à la commission de la presse. étant donné que l'autre commission sera saisie pour avis. Présentement, l'essentiel, c'est évident, est le statut de dire$» M. Fernand Grenier. Pour trancher entre la commission du teur de la presse; (suffrage universel et la commission de la justice.., La question du statut de directeur de la presse est absolu- M. le vice-président de la commission de la justice et de légis- ment connexe à tous les problèmes soulevés à propos du statut lation. Il n'y a pas lieu de trancher. de la ¡presse. J'émets, en passant, le vœu que le statut de la presse vienne M. Fernand Grenier. ...afin qu'il n'y ait ¡pas à nouveau un bientôt en discussion devant cette Assemblée. conflit d'attribution qui fasse perdre un peu du temps précieux Le statut du directeur de la presse peut intéresser par inci-i de l'Assemblée nationale, il n'y a qu'une solution : renvoyer à dence la commission de la justice puisqu'il s'agit d'un texte la commission de la presse les deux textes en question, pour pénal, mais par incidence seulement, comme tous les autres examen au fond, la commission de la justice et la commission textes d'allure pénale que contient le statut de^ la presse. du suffrage universel étant simplement saisies pour avis. Ainsi (La fonction de directeur de journal y figure au premier plan! seront respectées la justice at la loaïaue. JAvvlaudissemcnts à c'est un problème qui relève très directement, quant au fond, l'extrême gauche.) de la "commission de la ipresse. (Applaudissements sur divers M. le président. La parole est à M. Alfred Coste-Floret.i bancs au centre et à l'extrême gauche,) M. le président. La parole est à M. Henri Teitgen. M. Alfred Coste-Floret. Mes chers collègues, n'appartenant nt à la commission de la presse, ni à la commission de la justice, M. Henri Teitgen. Mes observations seront très simples. Jd je serai d'autant plus libre d'exprimer un avis sur la demande crois que la difficulté entre les deux commissions devrait être» d'arbitrage qui vous est soumise. très facilement réglée. Il n'est «pas douteux un seul instant Je crois que le débat n'est ipas permis et que les deux textes qu'il s'agit de modifier une loi pénale. devraient être renvoyés à la commission de la presse. On objecte que le statut de la presse y est intéressé. Bieiî En effet, j'ai écouté avec une extrême attention M. de Moro- sûr, nous ne trouverons jamais de matières — M. Grenier la Giafferri. Si je suis d'accord sur le fond des arguments qu'il a. faisait remarquer, mais l'argument joue contre sa thèse — se} présentant à l'état de pureté absolue, si je puis dire, et ne M. Lucien Dutard, rapporteur. Aili nom de la commission des relevant .pas de la compétence de plusieurs commissions. moyens de communication et du totirisme unanime, je demande à l'Assemblée de se prononcer pouf la discussion immédiate de M. Louis Noguères. C'est évident. cette proposition de loi. M. Henri Teitgen. Si, par exemple, nous étions appelés à Il s'agit simplement d'obtenir l'application des dispositions légiférer en matière de délits économiques, aurions-nous l'idée du décret du 17 juin 1938, qui porte extension de la loi du de donner compétence principale à la commission des affaires 22 juillet 1922, aux agents des services publics réguliers de économiques ? Il y aurait, au contraire, certainement unani- voyageurs et de marchandises. mité dans cette Assemblée pour donner compétence à la com- La loi du 13 avril 1938 prévoyait la ratification de ce décret mission de la justice et de législation. par le Parlement. C'est donc avec douze ans de retard que cette Dans le cas présent, la commission de la presse n'est d'ail- affaire est évoquée dans cette enceinte. Il semble que cette leurs pas dessaisie. Elle donnera son avis, que nous entendrons. considération devrait suffire, à elle seule, à faire accepter la discussion immédiate. Quant aux objections présentées par ailleurs, je me permet- J'ajoute que la proposition de loi a été adoptée par l'unani- trai de répondre à M. Grenier que la comparaison entre mité de la commission. En outre, elle avait été précédée par l'unanimité de la commission de la presse et la. non-unanimité d'autres propositions analogues, dont l'une de notre collègue de la commission de la justice et de législation tient peut-être M. Bonnet, qui avait été également adoptée par la commission. m mécanisme de certaines homogénéités partisanes qui ne se J'espère que, dans un souci de justice et d'efficacité, l'Assem- trouvent pas sur tous nos bancs. Là est peut-être, purement et blée, désireuse de réparer cette injustice vieille de douze ans, simplement, la clef du mystère. commise envers les agents des services publics réguliers de M. Fernand Grenier. La majorité de la commission de la voyageurs et de marchandises, décidera la discussion immé- presse ne s'est-elle pas exprimée ? N'est-ce pas un fait ? diate, afin qu'un résultat soit rapidement obtenu. {Applaudis- M. Henri Teitgen. C'est un fait aussi que l'homogénéité joue sements à l'extrême gauche.) plus ou moins et que les libertés d'appréciation sont plus ou M. le président. La parole est à M. Gabelle, rapporteur pour moins grandes au sein des divers partis de cette Assemblée. avis de la commission des finances. C'est , ainsi qu'il existe à la commission de la presse une unani- mité que ron ne trouve pas à la commission de la justice et , M. Pierre Gabelle, rapporteur pour avis. La caisse autonome mutuelle fonctionne actuellement au bénéfice des agents des de législation. chemins de fer secondaires d'intérêt général et local et des J'ajoute qu'il y aurait un inconvénient majeur, en vertu tramways. Elle est alimentée par des cotisations payées aussi R'un principe essentiel, à donner la compétence au fond à la bien par les entreprises que par les agents, aux taux respectifs commission de la presse, car je soupçonne, sans en être abso- de 10 et 6 p. 100, Elle bénéficie également de subventions de luument informé, que nous aboutirions à rendre les mêmes l'Etat et des collectivités concédantes. hommes, juges et parties, du fait qu'il doit y avoir à la com- mission de la presse une majorité de directeurs de journaux M. le président. La discussion porte sur l'urgence et non sur (iSourires et applaudissements sur de nombreux bancs au centre le fond, monsieur Gabelle. ht à gauche.) M. le rapporteur pour avis. En effet, monsieur le président, M. le président. Je vais appeler l'Assemblée à se prononcer, mais l'avis de la commission des finances est fonction de consi- dérations financières particulières. C'est pourquoi cette com- M. Fernand Grenier. Nous demandons le scrutin parce que, mission a dû tenir compte du fait que, dans les ressources lusieurs fois déjà, nous avons été victimes de cette façon actuelles de la caisse, s'intègrent des subventions de l'Etat et e procéder de la commission de la justice et de législation. des collectivités concédantes, de l'ordre de 2 p. 100 des salaires. M. le président. Je consulte l'Assemblée sur la demande de La commission des finances n'avait pas à se prononcer parti- culièrement sur l'urgence. Elle s'est trouvée, hier, dans une fcenvoi à la commission de la presse de la proposition de loi situation très difficile et il ne lui a pas été possible de formuler de M. Mazuez et ses collègues et du projet de loi relatif à la un avis déterminant. En effet, cette proposition de loi pose un liberté de la presse. principe mais abandonne au ministre des finances le soin de Je suis saisi d'une demande de scrutin présentée au nom du régler dans leur application tous les détails sur lesquels la com- groupe communiste. mission des finances pourrait objectivement se prononcer. Le scrutin est ouvert. M. Pierre Poumadère. Il y a le décret du 17 juin 1938. (Les votes sont recueillis.) M. le rapporteur pour avis. Il s'agit d'intégrer, dans des con- ditions qu'on ne connaît pas du point de vue du financement, M. le président. Personne ne demande plus à voter?,.. un personnel en nombre beaucoup plus considérable que celui Le scrutin est clos. des bénéficiaires actuels de la caisse, ce qui appelle des défini- (MM. les secrétaires font le dépouillement des votes.) tions très particulières. Et la proposition qui nous est soumise, je l'ai dit, laisse au ministre des finances le soin de régler ces M. le président. Voici le résultat du dépouillement du scrutin : détails. En conséquence, la commission des finances n'a pas cru Nombre des votants 557 pouvoir fournir un avis objectif sur cette affaire. Majorité absolue ..... 279 M. le président. La parole est à M. le ministre du travail. Pour l'adoption 195 Contre 362 M. Paul Bacon, ministre du travail et de la sécurité sociale. Le Gouvernement est décidé à répondre à l'appel qui lui a été L'Assemblée nationale n'a pas adopté. lancé par la commission des moyens de communication. Il pense, en effet, qu'il convient de réparer l'injustice qui frappe actuellement les catégories d'agents dont a parlé M. Dutard, — 11 — rapporteur. Toutefois, comme il s'agit en réalité d'une modification du RETRAITE DES AGENTS DES SERVICES PUBLICS REGULIERS régime de la sécurité sociale, le Gouvernement, sans entrer DE VOYAGEURS ET DE MARCHANDISES dans le fond du débat, s'oppose à la discussion d'urgence, afin de permettre à la commission du travail d'émettre son avis, Renvoi à la commission d'une proposition de loi. dans les moindres délais, bien entendu. L'Assemblée pourra ainsi se prononcer en toute connaissance de cause. M. le président. L'ordre du jour appelle le débat sur l'urgence En fait, il existe des moyens techniques propres à assurer de la proposition de loi de M. Dutard et plusieurs de ses collè- aux agents en cause le bénéfice des avantages auxquels ils ont gues tendant à étendre le bénéfice de la retraite prévue par la droit, ne serait-ce — je le signale en passant — que par lu loi du 22 juillet 1922 aux agents des services publics réguliers création d'un régime complémentaire. os de voyageurs et de marchandises (n 9282-9407). M. René Regaudie. Je demande la parole pour répondre au Avant d'ouvrir la discussion, je dois faire connaître que j'ai Gouvernement. reçu un décret désignant, en qualité de commissaire du Gou- M. le président. En vertu de l'article 63 du règlement, seuls vernement, pour assister M. le ministre des finances et des peuvent prendre la parole sur l'urgence: l'auteur de la affaires économiques: demande, un orateur « contre » et le Gouvernement. M. Soumagnas, administrateur civil à la direction du budget. Interprétant le règlement de façon libérale, je vous donne Acte est donné de cette communication. toutefois la parole, mais en vous priant d'être très bref. Sur l'urgence, la parole est à M. Dutard, rapporteur de la M. René Regaudie, Monsieur le président, je vous remercie commission des moyens de communication et du tourisme, et m'engage à être très bref* Je ne voudrais pas que la proposition de M. le ministre du Jç voudrais, sans allonger davantage mon exposé, puis- travail fût le prétexte d'un retard apporté au règlement d'une qu'aussi bien l'unanimité s'est faite â la commission -sur oe situation profondément regrettable. problème, réfuter en quelques mots les arguments avancés En réalité, la proposition de loi en cause vise à régler la par le M. le ministre du travail. Bit nation de deux catégories d'agents. Elle tend, d'abord, à M. le ministre du travail propose, , tardivement, un régime assurer aux agents des entreprises de transports routiers une spécial complémentaire. En effet, la proposition de loi dont retraite plus avantageuse que celle de la sécurité sociale; je suis l'auteur reprend en somme, je l'ai dit tout, k l'heure, ensuite, à permettre à la caisse des petits cheminots de verser d'autres propositions similaires. Notre collègue M. Bonnet avait, i ses affiliés des retraites décentes, en rapport avec le coût le 15 décembre dernier, déposé une proposition de loi dont de la vie, ce qui lui est interdit actuellement, en raison du i ici un exemplaire. Elle a le même objet que la. mienne. petit nombre des cotisants. Ë e comporte même un article supplémentaire, que nous avons En affiliant à cette caisse les employés des entreprises de cru bon de supprimer, pour souligner l'objet fondamental de. transports routiers, vous lui donneriez immédiatement le notre proposition de loi. fcioven de fixer à un taux normal les retraites dont elle assure M. Bonnet avait déposé sa proposition le 15 décembre». Il est le service et la situation d'anciens travailleurs aujourd'hui dans donc curieux que ce soit maintenant, au mois de mars:, que ta misère serait améliorée. M. le ministre du travail s'aperçoive de soi-disant inconvénients Monsieur le ministre, au nom de la justice sociale, je me per- de cette proposition de loi. mets d'insister et de vous" rappeler que c'est l'unanimité de la Il en est de môme pour son second argument, qui, consiste commission des moyens de ' communication ,qui a. demandé à mettre en avant la compétence de la commission du travail, que ce texte soit vote le plus rapidement possible. Tout à l'heure, nous avons assisté, à propos d'autres textes, M. le président. Je consulte l'Assemblée, par scrutin, sur à un conflit de compétence. Je vous le dit tout net, les trami- l'urgence de la discussion de la proposition de loi de M. Dutard, nots, les retraités, les agents des services routiers ne s'inté- Le scrutin est ouvert. ressent pas, eux, aux conflits de compétence entre -diverses commissions. Ils veulent surtout que leur situation soit amé- ILes voies sonl recueillis.) liorée «et ils attendent depuis douze ans. rn. le président. Personne ne demande plus à, voter ?... C'est pourquoi ces arguments ne semblent pas tenir et j'in- Le scrutin est clos. siste pour le vote de la proposition de loi. Notre collègue, M. Pierre Gabelle, rapporteur de la commis- (MM. les secrétaires font le dépouillement des votes.) sion des finances, a déposé un rapport extrêmement .curieux M. le président. Voici le résultat du dépouillement du scrutin: qui a consisté à ne pas prendre position. Il s'est appuyé, pour ce faire, sur l'absence de ; dispositif Nombre des votants 520 financier dans le corps de la proposition de loi. Majorité absolue 201 Depuis quand, dans une proposition de loi, est-on tenu de préciser tout le détail des modalités financières? Quel.serait, Pour l'adoption ...... 304 dans ces conditions, le rôle des services techniques du minis- Contre 216 tère des finances ? L'Assemblée nationale a adopté. Voici d'ailleurs les termes de l'article 2 de ma propositioa de loi: / . En conséquence, la discussion d'urgence est ordonnée. « Un décret d'administration publique reprenant les disposi- Sur le fond, la parole est à M. Dutard, rapporteur de la corn- tions du décret du 17 juin 1938, fixera, dans le délai'd'un mois, Jmssion des moyens de communication et du tourisme. les modalités d'application de l'article 1er de la présente. loi. » M. Lucien Dutard, rapporteur. Mesdames, messieurs, ainsi Je précise que, dams l'esprit des auteurs de la ' propqsitioji ¡que je l'ai indiqué dans la discussion sur l'urgence, cotte pro- de loi et des membres de la commission des moyens. Se com- position de loi n'a pas d'autre but que d'obtenir l'application munication, il est bien entendu que lorsqu'on parle de repren- du décret du 17 juin 1938 portant affiliation à la caisse auto- dre les dispositions du décret du 17 juin 1938, on fait également nome mutuelle des retraites de tous les agents des services allusion à la prise en considération de l'ancienneté déjà acquise publics automobiles de voyageurs et de marchandises. B. est par les agents, autrement dit au cc rachat » de cette ancienneté. donc évident que, si ce décret avait été appliqué, ma propo- Je le dis afin que ne subsiste aucune équivoque. sition de loi serait inutile. Voilà, me semble-t-il, qui est net. Des milliers de retraités sont angoissés par la situation de On sait que l'évolution des moyens de transport, notam- leur caisse; des milliers d'agents en activité se demandent s'ils ment le remplacement progressif des tramways et surtout des me seront pas, eux aussi, sacrifiés et si Ton*va centinuer des chemins de fer secondaires par du matériel roulant sur route, mois et des années encore à différer le vote de cette'loi..' pose le problème avec une acuité croissante. J'ajouterai que le Conseil d'Etat, à l'arbitrage duquel avaient Les lois du 31 mars 1932 et du 9 mars 1933 ont étendu les fait appel certains transporteurs routiers, a débouté les* deman- avantages de la caisse autonome mutuelle des retraites à tous deurs. L'arrêt a été rendu il y a déjà cinq ans. Il est, pas les agents et ouvriers concourant à l'exploitation d'un réseau conséquent, de toute urgence de voter ce texte, qui donné'satis- de voies ferrées ou d'autobus de remplacement. faction à l'unanimité des retraités et des agents intéressés. D'autre part, l.'avant-projet de la loi sur la coordination des Au nom de la commission des moyens de communication transports routiers et ferroviaires, transmis par lé conseil supé- du tourisme unanime, j'invite donc l'Assemblée nationale & rieur des transports à M. le ministre des travaux publics, dis- adopter cette proposition de loi sans la modifier. (Applaudisse- posait, dans son article 6, que le personnel de toutes les entre- ments à Vextrême gauche.) prises de transports routiers devra bénéficier d'avantages, de mesures de sécurité, salaires, garantie d'emploi, durée du M. le président. La parole est à M. Gabelle, rapporteur pou? travail, repos hebdomadaire ou périodique, congés, régime avis de la commission des finances. maladie et retraites considérés comme équivalents à ceux dont bénéficient les agents des chemins de fer. M. Pierre Gabelle, rapporteur pour avis. Mon intervention Il est regrettable, dans ces conditions, que le décret de sera brève puisque j'ai déjà expliqué pourquoTla commission 'coordination rail-route du 14 novembre 1949 n'ait pas tenu des finances n'a pas pu donner son avis. compte de ce vœu qui exprimait les doléances justifiées des Je reprendrai des arguments que j*ai développés puisque retraités et des travailleurs employés des établissements de M. Dutard s'est étonné des conclusions de la commission. (transports routiers. La proposition de loi en discussion dispos dans son arti- Il apparaît donc nécessaire de mettre fin à une situation pré- cle 1er, que certaines catégories de personnel qui, jusqu'à pré- judiciable à environ 200.000 travailleurs dans notre pays. sent, n'en dépendent pas, seront affiliés à une caisse autonome En effet, c'est l'unanimité des agents des services de che- d'assurance mutuelle. mins de fer d'intérêt secondaire et des traminots, retraités ou en activité, et des agents des transports routiers de voyageurs Or, depuis la promulgation du décret de 1938, évoqué dans le rapport de M. Dutard, les dispositions de la législation sur et de marchandises qui demande que soit enfin appliqué le la sécurité sociale sont d'une application plus large. En parti- décret du 17 juin 1938. culier, certaines catégories d'agents et de cadres bénéficient Sous l'angle financier, il faut dire très fortement, ainsi que déjà, au sein de cette organisation, d'un régime complémen- l'a souligné justement notre collègue M. Regaudie, que l'exis- taire. tence même de la caisse autonome mutuelle de retraites est menacée par le fait du remplacement progressif des réseaux D'autre part, l'objet- principal de cette proposition de secondaires et des tramways par des services routiers. — qui a, d'ailleurs, retenu l'attention de M. lo ministre A l'heure où nous parlons, la proportion des agents en ser- est de réserver des conditions plus favorables aux. retraités vice par rapport à ceux qui bénéficient actuellement de la qui dépendent actuellement de la caisse qui nous préoccupe. retraite est d'environ 1,7 p. 1. Ce chiffre suffit à caractériser Evidemment, cette réforme devra s'accompagner de certain*! ïa situation présente de cette caisse autonome mutuelle* modalités de financement £t ç'est pr%|sément $m m âÉS®! «j|. le rapporteur. Les ingénieurs et cadres de tous les réseaux sitions que la commission des finances devra donner nn avis. + Or, comme je l'ai dit, le soin de prendre toutes dispositions e de toutes les organisations sont également d'accord. [utiles est laissé à M. le ministre des finances. M. Pierre Poumadère. L'avant-projet de la loi sur la coordi- Dans ces conditions, la commission des finances a jugé nation des transports ferroviaires et routiers, transmis à ^qu'elle ne pouvait pas formuler un avis objectif. M. le ministre des travaux publics par le conseil supérieur j Remarquons, d'autre part, que les cotisations qui alimentent des transports, dispose dans son article 6 que « le personnel la caisse proviennent de sources différentes. Il convient, en de toutes les entreprises de transports routiers devra béné- particulier, de tenir compte des subventions de l'Etat. ficier d'avantages, de mesures de sécurité, de salaires, de ' En résumé, la commission des finances, saisie d'aucune pro- garanties d'emploi, de durée de travail et de repos hebdoma- iposition d'ordre financier, n'a pu formuler aucun avis. daire et périodique, congés payés, régime maladie et retraite, M. le président. Dans la discussion générale, la parole est considérés comme équivalents à ceux dont bénéficient les â M. Bour. agents des chemins de fer. « Ces équivalences seront établies en admettant comme base ' M. Louis Bour. Sur la question qui nous préoccupe, deux que le régime de retraite de la C.A.M.R. équivaut au régime propositions ont été formulées, celle qui vient d'être rapportée de retraite de la S.N.C.F. » par M. Dutard et celle — ainsi que M. le rapporteur l'a dit — Donc, le conseil supérieur des transports va plus loin que ¡qui avait été préalablement déposée, par M. Bonnet et devait ce que nous demandons, et le décret de coordination rail-route être rapportée par M. Penov. a escamoté le problème. C'est la déclaration même des organi- C'est dire que, sur les divers bancs de l'Assemblée, cette sations syndicales. ¡question de la retraite des cheminots des chemins de fer Le projet de M. Bonnet était, d'ailleurs, incomplet. secondaires, des petits cheminots, comme on les appelle, nous Vous dites que le ministère des finances n'a pas donné préoccupe à juste titre. d'avis. Or, il en a donné un depuis longtemps: il objecte que Je ne veux pas revenir sur la chronologie des faits et sur « le projet mêle les dispositions du régime de la C. A. M. R. les différents textes de loi, que ce soit la loi du 31 mars 1932 avec celies de la sécurité sociale et qu'il n'apparaît pas possible ou le décret du 17 juin 1938, qui, pratiquement, sont restés de prendre une décision sang avoir consulté les parties inté- lettre morte. En effet, aux termes de ces textes, les agents ressées. Etant donné les buts financiers du projet il est indis- Ides services remplaçant les petits chemins de fer d'intérêt pensable de procéder à des calculs pour connaître l'incidence îocal auraient dû participer à' la caisse des retraites initiale- des mesures, etc... » ment organisée par la loi du 22 juillet 1922 pour les petits cheminots. Devant ces tergiversations, les syndicats de transporteurs réagissent de nouveau, apportent ainsi la seule note qui man- Il s'agit là d'une observation qui nè s'applique pas seule- quait encore à cette lamentable affaire, et voue yous en faites ment au cas que nous discutons, mais qui, dans une certaine l'écho, monsieur le ministre: mesure, dépasse le cadre de la question précise qui nous « Nous ne ferons pas l'insulte aux responsables du décret préoccupe. du 17 juin 193.8 de 1 avoir pris sans avoir étudié la question. C'est une simple question de bon sens, me semble-t-il. Nous sommes obligés de conclure que tous ces atermoiements^ Si, en raison de l'évolution de la technique, un service public sont pour le moins de mauvais aloi. Les circonstances ne pré- et c'est le cas pour les chemins de fer d'intérêt local — sentent de différence avec celles de 1938 que le péril accru par yient à diminuer d'importance ou à céder la place à un autre onze années de déséquilibre croissant, au cours desquelles ¿es ¡service public, la caisse des retraites du premier service — routiers ont perdu les annuités d'affiliation correspondantes. » fc'est l'évidence — éprouve des difficultés financières. Je ne continue pas »cette citation, ce sont les syndicats qui Pour maintenir aux retraités du premier service les avan- parlent. . ftages qui leur sont dus, il est normal que soient affiliés à Le Gouvernement veut donc renvoyer la proposition de loi. |fa caisse des retraites, non plus les agents du premier service, Pourtant, une proposition de loi a été déposée par le groupe fcnais aussi ceux du service nouveau. du mouvement républicain populaire, avec demande de discus- S'il n'en était pas ainsi, on imagine la situation limite et sion d'urgence. Il est vrai que le quorum ne fut pas atteint paradoxale à laquelle on aboutirait: les quelques agents char- à la commission des moyens de communication. gés de la liquidation du premier service devraient supporter C'est alors que nous avons déposé, avec demande de discus- à eux seuls la charge des retraites de tous leurs anciens sion d'urgence, la proposition de loi en discussion, Elle aurait {collègues. déjà pu être adoptée et vous auriez pu formuler vos avis si les lois fascistes n'avaient pas la priorité dans cette Assemblée Il est, toutefois, naturel que les propositions formulées à ce sur les lois favoraibles aux travailleurs et aux retraités, qui tëujet soient assorties de dispositions financières et il va de vivent misérablement. (Applaudissements a Vextrême gauche.) loi qu'elles doivent être examinées de près. Il n'en demeure bas moins que la solution de ce problème est urgente — c'est M. Pierre Beauquier. Restez sur le terrain technique. Cela pourquoi avec nn certain nombre de collègues, j'ai voté l'ur- vaudra mieux. gence — et qu'il convient de prendre rapidement les mesures M. Pierre Poumadère. Non seulement, il faut donner satis- nécessaires. faction aux revendications des travailleurs, mais il faut écouler M. le président. La parole est à M. Poumadère. (Applaudisse- la voix des retraités des chemins de fer secondaires et des ments à Vextrême gauche.) tramways. M. Zuzino et M. Bartolini ont reçu une circulaire; il y en a M. Pierre Poumadère. Mesdames, messieurs, M. Gabelle, rap- bien d'autres, mais je ne cite que celle-là. porteur pour avis de la commission des finances, n'a pas donné d'avis. Nous pouvons en conclure que la commission des « Nous avons l'honneur de vous adresser ci-joint le compte finances peut être d'accord. rendu de la réunion des retraités des services actifs de la régie I M. le ministre du travail suggère maintenant de renvoyer des tramways de Toulon qui a eu lieu le 17 janvier à la bourse la proposition de loi à la commission du travail. du travail, afin de vous rendre coinpte de la misère qui règne parmi les retraités dont un grand nombre ont actuellement M, le ministre du travail et de la sécurité sociale. Pour avis. une retraite qui varie entre 40 et 80.000 francs. M. Pierre Poumadère. Je crois que des avis ont déjà été « Comment voulez-vous, messieurs les députés, qu'on puisse «donnés, puisque le décret dont nous demandons l'application vivre dans ces conditions ? Aussi nous nous adresserons à tous date du 17 juin 1938 et que le conseil d'Etat a lui-même statué les élus du département, etc. déboutant, le 16 juin 1914, les transports routiers de leur « Actuellement nous sommes au coefficient 8,5, pas même requête. au taux des retraités de l'Etat qui. attendent leur péréquation Le Gouvernement s'est opposé à l'urgence de la discussion, et qui sont actuellement au coefficient 9. il veut renvoyer le débat. 11 pense, sans doute, qu'il peut « Donc voyez la situation difficile^.. » encore différer l'application du décret du 17 juin 1938. Je veux faire état aussi d'une lettre qui a été adressée au président du groupe parlementaire communiste de l'Assemblée Le conseil d'Etat, je le répète, a, le 16 juin 1944, débouté ' f nationale et que tous les présidents de groupe ont certainement de son recours le syndicat des transporteurs. * reçue aussi. Le conseil supérieur des transports a donné aussi un avis C'est le président du comité d'entreprise des chemins de fer favorable, par son avant-projet sur la coordination des trans- de Provence qui demande aussi l'augmentation des salaires en fports ferroviaires et routiers. Je ne lirai pas ces dispositions, harmonisant ces derniers avec c.eu^ de la Société nationale des piln de ne pas faire perdre de temps à l'Assemblée. chemins de fer français et ce pour toutes les échelles : avantages Les organisations syndicales, sans distinction de tendance, sociaux et en nature analogues à (Jeux de la Société nationale ¡demandent l'affiliation à la caisse autonome mutuelle de des chemins de fer français, péréquation des retraites. Retraites de tous les employés. Je ne lirai pas non plus les Tout le monde est d'accord da^is le monde ouvrier pour 'circulaires que nous avons reçues et qui émanent de la p. fi. demm^er l'affiliation. tig'E.fi* ¿a iâ S.&.&i M lâ &EXC, êldes indépendante,- Ecoutez* mes collègues* l'appel de. ces retraités. Je pourrais citer aussi le cas d'un retraité de mon dépar- M. René Regaudie. J'ai indiqué, il y a un instant, les raisonaf tement qui perçoit une retraite — j'ai ici son livret de pension pour lesquelles le groupe socialiste soutenait l'urgence de la' — de 13767 franes, parce qu'il est en retraite depuis 1925. discussion en raison de la situation toute particulière faite au^ C'est une retraite misérable, vous en conviendrez. Il faut vieux employés des entreprises ce transports, dits petits che-< donc faire la justice. mi no ts. La commission des moyens de communication a adopté à Nous avons actuellement deux préoccupations: d'une part,- l'unanimité la proposition de loi de notre collègue M. Dutard assurer des retraites décentes à ces anciens employés; d'autre^ et du groupe communiste. L'Assemblée doit la suivre dans ses part, assurer aux employés des entreprises de transports rou- conclusions. Elle ne prendra pas là responsabilité de maintenir tiers une retraite plus importante que celle du régime de la dans une situation misérable et diminuée les retraités, anciens sécurité sociale. ; Je crois que les inquiétudes de M. le ministre du travail employés des entreprises de transports routiers — voyageurs et 1 marchandises. tiennent surtout — et c'est tout à son honneur — à un principe* Nous nous opposons au renvoi à la commission proposé par celui de sauvegarder le caractère général de la sécurité sociale.* Nous ne sommes pas de ceux qui désirent porter atteinte ^ M. le ministre du travail. (Applaudissements à l extrême gauche.) la sécurité sociale. Nous voudrions, au contraire, la voir s'éten- dre. ; M. le président. La parole est à M. le rapporteur. Dans ces conditions, ne serait-il pas possible de décide^ M. le rapporteur. Je m'étonne d'autant plus des arguments immédiatement que les employés des entreprises de transports! avancés par M. le ministre du travail que nous avons pu lire routiers seront affiliés à la caisse autonome mutuelle comme», au Journal officiel du 17 février 1950, à la suite du compte rendu régime complémentaire, tout en conservant leur affiliation à lai' de la séance du 16 février, une réponse à une question écrite sécurité sociale pour le régime général ? sur ce même sujet. Nous pensons qu'il y aurait là une solution transactionnelle' Notre collègue, M. Capitant, avait, par une question écrite, donnant satisfaction à M. le ministre du travail et aussi, dantf demandé notamment « par quels motifs de droit ou de lait l'immédiat, aux différentes catégories d'employés, qu'il s'agisse une règle posée depuis plus de douze ans a paru demeurer de retraités ou de futurs retraités. lettre morte ». Je me permets d'insister auprès de l'Assemblée, en souli- Il s'agit évidemment du décret du 17 juin 1938. gnant que la proposition en discussion ne répond pas à une Il demandait également quelles mesures le ministre « compte préoccupation politique, mais seulement à une préoccupation prendre paur mettre fin à une situation préjudiciable aux inté- humaine. rêts légitimes de ces agents... » — ceux dont nous parlons — A ce sujet — c'est là un des aspects du problème — M. le. « ...alors que la question de principe est tranchée depuis 1938 rapporteur a rappelé que l'on voit souvent des véhicules abonni et que les doutes qui pouvaient exister sur la légalité du décret damment chargés conduits par des chauffeurs âgés auxquels le du 17 juin 1938 ont été levés par l'arrêt du conseil d'Etat du régime de retraite envisagé permettrait heureusement de pren- 16 juin 19-1-1 » — arrêt dont j'ai parlé. dre un repos normal, dans l'intérêt général de la collectivité. Voici l'essentiel de la réponse de M. le ministre : Il y a aussi pour nous le souci général d'assurer une vieillesse décente à tous ceux qui ont mené une vie de labeur, en « Aux termes de l'ordonnance du 4 octobre 1915, l'ensemble leur assurant des moyens d'existence convenables. des travailleurs est désormais rattaché à l'organisation générale de la sécurité sociale, à l'exception des (branches d'activité ou Nous pensons que d'ores et déjà l'Assemblée pourrait voter entreprises bénéficiant déjà d'un régime spécial et énumérées la proposition présentée, sous réserve d'une simple modification* sauvegardant le principe de la sécurité sociale. ! à l'article 61 du décret dû 8 juin 1946 portant règlement d'ad- ministration publique pour Inapplication de l'ordonnance sus- M. le président. La parole est à M. le ministre du travail et dei visée. Etant donné que les entreprises de transports routiers ne la sécurité sociale. jouissaient pas, au 4 octobre 1915, d'un régime spécial d'assu- rances sociales, elles ne figurent pas dans cette énumération. M. le ministre du travail et de la sécurité sociale. Les obser- L'affiliation à la caisse autonome mutuelle de retraites des vations qui viennent d'être présentées abrégeront l'intervention Agents des petits réseaux du personnel des entreprises dont il que je comptais faire en réponse à M. le rapporteur. s'agit, qui est actuellement soumis au régime général de la Le Gouvernement n'a nullement l'intention, je le répète, de sécurité sociale, ne peut donc découler du décret du 17 juin ne pas tenir compte de la situation particulièrement pénible 1938, mais devrait faire l'objet d'une nouvelle disposition légis- des retraités qui appartiennent à la catégorie des petits client lative. » nots et de ceux qui pourraient être appelés à bénéficier de ceT« C'est M. le ministre qui parle. Et il ajoute : taines retraites du fait de leur intégration dans le régime actuel- lement prévu par la caisse des petits cheminots. « L'article 1er de la proposition de loi n° 8722 présentée par M. le député Bonnet le 15 décembre 1949... » — celle à laquelle En demandant tout à l'heure à l'Assemblée de s'opposer àf je faisais, tout à l'heure, allusion, à la triibune — « ...prévoit l'urgence, le Gouvernement avait demandé également que lai l'extension du bénéfice de la loi du 22 juillet 1922... Le vote commission du travail soit saisie de la proposition pour avis. de cette disposition permettrait de donner satisfaction aux inté- Pour quelle raison le Gouvernement a-t-il demandé que la' ressés. » commission du travail se penche sur le problème ainsi {posé % Ainsi donc, le 16 février dernier, le Gouvernement déclarait C'est parce que, comme on vient de le rappeler, nous devons être d'accord pour le vote de la proposition de loi. Je m'étonne avoir le souci de dépendre les principes sur lesquels repose la qu'il propose aujourd'hui des mesures dilatoires. sécurité sociale dansTîotre pays. Je voudrais ajouter quelques mots sur l'aspect financier de En effet, depuis 1938, il s'est produit un certain nombre d'évé- la question. nements. En particulier, des textes sont intervenus, qui on< Je peux communiquer à M. Gabelle, s'il le désire, une docu- institué, étendu et généralisé le régime de la sécurité sociale; mentation à ce sujet. Dans le régime actuel, les agents des ser- dans notre pays. vices routiers affiliés à la sécurité sociale perçoivent, qu'ils Je ne ipense pas que les principes sur lesquels la sécurité appartiennent à un service actif ou à un service sédentaire, sociale a été fondée doivent être contrebattus aujourd'hui. Je à soixante ans, après trente ans de services, une retraite égale crois que les motifs qui ont inspiré le législateur à l'origine-' ii 20 p. 100 de la moyenne ,des traitements des dix dernières demeurent valables. Ces motifs sont ceux-là mêmes sur lesquels années. nous sommes tous tombés d'accord, à savoir notamment que. A ce sujet, il est à remarquer aussi que, sur le plan de la l'amélioration continue du régime de la sécurité sociale appelle sécurité des transports, un conducteur qui a, pendant plus de la coopération de tous les salariés dans un même effort de trente ans, conduit de lourds véhicules aurait droit, me sem- solidarité. ¿le-t-il, à s'arrêter à cinquante-cinq ans. Ce serait une sécurité C'est donc pour défendre l'unité de la sécurité sociale et pour plus grande pour les usagers de la route. permettre à la solidarité ouvrière de jouer à plein que je vous J'ajoute que, dans le régime de l'affiliation à la C. A. M. R., ai proposé tout à l'heure, non pas à vrai dire de renvoyer pureV les cotisations seraient les suivantes: 6 p. 100 pour le salarié, ment et simplement le texte devant la commission du travail?j ;10 p. 100 à la charge de l'employeur, 1 p. 100 à la charge du mais seulement de permettre à cette commission d'étudier lë pouvoir concédant, 1 p. 100 à la charge de l'Etat avec retraite texte soumis à l'examen de l'Assemblée et de formuler son a cinquante-cinq ans, à raison de un cinquantième par année avis. de versement du traitement moyen des trois dernières années. En effet — M. Regaudie l'a rappelé, et je suis d'accord Cette affiliation pourrait précisément faire l'oibjet du règle- avec lui — il est possible de trouver une autre solution qui pré- ment d'administration publique. serve le principe de l'unité de la sécurité sociale. Dans ces conditions, je ne vois absolument aucune objection au vote immédiat de la proposition de loi. Cette solution peut être trouvée, par exemple, dons la trans- formation du régime actuel de la caisse autonome mutuelle en M. le président. La parole est à M. Regaudie, pour répondre un régime de retraite complémentaire du régime général* à la commission«. régime complémentaire qui engloberait, jç tiens à le souligner*] ^ensemble des agents des réseaux secondaires et des tramways M. Lucien Midol. J'ai écouté avec beaucoup d'attention les »et également les ouvriers des entreprises de transports rou- observations de M. le secrétaire d'Etat aux finances. A titre ftiers. f transactionnel, -d'accord avec son collège du travail, il « Ainsi, tous ces agents seraient affiliés à l'organisation géné- demande le renvoi à quinzaine... rale de" la sécurité sociale, ainsi qu'on vient de Je rappeler, et M. le secrétaire d'Etat aux finances et aux affaires écono- Jls (pourraient, en même temps, grâce au régime complémen- miques. A huitaine, si vous préférez. Jaire de retraite, recevoir des avantages qui compléteraient ceux Résultant pour eux de l'application du droit commun. M. Lucien Midol. ...pour une étude, plus complète, au point ' Voilà les raisons qui ont motivé l'attitude du Gouvernement. de vue technique, de la question. 11 n'y a donc pas opposition sur la manière de poser le pro- En principe, nous ne sommes pas opposés au renvoi à la blème,"mais seulement sur la façon de le résoudre. comnrssion, à condition que cela ne se traduise par un enter- Je demande à l'Assemblée de tenir compte de la position de rement pur et simple de la prooosition. (principe que je viens de prendre au nom du Gouvernement M. le ministre du travail nous a dit qu'il s'agissait, en quel- jet, par conséquent, de ne pas nous imposer, .en quelque sorte, que sorte, d'une retraite complémentaire à celle qui serait lune solution qui, par un biais, porterait atteinte au principe servie par la sécurité sociale. Dès lors, il apparaît qu'on pou- jpaême de la sécurité sociale. vait très ¡bien voter la proposition de loi en la rendant appli- M. le président. La parole est à M. le secrétaire d'Etat aux cable à tous. finances et aux affaires économiques. L'argument de M. le ministre du travail ne m'a donc pas convaincu. H M. Lionel de Tinguy, secrétaire d'Etat aux finances et aux Je ne suis pas absolument opposé au renvoi. Mais, je vou- 'affaires économiques. Je regrette d'être obligé de mêler à ce drais présenter une observation à M. le secrétaire d'Etat aux ¿ébat un argument qu'il est toujours désagréable d'invoquer, finances. îpelui de l'article 1er de la loi des maxima. En 1938. un décret avait prévu l'affiliation. Il n'a jamais été f Je préférerais de beaucoup ne pas avoir à le faire, car le Gou- vernement — M. le ministre du travail vient de l'indiquer — soumis au Parlement, c'est entendu; mais je connais suffisam- £st d'accord sur la nécessité urgente d'aboutir à une solution. ment le mécanisme des décrets-lois d'avant guerre pour savoir , Mais la discussion même qui vient d'avoir lieu démontre que, qu'il était immédiatement applicable. ¡techniquement, les solutions proposées ne sont pas parfaitement En second lieu, un arrêt du conseil d'Etat a débouté les oppo- fru point. sants. Dans ces conditions, je^suis très surpris que M. le secrétaire f La commission des finances a émis un avis formel en ce sens er )en disant qu'elle demandait à connaître le mécanisme financier d'Etat nous oppose aujourd'hui l'article 1 de la loi des maxima, de l'opération avant de pouvoir se prononcer de façon défi- alors qu'auraient dû être prévus dans le projet de budget les nitive. crédits nécessaires pour l'application d'un décret datant bientôt de douze ans et qui n'a jamais été rapporté. M. Pierre Abelin. Mais elle demande à le connaître rapide- Je serais disposé, sous ces réserves, à accepter le renvoi, ment. étant entendu que M. le ministre renoncerait à son opposition. \( M. le secrétaire d'Etat aux finances et aux affaires écono- Mais, si l'Assemblée ne prononçait pas le renvoi, je m'oppo- er miques. Sur ce point, le Gouvernement est absolument d'accord serais en tout état de cause à l'application de l'article 1 de la javec vous. loi des maxima. M. Pierre Poumadère. M. Abelin vous tend la perche ! M. le président. Je consulte l'Assemblée sur le renvoi pour avis de la proposition de loi à la commission du travail, étant entendu M. le secrétaire d'Etat aux finances et aux affaires écono- que la commission du travail devra présenter ses conclusions miques. De son côté, la commission des moyens de communica- sous huitaine. tion et du tourisme est très ferme sur sa position. Mais la com- Imission du travail, qui a tout de même son mot à dite en ma- M. le secrétaire d'Etat aux finances et aux affaires écono- Jière de sécurité sociale, n'a pas encore fait connaître son avis. miques. Ainsi que la commission des finances. 11 semble bien que le texte, au point de vue technique, mérite M. le président. ...et que la conférence des présidents, de fcme revision. mardi prochain, fixera une date pour la reprise du débat devant , Ne pourrait-on s'arrêter à la solution de conciliation qui l'Assemblée. Consisterait à renvoyer la proposition devant la commission du ¡travail, en fixant un délai détermine pour le retour du texte (L'Assemblée, consultée, prononce le renvoi.) jdevant l'Assemblée ? Si l'Assemblée acceptait cette proposition, que je crois raison- nable, s'agissant d'une question qui n'a aucun caractère poli- — 12 — tique et sur laquelle l'accord un:nime ^vrait pouvoir sè faire, jèlle m'éviterait d'employer l'argument toujours désagréable PRELEVEMENT SUR LES LOYERS Idont j'ai parlé au début de mon intervention, celui de l'ar- ticle 1er de la loi des maxima. Discussion d'urgence, en deuxième lecture, Je me permets donc de proposer à l'Assemblée le renvoi de la d'une proposition de loi. proposition, en fixant un délai d'une huitaine ou d'une quin- zaine de jours, comme elle le désirera, pour le retour du texte M. le président. Conformément au quatrième alinéa de l'ar- Rêvant l'Assemblée, après étude complète des conquissions com- ticle 66 Mis du règlement, j'appelle maintenant, sur la demande pétentes, commission des moyens de communications, commis- de la commission de la reconstruction et des dommages de lion du travail et commission des finances. guerre, la discussion d'urgence, en deuxième lecture, de la proposition de loi, amendée ¡par le Conseil de la République, M Pierre Abelin. Je demande la parole. tendant à fixer le taux du prélèvement sur les loyers versés à er M. le président. Contre le renvoi ? compter du 1 janvier 1949. La parole est à M. Siefridt, rapporteur de la commission de M. Pierre Abelin. Non, monsieur le président. la reconstruction et des dommages de guerre. M. le président. Je suis saisi d'une demande de renvoi M. Louis Siefridt, rapporteur. Le Conseil de la République a ¡présentée conjointement par M. le ministre du travail et M. le délibéré sur la proposition de loi adoptée par l'Assemblée secrétaire d'Etat aux finances. Je dois consulter l'Assemblée nationale fixant à 5 p. 100 le taux du prélèvement sur les loyers l&ur cette proposition. versés à compter du 1er janvier 1949. Si vous demandez la parole contre le renvoi... Le Conseil de la République n'a pas fait d'objection, mais M. Pierre Abelin. Je désire donner l'avis de la commission des il a demandé que ce prélèvement ne soit ipas appliqué aux ¡finances, avec l'accord du rapporteur. propriétaires dont les loyers n'ont pas pu être majorés en vertu des dispositions de l'article 40 de la loi du 1er septembre 1948. M. Pierre Gabelle. Le rapporteur peut intervenir dans une 0iscussion quand il le désire. A l'unanimité, la commission de la reconstruction et des dommages de guerre a estimé que cette addition était judi- ( M. le président. Monsieur Abelin, je veux bien vous donner cieuse. Elle se proposait, d'ailleurs, de l'inclure dans un projet la parole. Mais ce serait très discutable. M. le secrétaire d'Etat de loi plus important qui vous sera présenté à la demande àux finances a proposé le renvoi à la commission du travail du Gouvernement et qui porte aménagement du prélèvement Sans un esprit transactionnel et ¡pour ne pas avoir à opposer sur les loyers., Elle n'avait donc aucune raison de s'opposer er l'article 1 de la loi des maxima. Je crois donc interpréter très à l'insertion de la disposition suggérée par le Conseil de la [judicieusement le règlement en donnant maintenant la parole à République et qui est ainsi conçue: im orateur contre le renvoi. « A compter de la même date — c'est-à-diro à compter du La parole est à M. Midol, contre le renvoi. 1er janvier 1949 ce prélèvement cesse d'être perçu sur leg 2134 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU 17 MARS 1950 loyers versés par les personnes visées à l'article 40 de la loi plusieurs de ses collègues tendant à modifier le deuxième para- •n°v 48-1360 du 1er septembre 1948. » graphe de l'article lor de la loi du 2 août 1949 instituant la ~ La commission espère que le Gouvernement prendra le plus carte sociale des économiquement faibles. Elle ne pourrait donc, rapidement possible les dispositions qui s'imposent pour per- de toute façon, venir en discussion immédiatement. mettre aux propriétaires de locataires économiquement faibles Je vous rappelle qu'il a été décidé, sur proposition de la con- de bénéficier à leur tour, comme il est juste, des majorations férence des présidents de mardi, dernier, que les affaires ins- de loyers, lorsque leurs locataires auront reçu les ressources crites à l'ordre du jour des séances du matin qui ne pourraient financières leur permettant d'y faire face. venir en discussion au moment prévu seraient renvoyées à la séance du matin du jeudi suivant, M. le président. Personne ne demande la parole dans la discussion générale ?... M. François Delcos. Dans ces conditions, je n'insiste pas. Je consulte l'Assemblée sur le passage à la discussion de l'article unique. M. Michel Peytel. Je demande la parole. Je rappelle qu'aux termes de l'article 20 de la Constitution, M. le président. La parole est à M. Peytel. l'Assemblée nationale statue définitivement et souverainement sur les seuls amendements proposés par le Conseil de la Répu- M. Michel Peytel. Afin de ne pas reporter indéfiniment la blique en les acceptant ou en les rejetant en tout ou en partie. suite de la discussion d'urgence de la proposition de loi de Je vais donc appeler l'Assemblée à se prononcer sur les con- M. Jean Chariot et plusieurs de ses collègues relative aux cartes clusions de la commission portant sur l'article unique amendé grises, affaire qui doit faire le plus rapidement possible l'objet par le Conseil de la République. d'une décision du Parlement pour permettre à l'administration des finances d'appliquer certains textes, je propose à l'Assem- La commission propose d'accepter le texte amendé par le blés d'inscrire cette affaire à l'ordre du jour de la séance de Conseil'de la République. cet après-midi. Ce texte est ainsi conçu: M. le président. Monsieur Peytel, j'ai déjà répondu à M. Del- « Article unique. — Le prélèvement sur les loyers institué cos que l'Assemblée, sur proposition de là conférence des pré- par les articles 10, 11 et 12 de l'ordonnance du 28 juin 1945, sidents, a décidé de renvoyer à jeudi prochain la discussion des modifiés par l'ordonnance du 26 octobre 1945, est perçu au affaires inscrites à l'ordre du jour de la présente séance et taux uniforme de 5 p. 100 sur les loyers versés à' compter du qui n'ont pu être abordées. 1er janvier 1949. « A compter de la même date, ce prélèvement cesse d'être M. Michel Peytel. L'Assemblée peut toujours modifier son perçu sur les loyers versés par les personnes visées à l'arti- ordre du jour. cle 40 de la loi n° 48-1360 du 1er septembre 1948. » M. le président. En effet, et si je suis saisi d'une demande Personne ne demande la parole ?... de modification de l'ordre du jour de cet après-midi je consul- Je mets aux voix l'article unique ainsi rédigé. terai l'Assemblée par scrutin, conformément au règlement. {L'article unique de la proposition de loi, ainsi rédigé, mis aux J'attire toutefois votre attention sur le trouble qu'une telle yoix, est adopte.) modification jetterait dans les travaux de l'AssembÎée. M. Michel Peytel. J'insiste, monsieur le président et je pro- — 13 — pose de modifier l'ordre du jour comme je l'ai indiqué. RETRAIT D'UNE DEMANDE DE DISCUSSION D'URGENCE M. le président. Le paragraphe 4 de l'article 34 du règlement dispose que : M. le président. J'ai reçu une lettre par laquelle M. Theetten « L'ordre du jour réglé par l'Assemblée ne peut être ultérieu- 'déclare retirer la demande de discussion d'urgence qu'il a rement modifié qu'en fin de séance ipour les séances suivantes, formulée ce matin pour sa proposition de loi tendant à remettre à la suite d'un vote émis, au scrutin public et à la majorité en vigueur la loi du 14 mars 1936 créant la médaille des pri- absolue des membres composant l'Assemblée, soit sur sonniers civils, déportés et otages de la grande guerre. l'initiative du Gouvernement ou d'une commission, soit sur Acte est donné de ce retrait qui va être notifié.. une demande signée par trente membres appartenant au moins à trois groupes organisés dont la présence doit être constatée par appel nominal. » Je ne suis, pour l'instant, saisi d'aucune modification pro- — 14 — posée dans les formes réglementaires. RETRAIT D'AFFAIRES DE L'ORDRE DU JOUR M. Pierre Beauquier, président de la commission des moyens de communication et du tourisme. Je demande la parole. M. le président. Cet après-midi, l'ordre du jour appellerait la discussion du projet de loi tendant à modifier certaines dis- M. le président. La parole est à M. le président de la com- positions de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, mission des moyens de communication et du tourisme. ainsi que la discussion du projet de loi relatif aux frais de justice dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et M. le président de la commission des moyens de communi- de la Moselle. cation. En qualité de président de la commission des moyens Mais les rapports n'ayant pas été distribués, il y a lieu, de communication et du tourisme, je demande que soit conformément à l'article 55 (alinéa 1) du règlement de retirer inscrite à l'ordre du jour de la séance de cet après-midi la ces affaires de l'ordre du jour. suite de la discussion d'urgence de la proposition de loi de M. Chariot et plusieurs de ses collègues relative aux cartes grises.

— 15 — M. le président. Monsieur Beauquier, la commission des moyens de communication n'a été saisie que pour avis. La REGLEMENT DE L'ORDRE DU JOUR proposition de modification de l'ordre du jour, pour être valable, doit émaner de la commission saisie au fond, c'est- M. le président. Aujourd'hui, à 15 heures, deuxième séance à-dire de la commission des finances. publique... M. le président de la commission des moyens de communi- , M. François Delcos. Je demande la parole. cation et du tourisme. Je m'excuse, monsieur le président, mais M. le président. La parole est à M, Delcos. vous ne l'aviez pas précisé. M. François Delcos. Je demande à l'Assemblée d'examiner ce M. Pierre Abelin. Je demande la parole. matin, avant de se séparer, la proposition de résolution que j'ai déposée et qui tend à inviter le Gouvernement à accorder M. le président. La parole est à M. Abelin. des facilités de trésorerie aux entreprises. M. Pierre Abe

Cependant, l'affaire dont nos collègues demandent la discus- de ladite loi, la création d'un droit de timbre exceptionnel dont sion est en instance depuis si longtemps et a donné lieu à de la perception serait -préalable au renouvellement des récépissés si nombreuses propositions que, au nom de la commission de déclaration de véhicules automobiles, prévu à l'article 43 08 •des finances, je donne mon accord pour qu'elle soit discutée (te la loi n° 48-1477 du 24 septembre 1948 (n 9256,, 9394, •cet après-midi. 9478, 9505. — M. Charles Barangô, rapporteur général). m. le président. Je vais donc appeler l'Assemblée à se pro- Discussion du projet cle loi relatif à la préparation, à l'exé- cution et à l'exploitation du recensement agricole mondial de noncer. 1949-1950 dans la métropole, l'Algérie, les départements d'outre- Je mets aux voix, par scrutin, la proposition formulée au mer, les territoires d'outre-mer et les territoires associés ïiom de la commission des finances tendant à inscrire à l'ordre (n0« 7911-8518-8611. — M. Moussu, rapporteur). du jour de la séance de cet après-midi la suite de la discussion Discussion du projet de loi tendant à valider les actes régle- a'urgence de la proposition de loi de M. Jean Chariot et plu- mentaires régulièrement promulgués par le Gouvernement pro- sieurs de ses collègues relative à la création d'un droit de visoire de la République de Cochinchine, ultérieurement timbre exceptionnel dont la perception serait préalable au dénommé Gouvernement du Sud Viet-Nam (nos 7668-9125. —« renouvellement des récépissés de déclaration de véhicules auto- M. Duveau, rapporteur). mobiles. Le scrutin est ouvert. Discussion des propositions de loi: 1° De M. Marcel Hamon et plusieurs de ses collègues tendant (Les votes sont recueillis.) à modifier les articles 11 et 14 de la loi du 22 septembre 1948 M. le président. Personne ne demande plus à voler sur la refonte des pensions des inscrits maritimes ; Le scrutin est clos. 2° De M. Signor et plusieurs de ses collègues tendant h exo- (MM. les secrétaires font le dépouillement des votes.) nérer de la cotisation à la caisse de retraites des marins, les inscrits maritimes âgés de soixante-cinq ans et plus et à com- M. îe président. Voici le résultat du dépouillement du scrutin: pléter dans ce sens l'article 16 de la loi du 22 septembre 1948; 3° De M. Signor êt plusieurs de ses collègues tendant à modi- Nombre des votants . 560 fier l'article 4 et l'article 12 de la loi du 22 septembre 1948 Majorité requise ...... y 311 portant réforme du régime des pensions des marins français du commerce et de la pêche ; Pour l'adoption 365 Contre 195 4° De M. Reeb et plusieurs de ses collègues tendant à préciser et à modifier l'article 12 de la loi du 22 septembre 1948 sur L'Assemblée nationale a adopté. les pensions de retraite des marins; 5° De M. Vourc'h, sénateur, et plusieurs de ses collègues En conséquence, cet après-midi à quinze heures, deuxième tendant à compléter l'article 8 (§ 1er) de la loi du 12 avril 194i séance publique: relative au régime des pensions des marins de commerce* (Noa 5905-5998-8267-8586-7932-9472. — M. Yvon, rapporteur.) Réponses des ministres h dix questions orales. Discussion, en deuxième lecture, du projet de loi concernant La séance est levée. Rappel en 1950 des jeunes gens sous les drapeaux (n° 9462). [Là, séancesé est levée à midi.) Suite de la discussion d'urgence de la proposition de loi de f M. Jean Chariot et plusieurs de ses collègues tendant, dans le Le Chef du service de la sténographié cadre de la loi de finances pour l'exercice 1950 (n° 50-135 du de l'Assemblée nationale, 31 janvier 1950), à substituer au premier alinéa de l'article 16 PAIH. LAISST %

ANNEXES AU PROCÈS-VERBAL

de la lre séance du Vendredi 17 Mars 1950.

Félix MUe Lamblin. Pierraxd. Félix-Tchicaya. Lamps Pirot. SCRUTIN (N° 2322) Fievez Lareppe. Poimbceuî. Mme François. Lavergn«. Pouniadère. Sur le renvoi à la commission de la presse de la proposition de Mme Galicier. Lecœur Pourtalet. M. Mazuez et du projet de loi relatif à l'incompatibilité du mandat Galy-Gasparxou. Mme Le Jeun e (Hélène), Pouyet. législatif et de directeur d'une publication ou d'un journal.. Garaudj, Côtes-du-Nord. Pronteau. Garcia. Lenormand. Prot Gautier. Lepervanche (de). Mme Rabaté. Nombre des votants .. 559 Genes. L'IIuillier (Waldecfc). Hamette. Majorité absolue «...... « 280 Ginestet. Lisette. Renard. Mme Ginollin Liante Mme Reyraud. Pour l'adoption 194 Giovom Maillocheau. Riga. Albert), Loiîl4 Giraru M all ez. Rivet. Contre 365 Girardot. M amadou Konate. Mme Roca. Gosnat, Manceau. Hochet Waldeck). L'Assemblée Nationale n'a pas adopté. GrOSsC\ Marty i André). Bosenblatt Gouduux. Masson (Albert), Roucaute (Gabriel), Gouge Loire. Gard. Greffier Maton Roucaute (Roger), Ont voté pour: Grenier ;Fernand). André Mercier (Oise). Ardèche. Gresa (Jacques). Meunier i Pierre). Rufîe Gros Côte-d'Or. Mlle Rumeau. MM. Bonté (Florimond). Cos te-Flore t (Alfred), Mais uUénn (Lucie), Mi chaut (Victor), Savard Airoldi. Bourix>n. Haute-Garonne ¿eme-inférieure. Seine-Inférieure. Mme Schell. Àlliot Mme Boutard. Coûtes (Alired), Seine. Mme Guérin (Rose), Miche, Schmidt (Robert), Mlle Archimède. Bouta vaut Pierre Cot. Seine Midoi Haute-Vienne. Arthaud. Brauiî. Coulibaly Outifin, Guiguen. Mokhtari. Servin Astier de La V igerie (d'). Mme Madeleine Braun. Cristoioi Guiiion (Jean), Indre- Mont Signor Batlanger (Robert), Brillouet. Croizat. et-Loire. Montagnier. Mme Sportisse. Seine-et-Oise. • Gachin (Marcel). Mme Darras. Guvot (Raymond), Môquet. Terpend. Barei Calas. Dassonville. Seine, Mora Thamier. B^rrot Camphin. Denis (Alphonsôjr, Hamam Dion Morand. Thorez (Maurice)", Barthélémy. Cance. Haute-Vienne. Hamon (Marceh. Mouton. Thuillier. Bartolini. Cartier (Marius), Djemad Mme Hertzog-cachln. Mudry Tillon (Charles), Mme Bastide (Denise), Haute-Marne, Mme Douteau. Houphouet-Boigny. Mrne'iNautré. Toucbard. Loire. Casanova. Dreyius-Schmirtt Hugonnier. - Mme Nedelec. Toujas. Baylet. Castera. Duclos (¿acqucs)'. Hutin-Desgrèes. Nisse Tourne. Benoist {Charles). Cermolacce. Seine. Joinville Alfred Noël (Marcel Aub«. Tour ta ud. Berger. Gésaire. Ducio3 (Jean> Seine- Maileretï. Patinaud Tricart. Besset Cbambeiron. et-Oise. Juge Paul (Gabriel), Mme Vaillant- Bichet Chambrun (de); Dulour. Julian (Gaston), Finistère. Couturier. Billat. Mme Charbonnel. Dumet (Jean-Louis). Hautes-Alpes. Paumiei Vedrines. Billoux. Chausson. Marc Dupuy (Gironde). Kriegei-vainiuont. Perdon II il aire). Vergés Biscarlet. Gherrier. Dutard. Lambert (Lucien), Mme Péri. Mme VermeerscK. Bissoi. Citerne. Mme Duvernols. Bouohes-du-Rhône Péron ("Yves), Verneyras. Blanchet. Mme Claeys. Fajon (Etienne), Mme Lambert Petit (Albert), Seine. Pierre Villon. Boscagny. Cogniot. Ftyet (Marie), Finistère. Peyrat. Zunino.

