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Etude Comparative Entre Deux Espèces Du Thym: Thymus Coloratus Etthymus Capitatusdans La Région De Tlemcen : Aspect Écologiqu

Etude Comparative Entre Deux Espèces Du Thym: Thymus Coloratus Etthymus Capitatusdans La Région De Tlemcen : Aspect Écologiqu

République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

UNIVERSITE ABOUBAKR BELKAÏD - TLEMCEN Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie, des Sciences de la Terre et de l’Univers

Département de biologie Laboratoire d’Ecologie et Gestion des Ecosystèmes Naturels Laboratoires

Mémoire présenté en vue de l’obtention du diplôme de MASTER

Filière : Sciences biologiques Spécialité : Génétique Appliquée

THÈME

Etude comparative entre deux espèces du Thym: coloratus et Thymus capitatus dans la région de Tlemcen : Aspect écologique, cartographique et morpho-métrique.

Présenté par : DJEDIR Ghania

Devant le jury composé de : Soutenue le : 02/07/ 2018

Président : Mr. Gaouar Suheil M.C.A Université de TLEMCEN Encadreur : Mr. BABALI Brahim M.C.B Université de TLEMCEN Examinateur: Mr. HASSANI Faïçal M.C.A Université de TLEMCEN

Année universitaire 2017/2018

Remerciement

Au terme de ce travail, avant tout je remercier

 M. BABALI Brahim ; maitre de conférence B, qui m’a fait l’honneur d’encadrer ce

travail, par la disponibilité de son temps précieux, et pour toutes ses aides infinies,

ses encouragements, ses orientations, ses conseils avisé, sa gentillesse…

 M. GAOUAR Suheil; Maitres de conférence A à l’Université Abou Bakr Belkaïd de

Tlemcen, et le chef d’information, d’avoir accepté de présider ce jury

et pour toutes ses aides infinies, ses encouragements, ses orientations,

ses conseils avisés...

 M. HASSANI Faïçal; Maitres de conférence A à l’Université Abou Bakr Belkaïd

de Tlemcen ; d’avoir accepté de juré ce travail.

Et je ne peux pas manquer de remercier tous les professeurs de la faculté de science de la nature et la vie et science de la terre et de l’univers ; Ainsi le Laboratoire d’Ecologie et Gestion des Ecosystèmes Naturels

(LECGEN n°13) de l’université de Tlemcen.

Dédicaces

Mes grands remerciements sont pour notre Dieu qui m’a aidé et m’a donné le

pouvoir, la patience et la volonté d’avoir réalisé ce modeste travail.

Je dédie les fruits de mes efforts continu, que j'ai attendu longtemps pour me voir en ce jour

À:

Qui m'a élevé dans les prières pour l'âme de ma mère que Dieu la bénisse

À mon cher père qui ne m'a pas quitté pendant ma carrière et j'ai eu de leur aide et de leur

soutien.

À mes chères sœurs Zakia et Chérifa, et frères Youcef et Kamal et leurs enfants,

Ma belle-mère et mes tantes.

À ma famille Djedir et Benzghadi.

À mon professeur respectueux et honorable Mr BABALI Brahim.

À mes chers amies Mouna, Manel et Imen, et toutes qui me soutenir, même avec Un simple mot, ainsi que tous ceux qui M’ont aidé

de près Ou de loin.

DJEDIR GHania

Table de matière LA LISTE DES FIGURES ………………………………………………………...... I LA LISTE DES TABLEAUX ………………………………………...... II LA LISTE DES CARTES …………………………………………………………….. III LA LISTE D’ABREVIATION………………………………………………………….. IV RESUME………………………………………………………………………………… VI INTRODUCTION GENERALE ……………………………………………………. 01 CHAPITRE I : ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE ………………...... 03 I. Biologie de l’espèce ………………………………………………………. 04 I.1. Généralité…………………………………………………………………………. 04 I.2. Représentation des lamiacées …………………………………………………… 05 I.3. Le genre thymus …………………………………………………………………. 05 I.3.1. Origine de l’étiquète……………………………………………………...... 06 I.3.2. Distribution géographique…………………………………………………….. 06 A) Dans le monde………………………………………………………………… 06 B) En Algérie…………………………………………………………………….. 06 I.3.3.Classification……………………………………………………………………. 09 I.3.4. Description morphologique de thym………………………...... 09 I.3.5. La forme florale………………………………………………………………… 11 I.3.6. La culture……………………………………………………………………….. 12 A) Type de sol…………………………………………………………………….. 12 B) Adaptation au climat…………………………………………………………. 12 C) Irrigation……………………………………………………………………… 12 D) Topographie ………………………………………………………………….. 12 I.3.7. Domain d’usage de thym……………………………………………………… 12 A) En Usage traditionnel………………………………………………………… 12 B) Usage médicinal et pharmaceutique…………………………………………. 13 C) Usage en cosmétique…………………………………………………………… 14 II. Les espèces étudier……………………………………………………….. 14 II.1. Thymus capitatus…………………………………………………………...... 14 II.1.1. Description botanique et morphologie de l’espèce………………………….. 14 II.1.2. Habitat………………………………………………………………………….. 16 II.1.3. Utilisations………………………………………………………………………. 17 II.2. Thymus coloratus………………………………………………………………….. 17 II.2.1. Description botanique et morphologie de l’espèce……………………………. 18 II.2.2. Habitat…………………………………………………………………………… 20 CHAPITRE II : MILIEU PHYSIQUE……………………………………………….. 21 I. Le milieu physique…………………………………………………………... 22 I.1 Situation géographique……………………………………………………………… 22 I.2. Données géologiques ……………………………………………………………….. 22 I.3. Géomorphologie…………………………………………………………………….. 23

I

I.4. Hydrologie…………………………………………………………………………... 24 I.5. Aperçu pédologique ………………………………………………………...... 24 II. Méthodologie …………………………………………………………...... 24 II.1. Méthode……………………………………………………………………………. 24 II.2. Choix des stations…………………………………………………………………. 25 CHAPITRE III : ETUDE BIOCLIMATIQUE……………………………………… 28 I-Introduction…………………………………………………………………………… 29 II-Méthodologie ………………………………………………………………………… 30 II.1. Les choix des données et des stations météorologiques….. ……. 30 II.2. choix de la période et de la durée …………………………………. 30 III-Les facteurs climatiques ……………………………………………………………. 30 III-1-Précipitations …………………………………………………………………… 30 III-2- Température …………………………………………………………………… 34 IV- Autre facteurs climatiques………………………………………………………… 37 V- Synthèse bioclimatique……………………………………………………………… 38 VI. Conclusion………………………………………………………………………….. 44 CHAPITRE IV : ETUDE MORPHOMETRIQUE…………………………………. 45 I. Introduction…………………………………………………………………………. 46 II. Méthodologie………………………………………………………………………. 46 III. Résultats et interprétation…………………………………………………...... 49 III.1. Régression linéaire ……………………………………………………… 49 III.2. La moyenne morphométrie entre les paramètres……………. 53 IV. Conclusion………………………………………………………………………….. 55 CONCLUSION GENERALE ………………………………………...... 56  La répartition géographique des espèces dans la région de Tlemcen………...... 58 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ………………………………………...... … 60 ANNEXE………………………………………………………………………………… 67

II

LA LISTE DES FIGURES

Numéros Titres Page

Figure 01 les feuilles des différents thyms 10 Figure 02 les déférentes formes morphologie des feuilles de 10 divers thym. Figure 03 les différentes formes morphologiques des fleurs de 11 différents thyms. Figure 04 les fleurs de différents thyms. 11 Figure 05 Le diagramme floral de Lamiacées et le genre 12 Thymus. Figure 06 Photographie de Thymus capitatus. 14 Figure 07 les feuilles caulinaires de Thymus capitatus. 15 Figure 08 Inflorescence de Thymus capitatus. 15 Figure09 Fleur de Thymus capitatus. 16 Figure 10 Thymus coloratus. 16 Figure 11 Calice de Thymus capitatus. 17 Figure 12 les feuilles caulinaires de Thymus coloratus. 18 Figure 13 les feuilles florales de Thymus coloratus. 19 Figure 14 Inflorescence de Thymus coloratus. 19 Figure 15 les fleurs de Thymus coloratus. 19 Figure 16 Calice de Thymus coloratus. 20 Figure 17 La corolle de Thymus coloratus. 20 Figure 18 vu générale de station de Béni Saf. 25 Figure 19 vu générale de station de Zarifet. 26 Figure 20 vu générale de station d’Ain El Hout. 27 Figure 21 Représentation graphique de Précipitations 32 moyennes mensuelles durant l’ancienne période (1913-1938) et (Neuville période) des stations d’étude (a, b et c). Figure 22 Représentation graphique de régimes saisonniers des 33 stations météorologiques durant les deux périodes (a, b et c). Figure 23 Représentation graphique des 35 températures moyennes mensuelles durant l’ancienne et la nouvelle période des trois stations (a,

b, c).

Figure 24 Représentation graphique de températures 36 moyennes des maxima du mois le plus chaud (M) des stations d’étude durant les deux périodes. 37 Représentation graphique des températures Figure 25 moyennes des minima du mois le plus froid (m) des

trois stations durant l’ancien et la nouvel période.

Figure 26 Diagramme ombrothermiques de Bagnouls et 40

Gaussen durant l’ancien et la nouvel periode.

III

Figure 27 Climagramme pluviothermique d’EMBERGER (Q2) 43 des stations d’étude. Figure 28 Courbe de corrélation hauteur/ diamètre des deux 50 taxons. Figure 29 Courbe de corrélation Nbr des rameaux/ long moyen 50 des rameaux des deux taxons. Figure 30 Courbe de corrélation diamètre/ Nbr des rameaux 51 des deux taxons. Courbe de corrélation long moyen/ large moyen des 51 Figure 31 feuilles des deux taxons.

Figure 32 Courbe de corrélation long moyen de calice/ long 52 moyen de corolle des deux taxons. Figure 33 Courbe de corrélation Long moyen des glomérules/ 52 large moyen des glomérules des deux taxons.

Boite à moustache de plante pour les deux taxons. 53 Figure 34 54 Figure 35 Boite à moustache des feuilles des deux taxons. Figure 36 Boite à moustaches de l’inflorescence des deux 54 taxons.

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LISTE DES TABLEAUX

Numéros Titre Page Tableau 01 les principales espèces de Thymus en Algérie. 07 Tableau 02 Classification du thym. 09 Tableau 03 Précipitations moyennes mensuelles et annuelles des stations d’étude 31 (ancienne période 1913-1938) et (nouvelle période. Tableau 04 régimes saisonniers des stations météorologiques durant les deux 32 périodes. Tableau 05 Les températures moyennes mensuelles et annuelles durant l’ancienne et 34 la nouvelle période

Tableau 06 Les températures moyennes des maxima du mois le plus chaud (M) des 36 stations d’étude durant les deux périodes. Tableau 07 Les températures moyennes des minima du mois le plus froid (m) des trois 36 stations durant l’ancien et la nouvel période. Tableau 08 classification des zones bioclimatique en fonction de Q2 41 Tableau 09 calcules de Q2 des stations d’étude. 41 Tableau 10 résultats de régression de Thymus coloratus 49 résultats de régression de Thymus capitatus Tableau 11 49 Tableau 12 les moyennes des paramètres des taxons 53

LA LISTE DES CARTES N° Titre Page 01 La distribution géographique de thym dans le monde 06 02 La répartition géographique de deux thyms dans l’Algérie 09 03 situation géographique de Tlemcen 22 04 distribution de T. coloratus dans la région de Tlemcen 58 05 distribution de T. capitatus dans la région de Tlemcen 59

La Liste d’abréviations :

AP ancien période. cm centimètre. FC feuilles caulinaires. FF feuilles florales. Ha Hectare. Km Kilomètre. Km² kilomètre carrée. Lng myn long moyen. Lng myn des ram long moyen des rameaux. Lrg myn large moyen.

V

Lrg myn des ram large moyen des rameaux. m Mètre. mm Millimètre. Nbr Nombre. NP nouvel période. O1 sous-secteur des Sahels littoraux O2 sous-secteur des plaines littorales O3 sous-secteur de l'atlas tellien Q2 Quotient pluviothermique d’EMBERGER. R² Coefficient de régression. T. capitatus Thymus capitatus. T. coloratus Thymus coloratus.

Annexe :

N° Titre page Tableau 13 les mesures morpho-métrique de Thymus coloratus. 68 Tableau14 les mesures morpho-métrique de Thymus capitatus. 69

VI

الملخص: دراسة مقاروه لىوعيه مه الزعتر Thymus coloratus )الجرتيل أوالزععيرة(و Thymus capitatus )الزعتراو الزعيترة( في مىطقه تلمسان ) الجاوب االيكولوجي’ الجيوفيزيائي’ والمرفولوجي(. حؼذ انذراست انًقارَت يٍ بيٍ أفضم انذراساث نخحذيذ انًيزاث واالخخالفاث بيٍ األَواع. ػبز هذِ انذراست،بيُا حو ّضغ صُفيٍ يٍ َباث انزػخز في 3 يحطاث دراست. يخًثم ػًهُا هذا في قياس يخخهف يكوَاث الػ 40يُت نُباث انزػخز في يُطقت حهًساٌ. سًحج نُا دراست انقياس انظاهزي بًخابؼت َظاو يسخقيى انخزاجغ يقارَت بؼًانى انقياس واالرحباط انًخبادل بيٍ األَواع. يٍ يؼطياث وَخائج هذا انؼًم قًُا بخزائظ انخو ّضغ نهصُفيٍ انًذروسيٍ. كلمات المفتاحية:ٌباث انزػخز، قياس األشكال،حهًساٌ، االرحباط انًخبادل ، انخو ّضغ.

Résumé : Étude comparatif entre deux espèces du thym : thymus coloratus et thymus capitatus dans la région de Tlemcen (aspect écologique, cartographique et morpho-métrique). L’étude comparative est parmi les meilleures méthodes pour identifier et déterminer les caractères et les différences entre les espèces. A travers cette étude, nous avons démontré la répartition de ces deux taxons de thym dans 3 stations d’étude de cette région. Ceci nous a amené à faire une étude morpho-métrique de 40 échantillons en totale de T. coloratus et T. capitatus dans la région de Tlemcen. Dans l’étude morpho-métrique, nous avons suivi les traitements statistiques et les boites à moustaches en fonction des paramètres mesurés et comparés les différents types de corrélation qui pouvaient exister entre eux. Dans ce travail, nous avons pu faire des descriptions des ces deux taxons a partir de nos données obtenus, pour mieux les distinguées. Mots clés : T. coloratus, T. capitatus, Morphométrie, Tlemcen, Corrélation, Répartition.

