ÉCONOMIE

LE MONDE EMPLOI MARDI 13 MARS 2001

EUROPE BOUSSOLE Le chômage japonais Le Luxembourg, paradis fiscal en % de la population active L’économie 4,9 5 x OFFRES D’EMPLOI est aussi le meilleur élève de la japonaise 4 b Banques, assurances p. XI et XII classe mondiale, avec un revenu toujours en b 9 millions Le nombre de Français qui ont déclaré 3 b Conseil p. XIII et XIV national brut par habitant de plein marasme. avoir bénéficié d’une formation entre janvier 1999 2 b Gestion et administration p. XV à XVIII La croissance du PIB 38 000 En janvier 2001, 1991 2001 et février 2000 (page VIII) luxembourgeois b High-tech p. XIX à XXVII dollars b LUXEMBOURG la propension à consommer des ménages 73 % des RMistes seraient mieux rémunérés 8 b Industrie p. XXVIII et XXX en 1999 salariés a reculé, de 75,6 % à 71,7 %, en basculant dans l’emploi (page IX) b Marketing p. XXXI et XXXII 4 (page IV) et la production industrielle a diminué b Les informaticiens pénalement responsables du contrôle U.E b Carrières internationales p. XXXII 0 de 3,9 % (page V) par l’entreprise du courrier électronique (page X) 1995 1999 b Collectivités territoriales p. XXXIII

Fièvre aphteuse, « vache folle », marées noires, Nouveaux risques : quand effet de serre... a Etat et entreprises sont sommés de Comment gérer réguler le marché la raison économique déraille... l est pour le moins inacceptable santé, a aussi entraîné son lot de mondiale, la réflexion s’affine sur Un gendarme pour contrôler les crises de considérer comme clos, dérèglements. Dans la dernière la possibilité d’établir des normes avant d’avoir été ouvert, le dé- parution de la revue Risques, à partir desquelles les Etats, com- I bat sur la répartition du risque, Hubert Curien, vice-président de me les entreprises, pourront être au motif que la société capitaliste l’Académie des sciences, mention- notés. « Il s’agit en fait de relayer les NOMBRE DE NOUVEAUX CAS D’ESB CONFIRMÉS LES ACCIDENTS DE TRAIN est, par définition, une société du ris- ne « l’homme au travail, le rapport aspirations collectives. Cela passe EN GRANDE-BRETAGNE en nombre de décès en au que », écrit Corinne Lepage ancien de l’homme avec ses inventions » par la prise en main du problème (hors Royaume-Uni) ROYAUME-UNI 50 1993 : privatisation des ministre de l’environnement, dans parmi les « grands risques » aux- par la société civile qui vient en aide 500 40 000 43 chemins de fer l’ouvrage qu’elle vient de consa- quels nous sommes confrontés. à la puissance publique pour forcer britanniques 35 000 40 36 crer, avec François Guéry, à La Poli- Longtemps tenue en suspicion sa refondation », explique Michelle 400 30 000 31 tique de précaution (PUF, 2001). légitime par le marché – et trop Debonneuil, chef des études éco- « La concentration des actions contente de lui transférer ses res- nomiques au Commissariat au 300 25 000 30 dans les mains des institutionnels, ponsabilités —, la puissance publi- Plan, lequel vient de mettre en pla- 20 000 200 20 rend désormais liquide le droit de que est à présent fermement invi- ce un séminaire de haut niveau 15 000 propriété lui-même. Il en résulte que, tée à réhabiliter la notion d’intérêt consacré à ces risques. 10 000 10 100 10 pour la première fois dans l’histoire général. La décision du gouverne- Une façon de répondre à Ernest- 5 000 des capitalismes, les entreprises sont ment de Tony Blair de proposer Antoine Seillière lorsque, dans un 6 4 0 0 0 gérées selon l’objectif unique de aux laboratoires pharmaceutiques entretien accordé aux Cahiers de 1987 89 91 93 95 97 99 2000 1975 88 97 99 01 maximisation des profits », relève des incitations fiscales, pour peu l’assurance, le président du Medef de son côté Pierre-Noël Giraud, qu’ils consentent une aide médica- s’insurgeait contre le fait que Source : Office international des épizooties Source : AFP 2000 professeur à l’Ecole des mines de le réelle aux pays en développe- « quand on ne peut plus combattre dans son livre, Le Commerce ment, est un premier signe. l’entreprise au nom du profit et de des promesses (lire page VII). Face aux poussées de fièvre de la l’exploitation, on utilise le risque, la Pendant que ces deux auteurs société civile, l’entreprise est aussi protection de la santé et l’environne- les nouveaux risques dissertent sur les maux d’une socié- contrainte de bouger. « Nous avions ment ». Etrange propos qui témoi- té trop vite convertie au primat de oublié qu’entre le produit et le mar- gne d’un dernier risque : celui de la rationalité économique et aux ché, il y a la société », confesse un cécité. dommages « volontairement con- responsable de Monsanto . sentis » pour que continue à fonc- A l’échelon de la « gouvernance » Serge Marti tionner – et fructifier – le libre-mar- ché, les projecteurs de l’actualité jettent une lumière blafarde sur une logique désormais remise en cause. Quand 39 groupes pharmaceuti- ques mondiaux intentent un pro- cès à l’Afrique du Sud, accusée de se lancer dans la fabrication de médicaments génériques destinés à lutter contre le Sida, il est clair que l’invocation du respect du droit sur les brevets est de peu de poids au regard du sort – de vie ou de mort – réservé aux 5 millions de a Sud-Africains séropositifs. Santé, alimentation, transports, maladies propres à l’entreprise, la liste s’al- longe des nouveaux déséquilibres dont l’interprétation est désormais reniée aux seuls experts. Différents Les offres d’emplois dans leur nature, mais similaires par les enjeux économiques et sociaux qu’ils impliquent, ils ne doi- vent rien aux caprices de Dame TRAVAILLEURS Nature. EXPOSÉS À DES RISQUES PHYSIQUES Le déraillement trop fréquent des chemins de fer britanniques a 45 47 43 conduit à remettre en cause la 37 dénationalisation voulue en son 31 33 27 28 29 temps par Margaret Thatcher. De même la privatisation des services sanitaires britanniques est à pré- sent invoquée pour expliquer les Demandez notre supplément déboires sanitaires de ce pays, qu’il 23 au bruit aux postures à la manutention MARÉES NOIRES s’agisse de la « vache folle » ou de intense douloureuses de charges (plus de 50 000 tonnes de pétrole l’épizootie de fièvre aphteuse. Les et pénibles lourdes répandu à chaque catastrophe) pollutions maritimes en série, sou- 1990 1995 2000 ENTRE 1967 ET 1996 vent dues à l’affrètement de « pou- Source : Fondation européenne pour l’amélioration belles »flottantes, sont la consé- des conditions de vie et de travail Source : Quid quence directe de la course à la ren- tabilité. Enfin, à l’intérieur de l’en- Infographie : Le Monde treprise, la productivité, signe de www.lemonde.fr 57e ANNÉE – Nº 17459 – 7,50 F - 1,14 EURO FRANCE MÉTROPOLITAINE MARDI 13 MARS 2001 FONDATEUR : HUBERT BEUVE-MÉRY – DIRECTEUR : JEAN-MARIE COLOMBANI Entre gauche et droite, rien n’est joué b Au premier tour des municipales, la gauche marque le pas tandis que la droite résiste b L’échec de plusieurs ministres et les bons scores des Verts sont un rappel à l’ordre pour le PS b La droite est menacée par ses divisions, notamment à Paris, où Philippe Séguin a échoué

LES RÉSULTATS du premier tour Le soulagement de l’opposition des élections municipales, dimanche est cependant relatif. Rassurée par 11 mars, sont décevants aussi bien l’absence de « vague rose », la droi- pour que pour Jacques te est menacée par ses propres divi- Chirac. Ils laissent le jeu largement sions. A Paris, la gauche progresse, ouvert pour le second tour, notam- grâce notamment aux bons scores AFP ment dans les trois grandes villes – des Verts, tandis que Philippe Paris, Lyon et Toulouse – où les scru- Séguin, chef de file RPR-UDF-DL, LA MARCHE DES ZAPATISTES tins locaux recouvrent l’enjeu natio- échoue et que Jean Tiberi, maire nal du rapport de forces entre gau- sortant, résiste. che et droite. Comme à Paris, le second tour Marcos Pour la gauche plurielle, et singuliè- sera difficile pour la droite à Lyon rement pour le Parti socialiste, ce pre- – où Charles Millon fait figure d’ar- a CAHIER SPÉCIAL mier tour est un rappel à l’ordre : bitre – et à Toulouse – où le candi- à Mexico échec cinglant de plusieurs ministres dat socialiste dispose d’un impor- – Elisabeth Guigou à , Jean- tant réservoir de voix après le suc- A Mexico, où il est arrivé dimanche au ter- Ville par ville, Claude Gayssot à Béziers, Pierre Mos- cès de la liste Motivé-e-s. Quant à me d’une « longue marche » triompha- covici à Montbéliard, Dominique l’extrême droite, son triomphe à le, le sous-commandant Marcos (photo) Voynet à Dole –, ballottage difficile Orange, où le maire sortant FN est a exigé que « les droits des Indiens soient tous les résultats pour Jack Lang à Blois, scores relati- réélu dès le premier tour, ne mas- reconnus dans la Constitution ». Le lea- vement modestes de que pas son affaissement dans les LE MONDE publie les résultats à Lille et de Catherine Trautmann à grandes villes. der zapatiste de la guérilla du Chiapas, de 874 villes, région par région, Strasbourg. Subissant des revers inat- Les résultats du premier tour qui parlait devant 150 000 personnes département par département. Il tendus – Rouen, Tours, Orléans –, le dans plus de mille villes sont consul- face au Palais du gouvernement, ne veut s’agit des villes de plus de PS devra composer avec des alliés tables sur lemonde.fr, avec le rap- pas quitter Mexico avant d’avoir obtenu b b 10 000 habitants (15 000 habitants Verts rendus plus exigeants par leurs Les grands partis contestés p. 2 A Toulouse, l’effet Motivé-e-s p. 8 pel des scrutins de 1995, 1989 et gain de cause. Le président Fox estime en Ile-de-France). Ce cahier spé- bons scores. A l’inverse, le Parti com- b A Paris, rien n’est joué p.3 b La progression des Verts p. 10 1983. Nous publierons demain les cial comprend également un rap- muniste accumule les déconvenues b La « chiraquie » ébranlée p. 4 b L’extrême droite en recul p. 11 résultats complets des cantonales. que la venue pacifique de Marcos dans la pel des résultats de 1995 et les info- et pourrait ne plus gérer de ville de b Les ministres en échec p. 5 b Notre éditorial p. 14 capitale montre que le Mexique est entré graphies de l’abstention. plus de 100 000 habitants. b A Lyon, l’effet Millon p. 6 b Nos chroniques p. 30 et 56 f www.lemonde.fr/municipales dans la démocratie. p. 15 L’exil fiscal « 40-40-40 ! » scande la salle, tandis que Xavière Tiberi fait le V de la victoire XAVIÈRE LE TROUVE un peu pâle, « avec Verts sifflent et sont aspirés par la foule. « C’est encore un train à minuit pour Epinal. Qu’il le ne fait plus recette tous ces trucs que les télés lui ont mis sur la figu- un bon résultat, encourageant, mais il y a un prenne ! » Jean-Louis Arajol, ancien syndicaliste re », mais ça lui va bien. Jean Tiberi, la mine second tour, finit par placer Jean Tiberi. Merci policier qui a viré pasquaïen, pousse dans le IL Y A UN AN, une polémi- confite, sourit modestement, et lui, que ses du fond du cœur à toutes et à tous ! » Et il est même sens : « Il faut que Chirac dise à Séguin a que avait fait grand bruit sur « adversaires » et les sondages avaient enterré reparti, pensif et triomphant, avec ses disci- d’aller prendre un peu de repos dans les Vosges. Il ces artistes, footballeurs, jeunes tout vif, il a ressuscité dans toute sa gloire, ples, à l’Hôtel de Ville. Porté par les bravos et a un problème psychique, celui-là. Dès qu’il a pris AFP cadres bancaires tentés par l’exil dimanche 11 mars au soir, à la mairie du suivi de son staff, ses gardes du corps, et ses quelque chose en main, ç’a été une catastrophe. » fiscal pour fuir des impôts réputés 5e arrondissement. Il est arrivé un peu après deux avocats qui ne le quittent pas d’une Sourires. Jean-François Probst, le bras droit LE PROCÈS DUMAS trop lourds. La polémique est 23 heures place du Panthéon, quelques-uns semelle, parce qu’on ne sait jamais. du maire de Paris, sérieux comme un pape, retombée et, selon l’enquête du l’attendaient courageusement, dehors, sous Jean Tiberi a passé sa soirée à appeler à la déclare à une télé : « C’est une défaite. Une Monde, le nombre des candidats un fin grésil, et le bon peuple du 5e, chauffé à paix et à la fusion des listes de droite. Et si ses défaite à laquelle je ne m’attendais pas. La défai- La parole au départ à l’étranger et le mon- blanc, lui est tombé dessus, à l’intérieur, avec « compagnons se sont mal comportés » à son te des instituts de sondage. Ils se sont trompés tant des capitaux en fuite ont dimi- un enthousiasme envahissant. « On t’aime, endroit, il leur pardonne, même s’il « n’oublie sur la participation et sur les résultats. » Sur le d’Alfred Sirven nué de 50 % à 70 % en 2000. Nos Jean ! », hurle un monsieur fort bien mis ; «il pas ». Pas un mot désagréable sur Philippe coup d’une heure du matin, Jean Tiberi est par- Comment va se comporter Alfred Sirven reportages en Grande-Bretagne, est vraiment, il est vraiment phénoménal », Séguin, hormis un « il est fou, ce type » glissé en ti se coucher, ses conseillers et ses éminences lors de la reprise du procès de l’affaire en Suisse et en Belgique, lieux braillent tous les autres. privé dans un salon, d’ailleurs il appelle toute la se grisent autour d’un dernier verre. « Qu’est- Dumas ? Celui que tous les autres préve- d’asile le plus souvent choisis par On hisse le saint homme à coups de coude droite à se mobiliser pour la bataille du second ce que vous prenez avant de dormir ?, rigole les expatriés fiscaux, confirment sur l’estrade où il est resté un quart d’heure, tour. Même Bernadette Chirac ? « Bien sûr, Jean-François Probst. Une fusion, une confu- nus avaient présenté, lors des premières ce recul. Depuis la dernière loi de ravi, abasourdi, à demi étouffé, sans pouvoir pourquoi vous voulez écarter Bernadette ? », sou- sion, une infusion ? » Rires. « Séguin, ça va être audiences, comme le personnage cen- finances, il est devenu plus difficile crier un mot. Hélène, sa jolie fille, se jette dans rit aimablement monsieur le maire. Il est vrai une perfusion », glisse son voisin. Devant le tral de l’affaire parlera-t-il ? Après son pour les gros patrimoines d’échap- ses bras, Dominique, son fils, est porté en que ce n’est pas la peine d’en rajouter, et on lui panneau des résultats, Xavière Tiberi, pensive, arrestation, le 2 février aux Philippines per aux droits de succession ou à triomphe, Xavière, rayonnante, fait le V de la a raconté la tête de Philippe Séguin à la télé. essuie une larme. « C’est l’émotion ? » « Non, (photo), le procès avait été reporté jus- l’impôt sur les plus-values. victoire, la salle scande « 40-40-40 ! » et cou- D’autres se chargent pour lui de l’hallali. «Ce c’est mes lunettes. » vre la sono qui annonce que le maire de Paris a soir, je dis à Séguin, clame Jean-Pierre Pierre- qu’au 12 mars afin de lui permettre de Lire page 20 fait 40,07 % dans son fief. Quelques jeunes Bloch, tête de liste tibériste dans le 18e, il y a Franck Johannès préparer sa défense. p. 18 et 19 L’iconoclasme La dette amère des talibans des pays pauvres KEYNES s’est rendu célèbre au venus et les pays créditeurs ont dû lendemain de la première guerre accepter d’annuler des portions mondiale en publiant un livre, Les croissantes de la dette venant à Conséquences économiques de la échéance. En plusieurs étapes, dont paix, où il tournait en dérision la la plus significative fut le sommet prétention française à faire payer de Cologne, en juin 1999, ils se sont l’Allemagne et recommandait de engagés à traiter le problème au « faire un feu de joie » des dettes de fond. L’initiative en faveur des pays guerre. Un siècle plus tard, l’annula- les plus pauvres (connue par son tion de la dette est toujours à l’or- acronyme anglais, l’initiative HIPC AFP SAÏD ZULFICAR dre du jour, mais c’est la dette pour « highly indebted poor coun- d’une autre guerre perdue, la tries », a offert un plan de réduction SPORTS SECRÉTAIRE général de Patri- guerre contre le sous-développe- de dette qui se voulait significatif. moine sans frontières, l’Egyptien ment, dont il faut à présent signer Les pays les plus pauvres se sont vu Saïd Zulficar dénonce les « intérêts l’armistice. On estime aujourd’hui à proposer une réduction de moitié Un perchiste politiques et financiers » qui laissent plus de 150 milliards de dollars la de leur dette, échelonnée sur plu- les talibans détruire le patrimoine dette des pays les plus pauvres, sieurs années. prometteur préislamique de l’Afghanistan. L’in- l’équivalent en moyenne de trois On est loin du programme récla- Les championnats du monde d’athlétis- tervention de Kofi Annan a été vai- années de leurs exportations. mé par nombre d’organisations ne. Dossier, interview et analyses. Longtemps, les pays créditeurs non gouvernementales, telle Jubi- me en salle ont été dominés, à Lisbonne, ont essayé d’entretenir la fiction lée 2000, soutenue par le pape et par les Etats-Unis et la Russie. La France Lire pages 26 et 27 que cette dette serait payée. Pres- Bob Geldof, qui avaient plaidé pour ramène deux médailles de bronze, celles que tous les mois, réunis dans ce une annulation totale et immédiate de Nicole Ramalalanirina (60 mètres Allemagne, 3 DM ; Antilles-Guyane, 10 F ; Autriche, qu’on appelle le Club de Paris, les de la dette. Les créanciers voudront 25 ATS ; Belgique, 48 FB ; Canada, 2,50 $ CAN ; haies) et de Romain Mesnil (photo), Côte d'Ivoire, 900 F CFA ; Danemark, 15 KRD ; créanciers publics convoquaient certes arguer qu’ils ont fait la moitié Espagne, 225 PTA ; Gabon, 900 F CFA ; Grande-Breta- devant une espèce de tribunal les du chemin, ce qui n’est pas si mal. jeune perchiste prometteur. p. 23 et 24 gne, 1 £ ; Grèce, 500 DR ; Irlande, 1,40 £ ; Italie, 3000 L ; Luxembourg, 46 FL ; Maroc, 10 DH ; Norvège, 14 KRN ; ministres des finances des pays les On est en fait beaucoup plus loin du Pays-Bas, 3 FL ; Portugal CON., 270 PTE ; Réunion, 10 F ; plus endettés, les priant ensuite d’at- compte. En réduisant de moitié la Sénégal, 900 F CFA ; Suède, 16 KRS ; Suisse, 2,20 FS ; Spécial élections...... 2 Météorologie-Jeux...... 25 tendre leur verdict, parfois toute la valeur faciale de la dette, ils rédui- Tunisie, 1,4 Din ; USA (NY), 2 $ ; USA (others), 2,50 $. Horizons ...... 12 Culture ...... 26 nuit, dans une salle attenante. Inlas- sent de bien moins le fardeau réel International ...... 15 Guide culturel ...... 28 sablement, la dette était rééchelon- supporté par les pays endettés. M 0147 - 313 - 7,50 F Société...... 18 Carnet...... 29 née, dans l’attente de jours Entreprises...... 20 Kiosque ...... 30 meilleurs où elle pourrait être 0123 Daniel Cohen pour Communication...... 22 Abonnements ...... 30 payée. 3:HJKLOH=UU\ZUV:?a@n@b@n@a; Aujourd’hui ...... 23 Radio-Télévision ...... 31 Les jours meilleurs ne sont jamais Lire la suite page 14 2 LES ÉLECTIONS MUNICIPALES ET CANTONALES LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001

POUVOIRS LOCAUX Le pre- re des Verts est supérieur aux prévi- de droite Charles Millon fait presque TRES candidats contre des maires de concernant deux mille sièges à pour- mier tour des élections municipales, sions et, surtout, Jean Tiberi et ses jeu égal avec les listes de l’opposi- droite ont comme prévu, en revan- voir, un peu moins d’un tiers l’a été dimanche 11 mars, a déjoué plu- partisans obtiennent des résultats tion unie, dont le chef de file, Michel che, échoué dès le premier tour ou dès le premier tour. En voix, la sieurs pronostics. A Paris, la gauche leur permettant de se maintenir au Mercier, devancé dans son arrondis- sont en difficulté pour le second. gauche et la droite font presque jeu progresse moins qu’attendu, le sco- second tour. b À LYON, le dissident sement, s’est retiré. b LES MINIS- b AUX ÉLECTIONS CANTONALES, égal. L’extrême droite totalise 10 %. La gauche progresse moins qu’elle ne l’espérait, la droite résiste mieux Le premier tour des élections municipales met en balance Paris et Toulouse. A Lyon, la droite doit résoudre le dilemme que lui pose Charles Millon, qui fait presque jeu égal avec (UDF). Ailleurs, les conquêtes espérées des deux côtés s’annoncent difficiles ou impossibles

PRUDENCE à gauche et soulage- Dubernard, dans le 3e arrondisse- Jean-Claude Gaudin (DL). Ses listes ment à droite. Les résultats du pre- ment, a réaffirmé qu’il souhaitait, d’union de la droite approchent les mier tour des élections municipales, lui, une fusion des listes de droite. 40 % dans l’ensemble de la ville, dimanche 11 mars, n’ont désigné ni Du succès ou de l’échec des négocia- contre 30 % pour la gauche. Le vrai vainqueur, ni vrai perdant. tions qui vont s’engager à droite, contrat est rempli pour le maire sor- L’échec emblématique, et cinglant, dépend le sort de la gauche unie der- tant et son premier adjoint, Renaud de plusieurs ministres de Lionel Jos- rière le socialiste Gérard Collomb, Muselier (RPR), qui vantent leur pin – Elisabeth Guigou à Avignon, dont les listes sont arrivées en tête « modèle marseillais ». Leur succès Jean-Claude Gayssot à Béziers, du premier tour (32,96 %). est d’autant plus franc que l’extrê- à Montbéliard, b À TOULOUSE, aussi, le second me droite, qui a longtemps pesé très Dominique Voynet à Dole – ou tour paraît très incertain. Dauphin lourdement sur les scrutins locaux encore le ballottage difficile de Jack désigné de Dominique Baudis, Phi- dans la ville, est en net repli. Avec Lang à Blois, a contraint les partis lippe Douste-Blazy (UDF) devance 10,44 % des voix, les listes du MNR de la majorité à la modestie. Quant nettement son adversaire socialiste, peuvent se maintenir dans cinq sec- aux deux anciennes ministres, Marti- François Simon (41 ,5 % contre teurs, contrairement au Front natio- ne Aubry à Lille et Catherine Traut- 27,8 %), mais le candidat de la gau- nal, qui a obtenu 7,31 % des voix. mann à Strasbourg, elles réalisent che plurielle bénéficie d’un réser- b POUR LA MAJORITÉ et pour des scores bien inférieurs à leurs voir de voix plus important. Au Lionel Jospin, ce premier tour sonne espérances. terme d’une assemblée générale, les comme un rappel à l’ordre. La L’opposition, qui redoutait une listes Motivée-e-s, soutenues par le gauche n’est forte que lorsqu’elle sanction sévère des électeurs, est en groupe Zebda, qui ont atteint un joli est plurielle. Le Parti socialiste subit partie rassurée, mais la crainte de score (12 ,4 %), se sont en effet pro- quelques revers inattendus dans ses voir basculer Paris, le 18 mars, et les noncées à 83 ,5 % pour « une coali- villes, comme Rouen, Tours ou situations difficiles que la droite ren- tion avec les autres listes de gauche ». Orléans et devra composer avec des contre à Lyon et Toulouse ont tem- Avec les Verts (6,8 %), la LCR et LO, alliés Verts que leurs bons scores péré les commentaires des responsa- la somme des voix de gauche est rendront plus exigeants, notam- bles RPR, UDF et DL. Dans ces trois de campagne, M. Séguin a annoncé, imposé comme l’arbitre du second neuf. Battu dans le 5e arrondisse- légèrement supérieure à celles de ment à Paris, dans la région parisien- villes, à gauche comme à droite, les dimanche soir, le retrait pur et sim- tour. Ses listes font pratiquement ment, M. Mercier a annoncé qu’il se droite, mais la difficulté, pour ne et à Lille (où ils ont obtenu négociations en faveur de l’union ple de ses candidats dans les 1er,3e, jeu égal avec celles de Michel Mer- retirait de la bataille, après une réu- M. Simon, sera de parvenir à fédé- 15,5 % des voix). L’allié communiste ont aussitôt commencé pour prépa- 4e et 6e arrondissements, tandis que cier (UDF-RPR-DL-RPF) – respecti- nion dans le bureau du maire sor- rer l’ensemble des électeurs de gau- est fragile jusque dans ses fiefs, per- rer le second tour. M. Tiberi appelait, lui, à la « fusion » vement 23, 11 % et 24 ,45 % des suf- tant, Raymond Barre. M. Millon, qui che sur son nom. dant dès le premier tour Montluçon Seules deux personnalités ont des listes de droite. frages exprimés – et l’emportent n’est devancé que de quinze voix b MARSEILLE assurera, en revan- et Drancy, et en rencontrant de triomphé, dimanche : François Hol- b À LYON, Charles Millon s’est dans quatre arrondissements sur par le député (RPR) Jean-Michel che, sans surprise, la réélection de sérieux obstacles à Nîmes, à la lande, premier secrétaire du PS, fort Seyne-sur-Mer ou à la Ciotat. Ses de sa victoire dès le premier tour à espoirs de reconquête se sont effon- Tulle, au cœur de la « chiraquie » drés au Havre, à Bourges et à Alès. corrézienne. Et l’ancien premier Le premier tour des cantonales ne bouleverse pas le paysage départemental Quant à l’une des personnalités pha- ministre Alain Juppé (RPR), réélu à res du parti, le ministre de l’équipe- Bordeaux, qui a tiré les leçons de À L’OMBRE des grandes temps, le Parti communiste mar- due il y a neuf ans. Sa situation en Mercier (UDF), qui s’est retiré de la ment et des transports, Jean-Claude l’échec de son éternel rival, Philippe batailles municipales s’est joué, que sérieusement le pas, jusqu’à Ardèche est plus délicate : avant ce compétition municipale lyonnaise, Gayssot, il essuie une sévère décon- Séguin, à Paris. plus en sourdine, le renouvelle- voir menacer sa présidence du premier tour, la gauche détenait pourra sans problème se replier sur venue à Béziers. La gauche plurielle b À PARIS, le succès des listes du ment de la moitié des conseillers conseil général de l’Allier. Diman- 17 sièges, contre 16 à la droite, et son mandat de président du devra aussi s’élargir à d’autres com- candidat socialiste Bertrand Dela- généraux, soit 2 021 sièges à pour- che soir, Daniel Vaillant, ministre les ballottages ne lui sont pas tous conseil général. En Saône-et-Loire, posantes, notamment l’extrême noë – 31 ,31 % dans l’ensemble de voir. Plus de six cents candidats ont de l’intérieur, a considéré que ce favorables. Son espérance de la droite a conforté ses positions, gauche, et séduire les électeurs qui la capitale – a été moins spectaculai- été élus au premier tour, dimanche premier tour révèle « une poussée conquérir le conseil général des ainsi qu’en Charente-Maritime. En lui ont préféré les listes Motivé-e-s. re que prévu. Si la gauche progresse 11 mars – chiffre provisoire, car de la gauche, singulièrement du Vosges s’est arrêtée avec la sévère Haute-Saône, sa situation est plus b LA DROITE, rassurée par dans la quasi-totalité des arrondisse- des résultats manquaient encore Parti socialiste, dans la quasi-tota- défaite de Christian Perret. Chris- fragile, il faudra attendre le second l’échec de plusieurs ministres – qui ments de la capitale, elle le doit en lundi matin. Les deux tiers d’entre lité des départements », et envisagé tian Poncelet (RPR), président de tour pour savoir si ce département a fait passer au second plan l’ébran- partie aux bons résultats des listes eux sont issus de l’opposition. « un meilleur équilibre politique cette assemblée et président du traditionnellement ancré à droite lement des fiefs chiraquiens à Paris des Verts (12 ,35 %), qui ont négo- Selon la totalisation nationale par- dans les conseils généraux », dont la Sénat, a été, lui, réélu au premier est tenté de changer de côté. et en Corrèze – et par l’absence de cié dans la nuit, au prix fort, leur tielle, établie lundi à 3 heures par le grande majorité est actuellement tour. Quant à ses visées sur l’Ille-et- Tirée par les élections munici- « vague rose » au premier tour, fusion avec celles de M. Delanoë. ministère de l’intérieur, la droite gérée par la droite : 62 contre 33 Vilaine (lire page 7) ou la Corrèze pales, la participation aux canto- paie chèrement ses divisions, qui A droite, Philippe Séguin apparaît (RPR-UDF-DL-RPF et divers) (en métropole). (lire page 4), elles semblent plutôt nales a été d’un niveau assez élevé : risquent de lui coûter ses grandes comme la principale victime du pre- recueillerait près de 42 % des voix, Aussi même si cette relative avan- compromises pour l’instant. 68,41 %. Elle a permis à des prési- villes. mier tour. Dans le 18e arrondisse- et la gauche plurielle plus de 45 %. cée de la gauche se confirme au La droite maintient sa domina- dents sortants de retrouver leur b L’EXTRÊME DROITE triom- ment, il atteint un score très médio- Ces premiers éléments marquent second tour, la carte des départe- tion dans nombre de départe- siège dès dimanche soir, comme phe à Orange, où Jacques Bompard cre face au sortant, Daniel Vaillant, une légère évolution depuis le scru- ments ne devrait pas en être boule- ments : dans la Haute-Savoie, elle Anne d’Ornano (UDF, Calvados), (FN) est réélu dès le premier tour ministre de l’intérieur. Dans l’ensem- tin de 1994, qui concernait les versée. Le PS devrait confirmer ses ne peut pas être inquiétée par une Henri Emmanuelli (PS, Landes), avec 60 % des voix, et obtient un ble de la capitale, ses listes ne par- mêmes cantons. La droite avait majorités, notamment dans la gauche qui, pourtant, progresse Pascal Clément (DL, Loire), Philip- bon résultat pour Daniel Simonpieri viennent pas à distancer de manière alors rassemblé 44,5 % des suffra- Gironde, la Haute-Garonne, dans dans les villes ; en Savoie non plus, pe de Villiers (MPF, Vendée) ou (MNR) à Marignane. Elle s’affaisse décisive celles de Jean Tiberi. Le mai- ges, et la gauche 40,4 %, mais sans les Alpes-de-Haute-Provence, les malgré la victoire au premier tour Jean-Noël Guérini (PS, Bouches-du- dans les grandes villes. Dans les re sortant, qui paraît assuré de sa ré- les Verts (3,9 %). Désormais mem- Bouches-du-Rhône, en Haute-Cor- de Louis Besson (PS) à Chambéry. Rhône). Olivier Stirn, ancien minis- villes moyennes, le FN et le MNR élection dans le 5e arrondissement bres de la majorité gouvernemen- se, dans le Puy-de-Dôme ou la Hau- Dans la Haute-Loire, Jacques Bar- tre, battu à la fois pour la mairie et réussissent parfois des percées (40 % des voix) est en mesure de se tale, les candidats du parti de Domi- te-Vienne. Il peut envisager sereine- rot (UDF), réélu au premier tour, le canton de Vire (Calvados), a importantes, comme à Noyon, maintenir dans dix-huit arrondisse- nique Voynet ont, à l’évidence, ment prendre la majorité du ne devrait avoir aucune difficulté à annoncé son retrait de la politique. Cluses ou Bollène. ments, où ses listes ont dépassé la imprimé une certaine dynamique à conseil général de et peut- conserver la présidence du conseil barre des 10 %. Fidèle à sa stratégie la gauche plurielle. Dans le même être celle de la Drôme, qu’il a per- général. Dans le Rhône, Michel Bruno Caussé Pascale Robert-Diard La domination des grands partis est de nouveau contestée N’EN AYANT PAS les moyens, ver le ton juste pour parler aux Pari- d’une gauche qui progresse. C’est ces sur les listes fusionnées du l’opposition s’est gardée de tout ce siens. A Toulouse, Philippe Douste- plutôt celui d’une droite qui résiste. second tour et dans les éventuels qui aurait pu ressembler à une offen- Blazy a tenté de se couler dans le C’est surtout celui de forces politi- exécutifs municipaux. L’échec de sive d’envergure contre la gauche profil strictement local de Domini- ques nationales qui ne peuvent plus Dominique Voynet à Dole ne peut aux élections municipales. Les partis que Baudis, alors que l’ambition compter sur la fidélité d’électorats occulter les succès de son parti, qui nationale est aussi, dans son cas, fla- acquis, ni sur leur capacité à attirer va obliger le PS à le traiter comme ANALYSE grante et que la ville, au demeurant, les indécis par la grâce d’une dyna- un allié, non comme un auxiliaire, avait peut-être envie d’autre chose mique ou la crainte d’un danger. et à respecter son implantation. Il se confirme que de perpétuer le même système Enracinée historiquement en Cor- Paris, si la gauche l’emporte, n’aura que les sondages sous un autre nom. rèze et à Paris – la province et la pas une municipalité socialiste, sont peu fiables pour A ces deux exceptions près, la droi- capitale, le rural et l’urbain –, l’auto- mais socialo-écologiste. les scrutins locaux te était insaisissable pour la majori- rité de va souffrir de Dans d’autres villes, c’est avec té, qui en est venue à faire la course la poussée de la gauche dans ces l’extrême gauche que la gauche de en tête. Les sondages y ont puissam- deux fiefs. Encore cette progression gouvernementale devra compter, de droite ont mené des campagnes ment contribué, donnant pour n’est-elle pas si forte que la gauche ou bien, à Toulouse, avec une gau- locales, sans grands meetings ni visi- gagnables des villes aussi inatten- soit assurée de l’emporter à Paris, che critique, qui veut changer la vil- tes spectaculaires de dirigeants dues que Lyon, Toulouse, Nancy, tandis que le conseil général de la le et affronter le problème de l’inté- nationaux. Les listes qu’ils ont consti- – on a même parlé de Nice ! – Corrèze devrait encore lui échap- gration des jeunes issus de l’immi- tuées autour de leurs maires sor- et, bien sûr, Paris. Après les extrava- per. En outre, ce sont deux des gration. Le Parti communiste subit tants ou de leurs chefs de file d’oppo- gances des élections régionales de rivaux potentiels ou déclarés du de même la concurrence de l’extrê- sition ont gommé les appartenances 1998, il se confirme que les sondages chef de l’Etat, Philippe Séguin et me gauche à Calais, perd Montlu- partisanes et mis en avant des candi- sont peu fiables pour mesurer les François Bayrou, qui sont mis au çon et ne reprendra probablement dats représentant les profession- intentions de vote dans des scrutins supplice, l’un par M. Tiberi, l’autre, pas Bourges. nels, le monde associatif, la politi- locaux. Les échantillons sont insuffi- indirectement, par Charles Millon, Les élections cantonales, plus que de terrain. C’est dans cette vei- sants, les électeurs sont hésitants. à Lyon. « politiques » parce qu’il s’agit d’un ne que Bernadette Chirac est appa- Cependant, les instituts ne sont pas scrutin uninominal – les rappro- rue inopinément, accrochant le seuls responsables de la rumeur de REFUS DE L’UNIFORMITÉ chant en cela des législatives –, enre- fanion présidentiel aux espérances « vague rose » contre laquelle Lionel Si les électeurs de droite ont mon- gistrent un progrès de la gauche et de quelques maires méritants ou Jospin et ses conseillers ont vaine- tré, dans ces deux villes et ailleurs, un rapport des forces équilibré. Il candidats discrets. ment tenté de mettre en garde les leur goût pour les candidats s’oppo- reste que l’échec acquis ou proba- Il n’y a guère qu’à Paris et à Tou- socialistes. L’idée que la gauche sant aux partis – le RPR à Paris et à ble de quatre ministres importants louse que cette stratégie de l’humili- avait le vent en poupe s’est installée Nice, l’UDF à Lyon, à Clermont- aux municipales indique que la par- té a été contredite par le choix des d’autant plus facilement chez ses par- Ferrand –, la gauche se heurte aussi tie n’est pas gagnée pour le gouver- personnalités chargées de conduire tisans que la droite trouvait avanta- au refus de l’uniformité. Les résul- nement et que, comme aux régiona- les listes. En dépit d’efforts notables ge à paraître, elle, lutter contre le tats obtenus par les Verts là où ils les il y a trois ans, la droite « d’en pour se mettre à la portée de l’élec- courant. présentaient des listes autonomes bas », selon l’expression de Laurent teur de droite excédé par les panta- Le premier tour a révélé, diman- – à Paris, à Lille, à Rouen, à Mont- Fabius, tient bon. lonnades de l’Hôtel de Ville, Philip- che 11 mars, un paysage beaucoup pellier, à Besançon – vont les ame- pe Séguin n’est pas parvenu à trou- moins simple. Ce n’est pas celui ner à négocier âprement leurs pla- Patrick Jarreau LE PREMIER TOUR DES ÉLECTIONS MUNICIPALES ET CANTONALES LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 / 3 Le sort de la Mairie de Paris est entre les mains des Verts et des tibéristes La bataille dans la capitale reste incertaine. L’ensemble de la gauche progresse, grâce, notamment, au score des écologistes. Mais la droite résiste mieux que prévu, en dépit des résultats très médiocres des listes de Philippe Séguin. Le maire sortant, Jean Tiberi, est en position d’arbitre Contrairement à ce que lui promettaient les elle semble assurée de conserver les six au Conseil de Paris. L’accord réalisé, lundi tes, Philippe Séguin réalise un score très des 10 % dans dix-huit des vingt arrondisse- sondages, la gauche plurielle n’a pas enco- arrondissements conquis il y a six ans et de au petit matin, pour la fusion des listes médiocre dans le 18e et ses listes plafon- ments parisiens, permettent à la droite re conquis la capitale. Elle y progresse sensi- l’emporter dans les 13e et 14e, son avance Delanoë (PS) et Contassot (Verts) peut favo- nent. Mais le maire sortant, Jean Tiberi, d’améliorer son score des européennes de blement par rapport à 1995, grâce au net est très ténue dans les 9e et surtout 12e riser une dynamique à gauche. La droite, quasi assuré de conserver son fief du 5e, - 1999. La capacité d’union de la droite pour renforcement du score des Verts. Mais si arrondissements, décisifs pour l’emporter de son côté, a mieux résisté que prévu. Cer- si que ses partisans qui ont franchi la barre le second tour sera déterminante.

LE PREMIER TOUR des élec- Tiberi, dans quatre arrondisse- permet de se maintenir au second heureux au soir du premier tour : tions municipales à Paris aura fait PARIS ments (les 1er,3e,4e et 5e) et par cel- tour, dans dix-huit des vingt arron- certes, ses listes sont loin des 17 % une victime, un déçu et deux heu- le de deux dissidents de droite, dissements parisiens. Ce résultat le recueillis par Daniel Cohn-Bendit reux, dans un scrutin marqué par Benoîte Taffin, maire sortante, place en position de force pour aux européennes de 1999 ; mais e une forte mobilisation des élec- e dans le 2 , et Jean-Pierre Lecoq, réclamer la « fusion » des listes de lui-même dépasse les 22 % dans le teurs puisque l’abstention 18 maire sortant du 6e. Enfin, la droite droite pour le second tour. 3e arrondissement et ses amis pas- (37,55 %) a reculé de 13 points par 17e « officielle » conduite par Au total, les listes Séguin, Tiberi sent la barre des 10 % dans seize rapport au premier tour de 19e M. Séguin n’a pas réussi à margina- et divers droite recueillent donc arrondissements. juin 1995. liser les partisans de M. Tiberi 44,29 % des voix, soit plus de e La victime est évidemment Phi- 9 pour aborder en bonne position le 6 points de moins qu’en 1995, L’ENJEU DU 12e ARRONDISSEMENT 10e lippe Séguin. Le chef de file de la 8e second tour. mais 4 points de plus qu’aux euro- La stratégie d’autonomie choi- droite RPR-UDF-DL enregistre un péennes de 1999. Cette résistance sie par les Verts de la capitale 2e triple revers. A titre personnel, il 16e EXTRÊME DROITE AFFAIBLIE globale de la droite, plus forte que vis-à-vis du reste de la gauche er e e réalise un score très médiocre 1 3 20 C’est, en effet, le deuxième ensei- prévu, tient notamment à l’affai- s’avère donc payante : c’est grâce (moins de 20 %) dans le 18e arron- e gnement du scrutin du 11 mars : blissement de l’extrême droite, qui à eux que l’ensemble de la gauche e 11 dissement, où il affrontait le minis- 7 M. Tiberi fait mieux que sauver les passe tout juste – FN et MNR con- réalise son meilleur score dans la 4e tre de l’intérieur, Daniel Vaillant. e meubles. Il paraît, tout d’abord, en fondus – la barre des 5 %, soit une capitale (43,74 %, en progression Par comparaison – il est vrai dans 6 mesure de conserver son fief du réduction pratiquement de moitié de près de 6 points par rapport à un arrondissement traditionnelle- 5e 5e arrondissement, où, avec plus de son score de 1995. Ce réservoir 1995 et de 2 points par rapport e ment acquis à la droite –, Françoi- 15 e de 40 % des suffrages, il devance a indéniablement profité aux listes aux européennes). Grâce à eux, se de Panafieu obtient plus de 12 largement son adversaire socialis- de droite. encore, que la gauche plurielle 40 % des voix dans le 17e. te, Lyne Cohen-Solal, et plus enco- Le déçu du premier tour est, devance la droite dans les 2e,3e,4e, e e e e e e e e e Deuxième déception, sur l’en- 14 13e re son concurrent séguiniste, qui sans conteste, Bertrand Delanoë. 9 ,10,11,12,13,14,18,19et semble de la capitale, les listes n’atteint pas la barre des 10 %. La Malgré ses mises en garde répé- 20e arrondissements. Enfin, les éco- RPR-UDF-DL recueillent à peine deuxième satisfaction pour le mai- tées contre l’emballement des son- logistes sont désormais en situa- plus du quart des suffrages expri- re sortant vient de la bonne tenue dages, le chef de file de la gauche tion de négocier au prix fort leur més (25,74 %), soit une dégringola- de ses listes dans l’ensemble de la socialiste se retrouve, en effet, en ralliement à Bertrand Delanoë de de moitié par rapport au score ARRONDISSEMENT OÙ ARRONDISSEMENT OÙ capitale : non seulement elles position beaucoup moins conforta- pour le second tour. de la droite aux municipales de LA GAUCHE PLURIELLE LA DROITE PARLEMENTAIRE recueillent 13,92 % des suffrages ble qu’il ne l’espérait. Certes, ses Si la gauche paraît assurée de 1995 ; pis, elles sont devancées par EST MAJORITAIRE EST MAJORITAIRE exprimés, mais, surtout, elles listes arrivent nettement en tête, conserver les six arrondissements les listes du maire sortant, Jean dépassent la barre des 10 %, qui avec 31,31 % des voix sur l’ensem- conquis en 1995 et leurs 63 sièges ble de la capitale et la première au Conseil de Paris, le gain de la position dans quatorze arrondisse- vingtaine de sièges qui lui man- ments. Mais il est symptomatique quent pour disposer de la majorité Les séguinistes, sonnés, refusent d’« ajouter le déshonneur à la défaite » qu’elles ne progressent que faible- (82 sièges) n’est pas garanti : elle ment par rapport à 1995 est nettement majoritaire dans le L’ISSUE du scrutin est incertaine, mais Jean Séguin » : « Ceux qui prendraient le risque réponse ne fait guère de doute. Et pourtant, la (+1,3 point en moyenne). Si l’en- 4e,le13e et le 14e ; elle l’est, beau- Tiberi exulte : il a rempli son contrat. A 20 heu- – mais je ne peux pas y croire – de refuser la réunion dure… trois heures. Selon plusieurs par- semble de la gauche gagne du ter- coup plus faiblement dans le 2e,le res, quand tombent les premières estimations, fusion prendraient une grande responsabilité. » ticipants, ils auraient été trois à oser bargui- rain dans la capitale par rapport 9e et le 12e. C’est dans ce dernier le maire de Paris reste invisible, enfermé dans Vers 22 heures, les résultats, encore provisoi- gner : Pierre Lellouche, Yves Galland et Didier aux précédentes municipales, elle arrondissement, qui lui donnerait son bureau de l’Hôtel de Ville avec sa garde res, du 5e arrondissement donnent le maire sor- Bariani. Bernard Pons, en revanche, a été l’un le doit, pour l’essentiel, à la pro- 6 sièges supplémentaires en cas de rapprochée : Jean-François Probst, son direc- tant en tête avec 40 % des suffrages, loin devant des plus fermes pour prôner la « ligne Séguin ». gression des Verts, qui recueillent, victoire, que se jouera sans doute teur de la communication, Vincent Reina, tête la candidate socialiste, Lyne Cohen-Solal en moyenne, 12,35 % des voix, con- le sort de la Mairie de Paris au soir de liste dans le 9e arrondissement de Paris, et (27 %). Quant au candidat séguiniste, Henri « LE RETRAIT EST LA SEULE SOLUTION » tre 7,1 % pour les écologistes il y a du 18 mars. Bernard Bled, secrétaire général de la Ville. La Guaino, il atteindrait « à peine » la barre des A 23 h 30, la messe est dite. Sans mot dire, six ans. gauche est, sans doute, en tête, mais « c’est 10 %. L’information est rapidement confirmée. M. Séguin parcourt les quelques dizaines de Outre Jean Tiberi, Yves Contas- Gérard Courtois gagnable », estime M. Bled. Il n’est pas Les partisans de Jean Tiberi se regroupent dis- mètres qui séparent son bureau de la Maison sot, chef de file contesté des Verts « inquiet sur la victoire des droites parisien- crètement dans le bureau du maire. Les familles de la chimie. Il monte sur la tribune. « Il revient parisiens, est donc l’autre homme f www.lemonde.fr/paris nes » ; il suffit, plaide-t-il, de « s’entendre sur Tiberi et Dominati sont au complet. Dans le aux listes que les électeurs n’ont pas placées en un bon accord de second tour ». Ce premier 4e arrondissement, la gauche apparaît, certes, tête des listes de droite ou du centre de se retirer. appel à « l’union » donne le ton. Peu après largement en tête, mais Laurent Dominati dis- C’est la seule formule susceptible de créer les con- 21 heures, le maire de Paris, depuis son tance de huit points le jeune séguiniste Vincent ditions gagnantes à Paris. C’est pourquoi, confor- bureau, fait une première déclaration sur Fran- Roger. Le député du centre de Paris joue les mément à nos engagements, nous retirons dès ce ce 2. Il est effectivement calme et souriant. Et il modestes, il a déjà « appelé au rassemble- soir nos listes des 1er,3e et 4e arrondissements, où répète le message. Premièrement, « il n’y a pas ment ». Autour du maire, on attend, de pied fer- nous sommes devancés. Nous annonçons par eu de vague rose ». Deuxièmement, le score me, la retransmission de l’allocution de ailleurs le retrait de notre liste du 6e arrondisse- obtenu par ses listes est « plus que satisfai- M. Séguin. ment au bénéfice de M. Lecoq. Nous attendons sant ». qu’il soit procédé à un retrait parallèle dans les A cette heure, on sait déjà que plus de la moi- UNE RÉUNION DE TROIS HEURES arrondissements où nous sommes nous-mêmes en tié des listes de droite dissidentes portant les Ce dernier est arrivé, à 18 h 46 précisément, à tête. » couleurs du maire sortant ont dépassé la barre son QG de campagne, à deux pas de l’Assem- Les yeux rougis, un jeune séguiniste expli- des 10 % et peuvent donc se maintenir au blée nationale. Il n’est évidemment pas que que, tout compte fait, la droite parisienne second tour. Elles seront en fait dix-huit. Seuls question de le déranger. Deux gardes du corps paraît ne pouvoir engranger que 77 sièges de les 2e et 15e arrondissements sont au-dessous du barrent l’entrée de l’immeuble. Le plus costaud conseillers de Paris (sur 163), parmi lesquels seuil requis. s’amuse : « Le dernier qui m’a poussé, il est resté une dizaine de tibéristes. « Il a raison : le « La droite peut et doit gagner, martèle le mai- scotché au grenier. » retrait est la seule solution. On ne va quand re. Cela implique l’union, bien entendu. » Et il Claude Goasguen (DL), Didier Bariani (UDF), même pas ajouter le déshonneur à la défaite. » insiste : « Il faut la fusion des listes à partir de ce puis Edouard Balladur (RPR) arrivent parmi les L’ancien commissaire au Plan Henri Guaino, soir, dans tous les arrondissements. » Evoquant premiers pour « discuter » – si l’on ose dire – adversaire malheureux de M. Tiberi dans le « le bon sens », balayant « les discours et les atti- de l’attitude à tenir au second tour. Fusion ou, 5e arrondissement, ajoute : « J’ose encore espé- tudes des uns et des autres, qui appartiennent au comme n’a cessé de le marteler le chef de file rer que la ligne sera tenue par tous, pendant passé », M. Tiberi plaide pour « l’intérêt de la de la droite, « retrait républicain » ? Quand on a toute la semaine. » majorité ». Et il termine par un appel « solen- eu l’occasion de connaître l’effet de la puissan- nel » à tous « les dirigeants et à Philippe ce physique qui se dégage de M. Séguin, la Ch. G. et J.-L. S. Au petit matin, la gauche plurielle et les Verts annoncent leur accord de fusion DU CÔTÉ du centre Pompidou, au cation, entourent le candidat socialis- pouvoir tenir. » Le grand déballage ce total, 25 sièges reviendraient aux QG de campagne du candidat socia- te. Le premier secrétaire de la fédéra- est programmé à minuit, au QG des Verts et 66 aux candidats des listes liste à la Mairie de Paris, Bertrand tion de Paris, Patrick Bloche, et Fran- socialistes. Changeons d’ère. Il n’y aura pas de Delanoë, l’ambiance n’est pas vrai- çois Dagnaud, numéro deux à la mai- Rue de Turenne, au QG des Verts, changement de têtes de listes, mais ment à la fête. On a pourtant dressé, rie (PS) du 19e, « chargé des relations on a du mal à cacher sa joie. Muni de l’accord prévoit qu’en cas de victoire devant le bassin où s’ébrouent les avec les partenaires », se joignent à sa calculette, Yves Contassot, le chef dans le 2e arrondissement - où le sculptures mobiles de Niki de Saint- eux. Le ministre de l’agriculture, Jean de file, additionne, soustrait, multi- résultat de premier tour est très légè- Phalle, un vaste chapiteau pour Glavany, venu « en ami », rejoint le plie, en bon banquier. Ce qu’il voit rement favorable à la gauche –, la accueillir la presse. On ne s’y bouscu- groupe. s’afficher sur l’écran digital lui plaît. mairie reviendrait au Vert Jacques le pas. Bertrand Delanoë y fait son Le bon score d’Anne Le Strat dans le Boutault. entrée, peu après 21 heures : les pre- « ILS VONT ÊTRE GOURMANDS » 18e arrondissement, celui des « drôles mières estimations sont mitigées « Au vu des premiers résultats, les de dames » dans le 10e – près de CONTENTS DU PROGRAMME pour la liste Changeons d’ère, le sco- Verts vont être gourmands », lâche 18 % – ou d’Olivier Pagès dans le 11e, Les Verts seront en deuxième posi- re des Verts inquiète. La déclaration Jean-Pierre Caffet. Et il pointe les rendent les Verts quasi euphoriques. tion sur les listes dans huit arrondisse- du candidat socialiste, son air tendu, bons résultats des futurs partenaires Quand tombe l’élection de Jean- ments (les cinq premiers, le 7e,le10e crispé, traduisent sa déception. dans le 3e, où le chef de file des Verts, Michel Marchand, à Saumur, ils n’en et le 12e). Enfin, le premier adjoint au M. Delanoë assure le minimum : la Yves Contassot, frôle les 23 % ; le 10e croient pas leurs oreilles. Yves Con- maire du 14e – dont le basculement à participation, « très importante » ;la et le 11e, où il va falloir « se serrer » ; tassot, auréolé de son très bon score gauche est pratiquement acquis – « dynamique démocratique puissan- le 20e, où , donné, avant dans le 3e, fera même un lapsus serait un Vert. A la sortie, Yves Con- te » créée par ses listes, l’appel «au le premier tour, comme un probable savoureux devant les caméras, en par- tassot se félicitait du système de pro- rassemblement de toutes les Parisien- futur adjoint au maire chargé des lant de « pression » des Verts au lieu portionnelle adopté pour ces savants nes et de tous les Parisiens qui veulent transports, affiche le score de 17,7 %. de leur « progression ». C’est bien de dosages, tenant compte « à la fois du construire ensemble les six années à « Il va falloir ajouter quelques kilomè- cela qu’il s’agit, lorsque la délégation nombre de voix par arrondissement et venir », la proposition, enfin, «de tres de tramways et de pistes cycla- de huit personnes, toujours la même du poids global des Verts à Paris ». fusion » de ses listes avec celles des bles...», soupire un proche de depuis le début des négociations, Les Verts étaient même contents Verts, « sur la base d’un engagement M. Delanoë. Sur l’écran de télévision, s’en va négocier chez Bertrand Dela- du programme ! Et, naturellement, clair » et « respectueux du vote ».Ilne Yves Contassot, entouré de M. Bau- noë. Les tractations commencent à ils ont commencé par là, politique s’attarde pas et s’enferme dans son pin et d’Aurélie Filippetti, tête de liste 1 heure et dureront six heures. autrement oblige, en égrénant le pro- local de campagne, dont les entrées des Verts dans le 5e, répond en direct Au petit matin, la gauche plurielle longement du tramway, la mise en sont soigneusement filtrées. Christo- et ne calme pas l’inquiétude des socia- aura accouché d’un accord – « sans place de conseils de quartiers avec phe Caresche, directeur de campa- listes. « Ce sont les autres partenaires, drame », dit-on côté socialiste et financement à la clé, les quartiers gne, Bernard Caudillère, son con- le PC et le MDC et des élus sortants PS même dans une ambiance « très sans voiture, la lutte contre l’habitat seiller qui pourrait devenir son direc- qui risquent de morfler », commente détendue », selon les Verts. Hypothè- insalubre. Il ne reste plus qu’à être teur de cabinet si M. Delanoë est élu François Dagnaud. Une mairie d’ar- se de base : la gauche gagne 14 arron- élus… maire, Jean-Pierre Caffet, chargé du rondissement ? « Ils en réclameront dissements sur 20 et dispose d’une programme, ainsi que Jean-Louis une, estime Christophe Caresche. majorité relativement confortable de Christine Garin Missika, son conseiller en communi- Mais, là-dessus, au moins, on devrait 90 à 91 sièges au Conseil de Paris. Sur et Béatrice Gurrey 4 / LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 LE PREMIER TOUR DES ÉLECTIONS MUNICIPALES ET CANTONALES

Séguiniste ou tibériste, L’autorité de Jacques Chirac est ébranlée la droite a accueilli par les résultats à Paris et en Corrèze les chiffres avec fébrilité L’Elysée souligne les fragilités de Lionel Jospin, dont plusieurs ministres ont été battus Les experts de l’Elysée mettaient l’accent, diman- cée. Cependant, la poussée de la gauche dans les dent. Le chef de l’Etat sait bien qu’en cas de vic- che 11 mars au soir, sur la bonne résistance de la deux fiefs du chiraquisme – Paris et la Corrèze – toire de la gauche dans la capitale, il sera la cible Des électeurs radiés ont exprimé leur colère droite, qui a démenti la « vague rose » annon- constitue un revers personnel pour le prési- de nombreux reproches dans son propre camp.