\ ASSEMBLEE NATIONALE — lre SEANCE DU 17 MARS 1950 2137

Mitterrand. Pourtler Sesmais.tns ilvandre MM. Chevallier (Pierre), Guille. Mollet (Guy). Finistère. Loiret Guillou (Louis), Mondon. Quilici. vin-mnet Àbelin Monin Rabier sion Allonneau. Chevigné ide).. Finistère, Christiaens. Guitton M on j are t. Ramadier. SISSOKO Fily-Dabo). Amiot (Octave). Monteil (André), Ramaronv. Smaï André : Pierre). Clemenceau (Michel). Guyomard. Clostprmann Guy on (Jean • Ray- Finistère. Ramonet. Solmhac. Antier Montei Pierre). Rau lin-Laboureur ;de) Sourbet. Anxionnaz. Coiïin mond), Gironde. Cordonnier Mentiliot Reeb Taillade Archidice. Halbout. Teitgt.ii Henri), Coste-Floret (Paul), Henault. Moro-Giaiîerri (de). Regaudie. Arna. Reille-Soult. Giroi.jp Asseray. ïlérault. Henneguelie. Moucfoçt. Moussu RencuTei Tempie Auban. Coudray. Morma Ouid Babana. Terrenoire. Courant. Hugues Emile), Moustier (de). Tonv Révillon. Aubrj Ribeyre (Paul). Theetten Auceguil. Crouzier. Aipes-Maritimes. Movnet. Mutter iAndré). Ricou Thibault Augarde. Daeain. Hugues :Joseph- ThiriPt Aumeran. Daïadier (Fdortrd). André), Seine. Ninine Rigal (Eugène), Seine. Thomas Eugène). Babet ¡Raphaël). Damas. Hulin Noë. André), Puy-de- Thora. Bachelet. Darou. Hussei. Dôme. Rincent. Roclore. Tmauo Je an-Louis)« Badie David (Jean-Paul), Jaque! Noguères. Tou blanc Badiou Seine-et-Oise. Jean-More au. Olmi Rollin Louis). Tribouiet. Barangé (Charles), David (Marcel), i eau mot. Orvoen. Roques Maine-et-Loire. Landes. « Albert Palewski. Rouion Valenlino. Barbier. Defferre Jouve (Géraud). Pantaloni. Rousseau Defos lu ftau. Vee Bardoux (Jacques). iugiab Penoy Saïd Mohamed Cheikh Vendruux Barrachin Dégoutté Juïes-Juiien, Rhône. Petit' Guy). Basses- Sauder Mme Degrond. Vtry Emmanuel), Bas July Pvrénées SchaÎT Viard Paul Bastid. Deixonné Kauflmann. Mme Germaine Se ha util er Charles) Deiachenal. Viatte. Baudry d'Asson (de) Kir Peyroles. Scherer :Marc). Vilîard Delà hou tre.. Schmitt Albert>. Bas- Baurens Deioos Kriegei (Alfred). Peytel. Viallette Maurice). Bavrou Kuehn René). Pflimlin. Rhin. De nais : Joseph). Vui'Jaume Beau quier. Labrosse PhiliD (André). Schmitt René) Wasmer Bêche Denis (André), Pinay Dordogne. Lacaze (Henri). Manche. Wasmei Becquet. Lacoste. Pineau Schumann ;Maurice) Mlle Web^r. Bégouin. Depreux ¿¡Edouard). Deshors Lalle Mme Poinso-Chapuis. Nord. Wolfif. Ben Aly Chériî. Desjardins. •.amarque-Cando. Poirot (Maurice). Segelle. Yvon Benchennouî. Desson. Lambert (Emile-Louis), Poulain. Serre. Béné Maurice). Devemy Doubs Bentaieb Devinât La Tune-Gui* je Ben Tounes. DezarniuJds. Lanie (Joseph). N'ont pas pris part au vote \ Béranger (André). Dhers Lapie 'Pierre-Olivier). Bergasse. Laurelh. Bergeret. Diatio (ïacine). MM. Ihuei Oopa Pouvanaa. Mlle Dienesch. Lâurens (Camille) Bessac Cantal. Aku Jacquinot. Ouedraogo MamadoiL Dixnner Apithy. Knider Petil Eugène Betolaud. Dominjon. Laurent (Augustin), Beugniez. Nord Aubame. Lamme Debaghine Claudius Bianchinl. Douua Aujoulat. Laribi 4 .evtn Renò). Doutrellot Le Bail. 1 Bill ères. Lecourt Bacon Lécrivain-Servoz. Prig^n Rnbeft). Drav^m Bioaup (Georges). Letourneau Noru Bino Du for est Le Coutaller. Bionoi Leenhardl (Francis). Boukadoum. Louvel Queuille Dumas Joseph). Mamba Sano. R a y m orH-La urent. Blocquaux. Dupraz (Joannès). Mme Lefebvre Buron. BocqueL Chastellain. Marcelîin. Saravane Lambert Mlle Dupuis 'José), (Franchie), Seine. Maroselli. Boganda, Seine. Colin >:nneiîer Edouard Bonneîous. Lefèvre-Pontalis. Condat-Mahaman. Martine Schuman Robert). Dupuy (Marceau), Legendre Maunre-Petscihe. Bonnet Gironde Deibos Y Vin,. Moselle Borra Lejeunp (Max), Derdour René Mayer, ^enshfiT Duque&ne. Somme Constantine. Mlle Bosquier. Durroux Faure 'Edgar). Teits-en Pierre), lllfr Bouhey {Jean), Mme Lempereur. Garavel. Mezerna. et-Vilaine. Dusseaulx. Le Sciellcur. Morice Boulet* ?Paul). Duveau. * G odin Tinguv de), Bour. Lescorat cuissou (Henri). Nazi Boni v^lav Elain. Lespès. Bouret Henri). frrrecart. Bourgès-M aunoury. Le Troquer (André). Evrard. Levmdrey. Xavier Bouvier. Ilîe- Fahre. N'ont pas pris part au vote et-Vilaine Liquard Fagon (Yves), Livry-Level. (en application de l'article 107 du règlement) : Bouvier O'Cotiereau. Faraud Mayenne Loustau. Farine (Philippe)'. Lucas MM. Duprat (Gérard) et Musrneaux. Bouxorn Farinez. Brusset ;Max). Cnaries Lussy. Fauvel Mabrut Bruvncel Finet Ne peuvent prendre part au vote : Burlo' X.aeoum Foniupt-Esperaher. Malbrant Cadi iAbdelkader). Forcinal Marc-San gnier. MM. Rabemananjara, Rase ta, Ravoahangy et do Recy. Caiilavet. Fouyet Marie ;André). Gapde ville, Frôderic-Duponi Capitant -René). Marin (Louis), Frédeî Maurice). Martel (Louis). Excusés ou absents par congé : Caron. Froment. Martin eau Cartier Gilbert), Fu rau CL Missnn Jean), Haute- Seine-et-Oise. Gabelle. MM. i Couston. Pieri' Marne Aragon id'). I Naegeien 'Marcel). Rpvrniiü ,^'aul). Cartier Marcel), Gaborit. Maureiiet. Drôrne Gaillard. Mauroux Castellanl. Gallet. Mayer s Daniel), Seine. Catoire. Garet. Mazei N'ont pas pris part au vote : Catrice. Gau .Viazier Caveux (Jean). Gavlni Mazuez (Pierre- M. Edouard Herriot, président de l'Assemblée nationale, et Cave, Gay (Francisque). Fernand). M. Auguet, qui présidait la séance. Cerciier. Gazier Meck Chaban-Delmas. Geoiîn ide). Gernei Médecin. Chaînant Mehaignerie. Les nombres annoncés en séance avaient été de: Chariot 'Jean). Gervolmc Mekki Charpentier. Giacobb* Gorsr M endès-France. Charpin Menlhon ;de) Nombre des votants...,....., 557 Chassaing. Goum (Félix). Mercier (André-Eran* Majorité absolue...... 279 Ch au tard. Gourdon. çois, Deux-Sèvres. Chaze Gozard Gilles). Métayer Pour l'adoption.. 195 Chevalier (Fernand), Grimaud Jean Meunier. Indre- Contre 362 Alger. Guérin fMaurice), et-Loire. Chevallier (Jacques), Rhône. Michaud (Louis), Guesdon. Mais, après vérification, ces nombres ont été rectifiés conformé- Alger. Vendée. ment k la liste de scrutin ci-dessus. Chevallier (Louis), Guilbert. Michel et. Indre. Guillant (André)* Minjoz. Michel. Pirot. Schmitt (Rene), - Michelet Poirot (Maurice)'. Manche. SCRUTIN (N° 2323) MidOi. Poulain. Ségelle. Sur l'urgence de la discussion de la proposition de loi de M. Dutard Minjoz. Poumadère. Servin. étendant le bénéfice de la retraite aux agents- des services publics Moch (Jules). Pourtalet. Signor. Mokhtari. Pouyet. Silvan dre. de transports. Mollet (Guy)'. Prigent (Tanguy) Sion. Mondon. (Finistère). Sissoko (Fily-Dabo)« Nombre des volants...... 537 Monin Bronieau. Majorité absolue 269 Sourbet. Monta gnier. Prot. Mme Sporlisse. Môquei. Mme Rabaté. Pour l'adoption.,,,,,,,., 323 Terrenoire. Mora. Rabier. Thamier. Contre . 214 Morand. Ramadler. Ramarony. Theetlen. Mouton. Thomas ? Rutène), L'Assemblée nationale a adopté. Mudry. Ramelte. Reeb. Thorez (Maurice). Mme Nautré. Thuillier. Mme Nedelec. Regaudie. Renard. Til Ion (Charles). Ont voté pour : Ninine. Toublanc. Nisse Mme Revraud. Ribeyre (Paul). Touchard, MM. Couiibaly Ouezzin. Guyot (Raymond). Noël (Marcel), Aube. Toujas. AITQML Cristofol. Seine. Noguères. Ricou. Rigal (Albert), Loiret Tourne. Alilo t Croizat. Hamani Dion. Palewski. Tourlaud. Alio ime an. Dagain. Ila mon i Marcel). Patinaud. Rincent. Antiei Damas. Henneguelle Rivet. fricart. Paul (Gabriel), Mme Roca. Mme Vaili an l- Archidice Darou Mm e 11 er tzog-Cachin. Finistère. Mlle Arcliimède. Mme Darras. Houphouet-Boigny. Röchet (Waldeck). Couturier. Paumier. Valentino. Amai Dassonville. Hugonnier. ' < Penoy. Rosenblatt Arthaud. David (Marcel), Il u Un Roucaute (Gabriel), Vedrines. 1 Perdon (llilaire). Gard Vée. Astier de La Vigerle (d ) Landes. IIusseL Mme Péri. Auban Detferre Jaçiuct. Roucaute (Roger), Vend roux. Péron (Yves). Ardèche. Verges. Aubry Mme Degrond. •Joinvii!e (Alfred- Petit (Albert), Seine. Audeguil. Deixonne Malleret). Ruffe. Mme Vermeersch. Petit (Guy), Basses- Mlle Rumeau. Very (Emmanuel). Bac.be! e t. Delachenai Jouve iGéraud). Pyrénées. Badiou Denis (Alphonse), Juge Savard. Pierre 'Vihon. Haute-Vienne. Peyrat. Schall. Wagner. Balla nger (Robert), Julian (Gaston), Philip (André). Seine-et-Oise Depreux (Edouard!. Hautes-Alpes. Mme Schell. Wolff. Deshors. Pieirard. Schmitt (Albert), Bas Zunino. Bardo ni (Jacques). KaufTmann Pineau. Bare* Desson. Kriegel-Vairimont. Rhin. Barthélémy. Diallo (Yacine). Rrieger (Alfred). Bartolini. Dixrnier Kuchn RenéL Mme Bastice (Denise), Djemad Lacoste ivoire. Mme Douteau. Lamarque-Cando Ont voté contre : Baurens. Doutrellot. Lambert (Lucien), Bayrou. Draveny Bouclies-du-Rhône. MM. Chevallier (Louis), Giacobbi. Beauquier. Dreyfus-Schmidt Mme Lambert (Marie), Abelin. Indre. Godin. Bêche Duclos (Jacques). Finistère. Amiot (Octave). Chevallier (Pierr?), Gosset. Benoisî ¿Charles). Seine. Lamine-Guèye. Anxionnaz. Loiret. Grimaud Berger Duclos (Jean). Seine- Lamps Asseray Chevigné (de). Guérin (Maurice), Besset et-Oise. Lapie (Pierre-Olivier). Augarde. Colin Rhône. Bianchini Dufour Lareppe. A uj oui a t. Coste-Floret (Alfred), Guilbert. Bilia: Dumet (Jean-Louisi. Laurens (Camille), Babet (Raphaël). Haute-Garonne. Guillant (André). Biltoiix. Marc Du pu y, G Lronde. Cantal. Bacon. Coste-Floret (Paul), Guillou (Louis), Fïrtiêi Binot. Durroux Laurent (Augustin),, Badie. Hérault. tère. Biondi. Dusseaulx. Nord. Ba rangé (Charles), Coudra y. Guyomard. Bisca:! et, Dutard. Lavergne. Maine-et-Loire, Courant. Halbout. Bissci Mme Duvernois Le Bah Barr.ot. Daladier (Edouard). Uorma Onld Babana* Blanche t. Evrard Le cœur Bas. David (Jean-Paul), Hugues (Emile), Boccagny. Fajon (Etienne). Le Coni aller. Paul Rasiid. Seine-et-Oise. Alpes-Maritimes. Bonté (Florimond). Faraud. Lecnha-rdt (Francis). Baylet Defos du Rau, Hugues (Joseph- Borra Fayet " Lesrendre Bégouin. Dégoutté André), Seine. Bouhcy (Jean), Félix. Mme Le Jeune (Hélè- Ben Aîy Chérit. Delahoutre. Ilutin-Desgrèes. Bour Félix-Tchicaya. ne), Côtes-du-Nord, BenchcnnouL Delbos :Yvon). Ihuel Bourbon Fievez. Lejeune;Max), Somme. Bénô Maurice). Delcos Jacquinot. Mme Buutard. Mme François. Mme Lempereur. Bentaïeb. Denis (André), •ieanmot. Froment. Bôranger (André). Dordognc. Juglas. Bouta vant. Lenormand. 1 Brault Furaud Lepervanche (<îe). Berge ret, Devemy' Jules-Julien (Rhône) / Mme Galicier. Le se orat. Bessac, Devmat La brosse. Mme Madeleine Braun. Beugniez. Brillouet. Garaudy. Lespôs. Dezarnaulds. Lacaze (Henri) Garcia Le Troquer (André). Bichet Dhers. Lambert (Emile-LouL&y, Bruvneel. Bidault (Georges), Cachîn (Marceli. Gautier, Levindrey. Mlle Dî en es ch. Doubs Calas. Gazier. L'IIuillier (Waldeck). Billères. Dominjon. Mile Lambîin. Camphin. Genest. Liquard. Blocquaux. Douala Laurelli Canee. Gernez. Lisette Bocquet. Duforest. Lecourt Capdeviile. Ginestet. Livry-Level. Boganda. Dumas (Joseph). Mine Lefebvre (Fran% Capitani (René). Mme Ginollin. Liante Edouard Bonnefous. Dupraz (Joannès). cinej, Seine. Ca'ron Giovoni. Louslau. Bonnet. Mlle Du puis (José), Le Sciellour. Cartijr fMarcel), Girard. Charles Lu*sy® Mlle Hosquier. Seine Letourneau. Drôme Girardot. Mabrut Boulet (Paul). Dupuy (Marceau), Louvel. Cartier (Marius), Gorse Maillocheau. Bouret (Henri). Gironde. Lucas Haute-Marne. Gosnat. Malbran t. B o u rg ô s - M auno uxy. Duquesrie. Marcellin. Casanova. Goudoux. Ma liez Bouxom. Duveau. Marc-Sangnier. Castellani. Gouge. Mamadou Konate. Burlot. Elain. Marie (André). Castera Gouin (Félix). Mane eau Buron. Errecart. Maroselli Cere lier. Gourdon. M art Y (André). Cadi (Abéelkader). Fabre. Martel (Louis). Cermolaccé. Gozaard (Gilles). Masson (Albert), Cailla vct. Fagon (YvesV. Martin eau. Césaire Greffier. Loire. Cartier (Gilbert), Farine (Philippe)'. Masson (Jean), Ilaut*» Chambeiron. Grenier (Fernand). Maton. Seine-et-Oise. Farinez Marne ' Chambrun (de). Gresa (Jacques). M au rei le t. Catoire. Faure (Edgar). Maurice-Petsche. Mme Charbonnel. Gros Mayer (Daniel), Seine. Catrice. Fauvel. Mauroux. Chariot (Jean). Mme Guérin (Lucie) Mazel Cayeux (Jean). Finet René Mayer, Cons- Chausson. Seine-Inférieure. Mazier Cayol. Fonlupt-Esperaber. tantine. CMze Mme Guérin (Rose), Mazuez (Pierre- Chaban-Delmas. Forcinal. Meck Cherrier. Seine Fernand). Charpentier. ~ Fouvet. Médecin. Citerne Guesdon. André Mercier, Oise. Charpin Gabelle. Mehaignerie, Mme Claeys. Guiguen. Mòta ver Chassa ing. Gaborit. Mekki. Ciosîermann. Guille Jean'Meunier, Indre- Chastellain. Gaillard. Mendès-France. Colliri Guillon (Jean), Indre et-Loire C h au tara. Gallet. Menthon (de). Cogiiiot. et-Loire. Meunier (Pierre), Chevalier (Fernand). Galy-Gasparrou. Mercier (André-Fran* Cordonnier. Guitton Gôte-d:Or Alger G au. çois), Deux-Sèvres, Gestes Alfred), Seine. Guyon (Jean rtay- Mie haut (Victor), Chevallier (Jacques), Gay (Francisque)^ Mi chaud (Louis), Pierre Cot. nmndL Gironde. Seine-Intérieure. Al^er. i Gorvolino, Vendée. Mitterrand. Prigent (Robert), Simonne t. Moisan. Nord. Smaïl. Monjaret. Queïïïlle. Solinhac. SCRUTIN (N° 2324) Mont. Ramonet. Taillade. îdonteil (André), Raulin-Laboureur (de). Teitgen (Henri), Sur l'inscription à l'ordre du jour de cet après-midi de la proposition Finistère. Raymond-Laurent. Gironde. relative aux cartes grises. Morice. Reille-Soult. • Teitgen (Pierre), Ille- Moro-Giaflerri (de). Rencurel. et-vilaine. Nombre des votants . 557 Mouchet. Tony Révillon. Tsrpend. Moussu. Rigal (Eugène), Thibault. Majorité requise 311 Noël (André), Puy-de- Seine. Thoral. Dôme. Roques. Tmaud (Jean-Louis). Pour l'adoption 362 Olmi. Saïd Mohamed Cheikh. Tmguy (de). Contre 195 Orvoen. Sauder. Truffa ut. Pantaloni. Scherer (Marc). Valay. L'Assemblée nationale a adopté. Petit (Eugène- Schmidt (Robert), Verne yras. Claudius). Raub-Vienne. Viard. Mme Germaine Schneiter. Viatte. Pevroles. Schuman .(Robert), Villard Ont voté pour Piïimlin. Moselle. V'iollette (Maurice). Pleven (René). Schumann (Maurice). Vuillaume. Poimbœuf. Nord. Wasmer. MM. Chaban-Delmas. Fonlupt-Esperaber. Mme Poinso-Chapuis. SerFe. Mlle Weber. Abelin. Chamant. Forcinal Pourtier. Siefridt. Yvon. Allonneau. Chariot (Jean). Fouyet Mlle Prevert. Sigrist. Amiot (Octave). Charpentier. Frédéric-Dupont. André (Pierre). Charpin. Frédet (Maurice). Anxionnaz. Chassaing. Froment. Archidice. Ch au tard. Furaud. N'ont pas pris part au vote : Arn ai. Chaze Gabelle. Asseray. Chevalier (Fernand), Gaborit MM. Auban. Alger. Gaillard Àku. Derdour. Martine. Aubry. Chevallier (Jacques), Gallet. [André (Pierre). Des jardins. Mezerna. Audeguil. Alger. Galy-Gasparrou. lApithy. Frédéric-Dupont. Monté! (Pierrey. Augarde Chevadicr (Louis), Garet Aubame. Frédet (Maurice). Montillot. Aumeran. Indre. Gau. Aumeran. GaraveL Moustier (de). Babet (Raphaël). Chevallier (Pierre), Gavini. Barbier. Garet. Moynet. Badie. Gay (Francisque). Barrachin. Gavini. Mutter (André). Badiou. Loiret. Chevigné (de). Gazier. Baudry d'Asson (de). Geofïre (de)\ Nazi Boni. Barangé (Charles), Geoffre (de). Becquet. Guissou (Henri). Oopa Pouvanaa. Maine-et-Loire. Christiaens. Clemenceau (Michel) Gernez Ben Tounes. Hénault Ouedraogo. Mamadou. Barbier. Gervolino. BeTgasse. Jean-Moreau. Peytel. Barrachin. Clostermann. Col fin Giacobbi. Bétolaud. Joubert. Pinay. Barrot. ¿odin. Boukadoum. July. Qu ilici. Bas. Cordonnier. Coste-Floret (Alfred), Gorse. Xavier Bouvier, Ille- Khider. Roclore. Paul Bastid. Gösset • et-Vilaine. Kir. Rollin (Louis). Baudry d'Asson (de). Haute-Garonne. Gouin (Félix). Bouvier - O'Cottereau, Lalle. Roulon. Baurens. Coste-Floret (Paul), Gourdon. Mayenne. Lamine Debaghine. Rousseau. Baylet. Hérault. Gozard (Gilles). Brusset (Max). Laniel (Joseph). Saravane Lambert. Bayrou. Coudra y. Grimaud. Chaînant. Laribi. Schauîfler (Charles). Beauquier. Courant. Guérin (Maurice), Lécrivain-Servoz. Senghor. Bêche. Crouzier. Chriitiaens. ; Rhône. Clemenceau (Michel). Lefèvre-Pontalis. Sesmaisons (d 2). Becquet. Dagain. Guesdon. Condat-Mahaman. Macouin. Temple. Bégouin. Daladier (Edouard). Guilbert. Crouzier. Mamba Sano. Thiriet. Ben Aly Chériî. Damas. Guillant (André). Penais (Joseph). Marin (Louis). Triboulet. Benchennout. Darou. Guille. Béné (Maurice). David (Jean-Paul), Guillou (Louis), Bentaïeb. Seine-et-Oise. Finistère. Ben Tounes. David (Marcel), Guitton N'ont pas pris part au vote Béranger (André). Landes. Guyomard Bergasse. Deiïerre. (en application de l'article 107 du règlement) : Guyon (Jean-Ray * Bergeret. Defos du Rau. mond), Gironde. Bessac. Dégoutté. Halbout MM. Duprat (Gérard) et Musmeaux. Bétolaud. Mme Degrond. Henault. Beugniez. Deixonne, Henneguelie Bianchini, Delahoutre. Horma Ouid Babana. Bichet. Delcos Hugues Emile), Ne peuvent prendre part au vote : Billères. Denais (Joseph). Binot. Denis (André), Alpes-Maritimes. Hugues (Joseph- MM. Rabemananjara, Raseta, Ravoahangy et de Recy. Biondi. Dordogne. Blocquaax. Depreux (Edouard). André). Seine. Bocquet. Desjardins. Huiin Boganda. Desson. Hussel Excusés ou absents par congé : Edouard Bonnefous, Devemy. Hutin-Desgrèes, Bonnet. Devinât. Jaquet. Borra Dezarnaulds. Jean-Moreau. MM; ! Couston. IPierre-Grouès Mlle Bosquier. Dhers. Jeanmot. «Aragon (d'y. I Naegelen (Marcel). IReynaud (Pauiy. Bouhey (Jean). Diallo (Yacine). Joubert Boulet (Paul). Mile Dienesch. Jouve 'Géraud). Bour. Dominjon. Jugias Bouret (Henri) Douala. iules-Julien, Rhône. N'ont pas pris part au vote Bourgès-Maunoury. Doutrellot. July Xavier Bouvier, lUe- Draveny. Kaufmann - M. Edouard Herriot, président de l'Assemblée nationale, et et-Vilaine. Duforest. Kir Bouvier-0 'Cottereau, Dumas (Joseph)'. Kriegei (Alfred). |ï. Auguet, qui présidait la séance. Mayenne. Dupraz (Joannès). Kuehn (René). Bouxom. Mlle Dupuis (José), Labrosse Brusset (Max). Seine. Lacaze (Henri). Buriot. Dupuy (Marceau), Lacoste Cadi (Abdelkader). Gironde. Lalle Les nombres annoncés en séance avaient été de: Caillavet. Duquesne. Lamarque-Cando. Capdeville Durroux. Lambert vL.aiie- Nombre des votants 520 Capitant (René). Duveau. Louisi, Doubs. Majorité absolue » 261 Cartier (Gilbert), Elain. Ml'e Lamblia. Seine-et-Oise. Errecart Lamine-Guèye. Pour l'adoption .. 304 Cartier (Marcel), Evrard. Laniei Joseph). Drôme. Fabre. Lapie iPierre-Oliviery, Contre 216 Castellani. Fagon (Yves). Laurelli Catoire. Faraud. Laurent (Augustin), Mais, après vérification, ces nombres ont été rectifiés conformé- Catrice. Farine (Philippe). Nord ment à la liste de scrutin ci-dessus. Cayeux (Jean). Farinez. Le Bail, Cayol FauveL Leeourt Ge relier. Finet Le Coutaller. 2140 ASSEMBLEE NATIONALE lrô SEANCE DU 17 MARS 1950

ILeenhardt (Francis). Mont. Saïd Mobamed Cheikh. Lamps. Mora. Mme Roca. ¡Mm« Leîebvre (Fran Monteil (André). Sauder. Lareppe. Morand. Rochet (Waldeck). cine), Seine. Finistère. Schafî Laurens (Camille), Mouton. Rosenblatt. kefèvre-Pontalis. Monte! (Pierre). Schaufiler (Charles). Cantal Mudry. Roucaute (Gabriel), Ire gen dre. MontiUoL Scherer (Marc). Lavergne. Mme Nautré. Gard. Le|eune (Max), Somme Moro-Giafferri (de). Schmidt (Robert), Lecœur. Mme Nedelec. Roucaute (Roger), Mme Lempereur. Mouchet. Haute-Vienne. Mme Le Jeune (Hélène), Noël (Marcel), Aube. Ardêche. Le s^iellour. Moussu. Schmitt (Albert). Bas- Côtes-du-Nord. Patinaud. Ruife. Lespès Moustier (de). Rhin. Lenormand. Paul (Gabriel), Mlle Rumeau. Troquer (André). Moynet. Schmidt (René). Lepervanche (de). Finistère. Savard. fLevindrey. Mutter (André). Manche. Lescorat. Paumier. Mme ScheR. Liquard. Ninine. Schumann (Maurice), L'Huillier (Waldeck). Perdon (Ililaire). Servin. Lîvrv-Le^ el. Nisse. Nord. Lisette. Mme Péri. Signor. Loustau. Noël (Andréj, Puy-de- Ségelle. Liante. Péron (Yves). Sourbet. tanças Dôme. Serre. Maillocheau. Petit (AlberM. Seine. Mme Sportisse. Charles Lussy. Noguéres. Sesmaisons (de). Mamadou Konate. Petit (Guy), Basses- Thamier. Mabrut. Olmi Siefridt. Manceau. Pyrénées. Thorez (Maurice). Maeouin. Orvoen. Sigrist. Marty (André). Peyrat. Thuillier. Malbrant, Pantaloni. Silvandre. Mass'on (Albert), Pierrard, T il Ion (Charles). Malle? Penoy. Simonnet. Loire. Pirot. Toublanc. Marc-Sangnier. Mme Germains Sion. Maton. Poumadère. Touchard. Marie (André). Peyroles. Sissoko (Fily-Dabo). Mazel Pourtalet. Toujas. Marin (Louis). Peytel. Smaïi André Mercier (Oise). Pouyet Tourne. Martel (Louis). Pflimlin. Solinhac. Meunier (Pierre). Côte- Pronteau. Tourtaud. Martin eau. Philip (André). Taillade. d'Or. Prot. Tiricart. JMasson 'Jean'), Haute- Pinav. Teitgen (Henri), Michaut (Victor), Mme Rabaté. Mme Vaillant- Marne Pineau Gironde. Seine-Inférieure. Ramarony. Couturier. Maurellet. Poimbœuf. Temple. Michel. Rainette. Vedrines. folauroux. Mme Poinso-Chapuis Terpena Midol. Renard. Vergés. Ma ver .Daniel), Seine. Poirot (Maurice). Terrenolre. Mokhtari. Mme Reyraud. Mme Vermeesch. Mazier Poulain Tneetten. Monin. Ribeyre (Paul). Pierre Villon. Mazuez (Pierre- Pourtier. Thibaud. Montagrtier. Rigal (Albert), Loiret Zunino. b ernand). Mlle Prevert Thiriet. Môquet. Rivet. ÎMecK Prigent (Tanguy). Thomas (Eugène), jMéiecin. Finistère. Thoral. Mehaignerie. Quilici. Tinaud (Jean-Louis). Meklù. RaDier Triboulet. N'ont pas pris part au vote : ÎMendés-France. Ramadier. Trutlaut Valentino. Menthon .(de). Bamonet. MM. thuei. Oopa Pouvanaa. Mercier (André-Fran- Raulin-Laboureur (de) Vée. Aku. "Jacquinot Ouedraogo Mamadou. çois». Deux-Sèvres, Reeb Vendroux. Apithy. Khider. Palewski. IMétayeî Regaudie. Verneyras. Aubame. Petit (Eugène- Very (Emmanuel)*. Lamine Debaghine. jïean Meunier. Indre- Reille-Soult Aujoulat. Laribi. Claudius). et-Loire. Rencurel. Viard Bacon. Pleven (René). I^icnaud (Leuis), Tony Révillon. Viatte. Lécrivain-Servoz. Bidault (Georges)'. Letourneau. Prigent (Robert), Nowi Vendée. Ricou. Viltard. Boukadoum. Queuille Michelet. Rigaî (Eugène), Viollette (Maurice!. Louvel. Buron M amba Sano. Raymond-Lauren t. Minjoz. Seine. Vuillaume. Cha stellain. Saravane Lambert Mitterrand. Rincent. Wagner. Colin Marcellin. Schneiter. Wasmer. Mo eh (Jules). Roclore. Condat-Mahaman. MarosellL Schuman (Robert), Moisan Rollin (Louis). Mile Weber. DelachenaL Martine. Moselle. Mollet (Guy). Roques. Wolff. Delbos (Yvon). Maurice-Petsche. Senghor. Mondon Boulon. Y von. Derdour. René Mayer, Teitgen (Pierre), Al* gdonjaret. Rousseau. Dusseaulx. Constantine. et-Vilaine. Faure (Edgar). Mezema. Tinguy (de). Ga rave-1. Morice. Valay. Guissou (Henri). Nazi Boni. Ont voté contre :

MM, Castera. Mme Galicier. N'ont pas pris part au vote Airoldi. Cermolacee. Garaudy. (en application de l'article 107 du règlement) Alliot. Césaire. Garcia. ¡Antier. Chambeiron. Gautier. Mlle Archimèd®. Chambrun (de). Genest. MM. DUprat (Gérard) et Musmeaux. Arthaud. Mme Charbonnel. Ginestet. ÎAsiier tf e La Vigerie {&'). Chausson. Mme Ginoilin. Bachelet. Cherrier. Giovoni. Ballanger (Robert), Citerne. Girard. Ne peuvent prendre part au vote : Seine-et-Oise. Mme Claeys. Girardot. Gosnat. ¡Bardoux (Jacques)'. Cogniot. MM. Rabemananjara, Raseta, Ravoahangy et de Recy. Barel. Costes (Alfred), Seine. Goudoux. ¡Bartnélé- ly. Pierre Cot. Gousre. Bartolini. Coulibaly Ouezzln. Greffier. JMme Bastide (Denise). Cristofol. Grenier (Femand). Excusés ou absents par congé : Loire. Cfoij,)'. Gresa (Jacques). Benoist (ChaiLesy. Mme Darras. Gros. Berger. Dassonville. Mme Guérin (Lucie), MM. I Cous ton. iPierre-Grouès. Besset Seine-Inférieure. Aragon (d'V. 1 Naegelen (Marcel);. [Reynaud (Paul). Denis (Alphonse), Mme Guérin (Rose), BlUat Haute-Vienne. Billoux. Seine Biscarlet Deshors. Guiguen. Bissol. Dixmier. Guillon (Jean), lndr* N'ont pas pris part au vote : Blanchet. Djemad. et-Loire. Boccagny. Mme Douteau. Guvot (Raymond), Dreyfus-Schmidt. M. Edouard Herriot, président de l'Assemblée nationale, et Bonté (FlorimoM). Seine. M. Auguet, qui présidait la séance. Bourbon. Duclos (Jacques). Hamani Diori. Mme BoutarcL Seine. Hamon (Marcel). Boutavant. Duclos (Jean), Seine- Mme Hertzog-Cachîn. Brault. et-Oise. Houphouet-Boigny. Les nombres annoncés en séance avaient été de! îMme Madeleine Braun. Dufour. Hugonnier. Brillouet Dumet (Jean-Louis). Joinville (Alfred Nombre des votants... 560 Bruyneel. Marc Dupuy (Gironde) Malleret). Majorité 311 Cachin (Marcel). Dutarl Juge. ,€alas. Mme Duvertnoîs. Juîian (Gaston), Pous* l'adoption....365 ÏCamphin. Fajon (Etienne), Hautes-Alpes. Contre 195 Canoë. Fayet. Rriegel-Valrimont. Caron. Félix. Lambert (Lucien), Mais, après vérification, ces nombres ont été rectifiés conformé Cartier (Marius), Félix-Tchlcaya. Bouches-du-Rhône. ment à la liste de scrutin ci-dessus. Haute-Marne. Fievez. Mme Lambert (Marie), ÎDasanova. Mme François. Finistère. lpe LÉGISLATURE

SESSION DE 1950 - COMPTE RENDU IN EXTENSO - 59e SÉANCE

2e Séance du Vendredi 17 Mars 1950.