Abstract: Comparative study of two thymus species: Thymus coloratus and Thymus capitatus in the region of Tlemcen (morphometric, ecological, and cartographic aspect). The comparative study is among the best method to identify, determine the characters and the differences between the species. Through this study, we have demonstrated the distribution of these two thyme taxa from 3 study sites in this region. This led us to make a morpho-metric study of 40 samples in total of T. Coloratus and T. Capitatus in the region of the middle of the area. In the Morpho-metric study, we followed the method of the regression line and the moustache boxes according to the parameters measured and compared the different types of correlation that could exist between them. In this work, we were able to make descriptions of these two taxa from our data obtained. Key words:T. coloratus, T. capitatus, Morphométrie, Tlemcen, Correlation, Distribution.

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Introduction générale

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Introduction Générale

Depuis l'antiquité, l'homme connaissait par son exploitation de la nature et l’utilisation de son environnement, dans tous les domaines, soit pour la nourriture, la cosmétique, arbis, vêtement, et également pour ces besoins médicaux. Et d’autre part, la nature était généreuse avec lui, alors elle a lui tout donné. Parmi les exemples de la générosité de la nature, nous trouvons les plantes, ces derniers sont caractérisés par une différenciation en usage. Les plantes sont divisées et regroupé en familles, et parmi les familles les plus rependus on peut citer les lamiacées, et les plus utilisés sont les plantes aromatiques et médicinales. Les plantes médicinales et aromatiques demeurent une source inépuisable de substances biologiquement actives. Dans la majorité des pays du sud, ces plantes constituent une composante fondamentale dans les secteurs de santé et agro-alimentaire (CHIKHOUNE, 2007). L’Algérie est caractérisée par une flore diversifiée, ainsi qu’une richesse en plantes aromatiques et médicinales comme le thym. L'étiquette des plantes diffère d'une zone à l’autre (des noms vernaculaires ou vulgaires : noms régionaux), souvent nous trouvons les mêmes plantes ont des noms différents, et en poussant nous trouvons un seul nom unie pour des différentes plantes. L’objectif de notre étude est grâce à un désaccord et une controverse sur la dénomination locale et scientifique de certain espèces, parmi lesquelles le thym. Cette opposition de dénomination peut être, car ce genre est très diversifier, donc il existe des difficultés pour déterminer chaque espèce ou taxon. On a choisi les deux taxons qui sont Thymus capitatus et T.coloratus. Ces derniers sont connus comme des plantes aromatiques et médicinales où elles sont utilisées dans des divers domaines ainsi qu’elle sont entrées dans la composition de plusieurs produits, .dans certaine région (انزػيخزة-mais elles gardent le même nom vernaculaire (Zeitera Ce travail vise à étudier ou bien à comparer les deux taxons de thym (T.coloratus et T.capitatus), ces dernier comprend des différences entre elles, mais la majorité ne connais pas comment les différencier, en plus met un seul nom pour les deux. Donc cette étude a pour but de différencier et déterminer les principales distinctions et similitudes entre eux, sans oublier la détermination de leurs noms scientifiques et locaux. Notre étude est développée en quatre chapitres :  le premier est consacré à une étude bibliographique sur la biologie des l’espèces de thym étudier.  le deuxième est sous le nom de milieu physique, au cours de ce chapitre on mise sous la lumière la description de la zone d’étude, la région de Tlemcen en générale et les stations d’études plus précisément.  l’analyse bioclimatique, c’est le troisième chapitre, dans le quelle on étudier le climat de la région de Tlemcen avec une comparaison entre la nouvelle et l’ancienne période.  le dernier chapitre c’est l’étude morpho-métrique, au niveau de ce dernier on fait l’interprétation des résultats obtenu après les traitements statistiques, et on conclure avec une discussion et une conclusion générale.

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Chapitre I : aperçu bibliographique

Chapitre I : Aperçu bibliographique

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Chapitre I : Analyse Bibliographique

I. Biologie de l’espèce: I.1. Généralité : Depuis longtemps, les plantes existe comme un organisme vivant, ou elles constituent un maillon très important et fondamentale ou bien c’est une unité de base dans le cycle biologique de toutes les êtres vivants, parce qu’en ensemble formé une usine productrice immense des matières de substance qui sont déférentes (MADI, 2010). Il existe plusieurs types des plantes, parmi les qu’elle on a les plantes aromatiques qu’est une Espèce connue de tout temps, qui ont des propriétés culinaires (LAVERGNE, 2012), aussi ce sont des végétaux qui contiennent suffisamment de molécules aromatiques dans un ou plusieurs organes producteurs : feuilles, fleurs, tiges, fruits, écorces, racines etc.… (NEFFATI et SGHAIER, 2014). Les Plantes aromatiques sont caractérisées par la biosynthèse de molécules odorantes qui constituent ce qu’on appelle les huiles essentielles (HE), elles sont utilisées pour leurs propriétés antiseptiques contre les maladies infectieuses d’origine bactérienne, Cependant, elles possèdent également, des propriétés cytotoxiques qui les rapprochent donc des antiseptiques et désinfectants en tant qu’agents antimicrobiens (BENAYACHE, 2013). Un autre type c’est les plantes médicinales qui sont des drogues végétales dont au moins une partie possède des propriétés médicamenteuses, elles sont utilisées pour prévenir, soigner ou soulager divers maux (FARNSWORTH et al., 1986). Selon l'OMS, "une plante médicinale est une plante qui contient, dans un ou plusieurs de ses organes, des substances qui peuvent être utilisées à des fins thérapeutiques, ou qui sont des précurseurs de la chimio-pharmaceutique hémi-synthèse". Cette définition permet de distinguer entre les plantes médicinales déjà connues dont les propriétés thérapeutiques ou comme un précurseur de certaines molécules ont été scientifiquement établis, et d'autres plantes utilisées en médecine traditionnelle (NEFFATI et SGHAIER, 2014). Environ 35000 espèces des plantes sont employées par le monde à des fins médicinales, ce qui constitue le plus large éventail de biodiversité utilisé par les êtres humains (ELQAJ et al., 2007). De nos jours entre 20 000 et 25 000 plantes sont utilisées dans la pharmacopée humaine. 75% des médicaments ont une origine végétale et 25% d'entre eux contiennent au moins une molécule active d'origine végétale (ANTHOULA, 2003). Les propriétés antimicrobiennes des plantes aromatiques et médicinales sont connues depuis l’antiquité. Toutefois, il aura fallu attendre le début du 20ème siècle pour que les scientifiques commencent à s’y intéresser (YANO et al., 2006). L’Algérie occupe une surface de 2 381 741 km², et par sa position biogéographique offre une très grande diversité écologique et floristique, estimé à plus de 3000 espèces appartenant à plusieurs familles botaniques, dont 15% endémiques reste très peu explorée sur le plan phytochimique comme sur le plan pharmacologique (HANIFI, 1991). La diversité algérienne caractérisé par la richesse en plantes médicinales, au regard de sa superficie et de sa diversités bioclimatique, Ces espèces sont très riches en huiles essentielles et sont utilisées en médecine populaire pour leurs propriétés antiseptiques, antidiarrhéiques et antibronchiques. Nous sommes intéressés par la plante de thym qu’elle caractérisé par une diversité importante dans l’Algérie résumé dans le tableau 01.

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Chapitre I : Analyse Bibliographique

I.2 Représentation des lamiacées : ou labiateae aussi appelé la famille de la menthe, est une famille de plantes à fleurs, il a traditionnellement été considéré comme étroitement lié aux verbenaceae (RAMASUBRAMANIA, 2012). Les Lamiacées constituent une famille très diversifiée avec 224 genres et environ 4000 espèces Pour certains, et pour les autres elles comprennent près de 6700 espèces regroupées dans environ 250 genres (BENAYACHE, 2013), et elle est l’une des plus répandues dans le règne végétal (NAGHIBI et al., 2005), En Algérie, cette Famille comprend 29 genres et 140 espèces se développant aussi bien dans les zones méditerranéennes qui sont le centre principale pour leur domestication et culture que sahariennes (NOUIOUA, 2012; NAGHIBI et al., 2005). Les lamiacées ont une grande importance ainsi que sont les plus utilisées comme source mondiales d’épices et d’extrait à fort pouvoir antimicrobien, antifongique, anti-inflammatoire et antioxydant, cette famille est caractérisée par une production important des huiles essentielles (BENAYACHE, 2013). Une grande partie de ces plantes sont aromatiques riches en l’huile essentielle d’où leur intérêt économique et médicinal (METALI et KERRAS 2016), et aussi sont des sources riches en terpénoïdes, flavonoïdes, iridoïdes glycosylés et composés phénoliques (NAGHIBI et al.,2005). Les Lamiacées sont Anciennement Labiées, car la forme des fleurs évoque, les lèvres d’une bouche, parmi les Caractéristiques qui permet de reconnaître cette famille, c’est que La fleur des Lamiacées présente des pétales soudés en forme de tube terminé par deux lèvres : deux pétales, forment la lèvre supérieure appelée casque et les trois autres forment la lèvre inférieure : le labelle (TURCATI, 2014). Les plantes de cette famille se remarquent par leur odeur pénétrante d’où le nom des Plantes aromatiques qui leur est attribué (NOUIOUA, 2012). I.3. Le genre Thymus : Au sein de la famille des lamiacées, avec environ 220 genres, le genre thymus est l'un des huit genres les plus importants en ce qui concerne le nombre d'espèces incluses, bien que ce nombre varie selon le point de vue taxonomique (STAHL-BISKUP et SAEZ, 2002). Le genre thymus regroupe environ 110 espèces différentes, concentrent dans le bassin méditerranéen (JALAS, 1971). Le nom de thym c’est une signification de « odeur », qui est Dérivée de mot « thymos » en Grec, et à ce titre elle est très utilisé en particulier comme une plante aromatique dans la cuisine méditerranéenne en tant que condiment (RICHARD et al., 1985). Le thym a toujours accompagné la vie quotidienne de l’homme à des fins médicales, cosmétiques et culinaires. Connu par les Hippocrate et Diosorides il était parmi les première plantes médicinales dans la région méditerranéenne (CHIKHOUNE, 2007). Selon QUEZEL et SANTA 1963, le genre de thymus est un genre de détermination toujours délicate, en raison de l'extrême variabilité des espèces et des hybridations interspécifiques. Les espèces algériennes à feuilles linéaires constituent en particulier un complexe qu'il est souvent illusoire de chercher à déterminer d'une façon précise. Seule une révision générale des espèces nord-africaines permettra peut-être de résoudre ces questions. Les caractères du calice permettent en principe de distinguer les espèces

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Chapitre I : Analyse Bibliographique du groupe hirtus de celles du groupe ciliatus, ce dernier restant particulièrement inextricable. I.3.1. Origine de l'étiquette : Le nom Thymus dérive du mot latin « thymos » qui signifie « parfumer » à cause de l’odeur agréable que la plante dégage (PARIENTE, 2001), ou bien du mot grec « Thumus» qui signifie «courage». I.3.2. Distribution géographique : A) Dans le monde : Le genre Thymus est l’un des 250 genres les plus diversifiés de la famille des labiées (NAGHIBI et al., 2005). Il existe près de 350 espèces de thym réparties entre l’Europe, l’Asie de l’ouest et la méditerranée (METALI et KERRAS, 2016). C’est une plante très répandue dans le nord-ouest africain (Maroc, Tunisie, Algérie et Libye). Elle pousse également sur les montagnes d’Ethiopie et d’Arabie du sud-ouest en passant par la péninsule du Sinaï en Egypte, l’Espagne. Passant par les régions arides de l’Asie occidentale jusqu’à l’Himalaya, il peut même atteindre les limites des régions tropicale et du japon. Il pousse en Sibérie et en Europe Nordique, ainsi qu’en Islande et sur la côte Groenlandaise (carte 01) Selon une étude menée par NICKAVAR et al, (2005), environ 110 espèces différentes du genre Thymus se concentrent dans le bassin méditerranéen. C’est pour cela que l’on peut considérer la région méditerranéenne comme étant le centre de ce genre. Plus de 27 espèces du genre thymus poussent entre l’Algérie et le Maroc (CHIKHOUNE, 2007).

Carte 01 : la distribution géographique de thym dans le monde (Le cercle noir représente la zone de distribution du genre Thymus dans le monde) (STAHL-BISKUP et SAEZ, 2002). B) En Algérie : Le genre thymus inclut presque 300 espèces dans le monde parmi lesquelles une variabilité important localisées en Algérie (CHIKHOUNE, 2007).

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Chapitre I : Analyse Bibliographique

L’Algérie est connue par sa richesse en plantes médicinales au regard de sa superficie et de sa diversité bioclimatique. Le Thymus regroupe 12 espèces qui sont : Thymus fontanesii, Thymus commutatus (Ball.), Thymus dreatensis, Thymus numidicus, Thymus guyonii, Thymus lanceolatus, Thymus pallidus, Thymus glandulosus, Thymus hirtus, Thymus algeriensis, Thymus ciliatus, et Thymus capitatus(L). Sa répartition géographique est représentée dans le tableau n°1. Tableau 1:les principales espèces de Thymus en Algérie : Espèces auteur Localisation En arabe Biogéographie (L.) Thymus Rare dans les monts (Hoffman MED capitatus de Tlemcen zaitra et Link) Commun dans le Tell END. ALG. Thymus Boiss et Endémique Algérie- / TUN fontanesii Reuter Tunisie END. Sud Thymus Battandier RR : AS3 Oranie commutatus /

Rare dans le sous- Thymus secteur des hauts Battandier END dreatensis plateaux algérois et / constantinois Assez rare dans: Le sous-secteur de

l’atlas tellien La

grande et la petite END Thymus Poiret Kabylie De Skikda à Tizaatarte numidicus la frontière tunisienne Tell constantinoi Rare dans : le sous-secteur des hauts plateaux END Thymus guyonii Noé algérois, oranais, / constantinois et sud saharaGolea Rare dans: le secteur de l’atlas tellien (Terni de

Médéa Benchicao) et

Thymus dans le sous-secteur END

lanceolatus des hauts plateaux Desfontaine Zaâteur algérois, oranais (Tiaret) et constantinois

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Chapitre I : Analyse Bibliographique

(Aumale).

RR: AS3: DjMzi et Thymus pallidus End. S. Mar. Cosson Aïssa Tizerdite

Commun sauf sur le Thymus hirtus Willd Djertil END littoral Hamrya Très rare dans les

sous-secteurs des Thymus hauts plateaux: Hl Ibéro-Mar. glandulosus Lag. / entre Bedeau et

Crampel CC: dans toutes les Thymus Boiss. et régions Djertil, END algeriensis Reuter montagneuses. Zaitra Nord-est d'Algérie

Thymus ciliatus Desfontaine (tawra), Nord-ouest END Zaatar algérien (Tlemcen). Thymus CC: dans toute ciliatussubsp. eu- Maire l'Algérie. ciliatus Endémique dans Thymus (Boiss. et le nord du Djertil, ciliatussubsp. Reut.) C: dans le Tell secteur zaitra coloratus Batt. Algérois. Thymus (Boiss. et AR: Oranie 1-2-3, ciliatussubsp. Reut.) Hl-2, munbyanus Batt. D’après le tableau et les flores algérienne de : QUEZEL et SANTA (1963), DESFONTAINES (1798-1799) ; BATTANDIERET TRABUT (1888-1890) ; BATTANDIER et TRABUT (1902)… Les deux taxons étudiés de Thymus sont représentées dans la carte suivante :  T. capitatus: C’est une plante très rare en l’Algérie qu'on peut rencontrer sur les rocailles, elle est représentée que dans les Monts de Tlemcen.  T. coloratus : C’est une plante Commune dans les pelouses et les broussailles du Tell Algérien.