20 H 15, place du Panthéon, mai- deux heures pour passer devant le DÈS les premiers résultats la voie à un règlement de comptes te relevé les fragilités de son adver- de l’opposition : « Une configura- rie du 5e. Le grand dépouillement est juge, présenté mes papiers, et savez- connus, Jacques Chirac et son dont il pourrait être le bouc saire, Lionel Jospin, dont plusieurs tion droite-centre, un peu à l’image en cours. Silence, on compte. Prière vous quoi ? Le loyer étant au nom de épouse, Bernadette, ont passé émissaire. ministres ont été battus. de ce que Valéry Giscard d’Estaing de ne pas distraire, les dés sont jetés. mon mari, la juge m’a demandé de quelques coups de fils de félicita- La victoire de François Hollande Alain Juppé non plus ne s’y est avait fait il y a trente ans. Avec des Ah ! non, ce n’est pas l’heure des prouver la réalité de mon mariage. Là, tions. A Raymond Couderc et à à Tulle et la fragilisation du bas- pas trompé. Réélu, dès le premier adhésions directes, un vrai program- j’ai craqué ! J’ai saisi mon portable, Marie-Josée Roig, tout particuliè- tion de Corrèze ne sont pas de tour, à Bordeaux, l’ancien premier me, un drapeau. Cela répond vrai- REPORTAGE composé le numéro de la maison, et rement. Car ces deux dompteurs meilleur augure. A Toulouse, c’est ministre a déclaré que « le coup de ment à une attente des gens. Je sais collé l’appareil à l’oreille du juge pour de ministres, à Béziers et à Avi- un allié affiché du président, Philip- vent annoncé n’a pas eu lieu ». «Je que cela provoque des réticences de On travaille, qu’elle s’explique avec mon jules ! Le gnon, ont un mérite essentiel aux pe Douste-Blazy, qui est en diffi- la part des chefs de parti, mais il on dépouille, temps que la commission délibère, j’ai yeux du couple présidentiel : en culté. Quant à Lyon, le fait que la faut qu’ils comprennent que ce n’est foin des sondages encore attendu deux heures ! Les gens infligeant une sévère défaite à gauche soit en mesure de l’empor- Les deux tombeurs pas fait pour les assassiner. C’est devenaient dingues ! » Jean-Claude Gayssot et à Elisa- ter en raison des divisions au sein une démarche facile, constructive et des pronostics… e Dans son bureau feutré du 13 beth Guigou, ils permettent d’affi- de la droite n’est pas une bonne de ministres, à Béziers et qui correspond à l’attente des arrondissement, se cher symboliquement la santé de nouvelle. « Il faut que la droite soit Français. » commentaires. Tout, ici, s’est tou- dit lui aussi « fou de rage »de«cette la droite. Et de montrer que, si le bien bête pour se mettre dans une et à Avignon, ont Ces derniers mois, en liaison jours fait dans les règles. Et ce n’est affaire de radiation ». Il s’est fait président est ébranlé par les élec- situation pareille », lâchait hier au avec M. Juppé, l’Elysée n’a pas pas l’agitation des médias venus ce copieusement « engueuler » dans tions municipales à Paris, son milieu des rires ironiques, sur Fran- un mérite essentiel ménagé sa peine pour parvenir à soir en renfort qui y changera quel- l’après-midi. « J’avais, dès le mois de futur rival à la présidentielle, Lio- ce 2, le porte-parole du RPR, une restructuration de l’opposi- que chose. On travaille, on dépouille, décembre, prévenu la Mairie de Paris nel Jospin, a aussi quelques soucis Patrick Devedjian. L’Elysée a beau aux yeux du couple tion qui, à chaque élection depuis foin des sondages et des pronostics… qu’il fallait mener une opération d’en- à se faire. assurer que c’est d’abord François 1995, attend la fin de sa débâcle. Attendons, donc. Les scrutateurs, vergure pour informer les Parisiens… » L’Elysée ne sait pourtant plus Bayrou qui pâtira d’une défaite de présidentiel : ils Le conseiller du président, Jérôme en ce début de soirée, sont cha- Les résultats tombent les uns après très bien s’il faut se réjouir ou s’in- son poulain, Michel Mercier, c’est Monod, a reçu tous ceux qui, à touilleux. Et les tibéristes, suspen- les autres, qu’il dissèque en jouant les quiéter. Car les résultats relative- toute la droite qui souffre de l’affli- permettent d’afficher droite, fustigent l’archaïsme des dus à l’annonce des résultats. Profils optimistes. Champagne. « Le socialis- ment bons de la droite n’empê- geant spectacle donné par la majo- partis. Le premier tour des munici- bas. Pas de panique dans l’air. Ni de te Serge Blisko ne fait pas mieux que le chent pas quelques revers person- rité sortante lyonnaise. la santé de la droite pales ouvre de bonnes perspecti- fanfaronnade. Mais une angoisse PS en 1995. Alors il est bien loin, le raz- nels pour le président. Et d’abord, Et pourtant… L’opposition, de ves pour reconstruire une majori- palpable. Un gros doute qu’ils aime- de-marée annoncé ! Notre campagne donc, à Paris. Le chef de l’Etat sait manière plus générale, est loin té présidentielle sans eux ou à raient dissiper. On patiente. d’enfer, et ma forte équation personnel- bien qu’en cas de victoire de la d’avoir raté ces municipales. C’est n’ai pas encore complètement analy- côté d’eux. Il montre que les élec- Chez les Verts, en revanche, l’exas- le, ont réussi à arrêter la gauche au pre- gauche, tout pourra lui être repro- aussi cela que les experts de l’Ely- sé les résultats de Paris, a ajouté teurs de droite sont majoritaires pération est patente. Et Aurélie Filip- mier tour, et peuvent la bousculer au ché par son camp : le choix de sée ont noté avec attention. « Il n’y M. Juppé, mais il me semble que ce dans beaucoup de villes et que ce petti, la jeune tête de liste, se dit scan- second. C’est jouable. » Mais où est Jean Tiberi comme successeur, la a pas eu de vague rose », n’ont ces- n’est pas fichu. Il reste à savoir ce sont les querelles partisanes qui dalisée : au cours de la journée, plu- donc le professeur Françoise Forette, multiplication des révélations sur sé d’expliquer ses dirigeants que va faire Séguin. C’est perdu s’il empêchent cette majorité d’appa- sieurs centaines d’électeurs se sont qui était tête de liste ? Elle arrive, si les « affaires » et, pour finir, le dimanche soir. Malgré la dissolu- décide de jouer la politique du raître. Enfin, la division de l’extrê- vus refuser l’accès aux urnes au motif on insiste, discrète mais bien à l’unis- choix de Philippe Séguin comme tion de l’Assemblée nationale, mal- pire », a-t-il dit, avant d’ajouter, me droite et une certaine capacité qu’on les avait radiés des listes électo- son de son bouillant numéro deux. candidat. gré la cohabitation, malgré Paris, bon camarade, ce commentaire : de récupération de ses anciens rales, après le grand nettoyage recom- « C’est pas les vingt points qu’on nous Or, si la droite perd la capitale le socle électoral de droite reste « Moi, quand j’ai perdu, on m’a électeurs par des candidats de mandé par le Conseil constitution- avait mis dans les dents lorsque j’ai au second tour, rien n’empêchera solide. Et c’est justement ce socle viré. » droite républicaine ont été jugées nel. Tous étaient stupéfaits, n’ayant décidé d’aider Toubon, hein ! Notre les Français d’en conclure que qui servira de base à Jacques Chi- Bien que soucieux de ne pas réconfortantes. pas reçu de pli recommandé les en score est bien meilleur que celui annon- c’est aussi une certaine version du rac, face à Lionel Jospin, en 2002. paraître en première ligne parmi avertissant. Les erreurs étaient mani- cé. Le tandem personnalité de la vie chiraquisme qui aura été désa- Que le président réussisse à réunir les animateurs du projet de Fran- Raphaëlle Bacqué festes, les radiés de bonne foi. Quel- civile et politicien est un atout pour vouée. Même si le mauvais résul- toute l’opposition derrière lui, et ce Alternance, M. Juppé n’a pu et Jean-Louis Saux que 500 d’entre eux sont donc allés redonner du crédit à la vie politique. » tat personnel de Philippe Séguin les choses se présenteront au s’empêcher de décrire ce que pour- (avec Pierre Cherruau protester au bureau des élections, dans le 18e arrondissement ouvre mieux. Il a évidemment tout de sui- rait être, selon lui, la future union à Bordeaux) puis, munis des pièces justificatives, « HARDI, PETITS ! » au tribunal d’instance, afin que le La proclamation des résultats est juge rétablisse leur droit. Une démar- houleuse. La salle est bondée de mili- che hasardeuse qui, parfois, a pris tants socialistes qui sifflent, scandent François Hollande l’emporte à Tulle, au cœur de la « chiraquie profonde » plus de quatre heures. le nom de Blisko et enchaînent : « Une honte ! On a radié des élec- « Tou-bon, c’est fini ! » Il sourit – com- TULLE Limousin, Europe 1, RTL... Tout le veau décompte s’impose à Bort-les- au premier tour. « Mais là, ce n’est teurs habitant dans le 5e, sans s’atta- me sa femme, qui rit en observant la de notre envoyée spéciale monde était là, dans la salle du con- Orgues. D’autant qu’un bulletin de pas gagné », ajoute le préfet, en quer aux vraies niches de faux élec- salle – et donne simplement rendez- Sur la carte électorale, Tulle et seil municipal de Tulle, pour com- vote portait une « trace de rouge à montrant Beynat et Meyssac, deux teurs », estime l’avocat Jean-Philippe vous à la semaine prochaine. ses environs se situent « dans la chi- menter la seule – ou presque – bon- lèvres », indique la préfecture… cantons convoités par la gauche. Immarigeon, auteur de l’ouvrage Minuit, mairie du 17e, rue des Bati- raquie profonde ». On dit aussi que ne nouvelle pour la gauche, au soir « C’est Gore-Bush ! », s’est amusé Sans oublier la probable perte de Autopsie de la fraude électorale, déci- gnolles. Dans un petit bureau où elle du 11 mars. Avec 3 944 voix, soit M. Hollande, et tant pis si la droite Brives-Sud-Ouest, terre du commu- dé à faire inscrire l’incident au procès- s’est réfugiée, un peu grisée de l’ova- REPORTAGE 53,1 % des suffrages exprimés, le finit par l’emporter, comme aux niste Jacques Chaminade, qui ne se verbal du scrutin, avant de saisir le tion reçue dans la salle des résultats, député de Corrèze a battu à plates Etats-Unis ! L’important, c’est ce représente pas… Bref, le compte juge de l’irrégularité de « ces radia- Françoise de Panafieu enchaîne les La dynamique créée coutures le maire sortant Ray- symbole « extraordinaire », « fan- n’y est pas. tions abusives »… interviews par téléphone et peaufine serait insuffisante mond-Max Aubert, soutenu par tastique » : ces deux communes de Heureusement, il y a Tulle… Ah ! Les résultats du premier ses formules et dérobades. « Tout est pour faire basculer Bernadette Chirac (Le Monde du Haute-Corrèze sont « au cœur de Dans la voiture qui le ramenait à bureau de vote sont annoncés ! Tibe- possible à Paris ! Tout ! Il faut plus que le département à gauche 9 mars) : l’ancien collaborateur de la chiraquie ». Le « cœur du Paris, dans la nuit de dimanche à ri fait 43 % et la candidate socialiste, jamais monter au créneau. C’est une Jacques Chirac à la Mairie de Paris cœur », c’est-à-dire la terre d’élec- lundi, le premier secrétaire du PS 24,4 %. Des éclairs de triomphe appa- question de courage. Hardi, petits ! Il n’a recueilli que 2 567 voix tion de Bernadette Chirac, à Sar- était pendu à son téléphone porta- raissent dans certains regards. Dis- faut passer le message de l’optimis- Tulle est le «21e arrondissement de (34,52 %), sans doute affaibli par le ran, n’est tout de même pas ble. « Félicitations » à Dominique crets, encore, on veut la confirmation me ! J’ai quand même fait le meilleur Paris » . Conclusion : la victoire de score à deux chiffres de la liste atteint : dans cette petite commu- Strauss-Kahn, réélu à Sarcelles. Un des autres bureaux de vote. Mais le score de la droite à Paris ! » Elle agite François Hollande (PS) à Tulle, dès socioprofessionnelle de Christian ne de 300 habitants où l’électeur conseil à Vincent Peillon, secrétaire soulagement est palpable et certains ses bras, ses mains, sa mèche. Elle le premier tour, est le signe que Pradayrol, notaire (12 %). peut rayer le nom d’un candidat ou national du PS, aux élections, pour sourires ont des airs revanchards. Les confie avoir « refusé Elkabbach » « l’édifice chiraquien est en train modifier son ordre sur la liste, le plan média : « Il faut dire que les tibéristes retrouvent la foi. pour prendre à 8 heures un petit- non pas de s’écrouler, mais de trem- CADEAU TOMBÉ DU CIEL l’épouse du chef de l’Etat a réalisé ministres ont eu du mérite… » et un 22 h 30, mairie du 18e. Là aussi, des déjeuner de travail avec son équipe bler » ! « Tulle est une ville symbole, Le député de Corrèze était plus le meilleur score des onze con- brin d’autosatisfaction avec Daniel centaines de radiations malencon- dans un « troquet » près de la mairie. la Corrèze n’est pas tout à fait un souriant que jamais. Un autre seillers avec170 voix. Vaillant (PS), tête de liste dans le treuses ont échauffé nombre d’élec- Et puis elle rit : « Tout est possible, à département comme les autres. La cadeau lui est tombé du ciel : la « Heureusement, il y a la Corrè- 18e arrondissement de Paris, qui a teurs et ce fut, paraît-il, une belle Paris. On va matraquer sec, sillonner famille du président de la Républi- petite commune d’Egletons a bas- ze », a commenté M. Hollande, qui obtenu le score encourageant de pagaille au tribunal d’instance ! le terrain, se démener, mobiliser les que y a fait campagne » : le messa- culé à gauche « à quinze voix près » misait, en début de soirée, sur la 38 % au premier tour. « Heureuse- « J’étais folle de rage qu’on me refuse foules. » Son mari approuve, sourit ge a été délivré en boucle par le (993 contre 978) et Bort-les- dynamique créée à Tulle pour faire ment qu’il y a la Corrèze et Paris… » de voter alors que mon mari n’avait et confirme d’un ton serein : « Oui, il premier secrétaire du PS, tête de la Orgues, la ville du président du con- basculer le conseil général à gau- aucun problème, raconte une fem- faut faire la Bernadette Chirac… » liste. Engageons-nous pour Tulle, seil général, Jean-Pierre Dupont che, au second tour. Au-delà du Clarisse Fabre me. J’ai foncé à mon domicile cher- tout au long de la soirée de diman- (RPR), à une voix seulement ! Le département, la gauche n'a pas de cher une quittance de loyer, attendu Annick Cojean che. France 2, TF1, LCI, France 3 score est tellement serré qu’un nou- quoi se réjouir. « Alors, cette vague rose ? », a ironisé un journaliste… 0123 Vite, le premier secrétaire du PS a envoyé un nouveau message en A LA TELEVISION boucle : « Moi, je n’ai jamais parlé ET A LA RADIO de vague, mais de gouttes. Je suis une goutte… ou une perle », s’est-il Le Monde des idées amusé. « Les municipales sont des LCI élections locales. Il y a une prime au Le samedi à 12 h 10 et à 17 h 10 sortant : il ne faut pas jeter la pierre Le dimanche à 12 h 10 et à 0 h 10 aux ministres qui se lancent dans Le lundi à 11 h 10 des territoires pas gagnés d’avan- ࡯ ce. » Vers 23 heures, au téléphone, Le Grand Jury le premier ministre lui a fourni un RTL-LCI autre argument pour expliquer Le dimanche à 18 h 30 l’échec des ministres : la culture du ࡯ non-cumul des mandats s’est diffu- sée dans l’électorat. « Les gens veu- La rumeur du monde lent des maires à plein temps »,ena FRANCE-CULTURE conclu Lionel Jospin. Le samedi à 12 heures Une dernière étape chez le pré- ࡯ fet, Charles-Henri Roulleaux Duga- Libertés de presse ge, pour analyser le score des can- FRANCE-CULTURE tonales. Penché sur les feuilles de Le troisième dimanche résultats, M. Hollande doit se ren- de chaque mois à 16 heures dre à l’évidence. Sur les dix-huit ࡯ cantons renouvelables, douze sont à droite. Les conditions requises A la « une » du Monde pour faire basculer le conseil géné- RFI ral – enlever quatre cantons à la Du lundi au vendredi droite et n’en perdre aucun à gau- à 12 h 45 et 0 h 10 (heures de Paris) che – ne semblent pas remplies. ࡯ Les socialistes ont des chances de La « une » du Monde conquérir le canton de Tulle-Cam- BFM pagne-Sud ; celui de Tulle-Urbain- Du lundi au vendredi Nord, détenu par le maire sortant, à 13 h 06, 15 h 03, 17 h 40 devrait revenir à Pierre Diederich Le samedi (PS), vice-président du conseil 13 h 07, 15 h 04, 17 h 35 général, qui a obtenu 47 % des voix LE PREMIER TOUR DES ÉLECTIONS MUNICIPALES ET CANTONALES LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 / 5

Elisabeth Guigou essuie un camouflet Le maire de Dole est élu dans sa tentative pour conquérir Avignon au premier tour La ministre de la solidarité et de l’emploi obtient 31,53 % des voix contre 49,81 % à la maire sortante face à Dominique Voynet A Avignon, où la maire sortante, Marie-José (PS) ont passé une soirée difficile. Au même la ministre de l’emploi et de la solidarité étaient Roig (RPR), frôle de 62 voix sa réélection dès le moment, devant l’hôtel de ville, les commen- acerbes. Ici, on ne jurait que par « Marie-Jo », premier tour, les supporteurs d’Elisabeth Guigou taires des partisans de Mme Roig à l’encontre de « une véritable Avignonnaise ». M. Moscovici en ballottage difficile à Montbéliard

AVIGNON BESANÇON s’enfermer dans une salle du Bec de notre envoyée spéciale de notre correspondant fin, restaurant voisin réputé pour Neuf heures du soir, place Pie, Elle a sa tête des mauvais jours, les « réunions de famille », précise l’ambiance n’est pas à la rigolade Dominique Voynet. Car le verdict une affiche. Une autre plaque rap- devant la permanence d’Elisabeth des urnes, dans sa ville de Dole, est pelle qu’est né là Léonard Dusillet, Guigou. Les « bo-bo » du centre- cruel. Le maire sortant, Gilbert Bar- maire de Dole de 1815 à 1834 , « très ville venus aux nouvelles sont bier (UDF), vient d’être réélu au pre- dévoué à sa ville ».Aumême consternés : 31,53 % des voix pour mier tour avec 50,86 % des suffra- moment, M. Barbier, qui va enta- la ministre, c’est encore plus mau- ges. Sur place, nul n’avait imaginé mer son quatrième mandat, se vais que ce qu’on pouvait crain- ce dénouement que même les son- réjouit d'« une victoire de la parité » dre. Les premières estimations dages, qui donnaient tous la minis- due, selon lui, « en grande partie au ont donné la maire sortante, tre battue au deuxième tour, dynamisme de [ses] colistières ». Marie-José Roig (RPR), à un souf- n’avaient osé envisager. Or le chif- L’homme confesse qu’il était « loin fle de la réélection au premier fre est là, implacable : 33,30 % pour de penser passer au premier tour », tour ; il faut donc attendre le Mme Voynet, qui n’a pu rassembler suppose que les « critiques très exa- dépouillement des derniers bulle- la gauche. « Avec une liste d’extrême gérées » émises par sa rivale, « une tins pour en avoir le cœur net. droite pour mordre sur l’électorat de femme intelligente », l’ont aidé à Mais déjà la déception s’expri- Gilbert Barbier, je pensais que ça ne « mobiliser ». Il vante cette popula- me avec verve : « Beau triomphe pouvait pas arriver », maugrée un tion de Dole « qui aime les choses du poujadisme provençal ! », vieux monsieur. Sous la pluie, les bien préparées »… et finit par plain- « Roig a ghettoïsé les quartiers, et rares sympathisants présents se cha- dre Mme Voynet, « qui n’a pas su s’en- ce sont eux qui votent pour elle ». maillent. « On ne nous a jamais écou- tourer d’une équipe solide ». Martine Gras, colistière de tés, nous les petits qui collions les affi- Mme Guigou, confirme : « Quand « guigouistes », le résultat d’Avi- en véritable Avignonnaise ! », s’ex- « On a voté à 100 % pour elle. » Ce ches la nuit », se plaint une militan- « IL N’Y AURA QU’UNE PRISE » j’ai fait du porte-à-porte, les élec- gnon doit se lire en même temps clame une dame extatique qui en que confirmera un peu plus tard te du Parti radical. « Il n’y en avait Enfin arrivée à la salle des Tan- teurs qui la rejetaient le plus, que celui d’Orange. Bompard, le revient. Samir Allel, trente-huit ans : «Je que pour les quatre ou cinq proches neurs, où elle doit prendre la paro- c’étaient les femmes de plus de maire FN, réélu avec 60 % à Oran- La foule sortant de l’hôtel de vil- vote communautaire et je fais voter de la ministre, toujours les mêmes. le, la ministre prévient télés et soixante ans. Des femmes du Sud, ge, c’est à leurs yeux la preuve le apporte enfin, dans un tumulte, communautaire. Les Français On voit le résultat. » radios « qu’il n’y aura qu’une pri- d’une génération où seuls les hom- d’une entente en sous-main avec l’héroïne de la soirée. « Ils vont musulmans représentent 15 % à Les journalistes ont été conviés à se ». Elle admet sa « réelle décep- mes faisaient de la politique. L’ima- la droite avignonnaise : le FN nous l’étouffer », s’alarme une 18 % du vote d’origine étrangère, rester dans la rue. Ceux qui ont eu tion » au vu des résultats de ses col- ge de la femme de pouvoir, premier- votait pour Mme Roig, et la droite voix. « Si on allait voir chez Guigou c’est une force non négligeable. Ils l’imprudence de tenter de pénétrer lègues du gouvernement, se félicite ministrable, ça ne passait pas. » classique donnait ses voix à Jac- la tête qu’ils font ? », suggère une avaient voté socialiste quand c’était à l’intérieur de la « Maison verte » du « succès des listes autonomes des Dans sa colère, elle s’écrie : « Moi, ques Bompard. A 21 h 30, une nou- autre. A l’heure d’analyser cette Guy Ravier. Cette fois, ils ont moins ont été poliment, mais très ferme- Verts », jure avoir « reçu le signal » je vends mon commerce et je quitte velle déclenche des applaudisse- presque victoire de la maire sor- rejeté Mme Guigou qu’adhéré à ment, repoussés à l’extérieur. Les de ces électeurs de la gauche « qui cette ville. Les Avignonnais auront ments : « Il y aura un second tante, les militants, qu’ils se procla- Mme Roig. » télés tentent donc de filmer à tra- ont voté encore plus à gauche ou qui le maire qu’ils méritent ! » Claude tour ! » Il a manqué 62 voix à Mme ment RPR ou apolitiques, brodent Sur sa terrasse, en contrebas vers la vitrine. En tapotant à la por- sont restés chez eux ». Son départ de Leroy, l’ancien entraîneur de Roig. Claude Leroy, en footballeur tous sur un même thème : Avi- du Palais des papes, l’historien te, il est pourtant possible de se fai- l’équipe Jospin lui laissera plus de l’équipe de football de Strasbourg, expérimenté, ranime les découra- gnon aux Avignonnais. Jacques Chiffoleau tire à sa façon re communiquer une copie des temps pour s’occuper de sa ville, de lui aussi sur la liste, se dit « atterré gés : « Certaines équipes ne savent les leçons de ce premier tour : « Avi- résultats. Il suffit de les lire, au fil de son parti, de sa vie, explique-t-elle. que les gens d’Avignon n’aient pas pas tuer un match et finissent par « À 100 % POUR ELLE » gnon est une ville repliée sur elle- la soirée, pour comprendre : tous Au loin, des sirènes de pompiers et été capables de faire le pari de l’in- perdre. » Elisabeth n’a pas encore « Mme Guigou a son ministère, même. Elle ne s’est, au fond, jamais les bureaux de vote confirment la de police retentissent : à l’hôtel de telligence et de l’efficacité ». perdu, elle peut enfin apparaître. on ne peut pas avoir le beurre et l’ar- remise de ne plus être la capitale de nette avance de M. Barbier. La liste ville, une femme de vingt-cinq ans, A 300 mètres de là, place de gent du beurre » ; « les gens d’ici la chrétienté. Tous les parachutés, du MNR, sur laquelle les Verts pensionnaire dans un foyer, a tiré à « TUER UN MATCH » l’Horloge, les partisans de « Marie- vivent à Avignon, pas dans les sans exception, ont été rejetés. La comptaient, sans l’avouer, pour bout touchant avec un pistolet Une militante fulmine : « Dans Jo » attendent, eux aussi. Les cubi- avions ou les TGV ». A contrario, muraille qui entoure la ville symboli- mettre en échec le maire, n’a réuni d’alarme sur le visage de M. Bar- mon bureau, il y avait 27 % pour le teneurs de côtes-du-rhône sont « Marie-Jo » est une vraie maire se cette tension entre l’intra-muros que 6,29 % des voix. Soit moins de bier, en l’injuriant. Le verre de ses Front national en 1995, et seule- vides, et Mme est en face, à la mai- de proximité : « les gens veulent moribond et l’extra-muros redouté. la moitié des 12,88 % obtenus par le lunettes s’est brisé, sa joue a été brû- ment 7 % cette fois. A qui on va fai- rie, en train de parler à la presse et être servis, elle les sert » ; « elle Et c’est comme ça depuis 1378 ! » Front national en 1995. lée et entaillée. L’élu, malgré l’émo- re croire que c’est normal ? » Pour à ses administrés enthousiastes. écoute » ; « elle répond toujours Avant son point de presse, la tion, décide de fêter sa victoire avec elle, comme pour beaucoup de « Elle est radieuse. Elle s’exprime présent ». Un vieux harki affirme : Sophie Gherardi ministre et ses colistiers partent les siens tandis que la forcenée est emmenée au commissariat. En apprenant l’information à Montbéliard, non loin de là, Pierre Jean-Claude Gayssot échoue largement à Béziers Moscovici n’en revient pas. «La Franche-Comté n’est pas coutumière BÉZIERS de l’extrême droite (11 % environ, pourtant, Dans la rue, ceux-ci confirment : « Gayssot à Paris, en profite pour rappeller qu’il sera, de ce genre de fait », remarque-t-il. de notre envoyée spéciale en additionnant les voix du FN et du MNR) à Paris ! Le coco à Drancy ! », hurlent-ils en comme prévu, le candidat de la droite unie à Comme Mme Voynet, le ministre Une victoire au premier tour, un second attestent d’« une alliance dès le premier tour souvenir de l’ancienne circonscription du la députation, l’an prochain. délégué aux affaires européennes mandat, c’est rarissime dans l’histoire biter- avec la droite ». M. Gayssot s’est épongé le candidat malheureux. En pile, des tracts rap- Le député Alain Barrau (PS), qui a conclu est amer. Car s’il affrontera, dans roise. Et, en prime, pour avoir fait chuter un front, a demandé de l’air. Sa femme Jacotte pellent le ton de la fin de campagne. Battu, le même accord, à gauche, avec Jean-Claude un second tour, le sénateur et maire ministre, un coup de téléphone de félicita- l’a emmené à l’écart prendre le frais. Avec le « Kamarade » Gayssot, le méchant « Kom- Gayssot, ne quitte pas le ministre d’une (RPR) Louis Souvet, celui-ci s’an- tion de Jacques Chirac. Dimanche 11 mars, ses amis, le ministre a décidé d’annuler les muniste », raconté sur une planche de bande semelle. M. Gayssot récapitule : « J’avais dit nonce mal : 49,41 % des voix à l’élu Raymond Couderc a décidément tout duplex prévus avec les télévisions parisien- dessinée inspirée de Tintin au pays des aux socialistes : si je suis maire de Béziers, je ne sortant et 32,77 % seulement à la gagné, et même la bataille des symboles. Au nes, avant de s’en aller, bien avant minuit. soviets. Défait, le « petit chien de Marchais ». me présente ni aux législatives, ni aux régiona- gauche, plus la perspective d’une grand dam de Jean-Claude Gayssot, le maire M. Couderc, qui se fit connaître il y a deux les. » Le premier sourire de la soirée aux triangulaire avec la liste MNR, qui a (DL) de Béziers a fêté sa victoire au Centro, « LE COCO À DRANCY ! » ans en tentant de soumettre les aides d’ur- lèvres, il ajoute : « Je me sens libéré de cet recueilli 11,91 % des suffrages ! salle mythique de la colonie espagnole biter- De l’autre côté des allées Paul-Riquet, gence municipales à un examen de moralité engagement. Mais je n’irai pas aux législa- « C’est une déception. Je ne suis pas roise, où, depuis des décennies, la gauche, dans une annexe de la mairie, le maire avait de l’intéressé et de sa famille (Le Monde du tives. » Le ministre a en effet une revanche à parvenu à convaincre à quel point je rouge puis rose, avait fêté toutes ses victoi- tout prévu, et s’en réjouissait. Des câbles, 13 mars 1999), y règle quelques comptes prendre sur Georges Frêche, le maire socialis- souhaitais m’investir pleinement, quo- res. On y a dansé jusque tard dans la nuit des faisceaux, des tréteaux : « Le dispositif avec l’ancien responsable du PCF. « Les pro- te de Montpellier, qui « n’a cessé de lui plan- tidiennement, dans cette ville. Les pendant que, repliés au théâtre du Mino- féria », résumait un employé municipal. Une messes de subventions, d’emplois liés à Airbus, ter des poignards dans le dos durant toute la gens n’ont pas cru que nous, les minis- taure, quelques membres de l’équipe du dernière fois, M. Couderc avait décidé de de lignes TGV, c’était n’importe quoi. Les Biter- campagne », et qu’il viendrait bien bousculer tres, pouvions renoncer à nos carriè- ministre des transports pleuraient. profiter de l’« effet ministre ». Sur ma route, rois n’ont pas besoin d’un sauveur et d’un dans son fief, aux prochaines élections à l’hô- res nationales pour nos carrières loca- 50,48 % des voix pour le maire contre avait écrit M. Gayssot chez Stock, en janvier. chouchou des médias », assène le professeur tel de région. « De toute façon, nous déména- les. Dans mon cas, c’était pourtant 34,75 % pour le « camarade ministre » : il n’y La République dévoyée lui avait répondu de géographie à Montpellier-III. geons à Béziers vendredi, comme convenu. sincère », affirme M. Moscovici. aura pas de second tour à Béziers. Jean- monsieur le maire, il y a quelques semaines, Il est 22 h 30, salle de la colonie. Le télé- Pour la retraite », dit Jacotte Gayssot. Elle Son adversaire a le succès mo- Claude Gayssot a marqué le coup. Et a atten- chez Privat. Alors, ce soir, même chose mais phone du vainqueur sonne : c’est le prési- tire son mari par le bras. « Jean-Claude, on a deste. « Honnêtement, avec quatre lis- du les résultats des derniers bureaux de vote avec les télés : puisqu’elles sont là, autant en dent de la République. En seconde position aussi perdu Alès. Et Drancy est tombée. » tes, je ne m’attendais pas à ce résul- pour aller saluer, vers 22 heures, ses mili- profiter et dire qu’à Béziers, les militants ont sur la liste d’union, Paul-Henri Cugnenc tat », confie M. Souvet. « Il aurait été tants éplorés. Pour lui, les faibles résultats fait battre le communiste et le ministre. (RPR), chef de service à l’hôpital Pompidou, Ariane Chemin présomptueux, face à un ministre, de prétendre réussir aussi bien. A mon avis, il a voulu trop en faire, mais les gens d’ici préfèrent l’ancrage person- Martine Aubry constate « des impatiences qui montent de plus en plus » nel et proche d’eux, qui est le mien, à l’ancrage politique. Son score est LILLE par le maire sortant, Pierre Mau- est à 34,6 %, merde, ça descend trême droite l’accueillent par des gauche s’est démobilisée. En 1995, d’ailleurs inférieur à celui de 1995. » de notre envoyée spéciale roy… Surtout, les Verts, qui ont encore ! Ils sont où, nos élec- sifflets aussitôt recouverts par les quand on faisait du porte-à-porte, L’argument fait bondir M. Moscovi- « Quelle bêtise, ces sondages ! » choisi de faire cavalier seul, obtien- teurs ? », s’angoisse un membre de acclamations – « Martine ! Marti- les gens nous la claquaient pratique- ci. « Mais le sien aussi !! J’ai perdu Martine Aubry, candidate à Lille, nent 15,5 %. « C’est énorme », l’équipe municipale. « Les gamelles ne ! » – de ses partisans. « Je suis ment au nez. Cette fois, ils nous rece- 500 voix et lui 1 300 ! Contrairement à se tue à le répéter : elle ne s’émeut un collaborateur de continuent ! Saint-André passe aussi sereine… », commence-t-elle. «Il vaient très gentiment, comme si l’élection précédente, il n’a pas été élu « [croyait] pas à une “vague rose en Mme Aubry. L’extrême gauche, elle- à droite ! », clame un assesseur. n’y a pas de raison de s’inquiéter c’était fait. En gros, ils ne se sont pas au premier tour. » Le ministre se bat- France” » comme elle « [ne même, se montre « accrocheuse » pour le second tour. La droite s’effon- démobilisés sur l’élection elle-même, tra jusqu’à l’ultime seconde, mais le s’attendait] pas » au score « alba- en totalisant, à travers trois listes « UN EXCÈS DE CONFIANCE » dre. Toutes catégories confondues, vu leur présence dans les meetings, cœur n’y est visiblement plus. « Cer- nais » que beaucoup lui prédi- différentes, LO, LCR et Parti des Un temps, on croit la communau- elle n’a jamais fait un score aussi mais sur les résultats. » « Deuxio, tains électeurs se complaisent dans la saient pour sa propre liste PS-PCF. travailleurs, plus de 9 % des voix. té urbaine, que veut conserver bas », ajoute l’ancienne ministre en continue-t-elle, on sent bien des routine et d’autres choisissent la pro- « Hier, on a fait une dernière réu- « Il y a une accentuation du mouve- M. Mauroy, menacée. Le député évoquant toutefois « un excès de impatiences qui montent de plus en testation », dit-il. « Ils n’ont trouvé ni nion avec les militants. Je leur ai ment de gauche avec une répartition socialiste Alain Cacheux fait grise confiance chez certains de nos élec- plus, surtout dans les régions qui ne l’un ni l’autre dans la gauche. » redit : on ne fera pas plus de différente », déclare M. Mauroy mine. « Quinze points de moins teurs peut-être restés trop au chaud bénéficient pas assez de la croissan- 34-36 % », affirme-t-elle. Mais tout devant la presse. « Forcément, avec dans les bureaux populaires… Nos chez eux ». Et, pour le second tour, ce. Ça, ça a profité à l’extrême gau- Jean-Pierre Tenoux de même… six listes… », soupire Mme Aubry. électeurs ont cru que c’était gagné. elle en appelle à la « mobilisation ». che et à l’extrême droite. » Avec près de 10 % de votants en Dans la capitale du Nord, les Les Verts ont passé leur temps à Son message martelé devant les Jean-Claude Gayssot à Béziers, moins aux élections municipales résultats du premier tour sont tom- nous taper dessus. Le problème, caméras, elle s’enferme de nou- Elisabeth Guigou à Avignon, Domi- de 1995, l’abstention, à Lille, a bés au compte-gouttes. Un câble c’est qu’on ne leur a jamais répon- veau dans son bureau au premier nique Voynet à Dole… Martine atteint un nouveau palier, engen- sectionné, dit-on, a provisoirement du », dit-il avec dépit. La secrétaire étage. Des analyses de scrutin con- Aubry grimace mais refuse de com- drant une déception certaine dans coupé les télécommunications. d’Etat au tourisme, Michelle tinuent de lui être présentées, quar- menter la situation des ministres les rangs socialistes, où l’on se dit Arrivée peu avant 19 heures à la Demessine, candidate (PCF) sur la tier par quartier. Le téléphone son- en mauvaise posture. Sa préoccu- « victimes » de l’image d’une mairie, la candidate à la succession liste Aubry, tourne comme une ne sans arrêt. Un coup d’œil sur pation immédiate concerne les victoire trop facile donnée par les de M. Mauroy n’en est ressortie âme en peine : « C’est un bon test l’écran de télévision. « C’est foutu » Verts, bien décidés à monnayer sondages. que deux heures plus tard. Devant pour 2002. Cela prouve qu’il y a pour Adeline Azan, une ancienne chèrement leur place à Lille. Les Certes, l’ancienne ministre de sa porte, c’est un incessant va-et- encore de la confiance à gagner. » collaboratrice, confrontée à Reims négociations s’annoncent rudes. l’emploi et de la solidarité arrive en vient. L’annonce des résultats de Et son émotion lui inspire un à une droite divisée mais majoritai- Rendez-vous est déjà pris le lende- tête, avec 34,5 % des voix, devant Faches-Thumesnil, commune voisi- lapsus : « Il faut mettre les guichets re au premier tour. Au plan natio- main, lundi, à 10 heures. la liste RPR-UDF-DL de son princi- ne de Lille dans la circonscription doubles ! » nal, la gauche est au coude à coude pal opposant, Christian Decocq du député socialiste Bernard A 21 heures, plutôt détendue, avec la droite. « Plusieurs mécanis- Isabelle Mandraud (22 %), mais elle fait moins bien Roman, « tombée au premier tour » Mme Aubry descend dans l’immen- mes ont dû jouer, analyse que les 40,8 % obtenus il y a six ans à droite, sème la zizanie. « Aubry se hall illuminé. Des militants d’ex- Mme Aubry. Primo : une partie de la f www.lemonde.fr/lille 6 / LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 LE PREMIER TOUR DES ÉLECTIONS MUNICIPALES ET CANTONALES La droite lyonnaise est contrainte de changer de tête de liste Malgré le succès inattendu de ses listes, Charles Millon, battu de quelques voix dans le 3e arrondissement, pourrait ne pas être en position de se maintenir. Les triangulaires qu’il provoquerait alors seraient, en effet, très favorables à la gauche Battu dans le 5e arrondissement, le candi- interdit à M. Dubernard de fusionner ses gauche. La droite traditionnelle tente donc une position ambiguë. Il a d’ailleurs récla- les électeurs de centre droit et accroître son dat de la droite, Michel Mercier (UDF), a listes avec celles de Charles Millon. Si ce der- de lui imposer de jeter l’éponge. En effet, mé un recompte des voix dans l’arrondisse- avantage. Tous les sondages d’avant le décidé de se retirer au profit du RPR Jean- nier décidait malgré tout de maintenir ses battu de quelques voix dans le 3e arrondis- ment où il s’était présenté. Pour sa part, la premier tour avaient donné le candidat Michel Dubernard. Mais en imposant à ses listes, il provoquerait des triangulaires et sement lyonnais, l’ancien ministre de la gauche pourrait profiter, en outre, de l’ef- socialiste, Gérard Collomb, largement colistiers cette règle du retrait, M. Mercier risquerait d’augmenter les chances de la défense, malgré son succès relatif, est dans fet repoussoir des idées de M. Millon sur vainqueur dans ce cas de figure.

LYON LYON tours. Ironie de l’histoire, c’est inattendu, en situation, espè- dans ce cas de figure. Sa présence de notre correspondante Jean-Michel Dubernard, celui qui re-t-il, de négocier. Dès hier, il a provoquerait un effet repoussoir Michel Mercier est formel, il n’y s’était opposé à la candidature de demandé un recompte des voix sur une partie du centre droit. a jamais eu de tractation avec Michel Mercier, qui va prendre les sur le 3e arrondissement. Car s’il D’ailleurs, dès avant le premier Charles Millon durant la prépara- rênes du second tour. Michel était arrivé en tête devant la liste tour, le candidat socialiste avait tion des élections. Des rencontres Mercier l’avait également annon- Mercier, le scénario eût été tout tout prévu : lundi, il devait rece- pour des débats, oui ; pour miton- cé : en tant que mandataire uni- différent. voir la visite de Bernard Kouch- ner des alliances futures, jamais. Il que, il imposera à ses colistiers Dans cette hypothèse, il pou- ner, mardi celle de Marek Halter l’avait annoncé en début de cam- d’appliquer unanimement cette vait accepter le retrait, qui ne le avant de tenir à la célèbre brasse- pagne et redit quelques minutes règle du retrait. Son successeur, mettait pas en cause personnelle- rie Georges un « banquet républi- 9e avant l’issue du scrutin, le thème e Jean-Michel Dubernard, ne pour- ment, et devenir le leader de la cain » pour mobiliser les Lyonnais 4 l’a d’ailleurs poursuivi comme un ra donc dévier de cette stratégie droite au second tour. Incroyable contre Charles Millon. La défaite sparadrap : ses listes ne fusionne- e e et fusionner avec Charles Millon. ront pas avec celles de Charles 1 6 Dès lors, deux cas de figure peu- Millon. Le candidat de la droite, vent se présenter. Soit Charles Incroyable retournement dès les premières estimations, est Millon se maintient et provoque allé en discuter pendant près de e e des triangulaires qui risquent e 2 3 pour Charles Millon, mis pendant deux ans deux heures avec Raymond Barre 5 d’être favorables à la gauche, soit dans son bureau de l’hôtel de vil- il accepte la proposition de en quarantaine au lendemain de son accord le, accompagné de quelques élus Michel Mercier, et lui-même est et candidats. L’actuel maire de obligé de se retirer, puisqu’il est passé avec le Front national en 1998 Lyon, déçu par les résultats de la e arrivé, à quinze voix près, derrière 7 e droite, lui a signifié qu’il était lui- 8 le député RPR Jean-Michel Duber- même favorable au retrait. ARRONDISSEMENT OÙ nard et le premier adjoint de retournement pour cet élu qui a de Michel Mercier dans le 5e était Pourtant, pendant quelque LA GAUCHE PLURIELLE Raymond Barre, Christian Philip, été mis pendant deux ans en qua- plus que souhaitée. Certains socia- temps, l’ancien premier ministre EST MAJORITAIRE dans le 3e arrondissement. rantaine au lendemain de son listes reconnaissent même qu’ils avait estimé qu’il « appartenait à C’est cette solution que la droi- accord passé avec le Front natio- n’ont pas hésité à voter pour Char- Charles Millon de reconquérir son te traditionnelle va tenter d’impo- nal en 1998 pour conserver la pré- les Millon afin d’éliminer le candi- électorat républicain » dans les ARRONDISSEMENT OÙ ser. Mais comment ? En lui sidence de la région Rhône-Alpes. dat centriste. Charles Millon aussi urnes, semblant indiquer que s’il LA DROITE PARLEMENTAIRE promettant une circonscription Pour la gauche, la percée de avait mesuré toute l’importance dépassait un certain score il EST MAJORITAIRE législative ? En lui proposant de le Charles Millon est pain bénit. stratégique de ce 5e arrondisse- retrouverait sa place dans le camp réintégrer dans le camp de l’oppo- Même si elle continue d’attaquer ment. Samedi, il y a consacré sa des républicains. Arrivé derrière sition républicaine ? En faisant l’homme pour son passé, elle sait dernière journée de campagne, la liste de Charles Millon sur son du 5e arrondissement, promise au nal de l’UDF, à qui François Bay- intervenir Jacques Chirac ? Bien que, face à l’ancien ministre de la alors que Michel Mercier s’accor- secteur, le 5e arrondissement, cet- poste de premier adjoint, et qui rou avait confié la tâche de conser- qu’il ne soit arrivé que dans qua- défense, la victoire est quasiment dait une journée de repos. te décision de retrait oblige avait pris la tête du combat anti- ver Lyon dans l’escarcelle centris- tre arrondissements devant acquise. Tous les sondages Michel Mercier à jeter personnelle- Millon, ne peuvent donc se main- te, va réintégrer le département Michel Mercier, contre cinq pour d’avant premier tour ont été una- Sophie Landrin ment l’éponge. Ni lui ni Marie- tenir au second tour. qu’il dirige. La droite va changer son adversaire, Charles Millon se nimes pour donner Gérard Thérèse Geoffroy (RPR), la maire Michel Mercier, trésorier natio- de tête de liste entre les deux situe dans la logique du vainqueur Collomb largement vainqueur f www.lemonde.fr/lyon L’UDF Michel Mercier abandonne les clés du second tour Charles Millon, héros inattendu de la soirée LYON tous les arrondissements. C’est une me tourne vers nos partenaires de au RPR Jean-Michel Dubernard de notre correspondante percée tout à fait fondamentale. A la liste Mercier pour leur dire : je L’histoire aurait pu s’arrêter droite, les candidats sont en extrê- suis favorable à une fusion des lis- LYON mettre au compte de deux ex-noiris- son (PS) bénéficie d’une bonne avant même d’avoir commencé : me difficulté. » Avant de connaî- tes, des équipes et des projets. Sou- de notre envoyé spécial tes (Gabriel Caillet dans le 4e et implantation personnelle et d’une la veille du scrutin, samedi tre la décision de Michel Mercier, haitons que, dans les heures qui Lyon n’est pas encore une ville de Marie-Chantal Desbazeille dans le donne complètement modifiée par 10 mars dans la nuit, la perma- Gérard Collomb met en garde la viennent, soient mises en œuvre gauche, mais elle n’est plus la pro- 7e. L’imbroglio de la situation à droi- le retrait de M. Mercier. Ce sera diffi- nence de Gérard Collomb, prépa- droite contre toute tentative de des listes communes pour gagner priété de l’UDF. En annonçant son te ferait presque oublier que la gau- cile pour Martine Roure (PS) dans rée pour accueillir le gotha de la fusion avec les listes de Charles Lyon. » retrait à l’issue du premier tour, che arrive en tête dans sept arron- le 3e, même si les voix additionnées Millon. « On va voir quelle posi- Michel Mercier a abandonné les dissements sur neuf, et qu’elle a de M. Dubernard et M. Millon n’at- REPORTAGE tion vont prendre les hommes et CONCLAVE À L’HÔTEL DE VILLE clés du second tour au RPR Jean- amélioré ses positions de dix points teignent pas 49 %, soit 16 points de les femmes qui avaient dit qu’il n’y Chez Michel Mercier, l’ambian- Michel Dubernard, qui apparaît par rapport à 1995. Pourtant, on est moins que Jacques Chirac en 1995. « Où sont les aurait jamais d’alliance. » ce n’est pas à la fête. Le slogan désormais comme le leader naturel en deçà de la vague que la plupart Dans le 4e enfin, l’incertitude est sondeurs ? », ironisent Le candidat se dit satisfait de « La force de Lyon se mesure à d’une droite tourneboulée par le des sondages annonçaient. Dans le totale malgré l’avance de Pierre- les très BCBG fans son score de 32,9 % : « Il nous res- votre sourire » est bien placardé er score inattendu de Charles Millon. 1 arrondissement, Gilles Buna Alain Muet (PS), car la sociologie de de l’ancien ministre te des réserves de voix, avec les sur tous les murs du salon de l’hô- L’ancien ministre de la défense a (Verts) est bien placé pour retrou- cet arrondissement a beaucoup évo- petites listes. Leurs électeurs se tel Mercure, réservé pour cette causé la surprise en faisant presque ver son fauteuil, mais il a souffert lué ces dernières années et person- reporteront naturellement sur soirée, à deux pas de la préfectu- jeu égal avec les listes d’union UDF- de l’éparpillement des votes sur ne ne sait comment voteront les presse nationale et internationa- nous. » Mais il reconnaît qu’il re, mais les militants font triste RPR (23,11 % contre 24,45 %). Les onze listes (35 % au lieu de 36 %). « bobos » des pentes de la Croix- le, a commencé à brûler. En cau- faut « rester prudent ». Ce qui mine. Où est passé Michel Mer- candidats de M. Millon précèdent Rousse. se, un câble mal installé par une semble réjouir surtout le socialis- cier ? L’horloge approche minuit même ceux de la liste officielle de la INCERTITUDE DANS LE 4e La gauche a-t-elle suffisamment équipe de télévision. Le candidat te, c’est le désastre annoncé pour et toujours pas de candidat, ni de droite dans quatre arrondisse- Dans le 8e, le sortant Jean-Louis de réserves de voix pour confirmer socialiste devait être le héros de le candidat officiel de la droite, tête de liste. « Je n’ai jamais vu ments, en premier lieu dans le 5e où Touraine (PS) profite de son bon son succès du premier tour ? D’ici la soirée. Dans la matinée, accom- Michel Mercier, sur son secteur. ça », relève un observateur. Où Bernadette Isaac-Sibille précipite la bilan (37 % contre 30 % en 1995), au 18 mars, Gérard Collomb et ses pagné de sa jeune épouse, il était Les résultats du 5e ne tardent est-il ? Mystère. Son entourage le chute personnelle de Michel de même que Gérard Collomb collaborateurs vont se pencher, une aller voter dans le 9e arrondisse- pas à tomber : le chef de file de la dit tantôt en conclave avec ses Mercier. dans le 9e. Celui-ci réussit le loupe à la main, sur les scores réali- ment, avant de faire la tournée droite est battu dans son arron- têtes de liste dans son bureau du La liste Millon arrive même en meilleur score de toutes les têtes sés par les nombreuses petites listes des bureaux. dissement face à la candidate des conseil général, tantôt annonce tête dans le symbolique 6e arrondis- de liste (44,70 %), mais sans doute qui proposent, selon le candidat Tendu à l’extrême, celui qui se listes Millon, la députée UDF Ber- son arrivée imminente. sement, fief très bourgeois des est-il un peu déçu de n’être pas pas- socialiste, « une vision moderniste de présente pour la quatrième fois à nadette Isaac-Sybille. Le scénario En fait, le sénateur UDF est anciens maires de Lyon, Louis Pra- sé dès le premier tour dans son fief, notre société. » Tout particulière- la mairie de Lyon s’est juste idéal pour Gérard Collomb, qui dans le bureau du maire de Lyon, del et Francisque Collomb. Bien devenu le laboratoire de la gauche ment, ils scruteront avec une curiosi- accordé une pause pour un repas redoutait un duel au second tour Raymond Barre, depuis 22 heu- que très implantée, la maire sortan- plurielle à Lyon. té d’entomologistes la liste Civisme en famille. Arrivé vers 20 heures avec Michel Mercier. res pour mettre au point sa décla- te Dominique Nachury (UDF) a été Gagner quelques arrondisse- à Lyon, qui enregistre un surpre- à sa permanence centrale, place ration. Il en ressort près de deux devancée par Nicole Chevassus. ments supplémentaires n’est pas nant 4,8 %. Ses animateurs ont plai- Bellecour, en même temps que OBJECTIF FUSION heures plus tard et arrive vers L’ancien président de la région Rhô- impossible. Avec sept points de dé pour un « sursaut citoyen » sans les autres têtes de liste, le candi- Subitement, le vrai héros de la minuit et demi après avoir écou- ne-Alpes, dont l’élection avec l’aide plus par rapport au premier tour de préciser s’il fallait sursauter à droite dat est intervenu vers 21 heures, soirée devient Charles Millon. La té M. Millon. Le sénateur, accom- du Front national avait été invali- 1995, Jean-Pierre Flaconnèche (PS) ou à gauche. sans attendre les résultats défini- presse se hâte de rejoindre la per- pagné du député RPR Jean- dée en 1998, a même failli réussir un pourrait faire basculer le 7e arrondis- tifs. « C’est la première fois que la manence du 6e arrondissement de Michel Dubernard, a du mal à se coup d’éclat personnel dans le 3e sement. Dans le 5e, Alexandrine Pes- Jean-Jacques Bozonnet gauche à Lyon arrive en tête dans celui qui a surpris tout le monde. frayer un chemin dans le cortège arrondissement, là où Raymond Bien sûr, l’ancien président de la de caméras et de micros. Barre avait été élu en 1995. A quin- région avait réalisé une campa- « Je vous propose d’être aussi ze voix près, il devançait la liste gne dynamique, proposé un pro- calme que moi !, lance -t-il aux UDF-RPR conduite par Jean- gramme tapageur, mais les sonda- journalistes. Nous avons fait la Michel Dubernard, ce qui aurait ges lui accordaient des scores pla- campagne que nous souhaitions. encore renforcé sa position dans les fonnant autour de 16 % et, ces Les Lyonnais ont placé en tête de négociations avec la droite pour le derniers jours, il était apparu las la droite et du centre nos listes. Je second tour. et démotivé, doutant de son demande à Charles Millon d’appli- La percée de Charles Millon dans choix de se présenter dans le 3e quer la règle républicaine du tous les arrondissements prend à arrondissement, face au député retrait, c’est-à-dire de ne mainte- contre-pied les instituts de sondage RPR Jean-Michel Dubernard. nir que ses listes arrivées en tête de qui le créditaient de scores entre Enfermé dans son bureau, l’an- la droite. Pour moi, je ne serai pas 12 % et 26 %. De quoi se maintenir, cien président de la région a au deuxième tour. Merci ! » pas de dicter sa loi. Son succès élec- attendu le dépouillement des Dans la salle, les militants sont toral repose pour une part sur la bureaux de vote pour réagir. Ses amers. « Ce n’est pas Mercier qui pugnacité de son travail de terrain. partisans très BCBG qui ont enva- va nous dicter ce que nous devons Faut-il y voir aussi, comme le suggè- hi les trottoirs sont surchauffés. faire », s’exclame un partisan de re Bruno Gollnisch, le leader dépité « Où sont les sondeurs ? », deman- la fusion. L’homme a peu de d’un Front national réduit à l’un de de l’un. « Notre score, c’est le chance d’être entendu, M. Mer- ses plus bas scores (6,9 %), « un vote résultat d’un an et demi de tra- cier, seul mandataire des listes, utile » de l’électorat de l’extrême vail », proclame un autre. est en mesure d’imposer aux can- droite ? A moins que les Lyonnais Plus la soirée avance, plus didats de sa liste ses choix straté- continuent de reprocher aux res- monte leur impatience de voir giques. ponsables locaux des partis de droi- leur leader. Ce dernier fait trois A la préfecture, invités et élus te leurs incessantes querelles depuis courtes apparitions mais n’inter- commencent à partir. Alors qu’à le retrait forcé de Michel Noir. vient qu’à minuit. « Votre vote a Paris les résultats par arrondisse- La liste UDF-RPR n’arrive en tête servi à quelque chose. C’est un cin- ment ont été annoncés depuis la que dans le 2e arrondissement, tradi- glant démenti à tous les sondages mi-soirée, les journalistes lyon- tionnellement très ancré à droite, dont on a été abreuvé et dont cer- nais devront attendre trois heu- mais en perdant près de dix points tains avaient fait la base de leur res pour obtenir les chiffres défi- par rapport au premier tour de stratégie politique. J’avais annon- nitifs de Lyon et de Bron. 1995. Et il est à noter que ses perfor- cé un objectif, tout faire pour que mances les moins décevantes sont à Lyon ne bascule pas à gauche. Je S. La. LE PREMIER TOUR DES ÉLECTIONS MUNICIPALES ET CANTONALES LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 / 7

La déconvenue de l’UDF à Lyon La gauche poursuit son grignotage masque ses bons résultats ailleurs des départements bretons Pour François Bayrou, qui avait bataillé afin d’imposer Michel Mercier Seuls le Morbihan et les Côtes-d’Armor semblent solidement ancrés à droite sur les rives du Rhône, la pilule est amère. Démocratie libérale, Dans une région où la droite manque de chefs de file, sée concerne plus particulièrement le Finistère, l’Ille-et- la gauche pourrait réitérer ses gains de 1998, où elle Vilaine et la Loire-Atlantique. Les socialistes devront qui conservera Marseille, avait moins de positions à défendre avait gagné douze sièges supplémentaires. Cette pous- néanmoins composer avec les écologistes.

AU ROYAUME des aveugles, les sort : si M. Millon acceptait à son l’inverse, profité de cette situa- RENNES Méhaignerie (UDF) dans sa ville des mandats ? La droite manque borgnes sont rois, dit-on. Lui- tour de se retirer, comme on l’y tion : c’est notamment le cas d’An- de notre correspondante régionale de Vitré, avec l’admirable score en tout cas de chefs de file dans même lancé vers un second tour invite à l’UDF, ce serait le très chira- dré Rossinot, que l’on disait pour- Ce n’est pas une déferlante, de 65,9 %. Mais les temps chan- l’Ouest. En Ille-et-Vilaine, elle a pour le moins incertain à Toulou- quien Jean-Michel Dubernard tant en mauvaise posture à Nancy, mais plutôt la poursuite d’une len- gent : frappé par le cumul des fait campagne sans annoncer qui se, où il brigue la succession de (RPR) qui serait susceptible de por- et qui arrive largement en tête à l’is- te conquête entamée dans les mandats, le président du conseil serait susceptible de succéder à Dominique Baudis (lire page 8), ter les couleurs de la droite au sue du premier tour. A Saint-Etien- années 70. Depuis lors, ce vieux général d’Ille-et-Vilaine ne siége- M. Méhaignerie en cas de victoi- Philippe Douste-Blazy a semblé second tour face à Gérard Col- ne, Michel Thiollière aborde dans fief centriste et catholique que ra plus dans cette assemblée qu’il re. De même dans le Finistère, où trouver quelque motif de réconfort lomb. des conditions plutôt favorables la constituait la Bretagne historique dirige depuis 1982. elle avait opté pour deux porte- au vu de l’imbroglio dans lequel se Sans rentrer dans ces considéra- triangulaire qui l’opposera au socia- s’est progressivement converti au En 1998, la gauche avait gagné parole lors du dernier mandat : trouve plongée la droite lyonnaise. tions, M. Bayrou a, de façon géné- liste Gérard Lindeperg et au candi- socialisme. Après avoir gagné les douze élus supplémentaires, à la un RPR représentant le nord du « Pour Bayrou, c’est une défaite terri- rale, appelé au « rassemblement dat FN Charles Perrot. grandes villes, puis les petites, la grande surprise de la majorité, département et un UDF pour le ble », confiait-il à l’un de ses inter- pour le deuxième tour ». « La clef Plusieurs candidats UDF placés gauche vise cette fois les conseils qui ne bénéficiait plus, finalement sud. Quant à la Loire-Atlantique, locuteurs qui l’appelait sur son télé- pour concrétiser le très bon score de en situation de challengers ont éga- généraux. Trois départements que d’une voix de différence. Le Luc Dejoie (RPR) y est certes can- phone portable, dimanche à l’opposition est qu’on se rassemble lement fait bonne figure. Le résul- retiennent particulièrement l’at- 18 mars, elle pourrait entamer un didat à sa propre succession, 23 heures. Précisons qu’en temps pour tourner la page sur des années tat le plus spectaculaire a été enre- tention lors de ce scrutin : le Finis- nouveau mandat avec la même mais, ces derniers mois, il n’a pas normal, un échec de son rival suf- d’affrontements. Le temps est venu gistré à Blois où, contre toute atten- tère, l’Ille-et-Vilaine et la Loire- configuration, à moins que ce ne caché sa grave maladie. fit, compte tenu de leurs relations, d’ouvrir une étape nouvelle », a-t-il te, le jeune centriste Nicolas Perru- Atlantique. Le Morbihan et les soit l’inverse, cette fois. Enfin, Sans doute dans des départe- à remplir d’aise le président du précisé. Placé lui-même en ballotta- chot, conseiller général âgé de tren- Côtes-d’Armor semblent en effet dans la Loire-Atlantique, la gau- ments où le vote est de plus en groupe UDF de l’Assemblée natio- ge dans son canton de Pau-Sud, où te-quatre ans, est parvenu à mettre bien ancrés à droite pour le pre- che plurielle se doit de conquérir plus citadin, la gauche plurielle nale… Pressentait-il, pour sa part, sept candidats étaient en lice, en difficulté le ministre de l’éduca- mier, où le vote des retraités se six cantons sur trente pour l’em- a-t-elle bénéficié de la concomi- cette sombre conjoncture ? Fran- M. Bayrou a trouvé matière à se tion nationale, Jack Lang. A Rouen, fait de plus en plus sensible, à gau- porter ; elle semble en mesure tance des élections cantonales et çois Bayrou confiait récemment, féliciter en notant que « les princi- la liste conduite par le député UDF che pour le second depuis 1976. d’en gagner au moins trois. Avant municipales. Des locomotives en aparté, qu’« il est beaucoup plus paux emblèmes de la gauche sont Pierre Albertini a réussi à devancer En 1998, le Finistère, alors prési- 1998, le rapport de forces était comme Jean-Marc Ayrault (PS) et facile de l’emporter à Toulouse qu’à battus, parfois assez durement ou celle du maire sortant, Yvon dé par un RPR, a basculé d’une pourtant de 17 sièges pour la gau- Joël Batteux (MDC), réélus à Nan- Lyon ». cruellement ». Evoquant cette Robert, qui dispose toutefois d’une voix seulement. Louis Le Pensec che, contre 41. tes et à Saint-Nazaire, contri- Il n’en demeure pas moins que, « autre France, qui ne suit pas du importante réserve de voix écolo- (PS), à l’époque ministre de l’agri- buent à faire vaciller la Loire- pour le président de l’UDF, le coup tout la pente de Paris » et qui a éta- gistes pour le second tour. culture, devait en prendre la tête. PERTE D’INFLUENCE CENTRISTE Atlantique grâce à plusieurs de est rude. M. Bayrou avait en effet bli « un équilibre 50-50 » entre la Ayant moins de sortants en lice, Cependant, retenu quelque temps A peu près partout en Bretagne, leurs colistiers aux municipales. dû batailler ferme pour imposer à gauche et la droite, le député euro- Démocratie libérale courait néces- au gouvernement, il avait cédé la la droite a fourni de gros efforts Du coup, la « pluralité » atteint la droite lyonnaise « son » candi- péen s’est réjoui qu’elle ait « refusé sairement moins de dangers. Com- place à Pierre Maille (PS), le mai- pour affronter unie son adversai- aussi l’échelon cantonal : le PS va dat, en la personne de Michel Mer- l’enjeu national : elle a fait d’un scru- me prévu, DL conservera « sa » re de Brest, populaire dans sa ville re socialiste, en tentant d’oublier devoir composer avec les Verts, et cier, président du conseil général tin local un scrutin pour choisir ceux grande ville, Marseille, où le chira- mais pas forcément très connu pour l’occasion que celui-ci n’est plus généralement les candidats du Rhône et trésorier de l’UDF. Un qui vont gérer les villes ». quien Jean-Claude Gaudin paraît dans le reste du Finistère. Ce der- pas le seul à avoir prospéré grâce qui se réclament de l’écologie. succès de M. Mercier aurait fourni assuré d’une réélection conforta- nier a concentré toute son éner- à la perte d’influence centriste. Le En Ille-et-Vilaine, par exemple, à M. Bayrou un relais non négligea- LA SURPRISE DE BLOIS ble le 18 mars. A Toulon, le prési- gie au renforcement de sa posi- RPR aussi s’était engouffré dans les Verts obtiennent des scores ble dans la perspective de la pro- La sévère déconvenue lyonnaise dent du conseil général du Var, tion départementale, choisissant la brèche ces dernières années. bien supérieurs à 10 % dans les chaine campagne présidentielle, risque fort, pourtant, de masquer Hubert Falco (DL), est en passe de pour cela de ne pas briguer de Néanmoins, cette fois, contraire- cantons urbains de Rennes. Et la dont M. Bayrou aurait pu d’autant les résultats honorables enregis- réussir un pari plus audacieux, puis- nouveau mandat municipal. En ment aux élections municipales majorité départementale dépend mieux tirer parti en cas de défaite trés par l’UDF dans plusieurs qu’il est en ballottage très favora- prenant pour test, comme il est de 1995, ce dernier a accepté de entre autres d’un projet d’enfouis- de la droite dans l’ancien fief chira- autres villes. La prime au sortant a ble face à la députée socialiste d’usage, les trois cantons de Quim- laisser la première place dans la sement d’ordures à Saint-Aubin- quien de la capitale. souvent fait la différence. Placé en Odette Casanova. A Vannes, le per – où la droite s’est efforcée de course à la mairie dans nombre du-Cormier, sur le site d’une célè- Les électeurs lyonnais en ont ballottage défavorable face au mai- secrétaire politique de DL, Fran- présenter systématiquement un de villes : Nantes, Rennes, Brest. bre bataille où de nombreux Bre- décidé autrement, en contraignant re socialiste de Tours, Jean Ger- çois Goulard, qui brigue la succes- candidat unique —, il semble que L’UDF est aussi en première tons avaient péri en 1488. Le M. Mercier – devancé dans son pro- main, alors même qu’il était parve- sion de Pierre Pavec (UDF), a man- l’objectif de Pierre Maille puisse ligne à Saint-Malo, Saint-Brieuc, poids des écologistes et des mili- pre arrondissement par la candida- nu à constituer une liste unique de qué de peu une élection dès le pre- être atteint, mais de façon mesu- Vannes, etc. Est-ce à cause de cet- tants autonomistes s’y annonce te milloniste, Bernadette Isaac- droite, Renaud Donnedieu de mier tour. rée. te discipline nouvelle qui a froissé déterminant. Sibille – à se retirer de la course au Vabres l’a constaté à ses Dès le début de la soirée était et écarté quelques poids lourds, soir du premier tour. Cruauté du dépens. D’autres centristes ont, à Jean-Baptiste de Montvalon connue la réélection de Pierre ou bien de la limitation du cumul Martine Valo 8 / LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 LE PREMIER TOUR DES ÉLECTIONS MUNICIPALES ET CANTONALES A Toulouse, Philippe Douste-Blazy (UDF) et François Simon (PS) au coude-à-coude Le résultat final de l’élection municipale à Toulouse s’annonce très serré. Le candidat UDF (41,5 % des voix) arrive en tête, mais dispose de très faibles réserves de voix. Le candidat de la gauche plurielle (27,9 % des voix) devrait au contraire tirer bénéfice du soutien de la liste Motivé-e-s L’évolution de la campagne électorale le des voix, arrive largement en tête. Mais le scrutins (de 55 % à 58 % des voix). Au annoncé qu’ils n’appelleraient pas à voter cier du report des voix des Verts, de 100 % laissait prévoir, le premier tour le confir- succès de celui qui se présente comme le second tour, le président du groupe UDF de pour M. Douste-Blazy. Au contraire, Fran- à gauche, et surtout des Motivé-e-s. Les ani- me : le résultat de l’élection municipale à candidat de la continuité est très relatif si l’Assemblée nationale risque de souffrir de çois Simon (PS), tête de liste de la gauche mateurs de cette liste, qui a rassemblé Toulouse (Haute-Garonne) sera très serré. on le compare avec les scores réalisés par ses très faibles réserves de voix. Les leaders plurielle, qui ne réalise pas une percée déci- 12,3 % des suffrages, se mobilisent sans Philippe Douste-Blazy (UDF), avec 41,5 % Dominique Baudis lors des trois précédents de l’extrême droite ont d’ores et déjà sive (27,9 % des voix), pourrait bien bénéfi- ambiguïté pour le candidat socialiste.