Art. 1«*. SOMMAIRE Amendement de M. Védrines: M. Védrines. — Rejet au scrutin, f, — Procès-verbal. Amendements de M. Charpentier et M. Dusseaulx, soumis à discussion commune: MM. Charpentier, Dusseaulx, le secrétaire t. — Dépôt d'un rapport. d'Etat aux finances. — Adoption de l'amendement de M. Charpen-i S, — Réponses, des ministres à des questions orales. îier et rejet de l'amendement de M. Dusseaulx. Retrait de la question de M. Ramonet sur le cas d'un agent des Amendement de M. Palewski: MM. Palewski, le rapporteur sup« chemins de fer mort en service commandé en 1939, et de la pléant, le secrétaire d'Etat aux finances. — Rejet au scrutin. question de M. Deixonne sur la publication de la liste des postes Rappel au règlement: M. Guy Petit, Mme la présidente. déshérités. Déclaration d'Irrecevabilité d'un amendement de M. Guy Petit Report de la question de M. d'Aragon sur les licenciements Amendement de M. Védrines: MM. Védrines, Chariot. — Rejet opérés dans la région pyrénéenne par Electricité de France. au scrutin. Question de M. Antonin Gros sur l'approvisionnement de l'inten- Amendement de M. Theetten: MM. Theetten, le secrétaire d'EtaJ dance militaire en vin étranger: MM. Robert Prigent, secrétaire aux finances. — Rejet au scrutin. d'Etat à la présidence du conseil; Antonin Gros. Amendement de M. Védrines: MM. Védrines, le secrétaire d'Etaf Question de M. André Mercier sur l'appiication des lois françaises aux finances. — Rejet au scrutin. aux travailleurs des établissements dépendant des « services du plan Marshall » : MM. Robert Prigent, secrétaire d'Etat à la pré- Amendement de M. Dusseaulx: MM. Dusseaulx, 3e secrétaire sidence du conseil; Andpé Mercier. d'Etat aux finances, le rapporteur suppléant. — Rejet au scrutin. Question de Mme Braun au sujet des Français détenus à la prison Adoption de l'article modifié. de San-Miguel de Los-Reyes, en Espagne: M. Robert Schuman, Amendement de M. J.-P. David, tendant h insérer un article nou- ministre des affaires étrangères; Mme Braun. veau: MM. J.-P. David, Védrines, le secrétaire d'Etat aux finances^ . Question de M. Minjoz au sujet des congés de longue durée pour Adoption au scrutin. tuberculose localisée non pulmonaire: MM. Pierre-Henri Teitgen, Amendement de M. Guy Petit, tendant à insérer un article nou-, ministre d'Etat, chargé de la fonction publique; Reeb. veau: MM. Guy Petit, le secrétaire d'Etat aux finances, le rapport Question de M. Theetten-au sujet de la police de la route: leur suppléant, Mme la présidente. — Disjonction par application M. Colin, secrétaire d'Etat à l'intérieur. de l'article 1er de la loi des maxima. Question de M. D-enais au sujet de l'impôt cédulaire sur certains Amendement de M. Mauroux, tendant à insérer un article nou-., bons de caisse: MM. Edgar Faure, secrétaire d'Etat aux finances; veau: MM. Mauroux, le rapporteur suppléant, le secrétaire d'Etat PeriEis. aux finances. — Disjonction par application de l'article 1er de la Report de la question de M. Duveau sur l'attribution aux titu- loi des maxima. laires de pensions, dans les territoires d'outre-mer, d'une indem- Art. 2. nité de cherté de vie. Amendement de M. J.-P. David: MM. Emile Hugues, le secrétaire 0. — Appel sous les drapeaux en 1950. — Discussion, en deuxième d'Etat aux finances, le rapporteur suppléant, Védrines. — Adop* lecture, d'un projet de loi. tion de l'amendement et de l'article modifié. M. André Monteil, rapporteur. Art. 3. Art. 4 (texte du Conseil de la République) : adoption. Amendement de M. Midol: MM. Midol, le secrétaire d'Etat aux Art. 6 (nouvelle rédaction). finances. — Disjonction par application de l'article 1er de la loi des - MM. Robert Prigent, secrétaire d'Etat à la présidence du conseil; maxima. le rapporteur, Billat, le président de la commission. Adoption de l'article. Amendement de M. Emile Hugues, tendant à reprendre le texte Art. 4: adoption. du Conseil de la République: MM. Emile Hugues, Triboulet, le se- crétaire d'Etat à la présidence du conseil. —- Rejet au scrutin. Amendement de M. J.-P. David tendant à insérer un artici^ nouveau: MM. Emile Hugues, le secrétaire d'Etat aux finances^ Amendement de M. Billat! MM. Billat, le rapporteur, le secré- le rapporteur suppléant, Midol. — Adoption. taire d'Etat à la présidence du conseil, Triboulet. — Reje.t4 Adoption de l'article. Art. 5 et 6: adoption. Art. 10 (texte de l'Assemblée nationale) : adoption. .Adoption, au scrutin, de l'ensemble de la proposition de loi. Adoption, au scrutin, de l'ensemble du projet de loi. 6. — Règlement de l'ordre du jour. 1. __ Droit de timbre exceptionnel pour les récépissés de déclaration MM. Moussu, président de la commission de l'agriculture ; ReeBj d'automobiles. — Suite de la discussion d'urgence d'une propo- René Schmitt, Guy Petit, Mme la présidente. sition de loi. Décision de tenir séance mardi prochain. MM. Abelin, rapporteur suppléant; Beauquier, président de la 7. — Avis conforme du Conseil de la République. commission des moyens de communication et du tourisme, rappor- teur pour avis. 8. fr Renvoi pour avis. Discussion générale: MM. Chariot, Guy Petit, Edgar Faure, se- 9« — Dépôt de projets de loi. crétaire d'Etat aux finances: Dusseaulx, Regaudie, le rapporteur pour avis, — .Clôture* 30,Dépôt de propositions de lo], 11. — Dépôt de propositions de résolution. A ce moment-là, il lui faisait connaître son intention de pro- 12. — Dépôt de rapports. céder à l'achat d'une première tranche de 150.000 hectolitres dans la région méridionale. Mais à cette époque, on a connu 13. — Dépôt d'un avis. une hausse particulièrement importante des cours, et les ser- 14. — Dépôt d'un avis transmis par le Conseil de la République. vices de l'intendance n'ont pu procéder à aucun achat direct. 15. — Dépôt d'un avis transmis par le Conseil économique. C'est ce que, par lettre du 28 octobre 1918, M. le secrétaire d'Etat à la guerre faisait connaître à M. le secrétaire d'Etat au 16. — Ordre du jour. ravitaillement, en lui indiquant qu'il décidait de procéder à une adjudication pour un achat de 40.000 hectolitres, qui devait être tentée à Montpellier malgré l'état du marché. PRESIDENCE DE Mme MATHILDE GABRIEL-PERI, Conformément au règlement alors en usage, M. le secrétaire vice-présidente, d'Etat à la guerre a fait connaître à M. le secrétaire d'Etat au ravitaillement, par lettre du 4 novembre 1948, les résultats de La séance e*?t ouverte à quinze heures. cette adjudication. Ils étaient les suivants : Les prix soumission- nés s'échelonnaient de 50,45 francs le litre à 55,43 francs pour des vins titrant de 9 degrés à 9 degrés 5, c'est-à-dire dont le prix le moins cher correspondait à 430 ou 440 francs le degré — 1 — hectolitre à la propriété. PROCES-VERBAL M. le secrétaire d'Etat au ravitaillement, par une réponse du 10 novembre 1948. informait alors M. le secrétaire d'Etat à la guerre qu'il ne pouvait donner son accord pour traiter sur ces Mme la présidente. Te procès-verbal de la première séance bases, le prix maximum d'achat à l'époque ayant été fixé par d'aujourd'hui a été nflii-hé et distribué. le Gouvernement à 400 francs le degré-hectolitre. Il n'y a pas d'observation ?... Dans ces conditions, et devant l'urgence des besoins d'appro- Le procès-verbal est adopté. visionnement, M. le secrétaire d'Etat à la guerre a demandé, par lettre du 16 novembre 1948, une livraison de 30.000 hectolitres. Cette livraison fut alors effectuée en vins d'Espagne et, depuis — 2 — cette date, entre le 20 décembre 1948 et le 27 janvier 1949, il a été livré à l'intendance militaire 106.000 hectolitres de vin d'im- DEPOT D'UN RAPPORT portation à 11 degrés, au prix de base de 41 francs 80 le litre, auquel viennent s'ajouter différentes marges qui ont pour effet Mme la présidente. J'ai reçu de M. André Monteil un rapport, de majorer ce prix de 10 p. 100. Tait au nom dé la commission de la défense nationale, sur Il était impossible de résilier à cette époque les marchés de Tavis donné par le Conseil de la République sur le projet de vins d'importation qui étaient mis à la disposition de l'armée, loi concernant l'appel en 1950 des jeunes gens sous les dra- puisque les vins étaient déjà payés et en grande partie consom- peaux (n° 9162). més au moment où l'honorable parlementaire a déposé sa ques- Le rapport sera imprimé sous le n° 9520 et distribué. tion. D'autre part, ces vins furent soumis au contrôle du service des douanes à leur entrée en France et reconnus de bonne qualité. — 3 — Ils ont subi, au cours de leur stockage, les traitements habituels de conservation à l'anhydride sulfureux et à l'acide citrique, REPONSES DES MINISTRES A DES QUESTIONS ORALES ceci en accord avec lestservices des douanes et de la répression des fraudes, et un prélèveront opéré le 11 mai 1949 a fait res- Mme la présidente. L'ordre du jour appelle les réponses des sortir que le vin critiqué était en parfait état de conservation ïninistres à des questions orales. et reconnu loya^ et marchand. M. Ramonet et M. Deixonne avaient posé des questions, le En ce qui concerne le vin entreposé à la cave de la coopéra- ¡premier à M. le ministre des anciens comibattants et victimes tive de Villeveyrac, le président de la cave intéressée a fait à ce de la guerre; le second, à M. le ministre de l'éducation natio- sujet une mise au point à l'assemblée générale de la fédération nale. des caves coopératives de l'Hérault, faisant ressortir que le con- Mais les auteurs des questions m'ont fait connaître qu'ils les trôle effectué avait fait valoir la qualité de bonne conservation du vin. retiraient. C'est ainsi que les quantités de vins importées ont permis Acte est donné de ce retrait. d'assurer le ravitaillement des troupes jusqu'à l'époque de la M. Charles d'Aragon avait posé une question à M. le minis- soudure, à partir de laquelle les achats ont été faits exclusive- ire de l'industrie et du commerce, mais M. le ministre de ment en vins métropolitains, en faisant un 'très large appel à la l'industrie et du commerce m'a fait connaître qu'en accord avec concurrence. L'auteur de la question, il en demanderait le report à la séance Eu égard à l'évolution générale des prix, on a assisté alors £ ide vendredi prochain. une stabilité relative des cours, ce qui a permis à l'intendance Il en est ainsi décidé. de réaliser sans difficulté ces achats à des prix sensiblement in- férieurs à ceux de la campagne précédente et de limiter ces achats à des vins métropolitains. Approvisionnement de l'intendance militaire en vin étranger. Mme la présidente. La parale est à M. Gros. Mme la présidente. M. Antonin Gros demande à M. le minis- M. Antonin Gros. Monsieur le secrétaire d'Etat, je ne puis pas tre de la défense nationale: 1° comment l'intendance militaire souscrire aux explications données par le minisire de la défense a été amenée à s'approvisionner en vin étranger de qualité nationale, par votre intermédiaire, en ce qui concerne la diffé- [très inférieure plutôt qu'en vin français de bonne qualité, rence de prix entre les vins provenant du Midi viticole, en ¡à un prix beaucoup plus avantageux; 2° pourquoi l'intendance articulier de la région montpéiliéraine, et les vins importés îmilitaire n'a pas su réaliser une économie considérable par 'Espagne. l'achat d'un contingent de vin exclusivement français au En effet, le ministre lui-même souligne que le prix de 430 moment môme où les cours du vin à la production avaient à 450 francs le degré-hectolitre des 40.000 hectolitres prévus atteint les plus bas niveaux; 3° s'il n'estime pas que l'inté- comme devant être achetés dans la région de Montpellier était rêt de notre viticulture, de l'Etat et la santé de nos soldats trop élevé. Mais d'après ses propres chiffres, il indique que le exigent, présentement, que l'armée française soit alimentée en prix du vin d'Espagne, importé par les soins de l'intendance iVin français; 4° quelles mesures il compte prendre en vue de militaire, s'élevait à 41 francs 80 le litre, avec une majora- résilier l'achat de ces 35.000 hectolitres de vin étranger tion de 10 p. 100. e [(2 appel). Si nous ajoutons à ce prix singulièrement élevé les frais La parole est à M. le secrétaire d'Etat à la présidence du de traitement, dont vous avez parlé tout à l'heure, en parti- conseil. culier pour les vins entreposés à la caVe de Villeveyrac, nous M. Robert Prigent, secrétaire d'Etat à la présidence du conseil. nous rendons compte que le prix du vin importé d'Espagne Mesdames, messieurs, je vous demande d'excuser M. Pleven, eta it particulièrement plus élevé que celui qu'on aurait pu retenu par les débats actuels du Conseil de la République, et obtenir dans le Midi viticole, c'est-à-dire du vin français. je répondrai à sa place à la question de M. Antonin Gros. En ce qui concerne le vin entreposé dans la cave de Ville- En ce qui concerne les achats de vin qui ont été effectués m veyrac, j'ai le regret de contredire les affirmations qui viennent cours du dernier trimestre 1958, le secrétariat d'Etat à la guerre d'être produites. J'ai moi-même examiné et dégusté ce vin. J'ai avait informé, Je 30 septembre 1958, le secrétaire d'Etat au ravi- reconnu, avec une foule de paysans qui protestaient contre taillement du montant des bespins en vin pour l'armée, qu'il ces importations, qu'il n'était ni marchand ni lovai, mais estimait à 300.000 hectolitres, i îrouble* te- — - — " Tous verrez de dire d'ailleurs qu'il avait été nécessaire Pour conclure^ monsieur le secrétaire d'Etat, je voudrais Eté le traiter. vous faire part de l'émotion que suscite dans le monde viticole . C'est pourquoi je pense qu'on n'a pas fait une opération et vinicole-l'actuelle menace d'une nouvelle importation, tout profitable, ni pour la viticulture française, ni même pour à fait inadmissible, de 1-2.000 hectolitres de vin grec, et ceci l'armée. Que des vins avariés aient pu être traités, et à la en violation, des. dispositions-du décret du 20 janvier 1950, suite de ce traitement aient pu être rendus loyaux et mar- concernant l'organisation de l'actuelle campagne vinicole, et chands, c'est possible. Il n'en reste pas moins que l'intendance contrairement à l'engagement pris par le Gouvernement de militaire avait, à mon sens, la possibilité et le devoir de ne procéder à de nouvelles importations de vins étrangers s'approvisionner en vins français. C'eût été d'abord une me- qu'après avoir pris l'avis du comité national de coordination. sure* d'économie, puisque le vin de consommation courante Là encore, vos collègues de l'économie nationale, de l'agri- oscillait, à ce moment-la, autour de 30 francs le litre à la pro- culture et M. le président du conseil lui-même me paraissent duction. Cela aurait eu, en second lieu, l'avantage de décon- tout qualifiés pour donner à cette question une réponse pré- gestionner dans une certaine mesure le marché intérieur du cise et ce, le plus tôt possible. (yin. Je m'excuse, mais je crois que cela devait être dit i "l'occa- Or, le ministre de la défense nationale d'alors, M. Paul Rama- sion de la question que j'avais posée. 8ier, son secrétaire d'Etat, et l'intendance militaire ont pré-. J'espère, monsieur le secrétaire d'Eiat, que celle réponse Itéré favoriser la viticulture étrangère au détriment de la viti- pourra être donnée sans qu'il soit besoin de réfléchir pendant culture française, mais aussi, je ne crains pas de le dire, au six mois, comme ce fut le cas pour la réponse à ma question détriment de la santé de nos soldats et de nos marins. orale. (Applaudissements à Vextrême gauche.) Il est prouvé, en effet, que ces 36.000 hectolitres de vin l'Espagne étaient avariée, je viens d'en faire la démonstration. Application de la toi française aux travailleur» Et il a fallu procéder à toute une série de traitements à bas* des établissements dépendant des services > — française à Madi^d par le Gouvernement français. cela se passait en mars 1948. — & «.sans espoir d'en sortir* « Petit à petit, tous les combattants sont revenus. Aidez-nous Il résulte des renseignements complémentaires fournis par il revoir notre enfant. La frontière est maintenant ouverte, les l'honorable parlementaire que le fonctionnaire dont il signala diplomates ont repris leur activité. Demandez, nous vous en la situation a bénéficié d'un congé ordinaire de maladie de supplions, la grâce d'un homme condamné pour avoir fait son trois mois et seize jours, en attendant que lui soit accordé le devoir. Nous sommes si vieux et ses enfants sont si jeunes. congé de longue durée qu'il sollicitait. Par ailleurs, le comité Que deviendront-ils si nous partions avant son retour ? » médical a émis un avis favorable à l'attribution de ce congé dans les conditions rappelées ci-dessu-. Je désire signaler un autre fait avant de conclure. Il est donc établi que l'intéressé a été atteint, au moins tran- Si Franco se montre si intransigeant avec le Gouvernement sitoirement, de tuberculose. 11 est indispensable, dans ces français en conservant des prisonniers français dans ses pri- conditions, de lui accorder un congé de longue durée, dont sons, en revanche, le Gouvernement français applique certaines la première tranche ne saurait être inférieure à trois mois. ¡mesures de persécution contre les républicains espagnols, Si le fonctionnaire en cause s'estime guéri, il lui appartient auxquels cependant la Constitution garantit le droit d'asile. de présenter une demanda aux fins de réintégration comme Je cite le cas, qui n'est pas isolé, de trente Espagnols travail- le prévoit l'article 24 du même décret. lant chez Schneider, au Creusot, à qui on refuse le renouvelle- D'autre part, il ne peut être pourvu au remplacement d'un ment de leur carte dë travail, alors qu'ils sont munis d'un fonctionnaire atteint de tuberculose avant qu'un congé do •contrat et qu'ils ont du travail. S'ils continuent à travailler, ils longue durée ait été régulièrement accordé à l'intéressé en risquent l'expulsion. Où ? En Espagne, c'est-à-dire, pour eux, exécution de l'article 93 de la loi du 19 octobre 1916 et que, la mort. # par suite, un médecin phtisiologue agréé par l'administration Comme par hasard, au sortir des commissariats ou des préfec- ait été appelé à contre-visiter le malade, conformément aux tures où ils vont réclamer leurs papiers, il se trouve de bonnes dispositions de l'article 15, 3e et 4e alinéas, du décret du âmes qui leur proposent de partir pour l'Indochine ou d'aller 5 août 1947, et le comité médical à fournir l'avis réglementaire« faire les « jaunes » dans les ports français. Depuis quelques jours, les services de la préfecture de la Mme la présidente. La parole est à M. Reeb. Seine, la direction des affaires sociales, sous-direction des assis- M. Henri-Eugène Reeb. Au nom de mon ami M. Minjozâ tances légales et de l'aide sociale, ont adressé ai& maires du empêché, je tiens à remercier M. le minisire de sa réponse. département de la Seine plusieurs lettres, toutes établies sui- vant le même texte, dans lesquelles il est indiqué que le con- Police de la route. sulat d'Espagne, se refusant de prendre en charge les frais d'assistance aux vieillards infirmes et incurables pour des per- Mme la présidente. M. Paul Theetten demande à M. le ministre sonnes de nationalité espagnole résidant dans la Seine, demande de l'intérieur : 1° s'il existe un statut de la police de la route; le rapatriement des intéressés. 2° quel est l'effectif actuel de cette police. Par ces mêmes lettres, le préfet invite les maires à lui faire La parole est à M. le secrétaire d'Etat à l'intérieur. parvenir quatre photographies des personnes dont il s'agit pour M. André Colin, secrétaire d'Etat à l'intérieur. Les deux ques- l'établissement de leur (passeport, afin de les envoyer en Espa- tions posées par M. Theetten appellent la réponse suivante. ne fasciste, c'est-à-dire au minimum en prison et peut-être f Il n'y a pas de statut particulier au personnel des brigades la mort. routières motocyclistes de la sûreté nationale. Les fonction- Cette décision est contraire à la convention pour l'assistance naires qui composent ces brigades sont recrutés parmi les gar- raux étrangers indigents, signée le 2 novembre 1932 entre l'Espa- diens, gradés et officiers de paix de la sûreté nationale et gne et la France, et qui fait partie d'un règlement général con- obéissent aux mêmes règles d'avancement et de discipline• que cernant la main-d'oeuvre étrangère. Cette convention dispose ceux-ci. d'une façon très nette que les ressortissants espagnols devenus En ce qui concerne les effectifs, les brigades routières moto- infirmes et incurables bénéficieront en France, dans les mêmes cyclistes de la sûreté nationale sont actuellement au nombre "conditions que les Français, des dispositions de la loi du 14 juil- de 21. Chacune d'elles est commandée ¡par un officier de paix let 1905. et comprend, en moyenne, 34 hommes. Leur effectif total C'est le consul de Franco à Paris qui réclame ces hommes. comporte 23 officiers de paix et 710 gardiens et gradés. Mais le consul de Franco n'est pas encore le maître de la préfec- Cet effectif se justifie par le contrôle que les brigades rou- ture de la Seine, fort heureusement. tières de la sûreté nationale doivent exercer sur les grands Je signale ces faits à l'attention du Gouvernement qui, i'ima- itinéraires, dans une étendue moyenne de quatre ou cinq Eine, les connaît déjà, mais surtout à celle de l'Assemblée et départements, tandis que les brigades de gendarmerie ravonnent u pays tout entier. (.Applaudissements à Vextrême gauche.) sur le territoire d'un seul département. , Congés de longue durée pour tuberculose localisée non pulmonaire. Impôt cédulaire sur certains bons de caisse. Mme la présidente. M. Joseph Denais demande à M. le ministre Mme la présidente. M. Jean Minjoz demande à M. le ministre, des finances et des affaires économiques comment doit être d'Etat chargé de l'information en ce qui concerne les congés calculé l'impôt cédulaire sur les bons de caisse remis par cer-» de longue durée pour tuberculose localisée non pulmonaire: 1° lorsque le comité médical départemental émet un avis favo- taines sociétés en payement de leurs coupons de' dividende rable pour qu'un congé de longue durée soit accordé à compter étant donné que lesdits bons n'ont, d'après leur appréciation d'une date déterminée, si l'administration doit accorder ce en Bourse, qu'une valeur très inférieure à leur nominal. congé, au cas où la réunion du comité intervenant plus de y La parole est à M. le secrétaire' d'Etat aux finances. tfeux mois après l'examen médical qui a mfrtivé ladite réunion* r JMgar faure, secrétaire d'Etat aux finances. Je pensel il soit arrivé que pendant ce temps l'intéressé, qui n'est pas; tjue l hypothèse prévue par M. Denais implique un mécanisme contagieux pour le public, ait été reconnu physiquement apte à juridique de compensation. à reprendre le travail à la date fixée par la mise en congé dé longue durée; 2° si un fonctionnaire en congé de maladie peut té La société est débitrice de dividendes. Un contrat librement être définitivement remplacé dans son emploi avant d'avoir/ flormé entre les parties peut faire que le bénéficiaire du divi. été examiné par le médecin phtisiologue agréé par l'adminis^ fdende accepte de réemployer le montant en bons de caisse. ;tration, si rien ne fait présumer que l'intéressé ne sera pas • "auquei cas il se produit une compensation, l'accord ainsi inter- physiquement apte à reprendre le travail à l'expiration de &nn venu entre les parties ne modifiant pas le caractère de la dis- I tribu tiçn de bénéfices. | Cette disiposition constituant un revenu est donc passible de La parole est à M. le ministre d'Etat chargé dé l'informa^ la taxe proportionnelle dans les conditions normales. lion. ** M. Pierre-Henri Teitgen, minisire d'Etat chargé de l'informa*] !"Mme la présidente. La parole est à M. Denais. tion. Les congés de longue durée prévus par l'article 93 de laj ; M. Joseph Denais. J'entends bien que M. le secrétaire d'Etat loi du 19 octobre 1946 sont accordes par le ministre compéten| riaux finances a choisi l'hypothèse la plus favorable au fisc. 11 après avis du -comité médical. Ce comité se prononce au vu] âdmet, en effet, que les actionnaires ont accepté d'être payés d'un dossier établi conformément aux dispositions de l'an *en bons de caisse. Ce n'est pas le cas le plus général. itiele 15 du décret du 5 août 1942, dossier qui doit contenM La société qui décide, au lieu de verser un dividende, de dis^ notamment un certificat d'un médecin spécialiste agréé par/ ^ibuer des bons de caisse qui seront »payés plus tard, ne donne' l'administration. pas en réalité, aux ayants droit la contre-valeur du dividende Ces congés sont accordés par tranches successives, la durée qu'ils auraient dû percevoir. ide chacune d'elles ne pouvant être inférieure à trois mois C'est l'aveu d'une difficulté de trésorerie, d'une difficulté qui ni supérieure à six mois, comme le prévoit d'ailleurs l'ar- 'mourra se prolonger. C'est la reconnaissance d'une créance de Jicle 18 du décret susvisé. actionnaire sur la société. Mais, cette créance, que vaut-elle 2 , S'agLssant non plus d'un dividende, mais d'une créance repré- - Il est évident que le sens de l'article et la logique de notri sentative, celle-ci dont la valeur est aléatoire ne met pas les texte veulent que la rédaction soit la suivante: ayants droit en possession d'un revenu quelconque. Comment « Les sursitaires ayant résilié leur sursis avant le 31 octours peut-on lui appliquer la taxe proportionnelle? seront incorporés lors cle l'appel cle la deuxième fraction prévu Le principe qui a présidé à l'institution do l'impôt sur le au paragraphe 1°, alinéa b, et au paragraphe 2° alinéa b, da devenu, le texte même prévoient que l'impôt doit être perçu présent "article. » sur les sommes que le contribuable a eues à sa disposi lion. Òn Le Conseil de la République a adapté conformes les arti* ne peut pas prétendre que le contribuable a un revenu à sa dis- cles A bis et 5. C'est à l'article 6 que des modification^ plus position lorsqu'il a reçu en tout et pour tout un morceau de substantielles ont été proposées. papier lui donnant le droit, si un jour la société revient à for- Tout d'abord, le Conseil de la République n'a pas voulu tune meilleure, d'encaisser quelque argent, c'est-à-dire une admettre, comme le Gouvernement et nous-mêmes ies propos valeur non déterminée, de façon certaine, absolue et incommu- sitions, que les jeune? gens »classés bons pour le service auxi- table. liaire par les conseils de révision lussent exemples d'office. 3 Par conséquent, le fisc ne peut pas, à mon sens, prétendre propose qu'ils ne le soient que sur leur demande. percevoir la taxe proportionnelle. Il n'apparaît pas utile à îa commission de la défense nationale Je le crois-d'autant moins qu'une complication se pro- de suivre le Conseil de la République sur ce point. duirait : Vous avez voulu introduire dans la loi cette notion que les En effet, les besoins du contingent étant fixés par l'état-majoi bénéfices non distribués sont (passibles de la taxe de 10 p. 100. général de l'armée, nous avons dit ici mémo la semaine der* Si vous considérez les bons de caisse comme un dividende nière qu'il importait que les jeunes appelés sous les dra- réel, frapper ez-vous également ce dividende, puisqu'il n'est peaux soient absolument sains' physiquement et qu'il était inutile, étant donné la modicité de nos ressources actuelles pas distribué, d'un impôt de 10 p. 100 ? En ce cas, vous per- et des crédits mis à la disposition de l'armée, de surcharger cevriez à 3a fois 10 p. 100 parce que ce n'est pas un clividenda les unités d'éléments de moindre valeur. distribué, et 18 p. 100 sous prétexte que, tout de même, les ayants droit ont une créance. C'est pourquoi la commission de la défense nationale vous *Je crois que nous sortons complètement des règles fonda- proposera de rétablir sur ce point son texte primitif, à savoir mentale? de l'impôt sur le revenu. C'est pourquoi je vous que les jeunes gens classés bons pour le service auxiliaire demande, sans exiger une réponse immédiate que vous ne seront exemptés d'office. pourriez peut-être pas me donner, d'examiner la question et Aussi seront d'ailleurs éliminées un certain nombre de pape» de ne pas improviser une réponse qui, étant donné votre ingé- rasseries inutiles et une discrimination entre ceux qui auront niosité bien connue, escamoterait momentanénfent la difficulté fait une demande et ceux qui n'en auront pas fait parce que- •et n'assurerait pas un règlement équitable d'une situation sur dans le cas le plus générai, ils n'auront pas été informés a laquelle il convient que vous vous arrêtiez. temps. Mme îa présidente. La parole est à M. le secrétaire d'Etat aux L'Assemblée nationale avait indiqué que sciaient exempté* finances. d'office les hommes classés bons pour le service auxiliaire par le conseil de revision « ou lors cle la visite d'incorporation ». M, le secrétaire d'Etat aux finances. Je présenterai une simple Le Conseil de la République a supprimé la fin de ce para- (observation à M. Demis. graphe; il - veut que l'exemption porte seulement sur les Il est impo6siblc de soutenir qu'il peut y avoir souscription hommes classés bons pour le service auxiliaire par les conseils 'de bons de caisse s'il n'y a pas contrat passé entre le souscrip- de revision. teur et li société. Il y a donc distribution et, par conséquent, Le Gouvernement a fait savoir, ce qui me paraît juste, qu'en perception de l'impôt, non pas, évidemment, de l'impôt sur les acceptant la rédaction primitive de l'Assemblée nationale, nous bénéfices non distribués, puisqu'il y a distribution. priverions l'année d'environ 10.000 à 12.000 jeunes gens qui Ce contrat résulte ou des statuts, ou de la décision de nous seront fort utiles pour compléter de nouveau nos "effectifs* l'Assemblée, ou de tout autre acte juridique. D'autre part, si des jeunes gens sont reconnus moins aptes Je persiste donc à considérer que la question posée par physiquement lors de la visite d'incorporation, la commission il. Denais doit être résolue comme je l'ai indiqué. médicale aura le loisir de les ajourner et, par conséquent, US ne seront pas définitivement perdus pour le service actif. Repert d'une question. La commission de la défense nationale, faisant droit à la requête du Gouvernement, vous demandera donc d'adopter* Mme îa présidente. L'ordre du jour appellerait la question sur ce point, le texte voté par le Conseil de la République. 'de M. Roger Duveau à M. le ministre de la France d'outre-mer, Le Conseil de la République a proposé ensuite une modi- mais, en l'absence de M. le miirsti e, la question est reportée fication, si j'ose dire grammaticale, de ta rédaction. Au lieu d'office, conformément au quatrième alinéa de l'article 96 du du texte « les fils aines de veuves non remariées », et, plu* règlement; à l'ordre du jour de la séance de vendredi pro- bas, « les fils aînés d'une famille comptant sept enfants vivants chain, ou morts pour la Fiance », le Conseil de la République préfère les formules: « les aînés ries fils de veuves non remariées » _ 4 _ et « les aînés des fils d'une famille comptant sept enfant! APPEL SOUS LES DE AFE AUX EN 1950 vivants ou morts pour la France ». Cette modification grammaticale ne paraît pas heureuse car* Discussion, en deuxième lecture, d'un projet de loi. par exemple, exempter les fils' aînés d'une famille de sept enfants signifie qu'il faut prendre en considération non pas Mme la présidente. L'ordre du jour appelle la discussion, en seulement les garçon*, mais aussi les filles. Voilà pourquoi deuxième lecture, du projet de loi concernant l'appel en 1950 votre commission de la défense nationale vous prie de revenir âes jeunes gens sous les drapeaux (n° 9562). à sa rédaction qui lui parait à la fois plus claire et plus logique« La parole est à M. André Monteil, rapporteur de la commis- Le Conseil de la République avait supprimé l'adjonction qui sion ae la défense nationale. avait été décidée par noire Assemblée à la suite d'un amen- M. Attiré-François Mcnteil, rapporteur. Mesdames, messieurs, dement proposé par un de nos collègues communistes, je crois. ines explications seront d'autant plus brèves qu'il importe que Vous vous souvenez qu'à l'alinéa b nous avions prévu que la loi d'appel en 19o0 des jeunes gens sous les drapeaux soit seraient exemptés sur leur demande « les fils aînés de veuves immédiatement promulguée, puisque le premier contingent doit non remariées, de femmes abandonnées pour lesquelles lai .être appelé dans la seconde quinzaine d'avril. preuve de l'abandon résultera ' d'un jugement condamnant le Le Conseil cle la République a apporté un certain nombre de mari pour abandon de famille ». Et nous avions ajouté : « ou. modifications au texte voté" en première lecture par l'Assemblée de filles-mères abandonnées ». nationale. La commission de la défense nationale s'est réunie Le Gouvernement nous a produit des chiffres qui paraissent ce matin et a retenu certaines des observations formulées par peu conformes à une bonne interprétation des statistiques. le Conseil de la République, tout en maintenant, sur d'autres On nous dit que l'adoption de cet amendement priverait 1| points, son texte primitif. recrutement de 8.000 jeunes gens. Voici les modifications proposées par le Conseil de la Répu- blique : M. Pierre Métayer. C'est exagéré. A l'article A a été opérée une modification de pure forme 'qui corrige heureusement une erreur de rédaction du texte M. ïe rapporteur, .le ne rpeux croire que dans les années 1929 gouveio emental. et 1930 il y ait eu 8.000 filles-mères — 8.000 pèchcrc^is, comme L'article 4 de ce texte disposait, in fine: me le souille M. Villon qui parle en l'occurrence un langage « Les sursitaires ayant résilié leur sursis avant le ni ocfofbre Ihéologiquc — seront incorporés lors de l'appel de la deuxième traction prévu au paragraphe 2° du présent article. » M. Jean Chariot. Je proteste contre ce terme.- M. le rapporteur, ...ayant plusieurs enfants, car rions précisons « Les sursitaires ayant résilié leur sursis avant le 31 octo- jâe nouveau — et le Gouvernement devra le faire dans ses cir- bre seront incorporés lors de l'appel de la deuxième fraction o culaires d'application — que lorsque nous parlons de fils aînée, prévu au paragraphe I , alinéa b, et au paragraphe 2°, alinéa bt jeela implique qu'il y a au moins deux enfants. du présent article. » Nous contestons donc absolument que la disposition repoussée >ar le Conseil de la République concerne 8.000 jeunes gens et Personne ne demande la parole ?... Îa commission de la défense nationale vous demande dans un Je mets aux voix l'article 4 ainei rédigé. but de justice, je dirais même de charité, de conserver 3e texte voté en première lecture et de rédiger ainsi la fin du para- (L'article 4, ainsi rédigé, mis aux voix, est adopté A, graphe : « ou de filles-mères abandonnées ». A un alinéa suivant concernant les familles de sept enfants et [Article 6.] plus, le Conseil de la République a fait une adjonction. Nous avions prévu que seraient exemptés, sur leur demande, Mme la présidente. La commission propose, pour l'article 6, « les fils aînés d'une famille comptant sept enfants vivants ou la nouvelle rédaction suivante résultant de l'adoption partielle morts pour la- France ». du texte amendé par le Conseil de la République. Le Conseil de la République nous prie d'accepter ce complé- Ce texte est ainsi conçu: ment: « ou victirrîes d'un accident mortel du travail ». « Art. 6. A titre exceptionnel, seront dispensés en 1950 de Je crois que nous pouvons accepter, sans danger pour le leurs obligations de service actif: volume de nos effectifs, l'amendement ainsi apporté à l'article 6 par le Conseil de la République. « a) D'office: M. Fernand Bouxom. Très bien. « Les hommes classés « bons pour le service auxiliaire 3 par les conseils de revision; M. le rapporteur. Enf;n, le Conseil de la République a sup- « b) Sur leur demande: primé l'article 10 nouveau que notre Assemblée avait voté pour prémunir les jeunes gens contre une manœuvre, malheureu- « Les pères de famille; sement fréquente, il faut le dire, des employeurs, qui consiste « Les fils aînés de veuves non remariées, de femmes aban- & considérer que le service militaire rompt le contrat de travail. données pour lesquelles la preuve de l'abandon résultera d'un jugement condamnant le mari pour abandon de famille, ou de Selon le Conseil de la République, notre article 10 nouveau est inutile, parce qu'il fait double emploi avec une disposition filles-mères abandonnées ; de la loi n° 49-1092 du 2 août 1949, beaucoup plus explicite en « Les aînés d'orphelins de père et de mère ; la matière. « Les lils aînés d'une famille comptant sept enfants vivants ou morts pour la France ou victimes d'un accident mortel du Quand une chose est juste, mieux vaut la répéter deux fois. travail ; Cet article 10 nouveau n'est pas une référence à une autre « Les fils puînés d'une des familles visées aux trois alineas loi; il a pour but d'inclure la disposition particulière qu'il précédents dont aucun frère plus âgé n'a bénéficié d'une dis-, »contient dans le texte même de la loi qui fixe le recrutement pense de service au titre de fils aîné. de la classe 1950, ce qui obligera les employeurs à ne point considérer le service militaire actif comme" un élément de « Un décret, diffusé un mois avant l'appel de chafcune des rupture du contrat de travail. fractions du contingent, fixera la liste des pièces justificatives à joindre aux demandes de dispense ainsi que la date limite Les choses vont peut-être sans les dire; elles iront bien pour leur dépôt. mieux en les disant. « Les militaires remplissant actuellement les conditions Voilà pourquoi, malgré l'avis du Conseil de la République, indiquées ci-dessus, qui n'ont pas de frères puînés susceptibles fje vous demande de rétablir l'article 10 nouveau voté en de bénéficier de la dispense de service militaire, seront libérés première lecture par notre Assemblée. fin avril 1950. » C'est sous le bénéfice de ces observations qu'au nom de la La parole est à M. le • secrétaire d'Etat à la présidence du Commission de la défense nationale je vous demande d'adopter l'ensemble tel que je viens de vous le présenter. conseil. M. Robert Prigent, secrétaire d'Etat à la présidence du Mme la présidente. Personne ne demande la parole dans la (discussion générale ?.. conseil Le Gouvernement demande à l'Assemblée nationale de bien vouloir adopter la rédaction du Conseil de la République, Je consulte l'Assemblée sur le passage à la discussion des concernant l'exemption, sur leur demande, des fils aînés de Articles. veuve non remariées, dès femmes abandonnées pour lesquelles !L'Assemblée, consultée, décide de passer à la discussion des la preuve de l'abandon résultera d'un jugement condamnant le articles.) mari pour abandon de famille, rédaction où étaient supprimés les mots finaux: « ou de filles-mères abandonnées », qui figu- Mme la présidente. Je vais appeler l'Assemblée à se pronon- raient clans le texte voté par l'Assemblée nationale. cer sur les conclusions de la commission portant sur les arti- Ce sujet ne prête pas à ironie. Cependant, nous ne pouvons cles amendés par le Conseil de la République. pas envisager de donner dans le cas présent un avantage excep- tionnel aux fils aînés de filles-mères abandonnées, alors que, [Article 4.] par exemple, le fils d'une personne dont le mari serait malade ou dans l'incapacité de travailler et n'ayant que deux ou trois Mme la présidente. La commission propose, pour l'article 4, enfants ne serait pas dispensé. Ce serait faire une exception S'accepter le texte amendé par le Conseil de la République. d'un caractère particulier. Ce texte est ainsi conçu : Au sujet du nombre des intéressés, je fais remarquer à M. le rapporteur que c'est l'institut national de statistiques qui a « Art. 4. — Les jeunes gens appelés sous les drapeaux communiqué celle que j'ai fournie à la commission et qui ne fcn 1950 seront convoqués dans les conditions suivante« : peut pas être interprétée. « 1° Dans l'armée de terre : Il ne s'agit pas ici d'une statistique économique; il s'agit du « En deux fractions, à savoir: nombre de garçons de vingt ans dont la naissance est dite « a) Au cours de la deuxième quinzaine d'avril, les jeunes illégitime. Ce nombre est de 25.000 d'après les recensements. ¡gens nés du 1er novembre 1929 au 30 avril 1930 inclusive- Parmi ces garçons, 13.000 ne sont ni fils aîné, ni fils unique* ment; ni élevé par la mère seule. « b) Au cours de la deuxième quinzaine d'octobre, les jeunes M. Pierre Métayer. Cela prouve que les statistiques sont une ens nés du 1er mai 1930 au 30 novembre 1930 inclus et, forme du mensonge. fventuellement, ceux nés du 1er décembre au 31 décembre 1930 M. le secrétaire d'Etat à la présidence du conseil. Non, pas inclus ; celle-là. C'est une constatation de fait et non pas une interpré- « 2° Dans les armées de l'air et de mer: tation. « a) A partir du 15 avril 1950, les jeunes gens nés du L'interprétation sur des pourcentages ou sur des données 1er novembre 1929 au 30 avril 1930 inclusivement; fluctuantes peut en effet, quelquefois, faire naître des doutes, « b) A partir du 15 octobre 1950, les jeunes gens nés du mais lorsqu'il ne s'agit que de dénombrer arithmétiquement Éler mai 1930 au 30 novembre 1930 inclus et, éventuellement, des personnes se trouvant dans un cas déterminé, il n'y a pas ceux nés du 1er décembre au 31 décembre 1930 inclue. d'interprétation, il n'y a que des chiffres. « Afin de tenir compte des besoins particuliers de l'air et de A l'heure actuelle, 5.000 de ces jeunes gens de vingt ans sur Sa marine, ces armées sont autorisées à échelonner les convo- les 25.000 cilés sont déjà, ou liés volontairement au service, cations sous les drapeaux et à procéder, à partir d'octobre 1950, ou dans des conditions physiques qui les empêchent d'être & des incorporations trimestrielles., incorporés. C'est donc bien 7.000 jeunes gens, sur le contingent dont M. Paul Biilat. Mesdames, messieurs, nous vous demandons! nous envisageons J'appel, qui pourraient être dispensés du ser- de reprendre le texte que vous avez voté en première lecture^ vice sur leur demande. s'agissant de l'alinéa qui a trait aux hommes classés « bon» Pour compléter cette argumentation que je développe si ¡pour le service auxiliaire ». } maladroitement, je reprendrai ce que disait M. Ramadier l'année En première lecture, l'Assemblée nationale avait adopté la dernière, dans dé pareilles circonstances: rédaction suivante: i « Sans vouloir être un défenseur excessif des droits de la a A titre exceptionnel, seront dispensés en 1950 de leurs famille, je ne voudrais tout de même pas qu'il suffise qu'il y obligations de service actif: ait un faux ménage, un divorce ou une séparation de corps « a) D'office: pour qu'aussitôt tous les bienfaits se rabattent sur les inté- « Les hommes classés « bons pour le service auxiliaire » pas ressés. L'égalité pour les enfants naturels est une prétention les conseils de revision, ou lors de la visite d'incorporation ». légitime. Mais il ne faut pas renverser les situations; il y aurait Le Conseil de la République a jugé bon de supprimer le$ là' quelque exagération. » mots: « ou lors de la visite d'incorporation ». Nous demandons Voilà pourquoi je demande à l'Assemblée, pour le paragraphe la reprise de ces mots, parce que nous estimons qu'il ne peuï en cause, de bien vouloir reprendre le texte du Conseil de la pas y avoir deux poids et deux mesures. République. Si*nous suivions le Conseil de la République, les jeunes genà J'ajoute qu'il sera toujours difficile de déterminer le cas où classés dans le service auxiliaire par les "conseils de révisions une fille-mère sera véritablement abandonnée, étant donné qu'il seraient dispensés du service militaire. Par contre, ceux qui n'existe pas de jurisprudence ou de texte juridique permettant seraient placés dans la même catégorie par les commissions da de définir cette situation. Les enfants qui devront prouver que réforme, à leur incorporation, devraient accomplir leur temps*' leur mère est ainsi abandonnée devront effectuer des Cela n'est ni logique ni équitable. démarches souvent désagréables. Les services de rencense- Les conseils de revision classent « bons pour le service auxiv ment pourront contester les ressources directes ou indirectes liaire » les jeunes gens qui présentent une déficience physique' des personnes en cause. ne paraissant pas devoir se modifier, bien que cette déi'icienc» Il y a là, en perspective, des difficultés d'application qui ne constitue ni un cas d'exemption définitive ni un cas da, nous sont une raison supplémentaire de demander à l'Assemblée réforme. S'ils estiment qu'il peut être remédié à la déficience' de reprendre le texte du Conseil de la République. dans les mois à venir, ils prononcent un ajournement et 16^ jeune homme se représente l'année suivante. Cette méthodéf Mme la présidente. Monsieur le secrétaire d'Etat, l'Assemblée permet de récupérer pour le service actif des hommes qui nef a été très intéressée par vos observations. Je crois toutefois pouvaient recevoir d'affectation au moment de l'appel de leui2 devoir vous signaler que vous ne sauriez proposer d'amende- classe. jnent au texte en discussion. A la visite d'incorporation, la commission de réforme doil M. Emile Hugues. Je le prends à mon compte. pouvoir procéder de la même façon. D'ailleurs elle le fait. Si certains jeunes hommes appelés présentent une déficience iugéel Mme la présidente. La parole est à M. le rapporteur. temporaire, mais à laquelle il peut être remédié en quelque^ M. le rapporteur. M. le secrétaire d'Etat sait que, comme lui, mois, Aa commission prononce l'ajournement, tout comme le( je suis un chaud partisan de la défense des familles légitimes. conseil de revision. Si elle juge qiie la déficience physique na( Toutefois, je n'ai pas été convaincu par ses arguments. peut permettre d'accomplir réellement un service normal, les( intéressés ne pouvant participer à l'entraînement et au manie-* En effet, monsieur le secrétaire d'Etat, dans l'esprit de la ment d'armes, elle les classe bons pour le service auxiliaire. commission de la défense nationale unanime, il a été question uniquement d'assimiler le cas des veuves non remariées et Mieux vaut, dès lors, les renvoyer dans leurs foyers, touf celui des filles-mères abandonnées. comme les jeunes gens classés de la même façon par le$ Je m'excuse de dire des choses qui pourraient paraître conseils de revision. désagréables à certains, mais je fais remarquer à M. le secré- On ne peut concevoir l'appel sous les drapeaux de jeunes taire d'Etat que les fils aînés de veuves non remariées, mais gens destinés uniquement à faire des « cuistots » de popotes, deâf vivant en concubinage, bénéficieraient d'avantages qui seraient balayeurs de bureaux ou de cours de quartier, pas plus quç retirés aux fils aînés de filles-mères abandonnées et ayant des « tampons » d'officiers. seules la charge d'entretenir leurs enfants. On appelle les jeunes gens sous les drapeaux four leur, apprendre le maniement des armes. Dans ces conditions, le pro-i Mme Madeleine Braun. Très bien! blême est le même pour tous les jeunes gens classés « bons poui; M. le rapporteur. Si l'on se place dans le domaine de l'injus- le service auxiliaire », qu'ils le soient par les commissions dq réforme ou par les conseils de revision. La même mesure doit tice, vous voyez qu'on peut en faire surgir dans un cas comme x dans l'autre. donc s'appliquer dans les deux cas. C'est pourquoi, je le répète, nous demandons le rétablisse* ment du texte voté par l'Assemblée en première lecture et qu| impliquait le renvoi dans leurs foyers des jeunes gens classât avec prudence. « bons pour le service auxiliaire » 'lors de là visite d'incorpora* Je ne pensais pas que le nombre des naissances illégitimes tion. (Applaudissements à Vextrême gauche.) ait été aussi grand en France au cours des années 1929 et 1930. Mme la présidente. La parole est à M. le président de la cou*» M. le secrétaire d'Etat à la présidence du conseil. Ce sont les mission. services du recensement qui nous ont fourni les chiffres. M. Pierre MonteI, président de la commission. Mes chers collè- M. le rapporteur. Mais, monsieur le secrétaire d'Etat, l'an gues, nous pensons, après examen, que le Conseil de la Répui dernier, s'agissant de la loi d'appel sous les drapeaux, les blique a été bien inspiré en proposant que ne fassent pas di mêmes services, procédant avec la même rigoureuse exactitude service militaire actif les seuls jeunes gens classés « bonaj mathématique, avaient commis une erreur de 25.000 à 30.000 pour le service auxiliaire » par les conseils de revision. unités sur l'appréciation du contingent. Ce qui m'autorise à être Autrefois, les jeunes gens ainsi classés étaient tous appelés un peu sceptique quant à la valeur absolue des chiffres que les pour effectuer certains services spéciaux, comme les services services vous fournissent. de bi ireau, pour être aussi « tampons » d'officiers — je mé En tout cas, je fais remarquer à l'Assemblée qu'il ne fau- permets toutefois d'indiquer à M. Billat qu'il n'y a plus de drait pas compter sur nous, sur moi en particulier, pour « tampons » d'officiers — pour balayer éventuellement lesj iriver l'armée des recrues qui lui sont indispensables. Mais cours des casernes. Je pense qu'il n'est pas nécessaire que le$ Íe Gouvernement possède, avec l'article 2 de cette loi, une cours des casernes soient particulièrement sales, je le dis sar*$ soupape qui lui permet de compléter éventuellement les effec- passions. (Sourires.) tifs. Cet article, en effet, dispose: Il faut éviter que les jeunes gens qui, n'ayant pas répondu S « Le Gouvernement, est également autorisé à appeler sous la convocation du conseil de revision, se présenteraient ensuit^ les drapeaux, éventuellement, après avis du comité de défense à la visite d'incorporation bénéficient d'une sorte de primei nationale, par décret pris en conseil des ministres, les jeunes (Interruptions à l'extrême gauche.) gens nés du 1er décembre au 31 décembre 1930 inclus. » Tous les jeunes gens qui ne se présentent pas devant M Vous voyez donc que vous avez une marge de sécurité beau- conseil de revision sont classés bons pour le service. coup plus importante, si le besoin s'en fait sentir. Sous le bénéfice de ces trois observations, je demande à Lors de la visite d'incorporation, il est incontestable qu'oa l'Assemblée de ne pas prolonger la discussion sur ce point et doit avoir la possibilité d'affecter un certain nombre de jeunes de bien vouloir adopter la rédaction qu'elle avait déjà votée gens du service auxiliaire à des travaux de bureau ou autres, en première lecture. en général peu pénibles. Perdre sur le contingent quelque. 12.000 hommes du fait de la visite d'incorporation ne nous Mme la présidente. La parole est à M. Billat, paraît pas acceptable. C'est pourquoi en toute bonne loi, ce matin, la commission M. le secrétaire d'Etat à la présidence du conseil. Avec ide la défense nationale, revenant sur son texte primitif, a l'accord du Gouvernement. accepté la proposition du Conseil de la République. M. Robert Bétolaud. Je demande la parole, pour répondre C'est donc le texte du Conseil de la République que nous vous à M. le rapporteur, propospns d'adopter sur ce point. Mme la présidente. La parole est à M. Bétolaud, pour répondre lime la présidente. M. Emile Hugues a déposé un amende- à la commission. ment tendant à reprendre, pour le quatrième alinéa de l'arti- cle 6, le texte adopté par le Conseil de la République. M. Robert Bétolaud. Je confesse que ce débat ne me paraît La parole est à M. Hugues. pas se présenter dans des conditions particulières de clarté. On prétend improviser des définitions juridiques dont nous M. Émiie Hugues. Je ne crois pas avoir beaucoup d'explica- aimerions saisir la portée. tions à ajouter à celles qui ont été données par M. le secrétaire Si j'ai bien compris, il s'agit d'exempter du service militaire îà'Etat à la présidence du conseil en faveur de la reprise du les enfants des filles-mères abandonnées. (Interruptions à Vex- îexte du Conseil de la République. trême gauche.) Je demande simplement à l'Assemblée de vouloir bien adopter mon amendement, estimant que le texte du Conseil de la Répu- M. Alfred Malleret-Joinville. Mais non! blique, dans les circonstances présentes, est de nature à sauve- M. le rapporteur. Si vous aviez assisté au début du débat, garder les intérêts de l'armée. vous auriez certainement compris. Mme la présidente. La parole est à M. Triboulet. M. Robert Bétolaud. Eh bien ! Je demande que M. le président de la commission ou M. le rapporteur explique clairement aux . M. Raymond Triboulet. «Comme l'a fait M. le président de la infirmes de l'intelligence, dont je suis, ce dont il s'agit. (Très ^commission, j'interviens contre l'amendement relatif aux jeunes bien! très bien! à droite. — Mouvements divers.) gens classés dans le service auxiliaire. La commission de la défense nationale a bien voulu me suivre, ce matin, lorsque M. le secrétaire d'Etat à la présidence du conseil. Je demande ¡j'ai présenté quelques observations à ce sujet. la parole. Le chiffre approximatif de 10.000 à 12.000 conscrits intéressés, ¡qui a été fourni par le ministère de la défense nationale, pourra Mme la présidente. La parole est à M. le secrétaire d'Etat à la létonner certains d'entre vous. A vrai dire, je le crois vraisem- présidence du conseil. blable. Je crois même que si l'on reprenait la première rédac- M. le secrétaire d'Etat à la présidence du conseil. Puisque tion de l'Assemblée nationale, on aboutirait vite à des chiffres M. Hugues a bien voulu déposer un amendement tendant à très supérieurs, et croissant d'armée en année. reprendre le texte du Conseil de la République, je demande à Car il faut se mettre dans le cas pratique d'une visite d'incor- l'Assemblée de se rallier à sa proposition, qui vise à écarter poration. Vous avez là un médecin militaire qui est très mal de l'exemption de service les fils aînés des filles-mères aban- outillé, la plupart du temps, pour une visite médicale sérieuse données, exemption prévue dans le texte précédemment adopté et complète, et qui, de plus, est forcément impressionné par le par l'Assemblée nationale. ¿ait que, s'il accepte un malade, il peut être ensuite amené La rédaction du Conseil de la République me paraît plus à imposer à l'Etat le versement d'une pension si la maladie claire. Elle évite des interprétations compliquées dans des situa- 6'aggrave au cours du service. tions non définies juridiquement. En outre, elle permet l'appel C'est pourquoi les médecins militaires, lors des visites d'incor- sous les drapeaux d'un certain nombre de jeunes gens qui »oration, se montrent d'ordinaire particulièrement conciliants compléteront heureusement le contingent. {orsqu'on leur présente des certificats médicaux ou excipe d'un mauvais état de santé qu'ils peuvent difficilement contrôler. M. -Robert Bétolaud. Voilà, au moins, qui est clair î Dans les circonstances actuelles, le fait d'être classé dans le Mme la présidente. Je mets aux voix l'amendement de service auxiliaire n'entraîne que l'accomplissement d'un service M. Hugues, accepté par le Gouvernement. 'diminué et non pas le renvoi dans les foyers. Or, vous le savez, mes chers collègues,,et je ne le dis pas" pour faire injure aux {Une épreuve à main levée est déclarée douteuse par le jeunes appelés, toute une série de malins viennent dire au bureau.) major: j'éprouve des douleurs, j'ai les pieds plats, j'ai des malaises. Ils essaient ainsi de se faire classer dans le service M. Robert Bétolaud. Je demande le scrutin. Auxiliaire, afin de n'accomplir que des besognes moins difficiles, Mme la présidente. On demande le scrutin. Il est de droit. moins pénibles. Nous avons tous vu, au régiment, quelques- uns de ces gaillards qui, classés dans le service auxiliaire, au Le scrutin est ouvert. bout de quelques mois se révélaient aussi bien portants que les {Les votes sont recueillis.) autres, sinon mieux. On s'apercevait alors qu'ils avaient usé Î'un subterfuge. Mme la présidente. Personne ne demande plus à voter Si, demain, le fait d'être classé « bon pour le service auxi- Le scrutin est clos. liaire », lors de la visite d'incorporation, devait entraîner le (MM. les secrétaires font le dépouillement des votes.) renvoi dans les foyers, vous auriez fatalement beaucoup plus de jeunes appelés qui essaieraient d'obtenir ce classement. Leur Mme la présidente. Voici le résultat du dépouillement du nombre croîtrait d'année en année. scrutin : C'est pourquoi je demande à l'Assemblée de reprendre le texte du Conseil de la République, c'est-à-dire de ne pas per- Nombre des votants 570 mettre que les jeunes gens classés « bons pour le service Majorité absolue 280 auxiliaire », lors de la visite d'incorporation, soient dispensés de service militaire. Pour l'adoption • 272 Contre 298 Mme la présidente. Je vais mettre aux voix l'amendement de M. Emile Hugues. L'Assemblée nationale n'a pas adopté. M. le rapporteur. L'amendement de M. Emile Hugues vise le M. Billat a déposé un amendement tendant à reprendre, pour cas des fils aînés des filles-mères abandonnées. Ne convient-il le (paragraphe a) de l'article 6, le texte voté en première lecture par l'Assemblée nationale. pas de mettre d'abord aux voix l'amendement de M. Billat ? Ce texte est ainsi conçu: Mme la présidente. J'ai d'abord été saisie de l'amendement « a) D'office: de M. Emile Hugues. C'est ce texte qui est actuellement en « Les hommes classés « bons pour le service auxiliaiie » par discussion. les conseils de revision ou iors de la visite d'incorporation. » M. le rapporteur. Le problème se pose ainsi : le Conseil de la La parole est à M. Billat. République a supprimé la fin du quatrième alinéa de l'article 6, M. Paul Billat. J'ai déjà défendu mon amendement, madame ne voulant pas étendre le bénéfice de l'exemption de service la présidente, lorsque j'ai parlé sur l'article. aux fils aînés de filles-mères abandonnées. M. le rapporteur. La commission s'oppose à cet amendement M. Fernand Bouxom. Qu'est-ce qu'une fille mère qui n'est pour les raisons que j'ai déjà expliquées. pas abandonnée 1 M. le secrétaire d'Etat à la présidence du conseil. Le Gouver- nement est d'accord avec la commission. M. le rapporteur. M. Emile Hugues, partisan également de cette suppression, demande à l'Assemblée de reprendre le texte M. Raymond Triboulet. Madame la présidente, j'ai parlé, moi ¿u Conseil de la République.. aussi, contre l'amendement. Mme la présidente. Je mets aux voix l'amendement de M. le rapporteur suppléant. ... d'une telle décision. M. Biilat, repoussé par la commission et par le Gouvernement. Il faut donc croire que cette question est (particulièrement (L'amendement, mis aux voix, n'est pas adopte.) complexe. De nouveaux projets ont été élaborés par certains de nos col-» Mme la présidente. Je mets aux voix l'article 6. lègues. Ceux-ci, se fondant sur le fait que l'on va remplacer (L'article 6, mis aux voix, est adopté.) les cartes grises au cours de l'année 1950 estiment que l'on pourrait profiter de cette circonstance pour imposer les déten- [.Article 10.] teurs de véhicules automobiles, l'impôt sur les cartes grises ne devant pas comporter les conséquences fâcheuses de la majo- Mme la présidente. La commission propose de rejeter la ration de la taxe à la production sur les transports routiers. suppression prononcée par le Conseil de la République et de reprendre le texte voté par l'Assemblée nationale en première La commission des finances a considéré que l'impôt sur les lecture. caries grises, s'il était appliqué à toutes les voitures automo- Ce texte est ainsi conçu: biles, véhicules servant aux transports publics, transports « Art. 10. — L'exécution du service militaire ne constitue, privés et voitures particulières, présenterait, lui aussi, de. en aucun cas, une rupture du contrat de travail. » fâcheux inconvénients. Je mets aux voix l'article 10. 11 ne faut pas oublier que le vote du budget est encore très: (L'article 10, mis aux voix, est adopté.) récent, que les assujettis aux divers impôts croient, à juste titre, connaître les charges qu'ils auront à supporter au cours Mme la présidente. Avant de mettre aux voix l'ensemble du de l'exercice 1950 et que l'établissement de nouvelles taxes projet de loi, j'indique à l'Assemblée que le Conseil de la constituerait pour de nombreux contribuables la plus désa-< République a émis son avis à la majorité absolue des membres gréable surprise. le composant. Dans ces conditions, la commission des finances a écarté les Je rappelle que, dans ce cas, l'article 20 in fine de la Consti- premiers textes qui lui furent proposés, en stipulant que le tution et l'article 59 in fine du règlement stipulent que, lorsque aroit de timbre sur les cartes grises ne devait pas frapper les L'Assemblée nationale s'est prononcée pour le rejet total ou détenteurs de véhicules privés. partiel des amendements du Conseil de la République, le vote »Depuis lors, d'autres textes ont été élaborés qui tenaient en seconde lecture de l'ensemble de la loi doit avoir lieu au compte de cette position très nette de la commission des scrutin public, à la majorité absolue des membres composant finances. L'un d'entre eux prévoyait que seuls seraient assu- l'Assemblée nationale. jettis les propriétaires de véhicules industriels, qu'il s'agisse Je mets aux voix, par scrutin, l'ensemble du projet de loi. de transporteurs publics ou de transporteurs privés. Le scrutin est ouvert. Mais, sur ce point aussi, la commission des finances a formulé (Les ,votes sont recueillis.) des réserves. Si nous avons souvent discuté de l'impôt sur les Mme la présidente. Personne ne demande plus à voter ?... transports, il y a encore, il faut le croire, quelque imprécision Le scrutin est clos. dans les esprits. (MM. les secrétaires font le dépouillement des votes.) Au mois de janvier, M. le ministre des finances déclarait que la rhajoration de la taxe à la production ne frapperait pas Mme la présidente. Voici le résultai du dépouillement du les transporteurs privés. Quelques semaines plus tard, interve- scrutin : nait une circulaire émanant de'la direction générale des impôts, Nombre des votants 598 aux termes de laquelle, dans de très nombreuses circonstances, les transporteurs privés, eux aussi, étaient atteints.. Majorité requise 311 Si donc on peut admettre de manière générale qu'un impôt Pour l'adoption 420 de substitution atteignant les transporteurs publics et les trans- Contre 178 porteurs privés n'imposera pas aux transporteurs privés des charges plus lourdes que ne le fait la majoration de la taxe à L'Assemblée nationale a adopté. la production, encore faut-il tenir compte d'un certain nombre de circonstances particulières. Voilà pourquoi la commission des finances a prévu que Je _ 5 — droit de timbre ne frapperait pas les véhicules industriels dont la charge utile , est inférieure à une tonne, ceux appartenant DROIT DE TIMBRE EXCEPTIONNEL POUR LES REGEPISSES aux artisans visés à l'article 23 du code des contributions DE DECLARATION D'AUTOMOBILES directes, quelle que soit l'importance du véhicule utilisé; elle a estimé, en outre, qu'il était normal que les transporteurs Suite de la discussion d'urgence d'une proposition de loi. publics soient frappés davantage que les transporteurs privés. Les décisions de la commission des finances paraissent équi- Mme la présidente. L'ordre du jour appelle la suite de la tables. On ne peut vraiment pas frapper d'un nouvel impôt 'discussion d'urgence de la proposition de loi de M. Jean Chariot de petits usagers, de petits artisans, des commerçants livrant et plusieurs de ses collègues tendant, dans le cadre de la loi à leur clientèle rurale. Il est logique de distinguer entre les de finances pour l'exercice 1950 (n° 50-135 du 31 janvier 1950), propriétaires de véhicules importants et les propriétaires de à substituer au premier alinéa de l'article 16 de ladite loi la véhicules moins importants. Il est également logique de distin- création d'un droit de timbre exceptionnel dont la perception guer entre les transporteurs publics et les transporteurs privés.- serait préalable au renouvellement des récépissés de déclaration Mais, après avoir voté un certain nombre d'amendements de véhicules automobiles, prévu à l'article 13 de la loi n° 48-1177 03 tenant compte des cas particuliers, nous nous sommes trouvés du 2i septembre 1918. (N 925G, 9391, 9178, 9505.) en face d'un déficit que l'on peut chiffrer à 4 milliards de Avant d'ouvrir la discussion, je dois faire connaître que j'ai francs environ: alors que le Gouvernement attendait une reçu un décret désignant, en qualité de commissaires du Gou- recette d'environ 9 milliards de francs, le texte de la commis- vernement, pour assister M. le ministre des finances et des sion des finances ne lui donne plus qu'une recette d'environ affaires économiques: 5 milliards de francs. M. Forestier, administrateur civil à la direction du budget; Je sais que. depuis lors, certains de nos collègues, en parti- M. Fichard, administrateur civil à la direction générale des culier M. Jean-Paul David, ont proposé un nouveau texte qui impôts. n'a pas été soumis à la commission des finances et dont l'appli- cation permettrait de trouver les 9 milliards de francs désirés Acte est donné de cette communication. par le Gouvernement. La parole est à M. Abelin, suppléant M. le rapporteur général Ce texte prévoit que les véhicules dont la charge utile est (le la commission des finances. égale ou supérieure à deux tonnes supporteront un droit de 920 francs par cheval-vapeur. Toutefois, pour les véhicules M. Pierre Abelin, suppléant M. le rapporteur général: Pour appartenant à des entreprises de transports publics de voya- la troisième fois, nous traitons, question importante, de l'impôt geurs ou de marchandises, le tarif serait porté à 1.G20 francs sur les transports publics, et nous sommes en présence de par cheval-vapeur. textes de substitution relatifs à cet impôt. Je ne sais pas si te texte de M. Jean-Paul David est parfait En effet, lorsque l'Assemblée nationale vota, en deuxième — la commission des finances n'a pas eu l'occasion d'en déli- lecture, la majoration de la taxe à la production sur les trans- bérer — mais je crois que nous sommes arrivés à une solution ports publics, il apparaissait au Gouvernement que cet impôt relativement équitable. ne présentait pas de lourds inconvénients. Elle ne donne pas satisfaction à tous, et je connais des L'Assemblée avant donc, sans empressement, donné suite à branches importantes de transporteurs privés qui protestent la proposition gouvernementale, le ministre des finances contre le nouveau texte soumis à l'Assemblée et même contre .S'aperçut — semble-t-il — des conséquences fâcheuses... les textes qui avaient été votés par la commission des finances M. Roger Dusseaulx. Désastreuses* et aui laissaient subsister un ^déficit de & milliards de franco Cependant, je crois qu'après avoir étudié minutieusement ce Cette taxe constitue en fait un impôt nouveau récupérable roblème et mis au point une disposition qui tient compte sur le consommateur. Ainsi, le total des taxes sur ie chiffre tes divers intérêts en cause il serait bon d'en terminer. d'affaires des transports routiers passerait dec 8 à 10 p. 100, Si l'on avait suivi jadis certains auteurs d'amendements, soit une augmentation de 11 p. 100, ce qui entraînerait incon- gui proposaient l'incorporation des droits dans la taxe sur les testablement une hausse du coût de Ja vie, d'autant plus que carburants'ou l'institution d'une taxe spéciale sur les pneuma- cette majoration de la 1axe sur les prestations de service ne tiques, nous n'aurions pas connu toutes ces difficultés, notam- lui confère pas le caractère de la taxe à la ¡production qui ne ment la gêne de voter un impôt trop lourd sur les transpor- peut être perçue qu'une seule fois, mais lui maintunt son leurs publics sans savoir exactement s'il atteignait les caractère de taxe qui doit être versée à l'occasion de chaque transporteurs privés et dans quelles conditions. opération, d'où une cascade de perceptions. Il y a là une mauvaise méthode de travail que la commis- Il serait prématuré de fixer, dès maintenant, l'augmentation sion des finances se permet de souligner. exacte du coût de la vie qui résulterait de la mise en applica- A force de vouloir chercher la perfection,-on en arrive à tion de la taxe-majorée aux transports routiers, mais il est froter des textes dont les conséquences ne sont pas celles à craindre que la perception de cette taxe ne produise un effet jftue le Gouvernement et le Parlement attendaient. de choc susceptible d'en traîner une hausse plus importante Je demande que la discussion soit la ptus ïbrève possible, et que celle qui ¡peut résulter des calculs des économistes. naturellement, que la commission soit suivie par une large Je ne crois pas exagérer en chiffrant cette hausse à un mini- fcnajorité de l'Assemblée nationale. (Applaudissements au mum de 2 à 3 p. 100 sur le prix des marchandises. Rentre.) Si l'on veut bien considérer que la dépense moyenne annuelle d'un ménage, pour sa nourriture et son entretien, est au moins Mme la préstente. La parole est .à M. Beauquier, rapporteur de 150.000 francs, c'est alors une augmentation de francs pour avis de la commission des moyens de communication et qui sera supportée par chaque ménage annuellement, car les §fu tourisme. entreprises de transports routiers ne peuvent pas, contrairement à ce que pensent certains, absorber cette hausse. M. Pierre Beauquier, rapporteur pour avis. Mesdames, mes- Par suite de la concurrence, la majeure partie d'entre elles sieurs, tout comme mon collègue et ami, M. Pierre Abclin, je travaillent à des taux inférieurs aux prix homologués par Serai extrêmement bref. l'administra lion. La plus grande partie des petites ' enUeprises La commission des moyens de communication et du tourisme n'arrivent pas à constituer les provisions nécessaires an ^nou- S examiné, dans sa séance de mardi, la proposition de loi qui vellement normal du matériel. Augmenter leurs difficulté, c'est îvous est soumise. Mais la commission des finances s'est réunie rendre impossible ce renouvellement, d'où une dimiuuinm des mercredi, et, aujourd'hui, M. Jean-Paul David a déposé des commandes de matériel chez les fournisseurs. Déjà, depuis que amendements à cette proposition. l'on a parlé de cette taxe, les commandes reçues par le- cons- Il n'est donc pas dans mon intention de parler du texte de la tructeurs de véhicules industriels n'ont cessé de sul\re une proposition. courbe descendante dangereuse. La question qui s'est posée pour nous était de 'savoir s'il était Certaines de nos usines, fabriquant uniquement du matériel rélerable, au lieu d'une taxe à la production, d'imposer un lourd, risquent de voir diminuer très sensiblement leur activité. troit de timbre unique et spécial, pour régler une fois pour Celles qui produisent, à la fois, des véhicules industrie»< et des Joutes le problème. voitures particulières, devant la mévente des premier-, seront Je puis vous dire, mes chers collègues, en toute connaissance amenées à reporter sur les secondes la totalité de leurs frais fcie cause, qu'il est préférable pour le développement des trans- généraux, provoquant ainsi une hausse des prix de revient et, ports routiers publics et privés en France d'avoir un droit spé- partant, des prix de vente des voitures particulicie<, sans cial et unique plutôt qu'une taxe à la production. oublier le chômage qui ne manquerait pas de se produire, non Par conséquent, quelles que soient les modalités qui lui seulement dans 1 industrie automobile, mais, par répc r T.¿.don, «eront soumises, la commission des moyens de communication dans les industries annexes, surtout dans la sidérurgie. $t du tourisme, dans sa .majorité, à l'exception du groupe com- Je crains fort que le Trésor ne perde alors !bcaucoup plus muniste qui est opposé à toute taxe, donne un avis favorable que les neuf milliards de francs qu'il espérait retirer le l'appli- Í, l'institution d'un droit de timbre. {Applaudissements au cation de la taxe, d'autant plus que ni la circulaire •t'.opUea- ?$ entre.) tien — qui, d'ailleurs, à mon humble avis, n'en avait p léga- Mme la présidente. Dans la discussion générale, la parole est à lement la possibilité — ni la loi n*ont prévu aucune «-vénéra, Chariot. lion pour les régies de transports qui vont subir un a resse- melât des dépenses que les collectivités sont déjà dans l'obliga- M. Jean Chariot. Mesdames., messieurs, la troisième lettre rec- tion de supporter. tificative au projet de loi de finances pour l'exercice 1950 conte- Pour la seule R. A. T. P., c'est plus d'un milliard une cette nait une disposition portant augmentation du taux de la taxe société devrait verser et, bien entendu, en fin de compte, nous *ur les prestations de service des transports routiers qu'elle retrouverions cette somme en sus du déficit que, déjà/la Trésor portait au taux cle la taxe à la production. comble actuellement. Il en sera de même pour les Actions Cette disposition qui, à plusieurs reprises, avait été repoussée filiales de transports routiers de la S. N. C. F., ainsi -tue pour par la commission des finances de notre Assemblée, n'a été les diverses régies départementales ou municipales.. tvotée qu'à une très faible majorité en première lecture, la Ainsi, nous retrouverons les mêmes résultats fmau vr-, En Question de confiance étant posée et le vote devenant alors stric- équilibrant le budget, on déséquilibrera en réalité le ha-or. tement politique. Telle est donc la situation devant laquelle nous nous t:\.uyons ' En deuxième lecture, la question de confiance étant à nou- placés. veau posée, la même faible majorité ne s'est retrouvée qu'à la Notre texte vous proposait d'aibolir cette augmentation de suite des déclarations de M. le ministre des finances qui. répon- la taxe sur les transports routiers, mais, en vertu de la loi dant- aux questions posées par plusieurs de nos collègues, des maxima, nous devions proposer, en remplacement, une »olamment par mon ami M. Marcel David, indiquait que le recette correspondante. gouvernement ne s'opposerait pas à ce que l'Assemblée rem- Nous avons donc demandé que l'échange des récépissés de daçât, soit par des dispositions nouvelles introduites dans la déclaration de véhicules automobiles, prévu à l'article 13 de la fpi des voies et moyens, soit même par le dépôt d'un texte loi n° 48-1477 du 24 septembre 1948, soit mis en application, Spécial, l'article incriminé. avec un taux au cheval-vapeur majoré en ce qui concerne les Ce sont ces considérations qui nous ont conduits, un certain véhicules industriels, le taux envisagé en 1948 pour les véhi- nombre de m'es collègues et moi-même, à déposer la propo- cules de tourisme étant maintenu. sition de loi n° 9250, Je veux tout d'abord remercier le Gouvernement d'avoir L'objection principale qui nous a été présentée était ïa sui- lenu sa promesse en acceptant la discussion d'urgence. vante: Pour enlever une charge aux transporteurs routiers, vous proposez une mesure qui élargit considérablement l'as- Permettez-moi cependant de vous exposer les motifs de la siette de l'impôt et atteint un nombre beaucoup plus impor- proposition n° 9256. tant de contribuables. En premier lieu, c'est la constatation des incidences fâcheuses sur la vie économique du pays qu'aurait l'application de la taxe En réalité, ce n'est pas aux transporteurs routiers que nous &u taux majoré aux transports routiers. voulons enlever la charge, mais bien, par suite de l'incidence Comme le rappelait mon collègue et ami M. Abelin, la circu- sur les prix, à l'ensemble des consommateurs. Nous appuvions laire d'application adressée par le ministère des finances précise notre proposition par les considérations suivantes: que cette taxe touche tous les transports publics, le camion- En premier lieu, répercussion sur les prix. Je vous en ai nage et les transports privés, puisque la taxe est perçue sur parlé. J'y reviendrai seulement pour rappeler que l'incidence ces derniers lorsque les industriels et les commerçants, ven- annuelle sur le coût de la vie serait en moyenne de 3.0DJ francs dant leur marchandise à un prix départ, se font rembourser d'augmentation pour chaque ménage. les frais de transport qu'ils effectuent avec leurs propres véhi- Or, c'est exactement le montant de la taxe qui aurait été cules. acquittée par un pjopriétahe de voiture de tourisme do 12 CY* Donc, pour lui, il n'y aurait pas de différence. En revanche, On comprend alors qu'avec ce « bon garçonnisme » des forts, un propriétaire d'une voiture de 10 CV, en payant 2.500 francs, avec cette élégance des gens qui détiennent le pouvoir et qui aurait gagné 500 francs dans l'opération. parfois dédaignent d'en user, M. le secrétaire d'Etat aux finan- Le propriétaire d'une 4 CV, en ne payant que 1.000 francs, ces nous ait dit: « Je ne sais pas si cette loi sera mise en aurait économisé 2.000 francs dans l'année. Enfin, les ménages application ». En réalité, c'est qu'il aurait peut-être quelque qui n'ont pas d'automobiles, et qui sont, hélas! trop nombreux, difficulté à le faire. auraient conservé un pouvoir d'achat annuel do 3.000 francs On nous dit aujourd'hui: Les propriétaires de voitures de plus élevé. tourisme et les propriétaires de véhicules utilitaires que leur Pour le propriétaire d'un véhicule automobile, je rappelle qualité de producteurs fiscaux ne plaçaient pas sous le coup de que le taux demandé était le même que celui qui a été voté 1 article 4 de la loi des maxima n'auront qu'à se réjouir aussi par cette Assemblée et qui figure dans la loi du 24 septembre puisque, en abrogeant l'article 13 de la loi du 24 septembre 1948. Cette loi, certes, n'a pas été mise en application jusqu'à 1948, on leur fait grâce d'une taxe qu'ils auraient de toute ce jour, mais ellt n'a pas non plus été abrogée. Nous craignons façon dû acquitter. qu'un décret accompagné d'une circulaire d'application ne la En fait, mesdames, messieurs, on ne leur fait grâce de rien. mette en vigueur et que les propriétaires de voitures particu- Aussi sommes-nous peu disposés à faire peser une nouvelle lières n'aient, dans le courant de cette même année, à sup- charge sur des contribuables qui, juqu'ici, n'étaient pas atteints porter, d'une part, les effets de la taxe sur les transports rou- par cette taxe, je veux parler de ceux qui, quoique n'étant pas tiers, d'autre part, la taxe prévue pour l'échange des cartes entrepreneurs de transports, sont propriétaires de véhicules grises par la loi n° 48-1477. utilitaires. Je pense aux agriculteurs, par exemple, qui peuvent En tout état de cause, la discussion qui s'institue aujourd'hui être propriétaires d'un véhicule utilitaire de plus d'une tonne. permettra de clarifier la situation sur ce point. C'est la raison pour laquelle, sous réserve que nous soient Tenant compte des observations présentées par les membres donnés des apaisements ou des explications d'une telle force de la commission des finances et que M. le rapporteur rappelait qu'ils puissent déterminer notre vote, nous sommes peu dis- il y a un instant, les auteurs de la proposition avaient rédigé posés à suivre et M. le secrétaire d'Etat aux finances et la un texte nouveau qui tendait à exonérer toutes les voiture» majorité de la commission dans la voie où ils veulent nous particulières. entraîner. (Applaudissements à droite.) C'est ce texte qui, modifié par la commission des finances, Mme la présidente. La parole est à M. le secrétaire d'Etat aux vient en discussion aujourd'hui et que je vous demande de bien finances. Vouloir adopter. (Applaudissements à gauche et au centre.) Mme la présidente. La parole est à M. Guy Petit. M. le secrétaire d'Etat aux finances. Au terme de cette discus- sion générale; je désire préciser la position du Gouvernement. M. Guy Petit. Mesdames, messieurs, les explications qui vien- Le Gouvernement, qui attend de la loi qui a été votée une nent de vous être fournies appellent encore quelques éclaircis- certaine recette, est disposé à accepter des dispositions diffé- sements. rentes si elles lui apportent la même recette. Dans le cas con- C'est, en quelque sorte, un marché qui vous est proposé. traire, il serait au regret de faire jouer l'article 1er de la loi des Des impôts nouveaux, auxquels une très grande partie de cette maxima. Assemblée s'était opposée, ont été adoptés à une très faible On a demandé, à plusieurs reprises, la suppression de l'impôt majorité. prévu par l'article 16 de la loi de finances et son remplacement Il s'agit maintenant — c'est du moins ce qui nous a été indi- par une taxe qui, ayant une assiette plus étendue, serait moins qué —- de mieux répartir le montant des recouvrements que le désagréable à ses assujettis. ministère des finances attendait de ces impôts nouveaux, de Le texte présenté par la commission des finance, édulcoré manière, nous a dit M. Chariot, que la répercussion sur le coût par un certain nombre d'amendements, n'apporte pas la recette de la vie, par exemple, se lasse moins sentir. attendue. Si donc il restait tel, le Gouvernement serait obligé L'opération nous a été présentée sous les couleurs les plus de lui opposer l'article 1er de la loi des maxima. C'est ce qu'a amènes. On nous a dit: Le Gouvernement disposait d'un texte voulu éviter M. Jean-Paul David en déposant des amendements qui lui permettait d'opérer des recouvrements fiscaux assez qui permettront à ce texte de satisfaire aux conditions impo- importants: l'article 13 de la loi du 24 septembre 1948. Inter- sées par l'article 1er en question et qui, par conséquent, le ren- rogé sur la mise en application de ce texte par certains dront recevable. membres de la commission des finances, M. le seertaire d'Etat Si ce texte est adopté par l'Assemblée dans la forme qui resul- aux finances, qui est, d'habitude — nous devons le reconnaître terà des amendements de M. David, il apportera au Gouverne- et nous lui rendons hommage à cet égard — la précision et ment la recette qui lui est nécessaire pour assurer l'équilibre la pertinence mêmes dans ses réponses, a été très évasif. du budget; dans ces conditions, le Gouvernement l'acceptera. M. Pierre Beauquier, rapporteur pour avis. C'est pour cela Si, au contraire. l'Assemblée rejette les amendements ou qu'il n'a pas voté cet article. adopte, par la suite, des dispositions qui diminueront la recette, h Gouvernement sera obligé de rejeter la substitution proposée. M. Guy Petit. Il s'est montré, je dois le dire, bon prince. En résumé, en ce qui concerne les cinq premiers articles de Chose inhabituelle, pour la première fois, depuis d'assez longues la proposition de loi, l'Assemblée décidera ce qu'elle voudra. années, nous avons entendu un ministre des finances noirs dire : Quand nous en serons à l'article 6 qui abroge l'impôt ancien « Oui, j'ai dans mon arsenal un texte susceptible de remplir pour le remplacer par les dispositions résultant des cinq pre- les caisses du Trésor. Ma foi, je ne sais pas si je l'appliquerai miers articles, nous verrons comment se présentera la situation. ou si je ne l'appliquerai pas ». (Sourires.) Si la recette qui en résultera est insuffisante, je serai obligé er M. Edgar Faure, secrétaire d'Etat aux finances. Si vous insis- d'opposer à l'article 6 l'article 1 de la loi des maxima. tez, monsieur Guy Petit, je me laisserai faire violence. (Ilires.) L'Assemblée aura donc à choisir. Je le répète, le Gouverne- Cela dépend de vous. ment ne fait pas d'objection à ce que, à un impôt qui a des inconvénients, comme d'ailleurs tous les impôts, on en subs- M. Guy Petit. A la vérité, je me suis demandé si le ministre titue un autre. des finances, si le Gouvernement n'avait pas quelque difficulté M. Guy Petit n'aime pas les impôts nouveaux. Mais il a une à appliquer ce texte. affection conservatrice, je ne dirai pas réactionnaire, pour les Je crois qu'il existe une difficulté, une difficulté de forme. impôts anciens, à telle enseigne que depuis un instant il me La refonte du texte exigerait en effet, non pas, comme on harcèle à l'effet de mettre en vigueur un impôt que nous a trop souvent l'habitude de le faire, une décision de l'exécutif, aurions oublié de percevoir. (Sourires-) c'est-à-dire un décret, un arrêté, une circulaire ou une note, C'est à voir, monsieur Petit. Sur ce point, comme sur tous mais une décision du législatif, c'est-à-dire une loi. les autres, vos suggestions sont toujours reçues par le Gou- Or, il y a.peu de chance, je crois, que le Parlement donne vernement avec un très grand intérêt et je vous félicite de vos satisfaction à la demande de M. le secrétaire d'Etat aux finances. nouvelles dispositions fiscales. (Sourires. — Exclamations sur En effet, la forme est la forme. certains bancs à droite.) L'article 13, alinéa 2, dispose que « Les récépissés de déclara- tion du nouveau titre ne pourront être délivrés en échange M. Pierre André. Soyons sérieux! des récépissés anciens que si les titulaires acquittent, avant le 15 décembre 1948, un droit de timbre égal à 500 francs... ». M. Guy Petit. La culture du paradoxe n'est pas suffisante pour R a été ainsi précisé que la délivrance de nouveaux récépissés fournir toujours de bons arguments. (Très bien! très bien! à ne pourrait se faire qu'à la condition expresse, explicite et droite.) formelle, que le droit ait été mis en recouvrement et payé avant le 15 décembre 1948. M. le secrétaire dfEtat aux finances. Non, monsieur Guy Petit, La date du 15 décembre 1948 est passée, et, pour des raisons nous ne cultivons pas le paradoxe. Nous verrons tout à l'heure que nous n'avons pas à analyser, elle n'a pas été modifiée par si nous devrons répondre à votre souhait qui consiste à appli- là loi qui, seule, aurait pu le faire. quer la taxe générale prévue par la loi du 24 septembre 1948. ìk