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Chapitre I : Analyse Bibliographique

Carte 02 : la répartition géographique de deux thyms dans l’Algérie. I.3.3.Classification : La classification de thym est présentée dans le tableau n°2. Tableau 2 : Classification du thym : Règne Plantae (végétal) Embranchement Spermaphytes (phanérogames) Sous embranchement Angiospermes Classe Sous classe Gamopétales (Astérisées) Ordre Famille Lamiacées Genre Thymus I.3.4. Description morphologique de thym : Le thym, communément appelé "zaater" en Algérie ou Thymus en latin, appartient à la famille des Lamiacées, c’est une plante médicinale la plus utilisée en médecine traditionnelle algérienne (KABOUCHE, 2005). Le thym est une plante basse sous-ligneuse, peut atteindre 40cm de hauteur, caractérisée par des feuilles verte foncé de petite long qu’est de 4–10 mm, et de forme elliptique à oblongue et à tige courte (figure 01et 02), qui sont recouvertes de poils et de glandes (appelés trichomes), ces dernier contiennent l’huile essentielle majoritairement composée de mono- terpènes. Les calices et les jeunes tiges sont aussi couverts de ces structures qui libèrent l’essence par simple contact, bien qu’en plus faible densité sur les tiges (KABOUCHE, 2005). Le thym à une durée de vie allant de 4 à 7 ans (LAVERGNE, 2012).

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Chapitre I : Analyse Bibliographique

Figure 01 : les feuilles des différents thyms (www.promenadeaujardin.bio; nordicherbshop.com).

Figure 02 : les déférentes formes morphologie des feuilles de divers thym (STAHL-BISKUP ET SAEZ, 2002). La floraison a lieu de avril à septembre, Ses petites fleurs zygomorphes (figure 03), sont regroupées en glomérules et leur couleur varie du blanc au violet en passant par la rose (figure 04), et sont très appréciées des abeilles (KHOLKHAL, 2014).

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Chapitre I : Analyse Bibliographique

Figure 03: les différentes formes morphologiques des fleurs de différents thyms (STAHL- BISKUP et SAEZ, 2002).

Figure 04 : les fleurs de différents thyms (www.aujardin.info; www.promenadeaujardin.bio; www1.widgecolo.com). I.3.5. la forme florale : Formule florale: 5S+ 5P +4E+ 2C 5 Sépales + 5 Pétales + 4 Etamines + 4 Carpelles Diagramme florale :

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Chapitre I : Analyse Bibliographique

Figure 05: Le diagramme floral de Lamiacées et le genre Thymus. I.3.6. La culture : a) Type de sol : Sol sec, pauvre et caillouteux, sur les sols calcaires, siliceux et arides, et Il s’adapte aux sols frais, mais pas trop humides (GARCIA, 2008). b) Adaptation au climat : Méditerranéen, elle besoin de lieux ensoleillés au sol léger et drainant pour pouvoir déployer pleinement toutes ses vertus, aussi caractérisée par leur résistance au froid et à la sécheresse (GARCIA, 2008). c) Irrigation : Les besoins en eau est environ 350 mm/an (GARCIA, 2008). d) Topographie : Le thym pousse naturellement à une altitude moyenne comprise entre 500 et 1 500 m (GARCIA, 2008). I.3.7. Domain d’usage de thym : Connues depuis l’antiquité les plantes médicinales et aromatiques ou bien Les herbes ont été utilisées dans plusieurs domaines comme tous les végétaux y compris la médecine, la nutrition, la teinture, les cosmétiques, en parfumerie, et pour l’aromatisation culinaire, ainsi que dans d’autres domaines d’industrie (HADDOUCHE, 2011). a) En Usage traditionnel : Depuis la nuit des temps, l’homme s’est employé à exploiter la nature pour ses besoins médicaux et alimentaires, et au cours du développement des anciennes civilisations, l’exploitation des plantes à usage médicinale s’est développée grâce à leur savoir et à leurs expérimentations effectuées dans ce domaine, il est utilisé les plantes médicinales d’une façon plus ou moins correcte (RHATTA et al., 2016).

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Chapitre I : Analyse Bibliographique environ 65-80% de la population mondiale a recours à la médicine traditionnelle pour satisfaire ses besoins en soins de santé primaire, en raison de la pauvreté et du manque d'accès à la médecine moderne (MA et al., 1997). La médecine ancienne comportait plusieurs divisions qui n'avaient entre elle que des rapports apparents (MAVERICK, 2011). Usage thérapeutique des plantes médicinales est très présent dans certains pays du monde et surtout les pays en voie de développement, en l’absence d’un système médical moderne (BENKHNIGUE et al., 2011). L'utilisation du thym dans la vie humaine date depuis très longtemps grâce à ses diverses propriétés importantes (HADDOUCHE, 2011). Il est utilisée dans la cuisine algérienne pour faire les différents plats, car leurs huile essentiel contenir le thymol, et il est bien connu que le thym est une plante condimentaire très appréciée, et aussi pour aromatiser les fromages et les boissons alcoolisées, recommandée contre tous les types de faiblesse, et indiquée pour les crampes d'estomac, les inflammations pulmonaires et les palpitations, ainsi que les affections de la bouche (DJERROUMI et NACEF, 2004 ; MAYER, 2012 ; DAIDJ, 2007). Il est considéré aussi comme l'un des remèdes populaires les plus utiles et efficaces, dans le traitement des affections respiratoires; rhume, grippes, et angine que par trempage ses feuilles sèches. Il contribue également dans le nettoyage et la cicatrisation des plaies, et aussi l'expulsion des gaz intestinaux, de mauvaise digestion, grâce à ses propriétés stomachique antiseptique des voies respiratoires et pectorale (HADDOUCHE, 2011 ; BABA AISSA, 1990). Le tableau 03 résume l’utilisation traditionnelle de thym : b) Usage médicinal et pharmaceutique : Il existe un certains maladies sont presque entièrement tributaires de médicaments d'origine végétale, comme le cas des maladies infectieuses provoquées par des agressions bactériennes ou fongiques, dans les thérapeutiques desquelles les antibiotiques occupent la première place, des maladies de l'appareil cardiovasculaire, où les hétérosides cardiotoniques et protecteurs des petits vaisseaux capillaires, sans oublier les maladies de l'appareil respiratoire (PELT,1981). De nos jours, le thym est un élément caractéristique de la flore méditerranéenne. Ses feuilles sont riches en HE dont les propriétés sont mises en profit en phytothérapie et en médecine, comme produit vétérinaire (antiparasite, antispasmodique, antiseptique et digestif), et il y’a des études ont confirmé leur activités antiseptique et spasmolytique. Il possède des vertus antiseptique utilisées pour soigner les infections pulmonaires, calmes les toux quinteuses, diminues les sécrétions nasales et soulages les problèmes intestinaux (FREDERICH, 2014 ; SAIDJ, 2007). Les médicaments à base de plantes sont considérés comme peu toxiques et doux par rapport aux médicaments pharmaceutiques (BENAYACHE, 2013). Plus de 90 espèces de Lamiacée sont inscrites dans la pharmacopée parmi lesquelles le thym (NOUIOUA, 2012). En pharmacie, le thymol et le carvacrol sont employés en collutoires, dans les dentifrices, les savons, les onguents, les lotions, les pastilles pour la gorge et les remèdes antigrippes. Plusieurs études ont montré que le thymol possède de nombreuses activités biologiques telles

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que l’activité antispasmodique, antimicrobienne, fongicide, insecticide, antioxydant, anti- cancérigène et anti-inflammatoire (DAOUDI, 2016). Les extraits de thym ont montré une large activité antibactérienne en inhibant la croissance des bactéries à Gram positif et Gram négatif (QARALLEH et al., 2009) c) Usage en cosmétique : Le thym est une herbe aromatique connue par leur odeur agréable, il entre dans la composition des produits cosmétiques. Son HE riche en thymol est couramment utilisé pour la confection de savons, des produits de beauté, des parfums, détergents et articles de toilette, produits d’hygiène, et d’autres produits, ainsi que les HE de thym lutterait contre la perte de cheveux (SAIDJ, 2007 ; ZRIRA, 2003 ; BENTAYEB, DJEMMAL, 2014). Il y a eu donc un réveil vers un intérêt progressif dans l'utilisation des plantes médicinales dans les pays (BENTAYEB et DJEMMAL, 2014).

II. Les espèces étudiées:

II.1. Thymus capitatus : Thymus capitatus (figure 06) est connu selon les noms Suivants :  En français: Thym.  En arabe: Zaateur, Zaatar, Zaitra.

Figure 06: Photographie de Thymus capitatus [ClichéBabali B. –Ain Elhout-1‎ octobre‎ 2014‎ ] II.1.1. Description botanique et Morphologie de l’espèce : C’est une espèce du bassin méditerranéen, elle est une plante spontanée appartenant à la famille des Labiées (lamiacée), raide, dressée, à rameaux étalés, ligneux, clairs, jeunes blanc feutré. . Appareil végétatif :  Hauteur: C’est un sous-arbrisseau de 20 à 40 cm de hauteur.  Feuilles : petites linéaires ou linéaires-lancéolées, ciliolées (figure 08), à des longues pousses caduques si sécheresse, sessiles, presque triangulaires, linéaires, pointues, de 6-12 mm de long, et de 1-1,8 mm de large, ponctuées glandulaire, et à 20-22 nervures.

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Figure 07 : les feuilles caulinaires de Thymus capitatus [Cliché Djedir Gh.-Ain Elhout- 09 mai 2018].  Appareil reproducteur :  Inflorescence : Inflorescences en glomérules courts et très denses

Figure08: Inflorescence de Thymus capitatus [Cliché Babali B. –Ain Elhout-‎1 ‎octobre ‎2014].  Fleurs : Les fleurs sont roses et visibles de mai à octobre, composées par un Lèvre supérieures à 2 fentes et 4 étamines, elles sont fortement aromatiques à odeur très agréable et spécifique

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Figure 09: Fleur de Thymus capitatus [Cliché Babali B. –Ain Elhout-1‎ octobre‎ 2014]‎ .  calice : tubuleux à 2 lèvres, la supérieure à 3 dents, l'inférieure à 2, ciliées dentées. comprimé latéralement, fortement rétréci à son extrémité, en forme d'utricule, à dents serrées les unes contre les autres.

Figure 10 : Calice de Thymus capitatus [Cliché Djedir Gh.-Ain Elhout- 24 juin 2018]  Corolle :± exserte à 2 lèvres, à 2 et 3 lobes, de 8-10 mm, longuement saillante, plus de 2 fois plus longue que le calice. (QUEZEL et SANTA, 1963)  Etamine : Etamines 4 saillantes ± divergentes. (QUEZEL et SANTA, 1963)  Fruits : Tetrakénes  Carpelles : Carpelles lisses. II.1.2. Habitat : Les populations de T. capitatus sont situées dans différentes zones bioclimatiques (s'étendant du subhumide au aride supérieur), sur des sols sablonneux et souvent rocheux, sous une pluviométrie variant de 300 à 1000 mm / an, et à des altitudes allant de 150 à 500 m (BEN EL HADJ ALI et al., 2012).

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II.1.3. Utilisations :  Un grand nombre d'études ont été réalisées concernant l'activité antimicrobienne de T. capitatus, et des nombreux rapports ont montré qu’elles possède des propriétés biologiques: activité antimicrobienne, activité antifongique et activité antioxydant, En général, la capacité de cette espèce à inhiber la croissance des bactéries pathogènes a fait l'objet de nombreuses études (QARALLEH et al., 2009).  Thymus capitatus peut être utilisé par l'industrie alimentaire en général, et par l'industrie de la viande en particulier, en tant qu'additif naturel ou "vert" pour remplacer ou réduire l'utilisation de produits chimiques, car ils présentent des propriétés antioxydants et antibactériennes significatives (BALLESTER- COSTA, 2017).  Il utilisée dans les industries de parfumerie, de cosmétologie, alimentaire et pharmaceutique. (MUSTAPHA et al., 2008).  Cette espèce est utilisée aussi en médecine traditionnelle contre de nombreuses maladies (MUSTAPHA et al., 2008).  les feuilles de cette espèce sont utilisées en infusion contre la toux, en décoction pour guérir les maux de tête, hypertension et gastrites, en usage externe comme cicatrisants et antiseptiques (BEREKSI REGUIG, 2016).  Les feuilles de Thymus capitatus sont riches en huile essentielle (HE) dont les propriétés mises à profit en phytothérapie. Elle est très antiseptique et utilisée à ce titre pour soigner les infections pulmonaires. Son action antiseptique s’exerce également sur le système digestif et notamment en cas de diarrhée et il est aussi vermifuge (AKROUT, 2004).  Les huiles essentielles de thym sont largement utilisées comme agents antiseptiques dans plusieurs domaines pharmaceutiques et comme aromatisants pour de nombreux types de produits alimentaires (BEREKSI REGUIG, 2016).

II.2. Thymus coloratus :

Ce Thym (figure 11) est connu sous Les noms suivants :  Nom vernaculaire: Thym  Nom arabe : Zaitra, djertil.

Figure 11: Thymus coloratus [Cliché Djedir Gh.-Béni Saf - 09

mars 2018]

Il existe plusieurs espèces qui se développent sauvage en Algérie, parmi lesquelles Thymus coloratus, ce dernier, est une plante aromatique, endémique d'Afrique du Nord qui se trouve à

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l’état spontané, c’est une sous espèce de Thymus ciliatus, connu sous le nom de thym en français. Cette sous espèce est généralement lié à la présence du Chêne vert. Il est cependant absente dans les groupements à Chêne vert sur sol calcaire (QUEZEL, 1991). II.2.1. Description botanique et morphologie de l’espèce : Thymus coloratus c’est une plante aromatique se trouve à l’état spontané sous forme d’un sous-arbrisseau de petite taille, mais pouvant former des touffes bien étalées sur le sol. . Appareil végétatif :  Hauteur: elle est très ramifié à la base et très feuillu présentant un polymorphisme remarquable. Cette plante peut atteindre 40 centimètres de hauteur. La tige généralement tétrangulaire est très ramifiée et ligneuse en sa partie inférieure,  Feuilles : Elle est constituée de petites feuilles florales plus ou moins tachées de pourpre au moins à la base (figure 13), en général fortement dilatées à leur portion inférieure. Ces dernières sont peu dilatées et opposées, sans stipules, courtement pétiolées, oblongues, glabres, mais généralement ciliées à la base et un peu enroulées sur les bords colorées. Les feuilles sont sessiles, elliptiques, lancéolées et très densément velues (figure 12). Les nervures sont à peine visibles et le bord du limbe est fortement enroulé.