TOULOUSE exprimés, ne sont qu’une totalisa- ble chercher un terrain plus solide de notre envoyé spécial TOULOUSE tion partielle après dépouillement en évoquant aussitôt l’« héritage Une heure d’incertitude et de d’un quart des bureaux de vote. fabuleux dont bénéficie Toulouse ». MUNICIPALES DE MARS 1983 MUNICIPALES DE MARS 1989 silence pesant, avant de crier victoi- Mettant entre parenthèses les Bras droit de M. Simon et proba- en % des exprimés en % des exprimés re… Les deux principaux candidats Dominique Dominique négociations à venir avec Moti- ble premier adjoint en cas de vic- à la mairie de Toulouse (Haute- BAUDIS BAUDIS vé-e-s et les Verts, M. Simon fran- toire du candidat socialiste, Jean- Garonne), Philippe Douste-Blazy chit le pas, pour le plus grand plai- Paul Fonvieille fait part de sa (UDF) et François Simon (PS), ont 56,87 56,96 sir des militants : « Nous savons per- « réaction un peu plus mesurée » adopté la même attitude, au soir du EXTR. tinemment que nous allons fusion- que celle de son patron. «Ilyaun DROITE dimanche 11 mars, illustrant ainsi, ner dans les quarante-huit heures peu de marge, mais pas trop », 1,08 4,39 jusque dans la similitude de leur LO avec les deux autres listes de gau- explique-t-il, en évoquant la néces- 1,22 comportement, la réalité du 3,51 LO che, non par devoir, mais par convic- sité pour la gauche de « s’occuper 1,16 coude-à-coude annoncé pour le VERTS DIVERS tion, pour faire avec eux une majori- des abstentionnistes des quartiers 2,43 30,28 soir du second tour. 37,39 DROITE EXTR. té de changement. » populaires ». Revenant sur la « con- Longtemps après que les premiè- GAUCHE Le bain de foule terminé, nerie énorme » des Verts, qui ont res estimations « sorties des 4,72 M. Simon se rend à pied, en com- VERTS urnes » furent tombées, les deux UNION DE LA GAUCHE UNION DE LA GAUCHE pagnie de plusieurs de ses colis- rivaux sont encore cloîtrés dans tiers, en direction des grands cafés « Voyez Martine leurs Q. G. respectifs, situés l’un et MUNICIPALES DE MARS 2001 du centre-ville, transformés pour l’autre à deux pas du Capitole. A MUNICIPALES DE MARS 1995 en % des exprimés l’occasion en studios de télévision. Aubry à Lille, 21 h 45, le staff de campagne du can- en % des exprimés DOUSTE-BLAZY Les cameramen qui le précèdent Dominique didat socialiste s’efforce de faire lui demandent de ralentir l’allure BAUDIS soupire patienter encore journalistes et mili- devant l’entrée du Capitole. « C’est 0,91 tants rassemblés dans le hall de sa 41,56 DIVERS chez vous ? », lui demande-t-on. M. Douste-Blazy. permanence : « François Simon n’in- 58,62 DROITE « C’est chez tous les Toulousains », EXTR. terviendra pas tout de suite. Il y a de DROITE EXTR. réplique le candidat PS, un rien Quand vous n’êtes tels écarts dans les sondages… Et puis DROITE 6,68 crispé. Il est vrai qu’à mi-voix, cer- 6,87 27,83 LISTE Douste-Blazy n’a pas encore parlé, PT 0,36 tains de ceux qui l’entourent l’ont SIMON pas sortant, vous lui non plus. » Même son de cloche 2,36 LCR déjà ramené sur terre. « Il y aura LO 1,84 2,44 au cinquième étage du Crown Pla- 25,93 DIVERS 12,38 du travail entre les deux tours »,a LO 1,67 6,16 n’êtes pas sortant... » za, où l’entourage du candidat UDF 4,37 dit l’une. « Soyons prudents ! »,a n’en finit plus d’annoncer son arri- VERTS renchéri un autre. MOTIVÉ-E-S VERTS vée imminente. Au même moment, UNION DE LA GAUCHE De part et d’autre, on sait en choisi de partir seuls à la bataille sous les arcades du Capitole, où effet pertinemment que rien n’est du premier tour, M. Fonvieille sont projetés sur écran des résultats joué. Dans le camp de M. Douste- attend désormais beaucoup des partiels, l’ancien député (DL) Serge Depuis sa première campagne en 1983, Dominique Baudis (UDF) avait toujours été élu dès le premier tour de scrutin. Blazy, les visages aux traits tirés Motivé-e-s. « Un plus un ne font Didier affiche une mine sombre. Philippe Douste-Blazy doit, lui, affronter un second tour serré. traduisent, pour le moins, la gros- jamais deux. Il faudra combler ce Conseiller municipal sortant de se frayeur ressentie lors de premiè- déficit-là », concède-t-il, en notant l’équipe dirigée par Dominique Bau- res estimations diffusées en début que « le résultat du second tour dis, aujourd’hui colistier de tant… » Doute-t-on de ses réserves Tandis que M. Douste-Blazy crie tard, il adresse le même message à de soirée. « On a eu un peu peur », dépendra de la campagne qu’on M. Douste-Blazy, M. Didier se refu- de voix pour le second tour ? victoire, M. Simon se décide à plusieurs dizaines de militants, qui confie le président du Stade tou- fera ensemble ». M. Fonvieille se se à tout commentaire, justifiant M. Douste-Blazy renvoie aussitôt entonner le même refrain. Devant l’accueillent par des acclamations. lousain, Jean-René Bouscatel, qui dit toutefois persuadé que les son peu d’enthousiasme par le sou- aux « bons résultats obtenus par la lis- la presse, il insiste sur la chute « Les premiers chiffres montrent assure être désormais « soulagé » : Motivé-e-s vont « mouiller la che- venir d’un passé glorieux et révolu : te Motivé-e-s dans les quartiers bour- libre enregistrée par la liste de la que nous sommes dans une logique « Si on ne commet pas d’erreur, on mise ». « Vous savez, quand on est habitué à geois du centre-ville ». « Plus d’un « droite libérale » par rapport à d’alternance politique à Toulouse », a toutes les chances de l’emporter. » des scores de l’ordre de 58 % au pre- tiers de leur électorat, ainsi que de 1995, et note que « la totalité des lis- assure-t-il, sans préciser que les De la voix, sinon du regard, Floren- Jean-Baptiste de Montvalon mier tour, on réfléchit… » celui des Verts, votera pour moi au tes de gauche se situe aux alentours chiffres en question, qui lui accor- ce Baudis se dit « très satisfaite ». second tour », assure-t-il. de 50 % ». Quelques minutes plus dent quelque 30 % des suffrages Mais la fille de l’ancien maire sem- f www.lemonde.fr/toulouse RÉFLEXION PROLONGÉE À HUIS CLOS Au soir d’un premier tour, le silen- ce ne peut toutefois se prolonger, sous peine d’être perçu comme un Les deux candidats espèrent récupérer des voix « bourgeoises » signe de faiblesse. A 22 heures, M. Douste-Blazy estime que le TOULOUSE Blazy cache surtout une redoutable faibles- Son score du premier tour (27,9 %), bien que sent sans ambiguïté pour le candidat socialis- temps est venu de se réjouir. de notre correspondant régional se : il dispose de peu de réserves de voix, supérieur de deux points à celui de la gau- te (lire ci-dessous), mais leurs troupes sont Devant micros et caméras, il souli- On s’en doutait au vu de l’évolution de la sinon du côté d’une petite liste dissidente à che en 1995, ne constitue pas une percée indociles. Après avoir laminé les Verts et l’ex- gne, tout sourire, que la liste « Tou- campagne électorale, mais les résultats du droite (M. Fouré-Labro, un conseiller muni- décisive. Mais il peut compter sur les voix trême gauche, qui, lors des scrutins régio- louse pour tous », qu’il conduit, est premier tour le confirment : le résultat de cipal, qui n’atteint pas 1 % des suffrages) et des Verts (6,1 %), de 100 % à gauche (2,4 %) naux et européens, avaient réussi des scores « à huit points de la victoire ». « C’est l’élection municipale de Toulouse sera ser- de celui des deux listes d’extrême droite, et surtout des Motivé-e-s (12,3 %). Seule Lut- importants, feront-ils le lit de la gauche plu- une magnifique récompense pour ré. « L’incertitude » que le premier ministre Front national et Mouvement national te ouvrière (1,6 %) n’appelle pas à voter rielle, dont ils se disent violemment déçus ? ceux qui ont travaillé pour Toulouse avait cru déceler en venant apporter son sou- républicain, qui recueillent environ 6,5 % pour le candidat du PS. Les jeunes des cités les suivront-ils dans leur sans parler de politique, du premier tien à la liste de la gauche est bien là. Avant des voix. Or, dès dimanche 11 mars au soir, compagnonnage avec la gauche officielle ? ministre, de la droite ou de la gau- le deuxième tour, gauche et droite sont qua- les deux leaders de ces formations, Serge ARITHMÉTIQUE ET DISCIPLINE Les électeurs plus huppés du centre-ville qui che », poursuit le président du grou- siment à égalité, avec un très léger avantage Laroze et Jean-Pascal Serbera, ont fait très La dispersion des listes à gauche et la ont voté pour eux, par effet de mode, par pe UDF de l’Assemblée nationale, à la gauche. clairement savoir qu’ils n’appelleraient pas déperdition naturelle qui pourrait s’ensuivre provocation ou par souci de modernité, qui n’a eu de cesse, tout au long de Philippe Douste-Blazy, avec 41,5 % des à voter pour Philippe Douste-Blazy, rendent cependant sa position fragile. rejoindront-ils la « majorité de change- sa campagne, de faire en sorte que voix, arrive largement en tête et, comme il le auquel ils gardent une rancune tenace L’arithmétique ne garantit pas la discipline. ment » que François Simon appelle de ses la Ville rose oublie son « profil dit lui-même, il n’est plus qu’à « quelques pour ses positions contre l’extrême droite. M. Simon en est conscient. Issu de la gauche vœux ? national ». « J’habite Toulouse », points de la victoire ». Ce premier succès est On voit mal d’ailleurs M. Douste-Blazy socialiste, il compte sur le décalage de sa per- Ce n’est pas le moindre paradoxe du réplique-t-il ainsi lorsqu’on l’interro- cependant relatif. Son score reste très en leur faire des avances. Il s’est engagé à ne sonnalité par rapport aux caciques tradition- deuxième tour, mais c’est aussi sur cette ge sur les projets de recomposition deçà de ceux que Dominique Baudis réali- rien négocier avec quiconque entre les nels du Parti socialiste pour réussir ce qu’il frange d’électeurs « bourgeois » qui se de la droite au plan national, dont il sait, élu trois fois successivement au pre- deux tours et son discours électoral, dans appelle « le grand écart entre les radicaux et seraient encanaillés que compte Philippe était, il n’y a pas si longtemps, un mier tour avec de 55 à 58 % des voix. la tradition de Dominique Baudis, est resté José Bové ». Douste-Blazy pour faire la différence. Tout infatigable promoteur. La réflexion L’ancien maire et son équipe n’ont pour- modéré, y compris sur les questions de Son sort au deuxième tour est particulière- le monde, décidément, a besoin des Moti- à huis clos a été suffisamment pro- tant pas lésiné leur soutien à celui qui se sécurité. ment lié à l’attitude de l’électorat de la liste vé-e-s. longée pour que M. Douste-Blazy présente d’abord comme le candidat de la A la différence de son adversaire, François Motivé-e-s, dont les résultats troublent le ait réponse à tout. L’interroge-t-on continuité. Le résultat de Philippe Douste- Simon, quant à lui, possède des réserves. jeu. Les animateurs de cette liste se mobili- Jean-Paul Besset sur le cruel différentiel de près de 20 points qui le sépare des scores enregistrés par M. Baudis ? « Voyez Martine Aubry à Lille, soupire-t-il, Sans « rentrer dans le rang », les Motivé-e-s choisissent la « coalition » avec la gauche plurielle l’air faussement dépité. Quand vous n’êtes pas sortant, vous n’êtes pas sor- TOULOUSE ment la tête de liste. Maintenant, de la gauche plurielle. Puis, dans d’autre que la dizaine de noms qui ce soir marque la fin d’une désillu- de notre correspondant régional ça ne va plus être pareil. Quel que cette dernière perspective, de figureront sur la liste de François sion de plusieurs années, précise Il n’aura pas fallu attendre de soit le maire, on va lui coller au déterminer la manière dont cette Simon, à côté du Parti socialiste, Gérard Sautton. On a enfin réussi à longues palabres pour connaître cul. » « coalition » fonctionnerait politi- du Parti communiste, du Parti créer une dynamique qui amène les la position de la liste Motivé-e-s Les quatre cents personnes réu- quement. Serait-elle seulement radical de gauche, du Mouvement gens à s’intéresser à la politique ». nies dans un café-concert de la vil- « technique et fonctionnelle » ou, des citoyens et des Verts. Alors que la fête bat son plein REPORTAGE le explosent de joie. La liste plus fondamentalement, « princi- « La première ébauche de démo- dans le bar, ponctuée par l’annon- Motivé-e-s a mis fin au suspense pielle » ? cratie participative se fera à la mai- ce des résultats dans les différents « A 83,5 %, vous avez entretenu sur son positionne- C’est la première solution qui l’a rie, explique Magyd Cherfi, un des bureaux de vote, Salah Amokrane décidé de faire ment. Malgré ses 12,3 % des voix largement emporté dans le vote. chanteurs du groupe Zebda, en annonce un cadeau-surprise à la battre la droite. » qui lui permettraient de participer Si François Simon est élu maire de dix-neuvième position sur la liste. foule surchauffée : Allez Ouste, Ovation générale au deuxième tour, ses animateurs Toulouse – et il ne peut pas l’être On veut laisser sa chance à Fran- une nouvelle chanson que le grou- ont décidé d’« y aller ». «Etonva sans la participation massive de çois Simon, qui n’a pas le profil pe Zebda vient de créer pour l’oc- y aller à fond, explique Gérard l’électorat des Motivé-e-s –, la habituel des mecs du PS. Mais, en casion, et que son frère, Mustapha au deuxième tour des élections Sautton, animateur du comité de liste alternative et associative gar- même temps, on veut pouvoir conti- Amokrane, un des chanteurs du municipales de Toulouse. Les quartier Arnaud-Bernard, un des dera son quant-à-soi, elle ne parti- nuer à porter notre regard groupe, entonne à plein micro, 263 personnes dûment sélection- nombreux militants associatifs cipera pas à l’exécutif, n’exigera critique. » avec force gestes démonstratifs. nées pour leur participation mili- toulousains à avoir rejoint la liste aucun poste d’adjoint et ne signe- Le refrain, vite repris par la foule tante à la campagne ont tôt fait de Motivé-e-s. On va y aller sans ambi- ra aucun programme commun. « ALLEZ OUSTE », CADEAU-SURPRISE sur un rythme rageur, ne laisse pla- donner leur avis en choisissant, guïté, pour que Douste-Blazy perde C’est en quelque sorte une formu- Comment travailler avec un par- ner aucun doute sur l’identité de par vote à bulletins secrets, entre et que François Simon gagne. » le d’indépendance-association qui ti politique ? Quels rapports entre- celui à qui est destiné le message : deux hypothèses : se maintenir au est appliquée à un conseil munici- tenir avec les citoyens ? Comment « Tu nous as pris pour des têtes de deuxième tour pour affirmer l’ori- UNE AMBIANCE DE FÊTE pal. tenter une expérience « sans se fai- dindon/avec tes yeux bâchés, tes pro- ginalité de la démarche jusqu’au Le vote interne des Motivé-e-s Les Motivé-e-s seront donc avec re marcher sur la gueule » ? C’est messes bidon/ma parole, tu nous as bout, ou faire une « coalition » s’est déroulé en deux temps, dans la gauche, mais resteront en toute la problématique de la démo- pris pour des langoustes/allez avec la liste de la gauche plurielle, une ambiance de fête dont ils ne retrait. Pas question de « fusion » cratie participative qui est en jeu. ouste ! » menée par François Simon. se déparent jamais, mais après de ou d’engagement « principiel », Avec émotion, Magyd Cherfi s’in- L’auteur, Magyd Cherfi, sort Salah Amokrane, la mine longs et tortueux débats qui ont qui signifierait, selon une militan- terroge. Et tous ses colistiers avec malicieusement un petit CD de sa réjouie, proclame le résultat de ce mobilisé des centaines de person- te, « la noyade dans la gauche plu- lui. Ils ne sont sûrs de rien, pas poche où est gravée la chanson. vote interne : « A 83,5 %, vous avez nes ces dernières semaines. Il rielle et la gestion ». Lundi matin, plus ce soir, dans l’euphorie du « Dès demain nous le diffuserons décidé de faire battre la droite. » s’agissait d’abord de savoir si la lis- une délégation de la liste associati- succès électoral, qu’il y a six mois, gratuitement et largement dans Ovation générale. « Mais il n’est te associative garderait son auto- ve devait rencontrer le candidat quand une poignée de militants Toulouse. » pas question pour autant qu’on ren- nomie en se maintenant jusqu’au de la gauche, qui l’attend avec associatifs décidait de se lancer tre dans le rang, précise immédiate- bout ou si elle rejoindrait la liste impatience. Elle ne négociera rien dans l’aventure électorale. « Mais J.-P. B. LE PREMIER TOUR DES ÉLECTIONS MUNICIPALES ET CANTONALES LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 / 9

L’extrême gauche et les listes « citoyennes » Le maire de Roubaix compte ont concurrencé la gauche gouvernementale sur les Verts et les associatifs Lutte ouvrière obtient de bons scores dans le Nord, la LCR en Basse-Normandie René Vandierendonck, ancien centriste, a rejoint Les listes de l’extrême gauche trotskiste, LCR, 11 mars. L’organisation d’Arlette Laguiller mandie et Midi-Pyrénées. Des listes « citoyen- la gauche plurielle en 1998. A Tourcoing, le socialiste LO ou PT, ont enregistré une progression au pre- obtient ses meilleurs résultats dans le Nord et le nes », comme Motivé-e-s à Toulouse, peu nom- mier tour des élections municipales, dimanche Pas-de-Calais, celle d’Alain Krivine en Basse-Nor- breuses, ont néanmoins gêné la gauche. Jean-Pierre Balduick est bien placé pour le second tour

PRÉSENTE dans 146 villes pour 6,31 % aux Lilas. Dans plusieurs vil- Dans la communauté urbaine de états généraux les 3 et 4 février ROUBAIX ges, alors que ses homologues lil- le Parti des travailleurs (PT), dans les où le maire sortant de droite Bordeaux, ses scores se situent en (Le Monde du 6 février), se sont de notre correspondant régional lois frôlent les 16 %. Il entend néan- 129 pour Lutte ouvrière (LO) et est repassé au premier tour, les moyenne autour de 6 %, avec une présentées sur des bases très Personne ne se serait risqué à fai- moins négocier chèrement son ral- dans 93 pour la Ligue communiste voix qui se sont tournées vers l’ex- pointe de 11 % à Lormont. A diverses. re le moindre pronostic un tant soit liement à René Vandierendonck) révolutionnaire (LCR), l’extrême trême gauche ont cruellement fait Clermont-Ferrand, les voix de l’ex- Parmi celles-ci, la liste Moti- peu chiffré sur René Vandieren- qui, avec 29,54 % des voix, pourrait gauche trotskiste a enregistré, tou- défaut aux listes de la gauche plu- trême gauche atteignent 13 %, lors- vé-e-s de Rennes affichait un objec- donck, dont le parcours, à la tête de dépasser les 50 % si toutes les voix tes proportions gardées, une pous- rielle. C’est le cas à Vierzon et sur- que l’on cumule les voix de la LCR tif de 15 %. Elle atteint 8,22 %. Ses la mairie de Roubaix (Nord), est de gauche et d’extrême gauche se sée significative au premier tour tout à Bourges, où d’ailleurs LO (8,57 %) et de LO (5,16 %). L’organi- membres professent leur admira- pour le moins atypique. Cet ancien reportent sur lui. L’extrême droite a des élections municipales. D’une aura un élu dans chaque ville. A sation d’Alain Krivine conserve ses tion pour José Bové et clament que directeur du cabinet du centriste perdu plus de 8 points par rapport poignée, le nombre de conseillers Bourges, Colette Cordat (LO) élus à Alençon, à Gennevilliers, en « la politique ne doit pas être un André Diligent avait été élu de jus- à 1995 et la droite modérée plafon- municipaux d’extrême gauche atteint 5,1 % des suffrages, tandis gagne à Biarritz et à Saint-Denis. métier ». Sa cible était, entre tesse en 1995, soutenu par le RPR, ne à moins de 31 %. Le virage politi- pourrait grimper pour atteindre la que le député Jean-Claude San- Au Kremlin-Bicetre, la liste PCF- autres, l’extrême gauche, à laquel- l’UDF et le CDS, avec 37,1 % des que du maire sortant semble donc centaine d’élus. drier enregistre 44,7 % des voix et LCR conduite par Denis Kayser le certains colistiers ont apparte- voix, dans une triangulaire qui l’op- lui avoir plutôt bien réussi, mais les LO enregistre ses meilleurs sco- nu. « Les gens sectaires à 0,003 % ne posait à une liste PS-PCF-Verts abstentionnistes (plus de 50 %) res dans le Nord et dans le Pas-de- nous intéressent pas ! Nous voulons (35,8 %) et au FN (27,1 %). Lors des pourraient venir troubler le jeu au Calais. A Liévin, où le socialiste Porto Alegre inspire Châtenay-Malabry rassembler et redonner envie de régionales de 1998, il a rejoint les second tour. Jean-Pierre Kucheida a été réélu voter à tous les déçus de la politi- rangs de la gauche plurielle, pour avec 68 % des suffrages, LO est arri- Parmi les listes réunies à Toulouse pour les états généraux des lis- que », lisait-on dans leur journal marquer d’une part son opposition LES PRONOSTICS DÉJOUÉS vé en seconde position, devant tes Motivé-e-s, les 3 et 4 février, celle de Châtenay-Malabry (Hauts-de- de campagne. L’extrême gauche, à une éventuelle alliance entre son A Tourcoing, le socialiste Jean- une liste de communistes dissi- Seine) avait fait forte impression. Baptisée « Citoyens unis », elle a ne leur en déplaise, a atteint camp et le FN au conseil régional, Pierre Balduyck, élu maire avec dents. Avec 19,44 % des voix, elle atteint, au premier tour, le score exceptionnel de 17,2 %, en fondant 10,5 %, avec 4,8 % à LO, 1,7 % au mais surtout parce qu’il voulait que 45 % des voix en 1989, avait été gagne trois élus. A Villeneuve- son programme sur une expérience de budget participatif, inspirée PT et 4 % à une autre liste. sa ville profite à plein des crédits et reconduit de justesse en 1995 avec d’Ascq, LO recueille 12,24 % des du modèle de Porto Alegre, au Brésil. Une association, ancrée depuis La politique autrement, c’est aus- de la politique de développement 36,82 %, dans une triangulaire qui suffrages et trois élus. A Sin-le– cinq ans dans le paysage local, après avoir pris l’initiative de contrô- si le credo de l’universitaire Luc mis en œuvre par la gauche à la l’opposait à la droite modérée Noble (15 000 habitants), dirigée ler toutes les factures de la ville, à la suite de la plus forte hausse d’im- Gwiazdzinski qui, à Strasbourg, communauté urbaine. (34,22 %) et au FN (28,97 %). Chris- par les communistes, la liste LO pôts locaux du pays en 1996, a servi de base à cette liste. A Toulouse, avec sa liste Action et initiative Cette fois, il mène à la bataille tian Vaneste (RPR, UDF, GE, CNI, conduite par Roger Marie atteint ses représentants ont suggéré l’idée, s’ils étaient élus, de créer des républicaine (AIR), parvient au sco- une liste de gauche plurielle (PS, DL) comptait bien, cette fois, profi- 11,95 % des suffrages exprimés. binômes – un membre de l’association « surveillant » un élu – afin de re de 6,2 %. Refusant « le raisonne- PCF, PRG, MDC). Face à lui, deux ter d’une baisse prévisible du FN M. Marie qui est depuis 1998 con- préserver l’esprit démocratique et de se garder des démons du pou- ment de ceux qui disent que faire listes de droite modérée dirigées pour l’emporter. Mais, avec seiller régional du Nord-Pas-de- voir. Une idée de « démocratie participative » qui avait beaucoup des listes autonomes, ce serait aider respectivement par son ancien 38,32 %, Jean-Pierre Balduyck a Calais peut se maintenir et se trou- séduit le public des états généraux. Le credo des Citoyens unis est de la droite à gagner », il a sans doute adjoint, Arnaud Verspieren (UDF, déjoué tous les pronostics en obte- ve en situation d’arbitrer le duel « rendre les citoyens maîtres des décisions régissant la vie locale ». pioché des voix dans le réservoir RPR), et par un autre de ses ex-colis- nant, dès le premier tour, un score entre la droite et la gauche, dans la de Catherine Trautmann (PS). La tiers, Jean-Yves Renouard, qui supérieur à celui de 1995. Avec l’ap- deuxième ville du Douaisis. C’est liste Rebondyr à Bondy a, pour sa reproche au premier d’avoir conti- pui des Verts (7,87 %), il est très le même cas de figure à Laon, que le maire sortant (RPR) Serge recueille 14,69 % des voix contre part, réussi un assez joli résultat nué à soutenir jusqu’en décem- bien placé pour la triangulaire prévi- (Aisne) sauf que la municipalité Lepeltier est réélu avec 50,2 % des 39 % à Jean-Luc Laurent, maire en rassemblant près de 13 % des bre 2000 le maire passé à gauche. sible dimanche 18 mars, en dépit sortante est de droite. Avec voix. (MDC) sortant. voix, ce qui lui donne voix au cha- Le FN et le MNR ont aussi chacun des 49,64 % d’abstentionnistes. 10,57 % des suffrages exprimés, Pour la LCR, le fait majeur est En revanche, à Lille, la LCR n’at- pitre pour le second tour. A Bor- leur liste, ainsi que la LCR. Trois Le succès de M. Balduyck à Tour- Jean-Loup Pernelle peut rester au que les listes « 100 % à gauche », teint que 3 %. A Toulouse, Aline deaux, deux listes se réclamaient autres listes, dont celle des Verts, coing et, surtout, le virage à gauche second tour. Il arrive en troisième qu’elle soutient, font souvent jeu Pailler ne recueille que 2,5 % des des Motivé-e-s qui ont récolté cha- sont menées par des personnes inédit de Roubaix pourraient com- position derrière la liste de droite égal avec LO. Ce phénomène est voix, alors que la LCR a deux con- cune 3,7 % des voix, tandis que la issues de l’immigration, qui repré- penser le passage inattendu à droi- (48,5 %) et celle de gauche pluriel- principalement sensible dans les seillers régionaux élus en 1998 en liste Citoyens unis à Antony a pu sente, à Roubaix, 40 % de la popula- te de plusieurs petites communes le (40,91 %). grandes villes, notamment à Paris, Midi-Pyrénées. Elle pâtit du bon gêner la tête de liste Gauche socia- tion (Le Monde du 8 mars). Ces der- telles Faches-Thumesnil et Saint- En région parisienne, le score de Lyon et Marseille. La LCR enregis- score de la liste Motivé-e-s qui a liste, Pascale Le Néouannic, en nières ont récolté, ensemble, André, et permettre à Pierre Mau- LO oscille en moyenne entre 3 % tre des piques à Millau (10,92 %), à su entraîner une dynamique récoltant 8,7 % des voix. 16,6 % des voix. Le Vert Slimane roy de garder la présidence de la et 6 %, avec des pointes à 7,81 % à Hérouville (11,66 %), à Louviers ailleurs que dans la Ville rose, Tir, qui avait choisi d’ouvrir large- communauté urbaine. Drancy, ville perdue par le PCF, (10,11 %) à Saint-Etienne du Rou- même si ces diverses listes Alain Beuve-Méry ment sa liste aux militants associa- 7,74 % au Pré-Saint-Gervais et vray (11 %) à Guesnain (14,85 %). « citoyennes », qui y ont tenu des et Béatrice Gurrey tifs, ne récolte que 10,5 % des suffra- Jean-Paul Dufour 10 / LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 LE PREMIER TOUR DES ÉLECTIONS MUNICIPALES ET CANTONALES

Le Parti socialiste va devoir rassembler Les Verts confirment au-delà de la gauche plurielle une progression quantitative Une stratégie nécessaire face à des résultats du premier tour jugés décevants et géographique Le PS devrait recentrer sa stratégie pour le de « toutes les gauches ». Cette stratégie est des espérances socialistes. Dans plusieurs villes, second tour autour de deux objectifs : la mobili- jugée d’autant plus nécessaire que, à l’évidence, la fusion avec les Verts, qui ne se fera pas sans sation des abstentionnistes et le rassemblement les résultats du 11 mars ne sont pas à la hauteur concessions, est le préalable à une victoire. L’autonomie a été payante pour les écologistes

LA GAUCHE était discrètement dant à ses amis, notamment à Lau- jeux étaient faits. Il faut donc « re- Orléans, à composer avec un PCF BIEN SÛR, il y a la défaite les symboliques comme Paris et plurielle au premier tour des élec- rent Fabius, très optimiste, de ne mo-bi-li-ser » et par conséquent qu’il avait mis de côté. A Toulouse, « annoncée » de Dominique Voynet Lille. En allant devant les électeurs tions municipales, au point d’hési- pas se laisser euphoriser par les son- rassembler. François Simon va se livrer à l’exer- à Dole. Une défaite qui a suscité aus- en majorité plurielle, ils voulaient ter à exhiber ses étiquettes. Elle va dages. Pour autant, c’est peu dire Cette volonté devra se manifes- cice compliqué de la double fusion, sitôt chez les Verts une vague de gagner des places : ce sera chose fai- tenter de se transformer en union qu’il espérait mieux. Si Paris, Lyon ter d’abord au sein de la gauche plu- avec la liste Motivé-e-s comme commentaires en défense de la te au soir du second tour. Selon de toutes les gauches, sans aucune et Toulouse restent toujours dans rielle, avec un PCF qui a enregistré avec les Verts (lire page 8). Privé de ministre de l’environnement. Elle a M. Bennahmias, les Verts devraient exclusive, pour le second tour. sa ligne de mire, il n’imaginait pas de mauvais résultats et des Verts réserves, Jack Lang, en position déli- été victime d’une « campagne de avoir multiplié leur nombre d’élus Revenu de Tulle auréolé par sa que Jean-Claude Gayssot et Domi- qui ont réalisé souvent, hormis cate à Blois, devra son sort aux abs- dénigrement très injuste » et « paye par dix. brillante victoire au premier tour, nique Voynet seraient battus dès le l’échec de Mme Voynet, de bons sco- tentionnistes et à une liste de… la l’Erika pour tous les ministres », dit le Décidée au niveau de chaque François Hollande est bien décidé à premier tour, ni qu’Elisabeth Gui- res. Dans plusieurs villes, la fusion Ligue communiste révolutionnaire chef de file des Verts à Paris, Yves groupe local, la stratégie d’autono- recentrer sa stratégie pour le gou et Pierre Moscovici se trouve- avec les Verts est le préalable à une qui dépasse 8 %. Contassot. « Prime au sortant, absten- mie n’a pas pourtant fait que des second tour autour d’un double raient si nettement hors jeu. Même victoire de second tour. Il en est ain- Le PS devra aussi se réconcilier tion, dispersion des voix de gauche », heureux, lorsque les sondages ont objectif : la mobilisation de tous au niveau de ses dirigeants, le bilan si à Paris, mais aussi à Lille, où la avec ses propres dissidents : l’exer- l’argumentaire de Jacques Archim- commencé à prédire une « vague ceux qui se sont abstenus le est mitigé. François Rebsamen concurrence des Verts s’est révélée cice s’annonce aisé mais sans baud, conseiller ministériel de la can- rose ». Mais celle-ci ne s’est pas pro- 11 mars ; le rassemblement de devrait l’emporter à Dijon, mais la plus forte que prévu pour Martine espoir au Havre, impossible à Stras- didate malheureuse, est tout prêt et duite et les écologistes ont engrangé « toutes les gauches », bien au-delà partie s’annonce difficile pour Ade- Aubry, ou dans des villes où les mai- bourg où, après un premier tour aussitôt téléphoné aux Verts pari- quelques belles victoires : à Lille de la « gauche plurielle » jusqu’aux line Hazan à Reims. res sortants ne peuvent espérer calamiteux, Catherine Trautmann siens, qui prennent connaissance, (15,5 %) et Paris (12,3 %) donc, mais listes d’extrême gauche. Le premier être réélus sans cet appoint : à Ren- est réduite à espérer que son sourire aux lèvres, de leurs bons aussi à Montpellier (12,5 %), Besan- secrétaire du Parti socialiste devait UN APPOINT INDISPENSABLE nes pour Edmond Hervé, à Rouen ancien second, Jean-Claude Petitde- résultats dans la capitale. « Son score çon (16,5 %), Talence (18,8 %), s’en entretenir, lundi matin, avec Dimanche soir, le PS voyait dans pour Yvon Robert, à Tours pour mange, ne va pas s’allier avec la n’est pas plus mauvais que celui des Evreux (16,3), Morlaix (16 %), Char- Lionel Jospin avant de réunir son ces résultats décevants la confirma- Hubert Germain et à Grenoble droite. A Roanne, le candidat socia- autres ministres battus », fait aussi tres (14,3 %), Pau (13 %), Roubaix bureau national. tion que les municipales sont «un pour Michel Destot. Le PS va ainsi liste officiel est déjà prié d’unir ses observer M. Archimbaud. Le plus (10,4 %), Rouen (10,3 %), Bordeaux Cette stratégie est jugée d’autant scrutin local ». « On constate un phé- être obligé de faire plus de conces- forces au dissident Jean Auroux, malheureux est visiblement Jean- (9,5 %). Dans la région parisienne, plus nécessaire que, à l’évidence, nomène de prime aux maires sor- sions qu’il ne le pensait à ses alliés l’ancien maire l’ayant coiffé sur le Luc Bennahmias, le secrétaire natio- où les recrutements d’adhérents ont les résultats du 11 mars ne sont pas tants, quelle que soit leur étiquette Verts, sachant que ceux-ci dessi- poteau. Des réconciliations du nal des Verts, qui fait une tête de été importants depuis les européen- à la hauteur des espérances socialis- politique », note-t-il dans un com- nent déjà, à partir des résultats du même ordre sont attendues dans le chien battu à la télévision pour com- nes de juin 1999, les Verts ont été tes. Au diapason du premier minis- muniqué en pronostiquant un 11 mars, la carte des circonscrip- Calvados à Caen (où la partie est menter le médiocre résultat de la également heureux de pouvoir se tre et d’autres dirigeants socialistes, second tour « très serré »… «Onva tions qu’ils vont lui réclamer pour perdue pour Louis Mexandeau) et ministre. compter : ils atteignent 20 % à Mon- comme l’ex-numéro deux Jean- le politiser pour mobiliser notre élec- les élections législatives de 2002. à Lisieux ou encore à Plaisir, dans Mais les Verts ne se trouvent pas à treuil (Seine-Saint-Denis), 18,3 % à Christophe Cambadélis, M. Hollan- torat mais toujours en fonction d’ob- Alors que l’alliance avec le PCF – les Yvelines. Sans oublier Béthune, plaindre au soir du premier tour. Ils Ivry, 16 % à Epinay, 15,8 % à Nanter- de s’était bien gardé de pronosti- jectifs locaux », confiait M. Hollan- la plus large depuis les origines de où le PS n’avait investi personne… ont rempli deux de leurs principaux re, 11 % à Rueil-Malmaison, 10,5 % à quer une « vague rose ». Comme de. Le premier secrétaire du PS l’union de la gauche – n’a pas don- sans que cela empêche Jacques Mel- objectifs. En présentant environ un Fontenay-sous-Bois. pour les élections régionales de n’est pas loin de penser que les né les résultats attendus, le PS va lick de distancer de 17 points le mai- tiers de leurs candidats sur des listes M. Archimbaud résume la situa- 1998, il avait même, à plusieurs bons sondages qui ont rythmé la devoir aussi soutenir le dissident re sortant. autonomes, ils voulaient se comp- tion d’une formule : « L’autonomie reprises, joué les empêcheurs de campagne ont démobilisé un électo- communiste arrivé en tête à Arles ter, ce qu’ils ont réussi à faire à leur est payante en termes d’affichage poli- triompher à l’avance en deman- rat qui a trop souvent pensé que les et obliger Jean-Pierre Sueur, à Michel Noblecourt avantage dans quelques grandes vil- tique, l’alliance le sera en termes d’élus. » « Nous avons montré notre poids dans la vie politique, l’expérien- ce est réussie », renchérit M. Bennah- Sans réel espoir de gain, le Parti communiste accumule les déconvenues mias. Si le secrétaire national des Verts, que Mme Voynet devrait rem- placer à l’été, se réjouit « du score de Il pourrait ne plus gérer aucune ville de plus de 100 000 habitants et en perdre plusieurs de plus de 30 000 François Hollande à Tulle », il ajou- te : « Martine Aubry, Bertrand Dela- SOMBRE DIMANCHE pour le Parti com- de Robien. Au Havre, le député Daniel Paul Malavielle, à Alès (Gard), pourtant présentés distancé de 3 points par Jean-Louis Debré, noë, Yvon Robert à Rouen, s’aperçoi- muniste. La double défaite de Jean-Claude n’a recueilli que 29 %, face au maire (RPR), comme les meilleurs espoirs de reconquête mais devrait bénéficier, au second tour, de vent qu’ils ont besoin de nous. Il va fal- Gayssot à Béziers et à Drancy illustre les Antoine Rufenacht, qui part favori avec 46 % pour le PCF, sont battus, dès le premier tour, l’appui des Verts, qui ont obtenu 16 % des loir nous prendre avec nos qualités et déconvenues du parti de Robert Hue. A des voix. Enfin, à Nîmes, même si la liste de la par les maires sortants. Des scénarios identi- voix. nos défauts. » Le député de Gironde Béziers, le ministre de l’équipement et des gauche plurielle du maire communiste sor- ques se sont reproduits à Corbeil-Essonnes Dans quelques endroits, le parti de Robert Noël Mamère, qui a manqué son transports perd sèchement au premier tour, tant progresse de 8 points par rapport à 1995, (Essonne), Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise), Hue conserve cependant ses bastions. Il élection au premier tour à Bègles face au maire sortant, Roger Couderc (DL). A elle arrive, avec 34 % des voix, au coude à cou- Valenciennes (Nord) et Vierzon (Cher). En devrait logiquement garder deux de ses trois mais qui devrait retrouver sans pro- Drancy (Seine-Saint-Denis), où il fut un maire de avec celle de la droite unie. En l’absence de revanche, à Sevran (Seine-Saint-Denis), où présidences de conseil général, en Seine-Saint- blème son fauteuil, fait une analyse éphémère en 1998, avant de démissionner l’extrême droite, éliminée, le second tour est trois listes de gauche s’affrontaient au pre- Denis et dans le Val-de-Marne. En revanche, assez voisine : « Le PS n’a pas fait les pour entrer au gouvernement, son succes- très incertain pour M. Clary. mier tour, c’est celle de Stéphane Gatignon dans l’Allier, la présidence du PCF est mena- scores qu’il attendait, la droite a bien seur, Gilbert Comte, ne conserve pas cette vil- (PCF) qui arrive en tête, devant les Verts et le cée, et le Cher, convoité par les communistes, résisté. Face à ce resserrement, un le de 62 000 habitants, que le PCF détenait PS. De même, la primaire sauvage organisée à est hors d’atteinte. Outre l’Ile-de-France (lire seul parti émerge, les Verts. » depuis 1935. Avec la perte au premier tour de Le PCF, qui était très Arles (Bouches-du-Rhône) contre le maire ci-dessous), le PCF résiste bien en Provence- Montluçon (44 000 habitants), c’est la tradi- sortant socialiste Paolo Tœschi par son pre- Alpes-Côte d’Azur. A Gardanne, Martigues et « PARTENAIRE À PART ENTIÈRE » tion du communisme rural qui se lézarde. satisfait d’avoir passé mier adjoint communiste Hervé Schiavetti a Port-de-Bouc, les maires communistes ont De fait, les Verts confirment une Jean-Claude Micouraud n’a pas su garder la tourné à l’avantage de ce dernier. Patron du été réélus au premier tour. A Aubagne et à progression quantitative et géogra- municipalité que lui avait cédée en 1998 Pier- un accord national PS arlésien, Michel Vauzelle a lancé, dès l’an- Miramas, ils sont en bonne posture. De phique. Ce n’est pas un spectaculai- re Goldberg, maire depuis 1977, député de nonce des résultats, un appel à l’union. même, dans l’Isère, Renzo Sulli a été réélu à re bond en avant, mais un travail de l’Allier et conseiller régional d’Auvergne. avec le PS, n’en tire Sans réel espoir de gains, le PCF est en plus Echirolles, tandis que René Proby est en bal- consolidation qui fait dire à En 1995, le PCF avait perdu douze villes de menacé, au soir du second tour, de perdre plu- lottage très favorable à Saint-Martin- d’Hè- M. Archimbaud qu’« il y a dans ce plus de 20 000 habitants, mais en avait recon- absolument pas avantage sieurs des quarante et une villes de plus de res, deuxième et troisième villes du départe- pays un électorat vert qui s’élargit et se quis six, dont Sens, dans l’Yonne, repassée à 30 000 habitants qu’il gère actuellement. A La ment. A Calais, Jacky Hénin devrait se succé- stabilise ». Très urbain, le vote Vert droite dès le premier tour. La perte du Havre Seyne-sur-Mer (Var) et à La Ciotat (Bouches- der à lui-même sans difficulté. Dans le Nord, commence à mordre de façon signifi- avait été compensée par la victoire opportune Le PCF, qui était très satisfait d’avoir passé du-Rhône), Daniel Paul et Rosy Sanna sont le PCF résiste aussi plutôt bien. En revanche, cative sur les villes moyennes. «Il d’Alain Clary, à Nîmes, dans le cadre d’une un accord national avec le PS, n’en tire absolu- dans des passes difficiles. Ils arrivent en tête, des rêves de « Midi rouge » escomptés en Lan- n’y a plus de zones d’ombre dans le quadrangulaire. Dans une semaine, en revan- ment pas avantage. Dans aucune des villes mais recueillent moins du quart des voix. A guedoc-Roussillon, il ne reste que François maillage politique », commente che, il y a de fortes probabilités que le PCF ne dirigées par la droite où il avait été désigné Tarbes (Hautes-Pyrénées), Raymond Erraçar- Liberti, député de l’Hérault et maire de Sète, M. Mamère. La conséquence politi- gère plus aucune ville de plus de 100 000 habi- chef de file de la liste d’union, il n’arrive à ret, soixante-seize ans, avec 40 % des voix au qui soit quasi sûr de conserver son port. que est vite tirée. Pour les dirigeants tants. Maxime Gremetz, chef de file de la liste inquiéter le maire sortant. Les députés Jean- premier tour, recule de 7 points par rapport à Verts, il est évident que le parti écolo- PCF-PS à Amiens, a déjà été battu par Gilles Claude Sandrier, à Bourges (Cher), et Patrick 1995. A Evreux (Eure), Roland Plaisance est Alain Beuve-Méry giste est en train de prendre la deuxième place de la gauche derriè- re le PS. A la place du PCF. « Nous ne sommes pas une force d’appoint, nous En Ile-de-France, la petite couronne reste l’un des derniers bastions du PCF sommes un partenaire à part entiè- re », martèle le candidat putatif des L’ÎLE-DE-FRANCE, et plus parti- Asensi, qui est proche des refonda- bu à Bagneux. Seul Dominique Fre- second tour. A Auberviliers, l’an- avec le candidat de la droite, Geor- Verts à la présidentielle, ajoutant : culièrement la petite ceinture for- teurs, au Tremblay (59 %). Les trois laut, avec seulement 37,7 % à cien ministre Jack Ralite, âgé de ges Mothron, alors que la candida- « Le PS doit réfléchir à la priorité de mée par les Hauts-de-Seine, la Sei- autres sont aussi des maires com- Colombes, connaît un ballottage 72 ans, avec 30,72 % des voix, arri- te du Front national, avec 14,3 %, ses alliances. » Nul doute que ces ne-Saint-Denis et le Val-de-Marne, munistes plutôt « modernistes » : plus difficile. ve nettement en tête, devant la lis- peut se maintenir. A Trappes, dans arguments seront avancés, lorsqu’il reste la dernière terre d’élection du Bernard Birsinger à Bobigny En revanche, la terre a tremblé te d’union de la droite conduite par les Yvelines, Jacques Monquaut s’agira, dès le lendemain du second Parti communiste. Sur les treize vil- (65 %), Michel Beaumale à Stains dans la Seine-Saint-Denis. Thierry Augy (23,72 %) et devant arrive en seconde position, avec tour, de négocier des places pour les les de plus de 30 000 habitants que (60 %) et Gilles Poux, à La Courneu- D’abord, le PCF a perdu dès le pre- celle du communiste dissident Jean- 35,81 % des voix, derrière le candi- élections législatives de 2002. Ayant le PCF conserve dès le premier ve (57,7 %). Jacques Bourgouin, qui mier tour Drancy, ville de Jacques Karman (23,56 %). A dat socialiste dissident Guy échoué à imposer la proportionnel- tour, il y en a onze en Ile-de-Fran- a succédé sans difficulté (66 %) à 62 000 habitants, détenue par le Sevran, ville de 49 000 habitants Malandain (39,81 %). La candidate le, malgré le durcissement du parti ce. Dans le « neuf-quatre », Alain Jacques Brunhes, à Gennevilliers, PCF depuis 1935. Gilbert Conte a détenue par Jacques Oudot (RPF), de droite totalise 24,6 % des voix. sur cette question au congrès de Audoubert est réélu à Vitry-sur-Sei- et Catherine Margaté à Malakoff recueilli 41,35 % contre 50,84 % à qui a fait 30,8 % au premier tour, Enfin, dans les deux villes d’Ile-de- Toulouse, les Verts devront en effet ne, avec 56,12 % des voix ; Jean- (71 %) complètent la série. Jean-Christophe Lagarde, responsa- Stéphane Gatignon, assistant parle- France où un communiste menait en passer par la négociation. Louis Bargero à Champigny-sur- Pour le second tour, le PCF est ble départemental de l’UDF et mentaire de François Asensi, a rem- une liste gauche plurielle contre un Ils auront indéniablement pris des Marne, avec 51,8 % des voix ; en position très favorable pour ses 7,81 % à Lutte ouvrière. Ensuite, porté la primaire à gauche entre les maire sortant de droite, à chaque forces lors de ces municipales, mais Daniel Davisse, à Choisy-le-Roi, fiefs du Val-de-Marne et des Hauts- dans la primaire qui opposait, à trois listes en présence. Il est arrivé fois ce dernier a été réélu au pre- ils ne peuvent négliger leurs faibles- avec 51,5 % et Claudine Cordillot, de-Seine. Pierre Gosnat à Ivry-sur- Pantin, le député socialiste Ber- en tête avec 25,1 % des voix, mier tour. A Corbeil-Essonnes, ses. En dehors de leurs problèmes avec 50,1 %. Seine et Daniel Voguet à Fontenay- trand Kern au maire sortant com- devant la liste verte de Jean-Fran- Bruno Piriou a recueilli 19,53 % des d’organisation internes, auxquels Dans le « neuf-trois », il s’agit du sous-Bois devraient être aisément muniste Jacques Isabet, c’est le pre- çois Baillon (19,28 %) et la liste de voix, contre 51,63 % des voix à Ser- Dominique Voynet s’est promis de refondateur Patrick Braouezec à réélus, tout comme Jacqueline mier qui a eu l’avantage. Le lieute- la socialiste dissidente Michèle ge Dassault. A Garge-lès-Gones- remédier, les Verts ont aussi observé Saint-Denis (53 %) et de François Fraysse à Nanterre et Jeanine Jam- nant de Claude Bartolone, avec Bouichou (11,27 %). Avec un total ses, Francis Parny a fait 37 % des que les listes de majorité plurielle 29,73 %, dépasse d’une courte tête des voix de gauche de 55 %, en cas voix, contre 62 % à Nelly Olin. n’avaient pas fait partout le plein M. Isabet (27,07 %). Enfin, à de bon report, M. Gatignon est le Le taux d’abstention a été parti- des voix de gauche. Notamment Romainville, dans le fief de Robert candidat communiste le mieux pla- culièrement élevé dans la plupart dans les milieux associatifs, sur des Clément, ancien maire et président cé pour remporter une ville de des villes communistes, particuliè- questions d’ordre social, de politi- du conseil général, Corrine Valls, droite. rement dans la Seine-Saint-Denis, que de proximité, de démocratie maire communiste sortante, mais où il dépasse souvent les 50 %. Il directe, de cadre de vie. Soit cet élec- désavouée par son parti et soute- ABSTENTION ÉLEVÉE est ainsi de 51,97 % à Aubervilliers, torat, plutôt favorable aux Verts, nue par les Verts, bat de 62 voix, au Dans la grande couronne d’Ile- de 55,87 % à Bobigny, de 56,51 % à s’est détourné d’eux parce qu’ils fai- premier tour, Jean-Marie Doussin, de-France, les positions du Parti La Courneuve et de 53,46 % à Saint- saient équipe avec « la vieille gau- le candidat officiel du PCF. Seul le communiste continuent de s’effri- Denis. A Gennevilliers (Hauts-de- che », soit les Verts ne savent plus candidat du MNR, avec 12,85 % ter. Robert Hue a certes été réélu à Seine), il atteint 50,02 %. Dans ces les attirer parce qu’ils ont perdu au des voix, et les deux listes commu- Montigny-les-Cormeilles, avec villes, l’extrême droite était absen- contact du pouvoir quelques-unes nistes peuvent se maintenir pour le 57,3 % des voix, mais Roger te, exception faite de Saint-Denis, de leurs qualités initiales. Ils ne pour- second tour. Ouvrard, maire d’Argenteuil, la où Jean-François Galvaire représen- ront faire l’économie de cette Pour deux refondateurs commu- plus grosse ville communiste du tait le MNR. réflexion. nistes, l’un jeune, l’autre âgé, la Val-d’Oise, est en difficulté. Avec situation semble s’éclaircir pour le 34 % au premier tour, il fait jeu égal A. B.-M. Béatrice Gurrey LE PREMIER TOUR DES ÉLECTIONS MUNICIPALES ET CANTONALES LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 / 11 Marseille : légère poussée de la droite, stabilité dans les secteurs Avec 39,79 % des voix, Jean-Claude Gaudin (DL) et Renaud Muselier (RPR) devancent de près de 10 points le socialiste René Olmeta (30,20 %). L’extrême droite obtient 18 %, dont 10,44 % pour Bruno Mégret (MNR). Cinq triangulaires se disputeront dans les sept secteurs en balance En légère progression par rapport à 1995, te a totalisé 18 % des voix, 4 points de teurs qui restent à disputer, puisque le mai- pe allait « affronter les triangulaires avec la gauche conserve ses positions et que la droi- Jean-Claude Gaudin (DL) et Renaud Muse- moins qu’en 1995, mais le MNR a gagné la re sortant a été élu au premier tour dans le volonté d’obtenir des Marseillais qu’ils se te est en tête dans les secteurs qu’elle déte- lier (RPR), avec 39,79 % des voix, ont devan- compétition des deux familles, avec quatrième secteur. Toutes mettront en pré- rassemblent derrière nous ». De son côté, nait. » Il faudrait une forte mobilisation des cé de près de 10 points, dimanche 11 mars à 10,44 % de l’ensemble des suffrages. Cinq sence la droite, la gauche et le MNR. Diman- M. Olmeta lançait : « On annonçait une abstentionnistes au second tour pour boule- Marseille, René Olmeta (PS). L’extrême droi- triangulaires auront lieu dans les sept sec- che soir, M. Gaudin a annoncé que son équi- déferlante Gaudin (…) je constate que la verser les rapports de forces actuels.

MARSEILLE 7e arrondissements) verra un duel Christophe Masse, 31,43 %, tandis dimanche, avec 37,18 % des voix, de notre correspondant régional MARSEILLE entre Jean Roatta (DL) et Philippe qu’Yvon Claire, du MNR, peut se devant Michel Bourgat (Union de Avec 39,79 % des voix dans l’en- Sanmarco (PS), qui devrait tourner maintenir, avec 10,50 % des suffra- la droite), qui n’en obtient que semble de la ville, soit une légère à l’avantage du premier. Le député ges. Le sort de ce secteur dépend 28,72 % et espérait beaucoup progression par rapport à 1995, libéral a en effet obtenu 43,61 % du devenir des 6,68 % de voix du mieux. C’est dans ces quartiers Jean-Claude Gaudin (DL) et des voix, et le socialiste, 24,36 %. Front national et des abstentionnis- populaires que le Mouvement Renaud Muselier (RPR, ont devan- M. Sanmarco ne peut espérer, au tes, mais la droite dispose de peti- national républicain, représenté cé de près de 10 points, dimanche second tour, que les 6,50 % de voix par Bruno Mégret, obtient, avec VIII 11 mars, leur challenger de gauche, de l’extrême gauche, représentée 14,15 % des voix, son meilleur sco- René Olmeta (PS), qui en a VII par Samuel Joshua (LCR). Le maire sortant re marseillais. recueilli 30,20 %. L’extrême droite Dans le deuxième secteur (2e et Enfin, Guy Hermier (PCF), très a totalisé 18 % des voix, 4 points de 3e arrondissements), Jean-Noël a été élu au premier affaibli par la maladie et qui a diri- moins qu’en 1995, mais le MNR de Guérini (PS), avec 38 %, devrait gé la campagne à distance, devrait Bruno Mégret a gagné la compéti- être réélu sans problème face à Phi- tour dans retrouver son siège de maire du tion des deux familles, puisqu’il lippe Mazet (Union de la droite, huitième secteur (15e et 16e arron- II recueille 10,44 % de l’ensemble des VI 27,66 %) et au candidat du MNR le quatrième secteur. dissements) : il a réuni 44 points, suffrages, alors que le Front natio- III (10,64 %). Dans le troisième sec- alors que Bernard Susini (RPR) nal, emmené par Maurice Gros, I teur (4e et 5e arrondissements), Les triangulaires n’atteint que 21,64 %. Hubert n’en récolte que 7,31 %. Les listes Renaud Muselier (RPR) avec Savon, du MNR, peut se mainte- lepénistes ne peuvent se maintenir IV 43,55 % des suffrages, a largement mettront nir, mais pas le représentant du dans aucun secteur au second V devancé son adversaire, M. Olme- FN. tour, et il n’est pas question, bien ta (25,21 %), qui ne peut compter en présence droite, Il faudrait une mobilisation très entendu, de fusion avec les listes que sur les abstentionnistes pour puissante des abstentionnistes mégrétistes. progresser un peu le 18 mars. gauche et MNR pour transformer les rapports de Cet affaissement, qui n’est que Le cinquième secteur (9e et forces issus du premier tour, qui relatif, a pour conséquence que 10e arrondissements) est resté fidè- dessinent un second tour sans cinq triangulaires auront lieu dans le à son maire sortant, Guy Tessier tes réserves, puisque le RPF de grand changement par rapport à la les sept secteurs qui restent à dis- (DL), qui totalise 47,98 % des voix Charles Pasqua a réuni ici 3,65 % situation actuelle, où la droite puter, puisque le maire sortant a et devrait doubler Michel Pezet des voix. détient cinq secteurs, et la gauche été élu au premier tour dans le qua- (PS, 26,61 %) sans mal. La bataille Le septième secteur avait été trois. trième secteur (6e et 8e arrondisse- sera plus serrée dans le sixième sec- donné par des sondages comme SECTEUR OÙ LA GAUCHE PLURIELLE EST MAJORITAIRE e e ments). Toutes mettront en présen- teur (11 et 12 arrondissements) : perdu par la gauche. Sylvie M. Sn ce la droite, la gauche et le MNR. SECTEUR OÙ LA DROITE PARLEMENTAIRE EST MAJORITAIRE Roland Blum (DL) récolte 38,71 % Andrieux (PS) devrait pourtant le Le premier secteur (1er et des voix, son adversaire socialiste, conserver, étant arrivée en tête, f www.lemonde.fr/marseille De part et d’autre du Vieux Port, les militants et leurs chefs étaient fatigués MARSEILLE venait les commenter. De l’autre côté du Vers 23 heures, le directeur de cabinet de te bien présente sur Marseille ». Il se satisfai- Au local de René Olmeta, une demi- de notre correspondant régional Vieux Port, le siège du PS restait désert, Jean-Claude Gaudin descendait du bureau sait aussi de « l’effondrement de l’extrême heure plus tard, on sentit un peu de pas- Il aura fallu attendre très longtemps pour comme celui de la campagne de René Olme- du maire pour tenir son briefing tradition- droite ». sion et beaucoup de colère. Remonté con- que, enfin, l’énergie se libère. Jusqu’à ta. Chacune des têtes de liste des camps en nel. Après avoir expliqué que la droite pro- tre le monde entier, le candidat de la gau- 23 h 30, la salle des mariages de la mairie, présence restait confinée dans son secteur, gressait, que la gauche conserverait proba- COLÈRE AU PS che plurielle lançait : « On annonçait une tandis que les candidats aux cantonales ne blement les trois secteurs qu’elle détient Mais c’est à 23 h 30 que tout cela prenait déferlante Gaudin, ça devait être sanglant. REPORTAGE se souciaient que de compter leurs voix. depuis 1995, Claude Bertrand estimait le tournure officielle. Au siège de sa campa- Et ce soir, malgré une débauche de commu- Jean-Claude Gaudin, nombre des triangulaires à trois ou quatre gne, sur la Canebière, devant une trentaine nication sans précédent, je constate que la UNE IMPRESSION DE RETENUE et commentait les évolutions qui conti- de personnes et autant de journalistes, Jean- gauche conserve ses positions et que la droi- flanqué de Renaud Muselier, Comme on attendait encore confirmation nuaient de s’inscrire sur les écrans. Claude Gaudin, flanqué de Renaud Muse- te est en tête dans les secteurs qu’elle déte- a remercié les Marseillais des tendances, Bruno Mégret venait dans la Sous une tente dressée face à la mairie, lier, remerciait « les Marseillais qui viennent nait ». Il prédisait ensuite que « Monsieur avant de s’éclipser salle de presse expliquer le bon score de sa une petite affluence discrète passait aux de nous mettre en tête avec 10 points d’avan- Gaudin [allait] être obligé de pactiser avec femme Catherine, qui appelait « tous les nouvelles, sans passion apparente. Les res- ce sur notre concurrent de gauche ». Il annon- ces 18 % » de voix de l’extrême droite, Vitrollais à se rassembler sur [sa] candidature ponsables de l’extrême gauche venaient çait ensuite que son équipe allait « affronter sans bien expliquer comment. Et bien où l’information se concentrait, bruissait (…), la seule susceptible de battre la gauche et constater que leurs scores étaient honora- les triangulaires avec la volonté d’obtenir des sûr, il estimait la victoire possible, d’hypothèses et de commentaires interroga- de représenter les 56 % de la droite vitrollai- bles et les dictaient par téléphone à leurs Marseillais qu’ils se rassemblent derrière d’autant que les abstentionnistes, très tifs. Les premiers chiffres donnant une net- se ». Il pronostiquait quand même un ballot- amis. Tout cela donnait l’impression d’une nous ». Puis il filait discrètement, tandis que nombreux, lui semblaient plutôt relever te avance en chiffres globaux au maire sor- tage difficile. Mais il se réjouissait surtout très grande retenue. Par téléphone, le secré- son ami Michel Bourgat, qui espérait ravir le de la gauche. tant ne disaient rien de précis sur chacun qu’après la division de l’ancien FN son mou- taire fédéral du PS, Guy Bono, qui attendait 7e secteur à Sylvie Andrieux (PS), disait Il était 0 h 45, les militants et leurs des secteurs, ni sur les triangulaires possi- vement, « qui est encore jeune, assure la pré- toujours ses camarades, donnait le même « être désespéré du score de l’extrême droite » chefs étaient fatigués, rendez-vous était bles. Les journalistes regardaient les télévi- sence de la droite nationale » puisqu’il a pronostic et lançait l’antienne de gauche de (14 % pour le MNR et 9 % pour le FN) et pris pour le second tour et le débat télévi- sions nationales ou régionales, scrutaient dépassé les listes FN de Maurice Gros dans la soirée : les résultats sont « grosso modo annonçait qu’il continuerait son combat sé Olmeta-Gaudin de mercredi soir. les résultats partiels qui s’alignaient sur les huit secteurs de Marseille, ainsi que dans ceux de 1995 alors qu’on nous annonçait un « sur deux fronts, contre elle et contre la gau- d’autres écrans bleus. Mais personne ne toutes les villes des Bouches-du-Rhône. raz-de-marée du maire sortant : la gauche res- che caviar ». Michel Samson La scission de l’extrême droite lui enlève tout moyen de pression sur l’opposition PO-SI-TI-VER ! Les responsa- quitter le FN quelques mois avant ges. M. Mégret lui-même peut se comme le FN (11,99 %) sont élimi- senter le 18 mars. A Paris, Charles exercer sur la droite le pouvoir de bles des deux partis d’extrême droi- les élections européennes. «Ila maintenir au second tour dans son nés. De même, Eliane de la Brosse de Gaulle (FN), qui se présentait nuisance dont le FN avait joué, en te, Jean-Marie Le Pen, pour le été châtié, bien châtié, et il l’a méri- secteur de Marseille, mais avec un (FN), sortante, n’obtient que dans le 15e arrondissement, atteint 1995, en se maintenant dans de Front national, et Bruno Mégret, té », exultait M. Le Pen, en appre- score médiocre (14,15 %), là où le 8,52 % des voix à Toulon-6 et sera péniblement 2,74 %, et son rival, le nombreuses villes, faisant ainsi le président du Mouvement natio- nant que le maire sortant de Tou- FN, en 1995, atteignait 27,46 %. absente du second tour. En revan- délégué général du MNR, Jean- souvent élire un représentant de la nal républicain, ne voulaient voir, lon, soutenu par le MNR, ne pour- Présent dans tous les secteurs de che, Gérard Freulet (MNR), sor- Yves Le Gallou, 2,40 %. Le meilleur gauche. dimanche 11 mars au soir, que ce ra même pas se présenter au Marseille, le parti lepéniste ne tant à Mulhouse-Nord, affrontera, score du MNR dans la capitale est L’extrême droite résiste mieux qui pouvait les réjouir. La réélec- second tour. pourra, lui, se maintenir nulle part dans un duel, le représentant de la de 2,98 %, celui du FN de 5,16 %. A dans les villes moyennes, et l’on tion de Jacques Bompard, membre De son côté, M. Mégret se au second tour. gauche plurielle. Dreux, le FN n’a pu présenter de note quelques bons scores Front du bureau politique du FN, à Oran- réjouit du score de Daniel Pour ce qui concerne les liste, et le MNR décroche deux national à Cluses (Haute-Savoie) ge, dès le premier tour, avec Simonpieri, membre du bureau conseillers généraux sortants d’ex- LE FN DEVANT LE MNR élus avec 9,84 % des voix (contre où il arrive en tête, Bollène (Vau- 59,97 % des suffrages, a ainsi mis national du MNR, qui, avec trême droite, le tableau n’est guè- Globalement, ces premiers tours 35,16 en 1995 et 36,45 à la partielle cluse), Harnes (Alpes-Maritimes). M. Le Pen de bonne humeur pen- 47,81 % des voix contre 16,66 % re reluisant. A Canisy, dans la Man- confirment le fléchissement de l’ex- de 1996 pour le FN avant la scis- Le MNR obtient de bons résultats dant quelques minutes. Tout com- pour le candidat de la droite unie che, le FN a renoncé à trouver un trême droite, constaté lors de la sion). A Lyon, où le MNR n’était à Salon-de-Provence (Bouches-du- me le score de la liste de Laurent et 11,69 % pour celui du PS, successeur à Fernand Le Rachinel, constitution des listes. On a vu les présent que dans les 8e et 9e,leFN Rhône) ; à Pierrefitte (Seine-saint- Guiniot à Noyon (Oise), qui place devrait retrouver son fauteuil de et le MNR, pris au dépourvu, n’a deux formations peiner pour pré- ne dépasse les 10 % que dans le 8e Denis), où il n’y avait pas de repré- le FN en tête. Mais aussi – on a les maire de Marignane. La tâche sera pas proposé de candidat. A Dreux- senter des listes. La concurrence (10,35 %), alors qu’il avait pu se sentant de la droite, de même qu’à joies que l’on peut – la défaite de plus délicate pour Catherine Ouest (Eure-et-Loir), canton déte- entre les frères ennemis n’a rien maintenir partout en 1995. Vernouillet (Eure-et-Loir) et à Cer- Jean-Marie Le Chevallier, son Mégret, maire sortante de Vitrol- nu par Marie-France Stirbois (FN), arrangé, en empêchant parfois les D’une façon générale, l’extrême nay (Haut-Rhin). Sauf exceptions, ex-ami, qui a eu l’« audace » de les, qui a obtenu 39,14 % des suffra- partie à Nice, le MNR (4,89 %) deux listes en présence de se pré- droite ne pourra pas, cette année, le FN, qui avait fait imprimer sur ses bulletins de vote une flamme tricolore, devance le MNR. Les ex-FN ou ex-MNR devenus Réélu à Orange, Jacques Bompard (FN) avait fait campagne, comme toujours, « sans étiquette » divers droite ont rarement bénéfi- cié de leur alliance à droite. L’ex- ORANGE comme toujours, « sans étiquet- Orangeois réélisent leur maire et le sait par un investissement dans à la frilosité des élus vis-à-vis de la ception : Rillieux-la-Pape (Rhône), de notre envoyé spécial te ». Jean-Marie Le Pen qui, venant font dès le premier tour. Ils prouvent l’écoute de ses administrés. Ce ne corruption : « Tant que les brebis où la liste divers droite qui Négligeant la mention « Républi- à Avignon, avait négligé de faire un ainsi qu’ils ne sont pas versatiles, peut être un hasard s’il obtient la galeuses ne seront pas inéligibles à accueille Denis de Bouteiller que française, liberté, égalité, frater- petit détour par Orange. M. Bom- mais exigeants, donc lucides »,a majorité absolue dans l’ensemble vie, nous nous exposerons à l’amalga- obtient 35,89 % des voix. nité », Jacques Bompard, maire sor- pard préférait cela. Pourtant, des martelé M. Bompard, en promet- des bureaux de vote, y compris me du ‘‘tous pourris’’ ». quatre maires élus en 1995 et 1997 tant « d’écrire ensemble la page ceux des quartiers sensibles de Avec moins de 2 %, la liste des Christiane Chombeau REPORTAGE sous l’étiquette du FN, il est, à la d’amour qui nous lie à notre ville ». Fourchevieille, de l’Aygues, de La « Jeunes citoyens orangeois », Le maire avait repris tête de cette ville de 28 000 habi- Tour et de Coudoulet. conduite par Aïcha Boukezzoula, tants, le seul resté fidèle à ce parti. « CAPITALE DU FRONT NATIONAL » Assommé par un résultat « inen- n’avait pas la consolation d’une par- la devise orangiste Prêt à prendre la couleur de Il est presque certain de réaliser visageable » à ses yeux une heure ticipation de témoignage. Quant à « Je maintiendrai ». muraille du théâtre antique pour le doublé en étant élu, le 18 mars, plus tôt, Claude Beroud (PS), tête l’union de la droite, emmenée par Pari tenu affermir son fief, ce chirurgien- conseiller général du canton de liste de la gauche plurielle (sans Alain Agostini (RPR), elle consta- dentiste quinquagénaire, aux ron- d’Orange-Ouest, où il a obtenu les Verts) voyait, la mort dans tait rageusement, avec ses 15,99 %, deurs de notaire, qui, six ans après plus de 45 % des voix au premier l’âme, retomber « la chape de que ses électeurs avaient franchi le tant d’Orange, avait opté sur ses sa victoire serrée dans une triangu- tour. Son épouse, Marie-Claude, plomb » qu’il espérait soulever. Ne pas irréparable d’un vote extrémis- bulletins de vote pour le blason de laire, s’offre une élection impériale, est en bonne position à Bollène, où cherchant pas d’excuse à sa contre- te. « Orange est devenue la capitale la ville et la devise orangiste « Je est pourtant le contraire du nota- elle a pris la tête d’une liste munici- performance – il n’arrive qu’en troi- du FN ! », se désespérait M. Agosti- maintiendrai ». Il a tenu très facile- ble conciliant qu’il s’est efforcé d’in- pale comportant les plus fidèles sième position avec 15,49 % —, le ni, tandis qu’une vingtaine de poli- ment ce pari en l’emportant dès le carner, dimanche soir 11 mars, lieutenants du maire d’Orange. Le candidat socialiste observait que ciers municipaux, armés de matra- premier tour avec près de 60 % des dans son hôtel de ville, où la foule maire lepéniste a concentré ses « les services de l’Etat ont fait la part ques, s’efforçaient d’endiguer une voix. Pour réussir cet exploit inat- des supporteurs hurlait son enthou- efforts sur le centre-ville commer- belle à Bompard en craignant de le petite poussée de colère. tendu, ce membre de l’état-major siasme. « Chers amis, pour la pre- çant et a mis en œuvre un clientélis- diaboliser ». Un militant de base du Front national s’était présenté, mière fois depuis quarante ans, les me qui – chacun le reconnaît – pas- imputait, lui, une part de la déroute Robert Belleret 12 / LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 HORIZONS ENQUÊTE La chute d’un parrain chinois

’EST un trou raît dans le scandale des fonds chi- d’eau couleur nois octroyés au candidat Bill Clin- rouille. Un cloa- ton lors de la campagne présiden- que bordé d’her- tielle de 1996. Il y a aussi Li bes folles. Un cra- Jizhou, le vice-ministre de la sécu- tère à la fange rité publique (police). Comble du ridée d’auréoles dérèglement général des valeurs, par le vent froid ce Li Jizhou plastronne dans tou- d’hiver. Voilà ce tes les réunions officielles où cla- qui reste du rêve d’empire de Lai quent les vertueuses proclama- CChangxing. En lieu et place du pro- tions contre la « corruption » et la jet de gratte-ciel de 88 étages – le « décadence ». Acheté par Lai plus haut de la ville ! –, ces quel- Changxing, il lui fournit les pla- ques grumeaux de boue aperçus ques minéralogiques pour les car- derrière le mur qui ceinture un ter- gaisons de véhicules entrés en rain vague en plein cœur de contrebande. Il est aussi un visi- Xiamen, le principal port de la pro- teur assidu du Pavillon rouge, où vince du Fujian. il disparait des journées entières Plus pathétiques, deux squelet- lors de ses passages à Xiamen. tes d’immeubles dominent l’em- L’organisation, qu’il faut bien bryon de chantier. Lai Changxing appeler mafieuse, était parfaite- voulait les cercler de vitres aux ment huilée. De la base au som- reflets d’or, la couleur de l’empi- met, Lai Changxing n’avait négli- re, le scintillement de la puissan- gé aucun rouage. Sa seule erreur, ce. Le temps aura manqué. La qui s’est révélée fatale, est qu’il façade n’est qu’un patchwork de n’a pas senti le vent politique tour- verres dorés, de béton nu et de bri- ner à Pékin. Aveuglé par l’impuni- que rêche. Ah, cet or galvaudé ! té générale dont il avait long- Cette gloire avortée ! temps bénéficié, il n’a pas com- Et puis, il y a plus pitoyable pris que la nomination au prin- encore. A une heure en bus à la temps 1998 de Zhu Rongji au pos- périphérie de Xiamen, Lai te de premier ministre redistri- Changxing avait fait bâtir une buait le jeu. Figure du mandarin Cité interdite en miniature, autre intègre, Zhu trépignait de s’en obsession de trône. Pauvre son- prendre à ce forban de Xiamen ge : on a recopié à l’identique la dont les importations illégales salle de l’Harmonie suprême, les infligeaient une concurrence lions de bronze et la rivière aux meurtrière à bien des entreprises Eaux d’or. Sauf que le pourpre d’Etat, notamment dans le sec- des piliers est écaillé, que les dal- teur du pétrole. Mais Zhu s’était les de l’esplanade sont ébréchées systématiquement heurté à la et que, surtout, nul visiteur ne se mauvaise volonté de l’armée, par- hasarde plus dans ce Dysneyland tie prenante des réseaux de impérial de pacotille. Une maquet- contrebande de Xiamen ou de

te disposée au cœur de la Porte 2, 1997, IN « TRANSPARENCE, OPACITÉ ? », ED. DIAGONALES Canton. de la paix céleste informe que le O palais devait être flanqué d’un OUTES ces résistances finis- parc de loisirs avec piscines, sent par sauter pendant toboggans et montagnes russes. Tl’été 1998. La direction Le projet est enterré. Il n’aura pas suprême du Parti, consciente que survécu à la disgrâce de Lai la corruption instille un poison Changxing. mortel dans les entrailles du systè- Aura-t-on jamais autant com- me, consent à nettoyer les écuries menté un naufrage dans la Chine de Xiamen et d’ailleurs. Feu sur de la « réforme économique » ? l’état-major de Lai Changxing ! La