ASSEMBLEE NATIONALE 2« SEANCE DU 17 MARS 1950 2153

L'Assemblée a donc à choisir entre deux inconvénients. C'est Voilà' le problème qui se pose pour beaucoup de responsable! lé propre de l'art de légiférer et de celui de gouverner. Elle d'entreprises de transport. «verra si le nouveau système qu'on lui présente, qui est d'ini- Les préoccupations des administrateurs locaux tiennent m tiative parlementaire, est meilleur, ou moins mauvais, que fait que, contrairement à ce que beaucoup croient, la plupart celui auquel on veut le substituer. ^ des entreprises de transports publics sont loin, à l'heure Mais, puisque nous parlons ici de choses précises et sérieuses, actuelle, d'être bénéficiaires. C'est précisément là où réside la Je demande que l'on ne s'amuse pas à diminuer, par des amen- difficulté de l'application de la première taxa. dements successifs, le montant de la recette. A mon avis, pour surmonter cette difficulté, il est préférable de recourir à une taxe moins pénible payée, une fois pour S'il en était ainsi, je serais obligé, à mon vif regret, de décla- toutes, et dont les conséquences seront certainement moin$ rer au moment du vote sur l'ensemble que le Gouvernement ne fâcheuses pour la plupart des entreprises de transport public, pourrait plus accepter la substitution. (Applaudissements a gauche.) La substitution est possible dans le texte de la commission des finances amendé par les dispositions présentées par M. Jean- Mme la présidente. La parole est à M. le rapporteur pour avis» Paul David. Votez la ou rejetez la : il n'y a pas de solution inter- M. le rapporteur pour avis. Je tiens à rappeler à M. Dusseaulx, médiaire. L'équilibre budgétaire doit être maintenu, même si d'une part, que ce n'est pas aujourd'hui seulement que le Gou* M. Petit ne le trouve pas à sa convenance. Il faut, par consé- vernement a promis de • reconsidérer le problème et, d'autre quent, que la nouvelle taxe rapporte ce que nous attendions part, que ce n est pas M. Dusseaulx qui est -monté à la tribune ae l'ancienne, c'est-à-dire ce que le Parlement avait décidé que pour attirer l'attention du Gouvernement. sur les difficultés fcous en recevions* d'application de la taxe à la production, mais moi-même. Mme la présidente. La parole est à M. Dusscaulx. (Applaudissements au centre et à gauche.) Mme la présidente. Personne ne demande plus la parole dans M. Roger Dusseaulx. Mes chers collègues, chacun sent bien la discussion générale ?... aujourd'hui la justesse des observations que nous avions pré- La discussion générale est close. sentées au moment de la discussion de la loi de finances. La question de confiance avait été posée. J'imagine que, ce Je consulte l'Assemblée sur le passage à la discussion de* articles. faisant, le Gouvernement savait sur quel impôt elle portait, un impôt qui, disait-il, était indispensable. Voici qu'aujourd'hui la (L'Assemblée, consultée, décide de passer à la discussion deê majorité qui lui a accordé sa confiance recule et cherche une articles.) nouvelle base pour cet impôt Le Gouvernement lui-même f Article 1er.] abandonne sa position initiale et nous dit: après tout, la con- fiance que je vous demandée ne portait pas tant sur l'impôt Mme la présidente. « Art. 1er. — Les nouveaux récépissés de lui-même que sur la recette de 9 milliards que j'en attendais, déclaration de mise en circulation des véhicules automobiles Mes chers collègues, cela n'est pas très sérieux. Ce n'est prévus au premier alinéa de l'article 13 de la loi n° 48-1477 du d'ailleurs que la conséquence logique du vote de cette loi des 24 septembre 1948 ne pourront être délivrés, en ce qui concerna maxima. qui, je le signale au passage, une nouvelle fois, fait les véhicules utilitaires (voitures commerciales, camionnettes, le plus grand tort au Parlement. Si, au lieu de discuter pendant camions, tracteurs routiers, autocars et autobus) immatriculés deux longs mois une loi des maxima qui au fond ne veut rien sur le territoire métropolitain à la date du 1er avril 1950, que dire, nous avions dès le 1er décembre dernier engagé la discus- si les titulaires ont acquitté préalablement à l'échange et au sion sur les cahiers budgétaires et les lois de développement, vu d'une déclaration, un droit de timbre spécial égal b n'aurions-nous pas, aujourd'hui 17 mars, un budget définitif et 820 francs par1 cheval vapeur. le Gouvernement ne se serait-il prononcé enfin sur des impôts et des crédits clairement définis ? « Sont exonérés du droit prévu à l'alinéa précédent: Aujourd'hui, parce qu'il semble qu'un impôt soit difficile à « 1° Les véhicules appartenant aux artisans visés à l'article 29 appliquer et à taire accepter par le pays — peut-être d'autres du code des contributions directes et qui ne sont pas entrepie- seraient-ils aussi difficiles à faire appliquer si certains étaient neurs de transports ; plus véhéments dan* ier^ déclamations —'on nous en propose « 2° Les véhicules à gazogène ; un autre. « 3° Les véhicules dont la charge utile est inférieure à un* Ce nouvel impôt est mauvais, comme le précédent. Nous nous tonne. » sommes prononcés contre le premier, nous n'avons pas du tout MM. Védrines, Midol et Lamps ont présenté un amendement l'intention d'apporter notre caution au nouveau. tendant à supprimer les articles 1er à 5 inclus. M. Pierre Métayer. On s'en doutait déjà, parole est à M. Védrines. M. Roger Dusseaulx. Monsieur le secrétaire d'Etat, vous avez M. Henri Védrines. Mesdames, messieurs, en proposant de déclaré tout à l'heure que nous avions seulement le choix entre supprimer les articles 1 à 5, nous réduisons la proposition de deux possibilités: l'impôt actuel ou tel autre impôt de rempla- loi à un article unique, celui qui porte le n° 6 et qui est ainsi cement pourvu qu'il apporte la même recette. Vous semblez conçu : oublier line autre possibilité : Vous avez commencé à faire fonc- « Les articles 13 (2e à 6e alinéas inclus) et 14 de la loi' tionner la fameuse commission des économies. D'après ce qu'on n° 48-1477 du 24 septembre 1948 sont abrogés. nous a dit, elle a estimé que des économies étaient réalisables. « Le paragraphe 1er de l'article 16 de la loi de finances pour Ne croyez-vous pas qu'il serait plus raisonnable d'accélérer les l'exercice 1950 n° 50-135 du 31 janvier 1950 est également abrogé travaux de cette commission en vue de réaliser des économies à compter du 1er février 1950 ». encore plus importantes ? Je suis persuadé qu'on peut en faire Le but de notre amendement est donc parfaitement clair. H pour neuf milliards de francs. Ainsi, nous p'auriens plus à nous vise à l'abrogation de la disposition de la loi des maxima du prononcer sur deux impôts qui, tous les deux, sont mauvais. 31 janvier 1950 qui a relevé la taxe à la production applicable [Applaudissements sur certains bancs à gauche et à droite.) aux transporteurs routiers. Mme Sa présidante. La parole est à M. Regaudie. Nous sommes ainsi fidèles à la position que nous avons prise lors de la discusion de cette loi. M. René Regaudie, Je désire simplement porter à la connais- La taxe à la production sur les véhicules automobiles et les sance de l'Assemblée et de M, le secrétaire d'Etat aux finances transports routiers, comme celle que vous proposez actuelle- un renseignement d'ordre pratique. ment, est une taxe de vie chère, de ruine pour les artisans de En 1949, une entreprise de transports publics qui m'intéresse l'automobile et les petites entreprises, une taxe qui ne fait quelque peu — il s'agit d'une régie départementale — avait une qii'aggraver la situation économique déjà difficile de notre pays. exploitation exactement en équilibre. Les difficultés qui se manifestent dans l'application de ce» Cet équilibre a été rompu par l'application de la taxe que diverses taxes, les hésitations du Gouvernement et de sa majo- nous avons votée dans le cadre de la loi des maxima et qui rité ne sont que le reflet de la protestation unanime des usagers a pour conséquence une majoration de dépenses de 6 millions de l'automobile et des transporteurs routiers. C'est cette pro- de francs qui s'inscrit en déficit dans le budget de cette entre testation qui vous a empêchés jusqu'à présent d'appliquer votre prise. | taxe de 13,50 p. 100. Je veux bien que la solution qui nous est proposée soit mau A l'époque, vous n'avez pas voulu entendre ces protestations, vaise, comme toute disposition d'impôt, mais enfin je demanda» mais vous êtes obligés, aujourd'hui, de modifier votre position. à M. le secrétaire d'Etat et à ceux qui la combattent s'ils esti Le Gouvernement aidé par la majorité entend remplacer ua ment qu'elle est plus mauvaise que celle à laquelle il faudra!* impôt par un autre non moins no^if et qui se heurtera à la recourir pour combler le déficit en question, c'est-à-dire lt> même hostilité. transfert ae la charge du budget de l'Etat vers celui des colle* M. Chariot veut faire payer aux transporteurs une taxe de tivités locales et l'appel aux contribuables du département au 520 francs par cheval-vapeur à partir du 1er avril 1950, et lieu des contribuables de l'Etat. i M. Jean-Paul David, venant au secours du Gouvernement, pro- pose une taxe encore beaucoup plus lourde, -écrasante. Le M. René Charpentier. Je désire éviter tout malentendu. contre-projet déposé par M. Peytci était plus dangereux encore, Parmi les véhicules assimilés, je comprends les « Jeep i èar il frappait plus particulièrement les petits transporteurs et les « Dodgc », que certains fermiers ont achetés parce qu'ils pour lesquels il ne prévoyait aucune exonération. ne recevaient pas de licence de tracteurs, à condition, bien Tous ces projets- ne font que reprendre les dispositions de entendu, qu'ils soient employés à la culture des terres. l'article 13 de l'a loi du 21 septembre 1948 qui prévovait déjà M. le secrétaire d'Etat aux finances. Une Jeep n'est pas rm une taxe sur les cartes grises. Mais alors que cette loi insti- tracteur, monsieur Charpentier. tuait seulement un droit de timbre de 500 francs par cheval- vapeur, réduit même à 250 francs pour les véhicules de moins M. René Charpentier, Il existe des outils agricoles connus de deux tonnes, la proposition actuelle prévoit un droit de spécialement pour les Jeep, et des Jeep qui travaillent unique- •timbre de 820 francs, ce qui constitue une aggravation insup- ment dans les champs et font l'office de tracteurs. portable. L'opnosition des transnorleurs, à l'époque, a été telle que M; Michel Peytel. La charge utile des Jeeps est inférieure i l'article 13 de la loi dû 24 septembre 1918 n'a jamais été une loraic. Votre amendement est donc inutile. appliqué. M. Rôtié Charpentier. Mais il y a aussi les Dodge, et l'adorar Nous sommes persuadés que l'action soutenue des transpor- tion de mon amendement, en usant de bonne foi de part et teurs et des usagers de r automobile... d'autre, permettrait de dégrever les véhicules qui remplacent M. le rapporteur pour av&. Quels transporteurs ? des tracteurs pour le travail des champs. M. Henri Védrines. ... fera une fois de plus obstacle aux pro- M. le secrétaire d'Etat aux finances. Mais non, monsieur. Charpentier î jets de lourds impois et de vie chère. Ces lourds impots que supporte l'automobile sont la consé- la présidente. La parole est à M. Dusseaulx, auteur àu second amendement. f uence d3 I'étouilemenl de notre économie, du développement u chômage et du marasme des aiïaircs résultant de r applica- M. Roger UuseeauJx. Mon amendement est motivé par le lait tion du pian Marshall à notre pays. que les tracteurs routiers utilisés dans lee exploitations fores- Ils no sont destinés, ces lourds impôts, qu'à alimenter votre tières ne figurent pas dans le deuxième paragraphe parmi leg budget de guerre. (Applaudissements ù l'extrême gauche, — véhicules exonérés. Excîamalions et rires sur de nombreux bancs.) Je désire, en ell'et, que l'imposition prévue au premier para- M. Pau! Caron. 11 y avait quelque temps qu'on n'avait pas graphe pour les tracteurs routiers ne frappe pas ceux sieur Charpentier, n'insistez pas î M. Jean Legendre. (Voi.^ avez pris cet engagement, monsieur Le texte de l'article 1er vous donne satisfaction. le ministre. M. René Charpentier. TI y a eu un engagement formel tur M. le rapparient- suppléant. La commission c.V r ua.vs a Lequel je voudrais bien qu'on ne revienne pas. toujours considéré que les tracteurs agricole,? mêlaient i&s (passibles du droit de timbre* IL le secrétaire d'Etat m*x finance©. Revenez an miel. M. René Charpentier. Le Gouvernement s'est engage à détaxer La commission des finances a fait un travail sérieux, avec l'essence à usage agricole et je compte formellement qu'il la l'accord des représentants de tous les groupes parlementaires, ¡détaxera. pour aboutir à un texte qui permeîte au Gouvernement d& collaborer avec l'Assemblée. Ce n'est donc pas au moment où il va la détaxer qu'il faut instituer un impôt sur les véhicules qui servent au travail Si l'on veut remettre cette entente en cause et adopter des des champs. dispositions qui diminueront les ressources prévues, il est cl ait; que l'article 0 ne pourra pas être adopté et que, dans ces condi- M. le rapporteur suppléant. Il n'en est pas question. tions, l'impôt sur les transports publics, qui avait de si pénibles M. René Charpentier. Alors donnez-moi satisfaction en ce qui conséquences, sera définitivement consacré. concerne les tracteurs et les véhicules agricoles qui les rem- Mme la présidente. La parole est à M. Palewski. placent. M. Jean-Paul Palewski. J'ai iposé une question de principe. Mme la présidente. La parole est à M Dusseaulx.. J'essaye de rendre plus équitables les dispositions de la loi. M. Roger Dusseaulx. Je voudrais poser une simple question Au surplus, comme je ne dispose pas personnellement de tous à M. le secrétaire d'Etat, qui n'a pas répondu sur l'aspect les éléments techniques nécessaires pour fixer le droit maxi- "technique de mon amendement. mum, c'est surtout au fond la question de principe qui importe, et j'aurais été heureux d'entendre sur ce point M. le secrétaire De combien mon adoption diminuerait-elle les recettes ? d'Elat aux finances m'indiquer dans quelle mesure il pourrait M. le secrétaire d'Etat aux finances. M. Dusseaulx a tout concevoir un tarif dégressif. à l'heure interprété les intention«* du Gouvernement et de la Je persiste à croire que le système que je préconise est préfé- majorité. rable à celui de la taxe unique. Ces intentions, monsieur Dusseaulx, sont claires : le Gou- En fin de compte, il ne s'agit là que d'une querelle de Gou- vernement, comme la majorité, tient à l'équilibre budgétaire. vernement et de majorité. Si le texte de la proposition de loi Si vous ne vous en souciez pas, c'est votre affaire. est le fruit de ves remords, je vous en laisse bien volontiers la paternité. M. Roger Dusseaulx. Noue voulons l'équilibre budgétaire, mais pas par les mômes moyens. Pour ma part, je ne peux essayer qu'une chose : rendre ce texte plus équitable pour ceux qui auront à supporter le nou- M. le secrétaire d'Etat aux finances. Vous avez dit tout à veau droit. l'heure que vous attendiez les conclusions de la commission des économies pour en proposer de nouvelles. J'en tiens le Mme la présidente. La parole est à M. le secrétaire d'Etat aux pari, monsieur Dusseaulx. Ce sera une séance intéressante quand finances. "nous produirons ici les conclusions de la commission des éco- M. le secrétaire d'Etat aux finances. M. Palewski m'ayant posé nomies, car nous pourrons voir sur quels points vous les une question, je tiens à lui répondre. considérez comme insuffisantes. Il fait au Gouvernement une grande confiance et je l'en En ce qui concerne l'exemption que vous proposez, je ne remercie, puisque, au lieu du droit prévu de 820 francs, il laisse suis pas en. mesure de vous donner immédiatement des chiffres. au Gouvernement le soin de fixer par décret un droit inférieur Je vous dit seulement que le Gouvernement n'a rien demandé ; à 1.000 francs. Le Gouvernement pourra donc le fixer, s'il le il essaye de collaborer avec -le Parlement. Si nous nous enga- juge bon, à 895 francs. geons dans la voie des exonérations, les recettes seront dimi- nuées d'autant, et je serai obligé d'opposer l'article 1er de la M. Jean-Paul Palewski. Pour un certain tonnage. loi des maxima. M. le secrétaire d'Etat aux finances. Le Gouvernement s'en rapporte à l'Assemblée et remercie M. Palewski de la con- Mme la présidente. Je mets aux voix l'amendement de fiance qu'il lui témoigne en proposant un abandon des préro- M. Charpentier. gatives traditionnelles du Parlement en matière de consente- (L*amendement, mis aux voix, est adopté.) ment de l'impôt. Mme la présidente. Je mets maintenant aux voix l'amende- M. Jean-Paul Palewski.-Nous avions l'intention de demander ment de M. Dusseaulx. le scrutin pour mon amendement, mais puisque le Gouverne- (L'amendement, mis aux voix, n'est pas adopté.) ment l'accepte... M. le secrétaire d'Etat aux finances. Le Gouvernement s'en Mme la présidente. M. Palewski a présenté un amendement rapporte à l'Assemblée. •tendant à substituer, à la fin du premier alinéa de l'article 1er, aux mots: « un droit de timbre spécial égal à 820 francs par M. Jean-Paul Palewski. Alors nous demandons le scrutin. chevabvapeur », les dispositions suivantes: « un droit de Mme la présidente. Je mets aux voix l'amendement de timbre spécial et unique établi en tenant compte du nombre de M. Palewski. chevaux-vapeur, de l'âge du véhicule et du tonnage. Le droit maximum sera de 1.000 francs par cheval-vapeur au-dessus de Je suis saisie d'une demande de scrutin, présentée au nom J5 tonnes. & décret fixera le montant des droits suivant un du groupe des républicains populaires indépendants. tarif dégressif en tenant compte des éléments indiqués ci-des- Le scrutin est ouvert. sus ». (Les voies sont recueillis.) La parole est à M. Palewski. Mme la présidente. Personne ne demande plus k voter ?... M. Jean-Paul Paleswkî. L'amendement que j'ai déposé a pour Le scrutin est clos. objet de rendre plus équitable le mode de perception du droit (MM. les secrétaires font le dépouillement des votes.) de timbre spécial fixé par le premier alinéa de l'article 1er. La commission des moyens de communications a manifesté Mme la présidente. Voici le résultat du dépouillement du scrutin : une opinion à peu près semblable, puisque M. Beauquier a dit à la fin de son rapport: Nombre des votants 569 « Les autres groupes ont donné un avis dans l'ensemble favo- Majorité absolue 285 rable, sous la réserve qu'il serait peut-être équitable d'aug- menter le montant du droit de timbre pour les véhicules de Pour l'adoption 39 Contre 530 l7 tonnes et plus ». Par mon amendement, je demande à l'Assemblée de fixer un droit maximum en laissant au Gouvernement le soin d'établir L'Assemblée nationale n'a pas adopté. un tarif dégressif en tenant compte des différents éléments La parole est à M. Guy Petit, pour un rappel au règlement.' énurnérés dans l'amendement. M. Guy Petit. J'ai déposé, avant que ne soit ouvert le scrutin La répartition serait ainsi plus équitable. sur l'amendement de M. Palewski, un amendement tendant à une nouvelle rédaction de l'article 1er. Mme la présidente. La parole est à M. le rapporteur suppléant. Le bureau de l'Assemblée a paru contester la recevabilité M. le rapporteur suppléant. On peut être d'un avis ou d'un de cet amendement, motif pris de ce que la discussion d'autres autre, mais on ne peut pas être des deux à la fois. amendements k l'article 1er était déjà en cours et qu'un amen- er Si nous voulons substituer un droit à l'impôt sur les trans- dement à l'article 1 avait même été voté, celui de M. Char- ports routiers, il faut avoir la sagesse de dégager des ressources pentier. correspondant k celles que l'on supprime. Je ne trouve absolument rien dans le règlement qui permette Or, il est clair que l'amendement de M. JPalewki ne le (per- au bureau de déclarer irrecevable mon amendement, alors qu$ mettrait pas* d'autres amendements portant sur le même article sont encore en discussion. C'est jusqu'à la clôture de la discussion des Nous les avons même vus venir au secours du Gouverne- amendements, semble-t-il, que le droit d'en déposer est ouvert ment en lui donnant les pleins pouvoirs pour l'institution d'une à chaque membre de cette Assemblée. taxe encore plus élevée. M. Jean Chariot. Qu'est-ce que cela peut bien vous faire, Je pense qu'il n'en sera pas de même en ce qui concerne * puisque, en tout état de cause, vous ne voterez pas le texte ? mon deuxième amendement. C'est pourquoi je demande àj l'Assemblée de l'adopter et je demande un scrutin. M. Guy Petit. Vous ne le savez pas. Mme la présidente. La parole est à M. Chariot. M. Jean Chariot. Vous Lavez suffisamment dit pour que tout le monde le sache. Il n'y a que vous qui ne le sachiez pas. M. Jean Chariot. Mesdames, messieurs, le premier amende- ment défendu par M. Védrines aurait eu pour résultat, s'il avait M. Henri Mallez. Ce n'est pas une raison pour ne pas appliquer été adopté, de faire, en quelque sorte, capoter la proposition le règlement. de loi actuellement en discussion puisque M. le secrétaire er M. Guy Petit. Vous m'avez mal écouté, monsieur Chariot. d'Etat aux finances aurait été obligé de lui opposer l'article 1 Nous sommes tout disposés à voter le texte en ce qu'il institue de la loi des maxima. un simple transfert d'impôt sur la tète des mêmes contribua- Pour rattraper un peu le mauvais tour qu'il voulait jouer à bles, mais non point en ce qu'il ferait supporter des impôts ceux qu'il prétend défendre, M. Védrines présente un amen- nouveaux par des contribuables qui, auparavant, n'étaient pas dement qui a, parait-il, pour objet, d'exonérer les entrepre- frappés. Notre position est 4onc très claire. Et c'est dans cet neurs de transports dans les mêmes conditions que certaines esprit que j'ai déposé l'amendement en question. catégories de propriétaires de véhicules servant à leur usage Je m'adresse à Mme la présidente pour lui demander si c'est personnel. en vertu d'une doctrine ou d'une coutume que je ne connais Je suis persuadé que les transporteurs routiers seront d'ac- pas, ou encore si c'est parce que cet amendembent est le mien, cord pour supporter la portion de charge qui leur revient. C'est qu'il est déclaré irrecevable, alors qu'il avait été déposé avant pourquoi je demande à l'Assemblée de ne pas accepter l'amen- la clôture de la discussion des divers amendements déposés à dement. er er l'article 1 et que le texte définitif de l'article 1 n'est pas Mme la présidente. Je mets aux voix l'amendement de encore mis aux voix. M. Vedrifies. Mme la présidente. Monsieur Petit, je le regrette vivement, Je suis saisie d'une demande de scrutin présentée au nom du mais votre amendement n'est pas recevable. groupe communiste. C'est une question de bon sens. Nous avons en effet discuté Le scrutin est ouvert. une partie de l'article 1er et je serais obligée,-si je faisais droit à (Les votes sont recueillis.) votre demande, de remettre en question ce qui a été discuté et Mme la présidente. Personne ne demande plus à voter décidé par l'Assemblée. Le scrutin est clos. M. Guy Petit. Précisément, madame la présidente, je ne (MM. les secrétaires font le dépouillement des votes.) remets rien en question. Mme la présidente. Voici le résultat du dépouillement dtf Mme la présidente. Si, car l'Assemblée a déjà adopté l'amen- scrutin : dement de M. Charpentier. Nombre des votants 565 M. Guy Petit. L'amendement que j'ai déposé s'insère parfai- Majorité absolue 283 tement dans le texte en discussion. Il cadre notamment avec l'amendement de M. Charpentier qui a été voté par l'Assemblée. Pour l'adoption 178 Contre 387 Mme la présidente. Je vais consulter l'Assemblée sur la rece- vabilité de votre amendement. L'Assemblée nationale n'a pas adopté. M. Guy Petit. Pour pouvoir, juger de la recevabilité, il fau- M. Theetten a déposé un amendement tendant à rédige* drait que l'Assemblée en connût le texte. comme suit le quatrième alinéa (2°) de l'article 1er : M. le secrétaire d'Etat aux finances. Autant que possible! « 2° Les véhicules à gaz de ville ou gaz naturel; les véhicules électriques. » M. Guy Petit. Il semble en effet difficile que l'Assemblée puisse se prononcer sur la recevabilité de mon amendement, La parole est à M. Theetten. étant donné que c'est une objection tirée du -fond qui m'est M. Paul Theetten. Cet amendement comprend deux parties. opposée par le bureau de l'Assemblée. La première partie tend à l'exonération des véhicules à gaz; Mme la présidente. Je consulte l'Assemblée sur la recevabilité de ville et à gaz naturel. de l'amendement de M. Guy Petit. La proposition de loi prévoit l'exonération des véhicules à (VAssemblée, consultée, décide que Vamendement n'est pas gazogène, c'est-à-dire fonctionnant au charbon de bois. recevable.) A l'heure actuelle, ils ne sont pas très nombreux en France. M. Guy Petit. Personne ne connaît le texte de cet amende- Mais je ne vois pas pourquoi les véhicules fonctionnant au gaz ment. de ville, c'est-à-dire à l'aide de bouteilles à gaz, ne seraient C'est la première fois que l'Assemblée prononce l'irreceva- pas non plus exonérés de ce droit. bilité d'un amendement sans qu'elle en connaisse le fond. La deuxième partie de mon amendement vise les véhicules électriques. M. Paul Theetten. C'est ce qu'on appelle voter dans le noir. Je suis prêt à retirer cette partie de mon amendement si Mme la présidente. MM. Védrines et Lamps ont déposé un M. le secrétaire d'Etat aux finances me donne l'assurance que amendement tendant, dans le troisième alinéa (paragraphe 1°) dans son esprit les véhicules électriques ne tombent pas sous de l'article 1er, à supprimer les mots: « et qui ne sont pas le coup de la loi en discussion. Il paraît difficile, en effet, de entrepreneurs de tians,ports ». les frapper d'un droit Je timbre spécial par cheval-vapeur! la parole est à M. Védrines. Si la réponse de M. le secrétaire d'Etat est favorable, je suis Và. Robert Menti! lot. Et cet amendement-là, est-il recevable ? prêt à retirer la deuxième partie de mon amendement, mais le maintiens, en tout état de cause, la première et je demande M. Henri Védrines. Mesdames, messieurs, il existe des artisans le scrutin. vivant de leur travail, appartenant à la catégoiie visée par Mme la présidente. La parole est à M. le secrétaire d'Etat aux l'article 23 du code des contributions et qui sont considérés finances. comme entrepreneurs de transports. Par conséquent, un grand nombre de ces petits artisans seraient, du fait de la loi, frus- M. le secrétaire d'Etat aux finances. J'ai déjà donné à deux trés du bénéfice de l'exonération. Mon amendement a pour but ou trois reprises la même indication. Si l'amendement entraîne ùp s'opposer à cette injustice. une perte de recette, je serai obligé d'invoquer l'article 1er J'espère que cet amendement aura un sort meilleur que de la loi des maxima. La question est donc très simple. L'Assem- celui réservé à l'amendement que j'ai soutenu tout à l'heure blée décidera si elle veut substituer un impôt à un autre. Mais et qui tendait à l'abrogation de ces taxes. si elle décide la substitution, il est nécessaire que la recette Lors du vote sur cet amendement 179 voix se sont prononcées nouvelle soit strictement égale à l'ancienne. pour l'adoption de ce dernier, soit les voix du groupe commu- M. Theetten juge que la notion du cheval vapeur est incom- niste et du groupe des républicains progressistes. patible avec celle de traction électrique. Mais est-elle davantage Au cours de la discussion, nous avons vu certains de nos compatible avec la notion de moteur à explosion ? collègues, comme M. Dusseaulx, faire de -la démagogie et On ne peut pas entrer dans tous ces détails. Il faut que s'élever contre ces taxes sur l'essence. Ce qui ne les a pas l'Assemblée décide d'une façon ou d'une autre. empêchés de voter contre l'amendement mi en proposait la suppression* Mme la présidente. La parole est à M. Theetten. M. Paul Theetten. Je ne suis pas d'accord avec M. le secrétaire M. le secrétaire d'Etat aux finances. C'est une perte de recettes H'Etat. J'estime que mon amendement a une certaine impor- d'environ 400 millions de francs. Par conséquent, je suis obligé tance. Je ne vois pas pourquoi on va exonérer les véhicules de renouveler mes observations précédentes. L'Assemblée fonctionnant au charbon de bois, c'est-à-dire au gaz naturel, décidera. et non ceux qui fonctionnent à l'aide de bouteilles à gaz. 11 M. Roger Dusseaulx. Je maintiens mon amendement et je lie peut y. avoir deux poids, deux mesures. demande le scrutin. M. René Regaudie. Il y a tout de même une différence au Mme la présidente. La parole est à M. le rapporteur suppléant. point de vue de l'économie du pays. M. Paul Theetten. Je maintiens mon amendement et ma M. le rapporteur suppléant. Je dois dire que j'avais compris, demande de scrutin. moi aussi, qu'il s'agissait de tonnages inférieurs ou égaux à une tonne Mme la présidente. Je mets aux voix l'amendement de M. le sccrétaiï3 d'Etat aux finances fait observer qu'il s'agit M. Theetten. d'une diminution de recettes de 400 millions de francs. Je suis saisie d'une demande de scrutin présentée au nom du groupe d'action démocratique et sociale. M. le secrétaire d'Etat aux finances. 410 millions exacte- i Le scrutin est ouvert. ment. (Les votes sont recueillis.) M. le rapporteur suppléant. M. Dusseaulx, auteur de l'amen- Mme la présidente. Personne ne demande plus à voter ?.., dement auquel je me suis associé, doit prendre cette réponse Le scrutin est clos. en considération. Devons-nous revenir au texte ancien ? Pou- (MM. les secrétaires font le dépouillement des votes.) vons-nous trouver, au contraire, un texte nouveau et pluâ favorable ? » Mme la présidente. Voici le résultat du dépouillement du Je lui demande de bien réfléchir, au nom de la commission 'scrutin : des finances à laquelle il appartient. Nombre des votants 564 Mme la présidente. La parole est à M. Dusseaulx. Majorité absolue 283 M. Roger Dusseaulx. Depuis le début de ce débat, nous dis- Pour l'adoption 232 cutons sur des impressions, non sur des chiffres. Quand on Contre 332 aura chiffré les différentes--exonérations — je l'ai déjà demandé mais cela n'a jamais été fait — nous saurons ce que représen- L'Assemblée nationale n'a pas adopté. tera l'exonération des véhicules dont la charge utile est infé- rieure à une tonne, prévue par la commission. , MM. Védrines et Lamps ont déposé un amendement tendant Quelle différence sépare mon amendement du texte de la à remplacer, dans le cinquième alinéa (paragraphe 3°) de er commission, qui ne traduisait pas l'esprit dans lequel elle l'article 1 , les mots : « une tonne », par les mots : « deux s'était prononcée? Voilà ce qu'il serait intéressant de savoir. bonnes ». Mme la présidente. La parole est à M. le secrétaire d'Etat aux La parole est à M. Védrines. finances. M. Henri Védrines. Mon amendement tend, comme le précé- M. le secrétaire d'Etat aux finances. Je puis donner satisfac- dent, à exonérer de votre nouvelle taxe un grand nombre de tion à M. Dusseaulx, par un calcul approximatif. petits et de moyens transporteurs et utilisateurs divers, notam- On compte environ 50.000 véhicules répondant à votre défini- ment des artisans et petits commerçants, qui se servent de véhi- tion. Si l'on prend une puissance moyenne de 10 chevaux,' cules dont la charge utile varie entre une et deux tonnes. on aboutit, à raison de 820 francs par cheval, à une perte de Mme la présidente. La parole est à M. le secrétaire d'Etat aux 410 millions. finances. M. Roger Dusseaulx. Comment M. le secrétaire d'Etat aux , M. le secrétaire d'Etat aux finances. La situation est la même finances a-t-il pu faire ces calculs ? Celui qui possède une 'que précédemment: si l'amendement est adopté, je serai obligé camionnette d'une charge utile de 1.000 kilogs, peut demain, d'opposer lors de la discussion de l'article G l'article 1er de la la transformer en un véhicule à 999 kilogs et être exonéré^ loi des maxima. Cela n'est pas sérieux. M. Yves Péron. C'est un chantage permanent. Mme la présidente. L'amendement est-il maintenu ? Mme la présidente. Je mets aux voix l'amendement de M. Roger Dusseaulx. Oui, madame la présidente. "M. Védrines, repoussé par le Gouvernement. Mme la présidente. Je mets aux voix l'amendement de M. Dus- M. Henri Védrines. Nous demandans le scrutin. seaulx, repoussé par le Gouvernement. Mme la présidente. Je suis saisie d'une demande de scrutin Je suis saisie d'une demande de scrutin présentée au nom dit présentée au nom du groupe communiste. groupe d'action démocratique et sociale. Le scrutin est ouvert. Le scrutin est ouvert. (Les votes sont recueillis.) (Les votes sont recueillis.) Mme la présidente. Personne ne demande plus à voter ?.., Le scrutin est clos. Mme la présidente. Personne ne demande plus à voter (MM. les secrétaires font le dépouillement des votes.) Le scrutin est clos. Mme la présidente. Voici le résultat du dépouillement du (MM. les secrétaires font le dépouillement des votes.) Scrutin : Mme Jp présidente. Voici le résultat du dépouillement âa scrutin : Nombre des votants 550 Majorité absolue 276 Nombre des votants. 561 Pour l'adoption 184 Majorité absolue - 281. Contre 366 Pour l'adoption 229 Contre 332 L'Assemblée nationale n'a pas adopté. M. Dusseaulx a déposé un amendement tendant à substituer, er L'Assemblée nationale n'a pas adopté. «dans le cinquième alinéa (§ 3°) de l'article 1 , au mot: « infé- Personne ne demande plus la parole ?... rieure », les mots: « égale ou inférieure ». Je mets aux voix l'article 1er avec la modification résultant df La parole est à M. Dusseaulx. l'amendement de M. Charpentier. M. Roger Dusseaulx. Mesdames, messieurs, ainsi que vous 1 o [verrez dans le rapport de la commission, c'est à ma demande M. Henri Védrines. Le groupe communiste vote contre. er r*pie celle-ci avait accepté d'exonérer les véhicules de charge (L'article 1 , mis aux voix, est adopé.) [inférieure à une tonne. J'avais été appuyé, dans cette propo- sition, par M. Abclin qui, aujourd'hui, supplée le rapporteur Mme la présidente. M. Jean-Paul David a présenté un amen- général. dement tendant à insérer après l'article 1er, un nouvel article Mais le texte de l'article 1er ne paraît pas suffisamment précis, ainsi conçu : "car il faut comprendre évidemment les véhicules d'une tonne. « Ert ce qui concerne les véhicules dont la charge utile est .Cette précision pourrait être acceptée par la commission et le égale ou supérieure à 2 tonnes, le tarif prévu au premier alinéa jGûuvernement. de l'article 1er est fixé à 920 francs par cheval-vapeur. « Toutefois, pour les véhicules appartenant à des entreprises « Le paragraphe 1er de l'article 16 de la loi de finances pour de transports publics de voyageurs ou de marchandises, ce tarif l'exercice 1950 n° 50-135 du 31 janvier 1950 est également abrogé est porté à 1.620 francs par cheval-vapeur. » a compter du 1er février 1950. La parole est à M. Jean-Paul David. « L'article 1er de la loi des maxima n'est pas applicable à la présente loi ». M. Jean-Paul David. Au cours de ce débat, un de nos collè- gues a parle à plusieurs reprises de remords à propos de la La parole est à M. Guy Petit, pour soutenir son amendement. taxe qui a été votée lors de la discussion de la loi des maxima. M. le Secrétaire d'Etat aux finances. Pour gagner du temps, Personnellement, je n'ai pas de remords, je m'en excuse auprès er île M le secrétaire d'Etat aux finances, n'ayant justement pas monsieur Petit, je vais vous opposer l'article 1 de la loi des yoté cette taxe. maxima ; ainsi nous éviterons une discussion. Nous sommes en présence d'un texte d'initiative parlemen- M. Guy Petit. Laissez-moi vous exprimer ma pensée. taire. Entre ce texte, meilleur que la loi instituant la taxe, et la position du Gouvernement, il y avait une différence que M. Jean Cayeux. A cette heure cela risque de coûter 700.000 trio n amendement a pour but de combler. francs au budget de l'Assemblée. ! Je suis obligé de m'incliner devant la décision prise par er l'Assemblée il y a quelques mois, mais si nous ne votons pas M. Guy Petit. Je demande l'abrogation du paragraphe 1 Je 'ce texte, nous retombons dans le texte ancien. Or, le texte la loi de Jinanees pour 1950 pour les raisons que voici- {nouveau a, paraît-il, l'avantage d'être plus commode, plus pra- Je l'ai déjà dit tout à l'heure, en réponse à M. Chariot. Nous tique et plus facile à appliquer. avons voté contre la majoration de la t|ixe à la production appli- \ L'Assemblée devrait adopter mon amendement. Ainsi, le texte quée aux transporteurs routiers. Mais le texte qui la prévoit présenté par M. Chariot traduirait mieux la pensée du Gouver- existe. nement et l'on arrivererait au total escompté à la suite de Les transporteurs routier- préfèrent, et nous les comprenons l'application du texte précédemment voté. très bien, un droit spécial forfaitaire d'après le nombre de chevaux-vapeur de leurs véhicules. Nous sommes entièrement Mme la présidente. La parole est à M. Védrines. d'accord avec eux à ce propos. Mais nous sommes tout à fait M. Henri Védrines. Le groupe communiste votera contre opposés à ce que de nouveaux redevables aient à payer une l'amendement de M. Jean-Paul David, qui aggrave considérable- partie des sommes que fournissait l'impôt qui va être "abrogé. ment la portée de la proposition en discussion. Cet amende- Etant résolument hostiles à tout impôt nouveau, nous admet- iement inspiré par le Gouvernement, tend à lui permettre de tons difficilement un aménagement tendant à faire supporter jrécupérer les 4 à 5 milliards qui manquent, paraît-il, pour par cerlaines épaules un poids que d'autres épaules trouvent (réaliser l'équilibre de son projet. Autrement dit, M. Jean-Paul trop lourd pour elles. David veut faire payer aux transporteurs routiers une somme M. le rapporteur pour avis. Ce sont les mêmes qui vont payer, supplémentaire de 5 milliards. d'une autre façon. Les procédés qui sont employés, comme par exemple le fait de refuser l'exonération des véhicules actuellement inscrits M. Guy Petit. Mais non, ce ne sont pas les mêmes qui vont pour une tonne, alors que le Gouvernement n'aura aucun argu- payer. Tous les propriétaires de véhicules utilitaires qui no ment pour taxer les véhicules d'un poids de 999 kilogs. prou- sont pas entrepreneurs de transports auraient, d'après le texte vent qu'on a l'intention de frapper lourdement l'ensemble des tel qu'il est proposé, à supporter ce droit spécial. jtransporteurs, en particulier les petits. Comme nous ne voulons Nous ne voulons pas — et nous demandons à l'Assemblée pas qu'une charge supplémentaire de 5 milliards soit sup- de nous suivre — que les contribuables qui jusqu'à présent portée par les automobilistes, nous voterons contre l'amende- n'étaient pas assujettis à un droit le deviennent. Car on ment. recherche constamment de nouveaux contribuables et. à force Mme la présidente. La parole est à M. Jean-Paul David. d'en rechercher, on finit par en trouver. Nous pouvons constater qu'on est contre les impôts ehea M. Jean-Paul David. Je rappelle que cet impôt existait déjà une certaine catégorie de français lorsqu'il s'agit d'impôts •et qu'on va lui substituer une taxe plus commode. Que l'on qu'on doit supporter soi-même. Mais on s'insurge beaucoup [vote pour ou contre, on doit se souvenir que cette taxe a été moins contre les impôts quand d'autres doivent en supporter votée. Je suis d'autant plus à l'aise pour le dire que je n'ai pas la charge ou, tout'au moins, quand d'autres doivent prendre [voté la loi des maxima. Mais on ne peut pas nier son existence. une partie du fardeau. Mme la présidente. Quel est l'avis du Gouvernement ? Ce n'est peut-être pas très moral. C'est pourquoi je vous propose de voter le paragraphe 1er. M. le secrétaire d'Etat aux finances. J'ai déclaré à plusieurs reprises que, si je n'obtenais pas la recette nécessaire, je ne M. le secrétaire d'Etat aux finances. J'oppose à ramendement pourrais pas accepter le projet. Il est bien évident que l'adop- l'article 48 du règlement. tion de Famendement de M. David conditionne la possibilité d'acceptation du projet. M. Guy Petit. J'ai inséré dans les paragraphes 2 et 3 de mort amendement les dispositions qui tendent à abroger, en tant que M. Jean-Paul David. Nous demandons le scrutin. de besoin, d'ailleurs, la loi du 24 septembre 1948, articles 13 et 14, et le paragraphe premier de l'article 16 de la loi de Mme la présidente. Je mels aux voix l'amendement de er M. Jean-Paul David, accepté par le Gouvernement. finances pour l'exercice 1950, à partir du 1 février 1950. De; Je suis saisie d'une demande de scrutin présentée au nom du cette manière, le remplacement d'un impôt par un autre impôfc groupe républicain radical et radical-soeialisto. aurait lieu d'une façon simultanée. Le scrutin est ouvert. Enfin, comme le paragraphe 1er peut avoir pour effet, aux dires de M. le secrétaire d'Etat, de diminuer dans une certaine (Les votes sont recueillis.) mesure le montant des recettes qu'il attendait des dispositions Mme la présidente. Personne ne demande plus à voter ?... qui viennent d'être votées, et pour lui éviter la tentation, à1 Le scrutin est clos. laquelle il cède fréquemment, d'opposer à mon amendement? l'article 1er de la loi des maxima, je demande à l'Assembléet (MM. les secrétaires font le dépouillement des votes.) de se prononcer sur le point de savoir si cet article 1er d& Mme la présidente. Voici le résultat du dépouillement du la loi des maxima est applicable au texte présentement eu terutin : discussion. Ma demande est parfaitement recevable, car si la loi des; Nombre des votants..... 533 maxima est un grand sabre, c'est parfois un sabre de bois,? Majorité absolue ... .j^.jy...... 267 Elle joue d'ailleurs un rôle de garde-fou fort utile. (Rires et} exclamations à gauche et au centre.) Pour l'adoption.. 347 M. Henri-Eugène Reeb. Quels sont les fous ? (Sourires.) Contre 186 M. Guy Petit. Mais si ce garde-fou est fort utile, il n'a pas L'Assemblée nationale a adopté. lieu d'être employé en toute circonstance. Ce que le législateur); M. Guy Petit a présenté un amendement, tendant à insérer a fait, le législateur a parfaitement le droit de le défaire poue' •près l'article 1er, le nouvel article suivant : tel ou tel texte spécial. C'est pourquoi, puisque des économies ont été réalisées —* « Le droit de timbre spécial prévu à l'article précédent n'est le Gouvernement nous l'a annoncé — et que la situation de I4j( applicable en toute hypothèse qu'aux entrepreneurs de trans^ trésorerie est très prospère... ports. « Les articles 13 (2e à 6® alinéa inclus) ei 14 de la loi M. le secrétaire d'Etat aux finances. Ce n'est pas à causeh 48-1477 du 24 septembre 1948 sont abrogés. de vous en tout cas! (Rires à gauche et au centre.) * M. Guy Petit. Si, c'est à cause de nous. En cflet, si nous , de la régler par un texte d'application dans le sens le plu* avions laissé faire, si nous ne pratiquions pas dans cette : favorable possible. 'Assemblée une opposition constante à votre politique de super- M. le secrétaire d'Etat aux finances. Je peux donner un apai- fiscalité, inspirée par certains ' services que les ministres sement à M. Mauroux en disant que, si un véhicule ne circule suivent trop volontiers, on ne sait pas où l'on en serait ! pas, son propriétaire n'a pas besoin'de carte grise. arrivé. Au lien cle faire payer aux contribuables français — comme M. Fernand Mauroux. Mais lorsqu'il aura besoin d'une carte ion le fait aujourd'hui — une somme représentant 50 p. 400 grise en 1951, on lui demandera de payer la taxe en retard. du revenu national, sous forme Jiscaic ou parafiscale, on leur • Et si une taxe de même nature est applicable en 1951, il aura prendrait presque tout. Grâce à nous, peut-être, cet écueil a une double taxe à payer. été évité. (Applaudissements à cl faite.) M. le secrétaire d'Etat aux finances. Il ne s'agit pas d'un* M. Jean Chariot. Ce n'est pas sérieuxI taxe annuelle, monsieur .Mauroux; il s'agit d'une taxe payable M, Guy Petit Je demande donc (rue l'article 1er de la loi 'des une fois pour toutes. maxima ne s'applique pas au texte en discussion et j'espère . M. Fernand Mauroux. Nul ne sait quelle sera la procédure que le Gouvernement ne posera pas la question de confiance. d'imposition qui sera employée l'an prochain. Je voudrais bien {Rires.) avoir des apaisements sur ce qui se passera à cette époque. M. le secrétaire d'Etat aux finances. Je profite de ce que l'arti- Il s'agit d'une question de justice. cle 1er de la loi des maxima n'est pas abrogé pour l'opposer à Par cette taxe on frappera injustement les entreprises qui l'amendement de M. Guy Petit. subissent un ralentissement d'activité. 11 n'est pas équitable que Mme ïa présidente. M. le secrétaire d'Etat oppose à l'amende- cette taxe soit payée par des gens qui ne travaillent pas. ment, l'article 1er de la loi des inaxima. Je crois que M. le ministre des finances pourrait prendre les Quel est l'avis de la commission des finances ? précautions nécessaires, par exemple en exigeant que les personnes qui désirent retirer leurs véhicules cle la circulation M. !e rapporteur suppléant. La commission des finances estime - soient obligées cle faire une déclaration spéciale de retrait. que l'article 1er est opposable au texte de M. Guy Petit. Mme la présidente. La parole est à M. le secrétaire d'Etat au$ M. Guy Petit. Je demande la parole pour répondre à M. le finances. 'sec ri la ire d'Etat. M. le secrétaire d'Etat aux finances. Je donne un nouvel M, le rapporteur suppléant. Il ne peut plus y avoir de débat. apaisement à M. Mauroux. Si des personnes n'utilisent pas leur Mme la présidente. C'est exact. Je ne puis vous donner la véhicule, elles peuvent le retirer de la circulation. Mais, le jour paroic, monsieur Guy Petit. où elles demanderont à l'utiliser, il sera normal qu'elles payent la taxe, sinon elles bénéficieraient d'un avantage absolument M. Guy Petit. Permettez... indu. M. le secrétaire d'Etat aux finances. Le règlement est le même * J'attire l'attention de M. Mauroux sur le fait que le droit assis pour tout le monde. sur la carte grise est essentiellement différent d'un droit assis M. Guy Petit. Alors, je demande la parole pour un rappel sur la circulation et'que, précisément, on désire changer. âu règlement. Si l'on veut établir un droit qui frappe Pimpon-lance du tralic, alors on peut en créer un sur les pneumatiques, ou sur la M. Arthur Rainette. Sur quel nrticle ? production, ou sur le poids du véhicule. Mais un droit de timbre A gauche et au centre. Sur quel article ? relève d'un système juridique entièrement diItèrent et qui ne repose pas sur l'importance du trafic. M. Jean Cayeux. Vous allez coûter 700.000 francs à l'Assem- blée. monsieur Guy Petit. Cependant, dans la mesure où il s'agira de véhicules dont on aurait abandonné l'usage, nous nous efforcerons de teniï M. Guy Petit. On pourrait souvent vous faire la même objec- compte des légitimes observations de M. Mauroux. tion. " M. Fernand Mauroux. Je maintiens mon amendement, la, M. Jem Gayeux. M. Schauffler vous le dira lui-même. réponse de M. le ministre ne me satisfaisant pas complètement, Mme Sa présidente. La commission des finances estimant que ef M. le secrétaire d'Etat aux finances. En ce cas, comme il y Partiele l de la loi des inaxima est applicable, l'amendement e «est disjoint. aurait perte de recettes, je demande l'application de l'article I * M. Mauroux a déposé un amendement tendant à insérer, après de la loi des maxima. er Partie le 1 , un nouvel article ainsi conçu: Mme la .présidente. Quel est l'avis de la commission? « Le payement des droits prévus h l'article 1er n'est dû que M. te rapporteur suppléant. La commission estime que l'ar- • tout autant que les véhicules seront mis en ém ulation dans er le, courant de l'année 1950 ». ticle 1 cle la loi des maxima est opposable à l'amendement. La parole est à M. Mauroux. Mais elle insiste de nouveau auprès du Gouvernement pour que soit attentivement examiné le cas des camionnettes qui n* M. Fernand Mauroux, Je veux simplement demander une 5 seraient pas utilisées au cours de l'exercice 1950, et pour qu'une explication à la commission des finances. circulaire d'application fournisse des précisions à ce propos. 1 Il peut y avoir des entreprises qui se trouvent présentement en crise et qui, de ce fait, seront obligées de retirer leurs M. le secrétaire d'Etat aux finances. D'accord 1 véhicules de la circulation pour l'année 1950. Mme la présidente. Le Gouvernement opposant l'article 1er chS Est-ce qu'en 1951, lorsqu'elles remettront ces véhicules en la loi des maxima à l'amendement, celui-ci est disjoint. circulation, elles seront redevables de la taxe qui est actuelle- ment établie et qui doit être perçue, pour 1950, lors de Nous arrivons maintenant à l'heure où il conviendrait di J'échange des cartes grises ? lever la séance. .Te vais inviter l'Assemblée à manifester si eli* Je voudrais avoir une réponse précise de la commission des entend continuer la discussion. finances, afin de savoir si je dois, on non, maintenir mon amen- dement qui n'a été déposé que pour obtenir des renseignements M. Charles Schauffler. Je demande la parole. ) à ce sujet. Mme la présidente. La parole est à M. Schauffler. Mme la présidente. Quel est l'avis de la commission ? M. Charles Schauffler. Madame la présidente, je joins ma sol- M. le rapporteur suppléant. La question posée par M. Mauroux licitation à la vôtre et je demande à l'Assemblée qu'elle renvoi* est cligne d'intérêt. 11 existe des véhicules qui ne serviront la suite de ce débat à une prochaine séance. Les textes pas en 1950, qui seront mis au rebut, mais qui, un jour, non encore examinés de cette loi ne sauraient donner matièns pourront être utilisés de nouveau. à une discussion suffisant pour remplir une séance de nuit, qui, pourtant, vous ne l'ignorez pas, commencera dans troll M. Mauroux demande si, pour les véhicules inutilisés en 1950, minutes et coûtera la somme que vous savez. le droit de timbre sur les cartes grises sera applicable. J'estime qu'une voiture n'ayant pas été utilisée en 1950 ne devrait pas Je m'excuse d'être, une fois de plus, obligé de vous rap- donner lieu à la perception d'un droi.t de timbre sur les cartes peler que les discussions qui se sont déroulées il y a quelqus ris es ? mais il est extrêmement difficile de contrôler si cette temps, lors de l'examen de la loi contre le sabotage de Xs . oiture n'a vraiment pas été utilisée. défense nationale, débats qui ont été scandaleux,... (Vives inter^ rupUons à V extrême gauche.) C'est pourquoi, tout en me faisant l'interprète du désir de M. Mauroux auprès de M. le secrétaire d'Etat aux finances, je M. Arthur Ramette. Ce sont vos lois qui sont scandaleuses* pense qu'il conviendrait d'examiner de plus près la question et C'est vous qui êtes un scandale. M. Charles Schauffler. ... ont coûté aux contribuables 13 mil- Bons... [Article 3.] M. Marcel Hamon. Et combien coûte la guerre au Viet-Nam ? Mme la présidente. « Art. 3. — Les recettes prévues à l'ar- M. Charles Schauffler. ... auxquels j'estime inutile d'en ajou- er ticle 1 seront affectées, en 1950, à la couverture des charges ter un quatorzième. supportées par la caisse autonome de reconstruction. » Mme Renée Reyraud. Vous n'aviez qu'à ne pas vous presser M. Midol a déposé un amendement tendant à compléter cet tant pour faire voter vos lois scélérates. article par l'alinéa suivant: Mme la présidente. Veuillez cesser ces interruptions. « Elles s'ajouteront aux crédits prévus à l'article 4 de la loi M. Charles Schauffler. Je demande donc le renvoi de la suite des maxima et seront affectées à l'indemnisation des dommages mobiliers. » Be la discussion. La parole est à M. Midol. Mme la présidente. La parole est à M. Cbarlot. M. Jean Chariot. Je suis au regret de ne pas être de l'avis de M. Lucien Midol. Mon amendement a pour objet de préciser W. le questeur Schauffler. la destination des recettes que l'Assemblée nationale vient de La discussion en cours a été interrompue à trois reprises voter. différentes. Il est vraiment de mauvaise méthode de travailler La plupart de nos collègues sont convaincus que les crédits ¿ans ces conditions, en remettant constamment le même tra- accordés pour la réparation des dommages de guerre sont nette- vail sur le chantier. ment insuffisants. Il faudrait 100 milliards de iplus pour assurer, Je demande donc à l'Assemblée de terminer ce soir ce débat en 1950, les reconstructions prévues et en terminer dans une qui ne sera sans doute plus très long. dizaine d'années, d'après les déclarations mêmes de M. le ministre de la reconstruction. « M. Arthur Ramette. Il valait mieux faire des économies sur le La lettre rectificative du budget de la reconstruction, qui imdget de la guerre. sera discuté dans quelques jours, déclare expressément que les crédits prévus sont insuffisants. Certains chapitres vont êtrô Mme la présidente. Monsieur Ramette, vous n'a^z pas la amputés pour permettre le payement de la première tranche parole. de titres accordés à des non-prioritaires dont la plupart ne sont M. Schauffler propose que la discussion soit renvoyée à une pas de petits sinistrés. prochaine séance. Je mets aux voix cette proposition. Telle est la raison du dépôt, au nom du groupe communiste, de l'amendement que je soutiens. (Après une épreuve à main levée, déclarée douteuse par le Cet amendement tend en outre à- ce que ces crédits complé- bureau, VAssemblée, par assis et levé, n'adopte pas cette pro- mentaires soient affectés aux dommages mobiliers. Je n'insiste- position.) rai pas longuement sur cette idée qui a déjà été développée Mme la présidente. Nous poursuivons la discussion. maintes fois devant cette Assemblée. Les crédits accoiylés pour ce genre de dommages sont toujours' trop faibles. Les organisations de sinistrés demandent qu'ils {Article 2.] »oient au moins égaux à 10 p. 100 du total des crédits accordés au ministère de la reconstruction. Je crois d'ailleurs savoir Mme la présidente. « Art. 2. — Un arrêté ministériel fixera que la commission des finances les a majorés. Mon amende-* le lieu de dépôt des déclarations visées à l'article qui précède, ment permettra cette majoration sans amputation des crédits íes indications qu'elles devront comporter ainsi que les moda- d'autres chapitres. lités et date limite de perception du droit de timbre spécial Je demande à l'Assemblée de bien vouloir adopter mon amen* et les conditions dans lesquelles le payement de cet dement, et par scrutin public. impôt pourra être fractionné lorsque son montant dépassera & 000 francs. » Mme la présidente. Quel est l'avis du Gouvernement ? M. Jean-Paul David a déposé un amendement tendant à rem- placer, dans cet article, le chiffre de « 5.000 francs » par celui M. le secrétaire d'Etat aux finances. Je comprends fort bierï de « 10.000 francs ». les préoccupations de M. Midol, mais je lui demande de ne pas La parole est à M. Hugues, pour soutenir l'amendement. confondre deux questions différentes. La répartition des crédits de reconstruction entre les dom- M. Emile Hugues. Je crois que la meilleure des économies, mages immobiliers et mobiliers mérite d'être étudiée, mais non feelle qu'on doit toujours chercher à réaliser, c'est celle qui pas dans le cadre de cette loi. résulte de la diminution du travail imposé à l'administration. Ces crédits ont été fixés. Si M. Midol désire une modification Il est évident qu'en portant de 5.000 à 10.000 francs le montant de la répartition, il aura la possibilité de la demander lors dei de l'impôt prévu à l'article 2 on diminue sensiblement le travail la discussion de la loi de développement. de l'administration. De surcroît, le chiffre de 5.000 francs est bien faible, à l'heure Son amendement, tel qu'il est rédigé, comporte évidemment une augmentation de crédits, par conséquent une augmentation «ctuelle, pour être maintenu dans ce texte. er C'est pourquoi je demande à l'Assemblée de bien vouloir de dépenses. Je suis donc obligé de lui opposer l'article 1 adopter cet amendement. la loi des maxima, non parce que je donne tort à son auteur, mais parce que la question doit être posée à l'occasion de la M. le secrétaire d'Etat aux finances. Le Gouvernement accepte discussion du budget de la reconstruction. l'amendement. Mme la présidente. La parole est à M. Midol. M. le rapporteur suppléant. La commission des finances l'accepte également. M. Lucien Midol. M. le ministre vient de confirmer ce que! M. Henri Védrines. Je demande la parole. je pensais : on veut bien, selon l'article 3, mettre à la disposi- tion du ministre de la reconstruction et de l'urbanisme les Mme la présidente. La parole est à M. Védrines. ressources qui viennent d'être décidées par l'Assemblée, mais M. Henri Védrines. Nous pensons que l'amendement de M. Jean- dans le cadre des 251 milliards attribués au budget de ce minis- Paul David va créer des difficultés supplémentaires pour les plus tère. Cependant, si cet article 3 n'avait pas été ajouté par la; modestes des intéressés. En portant de 5.000 à 10.000 francs la commission des finances, il aurait bien fallu prendre ailleurs somme à partir de laquelle un échelonnement sera accordé pour les sommes nécessaires pour couvrir les dépenses. le payement, on réserve les facilités accordées à cet égard aux Je répète que la lettre rectificative que j'ai mentionnée — gros transporteurs, qui acquittent les impôts les plus lourds, que je ne veux pas discuter aujourd'hui, puisqu'elle fera l'objet alors que les petites entreprises, les usagers modestes devront d'un autre débat — indique d'une façon très nette que les S'acquitter en une seule fois. crédits accordés par la loi des maxima sont insuffisants. Pour Cette disposition est antidémocratique et nous voterons contre. tourner la difficulté, on va demander des virements de crédits, c'est-à-dire qu'on va enlever à certains chapitres du budget de Mme la présidente. Je mets aux voix l'amendement de M. Jean- la reconstruction les sommes nécessaires au payement des sup- . paul David, accepté par le Gouvernement et par la commission. pléments que le ministre n'avait pas prévus au moment du (fL'amendement, mis aux voix, est adopté.) vole de la loi des maxima. Cette majoration imprévue provient de l'octroi de titres attri*« Mme la présidente. Je mets aux voix l'article 2, avec la modi- foués du 15 décembre au 1er janvier. Ce fut peut-être une impru- fication résultant de l'amendement qui vient d'être adopté. dence de la part de M. le ministre que de n'avoir pas suffi- {L'article 2, ainsi modifié, mis aux voix} est adopté.) samment examiné les possibilités de recettes et de dépenses« Il est toutefois nécessaire de poser la question à l'Assemblée, M. le rapporteur suppléant. La commission des finances se même si l'on m'oppose l'article 1er de la loi des maxima. Car félicite de voir réduits de 100 millions à 30 millions les crédits ies crédits étant insuffisants, ainsi que le reconnaît la lettre rec- nécessaires. tificative, il est à craindre, je l'ai dit, qu'on ne prélève sur Mme la présidente. Je mets aux voix l'amendement de d'autres postes les sommes nécessaires pour couvrir une opéra- .M. Jean-Paul David, accepté par le Gouvernement et par la tion réalisée hâtivement *ét sur laquelle nous nous promettons commission. de revenir au moment de la discussion du budget. (Après une épreuve à main levée déclarée douteuse par le Mme la présidente. La parole est à M. le secrétaire d'Etat aux bureau, VAssemblée, par assis et levé, adopte l'amendement.) finances. M. le secrétaire d'Etat aux finances. Je suis tout disposé à [Articles 5 eî 6.] aborder ce problème lors de la discussion du budget. Mais, je l'ai dit, ces crédits ne sont pas nouveaux et remplacent d'an- Mme la présidente. « Art. 5. — Toute infraction aux disposi- ciennes recettes. tions de l'article 1er de la présente loi, et de l'arrêté ministériel Je suis dans l'obligation d'opposer l'article 1er de la loi des pris pour son exécution, sera punie d'une amende égale au maxima. quintuple du droit exigible avec minimum de 10.000 francs. » . Mme la présidente. Quel est l'avis de la commission? Personne ne demande la parole ?... M. Se rapporteur suppléant. La commission donne un avis Je mets aux voix l'article 5. Conforme à celui du Gouvernement. (L'article 5, mis aux voix, est adoptéA Mme la présidente. Le Gouvernement oppose à l'amende- e e er a Art. 6. — Les articles 13 (2 à 6 alinéas inclus) et 14 de la ment de M, Midol l'article 1 de la loi des maxima. La com- loi n° 48-1477 du 24 septembre 1948 sont abrogés. mission est d'accord. er La disjonction est de droit. Elle est ordonnée. « Le paragraphe 1 de l'article 16 de la loi de finances pour l'exercice 1950 n° 50-135 du 31 janvier 1950 est également abrogé * Personne ne demande la parole sur l'article 3 er à compter du 1 février 1950. » — (Adopté.) Je le mets aux voix. (.Varticle 3, mis aux voix, est adopté.) Mme la présidente. Conformément à l'article 80 du règlement, je mets aux voix, par scrutin, l'ensemble de la proposition de loi. ** [Article 4.] Le scrutin est ouvert. Mme la présidente. « Art. 4. — Les récépissés du nouveau (Les votes sont recueillis.) type qui seront délivrés à l'occasion du renouvellement général Mme la présidente. Personne ne demande plus à voter ?... fre supporteront pas les droits de timbre prévus par l'article 258 Le scrutin est clos. Bu décret du 9 décembre 1948. » — (Adopté.) (MM. les secrétaires font le dépouillement des voies.) Mme la présidente. Voici le résultat du dépouillement du [Article additionnel.] scrutin :

Mme la présidente. M. Jean-Paul David a déposé un amende- Nombre des votants 516 ment tendant à insérer, après l'article 4, un nouvel article Majorité absolue 259 4ùnsi conçu: Pour l'adoption 326 « Pour faire face aux dépenses nécessitées par l'application Contre 190 ides article 1er, 1er bis et 2, il est ouvert au chapitre 3380, « Frais divers de l'administration de l'enregistrement, des L'Assemblée nationale a adopté. domaines et du timbre », un crédit de 30 millions de francs. » La parole est à M. Emile Hugues pour soutenir l'amendement de M. Jean-Paul David. — 6 — , M. Emile Hugues. Des dépenses devront être engagées par REGLEMENT DE L'ORDRE DU JOUR l'administration. Un premier texte proposait un crédit de 100 millions de francs. La commission des finances, trouvant M. Raymond Moussu. Je demande la parole. ce chiffre élevé et estimant que l'administration pourrait faire Mme la présidente. La parole est à M. Moussu. face aù surcroît de travail, sans ouverture de crédits nou- veaux, n'avait pas jugé jbon de le retenir. M. Raymond Moussu. Mes chers collègues, il est dix-neuf Toutefois, à, l'examen attentif de la situation, il paraît indis- heures quinze et les frais d'une séance supplémentaire — un pensable d'ouvrir certains crédits. Je pense que la somme million de francs ou presque, paraît-il — sont engagés. .de 30 millions de francs, proposée après ces 100 millions, sera Dans ces conditions, je propose à l'Assemblée de siéger m Considérée comme le résultat d'une réduction suffisante et que soir. Sans augmenter les dépenses de cette maison, nous pour- l'Assemblée voudra bien l'accepter, afin de permettre l'appli- rions en terminer avec la discussion du projet de loi relatif au cation de la loi. recensement agricole mondial, qui est inscrite à l'ordre du jour. Mme la présidente. Quel est l'avis du Gouvernement ? Si nous n'en discutons pas maintenant, nous le ferons lors d'une autre séance et nous risquons d'avoir à engager une M. le secrétaire d'Etat aux finances., Le Gouvernement accepte nouvelle dépense d'un million dont, personnellement, je ne l'amendement. prends pas la responsabilité. M. Lucien Midol. Je ne vois pas pour quelle raison M. le Voilà pourquoi je demande à l'Assemblée d'accepter ma pro- ministre n'oppose pas l'article 1er de la loi des maxima, puis- position. (Très bien! très bien! sur quelques bancs au centre.) qu'il s'agit d'une augmentation de dépenses. M. Henri-Eugène Reeb. Je demande la parole. M. le secrétaire d'Etat aux finances. Il n'y a pas lieu. Il Mme la présidente. La parole est à M. Reeb. s'agit d'ailleurs de faire face aux frais imposés à l'administra- tion de l'enregistrement pour le recouvrement des nouveaux M. Henri-Eugène Reeb. Si l'on considère le déroulement de la séance, le discours et les plaisanteries de M. Guy Petit nous ¡droits. reviennent fort cher. (Protestations à droite.) M. Pierre Meunier. Mais les crédits de la reconstruction en M. Guy Petit me paraît bien être responsable de ce qui est seront diminués. arrivé ! M. le secrétaire d'Etat aux finances. Cela n'a aucun rapport M. Jean Sourbet, Il ne faut pas exagérer. avec la reconstruction. 11 s'agit de faire face aux frais de recou- vrement des droits de timbre. M. Henri-Eugène Reeb. Etant donné, d'autre part, l'impor- Et si l'on n'accordait que 30 millions de francs pour la tance des propositions de loi concernant les pensions de reconstruction, je pense que MM. Midol et Pierre Meunier ne retraite des marins et compte tenu du fait que la plupart de nos manqueraient pas de se plaindre! (Protestations à Vextrême collègues ne pensaient pas que ce débat devait intervenir ce gauche.) soir, je demande que la prochaine séance soit fixée fi mardi. (Mouvements divers.) M. Lucien Midol. Il s'agit de trente millions supplémentaires. Je m'explique: noue ne pouvons poursuivre jusqu'à épuise- M. Arthur Ramefte. Cet accord avec M. Hugues est étrange! ment la discussion des affaires inscrites à l'ordre du jour parce Mme la présidente, Quel est l'avis de la commission 1 que nos collègues qui s'intéressent aux retraites des marins ne sont plus là. Or, la discussion dos propositions de loi rela- Mme la présidente. Je suis saisie de deux propositions. tives à ce problème est inscrite après celle qui concerne le M. Moussu demande à l'Assemblée de tenir séance ce soir, recensement agricole mondial. Par conséquent, elle serait M. Reeb proposant que la prochaine séance soit fixée à mardi« appelée si nous siégions ce soir. Je consulte l'Assemblée sur la date la plus éloignée. M. René-Jean Schmîtt. Je demande la parole. (VAssemblée, consultée, décide de fixer la prochaine séanei Mme la présidente. La parole est à M. René-Jean Schmitt. au mardi 21 mars.) RS. René-Jean Schmitt. Mesdames, messieurs, la conférence des présidents de mardi avait proposé que soit inscrite à l'ordre — 7 du jour de la séance de cet après-midi la discussion du projet de loi relatif au développement des crédits pour dommages de AVIS CONFORME DU CONSEIL DE LA REPUBLIQUE guerre. Or, nous avons eu la désagréable surprise de constater que Mme la présidente. J'informe l'Assemblée qu& J'ai reçu âê ce projet avait été retiré de l'ordre du jour. M. le président du Conseil de la République une communication Je pense, cependant, que l'Assemblée sera d'accord avec la d'où ri résulte que le Conseil de la République, dans sa séance commission de la reconstruction et des dommages de guerre, de ce jour, a émis un avis conforme sur le projet de loi modk qui, à plusieurs'reprises et à l'unanimité, a demandé que le fiant l'article 2 de la loi du 29 novembre 1921 autorisant le budget soit discuté par priorité et, notamment, la répartition cumul des fonctions de greffier de justice de paix et d'huissier des crédits de la reconstruction. et la réunion de plusieurs greffes entre les mains d'un mêmei L'absence de décision de l'Assemblée correspond, en effet, à titulaire. l'arrêt à peu près certain et total des chantiers, dont l'activité, Acte est donné de cette avis conforme. d'ailleurs, n'est pas des plus considérables. Le texte adopté par l'Assemblée nationale dans sa séance dtt Je demande donc à mes collègues et singulièrement à ceux 25 janvier 1950 étant devenu définitif, sera transmis au Gouver- qui peuvent appuyer ma proposition à la conférence des prési- nement aux fins de promulgation. dents de mardi prochain, de faire en sorte que l'Assemblée aiborde dès jeudi prochain, au plus tard, la discussion du budget de la reconstruction. 8 — M. Jean Sourbet. D'accord! C'est le seul moyen d'en terminer. RENVOIS POUR AVIS Mme la présidente. Je vous donne acte de vos observation«?. Mme la présidente. La commission des. finances 'demande I M. Raymond Moussu. Je demande la parole. _ donner son avis sur: Mme la présidente. La parole est à M. Moussu. 1. La proposition de loi (n® 9510) de Mme Sportisse et plu* M. Raymond Moussu. Je fais observer à M. Schmitt que je ne sieurs de ses collègues tendant à' accorder aux fonctionnaires demande pas une modification de l'ordre du jour. originaires d'Afrique du Nord, de Corse, des départements et des territoires d'outre-mer, exerçant en France, le bénéfice du L'ordre du jour de la séance de cet après-midi comportait la transport maritime gratuit à l'occasion de leur congé régulier, discussion du projet de loi relatif au recensement agricole mon- qui a été renvoyée pour examen au fond à la commission dft dial. Elle devait intervenir après l'examen, en deuxième lecture, l'intérieur. du projet de loi que l'Assemblée a adopté. 2. La proposition de loi (n° 9483) de M. Césaire et plusieurs M. Henri-Eugène Reeb. Et qui devait durer un quart d'heure. de ses collègues portant fixation des soldes, indemnités et statut des fonctionnaires et auxiliaires des départements d'outre-mer,- M. Raymond Moussu. Je suis tout à fait d'accord avec qui a été renvoyée pour examen au fond à la commission do M. Schmitt pour appuyer, mardi prochain, à la conférence des 1 intérieur. présidents, la proposition qu'il vient de faire. 3. La proposition de loi (n° 9414) de M. Dcixonnc et plusieurs M. René-Jean Schmitt. Je vous en remercie. de ses collègues tendant à créer une caisse nationale des arts, M. Raymond Moussu. Mais, par ailleurs, comme une dépense qui a été renvoyée pour examen au fond à la commission m d'un million de francs est dès maintenant engagée, je demande 1 éducation nationale. à l'Assemblée — afin que cette dépense ne corresponde pas a La commission de la famille, de la population et de la santé un quart d'heure de débat seulement — de bien vouloir abor- publique demande à donner son avis sur: der ce soir le projet dont j'ai parlé et qui est inscrit à l'ordre du . 1. La proposition de loi (n° 9481) de M. André Marie et plu- jour. Nous pourrions en terminer très rapidement. (Interrup- sieurs de ses collègues tendant à préciser les dispositions de 2a tions sur divers bancs.) loi du 19 mars 1947 sur la sécurité sociale, aux fins d'affirmer Mes chers collègues, nous avons déjà, devant des bancs qui le principe du libre choix du médecin et le maintien du pave- n'étaient pas plus garnis qu'ils ne le sont ce soir, traité des ment direct des honoraires par l'assujetti à son praticien oui sujets aussi importants que celui dont je vous parle. a été renvoyée pour examen au fond à la commission du travail Ma proposition ne tend qu'à éviter une opération désastreuse et de la sécurité sociale. qui consisterait, pour dix minutes ou un quart d'heure de ; 2. La proposition de loi (n° 9400) de M. Bernard Lafay, séna-» débat, à dépenser un million de francs. leur, tendant à accroître l'efficacité sociale de la sécurité sociale, Je demande donc à l'Assemblée de bien vouloir me suivre et qui a été renvoyée pour examen au fond à la commission du d'aborder ce soir, après dîner, la discussion du projet qui était travail et de la sécurité sociale. inscrit à l'ordre du jour de cet après-midi. La commission de la presse demande à donner son avis suri M. Guy Petit. Je demande la parole. (Mouvements divers.) 1. Le projet de loi (n° 9291) tendant à modifier certaines dé- positions de la loi du 23 juillet 1881 sur la liberté de la presse, Mme la président«. La parole est à M. Guy Petit. qui a été renvoyé pour examen au fond à la commission de la M. Guy Petit. Je me demande, mesdames, messieurs, si le justice et de législation; droit de parole sera contrôlé par tout le monde dans cette 2. La proposition de loi (n° 8852) de M. Mazuez et plusieurs* Assemblée et je tiens à relever, monsieur Reeb, votre propos de ses collègues tendant à faire déclarer incompatibles avec le discourtois, qui prouve que philosophie et politesse ne vont pas mandat législatif les fonctions de directeur de publication de toujours de pair. (Très bien! très bien! à droite.) tout journal ou écrit périodique, qui a été renvoyée pour D'autre part, l'exactitude des propos n'est pas liée non plus examen au fond à la commission de la justice et de législation. à la pratique de la philosophie, car le responsable n'est pas seulement le dernier qui parle, mais c'est, avec lui, tous ceux La commission des moyens de communication et du tourisme qui l'ont précédé. Les interventions s'a joutant les unes aux demande à donner son avis sur la proposition de loi (n° 870$ autres, on dépasse ainsi l'heure fatidique. de M. Berger et plusieurs de ses collègues tendant à modifier la loi du 2 avril 1949 accordant le bénéfice du maintien dan* Mais puisque vous me reprochez, bien à tort, d'avoir été la les lieux à certains clients des hôtels, pensions de famille et cause d'une dépense,... meublés, qui a été renvoyée pour examen au fond à la com- M. Henri-Eugène Reeb. En partie, mission de la justice et de législation. M. Guy Petit. ...je supporte aisément cette responsabilité si Conformément à l'article 27 du règlement, l'Assemblée je la compare à celle qui est la vôtre, comme membre d'un voudra sans doute prononcer ces renvois pour avis. (Âsse, groupe qui en assume iellement. (Applaudissements à droite^ mentA mer exerçant dans la métropole, des mêmes avantages pour la1 — 9 — gratuité des transports lors de leurs congés que les fonction- naires métropolitains exerçant dans ces départements ou terril DEPOT DE PROJETS DE LOI toires. La proposition de lôi sera imprimée sous le n° 9530, distri- Mme la présidente. J'ai reçu de M. le ministre des finances buée et, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à la commission et des affaires économiques une deuxième lettre rectificative de l'intérieur. (Assentiment.) au projet de loi relatif au développement des crédits affectés J'ai reçu de M. Perdon et plusieurs de ses collègues une aux dépenses de fonctionnement des services civils pour os proposition de loi tendant à accorder aux salariés des profes- l'exercice 1950. (N 8337-8426-9215.) sions agricoles et forestières la majoration aux allocations fami-i v La deuxième lettre rectificative sera imprimée sous le n° 9521, Uiales octroyées aux salariés des autres professions. distribuée et, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à la commis- La proposition de loi sera imprimée sous le n° 9531, distri« sion des finances. (Assentiment.) buée et, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à la commission J'ai reçu de M. le ministre des finances et des affaires écono- de l'agriculture. (Assentiment.) miques une troisième lettre rectificative au projet de loi relatif J'ai reçu de M. Mouton et plusieurs de ses collègues unë au développement des dépenses d'investissement pour l'exer- proposition de loi tendant à étendre le bénéfice du décret du cice 1950 (réparation des dommages de guerre). (Nos 8581-9445- 4 juillet 1943 et du décret interministériel du 25 novembre 1936 8833-9207-9348.) concernant les combattants volontaires de la guerre 1914-1918. La troisième lettre rectificative sera imprimée sous le n° 9522, aux engagés volontaires de la guerre 1939-1945. distribuée et, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à la commis- La proposition de loi sera imprimée sous le n° 9535, distri- sion des finances. (Assentiment.) buée et, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à la commission, J'ai reçu de M. le ministre des finances et des affaires écono- de la défense nationale. (Assentiment.) miques un projet de loi sur le renouvellement du Conseil éco- J'ai reçu de M. Raymond Moussu et plusieurs de ses collègues nomique. une proposition de loi tendant à reconduire l'allocation de vieil^ Le projet de loi sera imprimé sous le n° 9541, distribué et, . lesse dans les professions agricoles pour le premier trimestre. s'il n'y a pas d'opposition, renvoyé à la commission des affaires 1950. économiques. (Assentiment.) La proposition de loi sera imprimée sous le n° 9536, distri-» buée et, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à la commission J'ai reçu de M. le garde des sceaux, ministre de la justice du travail et de la sécurité sociale. (Assentiment.) ün projet de loi relatif à la prorogation de certains baux de locaux ou d'immeubles à usage commercial, industriel ou arti- J'ai reçu de M. Mouton et plusieurs de ses collègues une pro- sanal. position de loi tendant à étendre aux ouvriers de l'Etat et Le projet de loi sera imprimé sous le n° 9542, distribué^ et, agents des services publics ou concédés qui en sont exclus, le fc'il n'y a pas d'opposition, renvoyé à la commission de la jus- bénéfice de l'article 41 de la loi du 19 mars 1928 accordant aux tice et de législation. (Assentiment.) fonctionnaires, anciens combattants, le droit aux congés à plein traitement pour maladies consécutives aux blessures de guerre^' J'ai reçu de M. le ministre des finances et des affaires écono- miques une troisième lettre rectificative au projet de loi reiatii Lu proposition de loi sera imprimée sous le n° 9545, distri- «au développement des crédits affectés aux dépenses de fonction- buée et, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à la commission' nement des services civils pour l'exercice 19o0 (n08 83oi-842t>- de l'intérieur. (Assentiment.) J'ai reçu de M. Jacques Gresa et plusieurs de ses collègues La troisième lettre rectificative sera imprimee sous le une proposition de loi tendant à attribuer aux personnels civils 9546, distribuée et, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée et militaires de l'Etat, dans les conditions du décret n° 49-42 à la commission des finances. (Assentiment.) du 12 janvier 1949, une majoration de reclassement qui na» saurait être inférieure: 1° aux deux tiers de la majoration perçue au titre du décret susvisé, pour la période du 1er jan- — 10 — vier au 30 juin 1950; 2° aux quatre tiers de la majoration per- çue au titre du décret susvisé pour la période du 1er juillet au DEPOT DE PROPOSITIONS DE LOI 31 décembre 1950 ; 3* au double de la majoration fixée par let décret susvisé à partir du 1er janvier 1951. Mme la présidente. J'ai reçu de MM. Bourgès-Maunoury et La -proposition de loi sera imprimée sous le n° 9547, distri« jBaylet une proposition de loi tendant à compléter les disposi- buée et, s'il n'y a pas d'opposition, renvovée à la commission tions de l'article 32 (§ X) de la loi du 20 septembre 1948 sur la des finances. (Assentiment.) réforpe du régime des pensions civiles et militaires. J'ai reçu de M. Gresa et plusieurs de ses collègues une pro-i La proposition de loi sera imprimée sous le n° 9515, distri- position de loi tendant: 1° à réaliser, à compter du 1er janvier buée et, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à la commission 1950, la revalorisation effective des traitements, soldes et des pensions. (Assentiment.) retraites des fonctionnaires civils et militaires en fixant la; minimum vital défini à l'article 32 du statut de la fonction J'ai reçu de MM. Bourgès-Maunoury et Baylet une proposition er de loi tendant à compléter l'article 35 (§ 111) de la loi du 20 sep- publique à compter du 1 janvier 1950 sur la base du budgel tembre 1948 sur la réforme du régime des pensions civiles et type établi au conseil supérieur de la fonction publique, èi militaires. 19.000 francs par mois, soit 228.000 francs annuellement ; 2° èè porter le traitement net à l'indice 100 à 22.800 francs par moi$ La proposition de loi sera imprimée sous le n° 9516, distri- par application du 120 p. 100 prévu à l'article 32 du statut dei buée et, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à la commission la fonction publique. des pensions, (Assentiment.) La proposition de loi sera imprimée sous le n° 9548, distri- J'ai reçu de M. Dominjon et plusieurs de ses collègues une buée et, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à la commission proposition de loi tendant à rendre à l'habitation les pièces des finances. (Assentiment.) isolées louées accessoirement à un appartement et non habi- tées. La proposition de loi sera imprimée sous le n° 9526, distri- buée et, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à la commission — 11 — de la justice et de législation. (Assentiment.) DEPOT DE PROPOSITIONS DE RESOLUTION J'ai reçu de M. Gozard et plusieurs de ses collègues une propo- sition de loi tendant à faire bénéficier les commerçants qui Mme la présidente. J'ai reçu de M. Pajewski et plusieurs dé exercent leur activité commerciale sans le recours de salariés, ses collègues une proposition de résolution tendant à invite*! des dispositions du troisième alinéa de l'article 66 du décret le Gouvernement à prendre toute disposition nécessaire pou® n° 48-1986 du 9 décembre 1948 portant réforme fiscale. que les enfants mineurs dont les deux parents, un des parente La proposition de loi sera imprimée sous le n° 9529, distri- ou les personnes qui les avaient à charge ont été tués par suite! buée et, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à la commission des conséquences de la guerre (bombardement, accidents fei* des finances. (Assentiment.) roviaires, etc.) aient droit à un voyage gratuit chaque annétf J'ai reçu de M. Gérard Jaquet et plusieurs de ses collègues pour se rendre sur le lieu de la sépulture. une proposition de loi tendant à compléter la loi n° 49-1072 du La proposition de résolution sera imprimée sous le n° 95lfc, 2 août 1949 pour faire bénéficier les fonctionnaires originaires distribuée et, s'il n'y a pas d'opposition, renvoyée à la corn* de F Afrique du Nord, des départements ou Jerriloires d'outre mission des pensions. (Assentiment.) ' ~ J'ai reçu de M. Michelet et plusieurs de ses collègues une l'indemnité d

de la lot n° 48-1360 du 1er septembre 1948 sur les lover s: IL de la proposition de résolution de M. Citerne et plusieurs de ses collègues tendant à inviter le Gouvernement h déposer d ur- m®m m mm gence un projet de loi concernant la constitution et l'activité des sociétés et groupements s'occu pant de ventes et reventes d'appartements, locaux et immeubles à usage d'habitation ( Mme Sa présidente. Mardi prochain 21 mars 1950, à neuf 8 ^heures et demie, première séance publique: (n® 5619-5762-6060-6167-6550-7246-8297-8310-8391-5765-0081-8358.- — M. Miajoz, rapporteur) ; Nominations, par suite de vacances, de membres de commis- sions ; Discussion : 1° du projet de loi instituant une aide financière au profit des personnes définies à l'article 40 de la loi du Vote de la proposition de résolution de M. Dusseaulx et plu- 1er septembre 1948 en vue de leur permettre de couvrir leurs sieurs de ses collègues tendant à inviter le Gouvernement à dépenses de déménagement et de réinstallation; 2° de la pro- Revaloriser le traitement annuel de la médaille militaire. os position de loi de M. Marrane, sénateur, et plusieurs de ses ;(N S316-9357. — M. Triboulet, rapporteur.) (Scus réserve qu'il collègues tendant à atténuer la crise du logement par une meil- B'y ait pas débat) ; leure répartition en accordant des indemnités aux locataires Vote de la proposition de résolution de M. Pierre-Olivier désirant se retirer à la campagne ou acceptant un logement plus os Lapie tendant à inviter le Gouvernement à associer la nation petit que celui qu'ils occupent actuellement (n 6863-7018-8836- {française aux- manifestations et aux cérémonies commémorant 9066. — M. Yves Péron, rapporteur) ; le dixième anniversaire de la campagne de Norvège et de la ¡victoire de Narvik. (Nos 8814-9394. — M. Deixonne, rapporteur.) Discussion des propositions de loi portant modification et [(Sous réserve qu'il n'y ait pas débat) ; codification de la législation relative aux rapports entre bail- leurs et locataires d'immeubles ou de locaux à usage com- Vote de propositions de, résolution : 1° de M. Deixonne tendant mercial, industriel ou artisanal (n°3 42-128-129-130-131-132-217- IL inviter le Gouvernement à accorder un secours d'urgence de 309-384-637-7614)22-1095-2047 - 2993 - 3M8-34*9-3150-3ir,l-3Jacques Duclos, sur la politique de réaction, de répression cinq millions aux victimes de la catastrophe ferroviaire de et de guerre du Gouvernement tendant: 1° à aggraver les ¡Gaillac. (Nos 9227-9261-9265-9337. — M. Gabelle, rapporteur.) conditions d'existence des travailleurs en prétendant s'opposer [(Sous réserve qu'il n'y ait pas débat) ; h l'augmentation des salaires, ce qui constitue une violation Vote du projet de loi relatif à la composition de la justice de flagrante de la loi, violation faite à l'avantage du patronat puis- paix de Colomb-Réehar. (N0B 8551-9301. — M. Rabier, rappor- que aussi bien les arguments développés par M. le président du teur.) (Sous réserve qu'il n'y ait pas débat) ; conseil à Saint-Etienne ne font que reprendre ceux de M. Vil- liers, président du conseil national du patronat français; 2° à Vote du projet de loi portant attribution d'un édifice cultuel porter gravement atteinte aux libertés démocratiques et à au directoire d'Alsace et de Lorraine de l'Eglise évangélique de os employer des méthodes viçhystes de répression contre le mou- la confession d'Augsbourg. (N 8815-9301. — M. Schafï, rappor- vement ouvrier -en utilisant notamment, pour cela, un haut teur.) (Sous réserve qu'il n'y ait pas débat) ; fonctionnaire de la police d'une moralité douteuse puisqu'il a Vote du projet de loi tendant à instituer un article 320 bis été condamné dans une atfaire de mœurs; 3° à poursuivre la et modifiant l'article 434 du code pénal. (N08 8 559-9318. — guerre criminelle et antinationale du Viet-Nam faite pour le M. Defos du Rau, rapporteur.) (Sous réserve qu'il n'y ait pas compte.de l'étranger et au profit de chéquards que le président débat);, du conseil regrette de voir peu à peu découverts, lui qui ne voulait pas de .commission d'enquête et qui ne l'accepte que Vote des propositions de loi: 1° de M. Besset et plusieurs de contraint et forcé par l'indignation et le mécontentement popu- £es collègues tendant à modifier l'article 1er de la loi n6 46-1823 laires ; du 19 août 1946 relative aux congés payés des jeunes travail- leurs.; 2° de M. Duquesne et plusieurs de ses collègues tendant Fixation de la date de discussion de l'interpellation de $ modifier la loi du 19 août 194£ relativement à l'indemnisation M. Drevfus-Schnaidt sur la circulaire émise par le ministère de des congés payés pour les soldats libérés et pour les jeunes tra- r éducation nationale portant interdiction d'inspirer aux élèves vailleurs. (N0* 6S50-7751-8919-9298. — M. Bouxom, rapporteur.) l'horreur de la guerre atomique à l'aide de lectures, de dictées, [(Sous réserve qu'il n'y ait pas débat) ; d'énoncés de problèmes, de modèles de dessins, de démonstra- tions scientifiques, de cours d'instruction civique et de mani- Vote de la proposition de résolution de M. Serre tendant à festations diverses; inviter le Gouvernement à organiser la Commémoration solen- nelle du 50e anniversaire de la victoire de Kousseri et de la Fixation de la date de discussion de l'interpellation de réunion en un seul bloc des trois Afriques françaises. (Noa 7193- M. Pevrat sur les mesures qu'entend prendre le Gouvernement 9358. — M. Malbrant, rapporteur.) (Sous réserve qu'il n'y ait à la suite du criminel attentat qui vient d'avoir lieu à Château- pas débal) ; roux, contre le journal démocrate La Marseillaise ;

Vote du projet de loi autorisant le Président de la Répu- Fixation de la date de discussion de l'interpellation de blique à ratifier la convention entre le Gouvernement fiançais Mme Sportisse sur les mesures que compte prendre le Gouver- .et le gouvernement de la zone française d'occupation en ce nement contre l'attitude odieuse du préfet d'Oran, seul respon- jqui concerne le régime de sécurité sociale applicable aux sable de la provocation sanglante survenue au port d'Oran le travailleurs frontaliers, signée le 26 mars 1949 (nos 7899-9403. 25 février 1950; i— M. Meck, rapporteur) (Sous réserve qu'il n'y ait pas débat) ; Discussion du projet de loi relatif à la préparation, à l'exécu- Suite de la discussion: I. des propositions de loi: 1° de tion et à l'exploitation du recensement agricole mondial de M. Joseph Denais tendant à léprimer la vente spéculative des 1949-1950 dans la métropole, l'Algérie, les départements d'outre- immeubles à usage d'habitation; 2° de M. Citerne et plu- mer, les territoires d'outre-mer et les territoires associés sieurs de ses collègues tendant à réprimer la vente spéculative (nos 7911, 8518, 8611. — M. Moussu, rapporteur) ; [des appartements, à annuler les promesses de vente consenties et à accorder un droit de priorité d'achat aux locataires occu- Discussion du projet de loi tendant à valider les actes régle- pant les locaux mis en vente; 3° de M. Joseph Denais tendant mentaires régulièrement promulgués par le gouvernement pro- visoire de la république de Cochinchine, ultérieurement a freiner les manœuvres spéculatives auxquelles donne lieu la 3 vente des immeubles par appartements; 4° de M. Joseph Denais dénommé gouvernement du Sud Viet Nam (n° 7668, 9125. tendant à réglementer les ventes par appartements ; 5° de M. Duveau, rapporteur) ; M. René Pleven et plusieurs de ses collègues tendant à réprimer Ja spéculation sur les ventes d'immeubles par appartements; Discussion des propositions de loi: 6° de M. Louis Rollin ayant pour objet de compléter la loi du 1° De M. Marcel Hamon et plusieurs de ses collègues tendant 1er septembre 1948 sur les loyers ; 7° de Mme Francine Lefebvre à modifier les articles 11 et 14 de la loi du 22 septembre 1948 et plusieurs de ses collègues tendant à modifier l'article 20 sur la refonte des pensions des inscrits maritimes; de la loi du 1er septembre 1948 sur les loyers; 8° de M. Louis 2° De M. Signor et plusieurs de ses collègues tendant à exo- er Rollin ayant pour objet de modifier la loi du 1 septembre nérer de la cotisation à la caisse de retraites des marins, les 1948 sur'les loyers des locaux d'habitation ou à usage profes- inscrits maritimes âgés de 65 ,\ns et plus et à compléter, dans sionnel; 9° de M. Ramarony tendant à modifier l'article 20 ce sens l'article 16 de la loi du 22 septembre 1948 ; 3° De M, Signo? et plusieurs de ses collègues tendant à Jnodiiier l'article 4 et l'article 12 de la loi du 22 septembre 1948 AVIS MOTIVE DE L'OPPOSITION portant réforme du régime des pensions des marins français du .commerce et de la pêche; formulée par la commission du suffrage universel, du règlement 4° De M. Reeb et plusieurs de ses collègues tendant à préciser et des pétitions à la discussion d'urgence demandée par et à modifier l'article 12 de la loi du 22 septembre 1948 sur les M. Bétolaud pour sa proposition de résolution tendant à modi-« pensions de retraite des marins; fier l'article 46 du règlement (n° 9448). 5° De M. Yonrc'h, sénateur, et plusieurs de ses collègues ten- 'dant à compléter l'article 8 (§ 1er) de la loi du 12 avril 1941 Paris, le 17 mars 1950. relative au régime des pensions des marins de commerce Monsieur le président, [(nos 5905, 5998, 8267, 8586, 7932, 9472. — M, Yvon, rapporteur). J'ai l'honneur de vous faire -connaître que la commission du suf- frage universel, du règlement et des pétitions, dans sa séance du La séance est levée. vendredi 17 mars 1950, a repoussé par 12 voix contre 10 la demande de discussion d'urgence de la proposition de résolution (n° 9413) de (La séance est levée à dix-neuf heures vingt-cinq minutes.) M. Bétolaud tendant à modifier l'article 46 du règlement. Le Chef du Service de la sténographie Veuillez agréer, monsieur le président, l'assurance de ma haute de l'Assemblée nationale, considération. < PAUL LAISSY. Le président de la commission, E. BARRACHIX.