Figure 12: les feuilles caulinaires de Thymus coloratus [Cliché Djedir Gh.-Béni Saf - 09 mars 2018].

Feuilles florales différentes des feuilles caulinaires en général fortement dilatées à leur portion inférieure ; les florales ± tachées de pourpre au moins à la base.

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Chapitre I : Analyse Bibliographique

Figure 13: les feuilles florales de Thymus coloratus [ClichéBabali B. –Ain Fetouh. 30 ‎avril ‎2018]  Appareil reproducteurs :  Inflorescence : Epis florifères larges de 16-20 mm.

Figure14: Inflorescence de Thymus coloratus [Cliché Babali B. –Ain Fetouh. 30 ‎avril ‎2018]  Fleurs : Fleurs plus grandes mais ne dépasse pas 7 à 8mm et sont en général plus pales (figure 15).

Figure 15: les fleurs de Thymus coloratus [Cliché Djedir Gh.-Béni Saf - 09 mars 2018].

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Chapitre I : Analyse Bibliographique

 calice : tubuleux à 2 lèvres, la supérieure à 3 dents, l'inférieure à 2, ciliées dentées.

Figure 16: Calice de Thymus coloratus [Photo Babali B. Cliché originales- Ain Fetouh. 30 ‎avril ‎2018]  Corolle : corolle plus longuement exserte (QUEZEL et SANTA,1963)

Figure 17: La corolle de Thymus coloratus[ClichéBabali B. - Ain Fetouh. 30 ‎avril ‎2018]  Etamine : Etamines 4 saillantes ± divergentes. (QUEZEL et SANTA, 1963)  Fruits: Tetrakénes  Carpelles : Carpelles lisses. II.2.2. Habitat: Comme il est connu le thym est une plante de terrain sec (LAVERGNE, 2012), avec une diversité importante. Pour le Thymus ciliatus subsp. Coloratus est localisé au niveau du bassin méditerranéen et dans le Nord de l'Algérie. Les écologistes ont localisé sa présence au niveau de la wilaya de Tlemcen. Thymus ciliatus subsp. coloratus : rencontré sur sol dégradé, avec peu de terre fine et où le substrat est calcaire (BOUAZZA et al., 2001).

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Chapitre I : Analyse Bibliographique

Chapitre II : MILIEU PHYSIQUE

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Chapitre II : Milieu Physique

I. Le milieu physique : I.1. Situation géographique: La région de Tlemcen est située dans le nord-ouest algérien, S’étendant sur 73 Kms, et s’étale sur une superficie de 9017.69 km², est située entre 34°25’ et 35°25’ de latitude Nord et 0°55’ et 2°30’ de longitude Ouest. Elle est limitée par La mer méditerranée au Nord, La Wilaya de Ain Timouchent au Nord-Est, La Wilaya de Sidi Bel Abbes à l’Est, Le Maroc à l’Ouest, et la Wilaya de Nâama au Sud, comme il est indiqué dans la carte suivante.

Carte 03: situation géographique de Tlemcen.

I.2. Données géologiques : Tlemcen : cette région présente une grande diversité de formes de terrain liées à la nature des roches. Les formations géologiques les plus importantes sont divisées en trois secteurs qui sont les suivants : I.2.1. Le littoral : C’est une zone homogène d’une superficie de 211000 ha, occupe la limite Nord qui renferment toit la partie littorale de la région de Marsa Ben Mhidi jusqu’à L’emboucher de la Tafna (Rachgoun) à l’Est. Il est constitué du massif montagneux des Traras et de côtes sableuses et rocheuses et du massif montagneux des Traras, il existe en générale surtout des collines marneuses très sensibles à l’érosion.

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Chapitre II : Milieu Physique

Dans le cadre de notre étude, nous avons pris en considération Béni Saf. I.2.2. Les plaines telliennes : Caractérisées par une superficie de 32100ha, situé entre le littoral et les monts de Tlemcen, exactement localisées entre les Monts des Traras au Nord et les Monts de Tlemcen au Sud, et s’étendent de l’est à l’ouest de la wilaya par la formation d’un couloir allongé de direction Ouest Est. Dans le cadre de notre étude, nous avons pris en considération Tlemcen. I.2.3. Les Monts de Tlemcen : Représente une vaste étendue tabulaire de 24800 ha situé entre l’Atlas tellien représenté par les monts de Tlemcen au Nord et l’Atlas saharien au Sud. Ces hauts plateaux correspondent à la steppe. Cette zone présente des reliefs très contrastés, avec une hypsométrie de plus de 20° en moyenne. Dans le cadre de notre étude, nous avons pris en considération Zarifet. I.2.4. Les hautes plaines steppiques : C’est une zone tubulaire d’une altitude moyenne de 1100m, les sols sont partout un peu profonds avec un encroutement calcaire. Cette zone de la région de Tlemcen constitue une unité géomorphologique caractéristique de l’Atlastique. Le terrain quaternaire constitué d’une vaste qu’étendu tabulaire et représenté par deux formations qui sont : alluvions quaternaires anciennes et quaternaire récent. I.3. Géomorphologie : La végétation est le reflet de plusieurs facteurs, à savoir le climat local, la topographie et surtout la nature du sol. De par situation géographique, la wilaya de Tlemcen présente une grande variété floristique et paysagère, Leur végétation est influencée par la Méditerranée au Nord d’une part et le Sahara (désert) au Sud d’autre part, subdivisé en zones suivantes :  Le littoral : En général, il occupe toute la limite Nord, il est constitué de côtes sableuses et rocheuses et du massif montagneux des Traras où l’on rencontre surtout des collines marneuses très sensibles à l’érosion. La nature du climat explique la prédominance de la strate arborescente de certaines essences forestières telles que Thuya, le pin d’Alep et le genévrier rouge. Leurs peuplements sont généralement plus denses à l’Est qu’à l’Ouest.  Les Monts de Tlemcen : Les Monts de Tlemcen sont formés de reliefs accidentés, la variété géographique, géologique et climatique qu’offrent les montagnes de Tlemcen, résulte une végétation diversifiée de structures physionomiques et de composition dans les strates arbustives et buissonnants. ces Monts sont caractérisés par une érosion plus ou moins intense à l’exception de quelques îlots (Béni-Snous). Les Monts de Tlemcen ont des pentes de plus de 20%. Les principales espèces formant le couvert forestier se résument à travers les arbres du Thuya de Berbère, de pin d’Alep, chêne vert, chêne Kermès, chaîne liège.  Le bassin de Tlemcen: Il s’étend de l’Ouest à l’Est une succession de plaines et de plateaux drainés par des cours d’eaux importants prenant naissance pour la plupart dans les Monts de Tlemcen. A l’Ouest, la plaine de Maghnia est bordée au Nord par Oued Mouilah. A l’Est de

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Chapitre II : Milieu Physique

cette plaine figure une série de plateaux s’étageant entre 400 et 800 m d’altitude bordée au Nord-Ouest par la vallée de Tafna et au Nord par la vallée d’Isser. I.4. Hydrologie : L’hydrologie de la surface dépend fondamentalement du bilan hydrique autrement dit, des apports pluviométriques irréguliers. Il existe deux caractères principales de la courte d’eau dans l’Afrique du nord qui sont la spasmodique et l’intermittent, de ce fait appelées oueds qui écoule grâce aux pluies orageuses. Les cours d’eau dans la région de Tlemcen ont un régime caractérisé par l’irrégularité de l’écoulement et par des manifestations hydrologiques brutales. Le déficit hydrique d’été détermine un régime d’écoulement temporaire pour un grand nombre de petits cours d’eau. (KAZI TANI, C. 1995). I.5. Aperçu pédologique : La notion de sol est un concept scientifique dépend l’élément principale de l’environnement et règle la répartition de la végétation, défini comme étant la couche superficielle qui recouvre la roche-mère et résulte de son altération sous l’effet des agents atmosphériques et biologiques, il développe en fonction de la roche mère, la topographie et les caractéristiques du climat. Le sol permet de prendre conscience de certaines propriétés du milieu. Le rôle de la pédologie dans une étude, nous permet de différencier les unités pédologiques homogènes et d’établir les aptitudes des sols aux cultures. I.5.1. Le littoral : La situation géographique et le climat sont des facteurs qui contrôlent la nature du sol. La diversité des sols dans cette zone est classé selon la vulnérabilité de climat d’une part est la géologie de d’autre part comme suit :  Sols décalcifiés  Sols insaturés  Sols calcaires humifères : les sols en équilibre et les sols calciques. I.5.2. Les Monts de Tlemcen : Se sont formés de deux grands types sont :  Les sols fersialitiques (rouges méditerranéens).  Les sols typiquement lessivés et podzoliques. La perméabilité de la roche mère permet de les caractérisés par une élaboration progressive d’humus acide. II. Méthodologie : II.1. Méthode : Les travaux de terrain, nous ont permet prendre des mesures morpho-métriques des 2 espèces et de réaliser des cartes de répartitions. Dans ce dernier nous allons représenter pour chaque taxon les informations suivantes : - Représentation de l’espèce sur la carte : 1er cas : si le taxon est présent dans plusieurs endroits (plus de 5 stations ou observations) dans l’aire biogéographique en question (O1, O2 et O3) elle est représentée par une couleur uniforme

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2emme cas : si le taxon est moyennement abondant (3 et 5 observations) dans l’aire biogéographiques en question, il est représenté par des hachures et des points localisés (points d’observations) 3emme cas: le taxon est très localisé (1 à 2 observations), il serait représenté par une étoile. II.2. Choix des stations : Le choix des stations est une étape importante qui doit être guidé par les objectifs de l’étude; dans notre travail le choix des stations été au hasard et on a basé sur l’abondance des espèces (Thymus coloratus et T. capitatus) dans la région. Dans notre étude, on a visité 3 stations répartis dans l’ensemble de notre région de Tlemcen sont représentés comme suivante :  Station (1): Béni-Saf : La commune de Béni Saf appartient au littoral ouest de la Wilaya de Ain Temouchent, elle couvre une superficie de 61,62 Km² soit 6 162 Ha, Elle est partagée entre la frontière avec la commune de Sidi Safi à l’Est et la commune d’Emir Abdel Kader au Sud et l’Oued Tafna à l’Ouest et la mer Méditerranéenne au Nord, elle est caractérisée par deux types de reliefs : La zone de Beni-Saf est dominée par les espèces suivantes : . Cistus monspeliensis . Lavandula dentata . Cistus villosus . Quercus coccifera . Calycotome intermedia . Olea europea . Erica multiflora . Thymus ciliatus . Ulex parviflorus . Pistacia lentiscus

Figure 18: vu générale de station de Béni Saf [photo BABALI] Station 02 : Foret de Zarifet La forêt domaniale de Zariffet est limitée au nord par le territoire de Mansourah et Béni- Mester, à l’Est par la commune de Mansourah, à l’Ouest par la forêt domaniale de Hafir et au Sud par la commune de Terny. Parmi les peuplements de Zarifet sont les suivants :

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. Phillyrea angustifolia . Colycotome intermedia . Olea europea . Arbutus unedo . Erica arborea . Lavandula stoechas . Chamærops humilis . Ampelodesma mauritanicum . Quercus suber . Asparagus acutifolius . Cistus villosus . Thymus ciliatus

Figure 19: vu générale de station de Zarifet [photo de BABALI].

Station 03: Ain El Hout. Ain El Hout est un petit village situé 8 km au nord de la ville de Tlemcen (au nord du chef- lieu de wilaya), à l’ouest de la commune de Chetouane. La station est un matorral ouvert à base de : . Olea europea. . Chamaerops humilis. . Calycotome intermedia. . Asparagus stipularis. . Asparagus acutfoIius. . Thymus capitatus.

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Chapitre III : Etude Bioclimatique

Figure 20: vu générale de station d’Ain El Hout [photo BABALI].

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I. Introduction : Le climat est un des facteurs de notre environnement que l’homme ne pouvait ignorer, car il n’a pas les moyens physiologiques suffisants pour s’adapter (BEENLATRECHE, 2006). Le climat d’un endroit peut être défini comme un composite du temps dominant à long terme qui se produit à cet emplacement (BILEM, 2012). Selon JOUZEL ET MICHELOT (2016), le terme de climat actuellement désigne habituellement l’état physique de l’atmosphère à longue échéance, notamment sa température, avec un intérêt spécial pour l’eau qu’elle contient, sous forme de vapeur (hygrométrie), de liquide plus ou moins dispersé (nuages, brouillards, précipitations) ou de solide (grêle, neige) et une focalisation sur la partie basse de l’atmosphère, la troposphère qu’il est vrai, comprend la plus grande partie de la masse atmosphérique, et dans laquelle nous nous mouvons habituellement. Le climat joue un rôle important dans la détermination de la répartition des végétations (ALLAM, 2014). Elle influe directement la vie et le développement des espèces animales (DAMARDJI, 2008). La Climatologie est la science récente qui s’est fortement développée au cours des vingt dernières années, et qui étudie le climat, son histoire, mais aussi son futur probable. Elle s’intéresse à l’analyse quantitative à plus long terme de la moyenne des paramètres requise pour caractériser les états de l’atmosphère, principalement la température de l’air, la lame d’eau précipitée, la durée d’insolation, la direction et la vitesse du vent. Le climat représente donc le «temps moyen » en un lieu donné, Elle nécessite une approche interdisciplinaire, qui rassemble des physiciens, mathématiciens, chimistes, informaticiens, géologues…etc (ALLAM, 2014 ; BEENLATRECHE, 2006). D’autre manière et selon CAMBERLIN P. (2012), La climatologie c’est l’ensemble des états de l’atmosphère sur un long période de temps, traduit une réalité statistique. L’Algérie est un vaste pays elle est comprise entre 18°et 38° de latitude nord, et entre 9° de longitude ouest et 12° de longitude, Cette vaste étendue territoriale correspond à une diversité de zones climatiques qui peuvent se classer en trois catégories :  Le tell : climat tempéré humide de type méditerranéen.  les hautes plaines : climat de type continental.  Le Sahara : climat aride et sec (BEENLATRECHE, 2006). Le climat méditerranéen transition entre climat aride des régions du nord de l’Afrique et le climat tempéré des régions d’Europe, se distingue essentiellement par des étés chauds et secs et une zone saharienne à hiver très froid et une forte irrégularité des pluies (TAIBI, 2011 ; ALLAM, 2014). Ce type de climat caractérisée par un semestre hivernal pluvieux et froid, d’octobre à mars, et par une saison de sèche et chaude, de six mois environ, la pluviosité est concentrée durant les saisons froides et relativement froides, l’été, saison plus chaude, étant sec. La température annuelle moyenne est de 25 °C, la pluviosité annuelle moyenne est entre 600 et 1000 mm (pays de nord), et 400mm (certains pays de sud), avec des vents périodiques (TAIBI, 2011). Dans notre étude, la région de Tlemcen (région d’étude) appartient au climat méditerranéen, qui est caractérisé par un été sec (une sécheresse estivale marquée), et une concentration hivernale de précipitations (une période pluvieuse).