Hier parrain suprême de Xiamen TAN ZHIGANG, « MEETING » N plupart de ses protecteurs – mais et protégé de bien des mandarins pas tous, car la purge est sélective à Pékin, Lai Changxing est aujour- Illettré mais retors, contrebandier, maître chanteur – sont arrêtés. C’est la guerre d’hui un paria. Fuyard au Canada, entre Pékin et Xiamen, comme à il a été arrêté à l’automne à la sor- de haut vol et agent double à l’occasion, Lai Changxing la belle époque des corsaires. Des tie d’un casino près des chutes du brigades d’« incorruptibles » sont Niagara. Il est sous les verrous étendait ses filets jusqu’aux sommets de l’Etat. dépêchées dans le port « déca- pour avoir contrevenu aux lois dent » et s’y comportent comme sur l’immigration. Il est surtout Une « incorruptible » l’a fait tomber. une force d’occupation. Ces Nor- un prisonnier éminemment distes ont réquisitionné un hôtel embarrassant pour les autorités Sept de ses complices viennent d’être exécutés. cinq étoiles (L’oie sauvage d’or) canadiennes. Qu’en faire ? Le gou- pour y loger et mener leurs inter- vernement de Pékin exige son Portrait d’un forban de la nouvelle Chine rogatoires. extradition. A ses yeux, Lai Leur chef, une certaine Liu Changxing est un « criminel » Liying – surnommée la « Dame de ayant infligé des torts irrépara- oublier tout ce passé forban. L’ur- investissement est dans le “guanxi” lui pour l’enrôler au service de ignorent qu’une caméra est fer, ou encore la « Bao Zheng bles à l’Etat en montant le plus gence est, à la sortie du maoïsme, (relation personnelle), et non dans l’île nationaliste. Il en informe aus- cachée. Ils n’imaginent point que moderne » (du nom d’un ministre gros réseau de contrebande que à la « réforme économique », à la haute technologie », lui fait dire sitôt les services secrets chinois, leur hôte filme le moindre de coupeur de têtes sous les Song) – la République populaire ait connu l’ouverture sur le monde. Il faut son biographe dans un livre (Le qui lui demandent de mordre à leurs ébats. Quand ils le sauront, leur interdit de sortir sans autori- en un demi-siècle d’existence. impérativement attirer les capi- Féroce Contrebandier) récemment l’hameçon afin de mieux démas- il sera trop tard. Lai Changxing les sation. Car certains de leurs Mais le proscrit se pose en réfu- taux étrangers pour redynamiser sorti à Hongkong. Sa recette se quer les réseaux ennemis. Lai tient. devanciers n’avaient pas résisté à gié politique. Il clame qu’on le un empire anémié par trente ans résume à cette formule. Changxing agent double lors des On comprend mieux ainsi l’em- l’hédonisme ambiant. Dans ce cli- livrera à un peloton d’exécution de chimère autarcique. Tandis Il l’expérimente sur des petits derniers feux de la colonie britan- prise que le maître chanteur de mat de commando, des centaines de retour au pays. Il a raison : qua- qu’à Canton on courtise les inves- policiers et des petits douaniers nique ? Taupe d’un John Le Carré Xiamen a exercée sur la cité. Les d’officiels locaux sont arrêtés et torze de ses acolytes, dont une tisseurs hongkongais, à Xiamen qui lui semblent porteurs d’ave- fin de siècle ? C’est en tout cas ce douaniers l’appellent « l’empereur « cuisinés ». Certains craquent. majorité d’officiels de la ville de on fait une cour empressée aux nir. Il plante patiemment ses grai- qu’il expliquera plus tard à la jus- de notre père » : ils savent que Un responsable des douanes se Xiamen ou de la province du Taïwanais – et peu importe que nes au fil des années. La moisson tice canadienne. Yang Qianxian, un ancien chauf- suicide en se fichant dans la gorge Fujian, ont déjà été condamnés à l’ennemi du Kouomintang règne s’avère inespérée. Dans les une paire de baguettes. Mis au mort. Sept d’entre eux viennent alors sur l’« île nationaliste » ! années 1994-1998, un empire parfum par un ami policier de son d’être exécutés. D’autres charret- L’incubation de ces capitaux insu- émerge de nulle part. Il a pour Le piège suprême, la trappe fatale, arrestation imminente, Lai Chan- tes sont annoncées. L’affaire laires met Xiamen sur l’orbite du nom Yuanhua. La machine à sous, gxing a, lui, pris le large à temps. ébranle jusqu’au sommet du Parti- décollage économique. L’at- c’est l’arrivée en contrebande de c’est le Pavillon rouge. L’endroit C’est de son exil canadien qu’il Etat, car les complicités vont se mosphère devient irréelle. C’est cargaisons entières de véhicules, assiste, impuissant, à la mise à sac loger très haut. Elle est un précipi- l’ivresse générale de l’enrichisse- d’essence, de cigarettes, matériel est un temple voué au culte du plaisir. de son empire. té du poison qui gangrène le ment rapide. Les gratte-ciel cham- électronique, etc. Cinquante mil- Quelques mois après le séisme, cours de la réforme en Chine. Ce pignonnent. Les résidences de liards de francs d’importations illé- Les cadres du parti et de l’armée Xiamen est encore sous le choc. scandale est l’arrière-cuisine, la luxe – baptisées sans tabou « Cele- gales entreront ainsi à Xiamen Une mauvaise déprime pèse sur la part d’ombre du « miracle écono- brity Villas » – essaiment. Tous sans que l’Etat perçoive un yuan s’enivrent de tous ces sortilèges. cité portuaire. Ici, Lai Changxing mique » chinois. C’est aussi un les regards sont tournés vers le de taxe... n’est pas tenu pour un « crimi- roman noir où se mêlent pouvoir, port, ce sas de la félicité. Le culte C’est la culture pirate qui se Ils ignorent qu’une caméra est cachée nel », comme disent les Pékinois, argent, sexe, espionnage – un du cargo ensorcelle subitement réveille. Le trafic est pourtant qua- mais pour un bienfaiteur. «La cocktail sulfureux que bien des toute une cité. si institutionnel. Lai Changxing contrebande a bien sûr causé des auteurs de thrillers n’auraient pas jouit de l’onction des plus hauts Mais, au petit jeu de la manipu- feur devenu directeur des doua- torts à l’Etat, mais elle a apporté la eu l’audace d’imaginer. AI CHANGXING est proba- responsables municipaux et pro- lation, il est le plus fort. Personne nes de la cité, est son obligé. L’ar- richesse à Xiamen », disent les L’histoire a pour décor la pro- blement celui qui a le mieux vinciaux, car il a acheté le silence n’échappe plus à ses rets à Xia- mée aussi lui est dévouée. Ses car- habitants. D’ailleurs, tout va mal vince du Fujian – située juste en Lcompris le code secret com- de pans entiers de l’appareil du men. Le piège suprême, la trappe gaisons illicites sont parfois trans- depuis l’effondrement du groupe. face de Taïwan – une frange côtiè- posant le sésame. L’homme est Parti communiste, de l’armée, de fatale, c’est le Pavillon rouge, joli portées par les navires de l’Armée Des milliers d’emplois ont été sup- re nimbée de mythologies corsai- un intuitif absolu. Il est illettré. la police, de la douane et des ban- nom emprunté à la littérature clas- populaire de libération (APL). On primés. Les investisseurs taïwa- res. Du fameux pirate Koxinga, Front haut, cheveu coupé ras, lisé- ques. Il rend de multiples services sique. De l’extérieur, la bâtisse ne raconte qu’un jour des douaniers nais boudent. Le prix de l’essence qui mena le combat contre les pre- ré de moustache coiffant une bou- à ces légions d’apparatchiks paie pas de mine, avec ses six éta- mal informés avaient saisi certai- a grimpé. Bien sûr, il y a toujours miers maîtres mandchous de la che charnue, il est né il y a quaran- vénaux. Il les arrose, bien sûr, de ges de brique et ses vitres bleues nes caisses. Lai Changxing alerta des petits malins. La rumeur court dynastie des Qing (décennie 1650) te-deux ans dans une famille rura- pots-de-vin. Il s’occupe aussi de fumées. Mais les habitants du aussitôt ses féaux. Quelques ins- ainsi que le Pavillon rouge va bien- jusqu’aux triades « Têtes de ser- le au nord de Xiamen. Il a eu une leurs rejetons, dont il paie les étu- quartier ont souvent vu des limou- tants plus tard, une escouade de tôt être transformé en musée de pent » qui tissent aujourd’hui les enfance pauvre. Il a souffert de la des à l’étranger. Généreux en dia- sines y déposer des créatures de soldats de l’APL faisait irruption la vertu. On y organisera des visi- filières de l’immigration clandesti- faim. Mais il est terriblement ble, il héberge les délégations d’of- rêve. L’endroit est un temple voué dans l’entrepôt récupérer la mar- tes expliquant au bon peuple com- ne vers l’Amérique du Nord, ce rusé. Quand s’ouvre l’ère de la ficiels de passage à Hongkong au culte du plaisir. Un restaurant chandise et rossait au passage les ment des cadres indignes du Parti chapelet de criques et d’îlots fut réforme post-maoïste, il bricole dans le somptueux appartement y sert d’exquises soupes d’aileron fonctionnaires naïfs. et de l’armée ont sombré dans le de tout temps le paradis des con- dans une fabrique de parapluies de 8 000 m2 qu’il loue dans le quar- de requin. Il y a surtout une disco- Qui peut lui résister ? Ses pro- vice. Ici, le sauna et les alcôves, et, trebandiers. Tête de pont du pays, et dans une imprimerie. Les affai- tier chic de Causeway Bay. thèque, des salons privés et des tecteurs sont haut placés, très là, la caméra… Mais, pour l’ins- Xiamen (jadis Amoy) est le débar- res tournent plutôt bien. Il consta- On l’utilise, bien sûr. Dans l’at- saunas, où officient les dames de haut placés. On en trouve à Pékin tant, il n’y a derrière la grille du cadère de tous les trafics. te pourtant que d’autres – bien mosphère fébrile qui accompagne compagnie. Les cadres du parti et au cœur même du pouvoir. Il y a, Pavillon rouge que des soldats en Quand Pékin la gratifie en 1979 placés dans l’appareil – réussis- la rétrocession du territoire à la de l’armée, qui s’y pressent à l’invi- par exemple, le général Ji treillis qui jouent au basket. du statut de « zone économique sent mieux que lui. Il en tire les mère patrie en 1997, des espions tation de Lai Changxing, s’eni- Shengde, chef du renseignement spéciale », on préfère alors leçons. « En Chine, le meilleur taïwanais prennent langue avec vrent de tous ces sortilèges. Ils de l’armée, et dont le nom appa- Frédéric Bobin HORIZONS-DÉBATS LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 / 13 Algérie : monstrueuses invraisemblances Justice ! EPUIS la parution du tes. Voilà pourquoi, nous, citoyens par Mohamed Ghoualmi livre de Habib Souaïdia algériens soussignés, exigeons La Sale guerre, le débat qu’une information judiciaire soit INSI ce serait l’armée qui contre le terrorisme et pour l’avène- Elle en a affecté toutes les forces par les quotidiens algériens. Les Dsur les responsabilités ouverte immédiatement pour per- massacre ? La réponse ment d’un système plus démocrati- vives, toutes les composantes et tou- tabous qui hier pesaient sur l’Algérie dans les exactions de masse contre mettre une enquête sur les mises en définitive à cette question que. S’ils ne sont pas aveugles ou tes les institutions. auraient-ils trouvé l’asile politique en les civils en Algérie, au cours de ces cause graves et précises de cadres tragique est donnée par aphones, les Algériens seraient donc Elle a, paradoxalement, créé aussi France ? C’est vrai qu’il a fallu atten- dernières années, a pris un tour polé- de l’armée. Les crimes qui leur sont Ae M Imposimato, avocat italien, dans des lâches ou des complices de « cri- d’immenses virtualités porteuses de dre quarante ans pour lever ceux qui mique caractérisé par l’agressivité imputés requièrent l’attention de la sa préface au livre La Sale guerre. mes contre l’humanité » ! modernité et d’avenir, car elle pesaient sur la guerre d’Algérie ! des ripostes dans la confusion des justice, en raison des enjeux primor- Pour lui, nul besoin de preuves pour Qu’il y ait eu des exactions, des contraint l’Algérie à relever des défis Alors qu’elle mène toujours une rôles. Pour défendre l’armée, mise diaux de vérité et de justice. En com- le démontrer : c’est l’armée algérien- bavures et des dépassements dans la trop longtemps différés dans l’en- lutte implacable contre un terroris- en cause dans l’ouvrage pour des cri- paraison, les poursuites contre ne qui massacre. lutte antiterroriste, la presse algérien- semble arabo-musulman : rénova- me aveugle, l’armée, comme toutes mes d’une exceptionnelle gravité, l’auteur du livre, annoncées avec Ainsi, l’armée algérienne, caste ne n’a cessé d’en faire état et les plus tion d’une pensée religieuse scléro- les institutions, est au centre d’un les attaques et les accusations éclat par le ministre de la justice, étrangère à son peuple car compo- hautes instances officielles ne l’ont sée, séparation du politique et du débat public digne d’un grand pays fusent de toutes parts et quiconque paraissent bien dérisoires. Il faut sée à plus de 90 % de conscrits et, jamais caché. Des dizaines de cas ont sacré, légitimité des pouvoirs, transi- démocratique. Si elle bénéficie de lar- s’interroge de bonne foi sur l’impli- que cessent ces mœurs qui permet- pour le reste, d’engagés volontaires, été identifiés et leurs auteurs traduits tion démocratique, place de la fem- ges et sincères soutiens, elle est aussi cation de l’armée dans les carnages tent aux autorités militaires, intou- tuerait des civils désarmés, bombar- devant les tribunaux militaires qui me, citoyenneté, émergence d’une l’objet de critiques, parfois objecti- commis se voit accusé de complots chables dans leur immunité, d’ins- derait des villages, brûlerait des les ont sévèrement sanctionnés. véritable opinion publique. ves, mais aussi très souvent motivées et autres machinations. truire et de juger par elles-mêmes et enfants, assassinerait des jeunes Quelles que soient les opinions des S’il est naturel et normal que cette par des visées politiques dangereu- Des journalistes, s’arrogeant des pour elles-mêmes. scouts. Elle assassinerait aussi des Algériens – elles combinent souvent crise interpelle les consciences, elle ses pour le pays et sa stabilité. mandats policiers et faisant de la jeunes recrues, des officiers et ses la critique radicale du pouvoir politi- doit aussi mobiliser les intelligences. Une tendance lourde s’affirme Maison de la presse un centre d’audi- propres unités s’entretueraient, juste que au rejet sans compromis de l’in- Toutes les intelligences, et pas seule- cependant qui, non seulement s’op- tion, tentent, par des procédés d’in- Nous, citoyens pour crédibiliser les infiltrations dans tégrisme et de l’instrumentation du ment celles qui alimentent un pose vigoureusement à la diabolisa- terrogatoires indignes, de recueillir les groupes armés du GIA. sacré –, seules quelques voix isolées « débat » à sens unique et bénéfi- tion de l’armée, mais œuvre aussi à d’invérifiables démentis. L’allégean- algériens, exigeons Pourquoi tout cela ? Mais pour se sollicitent une intervention étrangè- cient d’une couverture médiatique la protéger et à la préserver à travers ce à des décideurs occultes résume maintenir au pouvoir, pardi ! re pour trouver une solution à leurs qui étouffe toutes les autres. l’approfondissement du processus les réactions de l’exécutif et des qu’une information L’armée algérienne ou ses géné- démocratique et la consolidation des corps constitués. Quant aux parle- raux apportent ainsi une innovation précieux acquis de la concorde civile, mentaires, dans une large propor- judiciaire soit ouverte de taille à la pratique politique : pour Un éditeur et quelques intellectuels, initiée par le président Abdelaziz tion, ils ont voté une résolution de stabiliser son pouvoir… il faut le Bouteflika, soutenue par l’ensemble soutien inconditionnel à l’armée. immédiatement déstabiliser. Pour avoir la paix, il ne à travers un témoignage tronqué, des institutions et adoptée à une L’écrasante majorité des Algériens, faut surtout pas cesser de faire la écrasante majorité par le peuple qui ne lira sans doute jamais le livre, pour permettre guerre, il faut continuer à l’alimen- un ouvrage réécrit, entendent peut-être algérien. interdit, n’a aucun accès au champ ter. Cette pratique innovante a beau- Pour donner des leçons de démo- d’expression, monopolisé, au prix une enquête coup de succès, comme peuvent le ouvrir les yeux trop longtemps fermés cratie, il faut être démocrate. Si l’on d’une mobilisation sans précédent, constater les esprits lucides. veut vraiment aider les Algériens, par la minorité qui prétend détenir sur les mises en cause Qui est depuis de nombreuses de millions d’Algériens ! qu’on ait l’honnêteté élémentaire de l’exclusivité de l’honneur national. années accusé d’incompétence, puis les écouter tous et pas seulement Or le témoignage apporté dans ce graves et précises de passivité, puis de complicité et ceux qui confortent les préjugés. livre concerne des crimes dont il aujourd’hui d’être l’auteur de la problèmes. Ce n’est ni par xénopho- Des opinions inhibées par cette Qu’on ouvre les grands médias en pri- décrit le déroulement, situe les lieux de cadres de l’armée majorité des massacres ? Qui est visé bie ni par fierté démesurée : ils répulsion très française à défendre le me time, comme on l’a fait pour La et les dates et cite le nom des coupa- par l’insidieuse question du « Qui savent dans leur immense majorité « képi » (surtout s’il est algérien), Sale Guerre, aux survivants des mas- bles, aussi bien parmi les exécutants tue qui ? », par une commission d’en- faire la part des choses. Ils perçoi- même lorsqu’il défend des valeurs sacres, dont les témoignages ne sont que dans la chaîne de commande- En sa qualité de premier magistrat quête internationale et est aujour- vent le danger mortel de cette équa- qu’elles partagent, se taisent. Seules entendus ici en France que dans des ment. L’état-major, des comman- du pays, le président de la Républi- d’hui menacé de poursuites devant tion qui entend renvoyer dos à dos le quelques voix isolées, noyées dans le cercles confidentiels. dants d’unités, des corps de l’armée que algérienne a le pouvoir et le les tribunaux de l’espace judiciaire terrorisme intégriste et l’action des tintamarre médiatique, s’élèvent ici Qu’on interroge les Algériens avec leur hiérarchie sont mis eu cau- devoir de mettre en œuvre l’action européen ? L’armée algérienne et ses services de sécurité qui a évité à l’Al- en France pour susciter un vrai dans leur diversité sur ce qu’ils se. La précision du témoignage va publique pour que la justice fasse la généraux… masochistes. gérie la « solution afghane ». débat. attendent ou n’attendent pas de au-delà de toutes les charges, déjà lumière sur des crimes dont trop Un éditeur et quelques intellec- La tragédie algérienne ne se dérou- N’y a-t-il pas quelque arrogance à ceux qui veulent les aider et qui accablantes, recueillies par les orga- d’éléments précis et concordants tuels, à travers un témoignage tron- le malheureusement pas in vitro com- exclure de ce débat la quasi-totalité sont parfois animés des meilleures nisations de défense de droits de attestent la réalité. Agir dans cette qué, un ouvrage réécrit, entendent me le suggèrent certains laborantins de l’intelligentsia algérienne dès lors intentions. Pour cela, nul besoin l’homme, et dont le livre vient con- direction n’est pas un complot peut-être ouvrir les yeux trop long- de la politique. Comme elle serait qu’elle ne tire pas suffisamment fort d’aller ailleurs, des centaines de mil- forter la sincérité. contre les institutions. A moins qu’il temps fermés de millions d’Algé- facile à résoudre si c’était le cas ! sur le pouvoir, les militaires et les ins- liers vivent ici en France, cinq cent Dès lors, ni le pouvoir exécutif, ni ne soit dit qu’en Algérie la loi ignore, riens ! Soyons sérieux ! La tourmente dont titutions de son pays ? mille se rendent chaque année en l’appareil législatif, ni encore moins voire conforte, le crime et que la jus- Quelle ignorance et quel mépris l’Algérie émerge progressivement Le débat existe en Algérie, les intel- Algérie, pays lointain, opaque, la presse ne sont compétents pour tice ne sera jamais rendue au nom pour l’une des opinions publiques les est trop profonde, trop complexe lectuels qui le souhaitent peuvent le fermé, occupé par une caste étran- se prononcer sur la vérité de ces du peuple ! plus vivaces du monde arabe, pour pour être appréhendée à travers des rencontrer. Ils seront peut-être sur- gère, peuple bâillonné… accusations. son expression et ses institutions poli- visions simplistes et réductrices. pris de constater que tant l’éditeur Il appartient désormais à l’autori- tiques, médiatiques, sociales et cultu- Elle a menacé les fondements de François Geze que le sous-lieutenant té judiciaire d’intervenir dans son Lahouari Addi, sociologue. relles ! Quelle négation du combat l’Etat républicain et touché à l’essen- Habib Souaïdia sont interviewés et Mohamed Ghoualmi est domaine de compétence et le livre Madjid Benchikh, juriste. quotidien et héroïque des Algériens ce même de la société algérienne. leurs propos intégralement publiés ambassadeur d’Algérie en France. lui offre des éléments assez précis Mourad Bourboune, écrivain. pour entamer ses investigations. Il El-Hadi Chalabi, juriste. contient suffisamment d’indications Mohammed Harbi, historien. pour qualifier les crimes, orienter la Salima Mellah, journaliste. recherche de preuves et de témoi- Khaled Satour, juriste. Fatiha A ceux qui crachent dans nos larmes par Yasmina Khadra gnages et personnaliser les poursui- Talahite, économiste. E me rétracte ? Aucunement. Je lue – des bébés ont été embrochés, que de discernement effarant ? Il est ment rien fait. Huit années durant, n’ai pas failli à mes engage- frits et brûlés vifs. De telles horreurs certain que le drame algérien boule- vous avez assisté à une intenable AU COURRIER DU « MONDE » che : on apporte des vêtements ou Jments ni changé d’un iota dans ne peuvent être commises que par verse et étonne par les opacités tour- boucherie en spectateurs éblouis, ne des jouets. C’est bien, (…) mais au mes déclarations. J’ai régulière- des mystiques ou des forcenés ; en billonnantes qui gravitent autour de tendant la main que pour cueillir nos NOIRS DÉSIRS fond, à l’échelon local comme au ment rendu hommage à l’armée à tout cas par des monstres qui ne lui ; mais une situation floue n’exi- cris ou nous repousser dans la tour- Le mauvais procès fait à Daniel niveau national, tout le monde sem- travers les différentes interviews que pourront jamais plus réintégrer la ge-t-elle pas un minimum de mente à laquelle nous tentions Cohn-Bendit, caméléon Vert, pour- ble dépassé. L’Europe, sans doute, j’ai accordées à la presse occidentale, société et prétendre à la reprise retenue ? d’échapper. rait pourtant être une bonne occa- est le cadre qui convient ; mais à con- arabe et algérienne. A l’heure où la d’une vie normale. Pour atteindre un J’ai été soldat, et je n’ai pas quitté Que savez-vous de tous ces cadets sion de revenir sur les dérives d’une dition qu’il y ait, rapidement, une question « Qui tue qui ? » battait son tel degré de barbarie, il faut impérati- les arènes algériennes des yeux une tués au combat, de ces milliers de sol- époque où tout n’était pas seule- politique étrangère « européenne » plein, et au risque de compromettre vement avoir divorcé d’avec Dieu et seule seconde. Témoignant, n’aurais- dats fauchés à la fleur de l’âge et ment permis, mais bien obligatoire. et que l’on aborde en amont les cau- ma carrière littéraire, j’ai dédié les hommes. Les soldats que j’ai je donc pas voix au chapitre ? L’ar- dont la majorité n’a jamais embrassé Si beaucoup de « bons esprits » se ses de cet exode. A condition aussi L’Automne des chimères au soldat et connus dans les maquis gardent mée algérienne n’est pas un ramassis une lèvre aimée ou connu les palpita- sont laissés aller sans trop réfléchir que se définisse une politique mon- au flic de mon pays ; c’était en encore la foi. de barbares et d’assassins. C’est une tions d’un amour naissant ? Quels dans les années 1970 et 1980 à des dialisée qui donne davantage aux avril 1998. L’armée algérienne, conçue dans institution populaire qui essaye de souvenirs gardez-vous de ces visages complaisances verbales qu’ils regret- principes de Porto Allegre qu’à ceux J’avoue que la guerre crapulo-inté- le monde obsessionnel d’une mena- sauver son pays et son âme avec le éteints, de ces corps qui ne bougent tent aujourd’hui envers la pédophi- de Davos. Vaste programme, mais griste qui sévit encore en Algérie n’a ce exclusivement extérieure, a été lit- peu de moyens appropriés dont elle plus au pied d’arbres brûlés, de ces lie, ce n’est pas seulement le dis- peut-il y avoir une démocratie sans pas livré tous ses secrets. Beaucoup téralement déboussolée par l’implo- dispose que compensent sa détermi- bouillies de chair qui indiquent cours soixante-huitard sur la libéra- cela ? Il y a déjà longtemps que l’on d’assassinats, de tueries, d’enlève- sion intégriste. Non préparée à nation et sa vaillance, et rien d’autre. qu’une bombe a explosé à tel ou tel tion sexuelle qui les inspirait. C’est sait recueillir les enfants déposés à la ments ne sont pas près d’être éluci- l’éventualité d’une guerre civile et Présenter le soldat algérien comme endroit ? Vous n’avez rien vu de aussi la vulgate psychanalytique. porte des églises, comme ce fut le cas dés. Il s’agit d’une guerre plurielle, refusant d’admettre que la patrie un mercenaire ou un légionnaire notre enfer et vous ne mesurerez Les théories freudiennes ne postu- pour d’Alembert, un des auteurs de foncièrement politico-financière, puisse être martyrisée par ses pro- sans foi et sans conscience est injuste jamais l’ampleur de notre chagrin ni lent-elles pas un désir sexuel néces- l’Encyclopédie. Combien faudra-t-il dont les enjeux tentaculaires et ina- pres rejetons, l’institution a mis plu- et inhumain, indigne d’hommes éclai- l’envergure de notre bravoure. saire de l’enfant envers l’adulte ? attendre encore pour mettre en voués vont continuer d’enchevêtrer sieurs années pour se relever de son rés et supposés défendre la vérité et Nous sommes les enfants de notre (…) Même si la psychanalyse n’a pas œuvre une politique d’ensemble ? toutes les pistes susceptibles de choc et faire face, avec un minimum les valeurs fondamentales au nom pays, des guerriers malgré eux, qui se encouragé les passages à l’acte, cet- Georges Chastanier dévoiler les tenants de l’une des plus de lucidité, à la déferlante extrémis- de toute l’humanité. battent à leur corps défendant. Nous te théorie fumeuse (ou le mot Saint-Raphaël (Var) effroyables supercheries que le Bas- te. Dans la confusion généralisée, Je reviens des maquis, des villages ne tuons pas nos pères, ni nos mères, « sexualité » signifie à peu près tout sin méditerranéen ait connues. La savamment dosée par les véritables blessés, des villes traumatisées ; je ni nos propres enfants ; mais nous et n’importe quoi) a eu une lourde OPUS DEI confusion qu’entretiennent des commanditaires, notamment reviens d’un cauchemar qui m’aura offrons à tout moment un morceau responsabilité dans l’affligeant aveu- Vous avez fait allusion à l’Opus manœuvres subversives à travers les entre 1992 et 1994, des erreurs gra- définitivement atteint dans ma chair de notre vie pour préserver un glement intellectuel envers les abus Dei, à propos de l’entrée de Mgr médias et les témoignages livresques empan de notre terre et de notre sexuels sur les mineurs. Cipriani au Sacré Collège des cardi- ne font, en réalité, que réconforter dignité. A l’heure où nous nous Hélène Joly, naux (Le Monde du 23 février). Je les véritables coupables jusque-là Je reviens d’un cauchemar qui m’aura recueillons sur la tombe de nos chers Lausanne (Suisse) me permettrai de vous faire obser- au-dessus des soupçons. absents, vous nous chahutez, vous ver, concernant la prélature de Aujourd’hui, un autre témoignage définitivement atteint dans ma chair crachez dans nos larmes, bafouez L’EUROPE ET SES PLAGES l’Opus Dei : impute à l’armée les massacres col- notre deuil et tuez une deuxième fois J’habite Boulouris. Pourquoi, il y 1/ que l’élévation d’un évêque, lectifs revendiqués pourtant, à cor et et dans mon esprit. Et que suis-je en train ces êtres merveilleux qui furent les a huit jours, me serais-je présenté membre de l’Opus Dei, au cardinalat à cri, par les GIA. Que faire ? Me tai- nôtres, qui n’étaient rien d’autre que ainsi ? Ce n’était qu’un paisible ne signifie nullement une accession re ? Mon silence pourrait être inter- d’entendre ? Que le soldat miraculé des soldats. quartier de villas, pour les retraités collective de cette institution dans le prété comme un consentement ou Je reste persuadé que, pareille- et les vacanciers, avec les mimosas Sacré Collège ; un désaveu. Réagir ? Mon interven- que je suis est un tueur d’enfants ! ment au destin, nul ne peut se défai- bien sûr, et la mer, celle de Trenet. 2/ que si la première expansion de tion risquerait de chahuter ma crédi- re de la vérité. Le crime ne paie pas, A Boulouris j’ai enseigné, en arri- l’Opus Dei a coïncidé avec l’avène- bilité d’écrivain libre. Entre deux la lumière finira immanquablement vant ici il y a quarante ans, Montes- ment du nouveau régime en Espa- maux, je choisis celui qui pèsera pro- ves et des dérapages ont été consta- et dans mon esprit ; je reviens de ces par éclairer la beauté ou la laideur quieu et Voltaire, Victor Hugo et gne, c’est tout simplement parce bablement sur mes chances de tés. Il s’agissait d’actes isolés (ven- nuits où des familles entières sont de chacun ; et aucun masque, Camus ; c’était à quelques centai- qu’elle avait été retardée par la romancier, mais qui aura l’excuse de geance, incompétence, méprise ou exterminées en un tournemain, où aucun lifting, ne saurait sauver la nes de mètres d’une plage où ma guerre civile ; ne pas peser sur ma conscience. psychose) qui n’impliquent pas l’insti- l’enfer du ciel tremble devant celui face impure. femme, qui professait la biologie, 3/ qu’il n’y a eu aucune intimité Je déclare solennellement que, tution militaire puisque les tribunaux des hommes, où les repères s’effa- En attendant, l’Algérie continue de allait herboriser avec ses élèves, entre le fondateur de l’Opus Dei et le durant huit années de guerre, je n’ai et les asiles psychiatriques ont cent comme des étincelles dans l’obs- subir l’affront de ses rejetons. Que dans les rochers environnants… général Franco ; jamais été témoin, ni de près ni de accueilli un grand nombre de mis en curité, tant l’horreur est totale et la ceux qui n’y peuvent rien aient la Tout près de la même plage, aus- 4/ qu’il est totalement abusif d’af- loin, ni soupçonné le moindre massa- cause. douleur absolue. Et que suis-je en décence de nous laisser à notre mal- si, se trouve le cimetière militaire firmer que les dictatures militaires cre de civils susceptible d’être perpé- Que dire de l’attitude de certains train d’entendre ? Que le soldat mira- heur. A l’usure, nous saurons renaî- où reposent pas mal de soldats. ont favorisé le développement de tré par l’armée. Par contre, je déclare intellectuels français devant notre culé que je suis est un tueur d’en- tre de nos cendres et survivre au pire Certains s’appelaient Mohamed ou l’Opus Dei en Amérique latine (où que l’ensemble des massacres dont tragédie, sinon mon chagrin et ma fants ! Que savez-vous de la guerre, des cataclysmes : la lâcheté de nos Mamadou), ils étaient venus, le l’implantation s’est produite depuis j’ai été témoin et sur lesquels j’ai déception, moi qui, trente-six ans vous qui êtes si bien dans vos tours félons et le lâchage de nos « amis ». 15 août 1944, depuis l’autre côté de les années 1950 dans tous ces pays, enquêté portent une seule et même durant, contre vents et marées, n’ai d’ivoire, et qu’avez-vous fait pour la mer, pour aider l’Europe à quel que soit le régime en place). signature : les GIA. Les victimes sont cherché qu’à les rejoindre et m’ins- nous qui tous les jours enterrions retrouver la démocratie, qu’elle François Gondrand, des vieillards, des femmes, des truire auprès d’eux ? Que dire de ces nos morts et qui veillions au grain Yasmina Khadra est écri- avait perdue. directeur du bureau enfants et des nourrissons, surpris alliés naturels dont je rêvais toutes toutes les nuits, convaincus que per- vain. Et aujpourd’hui arrive ce rafiot d’information dans leur misère la plus accablante et les nuits et qui, avec une insoutena- sonne ne viendrait compatir à notre avec sa cargaison humaine. L’émo- de la prélature assassinés avec une férocité abso- ble prudence, font étalage d’un man- douleur ? Rien. Vous n’avez absolu- f www.lemonde.fr/algerie tion conduit à une première démar- de l’Opus Dei en France 14 / LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 HORIZONS-ANALYSES 0 123 Les démocrates déboussolés face à la « bulle Bush » 21 bis, RUE CLAUDE-BERNARD – 75242 PARIS CEDEX 05 Tél. : 01-42-17-20-00. Télécopieur : 01-42-17-21-21. Télex : 202 806 F UNE BULLE peut en cacher une C’est « la bulle heureuse » (« the carrière politique, puis, une heure queur de la gauche, Bob Herbert Tél. relations clientèle abonnés : 01-42-17-32-90 autre. A peine l’Amérique com- happy bubble »), dit Frank Bruni, plus tard, le nouveau président du New York Times a appelé le Par- Changement d’adresse et suspension : 0-803-022-021 (0,99 F la minute). Internet : http: // www.lemonde.fr mence-t-elle à se remettre de l’écla- journaliste au New York Times.Un républicain tirer parti de cette ti démocrate à couper les ponts tement de la bulle qui l’avait ren- bonheur, bien sûr, calculé au milli- débâcle clintonienne. « Le contras- une fois pour toutes avec M. Clin- ÉDITORIAL due si euphorique, la bulle spécula- mètre près, sans risque, comme te avec l’administration sortante, cel- ton : « Bill Clinton a été un désastre tive des valeurs high-tech, qu’une cette première conférence de pres- le de M. Clinton, est intéressant, pour le Parti démocrate, écrit-il. bulle d’un tout autre ordre, mais se à la Maison Blanche, convoquée ironisait, dimanche 4 mars sur Renvoyez-le. Quant à Mme Clinton, le sans doute aussi précaire, est en à la dernière minute le 22 février NBC, le vice-président Dick parti n’a nul besoin de voir en elle Démocratie locale train de se former autour d’un nou- dans le sillage d’une autre confé- Cheney, et pas forcément à notre un leader. Les Clinton sont un cou- veau président qui, malgré l’élec- rence de presse tenue une heure désavantage. » ple vulgaire et dénué de la moindre U-DELÀ des enseigne- qu’ils espéraient, même si leur tion la plus acrobatique du siècle, plus tôt au Congrès, celle d’une éthique, et ils ont trahi tous ceux qui ments que chaque par- victoire n’est pas encore acquise. promène son sourire ravi et serein élue empêtrée dans les scandales « UN COUPLE VULGAIRE » ont cru en eux. » ti tentera de tirer pour On pourrait en dire autant de Jac- sur ses administrés, législateurs de son mari : Hillary Clinton. Que Bill Clinton ait quitté la Mai- Dans une tribune tout aussi Alui-même du premier ques Bompard, qui conserve au compris, sans que l’ombre d’un Le même jour, les Américains son Blanche avec une remarqua- dévastatrice publiée par le Wall tour des élections municipales, Front national la mairie doute vienne troubler son dis- ont pu voir un leader démocrate, ble cote de popularité et que Geor- Street Journal, Hamilton Jordan, celui-ci apparaît d’abord comme d’Orange. cours. Et cette « bulle Bush » cau- ou du moins une étoile montante ge W. Bush y soit entré avec un qui fut le secrétaire général du pré- un vote massif en faveur de la La dissociation du scrutin se beaucoup de soucis à un Parti du parti à laquelle certains promet- demi-million de voix de moins que sident Carter, a irrémédiablement décentralisation. Les Français municipal et des scrutins natio- démocrate qui commence seule- taient un avenir présidentiel, prati- son adversaire, Al Gore, ne fait condamné ce « couple d’escrocs ». ont accordé leur préférence, naux est ainsi confirmée et ment à réaliser à quel point il est quement réduite à renier les qu’accroître le malaise de l’appa- Bill Clinton, « le comte de Chappa- dans une large mesure, aux équi- même renforcée. L’intuition pre- désormais exclu du pouvoir, orphe- actions de son mari, l’ex-président reil démocrate, paralysé par les qua », est devenu moins charitable- pes qui avaient, selon eux, fait mière de Lionel Jospin, qui avait lin et déboussolé. Bill Clinton, pour sauver sa propre polémiques autour des derniers ment « l’albatros des démocrates », leurs preuves, quelle que fût interdit à ses ministres de conser- jours de la présidence Clinton, voire « la princesse Stéphanie des leur couleur politique, et su ver leurs mandats de maires, surpris par l’aisance et l’audace de Américains ». créer avec la population des était juste. Son tort est d’avoir l’équipe Bush, et en porte à faux Au même moment, George liens de confiance. Ils n’ont pas laissé entendre que cette règle avec son électorat : l’électeur W. Bush lance son ambitieux pro- compris que des vedettes gouver- pourrait être assouplie : les Fran- Les gens par Kerleroux démocrate de base a, en effet, gramme de baisse des impôts, l’ini- nementales tentent de ravir çais attendent de leurs élus beaucoup plus de mal à digérer les tiative la plus importante du début leurs mairies à des personnali- qu’ils se dévouent pleinement à prolongations du scrutin du de sa présidence. Les sondages tés locales qui n’avaient pas leurs tâches : aux maires la ges- 7 novembre 2000 et l’issue de la révèlent une opinion publique très démérité. Ils ont refusé que ces tion de leurs cités, aux ministres bataille de Floride que l’establish- sceptique sur ce programme, dont élections servent de tremplin à celle de l’Etat. Cette évolution ment washingtonien. elle sait qu’il favorise les revenus des candidats dont l’ambition doit être saluée : elle exprime la Les choses n’étaient pas censées les plus élevés et dont elle craint était avant tout d’asseoir leur volonté des citoyens d’exercer se passer ainsi. En quittant la prési- qu’il ne condamne certaines dépen- carrière nationale et choisi de leurs responsabilités sans se dence le 20 janvier, Bill Clinton ses publiques auxquelles elle est maintenir leur confiance à des plier à des consignes nationales. avait placé aux commandes du par- attachée : du pain bénit pour l’op- hommes ou des femmes de ter- La démocratie locale ne peut ti l’un de ses hommes de confian- position démocrate. rain dont ils savent qu’ils consa- qu’en être raffermie. ce, Terry McAuliffe, et l’élection creront tout leur temps à leur De ce point de vue, la percée de sa femme au Sénat le mainte- « IL RESTE DE L’ARGENT ! » mandat municipal. des Verts ou les bonnes perfor- nait dans l’orbite du pouvoir ; à cin- Pourtant, celle-ci hésite à s’en Cette attitude n’est pas entière- mances de listes alternatives, quante-quatre ans, beaucoup le emparer, sonnée à la fois par le feu ment nouvelle, mais elle s’est qui, comme à Toulouse, détien- voyaient devenir le leader offi- vert donné par Alan Greenspan, le accentuée d’une façon spectacu- nent la clé du second tour sont cieux du mouvement démocrate président de la Fed, à la réduction laire, désavouant la pratique, significatives. Souvent issus d’as- ancré au centre, celui qui aiderait d’impôts et par la générosité des fort ancienne en France, du sociations dynamiques, leurs le parti à reprendre la Maison Blan- prévisions budgétaires ; ces prévi- cumul de fonctions locales et candidats étaient porteurs de che en 2004 et, pourquoi pas, le sions offrent un tel excédent à la nationales par des notables tout- thèmes touchant à la vie quoti- Congrès en 2002. nouvelle administration que puissants. De ce vote anti-cumul dienne de leurs concitoyens. Les Six semaines plus tard, c’est un M. Bush peut s’offrir le luxe d’affir- ont été victimes les principaux partis traditionnels, à droite com- tableau très différent qui s’offre à mer qu’après avoir financé les prio- ministres du gouvernement Jos- me à gauche, tardent à s’adap- un Parti démocrate « pathétique », rités budgétaires (sociales, notam- pin partis à la conquête de muni- ter : il est probable que l’absten- pour reprendre l’expression d’un ment), payé les dettes et constitué cipalités de droite, mais aussi tion, qui continue de progresser, magazine d’ordinaire plutôt indul- un fonds pour parer aux imprévus, Philippe Séguin à Paris ou Jack est la sanction de ce retard. gent, The New Republic : submergé « il reste encore de l’argent ! » – qui Lang à Blois. En revanche, des Pour Lionel Jospin comme par les récriminations et les enquê- doit donc être rendu aux contribua- hommes peu connus hors de pour Jacques Chirac, affaiblis tes sur les conditions dans lesquel- bles. « Pourquoi Dieu est si bon leur ville comme Bertrand Dela- l’un par l’échec de ses ministres, les il a amnistié à la hâte un milliar- pour les républicains me dépas- noë dans la capitale, Gérard Col- l’autre par le vacillement de ses daire en fuite ou un trafiquant de se ! », se lamente le sénateur démo- lomb à Lyon ou François Simon fiefs parisien et corrézien, la drogue, Bill Clinton en est réduit à crate Joe Biden. à Toulouse ont obtenu les scores leçon est amère. s’enfermer à Chappaqua, dans la Le Parti démocrate ne pourra grande banlieue de New York, pas faire l’économie du débat que dans la maison achetée par sa fem- la sortie ratée de M. Clinton a mis 0123 est édité par la SA LE MONDE Président du directoire, directeur de la publication : Jean-Marie Colombani me pour se faire élire, quittant au jour : quel parti, quelle orienta- Directoire : Jean-Marie Colombani ; Dominique Alduy, directeur général ; même Washington subreptice- tion, avec quels leaders ? Car l’af- Noël-Jean Bergeroux, directeur général adjoint ment par la route une nuit de faiblissement de la position de l’an- Directeur de la rédaction : Edwy Plenel février avec son escorte du Secret cien président renforce l’aile gau- Directeurs adjoints de la rédaction : Thomas Ferenczi, Pierre Georges, Jean-Yves Lhomeau Directeur artistique : Dominique Roynette Service, selon Newsweek, pour ne che du parti, jusqu’ici marginalisée Secrétaire général de la rédaction : Alain Fourment pas être vu. par le centrisme des « nouveaux Rédacteurs en chef : Alain Frachon (Éditoriaux et analyses) ; Furieux, de nombreux démocra- démocrates ». Ce n’est pas un Laurent Greilsamer (Suppléments et cahiers spéciaux) ; Michel Kajman (Débats) ; Eric Fottorino (Enquêtes) ; tes, qui avaient tenu bon au hasard si, révèle la revue de gau- Éric Le Boucher (International) ; Patrick Jarreau (France) ; Anne Chemin (Société) ; Claire Blandin (Entreprises) ; moment de l’affaire Lewinsky, ont che The Nation, l’un des dirigeants Jacques Buob (Aujourd’hui) ; Josyane Savigneau (Culture) ; Christian Massol (Secrétariat de rédaction) Rédacteur en chef technique : Eric Azan tourné le dos aux Clinton. « Avant, démocrates au Congrès, Richard il s’agissait de sa vie privée, fait Gephardt, a récemment invité Ral- Médiateur : Robert Solé valoir, amère, une riche démocrate ph Nader, le candidat du parti vert

Directeur exécutif : Eric Pialloux ; directeur délégué : Anne Chaussebourg de New York. Cette fois-ci il s’agit qui a coûté la victoire à Al Gore, à Conseiller de la direction : Alain Rollat ; directeur des relations internationales : Daniel Vernet ; de clientélisme, de trafic d’influen- venir le voir. partenariats audiovisuels : Bertrand Le Gendre ce, de financement de campagne…

Conseil de surveillance : Alain Minc, président ; Michel Noblecourt, vice-président c’est indéfendable. » Fidèle chroni- Sylvie Kauffmann

Anciens directeurs : Hubert Beuve-Méry (1944-1969), Jacques Fauvet (1969-1982), André Laurens (1982-1985), André Fontaine (1985-1991), Jacques Lesourne (1991-1994) banques commerciales qu’elles nouvelle administration Bush. vres aux marchés financiers pour Le Monde est édité par la SA LE MONDE La dette amère feraient aussi bien d’annuler la par- Dans le domaine financier comme tout projet d’investissement de Durée de la société : cinquante ans à compter du 10 décembre 1994. Capital social : 166 859 ¤. Actionnaires : Société civile Les Rédacteurs du Monde, tie non recouvrable de leurs créan- peut-être dans le domaine militai- long terme ? Qu’il faille tirer les Fonds commun de placement des personnels du Monde, ces, pour se limiter à ce qu’elles esti- re, le gouvernement américain est leçons des échecs passés, des inves- Association Hubert-Beuve-Méry, Société anonyme des lecteurs du Monde, Le Monde Entreprises, Le Monde Europe, Le Monde Investisseurs, Le Monde Presse, Le Monde Prévoyance, Claude-Bernard Participations. des pays maient « raisonnable ». Sous l’égi- tenté par un nouvel isolationnisme. tissements inutiles, des « éléphants de de l’administration Bush de On dit notamment qu’il serait inté- blancs » dont l’Afrique est devenue l’époque, le « plan Brady » avait ressé par le rapport qui avait été le cimetière, est évidemment indis- ILYA50 ANS, DANS 0123 pauvres ainsi annulé des proportions impor- commandité par le Congrès républi- pensable. Mais cet examen de tantes de la dette des principaux cain à un économiste connu pour conscience rend urgent de définir Suite de la première page débiteurs, au grand soulagement ses convictions monétaristes, Allan une nouvelle stratégie, un nouveau Les Etats-Unis prêts à employer la bombe atomique de la communauté financière, qui Meltzer. partenariat avec les pays pauvres. Ils ne coupent en effet que le gras salua les annulations consenties Ce rapport recommandait deux Si la nouvelle administration DANS LA DÉPOSITION qu’il lequel les Américains ne et laissent à vif la chair des engage- par une hausse du titre des ban- choses. D’une part, l’annulation américaine ne s’y intéresse pas, avait faite à huis clos à la fin du devraient jamais employer les ments. Lorsqu’un pays doit trois ques concernées. totale de la dette des pays pauvres ; libre à elle. La tentation isolation- mois dernier devant les commis- premiers la bombe atomique, a fois la valeur annuelle de ses expor- d’autre part, l’arrêt concomitant de niste des Américains devrait ici sions des affaires étrangères et demandé au général Eisenhower tations, personne ne peut croire en NOUVEL ISOLATIONNISME tout nouveau crédit à ceux-ci de la interpeller l’Europe comme elle le des forces armées des Etats-Unis, ce qu’il pensait de l’emploi de effet qu’il remboursera tout ce qu’il Dans le cas des pays pauvres, part de la Banque mondiale et du fera peut-être dans d’autres domai- et dont la substance avait été jus- cette arme. doit. Le gros de la dette est une fic- dont la dette est aujourd’hui essen- Fonds monétaire international, sug- nes. Il est temps que l’Europe affi- qu’ici gardée secrète, le général Le général a répondu : « Dans tion qui ne correspond pas aux rem- tiellement détenue par des institu- gérant aux pays riches de se conten- che une doctrine. Les obstacles Eisenhower, commandant suprê- mon esprit l’emploi de la bombe ato- boursements effectifs qui sont faits tions publiques, il n’existe aucun ter de faire des dons. Faut-il, au techniques ne sont pas minces, me des forces atlantiques, a expo- mique devrait être déterminé par les par les pays. Tout comme pour l’Al- moyen d’évaluer directement la motif qu’on soutient la première mais on peine à comprendre qu’a sé ses conceptions stratégiques facteurs suivants : est-ce que cela lemagne au lendemain de la guerre, valeur réelle de leurs engagements. partie de la démonstration, accep- minima les pays de la zone euro ne dans l’éventualité d’une guerre me sera ou non utile en cas de la dette déstabilise le pays débiteur, Parce qu’ils entretiennent une logi- ter la seconde ? se dotent pas d’un représentant mondiale. guerre ? Si j’estime qu’en fin de qui vit sous la menace constante de que purement comptable de leurs La suggestion d’annuler la dette commun au conseil de la Banque et Il a déclaré en particulier que compte le bénéfice reste de mon la faillite, mais sans rien ou peu rap- actifs, les pays créanciers considè- est la bienvenue, et on ne peut que du Fonds qui pourrait faire jeu égal les dirigeants soviétiques côté, alors je n’hésiterai pas une porter aux pays créditeurs. rent qu’en annulant la moitié de la souhaiter, évidemment, que les avec le représentant américain. Key- seraient « réellement insensés » seconde, parce que je pars du point Un épisode encore proche éclaire- dette ils font un effort significatif dons en faveur des pays pauvres nes, qui voulait donner au FMI le s’ils déclenchaient une guerre de vue que les Etats-Unis ne vont ra ce qui est ici en jeu. Au cours des qui coûte déjà très cher à leurs con- soient accrus. L’objectif établi par pouvoir de créer une monnaie inter- mondiale maintenant, parce jamais déclarer la guerre les pre- années 1980, une autre crise de la tribuables. En laissant en vie l’autre l’ONU a été fixé à 0,7 % du PIB des nationale et dont les disciples, tel qu’ils ne pourraient obtenir un miers ou mener une campagne dette avait déjà éclaté, celle des moitié de celle-ci, ils conservent en pays riches, mais n’est guère atteint Robert Triffin, ont été les premiers « K.-O. total » et seraient battus d’agression. Ils veulent simplement pays d’Amérique latine. A l’époque, réalité l’essentiel de la créance effec- que par les pays scandinaves. Pour militants de l’unification monétaire dans une guerre d’usure avec les se défendre, et, si malgré nos les créanciers étaient les banques tive dont ils disposent sur les pays les autres pays, il ne parvient en de l’Europe, applaudirait sans Etats-Unis. desseins pacifiques quelqu’un nous commerciales américaines. Celles- pauvres. moyenne qu’à la moitié de ce chif- doute. Le sénateur démocrate Full- attaque, je pense que nous devons ci ne faisaient pas mystère de Pour des niveaux d’endettement fre. Outre les dons, faut-il pour bright, qui s’était déclaré inquiet utiliser ce dont nous disposons pour l’écart entre la valeur faciale de la comparables à ceux qui sont obser- autant abandonner les pays pau- Daniel Cohen pour 0123 du mouvement d’opinion qui nous défendre. » dette (le montant nominalement vés aujourd’hui, les banques com- grandit aux Etats-Unis, selon (13 mars 1951.) dû) et sa valeur réelle, c’est-à-dire merciales estimaient dans les la part qu’elles pensaient recou- années 80 la valeur réelle de la det- RECTIFICATIFS Paris, établis par Jacques Chirac vrer. La dette d’un pays très endet- te des pays débiteurs au tiers de sa (Le Monde du 9 mars), nous avons 0123 SUR TOUS LES SUPPORTS té comme la Bolivie se négociait ain- valeur faciale. En réduisant la moi- CORSE écrit par erreur que Gérard Merle si entre banques commerciales à un tié seulement de la dette des pays Contrairement à ce que nous avait été une « source du juge Hal- Adresse Internet : http: // www.lemonde.fr cours qui a représenté jusqu’à pauvres, les créanciers publics avons écrit (Le Monde du 9 mars), phen ». Membre du RPR et ancien moins de 5 % de sa valeur faciale. n’ont donc pas même franchi le Jean-Louis Albertini (RPR), tête de chargé des relations extérieures à la Télématique : 3615 code LEMONDE Documentation sur Minitel : 3617 code LMDOC (5,57 F/mn) Ce chiffre montrait que, sur le mil- seuil à partir duquel on pourrait liste à Bastia, nous précise qu’il ne direction de la propreté de la Ville ou 08-36-29-04-56 (9,21 F/mn) liard de dollars formellement dû considérer qu’ils ont véritablement sera pas candidat aux prochaines de Paris, M. Merle a détaillé pour la par la Bolivie, les créanciers n’es- réduit la part recouvrable de leurs élections législatives en Corse. première fois, le 26 mars 1998 Le Monde sur CD-ROM : 01-44–88-46-60 comptaient en fait que le rembour- créances. D’une manière paradoxa- devant les gendarmes, le mécanis- Index du Monde : 01-42-17-29-89. Le Monde sur microfilms : 03-88-71-42-30 sement de 50 millions de dollars ! le dont l’histoire a le secret, il n’est GÉRARD MERLE me des faux électeurs de la Ville de Films à Paris et en province : 08-36-68-03-78 Ce sont de telles décotes qui ont pas exclu toutefois que le débat Dans un article relatant les liens, Paris. L’instruction est menée par le progressivement convaincu les soit prochainement rouvert par la entre la Corrèze et la mairie de juge Patrick Desmures. 15 INTERNATIONAL LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001

MEXIQUE Partie du Chiapas, le semblement de quelque 200 000 per- fié par les autorités comme un profes- NE de l’Armée zapatiste de libération culture indigène nécessite une révision 25 février, la marche sur Mexico du sonnes sur le Zocalo, la grande place de seur de philosophie issu d’une famille nationale a effectué 3 000 km à travers de la Constitution. b POUR LE SOCIO- sous-commandant Marcos et de ses la capitale. b LE SOUS-COMMANDANT aisée. Il est entré en rébellion en le pays. Elle a soulevé un intérêt crois- LOGUE Carlos Monsivais, les zapatistes vingt-trois compagnons de lutte s’est Marcos, 44 ans, de son vrai nom Rafael 1994 pour défendre le sort des 10 mil- sant de la part des populations locales. « incarnent la réconciliation du Mexi- conclue, dimanche 11 mars, par un ras- Sebastian Guillen Vicente, a été identi- lions d’Indiens du pays. b LA CARAVA- b LA LOI sur les droits des Indiens et la que avec sa composante indigène ». Le sous-commandant Marcos exige la reconnaissance du droit des Indiens Dans un discours prononcé dimanche à Mexico, à l’arrivée de la marche zapatiste du Chiapas, le chef rebelle a indiqué qu’il ne quitterait pas la capitale tant que les droits des Indiens ne seraient pas inscrits dans la Constitution du pays