# Erratum AVIS MOTIVE DE L'OPPOSITION au compte rendu in extenso de la séance du 20 octobre 1949. formulée par la commission du suffrage universel, du règlement et des pétitions à la discussion d'urgence demandée par Page 5904, 2? colonne, 7, Dépôt de propositions de loi, M. Delcos pour sa proposition de résolution tendant à modi- rédîgér ainsi le premier alinéa: fier l'article 109 du règlement (n° 9485). « J'ai reçu de MM. Roques et Taillade une proposition de loi tendant à modifier la loi du 5 octobre 1946 relative à l'élec- Paris, le 17 mars 1950. tion des membres de l'A. N. par l'apparentement des listes, Monsieur le président, la prime à la majorité, le panachage et les élections partielles »." J'ai l'honneur de vous faire connaître que la commission du suffrage universel, du règlement et des pétitions, dans sa séance du vendredi 17 mars 1950, a repoussé par 13 voix contre 6 et 4 absten- tions la demande de discussion d'urgence de la proposition de réso- Errata lution (no 9485) de M. Delcos tendant à modifier l'article 109 du rQU compte rendu in extenso de la lre séance du 14 mars 1950. règlement. Veuillez agréer, monsieur le président, l'assurance de ma haute considération. NOMINATIONS ET 'PROMOTIONS DANS LES SERVICES DE SANTÉ Le président de la commission, DES FORCES ARMÉES (L. 2287) E. BARIUCIIIN. Page 1967, lre colonne, article 4, 2e alinéa, 5e et 6° ligne, lire: « ...l'article 2 de l'ordonnance du 15 juin 1945 complété AVIS MOTIVE DE L'OPPOSITION par la loi... ». formulée par la commission du suffrage universel, du règlement et des pétitions sur la proposition de résolution de M. Jacques PROLONGATION DE DÉLAIS IMPARTIS AU CONSEIL DE LA RÉPUBLIQUE (IL. 2292) Bardoux tendant à modifier l'article 110 du règlement, sur la discipline de l'Assemblée (n° 9486). Page 1968, 2e colonne, remplacer le 6* alinéa par les dispo- sitions suivantes : Paris, le 17 mars 1950. « L'Assemblée nationale, par application du deuxième alinéa Monsieur le président, ïn fine de l'article 20 de la Constitution, décide de prolonger J'ai l'honneur de vous faire connaître que la commission du jusqu'au 17 mars inclus, le délai constitutionnel imparti au suffrage universel, du règlement et des pétitions, dans sa séance du Conseil de la République pour formuler eon avis sur la propo- vendredi 17 mars 1950, a repoussé par 43 voix contre 6 et 4 absten- sition de loi adoptée par l'Assemblée nationale tendant à fixer tions la demande de discussion d'urgence de la proposition de réso- les conditions d'attribution des soldes et indemnités des fonc- lution (n® 9486) de M. Jacques Bardoux tendant à modifier l'article 110 du règlement. tionnaires civils et militaires relevant du ministère de la France d'outre-mer, les conditions de recrutement, de mise en congé Veuillez agréer, monsieur le président, l'assurance de ma haute ¡pu à la retraite de ces mêmes fonctionnaires. » considération. Le président de la commission, E. BARRACHIN.

OPPOSITION au vote sans débat de la deuxième lecture du projet de loi portant réorganisation du régime de l'émission à Mada- Convocation de la conférence des présidents. gascar (n03 9259-9354-9432) formulée par M. ARTHAUD. La conférence des présidents, prévue par l'article 34 du Je déclare faire opposition au vote sans débat, ayant des règlement, se réunira le mardi 21 mars 1950, à quatorze heures ¡observations à présenter. îrente, dans le cabinet de M. le président* QUESTIONS ÉCRITES

REMISES A LA PRESIDENCE DE L'ASSEMBLEE NATIONALE LE 17 MARS 1950

(Application des articles à 97 du règlement.).

« Art. 91 —1 • v • v. »• • »--•». • . » « . >* • • •: . * ••• .-..»• * v ew v • • v v v • v v • »• ï < v . y; , • v ï . t . ï » • • • • • • • » « Les questions doivent être très, sommairement rédigées et ne contenir aucune imputation Tordre personnel à Végard de tiers nom- mèment désignés. » «.*.••••• ...... « Art. 97. — Les questions écrites sont publiées à la suite du compta rendu in extenso; dans le mois qui suit celle publication, les réponses des ministres doivent également y tire publiées. « Les ministres ont toutefois la faculté de déclarer par écrit que Vintérêt public leur interdit de répondre ou. à titre exceptionnel, qu'ils réclament un délai supplémentaire pour rassembler les éléments de leur réponse; ce délai supplémentaire ne peut excéder un mois. g

ANCIENS COMBATTANTS ET VICTIMES DE LA GUERRE QUESTION OEALE 13952. -- 17 mars 1950. — M. Albert Boccagny demande à M. le ministre des anciens combattants et victimes de la guerre quels son! AFFAIRES ETRANGERES les droits à pension d'une veuve de fonctionnaire instituteur, morj en déportation. 13949. — 17 mars 1950. — Mmo Denise Bastide demande à M. le ministre des affaires étrangères: 1° pour quelles raisons un arrêté d'expulsion a frappé un marin grec, démocrate, qui aurait dû bénéfi- 13953. — 17 mars 1950. — M. Géraud Jouve expose à M. le ministre cier du droit d'asile sur le territoire français; 2° par qui a été réalise des anciens combattants et victimes de la guerre que le texte qui l'enlèvement de l'intéressé à sa sortie de îa prison des Paumcttes, prévoit l'attribution du titre et de la carte de déporte résistant au à Marseille, le 21 février 1950; s'il est exact que l'intéressé d'interné résistant exige une relation de cause <\ effet entre l'acte ait été remis à la police d'Allemagne occidentale; 4° dans quoi de résistance et l'arrestation et paraît exclure du bénéfice de la loi but l'intéressé fut remis aux mains d'une autre police que la police les nombreux résistants arrêtés au cours de rafles ou par suite de française ; 5° s'il peut affirmer que l'intéressé ne sera pas ou n'est représailles, tels ceux qui furent arrêtés à Murât, en 19i4, après pas déjà remis aux mains de la police d'Athènes. l'exécution do Gcssler; it lui demande s'il ne conviendrait pas, dans •m u dJ|i «lijn» •« ces conditions, de préciser les conditions d'attribution du titre et de la carte de telle façon que des résistants authentiques ne soient pas privés des avantages qui leur ont été reconnus par la loi. QUESTIONS ÉOEITES 13954. — 17 mars 1950. — M. Adrien Mouton demande à M. le PRESIDENCE DU CONSEIL ministre des anciens combattants et victimes de la guerre: 1° quel est le nombre de mutilés de guerre de 10 h 85 p. 100; 2« quel est le 13950. — 17 mars 1950. — M. Jacques Vendroux expose h M. le nombre de mutilés de guerre de 85 à 100 p. 10-; 3° quel est le président du conseil la quasi-impossibilité où se trouvent les entre- nombre de ceux bénéficiant des indemnités aux grands mutilés et preneurs, débiteurs envers la sécurité sociale d'un arriéré de cotisa- aux grands invalides. tions, d'apurer leur situation en raison du taux des intérêts de retard exigés. Que ces mêmes entrepreneurs ne sont pas admis, du fait de leur situation irrégulière, à participer aux adjudications de 13955. — 17 mars 1950. — M. André Noël expose à M. le ministre travaux du (ministère de la reconstruction et do l'urbanisme, et, plus des anciens combattants et victimes de la guerre que la loi du énéralement, de tout service public ; que cette interdiction, qui vise 6 août 1948 accorde aux déportés politiques ie bénéfice de la pré- f stimuler l'entrepreneur, lui enlève, en fait, les moyens de travailler somption d'origine pour maladies, sans conditions de délai; or, lo et lui interdit pratiquement de régulariser sa situation au regard décret du 20 janvier 1940 stipule que, lorsqu'il s'agit d'une maladie, de la sécurité sociale. Il lui demande s'il n'envisage pas de faire la demande de pension doit être faite dans le délai de cinq ans qui procéder à un examen concerté de la question par les différents suit la constatation de ladite maladie. 11 lui demande lequel de ces départements ministériels intéressés, en vue de parvenir à une solu- deux textes est applicable. tion A la fois plus rationnelle et plus efficace.

13956, — 17 mars 1950. — M. André Noël signale à M. le ministre AGRICULTURE des anciens combattants et victimes de la guerre que, dans les chefs-lieux de départements, la commission qui doit statuer sur la 13951, — 17 mars 1950. — M. Pauï Hutrn-Desgrèesi demande à qualité de déporté résislant n'a pas encore commencé à fonctionner; M. le ministre de l'agriculture si une parution prochaine du décret les déportés sont donc gênés pour solliciter une expertise médicale prévu par l'article 17 de la loi du 20 septembre 1948 est envisagée à titre militaire. Il lui demande s'il envisage, le cas échéant, de -pro- en-vue de permettre la revision des pensions des commis principaux longer le délai pendant lequel les intéressés peuvent faire valoir de radmirustraton des eaux et forets, dont le grade doit faire leurs droits à pension jusqu'au jour où ils seront officiellement fixés ^ l'objet d'ime assimilation avec les catégories existantes. sur leur qualité de résistant ou de non-résistant. EDUCATION NATIONALE 13965. — 17 mars 1950. — M. Joseph Denaîs, se référant à 1« réponse faite le 8 mars 1950 à sa. question écrite n° 1265S, demande 13957. — 17 mars 195.. — M. Albert Boccagny demande à M. le à M. le ministre des finances et des affaires économiques pour quel3 ministre tie l'éducation nationale: 1° dans quelles conditions une motifs l'employé salarié en France d'une maison étrangère n'est pas veuve d'instituteur mort en déportation peut percevoir la pension admis, par les contributions directes, à s'acquitter de la taxe propor- Civile accordée par son ministère; 2° si cette pension peut lui être tionnelle en versant 5 p. 100 de ses rémunérations au lieu et place contestée, l'intéressée n'étant pas remariée. de son employeur.

13958. — 1/ mars 1950. M. Marcel Cherrïer expose à M. le minis- 13966. — 17 mars 1950. — M. Joseph Denaîs demande à M. la tre de l'éducation nationale que l'attribution d'importants travaux ministre des finances et des affaires économiques s'il est loisible h relatifs à la construction de l'internat du lycée d'Etat de jeunes l'administration de l'enregistrement de majorer, à rencontre d'un filles, chemin de Vauvert, à Bourges (Cher) a été effectuée sans contribuable, l'estimation généralement admise de valeurs mobilières qu'aucun appel d'offre, même restreint, n'ait été lancé, ce qui est non cotées. « contraire à toutes les lois régissant actuellement les professions arti- sanales et prive les entreprises locales et régionales de la possibilité de participer à ces travaux. Il lui demande s'il compte faire en sorte 13967. — 17 mars 1950. — Mlle José Dupuis expose à M. le ministre que soient intégralement appliquées les lois régissant actuellement les des finances et des affaires économiques que certaines administrai ons adjudications et, en particulier, le décret du 13 août 1936,. pris en ont cru devoir prélever les 6 p. 100 pour pension sur le montant de application de la loi du 1? janvier 1935 concernant les lots artisanaux. l'indemnité allouée aux fonctionnaires licenciés à l'expiration du congé de quatre mois fixé par l'article 6 de la loi n° 47-1680 du 3 septembre 1947 alors que l'article 10 de cette loi stipule que les 13959. — 17 mars 1950. — M. Pierre Métayer expose à M. le minis- intéressés ont droit, en sus de l'indemnité de licenciement, au tre de l'éducation nationale que la loi du 26 avril 1932, fixant les remboursement des retenues pour pension prévues par l'article 17 de conditions d'avancement du personnel enseignant, précise dans son la loi du 14 avril 1924. Elle lui demande si l'interprétation donnée article 2: « au 1er janvier qui précède la date où un fonctionnaire par ces administrations à l'article 10 est conforme à la législation de la 2e classe n'aura plus que trois années de services obligatoires en vigueur. à accomplir avant de remplir les conditions réglementaires exigées pour être admis à faire valoir ses droits à- une pension de retraite, ce fonctionnaire sera promu à la première classe... ». Ces disposi- tions ont été reprises par la loi de finances du 31 décembre 1938, 13968. — 17 mars 1950. — M. Emile Halbout expose à M. le ministre Ces textes n'ont pas été abrogés. Mais depuis, une hors-classe a été. des finances et des affaires économiques le cas d'un étudiant en instituée, pour les instituteurs en particulier. Il lui demande si, actuel- droit qui remplit les fonctions de surveillant d'internat (poste dont lement: 1° les dispositions rappelées ci-dessus doivent être appli- le traitement, en quelque sorte, constitue une bourse pour permettre quées pour le passage de la 2e à la lre classe; 2° sinon, pour le pas- la poursuite des études aux étudiants de condition modeste). Il lui sage de la i™ à la hors-classe ; 3« si elles sont valables pour les deux demande si, dans l'établissement de sa déclaration de revenus, cet passages, suivant que l'intéressé se trouve en 2e ou.lr® classe. étudiant peut déduire, au titre des frais professionnels, outre les 10 p. 100 accordés à titre forfaitaire, le montant de ses frais d'études (voyages â la faculté, Inscriptions, etc.), en fournissant la iuslifl. cation de ces frais, étant fait remarquer que la licence en droit 13960. — 17 mars 1950. — M. Robert Montillot demande à M. le préparée par cet étudiant est exigée pour le concours d'intendance ministre de l'éducation nationale: 1° quelles ont été pour l'Etat, au du ministère de l'éducation nationale et que les frais d'études eû cours de l'année 1949, en Alsace et en Lorraine, les dépenses en question constituent donc bien des charges professionnelles. personnel enseignant pour un élève de l'enseignement du premieT degré, écoles maternelles comprises, a) fréquentant une école dont le personnel enseignant est en totalité congréganiste ; b) fréquen- tant une autre éeoîe; 2° quel a été, pour cette même région et cette 13069. — 17 mars 1950. — M. Auguste Joubert demande à M- le même année, le montant global des économies réalisées par l'Etat ministre des finances et des affaires économiques en vertu de quel du fait des rémunérations différentes payées ou allouées aux divers texte l'administration de l'enregistrement est en droit d'exiger un état personnels, congréganistes ou non congréganistes : a) en activité; en trois exemplaires modèle n° 101-2 lors de la présentation à la pensionné ou retraité. formalité de l'enregistrement d'un « bail écrit » de fonds de com- merce: étant précisé que ni l'article 150 du décret du 9 décembre 1948 ayant trait aux déclarations obligatoires de mutations « ver- bales de jouissance » de fonds de commerce, ni l'article 194 dudit FINANCES ET AFFAIRES ECONOMIQUES décret ayant trait aux mutations à titre onéreux de fonds de com- merce ne concernent les « locations écrites » de fonds de commerce. 13361. — 17 mars 1950. — M. Maurice Béné expose à M. le ministre des finances et des affaires économiques, en ce qui concerne le ver- sement des cotisations afférentes aux allocations familiales, que certaines localités comprenant des petits cultivateurs, exploitant, pour la plupart, moins de trois hectares de terre et, partant, se trou- 13970. — 17 mars 1950. — M. René Malbrant expose à M. le ministre vant dans l'impossibilité presque de cultiver des céreales, sont impo- des finances et des affaires économiques qu'un contribuable a égaré sées d'après un coefficient plus élevé que les communes limitrophes. les reçus de versement des impositions directes de la pénultième Il lui demande s'il ne serait pas possible, en vue d'une juste répar- et antépénultième année; que ce contribuable est ou peut être dans tition, d'envisager, en faveur de ces petits cultivateurs, des mesures la nécessité de justifier de l'un ou de tous ces versements soit tendant à l'application d'un coefficient maximum de 15 pour 3 récol- auprès d'une administration publique, soit dans ses rapports avec des tes en deux ans. personnes privées; et lui demande: 1° si le contribuable en cause peut requérir le percepteur qui a encaissé les versements de lui délivrer des duplicata de- chaque reçu, soit, à tout le moins, une 13962. — 17 mars 1950. — M. Marcel Cherrïer expose à M. le ministre certification récapitulative, avec indication des date et montant de des finances et des affaires économiques que la loi n° 48-1307 du chaque versement; 2° si la rétribution due au percepteur pour les 23 août 1048 qui complète l'ordonnance n° 45-2454 a accordé un délai recherches de l'espèce est tarifée ou s'il appartient au percepteur de douze mois à certaines personnes occupant un emploi de gérant de la déterminer sous sa responsabilité. dans les entreprises pour leur permettre d'effectuer des versements rétroactifs à une caisse primaire d'assurances sociales au titre de l'assurance vieillesse. Or, certaines personnes, par manque d'infor- mation, n'ont pas effectué les démarches nécessaires. D'autres, qui se 13971. — 17 mars 1950 — M. René Malbrant expose à M. le ministre sont présentées aux caisses primaires en temps voulu, n'ont, des finances et des affaires économiques que les notes de la D.G.I. néanmoins, pu bénéficier de ces dispositions parce que des rensei- des 31 mai 1918 (n° 2342), 6 janvier' 1949 d'une part, des déclarations gnements erronés leur ont été fournis. Ainsi, la date de forclusion de M. le secrétaire d'Etat aux finances au cours des débats qui ont inteivenue le 24 août 1949. Il lui demande s'il compte décider abouti à la loi n° 965 du 20 juillet 1919 permettant la révision des que, la date de forclusion soit retardée pour permettre aux intéres- patentes en 1949 d'autre part, il résulte sans ambiguïté que pour la sés de pouvoir effectuer le rachat de leurs cotisations. revision des valeurs locatives base de la patente 1949, les agents de" l'assiette avaient reçu des instructions impératives; augmenter auto- matiquement la valeur locative des locaux occupés par leur proprié- taire, rehausser corrélativement celle des locaux loués par baux an- 13963. — 17 mars 1950. — M. Paul Couston demande à M. le ministre ciens, mais en tout cas ne pas porter la valeur locative des locaux, des finances et des affaires économiques si un fonctionnaire peut loués ou non, au delà des cinq tiers de la valeur locative 1943, ainsi demander son admission à la retraite avec effet d'une date antérieure à cette demande, étant entendu que les services accomplis entre ces deux dates n'entreront pas en ligne de compte pour le calcul du montant de la retraite. p. 4006, 2e colonne), sauf, naturellement, faits exceptionnels, lois accroissements, extensions, etc. Il signale à son attention la note 2425 du 4 juillet 1949 rappelant aux directeurs départementaux cette règle 13964. — 17 mars 1950. — M. Paul Couston demande à M. le ministre des cinq tiers et leur prescrivant « d'accorder avec largeur de vues des finances et des affaires économiques si le fait, pour un fonction- les réductions reconnues justifiées », c'est-à-dire donner suite aux naires, de demeurer en service au delà de l'époque où il réunit les demandes grâcieuses ou contentieuses dès que, par la comparaison conditions nécessaires d'admission à la retraite peut avoir pour effet des avertissements 1943 et 1949 il se révélerait que les valeurs loca- de diminuer le montant de cette retraite. tives retenues pour 1949 excéderaient les cinq tiers de la valeur 1943. Envisageant le cas, d'un directeur départemental qui, au moins d&ng deux cas particuliers, a reîusé à des patentés locataires de les faire bénéficier de l'instruction 2425, il lui demande comment le contri- 13976. — 17 mars 1950. — M. Guy Petit expose à M. le ministre des buable peut contraindre ce faut fonctionnaire à se conformer AUX finances et des affaires économiques le trouble causé dans le com- directives émanant de son cliel hiérarchique direct, en sorte que merce et l'industrie par la mise en œuvre du système connu sous l'égalité- des charges fiscales soit rétablie entre lui, locataire, imposé le nom de contrôle polyvalent, il lui demande s'il ne lui parait pas sur les bases des vingt e't un tiers et ses concurrents propriétaires opportun de déterminer de façon précise les droits des fonctionnaires imposés sur celle des cinq tiers. Il est précisé que ces contribuables appartenant à ce service, dont le rôle est d'autant plus délicat, qu'ils se trouvent, par ignorance des délais, forclos pour saisir le conseil opèrent chez le redevable, dans ses locaux commerciaux qui, partais, de préfecture (quij du reste, ne saurait fonder ses décisions sur 1 se confondent avec ses locaux d'habitation; et, en particulier: l°*sur des directives administratives méconnues par les agents de l admi- quels documents et pièces porte le droit de communication des fonc- nistration) . tionnaires appartenant au service de contrôle polyvalent et s'ils ont le droit d'obtenir des banques communication des* comptes bancaires des contribuables; 2° si le contribuable est tenu de répondre aux 13972. — 17 mars 1950. — M. Jean Masson demande à M. le ministre questions de tous ordres qui lui sont posées par ces fonctionnaires des finances et des affaires économiques; 1° quel est le nombre des au cours du contrôle (sur son train de vie, sur des questions com- dossiers de péréquation de pension qui ont été revisés à la date du portant des connaissances fiscales ou juridiques qu'un simple com- 28 février 1950; 2° combien il reste de dossiers à reviser; 3° si la merçant n'est pas tenu d'avoir), ou l'incapacité de répondre sont liquidation totale des opérations de péréquation s ci'a terminée le considérées comme une présomption de fraude et s'ils ont pour 1er juillet prochain. effet de renverser la charge de la preuve: 3° si le contribuable est tenu de recevoir les fonctionnaires en question en dehors des heures ouvrables; 4° si les fonctionnaires en question ont le pouvoir ie perquisition, de saisie de documents, de fouiller dans les tiroirs, 13973. — 17 mars 1950. — M. Mohamed Mokhtari expose à M. le armoires, classeurs, etc., de pénétrer dans les locaux du contri- ministre des finances et des affaires économiques qu'un décret du buable. en sa présence, tiors de sa présence, à son insu malgré son '26 août 1944 a attribué aux magistrats cantonaux algériens le béné- opposition, et de soumettre le personnel à un interrogatoire. fice du droit de logement en décidant qu'au cas où ils ne pour- raient bénéficier d'un logement en nature, ils recevraient une indemnité compensatrice. Sous le prétexte que le décret du 28 juil- let 1949, qui a fixé les nouveaux traitements de ces magistrats, ne 13977. — 17 mars 1950. — M. Eugène Rigal demande à M. lé ministre fait pas état du décret du 26 août 1944, le gouvernement "général de des finances et des affaires économiques: 1° si les parlementaires, l'Algérie a pris la décision de supprimer le bénéfice de cette indem- dont l'indemnité pour l'établissement des impôts sur les* revenus nité à ceux de ces magistrats qui en bénéficiaient et ce, à compter n'est retenue que pour 33/60, ont la possibilité de demander la du 1er janvier 1948. En même temps, il a décidé de contraindre ces réduction de frais professionnels sur cette fraction; 2° s'il est exact magistrats à reverser les sommes qu'ils avaient perçues au titre que les réclamations faites aux parlementaires à ce sujet par les er services des contributions directes l'ont été avec l'accord préalable de cette indemnité à compter du 1 janvier 1Q48. En présence de de la direction générale des impôts; 3° dans l'affirmative, la date ces décisions, les juges de paix algériens ont lait entendre une de la circulaire de la direction générale des impôts; 4° en vertu de protestation auprès du ministre de la justice qui semble favorable quel texte législatif la direction générale des impôts & pu donner de a leurs revendications. De son côté, le ministre de l'intérieur a telles directives à ses agents. récemment invité le gouverneur général à reprendre le payement de l'indemnité. Cependant, malgré cette dernière intervention, la question n'est toujours pas réglée, la mesure réclamée semblant dépendre essentiellement du département des finances. Vu le très 13978. — 17 mars 1950. — M. Henri Bouret demande a M fe socré- petit nombre de magistrats susceptible!? de bénéficier de la mesure, taire d'Etat aux finances (affaires économiques) de lui fane con- Il lui demande: 1° son sentiment sur la question; 2° les mesures naître pour les années 1948 et 1949: a) le montant des recettes réa- qu'il compte prendre en vue de donner. satisfaction aux juges de lisées au titre de la taxe d'encouragement à la production textile; ¡paix d'Algérie en décidant: a) que le payement de l'indemnité b) le montant des dépenses correspondantes en indiquant *eur utili- compensatrice soit maintenu et repris sans délai; b) que soit annulée sation; c) le reliquat existant au décembre 1949. (Le reliquat du la décision gubernatoriale qui fait obligation arux magistrats inté- 31 août 1948 se montant à 2.215 millions de francs) ; d) si la taxe ressés de Teverser le montant des sommes qu'ils ont perçues au préc-tée est toujours perçue en 1950, et quelles sont les recettes titre de l'indemnité à compter du 1er janvier I9i8. prévues ainsi que leur destination. ,

13979. __ 17 mars 1950. — M. Jean-Paul David expose à M. le secrô* 13974. — 17 mars 1950. — M. Adrien Mouton demande à M. le taire d'Etat aux finances (affaires économiques) qu'à l'occasion des ministre des finances et des affaires économiques quel a été le rap- diverses expériences tentées, avec#plus ou moins d'autorité et de port en 1949, de la taxe perçue sur les plaques de bicyclettes. réussite, sur le marché de la viande, se sont créées des sociétés prétendues coopératives, de caractère purement politique, consi- dérées par certains ministres du ravitaillement comme entreprises témoins de ces expériences. Il lui demande: Io s'il est e'xaet que 13975. — 17 mars 1950. — M. Jean-Paul Palewski signale h M. le la coopérative française d'exportation et d'importation, la C. 0. F. ministre des finances et des affaires économiques qu'en application E. I. ait reçu du °ravitaillement général, d'importantes quantités ide l'article 14 du décret de coordination du 4 juillet 1948, les com- d'animaux vivants et de viandes obtenues sur ie marché par voie munes doivent allouer en cas de décès d'un employé titulaire, un d'acquisition prioritaire de l'Etat et qu'elle ait bénéficié de fourni- capital qui ne peut être inférieur à celui prévu en faveur des tures de même provenance pour différents autres produits; 2° quelle salariés du régime général des assurances sociales, c'est-à-dire était la situation comptable, par catégories de produits, de ladite quatre-vingt-dix fois le salaire journalier de base. Une circulaire du coopérative, vis-à-vis du compte spécial de ravitaillement, aux dates préfet de Seine-et-Oise, du 14 septembre 1919 prescrit: « J'ai été saisi suivantes: 1er décembre 1949, 30 décembre 1949, 18 janvier 1950. de plusieurs demandes de renseignements émanant de nombreuses communes au sujet de l'attribution ¡d'un capital décès à leurs agents, en application des dispositions du décret du 20 octobre 1947 n° 27.2045, intervenu en faveur des fonctionnaires de l'Etat. M. le FONCTION PUBLIQUE ET REFORME ADMINISTRATIVE ministre de l'intérieur, à qui des précisions ont été demandées, a fait savoir que ce texte ne concerne que les fonctionnaires d'Etat 13930. — 17 mars 1950. — M. Maurica Béné demande à M. le soumis .au statut général des fonctionnaires. Toutefois, les com- ministre d'Etat chargé de la fonction pu'Jiiciue et de la réforme munes doivent allouer un capital décès aux ayants droit de leurs administrative: l» quels sont les ministères auprès desquels însti- agents, conformément à l'article 4 du décret Vie coordination du 1ué un conseil suoérieur; 2° s'il peut y avoir conflit d'attributions 4 juillet 1938. qui ne peut être inférieur à celui prévu en faveur entre conseils supérieurs et comités techniques paritaires centraux. des salariés du régime général d'assurances sociales, c'est-à-dire à quatre-vingt-dix fois le salaire journalier de base. Mais si les com- munes - se trouvent dans l'obligation de prévoir un capital décès, INDUSTRIE ET COMMERCE en faveur des ayants droit de leurs agents, fixé dans la limite •ci-dessus, elles peuvent par contre étendre à leur personnel, le 13981, — 17 mars 1950. — M. Jean-Louis Tinaud rappelle à M. le bénéfice des avantages accordés aux fonctionnaires de l'Etat en ministre de l'industrie et du commerce qu'un arrêté préiectoral auto- matière de capital décès, puisqu'aucun texte législatif n'interdit risant l'ouverture ou l'installation d'un établissement considéré aux communes d'accorder à leurs agents des avantages semblables comme dangereux, insalubre ou incommode (lois du 19 décembre accordés aux fonctionnaires de l'Etat... En conséquence, les déli- 1917 eï 20 avril 1932), comportait une clause aux termes de laquelle bérations décidant d'adopter les dispositions du décret précité en l'autorisation devenait caduque pour les parties de l'in stalla lion non ce qui concerne l'attribution d'un capital décès seront revêtues de réalisées dans ce délai; or, ce délai venait à expiration en 1941. Il mon approbation ». Or, plusieurs villes de Seine-et-Oise sont passées < lui demande s'il se trouve prorogé automatiquement d'une durée à exécution et leur délibération accordant aux ayants «droit du égale à la durée des hostilités. personnel municipal titulaire, en cas de décès, des avantages iden- tiques à ceux prévus pour les fonctionnaires de l'Etat ayant été .approuvée par b» préfet, elles ont souscrit des assurances groupe et présenté la quittance de prime en vue de son remboursement INTERIEUR par le percepteur. Suivant les instructions en date du 10 février 1950, du trésorier payeur général de Seine-et-Oise, le percepteur a refusé le 13982. — 47 mars 1950. — M. Jean-Paul Palewski demande à M. le payement. Il lui demande pour quel motif il prend une position ministre de l'intérieur: 1« le chiffre global d'affaires contentieuses exactement contraire à celle du ministère de l'intérieur et rend, jugées au cours des trois dernières années judiciaires par les conseils feinsi, impossible une bonne gestion municipale. de préfecture de France et d'Algérie, pour chacune des catégories suivantes: a) affaires fiscales (contributions directes, taxes sur le chiffre d'affaires, taxes syndicales, taxes locales et autres, reçou- # vremcnt d'Impôts, etc.); b) affaires relatives aux travaux publics (dommage, concessions et marchés, etc.); c) toutes autres affaires tm%. 17 mars 1950. — M. Joseph Denaîs demande à M. le contentieuses ; 2° le nombre des fonctionnaires étrangers au corps ministre de fa reconstruction et de l'urbanisme quels délais lui sont des conseillers de préfecture qui ont été nommés directement pré- encore nécessaires pour assurer aux propriétaires des économique- sidents de conseils de préfecture dans la métropole et en Algérie ment faibles -les compensations qui devaient faire l'objet d'un règle- •et exerçant actuellement leurs fonction*: 3° le nombre des prési- ment avant la date du 1er juillet 1919. dents dé conseils de préfecture de la métropole et d'Algérie ayant été nommée soit soin-préfets ou secrétaires généraux liors classe, soit administrateurs civils de classe exceptionnelle. 13989. — 17 mars 195Q. — M. Frédéric-Dupont demande à M. ïs ministre de la reconstruction et de l'urbanisme si, en vertu de J'article 38 de la loi du 9 septembre 1948, il est possible à un proprié- 13933. — 17 mars 1950. — M. Berna ni Paumier demande à M. le taire de refuser à l'un de ses locataires le payement de l'eau froide ministre de l'intérieur si l'arrêté paru au Journal officiel du au compteur, sous le prétexte que l'article 38 prévoit que la répar- 4 novembie 1919 et celui paru, au Journal officiel du 8 février 1950 tition entre les locataires sera faite au prorata des loyers, et alors instituant une prime de 3.000 francs à certains salariés s'appliquent que le locataire offre de prendre à- sa charge l'installation, la ioea- aux empr\vés communaux et, dans l'affirmative, dans quelles condi- cation et l'entretien du compteur. tions.

13990. — 17 mars 1950. — M. Frédéric-Dupont expose h M. le ministre de la reconstruction et de l'urbanisme le cas d'un immeuble, 13984, 17 mars 1950. — M. Maurice Tirerez al lire l'attention de successivement occupé par les services allemands et les troupes M. le ministre do l'intérieur sur un vœu émis par le conseil muni- alliées, qui a subi de très importantes dégradations, dont quelques- cipal de Champigny-sur-Marne, lequel signale le fait que plusieurs unes affectent le gros œuvre, toutes les installations intérieures: centaines d'appartements et pavillons de l'office des JL <1>. M. du électricité, eau, chaufferie, canalisations, ayant, de plus, totalement département de la. Seine (cité-jardins) destinés a servir de loge- disparu. Le propriétaire, en vue de le remettre en état d'habitabilité, ments à dr> familles, sont occupés « h titre provisoire », depuis a procédé, sans attendre le payement d'indemnité de dommages quinze année?, par une formation militaire (sarde républicaine de guerre, au cours de l'année 1947 et des années suivantes, à mobile). 11 lui demande s'il envisage le transfert de ces unités tous les travaux de reconstruction des lieux démolis et de restau- militaires dans des casernes ou des locaux spéciaux de la région ration qui s'imposaient, le coût desdits travaux s'élevant à une y a il sienne; afin que les logements des il. r>. M. de Champigny-sur- somme supérieure à quatorze millions; 11 lui demande si on peut jlarne soient récupérées puur une location rapide aux ayants droit considérer que les appartements ainsi reconstitués sont soumis <\ prioriuiiros. la fixation du loyer prévu par la loi du septembre 4948 ou, au contraire, demeurent libres, étant considérés comme dépendant d'un immeuble reconstruit et neuf. POSTES, TELEGRAPHES ET TELEPHONES 13985, — 17 mars 1950. M. Pierre Ga&elle appelle l'attention de 13991. — il mars 1950. — M. Jean-Louis Tinaud demande h M. le M. le ministre des postes, télégraphes et téléphones sur la situation ministre de la reconstruction et de l'urbanisme si un propriétaire, qui exerce le droit de reprise pour reconstruire dans les termes des dans laquelle se trouvent les receveurs et cheis du centre des postes, er télégraphes ét téléphones par suite de Ja manière dont l'adminis- articles 11, 12 et -13 de la loi du 1 septembre 1918, doit respecter tration envisage de leur appliquer les dispositions du décret n° 49-7*2 le droit de priorité prévu par l'article 13 en faveur des locataires du 7 iuin 19x9 et celles de la circulaire n° 121-22 B/5 du 31 décembre évincés, lorsqu'il ne remet pas la totalilé de l'immeuble eu location, d919 qui ont réglementé, clans son ensemble, le régime d'occupation mais conserve un étage pour son logement personnel. de loteme-nt par tes personnels civils de l'Etal dans le? immeubles appartenant à l'Etat ou détenus par lui à un titre quelconque. Un ordre de service de l'administration des postes, télégraphes et télé- SANJTE PUBLIQUE ET POPULATION phones du G janvier 1950 a averti les receveurs et chefs de ccntie des postes, télégraphes et téléphones que la participation aux frais 13992. — 17 mars 1950. — M. Frédéric-Dupont demande h M. 1« de lover qui avait été suspendue pour les troisième ét quatrième ministre de la santé publique et de la population quelles sont les trimestre de 1949 allait être à nouveau perçue avec une majoration prestations d'assistance médicale gratuite auxquelles donne droit, de 66 p. 100 et que, à partir de 1950, ils devraient verser une rede- d'après l'arhclc 3 de la loi du G août 1949, relative h la carte sociale vance d> logement égale à la valeur locative des locaux occupés er des économiquement faibles, l'inscription sur les listes d'assistance (déterminée conformément à la loi du 1 septembre 1948), déduction médicale gratuite; et si cette inscription comporte, notamment, frais faite d'un certain nombre abattements. Cette réglementation médicaux, pharmaceutiques, et dans quelle proportion. revient à classa? les receveurs et chefs de centre des postes, télé- graphes et téléphones parmi les fonctionnaires et agents bénéficiant d'une concession de logement pour utilité de services, alors que les intéressés* estiment étant donné les conditions dans lesquelles ils 13993. — 17 mars 1950. — M. Henri Gailet demande ¿\ M. le sont obligés d'accepter le, logement qui est mis h leur disposition ministre de la santé publique et de la population quelle esr, par et en raison des sujétions inhérentes à leurs fonctions que « la catégorie, la nature des ressources qui entrent en compte, soit pour -nécessité absolue » d'être logés sur les lieux oti s'exercent leurs le calcul du. taux de Eallneaiion à accorder aux assistés à domicile, fonctions existe et qu'ils doivent bénéficier des dispositions de? «arti- bénéficiaires de la loi du U juillet 1905 sur l'assistance aux vieil- cles 3 '.et 6 du déciet du 7 juin 1919. It lui demande quelles sont lards, aux infirmes et aux incurables, soit pour la participation des ses intentions en ce qui concerne les per-rumeîs en cause cl quelles hospitalisés admis h l'hospice en vertu de la même loi. 1° Assistés mesures il envisage de prendre pour que ce problème soit résolu domicile: a) ressources à déduire intégralement ; b) ressources à d'une manière équitable. déduire par moitié; c) ressources à déduire pour moitié pour la partie qui excède 800 francs (ou 2.400 francs si le postulant a élevé trois enfants jusqu'à Vùxe de seize ans); 2° assistés à l'hospice,* a) ressources à retemr intégralement; bj ressources privilégiées. 13986. — 17 mars 1950. — M. Adrien Mouton expose ù M. le ministre des postés, télégraphes et téléphones qu'un ancien prisonnier de guerre, contrôleur des postes, télégraphes et téléphonés depuis quatre ans et demi, a été lésé lors d'une récente- notation, ce qui a entraîné 13994. — 17 mars 1950. — M. André Mercier (Oise) expose à M. le fa non-intégration dans le cadre des inspecteurs adjoints. L'intéressé ministre de la santé publique et de la population que l'article 6 de depuis qu'il est au service de l'administration a toujours eu la l'arrêté ministériel du 3 lévrier 1949 stipule que- « [Les infirmiers cote 4 et a été classé au choix pour l'avancement Mais, en 1948, auxiliaires ne peuvent donner des soins aux malades que sous la lors de l'établissement des fiches de propositions en vue de l'inté- responsabilité et le contrôle direct d'infirmiers et infirmières gration des contrôleurs dans le cadre des inspecteur* adjoints, on diplômés d'Etat ou autorises en application des dispositions de la ne lui a attribué que la note chiffrée 15, ce qui a provoqué son élimi- loi du 15 juillet 1943 et de la loi du 8 avril 1946 et ne sont pas en nation. Le motif de cette notation viendrait du fait que l'intéressé a eu 128 jours de congé de maladie. Or, ces congés sont dûs h conséquence habilités à signer les feuilles de soins des assurés des maladies constatées et à une intervention chirurgicale. A la sociaux ». Il lui demande pour quelles raisons, dans une commune notation annuelle, l'intéressé ayant eu encore la cote 4, il sem- où il n'y a pas d'infirmier ou infirmière diplômé d'Etat, les infir- blerait qu'il n'y ait plus correspondance entre la note chiffrée et la miers auxiliaires ne sont pas habilités à signer les feuilles de soins notation littérale. Il lui demande si la situation de ce contrôleur des assurés sociaux, quand ils ont, jusqu'alors, donné toute satis- peut être revisée. faction à la population.

RECONSTRUCTION ET URBANISME • TRAVAIL ET SECURITE SOCIALE 13981. — 17 mars 1950. — M. Auguste Alloneau demande h M. le 13995, — 17 mars 1950. — M. Paul Antîer demande à M. le ministre ministre de la reconstruction et de l'urbanisme si une société de du travail et de la sécurité sociale: 1° si les personnes qui deman- crédit immobilier, dont les statuts prévoient qu'elle est constituée dent le bénéfice -de l'allocation temporaire aux vieux doivent justi- en vue de consentir aux emprunteurs des prêts hypothécaires indi- fier que leurs enfants ne sont pas en mesure de leur servir une viduels destines h l'acquisition ou à la construction de maisons indi- pension alimentaire, ou si cette dernière condition ne vise que les viduelles à (bon marché, est en droit de n'accorder de prêts qu'aux candidats h la carte d'économiquement faible; 2° si les agriculteurs emprunteurs les destinant au financement de la construction d'un peuvent bénéficier de l'allocation de salaire unique dans les mêmes immeuble et, ¡par conséquent, de les refuser lorsqu'ils sont demandés conditions que les autres travailleurs indépendants; 3° si une per- en vue de l'acauisition d'un immeuble. sonne âgée de quatre-vingts ans et infirme ayant besoin de l'aide d'une lierre personne* ut doit, pas plie exonérée des cotisations fc assurances sociales » et « allocations familiales » pour la per- sonne qu'elle emploie; 4° si une veuve, âgée -de plus de soixante- REPONSES DES MINISTRES cinq ans, exploitant un petit domaine agricole, est tenue de payer les cotisations d'allocations familiales. AUX QUESTIONS ECRITES

13996. — 17 mars 1950. — M. Achille Auban demande à M. le ANCIENS COMBATTANTS ET VICTIMES DE LA GUERRE ministre du travail et de la sécurité sociale: 1° si l'arrêté visé à 13476. — M. Henri Lacaze signale à M. le ministre des ancien« l'article 3 de la loi n° 50-117 du 3 février 1950 (Journal officiel du combattants et victimes de la guerre que, pour un amputé d'une 4 février 1950) majorant le taux de l'allocation aux vieux travailleurs jambe, l'autorité militaire constate, avec juste raison, que l'achat ¡salariés et des pensions de la sécurité sociale doit être publié inces- dans le commerce d'une chaussure isolée pour le pied restant est samment; 2° s'il ne croit pas que le retard apporté à sa publication très difficile, et lui fournit, en conséquence, en dehors de l'appareil est préjudiciable aux assurés et à la stricte économie des caisses qui de prothèse proprement dit, un soulier pour le pied valide, mais sont dans l'obligation de procéder à deux liquidations (dont une que po\ir les mutilés de guerre non amputés de jambe le soulier provisoire en ce qui concerne le minimum) si elles ne veulent pour le pied valide n'est fourni qu'à titre remboursable ; et lui pas être submergées de réclamations de la part de leurs adhérents. demande s'il ne s'agit pas là d'une erreur d'interprétation, les mêmes difficultés pratiques existant dans les deux cas. (Question du 16 février 1950.) 13997. — 17 mars 1950. — M. Henri Bouret demande à M. le ministre du travail et de la sécurité sociale s'il y a des motifs qui Réponse. — Les mutilés de guerre, amputés d'un membre infé- ¡s'opposent au versement des allocations familiales aux parents des rieur ou atteints d'une gêne fonctionnelle nécessitant le port d'une chaussure orthopédique, ne"pouvant se procurer dans le commerce enfants fréquentant les établissements libres d'enseignement agri- la chaussure destinée à chausser le pied sain, ta fourntiure de cole. Dans l'affirmative, quels sont ces motifs, et dans la négative, cette dernière était assurée jusqu'en octobre 1948 par la passation pourquoi une caisse départementale prétend refuser le versement de marchés annuels permettant la constitution dans les centres des allocations. d'appareillage de stocks de chaussures de confection distribuées à l'unité. Or, d'une pari, cette méthode avait toujours été vivement 13998. — 17 mars 1950. — Mme Isabelle Claeys demande à M. le critiquée tant par les intéressés que par les représentants des asso- ministre du travail et de la sécurité sociale s'il compte prendre rapi- ciations d'amputés, ceux-ci se plaignant en effet que les chaussures dement le décret déterminant la date et les modalités d'application normales n'étaient jamais identiques aux chaussures orthopédiques de la loi du 2 août 1949 qui étend, le bénéfice de l'allocation aux et que leur confection en série ne permettait pas de les adapter vieux travailleurs salariés, aux conjointes ou aux veuves de salariés aux conditions particulières de marche des mutilés des membres se trouvant .divorcées, séparées, abandonnées par leur conjoint, ou inférieurs. D'autre part, la constitution d'un stock de chaussures dont le conjoint salarié est disparu. normales de confection se heurtait à des difficultés de plus en plus grandes, cette méthode ayant notamment l'inconvénient de donner naissance à des laissés pour compte qui, démodés, deve- 13999. — 17 mars 1950. — M. Jean Cristcfol demande à M. le minis- naient implacables et occasionnaient une perte pour le Trésor. C'est tre du travail et de la sécurité sociale à quelle rente peut prétendre pour remédier à ces inconvénients et pour tenir compte des récla- ^'assujetti aux assurances sociales, qui, depuis 1930, aurait toujours mations des intéressés qu'il fut décidé d'adopter les mesures sui- •cotisé sur les plafonds des cotisations, et, en particulier: 1® s'il vantes: 1. — Amputés d'un membre inférieur, porteurs d'une jambe demande la liquidation de la pension à CO ans en 1950; 2° si cette artificielle. Comme il n'y a aucun intérêt à faire fabriquer des chaus- rente est susceptible d'une revalorisation à 65-ans; 3° le montant sures sur mesures pour cette catégorie, les intéressés doivent se de la rente à laquelle il prétendra s'il attend 65 ans pour en deman- les procurer à leur initiative personnelle chez un fournisseur de der la liquidation en supposant qu'il continue à verser sur le plafond leur choix. Il leur est remboursé une somme forfaitaire de trois ectuel (22.000 francs par mois) et que ce dernier ne subisse aucune mille francs représentant le prix d'une paire de chaussures de modification d'ici 1955, c'est-à-dire, lorsque l'intéressé atteindra l'âge confection. IL — Mutilés porteurs d'une chaussure orthopédique. de 65 ans. Les chaussures attribuées par paire à ces mutilés sont commandées sur mesure chez l'orthopédiste, suivant les mesures et le goût du mutilé. La première paire attribuée à titre de première mise 14000. — 17 mars 1950. — M. Frédéric-Dupont demande à M. le est gratuite: par contre, lors de chaque renouvellement, il est ministre du travail et de la sécurité sociale à quelle caisse de retraite attribué à chaque mutilé de cette catégorie une somme de mille doivent s'adresser les anciennes assistantes scolaires et infirmières cinq cents francs représentant la moitié de la somme attribuée à •Visiteuses. un mutilé amputé d'un membre inférieur, ce qui est parfait ornent légitime puisqu'il ne s'agit que d'une chaussure. Le mutilé ne prend donc à sa charge que la différence entre le prix de la chaus- 14001. — 17 mars 1950. — M. Paul Hutin-Desgrées se référant à la sure non orthopédique faite sur mesures et la somme qui lui est_ Réponse faite le 24 septembre 1949 à sa question écrite n° 7480 attribuée ce qui est également normal. 11 n'y a donc pas de diffé- demande à M. le ministre du travail et de la sécurité sociale dans rence entre les deux catégories de mutilés mentionnées ci-dessus. quel sens ont pu être réglées les questions soulevées qui ont fait ¡l'objet, selon sa réponse, d'études conjointes par les ministères des anciens combattants, des finances et du travail. DEFENSE NATIONALE 13284. — Mme Gsrmaine Poinso-Chapuis attire l'attention de M. le 14002. — 17 mars 1950. — M. Jean Vuillaume expose à M. le minis- ministre de la défense nationale sur la situation des comptables et tre du travail et de la sécurité sociale: a) qu'un travailleur indépen- surveillants des prisons militaires de l'armée de terre dont le reclas- dant, exerçant la profession de peintre en bâtiment, a été taxé sement n'a pas été effectué en temps utile. Dans les prisons mili- d'une cotisation trimestrielle de 1.800 francs par la caisse d'alloca- taires, les sous-officiers comptables et surveillants, avant la même tions familiales dont il dépend, le revenu professionnel déclaré étant responsabilité, effectuant le même travail que le personnel des de 200.000 francs; b) que la femme de ce peintre exerce elle-même prisons maritimes perçoivent des traitements différents (ceux de :1a profession de coiffeuse, pour laquelle elle a déclaré un revenu la marine étant à l'échelle nos 4 et 3, ceux de terre étant à professionnel de 30.000 francs; c) que la caisse d'allocations fami- l'échelle 2). Elle lui demande s'il ne lui apparaît pas opportun liales prétend taxer cette femme à la cotisation forfaitaire de qu'une décision intervienne au plus tôt, afin de faire cesser cette A.050 francs par trimestre, et refuse de lui accorder le bénéfice de situation paradoxale. (Question du 31 janvier 1950.) la demi-cotisation, sous prétexte que les revenus professionnels du Réponse. — 1<> Le reclassement des comptables et surveillants des ménage sont supérieurs au salaire de base. Il demande si cette prisons militaires a fait l'objet de la décision du 24 janvier J950 caisse est fondée â exiger la cotisation forfaitaire intégrale, ce qui qui a un effet rétro-actif; 2<> tous les surveillants de la justice mari- revient à faire verser à un ménage de travailleurs indépendants une time sont en même temps comptables, donc justiciables de cotisation totale de 2.850 francs par trimestre, pour un revenu total l'échelle 3 atribuée aux comptables militaires. La seule divergence de 230.0°0 francs, alors qu'un travailleur indépendant exerçant seul entre le personnel des prisons militaires et celui des prisons mari- »e verserait que 1.800 francs par trimestre jour un revenu total égal. times consiste dans la possibilité pour ces derniers d'accéder à l'échelle 4. Or, l'attribution de l'échelle 4 aux gardiens des prisons maritimes est subordonnée à l'obtention d'un certificat de quali- TRAVAUX PUBLICS, TRANSPORTS ET TOURISME fication délivré conformément aux dispositions d'une circulaire du 14003. — 17 mars 1950 — M. Marcel Cherrier expose à M. le ministre 25 septembre 1948 alors que la justice maritime ne relevait pas îles travaux publics, des transports et du tourisme que le pont de directement du ministre de la défense nationale. Il est impossible Fourcbambault, sur la Loire, détruit en 1940, n'est pas encore dans ces conditions de supprimer rétroactivement le bénéfice de Reconstruit. Depuis cette époque, une passerelle de bois relie les l'échelle 4 aux gardiens maritimes détenteurs de ce certificat; sans départements du Cher et de la Nièvre. Or, cette passerelle, très doute pourrait-on prendre, pour l'avenir, des dispositions nouvelles étroite et d'une très longue portée, constitue un danger pour les mais la mesure ne s'impose pas car, d'une part, le corps de gardiens Usagers. Il lui demande s'il compte faire en sorte que la recons- maritimes doit disparaître par extinction et d'autre part il est envi- truction du pont de Fourchambault soit entreprise dans les moindres sagé de passer sous l'administration du garde des sceaux les trente délais. gardiens maritimes (sur trente-neuf) actuellement dans la métropole.

14004. — 17 mars 1950 — M. Adrien Mouton demande à M. le EDUCATION NATIONALE ministre des travaux publics, des transports et du tourisme: 1<> quel 13600. — M. René Kuehn demande à M. le ministre de l'éducation est le nombre de plaques de bicyclettes délivré dans le départe- nationale quelles sont les qualités requises (qualité, âge, anciénneté ment des Bouches-du-Rhône ; 2° quel est le nombre total de plaques de services, etc.) pour postuler à l'emploi d'administrateur général fiscales de bicyclettes délivré en France. du mobilier national et des manufactures nationales de tapisserie. — lûuestion du 21 février 1950.) f 2172 ASSEMBI.EE NATIONALE — 2° SEANCE DU 17 MARS 1950

Réponse. — Le décret validé du 11 février 1911 (publié au Journal officiel élu 5 avril 1911) portant organisation «le l'administration 12080. — M. Jean Villard demande à M. le ministre des finances et générale du mobilier national et des manufactures nationales stipule des affaires économiques: 1» quel est le nombre actuel des fonc- (sn son article 3: « L'administrateur général est choisi de préférence tionnaires rémunérés au titre du budget civil de l'Etat, par ministère, parmi les fonctionnaires suivants: chef des services administratifs si possible; 2° à quel montant annuel se chiffre îe total des appoin- du mobilier national et des manufactures (emploi supprimé), chefs tements et des salaires; 3° à quel montant annuel se chiffrent les fie bureau de la direction générale des beaux-arts, directeurs d'établis- charges sociales afférentes à ces salaires; 4° quel est le nombre de"s sements techniques relevant du secrétaire d'Etat à l'instruction retraités et des pensionnés divers (retraités, d'une pari, veuves, publique ». Il doit compter, au minimum, dix ans de services admi- orphelins, pensions d'invalidité, accidents, maladies, d'autre part) ; nistratifs Ces dispositions confirment celles du décret du 17 mars 5° quel est le montant annuel de ces pensions et retraites; 0° à quel dOOS. (pii fixait le règlement de l'administration du mobilier national montant se chiffrent les dépenses de matériel, en distinguant si pos- Il est à remarquer que le choix est « de préférence », mais non sible : a) les dépenses rentables (exemple: constructions de roules, obligatoire. placement de téléphones, etc.) ; b) les dépenses ordinaires (loyer, chauffage, éclairage, entretien des locaux, frais de bureaux, frais de voyage, etc., eh bloc). {Question du 10 novembre 1919.)