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Chapitre III : Etude Bioclimatique

Le climat de la région aujourd'hui est trop aride par rapport aux dernier 20 années, ajouté à la pression anthropozoogène qui est dans toute la région, avec une extension des matorrals vers le Nord et une thérophytisation vers le Sud, sans oublier le signe de désertisation (BABALI, 2010). Dans notre travail et notre étude nous voulons cerner et maitriser les données climatique si elles ont une influence ou pas sur les espèces qu'on nous intéresse (Thymus capitatus et T. colotatus) dans la région de Tlemcen. II. Méthodologie : II.1. Les choix des donnés et des stations météorologiques: Le choix des stations a été fait de manière à ce que l’on puisse couvrir toute la zone d’étude, et aussi due à la présence et la répartition des espèces à étudier. La variation géographique régionale, la distance par rapport à la mère et les positions topographiques sont aussi mis en évidence dans le choix des stations, ces stations sont celle de Beni-Saf, Zenata et Hafir. II.2. Choix de la période et de la durée : En Afrique du Nord et en particulier en Oranie, où les précipitations sont particulièrement irrégulières d’une année à l’autre, il fallait une durée d’observation minimale d’environ 20 ans pour avoir des résultats fiables, cela nous permettra de comparer les résultats de la nouvelle période (1980-2012 : Source O.N.M., 2013 avec l’ancienne période (1913-1938 : Source SELTZER, 1946) qui porte également sur 25 ans. III. Les facteurs climatiques : Les facteurs climatiques ont une influence sur le développement des taxons d’une part, la croissance et la répartition des végétations d’autre part. Il existe deux facteurs sont pris en considération ou bien sont les éléments principaux de climat qui sont : la précipitation et La température. III.1. La précipitation : Pour déterminer le climat on a besoin de la précipitation qui est un facteur principal ou primordial, représentée la quantité de précipitation par unité de temps et de surface, elle varie en fonction de la localité, et caractérisées surtout les régions humides par rapports aux autres. Aussi la pluviosité Contrôle la répartition des végétations d’un côté, et d’autre coté c’est un facteur d’érosion (ALLAM, 2014 ; BELARBI, 2010 ; HACKER, 2009). La pluviométrie est influencé par : L’altitude, la longitude, la latitude, L’éloignement de la mer, l’orientation des chaînes de montagne, et l’exposition des versants aux vents humides, et ça qui expliqué leurs variabilité d’une zone à l’autre (BABALI, 2010 ; ALLAM, 2014). L’origine des pluies en Algérie est plutôt orographique. Les précipitations les plus forts ce sont reçoivent par le nord, nord-ouest et leur sommet, et la diminution de précipitation Est ver la sud à cause d’épuisement des vents humides, la même chose que d’Est en Ouest. La faiblesse de précipitation en Oranie s’explique par rétention causée par les massifs montagneux de la Péninsule Ibérique (MERIOUA, 2014). La région de Tlemcen comme toutes les zones méditerranéennes caractérisées par une précipitation irrégulière, connu sous plusieurs formes telle que la pluie, la neige et la grêle.

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Chapitre III : Etude Bioclimatique

Tableau 03 : Précipitations moyennes mensuelles et annuelles des stations d’étude (ancienne période 1913-1938) et (nouvelle période) :

Précipitations période annuelles Stations J F M A M J JL A S O N D moyennes (mm)

Beni-Saf 49.00 40.00 37.00 30.00 24.00 9.00 1.00 2.00 15.00 39.00 57.00 68.00 371.00 1913-1938 49.22 57.43 41.20 35.38 24.74 7.25 2.63 3.23 15.26 28.91 59.88 44.36 369.49 1980‐2008 Zenata 65.00 62.00 49.00 44.00 38.00 11.00 1.00 4.00 23.00 42.00 68.00 67.00 474.00 1913-1938 55.3 34.55 37.15 40.5 20.4 11.42 1.17 4.42 34.2 37.7 68.97 27.7 373.5 1980-2012 Hafir 108.0 109.0 106.0 67.00 63.00 20.00 6.00 4.00 28.00 49.00 45.00 102.0 707.00 1913-1938 66.96 76.00 62.07 53.45 40.14 8.65 7.21 9.52 19.52 25.94 53.84 60.68 483.98 1975‐1996 III.1.1. Représentation graphique : Le tableau 03 est représenté sous forme des histogrammes (chaque station individuelle) durant les deux périodes (figure 21). 80 70 60 50 40 30 A-P

PRECIPITATION 20 N-P 10 0 j F M A MY JN JL AT S O N D MOIS

a)station de Béni-Saf.

80 70 60 50 40 30 A-P

PRECIPITATION 20 N-P 10 0 j F M A MY JN JL AT S O N D MOIS

b) station de Zenata.

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Chapitre III : Etude Bioclimatique

120 100 80 60 A-P 40

PRECIPITATION N-P 20 0 j F M A MY JN JL AT S O N D MOIS

c)station de Hafir.

Figure 21 : Représentation graphique de Précipitations moyennes mensuelles durant l’ancienne période (1913-1938) et (Neuville période) des stations d’étude (a, b et c). L’analyse de tableau 03 et de figure 21 montre une irrégularité et une variabilité de précipitation au cours de l’année et entre les deux périodes au niveau des trois stations, mais le point commun entre eux c’est que sont concentrées généralement en saisons froides. On remarque que l'abondance de précipitation est durant l’ancien période, Où elle oscille entre 371mmau niveau de Béni Saf, 474mm à Zenata et jusqu’à 707mm à Hafir. Par contre pour la nouvel période il y’a une diminution remarquable de précipitation, Où elle a glissé jusqu'à369.49mm à Béni Saf, 373.5mm à Zenata, et une chute au niveau de Hafir estimé de 483.98mm. La zone la plus arrosée c’est Hafir dans les deux périodes, et les mois les moins arrosées sont de juin à Aout (saison d’Eté). III.2. Régime saisonnier : La notion du régime saisonnier est calculé à partir de la somme des précipitations par saison et faire un classement par ordre de pluviosité décroissante, et chaque saison prend sa première lettre (H : hiver, P : printemps, E : été ou A : automne), (MERIOUA, 2014 ; DAMARDJI, 2008). L’examen du régime des précipitations annuelles, nous conduit à une comparaison chronologique de deux périodes: l’ancienne période, et la nouvelle période (ALLAM, 2014). Tableau 04 : régimes saisonniers des stations météorologiques durant les deux périodes : Hiver (mm) Printemps Eté (mm) Automne Type de Stations période (D-J-F) (mm) (M-A- (J-JL-AT) (mm) (S-O-N) régime MY) 1913-1938 157,00 91,00 12,00 111,00 Béni-Saf 1980-2008 151,01 101,32 13,11 104,05 HAPE

1913-1938 194,00 131,00 16,00 133,00 HAPE Zenata 1980-2012 117,55 98,05 17,01 140,87 AHPE 1913-1938 319,00 236,00 30,00 122,00 hafir 1975-1996 203,64 155,66 25,38 99,30 HPAE

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Chapitre III : Etude Bioclimatique

III.2.1. Représentations graphiques : Le tableau 04 est représenté sous forme des histogrammes (les trois stations durant les deux périodes (figure 22). 180 160 140 120 100 80 A-P 60 N-P Pécipitation(mm) 40 20 0 H P E A les saisons

a)Station de Béni-Saf. 250

200

150

100 A-P

N-P Pécipitation(mm) 50

0 H P E A les saisons

b) station de Zenata. 350 300 250 200 150 A-P 100 N-P Pécipitation(mm) 50 0 H P E A les saisons

c)station de Hafir. Figure 22 : représentation graphique de régime saisonniers des stations météorologiques durant les deux périodes (a, b et c). Le tableau 04 et la figure 22 montre qu’il y’a une variation saisonnière de précipitation dans l’ancien et la nouvel période :

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Chapitre III : Etude Bioclimatique

 Durant l’ancien il existe deux types de régime saisonnier sont HAPE pour Béni Saf et Zenata, et HPAE pour la zone de Hafir.  La nouvel période présentée trois type de régime saisonnier qui sont : HAPE pour Béni Saf, AHPE à Zenata et un type de HPAE au niveau de Hafir.  Le régime saisonnier n’a pas changé en comparent entre les deux périodes à l’exception de Zenata ou il est passé de régime de type HAPE au type AHPE, ce qu’expliquée par l’irrégularité et Changement dans la saison des précipitions. III.3. Températures : Second facteur distinctif du climat, et parmi les facteurs les plus importants après la précipitation (TAIBI, 2012 ; BOUKLI, 2012). La température C’est un facteur écologique abiotique fondamental, Ce facteur a été défini comme une qualité de l’atmosphère et non une grandeur physique mesurable (BENMEHDI, 2012). Elle agit directement sur les êtres vivants et sur leurs environnement, c’est à dire conditionnent le cycle de développement et la croissance des espèces ainsi que leur, reproduction, la survie et par conséquent la répartition géographique (BOUKLI, 2012 ; DAMARDJI, 2008 ; LAHRECHE, 2014). Ce facteur abiotique caractérisé comme une horloge biologique de la plante .elles nous indiquent les différentes phases de la vie de l’arbre (BOUGATAYA, 2011). Pour connaitre les variations de températures il faut utiliser les significations biologiques qui sont les variables suivantes :  Température moyenne mensuelle « T ».  Température maximale « M ».  Température minimale « m ». III.3.1. Les températures moyennes mensuelles : Les températures moyennes mensuelles des stations d’étude sont mentionnées dans le tableau suivant. Tableau 05 : Les températures moyennes mensuelles et annuelles durant l’ancienne et la nouvelle période : T°C. Station Pério- J F M A MY JN JL AT S O N D moy.a de nn Béni- 1913- 12.95 13.0 14.45 15.5 18.35 21.10 24.38 25.05 22.95 19.70 16.35 13.98 18.15 Saf 1938 1980- 12.81 13.43 14.92 16.43 18.97 22.28 24.79 25.74 22.92 20.26 16.76 13.99 18.61 2008 Zenat 1913- 9.9 10 10.5 13 15 21 24 26 21.5 17 13 10 15.90 a 1938 1980- 10.25 10.52 12.12 15.27 19.09 21.32 26.32 26.6 22.67 18.87 15.02 12.07 17.51 2012 1913- 5.80 5.30 8.30 10.60 14.20 18.40 23.80 24.20 19.80 15.00 9.50 6.40 13.44 Hafir 1938 1975- 8.28 8.79 10.66 12.69 16.08 20.19 24.95 24.44 23.00 16.83 11.72 9.68 15.61 1996

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Chapitre III : Etude Bioclimatique

III.3.1.1. Représentation graphique : 30

25

) ° 20 15 A-P 10 N-P Température (C Température 5 0 J F M A MY JN JL AT S O N D mois

a)Béni-Saf 30

) 25 ° 20 15 A-P 10 N-P Température (C Température 5 0 J F M A MY JN JL AT S O N D mois

b)Zénata 30

25

) ° 20 15 A-P 10

Température (C Température N-P 5 0 J F M A MY JN JL AT S O N D mois

c)Hafir Figure 23 : représentation graphique des températures moyennes mensuelles durant l’ancienne et la nouvelle période des trois stations (a, b, c). L’interprétation et l’analyse de tableau 05 et figure 24 nous permet de conclure qu’il y’a un changement ou une différenciation léger entre les deux périodes où on remarque une augmentation durant le nouvel période par rapport à l’ancien.

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Chapitre III : Etude Bioclimatique

III.3.2. Les températures moyennes des maxima du mois le plus chaud (M) : Les variables des températures moyennes des maxima du mois le plus chaud (M) des stations de notre étude sont montrées dans le tableau suivant : Tableau 06:Les températures moyennes des maxima du mois le plus chaud (M) des stations d’étude durant les deux périodes : stations M (°C) Mois A-P N-P A-P N-P Béni-Saf 29.3 31 juillet Aout Zenata 32 28.4 aout Juillet Hafir 33.10 32.35 aout Juillet III.3.2.1. Représentation graphique :

34

) ° 32

30 Beni-saf

28 Zenata Température çC Température 26 Hafir A-P N-P periodes

Figure 24: représentation graphique de températures moyennes des maxima du mois le plus chaud (M) des stations d’étude durant les deux périodes. L’analyse de tableau 06 et figure 24 nous permet de dire qu’il y’a un changement des M entre les deux périodes. On remarque que Hafir c’est la zone la plus tempérée pendant l’ancien et la nouvel période. Les autres stations ont un léger changement, Où Béni-Saf a vu une augmentation de température par rapport à l’ancien période, par contre Zenâta a vu une diminution durant la nouvel période en comparaison avec l’ancien. Juillet et Aout sont les mois les plus chauds pendant les deux périodes et dans toutes les stations d’étude. III.3.3. Les températures moyennes des minima du mois le plus froid (m) : Tableau 07 : Les températures moyennes des minima du mois le plus froid (m) des trois stations durant l’ancien et la nouvel période : stations m (°C) Mois A-P N-P A-P N-P Béni-Saf 9.1 9.89 janvier Janvier Zenata 6.7 8.7 Janvier Janvier Hafir 1.8 3.20 Février Janvier

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Chapitre III : Etude Bioclimatique

3.3.3.1. Représentation graphique :

12

10

) ° 8

6 Beni-saf

4 Zenata Température çC Température Hafir 2

0 A-P N-P periodes

Figure 25: représentation graphique des températures moyennes des minima du mois le plus froid (m) des trois stations durant l’ancien et la nouvel période. Le tableau 07 et la figure 25 montres qu’il ya une différenciation et un changement des m entres les deux périodes. Ce changement traduit par une augmentation des M dans la nouvel période par rapport à l’ancien période. Au niveau de Béni Saf l’augmentation est léger (9.1 →9.89), par contre il ya une augmentation important pour Zenâta (6.7→8.7), et Hafir (1.8→3.20). Janvier est le mois le plus froid pour les trois stations pendant les deux périodes, à l’exception de la station de Hafir qu’elle est marqué par le mois de février comme le mois le plus froid durant l’ancien période. IV. Autres facteurs climatiques : IV.1. Les vents: Le vent est un facteur mécanique essentiel, il modifie les valeurs atteindre par les autres éléments climatique, il intervient aussi dans la reproduction des végétaux par la répartition des graines et la formation des roches sédimentaires par l’érosion du sol, ainsi le transport des particules d'origine minérale ou organique. Ce facteur à une action très remarquable sur le milieu physique, et joue un rôle sur la destitution des espèces (ALLAM, 2014). Selon HACKER(2009), le vent est l'air en mouvement horizontal, et une condition de sécheresse important avec une forte évaporation. Le vent résulte de plusieurs phénomènes qui engendrent 3 types de forces à l’origine de mouvements d’air : les forces de pression responsables des grands déplacements d’air, la force de Coriolis qui donne les grandes directions du vent, et les forces de frottements responsables des caractéristiques locales du vent (KALLOS et al., 2007). La région de Tlemcen connaît tout au long de l’année du vent de direction et de vitesse variable. Les plus fréquents arrivent de l’ouest, mais ceux du sud-ouest et du nord-ouest sont surtout présent en automne et même en hiver, toutefois la brise venant de la mer débute en été (BOUGATAYA, 2011 ; DAMARDJI, 2008).