MEXICO mouvement et complète les quel- chef de l’Etat, Vicente Fox. Il au Chiapas, pourquoi la tribune où te. Cette victoire est aussi, parado- mier à souhaiter la bienvenue à de notre envoyé spécial ques espaces encore vides, préser- s’adresse avant tout à ceux qui la délégation a pris place a été ins- xalement, celle de Vicente Fox, qui, l’EZLN, au cœur de la capitale, il a Il arrive enfin sur le Zocalo, la pla- vés pour autoriser le passage. sont de « la couleur de la terre » et tallée juste devant le palais du gou- trois mois après son entrée en fonc- brouillé à sa manière la donne. ce principale de Mexico, symbole Le Zocalo a été envahi dès les qui, aujourd’hui, « sont là ». Après vernement. « Dès le début, dit-il, le tions, peut se flatter d’avoir sorti le Si la phase en cours n’est en rien de la contestation, surtout depuis premières heures de la matinée par avoir déclaré qu’il est temps de gouvernement a été derrière nous, conflit du Chiapas de l’ornière où le début de négociations directes, 1997, date à laquelle le nouveau des milliers de sympathisants, pro- reconnaître le droit constitutionnel avec des hélicoptères armés, avec les l’ex-président Ernesto Zedillo avait elle n’en signe pas moins, avec la maire de gauche avait lancé que le venant à pied de la dizaine d’artè- de la culture et des droits des indi- paramilitaires, avec des tanks de fait le choix de l’y placer et de l’y rencontre de lundi entre les zapatis- lieu « est à tous les Mexicains ». Qua- res qui se jettent sur l’immense gènes, il leur dit : « Il est temps que guerre, avec des offres de reddition, maintenir en pariant sur le pourris- tes et les parlementaires pour étu- tre hélicoptères survolent le théâ- esplanade. Ils sont quelque sement de la situation. dier les termes du projet de loi qui tre de ce final de la « longue mar- 200 000, une foule jeune, multicolo- Vicente Fox a pris la mesure de accorde une autonomie relative che » de l’Armée zapatiste de libé- re, identique à celle rencontrée « Que gagnent les Indiens ! » lance le chef de l’Etat la dimension politique et culturelle aux peuples indigènes, l’entrée de ration nationale (EZLN) et du sous- dans les meetings tenus au cours de la rébellion zapatiste. Il ne s’en l’EZLN dans le cadre politique commandant Marcos. Une file des deux dernières semaines. La stratégie du président Vicente Fox consistant à tendre la main est pas tenu à la réalité militaire, légal. « Bienvenue dans l’arène poli- d’une douzaine de motards avait « Le peuple est dans la lutte, conti- aux zapatistes a été largement saluée par les observateurs. Depuis qui fait de l’EZLN une guérilla tique pour un débat d’idées et pour annoncé l’arrivée imminente de nuez frères zapatistes ! », proclame son élection, début juillet 2000, le chef de l’Etat s’en est tenu à la modeste, regroupant, selon des le progrès des 10 millions d’Indiens ceux qui en 1994 s’étaient rebellés une gigantesque banderole face à même stratégie : tenter de régler le conflit du Chiapas par la négo- sources concordantes, entre 300 et du pays », a déclaré Vicente Fox, à contre le gouvernement fédéral en la tribune. Les « Nous sommes tous ciation, faire preuve de flexibilité, approuver la marche zapatiste et 500 combattants, pauvrement la veille de l’arrivée de la déléga- se lançant dans une offensive mili- des Indiens ! », ou encore « Bienve- même souhaiter la bienvenue à Marcos pour son entrée dans la armés. tion à Mexico. taire en s’emparant de cinq locali- nue à la marche de la dignité ! », capitale. Ce qu’a révélé la « longue mar- tés du Chiapas, l’un des Etats les côtoient des slogans qui rejettent Le politologue Ruben Aguilar estime que le président mexicain « QUE VA FAIRE MARCOS ? » che » des zapatistes et la réunion plus pauvres, dans le sud du pays. la politique néo-libérale du gouver- « n’est pas tombé dans le piège du discours radical et agressif de Mar- « Maintenant, que va faire Mar- du Zocalo, c’est la montée d’une Sous les cris de « La lutte conti- nement et la mondialisation des cos » à son endroit. De fait, à l’approche de l’arrivée de la marche cos ? », s’interrogent les Mexi- protestation qui ne se limite pas au nue ! Vous n’êtes pas seuls ! », le con- économies. des Indiens à Mexico, le chef de l’Etat avait lancé : « Que gagne le cains. Le chef rebelle doit tenir problème des peuples indigènes. voi venant de l’avenue du zapatisme, que gagne le sous-commandant Marcos, que gagnent les compte de l’attitude du nouveau La présence virulente de nombreux 20-Novembre, face à la monumen- « LA COULEUR DE LA TERRE » Indiens ! » M. Fox a encore souligné que le Mexique était désormais gouvernement, qui a radicalement groupes marginalisés, de « globalo- tale cathédrale qui occupe l’un des Les dirigeants de l’EZLN se entré de plain-pied dans la démocratie après soixante et onze ans modifié la politique sur le Chiapas, phobes » ou encore de tous ceux côtés de la place, s’offre à la foule relaient à la tribune surmontée de « dictature parfaite » du Parti révolutionnaire institutionnel. cédé pour l’essentiel aux trois exi- qui ne se reconnaissent ni dans le rassemblée depuis les premières d’une banderole qui affirme : gences posées par l’EZLN pour pouvoir ni dans la gauche, en plei- heures de la matinée. La délégation « Bienvenue à l’EZLN. Plus jamais aboutir à une reprise du dialogue. ne crise depuis l’échec de son lea- zapatiste, qui, le matin, a quitté un Mexique sans nous ! ». La foule ce pays cesse d’être une honte. C’est avec des mensonges, avec des Elu en juillet 2000, après avoir der à l’élection présidentielle, a Xochimilco, à la périphérie de la s’impatiente, siffle parfois et récla- l’heure des peuples indiens ! » Une oublis. » mis fin à 71 années de règne sans montré clairement qu’un accord de capitale, a pris place sur une plate- me « Marcos ! Marcos ! ». clameur monte et des milliers de Chef d’une guérilla qui a marché partage du Parti révolutionnaire paix au Chiapas ne mettra pas fin à forme tirée par un camion ; derriè- Il prend enfin la parole et pronon- bras, de drapeaux et d’emblèmes sans armes, masquée de passe- institutionnel, Vicente Fox n’a pas leur contestation. re, le bus blanc qui pendant plus de ce un discours qui restera peut-être s’agitent. montagnes, Marcos a transformé cessé de répéter que cette marche deux semaines a transporté la délé- comme le moins politique, le Il explique également, pour rap- en une éclatante victoire ce qui fut, était le signe de la consolidation A. A. gation de l’EZLN, suit, vide. Une moins dur de cette quinzaine, sans peler ce qu’ont été les sept derniè- il y a sept ans et depuis tout ce démocratique au Mexique. Pre- marée humaine avance dans ce attaque virulente à l’adresse du res années de la guérilla de l’EZLN temps, une défaite militaire cuisan- mier à approuver cette marche, pre- f www.lemonde.fr/chiapas Rendez-vous franco-mexicains pour manifs antimondialisation La loi en discussion requiert une modification de la Constitution MEXICO « Nous nous sommes rencontrés pour prévoir et voir MEXICO jamais été inscrite dans la Consti- le Congrès à en débattre. Il a aussi correspondance comment les combats seront menés en commun », a-t-il de notre envoyé spécial tution. demandé aux parlementaires de fai- Le sous-commandant Marcos a eu un entretien, ajouté, en précisant : « C’était une rencontre de travail Le 1er janvier 1994, l’Armée zapa- La loi sur les droits et la culture re preuve de responsabilité et de ne samedi 10 mars, avec plusieurs des antimondialistes pour mettre les mouvements en réseau. Il y aura d’abord tiste de libération nationale indigènes qui va être discutée dans pas rejeter le texte au motif qu’il français venus soutenir sa marche « pour la dignité des le Québec [à l’occasion du sommet des Amériques, qui (EZLN) et le sous-commandant les semaines qui viennent par le « ne réglera pas à lui seul le problème Indiens ». Parmi ceux-ci, Mme Danielle Mitterrand, pré- doit réunir le 20 avril les chefs d’Etat et de gouverne- Marcos, qui venaient de s’emparer Congrès est issue de ces accords indien dans le pays ». En revanche, la sidente de France Libertés, et José Bové, dirigeant de ment des pays du continent] puis l’OMC [Organisation de plusieurs bourgades du Chia- de San Andres et des travaux modification du cadre législatif per- la Confédération paysanne, arrivés la veille pour assis- mondiale du commerce]. » pas, l’un des Etats les plus pauvres d’une Commission de concorde et mettra au gouvernement d’agir effi- ter à l’entrée du chef de la guérilla du Chiapas à Marcos a indiqué que le passe-montagne qu’il n’a du Mexique, déclaraient qu’ils de pacification (Cocopa). Le gou- cacement sur « les causes qui sont à Mexico. La réunion, qui n’avait pas été annoncée à la jamais quitté depuis le début de sa guérilla le 1er janvier avaient l’intention de marcher sur vernement de M. Fox et les zapatis- l’origine du conflit », a-t-il plaidé. presse, s’est déroulée dans une atmosphère bon 1994 commençait à lui peser. « Nous sommes prison- la capitale pour provoquer la chu- tes la soutiennent aujourd’hui Pour être adopté, le texte, qui enfant, selon des témoins. Elle a eu lieu en présence du niers du passe-montagne. Plût au ciel que nous puissions te du gouvernement et proclamer dans les mêmes termes et vont nécessite une modification de la dessinateur Georges Wolinski et de Bernard Cassen, lutter pour les droits de l’homme sans le masque, comme une nouvelle Constitution. entamer, dès lundi, en particulier Constitution, doit être ratifié à la président de l’Association pour la taxation des transac- le fait Danielle Mitterrand », a-t-il dit, selon un autre Après douze jours de combats, pour l’EZLN, un travail d’explica- majorité des deux tiers par les deux tions financières pour l’aide au citoyen (Attac). témoin de la rencontre. Enfin, Bernard Cassen a invité l’EZLN acceptait finalement un ces- tion auprès des parlementaires. chambres du Congrès et par la José Bové et le guérillero masqué, qui partagent le le chef de la guérilla à se rendre en France, mais celui-ci sez-le-feu et le dialogue proposé majorité des Parlements des Etats. même combat – « Le zapatisme correspond à notre com- a estimé que le moment n’était pas encore le plus par le gouvernement de l’époque. NÉGOCIATIONS DE PAIX De l’avis de nombreux observa- bat et s’inscrit dans le cadre d’une lutte contre le système opportun. Il faudrait sans doute pour cela que Marcos Des négociations ardues allaient Le négociateur du gouvernement, teurs, la simple arithmétique politi- néolibéral », avait déclaré le dirigeant syndicaliste à son se décide enfin à enlever sa cagoule. Or, a-t-il souligné déboucher, en février 1996, sur Luis H. Alvarez, un membre du Parti que, qui conduit à relever que le pré- arrivée à Mexico –, ont échangé leurs pipes. Le sous- à diverses reprises, il ne le fera que si la paix est vrai- une série d’accords en matière de d’action nationale (PAN), assure sident Vicente Fox ne dispose commandant Marcos a également remis sa propre cari- ment signée avec le président mexicain Vicente Fox. droits et de culture indigènes, que le gouvernement est disposé même pas de la majorité simple au cature à Mme Mitterrand pour « remercier la France de connus sous le nom de Déclara- « à prendre en compte les critiques Congrès, ne veut rien dire. La dyna- lutter contre la mondialisation », a rapporté José Bové. André Renaud tion de San Andres. Celle-ci n’a formulées contre le texte ». Il a invité mique créée par la marche zapatis- te et les bonnes dispositions des deux parties devraient permettre Carlos Monsivais, analyste politique et sociologue de convaincre les parlementaires de donner leur accord. Par ailleurs, les deux autres condi- Les zapatistes « incarnent la réconciliation du pays avec sa composante indigène » tions posées par l’EZLN pour reprendre des négociations de paix MEXICO de pays du continent américain, mépris pour les pauvres. Et c’est en – C’est avant tout sa victoire, cle 27 qui a trait à la possession – le retrait de sept bases militaires de notre envoyé spécial que répondez-vous ? cela, plus que dans sa dimension ensuite celle de son gouverne- des terres communales et ouvre la au Chiapas et la libération de tous Analyste politique et sociolo- – Je ne sais pas de quoi vous par- militaire ou politique, que la paix ment, mais certainement pas de possibilité de les vendre. Les par- les prisonniers zapatistes – ne sem- gue, Carlos Monsivais est l’intellec- lez. Dire qu’il n’y a pas de racisme est un problème culturel. son parti (Parti d’action nationale, ties traitant de l’autonomie et des blent pas constituer un obstacle. tuel de référence de la gauche revient à s’inventer un pays qui n’est – Comment la mesurez-vous, PAN), qui est intolérant et conser- us et coutumes sont porteuses de mexicaine. Proche conseiller de pas le nôtre. Oui, il y a un processus cette victoire ? vateur. Vicente Fox a montré sa conflits et peuvent entraver les A. A. Cuauhtémoc Cardenas, le diri- de métissage, mais notre société est – Elle est gigantesque : en sept volonté de paix ; ses déclarations libertés individuelles, mais cela geant historique du Parti de la démesurément raciste, pas comme ans, il s’est plus publié de livres sur ont été à la hauteur de la situation. peut se discuter rationnellement révolution démocratique (PRD), il au Pérou, mais au moins autant la question indienne qu’en un siè- – La signature d’un accord de avec un débat de bon niveau. Le a dénoncé les intellectuels de gau- qu’en Bolivie. Il n’y a pas un seul cle. Cette marche n’était en rien paix pourrait intervenir dans seul problème c’est que nous che qui ont rejoint l’ancien cadre indien dans le cabinet du président celle d’un groupe de guérilleros, quel délai ? avons un Congrès d’ignorants, de de Coca-Cola Vicente Fox, sur le Vicente Fox, à l’exception de la fem- elle n’était en rien violente. Mar- – Quelques mois, moins de six gens qui ne savent rien du problè- thème « on ne renie pas ses idées me indigène qui s’occupe justement cos a dit à plusieurs reprises que mois. Cela ne dépend que du me indigène. pour une victoire ». Esprit indépen- des affaires indigènes. A la télévi- Congrès. – La paix signée, que devient dant, il a apporté un soutien sion, vous ne voyez pas un seul – Le texte qui revient à adopter Marcos ? Que devient l’EZLN ? constant au sous-commandant indien, même par hasard. Il n’y a pas «Iln’estpas une modification de la Constitu- Ils intègrent des partis de la gau- Marcos. un seul gouverneur indien. Il n’est tion doit recueillir une majorité che ? L’EZLN se transforme- « Comment jugez-vous cette pas pensable qu’en 2001 seulement pensable qu’en 2001 qualifiée des deux tiers de cha- ra-t-elle en un mouvement politi- marche de plus de deux semai- 6 % des enfants indigènes terminent que Chambre et le gouverne- que ? nes qui a conduit l’Armée zapa- l’école primaire. Le Mexique a seulement 6 % ment ne dispose même pas de la – Non, je pense qu’elle se recon- tiste de libération nationale affronté, pour la première fois, cette majorité simple… vertira en un parti régional, sans (EZLN) du Chiapas jusqu’au cen- réalité avec l’insurrection zapatiste, des enfants – Il y a un tel élan que le projet Marcos. Ce que fera Marcos après tre de Mexico ? le 1er janvier 1994. va être adopté. Il y a un secteur du la paix, je n’en sais rien ; je ne le – C’est une victoire culturelle – Que voulez-vous signifier indigènes terminent PAN et du Parti révolutionnaire vois pas faire de la politique au énorme, sans précédent, de exactement en parlant de victoi- institutionnel qui y sont opposés, Chiapas. C’est est un homme l’EZLN et de Marcos. Cette mar- re culturelle ? l’école primaire » mais la majorité du PRI y est favo- d’une intelligence extraordinaire, il che a provoqué l’ouverture de la – Politiquement la pression que rable. Le PRD votera pour, ainsi l’a prouvé. Je suis certain que sa nation et la prise de conscience cette marche exerce sur le Congrès, que tous les petits partis. sortie sera tout aussi intelligente. qu’il faut résoudre la question indi- qui doit se réunir pour approuver l’EZLN est avant tout un mouve- – Ce texte vous convient en – A votre avis, Marcos va-t-il gène. Nous vivons un moment où ou rejeter le projet de loi déposé ment social. C’est cela que les l’état ? accepter l’invitation à le rencon- la majorité de la population décou- par le gouvernement qui accorde Mexicains ont découvert et c’est – Oui, mais je pense que certains trer, dès son arrivée à Mexico, vre ce qu’a été le passé raciste du une plus large autonomie et une ce qui me plaît dans leur marche. points ne sont pas bien formulés que lui a adressée le président pays. L’EZLN incarne la réconcilia- reconnaissance des droits indi- – Cette victoire n’est-elle pas et doivent être modifiés. Fox ? tion du Mexique avec sa compo- gènes, est un succès. Mais le plus également celle du gouverne- – Dans le sens d’une plus gran- – Non. Il ne lui fera pas le sante indigène. important, c’est que Marcos a mon- ment de Vicente Fox, qui a com- de autonomie ? cadeau d’une photo, sans la signa- – Quand l’historien Enrique tré que parler de paix au Chiapas, plètement changé, depuis son – Non, au contraire. Si le texte ture d’un accord de paix. » Krauze dit que toute l’histoire du cela revient à prendre en compte la entrée en fonctions le 1er décem- était adopté dans sa version actuel- Mexique a été celle du métissa- dimension raciste du Mexique et bre, l’attitude des autorités sur le, il y aurait des tragédies dans Propos recueillis par ge, à la différence de beaucoup d’une façon plus large de son le problème du Chiapas ? tout le pays, notamment avec l’arti- Alain Abellard 16 / LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 INTERNATIONAL Jean Paul II La communauté albanaise de Macédoine se radicalise béatifie A la frontière du Kosovo, où les accrochages se multiplient avec des commandos armés, le soutien de la population fait craindre une explosion de violence dans cette petite république de l’ex-Yougoslavie 233 « martyrs » La communauté albanaise de Macédoine don- nationale, en albanais) apparaît encore, dans sion de violence dans cette petite république rilla albanaise opposée depuis des mois aux ne des signes de radicalisation dans sa lutte sa version macédonienne, comme une organi- de l’ex-Yougoslavie. Et cela d’autant que forces de Belgrade. Le chef de la délégation de la guerre civile contre la majorité slave du pays. Les accrocha- sation embryonnaire, elle recueille de plus en l’OTAN a échoué dans sa tentative d’instau- de l’OTAN, Peter Feith, qui a multiplié ces der- ges se multiplient à la frontière avec la Ser- plus de soutien au sein de la population alba- rer ce week-end un cessez-le-feu dans le sud niers jours des navettes entre les deux bie, et même si l’UCK (l’armée de libération naise. Cette évolution fait craindre une explo- de la Serbie, se heurtant à un refus de la gué- camps, fait état de sérieuses difficultés. espagnole TETOVO (Macédoine) depuis l’indépendance en 1991 est un relations avec les Macédoniens », affir- LE PAPE Jean Paul II a béatifié, de notre envoyé spécial échec. Nous ne demandions que l’égali- Une région sous forte tension communautaire me Kasam. Il rêve confusément dimanche 11 mars, 233 « martyrs » Ce n’est pas demain que la statue té des droits avec les Slaves macédo- d’une « grande Albanie » européani- de la guerre civile espagnole au représentant Mujdin Aliu sera arra- niens, pas de les dominer. Maintenant, RÉP. FÉDÉRALE DE YOUGOSLAVIE sée où, sur l’exemple des germano- cours d’une cérémonie sur la place chée de la petite place du village de il est peut-être temps de se battre phones « l’Albanie serait l’Allemagne, Saint-Pierre de Rome. même si, au fond de moi, je ne souhai- Medvedja le Kosovo l’Autriche et la Macédoine la C’est la première fois dans l’his- REPORTAGE te pas la guerre », explique Kasam. Il MONTÉNÉGRO SERBIE Suisse ». « Nous ne voulons pas détrui- toire de l’Eglise catholique ne s’agirait, selon cet étudiant en éco- re la Macédoine, les groupes armés ne qu’autant de « serviteurs de Dieu » « Il est peut-être nomie à l’université parallèle albanai- Pec PRISTINA sont pas non plus des terroristes, mais il sont béatifiés en même temps temps de se battre, se de Tetovo, que « de gagner, pour faut trouver autre chose. Je sais aussi même si, par le passé, le pape a même si je ne souhaite moi et pour ma petite fille de dix-huit KOSOVO qu’il n’est pas encore temps d’unir tous déjà béatifié au cours d’une même mois, une liberté que les Slaves nous Bujanovac les Albanais des Balkans », ajoute-t-il. cérémonie des groupes importants pas la guerre » Debelde dénient ». « Nous avons raison et nous CRO. ROUM. Presevo « Dans un mariage, on est censé parta- de « bienheureux » (122 martyrs de avons perdu patience », explique-t-il BELGRADE ger le meilleur comme le pire. Nous, la guerre civile espagnole en octo- Poroj, au nord de la Macédoine. avec conviction. Poroj nous n’avons que le pire. L’heure du bre 1992, 117 martyrs vietnamiens Tearce Tanusevci Devant la mobilisation des Albanais RFY divorce approche », lance Abduraim. en 1988, 103 martyrs coréens et SERBIE SKOPJE de ce village, les autorités macédo- « DES PARAVENTS » BOSNIE Tetovo 99 martyrs de la Révolution fran- ALBANIE niennes avaient déjà dû renoncer, L’instituteur albanais du village KOSOVO MACÉDOINE L’EXEMPLE DU KOSOVO çaise en 1984). Bastion supposé de l’Armée de libération l’année dernière, à relever le buste voisin de Tearce jure pourtant que B. 25 km Et puis, il y a l’exemple du Kosovo, Depuis le début de son pontifi- de bronze de ce « terroriste », selon « globalement la situation des Alba- ALB. M. nationale des Albanais de Macédoine (UCK-M) où environ mille Macédoniens alba- cat en 1978, Jean Paul II aura procé- Skopje, mort le 14 avril 1999 à vingt- nais s’est améliorée depuis dix ans ». nais ont servi dans les rangs de dé à plus de 1 200 béatifications et cinq ans, dans les rangs de l’ancien- Par exemple, en plus de participer l’UCK, selon l’IWPR (Institute for canonisé 446 saints. A lui seul, ne armée de libération du Kosovo au gouvernement, certains dirigent sentation des Albanais dans l’admi- mée et la justice. Ils pensent qu’ils ont War and Peace Reporting). « Que Karol Wojtyla a béatifié et canoni- (UCK). Aujourd’hui, plus encore maintenant des commissariats de nistration alors qu’ils forment envi- tous les droits et ne comprennent que vous [les Occidentaux] le vouliez ou sé plus que tous les papes réunis qu’hier, une telle initiative tourne- police et des écoles dans les munici- ron un tiers de la population totale, la force. Mais nous n’avons pas peur non, le Kosovo est maintenant indépen- depuis la fondation, en 1594, de la rait mal. Car près de deux ans après palités où ils sont majoritaires. L’en- l’université albanaise de Tetovo que d’eux. » « Il faut que le gouvernement dant. Vous nous avez aidés et nous Congrégation pour les causes des la mort de Mujdin Aliu des jeunes seignement primaire et secondaire le gouvernement refuse de légaliser, propose très rapidement des réformes, vous en remercions. Maintenant, l’Al- saints. En quatre siècles, les Albanais de Macédoine se disent se fait également en albanais. «Ce les vexations quotidiennes, les passa- qu’il change la Constitution [les Alba- banie et le Kosovo vont nous aider », 33 papes qui se sont succédé avant tentés de suivre son exemple, de sont des paravents », s’emporte ges à tabac par des policiers, la jus- nais réclament le statut de peuple affirme Kasam. « Si une UCK a réussi, Jean Paul II n’avaient en effet réus- rejoindre les rangs d’une nouvelle Abduraim, un ingénieur quadragé- tice à deux vitesses en fonction de la constitutif et non plus seulement de pourquoi pas l’autre ? », ajoute Musa- si à intégrer que 808 bienheureux UCK, l’Ushtria Çlirimtare Kombeta- naire de Tetovo, au chômage pen- nationalité… minorité] sinon on ne peut pas présur- fer avec un air de matador convaincu dans le calendrier universel de re (« Armée de libération nationa- dant de longues années, « parce que Dans une taverne de Skopje, Musa- merde la suite », confirme Burim. que les groupes armées sont bardés l’Eglise catholique. le » en albanais). La communauté les Macédoniens occupent tous les pos- fer, carrure de boxeur et nuque A Poroj, au cœur de cette région de bonnes intentions. « D’intérêts albanaise de Macédoine donne des tes de responsabilité ». Il énumère les rasée, élève lui aussi le ton : « Les où vivent la plupart des Albanais de individuels », suggèrent pourtant les MASSACRES DE RELIGIEUX signes de radicalisation dans la lutte points de crispation : la sous-repré- Macédoniens tiennent la police, l’ar- Macédoine, mais aussi dans le vieux autorités macédoniennes. Dans sa La plupart de ces nouveaux contre la majorité slave. quartier de Skopje, la perspective première déclaration politique por- « martyrs » ont trouvé la mort à L’UCK version macédonienne d’un conflit paraît d’autant moins tée, samedi 10 mars, par la voix d’un Valence en 1936 au début de la est certes une organisation armée Skopje est « soutenu de façon totale », selon M. Védrine improbable aux Albanais que les mystérieux commandant Sari, l’UCK guerre civile. Après la tentative de embryonnaire, et encore large- deux communautés vivent en paral- dit lutter au nom de tous les Alba- coup d’Etat militaire qui devait ment mystérieuse, apparue en La Macédoine est « soutenue de façon totale et cohérente » par la com- lèle. Aussi loin qu’il s’en souvienne, nais de Macédoine. finalement déboucher sur l’écrase- février dans le village de Tanusevi, munauté internationale, et « les activités de certains groupes terroris- Branko, un solide quinquagénaire, « Cette déclaration m’a fait plai- ment de la République et la victoi- à la frontière du Kosovo. Mais son tes » dans le nord-ouest du pays doivent prendre fin, a estimé, samedi contremaître dans l’usine de textile sir », dit Kadam. Fin du débat, la re de Franco, les églises et les cou- capital de sympathie grandit cha- 10 mars à Skopje, Hubert Védrine, à l’issue d’un entretien avec son de Tetovo, ne se rappelle pas d’un probité de l’UCK est prouvée à ses vents furent pris pour cibles, incen- que jour chez les Albanais, faisant homologue macédonien Srdjan Kerim, lors d’une visite de quelques mariage mixte dans son village de yeux. L’idée que cette poignée d’in- diés et pillés dans l’ensemble du craindre une explosion de violence heures à Skopje. La France « soutient toutes les mesures prises par la Tearce. « C’est quasiment impossi- surgés perdus dans des montagnes territoire républicain. dans cette petite république de l’ex- Macédoine vis-à-vis de ces nouveaux événements », a estimé Srdjan ble », dit ce Slave macédonien. enneigées à la frontière du Kosovo Pour de nombreux républicains, Yougoslavie. Kerim. « Toutes les mesures de sécurité doivent être prises en étroite coordi- Dans les campagnes surtout, les représentent peut-être une solu- l’Eglise représentait un ennemi de La colère monte chez les paysans nation entre la Macédoine et l’OTAN » qui dirige la KFOR, la force multi- enfants des deux communautés ne se tion au problème des Albanais de la République et une alliée des en carriole à chevaux comme chez nationale de paix déployée au Kosovo, a-t-il ajouté. mélangent pas dans les salles de clas- Macédoine fait donc son chemin militaires rebelles. Selon l’histo- les nouveaux riches aux fortunes sus- Le ministre allemand des affaires étrangères, Joschka Fischer, a se. Plus grand, on fréquente chacun dans leur esprit, doucement mais rien Antonio Montero Moreno, pectes et aux Mercedes neuves de ce d’autre part condamné, dimanche à Berlin, la « violence extrémiste alba- ses cafés, on n’installe pas sa famille dangeureusement. 6 832 membres du clergé, dont village de trois mille âmes, toutes naise » en Macédoine et dans le sud de la Serbie, appelant à la mise en dans n’importe quel quartier… 4 184 prêtres et 13 évêques, ont albanaises. « La politique menée œuvre d’une solution « pacifique » dans cette région. – (AFP.) « Nous n’avons jamais eu de bonnes Christophe Châtelot été tués durant les trois ans de con- flit de 1936 à 1939. Les massacres de religieux sont presque toujours accompagnés de Les « bergers » serbes de Slobodan Milosevic montent la garde à Belgrade rites blasphématoires, de parodies de messe. Avant d’être fusillées, les BELGRADE liberté de la Serbie, renchérit son voisin, qui tôt que de réclamer son arrestation, devrait Deux cyclistes passent dans la rue Uzicka. victimes sont dépouillées de leurs de notre envoyé spécial exhibe une carte d’ancien combattant. Slo- demander pardon. » L’un d’entre eux, le regard moqueur, lance vêtements, promenées en public, Depuis une dizaine de jours, une cinquan- bo est le meilleur dirigeant serbe que nous Les manifestants affirment qu’ils respec- aux manifestants : « Ça va les bergers ? Vous insultées, parfois émasculées. taine de partisans de Slobodan Milosevic, ayons eu depuis la bataille du Champ des tent le président Vojislav Kostunica pour gardez vos moutons ? » Une femme veut Dans le même temps, rapporte qui se sont baptisés la « Garde populaire », Merles [au XIVe siècle contre les Ottomans, son « patriotisme » et son opposition au Tri- appeler la police : « Ce sont des provocateurs l’historien britannique Hugh Tho- se réunissent devant le portail d’Uzicka 11. NDLR]. Il a défendu la Serbie contre l’OTAN, bunal pénal international pour l’ex-Yougos- payés par Djindjic. Il faut les arrêter ! » mas, spécialiste reconnu de la Les manifestations devant la résidence du contre ces fascistes d’Européens et d’Améri- lavie (TPIY) de La Haye, même si certains Le dernier carré des fidèles se réjouit guerre d’Espagne, « vraisemblable- président déchu ont débuté après l’arresta- cains ! Milosevic résistant à l’OTAN, c’est com- contestent encore le résultat de l’élection d’avoir aperçu, il y a une semaine, à la ment 50 000 personnes furent tuées tion de l’ex-chef de la police secrète, Rade parable à de Gaulle résistant à Hitler. » présidentielle. Leur « ennemi », c’est le pre- faveur d’un après-midi ensoleillé, l’homme par les rebelles [de Franco] durant Markovic, et la publication d’articles de La guerre du Kosovo revient dans chaque mier ministre Zoran Djindjic, accusé d’être qui a fait trembler les Balkans durant une les six premiers mois de la guerre ». presse indiquant qu’une interpellation de conversation, et les cris de haine fusent prêt à collaborer avec le procureur interna- décennie. « Ces exécutions, rapporte l’histo- M. Milosevic serait imminente. envers les Kosovars albanais et l’Alliance tional Carla Del Ponte pour obtenir l’aide Le portail s’est entrouvert, et Slobodan rien, s’inscrivaient simplement dans La justice belgradoise enquête sur des atlantique. « Les Albanais sont des salauds !, financière occidentale. Milosevic est apparu, souriant. « Bonjour le cadre du processus de nettoyage malversations financières et des assassinats hurle une femme. S’ils n’étaient pas heureux mes amis, je tenais à vous saluer, a-t-il dit. Et visant à débarrasser l’Espagne de la d’opposants dont il se serait rendu coupa- de vivre en Yougoslavie, ils n’avaient qu’à par- LE DERNIER CARRÉ DES FIDÈLES je tenais à vous dire que tout ce qui est écrit franc-maçonnerie, du marxisme, de ble, ne s’intéressant en revanche pas offi- tir en Albanie ! Nous, nous ne sommes pas « Kostunica est un bon président. Et je ne dans les journaux, ce sont des mensonges. » la juiverie, considérés comme perni- ciellement au fait que « Slobo » est recher- des Albanais, nous ne sommes pas des gitans, crois qu’il enverra un seul Serbe à La Haye, car « Vous le savez bien, n’est-ce pas, que ce sont cieux. » ché par la justice internationale pour « cri- nous ne puons pas ! Alors pourquoi l’Occi- il piétinerait alors les os des soldats serbes morts des mensonges ! », a-t-il ajouté. « Oui, nous Cette béatification intervient mes contre l’humanité ». dent s’est-il ligué contre les Serbes ? C’est une à la guerre. Le problème, c’est Djindjic. Lui a fui le savons ! » se sont écriés les volontaires de alors que l’Eglise catholique fait « Nous défendons notre président, car il honte, un péché. » « Milosevic a combattu au Monténégro pendant les bombardements de la « garde populaire ». Puis « Slobo » s’est l’objet depuis quelques années de n’y a aucune raison d’arrêter un homme contre l’impérialisme, pense son mari. En l’OTAN, il a encouragé l’attaque contre notre éclipsé, et le portail s’est refermé. critiques pour son rôle au cours juste et honnête », dit un homme coiffé d’un défendant la Serbie, il a défendu tous les peu- pays, il ne s’intéresse qu’à l’argent : c’est un traî- des 39 ans de dictature franquiste. canotier. « Nous défendons la dignité et la ples opprimés dans le monde. L’Occident, plu- tre et un voleur ! », affirme un sexagénaire. Rémy Ourdan – (AFP.) INTERNATIONAL LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 / 17 Des heurts entre Malais et Indiens Le premier ministre japonais, Yoshiro Mori, font cinq morts à Kuala Lumpur KUALA LUMPUR. Quatre jours d’affrontements entre Indiens et confirme implicitement son départ Malais ont fait 5 morts et 37 blessés dans une banlieue pauvre de Kua- la Lumpur, a annoncé, dimanche 11 mars, la police, qui a procédé à 153 arrestations et saisi une centaine d’armes, dont des bombes de Il demeure au pouvoir pour quelques semaines dans l’attente d’un successeur fabrication artisanale, des machettes et des barres de fer. Dans un sec- teur où la tension aurait été sensible depuis quelque temps entre les Le premier ministre japonais, Yoshiro Mori, a convocation en avril de l’élection d’un nouveau démission. M. Mori demeure en fonctions à titre deux communautés, deux incidents mineurs auraient provoqué l’ex- annoncé, samedi 10 mars, lors d’une réunion de président du parti, à laquelle il ne se présente- nominal pour se rendre à Washington et à Mos- plosion. Des témoins ont accusé la police d’avoir réagi mollement et hauts responsables du Parti libéral démocrate, la rait pas. Il a démenti, lundi, qu’il s’agisse d’une cou les 19 et 25 mars. avec retard. Le premier ministre de la Malaisie a déclaré qu’il ne s’agis- sait pas d’« affrontements raciaux » et qu’ils n’avaient pas été plani- TOKYO ricain et un chalutier-école japo- voir, il y a moins d’un an, M. Mori a dans le Japon profond, M. Mori fiés. Un calme tendu prévalait, dimanche, dans un quartier sillonné de notre correspondant nais, ne jugeant pas opportun d’in- passé son temps à expliquer ce n’avait guère d’expérience pour par des unités paramilitaires dépêchées en renfort. Lim Kit Siang, l’un Yoshiro Mori restera dans les terrompre sa partie de golf. qu’il avait voulu dire ou à s’excuser être une figure de premier plan de chefs de l’opposition, a estimé, de son côté, que ces rixes ethniques annales de la politique japonaise Affaibli depuis novembre par de ses maladresses verbales. Quel- dont les moindres propos pren- étaient les plus graves depuis plus de trente ans. – (Corresp.) non pas comme l’un des premiers une révolte au sein du Parti libéral- ques semaines après sa désignation nent une signification nationale : ministres dont le mandat aura été démocrate (PLD) – révolte qui avor- à la tête du gouvernement, il décla- ministre du commerce et de l’indus- le plus court – au cours des douze ta, lui permettant d’échapper de jus- rait que le Japon était « pays des trie (MITI), il n’avait jamais détenu Le président iranien laisse entendre dernières années se sont succédé tesse à la censure –, M. Mori était dieux dont l’empereur est le centre », de portefeuille-clef tel que les dix chefs de gouvernement – mais sur un siège éjectable. Il ne devait soulevant un tollé dans l’archipel et finances ou la politique étrangère. sûrement comme celui qui aura été son maintien dans ses fonctions chez ses voisins. Fils de riches riziculteurs de la qu’il sera candidat à sa propre succession le plus « gaffeur ». Sa dernière qu’à l’absence de successeur. L’acci- préfecture d’Ishikawa, sur la mer « bévue » fut une erreur politique : dent du sous-marin, qui a fait chu- L’INTELLIGENCE DE LA GIROUETTE du Japon, il avait promené sa haute TÉHÉRAN. Le président iranien, Mohammad Khatami, a dressé la légèreté avec laquelle il a réagi à ter sa popularité à 9 %, a contraint Puis la presse révéla une déclara- stature de rugbyman dans les cou- dimanche 11 mars un bilan positif de ses quatre ans de mandat à la l’annonce de la collision, le les dirigeants du PLD à s’en défaire. tion antérieure, tout aussi irrespon- lisses du PLD, louvoyant dans les présidence, sans annoncer explicitement s’il briguerait un second man- 9 février, entre un sous-marin amé- Depuis son accession au pou- sable, sur le dossier sensible de l’en- méandres de ses luttes d’influence dat à la présidentielle du 8 juin. « Ce que nous avons accompli est un lèvement d’une dizaine de Japo- non sans être parfois éclaboussé pas en avant, et, malgré toutes les difficultés, je demeure au service du nais attribué à des agents de la par des scandales. Ses adversaires peuple », a affirmé M. Khatami dans un discours-fleuve devant le Par- Un départ ambigu Corée du Nord, qui provoqua une disaient de lui qu’il avait l’intelligen- lement. « Aussi longtemps que le peuple le souhaitera, je serai à son servi- levée de boucliers au sein de son ce de la girouette. Mais le courant ce, et s’il ne le désire pas, je serai ailleurs, mais toujours au service du peu- Le chef du gouvernement nippon a annoncé, samedi 10 mars, au parti et des demandes de démis- dominant du PLD voyait en lui une ple », a-t-il ajouté. Il a estimé que « beaucoup de progrès » avaient été cours d’une réunion avec des caciques du Parti libéral-démocrate sion de la part de l’opposition. personnalité facile à manipuler. accomplis en Iran depuis quatre ans, citant notamment « l’ouverture » (PLD), l’avancement de l’élection à la tête du PLD qui, au lieu de se Cacique du PLD, âgé de soixante- Au pouvoir, il s’était engagé à sui- sur le plan diplomatique, le « renforcement » du rial, la monnaie ira- dérouler à l’automne, se tiendra en avril. Le prochain président du quatre ans, Yoshiro Mori avait été vre la politique de réforme de son nienne, la lutte contre l’inflation et la « création de 400 000 emplois ». PLD deviendra presque certainement le chef du gouvernement en rai- choisi au fil des tractations en cou- prédécesseur. Il fut l’hôte, en « L’avenir sera assuré par un processus progressif de réformes, avec cal- son de la domination de ce parti sur la politique japonaise. M. Mori a lisses de ses pairs à la suite de l’hé- juillet 2000, du sommet du G8 à me, modération et sagesse, et sur la base des valeurs et des références du dit ne pas être candidat à sa succession. Il doit confirmer ses intentions morragie cérébrale dont a été victi- Okinawa après que son parti eut régime islamique », a-t-il estimé. – (AFP.) mardi à l’ensemble du PLD. Il n’a pas formellement démissionné de me en avril 2000 son prédécesseur, essuyé une nouvelle défaite électo- son poste, évitant ainsi une humiliation publique mais s’attirant aussi Keizo Obuchi. Provenant du clan le rale. Son passage à la tête du gou- des critiques, en l’absence d’un candidat évident à sa succession. plus conservateur du PLD, qui fut vernement n’aura fait qu’aggraver Beyrouth proteste contre le meurtre Le secrétaire général du gouvernement, Yasuo Fukuda, a précisé autrefois celui de Nobusuke Kishi la perte de confiance, déjà grande, que M. Mori gérera les affaires de l’Etat jusqu’à l’élection de son succes- (arrêté pour crime de guerre par de l’électorat en son élite diri- seur. Il se rendra donc à ses plus importants rendez-vous diplomati- les Américains, ce qui ne l’empê- geante. de onze Libanais au Congo-Kinshasa ques, avec le président américain George W. Bush et avec le chef de cha pas de devenir premier minis- l’Etat russe, Vladimir Poutine, d’ici à la fin du mois. – (AFP.) tre en 1959), et politicien enraciné Philippe Pons BEYROUTH. Deux mille personnes ont manifesté, dimanche 11 mars, au Liban, pour réclamer la restitution par la République démocratique du Congo des corps de onze Libanais assassinés en janvier. « Nous vou- lons récupérer les corps de nos martyrs et nous demandons le châtiment Israël juge prématurée une rencontre entre Ariel Sharon et Yasser Arafat des responsables de ce massacre », a déclaré un député du mouvement chiite Hezbollah devant un millier de personnes rassemblées sur la pla- ce centrale du village de Tayr Debba, à l’est de la ville portuaire de Le nouveau premier ministre demande en préalable un arrêt de la violence Tyr. « Nous exigeons que les autorités libanaises participent à l’enquê- te », a ajouté Mohammed Raad. JÉRUSALEM nos mains sont ouverts à la paix des dit-on dans l’entourage de M. Sha- tre et entamer des négociations, a-t-il Selon l’Alliance libanaise de RDC, les onze Libanais ont été enlevés et de notre correspondant braves, a-t-il déclaré, nous sommes ron, surtout si ces ententes ne con- déclaré, il faudrait que les hostilités tués par des militaires peu après l’assassinat du président Laurent- Une rencontre en tête à tête prêts à négocier avec le gouverne- viennent pas à ce dernier. cessent. Ce gouvernement ne négocie- Désiré Kabila, le 16 janvier. A Kinshasa, le ministre des affaires étran- Ariel Sharon-Yasser Arafat n’est ment israélien. » Ces négociations, Ariel Sharon, contrairement à ra pas sous la violence. » Le nouveau gères, Léonard she Okitundu, a qualifié ces meurtres d’« actes horri- pas encore pour demain, même si a-t-il dit, devraient partir des son prédécesseur, refuse de négo- ministre des affaires étrangères, Shi- bles » et affirmé que son pays « veut que toute la lumière soit faite » sur la presse israélienne, comme des ententes établies lors de précéden- cier alors que le calme n’est pas mon Pérès, a pour sa part estimé cette affaire. – (AFP.) sources officielles palestiniennes, tes rencontres bilatérales, notam- revenu. De bonne ou de mauvaise qu’une rencontre avec le chef pales- avaient, ces derniers jours, laissé ment à Taba, en janvier. foi, il attendait que Yasser Arafat, tinien était prématurée. DÉPÊCHES entendre que des contacts prélimi- C’est là que le bât blesse. Israé- tenu par les Israéliens comme le « Les Palestiniens comprennent a LAOS : le VIIe congrès du Parti populaire révolutionnaire laotien naires étaient en cours. Dimanche parfaitement les besoins des Israé- (PPRL, parti unique depuis 1975) se réunit du lundi 12 au mardi 11 mars, le gouvernement israé- liens en matière de sécurité et de sta- 14 mars à Vientiane. De strictes mesures de sécurité ont été prises à la lien a mis les points sur les i : la Colin Powell vivement critiqué à propos de Jérusalem bilité, a encore affirmé, lors de son suite d’une série d’explosions dont la capitale du Laos a été le théâtre prestation de Yasser Arafat, la discours, un Yasser Arafat conci- en 2000. L’annonce officielle de la réunion n’a eu lieu que dimanche. veille, devant le Conseil législatif Plusieurs pays arabes ont vivement réprouvé des propos tenus, liant, mais ces derniers doivent aussi La direction vieillissante du PPRL devrait être légèrement remaniée palestinien (Parlement) réuni à jeudi 8 mars, par le secrétaire d’Etat américain Colin Powell, qui a comprendre nos besoins et nos pour faire davantage place aux jeunes et relancer une économie sinis- Gaza ne permettait pas encore qualifié Jérusalem de « capitale d’Israël ». L’Autorité palestinienne a droits. » Pour l’instant, cependant, trée. – (Corresp.) d’envisager une telle rencontre. aussitôt rappelé que la Ville sainte faisait « partie des territoires les Israéliens, qui craignent des a MAROC : le prince Moulay Hicham, cousin du roi Mohammed VI Cependant, le ton a imperceptible- occupés en 1967, conformément aux résolutions internationales » et attentats de grande ampleur, privilé- avec qui il entretient des relations conflictuelles, s’est félicité de la fer- ment changé. L’on ne s’entend tou- qu’« aucune partie n’a le droit de modifier son statut » avant la fin des gient surtout leurs besoins de sécuri- meture du bagne de Tazmamart et de la libération de ses prisonniers, jours pas, mais on se le dit avec pourparlers. La Syrie, le Qatar – en sa qualité de président en exerci- té, renforçant le blocus qu’ils impo- dans une lettre à l’auteur de Tazmamart, cellule 10, Ahmed Marzouki, moins d’acrimonie. ce de l’Organisation de la conférence islamique –, le Koweït, l’Ara- sent aux villes palestiniennes. Sur publiée, vendredi, par l’hebdomadaire marocain Assahifa. « A l’instar Samedi, dans une situation telle- bie saoudite, la Jordanie, les Emirats arabes unis, mais aussi l’Iran les routes autour des principales vil- d’autres nations, a-t-il estimé, il faut que les Marocains affrontent la véri- ment bloquée que toute occasion ainsi que la Ligue du monde islamique, une organisation non gou- les de Cisjordanie, des tranchées té de notre passé, se réconcilient avec lui et s’attellent à la difficile tâche est bonne à prendre, des rumeurs vernementale regroupant des ulémas (théologiens musulmans) ont été creusées et des monticules de construction pour un avenir meilleur. » « Le plus étonnant et le plus assuraient que le président de basée à La Mecque, ont, avec plus ou moins de virulence, déploré de terre ont été érigés qui interdi- significatif, ajoute celui qui l’on surnomme “le prince rouge”, a été que l’Autorité palestinienne s’apprê- les propos de M. Powell. sent le passage des voitures et tu es sorti de cette épreuve sans haine et sans esprit de vengeance.»– tait à prononcer un discours si A ce jour, hormis le Costa Rica et le Salvador, aucun pays membre embarrassent celui des piétons. (AFP.) important qu’il allait, comme par des Nations unies n’a reconnu Jérusalem – dont la partie est a été L’unique route qui mène de Ramal- a : l’opposition au président ukrainien, Leonid Koutch- miracle, permettre une exception- annexée en 1967 – comme la capitale de l’Etat juif. – (AFP.) lah à l’université de Bir Zeit a subi le ma n’a réussi à mobiliser qu’une centaine de manifestants, dimanche nelle avancée. Le président Arafat même sort il y a quelques jours. 11 mars, à Kiev devant le ministère de l’intérieur pour réclamer la libé- s’est bien adressé ce jour-là aux L’armée assure qu’il s’agit de ration de personnes emprisonnées, vendredi, après une journée parlementaires palestiniens, mais, liens et Américains ont toujours véritable donneur d’ordres, lance gêner les terroristes. Selon un jour- d’émeutes sans précédent. Des milliers de manifestants armés de bri- pour Israël, le résultat n’est pas à assuré que les propositions exami- de Gaza un appel à l’arrêt des vio- nal israélien, les militaires auraient ques et de barres de fer avaient attaqué la présidence avant d’être la hauteur des espoirs investis. nées lors des sommets de Camp lences, ce que le président de proposé au gouvernement de repoussés avec des grenades lacrymogènes. Les forces de l’ordre Sur un ton qui se voulait aussi David et de Taba deviendraient l’Autorité palestinienne s’est abste- découper la Cisjordanie en bandes avaient immédiatement réagi en interpellant 217 personnes. Diman- arrangeant que celui employé par caduques si un accord définitif nu de faire. « sûres », où les contraintes seraient che, 87 d’entre elles étaient toujours en détention, ont indiqué les Ariel Sharon lors de son discours n’était pas conclu. Ce qui est préci- levées, et en bandes « dangereu- autorités. – (AFP.) d’investiture à la Knesset, Yasser sément le cas. Pour le nouveau BLOCUS RENFORCÉ ses », où les mesures de coercition a GRANDE-BRETAGNE : 25 vingt-cinq nouveaux foyers de fièvre Arafat a assuré que les options gouvernement israélien, il n’est en Dimanche, dans un entretien seraient renforcées. aphteuse ont été découverts en Grande-Bretagne pour la seule jour- « stratégiques » des Palestiniens outre pas question d’être lié par accordé à la presse américaine, le née de dimanche – soit le plus grand nombre en une journée – portant n’avaient guère changé : la recher- les offres faites par l’équipe précé- premier ministre israélien se décla- Georges Marion le total à 164, a-t-on appris auprès du ministère de l’agriculture à Lon- che de la paix et non de l’affronte- dente. « Nous respectons les rait « déçu » des propos de Yasser dres. Les nouveaux sites se trouvent principalement dans l’ouest de ment avec Israël. « Nos cœurs et accords signés, pas les ententes », Arafat. « Pour organiser une rencon- f www.lemonde.fr/ l’Angleterre. – (AFP.) Conflit immobilier en Terre sainte : David melkite contre Goliath franciscain JÉRUSALEM pour vieilles pierres à l’abandon. En vingt- finalement obtenu l’expulsion des moines. de notre correspondant cinq ans, les locataires ont rénové, reconstruit, Contournant un comité de soutien hâtivement En matière de science juridique, le Père Jacob aménagé. Niché à flanc de montagne avec vue convoqué, un huissier est venu prendre posses- et les moines melkites du monastère de Saint- imprenable sur le reste du village arabe de sion des lieux. Les moines se sont aussitôt barri- Jean-du-Désert, dans les environs de Jérusalem, Sataf, détruit pendant la guerre de 1948, l’hôpi- cadés dans la chapelle. Le siège a duré trois ne sont peut-être pas des aigles. Mais question tal Hadassah et le lotissement chic de Har Nof, jours. Dans la nuit du samedi 24 au dimanche communication, quel talent ! Depuis un quart où s’abritent les millionnaires juifs ultra-ortho- 25 février, après une dernière démarche entre- de siècle, ils vivaient discrètement, connus seu- doxes, le monastère de Saint-Jean-du-Désert prise par le patriarche latin de Jérusalem venu lement des touristes avisés et de quelques rares était devenu, comme disent ses occupants, «un calmer les esprits, les troupes mercenaires du collectionneurs d’icônes. Mais aujourd’hui, petit paradis sur terre ». custode, déménageurs et gros bras hâtivement leurs noms, leurs photos et leur différend immo- mobilisés, ont lancé l’assaut. Au bout de quel- bilier avec la custodie franciscaine de Jérusalem BARRICADÉS DANS LA CHAPELLE ques heures, tout était terminé : tandis que les s’étalent dans toute la presse locale. Mais, sourdement, le drame couvait. Depuis derniers soldats melkites, vaincus, étaient expul- Une nouvelle fois, David, cette fois moinillon plus de dix ans, pour d’obscures raisons, les sés sans ménagement, les franciscains vain- catholique de rite oriental, affronte presque à moines melkites s’affrontaient au propriétaire. queurs investissaient les lieux, commençant mains nues Goliath, monsignore franciscain Délaissant les procédures internes à l’Eglise, ce aussitôt les travaux de réfection. qui gère au nom du pape la fortune immobi- dernier finit par s’adresser à la justice israé- « Dans cette affaire, tout le monde a manqué lière et les biens de l’Eglise en Terre sainte. lienne pour exiger l’expulsion de ses locataires. d’esprit de charité », commentait le lendemain Entre les deux, fuyant toute déclaration, l’Etat Dans le monde profane, de tels conflits sont un ecclésiastique, membre d’un des nombreux d’Israël, dont les juges ont tranché pour le rarement sans passion. Dans l’univers reli- ordres qui prospèrent à Jérusalem. Haranguant second, contre le premier. gieux, ils sont à peine plus sereins. Rapide- les journalistes devant leur ancien monastère, Le droit, comme souvent, était du côté du ment, on s’accusa des pires turpitudes ; puis on les moines s’indignaient dans une veine plus nanti, c’est-à-dire en faveur de la custodie fran- s’envoya du papier bleu. Une discrète tentative radicale, estimant qu’« il y a des choses plus ciscaine, qui, en 1975, avait loué à une poignée de conciliation menée par la diplomatie fran- importantes que la propriété privée ». de moines venus de France une ruine sise dans çaise, à Rome, tourna court. les montagnes de Jérusalem. Loyer symbolique Après des années de procédure, le custode a G. M. 18 SOCIÉTÉ LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001

JUSTICE Le procès de l’affaire en présence d’Alfred Sirven. me le personnage central du dossier LES 3 MILLIARDS de francs d’opéra- détournement de 1,5 milliard de Dumas devait reprendre, lundi b ARRÊTÉ LE 2 FÉVRIER aux Philippi- par les autres prévenus, et notam- tions contestées sous la présidence francs. Son nom est cité à 3 649 repri- 12 mars, devant la onzième cham- nes, l’ancien directeur des « affaires ment par Roland Dumas, Christine de M. Le Floch-Prigent, l’ancien direc- ses sur 1 598 procès-verbaux, rap- bre du tribunal correctionnel de générales » d’Elf avait été présenté, Deviers-Joncour et Loïk Le Floch-Pri- teur des « affaires générales » d’Elf ports et documents contenus dans le Paris, présidée par Sophie Portier, lors des premières audiences, com- gent, ancien président d’Elf. b SUR est soupçonné d’avoir participé au dossier d’instruction. Après un mois de suspension, le procès Dumas reprend en présence de M. Sirven Lors des premières audiences, Roland Dumas, Christine Deviers-Joncour et Loïk Le Floch-Prigent avaient présenté l’ancien directeur des « affaires générales » d’Elf comme le personnage central de l’affaire. Après son arrestation, Alfred Sirven avait déclaré à la présidente du tribunal qu’il « répondrait à ses questions »

SON ABSENCE a longtemps saluer, en affichant des sourires cris- La possibilité de recueillir les pre- terminé les interrogatoires des préve- pesé sur le cours de l’enquête ; sa pés (Le Monde du 9 février). Après mières réponses de l’ancien fugitif nus. Il reste à vous entendre. Avez- présence pourrait peser bien da- avoir embrassé Mme Deviers-Jon- a d’ailleurs suscité une vive concur- vous le désir de répondre précisé- vantage. L’interpellation d’Alfred cour, il avait alors lancé à M. Dumas, rence entre magistrats, qui a même ment ? ». A quoi M. Sirven avait Sirven aux Philippines, le 2 février, qui l’avait qualifié de « factotum » tourné à la compétition. Après que répondu : « Madame, je suis là pour son retour en France, le 6 février, durant l’instruction, un sonore et iro- Mme Vichnievsky eut délivré une répondre à vos questions. » et ses premières déclarations au nique : « Monsieur le ministre… première convocation au détenu, Cette certitude s’est toutefois effi- juge Renaud Van Ruymbeke, le Même vous ! ». Il avait fallu que le le président du tribunal, Jean- lochée depuis lors. Ne s’estimant 1er mars, ont d’ores et déjà ébranlé substitut du procureur, Jean-Pierre Claude Magendie, est intervenu, tenu par aucune consigne, l’un des le procès de l’affaire Dumas, dont Champrenault, rappelle en quels ter- ainsi que le procureur Jean-Pierre trois juges chargés de l’affaire, l’audience devait reprendre, lundi mes les autres prévenus avaient jus- Dintilhac, pour que la priorité soit Renaud Van Ruymbeke, a adressé à 12 mars dans l’après-midi, devant qu’alors évoqué son rôle pour briser l’ancien directeur d’Elf une autre con- la 11e chambre du tribunal correc- l’ambiance de ces retrouvailles. vocation, à laquelle M. Sirven, jouant tionnel de Paris. M. Sirven, qui a lu, depuis son La perspective la division entre les magistrats, a choi- Ouverts le 22 janvier en l’absence incarcération à la Santé, l’intégrali- si de répondre. Ses premiers mots, de l’ancien directeur des « affaires té des notes d’audience, avait en de révélations rapportés dans Le Monde du 6 mars, générales » d’Elf, les débats effet été présenté comme le prota- ont été pour critiquer la mise en scè- avaient, deux semaines durant, pla- goniste principal de toutes les mal- de M. Sirven a suscité, ne de son retour en France, dénon- cé cet énigmatique personnage, versations poursuivies et comme le cer les conditions de son procès, des- alors en fuite depuis quatre ans, au concepteur et manipulateur de cet- dans l’entourage des tinées selon lui à « masquer la vérita- centre des faits poursuivis. Le tribu- te affaire d’argent, d’amour et de ble nature de cette affaire » – qu’il nal s’était penché sur les conditions pouvoir. Renvoyé pour « abus de six autres prévenus, qualifiait d’« affaire d’Etat . dans lesquelles l’ancienne compa- biens sociaux et complicité », l’an- L’affirmation selon laquelle son gne de Roland Dumas, Christine cien directeur d’Elf a ainsi été un malaise perceptible départ, en 1997, lui aurait été « vive- Deviers-Joncour, avait été embau- décrit comme l’initiateur du recru- ment conseillé » et son séjour à chée, de 1989 à 1993, par le groupe tement de Mme Deviers-Joncour par l’étranger présenté comme « sans pétrolier – un emploi supposé fictif intervenu dans l’embauche et les –Mes Pierre Haïk, Jean-Pierre Gas- Elf, en 1989 – « à la demande de donnée à la 11e chambre du tribu- risque particulier » par des interlocu- par l’accusation –, mais aussi sur versements litigieux et avoir sciem- taud et Eric Turcon – ont discrète- Roland Dumas », aurait-il dit à nal – c’est-à-dire au procès en teurs dont il n’a pas livré l’identité a les conditions dans lesquelles ment bénéficié, par ricochet, d’avan- ment consulté ceux des autres par- l’époque –, l’ordonnateur des verse- cours. encore ajouté à la confusion déjà Mme Deviers-Joncour, poursuivie tages pénalement répréhensibles. ties. Ils semblaient en avoir tiré le ments consentis à la compagne de La présidente de cette juridiction, constatée après deux semaines de pour « recel d’abus de biens La perspective d’éventuelles révé- sentiment qu’aucun d’entre eux ne M. Dumas sur des comptes bancai- Sophie Portier, avait, de fait, accor- débats. Face à ses juges – et à ses sociaux » au préjudice d’Elf, avait lations d’Alfred Sirven a suscité, s’opposerait à une demande de res suisses pour acheter son appar- dé à M. Sirven un délai d’un mois contradicteurs –, il devrait aussi rap- perçu, en 1991 et 1992, deux impor- dans l’entourage de chacun des six report. Lors de la première appari- tement, des statuettes antiques à pour qu’il puisse préparer sa défen- peler qu’il ne disposait pas, au sein tantes commissions de 14 et 45 mil- autres prévenus, un malaise percep- tion de M. Sirven dans la salle l’ancien ministre, ou simplement se, assurant néanmoins, dans Le du groupe Elf, de la signature néces- lions de francs versées sur ses tible : certains parce qu’ils redou- d’audience, le 7 février, au lende- pour entretenir son fastueux train Parisien du 7 février, « J’aimerais saire pour ordonner les paiements comptes suisses. Selon elle, la pre- tent de voir s’accroître le poids des main d’une nuit partiellement pas- de vie. Sur l’enchaînement des que les choses ne tardent pas ».La dont bénéficia Mme Deviers-Jon- mière avait servi à financer l’achat soupçons ; d’autres parce qu’ils esti- sée au pôle financier du tribunal, où faits, sur son implication personnel- magistrate, qui a sollicité depuis plu- cour : 14, puis 45 millions de francs, de son somptueux appartement ment n’avoir rien à gagner au ren- les juges d’instruction Eva Joly, Lau- le, sur le détail de la sortie des sieurs mois sa nomination à la cour en 1991 et 1992, dont l’enquête n’a parisien de la rue de Lille, payé 17 voi du procès à une date ultérieure, rence Vichnievsky et Renaud Van fonds extraits des caisses du grou- d’appel de Paris, ajoutait : « S’il pas complètement éclairci le millions de francs. dans l’hypothèse où les propos de Ruymbeke lui avaient notifié ses pe pétrolier, ainsi peut-être que sur répond à nos questions, je ne vois pas cheminement. De son côté, Roland Dumas, M. Sirven conduiraient le tribunal à nombreuses mises en examen, Loïk les liens précis entre cette affaire et pourquoi nous aurions besoin d’un ancien président du Conseil consti- prendre une telle décision. Le Floch-Prigent, Christine Deviers- les commissions liées à la vente des supplément d’enquête. » Au cours Jean-Michel Dumay tutionnel, renvoyé pour « complici- Durant la semaine écoulée, les Joncour, André Tarallo, Gilbert Mia- frégates de Taïwan, en 1991, les de l’audience, elle s’était directe- et Hervé Gattegno té et recel d’abus de biens sociaux », avocats de l’ancien directeur des ra, Roland Dumas et Jean-Claude explications de M. Sirven restent ment adressée à lui en ces termes : avait catégoriquement nié être « affaires générales » d’Elf Vauchez s’étaient levés pour aller le attendues. « Vous arrivez alors que nous avons Dessins : Noëlle Herrenschmidt Le rôle du directeur des « affaires générales » d’Elf Aquitaine, décrit à l’audience par les six prévenus

a ROLAND DUMAS a CHRISTINE a LOÏK a ANDRÉ TARALLO a JEAN-CLAUDE a GILBERT MIARA « Ne perdons jamais de vue DEVIERS-JONCOUR LE FLOCH-PRIGENT (à propos de l’embauche par Elf VAUCHEZ (à propos de la commission que le personnage central (à propos de l’achat de son « Je n’étais pas au courant de Christine Deviers-Joncour) (signataire des contrats de travail de 45 millions de francs versée de cette affaire, c’est Sirven. appartement rue de Lille) de l’embauche « Je ne me suis pas posé de question. de Christine Deviers-Joncour) sur son compte et rétrocédée Quand vous l’aurez retrouvé, « En 1988, je travaillais Dumas [de Christine Deviers-Joncour] Il était tout à fait normal « Mon seul interlocuteur, en majeure partie il vous le confirmera ! » au corps pour faire nommer et elle ne m’a pas été utile. que l’homme arrivé c’était M. Sirven. » à Christine Deviers-Joncour) M. Le Floch-Prigent. Alfred Sirven Cela ne veut pas dire avec Loïk Le Floch-Prigent « Pour moi, les fonds m’a dit : “Dis à ton ministre que que Sirven ne l’a pas utilisée. » [Alfred Sirven] venaient d’Alfred Sirven, si Loïk est nommé, il y a une clé éprouve le besoin sur ses deniers personnels. en or pour abriter vos amours”. » d’avoir une collaboratrice. » A l’époque, c’était une puissance. » Les deux commissions reçues par Mme Deviers-Joncour ont-elles pu être versées sans l’aval de M. Le Floch-Prigent ? L’ÉNIGME reste à résoudre : qui, été extraits d’un compte du Crédit sommes prévues pouvaient être compte à créditer, localisation de 20 décembre 1991, sous le libellé de débit correspondants servaient à au sein du groupe Elf-Aquitaine, a lyonnais de Luxembourg : celui transférées à leurs bénéficiaires. l’opération pétrolière concernée), « Opérations diverses » ; les 45 mil- établir le dossier destiné aux doua- donné l’ordre de verser 14 millions, d’une filiale suisse d’Elf, la SA Rivu- Livrée par les anciens responsables M. Gosselin téléphonait « au patron lions, le 23 septembre 1992, à l’inté- nes et à l’Elysée. Les douanes exi- puis 45 millions de francs, en 1991 et nion. Fondée en 1980 pour gérer les de la direction financière du groupe de (…) Rivunion afin qu’il opère le vire- rieur d’un montant plus important, geant souvent « le nom du bénéficiai- 1992, au profit de Christine Deviers- trésoreries des filiales étrangères de Elf, qui exerçait la tutelle sur Rivu- ment correspondant ». qui incluait d’autres commissions. re », M. Gosselin s’enquérait des Joncour ? Deux semaines d’audien- la compagnie, cette société, dont le nion, l’explication se trouve, en fait, Instauré à l’époque du contrôle Aussi peut-on conclure que ces deux « précisions » nécessaires, qui ne ce n’ont pas levé ce mystère, sur siège est situé près de l’aéroport de dans l’instruction de l’« affaire Elf » des changes, le mécanisme imposait sommes furent bien extraites sous pouvaient lui être fournies que « par lequel l’instruction des juges Eva Genève, constitue aussi le centre elle-même, qui s’est poursuivie paral- une autorisation des douanes pour couvert d’opérations pétrolières et le président ou, lorsqu’elles étaient Joly et Laurence Vichnievsky ne financier à partir duquel sont ver- lèlement à l’enquête sur M. Dumas l’ensemble des opérations. Rivunion que leur mobilisation a dû obéir au données par le directeur des hydrocar- s’était pas attardée. sées les fameuses commissions. et son ex-compagne. Mais les avo- usait des fonds confiés à sa gestion système interne des commissions. bures, confirmées par le président ». La chose apparaît pourtant crucia- cats du groupe Elf, partie civile dans pour effectuer les versements ordon- Ces pièces pourraient donc révéler le : tous les témoignages convergent « OPÉRATIONS DIVERSES » les deux procédures, se sont vu inter- nés. A la fin de chaque année – et PIÈCES HORS DE PORTÉE sous quel prétexte les deux verse- pour certifier qu’Alfred Sirven, alors Généralement transférés sur des dire de puiser dans l’une pour éclai- parfois ponctuellement, pour certai- Qui décidait des sommes à verser ments furent ordonnés. Mais elles directeur des « affaires générales » comptes anonymes, ces fonds rer l’autre. nes opérations sensibles –, un « réca- et de leurs destinataires ? En dernier sont aujourd’hui hors de portée : du groupe pétrolier et homme de étaient, au moins en apparence, des- Recueillies par le juge Renaud Van pitulatif » des commissions versées ressort, le PDG – ainsi que M. Le « Sur instructions formelles du prési- confiance du PDG, Loïk Le Floch-Pri- tinés à favoriser l’obtention par Elf Ruymbeke à la fin de l’année 2000, était soumis à l’Elysée et à la direc- Floch-Prigent l’avait admis à dent, a expliqué M. Gosselin, tous les gent, n’avait pas le pouvoir de mobili- de permis de recherches ou de fora- les déclarations de l’ancien directeur tion des douanes. Une fois les opéra- l’audience, le 30 janvier. « Une ins- dossiers étaient détruits au motif que ser des fonds pour des versements ges pétroliers en territoires étran- financier, Philippe Hustache, et de tions avalisées en haut lieu, la Socié- truction écrite me parvenait, a indi- le quitus avait été donné par le minis- de « commissions ». Or il semble gers. Ils étaient inscrits dans la comp- l’un de ses adjoints, Claude Gosselin, té nationale Elf-Aquitaine (SNEA), qué M. Gosselin. Elle était établie de tre du budget. » acquis, puisque seul M. Sirven était tabilité sous l’intitulé : « Frais de pré- mettent en exergue la responsabilité maison mère du groupe, reversait à façon manuscrite, soit par le directeur S’il décide de parler, seul M. Sir- en relation directe avec la compagne reconnaissance ». De toute éviden- du PDG d’Elf – M. Le Floch-Prigent Rivunion les montants correspon- des hydrocarbures [André Tarallo] ou ven devrait pouvoir dire comment de Roland Dumas, qu’il fut nécessai- ce, c’est sous cette appellation – dans le versement de chaque com- dants. Si les archives douanières ne l’un de ses directeurs opérationnels, ces fonds ont pu être versés à rement associé à ces transferts de qu’ont été dissimulés les virements mission. « La direction financière n’in- semblent plus comporter de trace soit par le chef de cabinet du prési- Mme Deviers-Joncour. Il lui restera fonds. Seule demeure incertaine au profit de Mme Deviers-Joncour. tervenait qu’après la décision du prési- des deux montants affectés à la com- dent. Elle était toujours visée par le pré- surtout à dire pourquoi. l’identité de celui qui en donna l’or- Aucun administrateur de Rivunion dent », a ainsi déclaré M. Hustache, pagne de M. Dumas, celles du grou- sident lui-même. Rien ne pouvait se dre formel. n’a jamais été interrogé, dans ce dos- précisant qu’une fois communi- pe Elf recèlent en revanche la preuve faire en ce domaine sans l’accord écrit H. G. Les autres pièces du puzzle sont sier, ni aucun document saisi, pour quées à son service les « indications de leur remboursement : les 14 mil- du président. » connues. Par deux fois, les fonds ont éclairer le processus selon lequel les nécessaires » (montant, numéro du lions furent reversés à Rivunion le Entreposés dans un coffre, les avis f www.lemonde.fr/elf SOCIÉTÉ LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 / 19 La justice est de plus en plus appelée à rétablir les liens entre grands-parents et petits-enfants Les relations sont fragilisées par la multiplication des divorces et des familles recomposées Les demandes de droit de visite de grands- tion des divorces a fragilisé la position des droit de visite exercé par leur fils. Or un quart parents enregistrées par la justice sont passées grands-parents, notamment paternels, qui des pères ne voient plus leurs enfants après de 1 995 en 1994 à 2 628 en 1998. La multiplica- calquent les visites à leurs petits-enfants sur le une séparation.