13753. — M. Pierre de ChevignA demande à M. le ministre de Réponse. — 1° Le nombre des fonctionnaires civils, agents et l'éducation nationale si ia législation en vigueur autorise les membre? ouvriers de l'Etat, rémunérés sur le budget général et tes"budgcU de l'enseignement d'Elat a collaborer j des établissements d'ensei- annexes, à l'exclusion de ceux rétribués sur les budgets autonomes, gnement privés. (Question du 2 mars 1950.) s'élevait, au 31 décembre 1919, à 990.811 répartis dans les différents départements ministériels, conformément aux indications suivantes, Ré non se. — Dans l'état actuel de la législation, le fait, pour un résultant des documents budgétaires dont l'honorable parlementaire 'membre de l'enseignement public, de donner des heures d'ensei- a eu communication: gnement dans un établissement d'enseignement privé ne présente Affaires étrangères • 1.473 aucun caractère d'illégalité. Mais le décret du 29 octobre 1936. Affaires économiques 8.470 confirmé par la loi du 19 octobre 1946 portant statut général des Agriculture 15.041 fonctionnaires, subordonne cet exercice à une autorisation accordée Anciens combattants 8.737 par le minière ou par le chef de l'administration — en l'espèce le Aviation civile 9.503 recteur — dont dépend l'intéressé. Commissariat aux affaires allemandes et autrichiennes 6.555 Commissariat au plan ...... 122 Haut commissariat en Sarre ... 995 Coopération économique européenne 41 Service de documentation extérieure et de contre-espionnage 618 FINANCES ET AFFAIRES ECONOMIQUES Etat-major de l'Europe occidentale .' 14 F.tàt-major du président du conseil 108 10Q88. — M. Pierre Chevallier signale à M. le ministre des finances Education nationale 212.19fi et des affaires économiques la situation des propriétaires de valeurs Finances 103.897 étrangères déposées à l'étranger et créditées en compte spécial de France d'outre-mer 3.616 devises bloquées dont ils ne peuvent disposer librement ni obtenir, Groupement des contrôles radioélectriques 923 malgré leur demande, la conversion en francs; et lui demande Industrie et commerce 3.531 comment doit être interprété, pour le calcul de l'impôt cédulaire Intérieur ; 75.476 feur les primes de remboursement, le mot « appropriable ». tQuestion Justice 18.276 49-1375 du 4 octobre 1949 {Journal officiel du 8 octobre 1949, page 10066-7) a, d'autre part, prévu que la liqui- Soit 156.007.250.000 F. dation et le versement du solde de l'impôt sur les sociétés afférentl b) Dépenses ordinaires: à l'exercice clos en 1949 aurait lieu dans tes trois mois suivant Budget général...... 83.142.253.000 F, l'expiration du délai imparti pour la déclaration. Il est dès lors sur- Budgets annexes 24.456.198.000 prenant qu'une société ait pu recevoir dans le courant du mois de; décembre dernier un avertissement relatif à l'impôt sur les sociétés Soit 107.598.451.000 F, frappant les bénéfices de son exercice clos le 31 mars 1919. Sous cette réserve il est précisé que l'impôt sur les société afférent à* Il convient de noter: que les dépenses de reconstruction et l'exercice clos en J949 devra, quelle que soit la date k laquelle eefc d'équipement comprennent, outre le coût des travaux exécutés par exercice a été arrêté, être acquitté le 30 juin 1950 au plus tard, sous* l'Etat, la participation financière de ce dernier à certains travaux déduction des acomptes versés les 20 novembre 1949 et 20 février 1950 exécutés par les collectivités locales. Ces dépenses, dont l'objet sur la hase des bénéfices de l'exercice clos en 1948. Quant aux? est précisé dans la loi n° 47-580 du 30 mars 1947 (art. 1er, § A, B, C.), impôts frappant les bénéfices des exercices 1950 et 1951 ils seront! correspondent aux dépenses rentables visées par l'honorable parle- acquittés dans les conditions suivantes. 1° Au titre de l'impôt affé- mentaire; qu'aux chiffrer ci-dessus indiqués pour la reconstruction rent à l'exercice clos en 1950, la société considérée devra verser lé et l'équipement, vient s'ajouter un crédit de 4.871 millions de francs, 20 mai prochain un acompte sur îa base des bénéfices de l'exercice applicable aux dépenses du fonds d'investissement pour le dévelop- clos en 1949. Le solde de l'impôt devra être acquitté le 15 juillet 1950 pement économique et social des territoires d'outre-mer, qui font au plus tard; en effet, aux termes de l'article 8 du décret du l'objet d'un projet de loi actuellement en instance devant le Conseil 4 octobre 1949, le versement du solde de l'impôt doit être effectué de la République. dins les quinze jours du délai (trois mois à compter de la clôture de 1 exercice) fixé pour la remise de la déclaration. 1° Cette même soc é!é devra verser au titre de l'impôt afférent à l'exercice à clore en 1951 les 20 août et 20 novembre 1950 deux acomptes sur la base 12125. — M. Maurice Rabier expose à M. 1« ministre des finances des bénéfices de l'exercice clos en 1950. et des affaires éccnomûtues que les retraités civils et militaires de la métropole résidant en Algérie sont les. seuls contribuables français qui aient payé l'impôt cédulaire sur leur pension pendant la période du 1er septembre au 31 décembre 1948, et lui demande les mesures 12704, — m. Francis Leenhardt expose à M. le ministre des qu'il a prises ou qu'il compte prendre pour rembourser à ces finances et des affaires économiques le cas suivant: un contribuable retraités ledit impôt que les retraités de la métropole n'ont pas était propriétaire, au 4 juin 1945, d'un certain nombre de valeurs supporté eji qui a été remboursé aux fonctionnaires métropolitains mobilières étrangères déposées à Genève (Suisse). Ces valeurs en activité et aux militaires à4 solde mensuelle en service en Algérie, avaient été «régularisées au regard de l'office des changes sous le en exécution du décret du 4 janvier 1949 (.Journal officiel du 8 jan- régime de l'amnistie édictée par l'ordonnance du 16 janvier 1945 et, vier 194[j). (Question du 15 novembre 194$.) partant, avait donné lieu au payement du droit de légitimation. Estimant que ces valeurs ne devaiept pas être assujetties à l'impôt Réponse. — Les retraités des cadres civils et militaires métropoli- de solidarité nationale, mais soucieux de ne pas les dissimuler, tains retirés en Algérie sont assujettis, en matière fiscale, aux dis- il les avait portées dans la déclaration « pour mémoire ». L'opinion positions en vigueur en Algérie. L'Algérie n'a supprimé la perception de l'enregistrement est que l'impôt de solidarité nationale doit de l'impôt cédulaire à la oharge des salariés qu'à compter du être perçu sur ces avoirs. Ledit contribuable, laissant de côté la 1er janvier 1949, mais elle a accordé à ces derniers, pour la période er question de savoir si ces valeurs étaient passibles dudit impôt a du 1 septembre au 31 décembre 1948, une indemnité provisoire sollicité, auprès de l'administration, le bénéfice des ' mesures compensatrice dudit impôt. Si les ressortissants de la caisse géné- d'amnistie édictées par la loi du 2 février 1948 et les décrets oes 8 rale des retraites de l'Algérie ont, de leur côté, bénéficié d'un et 23 mars 1948. Il se base notamment sur l'avis n° 313 de l'office avantage analogue, il pourrait être envisagé de l'accorder a posteriori er aux ressortissants du régime général des retraites de l'Etat résidant des changes paru au Journal officiel des 12 et 13 avril 1948 (titre I , paragraphe III)? indiquant que l'amnistie couvre les infractions à en Algérie, à la situation desquels paraît se référer l'honorable la réglementation des changes d'une part et aux lois fiscales parlementaire. d'autre part. L'alinéa b de ce paragraphe III précise, ea effet, que, « les avoirs régularisés... ne seront l'occasion d'aucune perception au profit du Trésor. L'enregistrement rejette cette demande pour 12309. — M. Pierre Chevallier rappelle à M. le ministre des finances les motifs suivants: la première amnistie édictée par l'ordonnance et des affaires économiques la lenteur avec laquelle s'effectue la du 16 janvier 1945 ne pourrait s'appliquer à l'impôt de solidarité péréquation des retraites et lui signale le cas d'un fonctionnaire, nationale dont le fait générateur est postérieur (ordonnance ou ancien directeur des contributions directes, décédé à l'âge de quatre- 15 août 1945), en ce qui concerne la loi du 2 février 1948 et les vingt-cinq ans, après deux ans d'attente, sans connaître le chiffre décrets des 8 et 23 mars 1948, l'amnistie prévue ne peut s'appliquer de la nouvelle pension à laquelle plus de quarante ans de bons et qu'aux avoirs en situation irrégulière, ce qui n'est pas ie cas loyaux services envers l'Etat lui donnaient droit. Il lui demande: en l'espèce. Il lui demande si cet argument est suffisant pour 1° combien de temps il faudra à sa veuve pour toucher sa demi- rejeter la demande. Dans l'affirmative, il semblerait que les contré pension jpéréquée et si elle pourra obtenir le rappel qu'aurait touché buables qui ont le plus tardé à régulariser leurs avoirs à l'étranger , sont plus favorisés que ceux qui ont répondu à la première loi d'amnistie. (Question du 21 décembre 1949.) qu'elle aurait dû servir à l'entretien des deux époux pendant du chef de famille. (Question du 29 novembre 1949.) Réponse. — L'amnistie fiscale édictée par le deuxième alinéa de l'article 2 de l'ordonnance n<> 45-86 du 16 janvier 1945 ne s'oppose Réponse. — 1° La revision des pensions des anciens directeurs d'après les termes mêmes de ce texte, qu'à la réclamation des départementaux des régies financières est subordonnée à la résolu- droits et taxes dont le fait générateur est antérieur à la date tion d'une question de principe qui fait actuellement l'objet d'un d'entrée en vigueur de ladite ordonnance. Cette amnistie ne peut examen de la part des services du département des finances. Les donc couvrir l'impôt de solidarité nationale éventuellement exigible héritiers d'un fonctionnaire retraité décédé avant que sa pension sur les avoirs dont la situation a été régularisée en application n'ait été revisée ont droit au rappel qui aurait été versé à cet agent; de cette même ordonnance. Il résulte, par ailleurs, des dispositions 2° il a été décidé, par mesure de tempérament, que, dans le cas formelles du premier alinéa de l'article 1« de la loi n° 48-178 ou où le bénéficiaire d'une pension de retraite décède avant d'avoir 2 février 1948 confirmées par les dispositions des articles 7 et 8 encaissé les rappels d'arrérages à lui dus par l'Etat en exécution du décret d'application n° 48-393 du 8 mars 1948 et par les indications de l'article 61 do la loi n° 48-1450 du 20 septembre 1948, les rappels contenues notamment dans les avis n<> 313, 335 et 343 de l'office dont il s'agit, bien qu'imposables en principe, ne seraient pas des changes, que l'amnistie fiscale, édictée par ladite loi, ne soumis aux droits de mutation par décès lorsqu'ils sont recueillis concerne que les contribuables ayant contrevenu: soit aux disposi- $£2 les héritiers du pensionné ea ligne directe descendante, au ons de i'ordoiyiaii'&e du 2 octobre l9>i.J ¡relative au oépôi dea 2174 ASSEMBLEE NATIONALE ^ 2e SEANCE DU 17 MARS 1950

devises -étrangères et dès valeurs mobilières étrangères conservées les locaux visités, pour la découverte des fraudes en matière de Sur le territoire français, soit aux dispositions de l'ordonnance tabac, de sucrage ou de vins artificiels et la recherche des distille- précitée du 16 janvier 19i5 relative au recensement des avoirs à ries clandestines dans les villes d'une population agglomérée de l'étranger. Elle ne peut, par conséquent, être étendue aux contri- 4.000 habitants au moins; 3° aucune disposition légale n'oblige les buables qui se sont conformés aux prescriptions de cette dernière employés à surseoir à leur mission lorsque l'occupant des locaux est prdonnance. absent et non représenté, ni à demander l'autorisation de pénétrer lorsqu'il est présent ou représenté. Dans ce dernier cas, ils doivent, quand la visite est effectuée en vertu d'un ordre de visite, lire cet ordre de visite et inviter l'occupant des lieux ou son représentant 12729. — M. Jacques Gresa demande h M. le ministre des finances à viser ce même document. et des affaires économiques, considérant le récent décret sur «l'inva- lidité », de lui préciser quels sont les droits, au regard de la retraite, des fonctionnaires se trouvant en disponibilité au 19 octobre 1946 ¿/par suite de l'épuisement des congés de longue durée accordés en 13C12. — M. Guy Petit expose à M. le ministre des finances et des ' vertu de l'article 51 de la loi du 31 mars 1929. (Question du 22 décem- affaires économiques qu'il est de fait que la valeur vénale d'un bre 1949.) immeuble est totalement différente suivant que cet immeuble est libre à la vente ou occupé. La différence de prix varie du simple Réponse. — Le régime des pensions civiles d'invalidité institué par au double et parfois même au triple. Pour la fixation de la valeur le décret n° 49-1075, pris en application de l'article 25 de la loi vénale en matière de droits de mutation et aussi pour l'assiette de du 20 septembre 1948, n'est applicable qu'aux agents se trouvant, au l'impôt de solidarité nationale, il semble donc qu'il y ait lieu de 23 septembre 194À date d'application de la loi, dans une position distinguer suivant que l'immeuble est libre à la vente ou occupé.- valable pour la retraite. Un agent invalide se trouvant en disponibi- Il lui demande si la doctrine de l'administration de l'enregistrement lité — position non valable pour la retraite — le 19 octobre 1946 pour est dans ce sens. (Question du 13 janvier 1950.) avoir épuisé les congés de longue durée prévus à l'article 51 de la loi du 30 mars 1929 voit donc ses droits éventuels à "pension appré- Réponse. — La valeur vénale dont l'administration de l'enregistre- ciés conformément h la réglementation applicable sous l'empire de ment tient compte pour le contrôle des droits de mutation et de la loi du 14 avril 1924 (articles 19. 21 ou 22). l'impôt de solidarité nationale doit s'étendre de la valeur vénale réelle au jour du fait générateur de l'impôt, c'est-à-dire du prix nor- mal et sincère moyennant lequel l'immeuble considéré aurait pu être vendu, compte tenu de l'ensemble des circonstances particu- 12779. — M. Maurice Rabier expose à M. le ministre des finances lières. et des affaires économiques le cas d'une femme fonctionnaire, mariée, réunissant vingt-trois ans et demi de services effectifs à la date du 1er décembre 1943, passant de la position d'activité à celle de congé sans traitement à compter du décembre 1943 et de cette dernière 13120. — M. Joseph Denais demande à M. le ministre des finances position à celle de disponibilité pour convenances personnelles pen- er et des affaires économiques en vertu de quelles instructions l'admi- dant cinq ans, à compter du 1 décembre/1944, position à l'issue de nistra lion française faisant fi de la circulaire du 13 janvier 1949, du laquelle elle est admise, sur sa demande, à faire valoir ses droits à ministère des travaux publics, des transports et du tourisme, qu$ la retraite proportionnelle. Il demande si elle verra sa pension liqui- établissait un tarif différentiel des redevances dues par les pompistes, dée d'après les échelles de traitements prévues par la loi du 3 août applique très généralement et sans aucune discrimination, le tarif 1943, soit 10.000 francs dans le cas présent, ou sur la base des traite- maximum. (Question du 19 janvier 1950.) ments résultant de la deuxième tranche de reclassement afférents à l'emploi occupé le 1er décembre 1943, soit 209.000 francs. (Question Réponse. — Aux termes de l'article 22 de la loi n° 48-24 du 6 jan- du 26 décembre 1949.) vier 1948, les redevances afférentes aux concessions d'occupation temporaire du domaine public national doivent: 1® correspondre à Réponse. — Aux termes de l'article 17 de la loi du 20 septembre la valeur locative de l'emplacement ou du droit concédé; 2° tenir 1948 la pension est basée sur les derniers émoluments soumis à compte des bénéfices dont la concession peut être la source. Ces retenue afférents à l'emploi et classe ou grade et échelon occupés règles sont applicables aux redevances dues pour l'installation de effectivement depuis six mois au moins par le fonctionnaire au distributeurs automatiques d'essence sur ledit domaine. A cet égard, moment de son admission à la retraite. La pension de l'intéressée les taux minima et maxima du premier élément des redevances à sera donc liquidée sur la base du traitement résultant de la deuxième er percevoir, notamment au profit de l'Etat, en raison de l'installation tranche de reclassement afférent à l'emploi occupé le 1 décembre d'appareils distributeurs d'essence sur la voie publique — taux qui 1943 et sera revisée chaque fois qu'interviendra une modification de correspondent, en principe, à la valeur locative de l'emplacement ce traitement. concédé — ont été fixés en dernier lieu par une circulaire intermi- nistérielle du 13 janvier 1949, publiée sous le timbre du ministère des travaux publics, des transports et du tourisme. Conformément à la 12829. — M. Frédéric-Dupont demande à M. le ministre des finances réglementation en vigueur, le tari! afférent à chaque borne distri- et des affaires économiques si la loi du 5 juillet 1949, ramenant à butrice est arrêté, dans la limite des minima et maxima susvisés, compter du 1er juin 1949 le droit de légitimation au taux fixe de après avis de l'administration des ponts et chaussées, savoir: par le 25 p. 100 en supprimant la majoration de 1 p. 100 par mois de retard, directeur départemental des domaines lorsque l'appareil est situé sur annule les dispositions de la loi du 2 février 1948 concernant les une route nationale et forme emprise dans le sol de cette route; par impôts et droits de mutation dus ou non suivant que le fait géné- les départements, lorsqu'il s'agit d'une route départementale; par les rateur est antérieur ou postérieur au 2 février 1948. (Question du municipalités pour les appareils installés sur la voirie urbaine ou 29 décembre 1949.) communale et ceux qui ne forment pas emprise sur les autres routes. Aucune instruction ne prescrit d'appliquer systématiquement Réponse. — Réponse négative. les maxima. Mais, comme, en fait, en ce qui concerne du moins lea routes nationales dont seules le service des- domaines a à s'occuper, les appareils occupent presque toujours d'excellents emplacements, — ce qui permet aux pompistes de réaliser le débit maximum —, il 12952. — M. Joseph Denaîs demande à M. le ministre des finances est normal que, dans chacune des zones définies dans la circulaire et des affaires économiques quelles instructions autorisent les con- susvisée, les redevances soient très généralement fixées sur la base tributions directes h affecter, pour l'évaluation des revenus, les des tarifs maxima. On ajoute qu'en ce qui concerne les bornes dis- réparations d'appareils de prothèse du coefficient 5 alors que la sécu- tributrices installées sur le domaine public national, il a été décidé rité sociale fixe le remboursement au coefficient 2. (Question du de surseoir, pendant l'année 1950, à la perception du supplément de dO janvier 1950.) redevance (2® élément) destiné à tenir compte des profits que la Réponse. — Aucune instruction ne prévoit, pour la détermination concession peut procurer, en attendant la revision des marges de îles bénéfices imposables des chirurgiens dentistes, l'application du distribution octroyées aux pompistes. Cette décision libérale est de coefficient 5 au montant des frais de prothèse. nature à donner satisfaction, dans une large mesure, aux intéressés.

12997. — M. Paul Antier demande à M. le ministre des finances ef des affaires économiques: 1° si les agents des contributions indi- 13156. — M. Pierre-Olivier Lapie demande à M. le ministre des rectes perquisitionnant chez un particulier non patenté doivent être finances et des affaires économiques les précisions suivantes, compte tenu de la réponse à la question écrite n° 12182 (Journal officiel du accompagnés, et dans l'affirmative, par qui; 2° suis doivent être por- er teurs d'un pouvoir et par quel magistrat ce pouvoir doit être para- 30 décembre 1949, p. 7627, § 1 ), spécifiant que l'ancienneté dans le phé; 3° si ces agents peuvent perquisitionner en l'absence du pro- grade a pour point de départ la date de la nomination à ce grade priétaire ou de sa femme et s'ils ont le droit de demander à des si l'installation a eu lieu à cette date; de ce que l'article 39 du jeunes gens mineurs l'autorisation de pénétrer ou la signature d'un décret du 30 juin 1939 ajoute: « L'ancienneté ne part que du jour procès-verbal. (Question du 13 janvier 1950.) de l'installation si cette dernière a 'été différée pour -convenances personnelles »; 1° en vertu de quels textes l'ancienneté d'agents Réponse. 1° et 2° Aux termes de l'article 14 de la loi du 6 août simplement nommés percepteurs de 4« classe (30 juin 1939), puis 1905, toute visite des employés des contributions indirectes dans les affectés à un poste (21 août 4939) remonte-t-elle au 30 juin 1939 alors locaux servant exclusivement à l'habitation des particuliers non que ces agents n'ont été installés que bien plus tard dans un poste sujets h l'exercice doit être préalablement autorisée par une ordon- comptable et qu'il est difficile de penser que ce n'est point pour nance du président du tribunal civil de l'arrondissement ou du juge convenances personnelles que l'installation n'est intervenue dès le de paix du canton. Pour les visites dans les locaux autres que ceux 26 août 1939; 2° en vertu de quels textes l'ancienneté dans la exclusivement réservés à l'habitation, les formalités sont fixées par 4® classe des agents nommés percepteurs de 4© classe (nominations l'article 237 de la loi du 28 avril 1816, qui exige que les agents soient parues au Journal officiel du 16 juillet 1939) remonte-t-elle à la date munis d'un ordre de visite émanant d'un employé supérieur et de leur nomination à l'emploi de percepteur stagiaire, le cas échéant, assistés d'un officier de police judiciaire. Il en est de môme, en bonifiée du temps des services militaires accomplis par l§s intéressés Jyertu de l'article ZI de la, loi du 30 janvier 1907 et quels que soieñt alors que leur affectation i un poste comptable n'est intervenue ^ ASSEMBLEE NATIONALE — 2e SEANCE DU 17 MARS 1950 2175

par arrêté du 21 août 1939 et, pour d'aucune, postérieurement à cette date ; 3° la réponse explicitement donnée au paragraphe .2 de 13191. — M. Pierre Renault demande h M. le ministra des finances la question écrite n<> 12182 précitée fait état de considérations et ties affaires économiques : 1? le montant des taxes 6-ir le chiffra diverses et tient compte des dispositions du décret du 25 août 1928, d'affaires (taxes à l'achat, taxes à la production, tax^ de transaction* abrogées par le décret du 30 juin 1939, en ses articles 93 et 94. En taxes locales) que doit payer un consommateur des régions

s;13158 . — M. Olivier de Sesmaisons demande à M. Je ministre «es finances .et des affaires économiques: ¡1° si les fonctionnaires origi- 13254. — M. André Mutter demande à M. le ministre dm finance« naires de l'Afrique du Nord, des départements ou territoires d'outre- et des affaires économiques sur quelles bases, seront le« mer exerçant dans la métropole ont droit au transport gratuit dans immeubles sinistrés dans les déclarations de succession. {Question la classe afférente à leur groupe pour eux et .pour leur famille, lors- du 27 janvier 1950.) qu'ils sont titulaires d'un congé à passer dans leur pavs d'origine, Réponse. — Le département des finances et le mitus^ro de 1& le texte de la loi 49-1072 du. 2 août 1949 (Journal officiel du reconstruction et de l'urbanisme procèdent en c.e moment à 5 août) n'étant pas conforme au titre qui fait « bénéficier, les fonc- mise au point définitive du décret qui doit, conformément à l'arti- tionnaires originaires de l'Afrique du Nord, des départements ou er territoires d'outre-mer des mêmes avantages en matière de «congé cle 1 de la loi du 2 février 1941 (art. 69 bis du code do l'emegia» et de délai de route aue les fonctionnaires métropolitains exerçant trement) fixer le mode d'évaluation des biens meubles corporels» en Afrique du Nord ou dans les, territoires d'outre-mer »; 2° dans Immeubles et fonds de commerce détruits ou end^niiugéi par fait$ l'affirmative, les conditions et formalités à remplir pour bénéficier de gûerrfc. L'intervention de ce décret ne saurait tarder. " • d'un tel congé. (Question du 20 janvier 1950.)

Réponse. — 11 y a lieu de se référer au. texte et non pas au litre de la loi du 2 août 1949. Les fonctionnaires mutés ne peuvent donc 13(267. — M. Jules-Julien demande à M. le ministre des finances prétendre au transport gratuit à l'occasion de leur congé, sauf tou- et des affaires économiques quelles dispositions il compta prendra tefois les fonctionnaires originaires des quatre nouveaux départe- en faveur des agents sur contrat (ingénieurs et assimilés, don! ments d'outre-mer, pour qui des dispositions spéciales ont été l'indice de traitement est égal ou supérieur h 225) nui ont été prises. Une circulaire de mon département commentera d'ailleurs titularisés par application du décret rp -15-2233 du 2 -clobre 1945, ochainement la portée et les modalités d'application de la loi du afin de leur permettre de bénéficier d'un régime -.l-i retraite m moins équivalent à celui prévu par le décret r> 19-!221 «j28 août} r août 1919. 1919 pour les agents sur contrat de m}me catégorie i:e snni pas titularisés. (Question du 28 janvier 1050.) Réponse. — Les intéressés ayant été titularisés d.r;i le cadrfi 13159. — M. Olivier de Sesmaisons demande à M. le ministre des complémentaire sur leur demande, il ne saurait c!re .mistion d« ^ finances et des affaires économiques si le «décret n° 45-2268 du les autoriser à revenir sur cette option dès lors qu'au nouveau w 4 octobre 19-45 s'applique d'une façon stricte aux fonctionnaires régime s'avère plus avantageux à leur égard. métropolitains promus dans les départements d'outre-mer, et notam- ment: Io si ces fonctionnaires doivent supporter. 20 p. 100 de leurs trais de déplacement et de déménagemeat, ce qui représente, pour les déplacements lointains, uno somme importante mise à leur charge; 2° si l'indemnité de frais d'ihôtel est due pendant la durée 13297. M. Emmanuel Temple demande h M. le ministre effective du transport du mobilier du fonctionnaire, ou seulement finances et des affaires économiques: 1° si le tribunal civil, dessaisi! pendant trente jours au maximum, quelle que soit la durée du par l'article 29 du statut des agents d'assurances homologué par voyage maritime (la traversée de Marseille à la Réunion, par exem- décret n° 49-317 du 5 mars 1949 et déclaré applicable par Fa:-líele 31, ple, dure h elle seule plus d'un mois) ; 3° si sur ces deux points il doit se déclarer incompétent alors que les articles 18 et 29 pré* peut y avoir des dérogations particulières accordées par le ministre voient que la nouvelle juridiction arbitrale obligatoire seia régle- competent 'afin de permettre le recrutement des fonctionnaires dans mentée par voie législative et que la loi ainsi prévue n'est pa* les départements d'outre-mer; 4° dans la négative, s'il n'est jpas intervenue; 2° si l'arbitrage institué par les articles 19 et 20 une possible de modifier sur ces points le décret du 4 octobre 1945 qui juridiction en dernier ressort et sans recours, et dans la négative, ne visait que les déplacements des fonctionnaires en France métro- quel peut être le recours; 3° si l'expertise prévue par l'article 23 politaine, au Maroc et en Algérie .(la loi ayant transformé la Gua- est un arbitrage déguisé et si son résultat s'impose aux parties., ou deloupe, la Guyane, la Martinique et la Réunion en départements si celles-ci sont libres de le récuser. Dans l'affirmative, devant français datant du 19 ma5<> l'article 44 de la loi n<> 48-1360 du manque pas de tenir compte pour la fixation de la pénalité i91 septembre 1948 a renvoyé h une loi ultérieure le soin de fixer transactionnelle éventuelle, du caractère spontané de la régularisa- les conditions dans lesquelles, h partir du 1er janvier 1949, serait tion et de la honne foi du redevable. aménagé le prélèvement institué par les articles 11 et 12 de l'ordon- nance du 28 ¡uin 1915, modifiée par celle du 26 octobre 1955. Cette loi n'étant pas encore intervenue, le prélèvement dont il s'agit ne peut être actuellement exigé sur les loyers courus à compter éu 13374. — M. Bernard Paumier demande à M. le ministre des janvier 1919. finances et des affaires économiques: 1° quel est le montant des sommes provenant, d'une part, du droit de bail institué sur les loca- tions d'immeubles loués par conventions verbales; d'autre part, du prélèvement sur les loyers lecouvré par l'administration de l'enre- gistrement au profit du fonds national d'amélioration de l'habitat; 13335 — M. Paul Anxionnaz demande h. M. le ministre des finances 2® comment a été réparti cet argent. (Question du 3 février 1950.) et des affaires économiques: 1° si les difficultés rencontrées dans la collecte des redevances dues par les propriétaires de postes récep- Réponse — 1<> Depuis 1946, première année à partir de laquelle le« teurs de radiodiffusion et qui conduisent l'administration compétente propriétaires d'immeubles loués ont reversé au service de l'enregis- à recourir à des pratiques choquantes ne justifieraient pas une trans- trement une fraction des majorations de loyers prévues par l'ordon- formation complète des règles d'assiette et de perception, et s'il nance du 28 juin 1945, les recouvrements effectués au titre du droit n'envisage pas de remplacer cette taxe annuelle par une majoration de bail sur les locations verbales d'immeubles et au titre du prélè- judicieusement calculée de la taxe une fois perçue à la transaction vement sur les loyers, se sont élevés à : Ou à la production 2° s'il n'estime pas qu'une telle modification du système en vigueur entraînerait de sérieuses économies de personnel et autres. (Question du 2 février 1950.) DROIT DE BAIL PRÉLÈVEMENT Réponse. — En application des dispositions de l'article 109 de la POUR L'ANNÉE sur 1«« location« verbalôs sur les loyers au proU loi du 31 mai 1933, le produit des redevances pour droit d'usage des postes récepteurs de T. S. F. est affecté aux dépenses de la radiodiffu- d'irameubl««. d« l'habitat. sion française et le recouvrement de ces redevances est assuré par Un service spécial de cette administration, à l'exclusion de toute franc«. francs. Intervention des services de l'administration des finances. Malgré les avantages apparents que semble comporter la mesure proposée, il ne semble pas possible, en raison du taux élevé qui devrait être appli- 32.329.194 99.067.658 qué, de remplacer la redevance annuelle dont il s'agit par une taxe Unique, perçue en addition aux taxes sur le chiffre d'affaires, lors de 104.377.436 320.384.403 ïa vente des postes récepteurs aux utilisateurs. En effet, pour une durée movenne d'utilisation de dix années, le montant de ces diverses 147.127.830 419.934.563 taxes serait de l'ordre de 50 à 100 p. 100 du prix actuel des appareils; la vente régulière en deviendrait difficile; le taux d'imposition très 209.681.184 530.369.470 flevé provoquerait certainement des fabrications et des ventes clan- destines qui compromettraient les recouvrement tout en faussant le Jeu de la concurrence. Au surplus, l'application de la taxe envi- gage* et l'augmentation très importante de prix qui en résultent inci- 2« Les produits du droit de bail constituent une recette du budget terait les utilisateurs à conserver leurs appareils jusqu'il usure com- général de l'Etat. Quant au montant des retenues effectuées sur les plète au lieu d'en effectuer l'échange au fur et h mesure de loyers, il est versé, sous déduction des frais d'assiette et de percep- révolution de la technique, ce qui porterait un préjudice certain à tion perçus au profit de l'Etat, au compte du Crédit foncier de France l'industrie radioélcc trique. chargé de la gestion du fonds national d'amélioration de l'habitat* 13405. — M. Louis Beugniez demande à M. le ministre des finances FONCTION PUBLIQUE ET REFORME ADMINISTRATIVE et des affaires économiques si les services -de l'enregistrement sont fondés à percevoir les droits de partage à 0,60 p. 100 non sur la 13618. — M. Joseph Delachenal demande à M. le ministre d'Etat Valeur des actions remises lors de l'attribution d'habitation à bon chargé de la fonction publique et de la réforme administrative si un marché par une société des (habitations à bon marché, mais sur la congé aux fins de subir un examen universitaire peut être accoTdô valeur vénale de l'immeuble au jour de son attribution. (Question à un agent contractuel. (Question du 21 février 1950.) du 7 février 1950.) » Réponse. — Le régime auquel sont soumis les agents contractuels Réponse. — Réponse aliirmative. variant avec les administrations qui les emploient, l'honorable par- lementaire est prié d'indiquer l'administration intéressée et la nature de l'emploi occupé par l'agent en cause.

13419. — M. l'abbé Pierre Grouès demande à M. le ministre des finances et des affaires économiques dans quel délai seront mis à i/uU^ la disposition des organismes payeurs les crédits nécessaires au 13619. — Mlle Marie-Madeleine Dienesch demande à M. le ministreJLL*^ - mandatement des sommes dues, au titre d'indemnité de licencie- d'Etat chargé de la fonction publique et de la réforme administrative ment, aux agents licenciés sous l'occupation parce que nés de parents pour quelle raison les secrétaires d'administration dont le corps a non Français, des agents réintégrés en 1946 n'ayant pas encore été été créé par l'ordonnance n° 45-2283 du 9 octobre 1945 ont été et réglés de cette dette de l'administration à leur endroit. (Question demeurent classés dans la catégorie B prévue par l'article 24 de la du 7 février 1950.) loi n° 46-2294 du 19 octobre 19i6, alors que : a) les autres rédacteurs des administrations centrales — agents supérieurs, notamment — Réponse. — Les fonctionnaires et agents, victimes des lois d'excep- avec lesquels ils se trouvaient auparavant a égalité de traitement, tion de Vichy ont pu obtenir, dans les conditions fixées par l'ordon- ont été classés dans la catégorie A; b) les rédacteurs de préfecture nance du 29 novembre 1944, le rétablissement de leur carrière admi- viennent de passer en masse dans la catégorie A, sous l'appellation nistrative et le dédommagement pécuniaire du préjudice subi. Afin d'attachés de préfecture; c) des connaissances générales et juri- de permettre le payement des indemnités réparatrices dues h ce diques du niveau des examens de licence sont indispensables à un rédacteur d'administration centrale; d) en fait, les trois qjiarts des titre, des chapitres spéciaux ont été ouverts au budget des différents candidats admis au concours pour l'emploi de secrétaire d'adminis- ministères sous le titre « Rappels de rémunération aux fonction- tration sont titulaires de diplômes — licence ou diplôme de l'institut naires réintégrés ». Il semble, dans ces conditions, que ce soit pour d'études politiques, notamment — supérieurs au baccalauréat ou au d'autres raisons que l'absence de crédits que les agents visés par brevet supérieur, en principe suffisant pour être admis à concourir, itionorable parlementaire n'ont pu bénéficier de telles indemnités. (Question du 21 février 1950.) Réponse. — Le classement des différents corps dans les catégories prévues à l'article 24 de la loi du 19 octobre 1946 est effectué en fonction des attributions et du niveau de recrutement des fonction- 13450. — M. Joseph Defos du Rau rappelle à M. le ministre des finances et des affaires économiques qu'à propos du vote d'une loi naires des corps intéressés. Les secrétaires d'administration sont promulguée le 31 juillet 1949 et déclarée interprétative, modifiant chargés, dans les administrations centrales, des tâches d'application, la loi du 1er janvier 1949, il a déclaré qu'on ne pourrait opposer, les emplois supérieurs (catégorie A) étant confiés aux administra- ûux successions ouvertes depuis le 1er janvier 1949, le texte abrogé teurs civils. En outre, ils sont recrutés au niveau du brevet ou du du décret portant Téforme fiscale; ü lui demande, s'agissant de fixer baccalauréat. S'il se trouve qu'en fait, un certain nombre d'entre les droits d'une succession ouverte le 25 juillet 1949 et comportant eux soient titulaires d'un diplôme de licence, le niveau du concours line fortune en titres et un .très petit mobilier meublant: 1<> si, n'en demeure pas moins inférieur à celui de l'enseignement supé- pour les meubles meublants, la valeur ne doit pas être déterminée, rieur. Dans ces conditions, les secrétaires d'administration ne en premier lieu, par le prix fixé dans les actes de vente, ou, à défaut peuvent donc être classés dans la catégorie A à laquelle appar- d'acte, par l'estimation contenue aux inventaires, et seulement à défaut des éléments précédents par un forfait de 5 p. 100 de l'en- tiennent les fonctionnaires recrutés au niveau de la licence et appar- semble des autres valeurs mobilières de la succession, sauf preuves tenant aux catégories hiérarchiquement supérieures. -contraires; 2° s'il ne serait pas injuste et contraire à la loi de pré- tendre, dans le cas où il y aurait eu inventaire, imposer le mobilier forfaitairement h 5 p. 100 des autres éléments la fortune du de cujus ou si, au contraire, le forfait s'impose, même en présence d'actes FRANCE D'OUTRE-MER ou (d'inventaires pour la seule raison qu'il s'agirait de meubles meublants et quelle que soit la modestie évidente de ces meubles; 13223. — M. Guy Petit demande à M. le ministre de la France 8° ce qu'il faudrait entendre comme preuves contraires dans ce d'outre-mer si les officiers chargés du matériel de toutes les unités cas. (Question du 8 février 1950.) militaires stationnées en France ou dans l'empire pedvent libre- Réponse. — Pour les meubles meublants, les bases d'évaluation ment, et dans la limite des crédits qui leur sont affectés, acheter sont, dans l'ordre de préférence, les suivantes: 1° le prix exprimé des espadrilles à semelle de corde ou de caoutchouc pour les besoins dans les ventes publiques intervenues dans les deux années du de leurs unités. (Question du 25 janvier 1950.) décès; 2° h défaut de vente publique, l'estimation contenue dans ïès inventaires, s'il en est dressé dans les formes prescrites par 2« réponse. — Les espadrilles font partie du paquetage individuel - l'article 943 ¡du code de procédure civile et dans les cinq années du du militaire (effets d'éducation physique). Les formations militaires, décès; 3° à défaut des bases qui précèdent, la déclaration détaillée stationnées outre-mer perçoivent auprès des magasins de l'inten- et estimative des parties; mais la valeur imposable ne peut être dance les effets qui leur sont nécessaires pour la dotation ou le Inférieure à 5 p. 100 de l'ensemble des autres valeurs mobilières et immobilières de la succession, ce forfait étant applicable sans que renouvellement de ces paquetages, sur leur demande et en fonction l'administration ait à justifier l'existence de meubles meublants des approvisionnements des magasins. Les officiers chargés du maté- dans la succession. Toutefois, la preuve contraire est réservée tant riel dans les corps de troupe n'ont pas, en conséquence, à procéder è l'égard de l'administration que des parties, La question de savoir h des achats d'espadrilles pour les besoins de leurs unités. Si cette preuve .contraire est rapportée ne peut être résolue que d'après les-circonstances'particulières de chaque affaire. Les règles ci-dessus sont applicables aux successions ouvertes depuis le 1er jan- vier 1919 et, par conséquent, à la succession considérée par l'hono- 13376. — M. René Malbrant expose à M. le ministre de la France Table parlementaire. d'outre-mer qu'une société coopérative autochtone, créée en Oubangui, sous le nom de Cotoncoop, en 1948, au capital de 1.000 francs, vient de bénéficier d'une subvention officielle de 29 mil- lions de francs s'ajoutant à une subvention de 2.500.000 francs 13555. — M. Paul Gosset demande à M. le ministre des finances et accordée en 1948, sans que cette dernière ait donné lieu à un des affaires écnomiques si l'administration est actuellement fondée contrôle précis de son emploi tant en ce qui concerne les dépenses à réclamer un demi-droit en sus à titre de pénalité, pour dépôt tardif que l'emploi des recettes découlant de ses ventes, que des sommes de sa déclaration, à un contribuable qui a déposé sa déclaration très importantes ont été perçues, sons son égide, au titre cotisa- lie patrimoine avec retard en décembre 1948, le montant de l'impo- tions, dans des conditions parfois voisines de la contrainte, sans sition ayant été liquidé et notifié par l'administration et régulièrement quun compte précis en ait été tenu; qu'il est à craindre que le Acquitté

13657. - M. Jacques Vendroux expose à M. le ministre de l'in- 13622. — M. Robert Ballanger signale à M. le ministre de Tinté« dustrie et du commerce que ccrtair.es municipalités viennent d'être rieur qu'une note du commandant de groupements de compagnie® assignées devant le conseil interdépartemental de préfecture à la républicaines de sécurité A Toulouse, ¡reprise par d'autres comman« requête do Gaz de France, pour s'entendre condamner au paye- dants de groupements, constitue une violation flagrante du droit sva«« ment d'indemnités que cette entreprise nationalisée estime devoir dical en même temps qu'une pression inadmissible sur le personnel lui être attribuées à raison du déficit constaté dans son exploitation. par l'utilisation de notes de service critiquant les organisations Il lui rappelle que les formules de gestion qui sont h l'origine de syndicales et rétablissant, en fait, le système des fiches; et lui ces médiocres résultats ont été imposées aux communes sans leur demande quelles mesures il compte prendre pour faire respecte® le droit syndical inscrit dans la Constitution, y compris pour lefr consultation préalable, cl lui demande s'il estime juridiquement personnels de police. (Question du 21 février 1950.) soutenable et conforme aux principes généraux du droit admi- nistra tii la tentative entreprise par Gaz de France, qui s'efforce Réponse. — Par suite d'une confusion entre les procédures de de faire supporter aux communes les conséquences d'erreurs dans constitution des comités techniques paritaires et des commission» une gestion dont le principe a reçu l'approbation de l'autorité administratives paritaires, certains commandants de groupements oti 4c tutelle (Question du 23 février 1950.) compagnies républicaines de sécurité, devançant les instructions de l'administration centrale, ont pris l'initiative d'organiser dans la» Réponse. — Il est de jurisprudence constante qu'un concession- compagnies de leur ressort -des consultations du personnel en vue de naire de service public est fondé à présenter une demande d'in- la désignation de délégués au comité technique paritaire provisoire demnité pour charge extracontractuelle dès lors que le contrat a été prévu par l'arrêté du 21 novembre 1949. Dès qu'il a eu connaissance bouleversé par suite de circonstance- imprévisibles lors de sa conclu- de cette initiative le directeur général de la sûreté nationale & sion et qu'il en est résulté un déficit dépassant l'aléa normal inhé- adressé, à la date du 17 janvier 1950, des instructions télégraphique» rent à l'exploitation. Dans ses instances, Gaz de France soutient à tous les commandants de groupements et de compagnies prescri- que cette jurisprudence s'applique au cas de ses exploitations vant d'annuler ces consultations officieuses et d'attendre les instruc- dans lesquelles les prix du gaz sont restés limités depuis la guerre tions, alors en préparation, qui doivent régler les modalités de à des valeurs inférieure - aux prix contractuels par application de déroulement des élections en commission administrative paritaire la réglementation des prix, La commune d'Eibeui, condamnée à la dans le cadre du décret du 24 juillet 1917. Ces instructions sonf suite d'une telle instance par le conseil de préfecture de Rouen à la aujourd'hui au point .et vont être incessamment diffusées. réparation des charges exlracontracluelles, a déféré l'arrêté du r 2179

(§ 2) du décret du 10 décembre 1929 et l'article 4 de l'arrêté du 13624. — M. Livry-Level demande à M. le ministre de l'intérieur les 25 février 1930. Une jeune femme qui a été traitée à une date récente mesures qu'il compte prendre pour faire appliquer la résolution votée par un pneumothorax ne pourrait être nommée avant que ne se soit à l'unanimité à l'Assemblée nationale, demandant le renforcement écoulé -un délai suffisant pour permettre au praticien d'affirmer que des régies de la circulation et des répressions contre l'usage abusif l'intéressée est définitivement guérie. ¡En effet, aux termes de l'ar- des pbares d'automobiles dans Paris; et ajoute qu'il n'est pas besoin ticle 4 de l'arrêté précité du 25 février 1930: « Tout candidat à un d'insister sur cet état de fait scandaleux qui cause de nombreux emploi administratif de l'Etat sera examiné préalablement à sa nomi- accidents en éblouissant les voitures qui viennent en sens inverse. nation, par le médecin désigné, conformément à l'article 3 du décret (Question du 21 février 1950.) du 10 décembre 1929, qui établira un certificat constatant que l'in- téressé est indemne de tuberculose. Cette visite comportera, outre Réponse. — L'usage en ville, par îes automobilistes, de l'éclairage l'examen clinique, un examen radioscopique et, s'il y a lieu, un de route est interdit par l'article 24 du code de la roule. A l'intérieur examen radiographique et une analyse bactériologique. Toutefois, ne des agglomérations et sur tous les points pourvus de l'éclairage seront pas exclus des cadre administratifs de l'Etat, les candidats public, les feux dits « éclairage de ville » prescrits par le même porteurs de séquelles de lésions de tuberculose osseuse, articulaire, article doivent suffire sauf dans des circonstances exceptionnelles. ganglionnaire, pleurale ou périlonale guéries depuis plusieurs Il est rappelé que le môme article 24 dispose dans son paragraphe 4 années. » « Tous les appareils d'éclairage susceptibles de produire un ébleuis- sement doivent être établis de manière à permettre la suppression de l'éblouissement à la rencontre des autres usagers de la route, dans la traversée des agglomérations et dans toute circonstance ou POSTES, TELEGRAPHES ET TELEPHONES cette suppression est utile ». 11 n'apparaît pas nécessaire de renforcer cette réglementation dont l'application stricte doit permettre de 13627. — M. André Barthélémy demande à M. le ministre des postes, remédier aux inconvénients signalés. Des instructions sont fréquem- télégraphes et téléphones: 1° si le maire d'une commune rurale peut ment renouvelées aux services de police de l'agglomération pari- exercer l'emploi de gérant d'une cabine téléphonique publique; sienne aux fins de répression des infractions de" l'espèce. A ïirre 2° dans .la négative, si un de ses enfants, habitant sous son toit,, d'indication, il a été, au cours des mois de novembre, décembre, peut exercer cette gérance. (Question du 21 février 1950.) janvier écoulés, dressé dans le département de la Seinee 498 procès- verbaux pour infractions aux dispositions réglementaires ci-dessus. Réponse. — Jusqu'à l'intervention de la loi n° 46-210 du 16 février 1946, les agents des postes, télégraphes et téléphones ne pouvaient, en vertu de l'article 80 de la loi du 5 avril 188i, exercer simultané- ment leurs fonctions et l'un quelconque des mandats de maire ou d'adjoint. L'interdiction s'étendait aux gérants du service télépho- JUSTICE nique. Mais la loi du 16 février 1946, publiée au Journal officiel du 19 février 1946, page 1139, a supprimé cette incompatibilité. Il s'ensuit 13673. — M. André Dufour demande à M. le ministre de la justice: que le maire d'une commune rurale peut exercer les fonctions de 1° quelles sont les conditions exigées de la part des conseillers gérant de cabine publique sous réserve qu'il n'en résulte aucun prud'hommes pour l'obtention du diplôme d'honneur et de la inconvénient pour l'exécution normale du service téléphonique. médaille d'honneur; 2° si, les conditions exigées étant remplies, ces Rien ne s'oppose dès lors à ce que la gérance soit confiée à l'un de distinctions sont attribuées de plein droit aux conseillers prud'- ses enfants habitant sous son toit, si les conditions requises par hommes, ou bien si leur attribution doit conserver une parité entre conseillers employeurs et salariés d'un même conseil de prud'- ailleurs se trouvent remplies. hommes, ce qui risque de défavoriser le collège dont les membres sont les plus nombreux à avoir droit à une distinction, que ce soit celui des patrons ou celui des ouvriers et employés; 3° si les frais d'achat des insignes sont à la charge de l'Etat "ou des intéressés; RECONSTRUCTION ET URBANISME k° quelles sont les décisions et leur origine, qui régissent l'attribution de ces distinctions. (Question du 23 février 1950.)" 12969. — M. Henri Caillavet rappelle à M. le ministre de la recons- truction et de l'urbanisme que la loi du 28 octobre 1946 dispose $ Réponse. — 1° La médaille d'honneur et le diplôme d'honneur des 1« dans son article 7 (§ 3°), que « les pillages et enlèvements sur-j conseils de prud'hommes sont attribués aux membres des juridic- venus au cours d'opérations de guerre, quels qu'en soient les auteurs, tions prud'homales (conseillers et secrétaires) particulièrement méri- sont présumés, sauf preuve contraire, résulter de faits de guerre »; tants, exerçant leurs fonctions depuis vingt ans au moins. Il faut, et donnent lieu à réparation au titre des dommages de guerre; pour obtenir la médaille d'honneur, appartenir à un conseil de 2° dans son article 6 (S 6°) (loi du 20 avril 1949), que « les dom-i prud'hommes ayant jugé ou concilié, par an, plus de cent affaires mages causés pa«r les troupes françaises pendant la durée des hostie en moyenne pe'ndant les dix dernières années et, pour obtenir le lités... sont également considérés comme dommages causés aux biens diplôme d'honneur, appartenir à un conseil de prud'hommes, ayant par fait de guerre » et donnent lieu à réparation au titre des do m-: jugé ou concilié, par an, cinquante affaires en moyenne, pendant la mages de guerre. Il lui demande si les voies de fait commises par,, môme période; 2° il est attribué, chaque année, pour l'ensemble des les maquis et combattants de la Résistance intérieure sous la formai, conseils de prud'hommes, un nombre égal de médailles d'honneur, d« réquisitions mobilières irrégulières doivent être assimilées aui d'une part, de diplômes d'honneur, d'autre part, aux conseillers dommages de guerre ci-dessus définis et. en conséquence, donner^ prud'hommes patrons et aux conseillers prud'hommes ouvriers lieu à "réparation, conformément aux dispositions de la loi du. et employés; 3° depuis la suppression, en 1934, du crédit alloué 28 octobre 1946, ou n'ouvrent droit qu'à l'exercice d'une action de pour l'achat de médailles d'honneur, l'Etat ne délivre plus la droit commun en dommages-intérts. (Question du 10 janvier 1950.) médaille. Il appartient aux conseillers ou aux secrétaires des conseils de prud'hommes, auxquels la médaille a été décernée, de s'adresser Réponse. — Les réquisitions mobilières irrégulières opérées par lea à l'administration des monnaies et médailles, en vue de se procurer maquis et combattants de la Résistance intérieure sont susceptible^ celte médaille et de la faire graver à leurs frais; 4° la création do d'entrer dans le cadre des dispositions de la loi du 20 avril 1949 si la médaille d'honneur provient d'une disposition budgétaire inscrite les deux conditions suivantes sont remplies: 1° les auteurs de l'enlè^ par la loi de finances au 25 février 1901, au budget du ministre du vement appartenaient à une des formations des forces françaises dtf commerce, de l'induslrie et des postes et télégraphes, sous l'autorité l'intérieur qui ont été intégrées dans les cadres réguliers de l'armétf duquel les conseils de prud'hommes étaient alors placés, pour: française en application du décret du 19 septembre 1944; 2° l'enlève* « Encouragements aux syndicats professionnels et médailles des ment constituait une véritable voie de fait et non une réquisition« conseils de" prud'hommes. » Les conditions à remplir pour l'obtention Il résulte, en effet, d'un avis émis par le conseil d'Etat que sont! de cette médaille ont été fixées par circulaire du ministère du com- exclues de l'application de la loi du 20 avril 1949 et, par suite, de lai merce. Après le rattachement, en vertu de l'article 5, de la loi du loi du 28 octobre 1946. les réquisitions et les expropriations, qui nei 45 juillet 1905, des conseils de prud'hommes au ministère de la constituent pas par elles-mêmes des « dommages », mais des voies justice, la chancellerie a continué à appliquer les règles suivies par de droit. Il convient, en outre, de préciser que, conformément à le ministère du commerce pour l'attribution des médailles d'honneur. J Elle décida en outre, par circulaire du 3 mai 1927, de créer un jurisprudence du conseil d'Etat, doivent être regardés comme réqui- diplôme d'honneur pour récompenser les mérites des conseillers sitions et non comme des voies de fait les enlèvements opérés sana prud'hommes appartenant à des juridictions de faible importance et délivrance d'un titre par suite des circonstances exceptionnelles duesi auxquels la médaille d'honneur ne pouvait être accordée. La distri- & l'état de guerre, en vue soit de subvenir à des besoins urgentsj bution des médailles d'honneur et les diplômes d'honneur a persisté soit de soustraire des. biens à l'ennemi. après la suppression du crédit ouvert à cette fm au budget, et qui était la seule disposition législative sur laquelle cette distribution était fondée. Les conditions d'attribution des médailles et des diplômes d'honneur sont actuellement précisées dans une circulaire 13428. — M. Pierre Henault expose à M. le ministre de la reoons*, de la chancellerie du 31 octobre 1946. truction et de l'urbanisme que, pendant l'occupation, des chevauxj ont été réquisitionnés par les Allemands dans de nombreuses corn-*, rnunes et qu'une partie seulement du prix fixé a été versé aux inté-^ ressés. Or, malgré de nombreuses réclamations, le solde n'en a jamais 13780. — M. Fernand Bouxom demande à M. le ministre de la jus- pu être obtenu. Il lui demande, s'agissant bien d'éléments d'exploita^' tice quelles sont les conditions d'aptitude physique requises pour la tion agricole, quelle sera l'interprétation de la loi du 20 avril 194$ nomination à un poste dans la magistrature et si une jeune femme pour ce cas particulier. (Question du 7 février 1950.) peut y être admise, alors qu'elle a été traitée, à une date récente, par un pneumothorax. (Question du 2 mars 1950.) Réponse. — Dans son état actuel, la loi du 20 avril 1949, complétant l'article 6 de la loi du 28 octobre 1946 ne concerne que les dommage^ Réponse. — L'admission dans les cadres de la-magistrature est causés par les troupes et ¡services publics français et alliés. Elle nat subordonnée à la production d'un certificat médical, délivré par un peut donc avoir aucune incidence eur le mode de règlement des, médecin désigné par l'administration, reconnaissant le candidat réquisitions opérées par les Allemands. Les réquisitions effectuées part « indemne de toute affection tuberculeuse ». Cette règle est prévue les Allemands entrent dans le champ d'application de la loi di| par l'article 51 de la loi de finances du 30 mars 1929, l'article 18 28 octobre 1946 sur les dommages de guerre, qui prévoit, en soi, article 6, que les réquisitions en propriété opérées par l'ennemi el de la reconstruction et de l'urbanisme, .car il est, en effet, exigé impayées ou partiellement payées sont considérées comme des dom- des déclarations de témoins certifiant l'exactitude de l'inventaire mages causés aux biens par les faits de guerre. Dans le cas visé biens pillés, tel que le présente le sinistré; ajoute qu'aucun témoin, |>ar l'honorafble parlementaire, les intéressés pourront donc obtenir (hormis les membres de la famille du « pillé », ne peut apporter cette des services du ministère de la reconstruction et de l'urbanisme une confirmation et'la situation du « pillé » reste insoluble, puisque les Indemnité complémentaire dès que la réparation des dommages en témoignages recueillis peuvent certifier simplement le fait du ¡pil- pause pourra être inscrite à l'ordre de priorité. lage et non le détail de ce qui a été enlevé; et demande queues mesures il compte prendre pour remédier à cette situation. [Ques- tion du 1j6 février 1950.) Réponse. — Aux termes de l'article 37 de la loi du 28 octobre 1946, 13429. — M. Robert Nisse rappelle h M. le ministre de la recons- la preuve de l'importance des dommages résultant de l'occupation truction et de l'urbanisme que les articles 10 et 11 de la loi n° 46- ennemie et susceptibles de donner he.u à une indemnisation, doit E389 du 28 octobre 1946 sur les dommages de guerre avaient prévu résulter de présomptions graves, ¡précises et concordantes (c. c. la conclusion d'accords internationaux destinés h régler la situa- art. 1353). Toutefois, en ce qui concerne la valeur des présomptions tion des intérêts des Français, sinistrés à l'étranger, en môme et la nature des témoignages, les instructions en vigueur ¡prescri- temps que celle des étrangers sinistrés en France; et lui demande: vent aux services du ministère de la reconstruction et de l'urba- quels sont les Etats avec lesquels les accords de ce genre ont nisme de ne faire preuve d'aucun formalisme excessif. 11 est été conclus et h quelle date; 2° quels sont les gouvernements entendu, notamment, que si le,s intéressés ne peuvent apporter de étrangers avec lesquels des accords ayant le même objet restent déclarations de témoins autres que celles émanant de membres de à négocier ou sont en • cours d'établissement; 3° quel est, à sa leur famille ou de personnes à leur service pour justifier de la consis-. connaissance, pour chaque pays, le montant des dommages valeur tance des pertes subies, ces témoignages sont admis. De plus, il a ,4939 à l'indemnisation desquels peuvent prétendre les sinistrés été décidé de faire appel au concours des commissions consultatives étrangers en France et le chiffre des créances correspondantes des communales, récemment créées, afin d'utiliser la connaissance sinistrés français. (Question du 7 février 1950.) •mutuelle qu'ont les habitants de,s communes de la situation de leurs concitoyens et, en s'appuyant sur l'avis motivé de ces orga- Réponse. — 1° Des accords de réciprocité, pour le règlement des nisées, d» remédier éventuellement à l'impossibilité matérielle dommages de guerre subis par leurs nationaux respectifs, ont été dans laquelle se trouvent les sinistrés mobiliers de justifier de la /conclus entre le Gouvernement français et: a) les Etats-Unis d'Amé- consistance de leurs dommages. rique, le 28 mai 1916; b) la Grande-Bretagne, le 3 décembre 1946; c) le Canada, le 5 mai 1947; d) la principauté de Monaco, le 5 no- vembre 4947. Ce dernier accord n'entrera en vigueur qu'après la promulgation de la loi monégasque sur les dommages de guerre, qui n'est pas encore effective à ce jour.- Par ailleurs, le traité de SANTE PUBLIQUE ET POPULATION (paix conclu entre les puissances alliées ou associées et l'Italie ¡a mis à la charge de ce pays la réparation des dommages subis 13281. — M. Henry B&rgasse demande à M. le ministre de la santé sur son sol par les ressortissants alliés; 2° la réponse à celte ques- publique et île la population si la femme d'un officier ministériel tion est de la compétence du département des affaires-étrangères; accomplissant un stage dans l'étude de son mari, rémunérée à rai- les seuls dommages subis par des ressortissants étrangers en son de 4.375 francs par mois, a droit à recevoir les allocations iami-« ¡France qui aient été spécialement recensés sont les dommages liales à titre de salariée et, dans la négative, quel est le salaire subis par les ressortissants belges. Ils sont estimés à 22 milliards minimum que doit toucher cette stagiaire pour pouvoir bénéficier de francs environ en valeur actuelle. Cette évaluation est approxi- des allocations familiales à. titre d'employée. (Question du 29 janvier mative, puisque les sinistrés belges en France n'ont jamais été 1950.) contraints de déposer un dossier de dommages de guerre, les chif- er fres connus concernant les dossiers déposés à titre conservatoire. Réponse. — Aux termes de l'article 1 du décret du 10 décembre ¡D'après les renseignements fournis par l'ambassade de Belgique 19i6 (Journal officiel du 13 décembre) portant règlement général au ministère des aliaires étrangères, le montant des dommages d'administration publique pour l'application de la loi du 22 août subis par les Français en Belgique s'élèverait à 828.748.386 francs 19iô fixant le régime des prestations familiales, est considérée ibelges, valeur 1939. Il est, d'autre part, difficile de préciser le comme exerçant une activité professionnelle ouvrant droit aux pres^ montant «éventuel des créances des sinistrés français en Belgique: tations familiales « toute personne qui -consacre à cette activité H îla loi belge sur les dommages de guerre ne retient pas, comme la loi française, le principe de la réparation intégrale et l'indem- temps moyen qu'elle requiert et en tire des moyens normaux d'exis- nité est calculée en appliquant, à la valeur 1939 du sinistre, un tence ». La circulaire interministérielle n° 112 S. S. du 3 avril 1947 Coefficient qui joue par traenhes en variant selon la situation de (Journal officiel du 19 avril), tout en laissant aux caisses et orga- fortune du sinistré et l'importance môme du sinistre, entre les nismes payeurs le soin de rechercher si chaque bénéficiaire rem- limites extrêmes de 2 et 3 1/2. plit les conditions de temps et de gain suffisantes prévoit, à titre indicatif, qu'une personne ayant des moyens normaux d'existence est celle qui dispose d'un revenu au moins égal au salaire servant de base au calcul des prestations familiales dans sa commune de 13526. — M. Jean-Raymond Guyon expose à M. le ministre de résidence. La femme de l'officier ministériel accomplissant un stage Jla reconstruction et de l'urbanisme que, suivant la réglementation dans l'étude de son mari, et rémunérée à raison de 4.375 francs [en vigueur, les sinistrés ayant subi des dommages mobiliers doi- par mois, ne semble donc pas ouvrir droit aux prestations fami- vent, avant de percevoir des acomptes, produire des factures d'achat; liale« en qualité de salariée de son mari. et lui demande si, pour tenir compte du fait que ces factures d'achat '•ne peuvent toujours être produites, il ne serait pas possible de les ¡remplacer par un constat fait paT huissier ou par expert agréé -par le ministère de la reconstruction et de l'urbanisme. (Question du 16 février 1950.) 13387. — M. Raymond Badïou expose à M. le ministre de la santé publique et de la population qu'une commune de son département n'a .pu, malgré de nombreuses interventions écrites de son maire, Réponse. — Aux termes des instructions actuellement en vigueur, et de son receveur percepteur, obtenir le payement des parts contri- •la première fraction des indemnités mobilières accordées aux butives de l'Etat et du département aux frais de fonctionnement sinistrés est versée sans aucune justification. Pour percevoir la du bureau d'hygiène (loi du 15 février 1902 sur la protection de la seconde fraction des sommes auxquelles ils peuvent prétendre, santé publique) pour les années 1945, 1946, 1947, 1918. 11 lui demande les intéressés ne sont tenus qu'à fournir une déclaration sur l'hon- quels moyens ou recours pourraient être employés par cette com- neur de la réinstallation' de leur foyer. Cette attestation comporte mune pour avoir rapidement satisfaction, les diverses réclamation» l'engagement des intéressés de produire toutes justifications utiles formulées n'ayant pas donné, jusqu'à ce jour, de résultat. (Question a M sujet de leur réinstallation. Il appartient aux services du minis- du 3 février 1950.) tère de la reconstruction et de l'urbanisme de s'assurer non seu- lement du réemploi du montant des sommes versées, mais aussi Réponse^ — Le département ne peut être contraint à verser, aux de la. nature de ce réemploi, afin que les indemnités accordées communes, les parts contributives de l'Etat et du département dans servent effectivement à la reconstitution des biens qui ont été les dépenses de fonctionnemnet des bureaux d'hygiène qu'après détruits et dont le dédommagement est autorisé par la loi. En ce avoir perçu lui-même les sommes correspondant à la participation de qui concerne la nature des justifications présentées, les instructions l'Etat. Si, lorsqu'il a reçu cette participation, le département ne en vigueur revêtent un caractère très libéral. En fait, à défaut de verse pas aux communes les sommes qui leur sont dues, les maire» preuves écrites ou de factures, le sinistré est admis à prouver peuvent signaler cet état de choses au ministre de la santé publique l'emploi des fonds qu'il a reçus par la production de témoignages et de la population. Celui-ci intervient alors auprès du ministère de «émanant soiî de fournisseurs, soit de personnes dont l'honorabilité l'intérieur, compétent pour demander aux préfets de remplir leura^ donne toutes garanties. Toutefois, en cas de doute, les services du obligations en.ee domaine. Mais il y a lieu de remarquer que les ministère de ra reconstruction et de l'urbanisme peuvent -être dépenses de protection de la santé publique, dans lesquelles sonlj amenés à réclamer aux intéressés les justifications normales ou incluses les dépenses de bureaux d'hygiène, ne ¡peuvent être liqui- à procéder eux-mêmes à un contrôle de ia réinstallation matérielle dées que sur exercices clos ou sur exercices périmés. C'est ainsi du f>yer. que, pour le département considéré, la délégation de la part d«j l'Etat a été effectuée aux dates suivantes: en ce qui concerne l'exer-i cice 1945 : le 31 janvier 1947; en ce qui concerne l'exercice 1946: le 23 février 1949; en ce qui concerne l'exercice 1917: le 14 février 1950. La liquidation du dossier concernanf l'exercice 1916 est actuel- 13528. — M. Philippe Olmï signale h M. le ministre de la recons- lement en cours. M. le ministre de l'intérieur a, ipar ailleurs, été truction et de l'urbanisme la quasi-impossibilité où se trouvent les saisi, à toutes fins utiles, de la question posée par M. Raymoiài sinistrés « pillée » d'établir un dossier de dommages comportant les Badiou. jKffécisions exigées par les délégations départementales du ministère bonification de l'Etat : 2° quel est, actuellement, le nombre des ins- 13432. — M. Eugène Delahoufre demande à M. le ministre de la crits cotisant pour obtenir cette retraite bonifiée par l'Etat. (Ques- eanté publique et de la population si la commission administrative tion du 22 décembre 1949.) d'un hôpital a la faculté, en attendant la promulgation du statut Réponse. — 1° Le nombre d'anciens combattants de la guerre du personnel hospitalier, de prendre une décision tendant à reculer 1914-1918, de veuves, d'orphelins et d'ascendants de militaires morts la limHo d'âge pour la titularisation d'un auxiliaire. (Question du )Ou;r la -France au cours de la guerre, titulaires d'une rente mulua- H février 1950.) Îiste majorée au titre de la loi du 4 août 1923 modifiée par les lois Réponse. — Les limites d'âge qui sont imposées pour la titularisa- des 30 décembre 1928, 31 mai 1933 et 7 octobre 1946, s'élève, au tion du personnel des ¡hôpitaux et hospices publics résultent des 31 décembre. 1949, d'après les renseignements recueillis auprès des dispositions de l'article 70 du décret provisoirement applicable du organismes assurant le service de cetie rente, à 210.000; 2° le 47 avril 1943 portant statut général dudit personnel. Il ne peut être nombre d'adhérents cotisant à la même date, en vue de la cons- dérogé à ces dispositions, clans les statuts particuliers, que dans titution d'une renie susceptible de bénéficier de. la majoration ins- es conditions prévues par l'article 10 (avant-dernier alinéa) de tituée par la législation susvisée, atteint 150.000. Ï'acte dit loi du 21 décembre 1941, c'est-à-dire par délibération de la commission administrative approuvée par le ministre de la santé publique et de la population, après avis du ministre de l'intérieur !et du ministre des finances et des affaires économiques. 13100. — M. Jean-Paul David demande à M. le ministre du travail et de la sécurité sociale quel est, pour la période connue la plus rapprochée, le montant des frais de gestion des caisses primaires de sécurité sociale: a) de la région parisienne; fc>) de la région de Mar- TRAVAIL ET SECURITE SOCIALE seille; c) de la région de . (Question du 17 janvier 1950.) 12744. — M. Auguste Touchard demande à M. le ministre du travail Réponse. — Pour la période du 1er janvier 1949 au 30 novembre et de La sécurité sociale: 1° quel est le nombre des anciens combat- 1949, les dépenses de gestion administrative des caisses primaires de* tants bénéficiaires de la retraite mutualiste des anciens combattants, sécurité sociale des régions de Paris, Libe et Marseille ont été les ponstituée par les lois des 4 août 1923 et 30 décembre 19,28 ave-o suivantes (en millions de francs):

Gestion administrative. (En milliers de francs.)

TOTAL pour la period« E du CAISSES TRIMESTRE V TRIMESTRE 3 TRIMESTRE OCTQBRE NOVEMBRE er RÉGIONS 1 janvier 1949 au 30 novembre 1949.

Paris.

Seine-et Seine-et-Oise... 75-A 712.572 747.380 832.705 236.439 226.977 756.073 Eure-et-Loir 28-B 9.703 10.739 10.138 3.645 2.307 36.532 Oise (Be au vais) 60-C 15.448 15.352 15.822 6.405 4.029 57.056 Oise (Creil) 60-D 9.491 ,11.304 10.464 3.767 3.198 28.224 Beine-et-Marne (Meaux). 77-E 10.178 14.038 13.103 5.080 3.846 46.245 eine-et-Marne (Melun). 77-F 16.084 15.610 18.767 6.774 4.876 61.111 f eine (batellerie) 75-G 1,898 2.029 1.861 570 687 7.045

Totaux de la région. 775.374 816.452 902.860 262.680 245.920 3.003.286

Lille.

^Lisne (Laon)— 02-A 8.783 8.213 •9.353 3.284 2.563 làisne (Saint-Quentin)...... , 02-B 11.148 40.902 11.497 3.202 3.421 Nord (Armentièresx) 59-C 7.734 7.540 8.047 2.478 2.374 Nord () 59-D 10.329 11.083 11.325 3.879 3.018 ¡Nord () 59-E 9.548 9.625 9. m 3.157 3.238 Nord (Dunkerque) 59-F 8.274 10.031 10.000 3.305 2.995 Nord (Lille) 59-G 29.503 32.505 32.633 11.392 10.772 Nord (Maubeuge) 59-H 19.445 19.700 20.633 5.367 5.160 Nord () 59-1 22.381 24.561 23.413 5.983 6.434 Nord (Tourcoing) ...... 59-J 16.862 19.237 17.458 5.448 5.081 Nord (Valenciennes) 59-K 25.510 24.340 26.013 7.560 7.690 Pas-de-Calais (Arras) 62-L 9.653 10.847 11.226 3.433 3.333 Pas-de-Calais (Boulogne-sur-Mer) 62-M 10.797 10.852 11.766 3.823 3.343 Pas-de-Calais (Calais) 62-N 11.588 12.253 12.280 6.932 1.921 Pas-de-Calais) (Lens) 62-0 13.895 16.571 15.086 4.755 4.266 Somme 80-P 23.515 22.869 23.003 6.532 5.216

Totaux de la région. 238.965 251.129 . 253.799 80.530

Marseille.

Basses-Alpes 04-A 2.273 3.328 2.839 761 851 Hautes-Alpes Oo-B 3.006 2.624 2.947 954 880 Alpes-Maritimes .. 06-€ 26.949 22.790 23.609 8.121 6.926 Bouches-du-Rhône 13-D 87.610 92.033 100.421 37.455 31.040 Corse 20-E 6.023 3.696 3.579 1.686 2.237 Var 83-F 17.399 15.555 15.515 5.174 4.671 yaucluse ...... 84-G 12.341 12.798 14.558 7.584 3.779

Totaux de la région. 155.601 152.824 163.468 61.745 50.384 En ce qui concerne la région parisienne, il convient de tenir compte en outre des dépenses effectuées par l'Union pour le recou- vrement en vue du recouvrement des cotisations d'assurances sociales et accidents du travail. Ces dépenses sont de l'ordre, pour l'année entière, de 290 millions. RÉGIONS ET DEPARTEMENTS CAISSES

V.131G7 . — M. André Burlot demande à M. le ministre du travail et de la sécurité sociale, pour compléter la réponse faile le 13 janvier 1950 à sa question écrite n° 12-100, de lui indiquer, même approxi- mativement, le nombre d'affiliés des différentes caisses primaires de sécurité sociale. {Question du 20 janvier J950.) Rennes. Réponse. — En vue des élections aux conseils d'administration des caisses primaires de sécurité sociale, des listes o:it été établies en 1947, desquelles est tiré le tableau ci-dessous. En fait l'effectif des Cùtes-du-Nord (Saint-Brieuc) 22-A 40.449 affiliés de chaque -caisse doit Cire considéré comme très sensible- Finistère (Bres»!} 29-B 39.235 ment supérieur aux chiffres indiqués, compte tenu notamment du Finistère (Quirnper) 29-G 37.951 nombre relativement important "d'assurés non portés sur les listes lile-et-Vilaine (Rennes) 35-D 76.334 j>oui des raisons diverses (changement de domicile, extension récente Mayenne (Laval) 53-E 24.963 du chamo d'application de la législation, omissions matérielle?, elc.). Sarthe (le Mans) '£'¿-V 53.135 Les chiffres ci-aiprès permettent toutefois d'apprécier de façon approxi- mative l'importance de chacune des caisses, exprimée par le rapport 272.067 du nombre des électeurs recensés dans la circonscription de la caisse considérée au nombre total des assurés inscrits. Nantes.