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Chapitre III : Etude Bioclimatique

Sur le littoral et la région de Traras les vents qui dominent en hiver sont ceux qui soufflent depuis le nord-ouest tandis que de mai à octobre les vents du nord-est sont prédominants. Dans la zone centrale notamment la Paine de Maghnia sauf pendant la saison estivale ou la prédominance des vents est certaine, ce sont des vents de l’ouest et du sud-ouest qui règnent le plus souvent. Les vents sont les plus redoutables pour la végétation (DAMARDJI, 2008). IV.2. La neige : La neige est une précipitation météorologique, elle se forme par la condensation de la vapeur d’eau dans les hautes couches de l’atmosphère, là où les températures sont négatives. Ce facteur écologique il faut le prendre également en considération, car en fondant, elle constitue un apport d’eau très appréciable non seulement pour la végétation mais aussi pour les barrages en alimentant les nappes phréatiques et en favorisant les écoulements de certains cours d’eau et oueds (DAMARDJI, 2008). Les précipitations solides ne constituent qu’une faible part des précipitations totales, et autres fois elles sont fréquentes, deviennent de plus en plus rares et restent variables selon les années. D’une manière générale, la région de Tlemcen s’enneige presque annuellement et la fréquence des chutes de neiges varie d’une année a une autre et selon l’altitude et l’exposition des montagnes, entre les mois de décembre et février. Son apparition est notée à partir de 800 m d’altitude où l’épaisseur de couverture neigeuse varie entre 15 et 30 cm. IV.3. Les gelées : La chute de la température au-dessous de zéro degré a pour conséquence la formation de cristaux de glace ou bien les gèles, ce facteur coursé des dégâts au tissus des végétaux qui sont manifestés par le brunissement, suivi du flétrissement puis du dessèchement des organes atteints. Il est connu que les conditions orographiques locales exercent une influence sur les gelées qui sont défini comme un phénomène ordinaire mais qui n’est pas moins préjudiciable, selon le moment où elles se produisent, elles peuvent avoir des conséquences plus ou moins importantes. Elles augmentent d’une part avec l’altitude et d’autre part du nord vers le sud. Les jours de gelée sont concentrés durant la période qui va depuis novembre jusqu’en avril, mais elles sont plus fréquentes durant le mois de janvier. Les gèles blanches sont plus fréquentes dans les hautes plaines avec 30 jours par an. IV.4. Hygrométrie : Hygrométrie ou humidité relative de l’air, C’est un paramètre climatique important pour le développement ou bien la disparition de certaines espèces animales ou végétales, exprimée en pourcentage, et elle est en fonction de la température (DAMARDJI, 2008 ; MERIOUA, 2014). Selon AMIARD, L’hygrométrie est un facteur fondamental dans la répartition des végétaux terrestres, et la migration des animaux dans le sol se fait souvent en fonction de son hygrométrie. Et selon HACKER(2009), l’humidité c’est la quantité de vapeur d’eau présente dans l’air, elle varie en fonction de l’altitude et de saison où durant toutes les saisons l’humidité moyenne est de 80-90%, à l’exception de saison sèche qu’elle est descend jusqu’à 50%.

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Chapitre III : Etude Bioclimatique

L’humidité atmosphérique décroît depuis le littoral jusqu’aux zones les plus continentales, ainsi elle est plus élevée pendant la saison des pluies (MERIOUA, 2014). V. SYNTHESE BIOCLIMATIQUE : Tous les éléments du climat agissent en même temps pour former un milieu à des données climatique plus significatives et plus pratiques(BARKAT, 2014 ; TAIBI, 2012). La synthèse climatique est une étape indispensable pour tout projet relatif à l’environnement (BENMAHDI, 2012 ; LAHRECHE, 2014). Elle met en évidence les différentes caractéristiques du climat qui permettent de délimiter les étages de végétation, ces derniers peuvent aussi être classés en fonction des précipitations ou de la température. L’estimation de ces paramètres permet d’aboutir à une interprétation efficace des indices d’ou l’intérêt de ces derniers dans la détermination du type de climat ainsi que pour la distribution de la végétation (BENMAHDI, 2012). Pour estimer rapidement l’influence des principaux éléments, divers systèmes sont proposés. Les plus utilisés en région méditerranéenne sont : Le diagramme ombrothermique de Bagnoles et Gaussen et le climagramme pluviométrique d’EMBERGER. Ces deux systèmes résument le bioclimat d’une station donnée par trois éléments fondamentaux du climat: précipitations (mm), températures maximales et minimales (C°) (BARKAT, 2014).  Les diagrammes ombrothermiques de BEGNOULS et GAUSSEN (1957) : Pour connaître l’interaction qui existe entre la température et les précipitations, et pour connaître l’aridité moyenne des différents mois, on utilise le diagramme ombrothermique. Ce diagramme est réalisé par BEGNOULS et GAUSSEN, est une combinaison de deux paramètres climatiques principaux (les courbes de pluies et de températures) (BABALI, 2014). Le principe de cette méthode consiste à porter sur un même graphe la température et la pluviométrie de sorte que l’échelle des températures soit le double des précipitations (1°C=2mm) (BENMAHDI, 2012). Ce diagramme permet de délimiter la durée de période sèche où : P : précipitations moyennes mensuelles.

P 2 T T : température moyenne mensuelle.

Le diagramme permet de déterminé la période de sécheresse, où la courbe des précipitations passe en dessous de la courbe de la température, et aussi permet de connaître également l’évolution des températures et des précipitations (BENMAHDI, 2012).

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Chapitre III : Etude Bioclimatique

Stations A-P N-P 80 40 80 40 70 35 P B 70 35 P 60 30 E T 60 30 50 25 T N P(mm) 50 25 40 20 I (mm) T(C°) 40 20 (C°) 30 15

30 15 20 10 S 20 10 10 5 A 10 5 0 0 F 0 0 J M MY JL S N

J M MY JL S N

80 40 80 40 P P 70 35 70 35 T 60 30 Z 60 30 T 50 25 E 50 25 P(mm T(C°) N ) 40 20 P(mm) 40 20 A T(C°) 30 15 30 15 T 20 10 20 10 A 10 5 10 5 0 0 0 0 J M MY JL S N

J M MY JL S N

120 40 P 80 40 P 35 T 100 T 70 35 30 H 80 60 30 25 A 50 25 P(mm) P(mm) F 60 20 40 20 T(C°) T(C°) I 15 30 15 40 R 10 20 10 20 5 10 5 0 0 0 0

J M MY JL S N J M MY JL S N

Figure 26 : diagramme ombrothermiques de Bagnouls et Gaussen durant l’ancien et la nouvel periode.

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Chapitre III : Etude Bioclimatique

L’analyse de figure 26 : La figure 26 represente les diagrammes ombrothermiques de bagnouls et Gaussen durant l’ancien et la nouvel periode des trois stations d’etude, on remarque que : a) Ancien periode : il y’a une difenciation entre les trois station de la periode seche, où chez Béni Saf la durée de période sèche est de six mois (de Avril à Octobre), au niveau des stations Zenâta et Hafir la durée de sécheresse estimée par cinq mois (de Mai à Octobre). b) Nouvel période : cette période a vue une augmentation important au niveau du période sèche, on observe au niveau de Beni-Saf et Zenâta la période sèche par mois où à Béni Saf elle estimée par sept mois au lieu de six mois (de Mars à Octobre), et au niveau de Zenâta elle est 6 mois au lieu de cinq mois (de Avril à Octobre), par contre dans le station de Hafir cette période reste toujours cinq mois et dans les même mois (de Mai à Octobre). Donc on peut résult que la periode séche a relié avec l’altitude et le climat ça qui va donne une variabilité entre les régions et les zones, où dans les Zones hautes ont une température moins élevées que les autre zones ça qui explique la courte de leur période sèche comme la zone de Hafir dans notre étude.  Le quotient pluviothermique d’EMBERGER (1952) : Le quotient pluviothermique d’EMBERGER (1952), permet de déterminer l’étage bioclimatique de la zone d’étude, c’est le plus adapté au climat méditerranéen et le plus utilisé en Afrique du Nord, c.-à-d. il a été établi pour la région méditerranéenne. Le Q2 permet de localiser les stations d’étude parmi les étages de la végétation tracé sur un climagramme pluviométrique, et permet aussi d’apprécier l’aridité des régimes méditerranéens, les valeurs étant d’autant plus basses que le climat est plus sec (ALLAM, 2014 ; BOUGATAYA, 2011). Q2 est exprimé par la formule suivante :

1000P Q2= (2000 P)/ (M²-m²) = [(M+m)/2]X (M-m)

Q2 : Le quotient pluviothermique d’EMBERGER P : pluviosité moyenne annuelle. M : moyenne des maxima du mois le plus chaud (T+273°K). m : moyenne des minima du mois le plus froid (T+273°K). Pour l’analyse des formes climatique méditerranéennes, partant du principe que les précipitations annuelle (P), sont le moyen le plus simple pour caractériser la sécheresse, et que la vie végétale se déroule entre deux pôles thermiques, la moyenne des maximums du mois le plus chaud (M) et la moyenne de minimums du mois le plus froid (m) (ALLAM, 2014). Le tableau suivant montre la classification des zones bioclimatique en fonction de Q2 :

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Chapitre III : Etude Bioclimatique

Tableau 08 : classification des zones bioclimatique en fonction de Q2 : Q2 Zone bioclimatique Hyper-aride (désertique) Q2< 10 Aride 10 150 Le tableau 09 présenté les calcule deQ2 des zones d’étude : Tableau 09 : calcules de Q2 des stations d’étude : Stations Période P (mm) M M Q2 Béni Saf A-P 371 29.3 9.1 62.97 N-P 369.49 31 9.89 60.71 Zénata A-P 474 32 6.7 69.4 N-P 373.5 28.4 8.7 65.03 Hafir A-P 707 33.10 1.8 88.13 N-P 483.98 32.35 3.20 80.10 A la lecture de tableau 09 et après la comparaison avec la classification présenté dans le tableau 08, on observe que les deux stations Béni Saf et Zénata ont un climat semi-aride pendant les deux périodes, par contre Hafir durant l’ancienne période leur climat a été humide, mais dans la nouvel elle devient sub-humide.

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Chapitre III : Etude Bioclimatique

→ Nouvel période / → ancienne période Hafir Zenata Béni Saf

Figure 27: diagramme ombrothermiques de Bagnouls et Gaussen durant l’ancien et la nouvel periode.

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Chapitre III : Etude Bioclimatique

Conclusion : L’analyse bioclimatique nous permet d’observer l’évolution, et la différenciation du climat pendant la nouvel et l’ancien période pour toutes les stations, donc on réaliser les conclusions suivantes :  La région de Tlemcen est caractérisée par un climat méditerranéen, avec deux étages bioclimatiques bien distincts qui sont : le semi-aride inferieur et semi-aride supérieur, caractérisé par deux saisons : o Saison hivernale : courte et froide S'étend de Novembre à Mars, caractérisée par une irrégularité et une pluviométrie important. o Saison estivale : longue et sèche, caractérisée par des faibles précipitations et de fortes chaleurs, s’étaler de mai à septembre.  La zone d’étude est caractérisée par trois régimes saisonniers: HAPE, HPAE et AHPE.  Le mois le plus froid généralement est Janvier, ainsi que mois le plus chaud est en Août et Juillet.  L’étude comparative des stations de références pour les deux périodes montre une stabilité du climat, pour les stations Béni Saf et Zenata qu’elle est de type semi- aride, par contre Hafir connu un décalage ou bien un changement de position en relation direct, avec le Q2 où il était sous le climat sub-humide, mais actuellement il devient semi-aride.  Ces changement climatique sont réagi directement ou indirectement, sur le développent de certain plante en générale, et les deux taxons étudiées ; Thymus coloratus et T. capitatus en particulier.

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Chapitre IV : étude morpho- métrique

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Chapitre IV : Etude Morpho-métrique

I. Introduction : La signification de terme morphométrie, c’est : morpho= forme, métrie= mesure, c’est des mathématiques appliquées dans des différents sciences du défouillement des données numériques fournie par l’observation ou l’expérience en biologie (JOLIECOUER, 1991). La morphométrie est une discipline scientifique fait partie de la biométrie (étude quantitative du vivant), elle est employée pour étudier et analyser la forme d'une structure, qui a pour but d’étudier la variation de la géométrie des formes biologiques et ses co-variations avec d’autres variables, ou des facteurs biologiques potentiellement explicatifs, ainsi la comparaison des différentes formes entre elles de manière objective et chiffrée (CUCCHI et al., 2015). Les indices morpho-métriques ont été les toutes premières mesures créées en géomorphologie pour comparer les caractéristiques morphologiques (DOUVINET ET AL., 2007). L’analyse morpho-métrique ou biométrique est une interprétation mathématique des caractéristiques biologiques d'une espèce, consistée à déterminer son identité de manière irréfutable. Les paramètres biologiques étudiés concernent la croissance, la taille, le poids, la naissance, la mortalité entre autres (MOSTEFAI, 2012). Les caractères appartenant aux plantes d’une même famille ou d’un même genre dans les régions souvent extrêmement variées peuvent changer selon le milieu où elles se trouvent (BARBERO et al., 1990). La population statistique est l’ensemble sur lequel des méthodes et des techniques de présentation, de description et d’inférence statistique sont appliquées. Les individus statistiques sont l’unité statistiques ou les éléments de la population statistique (VAILLANT, 2005). II. Méthodologie : Notre étude est dans le but de la comparaison et la caractérisation morpho-métrique entre deux espèces de thym. Ce travail est réalisé pendant les mois de février à mai 2018. Pour mener cet étude et réaliser ce travaille, et pour atteindre nos objectifs, on a fait plusieurs sorties sur terrain à des différents stations pour faire nos mesures morpho-métriques ainsi que la description floristique. Notre étude consiste deux parties : Sur le terrain : pour un ensemble d’échantillons estimé de 40 plantes ont été prélevés au cours de cette étude, on a choisi 3 stations (Beni Saf, zarifet, Ain Alhout), selon la répartition des espèces étudier, et pour chaque espèces on prendre à mesure 20 échantillons, et le choix des plantes ce fait d’une façon au hasard. Pour chaque plante on prise les caractères ou les mesures suivants :  Hauteur.  Diamètre.  Nombre des rameaux.  Longueur moyene des rameaux.  Longueur et large des feuilles caulinaires, feuilles florales, et les glomérules.  Longueur de calice et corolle. Les mesures de hauteur, diamètre, nombre de rameaux et leur long moyen, ce fait sur terrain à l’aide d’un mètre (tableaux 13 et 14).