QUAND elle a créé, en 1994, de la justice 2000, les demandes rela- tions avec les parents de la compagne cas… et l’exécution des décisions l’Ecole des grands-parents euro- tives au droit de visite des grands- ou du compagnon avec lequel ils sont qui leur sont favorables se révèle péens, dans le simple espoir de valo- parents sont passées de 1 995 en fâchés ». Résultat : si « la quasi-totali- le plus souvent problématique. riser le rôle de cette génération, 1994 à 2 628 en 1998. Les grands- té des parents du parent gardien Pour Françoise Dekeuwer-Défos- Marie-Françoise Fuchs n’imaginait parents connaissent mieux leurs voient leurs petits-enfants, les liens sont sez, professeur de droit à l’universi- pas « toute cette souffrance », qui se droits, constate Isabelle Pasquier, manifestement plus détendus du côté té de Lille, les magistrats, de plus déverse à longueur de journée sur juriste à l’Ecole des parents, et « res- des parents du parent non gardien : ils en plus souvent sollicités, « raidis- la ligne de l’association, « Entre sentent davantage le fait d’être mis à ne les voient souvent que dans moins sent actuellement leur position grands-parents ». Tous ces témoi- l’écart comme une injustice, comme d’un cas sur cinq », notait Claude devant la multiplication des deman- gnages contant le lien rompu avec une situation qui ne saurait être une Martin, dans L’Après-Divorce (Pres- des qu’ils ne veulent pas encoura- les petits-enfants. A l’Ecole des fatalité », d’autant qu’ils ont sou- ses universitaires de Rennes, 1997). ger ». « Ils se méfient de l’interven- parents et des éducateurs, on finit vent été très sollicités durant la peti- tion des grands-parents, qu’ils soup- par redouter d’évoquer le sujet tant te enfance, puisque les mères tra- FINS DE SEMAINE ACROBATIQUES çonnent de ne pas être neutres dans M. Sirven est soupçonné d’avoir le service d’écoute « Allô grands- vaillent et que les structures de gar- Aux grands-parents qui la le conflit parental, ou de vouloir parents » est ensuite saturé. de sont surchargées. Jamais le lien contactent, Marie-Françoise Fuchs prendre la place des parents, pour- Les contentieux concernant les entre les générations n’a été à ce conseille de chercher à tout prix un suit la juriste. Si la cellule père- relations des grands-parents avec point valorisé. « Celui qui ne se recon- compromis avec leurs enfants plu- mère-enfants ou parent - beau- participé au détournement leurs enfants ou petits-enfants naît pas dans la jolie image du grand- tôt que de saisir la justice. « Ce sont parent - enfants fonctionne à peu « explosent, et sont violents », confir- parent aux côtés de son petit-enfant les procédures les plus douloureuses. près, les juges préfèrent ne pas com- me Danielle Moos, avocate spécialis- souffre davantage », poursuit-on à Pires que les divorces, parce qu’il y a pliquer les choses. L’idée prédomine te du droit de la famille. Ces rela- l’Ecole des parents. un lien de filiation, et des rancœurs, qu’il faut laisser les enfants à l’écart tions, pourtant, sont consacrées par La stabilisation à un haut niveau des secrets d’alcôve qui ressortent », du conflit. » Et ne pas surajouter au de 1,5 milliard de francs e le Code civil (article 371-4) : « Les des divorces (116 700 en 1999), la témoigne M Muriel Laroque-Ruel- droit d’hébergement du parent pères et mères ne peuvent, sauf motifs multiplication des séparations et, le, qui, elle aussi, tente de découra- non gardien un droit d’héberge- EN QUELQUES ANNÉES, Alfred 1992, soit alors qu’il officiait encore graves, faire obstacle aux relations per- surtout, des recompositions fami- ger ses clients. ment des grands-parents, rendant Sirven est devenu le personnage dans le giron d’Elf, M. Sirven avait sonnelles de l’enfant avec ses grands- liales fragilisent la position des La procédure est longue, accélé- la gestion des fins de semaine des central de l’affaire Elf. Sur les quel- créé avec lui une société de « négo- parents. A défaut d’accord entre les grands-parents. En premier lieu ratrice des conflits, traumatisante enfants plutôt acrobatique. que 3 milliards de francs d’opéra- ce international », GF Interenergie. parties, les modalités de ces relations des grands-parents paternels, qui pour les grands-parents, qui doi- tions contestées sous la présidence Il cultivait en outre des relations pri- sont réglées par le juge aux affaires calquent le plus souvent les visites vent passer au crible de l’enquête Pascale Krémer de Loïk Le Floch-Prigent, l’ancien vilégiées avec le bras droit de familiales. » Coupés de leurs petits- à leurs petits-enfants sur le droit sociale ou de l’expertise psychiatri- « directeur des affaires générales » M. Auchi, Nasir Abid : les registres enfants, les grands-parents, obliga- de visite exercé par leur fils. Or un que, et pour qui le passage en jus- e « Entre grands-parents », ligne d’Elf est soupçonné d’avoir partici- d’un grand antiquaire parisien ont toirement aidés d’un avocat, peu- quart des pères ne voient plus tice vaut aveu d’échec des rela- d’écoute de l’Ecole des grands- pé au détournement de 1,5 milliard. gardé la trace des achats effectués vent saisir la justice afin d’obtenir leurs enfants après une séparation. tions avec leur progéniture. Au parents européens : 01-45-49-91-91. Avant son interpellation à Manille, par les deux hommes – souvent un droit de visite et d’hébergement. Par ailleurs, complète Marie-Fran- bout du compte, les grands- e « Allô grands-parents », ligne le 2 février, son nom apparaissait à ensemble –, entre 1992 à 1995 ; le Ils s’en privent de moins en çoise Fuchs, « les parents gardiens parents n’obtiennent gain de cau- d’écoute de l’Ecole des parents : 3 649 reprises sur 1 598 procès-ver- total dépasse 39 millions de francs… moins : dans l’annuaire statistique sont peu enclins à conserver des rela- se que dans environ la moitié des 01-44-93-44-90. baux, rapports et documents. b La reprise de la raffinerie de b Les arrangements financiers Leuna. d’un divorce. La reprise de la raffinerie de Leu- Témoin du mariage de M. Le na et du réseau de stations-service « C’est un peu monstrueux de devoir Un attentat contre la mairie retarde Floch-Prigent avec Fatima Belaid, Minol symbolisait la solidarité du en 1990, Alfred Sirven est soupçon- couple franco-allemand et apportait né d’avoir joué un rôle important un soutien précieux au chancelier faire valoir des droits évidents » les élections à Tasso (Corse-du-Sud) dans le divorce du couple, en 1992. Kohl, alors menacé d’une défaite L’enquête a mis en lumière son électorale. Dans ce dossier, M. Sir- UN COUP DE TÉLÉPHONE parmi parents d’une fratrie de quatre gar- UN ATTENTAT À L’EXPLOSIF a gravement endommagé, dans la nuit intervention dans le règlement du ven paraît avoir été directement d’autres, un matin de février, sur la çons, raconte-t-il d’une voix calme, de samedi 10 à dimanche 11 mars, la mairie de Tasso (Corse-du-Sud), contentieux financier consécutif à associé au choix des intermédiaires ligne « Entre grands-parents » de mais déterminée. L’aîné, marié non loin d’Ajaccio, entraînant un report des élections municipales. Au la séparation. Outre une série de requis : André Guelfi encore, l’hom- l’Ecole des grands-parents euro- depuis huit ans, a eu deux petites filles, vu des dégâts occasionnés au matériel de vote, la préfecture de Corse- versements d’argent, Mme Belaid me d’affaires germanique Dieter péens. Une voix d’homme. Il y a dix qui ont aujourd’hui huit et six ans. du-Sud a indiqué que les élections municipales étaient reportées dans s’est fait offrir, en 1992, par l’indus- Holzer et l’ex-colonel des services Nous les avons eues une année complè- cette commune aux 18 et 25 mars. La charge, de forte puissance, triel Maurice Bidermann, ami et par- secrets français Pierre Lethier. C’est TÉMOIGNAGES te à la maison à la demande de leurs située au rez-de-chaussée, a explosé vers 2 heures. La déflagration et tenaire en affaires de M. Le Floch- par le premier qu’a transité la com- parents, parce que notre belle-fille est l’incendie qui s’en est suivi ont causé d’importants dégâts. Aucune vic- Prigent, un appartement à Londres, mission de 256 millions de francs Il y a dix ans, très fragile psychiatriquement et ne time n’est à déplorer. L’attentat n’a été ni signé ni revendiqué. dont le prix (3,25 millions de francs) versée en décembre 1992 par le grou- seules les grands-mères pouvait pas s’en occuper. Tout se pas- fut en fait acquitté avec des fonds pe Elf, qui fut divisée entre les deux appelaient ; aujourd’hui, sait très bien. Nous étions là pour DÉPÊCHES a d’Elf. Une partie de la somme prove- autres intermédiaires. Quant à la les « papys » aussi répondre à leurs demandes. » DROGUE : un policier municipal et un agent de médiation socia- nait d’un compte bancaire de Lau- cheville ouvrière du projet, Hubert Il poursuit : « Mais, il y a deux ans, le ont été mis en examen et écroués, samedi 10 mars, pour leur parti- sanne dont l’ayant droit était M. Sir- Le Blanc-Bellevaux, il obéissait aux notre belle-fille a décidé de divorcer. cipation présumée à un trafic de drogue dans la région de Cannes ven. En 1996, aux premières heures consignes de M. Sirven – y compris ans, seules les grands-mères appe- Brutalement, pour empêcher notre fils (Alpes-Maritimes). L’agent de médiation se serait servi de sa fonction de l’affaire Elf, une transaction pour la répartition des sommes. laient. Ce n’est plus le cas. «Mes de voir son enfant, elle a quitté la pour organiser un commerce de cannabis. Le policier, brigadier-chef à secrète fut organisée à Zurich pour b Les emplois présumés fictifs petits-enfants, je ne les ai jamais vus, région parisienne, et elle a décidé uni- Villeneuve-Loubet, est soupçonné d’avoir « couvert » ses activités. échanger les titres de l’appartement d’Elf-Aquitaine International (EAI). commence-t-il, bredouillant. L’aîné a latéralement que nous, les grands- a ACCIDENT : trois wagons d’un train contenant de l’acide contre une somme de 18 millions Autre information judiciaire ins- quatre ans, l’autre, deux ans et demi. parents, nous ne pourrions plus voir les fluorhydrique ont déraillé, samedi 10 mars, en gare de triage de Nar- de francs. Le paiement s’effectua en truite par les juges Joly, Vichnievs- Ma fille a eu un problème psychologi- enfants. On lui a proposé une média- bonne (Aude), alors que le convoi roulait à petite vitesse. Très toxi- quatre chèques, débités sur un ky et Van Ruymbeke, les emplois que. Je ne veux pas m’étendre, mais tion, mais elle a refusé. C’est un peu que, le produit n’est pas explosif, a indiqué la société Bayer, fournis- autre compte suisse – code présumés fictifs d’Elf-Aquitaine elle a cessé toute relation avec nous. monstrueux d’être obligé de faire seur d’un des wagons. Quelle que soit la solution technique retenue « Lille » – détenu par M. Sirven. International. Porté par M. Le On se croise aux enterrements. Pen- valoir en justice des droits évidents, pour évacuer les produits – relevage par grue ou transvasage du conte- b Des commissions Floch-Prigent à la tête de cette filia- dant longtemps, j’ai pensé que récla- d’engager une procédure pour voir des nu –, l’opération devrait prendre environ dix jours. au Venezuela. le genevoise chargée de rémunérer mer de voir mes petits-enfants par le petits-enfants que nous avons a JUSTICE : un couple de Maurepas (Yvelines) qui employait une Un autre compte suisse va trahir les consultants extérieurs du grou- biais de la justice risquait d’aggraver accueillis pendant des années ! La der- jeune Malgache « dans des conditions de travail et d’hébergement Alfred Sirven. Ouvert à l’Union pe pétrolier, M. Sirven en avait fait les troubles de ma fille. Mais cela com- nière fois que nous avons vu nos peti- inhumaines », selon elle, a été déféré, samedi 10 mars, au parquet de bancaire privée (UBP) de Genève le cœur de ses réseaux d’influence. mence à bien faire… » tes-filles, c’était le 13 janvier 2000 : on Versailles. Le couple a été placé sous contrôle judiciaire et devra sous le numéro 57007 SA, il avait Au milieu d’authentiques chargés C’est une lettre, parmi des centai- vit ça très douloureusement. D’autant répondre, devant le tribunal correctionnel de Versailles, d’« aide au accueilli, en août 1992, une somme de mission salariés hors de France, nes, reçue par la même association. qu’on a toujours essayé d’être à notre séjour irrégulier », « emploi et hébergement contraires à la dignité de 5 millions de dollars (28 millions il organisa la prise en charge de per- Trois pages d’une écriture fine et place, accueillants. Aujourd’hui, on humaine » et « travail et rétribution contraires à la dignité humaine ». de francs) soustraite à une commis- sonnalités diverses : des proches de régulière, qui débutent par : « Si nous est en procès. On attend la décision. a Le meurtrier présumé d’un policier, renversé et tué, le 20 janvier sion versée par Elf pour favoriser François Mitterrand, des collabora- vous écrivons cette lettre, c’est que On écrit ce qu’on vit. Quand nos peti- à Béziers (Hérault) sur les lieux d’un accident de la route (Le Monde du son implantation au Venezuela. La teurs de Charles Pasqua, l’ancien nous sommes malheureux », et s’achè- tes-filles seront grandes, on leur 23 janvier), a été mis en examen, samedi 10 +mars, pour homicide commission versée par le groupe ministre (RPR) Jean-Jacques de vent en demandant la « marche à sui- donnera. » volontaire, tentative d’homicide, et écroué. Etienne Ugal, trente ans, a pétrolier se montait au total à Peretti, l’ex-député européen (DL) vre ». « Nous sommes des grands- reconnu les faits, vendredi, quelques heures après son interpellation 20 millions de dollars, qui devaient Yves Verwærde, ainsi, bien sûr, que parents qui voudraient bien de nou- P. Kr. dans un camp de nomades, près de Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne). transiter par une société-écran Christine Deviers-Joncour, alors veau voir et garder notre petit-fils com- d’André Guelfi. La moitié de la compagne de Roland Dumas. Evo- me auparavant. Il nous manque beau- somme fut en réalité détournée de quant les faveurs dispensées tous coup. Il est tellement heureux quand il son objet et répartie entre M. Guel- azimuts par M. Sirven via EAI, cette est avec nous. Notre fils s’est mis en fi lui-même, André Tarallo (2,5 mil- dernière avait parlé de « distribu- concubinage voilà quatre ans mainte- lions de dollars chacun) et Alfred tion des caramels ». Les rangs de nant, puis est né le petit A. Au début, Sirven. Cette découverte avait sus- ces « experts indéfinis » – selon le tout allait bien, nous nous voyions cité la délivrance du premier man- terme utilisé par l’ancien directeur assez souvent. Pour nous, c’était la joie. dat d’arrêt international contre d’EAI, Jean-Claude Vauchez – Les choses se sont gâtées. Les parents M. Sirven, le 5 mai 1997. auraient compté 105 personnes. se sont séparés. A. n’avait que dix-neuf b Le rachat d’une compagnie b Les frégates de Taïwan. mois. Notre belle-fille est partie, c’est de raffinage en Espagne. Ouverte sur une plainte du grou- elle qui a eu la garde de l’enfant. » L’omniprésent Alfred Sirven s’est pe d’électronique, l’enquête sur le trouvé aux premières loges du vrai-faux « réseau Elf » qui récla- MÉDIATION REFUSÉE rachat par Elf, en 1991, en Espagne, mait, en 1991, une commission de La lettre continue ainsi : « Les cho- de la compagnie de raffinage et de 160 millions de francs sur la vente ses se sont de nouveau aggravées : distribution d’essence Ertoil. Le pro- des navires, a largement démontré notre fils a refait sa vie, et notre ex-bel- jet s’inscrivait dans un contexte hau- le rôle central de M. Sirven. D’évi- le-fille n’a plus voulu que notre fils vien- tement politique : le capital d’Ertoil dence, c’est lui qui mobilisa ne chez nous et emmène A. Voilà un était contrôlé par un groupe finan- Mme Deviers-Joncour pour vaincre mois, notre belle-fille est partie dans le cier koweïtien, qui avait besoin de l’hostilité de M. Dumas, alors minis- Midi avec le petit. Elle nous a avoué liquidités en raison de l’éclatement, tre des affaires étrangères, à ce qu’une des raisons de son départ était quelques mois plus tôt, de la guerre contrat sensible. C’est encore lui que nous étions trop près d’A. Mon du Golfe. Le montage consista, para- qui, lorsque Thomson refusa de mari et moi n’avons pas l’intention doxalement, à faire transiter les payer, ordonna le règlement antici- d’en rester là. Le petit a besoin de ses titres convoités par un intermédiai- pé, en Suisse, de la compagne du grands-parents. Nous ne voulons que re irakien, Nadhmi Auchi, financier ministre : 45 millions de francs, son bonheur, nous ne voulons pas milliardaire résidant à Londres, qui extraits d’un compte d’Elf, qui servi- l’étouffer. Nous pensons que si notre perçut, pour son concours, une rent à l’achat de son fameux appar- belle-fille est partie si loin, c’est pour rémunération de près de 400 mil- tement. Lui enfin qui, selon les agen- nous faire payer le fait d’être les lions de francs. L’enquête a mis en das de M. Dumas, lui rendit visite parents du père de son fils. » lumière les liens directs entretenus dix-neuf fois entre juin 1990 et octo- C’est encore ce témoignage d’un par M. Sirven avec ce personnage bre 1991. homme de soixante-cinq ans, cadre à – aujourd’hui sous le coup d’un la retraite, qui a pris conseil auprès mandat d’arrêt international. Dès H. G. de l’association. « Nous sommes 20 ENTREPRISES LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001

PATRIMOINE Selon l’enquête d’un an, lors de « l’affaire Casta ». départs à l’étranger. Mais d’autres te des expatriations a été comprise b LE VOYAGE que Le Monde a du Monde, le nombre de candidats à Depuis, elle est retombée. L’étude raisons expliquent que cette contro- entre 50 % et 70 %, en 2000, en nom- effectué, dans les lieux privilégiés l’expatriation fiscale a baissé en publiée à l’époque par le ministère verse ait perdu de son acuité. b LES bre de personnes aussi bien qu’en des expatriés fiscaux, en Grande-Bre- 2000 b LA POLÉMIQUE sur l’évasion des finances y a contribué puis- MILIEUX PROFESSIONNELS (notaires, montant de capitaux. Aucune statis- tagne, en Suisse ou en Belgique, fiscale a culminé, voilà un peu moins qu’elle n’évoquait que peu de banquiers, etc.) estiment que la chu- tique officielle n’est disponible. confirme ce sentiment de repli. Start-up et grosses fortunes perdent le goût de l’expatriation fiscale Selon l’enquête réalisée par « Le Monde », le nombre de candidats au départ à l’étranger, comme le montant des capitaux fuyant la France, aurait reculé de 50 % à 70 % en 2000. Très vive voilà un an, lors de « l’affaire Casta », la polémique sur la fuite des cerveaux ou des talents a perdu de son acuité

POURQUOI donc la controverse ger, et guère plus dans le cas de « Après le déplafonnement de l’ISF rendent plus difficiles les départs considérations fiscales ne primant Royaume-Uni, particulièrement inté- sur l’expatriation pour raison fisca- l’impôt sur la fortune (ISF). Mais, en 1996, il y a eu une forte vague de consiste à imposer aux détenteurs généralement pas dans la création ressant pour les revenus élevés », le est-elle retombée ? Jusqu’à l’an dans les milieux d’affaires, ces sta- départs, très marquée en 1997 et de valeurs mobilières, soit de d’un projet. L’avocat constate en assure Me Poirier. 2000, il n’était question, en France, tistiques ont été accueillies avec 1998. Elle a déjà commencé à ralen- vendre leurs actifs et payer immé- revanche que le mouvement d’ex- L’attrait de la City pour les finan- que de cela. Artistes, footballeurs, scepticisme. tir en 1999, et encore plus nettement diatement l’impôt sur les plus- patriation de cadres d’entreprise ciers est donc de ceux qui ne se jeunes cadres bancaires…, la liste en 2000. Depuis l’an dernier, certai- values, soit de laisser une caution pour des raisons opérationnelles dément pas. Un avocat estime que des professions tentées par l’exil nes dispositions adoptées dans la loi bancaire. « Les banques sont assez s’accélère. Il y voit le signe d’une plus de 6 000 jeunes banquiers fran- pour fuir des impôts réputés trop « Après le de finances rendent la délocalisation réticentes à délivrer ces cautions, internationalisation et d’une globa- çais y sont partis, même si la mode lourds semblait s’allonger intermi- fiscale beaucoup plus difficile pour sauf, quand le portefeuille est essen- lisation croissante. « Cela amène est un peu passée. nablement, alimentant une polémi- déplafonnement les particuliers », explique Me Ber- tiellement composé d’actions cotées de plus en plus de cadres à compa- Reste que le chef d’entreprise que incessante – « l’affaire Laetitia nard Monassier, notaire, président en Bourse qu’elles peuvent prendre rer les fiscalités et à se montrer de qui se prépare à réaliser une impor- Casta » est encore dans toutes les de l’ISF en 1996, du groupe Monassier France. Au en garantie », relève Me Monassier. plus sensibles à ce sujet. Cela peut tante plus-value se pose encore mémoires. D’un seul coup, le débat vu des mouvements de ses clients, Le notaire constate que les entrer dans les motivations d’un clairement la question du départ. s’est essoufflé. Est-ce parce que la il y a eu une vague corroborés par l’impression de ses retraités, qui étaient souvent atti- départ, mais celui-ci est surtout « Le flux de départ n’est donc pas réalité de cette fuite des cerveaux confrères et de nombreux ban- rés par la Suisse, ne sont plus si avant tout une opportunité de carriè- nul. Car s’il s’est ralenti, il partait ou des talents n’a pas pu être de départs » quiers, Me Monassier estime que la tentés et prennent parfois le che- re », souligne Me Poirier. Il relève d’un point assez haut, contrairement établie ? Ou parce que l’expatria- chute est de l’ordre de 50 % à 70 % min du retour. que les pays comme la Belgique, à ce que tendait à montrer le rap- tion s’est ralentie ? Les deux en 2000, à la fois en nombre de per- Selon un autre expert, le dégon- qui ont pris des dispositions pour port de Bercy. Celui-ci se basait sur phénomènes se sont, en réalité, A tort ou à raison ? Le fait est sonnes et en capitaux, par rapport flement de la bulle de la nouvelle attirer les sièges d’entreprises en le nombre de personnes qui paient combinés. que, dans l’intervalle, le climat a aux années des plus forts départs. économie a également rendu le accordant aux dirigeants d’entrepri- l’ISF et qui partent, selon Me Monas- On se souvient que le rapport changé. De nombreux experts pen- Depuis la dernière loi de finan- départ en Grande-Bretagne et en ses internationales un régime fiscal sier. Or beaucoup de gens partent réalisé voilà un peu moins d’un an sent même que les candidats à l’ex- ces, en effet, les gros patrimoines Californie moins attrayant pour les intéressant, réussissent bien. Sinon après avoir vendu leur outil de tra- par la direction générale des patriation ont été moins nombreux qui veulent s’organiser pour jeunes créateurs d’entreprises. en Europe, en termes d’impôt sur vail, et donc avant d’avoir jamais impôts évaluait à moins de 80 par en 2000. Les fiscalistes, les notaires échapper aux droits de succession Pour Me Roland Poirier, avocat le revenu et de charges sociales, commencé à payer l’ISF. » an le nombre des contribuables qui et les banquiers spécialistes en ges- ou à l’impôt sur les plus-values ren- chez Rambaud-Martel, ce mouve- compte tenu des écarts de niveaux cherchaient à échapper à l’impôt tion de patrimoine ont constaté un contrent de nouvelles difficultés. ment d’expatriation n’était de tou- de vie, la différence n’est pas si for- Sophie Fay sur le revenu en partant à l’étran- tassement des mouvements. L’une des dispositions fiscales qui te façon pas le plus important, les te, « à l’exception de la Suisse et du et Laurent Mauduit En Belgique, dans la « rue des Mulliez » En Suisse, le paradis des retraités n’est plus ce qu’il était TOURNAI caux du nord de la France qui ont de l’assurance, de la distribution. Cet- GENÈVE « Mes clients français ne veulent pas prendre trop de ris- de notre envoyé spécial choisi de résider dans le Hainaut, ces te boulimie d’achats française a pro- de notre envoyé spécial ques. Ils s’intéressent moins à la performance qu’au servi- « La rue des Mulliez » : c’est ainsi entrepreneurs se sont délocalisés en voqué une fantastique valse des éti- « Cette cité est l’habitat naturel de la belle bourgeoisie ce personnalisé et à la discrétion », indique cet autre que les habitants du village de toute légalité. quettes dans les agences. Les prix française au tempérament empreint de frilosité, à la professionnel installé sur les hauteurs de Malagnou. Néchin ont baptisé la rue Reine- Qui un gros château de 20 mil- des vieilles maisons ont augmenté recherche d’une certaine tranquillité d’esprit et de sécuri- On les sent pourtant un tantinet inquiets, les banquiers lions de francs français, qui un petit de 50 % en deux ans, tandis que ceux privés suisses. Le secret bancaire a fondu comme neige REPORTAGE manoir de 8 millions : depuis deux des terrains ont triplé en cinq ans. REPORTAGE dans les vallées alpines sous le coup du fœhn. La boulimie d’achat ans, les Français se sont jetés sur les L’exode fiscal des gens du Nord en « Regardez ces visons, ces voitures, demeures des villages frontaliers. Belgique a commencé à la fin de UNE SOLIDE TRADITION DE DÉLATION des Français a fait « C’est de la folie. Il leur faut de gran- 1996, après la levée du plafonne- ces bijoux... Ici la richesse s’affiche Le banquier désormais est tenu de vérifier l’origine des bondir les prix des des propriétés, beaucoup de terrain, ment de l’ISF. La victoire de la gau- ouvertement. A Paris, on se ferait fonds lorsqu’il a affaire à un nouveau client. Depuis que agences immobilières une piscine et un tennis », explique che en 1997, les 35 heures et le tapa- traiter de sale riche » les scandales (blanchiment de fonds de dictateurs ou de un agent immobilier de Tournai. ge médiatique en France autour des narcotrafiquants, controverse sur les fonds juifs en dés- « C’est une clientèle très exigeante, nouveaux paradis fiscaux des milliar- hérence) ont éclaté, les juges du canton du Léman mon- Astrid menant à la frontière françai- qui connaît l’immobilier haut de gam- daires français ont accéléré les té pour les proches. » Le gestionnaire de fonds suisse trent plus d’entrain à répondre aux demandes d’assistan- se. Car cinq familles appartenant au me et sait ce qu’elle veut. Ils paient départs vers un pays voisin, dont ils semble plongé dans sa rêverie. Planté devant la baie ce étrangères en matière de fraude fiscale. Par ailleurs, le célèbre clan de l’épicerie (Auchan, comptant et ne négocient pas les sont sûrs qu’il restera longtemps vitrée de son bureau de la rue du Rhône, mains croi- contrôle sur la présence effective à Genève de ces rési- Saint-Maclou, Leroy-Merlin, Pic- prix », indique-t-on à l’agence Delta, encore le paradis des rentiers. sées, son regard survole la principale artère de la vie dents fiscaux a été renforcé. Les autorités françaises et kwick…) sont propriétaires des plus qui réalise plus de 50 % de son chif- des affaires genevoise : « Regardez ces visons, ces Merce- suisses vérifient si les exilés respectent les strictes condi- grosses villas de la rue principale de fre d’affaires avec les grosses fortu- UN COCKTAIL ALLÉCHANT des, ces bijoux. Ici, la richesse s’affiche ouvertement. A tions de résidence, en théorie 180 jours minimum ; de ce gros village sans charme, situé à nes de Lille-Roubaix-Tourcoing. Car il faut se rendre à l’évidence : Paris, on se ferait traiter de sale riche.» fait 220 jours. Factures d’électricité et de téléphone, car- une dizaine de kilomètres de Tour- Dans le Nord industrieux, un sou en taxant lourdement les revenus du Qui est la clientèle française de notre interlocuteur, tes de crédit et billets d’avion… sont passés au peigne fin. nai. Ni arbres, ni clôtures, ni camé- est un sou. Pourtant, rien ne semble travail par rapport à ceux du capital, éprise d’anonymat ? Des industriels ou des commer- « Il y a une solide tradition de délation, les autorités suisses ras de surveillance pour les superbes trop beau ou trop cher pour cette le système fiscal belge n’est pas loin çants ayant vendu leur affaire, ou des héritiers de gran- savent tout sur tout le monde », insiste un expatrié de lon- demeures des héritiers, nichées dans gent cossue, âgée de quarante à des pratiques du XIXe siècle. L’attrait des familles âgés de plus de cinquante-cinq ans. A Genè- gue date à propos des enquêtes de voisinage menées par cette province du sud de la Belgi- soixante ans, héritière dans bien des du royaume auprès de ceux qui se ve, ces retraités peuvent bénéficier d’un forfait fiscal la police locale. L’accès au marché immobilier genevois que : à l’instar des autres exilés fis- cas des grandes fortunes du textile, trouvent à la tête de grosses fortu- négocié directement par le banquier auprès du fisc suis- reste interdit aux étrangers, y compris aux plus grosses nes repose sur deux piliers : la non- se, valable pour une période de cinq ans. L’évasion fisca- fortunes mondiales. Ainsi, le sultan de Brunei, l’un des imposition des plus-values mobiliè- le est on ne peut plus légale. hommes les plus riches de la planète, s’est vu refuser l’ac- res lors de la cession d’une entrepri- La mise de départ ? Entre 20 et 30 millions de francs quisition d’une vaste propriété sur les bords du lac. Et se et l’absence d’impôt sur la fortu- disponibles « pour ne pas diminuer son train de vie », pour des placements « tranquilles », les commissions ne. A ce cocktail alléchant s’ajoutent indique-t-on. Ce « bas de laine » est investi dans un por- sont onéreuses, même si elles sont négociables. un secret bancaire, défendu comme tefeuille partagé entre obligations et actions dans des L’effectif – 37 000 Français dans le canton du Léman, un joyau de la Couronne par le gou- sociétés renommées, et l’on garde un peu d’espèces selon le consulat – se serait stabilisé ces derniers temps. vernement fédéral, et la désorganisa- pour l’argent de poche. Les plus gros patrimoines sont Echaudées par le coût de la vie, certaines petites fortu- tion d’une administration fiscale gérés au travers des structures juridiques de planifica- nes seraient rentrées au bercail. Ubi bene, ubi patria… dépourvue de moyens matériels ou tions fiscale ou successorale, via ces paradis fiscaux que humains à la hauteur de la tâche. restent le Liechtenstein ou les îles anglo-normandes. Marc Roche Si les Lillois ont pris le chemin de Tournai, les Parisiens, eux, ont jeté leur dévolu sur Bruxelles. Des « délo- calisés » célèbres comme Bernard En Grande-Bretagne, un eldorado fiscal pour yuppies Tapie ou Lofti Belhassine, le fonda- teur d’Air Liberté, y ont monté de LONDRES lée dans un paradis fiscal comme re fructifier. Mais depuis deux ou nouvelles affaires en tirant profit de notre correspondant à la City les îles Anglo-Normandes, échap- trois ans on constate qu’un nombre d’une marge de manœuvre fiscale « Non ordinary resident »: ce pe totalement à l’impôt. Ajoutez à croissant d’entre eux s’installent à moins étroite qu’en France. Ce n’est sésame fiscal est là pour offrir aux cela le régime favorable des stock- titre permanent. Certains rapatrient pas un hasard si les grandes banques citoyens de la République « persé- options et l’expertise de l’évasion même une partie de leurs avoirs de françaises sont en train de rouvrir fiscale, légale en Grande-Bretagne, Jersey et Guernesey, qui sont alors leurs succursales bruxelloises pour REPORTAGE et l’on comprend l’engouement taxés, pour investir dans une compa- tirer profit de cette manne. des yuppies à franchir la Manche. gnie d’export-import, un restaurant, Aujourd’hui, il y aurait quelque Un statut unique Le profil type ? Entre vingt-cinq une start-up », explique un con- 100 000 Français installés dans le en Europe, et trente ans, disposant d’un reve- seiller financier. Londres offre une royaume. L’afflux serait, toutefois, un formidable régime nu imposable annuel d’au moins culture « actions » plus dévelop- en train de s’amoindrir. Dans le d’exemption 950 000 francs, le double avec une pée qu’à Genève ou Bruxelles, des Tournaisis, la pénurie de grandes famille. Mais invoquer des raisons produits financiers sophistiqués propriétés et l’âpreté au gain des châ- strictement fiscales pour expliquer introduits par les banques améri- telains locaux ont freiné l’enthousias- cutés » un havre de paix sur les cette transhumance, dont l’am- caines et du capital-risque. me des acquéreurs potentiels. Pour bords de la Tamise. Ce formidable pleur a été facilitée par l’Eurostar, Reste que sous la pression de ses dénicher la perle rare, les candidats régime d’exemption fiscale per- serait aller vite en besogne. Dans partenaires la Grande-Bretagne à l’exil doivent aujourd’hui pousser met aux salariés de n’être imposés certains métiers, la banque, la hau- envisage de supprimer progressive- jusqu’à Courtrai, en pays flamand. que sur le total des rémunérations te technologie, les médias... où ment cette forme de « dumping fis- Un déménagement risqué à la lumiè- perçues à Londres, ainsi que sur les tout se traite en anglais, une telle cal ». L’aile gauche du Parti tra- re du problème linguistique dans cet- revenus patrimoniaux rapatriés au expérience professionnelle est vailliste presse le gouvernement te région charnière entre la Flandre Royaume-Uni. Hérité de l’ère colo- indispensable dans un curriculum d’abandonner cette législation et la Wallonie. Dans la capitale, des niale, ce statut unique en Europe, vitae de battant. bienveillante. Par ailleurs, l’écho quartiers riches en maisons de maî- à mi-chemin entre résident et non- rencontré en France par le délabre- tre, à l’instar d’Ixelles ou d’Uccle, résident, est limité à trois ans. Et MOINS BIEN POUR LES RETRAITES ment des services publics londo- très prisés par les nouveaux immi- grâce aux services d’un grand cabi- Cette foule compacte de jeunes niens, le coût de la vie, ont eu rai- grés jet-set, sont devenus hors de net comptable, l’exemption peut exilés économiques échappant aux son de l’enthousiasme des pre- prix. Les revenus locatifs à Bruxelles être prolongée… jusqu’à dix ans. lourdeurs françaises cache de nom- miers jours. Si le système fiscal est sont bas. Et si demain les règles de Les jeunes banquiers français de breux sportifs, artistes et indus- plus avantageux, celui des retraites taxation doivent être identiques la City s’accrochent à cette plan- triels qui se sont transférés avec l’est moins. Enfin, aux yeux des d’un pays à l’autre au sein de l’Union che de salut féerique qui leur per- armes et bagages dans la capitale « jeunes professionnels », la bon- européenne, le déplacement des met de bénéficier d’un double con- britannique. « Les Français établis- ne santé de l’Hexagone réduit l’at- capitaux français outre-Quiévrain trat. L’un, conclu en Grande-Breta- sent une tête de pont fiscale à Lon- trait d’un Royaume-Uni dont la n’aurait plus besoin d’être. gne, est taxé à 40 % (contre 54 % dres pour mettre leurs avoirs à l’abri conjoncture est plus incertaine. en France) ; l’autre, domicilié dans d’un fisc trop gourmand. Ils utilisent M. R. une filiale de leur employeur instal- le savoir-faire de la City pour les fai- M. R. 22 COMMUNICATION LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 Les opérateurs de télévision nippons cherchent leurs marques Sky-PerfecTV perd son monopole dans la diffusion multichaîne : un bouquet, lancé en décembre 2000, a permis l’arrivée de chaînes en haute définition. Une troisième plate-forme, prévue en fin d’année, offrira des programmes interactifs. L’économie de ces nouveaux services n’est pas prouvée

TOKYO n’existait plus qu’un seul bouquet définition, adopté par les cinq chaî- affirmé Atsushi Takahashi, prési- 2001, soit quasiment autant que se targuer d’avoir permis l’émer- correspondance de chaînes thématiques au Japon, nes hertziennes, se révèle très dent de la société de production celles du bouquet Sky-PerfecTV. gence d’une nouvelle vague de En pleine expansion, le paysage Sky-PerfecTV. Issu de fusions suc- contraignant en matière de pro- indépendante Tokyovision, lors du Les cinq chaînes hertziennes se cinéastes nippons, puisqu’elle a audiovisuel japonais cherche ses cessives entre trois plates-formes grammation : « Il y a eu des efforts 4e Tokyo Showcase, une manifesta- sont alliées à des maisons de com- produit la majorité des révélations marques. L’arrivée de nouvelles pla- concurrentes, il est aujourd’hui au moment du lancement, mais, en tion organisée à Tokyo du 5 au merce et des fabricants électroni- de ces dix dernières années, via tes-formes satellitaires élargit le détenu par l’américain DirecTV, réalité, ces chaînes n’ont pas d’ar- 7 mars, par TV France International ques. Ces derniers souhaitent claire- notamment sa filiale cinéma choix des téléspectateurs, mais les Sony, Fuji TV, la maison de com- ment vendre des décodeurs et accé- Suncent Cinemaworks. modèles techniques et économi- merce Hitochu, le groupe News lérer la transition vers les futurs Le futur bouquet de chaînes thé- ques choisis risquent de ponction- Corp. de Rupert Murdoch et le Un marché de 3 millions d’euros pour les Français téléviseurs entièrement numéri- matiques prévu à la fin de l’année ner les ressources des opérateurs et géant de l’Internet, Softbank. Cette ques. Rien ne dit que le modèle soit concurrencera frontalement Sky- d’empêcher l’émergence de vérita- plate-forme de 200 chaînes compte Organisé par TVFI et l’ambassade de France à Tokyo, le quatrième viable pour les chaînes hertzien- PerfecTV. Déjà, l’offre lancée en bles leaders. L’année 2001 représen- près de 2,5 millions d’abonnés. Tokyo Showcase aura permis à vingt-sept représentants de sociétés nes : « Nous allons devoir supporter décembre permet d’utiliser des te un vrai tournant : on assiste à Aux côtés de ces trois offres télé- françaises de production ou de diffusion de rencontrer des acheteurs de lourds investissements pour notre fonctions interactives classiques une multiplication des offres. visuelles (existantes ou en projet), japonais. La vente de programmes audiovisuels français au Japon propre numérisation hertzienne dès (réaction des spectateurs, jeux, télé- C’est en décembre qu’a débuté la plusieurs chaînes émises par satelli- (hors longs-métrages de cinéma) représente un marché d’environ 2003. Il faudra réfléchir à une politi- achat, télétexte). Le troisième bou- diffusion numérique par satellite te en analogique sont déjà reçues 20 millions de francs (3 millions d’euros). « Le nombre d’heures ven- que éditoriale propre à chaque sup- quet a été conçu pour fonctionner de 28 programmes réalisés par huit par 13 millions de foyers japonais. dues augmente, mais les chiffres ont du mal à suivre, les budgets disponi- port de diffusion », admet Tadasuke avec un site Web. « On pourra zap- nouveaux opérateurs. Cinq d’entre Il s’agit des trois programmes thé- bles dans les chaînes japonaises sont en baisse », constate Mathieu Aoki, vice-président de TBS. per d’un écran à l’autre, du program- eux sont des émanations des gran- matiques de la NHK (BS1, BS2 et Béjot, délégué général de TVFI. Si la NHK reste l’acheteur le plus me au site Web. Les opérateurs des chaînes hertziennes japonaises Hivision, la chaîne haute définition convoité (qui paie jusqu’à 15 000 dollars l’heure diffusée), les chaînes ZAPPER DE LA TÉLÉ AU WEB devront fournir un contenu en ligne (TBS, NTV, Asahi, Fuji et Tokyo diffusée au standard Muse) et de la de Sky-PerfecTV, qui privilégient une programmation thématique, Pour Wowow, la chaîne satelli- qui évolue en même temps que le pro- TV), et émettent gratuitement, en chaîne cryptée Wowow. Celles-ci restent fidèles aux programmes français. Destinée à une cible fémi- taire cryptée lancée en 1991, la logi- gramme diffusé. Pour l’instant, les haute définition. Les trois autres proposeront aussi, à terme, une dif- nine, LalaTV diffuse ainsi la série « Combats de femmes ». Les nou- que est autre. Grâce au numérique, opérateurs ont encore du mal à proviennent du pôle public, la fusion en numérique. velles chaînes haute définition font aussi le bonheur des vendeurs Wowow va pouvoir disposer de répondre au cahier des charges de la NHK, de la télévision cryptée pri- Trois mois après le lancement de des programmes animaliers ou de découverte au format 16/9e. trois programmes et mieux exploi- licence », reconnaît Naoki Miyagi, vée Wowow et de la chaîne de ciné- la nouvelle plate-forme, le bilan est ter son catalogue : « Nous avions vice-directeur de la division satelli- ma, StarChannel codétenue par mitigé. L’engouement du public les droits pour l’Eurocup de football. te au ministère des télécoms. Rupert Murdoch. semble certes supérieur aux atten- gent. Elles ont été créées par des – l’organisme qui regroupe les prin- Il sera théoriquement possible de dif- Sky-PerfecTV a déjà perdu le Un deuxième bouquet numéri- tes. Près de 500 000 foyers sont équi- grands groupes qui ne veulent pas cipaux exportateurs français. Offi- fuser les 167 matches », explique monopole de la diffusion multichaî- que par satellite verra le jour avant pés en décodeurs numériques, tan- perdre la face. On ne parle que de la ciellement, les dépenses en produc- Hiroaki Ishikawa, directeur exécu- ne qu’il détenait depuis son absorp- la fin de l’année. Ces deux plates- dis que plus d’un million reçoivent qualité d’image, mais ça ne suffit pas, tion et achat de toutes les chaînes tif. Directement concurrencée par tion de DirecTV en 2000. De nom- formes pourront être reçues avec le des chaînes numériques via le câble. il faut que le contenu suive et les pro- de la récente plate-forme attein- Sky-PerfecTV depuis 1996, breuses chaînes de ce bouquet, même matériel de réception. Il Mais le choix de diffuser en haute grammes de qualité sont rares »,a dront 490 millions d’euros en Wowow semble renouer avec le dont des « danseuses » de grands succès. Créée sur le modèle de groupes, sont dans le rouge. Certai- Canal+, la chaîne n’a pas exacte- nes ont fermé. Ce bouquet, qui a ment eu la même destinée que le acquis les droits de la Coupe du groupe français, puisqu’elle ne monde de football pour 2002, s’est compte « que » 2,5 millions introduit en Bourse en 2000. Lancé d’abonnés. Il faut dire que le tour dans une politique agressive de con- de table regroupe une centaine quête de nouveaux abonnés, il espè- d’opérateurs et de sociétés, un re atteindre l’équilibre en 2004. schéma peu apte à bouleverser les consensus. Wowow peut toutefois B. Pe.

TROIS QUESTIONS À... bles aux attentes des téléspecta- teurs. Puisque l’offre s’élargit, il NAOKI MIYAGI faudra les aider à naviguer, à se repérer. Vous êtes vice-directeur de la La vitesse de transmission des 1division satellite du ministère informations entre le télespecta- des télécoms nippon. Croyez-vous teur et l’émetteur sera décisive. au succès des nouvelles chaînes C’est trop lent aujourd’hui. Beau- numériques lancées en décembre ? coup d’utilisateurs, les amateurs Le concept de base de ces chaînes de jeux notamment, risquent de se est la haute définition. L’idée est connecter en même temps. Pour qu’après avoir regardé des images rattraper son retard dans l’Inter- en haute définition on ne pourra net, le gouvernement a promis un plus revenir à la qualité standard. Le plan d’équipement des foyers en nombre de foyers équipés pour rece- fibre optique d’ici 2005. Avec une voir ces chaînes numériques a aug- connexion rapide, on peut imagi- menté plus vite que prévu. Au ner que les spectateurs enverront départ, les fabricants d’équipe- des images vidéo aux télévisions. ments n’ont pas pu suivre la deman- de. Ce problème de rupture de Que peuvent attendre les four- stock est en train de se résoudre. Le 3nisseurs de programmes étran- nombre d’abonnés devrait désor- gers de l’arrivée des nouvelles mais croître de manière exponen- plates-formes ? tielle et, en retour, les prix des équi- Pour l’une de ces plates-formes, pements devraient baisser. Nous il faudra fournir des programmes comptons aussi beaucoup sur la cor- en haute définition. Pour l’autre, rélation entre les deux nouveaux la haute définition ne sera pas bouquets, puisque les équipements nécessaire, mais il faudra proposer, seront compatibles. On devrait sur un site Web, des informations atteindre, comme prévu, le cap des fournies en temps réel avec le pro- dix millions d’abonnés d’ici trois ans. gramme télévisé. Dans ce domai- ne, la langue est primordiale. Il fau- A quoi le succès de la télévision dra du japonais au Japon, c’est un 2interactive au Japon est-il vrai défi pour les fournisseurs de conditionné ? programmes étrangers. Au contenu, d’abord. Avec l’interactivité, les opérateurs Propos recueillis par devront être beaucoup plus sensi- Brice Pedroletti L’investissement dans les start-up a chuté au second semestre 2000 L’INVESTISSEMENT des Teem Photonics (optronique). Les 36 fonds de capital-risque français principaux argentiers de ces opéra- a enregistré une forte chute au tions sont Apax Partners, 3i Fran- second semestre 2000 : il s’est éle- ce et la Compagnie financière vé à « seulement » 2,6 milliards de Edmond de Rothschild. francs (390 millions d’euros) pla- Compte tenu de la chute des cés dans le capital de 225 start-up cours des valeurs de technologie technologiques, révèle l’indicateur et donc du gel des introductions publié, lundi 12 mars, par le cabi- en Bourse dans ce secteur, l’activi- net spécialisé Chausson Finance. té de capital-risque reste assez sou- Au premier semestre, les capital- tenue. Les 2,4 milliards de francs risqueurs avaient investi un mon- attirés au second semestre par les tant record de 3,4 milliards de start-up dépassent le montant des francs, au bénéfice de 263 start- financements accordés pour toute up. Mais ces professionnels sont l’année 1999. devenus beaucoup plus prudents, Sur l’ensemble de l’année 2000, réduisant les financements liés à les sommes allouées aux start-up l’Internet. Ils ne concernent plus ont été multipliées par plus de 2,5. que trois des dix plus importants « L’année 2001 devrait montrer une apports de fonds, contre sept lors stabilisation des investissements de la dernière étude. Parmi les plus avec 2,5 milliards investis sur forts investissements, figurent chaque semestre de 2001, soit 5 mil- cette fois-ci Webraska, spécialisé liards de francs au total », affirme dans la cartographie et la naviga- Christophe Chausson, l’auteur de tion assistée ; IDM (biotechnolo- l’étude. gie), Protegys (éditeur de portail), Cellomics (biotechnologie) et Adrien de Tricornot 23 AUJOURD’HUI LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 SPORTS L’athlétisme français est engagés, il a remporté deux mé- déclaré Richard Descoux, dont la mis- DEUX MÉDAILLES devraient permet- ney. b ROMAIN MESNIL, futur ingé- reparti satisfait des championnats dailles, grâce à Nicole Ramalalaniri- sion de directeur technique national tre d’apaiser les tensions nées des nieur en aéronautique, s’impose du monde en salle, qui se sont ache- na (60 m haies) et à Romain Mesnil s’achevait à cette occasion. Son suc- incertitudes dans lesquelles évolue comme un des meilleurs perchistes vés dimanche 11 mars à Lisbonne. (perche). b « NOUS LAISSONS une cesseur, Robert Poirier, était venu à l’athlétisme français depuis son de sa génération et semble prêt à Avec seulement quatorze athlètes équipe de France en bon état »,a Lisbonne en « observateur ». b CES échec des Jeux olympiques de Syd- prendre la relève de Jean Galfione. Deux médailles facilitent la transition à la tête de l’athlétisme français Les troisièmes places de Nicole Ramalalanirina (60 m haies) et de Romain Mesnil (perche) aux championnats du monde d’athlétisme en salle permettent à l’ancienne équipe technique de partir la tête haute et au passage de témoin avec la nouvelle de se faire de façon plus sereine

LISBONNE Réaffirmant sa volonté de dialo- de nombreuses années, cet ancien nats du monde rend un peu de cou- de notre envoyée spéciale guer avec les cadres fédéraux, il international du 400 m haies âgé leurs à une équipe qui aurait pu Des championnats du monde considère qu’il a été « mal com- de cinquante-huit ans a pris à Lis- subir le contrecoup de l’échec des en salle de Lisbonne (9-11 mars), pris » à son arrivée, la semaine pas- bonne la mesure de l’athlétisme Jeux olympiques de Sydney. Une dominés par les Etats-Unis sée : « Depuis Sydney, les cadres contemporain. « La salle d’échauf- troisième médaille était même (17 médailles dont 7 d’or), la Rus- sont dans une situation instable. Ils fement est une marmite, a-t-il cons- envisageable sans la contre-perfor- sie (15 médailles dont 4 d’or) et ont entendu qu’il fallait couper des taté. Ca bouillonne et ça grenouille, mance de Muriel Hurtis en demi- la Jamaïque (5 médailles dont têtes et ont pensé qu’il s’agissait des même. Que les entraîneurs ou le finale du 200 m, qui l’a privée pour 2 d’or), et où la France s’est adjugé leurs. Mais je veux examiner tran- staff médical y soient présents, d’ac- quatre centièmes d’un couloir plus deux médailles de bronze grâce à quillement avec chacun la place cord, mais il faudrait en ces favorable en finale. Nicole Ramalalanirina (60 m qu’il souhaite avoir dans l’athlétis- moments de concentration protéger « Ces résultats sont un pied de nez haies) et Romain Mesnil (perche), me. » En fin politique, Robert Poi- au destin, dit Richard Descoux. Ces Robert Poirier est reparti « rassuré rier se garde de préciser si lesdites deux médailles prouvent que, même pour l’équipe de France et pour places se situeront au niveau natio- « L’équipe technique en l’absence de nos quatre ou cinq l’athlétisme ». Le nouveau direc- nal ou à un échelon inférieur. vedettes, nous sommes capables de teur technique national (DTN) a Ce week-end, le nouveau DTN a que j’ai mise en place résultats et que nous ne sommes pas passé ces trois jours dans les tribu- « affiné » le profil des postes ima- suspendus à leur forme. Après les nes, en observateur, laissant ses ginés par lui et encore à pourvoir va s’en aller, mais cinq mois de sinistrose qu’on a prédécesseurs, Richard Descoux et dans le nouvel organigramme fédé- vécus, on constate aujourd’hui que son adjoint Jean-Claude Vollmer, ral, notamment ceux de responsa- elle laisse une équipe des entraîneurs et leurs athlètes ont officier pour une dernière mission. ble de l’élite et de responsable du continué à se préparer et à bien tra- « Les résultats de la France mon- haut niveau. Mais il se refuse tou- de France en bon vailler. L’équipe technique que j’ai trent qu’elle a retrouvé sérénité et jours à avancer le moindre nom. Il mise en place va s’en aller, mais elle efficacité, a estimé Robert Poirier. devrait poursuivre son tour d’hori- état » Le DTN sortant laisse une équipe de France en bon Les médailles me font bien plaisir. zon en se rendant les 16 et 17 mars état. » Comme je ne connaissais pas les ath- au Challenge européen des lancers Le DTN sortant n’a même pas lètes, je leur avais simplement à Nice puis les 24 et 25 mars aux les athlètes de la présence des parte- regretté l’élimination d’Eric Dubus demandé d’en offrir à Richard pour championnats du monde de cross- naires, des avocats, des managers, en séries du 3 000 m (« Il rempla- sa dernière. » La tendance étant à country à Ostende (Belgique), de ces gens qui ne sont pas directe- çait un autre athlète et se préparait l’apaisement, Robert Poirier s’est avant de s’envoler d’ici fin avril ment impliqués dans la performan- pour le cross court lorsqu’on l’a solli- réjoui du pacifisme des troupes tri- vers la Californie, où il compte ce… Je serais hors du temps si je n’in- cité, il a manqué un peu de ryth- colores en lice. « Les athlètes étaient entendre la sprinteuse Christine tégrais pas cette dimension, mais il me ») ni les deux faux-départs de concentrés sur leur compétition et Arron et l’heptathlonienne Eunice faut la contrôler. » Sandra Citté qui ont valu à celle-ci leur performance. A l’évidence, les Barber sur les raisons de leur exil Des échanges avec Laurent Boc- une disqualification en demi-fina- querelles de palais ne les concernent sportif. Enfin, une visite aux quillet et Alain Blondel, deux des le du 60 m (« Je lui avais demandé pas et c’est très bien ainsi », a-t-il dit Antilles et en Guyane est prévue managers français les mieux éta- de prendre des risques »). Les deux en référence aux tensions relatives pour faire un état des lieux en vue blis dans le milieu de l’athlétisme, médailles de bronze de Romain à la réorganisation de l’encadre- de la mise en place d’un pôle Fran- ont débouché sur une convergen- Mesnil et Nicole Ramalalanirina ment fédéral générées par son arri- ce pour les athlètes locaux et d’un ce de vues réconfortante pour le auront en tout cas facilité le passa- vée et à celle du nouveau président ANDRÉ KOSTERS/AFP camp d’entraînement d’hiver pour nouveau DTN. ge de témoin d’un DTN à l’autre. de la Fédération française d’athlé- Nicole Ramalalanirina avait montré la voie dès vendredi les athlètes métropolitains. Avec quatorze athlètes français tisme (FFA), Bernard Amsalem. en s’adjugeant la médaille de bronze sur 60 m haies. Eloigné de l’athlétisme pendant engagés, le bilan de ces champion- Patricia Jolly Le perchiste Romain Mesnil sort de l’ombre de Jean Galfione Les faits marquants b Perche dames. Stacy Dragila, LISBONNE tions seniors, manquant ainsi la finale olym- Avant, je faisais mes concours par rapport à ment supprimé les entraînements qui coïnci- championne olympique, de notre envoyée spéciale pique de Sydney. ceux de Jean et, médiatiquement, j’étais celui daient avec une période d’examens. championne du monde en plein Invité de dernière minute aux champion- En débutant son concours de Lisbonne à qui suivait. » Romain Mesnil effectue en ce moment air en 1999 et recordwoman du nats du monde en salle, Romain Mesnil a 5,45 m, le Français a longtemps fait figure Gymnaste de bon niveau dans son enfan- son stage de fin d’études à l’Aerospatiale, en monde en salle (4,70 m), ne s’est remporté sa première médaille chez les de vainqueur potentiel, réussissant toutes ce, Romain Mesnil s’est d’abord consacré espérant obtenir en juin son diplôme d’ingé- classée que quatrième, avec un seniors en terminant troisième du concours les barres tentées au premier essai (5,70 m, aux épreuves combinées avant d’opter pour nieur en informatique industrielle. « Avec bond à 4,51 m, d’un concours de saut à la perche, avec un bond à 5,85 m, 5,80 m et 5,85 m) avant d’échouer à sa pre- le saut à la perche en junior. Responsable du Khalid et Taoufik Lâche [les jumeaux perchis- remporté par la Tchèque Pavla derrière le vice-champion olympique améri- mière tentative à 5,90 m puis de manquer suivi de la spécialité dans la région Midi- tes internationaux et polytechniciens],ça Hamackova (4,56 m). cain Lawrence Johnson (5,95 m) et son com- ses deux derniers essais à 5,95 m en optant Pyrénées, son entraîneur actuel, Bernard fera trois intellos à la perche, dit Bernard b Longueur féminine. patriote Tye Harvey (5,90 m). L’Albigeois, pour une perche plus grosse et plus rigide. Astoul, se souvient de leur première rencon- Astoul. Ce dont je suis le plus fier, c’est d’avoir L’Américaine Dawn Burrell a âgé de vingt-trois ans et contraint par ses « On a espéré à tort que Romain évoluerait tre sur un stade : « II n’était que cadet premiè- eu entre les mains un étudiant doué d’un gagné un concours très relevé études d’aéronautique de débuter sa saison plus vite, a commenté Richard Descoux en re année, mais le voir courir avec une perche potentiel athlétique et de le voir au rendez- grâce à un saut de 7,03 m au en salle il y seulement un mois, n’a dû sa saluant la performance du jeune Français. attirait l’œil », dit-il. A partir de là, Bernard vous cinq ans plus tard. » dernier essai. L’Allemande Heike sélection pour Lisbonne qu’à un saut de Or, il a eu la sagesse d’assimiler de petits Astoul n’a eu de cesse de multiplier les con- « Lorsque j’ai commencé mes études, je ne Drechsler, championne 5,86 m réalisé il y a une semaine, lors de détails à son rythme. Dans le passé, je me sou- tacts avec Dominique Bonnet, à l’époque franchissais que 5,15 m, donc les cours étaient olympique, s’est contentée de la l’étape toulousaine du Perche Elite tour, un viens avoir demandé à son entraîneur pour- entraîneur de Romain Mesnil à Albi. forcément prioritaires, explique Romain Mes- cinquième place (6,75 m). circuit intégré au calendrier officiel. quoi Romain ne se recouvrait pas entre les nil. Mener des études parallèlement à ma car- b 3 000 m féminin. La Russe Olga Au Portugal, Romain Mesnil a prouvé essais, pourquoi il ne demandait pas davanta- FUTUR INGÉNIEUR AÉRONAUTIQUE rière sportive m’a beaucoup équilibré. J’ai un Yegorova a mis fin à six années de qu’il était parvenu à maturité. « Pour exister ge de conseils depuis la piste. Là, il a fait tout Installé depuis plus de cinq ans à Toulou- peu peur maintenant de me lancer complète- domination de Gabriela Szabo en dans le monde de la perche, dit-il, il faut être cela, il a communiqué avec son coach et bien se pour ses études, le perchiste – actuelle- ment dans le saut à la perche. » Le jeune s’imposant en 8 min 37 s 48. régulier à 5,80 m. Réussir deux fois 5,85 m géré l’attente. Il est en train de réaliser qu’il ment étudiant en derniere année à l’INSA homme n’aura pas le loisir de se poser beau- Championne olympique du dans la même saison, ça donne confiance. Jus- représente l’après-Galfione, que ses deux vic- (Institut national supérieur d’aéronauti- coup de questions une fois son diplôme en 5 000 m, la Roumaine, âgée de qu’ici je m’étais planté aux qualifications toires sur Jean en championnats de France ne que) – y travaille avec Bernard Astoul, qui a poche : la saison estivale va ramener les vingt-cinq ans, briguait son dans toutes les compétitions seniors. J’ai mis sont pas des accidents. » toujours tenu compte des impératifs scolai- meilleurs perchistes mondiaux sur les sau- quatrième titre mondial indoor deux ans à apprendre le haut niveau, mainte- Romain Mesnil se pose désormais comme res de son protégé. « En première année, toirs. Et aux championnats du monde d’Ed- consécutif et avait amélioré le nant j’y suis. » Champion d’Europe espoirs un sérieux concurrent pour le champion Romain ne s’entraînait que quatre fois par monton (Canada), du 3 au 12 août, Romain record du monde de la distance le en plein air en 1999 avec 5,93 m, Romain olympique de 1996. « Etre le seul perchiste semaine, ce qui ne l’a pas empêché d’aller aux Mesnil visera l’or, sans complexes. 18 février à Birmingham Mesnil avait en effet toujours connu des dif- français à Lisbonne m’a peut-être permis de championnats du monde juniors », dit-il. Cet (8 min 32 s 88). Elle a terminé ficultés dans les qualifications des compéti- prendre mes responsabilités, reconnaît-il. hiver, Bernard Astoul a purement et simple- P. Jo. deuxième en 8 min 39 s 65. b 3 000 m masculin. Le Marocain Hicham El-Guerrouj, vice-champion olympique du Cédric Kuentz est l’équipe de France de patinage de vitesse à lui tout seul 1 500 m, double champion du monde en salle (1995 et 1997) et IL Y A, dans sa voix, une pointe moi tout seul. » Aux championnats France espoirs. Ses qualités de revient frapper à sa porte. La Fédé- 1976, il vivait en marge du groupe, en plein air (1997 et 1999) et d’amertume, comme un soupçon du monde par distance, qui se sont vitesse et son sens aiguisé du pati- ration a besoin de lui pour raviver esseulé. « Les Hollandais ne l’ont recordman du monde du 1 500 m de rancœur. Cédric Kuentz est achevés dimanche 11 mars à Salt nage le propulsent parmi l’élite. un sport moribond. Il hésite. Mais, jamais vraiment intégré dans leur en plein air, a devancé le Belge pourtant habitué à la solitude. Lake City, sur l’anneau des pro- Mais, quelques mois avant les Jeux estimant qu’il doit connaître la équipe, explique Carole Kuentz. Mohammed Mourhit Meilleur patineur de vitesse fran- chains Jeux olympiques d’hiver, il d’Albertville, il éprouve sa premiè- « magie des Jeux olympiques »,il Dans son nouveau club allemand, (7 min 38 s 94). était le seul patineur à défendre les re déconvenue. rempile, en capitaine Courage. la situation est différente. Là-bas, il b 800 m masculin. Le Russe Yuri PORTRAIT couleurs tricolores. Hélas, aux Jeux de Nagano, fait partie d’une vraie famille. » Borzakovskiy, âgé de dix-neuf Vice-champion d’Europe sur UN SPORT MORIBOND Cédric Kuentz tombe malade quel- En France, le contexte est com- ans, champion d’Europe indoor Après trop 1 500 m en 1998 et récent médaillé « Aux Jeux d’Albertville, en 1992, ques jours avant les épreuves. For- pliqué. Cédric Michaud, son parte- en 2000 et sixième des Jeux de rendez-vous ratés, de bronze sur la même distance la Fédération avait décidé de n’en- fait sur 500 m, il termine 19e du naire de toujours en équipe de olympiques de Sydney alors qu’il le Chamoniard vise aux championnats d’Europe de voyer qu’un seul patineur [Thierry 5 000 m et 37e du 1 500, sa distance France, vient de raccrocher les était encore junior, s’est imposé les Jeux de 2002 Baselga di Pine (Italie), Cédric Lamberton] alors que plusieurs de prédilection. « Il voulait tout patins pour se consacrer au mara- en 1 min 44 s 49, devant le Kuentz fait actuellement partie autres athlètes auraient pu préten- arrêter après cela, se souvient Caro- thon sur glace, aux Pays-Bas. Sud-Africain Johan Botha, des douze meilleurs mondiaux. dre à une sélection, se souvient-il. le, son épouse. Au Japon, il n’a pas Résultat : Cédric Kuentz se retrou- champion sortant (1 min 46 s 42). çais, ce Chamoniard âge de vingt- « Je patine avec le mot France flo- Moi, j’avais à peine dix-neuf ans et réussi à démontrer ses réelles quali- ve une nouvelle fois seul, sachant sept ans réside en Allemagne. Exi- qué sur la cuisse, mais je me sens en j’ai été marqué par ces moments. tés. C’est une des raisons pour que la survie du patinage de vites- lé outre-Rhin dans le groupe d’en- décalage, regrette-t-il. Je suis fran- Après les Jeux, les meilleurs Français laquelle il a voulu persévérer. » se français ne dépend que de lui. traînement de Markus Eicher, à çais, mais, parfois, j’ai l’impression ont arrêté. Personnellement, j’avais Pour Cédric Kuentz, les Jeux de « Il n’y a plus de piste en France et Inzell, Cédric Kuentz vit loin de d’être un étranger. Je n’y suis pour encore envie de patiner car les Jeux Nagano resteront longtemps syno- la culture du patinage de vitesse n’y son épouse, restée à Chamonix, rien. Le patinage de vitesse est un de Lillehammer avaient lieu deux nymes de cauchemar : « J’étais existe pas, constate Merry Saint- loin des cadres parisiens de la sport abandonné dans mon pays. » ans après ceux d’Albertville. » seul, sans entraîneur. Mon coach de Geniès, manager de l’équipe de Fédération française des sports de Même s’il reconnaît que les sub- Mauvaise pioche : en 1994, il l’époque, l’Américain Peter Müller, France. Quand Cédric prendra sa glace (FFSG), loin de ses amis sides du Comité national olympi- regarde les finales olympiques n’était pas disponible. Par chance, retraite, personne ne sait ce qu’il savoyards, loin de ses montagnes. que et sportif français (CNOSF) et devant sa télévision, franchement j’ai déniché un Italien et un Autri- adviendra de la grande piste. » Bref, loin de tout. les aides financières de la FFSG lui déprimé. « Puis, en 1995, j’ai été chien. C’était ubuesque ! » Peu importe. Cédric Kuentz n’a « Je suis installé en Allemagne permettent de joindre les deux obligé d’arrêter, se souvient-il. A Et tout est à l’avenant. Jusqu’en qu’une idée en tête : se qualifier en depuis l’automne 1999, expli- bouts, ce bricoleur a vécu de l’inté- cette époque, la FFSG a connu de 1999, Cédric Kuentz résidait aux finale des Jeux de 2002 pour, enfin, que-t-il. Là-bas, je suis le seul étran- rieur la déliquescence de sa disci- graves problèmes financiers et j’ai Pays-Bas, la patrie du patinage de se retrouver en position de briguer ger. Je suis un peu blasé : j’ai pres- pline. Inscrit dès son plus jeune dû mettre un terme à ma carrière vitesse. Membre d’une équipe pro- un podium olympique. que toujours patiné dans la solitude. âge dans le club de Chamonix, il pour faire chauffer la marmite. » fessionnelle dirigée par Peter En fait, je suis l’équipe de France à intègre rapidement l’équipe de Après une année laborieuse, on Müller, champion olympique en Paul Miquel 24 / LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 AUJOURD’HUI-SPORTS

Gheorghe Hagi, le « Maradona des Carpates », Greg LeMond retraverse se plaît toujours à jouer les divas colériques l’Atlantique à vélo A trente-six ans, le meneur de jeu roumain de Galatasaray est menacé d’une longue suspension L’ancien champion américain est le porte-parole Avant d’affronter le Paris - Saint-Germain, mer- phase de la Ligue des champions, le club turc de Hagi, menacé d’une suspension en championnat de l’équipe Mercury-Viatel, credi 14 mars, au Parc des Princes, à l’occasion Galatasaray devait une nouvelle fois ramener au national d’au moins sept mois pour avoir insulté d’une rencontre de la 6e journée de la deuxième calme son meneur de jeu roumain, Gheorghe et molesté un arbitre. qui participe à Paris-Nice