Indre-et-Loire (Tours) 37-A 46.115 Loire-Inférieure (Nan le s) 44-B 93.571 NOMBRE Loire-lüfé.rieure (Saint-Nazaire) 44-G 32.244 Maine-et-Loire (Angers) 49-D 48.472 REGIONS ET DÉPARTEMENTS CAISSES d'élecleurs Maine-et-Loire (Cholet) 49-E 20.280 ¡Morbihan (Loirient) 56-F 30.675 inscrits. Morbihan (Vannes) 56-G 19.089 Vendée (la Roche-sur-Yon) 85-II 32.035

322.541 Orléans. Paris. Cher (Bourges) 18-A 41.965 Indre (Châteauroux) 36-B 75-A 2.098.352 32.611 Seine et Seine-et-Oise (Paris). Loir-et-Cher (Bloisj 41-C 27.445 Eure-et-Loir (Chartres) 28-B 31.425 Loiret (Orléans) 45-D 56.655 Oise (Beauvais) 41.497 Nièvre (Nevers) 58-E 31.141 Oise (Greil) ro-n 29.790 Seine-et-Marne (M-eaux) 77-E 23.690 189.817 Seine-et-Marne (Melun) 77-F 3G.313 Dijon. 2.201.067 Côle-d'Or (Dijon) Rouen. 21-A 57.074 Doubs (Besançon)-. 25-B 37.656 Doubs (iMontbéliard) 25-C 31.054 Jura (Lons-:e-Saunier) 39-D 3 í.333 Calvados (Caen) 14-A 65.175 Haute-Saône (Vesoul) 70-E 28.572 Eure (Evreux) 27-B 47.675 Saône-et-Loire (Mftcon) 71-F 74.666 Manche (Saint-Lô) ro-c 50.639 Yonne (Auxerre) 61-D 35.242 89-Gr 32.283 Orne (Alençon) Territoire de Belfotrt (Be,fort) 90-11 Seine-Inférieure (Dieppe) . 70-E 27.743 24.691 Seine-Inférieure (Elbeuf) . 76-F 13:039 Seine-inférieure (le Havre) 76-G 60.200 320.334 Seine-Inférieure (Rouen) .. 7G-II 99.371 Limages. 399.084 Cha,renie (Angoulcme) 16-A 38.958 Lille. Charente-Maritime (la Rochelle) 17-B 48.264 Corrèze (Tulle) 19-G 28.846 Creuse (Guéret) 23-D 12.137 Deux-Sèvres (Niort) Aisne (Laon) 02-A 31.392 79-E 26.918 Vienne (Poitiers) 86-F 30.8!G Aisne (Saint-Quentin) .. 02-B 45.102 Ilaute-Vienne (Limoges) Aisne (Armentières) ... 59-G 24.886 87-G 55.255 Aisne (Cambrai) 5')-D 33.020 Aisne (Douai) 59-të 26.046 241.178 Aisne (Dunkerque) 50-F 31.700 Clemiont-Fcrramt. Aisne (Lille) 59-G 4 40.049 Aisne (Maubeuge) 50-11 49.862 Aisne (Roubaix) 59-1 7 i. 257 Allier (Moulins) 03-A Aisne (Tourcoing) 59-J 48.492 Can Lai (AuriKac) 15-B Aisne (Valenciennes) .. 59-K 0Í.820 Haute-Loire (le Puy) 43-C Pas-de-Calais (Arras) ... 02-L 28.402 Lozère (Mende) 48-D Pas-de-Calais (Boulogne) 62-M 31.744 Puy^de-D6me (Clermont-Ferrand) 63-E Pas-de-Calais (Calais) .. 02-N 35.318 Pas-de-Calais (Lens) ... 62-0 4 4.509 Somme (Amiens) 80-P 75.050 Lyon. 785.549 Rhône (Lyon) 69-A 260.230 Nancy. Rhône ( VÎIIeiranclie).. 69-B 29.325 Ain (Bourg) 01-G 41.774 Ardèciie (Annonay) 07-D 13.345 lArdennes (Charleville) 08-A 59.670 Ardèche (Privas).'. 07-E 23.794 lAube (Troyes) 1U-B 4',L4.V2 Drôme (Valence) 26-F 42.485 Maj-ne (Reims) 51-G 66.140 I^ère (Grenoble) 38-G 97.298 Haute-Marne (Ghaumont) — 52-D 29.771 Isère (Vienne) 38-H 29.256 Meurthe-et-Moselle (Longwy) 54-E 28.093 Loire (Roanne) 42-1 34.496 Meurthe-et-Moselle (Nancy).. 54-F 88.312 Loire (Saint-Etienne).. 42-J 116.13! Meuse (Bar-le-Duc) 55-G 29.093 Savoie (Chambéiry) 73-K 37.909 .Vosges (Epinal) 88-11 79.424 llaute-Savoie (Annecy] 74-L 38.011 ¿29.935 mm 2e SEANCE DU 17 MARS 1950 2183

ce régime, et aux articles 29 et suivants du décret du 31 décembre 1946 portant règlement d'administration publique pour l'application NOMBRE de ïa loi du 24 octobre 1946 réorganisant íes contentieux ne ia sécu- rité sociale et do la mutualité sociale agricole II appartient aux û'é intéressés de soumettre leur réclamation au conseil d'administration de la caisse autonome nationale de la sécurité sociale dans les mines puis, le cas échéant, de saisir la commission de première instanco dans le ressort de laquelle se trouve leur domicile; 2° au cas où la demande d'affiliation à la caisse autonome nationale serait rejetée, la situation des intéressés, qui auraient ainsi cotisé successivement au régime spécial'de retraites des ouvriers mineurs et «a régime général de la sécurité sociale, serait réglée conformément aux dispo- Bordeaux. sitions du décret n° 50-132 du 20 janvier 1950 (Journal officiel du 29 janvier;, reiatiî L la coordination enti e le régime zíiVvcA et ks régimes spéciaux d'assurances sociales en ce qui con xu-ue F assu- 33-A Gironde (Bordeaux) ..A«M %« . » 163.299 rance vieillesse et, le cas échéant, de l'a »-J été à intervenir en appli- ftardogne (Périgueux) ..» 24-B 36.4^2 cation de l'article 7 de la loi il* 50-147 du 3 lévrier 1950. fcarodes (-Mont-de-Marsan) « « «.... 40-C 27.454 !Lot-et-Garonne (Agen )...... *** M ... » »«..««•• 47-D 29.624 Easses-Pyrénéss (Bayorme) «...... « u< ««M.., 04-E 21.400 passes-Pyrénées (Pan) 30.812 13533. — M. Joseph Denais demande , M. te ministre du travail 309.071 et de la sécurité sociale s'il estime non,vit que la s.h'U'-itf sociale consacre une fraction des cotisations des assurés à une onéreuse Toulouse. campagne d'affiches de polémique contre le corps méditai qui no disposé pas de ressources équivalentes pour Rendre ce qu'il estime justement au sens d'un grand nombre les droits de? médecins et fcriège (Foix) .....M**!-*»»' 09-A 21.700 l'intérêt véritable des assurés oux-aiym^. Jjucstion du lu février, Ilau te-Garonne (Toulouse)...... -.«-<-.,. 31-B 102.288 1950.) <€ters (Auch)...... « 32-C 12.086 Réponse. — La fédération olionale des organismes de sécurité foot (Cahots) .o...... 46-D 13.078 sociale a été créée en application de l'article 13 de l'ord^nnanco Hautes-Pyrénées (Tarbes)...... « 65-E 29.280 du 4 octobre 19i5 qui prévoit que les caisses primaires er »'«'^ionalos flftarn (Albi) L..... «A. 81-F 45.303 de sécurité sociale peuvent se grouper en unions ou iéd-; valons en (fcrn-et-G aronne (Montauiban) 82-G 17.394 vue de créer des œuvres d'intérêt commun. File a notamment pour Tôle, conformément aux dis'p3sUioiis de Farlicle 3 de - statuts; 241.129 approuvés par arrêtés ministér: ois des 10 juillet 1946 et -2 j5n\ier 11M8, d'organiser et de faire la propagande en laveur d.? ia h'vi-ia- Montpellier. tion sur la sécurité sociale et d'unifier dans la mesure du possible les tarifs de responsabilité des caisses, le payement «les diverses prestations, les conventions à passer avec les étabilsu;n;eiiîs ds làude (Carcassonne) .... 11-A 29.157 soins et avec les syndicats de praticiens, c'est donc d-ms le <*a-are tAveyron (Rodez)....« ...... ». .... Í.tít IjTÇ« * I 12-B 28.917 de ces attributions, que l'assemblée généraie de la iéléra:w>;i u;iiîo- flard (Meies) 30-G 46.156 nale des organismes de sécurité sociale, composée des ivpié.-entant-s •fiéraul t (Béziers) 34-D 22.901 de tous les organismes adhérents a donné nnanlat h ce! n-gauMn:). Hérault (Montpellier) 34-E 40.680 de conclure des protocoles d'accord avec les confédéraiivns profes- Pyrénées-Orientales (Perpignan) 66-F 28.864 sionnelles intéressées afin de supprimer l'écart existant >:i!:c les tarifs médicaux demandés aux assurés s:>eia:i.x et le Uriî d- rem- 196.675 boursement des caisses sous la seule réserve du ticket moâéraicui!; ue 20 à). 100. Les protocoles ainsi établis devaient-servir de ha sa Marseiile. r,our obtenir la conclusion sur le plan régional de confe." lions eorri- irant des dispositions destinées à as-urer leur exécu»; >n Faie et à préserver les principes d'économie auxquels sont î'-nus" le si »asses-Alpes (Digne) .••...... », 04-A 11.247 médecins en application de l'article 9 de l'ordonnance du i > octobre» Kaute s-Alp e s (Gap) 05-B 9.635 1945 tant dans l'octroi des arrêts fie travail que des prescription?, "Ipes-íMaritimes (Nice) 06-C 78.522 C'est uniquement pour répondre à une demande de son assemblée ouohes-du-Rhône (Marseille)...... 13-D 231.779 générale et non pour engager une polémique avec le covnq médical 3 (Ajaccio)...... 20-E 16.814 que la F. N. 0. S. S. a pris l'initiative d'In'orner par vc.e d'à niches (Toulon) 83-F 54.806 les assurés sociaux de l'échec de ses iiéinriatinns. Le n,inltlre du faucluse (Avignon) 84-Cr 34.365 travail, n'avait pas qualité pour s'opposer' à cette décision 437.168

Strasbourg. c 13743. — M. Bernard Paumier expose à M. îg ministre ûu travail •et rte la sécurité sociale le cas d'un certain nombre a- ; supérieurs à ceux des assurances sociales. {Question du 2 février tion professionnelle des officiers ministériels, officiers publia fi dea compagnies judiciaires, 33, rue La Fayette, Paris (9e) ; cai^e auto- nome de retraites des médecins français, €0, boulevard de h Tour* Réponse — 1° Les dispositions du régime général de la sécurité Maubourg, Paris (Ie); section professionnelle des chirurgiens dnnieste,s, fociaie relatives au contentieux sont, saui en ce qui concerne les 22, rue Emile-Menier, Paris; se n ion professionnelle des pìM.. uciens, litiges appartenant: par leur nature à un autre contentieux, appli- square de Luynes, Paris (7fc) ; caisse autonome de« ^a:''--'enmie.3 cables au régime de la .sécurité sociale dans les mines, conformément françaises, 60, boulevard d<3 :a Tour-Maubîuiv, Paris fn ' . hoction A l'article 189 du décret du 27 novembre 1946, portant organisation de. proiessiomiello des auxiliaire; médicaux 00, hoiilevaid d 1 ii Touia

w Maubourg, Paris (7e) ; section professionnelle des vétérinaires, 28, rue à donner à ses agents soit dans ses dispensaires, soit à domicile, ont des Petits-Hôtels, Paris (10e); section professionnelle des agents seulement la qualité de médecins agréés, et il ne leur est pas interdit généraux d'assurances, 7i, rue La Fayette, Paris (9e) ; section pro- d'exercer, en dehors de la régie, toutes les activités afférentes à leur fes s ion ne 11 e des architectes, 110, boulevard Raspail, Paris (6®); sec- profession. Si, pendant la période où ils apportent, dans ces condi- tion professionnelle des experts comptables et comptables agréés, tions, leur concours à la régie, il leur est exceptionnellement accordé 109, boulevard Malesherbes, Paris (6e) ; section professionnelle des une carte de circulation en vue de faciliter l'accomplissement de ingénieurs conseils et ingénieurs experts, géomètres, • experts, leur mission, l'attribution de cette cart« cesse avec la mission qui métreurs et vérifie«teurs, 3, rue Joseph-Granier, Paris (7e). Le régime leur a été confiée- d'allocation-vieillesse applicable aux personnes non salariées exerçant une profession agricole fait l'objet d'un projet ds loi actuellement soumis au Parlement. Errata,

TRAVAUX PUBLICS, TRANSPORTS ET TOURISME QUESTIONS TERRES 13103. — M. Jean-Pau] David demande à M. le ministre des travaux publics, des transports et du tourisme pourquoi un docteur en méde- i° Au compte rendu in extenso de la B* séance du 23 février 1950$ cine, ayant assuré pendant quarante-cinq ans le (poste de médecin traitant dans les différentes compagnies des transports en commun Page 1396, I« colonne, au lieu de: « 13615. — 23 lévrier 1950. — de la région parisienne, n'a pas le droit à l'honorariat, avec titre de M. Jean-Paul Palewski rappelle à M le secrétaire d'Etat aux forces circulation, comme son collègue de la S. N. C. F. (Question du armées (air)... », lire: « 13645, — 25 février 1950. — M. Jean-Paul 17 janvier 1950.) Palewski rappelle à M. le ministre de l'industrie et du commerce... >s Réponse. — L'honorariat est une distinction susceptible d'être seulement conférée, en vertu des règles existant à la régie autonome 2° Au compte rendu in extenso de la 3« séance du 15 mars 1950. des transports parisiens, à des anciens agents du cadre permanent bénéficiant en cette qualité d'une pensionado retraite. L'admission à Page 2106, 1™ colonne, question n° 13907 de M. Jean-Paul Palewskî, l'honorariat n'implique aucun droit à l'obtention d'une carte de 5® et 20e ligne de la question, au lieu de: « décret du décembre circulation. Les médecins auxquels la régie îaû appel pour les soins 1936 », lire : « décret du 29 octobre 1936 ANNEXES AU PROCÈS-VERBAL

de la 2e séance du Vendredi 17 Mai s 1950.

Daladier (Edouard). . Galy-Gasparrou. Legendre. SCRUTIN (N° 2326) David (Jean-Paul), * Uaret. Le Scieilonr. Seine-et-Oise. Gau. Lescorat. Sur Vamendement de M. Hughes [Emile) à Varticle 6 du projet G a vint. e Defos du Rau. Lespès. relatif à l'appel de la classe 1950 (2® lecture). (Reprise du 4 alinéa Dégoutté Gay (Francisque). Letourneau. du texte du Conseil de la République Deiacnenal. Gervolino. Liquard Delahoutre. Giacobbi. Livry-Level. Nombre des volants 572 Delbos (ïvon). Godin. Lo uvei. Majori té absolue « 287 Delcos. Gosset. Lucas Denis (André). Dor- Grimaud. M al bran t. Pour 4'adoption 274 dogne. Guérin (Maurice), Mallez Contre 298 Deshors. Rhône. Ma ree 11 in. Devemy. Guilbert. Marc-Sangnier. L'Assemblée nationale n'a pas adopté. Devinât Guillant (André). Marie CAndré). Dezarnaulds. Guillou (Louis), Marin (Louis). Dhu-c. Finistère. Maroselli Ont voté pour : Mue Dieriesch. Guyomaru. Martel (Louis). Dixmier. tlalbout Martineau. Dominjon. llorma Ould Rabana Masson (Jean), Haute- MM. Béranger (André). Catrice. Douala. Marne Abelin. Bergeret. Cayeux (Jean). Hugues (Emile), Duforest. Alpes-Maritimes. Maurice-Petsche. Arniot (Octave). Bessac. Cayol. Dumas (Joseph). Mauroux. Antier. Bétolaud. Ctiaban-Deimas. Hugues (Joseph- Dupraz (Joannes). André), Seine. René Maver, Con^- Anxionnaz. Beugniez. Chaînant Mtle Du puis (José) tantine." Augarde. Bichet. Charpentier. II il lin. Seinè. Hutin-Desgrèes. Mazet. Auj.oulat. Bidault (Georges). Charpin. Du pu y (Marceau), Meck Billères. Chassaing. Ihuel. Babet (Raphaël). Gironde. Jacqumot. Médecin Bachelet. Blocquaux. Chastellain. Duquesne. Mehaignerie. Bocquet. Chautarà. Jean-Moreau. Iîacon. Dusse aulx. Jeanmot. Mekki. Badie. , Boganda. Chevalier (Fernand), Du veau. Mendès-France. Edouard Bonneious Juglas. Barangé (Chartes), Alger. Errecart. Juies-Julien, Rhône. Menthon (de). Maine-et-Loire. Bonnet. Chevallier (Jacques), Fabre. Mercier (André-Frnn- Mlle Bosquier. Kauffmann. Barbier. Alger. Fagon (Yves). Kir ÇOÎSÏ, Deux-Sèvres. Bardoux (Jacques). Boulet (Paul). Chevallier (Louis), Farine (Philippe). Micbaud iLouis), Bour. Ivrieger (Alfred). Barrât. Indre. Farinez. Kuehn (René). VeiuMp Bas. Bouret (Henri). Chevallier (Pierre), Faure (Edgar). Eourgès-Maunouiy. Labrosse. Michelet Paul Basiid. Loiret. FauveL. Lacaze (Henri). Moi sa ii Baylet. BruynceL Ghevigné (de). Félix. Buron. La lie. Mondon. Bayrou. Christiaens. Finet. Lambert (Emile-Louis) Monin Beauquier. Cadi (Ab&elkaderi. Clostermann. * Fonlupt-Esperaber. Caillavet. Doubs. Monjaret. ßecquet. Colin Forcinal. Mlle Lamblin. Mont. Bégouin. Capitani (René). Coste-Floret (Alfred), Fouyet. M ori ce. CaTon. Laurelli. Ben Aly Chérit. Ilaute-Garonne. Furaud. Laurens (Camille) Moro-Giafferri (de). Benchennouf. Cartier (Gilbert), Coste-Floret (Paul), Gabelle. Cantal. Mouchet Béné (Maurice). Seine-et-Oise. Hérault. Gaborit. Leeourt Moussu. Bentaieb. Castellani. Coudray. Gaillard. Mme Lefebvre (Fran- Moynet. Ben Tounes. Cai oiré. Courant. Gallet. cine). Seine. Nisse Noël (André), Puy-de- Rencurel. Teitgen (Ilenri), Loustau. Nazi Boni. Roucaute (Gabriel), Dôme. Tony Révillon. Gironde. Charl-es Lussy. Mme Nedelee. Gard. Olmi. Ribeyre (Paul). Teitgen (Pierre), Ille- Mabrut. N mine. Roucaute (Roger), Orvoen. Rigal (Eugène), et-Vilaine. Maillocheau. Noël (Marcel), Aube. Ardèche. Palewski. Seine. Temple. Mamadou Konate. Noguères, Roulon. Pantaloni. Roclore. Parpend. Mamba Sano. Ouedraogo Mamadou. Ruffe. Penoy Roques. Terrenoire. Ma ne eau. Patinaud. Mlle Rumeau. relit ;Eugène- Saïd Mohamed Cheikh. Martine Paul (Gabriel), Finis Saravane Lambert. Tiieetten. tèr 3. CJaudius). Sauder. Thibault. Marty (André). Savard. Petit (Guy), Basses- Schaiï Masson (Albert), Paumier, Mme Schell. Thiriet. Perdon (Hilaire). Pyrénées. Scherer (Marc). Thoral. Loire. Schmitt (René), Mme Germaine Schmidt (Robert), Maton. Péron (Yves). Manche. Tinaud (Jean-Louis). Maurellet. Petit (Albert), Seine. Pe vraies. Ilaut'3-Vienne. Tinguy (de). Ségelle. Pfîhniin Mayer (Daniel), Seine. Pevrat. Senghor. Schmitt (Albert), Bas Toublanc. Philip (André). Pinay. Rhin. Triboulet. Mazier. Scrvin. Pleven (René). Mazuez (Pierre- Pierrard. Sesmaisons (d!3). Schneiter. Trutfaut. Pineau. Poimbœuî. Schuman ^Robert), Valay. Fernand). Signor. Mme Poinso-Chapuis. André Mercier, Oise. Pirot. Silvandre. Pourtier. Moselle. Vendroux. Poirot (Maurice). Sion. Verneyras. Métayer. Mlle Prevert. Schumann (Maurice). Jean "Meunier. Indire- Poulain. Sissoko (Fily-Dabo). Prigent (Robert), Nord. Viard, Poumadère. Viatte. et-Loire. Mme Sportisse. Nord. Serre Meunier (Pierre), Pourtalet. Thamier. Que ni lie. Siefridt Villard. Pouyet. Viollette (Maurice). Côte^d'Or. Prigent (Tanguy), Thomas cEugène), Quilici. Sigrisi. Michaut (Victor), Thorez (Maurice). Ptamarony. Simone! Vuillaume. Finistère. Wasmer. Seine-Inférieure. Pronteau. Thuilli'2r. Ram on et. Smaïl. Michel. Tillon (Charles). Uaulin-Labourcur (de). Solinhac. Mlle Weber. Prot. Midol. Mme Rabaté. Touchard. Jtavmond-Laurent. Sourbet. Wolff. Minjoz. Toujas. Reiìle-Soult. Taillade. Yvon. Rabier. Mitterrand. Ramadier. Tourne. Moch (Jules). Ramette. Tourtaud. Mokhtari. Reeb. Tricart. Ont voté contre : Mollet (Guy). Regaudie. Mme Vaillant- Montagnier. Renard. Couturier, MM. Chariot (Jean). Goudoux. M on teil (André), Mme Reyraud. Valentino. A ir oidi. Chausson. Gouge. Finistère. Ricou. Vedrines. Aku. Cllaze. Gouin (Félix). Môquet. Rigal (Albert), Loiret. Vée. Alliot. Chemer. Gourd on. M or a. Rincent. Vergés. A lionne au. Citerne. Gozard (Gilles), Morand. Rivet. Mme Vermeersclï. Apithy. Mme Claevs. Greffier. Mouton. Mme Roca. Very (Emmanuel). Archidice, Cotïin. Grenier (Fernand). Mudry. Rochet (Waldeck). Pierre Villon. Mlle Archi mède. Cogniot Gresa (Jacques), Mutter (André). Rolliri (Louis). Gros. Wagner. Arnal Condat-Mahaman. Mme Nautré. Rosenblatt. Zunino. Arthaud. Cordonnier. Mme Guérin (Lucie), Asseray. Costes (Alfred), Seine. Seine-Inférieure. Astier de La Vigerle (d') Pierre Cot Mme Guérin (Rose), Aubaine. Coulibaly Ouezzin. Seine. N'ont pas pris part au vote : Auban. Cristofol. Guesdon. Guiguen. Aubry, Croizat. 1 Dagain. Guille. MM. Crouzier. Laniel (Joseph) . Audeguil. André (Pierre), Auguet. Damas. Guillon (Jean), Indre- Denais (Joseph). Lécrivain-Servoz. Darou et-Loire. Aumeran. Derdour, Lefèvre-Pontalis. Badiou. Barrachin. Ballanger (Robert), Mme Darras. Guissou (Henri). Des jardin s. Macouin. Dassonville. Gui tt on Baudry d'Asson (de). Frédéric-Dupont. Mezerna. Seine-et-Oise. Bergasse. Barel. David (Marcel), Guyon (Jean - Ray- Frédet (Maurice). Monte! (Pierre). Landes. mond). Gironde. Boukadoum. Garavel. Montili ot. Barthélémy. Xavier Bouvier, 111 e- Bartodini. Deiïerre. Guyot (Raymond). Geoffre (dey. Moustier (de). Mme Degrond. - Seine. et-Vilaine. Henault. Oopa Pouvanaa. Mme Bastide (Denise), Deixonne. Hamani Diorl. Bouvier - O'Cottereau, Joubert. Peytel. Loire. Denis (Alphonse), Hamon (Marcel). Mayenne. July. Rousseau. Baurens. Haute-Vienne. Henneguelie. Brusset (Max) Khider. Schauffler (Chartes). Bêche. Depreux (Edouard). Mme Hertzog-Cachin. Clemenceau (Michel). Lamine Debaghlne. Benoist (Charles). Desson. Houphouet-Boigny. Berger. Diallo (Yacine). Jlugonnier. Besset. Djemad. Hussel N'ont pas pris part au vote Bianchini. Mme Douteau. Jaque t. Billat. Doutrellot. Joinville (Alfred (en application de l'article 107 du règlement) : Billoux. Draveny. Malleret). • Binot. Dreyfus-Schmidt. Jouve (Géraud). MM. Dnprat (Gérard) et Musmeaux, Biondi. Duclos (Jacques), Juge. Bis carie t. Julian (Gaston). Hau- Bissol. Seine. Duclos (Jean). Séine- tes-Alpes. Blanch et. Kriegel-Valrimont Ne peuvent prendre part au vote : Boccagny. et-Oise. Dufour. Lacoste Bonté (Florimond). Dumet (Jean-LouisK Lamarque-Cando. MM. Rabcmananjara, Raseta, Ravoahangy et de Recy. Borra. Marc Dupuy, Gironde. Lambert (Lucien). Bouhey (Jean). Durroux. Bouches-du-Rhône. Bourbon. Du tard. Mme Lambert (Marie), Excusés ou absents par congé : Mme Boutaid. Mme Duvernois.. Finistère. Bout avant. Elain. Lamine-Guèye. Bouxom. Lamps. MM. Couston. [Pierre-Grouès. Evrard. Aragon (d'y. Nacgelen (Marcel). ! Rcynaud (Pauiy. Brault. Fajon (Etienney. Lapie (Pierre-Olivier). Mme Madeleine Braun. Faraud. Lareppe. Brillouet. Favet. Laribi. Burlot. Félix-Tchicaya. Laurent (Augustin), N'ont pas pris part au vote : Cachin (Marcel). Fievez. Nord. Calas. Mme François. Lavergne. M- Edouard ITorriot, président de l'Assemblée nationale, et Camphin. Froment. Le Bail Mme Péri, qui présidait la séance. Canee. Mme Galicier.- Lecœur. Capdeville. Garaudy. Le Coutaller. Cartier (Marcel), Garcia. Leenhardt (Francis). Drôme. Gautier. Mme Le Jeune (Hélè- Les nombres annoncés en séance avaient -été de f Cartier (Marius), Gazier. ne), Côtes-du-Nord. Haute-Marne. Genest. Lejeune (Max). Somme ^Nombre des votants.... 570 Casanova. Gernez. Mme Lempereur. Majorité absolue Castera. Ginestct. Lenormand. Lepervaache (de). Pour l'adoption 272 Ce relier. Mme Ginollin. Contre 298 Cermolacce. Giovoni. Le Troquer (André). Césaire. Girard. Levindrey. L'IIu illier (Waldeck). Mais, après vérification, ces nombres ont été rectifiés conformé- Cham bei roh. Girardot. ment à la liste- de scrutin ci-dessus. Cham brun (de). Corse Lisette. >lme Charbonnel. Gosnat. Liante. • •fl» Jeanmot. Mehaignerle. Reilîe-Soult. Joubert. Mekki. Rencurcl SCRUTIN (N° 2326) Jouve (Géraud). Mendès-France. Tony Révîllon. Juglas. M en thon (de). Ribêvre (Paul), Sur l'ensemble*du projet de loi relatif à Vappel de la classe 1050 Ju:es-Julien (Rhône). Mercier (André-Fran- rticou. (2e lecture). July. çois), Deux-Sèvres. Rigal (Eugène), Seine* Kaùîfrr ann. Métayer. Rincent. • Kir. Jean "Meunier, Roclore. Nombre des volants.. — 596 Krieger (Alfred). Indre-et-Loire. Rollin (Louis). Majorité ¡requise 311 Kuehn :Bené). Roques. Labrosse. Mi chaud : Louis), Roulon. Lacaze (Henri). Vendée. trousseau. Pour l'adoption 418 Lacoste. M'ichelet. Saïd Mohamed Choikh. Contre 178 Lalle. Mmjoz. Saravane. Lambert. Lamarque-Cando. Mitterrand. Sauder. Lambert Emile- M oc h (Jules). Schaiî L'Assemlblce nationale a adopté. Louis), Doubs. Moisan. Schauffler (Charles). Mlle Lamblin. Mollet 'Guy). Scnerer (Marc). Lamine-Guèye. Mondon. Schmidt (Robert), Laniel (Joseph). Monin. Haute-Vienne Ont voté pour; La pie (Pierre-Olivier). Monjaret. Schmitt (Albert), Laribi. Mont. Bas-Rhin LaurellL Monteil ^André), Schmitt (René), MM. Capdeville. Duforest. Finistère. Abelin. Capitant (René), Dumas (Joseph). Laurens (Camille), Manche. Cantal. Mon tel (Pierre). Schneiter. Aku. Caron. Dupraz (Joannès). Montillot. Allonneau. Cartier (Gilbert), Mlle Dupuis (José), Laurent 'Augustin), Schuman (Robert), Nord. Morice. Moselle. Amiot (Octave). Seine-et-Oise. Seine. Moro-Giailerri (de). André (Pierre). Cartier (Marcel), Dupuy (Marceau).. Le Bali. Schurnann (Maurice)j Le court. Mouchet. Nord Anticr. Drôme. Gironde. Moussu. Anxionnaz. Castellani Duquesne. Le Coutaller. Segelle. Leenhardt (Francis). Moustier (de). Senghor. Apithy. Catoire. Durroux. Movnet. Archidice. Gatrice. Dusseaulx. Mme Lefebvre Serre. Duveau. (Francine), Seine. Mutter (André). Sesmaisons (de). Arnai. Cayeux (Jean). Nazi Boni. Asseray. Cayoï. Elain. Lefèvre-Pontalis. Siefridt. Errecart. Legendre. Ninine. Sigrist. Aubame. Cerclier. Nisse. Au ban. Chaban-Delmas. Evrard. Le jeune (Max), Somme. Silvaudre. Fabre. Mme Lempercur. Noël (André). Simon ne t. Aubry. Chamant. Puy-de-Dùme. Audeguil Chariot (Jean). Fagon (Yves). Le Sciellour; Sion Faraud. Lescorat. Noguères. Sissoko (Fily-Dabo), Augarde Charpentier. Olmi. Aujoulat. Charpin. Farine (Philippe). Lespès. Smaïl Farinez. Letourneau. Orvoen. Soiinhac. Aumeran. Chassaing. Ouedraogo Mamadou. Babet (Raphaël). Chastellain. Faure (Edgar). Le Troquer (André). Sourb'. t. Fauvel. Levindrev. Paiewski. Taillade. Bachelet. Chautard. Pantaloni. Bacon. Chaze. Félix. Liquard. Teitgen (Henri), Finet. Livrv-Level. Penoy Gironde. Badie. Chevalier (Fernand), Petit (Eugène- Badiou. Alger. Fonlupt-Esperaber, Loustau. Teitgen (Pierre), Forcinal. Louve l. Claudius). Ille-pt-Vilaine. Barangé (Charles), Chevallier (Jacques), Petit (Guy). Maine-et-Loire. • Alger. Fouyet. Lucas. rompit Frédéric-Dupont. Charles Lussy. Basses-Pyrénées. Terpend Barbier. Chevallier (Louis), Mme Germaine Bardoux (Jacques). Indre. Frédet (Maurice). Matrut. Terrenoire. Froment. Macouin. Peyrutes. Theetten. Barrachin. Chevallier (Pierre), Pevtel Barrot. Loiret. Furaud. Malbrant. Thibault. Gabelle. Matiez Pflimlin. Thiriet Bas Chevigné (de). Philip (André). Paul Bastid. Christiaens. Gaborit. Mamba Sano. Thomas [Eugène). Gaillard. Marcellin. Pinay. Thoral Baudry d'Asson (de). Clemenceau (Michel). Pineau. Baurehs. Glo^tennann. Gallet. Marc-Sangnier. Tinaud (Jean-Louis).: Baylet. Coffin. Galy-Gasparrou, Marie (André). Pleven (René). Tinguy (de). Colin Garet. Marin Louis). Poimbœuî. Tou blanc. Bayrou. Maroselli. Mme Poiri so - Ch a p u j s. Beàuquier. Co ndat-Alahaman. Gati. Triboulet. Gavini. Martel (Louis). Poirot (Maurice). Trufîaut. Bêche. Cordonnier. Martine. Poulain. Beoquet. Coste-Floret (Alfred), Gay (Francisque). Valay. Gazier. Martineau. Pourlier. Valentino. Bégouin. Haute-Garonne. Maslon (Jean), Ben Aly Chérit Coste-Floret (Paul), Geoiïre (de). Mlle Prevert. Vée. Gernez. Haute-Marne. Prirent (Robert), Nord. Vend roux. Benchennout. Hérault. Maurellet Bénô (Maurice). Coudray. Gervolino. «Prigent (Tanguy). Verneyras. Giacobbi. Maurice-Petsche. Finistère. Very (Emmanuel). Bentaieb. Courant. Mauroux. Béranger (André). Crouzier. Godin. Queuille. Viard Bergasse. Dagain. Gorse. Mayer (Daniel), Seine. Quilici. Viatte. Bergeret. Daladier (Edouard). Gosset. René Mayer. Rabier. Villard Bessac. Damas. Gouin (Félix), Constantine. Ramadicr. Viollette (Maurice), Bétolaud. Darou. Gourdon. Mazel. Ramarony. Vuillaume. Beugniez. David (Jean-Paul), Gozard (Gilles)'. Mazier. Ramone t. Wagner. Bianchini. Seine-et-Oise. Grimaud. Mazuez (Pierre- Raulin-Labourenr (de). Wasmer. Bichet.. David (Marcel), Guérin (Maurice), Fernand). Raymond-Lauren t. Mlle Wcbcr. Bidault (Georges). Landes. Rhône. Meck. Reeb. Woliî. Billères. Deflerre. Guesdon. Médecin. Regaudie. Yvon. Binot. Defos du Rau. Guilbert. Biondi. Dégoutté. Guillant (André). Blocquaux, Mme Degrond, Guille. Bocquet. Deixonne. Guillou (Louis), Ont voté contre: Boganda. Delachenaî. Finistère. Edouard Bonncfous. Delahoutre. Guissou (Henri). Bonnet Delbos (Yvon). Guitton. MM. Biscarlet. Cermolacce. Borra. Delcos. Guyomard. Airoldi. Bissol. Césaire. Mlle Bosquier. Denais (Joseph). Guyon (Jean-Ray- Alliot. Blanchet. Chambeiron. Bouhey (Jean). Denis (André), mond), Gironde. Mlle Archimède. Boccagny. Chambrun (de). Boulet (Paul). Dordogne. Halbout. Arthaud. Bonté (Florimond). Mme Charbonnel. Bour. Depreux (Edouard). Ilénault. Astier de LaVigeric (d'). Bourbon. Chausson. Bouret (llenri). Deshors. Henneguelle. Auguet. Mme B ou tard. Cherrier. Bourgès-Maunoury. Desjardins. Horma Ould Babana. B a Ranger (Robert), Boutavant. Citerne. Xavier Bouvier, Pesson. Hugues (Emile), Seine-et-Oise. Brault. Mme Clacvs. ille-et-Vilaine. Devemy. Alpes-Maritimes. BareL Mme Madeleine Braun. Cogniot. Bouvier-O'Cottereau, Devinât. Hugues (Joseph- Barthélémy. Brillouet. Costes (Alfred), Seine. Mayenne. Dhers. André), Seine. Bartolini. Cachîn (Marcel), Pierre Coi. Bouxom. Diallo (Yacine). Hulin. Mme Bastide (Denise), Calas. Coulibaly Ouczzin. Brusset (Max). Mlle Dienesch. Hussel. Loire. Camphin. CristofoL Bruyneel. Dixmier. Hutin-Desgrèes. Benoist (Charles). Cance. Croizat. Burîot. Dominjon. Ihuel. Berger. Cartier (Marins!, Mme Darras. Buron. Douala. Jacquinot. Besset Haute-Marne. Dasson ville. Cadi (Abdelkader). Doutrellot. Jaquet. Billat. Casanova. Ixn'ts (Alphonse), Caillavet«. Draveny. Jean-Moreau. Billoux. Cnstera. llaulc-Vicrme. Djemad. Joinville (Alfred Paumier. Mme iJouteau. Malleret). Perdon (Ililaire). Dreyfus-Schmidt. Juge. Péron (Yves). SCRUTIN (M° 2327) * JDucios (Jacques), Julian :Gaston), Petit (Albert), Seine. Hautes-Alpes. Sur l'amendement de M. Vcdrincs à la proposition relative Seine, Peyrat. er puclos (Jean), Kriegel-Valrimont Pierrard. au renouvellement des cartes grises {Suppression des articles 1 à 5)j Seine-et-Oise. Lambert (Lucien), Pirot. Dufour. (Bouchcs-du-Rhûne). Poumadère£ Nombre des votants 531 Dumet (Jean-Louis). Mme Lambert (Marie), Pourtalet. Mare Dupuy (Gironde}. Finis 1ère. Pouyet. ¡Majorité absolue-• 266 Du tard. Lamps. Pronteau. Mme Duvernois. Lareppe- Prot. Pour l'adoption 178 Fajon (Etienne). LaVergne. Mme Rabaté. Contre 353 Fayet. Lecoeur Ramette. Fôlix-Tchieaya. Mme Le Jeune (Hélène), Renard. L'Assemblée nationale n'a pas adopté. Fievez. Côtes-du-Noixi. Mme Reyraud. Mme François. Lenormand. Rigal (Albert), LoireL Mme Galicier. Lepervancbe (de). Rivet. Garaudy. L'Huillier (Waldeck). Mme Roca. Ouf voté pour : Garcia. Lisette. Rochet (Waldeck). Gautier. Liante. Rosenblatt. Genest. Maillocheau. Roucaute (Gabriel), MM. Du tard Meunier (Pierre), jGinestet Mamadou Konate. Gard. Airoldi. Mme Duvernois. Côte-d'Or. Mme Ginoilin. Manceau. Roucaute (Roger), Al ho t. Fajon (Siienne). Mi chaut (Victor), Giovoni. Marty (André). Ardèche. Mlle Archimède. Fayet. Seine-Inférieure. Girard. Masson (Albert), Ruflfe. Arthaud. Félix-Tchicaya. Michel. Girardot. Loire. Mlle Rumeau. Astier de La Vigerie (d') Fievez. Midol Gosnat. Maton. Savard. Auguet. Mme François. Mokhtari. Goudoux. André Mercier, Oise. Mme Schell. Ballanger (Robert), Mme Galiciei-. montagnier. Gouge. Meunier (Pierre), Servin. Seine-et-Oise. Garaudy. MOquet Greffier. Côte-d'Or. Signor. Barel, Garcia. Mora. Grenier (Fernand). Michaut (Victor), Mme Sportisse* Barthélémy. Gautier. Ai crand. Gresa (Jacques). Seine-Inférieure. Thamier. Bartolini. Genest. Mouton. Gros. Michel. Thorez (Maurice)'. Mme Bastide (Renise). Ginestet. Mudry. Mme Guérin (Lucie), Midol. Tlîuillier. Loire. Mme Ginoilin. Mme Nautré. Seine-Inférieure. Mokhtari. Tillon (Charles). Benoist (Charles)., Giovoni. Mme Nedelee. Mme Guérin (Rose), Montagnier. Touchard. Berger. Girard Noël (Marcel), Aube. Seine. Môquet. Toujas. Besset, Girardot. Patinaud. Guiguen. Mora. Tourne. Billat. Gosnat. Paul (Gabriel), Fini«- .Guillon (Jean), Morand. Tourtaud. Billoux Goudoux. tère. Indre-et-Loire. Mouton. Tricart. Biscarlet. Gouge. Paumier. Guyot (Raymond), Mudry. Mme Vaillant- Bissol. Greffier. Perdon .(Ililaire). Seine. Mme Nautré. Couturier. Blanchet. Gremer (Fernand). Péron (Yves). Hamani Diori. Mme Nedelee. Vedrines. Boccagny. Gresa (Jacques). Petit (Albert), Seine. Hamon (Marcel). Noël (Marcel), Aube. Vergés. Bonté (Florimond). Gros. Peyrat. Mme Hertzog-Cachin. Patinaud. Mme Vermeersch. Bourbon. Mme Guérin (Lucie), Pierrard. Houphouet-Boigny. Paul (Gabriel). Pierre Villon. Mme Boutard. Seine-Inférieure. Pirot. Jiugcnnier, Finistère. I Zunino. Boutavant. Mme Guérin (Rose), Pcumadère. Brault. Seine. PourtaleL Mme Madeleine Braun. Guiguen. Pouyet. Brillouet. N'ont pas pris part au vote: Guillon (Jean), Indre- Pronteau. Cachin (Marcel). et-Loire. Prot Calas. Guyot (Raymond), Aime Rabaté. Derdour. Lamine Debaghine. Camphin. Seine. if omette. ALM. Dezarnaulds. Lécrivain-Servozs Cance. Hamani Diori. Renard. Pen Tounes. Garavel. Mezerna. Cartier (Marius), Hamon (Marcel). Mme Reyraud. Èoukadoum. Khider. O opa Pouvanaa, Hauie-Marne. Mme Hertzog-Cachin Rigai (Albert), Loiret Casanova. Houphouet-Boigny. Rivet. Castera. Hugonnier. Mme Roca. Cermolacce. Rochet (Waldeck). N'ont pas pris part au vote * Césaire. Joinville (Alfred Mallerel). Rosenblatt. (en application, de F article 107 du règlement) : Chambeiron. Roucaute (Gabriel), Chambrun (de). Juge. Gard. Mme Charbonnel. Julian (Gaston), Roucaute (Roger), MM. Duprat (Gérard) et Musmeaux. Chausson. Hautes-Alpes. Ardèche. Cherrier. Kriegel-Valrimont. Rufïe. Citerne. Lambert (Lucien), Mlle Rumeau. Mme Claeys. Bouches-du-Rhône. Savard Ne peuvent prendre part au vote: Cogniot Mme Lambert (Marie). Mme Schell. Cos te s (Alfred), Seine. Finistère. Servin. JIM. Rabemananjara, Raseta, Ravoahangy et de Recy. Pierre Cot. Lamps. Signor. Coulibaly Ouezzin. Lar2ppe. Mme .. ¿unisse. Cristofol. Lavergne. Thamier. Croizat. Lecœur. Thorez (Maurice!» Excusés ou absents par congé: Mme Darras. Mme Lejeune (Hélène) Thuillier. Dassonville. Côtes-du-Nord. Tillon (Charles)1. Denis (Alphonse), Lenormand. Touchard. MM 1 Couston. ! Pierre-Grouès. Lepervanche (de^. dragon (d'). 1 Naegelen (Marcel). | Reynaud (Paul). Haute-Vienne. Toujas. Djemad. L'Huillier (Waldeck). Tourne. Mme Douteau. Lisette. Tourtaud. Dreyfus-Schmidt. Liante, Tricart. Nfont pas pris part au vote: Duclos (Jacques), Maillocheau. Mme Vaillant- Seine. M amadou Konate. Couturier. Duclos (Jean), Seine Manceau. Vedrines. M. Edouard Herriot, président do l'Assemblée nation.,aie, et et-Oise. Marty (André). Vergés. lime Péri, qui présidait la séance. Dufour. Masson (Albert), Loire. Mme Verm'sersclî. Dumet (Jean-Louis). Mai on. Pierre Villon. Marc Dupuy, Gironde. André Mercier, Oise. Zunino. iLes nombres annoncés en -s Jane e avaient été dei

Nombre des votant? »• 598 Ont voté contre : Majorité requise ...... >i» 31 t MM. x Archidice, Aujoulat Pour Fadoplioh...... • • 420 Abelin. Arn al. Aumeran. 178 Aku. Asseray. Babet (Raphael). Contre Allonneau. Aubame. Bacon. Amiot (Octave). Auban. Badie. Mai--, après vérification, ces nombres ont été rcctiiiés conïormé- André (Pierre). Aubry. Badiou. uicni i\ la Jifctô- de scrutin ci-dessus. Anxionnaz. Audeguil, Barangé (Chartes), _ . « —— - - - - - — -r Apithy. Ausar de. Maine-et-Loire. #

ASSEMBLEE NATIONALE 2e SEANCE DU 17 MARS 1950 2189

Barbier. Lthers. Le Coutaller. Reille-Soult. Schuman (Robert), Terpend. Barrot. Diallo (Yacine). Leenhardt (Francis). Ilencurel. Mossile. Thibault. Bas. Mlle Dienesch. Mme Lefebvre (Fran- Ton y-Ré villon. Schumann (Maurice). Thiriet. Paul BastkJ. Dominjon. cine), Seine. Ricòu. Nord. Thomas (Eugène). Baudry d'Asson (de). Douala. Lefèvre-Pontalis. Rigai (Eugène), Sem3. Ségelle, Thor ai. Baurehs. DoutreJlot. Lojeune . àomme. Rincent. Senghor. iinaud (Jean-Louis). Baylet. Draveny. Mme Lempereur. Ro clore. Sesinaisons (de). rinsuv fde). Beauquier. Duforest. Le Sciellour. - Roques. Siefridt. Truffaut Bècbe Dumas (Joseph). ï'iiiireaii Rousseau. Sigrist. Valav. Becquet. Dupraz (Joannès). Le Troquer (André). Saïd Mohamed Cheikh Siivandre. Valentino. Bégouin. Mlle Dupuis (José), ue^iLCiiey. Sarava ne Lambert. Si moi met Vée. Ben Al y Chériî. Seine. Loustau. Saudei. Sion. Verneyras. Benchennout. Dupuy (Marceau), Louvel. Se bail Sissoko (Fily-Dabo). Very (Emmanuel). Béné (Maurice)'. Gironde. Lucas. Scherer (Marc). Smaïl. Viatte. Benlaieb. Duquesne. Charles Lussy. Schmidt (Robert), Solinhac. Villard. Béranger (André). Dur roux. Mabrut. Haute-Vienne. Taillade. Viollette (Maurice), Bergasse. Du veau. Macouin. Schmitt (Albert), Bas- Teitgen (Henri), Vuillaume. Bergere t. Elain. vjcuxba Sano. Rhin. Gironde. Wagner. Bessac. Errecart Vlarceiiin. Schmitt (René), Man- Teitgen (Pierre), îlle Wasmer. Bétolaud. Evrard. Marc Sangnier. che. et-Vilaine. Mlle Weber, Beugniez. Fabre. viaiie (anord). Schneiter. Temple. i Y von. Bianchini. Fagon (Yves). Mann (Louis). Bichet. Faraud vJaro&elli Bidault (Georges). Farine (Philippe). M a) tel (Louis). Rillères. Farinez. Martine. N'ont pas pris part au vote Binot. Faure (Edgar). Jarlineau. Biondi. FauveL tfasson uean), Haute- MM. Desjardins. Mezerna. Blocquaux. Finet. Marne. Antier. Dixmier. Michelet. Bocquet. FonlupbEsperaber. Mûurellet. Bacheleî. Dusseaulx. M on don. îiogan-da. Forcinal. Maurice-Petsche. Bardoux (Jacques). Félix. Monin. Edouard Bcmnefoos. Fouyet. M a UT ou x. Barrachin. Frédet (Maurice). Montillot. Bonnet. Frédéric-Dupont. Mayer (Daniel), Seine. Bayrou. Furaud. Moynet. Borra. Froment. René Mayer, Ben Tounes. Guillain (André). MuIter (André). Bouhey (Jean). Gabelle. Gons t an tin e. Mile Bosquier Hugues (Emile), Nisse. Boulet (Paul). Gaborit. M-jzici Alpes-Maritimes. Oopa Pouvanaa. Bour. Boukadoum. Gaillard. Mazuez (Pierre- Xavier Bouvier, 111e- Jean-Moreau. [^aiewski. Bouret (Henri). Gallet. July Petit (Guy), Basses* Bourgès-Maunoury. Fernand). et-Vilaine. Galy-Gasparrou. MucK Bouvier-O'Cottereau, Kau If mann. Pyrénées. Bouxom. Garavel. K hid er. Pinav -Brusset (Max). Médecin Mayenne. Garet. Mehaignerie. Bruvneel. Krieger (Alfred), Ouilici. Buriot. Gau. Ramarony. Buron. Mekki. Capitant (René). kuenn (René). Gavini. Mendès-France-. Caron. Lalle. Ribeyre (Paul). Cadi (Abdelkader). Gav (Francisque). Rollih (Louis). Caillavet. Menthon/(dej. Castellani. Lamine Debaghlne. Gazier. Merci ar (André-Fran- Chevalier (Fernand), Laurens (Camille), Roulon Capdeville Geoiïre (de). JDartier (Gilbert), çois), Deux-Sèvres. Alger. -Cantal. Schauffler (Charles). Gernez, Métayer. Chevallier (Louis), Lécrivain-Seivoz. Serre Seine-et-Oise. Gervolino. Cartier (Marcel), Jean Meunier, Indre- Indre. Legcndre. Sourbet. Giacobbi. Christiaens Lescorat. Terrenoire. Drôme. Godin. et-Loire Catoire. Michaud (Louis), Clostermann, Lespès. Theetten. Gorse. Courant. L.qua^d Toublanc. Catrice Gosset. Vendée. M in joz. Crouzier. Livry-L'2veL Tri boulet Cayeux (Jean). Gouin (Félix). Cayot. Mitterrand. Delachenal. Malbrant. Vend roux. Gourd on. Moch (Jules). Derdour. Mallez. Viard Cerclier. Gozard (Gilles). Chaban-Delmas. Moi^an. Deshors. Mazel. •Wolfl. Grimaud. Mollet (Guy), Chamant. Guéri n (Maurice), Chariot (Jean). Monjaret. Rhône. M ont. Charpentier. Guesdon. Charpin. Monteil (Andréy, N'ont pas pris part au vote Guilbert. Finistère. Chassa ing. Guille. (en application de l'article 107 du règlement) : Chastellain. M on tel (Pierre). Guillou (Louis), Finis- Morice. Chautard. tère. Chare Moro-Giafferri (de). MM. Duprat (Gérard) et Musmeaiix. Chevallier (Jacques), Guissou >(Henri). M eue h et. Alger. Guitton. VÎOb&SU Chevallier (Pierre), Guyomara. Moustier (de). Loiret. GuVon (Jean-Ray- Nazi Boni, Ne peuvent prendre part au vote : Chevigné (de). mond), Gironde, Ninine. Clemenceau (Michel) flalbout. Noël (André), Puy-de- MM. Rabcmananjara, 'Rascia, llavoahangy et de Recy. CofTin. Hénault. Dôme. Colin Henneguelle. Noguères. Condat-Mahamaa. Horma Ould B abîma. Oimi. Cordonnier. Hugues (Joseph- Orvoen. Excusés ou absents par congé : Coste-Floret (Alfred), 4ndré), Seine. Ouedraogo Mamadou. Haute-Garonne. Hulin. Pantaloni. Coste-Floret (Paul), Husset. Penoy. MM. I Cou s ton. I Pierre-G roués Hérault Hutin-Dasgrôes, Petit (Eugène- Aragon (d'). | Naegalen (Marcel). iReynaud (Paul). Coudra y. Ihuel. Ci a udius). Dagain. Jacquinot. Mme Germaine Daladier (Edouard). Jacquet. Teyroles. Damas. Jean mot. Peyte. N'ont pas pris part au vote : Darou. Joubert Pflimlin. David (Jean-Paul), Jouve (Géraud). Philip (André). M. Edouard Ilerriot, président de l'Assemblée nationale, et Seine-et-Oise. Juglas. Pineau. Mme Péri, qui présidait la séance. David (Marcel), Juies-Julien, Rhône, Pleven (René). Landes. Kn Poipfîbœut. Defîerre La brosse. Mme Poinso-Chapuis. Defos du Rau. Lacaze (Henri). Poirot (Maurice). Dégoutté. Lacoste Poulain. Les nombres annoncés en séance avaient été de: Mme Dsgrond. Lamarq u-3-Cando. Pourtier. Mlle Prevert. Deixonne. Lambert (Emile-Louis) Nombre des votants 5?»t Delahoutre. Doubs Prigent (Robert), Nord. * Delbos fYvon). Mlle Lamblin. Prigent (Tanguy), Majorité absolue 2G6 Delcos. Lamine-Guèye. Finistère, Denais (Joseph). Lamet (Josepti). Queuille. Pour l'adoption 179 Denis (André), Lapie (Pierre-Olivier) Rabier. Contre 352 Dordogne. Laribi Ramadier. Depreux (Edouard). Laurelli. Ramone t. Desson. Laurent (Augustin),, Rau lin-Laboureur (de), Mais, après vérification, ces nombres ont été rectifiés'conformé- Devemy. Nord. Ha vmond-LaurenL ment à la liste de scrutin ci-dessus. Devinât. Le Bail. Reeb. Dezamaulds. Le court, IRegaudie. +» Denis (Alphonse), Guérin (Maurice), Mallez. Haute-Vienne. Rhône. Mamadou Konate» SCRUTIN (N° 2328) Denis (André), Mme Guérin (Rose), Mamba Sano. er Dordogne. Seine. Manceau. Sur l'amendement, de M. Paleicski à Varticle 1 de la proposition Depreux (Edouard). Guesdon. Marc Sangnier. relût>ce au renouvellement des cartes grises {Droit unique avec Deshors. Guiguen. Marie (André). maximum de 1.000 francs au-dessus de 15 tonnes). Desjardins. Guilbert. Marin (Louis). Desson. Guillant (André). Martel (Louis). Nombre 4es rotan ts 571 Devemy. GuiLe. Martine. Devinât. Guillon (Jean), Martineau. Majorité absolue— 286 Dhers. Indre-et-Loire. Marty (André). D:ailo (Yacine)', Guillou (Louis), Masson (Albert), Tour l'adoption. 40 Mlle Dieneschj Finistère. Loire. Contre 531 Pixmier. Guissou (Henri).' Masson (Jean), Djemad. Guitton. Haute-Marne. Dominjon. Guyomard. Maton. L'Assemblée nationale n'a pas adopté. Douala. Guyon (Jean-Ray- Maurellet. Mme Douteau. mond) , Gironde. Mauroux. Doutrellot. Guyot (Raymond). Maver (Daniel), Seine. Ont voté pour ; Vruveny. Seine. Mazel. Dreyfus-Schmidt. II al bout. Mazier. Duclos (Jacques), Hamani Diori. Mazuez (Pierre- MM Furaud. Mitterrand, Seine. Hamon (Marcel). Fernand). Cabet (Raphaël). Gervolino. Mondon. Duclos (Jean), Henneguelle. Meck Barrachin. lieJenaultn a . Montillot. Seine-et-Oise. Mme Hertzog-Cachin. Mehaignerie. Bayrou. il3rma Ould Babaha. Nisse. Duforest. Houphouet-Boigny. Mekki. Edouard BonneTous. Kauilmann Olmi Dufour. Hugonnier. Mendês-France. Cadi (Abüelkaderj. Krieger (Alfred). Palewski. Hugues (Emile), Menthon (de). Kuehn (René). Dumas (Joseph). Capitani (Renò). Pourtier. Dumet (Jean-Louis)j Alpes-Maritimes. André Mercier, Oise. Castellani. Legendre. Raulin-Laboureur (de). Hugues (Joseph- Mercier (André-Fran- Chevallier (Pierre), Lespès. Saïd Mohamed Cheikh. Dupraz (Joannès). Mlle Dupuis (José!, André), Seine. çois), Deux-Sèvres. Loiret. Liquard. Se h au filer (Charles). Hulin. Métayer. Clos t ermann. Livry-Level. Terrenoire. Seine Marc Dupuy (Gironde)]. Hussel. Jean Meunier, Dezarnaulds. Malbrant. Theetten. Hutin-Desgrèes. Indre-et-Loire. liusitaulx. Médecin. Vend roux. Dupuy (Marceau), Meunier (Pierre!, Gironde. Jaquet. Forcin CL. Michelet. Woliï. Jean-Moreau. Côte-d'Or. Duquesne. Michaud (Louis), Durroux. Jeanmot. Dutard. Joinville (Alfred Vendée. Ont voté contre : Duveau. Malleret)* Michaut (Victor)', Joubert. Seine-Inféaieure. Mme Duvernois. Jouve (Géraud). Michel. MM. Beugniez. Chaban-Delmas. Elain. Juge. Midol. Abelin. Bianchini, Chaînant Errecart. Juglas. Minjoz. Airoldi. Biche t. ^namoeiron. Evrard. Moch (Jules). Fabre. Jules-Julien, Rhône^ Aku. Billat. Chambrun (de). Julian (Gaston), Moisan. Alliot. Billères. Mme Charbonneli Fagon (Yves). Mokhtari. Fajon (Etienne)'. Hautes-Alpes. Ailormeau. * Billoux. Chariot (Jean). July. Mollet (Guy). Amiot (Octave)'. Binot. Charpentier, Faraud. Monin. Farine (Philippe)* Kir André (Pierre). Biondi. Charpin. Kriegel-Valrimont. Monjaret. Antier. Biscariet. Chassaing. Farinez. Mont. Fauvei. Labrosse. Anxionnaz. Bissoi. Chausson. Lacaze (Henri). Montagnier. Apithy Btanchet. Chautard, FayeL Mon teil (André), Félix, Lacoste. Archidice. Blocquaux. Chaze. Lalle. Finistère, Mlle Archimède. Boccagny. Cherrier. Félix-Tchicaya. Montel (Pierre). Fievez. Lamarque-Cando. Arnal. Bocauet. Chevalier (Fernand), Lambert (Emile- Môquet. Arthaud. Boganda. Alger. Finet. Mora. Fonlupt-r^sparaber. Louis), Doubs. Asseray. Bonnet Chevallier (Jacques), Lambert (Lucien)1, Morand. àslier de LaVig.vie fd'). Bonté (Florimond). Fouyet. Alger. Bouches-du-Rhône, Moro-Giafferri (de}'. Aubame. Borra. Chevallier (Louis), Mme François. Mouchet Auban. M lie Bosquier. Frédéric-Dupont. Mme Lambert (Marie), Moussu. Indre. Frédet (Maurice). Finistère. Aubry Bouhey (Jean}, Chevigné fde). Moustier (de). AudeguiL Boulet (Paul).' Froment. Mlle Lamblin. Mouton. Chnstiaens. Gabelle. Lamine-Guèye. Augarde. Bour Citerne. Moynet. Auguet Bourbon. Gaborit. Lamps. Mudry. Mme Claeys. Gaillard. Laniel (Joseph). Aumeran. Bouret (Ilenri). Clemenceau (Michel). Mutter (André). Bacheiet. Bourgès-Maunoury. Mme G a licier. La pie (Pierre-Olivier). Mme Nautre. Coffin. Gailet Lareppe. Badie, Mme" Boutard. Cogniot. Nazi Boni. Badiou. Boutavant. Galv-Gasparrou. Laribi. Condat-Mahaman. Mme Nedelec. Ballanger (Robert). Xavier Bouvier. Garaudy. Laurelli. Ninine. ¿eine-et-Oise llle-et-Vilaine. Cordonnier. Garcia. Laurens (Camille), Coste-Floret (Alfred), Noël (André), Bdiangé (Charles), Bouvier - O'Coltereau, Garet. Cantal. Puy-de-Dôme. Maine-et-Loire. Mayenne. Haute-Garonne. Gau Laurent (Augustin), Noël (Marcel), Aube. Barbier. Bouxom. Coste-Floret (Paul). Gautier. Nord. Noguères. Bardoux (Jacques), Brault. Hérault. Gavini. Lavergne. Orvoen. BareL Mme Madeleine Braun. Costes (Alfred), Seine. Gay (Francisque). Le BaiL Ouedraogo Mamadou., Barrot Brillouet. Pierre Cot. Gazier. Le cœur. Pantaiom. Barthélémy. Brusset (Max). Coudray. Genest. Lecourt. Patinaud. Bartohni. Bruyncei. Coulibaly Ouezzin. Geoffre (de)£ Le Coutaller. Paul (Gabriel), Bas Burlot. Courant. Gernez. Leenhardt (Francis). Finistère. Paul Basticl. Cachin (Marcel). Cristofol. Giacobbi. Mme Lefebvre (Fran- Paumier. Mme Bastide (Denise), Caillavet. Croizat ¡Ginestet. cine), Seine. Penoy. Loire. Calas Crouzier. Mme Ginollin. Lefèvre-Pontalis. Perdon (Hilaire)'. Baudry d'Asson (de). Camphin. Dagam. GiovonL Mme Le J eune (Hélène), Péron (Yves). Baurehs. Cance. Daiadier (Edouard). Girard. * Côtes-du-Nord. Petit (Albert), Seine* Baylet. Capdevilte. Damas. Girardot. Lejeune (Max), Somme. Petit (Guy), Beauquier. Caron. Darou. Godin. Mme Lempereur. Basses-Pyrénées. Bêche. Cartier (Gilbert)', Mme Darras. Gorse. Lenormand. Peyrat. Becquet. Seme-et-Oise. Dassonville. Gosnat. Lepervanche (de)'. Mme Germaine Bégouin. Cartier (Marcel), David (Jean-Paul)', Gosset. Le Sciellour. Peyroles. Ben Aly Chérif. Drôme. Seine-et-Oise. Goudoux. Lescorat. Peytel. Benchennoui. Cartier (Marins), David (Marcel,), Gouge. Le Troquer (André). Pflimlin. Béné (Maurice). Haute-Marne. Landes. Goum (Félix!. Levindrey. Philip (André). Benoist (Charles)'. Casanova. Defferre. Gourdon. L'Huillier (Waldeck). Pierrard. Bentaieb. Castera. Defos du Rau. Gozard (Gilles!. Lisette. Pinay. Béranger (André). Catoire. Dégoutté. Greffier. Liante. Pineau. Bergasse. Catrice. Mme Degrond. Grenier (Fernand!« Loustau. Pirot. Berger. Cayeux (Jean). Deixonne. Gresa (Jacques)« Lucas. Poimbœuî. Bergeret. Cayoi. Delachenal. Grimaud. Charles Lussy. Mme Poinso-ChapuiS* Bessac. Cerclier. Delahoutre. Gros. Mabrut. Poirot (Maurice).. Besset. Cermolacee. Delcos. Mme Guérin (Lucie!, Macouin. Poulain. Bétolaud. Césaire. Denais /Joseph!» Seine-inférieure* MaiHocheau« Poumadère- ASSEMBLEE NATIONALE — 2° SEANCE DU 17 MARS 1950 2191

Pourtalet Rousseau. Thamier. Pouyet. Ruffe. Thibault. SCRUTIN (N° 2329) Thiriet. Mlle Prevert. Mlle Rumeau. Sur l'amendement de Ai. - Védrine s à V article 1er de la proposition Prigent (Tanguy^ S ara van e Lambert. Thomas (Eugène). Finistère. Sauder. Thoral. relative au renouvellement des cartes grises {Suppression dans le Pronteau. Savard. Thorez (Maurice).« 3° alinéa des mots « qui ne sont pas transporteurs Prot Schafl. Thuillier. Quilicl Mme Schell. Tillon (Charles). Nombre des votants 556 Mme Rabats Scher er (Marc). Tinaud (Jean-Louis), Majorité absolue 279 Rabier. Schmidt (Robert), T ou blanc. Ramadier. Hau te-Vienne. Touchard. Pour l'adoption 178 Ramarony. Schmitt (Albert), Toujas. Ramette. Bas-Rhin. Tourne. Contre 378 Ramoeet. Schmitt (Rend), Tourtaud. Reeb. Manche. Triboulet. L'Assemblée nationale n'a pas adopté. Regaudie. Schumann (Maurice), Tricart. Reille-SoulL Nord. Truiïaut. Renard . Ségelle. Mme Vaillant- Rencurel. Senghor. Couturier. Ont voté pour : Tony Ré Villon. Serre Valentino. Mme Reyraud. Servin. Vedrines. MM. Du tard. Meunier (Pierre), Ribevre (Parti). Sesmaisons (de). Vée. Airoldi. Mme Duvernois, Côte-d'Or. Ricou. Siefridt. Vergés. Alliot. Fajon (Etienne). Mi?haut (Victor), Rig al (Albert), Loiret. Signor. Mme Vermeersdh. Mlle Archimède. Fayet. Seine-Inférieure. Rigal (Eugène), Seine. Sigrist. Verneyras. Arthaud. Félix-Tchicaya. Michel. Rincent. Silvandre. Very (Emmanuel). As tier de La Vigerie (d'). Fiévez. M idol. Rivet. Simonnet. Viard. Auguet. Mckhtari. Sion. Mme François. Mme Roca. Viatte. Ballanger (Robert), Mme G a licier. Monta gnier. Rochet (Waldeck). Sissoko (Fily-Dabo), Vil lard. Môquet Smaïl. Seine-et-Oise. Garaudy. Roclore. Pierre Villon. Barei. Garcia. Mora. Rollin (Louis). SolinhaC. Viollette (Maurice). Sourbet. Barthélémy. Gautier. Morand. Roques. Vuillaume. Bartolini. Genest. Mouton. Rosenblatt. Mme Sportisse. Wagner. Murtry. Roucaute (Gabriel), Taillade. Mme Bastide (Denise), Gineslet. Wasmer. Loire. Mme Ginollin. Mme Nautré. Gard Teitgen (Henri), Mlle Weber. Giovoni. Roucaute (Roger), Gironde. Benoist (Charles)* Mme Nedelec. , Yvori. Berger. Girard. Noël (Marcel), Aube, Ardèche. Temple. Zunino. Girardot. Roulon. Terpend. Besset. Patinaud. Billat. Gosnat PÔ ut (Gabriel), Billoux. * Goudoux. Finistère. Biscarlet. Gouge. Paumier. N'ont pas pris part ai* vote : Bissol. Greffier. Perd on (Hilaire), Blanchet. Grenier (Fernand). Péron (Yves). Boccagny. Gresa (Jacques). Petit (Albert), Seinôj MM. Jacquinot Petit (Eugène- Bonté (Florimond), Gros. Peyrat. Aujoulat Khider. Claudius). Bourbon. , Mme Guérin (Lucie), Pierrard. Bacon, Lamine Debaghine. Pleven (RenéV. Mme Boutard, Seine-Inférieure. Pirot. Ben Tounes. Lécrivain-S-ervoz. Prigent (Robert)', Boutavant. Mme Guérin (Rose/, Poumadère* Bidault (Georges);. Letourneau. Nord. Brault. . Seine. Pourtalet, Boukadoum. Louvel. OueuilJo. Mme Madeleine Braun. Guiguen. Pouyet. Bur on. Marcellin. Raymond Laurent. Brillouet. Guillon (Jean), Pronteau. Chastellain. Maroselli. Schneiter. Cachin (Marcel). Indre-et-Loire. Prot. Colin. Maurice-Petsche. Schuman (Robert)^ Calas. Guyot (Raymond), Mme Rabaté. Delbos (Yvon). René Mayer, Moselle Camphin. Seine, Ramette. DeMoutr. Constantin^. Teitgen (Pierre), Cance. Hamani Diori. Renard. Faure (Edgar). Mezerna. llle-et-Vilaine4 Cartier (Marius), Hamon (Marcel). Mme Reyraud. GaraveL Mori ce Tinguy (de). Haute-Marne. Mme Herlzog-Cachin. Rigal (Albert), Loiret« Ihuel. Oopa Pouvanaa. Valay. Casanova. Houphouet-Boigny. Rivet. Castera. Hugonnier. Mme Roca. Cermolacce. Joinville (Alfred Rochet (Waldeck)a N'ont pas pris part au vote Césaire. Malleret). Rosenblatt Chambeirôn. Juge Roucaute (Gabriel), (en application de l'article 107 du règlement) ; Chambrun (de). Julian (Gaston). Gard. Mme Charbonnel, MM. Duprat (Gérard) et Musmeaux. Hautes-Alpes. Roucaute (Roger), Chausson. Iiriegel-Valrimont. Ardèche. Cherrier. Lambert (Lucien), Ruiïe. Citerne. Bouches-du-Rhône. Mlle Rumeau, Ne peuvent prendre part au vote : Mme CUcys. Mme Lambert (Marie), Savard. Cogniot. Finistère, Mme Sc-hell. Cos tes (Alfred), Seine. MM. Rabcmananjara, Raseta, Ravoahangy et de Recy. Lamps. Servin, Pierre .Cot. Lareppe. Signor. Coulibaly Ouezzin. Lavergne. Mme Sportisse. Cristofol. Le cœur. Thamier. Excusés ou absents par congé : Croizat. Mm3 Le Jeune (Hélène) Thorez (Maurice)"« Mme Darras. Côtes-du-Nord. Thuillier. Dassonville. Lenormand. Tillon (Charles)* MM. | Cous ton. | Pie rre-G roués. Denis (Alphonse)', Aragon (d'). | Nae gel en (Marcel). IReynaud (Paul)^ Lepervanche (de). Touchard. Haute-Vienne, L'Huillier (Waideck). Toujas. Djemad Lisette. Tourne. Mme Douteau. Liante. Tourtaud. N'ont pas pris part au vote : Dreyfus-Schmidt Maillocheau. Tricart. Duclos (Jacques)', Mamadou Konate. Mme Vaillant- Seine. Manceau. Couturier. M. Edouard Ilerriot, président de l'Assemblée nationale, et Duclos (Jean), Marty (André). Vedrines. Mme Péri, qui présidait la séance. Seine-et-Oise. Masson (Albert)', Vergés. Dufour. Loire. Mme Vermeerscfoi Dumet (Je an-Louis L Maton. Pierre Villon* Les nombres annoncés en séance avaient été de"S Marc Dupuy, Gironde. André Mercier, Oise. Zunino.