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Chapitre IV : Etude Morpho-métrique

Par contre les autre mesures des feuilles, fleures et glomérules ; sont fait dans la maison à l’aide d’une règle. La deuxième partie : est fait pour traiter nos mesures morpho-métrique par le logiciel Minitab 15, ce dernier il nous permet de tracer les courbes de corrélations (droit d’ajustement) et les boites à moustaches. Les résultats obtenus sont mentionnés dans des tableaux puis analysé grâce au Traitement statistiques. L’équation de régression « y= ax+b »a été utilisée pour représenter toutes les corrélations possibles. Le coefficient de corrélation indique dans quelle mesure la relation, si elle existe, peut être représentée par une droite. La représentation graphique des résultats met en évidence le degré de liaison qui peut exister entre deux caractères afin de pouvoir analyser leur corrélation. Le coefficient de corrélation « r » est définie :

r

 Le coefficient de corrélation présente les valeurs remarquables suivantes : - si │ r │ = 1, il y a une relation fonctionnelle linéaire entre X et Y : - si r = 0, Y est indépendante de X : la covariance est nulle et la droite de régression est horizontale. - la liaison entre X et Y est d’autant plus intime que │ r │ est voisin de 1, et d’autant plus faible que │ r│est voisin de 0. Il permet de tracer pratiquement une droite de régression par le logiciel (minitab15).

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Chapitre IV : Etude Morpho-métrique

Boite à moustache : La boîte à moustaches une traduction de BOX & WHISKERS PLOT, est une invention de TUKEY (1977), pour représenter schématiquement une distribution. Cette représentation graphique peut être un moyen pour approcher les concepts abstraits de la statistique (LE GUEN, 2008). Lecture d’une boîte à moustaches : On repère sur la boîte à moustaches d’une variable: • l’échelle des valeurs de la variable, située sur l’axe vertical. • la valeur du 1er quartile Q1 (25% des effectifs), correspondant au trait inférieur de la boîte. • la valeur du 2ème quartile Q2 (50% des effectifs), représentée par un trait horizontal à l’intérieur de la boîte. • la valeur du 3ème quartile Q3 (75% des effectifs), correspondant au trait supérieur de la boîte. • La boite à moustache suivante, représentée par le petit rectangle, elle délimite par les valeurs dites adjacentes qui sont déterminées à partir de l’écart interquartile (Q3-Q1). • les valeurs dites extrêmes, atypiques, exceptionnelles, (outliers) situées au-delà des valeurs adjacentes sont individualisées. Elles sont représentées par des marqueurs (carré, ou étoile, etc.) (LE GUEN, 2008).

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Chapitre IV : Etude Morpho-métrique

III. résultats et interprétation: III.1. régression linéaire : III.1.1. les tableaux de régression: Espèce 01 : Thymus coloratus. Tableau 10: résultats de régression de Thymus coloratus: Paramètres corrélés R carré (%) Equation de régression corrélation Hauteur / diamètre. 36.7 Y=4.576+0.3425X Mauvaise corrélation Nbr de rameaux / long moyen des 18.9 Y=9.718+0.5695X Mauvaise corrélation rameaux. Diamètre/Nbr des rameaux. 41.3 Y=34.05+0.8186X Mauvaise corrélation Long moyen des feuilles 24 Y=0.7195+0.7770X Mauvaise corrélation caulinaires / large moyen des feuilles caulinaires. Long moyen des feuilles florales / 0.4 Y=0.7300+0.0923X Mauvaise corrélation large moyen des feuilles florales. Long de calice / long moyen des 4.2 Y=0.4612+0.06964X Mauvaise corrélation corolles. Long moyen des glomérules / 61.8 Y=0.4110+0.7663X bonne corrélation large moyen des glomérules. Espèce 02 : Thymus capitatus : Tableau11: résultats de régression de Thymus capitatus : Paramètres corrélés R carré (%) Equation de régression corrélation Hauteur / diamètre. 5.8 Y=19.55+0.1237X Mauvaise corrélation Nbr de rameaux / long moyen des 2.4 Y=2.417+0.2016X Mauvaise corrélation rameaux. Diamètre/Nbr des rameaux. 0.1 Y=37.81+0.0639X Mauvaise corrélation Long moyen des feuilles 4.2 Y=0.7269+0.7709X Mauvaise corrélation caulinaires / large moyen des feuilles caulinaires. Long de calice / large moyen des 4.5 Y = 0,3919 - 0,1074 X Mauvaise corrélation corolles. Long moyen des glomérules / 16.2 Y= 0,7893 + 0,5714 X Mauvaise corrélation large moyen des glomérules.

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Chapitre IV : Etude Morpho-métrique

III.1.2.comparaisons et interprétations des courbes de corrélation des deux taxons : 1) hauteur/ diamètre : T. coloratus T.capitatus

Droite d'ajustement Droite d'ajustement hauteur = 4,576 + 0,3425 diametre hauteur = 19,55 + 0,1237 diamétre

50 S 7,85105 40 S 6,90810 R carré 36,7 % R carré 5,8 % R carré (ajust) 33,2 % R carré (ajust) 0,6 % 35

40 r

r 30

u

u e

30 e

t

t

u

u

a

a h h 25 20

20

10

30 40 50 60 70 80 90 20 30 40 50 60 70 diametre diamétre

Figure 28: courbe de corrélation hauteur/ diamètre des deux taxons. Interprétation : Les deux taxons possèdes des mauvaise et des positifs corrélations, sachant que R² de T. coloratus> R² de T. capitatus. Donc la croissance de T. coloratus est en largeur, par rapport au T. capitatus qu’elle est en hauteur. Ces résultats traduitent par une faible compétition interspécifique de cette dernière espèce. 2) Nbr des rameaux/ long moyen des rameaux : T.coloratus T. capitatus

Droite d'ajustement Droite d'ajustement nbr des ram = 9,718 + 0,5695 lng myn de ram nbr des ram = 2,417 + 0,2016 lng myn de ram

60 S 12,3607 40 S 8,22137 R carré 18,9 % R carré 2,4 % R carré (ajust) 14,3 % R carré (ajust) 0,0 % 50

30 m

m 40

a

a

r

r

s s

e 20

e

d

d

r

r 30

b

b

n n

10 20

10 0 10 20 30 40 50 15 20 25 30 35 40 lng myn de ram lng myn de ram

Figure 29 : courbe de corrélation Nbr des rameaux/ long moyen des rameaux des deux taxons. Interprétation : Les deux taxons possèdes des mauvaise et des positives corrélations, sachant que R² de T. coloratus> R² de T. capitatus. Donc le T. coloratus est une plante rampante, elle est trouvée dans une végétation plus ou moins claire, où les rameaux sont très long par rapport ce biotope ouvert, par contre chez T. capitatus leur biotope est plus ou moins dense, parce qu’il est une plante à tige dressée.

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Chapitre IV : Etude Morpho-métrique

3) diamètre/ Nbr des rameaux : T.coloratus T. capitatus

Droite d'ajustement Droite d'ajustement diametre = 34,05 + 0,8186 nbr des ram diamétre = 37,81 + 0,0639 nbr des ram

90 S 13,3781 70 S 13,8623 R carré 41,3 % R carré 0,1 % R carré (ajust) 38,1 % R carré (ajust) 0,0 % 80 60

70

e e r

r 50

t t é

e 60

m m

a a

i i d d 40 50

40 30

30 20 10 20 30 40 50 60 0 10 20 30 40 nbr des ram nbr des ram Figure 30: courbe de corrélation diamètre/ Nbr des rameaux des deux taxons. Interprétation : Les deux taxons possèdes des mauvaise et des positives corrélations, sachant que R² de T. coloratus> R² de T. capitatus. Ces résultats vient de confirme les résultats précédents, et nous permettent de montrer que les deux taxons sont des touffes (chamaephytes), ainsi que T.coloratus est plus ramifié que T.capitatus. 4) long moyen/ large moyen des feuilles : T.coloratus T. capitatus

Droite d'ajustement Droite d'ajustement Droite d'ajustement lng myn des F.C = 0,7195 + 0,7770 lrg myn des F.C lng myn des F.F = 0,7300 + 0,0923 lrg myn des F.F lng myn des f,c = 0,7269 + 0,7709 lrg myn des f,c 1,2 1,00 S 0,0824359 0,90 S 0,0982904 S 0,100193 R carré 24,0 % R carré 0,4 % R carré 8,5 % R carré (ajust) 19,7 % R carré (ajust) 0,0 % R carré (ajust) 3,4 %

0,95 0,85 1,1

F

C

c

. .

0,90 0,80 ,

F

F f

s s

s 1,0

e

e e

d

d d

0,85 0,75

n

n n

y

y y

m

m m

0,9

g

g g

0,80 n 0,70

n n

l

l l

0,75 0,65 0,8

0,70 0,60 0,7 0,10 0,15 0,20 0,25 0,30 0,25 0,30 0,35 0,40 0,45 0,50 0,20 0,22 0,24 0,26 0,28 0,30 lrg myn des F.C lrg myn des F.F lrg myn des f,c long moyen des FC/ large long moyen des FC/ large long moyen des FF/ large moyen des FC moyen des FC moyen des FF Figure 31: courbe de corrélation long moyen/ large moyen des feuilles des deux taxons Interprétation : Les deux taxons possèdes des mauvaise et des positifs corrélations, sachant que R² de T. coloratus> R² de T. capitatus. Ces résultats montrent que les feuilles caulinaires de deux taxons sont des feuilles linaires lancéolées, sachant que les feuilles caulinaires de T. coloratus très étroites. Les feuilles florales de T.coloratus sont +/- ovales.

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Chapitre IV : Etude Morpho-métrique

5) long moyen de calice/ long moyen de corolle T.coloratus T. capitatus

Droite d'ajustement Droite d'ajustement lng de colice = 0,4612 + 0,06964 lng de corolle lng de calice = 0,3919 - 0,1074 lng de corolle

0,60 S 0,0474821 0,40 S 0,0676927 R carré 4,2 % R carré 4,5 % R carré (ajust) 0,0 % R carré (ajust) 0,0 %

0,35

0,55

e e

c c

i i

l l

o a

c c

0,30

e e

d d

0,50

g g

n n

l l

0,25

0,45

0,20

0,6 0,7 0,8 0,9 1,0 1,1 0,7 0,8 0,9 1,0 1,1 lng de corolle lng de corolle

Figure 32: courbe de corrélation long moyen de calice/ long moyen de corolle des deux taxons Interprétation : Les deux taxons possèdent des mauvaises corrélations mais l’une est positif (T. coloratus) et l’autre est négative (T. capitatus), sachant que R² de T. coloratus R² de T. capitatus. Chez T. coloratus, le calice égale ½ de corole, plus que la taille de corole est augment plus que la taille de calice augment. Alors chez T. captatus possède un calice standard égale 1/3 de corole, donc plus que la taille de corole est augment plus que la taille de calice diminue (reste toujours stable). 6) Long moyen/ large moyen des glomérules : T.coloratus T. capitatus

Droite d'ajustement Droite d'ajustement lng myn de glomerules = 0,4110 + 0,7663 lrg myn de glomerules lng de glomérules = 0,7893 + 0,5714 lrg de glomérules

S 0,290224 S 0,102450 R carré 61,8 % 1,30 R carré 16,2 % 2,5 R carré (ajust) 59,6 % R carré (ajust) 11,6 %

1,25

s

e

l

s

u

e r

l 1,20 e

2,0 u

r

m

é

o

l

m

g

o

l 1,15

e

g

d

e n

1,5 d

y

g 1,10

m

n

l

g

n l 1,05 1,0

1,00

1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 0,70 0,75 0,80 0,85 0,90 lrg myn de glomerules lrg de glomérules

Figure 33: courbe de corrélation Long moyen des glomérules/ large moyen des glomérules des deux taxons Interprétation : Chez T. coloratus possède une bonne et positif corrélation, et R² de T. coloratus>R² de T. capitatus. La long moyen des glomérules +/- égale la large moyen des glomérules de cette espèce, qui donne une forme sphérique des ces glomérules. Chez T. capitatus possède une mauvaise corrélation. La long moyen des glomérules est presque 2 fois leurs largeurs, qui lui donne une forme ovale.

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Chapitre IV : Etude Morpho-métrique

III.2. La Moyenne : la morphométrie entre les paramètres: III.2.1. tableau 12 : les moyennes des paramètres des taxons: T. capitatus T. coloratus Hauteur 24.29 23.58 Diamètre 38.28 55.49 Nbr des rameaux 7.3 26.2 long moyen de rameaux 24.22 28.94 long moyen des feuilles caulinaires 0.91 0.84 large moyen des feuilles caulinaires 0.24 0.15 long moyen des feuilles florales / 0.76 large moyen des feuilles florales / 0.35 long de calice 0.29 0.51 long de corolle 0.92 0.80 long moyen de glomérules 1.24 1.75 large moyen de glomérules 0.78 1.75 III.2.2. comparaisons et interprétations des courbes des boites à moustache des deux taxons : a)- pour la plante : T.coloratus T.capitatus

Boîte à moustaches de plante Boîte à moustaches de plante

90 70

80 60 70 50 60

55,495

s s e

e 50 40 é

é 38,28

n n

n n o

o 40 24,2215 D D 28,9405 30

30 24,29 20 26,2 20 23,585 10 10 7,3

0 0 hauteur diametre nbr des ram lng myn de ram hauteur diamétre nbr des ram lng myn de ram

Figure 34 : boite à moustache de plante pour les deux taxons. Interprétation : Pour hauteur et diamètre les deux taxons sont opposé où chez T.coloratus la majorité des effectif sont situés au dissous de la moyen, par contre chez T.capitatus sont situé en haut de la moyen, mais presque ont la même taille. Pour le nombre des rameaux il est plus important chez T.coloratus que T.capitatus, mais le long moyen des rameaux est presque identique. Ce résultat montrent que la déférence entre ces taxons c’est au niveau des ramifications (diamètre + nombre des rameaux), T. coloratus est plus ramifier que T.capitatus.