ANKARA (Turquie) Il est vrai qu’à trente-six ans Coupe du monde, la propulsant sion. Avec le Brésilien Mario Jar- IL A PRIS DES JOUES mais son dans le peloton. Il n’a rien oublié correspondance Gheorghe Hagi, dont il était initia- même en quarts de finale en 1994 del, à l’avant, et son compatriote sourire et son accent n’ont pas de ces courses qui s’emballaient Le « Maradona des Carpates » a lement prévu qu’il affronte le Paris- grâce à un but décisif face à l’Ar- et ami Gheorghe Popescu, dans la changé. Voilà six ans qu’il avait sitôt le départ donné et dont l’allu- sans doute perdu un peu de sa rapi- Saint-Germain, mercredi 14 mars, gentine. Ses exploits avec le Real défense centrale, il compose l’ar- quitté les pelotons cyclistes profes- re ne cessait de croître au fil des dité et de sa puissance de frappe, au Parc des Princes, en Ligue des Madrid (1990-1992), Brescia mature de l’équipe turque. « Hagi sionnels pour se consacrer à son kilomètres. « Le pire pour moi a champions, dispose d’un conforta- (1992-1994) et le FC Barcelone insuffle au jeu une grande ambition affaire de commerce de cycles, aux sûrement été l’étape de Nantes dans PORTRAIT ble matelas de lauriers sur lesquels (1994-1996) ont également contri- et rend le football de Galatasaray Etats-Unis. « Maintenant, je suis le Tour 1991. On avait roulé à près il pourrait choisir de se reposer. bué à forger sa légende. spectaculaire », commente Turgay deuxième des ventes de vélo sur rou- de 50 km/h de moyenne. Heureuse- Le « footballeur Ses compatriotes l’ont sacré en Vardar, l’attaché de presse du club te », lance-t-il. Son commerce se ment, il y avait eu deux passages à roumain du siècle » décembre 1999 footballeur rou- RECONVERSION À COURT TERME stambouliote. porte donc bien et il a choisi le pro- niveau fermé, raconte-t-il. Cette joue sans doute main du siècle, et le président de la Racheté en 1996 par Galatasa- Ses qualités de joueur lui valent logue de Paris-Nice, emporté année-là, j’étais au mieux de ma for- sa dernière saison République, Emil Constantinescu, ray, le talentueux gaucher aurait d’être apprécié par tous les ama- dimanche 11 mars, à Nevers (Niè- me. Mieux que l’année précédente. l’a honoré, en octobre 2000, de l’or- pu, comme d’autres avant lui, s’ins- teurs de football en Turquie, jus- vre) par le Belge Nico Mattan (Cofi- Et pourtant, au bout de deux semai- dre du Service national. Un stade taller dans une retraite paisible et qu’aux fans de Besiktas et Fener- dis) pour renouer avec ce milieu. Il nes, j’étais épuisé. » mais les années n’ont en rien tem- porte désormais son nom à Cons- dorée sur les rives du Bosphore. bahce, les deux autres grandes for- a ainsi retrouvé son ancien rival, péré les excès de son caractère. tanta, ville des bords de la mer Noi- Mais le Roumain est tenace. mations d’Istanbul, d’habitude Laurent Fignon, qu’il avait battu de UNE FORMATION AMBITIEUSE Qu’un de ses partenaires du club re où il a fait ses débuts de profes- Depuis son arrivée, le club stam- franchement hostiles aux joueurs huit petites secondes au soir de l’ul- Greg LeMond n’a jamais conçu de Galatasaray ne soit pas à sa sionnel, et une souscription a été bouliote trône à la tête du cham- de Galatasaray. Il n’est pas de poli- time étape du Tour de France 1989, la moindre rancune à l’égard d’ad- place au moment de la passe décisi- lancée en juin, après ses adieux à pionnat turc et s’est arrogé, le ticien qui ne se pâme devant son couru en contre-la-montre dans versaires aux performances amélio- ve, et Gheorghe Hagi s’emporte, la sélection roumaine, pour lui éri- 20 mai 2000, sa première Coupe de jeu, de mannequin qui n’avoue Paris. rées par des adjuvants chimiques trépigne. Ne maîtrisant pas les ger une statue au cœur de Buca- l’UEFA. une passion secrète pour le petit A l’instar du patron de Paris- illicites. En revanche, il ne mâche finesses du turc des vestiaires, il rest. S’il arrive aujourd’hui à Gheor- brun au visage buriné. Nice, Greg LeMond entame une pas ses mots à l’égard des méde- s’exprime alors avec de grands ges- « Gheorghe Hagi a été plus impor- ghe Hagi de passer à côté d’un Les meilleures choses ont cepen- nouvelle carrière ; il devient porte- cins italiens Francesco Conconi et tes fort explicites. Qu’un défen- tant pour la Roumanie que tous nos match, sa vision du jeu reste lumi- dant une fin, et Gheorghe Hagi parole de la formation Mercury- Michaele Ferrari, aujourd’hui seur adverse prenne son rôle trop politiciens, nos ministres, et même neuse et ses coups de pied sont devrait, de l’avis de Turgay Vardar, Viatel, engagée dans cette 68e édi- inquiétés par la justice de leur à cœur, et les colères du joueur que le président de ce pays, pendant toujours d’une étonnante préci- raccrocher les crampons à la fin de tion de la « course au soleil ». A pays, qu’il considère comme res- roumain peuvent aller jusqu’au les dix-sept ans durant lesquels il a la saison 2000-2001 pour commen- quarante ans, le premier Américain ponsables de la prolifération et de coup de poing. Même les arbitres joué au sein de l’équipe nationale », cer une carrière de directeur tech- vainqueur du Tour de France la banalisation du dopage dans le ne sont pas à l’abri. avait alors résumé Troian Basescu, LA SEMAINE EUROPÉENNE nique. Reste à savoir si « l’inci- (1986, 1989, 1990) se promène tou- cyclisme. « Ils devraient être Samedi 10 mars, il a été exclu du le maire de la ville. Depuis 1983, le Ligue des champions dent » de samedi précipitera son jours avec quarante plombs épar- condamnés, déclare-t-il. En 1993 et e e terrain lors d’un match du cham- footballeur natif de Sacele, près de 2 phase, 6 journée choix. pillés dans le corps, souvenir d’un 1994, on savait que Ferrari prenait b Mardi 13 mars pionnat de Turquie qui opposait Constanta, a su faire oublier à ses Groupe A Quoi qu’il en soit, la sélection accident de chasse, qui, en 1987, 10 % des gains des coureurs qu’il trai- son équipe à Genclerbirligi (2-1), compatriotes les crises politiques FC Valence (Esp.)-Panathinaikos (Grè.) nationale roumaine lui tend d’ores failli lui coûter la vie. « Ils sont peut- tait. Dans ces conditions, un méde- après avoir insulté et tenté de frap- et économiques dans lesquelles se Manchester United (Ang.)-Sturm Graz (Aut.) et déjà les bras. « Mon rêve serait être la cause de la maladie que j’ai cin pense plus à gagner de l’argent Groupe B per le directeur de jeu non sans lui débat leur pays. Milan AC (Ita.) - La Corogne (Esp.) que Hagi devienne le prochain développée au début des années qu’à la santé de son client. » avoir, au préalable, craché à la figu- Avec le Steaua de Bucarest, où il Paris-SG (Fr.) - Galatasaray (Tur.) entraîneur de la Roumanie », décla- 1990 et qui m’a contraint à arrêter le S’il revient avec une équipe nan- re. Dans son édition de dimanche, avait été transféré sur ordre du dic- b Mercredi 14 mars rait, au lendemain de l’Euro 2000, cyclisme », explique-t-il. Atteint tie d’un budget d’environ 35 à Groupe C le quotidien Hurriyet a assuré que tateur Nicolæ Ceausescu, ce fils Bayern Munich (All.)-Arsenal (Ang.) Emeric Ienei, l’actuel coach de d’une myopathie dont il est désor- 40 millions de francs, c’est évidem- Gheorghe Hagi comparaîtrait lun- d’immigrés macédoniens a donné Spartak Moscou (Rus.)-Lyon (Fr.) l’équipe. Le Steaua Bucarest et le mais en partie guéri, il se sentait ment avec l’ambition de l’aligner di devant une commission de disci- en 1986 son premier titre euro- Groupe D Farul Costanta l’attendent égale- trop diminué pour poursuivre nor- sur la Grande Boucle. Il veut croire Leeds (Ang.)-Lazio Rome (Ita.) pline qui pourrait le suspendre péen à la Roumanie. Joueur le plus Anderlecht (Bel.)-Real Madrid (Esp.) ment. D’ici là, le « footballeur rou- malement son métier de coureur. en des jours meilleurs et à une évo- pour au moins sept mois. Fâché capé de l’histoire du football rou- Coupe de l’UEFA main du siècle » effectuera son C’est donc un peu forcé que Greg lution importante des mentalités, tout rouge, il a déclaré qu’il ne main – 124 sélections et 35 buts –, Quarts de finale retour grand retour à Bucarest à l’occa- LeMond s’était éloigné d’un sport mais il ne nourrit guère d’illusion. jouerait plus en Turquie. « Je vais Gheorghe Hagi a par la suite hissé b Jeudi 15 mars sion de son jubilé, le 25 avril au Sta- dont il affirme avoir conservé la « C’est un problème de société dont PSV Eindhoven (PB)-Kaiserslautern (All.) rentrer en Roumanie pour prendre à trois reprises – en 1990, 1994 et Celta Vigo (Esp.)-FC Barcelone (Esp.) de national. passion, même si son enthousias- les solutions dépendent des politi- un peu de vacances. Un mois ou 1998 – l’équipe nationale jusqu’au Rayo Vallecano (Esp.)-Alavés Vitoria (Esp.) me s’est émoussé au fil des révéla- ques. La lutte antidopage doit être peut-être un an », a-t-il ajouté. seuil du deuxième tour de la Liverpool (Ang.)-FC Porto (Por.) Nicolas Cheviron tions concernant le dopage. indépendante des institutions sporti- « Vu des Etats-Unis, j’ai suivi diffi- ves, assène-t-il. Le dopage a changé cilement, dit-il. Les choses se sont- le vélo mais la compétition n’a pas elles transformées depuis ? Aujour- changé. » Pour en sortir définitive- La Coupe de France offre une nouvelle jeunesse au Stade de Reims d’hui, je ne sais pas trop quoi penser ment, Greg LeMond se dit favora- encore. » Selon lui, l’Union cycliste ble à la congélation des échan- internationale (UCI) a tardé à réa- tillons d’urine et de sang des cou- Le club-phare des années 1950, qui évolue en National, a éliminé Bastia (D 1) gir face à ces dérives. « Il y a deux reurs afin de les tester le jour où les ans, l’UCI a manqué de fermeté, contrôles deviendront vraiment DANS LA SÉRIE « les grands 1996, une opération réhabilitation. un des grands enjeux des élections là, vraiment très difficile à digé- mais je crois que maintenant, en efficaces. Il insiste : « Les tricheurs clubs ne meurent jamais », le Sta- Septième du championnat de municipales. Le maire sortant, rer », a commenté l’entraîneur de matière de lutte contre le dopage, le doivent savoir qu’ils finiront par être de de Reims a entretenu la légen- National (l’équivalent de la troisiè- Jean-Louis Schneiter (UDF), milite Fontenay-le-Comte, Olivier Floze. cyclisme est plus avancé que les sanctionnés. » de, samedi 10 mars, en se quali- me division) avec un budget de pour une nouvelle enceinte sur le Des cinq clubs de l’élite toujours autres sports », dit-il. Greg LeMond fiant (1-0) pour les quarts de finale 13 millions de francs, l’équipe site d’Ausguste-Delaune d’une en course, le FC Nantes-Atlanti- se souvient de ses dernières années Yves Bordenave de la Coupe de France aux dépens entraînée par Marc Collat est cer- capacité de 22 000 places assises et que s’est montré le plus expéditif de Bastia, classé neuvième du tes encore loin de renouer avec couvertes pour un coût de 204 mil- en dominant 0-3 Carcassonne championnat de France de D 1. son prestigieux passé (deux finales lions de francs. L’architecte Michel (CFA 2) à la faveur d’une rencon- DÉPÊCHES Pour pimenter l’affaire, c’est le de Coupe des champions, six titres Rémon a été choisi le 29 janvier tre à laquelle les joueurs audois a AUTOMOBILISME : le Finlandais Tommi Makinen (Mitsubishi défenseur David Ducourtioux, sta- de champion de France et deux pour en dessiner les plans. Ce ont donné un relief physique cer- Lancer) a gagné le rallye du Portugal, 3e épreuve du championnat du giaire du club corse entre 1996 et Coupes de France) mais les bases choix serait probablement remis tain. Auxerre s’est contenté du monde, dimanche 11 mars. 1999, qui a marqué l’unique but de du renouveau ont été jetées. Pour en cause si la candidate de la gau- a FOOTBALL : le Real Madrid, large vainqueur de la Real Sociedad la rencontre en fin de première la venue de Bastia, l’antique stade che plurielle, Adeline Hazan, arri- (4-0), a maintenu son avance de cinq points en tête du championnat mi-temps. « Les dirigeants bastiais Auguste-Delaune affichait com- vée en tête du premier tour à la Nantes victime d’Espagne sur le Deportivo La Corogne, vainqueur à Numancia (1-4), se sont trompés en ne me gardant plet avec près de 7 000 specta- faveur de la primaire qui opposait lors de la 26e journée, dimanche 11 mars. pas mais je ne vais pas leur faire un teurs. Si la capacité de l’arène M. Schneiter au député RPR Jean- des cadences infernales a L’AS Rome, qui a battu Brescia (3-1), a conservé son avance de six bras d’honneur, il y a des choses n’avait pas été réduite pour des rai- Claude Thomas, s’emparait de l’hô- points en tête du championnat d’Italie devant la Juventus Turin, victo- plus importantes que le football »,a sons de sécurité, 20 000 personnes tel de ville. Pendant la campagne, Le FC Nantes a des problèmes rieuse (1-0) de la Reggina, au cours de la 22e journée, jouée dimanche déclaré, magnanime, le jeune hom- auraient assisté à l’exploit des Adeline Hazan a évoqué la cons- d’effectif pour son déplacement, 11 mars. me (vingt-trois ans). Rémois. truction d’un stade à la périphérie mardi 13 mars, à Troyes, à l’occa- a Le Bayern Munich a mis fin à sa série noire en dominant Cottbus Dix ans après le dépôt de bilan Ce nouvel engouement de la cité de Reims, ce qui faciliterait l’accès sion d’un quart de finale de la (2-0), et repris la tête du classement lors de la 2e journée du champion- et la rétrogradation en division des Sacres pour le football confor- et diminuerait le montant des tra- Coupe de la Ligue (lequel restait nat d'Allemagne de football, dimanche 11 mars, aux dépens de Dort- d’honneur, le Stade de Reims a te Christophe Chenut dans sa croi- vaux. Quel que soit le projet rete- toutefois suspendu à l’évolution mund tenu en échec à Fribourg (2-2). entrepris, depuis l’arrivée à la prési- sade pour la construction d’une nu, le Stade de Reims devrait profi- des conditions météorologiques, a Wycombe (D 3) a défait Leicester (D 1) sur le score de 2-1, en dence de Christophe Chenut en nouvelle enceinte. Le dossier a été ter de ses nouvelles installations très défavorables dans l’Aube quarts de finale de la Coupe d'Angleterre de football, tandis que en 2006, avec l’espoir d’avoir dimanche), et il fallait attendre d'autres équipes de l'élite, Arsenal, Liverpool et Tottenham, s'impo- retrouvé la D 1 d’ici là. l’entraînement de lundi pour saient contre Blackburn (D 2), Tranmere (D 2) et West Ham (D 1), connaître la composition du grou- samedi 10 et dimanche 11 mars. LES LYONNAIS ACCROCHÉS pe. En effet, le défenseur latéral a GOLF : le Français Olivier Edmond a obtenu la quatrième place Dans le sillage des Rémois, deux Nicolas Laspalles fait l’objet du Qatar Masters, comptant pour le circuit européen, remporté par le autres représentants du National d’une suspension automatique à Zimbabwéen Tony Johnstone avec un score de 14 sous le par. Sur se sont distingués. Grenoble s’est la suite de son exclusion, samedi, l'Evian Tour, le circuit féminin européen, les Françaises Patricia Meu- imposé (0-2) sur le terrain de Châ- à Carcassonne, en Coupe de Fran- nier Lebouc et Marine Monnet ont fini huitièmes ex-aequo de l'Open teauroux (D 2) alors qu’Amiens a ce (3-0). Lors de cette même ren- d'Australie, à onze coups de la Suédoise Sophie Gustafson, qui s’est réédité sa performance de la Cou- contre, Sylvain Armand a été bles- imposée pour la deuxième année consécutive. pe de la Ligue en éliminant une sé à la cheville droite à la suite a RUGBY : Montferrand, qui a arraché, dimanche 11 mars, le match nouvelle fois Le Mans (D 2) au ter- d’un tacle sévère du Carcasson- nul à Biarritz (35-35), a repris la tête de la poule 2 du championnat de me d’une partie équilibrée (0-0 nais Christian Mazerm. De sur- France au cours de la 15e journée. Dans la poule 1 (12e journée), le Sta- après prolongation et 4 tirs au but croît, Mario Silva, susceptible de de Français a conservé la tête en écrasant Bègles-Bordeaux (55-19) à 2). Mais la grande surprise de ces le suppléer sur le flanc gauche, samedi. huitièmes de finale a failli se pro- n’est pas du tout certain de pou- a SKI ALPIN : l’Autrichien Hermann Maier, déjà double vainqueur duire à Fontenay-le-Comte, qui a voir tenir sa place du fait de dou- de la Coupe du monde générale et de la Coupe du monde de super G, inquiété jusqu’au bout l’Olympi- leurs musculaires abdominales. s’est adjugé, samedi 10 mars, la coupe du monde de slalom géant en que lyonnais. Après avoir sorti Problèmes également en atta- enlevant la dernière épreuve de la saison à Aare (Suède). Quant à la Sedan au tour précédent, les Ven- que, où Alioune Touré (entorse Croate Jeanica Kostelic, qui a aligné huit victoires consécutives en sla- déens, qui évoluent en CFA (qua- de la cheville gauche) et Marama lom, elle a enlevé la Coupe du monde générale. trième division), ont mené au sco- Vahirua (lésion de la cuisse droi- re jusqu’à la 85e minute. Ni l’égali- te) sont très incertains. LOTO sation de Sydney Govou ni même a Résultats des tirages nº20 effectués samedi 10 mars. Premier tira- le but de Christophe Delmotte en ge : 2, 19, 27, 37, 42, 46 ; numéro complémentaire le 8. Rapports pour début de prolongation n’ont enta- minimum (1-2) à Vannes (CFA) de 6 numéros : 3 313 210 F (505 096 ¤) ; 5 numéros et le complémentai- mé le moral des amateurs qui sont même que Troyes face à Wasque- re : 86 190 F (13 140 ¤) ; 5 numéros : 9 170 F (1398 ¤) ; 4 numéros et le revenus à la marque par Sébastien hal (1-0), une équipe de D 2. Dès complémentaire : 328 F (50 ¤) ; 4 numéros : 164 F (25 ¤) ; 3 numéros Ducourneau (118e). A l’exercice vendredi 9 mars, Strasbourg et le complémentaire : 32 F (4,9 ¤) ; 3 numéros : 16 F (2,44 ¤). Second des tirs au but, l’OL s’est finale- s’était qualifié (0-2) à Valence tirage : 12, 14, 22, 27, 32, 39 ; numéro complémentaire le 26 . Rapports ment dépêtré d’extrême justesse (National). Le tirage au sort des pour 6 numéros : 14 180 935 F, (2 161 870 ¤) ; 5 numéros et le complé- du piège (5-3). « L’histoire de la quarts de finale sera effectué mentaire : 98 295 F (14 985 ¤) ; 5 numéros : 7 525 F (1 147 ¤) ; 4 numé- Coupe de France ne retient que les dimanche 18 mars, et les rencon- ros et le complémentaire : 320 F (49 ¤) ; 4 numéros : 160 F (24,4 ¤) ; vainqueurs. C’est une terrible frus- tres auront lieu le 31 mars. 3 numéros et le complémentaire : 30 F (4,57 ¤) ; 3 numéros : 15 F tration personnelle, pour les joueurs (2,29 ¤). et pour le public. La déception est Elie Barth AUJOURD’HUI LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 / 25 ------Temps toujours perturbé 13 MARS 2001 Oslo Stockholm LE CARNET Prévisions Moscou Ensoleillé MARDI. Le temps reste très per- tre indiquera entre 8 et 11 degrés. vers 12h00 DU VOYAGEUR turbé, avec une zone dépression- Le vent de sud-ouest atteindra naire au sud de l’Islande. Une per- 80 km/h environ dans la soirée. turbation traverse la France lundi, Poitou-Charentes, Aquitaine, Peu a AVION. Filiale de British Belfast nuageux suivie d’une nouvelle mardi. Les Midi-Pyrénées. Il pleuvra sur Poi- Liverpool Airways, Go proposera, à compter Dublin températures restent douces. tou-Charentes et le nord de l’Aqui- Varsovie Kiev du jeudi 3 mai, un vol quotidien Bretagne, pays de Loire, Bas- taine et de Midi-Pyrénées. Près Amsterdam Nice-Londres/Stansted au prix de se-Normandie. Après de la pluie des Pyrénées, quelques éclaircies Berlin Brèves 650 F TTC (99 ¤) l’aller-retour. La éclaircies en matinée, nuages et éclaircies perceront. Le vent d’ouest attein- Londres compagnie à bas prix entre ainsi o Bruxelles alterneront, avec quelques aver- dra 70 km/h sur les côtes. Les tem- 50 Prague directement en concurrence avec ses. Le vent d’ouest sera fort, aux pératures seront comprises entre Couvert la britannique Easy Jet qui, en environs de 80 à 90 km/h. Les tem- 12 et 14 degrés. Paris Strasbourg Vienne 2000, avait, sur le même trajet et pératures seront douces, aux envi- Limousin, Auvergne, Rhône- Budapest grâce à des tarifs séduisants (à par- Brume rons de 12 à 14 degrés. Alpes. Les nuages se feront de Nantes tir de 488 F TTC, 74 ¤, l’aller- Berne brouillard Nord-Picardie, Ile-de-France, plus en plus nombreux et la pluie Bucarest retour), transporté davantage de Centre, Haute-Normandie, arrivera dans l’après-midi. Il neige- Lyon Milan passagers que British Airways. Ardennes. Les nuages devien- ra sur les Alpes du Nord à partir Belgrade Sofia Averses a NICE. Avec 160 000 entrées dront de plus en plus nombreux de 1 200 mètres. Les températu- Toulouse Istanbul payantes en trois semaines et envi- et la pluie arrivera en matinée. res seront comprises entre 9 et ron 1,3 million de spectateurs (aux Elle persistera ensuite une bonne 13 degrés. Rome Pluie deux tiers français), le Carnaval de partie de la journée. Il fera entre Languedoc-Roussillon, Pro- Barcelone Naples Nice a enregistré cette année des 10 et 13 degrés. Le vent de sud- vence-Alpes-Côte d’Azur, Cor- 40 o Madrid résultats meilleurs qu’en 2000. Ces ouest se renforcera, de 60 à se. Le temps sera plutôt enso- Lisbonne Athènes Orages résultats ont été obtenus en dépit 70 km/h. leillé, avec des passages de nua- d’une météo souvent maussade Champagne, Lorraine, Alsace, ges élevés. La tramontane et le Séville qui a obligé notamment à annuler Bourgogne, Franche-Comté. Les vent d’ouest souffleront à 70 à Tunis Neige les corsos prévus le 27 février, jour nuages seront de plus en plus 80 km/h environ. Les températu- Alger de Mardi-Gras. De plus, la durée nombreux et la pluie reviendra res seront comprises entre 15 et totale des festivités a été réduite dans l’après-midi. Le thermomè- 17 degrés. Rabat 0o 10o 20o Vent fort d’une semaine.

PRÉVISIONS POUR LE 13 MARS 2001 PAPEETE 25/30 P KIEV 6/14 S VENISE 7/11 P LE CAIRE 12/22 S Ville par ville, les minima/maxima de température POINTE-A-PIT. 22/31 S LISBONNE 11/16 S VIENNE 5/11 P NAIROBI 17/28 S et l’état du ciel. S : ensoleillé; N : nuageux; ST-DENIS-RÉ. 24/29 S LIVERPOOL 5/10 C AMÉRIQUES PRETORIA 17/23 P EUROPE LONDRES 5/11 C BRASILIA 19/25 C RABAT 10/19 S C : couvert; P : pluie; * : neige. AMSTERDAM 5/8 P LUXEMBOURG 2/7 P BUENOS AIR. 21/29 S TUNIS 12/18 S FRANCE métropole NANCY 5/10 P ATHENES 12/19 S MADRID 5/13 S CARACAS 21/28 S ASIE-OCÉANIE AJACCIO 10/17 S NANTES 8/13 P BARCELONE 5/14 S MILAN 8/17 P CHICAGO -2/5 C BANGKOK 23/28 C BIARRITZ 8/14 C NICE 10/15 S BELFAST 2/7 S MOSCOU 3/8 C LIMA 20/26 P BEYROUTH 16/19 C BORDEAUX 8/14 C PARIS 6/12 P BELGRADE 8/20 C MUNICH 5/8 P LOS ANGELES 12/20 S BOMBAY 20/29 S BOURGES 6/12 P PAU 5/14 C BERLIN 5/9 C NAPLES 12/17 S MEXICO 7/27 S DJAKARTA 26/28 P BREST 7/12 P PERPIGNAN 7/15 N BERNE 3/8 C OSLO -4/1 * MONTREAL -6/2 P DUBAI 17/27 S CAEN 7/12 P RENNES 7/13 P BRUXELLES 5/8 C PALMA DE M. 4/15 S NEW YORK 3/10 P HANOI 15/21 C CHERBOURG 7/12 P ST-ETIENNE 4/13 C BUCAREST 1/19 S PRAGUE 4/9 S SAN FRANCIS. 9/16 S HONGKONG 19/24 S CLERMONT-F. 5/12 C STRASBOURG 5/10 P BUDAPEST 6/16 C ROME 10/15 P SANTIAGO/CHI 11/30 S JERUSALEM 11/18 C DIJON 5/12 P TOULOUSE 7/14 C COPENHAGUE 0/6 C SEVILLE 8/20 S TORONTO 1/5 C NEW DEHLI 19/29 S GRENOBLE 5/13 N TOURS 7/13 P DUBLIN 2/7 S SOFIA 7/17 S WASHINGTON 8/19 P PEKIN 4/20 S LILLE 6/10 P FRANCE outre-mer FRANCFORT 3/8 C ST-PETERSB. 2/6 C AFRIQUE SEOUL -3/5 S LIMOGES 7/13 C CAYENNE 24/29 C GENEVE 7/9 P STOCKHOLM 2/5 S ALGER 6/19 S SINGAPOUR 25/30 P LYON 6/12 C FORT-DE-FR. 22/28 S HELSINKI 1/4 C TENERIFE 10/14 C DAKAR 16/22 S SYDNEY 18/23 C MARSEILLE 8/16 N NOUMEA 25/31 P ISTANBUL 12/17 S VARSOVIE 4/11 C KINSHASA 22/29 P TOKYO 2/9 S Situation le 12 mars à 0 heure TU Prévisions pour le 14 mars à 0 heure TU

ASTRONOMIE Habitants célestes : le Bouvier ÉTRANGE ciel que le nôtre où passe l’année à tourner autour de Georges Brassens appelait le « jus XVIIe siècle, ils complètent ce maca- vivent un bouvier sans ses bœufs l’étoile Polaire. Le Bouvier a d’octobre ». Le dieu avait une dou- bre tableau et sont souvent repré- et un cocher sans son coche… En d’ailleurs traditionnellement la ble raison de témoigner sa recon- sentés, dans la cosmographie réalité, pour le premier de ces deux tête tournée vers les astres du naissance à son hôte puisqu’il avait moderne, comme tenus en laisse personnages tout au moins, l’ab- nord, qu’il semble surveiller. profité de son séjour pour séduire par le Bouvier. sence d’attributs n’est qu’apparen- Une autre interprétation se base Erigoné, la fille d’Icarios, qui mit Quatrième sur la liste des étoiles te. Car, dissimulés sous un nom sur le nom de la principale compo- au monde le héros Staphylos… les plus brillantes du ciel, Arcturus d’« emprunt », des bœufs existent sante du Bouvier, Arcturus, qui Lorsque Dionysos fut parti, Ica- constitue la principale curiosité du bel et bien au firmament : il s’agit signifie « gardien » ou « montreur rios donna du vin aux bergers athé- Bouvier. Relativement proche puis- des sept principales étoiles de la d’ours ». La constellation représen- niens, sans leur préciser, car il qu’elle est située à 36 années- Grande Ourse que certains, dans terait alors un personnage condui- l’ignorait, que la « liqueur de la lumière de nous, cette géante rou- l’Antiquité, avaient assimilées à sant éternellement la Petite et la treille » (dixit Brassens, toujours) ge vingt-cinq fois plus grosse que sept bœufs de labour (Le Monde Grande Ourse dans leur voyage cir- devait être consommée avec modé- le Soleil projette un éclat nette- du 17 octobre 1998). Ces septem culaire autour du pôle céleste. Tou- ration. Vite saouls, les pâtres pri- ment orangé. On la repère sans dif- triones donnèrent par la suite le jours en relation avec la Grande rent leur griserie pour un empoi- ficulté en prolongeant la queue mot « septentrion », désignant Ourse que, dans l’Antiquité et au sonnement et, ivres – aussi – de courbée de la Grande Ourse. Com- poétiquement le nord puisque la Moyen Age, on appelait fréquem- colère envers Icarios, se jetèrent me le rapporte Le Grand Livre du constellation de la Grande Ourse ment le Chariot, d’aucuns ont vu sur lui, le rouèrent de coups de ciel (éditions Bordas, 1999), le nom un roulier dans cette forme de cerf- bâton et abandonnèrent son cada- d’Arcturus est « mentionné pour la SOLEIL ET LUNE DE LA SEMAINE volant allongé ressemblant vague- vre. Le drame n’était cependant première fois par Hésiode au e • vendredi 16 mars 2001 (à Paris) • ment à un parachute. pas achevé, car l’histoire raconte VIII siècle av. J.-C. (…). Hippocrate Une troisième explication, au encore que les fidèles chiens d’Ica- lui attribuait une très grande influen- moins aussi courante que les deux rios menèrent Erigoné jusqu’à l’en- ce sur la santé humaine. C’est la pre- autres, se rattache à un mythe de droit où gisait la dépouille mortel- mière étoile qui ait été observée en l’Antiquité grecque et ne fait cette le de son père. A la vue de ce spec- plein jour (en 1635, à la lunette, par 7h03 18h56 fois appel ni à un bouvier ni à un tacle, la jeune femme se pendit. le Français J. B. Morin). En 1933, on Lever Coucher charretier. Elle met en scène un Toute la scène est reproduite au utilisa sa lumière, focalisée par un personnage peu connu, l’Athénien ciel, si l’on considère que le Bou- télescope sur une cellule photoélec-

Icarios. Celui-ci avait ouvert son vier est Icarios et la Vierge, toute trique, pour déclencher l’interrup- DR logis au dieu Dionysos, qui, pour le proche, Erigoné. Quant aux Chiens teur qui commandait l’éclairage de remercier, lui donna le secret de la de chasse, petite constellation tar- l’Exposition universelle de Chicago » Le Bouvier, imaginé par l’Italien Giovanni Paolo Gallucci vigne et du vin ou – les versions dif- divement inventée par l’astrono- dans son atlas céleste, « Theatrum mundi », 2h00Lever Coucher 10h47 fèrent – une outre pleine de ce que me polonais Johannes Hevelius au Pierre Barthélémy publié à Venise en 1588.

Retrouvez nos grilles MOTS CROISÉS PROBLÈME No 01 - 061 sur www.lemonde.fr AFFAIRE DE LOGIQUE PROBLÈME No 214

123456789101112 Au bout du compte. - 6. Cent une fois remis en place. Où l’on pourra I tout trouver. - 7. Arrose l’effort. La quadrature Remué à l’intérieur. - 8. Petit patron. II Ouvre et ferme la clé. - 9. Son héroïne mena l’existence des pionniers. du rectangle III Cours primaire. - 10. La première à nous suivre. Les premiers ont été SUR LE PLAN ci-contre, on dis- IV faits avec la précédente. - 11. Gris la tingue le champ rectangulaire de nuit. Renvoie tout ce qu’elle reçoit. M. Ducoq (en gris), bordé par les V - 12. Envoyés spéciaux. chemins départementaux CD1 et CD2. VI Philippe Dupuis A l’occasion d’un remembre- ment, il est décidé que M. Ducoq VII SOLUTION DU N° 01 - 060 possédera dorénavant un champ de même aire, mais de forme car- VIII Horizontalement rée, toujours bordé par le CD1 et le I. Croquignolet. - II. Locuste. Ur. CD2. IX - III. Abri. Empêché. - IV. Puant. Pouvez-vous, à l’aide d’un com- Môle. - V. PS. Zoreilles. - VI. Etoile. pas et d’une règle non graduée, tra- X Net. - VII. Massicot. Emu. - VIII. cer les contours du nouveau Eteules. Et. - IX. Nb. Ere. Aigle. - X. champ Ducoq ? Tasse. Bûcher. HORIZONTALEMENT plurielle. Marque le dépit. Pour Verticalement Elisabeth Busser comparer ses coups sur le terrain. - 1. Clappement. - 2. Robusta. BA. et Gilles Cohen I. Le cinquième élément… et ce IX. Fait la queue. Anime les - 3. Ocra. Osé. - 4. Quinzistes. - 5. n’est pas du cinéma. - II. Venu d’en Egyptiens. Laissée au passage. - X. A Us. Tôlière. - 6. Ite. Reçue. - 7. © POLE 2001 bas, il vaut mieux l’éviter. Allemand la Chambre, ça va… en dehors, elles Gemme. Ol. - 8. Pointeau. - 9. Solution du jeu no 213 paru dans Le Monde du 6 mars. dans la résistance. - III. Stimulant en feraient mieux de la fermer. Ocelle. Sic. - 10. Celte. Gh. - 11. Euh. Solution dans Le Monde du pharmacie. Reçus bien mal. - IV. Mêlé. - 12. Tressauter. 20 mars. Les cœfficients sont 5, 1 et 6. des cœfficients sera y. Assure le partage. Même les plus VERTICALEMENT Pour trouver ces cœfficients, En essayant avec y = 1, la plus beaux cachent l’essentiel. - V. Bleue, disons x, y et z, on écrit les inéga- petite solution qui apparaît don- rouge ou verte, elle vit dans l’eau. 1. Il lui manque toujours quelque lités à vérifier pour que Charlotte ne x = 5 et z = 6 Lucy et ses amis peuplaient sa chose. - 2. Grecque. Egyptien brillant. passe devant Bernard et Bernard Les solutions avec y = 2 ou plus vallée. - VI. Broyé quand ça va mal. - 3. Américain sombre et dur. devant André : donnent un total de cœfficients Fournisseur très apprécié d’or noir. Américain armé. Anglo-saxonne à plus important. - VII. En dernier. Est de mise quand l’origine, elle envahit les ondes dans 3x >2y + 2z Classement affiché : Charlotte il y a procédure. Mesure prise sur la les années 60. - 4. Donnent du relief 6z >5y + 6x (130), Bernard (129), André Muraille. - VIII. Dans la majorité aux feuilles. - 5. Choisie avec soin. On constate que le plus petit (128). 26 CULTURE LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001

PATRIMOINE Des sources indé- posif par les talibans. b LA VISITE du déclaré le ministre taliban des affai- ge est controversé dans l’islam : le échoué a sauver les bouddhas. pendantes ont confirmé, dimanche secrétaire général des Nations unies, res étrangères. b AU SEIN même des Coran prescrit la lutte contre les ido- « Trop d’intérêts politiques et finan- 11 mars, que l’essentiel des deux Kofi Annan, n’aura pas suffi à les dis- talibans, cette démolition oppose les, mais tolère les icônes. L’attitude ciers parasitent ses efforts », accuse bouddhas géants de Bamiyan, en suader. « La destruction des statues l’aile modérée aux « durs » du mouve- des talibans s’explique par l’influen- Saïd Zulficar, secrétaire général de Afghanistan, avait été détruit à l’ex- est une affaire purement interne », a ment religieux. b LE STATUT de l’ima- ce rigoriste wahhabite. b L’UNESO a l’ONG Patrimoine sans frontières. La destruction des bouddhas ne fait pas l’unanimité chez les talibans Contraire aux engagements pris en 1999, la démolition des statues géantes de Bamiyan, en dépit de la mobilisation internationale, témoigne des luttes d’influence au sein du mouvement religieux afghan. Selon des sources concordantes, les deux bouddhas auraient déjà presque disparu

ISLAMABAD Toute cette affaire, qui ne peut mollah Omar précisait : « Les décret n’obéissait qu’à des considé- de notre envoyée spéciale qu’aggraver l’isolement des tali- fameuses statues bouddhistes de rations religieuses, il est clair qu’il Des sources indépendantes ont bans, semble avoir été déclenchée Bamiyan ont été sculptées avant ne faisait pas l’unanimité au sein confirmé, dimanche 11 mars à Isla- à l’occasion de la très brève réou- l’avènement de l’islam en Afghanis- des hauts responsables talibans, mabad, que les deux bouddhas verture du Musée de Kaboul, en tan. Il n’y a plus de bouddhistes en mais les « modérés » n’avaient géants de Bamiyan avaient, pour présence du ministre des affaires Afghanistan pour les révérer. Depuis rien à opposer aux durs pour les l’essentiel, été détruits de façon étrangères, en août dernier. Des l’avènement de l’islam jusqu’à main- convaincre d’entendre au moins très professionnelle, à l’aide d’ex- mollahs auraient été choqués de tenant, ces statues n’ont pas été abî- les voix islamiques qui s’élevaient plosifs jeudi 8 mars et vendredi voir des statues de bouddhas mées. Le gouvernement les considè- en faveur de la protection des sta- 9 mars. « Considérez les deux exposées. L’un d’entre eux aurait re avec le plus grand respect, et elles tues. bouddhas finis », a renchéri de Kan- saisi une cour de sharia (loi islami- doivent bénéficier aujourd’hui de la M. Mutawakil a fait allusion à dahar, siège du chef suprême des que) pour demander au nom de même protection qu’avant. Le gou- cela en déclarant dimanche : talibans, mollah Mohammed quoi les talibans protégeaient ces vernement estime d’autre part que « Nous aurions aimé que la commu- Omar, son secrétaire personnel et statues non islamiques. Cette ces statues sont un exemple d’une nauté internationale, qui a réagi porte-parole, Abdul Hai Mutmaen. cour aurait pris une première source de revenus majeurs venant avec beaucoup d’exagération à ce Sans confirmer la destruction fatwa donnant raison au mollah des visiteurs internationaux. (…) Le décret, n’ait pas oublié la décision totale, le ministre des affaires et affirmant que ces statues devai- gouvernement taliban déclare que de bannir la drogue. » Plus direct, étrangères taliban, le maulawi ent être détruites. Bamiyan ne doit pas être détruit l’ambassadeur afghan au Pakistan, Wakil Ahmad Mutawakil, a pour Dès le mois d’octobre 2000, des mais protégé. » Abdul Salam Zaeef, nous affir- sa part déclaré : « Il n’en reste pas rumeurs de destruction au Musée Pourquoi alors ce revirement ? mait : « Il est ironique que le monde grand-chose. » Le ministre a préci- de Kaboul avaient alerté la commu- Celui-ci semble s’inscrire dans la se mobilise sur des statues mais pas sé qu’il avait expliqué au secrétaire nauté internationale. Elles s’inten- lutte qui oppose au sein des tali- sur les souffrances des Afghans. Si la général de l’ONU, Kofi Annan, sifiaient en janvier, et la Société bans les durs aux plus « modérés » communauté internationale avait qu’il venait de rencontrer à Islama- pour la préservation de l’héritage ou plutôt aux plus ouverts, qui ont admis la réalité du terrain (les tali- bad, que « la destruction des statues culturel afghan (Spach, en anglais) était une affaire purement interne et décidait d’envoyer une délégation basée sur des édits religieux, et que à Kaboul le 25 février. Selon Des statues géantes sculptées dans la falaise les talibans n’avaient aucune inten- d’autres sources, un vol par effrac- tion en agissant de la sorte de heur- tion aurait eu lieu au Musée de Datant de plus de 1 500 ans, les bouddhas géants de Bamiyan, qui ont ter la sensibilité de quiconque. Nous Kaboul fin janvier et plusieurs sta- été presque complètement détruits, étaient sculptés à même une falai- respectons et continuerons à respec- tues auraient été emportées, non se de grès qui domine la plaine de Bamiyan, à 145 km au nord-ouest de ter l’héritage culturel de l’Afghanis- Kaboul. Incrustés dans des niches, les deux bouddhas étaient accessi- tan, mais la part qui contredit direc- bles par un escalier taillé dans la falaise. Le plus grand d’entre eux, tement notre foi ne sera plus tolé- Des mollahs auraient haut de 55 mètres, était déjà très abîmé par le temps. Fendue horizonta- rée », a-t-il ajouté. lement, la partie supérieure de la face était lisse et on ne distinguait Interrogé sur les interprétations été choqués plus que la bouche et le menton. Celle-ci avait été noircie en 2000 par différentes faites par des autorités des pneus brûlés. La jambe gauche était coupée au fémur et la droite, religieuses islamiques, M. Mutawa- de voir des bouddhas au genou. Des éléments de la draperie grecque qui l’habillait étaient kil a affirmé : « Celles-ci ne nous ont encore visibles. Mieux conservé, le petit bouddha (33 mètres) avait eu pas apporté de fatwa contredisant exposés au Musée la tête explosée en 1998 par un commandant taliban. Les fresques de la la nôtre et ne nous ont donné aucun voûte étaient presque complètement effacées. Au pied de la falaise, les argument religieux » pour justifier de Kaboul. nombreuses grottes qui abritaient les moines (plus de mille au temps la préservation de ces statues. MC CURRY/MAGNUM du bouddhisme florissant) et les pèlerins servent de dépôts d’armes et Mollah Omar avait ordonné il y a Tout est parti de là Le grand bouddha de Bamiyan (55 mètres de haut), vieux de de munitions, et les peintures ont elles aussi beaucoup souffert. deux semaines la destruction de 1 500 ans. Selon les talibans, « il n’en reste pas grand chose ». toutes les statues, affirmant qu’elles étaient contraires à l’islam. pour être détruites, mais pour être trés – le ministre de la culture et de ministère de l’information et de la compris que les talibans devaient bans contrôlent 95 % de l’Afghanis- Le ministre s’est réjoui de la venue vendues. Peut-être y a-t-il eu à la l’information, son adjoint et le culture, en collaboration avec la quelque peu composer avec la tan mais l’ONU reconnaît toujours de nombreuses délégations à Kan- fois destruction et brigandage. ministre des affaires étrangères – Spach, avait en effet répertorié communauté internationale. Les le gouvernement du président Raba- dahar, affirmant que cela donnait De son côté, le chef suprême des reconnaissent que des membres 6 000 pièces du Musée de Kaboul, gestes consentis depuis plusieurs ni) et avait fait quelque chose pour l’occasion aux talibans d’expliquer talibans, mollah Mohammad du ministère de la prévention du « pour la plupart des fragments sans mois par les talibans, qui ont par soulager les souffrances du peuple leur point de vue et le bien-fondé Omar, à la suite de la première vice et de la propagation de la ver- grande signification », précise tou- exemple lâché un tout petit peu de afghan, nous aurions répondu de la théologique de leur décision. Les fatwa et devant les premières réac- tu (police religieuse) ont détruit tefois Mme Neubacher. Cette coopé- lest sur l’éducation des filles, le tra- même manière. Mais elle a toujours religieux afghans tentaient diman- tions internationales, réunissait des statues, mais ils affirment : ration était d’autant plus naturelle vail des femmes, et banni la été contre nous. » che soir 11 mars de convaincre de une choura et décidait de soumet- « Ce qui a été fait est fait, mais à par- que, dans un décret pris par Mol- culture de l’opium, ne leur ont rien Cette affaire va toutefois radicali- la justesse de leur cause une impor- tre le cas à la Cour suprême. Celle- tir de maintenant nous allons colla- lah Omar en juillet 1999, celui-ci apporté en termes de reconnais- ser les comportements des uns et tante délégation de l’Organisation ci décidait alors que ces statues borer avec vous. Aidez-nous et on affirmait : « Tout l’héritage culturel sance. des autres et ne va certainement de la conférence islamique, compre- non islamiques devaient être vous aidera. » historique de l’Afghanistan fait par- Au contraire, en janvier, sous la pas aider, comme l’a souligné le nant notamment le mufti d’Egypte, détruites. L’annonce en a été faite En dépit de leurs demandes, les tie intégrante de l’héritage afghan et pression des Etats-Unis, qui exi- secrétaire général des Nations Cheikh Nasr Farid Wassel, et deux alors que la délégation de la Spach membres de la délégation n’ont appartient donc à l’Afghanistan gent que les talibans livrent l’isla- unies, le million d’Afghans qui, théologiens du Golfe, venus plai- venait de terminer des entretiens pas été autorisés à visiter le Musée. mais aussi naturellement à la com- miste d’origine saoudienne Oussa- selon l’ONU, sont menacés de fami- der l’arrêt des destructions. Le positifs avec les autorités talibans « Jusqu’à cette affaire, nous avions munauté internationale. Toute ma Ben Laden, l’ONU a imposé de ne si rien n’est rapidement fait 9 mars, une délégation parlementai- à Kaboul. de bonnes relations avec les tali- fouille, tout commerce d’objets est nouvelles sanctions au moment où pour leur venir en aide. re japonaise et, samedi 10 mars, le Selon Dimitri Loundras, ambas- bans », affirme aujourd’hui Brigit- strictement interdit et sera puni par la communauté internationale ne ministre de l’intérieur pakistanais sadeur de Grèce au Pakistan et te Neubacher, porte-parole de la la loi. » répond que très faiblement à la Françoise Chipaux étaient déjà repartis les mains vides membre de cette délégation, les Spach. De 1996, date de l’arrivée Dans un paragraphe spécifique crise humanitaire des réfugiés et de Kandahar. trois responsables talibans rencon- des talibans à Kaboul, à fin 2000, le aux bouddhas géants de Bamiyan, déplacés afghans. Même si ce f www.lemonde.fr/afghanistan A Berne, les batailles théologiques de l’Europe médiévale et l’iconoclasme icônes et sculptures comme expres- venance de Suisse, d’Allemagne, s’est passé pour certaines sculptu- une autre lumière sur la bataille renvoie au regard humain, qui ICONOCLASME, VIE ET MORT sions dévoyées de la foi ; enfin, d’Italie, de France et des Pays-Bas. res plus ou moins mutilées, engagée désormais entre l’Eglise, change selon les moments histori- DE L’IMAGE MÉDIÉVALE. quelque trois cents objets rituels Des travaux d’assainissement enfouies en 1528 et trouvées en qui se veut protectrice de la tradi- ques et les intérêts immédiats du Musée d’histoire de Berne, ou artistiques endommagés, sou- urbain leur permettent parfois de 1986, lors de l’aménagement du tion, et les contestataires, qui prô- pouvoir en place. Helvetiaplatz 5, 3005 Berne. Tél : vent détournés de leur significa- revoir le jour, fournissant du parvis de la cathédrale de Berne. nent une austérité à leurs yeux Alors, les iconoclastes sont-ils 00-41-31-350-77-11. Du mardi au tion première ou cachés pendant même coup matière à réflexion L’exposition le rappelle : les pre- plus conforme au dogme. Il n’em- toujours parmi nous ? Au-delà de dimanche de 10 heures à 17 heu- des années ou des siècles, en pro- aux contemporains, comme cela miers chrétiens étaient très réti- pêche : c’est également l’époque la levée de boucliers autour des res, le mercredi de 10 heures à cents face aux images, comme les où les conquistadors, qui viennent menaces qui visent les statues de 20 heures. Entrée : 13 FS (8,6 ¤). juifs, même si le Concile de Nicée de découvrir l’Amérique, sacca- Bamiyan, il n’y a pas si longtemps, Catalogue : 460 p., 62 FS (41 ¤). admet en 787 que « quiconque ado- gent et pillent sans états d’âme les flambaient les autodafés nazis, et Jusqu’au 16 avril. re une icône adore l’être qu’elle temples autochtones pour impo- une révolution dite culturelle fai- représente ». Dans l’Empire byzan- ser leur propre foi, tandis que les sait table rase du passé au Tibet BERNE tin, la crise d’iconoclasme dure de envahisseurs mahométans font de comme en Chine. de notre correspondant 726 à 843. Le livre de l’Exode était même en Inde ou sur la Route de Si tant est qu’ils aient existé, les L’actualité immédiate donne un clair à ce propos : « Tu ne feras la soie. âges d’or ont toujours été passa- relief particulier à l’exposition aucune image, rien qui ressemble à Divers courants se manifestent gers, et les seuls vestiges de ces organisée par le Musée historique ce qui est dans les cieux là-haut, ou parmi les nouveaux théologiens : moments de répit sont des témoi- de Berne et le Musée de l’œuvre sur la terre ici-bas. » ainsi, si Erasme et Luther se pro- gnages artistiques. Reste aux hom- Notre-Dame de Strasbourg sous le noncent contre le culte des ima- mes à les interpréter – en fonction titre « Iconoclasme, vie et mort de RÉPANDRE LE MESSAGE DIVIN ges, ils ne sont pas iconoclastes, d’un coup de folie, ou de ce qu’ils l’image médiévale ». Première sur- En fait, c’est à partir du Xe siècle alors que Calvin ou Zwingli le sont prennent parfois pour une volonté prise en franchissant le porche du que le christianisme commence résolument. divine. château pseudo-moyenâgeux qui vraiment à s’accommoder des ima- De leur côté, les catholiques s’es- l’abrite, le libellé en allemand et en ges : une intéressante Vierge assi- timent volés et dépouillés de biens Jean-Claude Buhrer anglais est nettement moins neu- se à l’enfant du XIIe siècle, venue consacrés à Dieu. Sans doute der- tre : « Iconoclasme, folie ou volonté d’Auvergne, témoigne de cette rière cet antagonisme exacerbé se de dieu ? » volonté de l’Eglise de mettre les dessine également en filigrane ce D’emblée, le ton est donné, arts plastiques à contribution pour qui sera plus tard connu sous l’ap- cernant à la fois l’ambivalence du répandre plus largement son mes- pellation de lutte des classes ou de thème abordé et l’ambiguïté de la sage. redistribution des richesses… traduction. L’image peinte ou sculptée s’en- Quoi qu’il en soit, avec ses aper- Elaborée à partir de l’idée de la richit et devient le véhicule symbo- çus révélateurs sur les pèlerinages, Réforme, la présentation évolue lique de la puissance divine. Elle l’adoration des saints ou encore selon un principe didactique ne tarde guère à endosser aussi la les objets liturgiques, et en dépit autour de trois axes : la rupture fonction de « livre » pour ouvrir d’une modeste mise en scène amenée par les théologiens protes- les yeux des illettrés. Bientôt, façon Musée Grévin – voire sortie tants du XVIe siècle dans le sillage détruire une image équivaut à un tout droit d’un musée de l’athéis- de la relecture de la Bible ; la des- sacrilège punissable de mort. me naguère cher aux régimes truction systématique des images, L’avènement de la Réforme jette socialistes, l’exposition de Berne CULTURE LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 / 27

Des sites historiques menacés sur tous les continents Un premier rapport mondial sur le patri- gouvernementale, née en 1965, chargée de pondants locaux d'ICOMOS, l'ONG recense moine en péril a été élaboré par l'ICOMOS la conservation et de la promotion du plus de 200 sites menacés, la liste est loin (Conseil international des monuments et patrimoine architectural. En fonction des d'être exhaustive. Nous en avons repéré L’image dans l’islam, des sites), une organisation non indications recueillies par les corres- quelques uns.

16Gde-Bretagne Mausolée Hongrie Palais baroque 11 Kosovo Djacovica Darnley, à Cobham (Kent) de Huilier-Coburg à Edalény un statut controversé 2 France Villa Cavrois (Nord) 7 Roumanie Cibiu 12 Turquie Site médiéval de Hasankeyf Canada Anthony Island Allemagne 3 Anciennes usines 8 Bulgarie Chapelles rupestres d'Ivanovo, Syrie Alep Le Coran prescrit la lutte contre les idoles, (Colombie-Britannique) sidérurgiques de Wölklingen église St-Dimitar de Boboshevo 13

4 Rép. tchèque Jaroslavice 9 Slovénie Eglise St-Jean-Baptiste 14 Liban Château Beaufort, mais les icônes et autres représentations de Suha site archéol. de Tyr Slovaquie Synagogue art 5 10 Bosnie-Herz. Mostar 15 Jordanie Pétra peuvent servir de support à la parole divine nouveau de Lucenec Canada Ancien site industriel « UNE INJONCTION de l’is- du Prophète. Dès les premiers siè- de Claybank (Saskatchewan) Chine Barrage des Trois- lam » : mais où le mollah Moham- cles, un auteur comme Muham- mad Omar, chef suprême des mad al-Bukhari, d’origine persa- Etats-Unis Méfaits du façadisme Russie Kizhi. Eglise de la Gorges, sur le Yangtse talibans, est-il allé puiser ce pré- ne (810-870), a rapporté des à Washington Transfiguration (lac Onéga) Chine Lijiang (Yunnan) tendu ordre divin de destruction « dits » du Prophète qui auraient Mexique réprouvé toute production ou Monuments Afghanistan de Puebla Bamiyan Cambodge Angkor ANALYSE consommation d’images et de sta- 3 1 4 5 tues, confondues avec des ido- 6 L’attitude des talibans les : « Les anges n’entrent pas 2 Thaïlande Wat Phra That Guatemala Vieille ville 9 7 s’explique par dans une maison qui abrite un Cuba Cimetière Reina 10 8 12 Lampang Luang Nicaragua Centres à Cienfuegos 11 l’influence wahhabite, chien et une effigie (timthal).» Birmanie Pagodes Ceux qui reproduisent la figure historiques de Masaya Maroc Centre 13 Pakistan Collines de Pagan (3 000) la plus rigoriste 14 de Dieu se prétendent les historique de Meknès 15 de Makli (Indus) Venezuela Cité de Coro Inde Monum. de Hampi, « égaux » de Dieu et ils seront Italie et son port La Vela Pompéi Oman Birkat le vieux Goa des bouddahs géants de Bamiyan « châtiés » le jour du Jugement et autres sites préislamiques dernier. Egypte Mosquée Oman Mirbat Azhar au Caire d’Afghanistan ? Rien dans la let- Bien avant lui, en 720, un sul- Yémen Vieille ville tre du Coran ne justifie une telle tan comme Yazid II d’Egypte de Sana'a haine iconoclaste – le mot « ima- avait fait détruire, à l’instar des ges » (çûra) n’y figure même pas talibans d’aujourd’hui, des « ido- Bolivie Rochers sculptés de Samaipata Australie Kakadu –, encore moins quand elle est les » de son pays – coptes chré- National Park dirigée contre une autre religion. tiennes – avant la conquête de Si, comme les autres religions l’islam. Plus tard, au XIIIe siècle, Brésil Parc national monothéistes, l’islam a toujours la fatwa de Nawâwi, qui interdit d'Iguaçu été divisé par le statut de l’image, toute fabrication d’images et par le droit de reproduire et de autres copies idolâtres de l’activi- vénérer des effigies à motif divin, té créatrice de Dieu, a inspiré les l’attitude présente des talibans lectures les plus rigoristes de l’is- Afrique du Sud Peintures rupestres s’explique surtout par l’influence lam, notamment celles de l’école de Cederberg et Groot Winterhoek de l’école wahhabite, la plus rigo- wahhabite en Arabie saoudite à riste – celle de l’Arabie saoudite, partir du XVIIIe siècle. Source : Icomos qui a financé les écoles religieu- ses en Afghanistan – et par une PROPAGATION DE LA FOI prétention totalitaire de détenir En revanche, également au Saïd Zulficar, secrétaire général de Patrimoine sans frontières l’absolue vérité de l’islam révélé XIIIe siècle, une autre tradition et d’en imposer au monde la ver- mystique et soufie s’est imposée, sion la plus intransigeante. tolérant parfaitement le rôle de la « Trop d’intérêts politiques et financiers parasitent les efforts de l’Unesco » Dans la droite ligne de l’Exode calligraphie en particulier comme et du Deutéronome – ces « colon- support de méditation religieuse. SAÏD ZULFICAR, de nationalité dévotion. Cette sécurité vaut bien pelle les pagodes, sont remplacées mondial de l’Unesco, a été défigu- nes » de l’Ancien testament sur Pour des auteurs aussi célèbres égyptienne, a travaillé pendant tren- quelques bouddhas. par les mêmes cubes blancs. Là ré, entre 1994 et 1997, par la lesquelles s’appuie aussi, chez que Muhiy al-dîn Ibn Arabi te ans à l’Unesco, qu’il a quittée en – Ces considérations géopoliti- encore, les Saoudiens sont les construction, sur la falaise qui Mahomet, la Révélation divine –, (1165-1241) ou JamaI Ibn Wâsil 1995 avec le titre de directeur- ques sont-elles aussi celles de bailleurs des fonds nécessaires à l’entoure, de onze hôtels cinq étoi- le Coran récuse toute attitude ido- (1207-1298), ces icônes – bien loin adjoint du patrimoine mondial. Il l’Arabie saoudite ? cette transformation. les. L’Unesco n’a rien pu faire lâtre. « Le vin, les jeux de hasard, d’être des idoles – sont des illus- est aujourd’hui secrétaire général – Non. Mais il ne faut pas – Il ne s’agit pas là de destruc- pour empêcher cette agression et les idoles sont des abominations trations d’origine proprement d’une ONG, Patrimoine sans frontiè- oublier que l’idéologie religieuse tion mais de rénovation… l’Etat jordanien est intervenu inventées par Satan. Abstenez- divine. Il n’y a pas de forme qui res, basée à Paris. qui anime les talibans est directe- – Certaines rénovations valent pour que Pétra continue de figu- vous-en », commande le livre n’émane pas de Dieu, pouvait « Comment expliquez-vous ment issue du wahhabisme, un des destructions. La mosquée de rer sur la liste du patrimoine mon- sacré des musulmans. Ou, dans dire Ibn Arabi, donnant naissance l’engrenage qui a conduit les tali- mouvement fondamentaliste, puri- Xi’an, en Chine, qui date du Xe siè- dial. un autre verset, « Fuyez l’abomi- à cette théorie de l’« imaginalité » bans a annoncer la destruction tain et iconoclaste, né en Arabie cle, n’a plus grand-chose à voir – Que peut l’Unesco dans la nation des idoles ». La lutte con- développée par Henri Corbin. Cet- du patrimoine préislamique de au XVIIIe siècle parmi les nomades avec l’original, depuis sa rénova- défense du patrimoine ? tre les idoles (al-âçnâm) est une te version s’est historiquement l’Afghanistan ? du Nejd (Arabie centrale) et tou- tion. En Egypte, un grand nombre – On voit l’Unesco s’agiter beau- prescription absolue de l’islam, imposée dans l’islam sunnite et – C’est incompréhensible à pre- jours à l’ordre du jour dans la de bâtiments construits sous les coup actuellement. Un ambassa- comme des autres religions surtout chiite (les miniatures per- mière vue, car les talibans sont au péninsule. Il faut se souvenir aussi Fatimides ont été irrémédiable- deur extraordinaire, Pierre Lafran- monothéistes qui ne tolèrent sanes) où, à l’exemple de la tradi- pouvoir depuis plus de quatre ans que lorsque, dans les années 1920, ment défigurées par des travaux ce, a été envoyé au Pakistan et en aucune concurrence faite au tion saint- sulpicienne, l’image et, après avoir effectivement Ibn Saoud, chef et imam de cette de rénovation. Notamment ceux Afghanistan pour rencontrer des Dieu unique. En revanche, les pieuse est devenue au XXe siècle annoncé qu’ils détruiraient les secte, est entré à La Mecque et à qui ont été entrepris par la secte représentants du pouvoir en pla- calligraphies et autres représenta- instrument de propagation de la “idoles”, ils n’en ont rien fait. Un Médine, à la tête de ses troupes, il religieuse Bohra, des ismaéliens ce. Ces négociations débouche- tions, conçues comme média- foi musulmane, comme les casset- caractère optimiste pourra en a fait détruire tous les mausolées dissidents, très actifs entre Bom- ront-elles sur quelque chose ? On tions vers une transcendance ou tes aujourd’hui. déduire que l’annonce en ques- des compagnons du Prophète bay et Nairobi. peut l’espérer. supports d’une parole divine, ne Autrement dit, l’islam tolère les tion n’est, en réalité, qu’un chanta- datant du VIIe siècle, des éléments » Mais, d’une manière générale, souffrent d’aucun interdit. images, mais entend chasser tout ge destiné à monnayer leur “non- considérables du patrimoine isla- l’Unesco a de plus en plus de mal risque de confusion avec l’idolâ- intervention”. Dans ce cas, le mique. Ce vandalisme s’est fait au « Il est curieux à agir. Comme ses ressources UNE QUESTION DE REGARD trie. D’où le souci, qui a traversé patrimoine préislamique menacé nom de la pureté de l’islam, com- financières sont médiocres, l’orga- Une icône ne devient une idole les siècles et les empires, d’éviter ne serait pas détruit. Si on est pes- me en Afghanistan aujourd’hui. que l’Arabie saoudite nisation internationale doit avoir que dans le regard porté sur elle. toute imagerie trop figurative et simiste, on peut estimer que les La famille royale saoudienne un indiscutable poids moral. D’où les fureurs iconoclastes qui, de s’en tenir le plus souvent à des fondamentalistes les plus extré- appartient toujours à cette mou- et le Pakistan L’a-t-elle encore ? On peut en dou- au-delà des textes, ont pu embra- miniatures de visages humains mistes ont finalement eu gain de vance. ter. Trop d’intérêts, politiques et ser l’Empire chrétien byzantin au ou d’animaux. En ce sens peut- cause contre les “modérés” et le » C’est peu de dire que les n’aient rien pu faire, financiers, parasitent ses efforts et cours du premier millénaire et l’is- être, la taille – géante – des patrimoine serait alors détruit ou wahhabites et le mouvement sala- sapent son éthique. Aussi, cette lam lui-même, de son origine statues de bouddhas de Bamiyan en voie de l’être. fite qui les englobe ne sont point sinon protester très lourde machine, très bureau- jusqu’à sa version afghane d’au- n’aurait pas dû choquer les tali- » Il est curieux, en revanche, concernés par la sauvegarde des cratique, a-t-elle perdu peu à peu jourd’hui. A La Mecque, le bans, comme elle n’avait jamais que les “parrains” des maîtres de monuments ou des traditions vertueusement » une partie de son aura et de la pas- prophète Mahomet n’a pas com- choqué un seul musulman de la l’Afghanistan, c’est-à-dire l’Arabie culturelles. Cette secte considère sion qui l’animait. mencé par détruire les représen- région. saoudite et le Pakistan, les deux comme hérétiques et idolâtres la » Enfin, elle est paralysée par tations – peintures murales, Pour sa part, l’islam maghrébin seuls pays avec les Emirats arabes plupart des pratiques traditionnel- » C’est ainsi qu’au Caire les les interventions de plus en plus statues – existant dans les sanc- s’en est toujours tenu à un art en unis à avoir reconnu ce régime, les répandues dans le monde vénérables mosquées fatimides El fréquentes des gouvernements. tuaires préislamiques. C’est tardi- général non figuratif. Mais le n’aient rien pu faire dans ce musulman, dont la prière pour les Hakim, El Aqmar, Salah el Talai et Quand la Chine a massivement vement, à la suite d’une volonté record de rigorisme a été atteint domaine, sinon protester vertueu- morts, l’érection des stèles funérai- Gioushi sont devenues des monu- détruit le patrimoine tibétain, de dépouillement absolu du pre- chez les wahhabites, « parrains » sement. Ils disposent pourtant de res et des mausolées ou la décora- ments vaguement indiens. l’Unesco n’a pas élevé de protesta- mier lieu saint musulman, qu’il de l’islam taliban. Dès le début puissants moyens de pressions. tions des mosquées, souvent L’Unesco a essayé d’intervenir, tions. A une autre échelle, si on a s’est mis à briser, à coups de can- du XIXe siècle, les Saoudiens ont Economiques pour l’Arabie, mili- ornées de fresques. mais le dossier lui a été retiré. On réussi à bloquer l’autoroute qui ne, selon le célèbre épisode racon- détruit les tombeaux chiites de taires pour le Pakistan, dont les » Aussi, quand le Comité saou- s’est contenté de déclasser ces devait passer au pied des pyrami- té par l’historien Azraquî, quel- Karbala et de Nadjaf en Iran et il instructeurs encadrent les forces dien de soutien au peuple du mosquées, qui étaient inscrites au des de Gizeh, c’est plus aux campa- que 360 idoles, n’épargnant que a fallu vingt ans de débat avant armées talibans, notamment les Kosovo, officiellement une organi- patrimoine mondial. La même gnes de presse internationales des peintures murales, dont celle que les oulémas n’autorisent l’en- aviateurs. sation non gouvernementale, en chose est arrivée à la grande mos- qu’aux interventions tardives de de la Vierge Marie. A l’inverse, à trée de la télévision dans le royau- » La valeur du patrimoine réalité une agence para-étatique quée de Damas, qui conservait l’Unesco qu’on le doit. la mosquée de Damas, les mosaï- me saoudien. afghan est tout à fait connue au établie par décret royal et large- des traces importantes de son – Pensez-vous que la campa- ques de l’époque chrétienne Rien, donc, ni dans la lettre du Pakistan puisqu’une grande partie ment financée par des crédits du ancien passé d’église byzantine et gne médiatique en cours pourra n’ont jamais fait l’objet de dépra- Coran ni dans la tradition de la des objets pillés pendant la guerre gouvernement, propose son aide de temple romain. Tous ces vesti- intimider les talibans ? dations et sont restées presque sunna ni dans la plupart des expé- civile – l’essentiel du Musée de pour rénover les mosquées du ges ont disparu après une campa- – C’est un contre-exemple. Les intactes jusqu’à aujourd’hui. riences historiques de l’islam, ne Kaboul – se trouvent au Pakistan, Kosovo, il s’empresse d’effacer gne de rénovation payée par le talibans vivent en vase clos, ils Comme dans l’Empire byzantin peut justifier la destruction systé- ou ont transité par ce pays. Mais toutes les traces identitaires du Koweït. ignorent le reste du monde et se du Moyen Age, divisé entre icono- matique de symboles religieux tel- sans doute le souci principal du patrimoine kosovar. » Le vandalisme a parfois partie moquent donc des médias. » philes et iconoclastes, le débat le que celle décrétée par l’émir gouvernement pakistanais est-il » De la même manière, en liée avec le tourisme. C’est ainsi sur les images a aussi opposé les Omar à Kaboul. d’assurer ses frontières occidenta- Malaisie, les mosquées en bois, que le site de Pétra, en Jordanie, Propos recueillis par juristes musulmans et les princi- les avec un régime afghan à sa construites dans un style qui rap- inscrit sur la liste du patrimoine Emmanuel de Roux paux commentateurs des hadith Henri Tincq 28 / LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 CULTURE La danse de fer SORTIR PARIS Etats-Unis (du jamais vu encore là-bas pour un artiste africain), Le deuil sied à Electre avec Soul Makossa. Cette fois, d’Angelin Preljocaj Jean-Louis Martinelli reprend outre quelques invités (Fabrice Di la dernière mise en scène qu’il Falco et Thomas Bloch – voix et signa au Théâtre national orgue de verre –, les chanteurs La Biennale du Val-de-Marne a présenté de Strasbourg. Une longue et Douleur et Werrason) Manu belle traversée du Deuil sied Dibango sera accompagné du ses spectacles « Helikopter » et « MC 14/22 », à Electre, d’Eugène O’Neill. formidable London Community Une saga familiale qui emprunte Gospel Choir. Une manière pour exercices de survie et chocs musculaires àl’Orestie, dans l’Amérique le saxophoniste camerounais, de la guerre de Sécession. doyen de la world music Preuve supplémentaire, son Théâtre du Rond-Point, en France, de revenir à ses ANGELIN PRELJOCAJ. BIEN- spectacle Helikopter, commande 2 bis, avenue Franklin-Roosevelt, premières amours musicales NALE DE LA DANSE DU VAL- de la Biennale de danse du Val-de- Paris-8e.Mo Franklin-D.-Roosevelt. (il accompagnait, dans un temple DE-MARNE. 4, route de Fontai- Marne, qui lançait la manifes- 20 heures, du mardi au vendredi ; protestant, sa mère, chanteuse nebleau, 94407 Vitry-sur-Seine. tation le 8 mars à la Maison des 19 heures, le samedi ; relâche de la chorale des femmes Tél. : 01-46-86-70-70. Le 8 mars à Arts de Créteil et ouvrait le lende- dimanche soir et lundi. Jusqu’au de Douala où son oreille 20 h 30. Prochains spectacles : main le festival Exit (Le Monde du 12 avril. Tél. : 01-44-95-98-10. s’est d’abord éduquée.) In Between de Michèle Noiret, 9 mars), où il affronte la musique Christophe Haleb Olympia, 28, boulevard des Maison des arts de Créteil, du de Karlheinz Stockhausen, Pour la première fois au Théâtre Capucines, Paris-9e.Mo Opéra. 15 au 17 mars à 19 h 30. De 55 F Helikopter Quartet, une partition des Abbesses, le chorégraphe 20 h 30, le 13. à 100 F. Théâtre Paul-Eluard de composée des vrombissements Christophe Haleb et sa compagnie Tél. : 01-47-42-25-49.