Nombre des , votants ., >-.>. 569 Ont voté contre Majorité' absolue 285 Pouir l'adoption.39 MM. Archidice. Au] oui at. Abelin. Arnal. Aumerañ. Contre. 530 Aku. Asseray., ßabet (Raphael). Allonneau. Aubame. Bacon. Amiot (Octave), Auban. Badie. Mais, après vérification, ces nombres ont é*é rectifiés conformé- André (Pierre), Aubry. ment à la liste de scrutin ci-dessus. Badiou. Anxionnaz. Audeguil. Barangé (Chartes!, Apithy. Augarde. Maine-et-Loire, Barbier. Defos du Rau. luglas. Mme Germaine Roclore. Small. Barrachin. Dégoutté. Jules-Julien, Rhône. Peyroles. Rollin (Louis). Solinhac* Barrot. Mme Degrond. July. Peytel. Roques. Taillade. Bas. Deixonne. Kir. Pflimlin. Roulon. Teitgen (Henri), Paul Bastid. Delahoutre. Labrosse. Philip (André). Rousseau. Gironde. Baudry d'Assôn (de). Delbos (Yvon). Lacaze (Henri). Pinay Sard Mohamed Cheikh. Teitgen (Pierre), Baurens. Delcos Lacoste. Pineau. Saravane Lambert. Ille-et-Vilaine. Bayiet. Denais (Joseph). Lalle Pleven (René). Sauder. Temple. lïeauquier. Denis (André), Lamarque-Cando. Poimbœui. Schaff. Terpend. Bêche. Dordogne. Lambert (Emile- Mme Poinso-Chapuis. Schaufiler (Charles). Thibault. Becquet. Depreux (Edouard). Louis), Doubs. Poirot (Maurice). Scherer (Marc). Thiriet. Bégouin. Desson. Mlle Lamblin. Poulain, Schmidt (Robert), Thomas (Eugène)1. Ben Aly Chérif. Devemy. Lamine-Guèye. Pourtier. Haute-Vienne. Thoral. Benchennouî. Devinât. Laniel (Joseph). Mlle Prevert. Schmitt (Albert), Tinaud (Jean-Louis)^ Béné (Maurice). Dezarnaulds. Lapie (Pierre-Olivier!. Prigent (Robert), Nord. Bas-Rhin. Tinguy (de!» Bentaieb. Dhers. Laribi. Prigent (Tanguy), Schmitt (René), Triboulet Béranger (André); Diailo (Yaciney, Laurelli, Finistère. Manche. Truiîaut. Bergasse. Mlle Dienesch. Laurent (Augustin), Oueuille. Sehn ei ter. Valay. « Bergeret. Dominjon. Nord. Ouiiici. Schuman (Robert), Valentino. Bessac. Douala. Le Bail. Rabier. Moselle. Vée Bétolaud. Doutrellot. Lecourt. Ramadier. Schumann (Maurice), Verneyras. Beugniez. Draveny. Le Cou ta lier. Ramon et. Nord. Very (Emmanuel)^ Bianchini. Duforest. Leenhardt (Francis)'. Raulln-Laboureur (de). Ségelle. Viard. Bichet. Dumas (Joseph)'. Mme Lefebvre (Fran- Hay mond-Lauren l. Senghor. Viatte. Bidault (Georges). Dupraz (Joannès). chie), Seine. Reeb. Serre. Villa rd. Billères. Mlle Dupuis (José), Lefèvre-Pontalis. Regaudie. Sesmaisons (de). Viollette (Maurice?* Binot. Seine. Lejeune (Max), Somme.; Reille-Soult Siefridt. Vuillaume. Biondi. Dupuy (Marceau), Mme Lempereur. Rencurel, Sigrist. Wagner. Blocquaux. Gironde. Le Sciellour. Tony Révillon. Silvandre. Wasmer. Bocquel. Duquesne. Letourneau. Ricou. Simonnet. Mlle Weber. Boganda. Durroux, Le Troquer (Andiré). Rigal (Eugène), Seine. Sion. Yvon. Edouard Bonnefous. Duveau. Levindrey. Rincent. Sissoko (Fily-Dabo)\ Bonnet. Elain. Loustau. Borra. En écart. Louvel. Mlle Bosquier. Evrard. Lucas. Bouhey (Jean). Fabre. Charles Lussy. N'ont pas pris part au vate : Boulet (Paul). Fagon (Yves)\ Mabrut. Bour. Faraud Mac ou in. Bouret (Henri). Ffirine (Philippe);. M allez. MM. Félix. Mezerna. Bourgès-Maunoury. Farinez Mamba Sano. Antier. Furaud. Michelet Xavier Bouvier. Faure (Edgar). Marcellin. Bachelet. Garavel. - Mondon. llie-et-Vilaine. Fauvel. Marc-Sangnier. Bardoux (Jacques), KaufTmann. Mon in. bouvier - O'Cottercau, Finet. Marie (André). Bayrou. K hid er. Mutter (André)'. Mayenne. Fonlupt-Esperaber. Marin (Louis). Ben Tounes. Krieger (Alfred). Nisse. Bouxom. Forcinal. Maroselli. Rotikadoum, Kuehn (René). Oopa Pouvanaai Brusset (Max). Fouyet. Martel (Louis). Bruvneel. Lamine Debaghine. Palewski. Buriot. Frédéric-Dupont. Martine. Capìtant (René). Laureas (Camille), Petit (Guy), Baron. Frédet (Maurice). Martin eau, Caron Cantal. Basses-Pyrénées. Froment. Masson (J«ean), Castellani. Lécrivam-Servoz. Ramarony. Cadi (Abdelkader). Haute-Marne. Caillavet. Gabelle. Clostermann. Legendre. Ribeyre (Paul). Gaborit. Maurellet. DelachenaL Lescorat. Sourbet. Capdevilie. Lespès. Cartier (Gilbert), Gaillard. Maurice-Petsche. . Derdour. Terrenoire. Gallet. Mauroux. Deshors. Liquard. Theetten. Seine-et-Oise. Livry-Level. Tou blanc. Cartier (Marcel), Galy-Gasparrou. Mayer (Daniel), Seine. Desjardins. Garet René Mayer, Dixmier Malbrant. Vend roux. Drôme. Hazel. Wolff. Catoire, G au Constantine. Dusseaulx. Catrice. Gavini. Mazier. Cayeux (Jean). Gay (Francisque). Mazuez (Pierre- Gazier. Fernand). Cayol., N'ont pas pris part au vote Cerclier. Geoffre (de)* M eck Médecin. jChaban-Delmas. Gernez. (en application de l'article 107 du règlement) : Chaînant. GervoJino. Mehaignerie. Chariot .(Jean). Giacobbi. Mekki. Charpentier. Godin. Mendès-France. MM. Duprat (Gérard) et Musmeaux. Charpin. Gorse. Menthon (de). Chassaing. Gosse t. Mercier (André-Fran- Chasteliam. Gouin .(Félix!* çois), Deux-Sèvres. Gourd on. Métayer Ne peuvent prendre part au vote : Chautard. Jean Meunier, Chaze. Gozard (Gilles). Indre-et-Loire. l Chevalier (Fernand), Grimaud. MM. Rabcmananjara, Raseta, Ravoahangy et de Recy. Guérin (Maurice), Michaud (Louis), Alger. . Vendée. Chevallier (Jacques), Rhône. Guesdon. Minjoz. Alger. Mitterrand. Chevallier (Louis), Guilbert. Excusés ou absents par congé : Guillant (André). Moch (Jules). Indre. Guille Moisan. Chevallier (Pierre), Mollet (Guy). I Pierre-Grouès Loiret. Guillou (Louis), MM. i C^uston. Finistère. Monjaret. Aragon (d'). 1 Naegelen (Marcel). ¡Reynaud (Paul)\ Chfevigné (de). Guissou (Henri)', Mont- Christiaens. Guitton Monleil (André), Clemenceau (Michel). Guyomard. Finistère. Coffin. Guyon (Jean-Ray- Montel (Pierre). N'ont pas pris part au vote : Colin,. , mond), Gironde. Monlillot. Gond a t-M ah aman. Haibout. Morice. Cordonnier. Moro-Giafferri (de). M. Edouard Herriot, président de l'Assemblée nationale, et Henault. Mme Péri, qui présidait la séance. Coste-Floret (Alfred), Henneguelle. Mouchet. Haute-Garonne. Horma Ould Babana. Moussu. Coste-Floret (Paul), Hugues (Emile), Moustier (de). Hérault. Alpes-Maritimes. Moynet. Coudray. Hugues (Joseph- Nazi Boni. Les nombres annoncés en séance avaient été de: Courant.- ' André), Seine, Ninine, Ciouzier. fliil in. Noël (André)', Nombre des votants... « 565 Dagain 11 us s et Puy-de-Dôme. Majorité absolue 283 Dafadier (Edouard). Hutin-Desgrèes. Noguères. Damas. Ihuet. Olmi. Pour radoption...... 178 Darou. Jacquinot. Orvoen. Contre 387 David (Jean-Paul). Jaque t. Ouedraogo Mamadou. Seine-et-Oise. Jean-Moreau. Pantalom. Mais, après vérificatipn, ces nombres ont été rectifiés conformé- David (Marcel); Je.mmot, Penoy. ment à la liste de scrutin ci-dessus. Jcubert Petit (Eugène- Landes. Claudius). Defferre. Jouve (Géraud). Mme Schell. Thorez (Maurice). Mme Vaillant-Coutu- Servin. Thuillier. rier. SCRUTIN (N° 2330) Signor. Tillon (Charles). Vedrines. 'Sur l'amendement de M. Theeiten à l'article -1er de la proposition Mme Sportisse. Toucha rd. Vend roux. relative au renouveilement des cartes grises (Ajouter les véhicules Temple. Toujas. Vergés. e Terrenoire. Tourne Mme Vermeersch. à gaz et électriques au 4 alinéa). Thamier. Tourtaud. Pierre Viiion. Theetten. Triboulet. wolff. Nombre des yotants 557 Thiriet. Trie art. Zunino. Majoribé absolue Ont voté contre ¡ Pour l'adoption 229 MM. Coffin. Guillant (André). •Contre •• 328 Abeiin. Colin. Guille. Aku. Condat-Mahaman. Guillou (Louis), L'Assemblée nationale n'a pas adopté Allonneau. Cordonnier. Finistère. â Amiot (Octave). Coste-Floret (Alfred), Guissou (Henri). Anxionnaz, Haute-Garonne. Guitton. Apithy, Coste-Floret (Paul), Guyomard. Ont voté pour : Archidice. Hérault. Guyon (Jean-Ray- Arnai. Coudray. mond), Gironde. Asseray. Courant. Halbout. MM. Duclos {Jean), L'iIuiMi-er (Waldeçfc). Aubarne. Dagain. Henneguelle.. Airoldi. Seinc-et-Oise. Liquard. Auban. Daladier (Edouard). Horma Ould Babana. Alliot, Dufour. Lisette. Aubry. Damas. Hugues (Emilej, Mlle Archimède. Dumet (Jean-Louis). Livry-Level. Audeguil. Darou. Alpes-Maritimes. Arlhaud. Marc Dupuy, Gironde. Liante. Àugarde. David (Jean-Paul), Hugues (Joseph- As tier de La Vigerie (d'). Dusseaulx. Maillocheau. Aujoulat. Seine-et-Oise. André), Seine. Auguet. Dutard. Malbra'nt. Babet (Raphaël), David :Marcel), Hulin. Ballanger (Robert), Mme Dovernois. Mallez. Bacon. Landes. Ilussel. seine-et-0ise. Fajon (Etienne), Mamadou Konate. Badie. Deiîerre. H u tin-De s grées, Barbier, Fayet. Manceau. "Badiou. Defos du Rau. Ihuel uarei. Félix-Tchicaya. Marin (Louis). Barangé (Charles), Dégoutté. Jacquinot. Barrachin. Fievez. Marty (AnUré). Maine-et-Loire. Mme Degrond. Jaquet. Barthélémy. Massbn (Albert), Barrot Deixonne. Jeanmot. Bartolini. Mme François. Frédet (Maurice)". Loire. • Bas Delahoutre. Jouve (Géraud). Mme Bastide (Denise), Furaud. Maton. Bastid (Paul). Delbos (Yvon). Juglas. Loire. Mme Galicier. M au roux. Baurens. Delcos. Jules-Julien, Rlône. Bayrou. André Mercier. Oise. Bayiet. Denis (André), Labrosse. Becquet. Garaudy. Garcia. Meunier (Pierre), Beauquier. Dordogne. Lacaze (Henri). Benoist (Charles). Garet Côte-d'Or. Bêche. Depreux (Edouard), Lacoste. Berger. Michaut (Victor!, Bégouin. Desson. Lamarque-Cando. Be&s-er Gau lier. Gavini. Seine-Inférieure. Ben Aly Chérif. Devemv. Lambert (Emile- Betolaud. Benchennouf. Devinât. Louis), Doubs. Billat. Genest. Michel. Ginesîet. Michelet. Béné (Maurice). Dezarnaulds. Mlle Lamblin, Billoux. Bentaieb. Dhers. Lamine-Guèye. Biscarlet Mme Ginollin. Midol. Giovoni. MokhtarL Béranger (André). DiaUo (Yacine). Lapîe (Pierre-Olivier). Bissol. Berge ret. Mlle Dicnesclu LariDi Blanche t. Girard. Mondon, Girardot. Montagnier. Ressac- Dominjon. Laureîli. Boccagny. Bengniez. * Douala. Laurent (Augustin), Bonté (Florimond). Gosnat. Montillot. Goudoux. Môquet. Bianchini. Doulrellot. Nord. Bourbon. Biubet. Draveny. Le Bail. Mme Boutard. Gouge. Mora. Greffier. Bidault (Georges). Du fore st. Lecourt. Bouta vant. Morand. Billères. Dumas (Joseph). Le Coutaller. Xavier Bouvier, Grenier (Fernand). Mouton. Blnot Dupraz (Joannès). Leenhardt v Francis}. Ele-et-Vilaine. Gresa (Jacques). Moynet. Biondi Mlle Dupuis (José)\ Mme Lefebvre (Fran* Bouvier - O'Cottereau, Gros. Madrv. Blocquaux. Seine cine), Seine. Mayenne. Mme Guérin (Lucie), MmeNautré. Bocquet. Dupuy (Marceau), Le je une (Max), Somme* Brault. Seine-Inférieure. Mme Nedelec. Boganda. Gironde. Mme Lempereur. Mme Madeleine Braun. Mme Guérin (Rose), Nisse. Edouard Bonnefous. Duquesne. Le Sciello'ur. Brillouet. Seine Noël (Marcel), Aube. Bonnet. Durroux. Letourneau. Cachin (Marcel). Guiguen Palewski. Borra. Duveau. Le Troquer (André). Calâs Guilion (Jean), Patinaud. Mlle Bosquigr. Elain Levindrey. Camphin. Indre-et-Loire. Pau! (Gabriel), Bouhey (Jean); Errecart Loustau. Cance. Guyot (Raymond), Finistère. Boulet (Paul). Evrard. LouveL Capitant (René}. Seine. Paumier. Bour. Fabre. Lucas. Cartier (Marius), Ilamani Dion. Perdon (Ililaire). Bouret (Henri), Fagon (Yves). Charles ILussy. Haute-Marnes Hamon (Marcel). Péron (Yves). Bourgès-Ma unoury. Faraud. Ma brut. Casanova. Mme Hertzôg-Cacihin. Petit (Albert), Seine. B^uxom. Farine (Philippe)'. Mamba Sano. Castellani. Houphouet-Boigny. Peyrat Burîot Farinez. Marcellin. Castera, Ilugonnier. Piérrard. Buron. Faure (Edgar). Marc-Sahgnier.- Cermolacce, Jean-Moreau. Pinay. Cadi (Abdeîfcader)* Fauvel. Marie (André). Césaire. Joinville (Alfred Pirot. Caillavet Finet. Maroselli. Chamant. Malleret). Poumadère. Capdeville Fonlupt-Esperaber. Martel (Louis)', Chambeiron. Juge Pourtalet. Cartier (Gilbert), Fore in al. Martine. Chambrun (de). Julian (Gaston), Pouyct. Seine-et-Oise. Fouy-et. Martineau. Mme Charbonnel» Hautes-Alpes. Pronteau. Cartier (Marcel), Froment. Masson (Jeany, Chausson. July. Prot Drôme. Gabelle. Haute-Marne. Cherrier Catoire. Gaborit. Maurellet. Christiaens. Kauiïmann. Quilici Kir. Mme Rabaté. Catrice. Gaillard. Maurice-Petsche. Citerne. Cayeux (Jean). Gallet. Mayer (Daniel), Seine. Mme Claeys. Kriegel-Valrimont. Ramette. Krieger (Alfred). Renard. Cayol. Galy-Gasparrou. René Mayer, Clostermann. Cerclier Gau. Constantine. Cogniot. Kuehn (René). Mme Reyraud. Chaban-Delmas. Lalle. Rigal (Albert), Loiret. Gay (Francisque)'. Mazier. Costes (Alfred), Seine. Chariot (Jean). Gazier. Mazuez (Pierre- Pierre "Cot. Lambert (Lucien), Rivet. . Charpentier, Gernez. Fernand). Coulibaly Ouezzin. Bouches-du-Rhône. Mme Roc a. Chassaing. Gervolino, Meck. Cristofol. Mme Lambert (Marie), Rochet (Waldeck). Chastellam. Giacobbi. Médecin. Croizat. Finistère^ Roclore. Chautard. Godin. Mehaignerie. Crouzier. Lamps. Rollin (Louis). Chaze Gorse. Mekki. Mme Darras, : Lareppe. Rosenblatt. Chevalier (Fernand), Gpssçî Mendès-France. Dassonville. Lavergne. Roucaute (Gabriel), Alger Qomn (Fila!*. Menthon (de). - Denis (Alphonse), Lecœur. Gard. Chevallier (Jacques), Gourd on. Mercier (And ré-Fran- Haute-Vienne. Legendre. Roucaute (Roger), Alger. Gezard {Gilles)'. çois), Deux-Sèvres. Djemad. MmeLeJeuneJIélône), Ardèche. Chevallier (Louis), Grimaud. -Métayer. Mme Douteau. . Côtes-du-Nord. * Ruile. Indre. Guérin ( Maurice V, Jean'Meunier, Dreyfus-Schiiiidt. Lenormand. Mlle Rumeau. Chevallier (Pierre), Rhône. Indre-et-Loire. Duclos (Jacques), Lepervanche (de). Savard. Loiret. Guesdon. Miehaud (Louis), Seine. Lespès. Schauffïer (Charles). Chevigné (de). Guilbert. .Vendée. 2194

Minjoz. Prigent (Robert), Serre. Mitterrand. Nord. Siefridt. SCRUTIN (N° 2331) Mocli (Jules). Prigent (Tanguy), Sigrist. Moisan. Finistère. Silvandre. Sur V amende ruent de M. Védrine s à l'article 1e* de la proposition Mollet (Guy). Queuille. Simonnet. relative au renouvellement des cartes grises (Porter le minimisa Monjaret. Rabier. Sion. Mont Ramadier. Sissoko (Fily-Dabo). à 2 tonnes). Jd on teil (André), Ramonet Smaïi. Raulin-Laboureur (de). Finistère. Solinhac. Nombre des votants ; 548 Morie e. Ravmond-Laurent. Taillade. iMajoriSi absolue . 275 Moro-Giaiîerri (de). Reeb. Teitgen (Henri), Moucîiet. Regaudie. Gironde. Moussu. Reille-Soult. Teitgen (Pierre), Pour l'adoption 184 Nazi Boni. Rencurel. Ille-et-Vilaine. Contre 364 Ninme. Tony Révillon. Terpend. Noël (André). Ricou. Thibault. Puy-de-Dôme. Rigal (Eugène), Seine. L'Assemblée nationale n'a pas adopté. Koguères. Rincent. Thomas (Eugène)'. Olmi. Roques. Thoral. Orvoen. Saïd Mohamed Cheikh. Tinaud (Jean-Louis). Ouedraogo M amadou. Saravane Lambert Tinguy (de). Ont voté pour ; Pantaloni. Sauder. Trulïaut. Penoy. Schalï. Valay. MM. Mme Duvernois. Meunier (Pierre), Côt3r petit (Eugène- Scherer (Marc). Valentino. Airoldi. Fajon (Etienne). d'Or. Claudius). Schmidt (Robert), Vée. Aliiot Fayet. Michaut (Victor), ¡Rime Germaine Haute-Vienne. Verneyras. Mlle Archimède. Féiix-Tchicaya. Seine-Inférieure. Peyroles. Schmitt (Albert), Very (Emmanuel)', Arthaud. Fievez. Michel. Pilimlin. Bas-Rhin. Viard. AiStier de La Vigerie(d') Mme François. Midol. Philip (André), Schmitt (René). Viatte. Auguet. Mme Galicier. Mokhtari. Pineau. Manche. Villard. Bal langer (Robert) f Garaudy. Montagnier, Pleven (René). Schneiter. Viollette (Maurice);« Seine-et-Oise. Garcia. Montillot. Poimbœuf. Schuman (Robert), Vuillaume. Barei Gautier. Môquet. Mme Poinso-Chapuis. Moselle. Wagner. Barrachin. Genest. Mora. Poirot (Maurice). Schumann (Maurice), Wasmer. Barthélémy. Glnestet. Morand. Poulain. Nord. Mlle Wcber. Bartolini. Mme Ginollin. Mouton. Pourtier. Ségelle. Yvon. Mme Bastide (Denis«), Giovoni. Mudry. Mlle Prevert. Senghor. Loire. Girard. Mme Nautré. Benoist (Charles). Girard ot. Mme Nedelec. Berger. Gosnat. Noël (Marcel), Aube. Besset. Goudoux. Pa tinaud. N'ont pas pris part au vote : Billat. Gouge. Paul (Gabriel), Finis- Billoux. Greffier. tère. MM. Deshors. Mazel. Biscarlet. Grenier (Fernand). Paumier. ^ndré (Pierre). Des jardins. Mezerna. Bissol. Gresa (Jacques). Perdon (II il aire). Entier. Dixmier. Monin. Blanchet. Gros. Péron (Yves). (Aumeran. Félix. Montel (Pierrey, Boccagny. Mme Guérin (Lucie), Petit (Albert), Seine. Bachelet. Frédéric-Dupont. Moustier (de*. Bonté (Florimond). Seine-Inférieure. Peyrat. Bardoux (Jacques). Garavel. Mutter (André Bourbon. Mme Guérin (Rose), Pierrard. •Baudry d'Asson (. 504 Majorité absolue 283 Ont voté contre : Pour l'adoption .. 232 Contre 332 MM. André (Pierre). Asseray. Abelin. Anxionnaz. Aubame. Mais, après vérification, ces nombres , ont été rectifiés conformé- Aku. Apithy. Auban. prient à la liste de scrutin ci-dessus. Allonneau. Archi dice. Aubry. Amiot ¿Octave)* Arnai* Audeguil. Augarde. Damas. Jeanmot. Peytel. Roclore. Smaïl. Aujoulat. Darou. Joubert. Pflimlin. Roques. Solinhac. Aumeran. David (Jean-Paul), Jouve (Géraud). Philin (André). Rculon. Taillade. Babet (Raphaël). Seine-et-Oise. Juglas. Pineau. Rousseau. Teitgen (Henri), Bacon. David (Marcel), Jules-Julien, Rhône. Pleven (René). S a !d M o h a m ed Oh e ili 11 (Gronde), Badie. Landp.ô. July. Poimbœuf. Saravane Lambert. reitgen (Pierre), 111^ Badiou. Defîerre. Kir. Mme Pomso-Chapuis. Sauder. et-Vilaine. Barangé (Charles), Defos du Rau. Labrosse. Poirot (Maurice). Schaff. Temple. Maine-et-Loire* Dégoutté. Lacaze (Henri). Poulain Scherer (Marc). Terpend. Barbier. Mme Degrond. Lacoste. Pourtier Schmidt (Robert). Thibault. Barrot. Deixonne. Lamarque-Cando. Mlle Prevert. Haute-Vienne. Thiriet. Bas. Delahoutre. Lambert (Emile-Louis), Prigent (Robert), Schmitt (Albert). Bas Thomas (Eugène). Paul Bastid. Delbos (Yvonî. Doubs. Nord. Rhin. Thoral. Baudry d'Asson (de). Delcos. Mlle Lamblm. Prigent (Tanguy), Schmitt (René),, finaud (Jean-Louis), Baurens. Denais (Joseph). Lamine-Guèye. Finistère. Manche. finguv (de). Bayiet. Denis (André), Dor- Lanlei (Joseph). Queuille. Schneiter. Truifaut. Beàuquier, dogne. Lapie (Pierre-Olivier). Rabier. Schuman (Robert), Valay. Bêche. Depreux (Edouard), LanbL Ramadier. Moselle. ^alentino. Becquet. Desson. Laurelli. Rainonet. Schumann (Maurice), Vée. Bégouin. Devemy. Laurent (Augustin), Rauhn-Laboureur (de). Nord. Verneyras. Ben Aly Chérif. Devinât. Nord Raymond-Laurent. Ségelle. Very (Emmanuel), Benchennouf. Dezarnaulds. Le Bail. Reeb. Senghor. Viard. Béné (Maurice). Dhers. Lecourt. Regaudie. Serre. Viatte. Bentaieb. Diallo (Yacine). Le Coutaller. Reille-Soult. Sesmaisons (de). Villard. Ben Tounes. Mlle Dienesch. Leenhardt (Francis). Rencurel. Siefridt. Viollette (Maurice). Béranger (André), Dominjon. Mme Lefebvre (Fran- Tony Révillon. Sigrist. Vuillaume. Bergasse. Douala. chie), Seine. Ricou. Silvandre. w« cner. Bergeret. Doutrellot. Lefèvre-Pontalis. Rigal (Eugène), Simonnet. Wasmer. Bessac. Draveny. Lejeune (Max), Somme Seine. Sion Mlle Weber. Bétolaud. Duforest. Mme Lempereur. Rincent. Sissoko (Fily-Dabo). Yvon. Beugniez. Dumas (Joseph). Le Sciellour. Bianchini. Dupraz (Joannèsy. Letourneau. Bichet. Mlle Dupuis (José)', Le Troquer (André). Bidault (Georges). Seine. Levindrey. N'ont pas pris part au vote Billères. Dupuy (Marceau), Loustau. Gironde. Binoi Louvei. MM. Kauilmann. M on in. Biondi. Duquesne. Lucas. Durroux. Antier. Khider. Moynet. Blocquaux. Charles Lussy. Bachelet. Krieger (Alfred). Mutter (André). Bocquet. Duveau. Ma bru t. Elain. Bardoux (Jacques). Kuehn (René). Nisse. Boganda. Macouin. Bayrou. Lalle. Edouard Bonnefcus. Errecart. Mamba Sano. Oopa Pouvanaa. Evrard. Boukadoum. Lamine Debaghine. Paiewski. Bonnet. Marcellin. Bruyneel. Laurens (Camille), Borra Fabre. Marc-Sangni'3r. Petit (Guy), Basses- Fagon (Yves). Capitani (René). Cantal. Mlle Bosquier. Marie (André), Caron Lécrivam-Servoz. Pyrénées, Bouhey (Jean), Faraud. Marin (Louis). Pinav Farine (Philippe), Castellani Legendre. Boulet (Paul). Maroselli. Christiaens. - Lescorat. QuilicL Bour. Farinez. Martel (Louis). Ramarony. Faure (Edgar). Clostermann. Lespès. Bouret (Henri). Martine. Delachenai. Liquard. Ribeyre (Paul). Bourgès-Maunoury. Fauvel. Martineau. Rodin (Louis). Finet. Derdour. Livry-Level. Kavier Bouvier, Ilie- Masson (Jean), Haute- Deshors. Malbrant. Sourbet, et-Vilaine. Fonlupt-Esperaber, Marne. Forcinal. Dixmier. Mallez. Terrenoire. Bouvier - O'Cottereau, Maurellet. Dusseaulx. Mazel. Theetten. Fouyet. Maurice-Petsche. Mayenne. Frédéric-Dupont. Félix. Mekki. Tou blanc. Bouxom. Mauroux. Furaud. Mezema.- Tri boulet. Brusset (Max). Frédet (Maurice). Mayer (Dani-31), Seine. Froment. Garavel. Michelet. Vend roux. Burlot. René Mayer, Cons- Jean-M ore au. Mondon. Woliï. Buron. Gabelle. tantine. Cadi (Abdelkaderl. Gaborit. Mazier, Caillavet. Gaillard. Mazuez (Pierre- Gapdeville. Gailet. Eernand). N'ont pas pris part au vote Cartier (Gilbert), Galy-Gasparrou. Meck Seine-et-Oise. Garpt. Médecin. (en application de l'article 107 du règlement) : Cartier (Marcel;, Gau Mehaignerie. Dtôrne. Gavini. Mendès-France. MM. Duprat (Gérard) «et Musmcaux. Catoire. Gay (Francisque). Menthon (de). Catrice. Gazier. Mercier (André-Fran- Cayeux (Jean). Geofïre (de). çois), Deux-Sèvres. Cayol Gernez. Métayer. Ne peuvent prendre part au vote : Cerclier Gervoiino. Jean" Meunier, Indre- Giacobbi. et-Loire. Chaban-Delmas. MM. Rabcmananjara, Raseta, Ravoahamy et de Recy. Chaînant. uodin. Michaud ¡Louis), Chariot «Jean). Gorse. Vendée. Charpentier. Gosse t. Minjoz. Gouin (Félix). Charpin. Mitterrand. Excusés ou absents par congé : Chassaing. Gourdon. Moch (Jules). Chaste llain. Gozard (GillesV. M ois an. Grimaud. Chautard. Mollet (Guy). , MM I Couston. IPierre-Grouès. Chaze Guérin (Maurice), Monjaret. Aragon (d ). | Nac^eii :Marcel). {Reynaud (Paul); Rhône. Morr Chevalier (Fernand), 1 Alger. Guesdon. Monteil (André) , Chevallier (Jacques), Guilbert. Finistère. Alger. Guillant (André). Montei (Pierre). N'ont pas pris part au vote : Chevallier (Louis)., Guille. Morice. Indre, Guillou (Louis), Finis- Moro-Giaiîerri (de)* M. Edouard Ilerriot, président de l'Assemblée nationale et phevallier (Pierre), tère. Mouchet. Mme Péri, qui présidait la séance. 5 Loiret. Guissou (Henri), Moussu. Chevigné (de). Guitton. Moustïar (de). Clemenceau (Michel). Guyomard. Nazi Boni. Coiïin. Guyon (Jean-Ray- Ninme, ¡Colin. mond), Gironde. Noël (André), Puy- Les nombres annoncés en séance avaient été de:' Condat-Mahaman. Halbout. de-Dôme. Cordonnier. Henne^uel^. Noguères. Nombre des votants.. ^Q 1 Coste-Floret (Alfred) , Horma Ould Babana. Olmi. Majorité absol ne r, / 270 Haute-Garonne. Hugues (Joseph- Orvoen. jDoste-Florei (Paul), André), Seine^ Ouedraogo Mamadou. Pour l'adop lion 134 Hérault, Hulin. Pantaloni. Contre aoo Coudray. Husseî. Penoy. Courant. Hutin-Desgtrèes. Petit (Eugène- Mais, après vérification, ces nombres ont été rectifiés conformé- Crouzler. Mmel. Claudius). ment à la liste do scrutin ci-dessus. Dagain. Jacquinof. Mme Germaine Daladier ¿Edouard)^ Jaquet. , Peyroles* + Tourtaud. Vedrines. Pierre Villon. Tricart. Vendroux. Wolff. SCRUTIN (N° 2332) Mme Vaillant- Vergés. Zunino, Couturier. Mme Vermeerscli. Sur l'amendement de M. Dusseaulx à l'article de la proposition relative au renouvellement .des cartes grises (Remplacer le mot ÎI inférieure » par « égale ou inférieure »). Ont voté contre : Nombre des votants 552 Majorité absolue 277 MM. Coste-Floret (Alfred), Ilalbout. Pour radoption .. 227 Abelin. Haute-Garonne. Henneguelle. Contre 325 Aku. Coste-Floret (Paul), Horm a Ould Babana. Ailonneau. Hérault. Hugues (Joseph- L'Assemblée nationale n'a pas adopté. Amiot (Octave). Coudray. André), Seine. Anxionnaz. Courant. Huiin. Apithy. Dagain. Hussei. Archidice. Daladier (Edouard). Hutin-Desgrèes. Ont voté pour : Arn a t. Damas. Ihuei. Asseray. Darou. Jacquinot. ' Aubame. David (Jean-Paul), Jaqùet. MM. Dusseaulx. Masson (Albert), Auban. Seine-et-Oise. Jeanmot. Airoidi. Dutard. Loire. Auhry. David (Marcel;,. Jouve (Géraud). 'Alliot. Mme Duvemois. Maton. Audeguil. Landes. Juglas. Antier. Fdjon fEtienne). Mauroux. Augarde. Delierre. Jules-Julien, Rhône. Mile Archimède. Fc v et. Mazei. Aujoulat. Defos du Rau. Labrosse. APthauo. Félix. Médecin. Babet (Raphaël). Dégoutté. Lacaze (Henri). As Lier de LaVigerie (d'). Ftiix-Tchioayii. André Mercier, Oise. Bacon. Mme Degrond. Lacoste. Ausuet. Fievez. Meunier (Pierre), Badie. Deixonne. Lamarque-Cando. Bachelet. Mme François. Côte-d'Or. Badiou. Deiahoulre. Lambert (Emile- Ballanger (Robert). Furaud. Michaut (Victor). Barangé (Charles^, Delbos (Yvon).; Louis), Doubs. Seine-et-Oise. Mme Galicier. Seine-Inférieure^ Maine-et-Loire. Delcos. Mlle Lamblin. Bardoux (Jacques). Garauiy. Michel. Barrot. Denis (André), Lamine-Guèye. Barei. Garcia, Michel et. Bas Dordogne. Lapie (Pierre-Olivier)', Oarrachin. Gautier. Midûl. Bastid (Paul). Depreux (Edouard). Laribi. Barthélémy. Genest. MoJrhtari. Baurens. Desson. Laurelli. Bartolini. Ginestet. M on don. Baylet. Devemy. Laurent (Augustin), Mme Bastide (Denise), Mm s* Ginollin. Monin. Beauquier. Devinât. Nord. Loire. Giovoni. Monta gnier, Bêche. Dezarnaulds. Le Bail. Bayrou. Girard. Montillot. Bégouin. Dhers. Leoourt Benoist (Charles), Girardot. Môquet. Ben Aly Chéri!. Dialio (Yacine). Le Coutaller. Berger. Gosnat. Mora. Benchennouf. Mlle Dienesch. Leenhardt (Francis). Besset. Goudoux. Morand. Béné (Maurice). Dominjon. Mme Lefebvre (Fran- Billat. Gouge. Mou ton. Bentaieb. Douaia. eine), Seine. Bilioux. Greffier. Mudry. Réranger (André). Doutrellot. Lejeune (Max), Somme* Biscarlet. Grenier (Fernand), Mme Nautré». Bergeret. Draveny. Mme Lempereur. Bissoi. Gresa (Jacques). Mme Nedelec. Bessac. Du fores t. Le Sciellour. Bianchet. Gros. Nisse. Beugniez. Dumas (Joseph). Letourneau. Boccagny. Mme Guérin (Lucie), Noël (Marcel), Aufce. BianchinL Dupraz (Joannès). Le Troquer (André);. Bonté (Florimond). Seine-Inférieure. Olmi. Bichot. Mlle Dupuis (José), Levindrey. Bourbon. Mme Guérin (Rose), Palewski. Bidault (Georges). Seine. Loustau. Mme Boutard. Seine. Patinaud. Billères. Dupuy (Marceau). Louvel. Bouta vant. Guiguen. Paul (Gabriel)', Binot. Gironde. Lucas. Brautt. Guilion ;Jean), Indre- Finistère. Biondi. Duquesne. Charies Lussy. Mme Madeleine Braun. et-Loire. Paumier. Biocquaux. Durroux. M a bru t. Brillouet. Guvot (Raymond), Perdon (Hilaire). Bocquet. Duveau. Mamba Sano. Bruyneel. Seine. Péron (Yves). Boganda. Eiain. Mar cellin. Cachin (Marcel). Hamani Diori. Petit (Albert). Seine. Edouard Bonn clous. Errecart. Marc-Sangnier. Calas Hamon (Marcel). Petit (Guy/, Basses- Bonnet. Evrard. Marie (André).- Campbin. Henault. Pyrénées. Borra. Fabre. Maroselli. 1 Cance. Mme Hertzog-Cachin. Peyrat Mlle Bosquier. Fagon (Yves) . Martel (Louis). Capitant (René). Houphouet-Boigny. Pierrard. Bouhey (Jean). ? ai aud. Mart'ne Caron. Hugonnier. Pirot. Boulet (Paul). Farine (Philippe). Martineau. Cartier (Marius), Hugues (Emile), Poumadère. Bour. Farinez. Masson (Jean), HauU- Haute-iMarne. Alpes-Maritimes. Pourtalet. Bouret (Henri). Faure (Edgar). Marne. Casanova. Jôinville (Alfred- Pouyet: Bourgès-Maunoury. Fauvel. Maurellet. Castellani. Malleret). Pronteau. Bouxom, Finet. Maurice-Petsche. Cas ter a. Juge Prot. Eurlot. Fonlupt-Esperaber. Ma y er (Daniel), Seing, Cermolacce. Mme Rabaté. Buron. Forcinai. René May er, Julian (Gaston), Ramarony. Cadi (Abdelkader). Fouyet. Césaire Hautes-Alpes. Constantine. Chambeiron. Ramette. Caillavet. Froment. M a zier. Kauffmann. Renard. Capdeville. Gabelle. Chambrun (de). Kriegei-Valrimont. Mazuez (Pierre- Mme Charbonnel. Mme Reyraud. Cartier (Gilbert), Gaborit. Fernand). Chausson. Krieger (Alfred). Ribeyre (Paul). Seine-et-Oise. Gaillard. Meck. Cherrier. Kueîin (René). Rigal (Albert), Loiret. Cartier (Marcel). Gallet. Mehaignerie. Citerne. Lambert (Lucien). Rivet. Drôme. Galy-Gasparou. Mendès-France. Mme Ciaeys. Bouches-du-Rhône. Mme Roca. Catoire. Gau. Menthon (dei. Clostermaiîn. Mme Lambert (Marie). Rochet (Waldeck). Catrice. Gay (Francisque)'. Mercier (André-Fran- Cogniot. Finistère. Rosenblatt. Cayeux (Jean)'. Gazier. çois), Deux-Sèvres. Costes (Alfred), Seine. Lamps. Roucaute (Gabriel), Cayol. Gernez. Métayer. Pierre Cot. Lareppe. Gard. Cerclier. Gervolino* Jean Meunier, Indre- Coulibaîy Ouezzin. Laurens (Camille), Roucaute (Roger), Chaban-Delmas. GiacobbL et-Loire. Cristofol. Cantal. Ardèche. Chariot (Jean). Godin. Michaud (Louis). Croizat. Lavergne. Ruffe. Charpentier. Gorse. Vendée. Mme Darras." Lecœur. Mlle Rumcau. Charpin. Gosset. Minjoz. Dassonviîle. Legendre. Savard Chassaing. Gouin (Félix). Mitterrand. Delachen ai- Mme Le Jeune (Hélène), Schauffler (Charles). Chastellain. Gourdon. Moch (Jules)'. Denis (Alphonse), Côtes-du-Nord. Mme Schedl. Chautard. Gozard (Gilles). Moisan. Haute-Vienne. Lenormand. Servin. Chaze Grimaud. Mollet (Guy), Des hors. Lepervanche (dey. Signor. Chevalier (Fernand), Guérin (Maurice), MonjareL Desjardins. Lescorat. Sourbet. Alger. Rhône. Mont. Dixmier. Lespôs. Mme Sportisse. Chevallier (Jacques), Guesdon. Monteil (André). Djemad. L'Ilu illier (Waldeck). 1 errenoirtî Alger. Guilbert. Finistère. Mme Douteau. Liquard. Thamier. Chevallier (Louîsy, Guidant (André). Morice. Dreyfus- Schmidt. Lisette. Theetten Indre. Guille. MJoro-Giafïerri (dey. Duclos (Jacques), Livry-Leveî. Thorez (Maurice)1. Chevallier (Pierre)', Guillou (Louis), Mouchet. Seine. Liante. ThuiUier. Loiret. Finistère. Moussu. Duclos (Jean), Selne- Maillocheau. T'ilon (Charles)« Chevigné (de). Guissou (Henri). Nazi Boni. et-Oise. Malbrant. Toublanc. CofTin. Guitton. Ninine. Du four. Mamadou Konate. Touchard. Colin. Guyomard. Noël (André), Puy-de- Dumet (Jean-LouisV. Manceau. Toujas. Condat-Mahaman. Guyon (Jean-Ray- Dôme. Marc Dupuy, Gironde. Marîy (André). Tourne. Cordonnier. mond), Gironde. Noguères. Orvoen. Rencurel. Sion. Ouedraogo Mamadou. Tony Révilion, Sissoko (Fily-Dabo). ¡Pantaloni. Ricou. Small. SCRUTIN (N° 2333) Penoy. Rigai (Eugène), Seine Solinhac* er Petit (Eugène- Rincent. Taillade. Sur l'amendement de M. Jean-Paul David après l'article 1 de la Claudius). Ro-ques. Teitgen (Henri). proposition relative au renouvellement des cartes grises {Tarif porté Mme Germaine Said Mohamed Cheikh. Gironde. à 920 francs pour les plus de deux tonnes et à 1.620 francs pour les Teitgen (Pierre), Ille- Peyroles. Saravane Lambert. transports de voyageurs). iPilimlin. Sauder. et-Vilaijjû. Philip (André). Schaff. Terpend. Pineau. Scherer (Marc). Tiiloault Nombre des votants..,.. 532 Pleven (René). Schmidt (Robert), Thomas (Eugene). Poimbœuî. Hau te-Vienne. Thoral. Majorité absolue 267 Mme Poinso-Chapuis. Schmitt (AUbert), Bas- Tinaud (Jean-Louisi) Poirot (Maurice). Rhin. Tinguy (de). Pour Fadoplion 346 Poulain. Schmitt (René). TruiTauL Courtier. Valay. Contre 186 Manche. Valentino. Mlle Prevert. Schneiter. Prigent (Robert), Nord. Vée. Prigent (Tanguy), Schuman (Robert), Vernsyras. L'Assemblée nationale a adopté. Finistère. Moselle. Very (Emmanuel). Queuille. Schumann (Maurice). Viard. IRabier. Nord. Viatte. Ramadier. Ségelle. \ ii'ard. Ont voté pour : Itamonet. Senghor. Viollette ((Maurice). ¡Rau im-Labonreur (4e) Serre. Vuiliaume. Siefridt. Wagner. MM. Cayol. Fabre. Raym ond-Laurent. Abeiin. Cerclier. Reeb. Sigrist. Wasmer. Fagon (Yves). Silvandre. Aku. Chaban-Delmas. Faraud. Regaudie. Mlle Weber. Allonneau. Reille-Soult. Simonnet. Yvon. Chariot (Jean). Farine (Philippe). Amiot (Octave). Gli a rp entier. Farinez. André (Pierre), Charpin Faure (Edgar). Anxionnaz. Chassa in g. Fauvel. N'ont pas pris part au vote Apithy. Chastellain. Finet. Archidice. Chautard. Fonlupt-Espéra ber. Arnal. Chaze. Forcinal. MM. Derdour. Marin (Louis). Asseray. Chevalier (Feirnand), Fouyet. André (Pierre). Frédéric-Dupont. Mekki. Aubame. Alger. Frédéric-Du pont. Aumeran. Frédet (Maurice). Mezerna. Auban. Chevallier (Jacques), Froment. Barbier. Garavel. Montel (Pierre). Aubry. Alger. Gabelle. Baudry d'Asson (de). Garet. Mou s tier (de). Audeguii. Chevallier (Louis), G a bon t. Becquet. Gavini. Moynet. Augarde. Indre. Gaillard. Ben Tounes. Geoftre (de). Mutter (André). Aujoulat. Chevallier (Pierre), Aumeran. G a lie t. Bergasse. Jean-Moreau. Oopa Pouvanaa. Loiret. Ga!v-Gasparrou. Rétolaud. Peytel. Babet (Raphaël). Chevign^ (de). Joubert. Bacon. Gau. Boukadoum, July. Pinay. Clemenceau (Michel) Gav (Francisque). îXavier Bouvier, nie- Quilici. Badie. CofTin. Khider. Badiou, Colin. G azier. et-Vilaine. Kir. Ro clore. Geoiïre (de), ¡Bouvier - O'Cottereau, Rollin (Louis). Barangé (Charles), CondaMMahaman. Lalle. Maine-et-Loire. Cordonnier. Gernez. Mayenne. (toulon. Gervolino. Brusset pMax). Lamine Debaghine. Rousseau. Bar rot. Coste-Floret (Alfred), Chamant. Laniei (Joseph). Sesmaisons (dc)\ Bas. Haute-Garonne Giacobbi. Christiaens. Lécrivain-Servoz. Temple. Paul Bastid Coste-Floret (Paul), Godin Clemenceau (Michel). Lefèvre-Pontalis. Thiriet. Baudry d'Asson (de), Hérault. Gorse Crouzier. Macouin. Triboule t. Baurens. Coudray. Gosse t. Denais (Joseph). Mallez. Baylet. Courant. Gouin (Félix). Beauquier. Crouzier. Gourdon. Bêche. Dagain. Gozarcl (Gilles). Bégoum Daladier (Edouard). Grimaud N'ont pas pris part au vote Ben Aly Chérif. Damas Guérin (Maurice), Rhône (en application de l'article 107 du règlement) : Benchennouf. Darou. Béné (Maurice). David (Jean-Paul), Guesdon. Bentaieb. GuilberL Seine-et-Oise. MM. Duprat (Gérard) et Musmè aux. Ben Tounes. Guillant (André). Béranger (André). David (Marcel), Guille. Bergasse. Landes. G ni lion (Louis), Bergeret. De lierre. Finistère. Ne peuvent prendre part au vote : Bessac. Defos du Rau. Guissou (Henri). Beugniez. Dégoutté. Guilton. Bianchini. Mme Degrond. Guyomard. ¡MM. Rabemananjara, Rase ta, Ravoahangy et de Recy. Bichet. Deixonne. Guyon (Jean - Ray- Bidault (Georges). Delahoutre. mond), Gironde. Billères. Delbos (Yvon). Halbout. Binot. Delcos. Hennegueîle. Excusés ou absents par congé : Biondi. Denais (Joseph). Horma Ouid Babana. Blocquaux. Denis (André), Hugues (Emile), Bocquet. Dordogne. Alpes-Maritimes. MM. | Cous ton. IPierre-Grouès. Depreux (Edouard). dragon (d')\ I Naegelen (Marcel). ¡Reynaud (Paul), Boganda. Hugues (Joseph- Edouard Bonnefous. Desson. André). Seine. Bonnet. Devemy. II u lin Bonra. Devinât. Hus.se! N'ont pas pris part au vote : Mlle Bosquier. Dezarnaulds. Hutin-Deserèes. Bouhey (Jean). Dhers. Ihuel. Boulet (Paul). Diailo (Yacine). Jacquinot. M. Edouard Herriot, président de l'Assemblée nationale, et Bour. Mlle Dienesch. Jaquet. JfBie Péri, qui présidait la séance. Bouret (Henri). Dominjon. Jeanmot. Bourgès-Maunoury. Douala. Joubert. Bouxom. Doutrellot. Jouve (Géraud). Brusset (Max), Draveny. [Les nombres annoncés en séance avaient été dej Juglas. Burlot. Duforest. Jules-Julien, Rhône. Buron. Dumas (Joseph). Labrosse. Nombre des votants...... »..... • 561 Cadi (Abdelkader), Dupraz (Joannès). Lacaze (Henri). Majorité absolue 281 Caillavet. Mlle Dupuis (José). Lacoste. Capdeville. Seine. Lamarque-Cando. Pour l'adoption...... •«• •>:.... 229 Cartier (Gilbert), Dupuy (Marceau), Lambert (Emile-Louis), Contre 382 Seine-et-Oise. Gironde. Doubs. Cartier (Marcel), Duquesne. Mlle Lamblin. Drôme. Durroux. Lamine-G neve. Mal^ après vérification, ces nombres ont été rectifiés conformé^ Catoire. ittenl. . Deux-Sèvres. Reeb. Viard. Mayenne. Lalle. Ramarony. Métayer. Regaudie Viatte. Bruyneel. Lamine Debaghine. Ribeyre (Paul). Jean Meunier, Indre- Rei lie-Sou 1t. Vil lard. Capitani (René). Laurens (Camille), Roclore. et-Loire. Rencurel. Violette (Maurice). Caron. CantaL Rollin (Louis). Mi chaud (Louis), Tony Révillon. Vuillaume. Castellani. L<5crivain-Servoz. Sesmaisons (de). Vendée. Ricou. Wagner. Chaman t. Legendre. Sourbet. Minjoz. Ri irai (Eugène). Wasmer. Christiaens. Lescorat. Temple. Mitterrand. Seine. Mlle Weber. Clostermann. Lespös. Terrenoire. Delachenal. Liquard. The-etten. Derdour. Livry-Level. Thiriet. Deshors. Malbrant. Tou blanc. Ont voté contre : Dixmier. Mallez. Triboulet. Dusseaulx. Marin (Louis). Vend roux. Gautier. Félix. Mauroux. Wolff. MM. Césaire. Frédct (Maurice). Mazei. Y von Airoldi. Chambeiron. Genest. Aliiot. Cham brun (de). Ginestet. Mlle Arcliimède. Mme Charbonnel. Mme Ginollin N'ont pas pris part au vote Arthaud. Chausson. Giovohi. Astierde La Vigerie (d'). Cherrier. Girard. (en application de Particle 107 du règlement) : Au guet. Citerne. Girardot. Bal langer (Robert), Mme Claeys. Gosnat. MM. Duprat (Gérard) et Musmcaux. Seine-et-Oise. Cogniot. Goudoux. Barei Costes (Alfred), Seine. Gouge. Barrachin. Pierre Cot. Greffier. Ne peuvent prendre part au vote : Barthélémy. Coulibaly Ouezzin. Grenier (Fernand). Bartolini. Cristofol. Gresa (Jacques). MM. Rabemananjara, Rasela, Ravoahangy et de Recy. Mme Bastide (Denise), Croizat. Gros. Loire. Mme Darsras. Mme Guérin (Lucie), Benoist (Charles). Dassonville. Seine-Inférieure. Excusés ou absents par congé : Berger. Denis (Alphonse), Mme Guérin (Rose), BesseL Haute-Vienne. Seine. MM. i Couston. Pierre-G roués. Billat. Desjardins. Guiguen Aragon (d'). [Nacgelen (Marcel). Reynaud (Paul). Bitloux. Djemad . Guillon (Jean), Indre- Biscariet Mme Douteau. et-Loire. Bissol. Dreyfus-Schmidt. Guyot (Raymond), N'ont pas pris part au vote : Blanchet Duclos (Jacques), Seine. Boccagny. Seine. Hamani Diori. Hamon (Marcel) M. Edouard Hcrriot. président de l'Assemblée nationale, et Bonté ( Fiorimond). Duclos (Jean), Seine- Mme Péri, qui présidait la séance. Bourbon. et-Oise. Mme Hertzog-Cachin. Mme Boutard. Dufour. Houphouct-Boigny. Bouta van t. Dumet (Jean-Louis). tlîigonnier. Brault. Marc Dupuy (Gironde). Joinviile (Alfred Les nombres annoncés en séance avaient été de: Mme Madeleine Braun Dutard. Mcilleret}. Brillouet. Mme Duvernois, Juge. Nombre des votants * 533 Cachin (Marcel). Elain. Julian (Ga-lon\ Majorité absolue 267 Calas. Fajon (Etienne). Hautes-Alpes. Camp h in. Fay et. Kriegel-Valrimont. Pour l'adoption ¿H7 Cance Félix-Tchicaya, Lambert (Lucien), Contre ...... 186 Cartier (Morius), Fievez Bouches-du-Rhône. Haute-Marne. Mme Francois. Mme Lambert (Marie), Mais, après vérification, ces nombres ont été rectifiés conformé- Casanova. Mme G a licier Finistère. ment à la liste de scrutin ci-dessus. Lainns. Ci s ter a. Garaudy. n Cormuiacce Garcia Larep e. —— Marin (Louis). Noguères. Schmitt (Albert), Martel (Louis). Orvoen. Bas-Rhin SCRUTIN (N° 2334) Martine. Ouedraogo Mamadou. Schmitt (René), Martineau. Pantaloni. Manche. Sur Vensemble de la proposition de loi Masson (Jean), Penoy. Schumann (Maurice)', relative au renouvellement des cartes grises. Haute-Marne, Mme Germaine Nord Maurellet. Peyroles. Ségellc. M a y er (D ani c 1), S e i ne. Peytel Senghor. Nombre des votants • 507 M a zier. Pflimlin. Serre. Majorité absolue . 254 Mazuez (Pierre- Philip (André). Siefridt. Fernand). Pineau. Sigrist- Pour l'adoption 321 Meck Poimbœuî. Silvandre. Mehaignerie. Mme Poinso-Chapuis. Simonnet. Contre . 186 Mekki. Poirot (Maurice). Sion Mendès-France. Poulain. Sissoko (Filv-Dabo). L'Assemblée nationale a adopté.. Menthon (de). Pourlieç. Smaïl Mercier (André-Fran- Mile Prevert. Solinhac. çois). Deux-Sèvres. Prigent (Tanguy). Taillade. Métayer. Finistère. Teitgen (Henri), Ont voté pour ; Jean Meunier, Rabier. Gironde. Indre-et-Loire. Ramadier. Temple. Michaud Louis), Ramonet. Terpend. MM. j Chassaing. Gaillard. Vendée. Raulin-Labourcur (de), Thibauit Âbelin. Chautard. Gailet. Minjoz. Reeb Thiriet. Aku, Chaze. Galv-Gasparrou. Mitterrand. Regaudie Thomas (Eugène). Allonneau. Chevalier (Fernand), GareL Moch (Jutes). Reille-Soult. Thoral. Amiot (Octave), Alger. Gau. Moisan. Rencurel Tinaud (Jcan-Louis)V André (Pierre), Chevallier (Jacques), Gavini. Mollet (Guy), Tony Révilion. Truiîaut Anxionnar. Alger. Gay (Francisque), Monjaret. Rie du Valentino. Apithy. Chevallier (Louis), Gazier. Mont. Rigal (Eugène), Seine Vée. Archidice. Indre. Geotïre (de). Monteil (André), Rincent. Vemevras. Arnai. Chevallier (Pierre), Gernez. Finistère. Roques. Ver y (Emmanuel), Asseray. Loiret. Gervolino. Monte! (Pierre). Rousseau. Viard Aubame. Chevigné (de). Giacobb'i. Moro-Giafferri (de). Saïd Mohamed Cheikh. Viatte. Au ban. Clemenceau (Michel). Godin. Mouche t. S'aravane Lambert. Villard Aubry. Coffin. Gorse. Moussu Sauder. Viollette (Maurice), Audeguil Condat-Mahamàn. Go s s et. Nazi Boni. Schaiï. Vuillaume. Augarde Cordonnier. Gouin (Félix). Ninine. Scherer (Marc). Wagner. Aumeran. Coste-Floret (Alfred), Gourdon. Noël (André), Schmidt (Robert)*, Wasmer. Babet (Raphaël), Haute-Garonne. Gozard (Gilles).: Puy-de-Dôme. Haute-Vienne. Mlle Weber. Badie. Coste-Floret (Paul), Grima ud. Badiou. Hérault. Guérin (Maurice), Barangé (Charles), Goudray. Rhône. Maine-et-Loire. Courant. Guesdom Ont voté oontre : Barbier. Dagain. Guilbert. Barrot. Daladier (Edouard). Guillant (André), MM.. .Denis (Alphonse), Kriegcl-Valrlmont Bas. Damas (¿unie. Airoldi. Haute-Vienne. Laite. Paul Bastid. Darou. Guillou (Louis), Alliot. Desjardins. Lambert (Lucien). Baudry d'Asson (de). David (Jean-Paul), Finistère. Mlle Archimède.. Djemad. Bouches-d.u-Rhône. Baurens. Seine-et-Oise. Guissou (Henri). Arthaud. Mme Douteau. Mme Lambert (Marie), Bayiet. David (Marcel), Guitton Astierde LaVigerie(d'). Dreyfus-Schmidt. Finistère. Beauquier. Landes. Guyomard. Auguet. Duclos (Jacques), Larnp.^ Bêche. Deiîerre. Guyon (Jean-Rav- Ballanger (Robert), Seine. Lareppe. Becquet. Defos du Rau. mond), Gironde. Seine-et-Oise. Duclos (Jean), Lavergne. Bégouin Dégoutté. Halbout. Barel. Seine-et-Oise. Lecœur. Ben Aly Chérif. Mme .Degrond. Henneguelle. Barrachin. Du four. Mme Le Jeune (Hélène^ Benchenncuî. Deixonne. Horma Ould Babana. Barthélémy. Dumet (Jean-Louis). Côtes-du-Nord. Béné (Maurice). Delahoutre. Hugues (Joseph- Bartolini. Marc Dupuy (Gironde). Lenormand. Bentaieb. Delcos. André). Seine. Mme Bastide (Denise), Dutard. Lepervanche (de). Ben Tounes. Denais (Joseph). Hulin. Loire. Mme Duvernois. L'Huillier (Waldeck)« Béranger (André). Denis (André), Hussel. Benoist (Charles). Fajon (Etienne). Lisette. Bergeret. Dordogne. IIutin-Desgrèes. Berger. Fayet. Liante. Bessac. Depreux (Edouard). Jaque t. Besset. Félix-Tchicaya. Maillocheau.* Bétolaud. Desson. Jeanmot. Billat. Fievoz Mamadou Konate. Beugniez. Devemy. Jouve (Géraud). Billoux. Mme François. ' Manceau. Bianchini. Devinât. Juglas. Biscarlet. Mme Galicier. Marty (André). Bichet Dezarnaulds. Jules-Julien (Rhône). Bissol Garaudy. Masson (Albert), Billères. Dhers. Kir. Blanchet. Garcia. Loire. Binot. Diallo (Yaclne). Labrosse. Boccagny. Gautier. Maton. Biondi. Mlle Dienesch. Lacazs (Henri). Bonté (Fiorimond). Genest. André Mercier, Oise* Blocquaux. Dominjon. Lacoste. Bourbon. Ginestet. Meunier (Pierre), Bocquet. Douala. Lamarque-Cando. Mme Boutard. Mme Ginollin. Côte-d'Or. Boganda. Doutrellot. Lambert (Emile- Boutavant Giovoni. Michaut ..(Victor), Edouard Donncfous. Draveny. Louis). Doubs. Brault. Girard. Seine-Inférieure. Bonnet. Duforest. Mlle Lambin. Mme Madeleine Braun. Girardot. Michel. Borra, Dumas (Joseph). Lamine-Guèye. Briliouet. Gosnat. Midol. Mile Bosquier. Dupraz (Joannès). Lapie (Pierre-Olivier). Cachin (Marcel). Goudoux. MokhtarL Bouhey iJean). Mlle Dupuis (José), Laribi. Calas Gouge Montagnier. • Boulet (Paul). Seine. Laurelli. Camphin. Greffier. Montillot. Bour Dupuy (Marceau), Laurent (Augustin), Cance. Grenier (Fernand). Môquet. Bouret (Henri). Gironde. Nord. Cartier (Marius),- Gresa (Jacques). M or a. Bourgès-Maunoury, Duquesne. Le Bail. Haute-Marne. Gros. Morand. Bouxom. Durroux. Le court. Casanovr. Mme Guérin (Lucie), Mouton. Brusset (Max). Duveau. Le Coutaller. Castera. Seine-Inférieure. Mudry. Burlot. Elain. Leenhardt (Francis). Cermolacce. Mme Guérin (Rose), Mutter (André)". Cadi (Abdelkader). Errecart. Mme Leîebvre #(Fran- Césaire Seine. Mme Nautré. Caillavet. Evrard. cine), Seine. Chambeiron. Guiguen Mme Nedelec. Capdeville. Fabre. Lefèvre-Pontalis. Chambrun (de). Guillon (Jean), Noël (Marcel), Aube< Cartier (Gilbert), Fagon (Yves)'. Le jeune (Max), Somme Mme Charbonnel. Indre-et-Loire. Patinaud. Seine-et-Oise. Faraud. Mme Lempereur. Chausson. Guyot (Raymond), Paul (Gabriel). Cartier (Marcel), Farine (Philippe). Le Sciellour. Cherrier. Seine. Finistère. Drôme, Farinez. Le Troquer (André). Citerne. Hamani Diori. Paumier. Catoire. Fauvel. Levindrey* Mme Claevs. Hamon (Marcel). Perdon (Ililaire). Catrice. Finet. Loustau. Cogniot. Mme Hertzog-Cachin. Péron (Yves). Cayeux (Jean). Fonlupt-Esperaber. Lucas. Costes (Alfred), Seine. Houphouet-Boigny. Petit (Albert), Seine, Cayol. Forcinal. Charles Lussy.. Pierre Cot. Hugonnier. Peyrat. Cerclier. Fouyet. Mabrut. Coulibaly Ouezzin. Joinville (Alfred Pierrard Chaban-Delmas. Frédéric-Dupont Macouin. Cristofol. Malleret). Pirot. Chariot (Jean). Froment. Mamba Sano. Croizat. Juge. Poumadère. Charpentier, Gabelle. Marc-Sangnier. Mme Darras. Julian (Gaston), Pourtalet. ÇhirDin. I Gaborit Marie (André) Dassonville. Hauter,-AlDesA PouyeL Pronteau. „ Roucaute (Roger), Tillon (Charles). Roclore. Sesmaisons (de). Tinguy (de). Teitgen (Pierre), Valay. Prot Ardèche. Touchard. Rollin (Louis). Schneiter. llle-et-Vilaine. Vendroux. Mme Rabaté. Roulon. Toujas. Ruiïe. Tourne. Schuman (Robert), Terrenoire. Wölfl. Hamette. Tourtaud. Moselle. Theetten. Yvon. Renard. Mlle Rumeau. Savard. Triboulet, Mme Reyraud. Schauffler (Charles). Tricart Rigal (Albert), Loiret Mme Scnell. Mme Vaillant- N'ont pas pris part au vote Rivet Servin Couturier. Mme Roc a. Signor. Vedrines. (en application de l'article 107 du règlement) : Rochet (Waideck). Mme Sportisse. Verges. MM. Duprat (Gérard) et Musmeaux, Rosenblatt. Thamier. Mme Vermeersch. Roucaute (Gabriel), Thorez (Maurice). Pierre Villon. Gard. Thu illier. Zunino. Ne peuvent prendre part au vote :

Se sont abstenus volontairement: MM. Rabemananjara, Raseta, Ravoahangy et de Recy.

MM. Deshors. M on in. Excusés ou absents par congé Antier. Dixmier. Petit (Guy). Félix. Basses-Pyrénées. Rachele t. MM. I Couston. Rardolix (Jacques). Laurens (Camille), Ramarony. I Pierre-Grouès. Aragon (d*). I Naegeien (Marcel). {Reynaud (Paul). Bruyneel Cantal. Ribeyre (Paul). Caron Lescorat. Sourbet. Mazel. Fou blanc. Delachenal. N'ont pas pris part au vote : M. Edouard Ilerriot, président de l'Assemblée nationale, efc N'ont pas pris part au vote : Mme Péri, qui présidait la séance.

MM Furaud. Marcellin. Aujoulat. GaraveL Maroselll. Les nombres annoncés en séance avaient été dej Bacon Renault. Maurice-Petsche. Rayrou. Hugues (Emile), Mauroux. Nombre des votants.... 516 Bergasse. Alp e s-Maritim es. René Mayer. Majorité absolue 239 Bidault (Georges). fhuel. Constantine. Boukadoum. Jacquinot. Médecin. Pour l'adoption 326 Xavier Bouvier, Jean-Moreau. Mezerna. Contre 190 l Ile-et-Vilaine. Joubert. Michelet. Boimer-O'Cottereau, July. Mondon. Mais, après vérification, ces nombres ont été rectifiés conformé- Mayenne. Kauffmann. M or ice. ment h la liste de scrutin ci-dessus. Duron Khider. Moustier (de). Capitant (René). Krieger (Alfred). Moynet. Castellani Kuehn (René). Nisse. Chaînant. Lamine Debaghine. Olmi. Rectification C hast ella in. Laniel (Joseph). Oopa Pouvanaa. au compte rendu in extenso de la 2® séance du 14 mûrs 1950. Christiaens, Lécrivain-Servoz. Palewski. Clostermann. Legendre. Petit (Eugène- (Journal officiel du 15 mars 1950.) Colin Lespès. Claudi us). Crouzier. Letourneau. Pinay. Dans le scrutin (n° 2315) sur l'amendement de M. (Ballanger aux Delbos (Yvon). Liquard. Plevèn fRcneV. Prigent (Robert), Nord. propositions de la conférence des présidents (Inscription du débat Derdour Livry-Level. sur la S. N. E. C. M. A.) : Dusseaulx. Louvel. Queuille. Fa u re fEdgarì. Malbrant. Quii ici M. Palewski, porté comme ayant v)té « contre », déclare avoir Frédet (Maurice). Mallez. Raymond-Laurent. voulu voler « pour ».

Paris. — Imprimerie des Journaux officiels, 31, quai Voltaire.