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Chapitre IV : Etude Morpho-métrique b)- pour la partie végétative : T.coloratus T.capitatus

Boîte à moustaches des feuilles Boîte à moustaches des feuilles 1,2 1,0

1,0 0,8 0,8415 0,763 0,915

0,8 s

0,6 s

e

e

é

é

n

n

n

n

o

o D

D 0,6 0,4 0,358

0,4 0,2

0,157 0,244 0,2 0,0 lng myn des F.F lrg myn des F.F lng myn des F.C lrg myn des F.C lng myn des f,c lrg myn des f,c

Figure 35: boite à moustache des feuilles des deux taxons. Interprétation : Chez les deux taxons, pour la longueur des feuilles caulinaires est identique, mais la largeur est plus important chez T.capitatus que T.coloratus. Le T.capitatus connu une identification au niveau des feuilles. Par contre pour T.coloratus les deux types des feuilles sont différents. Ces résultats montrent que parmi les clés de détermination et de différencier entre les deux taxons c’est la largeur des feuilles de ces derniers. c)- pour partie reproducteur : T.coloratus T.capitatus

Boîte à moustaches de lng de colic; lng de corol; lng myn de g; ... Boîte à moustaches de lng de calic; lng de corol; lng de glomé; ... 3,0 1,4

1,235 1,2 2,5

1,0

2,0 0,925

s

s

e

e é

é 1,7575 1,757 0,8

n

n n

n 0,78 o

o 1,5

D D 0,6

1,0 0,4 0,809

0,2925 0,5 0,5175 0,2

lng de colice lng de corolle lng myn de glomerules lrg myn de glomerules lng de calice lng de corolle lng de glomérules lrg de glomérules

Figure 36 : boite à moustaches de l’inflorescence des deux taxons. Interprétation : Pour la longueur de calice et de corolle, est plus important chez T. capitatus que T. coloratus, où la tailles de population de T.capitatus est plus grand que celle de T. coloratus, ainsi que la majorité des effectifs sont concentrées en haute de la moyen, par contre chez l’autre taxon sont positionner en dessue de la moyen. Pour la longueur et la largeur des glomérules chez T. coloratus sont presque égales. Grace à ces résultats; les autres clés de différenciation sont : Les Calices : T. coloratus possède un calice (0.5cm) de long, est plus grande que celui de T. capitatus (0.3cm). Le calice de T. coloratus est 2 fois plus long que celui de T. capitatus.

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Chapitre IV : Etude Morpho-métrique

Les corolles : les deux espèces possèdent une corolle qui varie entre (0.8-1cm). Les glomérules : l’inflorescence de T. coloratus en glomérules +/- grandes par rapport celle de T. capitatus. Les glomérules : T. coloratus possède des glomérules sphériques, par contre chez T. capitatus sont ovales. Conclusion : Les résultats obtenus d’après l’étude morpho-métrique, nous permet de déterminer et de citer les relations entre les paramètres étudiées, et les différences qui existent entre les taxons. L’étude morpho-métrique facilite la différenciation des espèces, où dans notre étude elle montre qu’il n’existe pas des Similitudes entre eux que aux niveaux de la forme des feuilles caulinaires et des fleures. Les boites à moustaches des différents organes donnent une description botanique morpho- métrique de T. coloratus et T. capitatus et en même temps une comparaison entre eux.

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Chapitre IV : Etude Morpho-métrique

Conclusion générale

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Conclusion Général

 La région de Tlemcen est parmi les régions spéciales où elle est combinée des différents terrains, ainsi qu’elle a un climat méditerranéen, tout ça lui permet la présence d’une végétation très diversifier et par foi des espèces rares.  Notre travail est une étude comparative sur le plan morpho-métrique des deux taxons de thym (T.coloratus et T.capitatus) dans la région de Tlemcen.  l’étude biologique de l’espèce étudier nous permet de cité les différents caractères de la famille lamiacées, le genre thymus, ainsi les deux taxons, aussi leur répartition géographique dans le monde et en Algérie, sans oublier les domaines d’usage, l’habitat et la culture.  L’analyse climatique permis de faire une comparaison des données climatiques de la région d’études durant l’ancien et la nouvel période, et de déterminer les changements survenus et parfois donné des hypothèses pour ce décalage. D’après cette étude on constate que : . Les diagrammes ombrothermiques de BAGNOULS et GAUSSEN : déclare que la région d’étude a une période de sécheresse apprécie de cinq à sept mois . le climagramme pluviothermique d’EMBERGER : la région d’étude s’installée dans deux étages le premier est semi-aride (Béni Saf et Zénata), et l’autre sub-humide (Hafir).  Au cours de ce travail on fait une comparaison morpho-métrique entre T.coloratus et T.capitatus, suivant une méthode mené par un droit d’ajustement et des boit a moustache à l’aide des paramètres mesurés, et avec la comparaison en extrayant les similitudes et les différences entre eux: o Hauteur/diamètre. o Nombre des rameaux/long moyen des rameaux. o Diamètre/long moyen des rameaux o Long moyen/marge moyen des FC o Long moyen/large moyen des FF. o Long de calice/long de corolle. o Long moyen/large moyen des glomérules. Tous ces résultats obtenus sont figurées dans la planche suivante :

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Chapitre IV : Etude Morpho-métrique

Thymus coloratus Boiss. & Reut. Synonymes : ≡ T. munbyanus subsp. coloratus (Boiss. &Reut.) Greuter & Burdet. ≡ T. ciliatus subsp. coloratus (Boiss. & Reut.) Batt. Desc : C’est un chamaephyte (ligneux vivace) à une hauteur Varie de 10 à 48cm, et un diamètre varis de 29 à 89.4 cm. Un nombre de rameaux varie de 10 à 54 rameaux avec un long Moyen (12 à 50.80) cm. cet espèce porte deux types de feuilles lune c’est les feuilles caulinaires qu’elles ont une longueur estiméde (0.70 à 01) cm X (1 à 3) mm. L’autre est les feuilles florales (0.60-0.90) cm X (0.26-0.50) cm, calice (0.43-0.60) cm X corolle (0.60- 1.10) cm, les glomérules (0.8-2.66) cm X (0.90-2.86) cm. T. bio. : chamaephyte Hab : broussailles, pelouse Répartition : Commun dans le Tell des Tlemcen, et les hauts plateaux et par fois cultivée dans les jardins.

- Carte 04 : distribution de T. coloratus dans la région de Tlemcen. Perspective : T. coloratus est témoignée par une vaste distribution, et malgré ça il n'est pas rationnellement exploité car c’est une plante médicinale. la plus grande partie si on n’est pas dit le total est transféré à la vente locale par les herbes, donc il faut les protéger.

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Conclusion Général

Thymus capitatus (L.)Hoffman et link Synonyme : ≡ capitata (L.) Cav. ≡ Satureja capitata L. ≡ Coridothymus capitatus (L.) Rchb. f. Desc : C’est un chamaephyte (ligneux vivace) à une hauteur varie de 16.5 à 39.1 cm, et un diamètre de 22 à 70 cm. Un nombre de rameaux varie de 2 à 39 rameaux avec un long moyen (14.36 à 39.1) cm. cette espèce porte deux types de feuilles identiques de (0.73-1.16) cm X (2-3) mm, calice (0.20-0.40) cm X corolle (0.70- 1.10) cm, les glomérules (1-1.3) cm X (0.7-0.9) cm. T. bio. : chamaephytes. Hab : Rocaille

Répartition : Très rare dans les monts de Tlemcen : El Kodia, Lalla Setti, Ain El Hout.

Carte 05 : distribution de T. capitatus dans la région de Tlemcen. perspective : Cette espèce est connu par leur rareté et leur disponibilité seulement au niveau des monts de Tlemcen, ainsi qu’il est très utilisable, mais il est en voie d'extinction cause de divers actions et pressions anthropiques (construction des bâtis sur exploitation de l’espèce, et la pollution de leur biotope), donc il faut trouver des solutions et des règles doivent être l’adoptées pour préserver ou étendre et intensifier leur culture pour ne pas l’éteint, aussi la culture par la germination.

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Références bibliographiques

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SITE WEB 1. www.aujardin.info. 2. www.promenadeaujardin.bio. 3. www1.widgecolo.com.

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Annexe

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ANNEXE

Tableau 13: les mesures morpho-métrique de Thymus coloratus:

La plante Les rameaux Les feuilles florales Les feuilles caulinaires Les fleure Les glomérules Nbr Haut(cm) Diam(cm) Nbr Long Long Large Long Large Long de Large g de Long Large myn(cm) myn(cm) myn(cm) myn(cm) myn(cm) calice(cm) corolle(cm) myn(cm) myn(cm) 01 13 50 24 32.8 0.63 0.33 0.96 0.16 0.56 0.86 1.73 2.10 02 23 55.5 18 33.56 0.90 0.33 0.93 0.23 0.56 0.96 1.56 1.96 03 48 78 42 32.26 0.90 0.43 01 0.30 0.56 1.10 2.60 2.86 04 35.6 58.4 23 33.73 0.66 0.36 0.73 0.13 0.50 0.83 2.40 02 05 35.5 63.3 12 31.13 .086 0.36 0.83 0.20 0.56 0.80 1.46 1.80 06 22.1 39 26 24.6 0.70 0.33 0.83 0.13 0.60 0.83 2.10 1.90 07 23 57.2 28 29.33 0.80 0.36 0.70 0.10 0.50 0.70 1.66 1.73 08 24.6 65 48 50.8 0.80 0.40 0.93 0.16 0.53 0.63 1.16 1.56 09 32 58.9 32 37.13 0.60 0.40 0.80 0.23 0.46 0.66 1.80 1.73 10 15.4 58.4 32 19.56 0.80 0.4 0.96 0.23 0.50 0.83 1.50 1.43 11 24.5 70.7 20 30.13 0.73 0.30 0.86 0.10 0.43 0.90 1.46 1.66 12 27.2 80 54 38.96 0.76 0.30 0.80 0.13 0.50 1.03 2.66 2.83 13 30 89.40 46 36.03 0.83 0.40 0.90 0.13 0.50 0.80 2.13 1.80 14 17.5 57 12 38.3 0.76 0.30 0.90 0.10 0.50 0.76 1.60 1.76 15 22.3 58.5 15 29.26 0.83 0.26 0.90 0.10 0.60 0.96 1.83 1.7 16 28 29 12 28.7 0.6 0.3 0.1 0.8 0.53 0.6 0.8 0.9 17 13 30 22 14.2 0.7 0.5 0.1 07 0.5 0.66 1.6 1.53 18 15 45 36 13.5 0.9 0.3 0.18 0.8 0.43 0.9 2 1.26 19 10 37 12 12 0.8 0.5 0.2 0.8 0.53 0.8 1.5 1.36 20 12 29 10 12.8 0.7 0.3 0.13 0.7 0.5 0.6 1.6 1.3

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ANNEXE

Tableau 14 : les mesures morpho-métrique de Thymus capitatus:

Nbr La plante Les rameaux Les feuilles caulinaires Les fleure Les glomérules Haut(cm) Diam(cm) Nbr Long Large Large Long de Long de Long Large myn(cm) myn(cm) myn(cm) calice(cm) corolle(cm) myn(cm) myn(cm) 01 23 28,6 09 17,46 0,86 0,2 0.3 0.9 1.2 0.8 02 22,1 25,7 05 17,5 1 0,2 0.4 0.8 1.3 0.8 03 17,8 26,3 09 14,36 0,9 0,23 0.25 1.1 1 0.7 04 21,9 22 03 19,8 0,9 0,2 0.2 0.9 1.3 0.9 05 20,5 25,5 11 16,63 0,96 0,26 0.3 1 1.3 0.7 06 19,2 25 03 16,96 1,03 0,3 0.2 0.9 1.3 0.9 07 30,1 22,5 4 22,5 0,83 0,2 0.3 1.1 1.3 0.7 08 36,3 41,5 4 28,3 0,86 0,25 0.3 0.8 1.2 0.8 09 21,9 27,4 2 23,25 1 0,25 0.4 1.1 1.3 0.8 10 39,1 70 4 39,1 0,92 0,24 0.25 1.1 1 0.7 11 18,5 50,3 4 29,1 1,06 0,26 0.2 0.8 1.3 0.9 12 32 39,5 39 30,7 1,16 0,29 0.3 0.9 1.3 0.7 13 16,5 51,2 3 22,3 0,86 0,3 0.3 0.7 1.2 0.8 14 32,8 32,1 7 27,46 0,96 0,25 0.4 0.7 1.3 0.8 15 31,1 36,4 2 28,6 0,9 0,3 0.3 1 1.3 0.7 16 17.1 42.5 2 25.15 0.75 0.2 0.3 0.9 1.2 0.8 17 27.8 60.3 8 30.66 0.86 0.21 0.4 0.8 1.3 0.8 18 17.5 42.4 7 20.8 0.73 0.3 0.25 1.1 1 0.7 19 20.2 50.3 13 27 0.9 0.24 0.2 0.9 1.3 0.9 20 20.4 46.1 7 26.8 0.86 0.2 0.3 1 1.3 0.7

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الملخص: دراسة مقاروه لىوعيه مه الزعتر Thymus coloratus )الجرتيل أوالزععيترة(و Thymus capitatus )الزعتراو الزعيترة( في مىطقه تلمسان ) الجاوب االيكولوجي’ الجيوفيزيائي’ والمرفولوجي(. حؼذ انذراست انًقارَت يٍ بيٍ أفضم انذراساث نخحذيذ انًيزاث واالخخالفاث بيٍ األَواع. ػبز هذِ انذراست،بيُا حو ّضغ صُفيٍ يٍ َباث انزػخز في 3 يحطاث دراست. يخًثم ػًهُا هذا في قياس يخخهف يكوَاث الػ 40يُت نُباث انزػخز في يُطقت حهًساٌ. سًحج نُا دراست انقياس انظاهزي بًخابؼت َظاو يسخقيى انخزاجغ يقارَت بؼًانى انقياس واالرحباط انًخبادل بيٍ األَواع. يٍ يؼطياث وَخائج هذا انؼًم قًُا بخزائظ انخو ّضغ نهصُفيٍ انًذروسيٍ. كلمات المفتاحية:ٌباث انزػخز، قياس األشكال،حهًساٌ، االرحباط انًخبادل ، انخو ّضغ

Résumé : Étude comparatif entre deux espèces du thym : Thymus coloratus et Thymus capitatus dans la région de Tlemcen (aspect écologique, cartographique et morpho-métrique). L’étude comparative est parmi les manilleurs méthode pour identifier et déterminer les caractères et les différences entre les espèces A travers cette étude, nous avons démontré la répartition de ces deux taxons de thym de 3 stations d’étude dans cette région. Ceci nous a amené à faire une étude morpho-métrique de 40 échantillons en totale de T. coloratus et T. capitatus dans la région de Tlemcen. Dans l’étude morpho-métrique, nous avons suivi la méthode de la droite de régression et les boites à moustaches en fonction des paramètres mesurés et comparés les différents types de corrélation qui pouvaient exister entre eux. Dans ce travail, nous avons pu faire des descriptions des ces deux taxons a partir de nos données obtenus, pour mieux les distinct. Mots clés : T. coloratus, T. capitatus, Morphométrie, Tlemcen, Corrélation, Répartition.

Abstract: Comparative study of two thymus species: Thymus coloratus and Thymus capitatus in the region of Tlemcen (morphometric, ecological, and cartographic aspect). Through this study, we have demonstrated the distribution of these two thyme taxa from 3 study sites in this region. This led us to make a morpho-metric study of 40 samples in total of T. Coloratus and T. Capitatus in the region of the middle of the area. In the Morpho-metric study, we followed the method of the regression line and the moustache boxes according to the parameters measured and compared the different types of correlation that could exist between them. In this work, we were able to make descriptions of these two taxa from our data obtained. Key words:T. coloratus, T. capitatus, Morphométrie, Tlemcen, Correlation, Distribution.