Choisy-le-Roi, le 24 mars à de quatre engins zébrés de vio- D.R. la Zouze déplient une pièce éprise De 170 F à 190 F. 20 h 30. De 70 F à 100 F. Créa- lons stridents. « Helikopter », d’Angelin Preljocaj. Les six interprètes de bonheur, amoureuse de Bill Evans tion du chorégraphe Marco Ber- semblent harcelés par une partition gestuelle remontée à bloc. l’amour et soucieuse d’harmonie. Le saxophoniste, révélé auprès rettini, les 16 et 17 mars au BEAUTÉ IMPÉRIEUSE Son titre beau comme de Miles Davis, est sorti peu à peu lycée Maximilien-Perret d’Al- Ce mariage se révèle d’une beau- MC 14/22 (Ceci est mon corps), la virtualité galopante prend le pas une promesse : Idyllique. du tout-venant du jazz-rock pour fortville à 20 h 30. De 40 F à 60 F. té impérieuse, exigeant de la dan- conçue pour douze danseurs sur sur l’expérience physique ». Soit. Avec six interprètes, Christophe ancrer son propos dans un swing Jusqu’au 6 avril. se qu’elle relève le nez, hausse le une création sonore de Tedd Zah- Mais il nous inflige une vision uni- Haleb pose la revendication funky et soul bien plus intéressant plafond pour ne pas être pulvéri- mal. On peut suivre la piste des voque sur laquelle il campe si lon- d’un corps non formaté, jouisseur comme dans le récent album Soul Pour Angelin Preljocaj, la danse sée. Dans un puits de lumière et apôtres au gré de différentes sta- guement qu’on oublie qu’il aurait et singulier. Insider. Avec Evans on entendra est une affaire de résistance. Qu’il les projections au sol du plasticien tions : lavement, Cène… On peut peut-être désiré la dénoncer. MC Théâtre des Abbesses, 31, rue des l’organiste Ricky Peterson s’agisse, enfant, de suivre des allemand Holger Förterer, qui la aussi considérer ces hommes au 14/22 fait dans le choc musculai- Abbesses, Paris-18e.Mo Abbesses. et derrière la batterie, l’excellent cours de classique contre l’avis de saisissent dans un filet de signes, torse nu comme une troupe de re, accule la danse, non sans 20 h 30, du 13 au 17. Vinnie Colaiuta. ses parents (des immigrés alba- elle se défend avec une vigueur beaux légionnaires, de lutteurs, effroi, à la violence. Désir d’échap- Tél. : 01-42-74-22-77. Prix : 85 F. La Cigale, 120, boulevard nais installés à Champigny-sur- tranchante. Sur des images abstrai- d’officiants. Figures fantasmées per aux acquis d’une écriture trop Manu Dibango Rochechouart, Paris-18e.Mo Pigalle. Marne), de s’arc-bouter à un tes qui s’ouvrent et se referment d’un masculin hyper-viril, ils flan- repérée, trop articulée ? Son premier Olympia, c’était en 20 heures, le 13. thème comme Jeanne d’Arc dans au gré du mouvement (on croit quent leur brutalité sur la table Le chorégraphe fouille le vif du 1973, l’année où il triomphe aux Tél. : 01-49-25-89-99. 143 F. Hallali Romée (1987) ou de s’atta- voir les danseurs évoluer sur un comme seule et unique preuve de corps, taille dans la masse. Mais quer à des monuments du réper- lac aux ondes magiques), les six leur identité. Et quand l’un d’entre qu’il jette les danseurs dans une toire comme Roméo et Juliette interprètes semblent se courir eux veut l’ouvrir d’une voix de ros- tourmente léchée ou les retourne GUIDE (1990), le chorégraphe, directeur après, harcelés par une partition signol, il se fait étendre. comme des crêpes, Angelin Preljo- du Ballet Preljocaj d’Aix-en-Pro- gestuelle remontée à bloc. Un bras caj coupe le souffle de sa danse et vence, a le goût de l’affronte- de fer (mais une seule idée au VISION UNIVOQUE la blinde dans une mécanique à FESTIVAL CINÉMA 15, 16 ; 19 h 30, les 14 et 17 ; 16 heu- ment, du dépassement, un désir fond sur le plateau) à la mesure du L’homme chez Preljocaj n’en- qui on demande d’abord d’avoir res, le 18. Tél. : 01-42-02-02-68. De 65 F e à 135 F. Jusqu’au 31 mars. pressant de domination qui le savoir-faire d’Angelin Preljocaj. tend pas la nuance. Le chorégra- du rendement. Reflets d’Extrême Asie (5 édition) Ouverture du festival (20 h 30, le 13) Compagnie les Danses de Dom pousse sur des terrains garantis L’exercice de survie se poursuit phe voulait interroger la notion avec, en avant-première Les Démons à Dominique Jégou : Une infinie ressem- accidentés. avec la seconde pièce de la soirée, de masculin « dans un monde où Rosita Boisseau ma porte (Chine, 2001), de Jiang Wen. blance. Centre national de la danse, 9, rue Clôture (20 heures, le 29) avec Yi-yi, e o (Taiwan, 2000), en présence du réalisa- Geoffroy-l’Asnier, Paris-4 .M Saint- teur Edward Yang. Paul. 19 heures, les 13 et 14. Tél. : Mayenne (53). Atmosphères 53, 12, rue 01-42-74-06-44. 60 F. Jeu de masques de Benno Besson pour saluer Brecht Guimond-des-Riveries. Marie Kobayashi (mezzo-soprano), Tél. : 02-43-04-20-46. 60 F, 120 F, 180 F Jeff Cohen (piano) (abonnements). Œuvres de Messiaen. mère – femme du gouverneur –, à n’allons pas sur le chemin de la à cette femme extraordinaire qui, Bibliothèque nationale de France, quai e o LE CERCLE DE CRAIE CAUCA- la suite d’une insurrection, et pris politique. Mais sur le terrain du au début du Tambour, de Schlön- TROUVER SON FILM François-Mauriac, Paris-13 .M Quai-de- SIEN, de Bertolt Brecht. Traduc- en charge par une servante, qui jeu, ce jeu de masques qui signe le dorff, cache un enfant sous ses la-Gare. 19 heures, le 13. Tél. : tion : Benno Besson et Geneviève l’élève et le protège. style de Benno Besson. jupons. Autour d’elle, les autres Tous les films Paris et régions sur le 01-53-79-59-59. 100 F. Serreau. Mise en scène : Benno A la fin, quand l’insurrection est Qu’ont-elles à nous dire, aujour- personnages tiennent leur rang. Minitel, 3615 LEMONDE ou tél. : Ensemble orchestral de Paris 08-36-68-03-78 (2,23 F/min). Œuvres de Schumann, Mendelssohn. Besson. Avec Claude Barichasse, matée, la mère veut récupérer son d’hui, ces deux mères qui se dispu- La mise en scène les cadre dans Lang Lang (piano), John Nelson (direc- François Berté, Delphine Bibet, fils, que la servante considère com- tent Michel ? Qu’un enfant est à des images de tableaux vivants ani- VERNISSAGES tion). Laurent Boulanger, Bruno Dani, me sien. Un juge ordonne alors un celle qui l’élève, oui, bien sûr. Mais més, la direction d’acteurs leur Théâtre des Champs-Elysées, 15, ave- Gilles Aillaud nue Montaigne, Paris-8e.Mo Alma-Mar- Mathieu Delmonté, Akonio Dolo, jugement de Salomon. Il trace un l’attitude de Groucha, la servante, demande de jouer comme s’ils Galerie de France, 54, rue de la Verre- ceau. 20 heures, le 13. Tél. : Chrisitan Hecq, Zoé Lebreton, Oli- cercle de craie, met l’enfant à l’inté- n’est pas si simple. Michel lui pèse. étaient les créatures de Gepetto rie, Paris-4e.Mo Hôtel-de-Ville. Tél. : 01-49-52-50-50. De 60 F à 290 F. vier Lorétan, Philippe Marteau, rieur, et demande à chaque Le nourrir est une charge ; le proté- – exercice difficile, et réussi. Vu 01-42-74-38-00. De 11 heures à 19 heu- Paul Badura-Skoda (piano) Patricia Pottier, Gilles Privat, « mère » de le tirer à elle. La mère ger, une difficulté. Elle l’élève et par Benno Besson, Le Cercle de res. Fermé dimanche et lundi. Du Œuvres de Bach, Mozart, Martin, Cho- 13 mars au 21 avril. Emmanuelle Ramu, Coline Ser- biologique use de toutes ses for- l’aime parce que ça ne se fait pas, craie caucasien est vraiment une pin, Schubert. Salle Gaveau, 45, rue La Boétie, reau, Nicolas Serreau, Daniel ces, elle veut reprendre son bien. de laisser un enfant. Elle agit ainsi fable, dans le fond et la forme. ENTRÉES IMMÉDIATES Paris-8e.Mo Miromesnil. 20 h 30, le 13. Vouillamoz, Peter Wilkinson. La mère nourricière n’ose pas tirer au nom d’une antique morale, C’est du théâtre fait pour rassem- Tél. : 01-49-53-05-07. De 75 F à 250 F. Le Kiosque Théâtre : les places de cer- THÉÂTRE NATIONAL DE LA trop fort, de peur de blesser l’en- détachée de toute considération bler, dans le plaisir et le senti- Tom Harrel Quintet tains des spectacles vendues le jour New Morning, 7-9, rue des Petites-Ecu- COLLINE, 15, rue Malte-Brun, fant. Le juge tranche en sa faveur. sur l’instinct maternel. ment. Au risque de laisser sur leur même à moitié prix (+ 16 F de commis- e o e o ries, Paris-10 .M Château-d’Eau. Paris-20 .MGambetta. Tél. : Ce « ça ne se fait pas » est incar- faim ceux qui n’aiment pas les sion par place). 21 heures, le 13. Tél. : 01-45-23-51-41. 01-42-62-52-52. Mardi, à 19 h 30 ; UNE FABLE INTEMPORELLE né par Colline Serreau, qui joue communions. Place de la Madeleine et parvis de la De 110 F à 130 F. gare Montparnasse. De 12 h 30 à de mercredi à samedi, à 20 h 30 ; Pour Brecht, cet enfant, Michel, Groucha avec une belle vitalité Laurent Coq Quartet 20 heures, du mardi au samedi ; de Sunside, 60, rue des Lombards, dimanche, à 16 h 30. 80 F (12,20 ¤) c’était l’Allemagne, écartelée entre simple, énergique. Elle ressemble Brigitte Salino er o 12 h 30 à 16 heures, le dimanche. Paris-1 .M Châtelet. 21 heures, les 13 à 160 F (24,39 ¤). Durée : 2 h 30. le communisme et le capitalisme, Le Banquet de la Sainte-Cécile et 14. Tél. : 01-40-26-21-25. Jusqu’au 15 avril. l’Union soviétique et les Etats- de et par Jean-Pierre Bodin, mise en Drake-Kessler-Vandermark Trio scène de François Chattot. Drancy (93). Espace culturel du parc, Unis. Pour Benno Besson, qui Théâtre André-Malraux, place des Bertolt Brecht a écrit Le Cercle apprit le théâtre au Berliner place Aristide-Briand. 20 h 30, le 13. CONCERTS Arts, Rueil-Malmaison (92). 20 h 45, le Tél. : 01-48-96-50-87. De 75 F à 95 F. de craie caucasien pendant son Ensemble, du temps de Brecht, Le 13. Tél. : 01-47-32-24-42. 120 F. John Butcher exil en Scandinavie, au cours de la Cercle de craie caucasien est une La Camoufle Montreuil (93). Instants chavirés, 7, rue seconde guerre mondiale. Il a histoire à raconter, une fable de Rémi de Vos, mise en scène de Lau- Richard-Lenoir. 20 h 30, le 13. Tél. : rent Vacher. espéré faire jouer la pièce à Broad- intemporelle pour aujourd’hui. 01-42-87-25-91. De 40 F à 80 F. Théâtre des Arts, place des Arts, Cergy Têtes raides way, quand son exil l’a mené aux Benno Besson prend donc la liber- (95). 20 h 30, les 13 et 14. Tél. : Bataclan, 50, boulevard Voltaire, Etats-Unis. Finalement, c’est au té de couper la pièce. Tant mieux : 01-34-20-14-14. De 40 F à 80 F. Paris-11e.Mo Oberkampf. 20 heures, les Berliner Ensemble qu’il l’a créée, nous voilà débarrassés du prolo- Médée 13, 14, 15 et 16. Tél. : 01-43-14-35-35. de Hans Henny Jahnn, mise en scène en 1954, après un an de répéti- gue sur fond de kolkhoze, dont la 143 F. de Christine Letailleur. Marie-Paule Belle chante Barbara tions intensives. Au cœur du Cer- langue de bois communiste fera Théâtre Gérard-Philipe, 59, boulevard Théâtre de Dix-Heures, 36, boulevard cle de craie caucasien,ilyaun peut-être rire dans vingt ans. Jules-Guesde, Saint-Denis (93). A partir de Clichy, Paris-18e.Mo Pigalle. 20 h 30, enfant, Michel, abandonné par sa Au Théâtre de la Colline, nous du 13. 20 h 30, du mardi au samedi ; les 13, 14, 15, 17, 20, 21, 22, 23, 24 et 16 heures, le dimanche. Tél. : 27. Jusqu’au 7 avril. Tél. : 01-48-13-70-00. 50 F. Jusqu’au 8 avril. 01-46-06-10-17. De 120 F à 150 F. Médée Les Elles de Hans Henny Jahnn, d’après Euripi- L’Européen, 3, rue Biot, Paris-17e. de, mise en scène d’Anita Picchiarini. Mo Place-de-Clichy. 20 h 30, les 13, 14, Théâtre national de la Colline, 15, rue e o 15, 16, 17, 21, 22, 23 et 24. Tél. : Malte-Brun, Paris 20 .M Gambetta. 01-43-87-97-13. De 105 F à 130 F. 21 heures, du mercredi au samedi ; 16 heures, le dimanche ; 19 heures et RÉGIONS 21 heures, le mardi. Tél. : 01-44-62-52-52. De 50 F à 160 F. Jus- Compagnie Lanicolacheur qu’au 15 avril. Olivia Grandville et Xavier Marchand : W Punus Armenica. de Sophie Renauld, mise en scène de Marseille (13). La Friche Belle-de-Mai, l’auteur. 23, rue Guibal. 19 heures, les 14, 15, 21 Théâtre Paris-Villette, 211, avenue et 22 ; 20 h 30, les 16, 17, 20, 23 et 24 ; Jean-Jaurès, Paris 19e.Mo Porte-de-Pan- 17 heures, le 18. Tél. : 04-91-11-45-65. tin. A partir du 13. 21 heures, les 13, 90 F. GAVEAU Le Salon Musical de Paris 01-49-53-05-07 21 MARS - 20 H 30

FLORENCE DELAAGE piano Bach-Schubert-Chopin-Fauré-Debussy LeMonde Job: WMQ1303--0029-0 WAS LMQ1303-29 Op.: XX Rev.: 10-03-01 T.: 16:35 S.: 111,06-Cmp.:12,11, Base : LMQPAG 56Fap: 100 No: 0147 Lcp: 700 CMYK

CARNET LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 / 29

AU CARNET DU « MONDE » Anniversaires de décès Assemblées générales Conférences Conférences de l’Etoile : Communications diverses – Le mercredi 14 mars, à 20 h 30 : Noces de diamant – Le 12 mars 2000, le soleil brillait ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE CNRS ÉDITIONS vous convie à une « Qu’est-ce que le protestantisme ? », ANCIENS ÉLÈVES DE BUFFON Le banquet annuel de l’amicale, sous la dehors mais la nuit est tombée sur les L’association Jeunesse et Marine tien- conférence-débat : avec les pasteurs A. Houziaux et yeux bleus de maman qui rejoignait alors « La démocratie locale L. Pernot. présidence du docteur Roger Lichtenberg, papa qui nous avait quittés le dra son assemblée générale ordinaire le Et ensuite : quatre débats contradic- radiologue, auteur, égyptologue, Pierre et Hélène samedi 24 mars 2001, à 14 heures, au à l’heure d’Internet », 13 mars 1941 - 13 mars 2001. 3 février 2000. toires, quatre jeudis de suite, à 20 h 30 : « médecin » de la momie de Ramsès II, Centre européen, 69 ter, rue de la Cha- mardi 13 mars 2001, aura lieu au lycée le mercredi 21 mars, de 18 h 30 à 20 heures, – « La vie éternelle, peut-on y Vos enfants, petits-enfants, arrière- A Jean et Lucienne pelle, Paris-18e (Mo Porte-de-la-Chapelle). croire ? », le 15 mars, avec le Père à 20 heures, dès 19 heures pour l’apéritif. au palais du Luxembourg, C. Geffré et le pasteur L. Schweitzer ; Contact téléphonique après 19 heures : petits-enfants, LUTZ-MANGEOT, salle Monnerville, Et toute la famille Duvergé, – « Jésus-Christ est-il Dieu ? », le 01-46-55-24-71 01-42-79-96-99 e 01-45-67-11-46 01-45-32-41-33 sont très heureux de pouvoir fêter avec E. et J. RL. 15 ter, rue de Vaugirard, Paris-6 . 22 mars, avec le pasteur R. Picon et le vous vos noces de diamant. Sous le parrainage de Claude Huriet, Père Stan Rougier ; sénateur de Meurthe-et-Moselle, questeur – « Si Dieu est bon, pourquoi le Conférences-débats mal ? », le 29 mars, avec les professeurs – Le Görres-Gymnasium, un collège- – Il y a cinq ans, le 13 mars 1996, du Sénat, avec la participation de lycée au cœur de Düsseldorf, offre à des disparaissait Dominique Baudis, président du Conseil H. C. Askani et H. Blocher ; Décès Cercle Amical - Centre V. Medem – « Dieu existe-t-il vraiment ? », collèges et lycées français la possibilité supérieur de l’audiovisuel, et en présence d’établir un partenariat dans le cadre – Toulouse. Versailles. Marcel REGGUI. le 5 avril, avec le professeur L. Gagnebin des auteurs. et le pasteur S. Oberkampf. d’échanges scolaires. Cela permettrait de Mercredi 14 mars, à 20 h 30, réaliser un travail en commun entre deux me Cette conférence-débat est organisée à Au temple protestant de l’Etoile, M. et M Alain Chabrol, Sa famille, Antoine Spire, journaliste et écrivain, e « nations sœurs » à l’aube de l’Union lle l’occasion de la sortie de l’ouvrage 54, avenue de la Grande-Armée, Paris-17 . M Marguerite Chabrol, Ses amis, présentera son livre : européenne. Contactez-nous. se souviennent. www.democratielocale.fr Libre participation aux frais. M. Guillaume Chabrol, L’Obsession des origines, éd. Verticales Adresse : M. et Mme André Proeschel, coordonné par Eric Maigret et Laurence Görres-Gymnasium (Mme Desombre), leurs enfants et petits-enfants, « Toute rencontre est une grâce Monnoyer-Smith, publié par CNRS Königsallee 57, 40212 Düsseldorf. e Soutenances de thèse ont la tristesse de faire part du décès de L’amitié est ma richesse. » 52, rue René-Boulanger, Paris-10 . ÉDITIONS, dans la collection Fax : 0049-211-8929470. « HERMÈS. Cognition, communication – Romain Duval soutiendra sa thèse politique » dirigée par Dominique intitulée : « Déterminants de long terme M. Paul CHABROL, Souvenir Wolton. des taux de change réels », le lundi conservateur honoraire Nos abonnés et nos actionnaires, – La famille, Confrontée aux promesses des nou- 19 mars 2001, à 15 h 30, à la Maison des CARNET DU MONDE des Eaux et Forêts, bénéficiant d’une réduction sur les relations internationales, 58, boulevard correspondant de l’Académie d’agriculture Les patients, du velles technologies de l’information et de insertions du « Carnet du Monde », Arago, 75013 Paris. de France, la communication, dont Internet, qu’en Le jury sera composé des professeurs Fax : 01-42-17-21-36 officier de la Légion d’honneur, docteur S. E. ASSÉO sont priés de bien vouloir nous com- est-il de la démocratie locale aujourd’hui ? Michel Aglietta, Patrick Artus, Christian muniquer leur numéro de référence. Réservation impérative au de Boissieu, Gérard Lafaye et Jérôme e-mail: [email protected] rappellent le souvenir de l’homme et du 01-53-10-27-13. Stein. leur père, grand-père, beau-frère, oncle et médecin. grand-oncle,

survenu le 1er mars 2001, en son domicile – Claude, Jacques-Olivier, Béatrice de Toulouse, dans sa quatre-vingt- et leurs enfants quinzième année. vous invitent à vous souvenir de

L’inhumation a eu lieu dans l’intimité, Bruno et Vincent GORIN, à Solaize (Rhône), le 7 mars. leurs fils, frères et oncles. « Mais après que je les aurai arrachés, j’aurai de nouveau compassion d’eux Toujours présents dans leurs cœurs. et je les ramènerai chacun dans son héritage, chacun dans son pays. » – Il y a deux ans déjà, le 13 mars 1999, Jérémie, XII-15. Bertrand MAIN

– Mme Robert Chalon, a quitté, bien trop tôt, son épouse, ceux et celles qui l’aimaient. Tristan Chalon, Eric et Claudine Chalon, « Tu auras pour survivre ses enfants, Des collines de tendresse Isabelle et Audrey, Les barques d’un ailleurs ses petites-filles, Le delta de l’amour. » ont la douleur de faire part du décès de Andrée Chedid. M. Robert CHALON, – Il y a dix ans, nous quittait survenu le 3 mars 2001. Les obsèques ont eu lieu dans l’intimité Jacques, Frédéric BIRR, familiale. 15, rue Rousselet, toujours dans nos cœurs. 75007 Paris.

– Un an déjà, – Claude Guy et Rachel Frouard et leur fille Judith sont dans la peine. Béatrice HIRIART.

Claude FROUARD, Ses amis et collègues de BNP PARIBAS. père de Rachel et homme de qualité, est mort le 9 mars 2001, à soixante- six ans, après un dur combat. Séminaires COLLÈGE INTERNATIONAL – Jennifer & Véronique, DE PHILOSOPHIE Mylène & Herminie-Andrée, ont la tristesse de faire savoir que Conférence Arnold Davidson : « L’éthique comme Stéphane GLIKOU ascétique : Michel Foucault ». 21 mars, 18 heures-20 heures, audito- s’est envolé sur le pavé parisien, le rium, Institut finlandais, 60, rue des er 1 mars 2001, à 15 heures. Ecoles, Paris-5e. Un service religieux aura lieu le jeudi Séminaires 15 mars, à 10 h 15, à l’oratoire du Louvre, François-David Sebbah : « Atelier de 145, rue Saint-Honoré, Paris-1er, et sera lecture de textes philosophiques (V). suivi d’une incinération au Père-Lachaise, Textes de phénoménologie à propos de à 11 h 45. l’espace ». 16 mars, 6 avril, 18 mai, 15 juin, Fleurs blanches, merci. 10 h 30-12 h 30, salle K230, centre P.-Guillaumat, université de technologie, 50, rue Trosy, rue Albert-Schweitzer, Compiègne. 92140 Clamart. Jean-Michel Salanskis et François- David Sebbah : « Les usages contem- – Renée Zauberman et René Lévy, porains de la phénoménologie (V) ». Norbert Zauberman 16 mars, 6 avril, 18 mai, 15 juin, et Christine Amado, 18 heures-20 heures, amphi A, Carré des ses enfants, sciences, 1, rue Descartes, Paris-5e. Yedidia, Yaël, Adam, Ludivine et Ophélie, Colloque ses petits-enfants, « De l’art comme réalité à la réalité Joseph et Marie Zauberman, des arts », Guy et Charlotte Granat, sous la responsabilité d’Alain Badiou, leurs enfants et petits-enfants, Ciro Giordano Bruni et Catherine Perret. Toute sa famille et ses amis, 15 mars, 10 heures-18 heures, Aula ont la tristesse d’annoncer le décès de magna de l’Accademia di Belle Arti, Dorsoduro, campo della Carità, Venise. Fajga ZAUBERMAN, 16 et 17 mars, 10 heures-18 heures, née ROSSET, Aula magna de l’Instituto universitario di Architettura, Tolentini, Santa Croce 191, le vendredi 9 mars 2001. Venise. Ils rappellent la mémoire de Samedi autour d’un livre « La raison poétique » de Michel Albert (Alter), Deguy, sous la responsabilité d’Alain David. son époux, Avec Alain David, Michel Deguy, Benjamin Farges, Pierre-Jean Labarrière, et de Jean-Pierre Moussaron, Philippe Verstraten. Jenny, 17 mars, 9 h 30-12 h 30, amphi Stourdzé, Carré des sciences, 1, rue sa fille. Descartes, Paris-5e. L’inhumation a eu lieu le lundi L’accès à toutes les activités du 12 mars, au cimetière parisien de Collège est libre et gratuit (dans la Bagneux. limite des places disponibles). Renseignements sur salles, 13, rue Emmanuel-Chauvière, répondeur : 01-44-41-46-85. Autres 75015 Paris. renseignements : 01-44-41-46-80. Élections cantonales Les résultats complets des 2 021 cantons concernés. 0123 Un cahier spécial résultats pour tout savoir 0123 des futurs conseils généraux daté 14 mardi 13 mars 1 30 KIOSQUE LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 EN VUE a Les tirs des talibans qui « Combat » revit à Paris pendant deux semaines détruisent les bouddhas géants assourdissent la vallée de Bamiyan, cité autrefois rasée Les étudiants du Centre de formation des journalistes font reparaître, par Gengis Khan, appelée pendant des siècles après son le temps des élections municipales, le quotidien issu de la Résistance et disparu en 1974 passage Char-i-Gholgholala, « la ville des murmures ». LES ÉTUDIANTS du Centre de tent, sur 12 à 15 pages, les points débusquer les meilleurs sujets. Cela Paris des années 1950 ; un reporta- formation des journalistes (CFJ) res- forts de cette actualité. Pour leurs permet notamment au lecteur de ge dans le 1er arrondissement a Un Koweïtien de la région de suscitent Combat, le quotidien, né le trois premières « unes », ils ont choi- suivre une « Campagne débridée permet d’évoquer la difficile inser- Jahra porte plainte contre le 21 août 1944 et qui avait cessé de si un rapport confidentiel sur le dans Chinatown » et de découvrir tion des SDF dans les quartiers ; la ministère de l’intérieur : dans le paraître le 30 août 1974, en titrant tramway, une « nouvelle embrouille que, « A Bercy, on a oublié l’école ». communauté homosexuelle est défilé pour le dixième anniversaire « Silence on coule ». Pendant deux dans le 5e » et « la mode des vraies Pas question cependant de se racontée au travers des visites que de la libération de l’émirat, semaines, du 7 au 20 mars, ils font gens gagne la politique ». désintéresser des autres arrondisse- lui font les candidats. le sabot d’un cheval a cabossé revivre ce titre pour en faire un jour- ments. Chaque jour, chacun d’entre Le 8 mars, les femmes n’ont pas sa voiture de collection. nal de la campagne des élections « CAMPAGNE DÉBRIDÉE » eux a droit à au moins une grande été oubliées. La rubrique « Femmes municipales à Paris. Cet éphémère Trois arrondissements – les 12e, brève, qui va du compte rendu de combat » a permis d’émailler ce a Dans « La vache folle », jeu Combat est vendu 4 francs dans 13e et 14e – font l’objet d’un traite- d’une réunion publique à l’annonce numéro de citations et de portraits vidéo imaginé par l’américain Rick 600 points de vente à Paris. ment particulièrement attentif. «Ce d’une manifestation culturelle, avec de candidates, de militantes ou de Gush, l’éleveur qui se bat contre le Du déchirement de la droite pari- sont des secteurs charnières où va se le souci d’être les plus proche professionnelles dont l’action méri- prion doit réussir à repérer et à sienne aux espoirs de victoire de la jouer en large part la bataille de la possible des préoccupations des te d’être racontée. On y découvre sauver le plus possible de bovins gauche en passant par quelques- mairie », expliquait Combat dans Parisiens. qu’un club sportif strictement réser- en survolant sa ferme uns des thèmes qui concernent la son premier numéro. Depuis plus Ce quotidien des municipales est vé aux femmes fut créé en 1912 ou à bord d’un hélicoptère virtuel. vie quotidienne des Parisiens, d’un mois, plusieurs équipes de ces aussi un voyage à travers l’histoire le portrait de l’institutrice de l’hôpi- soixante étudiants de la première et étudiants-journalistes s’étaient de Paris et sa sociologie. Des cita- tal Trousseau pour les enfants hospi- a Ils vendaient du bœuf allemand de la deuxième année du CFJ trai- investies dans ces quartiers pour y tions de Léo Mallet rappellent le talisés. La dernière page du journal pour du français, décongelaient les est consacrée au traitement de l’ac- carcasses au Kärcher, tualité nationale et internationale. rafraîchissaient les rognons à l’eau DANS LA PRESSE LIBÉRATION George Buffet : il faut « réconcilier Delanoë peut espérer l’emporter ? En donnant leur accord pour l’uti- oxygénée et trempaient les pieds Jean-Michel Thénard la politique avec les citoyens ». Il reste quelques jours au bon lisation du titre, le groupe d’anciens de veau dans un détergent LCI a C’est une France méfiante à l’en- sens. de Combat, qui en détiennent le industriel servant à nettoyer les Pierre Luc Séguillon droit de la politique qui est appa- droit moral, y ont vu ce qui pourrait sols : « Mais c’était en petites a A l’heure de la mondialisation rue hier. Une France lasse des affai- Jean de Belot LA CROIX être l’avenir de ce titre : « Apparte- quantités, et uniquement pour ne et de l’européanisation, les res et qui l’a signifié globalement à a Les enseignements politiques Bruno Frappat nir au patrimoine de la profession et pas perdre des clients », plaident les citoyens, conscients qu’ils n’ont Paris, à défaut de le dire dans le 5e du premier tour sont clairs : l’équi- a Au lendemain du premier tour notamment servir aux travaux des éco- frères Brunet, patrons bouchers plus guère de prise sur un certain arrondissement, à Béthune ou à libre droite-gauche du pays est des élections municipales, c’est le les reconnues », indique le CFJ. S’arri- bordelais. nombre de décisions qui engagent Levallois. Une France qui garde beaucoup plus favorable à l’oppo- seul résultat qui devrait mettre mer à l’image de ce titre prestigieux, leur destin, veulent, pour tout le ses distances avec ses élites natio- sition qu’elle-même ne le pensait. tout le monde d’accord. Et qui issu de la Résistance, qui pour la plu- a Et vingt minutes après l’injection moins, recouvrer la maîtrise de nales, balaie les parachutés et les Le second tour, dans beaucoup de devrait inquiéter tous ceux qui sou- part d’entre eux n’évoque sans dou- létale, vendredi 9 mars, au centre leur devenir quotidien. Ils privilé- cumulards, qu’ils soient ministres villes, se jouera au plus serré. La haitent une démocratie vivante : te que les livres d’histoire, a con- pénitencier de Raleigh en Caroline gient donc les acteurs de terrain, ou pas. Une France qui sanctionne campagne présidentielle, qui va jamais, depuis la seconde guerre traint les étudiants à travailler sur du Nord, le condamné Willie ceux qui sont proches de leurs pré- les divisions politiciennes quand s’ouvrir dès dimanche soir pro- mondiale, le taux d’abstention à un format très classique, sans origi- Ervin Fisher était encore vivant. occupations, ceux qui gèrent ou elles ne sont pas justifiées. Une chain, ne démarrera pas sur les des élections municipales, en Fran- nalité dans la maquette, notam- pourraient gérer leurs problèmes France qui fait confiance à la proxi- bases attendues. (…) Alors que l’op- ce, n’a été aussi important qu’hier. ment. Mais ces amateurs et experts a Froissé depuis, Roger Wurtz, pratiques, ceux qui ne viennent mité et à ceux qui l’incarnent, les position avait fini par penser que Un électeur sur trois n’a pas pris la d’Internet montrent aussi qu’ils maire d’Hunawihr, village alsacien pas d’abord chercher dans maires sortants, s’ils n’ont pas ce scrutin serait un nouveau test peine de se déplacer. De scrutin en sont compétents sur les nouveaux de cinq cents habitants, boude l’onction locale le tremplin d’une démérité. (…) Pas de vague rose, de sa désintégration, les électeurs scrutin, à raison d’un ou deux médias. Leur journal peut être con- les élections : un jour de colère, ses ambition nationale. Voilà sans pas de vague bleue, les électeurs lui donnent la chance d’un rebond. points de participation perdus sulté sur le site cfpj. com où il est administrés l’avaient pendu doute qui explique aussi bien l’ex- se sont gardés, hier, de jouer le pre- A Toulouse, à Lyon et surtout à tous les six ans, la baisse du civis- accompagné de reportages télévi- en effigie au réverbère cellent score des listes de Bertrand mier tour de la présidentielle. La Paris. Dans la capitale, en effet, me municipal aura été, en un sés, radiophoniques et multimédias. de la grand place. Delanoë que la bonne tenue des leçon essentielle du scrutin est plu- n’est-ce pas seulement grâce aux quart de siècle, de plus de douze listes tibéristes. tôt celle tirée, hier soir, par Marie- fautes de la droite que Bertrand points. Françoise Chirot a La police iranienne a découvert au cours des derniers mois à Meched sept prostituées SUR LA TOILE étranglées avec des foulards searchenginewatch.com islamiques et enroulées NETÉCONOMIE dans des tchadors. a Le grand site américain de ven- Un guide pour réapprendre à se servir des moteurs et autres outils de recherche te de jouets e-Toys a annoncé sa a Depuis l’entrée en vigueur de la fermeture définitive et a deman- loi islamique le 27 janvier 2000, LES RÉPERTOIRES et moteurs – 30 à l’usage des enfants, dont dé sa mise en liquidation judiciai- la criminalité ne cesse de croître de recherche ont été inventés pour 5 équipés de filtres de contenu ; re. En revanche, sa filiale Baby dans l’Etat de Zamfara, au Nigeria. simplifier la vie des internautes en – 23 multimédia, permettant de Center a trouvé un repreneur. les guidant dans la jungle du cyberes- trouver des images et des sons, dont – (Reuters.) a Après avoir reçu 80 coups de pace. Or, en accompagnant la crois- 16 spécialisés dans les fichiers musi- badine, Umaru Bubeh, professeur sance de l’Internet, ils sont eux- caux MP3 ; SAN ANTONIO de Katsina, au Nigeria, a déclaré au mêmes devenus de plus en plus – et 10 systèmes de repérage d’ar- a Bol.fr (groupe Bertelsmann), tribunal islamique en sortant de sa lourds et complexes. Aujourd’hui, ticles et de dépêches d’actualité boutique électronique de livres, poche une flasque ils constituent à eux seuls une vaste dans les sites des grands médias. CD, DVD et jeux vidéo, va mettre de whisky : « Voyez, je bois, nébuleuse de systèmes à la fois con- Search Engine Watch analyse éga- en vente cinquante ouvrages de la préparez-vous à m’en donner currents et enchevêtrés, dans laquel- lement les « metacrawlers », qui, au collection San Antonio en version encore. » le il est facile de se perdre. Les pro- lieu d’effectuer eux-mêmes la recher- numérique pour lecture sur PDA, fessionnels tentent à présent de sim- che, interrogent simultanément dif- au prix de 25 francs par titre. a « Il se réjouissait comme plifier les choses, en créant une cou- férents moteurs puis opèrent leur www.bol.fr un gamin chaque fois qu’il en che supplémentaire d’outils encore propre classement de sites en agré- rapportait une paire à la maison », plus sophistiqués, et en publiant des geant des résultats disparates. On en CUBA a témoigné, vendredi 9 mars modes d’emploi, tests comparatifs dénombre 54, eux-mêmes coiffés a Le gouvernement cubain a devant un tribunal de Berlin, et revues critiques. par trois super-répertoires… Pour annoncé le lancement d’un vaste l’épouse d’un homosexuel Ainsi, le site américain Search les recherches approfondies, le gui- programme de renforcement de qui volait des lunettes sur le nez de Engine Watch se présente comme de recommande 16 systèmes néces- l’infrastructure de télécommunica- vieillards dans les rues un répertoire commenté des princi- sitant le téléchargement de logiciels tions du pays, afin que dans les pro- pour érotiser son amant. paux systèmes existant à ce jour. En spécifiques. Enfin, Search Engine chaines années, la population puis- premier lieu, il recense 33 grands formants et faciles à utiliser. A noter « Web Invisible », c’est-à-dire les Watch n’oublie pas de proposer des se accéder plus facilement à Inter- a Kamal Shah, commerçant de moteurs généralistes à vocation également 6 moteurs « élitistes », bases de données reliées à Internet liens avec 16 sites concurrents, qui net. A ce jour, il existe cinq fournis- Mombasa, au Kenya, a retrouvé mondiale, surtout américains. Tous, qui font payer un droit d’entrée aux mais non indexées, et 2 s’attaquent ont établi leurs propres nomenclatu- seurs d’accès à Cuba, et environ son téléphone portable même les plus célèbres, ont leurs fai- sites qu’ils référencent. Viennent aux forums de discussion ; res. Peut-être vont-ils se regrouper, 60 000 boites à lettres électroni- qui sonnait dans le ventre blesses et leurs particularités, qu’il ensuite les moteurs spécialisés : – 270 régionaux, centrés sur un pour préparer la prochaine étape du ques, accessibles en général via des de son chien. faut connaître pour les exploiter au – 146 thématiques, classés en pays ou un continent, dont quel- processus de simplification… administrations, des établissement mieux. D’autres, moins connus du 16 catégories allant de la finance à la ques-uns sont dotés de traducteurs d’enseignement et des clubs infor- Christian Colombani grand public, sont parfois aussi per- médecine, dont 6 vont fouiller le automatiques ; Yves Eudes matiques. – (AP.)

F par Abonnez-vous au pour seulement 173 mois Bulletin à compléter et renvoyer accompagné de votre relevé d’identité bancaire ou postal à : LE MONDE, Service Abonnements - 60646 Chantilly Cedex par Luc Rosenzweig F Les perdants Oui, je souhaite recevoir Le Monde pour 173 (26,37a) par mois par prélèvement automatique. ❑ M. ❑ Mme Prénom : Nom : CETTE SOIRÉE électorale phants, un peu sonnés par des sco- l’air de considérer comme une Adresse : municipale à la télévision n’était res allant au-delà des prévisions offense personnelle de ne pas Code postal : Localité : pas de celles où on se sent partici- les plus pessimistes, se sont reti- repasser au premier tour, et qui Offre valable jusqu’au 31/12/2001 en France métropolitaine pour un abonnement postal. 101MQPA1 per à l’Histoire, de celles où la rés sous leur tente, nommée pour joue en conséquence l’air du « si litanie des résultats et des com- l’occasion « réunion de crise » on m’avait écouté ! » Autorisation de prélèvements N° NATIONAL D'ÉMETTEUR ORGANISME CRÉANCIER : LE MONDE mentaires vient alimenter les sen- par les journalistes faisant le pied Il y a enfin ceux que nous stig- N° 134031 21 bis, rue Claude-Bernard 75242 Paris Cedex 05 J'autorise l'établissement teneur de timents suscités par la victoire ou de grue devant les portes fermées. matiserons avec la plus grande mon compte à effectuer sur ce dernier TITULAIRE DU COMPTE A DÉBITER la défaite de ses favoris. C’était Philippe Séguin, perdant som- énergie comme les perdants abu- les prélèvements pour mon abonnement Nom ...... une soirée où les vedettes, les per- bre, nous a fait attendre jusqu’à sifs, qui non seulement se sont au journal Le Monde. Prénom ...... sonnalités qui pouvaient faire naî- 23 h 35 son apparition devant les trompés comme jamais, mais qui N° ...... rue ...... tre l’intérêt, étaient davantage caméras, où il vint annoncer avec font comme si de rien n’était. Ils Je resterai libre de suspendre provisoire- Code postal Ville ...... …...... les perdants que les gagnants. le ton d’un liquidateur judiciaire étaient tous là, répartis sur les ment ou d’interrompre mon abonnement à Et des perdants, ce dimanche, les décisions de retrait de ses lis- diverses chaînes, les augures des tout moment. NOM ET ADRESSE DE L’ÉTABLISSEMENT DU COMPTE A DÉBITER (votre banque, CCP ou Caisse d’épargne) il y en eut, et pas des moindres, tes distancées par la « dissiden- instituts de sondages. Ils s’étaient Date :...... des ministres notamment, qui ce »… Il nous a donc laissés un tellement plantés dans les salves Signature : ...... ont fait l’amère expérience de la peu seul face au « perdant magni- de prévisions lancées par bordées N° ...... rue ...... défaite devant moins connu que fique » qu’était ce soir-là Jean ces dernières semaines, qu’au Code postal Ville ...... soi. Il faut dire qu’en matière de Tiberi. Voilà un homme qui est à début de la soirée les envoyés des courage face à l’adversité les fem- peu près certain de perdre son partis politiques en étaient tout IMPORTANT : merci de joindre un relevé DÉSIGNATION DU COMPTE A DÉBITER Code Etablissement Code Guichet N°de compte Clé RIB mes se sont une fois de plus révé- poste de maire de Paris, quoi qu’il désemparés. Ils ont su tellement d’identité bancaire ou postal, à votre autorisa- lées plus fortes que les hommes : arrive, mais qui vient, tout guille- se rendre indispensables qu’il tion. Il y en a un dans votre chéquier. Dominique Voynet, éliminée à ret des scores inattendus obtenus n’est pas question, à chaud, de Pour tout renseignement concernant le portage à domicile, le prélèvement automatique, les tarifs d’abonnement, etc : Dole, et Elisabeth Guigou, en par lui-même et ses partisans, fai- leur demander des comptes, puis- Téléphonez au 01.42.17.32.90 de 8h30 à 18h du lundi au vendredi. soins palliatifs à Avignon, se sont re le généreux qui oublie les offen- que l’on fait aussi appel à eux Pour un changement d’adresse ou une suspension vacances, un numéro exclusif : 0 803 022 021 (0,99FTTC/min) présentées devant les caméras ses pour le bien de la cause ! pour analyser doctement les résul- “Le Monde” (USPS=0009729) is published daily for $ 892 per year “Le Monde” 21, bis, rue Claude-Bernard 75242 Paris Cedex 05, France, periodicals postage paid at avec une belle crânerie. Il y a aussi le perdant furieux, tats qui, ici ou là, infirment défini- Champlain N.Y. US, and additionnal mailing offices, POSTMASTER : Send address changes to IMS of N.Y. Box 15-18, Champlain N.Y. 129191518 Pour les abonnements souscrits aux USA : INTERNATIONAL MEDIA SERVICE, Inc. 3330 Pacific Avenue Suite 404 Virginia Beach VA 23-451-2983 USA-Tél. : 800-428-30-03 En revanche, certains élé- comme Edouard Balladur, qui a tivement leurs prévisions… RADIO-TÉLÉVISION LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 / 31 LUNDI 12 MARS GUIDE TÉLÉVISION FILMS PROGRAMMES

DÉBATS 19.45 Les Mystères de l'Histoire. 21.00 Faisons un opéra ! 20.30 Désiré aa TÉLÉVISION ARTE Le sexe et l'armée. La Chaîne Histoire Opéra de Britten. Sacha Guitry (France, 1937, Par le Birmingham Symphony Chorus & 20.45 et 1.15 Le Club LCI. 20.15 La Vie en feuilleton. Cinq filles et 100 min) . Ciné Classics 19.00 Nature. Enterrés vivants. et le Symphony Youth Chorus, aa Décryptage des municipales. LCI une balance. L'alliance antikilos. Arte chef de chœur : Simon Halsey. Mezzo 20.45 Masquerade TF 1 19.45 Météo, Arte info. Bob Swaim (Etats-Unis, 1988, 20.15 La Vie en feuilleton. 21.00 Quand une femme 20.25 La Terre en question. 22.40 Dvorak. 95 min). 13ème Rue 17.35 Sunset Beach. [8/20]. L'avenir du Botswana. Odyssée [1/5] Cinq filles et une balance. aime une femme. Forum Symphonie n˚9 en mi mineur, 20.45 Sonatine, mélodie mortelle aa 18.25 et 0.40 Exclusif. 20.35 Tibet, la fin dite Du Nouveau Monde, opus 95. L'alliance antikilos. 22.00 Les Seins Enregistré en 1993. Par l'Orchestre Takeshi Kitano (Japon, 1993, v.o., 19.05 Le Bigdil. a ? 20.45 La Nouvelle Eve d'une civilisation. Chaîne Histoire philharmonique de Prague, 95 min) . Cinéfaz 20.00 Journal, Météo. Film. Catherine Corsini &. dans tous leurs états. Forum aa 20.55 Chanteurs séducteurs. dir. Libor Pesek. Mezzo 21.00 On a volé la Joconde 20.55 Joséphine, ange gardien. 22.20 Hana-bi aa Débat de l’entre-deux 23.00 Mots croisés. Le choix des femmes. France 3 23.50 Sonny Rollins. Michel Deville (France - Italie, Le Tableau noir. Film. Takeshi Kitano (v.o.) ?. tours des municipales. Montréal, 1982. Muzzik 1966, 95 min) &. Cinétoile Invités : Jean Tibéri ; Noël Mamère ; 21.40 Légendes. 22.40 Y a pas photo ! 23.58 Court-circuit. La Dernière Balle. 0.40 Jazz 6. « Jazz à Vienne 2000 ». 22.20 Fin août, début septembre aa Jean-Claude Gaudin ; Roselyne Vanessa Redgrave. Téva Les héritiers. Court métrage. Nuray Sahin. The Temptations. M6 Olivier Assayas (France, 1999, 0.25 Le Bel Antonio aa Bachelot ; Françoise de Panafieu ; 22.40 L'Opium des Talibans. Odyssée 110 min) &. Cinéstar 1 0.10 Ligue des Champions. Catherine Trautmann ; Film. Mauro Bolognini (v.o.) ?. 22.55 Biographie. Le Corbusier. 1.10 TF 1 nuit, Météo. Marie-Noëlle Lienemann ; TÉLÉFILMS [3/3]. 1945-1965. La Chaîne Histoire Jean-Claude Gayssot ; Jean-Louis 20.45 Baignade interdite. M6 Borloo ; Elisabeth Guigou. France 2 23.10 La vie en question. % FRANCE 2 Un cruel héritage. France 3 Bob Misiorowski. . TF 6 17.35 Viper. 18.55 Buffy contre les vampires. MAGAZINES 1.00 La Case de l'oncle Doc. Retour en 21.00 Rastignac ou les ambitieux. Alain Tasma. [3/4]. %. France 2 18.25 Tutti frutti. 19.50 I-minute, Le Six Minutes, Météo. Irlande avec Martine Franck. France 3 20.10 Une nounou d'enfer. 18.30 Nulle part ailleurs. Invités : Arielle 22.25 Victoire 19.15 Qui est qui ? Dombasle ; Vanessa Paradis. Canal + SPORTS EN DIRECT ou la douleur des femmes. 19.50 Un gars, une fille. 20.45 Décrochages info. 21.00 La Route. Invitées : Christine Orban Nadine Trintignant. [2/3]. Festival 20.00 Journal, Météo. 20.55 USS Alabama Film. Tony Scott &. et Daniela Lumbroso. Canal Jimmy 20.00 Tennis. Tournoi messieurs d'Indian 21.00 Rastignac ou les ambitieux. Wells (Arizona). 1er aa jour. Pathé Sport SÉRIES Téléfilm. Alain Tasma [3/4] %. 23.00 Ghost in the Shell 22.40 Y’a pas pas photo. Film. Mamoru Oshii %. Les héritiers. TF 1 20.30 Tennis. 23.00 Mots croisés. Tournoi féminin d'Indian Wells. 19.25 Hill Street Blues. 0.40 Jazz 6. 0.05 Strip-tease. Une délégation Huitièmes de finale. Eurosport La Rue. Monte-Carlo TMC 0.35 Journal, Météo. The Temptations Review. de très haut niveau. France 3 1.00 Musiques au cœur. 20.55 Football. Championnat d’Italie. 20.00 Les Anges du bonheur. 1.40 M comme musique. Les mots de la vie &. Téva Quoi de neuf ce printemps ? Parme - Bari. Canal + vert DOCUMENTAIRES 20.55 Joséphine, ange gardien. 22.20 Boxe. Le Tableau noir. TF 1 Réunion du Palais des Sports. Canal + FRANCE 3 RADIO 19.00 Le Rêve de Kaboul. Planète 21.00 Le Drame cathare. 22.20 Hana-bi aa 19.05 Une histoire L'Inquisition. &. Histoire 17.50 C'est pas sorcier. MUSIQUE e Takeshi Kitano. 18.15 Un livre, un jour. FRANCE-CULTURE de crocodiles. Odyssée 21.25 3 planète après le Soleil. Avec Takeshi Kitano, 21.00 Henze. Le Prince de Hombourg. Dick-in-Law (v.o.). &. Série Club Kayoto Kishimoto (Japon, 1997, 18.20 Questions pour un champion. 19.30 L'Économie en question. 19.15 , une certaine idée Par l'Orchestre d'Etat de Bavière, 21.45 Les Soprano. v.o., 98 min) ?. Arte 18.50 Le 19-20 de l'information, Météo. 20.30 Décibels. de la gauche. [1/4]. Histoire dir. Wolfgang Sawallisch. Muzzik Egarement %. Canal Jimmy 22.20 Oublier Palerme aa 20.10 Tout le sport. Portrait de David Bowie. Francesco Rosi (France - Italie, 1990, 22.12 Multipistes. % 20.20 Tous égaux. v.o., 100 min) . Ciné Cinémas 1 22.30 Surpris par la nuit. aa 20.55 Chanteurs séducteurs. 22.45 Nos plus belles années Le choix des femmes. Raison de plus. Sydney Pollack (Etats-Unis, 1973, Invité : Jean-Luc Nancy. 120 min) &. Canal Jimmy 22.45 Météo, Soir 3. 23.10 La vie en question. 0.05 Du jour au lendemain. 23.00 Ghost in the Shell aa Carlo Feltrinelli (Senior service). Un cruel héritage. Mamoru Oshii (GB - Jap., 1995, 0.40 Chansons dans la nuit. 90 min) %. M6 0.05 Strip-tease. France 2 Cinéstar 1 Arte 1.00 La Case de l'oncle Doc. 0.10 Go Now aa FRANCE-MUSIQUES 21.00 Rastignac ou les ambitieux 22.15 Fin août, 22.20 Hana-bi aa Michael Winterbottom (GB, 1996, Retour en Irlande 80 min) &. Cinéstar 1 avec Martine Franck. Troisième et avant-dernier volet de début septembre aa Septième film de Takeshi Kitano, 20.00 Concert. 0.10 Bébert et l'omnibus aa Par l'Orchestre philharmonique royal la série librement inspirée de Une comédie d'Olivier Assayas au le plus important cinéaste japo- Yves Robert (France, 1963, CANAL + des Flandres, dir. Philippe l'œuvre de Balzac, réalisée par tempo chaleureux, qui met en scè- nais en activité. La question posée 90 min) &. Cinétoile Herreweghe. Œuvres de Brahms aa 16.15 Le Dernier Harem 22.00 Jazz, suivez le thème. Alain Tasma et produite par Serge ne un jeune homme en galère dans par cet extraordinaire mélodrame 0.20 Kanzo Sensei Film. Ferzan Ozpetek &. Shohei Imamura (France - Japon, Summertime. Moati. On avait remarqué que dans le milieu de l'édition, Gabriel est : qu'advient-il d'un monde sans 1998, v.o., 135 min) &. Canal + f En clair jusqu'à 19.00 23.00 Le Conversatoire. le deuxième épisode le scénario par- (Mathieu Amalric), et son ami devenir ? Hana-bi offre une belle 0.20 La Forêt interdite aa 18.00 Les Griffin. 0.00 Tapage nocturne. tait dans tous les sens. Le défaut Adrien, écrivain célèbre (François réponse, très complexe car le film Nicholas Ray (Etats-Unis, 1958, 18.30 Nulle part ailleurs. v.o., 100 min). TCM s'accentue dans celui-ci. Cette mini- Cluzet). Une histoire d'amour, de a tout pour désarçonner le télé- 20.35 Soirée Johnny Hallyday. RADIO CLASSIQUE 0.25 Le Bel Antonio aa Concert à l’Olympia en 2000. série aura au moins eu le mérite de famille, de mensonges, de créa- spectateur. Il y a une sensibilité et Mauro Bolognini (Italie, 1960, v.o., 22.25 Love Me 20.40 Les Rendez-vous du soir. révéler au grand public un promet- tion… Légèreté de touche de la une fragilité absentes des premiè- 100 min) ?. Arte Film. Laetitia Masson. Par l'Orchestre national de Toulouse, 1.55 Les Fleurs de Shanghaï aa 0.20 Bande(s) à part. dir. Michel Plasson.Œuvres de teur jeune acteur, Jocelyn Quivrin, mise en scène. Septième film du res œuvres du cinéaste. Un chef- Hou Hsiao-Hsien (Taiwan, 1998, Kanzo Sensei aa Debussy, Nigg, Rimski-Korsakov. excellent Rastignac. réalisateur de L'Eau froide. d'œuvre. En v.o. 110 min) &. Cinéfaz Film. Shohei Imamura (v.o.) &. 22.15 Les Rendez-vous du soir (suite).

MARDI 13 MARS GUIDE TÉLÉVISION FILMS PROGRAMMES

DÉBATS 20.15 La Vie en feuilleton. 19.45 L'Opera buffa napolitain 14.10 La Nuit américaine aaa TÉLÉVISION LA CINQUIÈME/ARTE [2/5] Cinq filles et une balance. François Truffaut (France, 1973, ou l'Art de la métamorphose. & 20.45 et 1.00 Le Club LCI. LCI Fini l'opulence. Arte Lors du Festival de Wallonie, en 1999. 115 min) . Cinétoile 13.45 Le Journal de la santé. aa 21.05 Carte blanche à... 20.25 Les Tournants de la Seconde Avec Roberta Invernizzi, soprano ; 15.20 Health TF 1 14.05 Les Dessous de la Terre. Roberta Andalo, soprano ; Robert Altman (Etats-Unis, 1979, Albert Uderzo. Forum Guerre mondiale. Les batailles & 13.55 Les Feux de l'amour. 14.35 La Cinquième rencontre. Giuseppe de Vittorio, ténor ; v.o., 100 min) . Cinéfaz Justice - société : Enfants à l’abandon. 22.05 Radio, terrestres. La Chaîne Histoire Rosario Totaro, ténor ; 14.50 Sécurité maximum. 15.35 Retour à Howards End aa 16.00 Petits contes économiques. « ces chers auditeurs ». Forum 20.30 L'Arche, 2 000 ans après. Giuseppe Naviglio, baryton. Muzzik James Ivory (Grande-Bretagne, 1991, 16.40 Les Dessous de Palm Beach. [11/16]. Les éléphants. Planète % 16.30 Les Ecrans du savoir. 21.00 Chefs-d'œuvre de la musique v.o., 140 min) . Ciné Cinémas 1 17.35 Sunset Beach. e 23.05 Quelle défense 17.35 100 % question 2 génération. 20.45 La Vie en face du XXe siècle. Par l'Orchestre 16.05 La Prisonnière du désert aaa 18.25 Exclusif. pour l'Europe ? Forum 18.05 Le Monde des animaux. Des épines au cœur. Eren Keskin, et les Chœurs du Sinfonia de Lyon, John Ford (Etats-Unis, 1956, 19.05 Le Bigdil. une avocate kurde accuse. Arte dir. Jean-Claude Guérinot. Muzzik 115 min) &. Cinétoile Une mère héroïque. 20.00 Journal, Tiercé, Météo. 18.35 Le Journal de la santé. MAGAZINES 21.00 Henri Matisse. Mezzo 23.15 Les Troyens. 18.45 Oublier Palerme aa Francesco Rosi (France - Italie, 1990, 20.55 L'Île aux pirates 18.55 Météo. 21.00 Treize journées Opéra de Berlioz. Film. Renny Harlin &. 14.35 La Cinquième rencontre. Par l'Orchestre de Paris, 105 min) %. Ciné Cinémas 2 19.00 Archimède. Justice - Société : Enfants à l'abandon. dans la vie de Pablo Picasso. le Konzertvereinigung Wiener 20.30 L'Homme aux colts d'or aa 23.10 Ciel mon mardi ! 19.45 Météo, Arte info. Invités : Marie-Anne Baulon ; [2/3]. Des ballets russes Staatsopernchor, le Slowakischer 1.30 Les Rendez-vous de l'entreprise. Frédéric Klaus. La Cinquième à l'occupation. Histoire Edward Dmytryk (Etats-Unis, 1959, 20.15 La Vie en feuilleton. Philharmonischer Chor, 120 min) &. Ciné Cinémas 1 [2/5] Cinq filles et une balance. e le Tölzer Knabenchor, 17.00 Les Lumières du music-hall. 21.30 Histoire du XX siècle. L'atome 20.45 Kids Return aa FRANCE 2 Fini l'opulence. Serge Reggiani. et le tabou. La Chaîne Histoire dir. Sylvain Cambreling. Mezzo Takeshi Kitano (Japon, 1996, Téléphone. Paris Première 20.45 La Vie en face. 21.45 Le Kurdistan, les montagnes 23.15 Lionel Hampton 110 min) &. Cinéfaz 13.45 Expression directe. Des épines au cœur. & 18.30 L'Invité de PLS. LCI de la haine. Odyssée and His Orchestra. 20.55 La Rivière sans retour aa 13.55 Derrick . Eren Keskin, une avocate kurde accuse. A Montréal, en 1997, lors du Festival 16.00 Tiercé. 21.50 Thema. Morand le voyageur. 18.30 Nulle part ailleurs. Paul Morand le voyageur. Otto Preminger (Etats-Unis, 1954, 21.51 Thema. international de jazz. Muzzik 90 min) &. TMC 21.51 Paul Morand. Invités : Darren Aronofsky ; La traversée du siècle. Arte 16.15 En quête de preuves. maître Jacques Vergès. Canal + 21.00 Fin août, début septembre aa La traversée du siècle. 22.00 Retour au baroque. TÉLÉFILMS 17.05 Un livre. 23.35 Milady. 19.00 Archimède. Olivier Assayas (France, 1999, 17.10 Des chiffres et des lettres. Téléfilm. François Leterrier. A la recherche du son perdu. Mezzo 110 min) &. Cinéstar 2 Voir : Attention départ. 20.30 Que reste-t-il. 17.35 Planque et caméra. 1.00 A vendre a Expérience : Racines. 22.15 André Masson. [6/6]. Histoire 22.10 L’Ange bleu aa ? e Etienne Périer. Festival 17.50 Football. Film. Laetitia Masson . Histoire : Aux frontières de l'homme. 22.30 Le 13 jour. Peine de mort : Josef von Sternberg (Allemagne, N., Sciences animées : Samarkand. ème 20.45 Dangereuse rencontre. 1930, 105 min) Ciné Classics Coupe de la Ligue. Condamnés à mort. 13 RUE % Portrait : Pierre Jouventin. Robert Lewis TF 6 aaa Troyes - Nantes M6 22.45 Nuit de noces à Tunis. Planète 22.20 Le Silence des agneaux 20.00 Journal, Météo. Mise au point : Trou d'ozone. Arte 20.55 La Bête. Jonathan Demme (Etats-Unis, 1990, 23.00 La Légende des animaux. Jeff Bleckner [1 et 2/2] &. M6 ? 20.50 Sept ans au Tibet 13.35 La Revanche de l'amour. 19.30 et 0.10 Rive droite, 115 min) . TSR Téléfilm. Rolf von Sydow &. Le dauphin et l'homme 22.05 L'Homme de Suez. Film. Jean-Jacques Annaud &. rive gauche. Paris Première au chapeau. Canal + 15.15 Les Routes du paradis. Christian-Jaque [2/3]. Festival 23.15 Alors, heureux ? 16.10 M comme musique. 20.55 Un an de plus. 23.15 Made in Hongkong. Planète 23.35 Milady. 0.50 Journal, Météo. Le Mozambique. L'affaire Anelka. 23.45 Les Mystères de l'Histoire. 17.25 Mariés, deux enfants. L'équipe de football de Calais. François Leterrier. Arte Le sexe et l'armée. La Chaîne Histoire 17.55 Highlander. C Jérôme disparaissait. Les chefs 23.50 Terminal Force. FRANCE 3 étoilés du guide Michelin. Invités : 23.45 Soweto, histoire d'un ghetto. Richard Pepin %. TF 6 18.55 Buffy contre les vampires. 13.55 C'est mon choix. Alain De Greef ; Remy Bricka ; Julie [1 et 2/6]. Les premiers « townships ». 23.55 Une femme derrière l'objectif. 19.50 I-minute, Le Six Minute, Météo. Snyder ; Marc Merger ; Romain Diviser pour mieux régner. Histoire Lawrence Schiller. Festival 14.55 Le Dernier Justicier. 20.10 Une nounou d'enfer. Lucas ; Hermann Lamirand. France 3 16.35 MNK. 20.45 E = M 6 découverte. 21.55 Le Gai Savoir. SPORTS EN DIRECT COURTS MÉTRAGES 17.35 A toi l'actu@. Au temps des Gaulois. Y a-t-il une nouvelle littérature 17.50 C'est pas sorcier. 20.55 La Bête. française ? Invités : Pierre-Jean Rémy ; 15.00 Cyclisme. Paris - Nice 0.55 Libre court. Dent pour dent. Téléfilm. Jeff Bleckner &. Charles Dantzig ; Nicolas Fargues ; (2e étape ): Clermont-Ferrand - 18.15 Un livre, un jour. Emil Stang Lund. France 3 Festin d’amour, de Charles Baxter. 0.10 Wolff, police criminelle. Martin Page ; Christian Saint-Etienne. Eurosport En plein cœur &. Montalbertti. Paris Première 17.50 Football. SÉRIES 18.20 Questions pour un champion. 23.15 Alors, heureux ? Coupe de la Ligue. Quart de finale. 18.50 Le 19-20 de l'information, Météo. Invitée : Astrid Veillon. France 2 Troyes - Nantes. France 2 17.45 Code Quantum. 20.10 Tout le sport. RADIO & 23.25 Howard Stern. Paris Première 19.00 Tennis. Masters Series. [2/2]. Lee Harvey Oswald . TF 6 20.20 Tous égaux. Tournoi messieurs 19.25 Hill Street Blues. Morceau 20.55 Un an de plus. e 22.30 Jackie Brown aa FRANCE-CULTURE DOCUMENTAIRES d'Indian Wells (2 jour). Pathé Sport de choix &. Monte-Carlo TMC Le Mozambique. L'affaire Anelka. Quentin Tarantino. L'équipe de football de Calais. 20.45 Football. 20.15 Friends. Celui qui devait Avec Pam Grier, Samuel L. Jackson 19.30 In vivo. e C Jérôme disparaissait. 18.05 Le Monde des animaux. [13/24] Ligue des champions (2 phase, casser la baraque. RTL 9 Robert Forster (Etats-Unis, 1997, 20.30 Fiction. Happy End, de Kossi Efoui. e Les chefs étoilés du guide Michelin. Une mère héroïque. La Cinquième 6 et dernière journée, Groupe B) : 20.50 Ally McBeal. v.o., 150 min) %. Ciné Cinémas 1 22.12 Multipistes. Paris SG - Galatasaray. Canal + 22.50 Météo, Soir 3. 18.30 L'Eau vive, The Musical, Almost (v.o.) &. Téva 22.35 Dead Again aa 22.30 Surpris par la nuit. Film. Serge Leroy ?. 20.45 Football. Kenneth Branagh (Etats-Unis, 1991, 23.15 La Traque. La peur du vide. Invités : un miracle fragile. Odyssée e 21.25 The Crow, Stairway to Heaven. Ligue des champions (2 phase, % 105 min) ?. RTL 9 0.55 Libre court. Michel Toupet ; François Flahault. e Transferts. . Série Club 18.30 L'Actors Studio. 6 et dernière journée, Groupe B) : 22.40 La vie secrète Dent pour dent. Court métrage. 0.05 Du jour au lendemain. Stanley Donen. Paris Première Milan AC - Deportivo 21.30 Friends. The One with e & 1.05 Nocturnales. Ali Erfan (La 602 Nuit). La Corogne. Canal + vert the Ring (v.o.) . Canal Jimmy de Walter Mitty aa 19.15 Un pont sur le rideau Norman Z McLeod (Etats-Unis, 1947, 0.40 Chansons dans la nuit. 21.00 Tennis. Tournoi féminin 22.25 Babes in the Wood. Drague de fer. Planète % v.o., 110 min) &. Cinétoile CANAL + d'Indian Wells (Arizona) à tout va (v.o.) . Canal Jimmy er aa 19.45 Les Mystères de l'Histoire. (1 quart de finale). Eurosport 22.50 Two Fat Ladies. 22.45 San Francisco 13.45 Vive nous ! FRANCE-MUSIQUES WS Van Dyke (Etats-Unis, 1936, Toutankhamon, Les nonnes (v.o.). &. Canal Jimmy Film. Camille de Casabianca &. 115 min). TCM 19.07 A côté de la plaque. l'éternel mystère. La Chaîne Histoire MUSIQUE 23.00 Les Chroniques 15.20 Un monde de brutes ? 20.00 Ally McBeal, 22.50 La Kermesse des aigles aa 20.00 Un mardi idéal. 18.30 Claudio Arrau. de San Francisco. [3/12] Téva George Roy Hill (Etats-Unis, 1975, 16.10 La Cape et l'Épée. Invités : Marie-Ange Martin l'envers du décor. Téva v.o., 110 min) &. Ciné Cinémas 3 16.25 Phantoms a et ses musiciens de jazz ; Au Lincoln Center 0.30 La Quatrième Dimension. ? Angéliques Ionatos, chanteuse ; 20.05 Jazz Heroes. [5/6]. Planète de New York, en 1983. Mezzo Retour forcé. &. Série Club Film. Joe Chappelle . f Yann-Franck Kemener, chanteur ; En clair jusqu'à 20.15 Aldo Ripoche, contrebassiste. 18.00 Les Griffin. 22.00 Jazz, suivez le thème. 18.30 Nulle part ailleurs. Summertime. 20.15 Football. 23.00 Le Conversatoire. Ligue des Champions. 0.00 Tapage nocturne. PSG - Galatasaray. Arte Odyssée Ciné Classics 22.45 Milan A C - La Corogne. 23.00 La Légende des animaux. RADIO CLASSIQUE 20.45 La Vie en face : 21.45 Kurdistan, 22.10 L’Ange bleu aa Le dauphin et l'homme au chapeau &. 20.40 Les Rendez-vous du soir. Des épines au cœur les montagnes de la haine Ce film de Josef von Sternberg a 23.30 Mister G Franz Liszt, épopées et rhapsodies. Film. Stephen Herek (v.o.) &. Œuvres de Liszt, Wagner, Un documentaire allemand sur le Egalement sur les Kurdes, ce docu- mal vieilli, mais il reste un prodi- 1.20 Une femme d'extérieur Schubert, Grieg, Balakirev. drame kurde, qui prend parti pour mentaire, qui arrive à point quand gieux document sur la rencontre Film. Christophe Blanc %. 22.50 Les Rendez-vous du soir (suite). une avocate kurde acharnée à viennent de s’échouer sur la Côte Sternberg-Marlene Dietrich. Aux défendre les siens et plus particu- d’Azur neuf cents « boat people » images finales, le cinéaste a fait SIGNIFICATION DES SYMBOLES lièrement les femmes, « systémati- kurdes irakiens, remémore le déchi- sortir du cocon d’un drame natura- Les codes du CSA Les cotes des films quement violées » par les membres rement d’un peuple persécuté en liste et du physique d’une jolie fille 0.00 Cœurs brûlés () aa & Tous publics aaa On peut voir des forces de l’ordre turques. C’est Irak, en Turquie et en Iran. Traitant potelée, un peu canaille, un mythe Josef von Sternberg. % Accord parental souhaitable a aa A ne pas manquer Avec Gary Cooper, ? Accord parental indispensable aaa Chef-d’œuvre ou classique accablant mais unilatéral. Les uniquement du Kurdistan irakien, troublant dont la transformation Marlene Dietrich (EU, 1930, ? & ou interdit aux moins de 12 ans Les symboles spéciaux de Canal + Turcs n’ont pas la parole et il n’est il rappelle les crimes de Saddam va s’achever dans Morocco (en v.o., 90 min) . Ciné Classics ! Public adulte DD Dernière diffusion pas question du PKK, organisation Hussein et décrit la guerre fratrici- français Cœurs brûlés), diffusé à la 0.30 Victor, Victoria aaa ? Interdit aux moins de 16 ans d Sous-titrage spécial pour Blake Edwards (Etats-Unis, 1982, # Interdit aux moins de 18 ans les sourds et malentendants kurde singulièrement violente. de que se livrent les partis kurdes. suite à minuit. 130 min) %. Ciné Cinémas 2 56

MARDI 13 MARS 2001 Deux membres présumés de l’ETA Un ancien maire Les insondables de Bosnie par Pierre Georges ont été arrêtés dans les Landes se rend ALLONS, ne jetons pas la pier- Ce peuple est insondablement re aux sondeurs ! Ils se sont un fidèle en municipalité. Comme Selon le gouvernement espagnol, il s’agit de « membres importants » de l’organisation au TPI peu, beaucoup trompés ? On les l’on dirait en amitié. Quand il a trompés ! Ce peuple de France estime avoir choisi un bon mai- DEUX MEMBRES présumés de jeunesse indépendantiste basque. roriste » par la juge d'instruction BELGRADE. Un ancien maire est devenu insondable, qui ment re – et puisqu’il l’a choisi, il a tou- l'ETA, de nationalité espagnole, Selon le ministre espagnol de antiterroriste, Laurence Le Vert. de Bosnie, recherché par le Tribu- précisément comme il est sondé. tes raisons de le trouver bon –, il ont été arrêtés, samedi 10 mars, à l'intérieur, Mariano Rajoy, ces Arrêté mardi 6 mars dans les nal pénal international (TPI), Bla- Et qui, en plus, a une approche n’en démord pas si facilement. Montfort-en-Chalosse (Landes). Il deux hommes sont des « membres environs de Clermont-Ferrand goce Simic, s’est rendu, lundi consumériste et sociétale des Sortez les sortants ! Ce n’est s'agit de Zorion Zamakola-Ibai- importants » de l'organisation (Puy-de-Dôme), Philippe Berre a 12 mars, a annoncé son avocat. Il urnes municipales plutôt que point trop le genre de la maison barriaga, dit « Bost », trente-cinq armée. La police espagnole consi- fait l'objet d'un mandat de dépôt. a pris un avion à destination strictement politique. qu’est un hôtel de ville. Pour ans, membre présumé de la struc- dère que Zorion Zamakola était Interpellé trois jours plus tard par d’Amsterdam. Il est le premier res- Ce peuple est d’abord insonda- qu’un maire soit viré, électorale- ture de recrutement de l'ETA, et proche de l'ancien chef de l'appa- la police judiciaire à Bidart (Pyré- sortissant de l’actuelle Républi- blement logique. Prenons quel- ment viré, il faut vraiment qu’il de Lander Etxeberria-San Sebas- reil militaire, Javier García Gazte- nées-Atlantiques), où il était que fédérale de Yougoslavie ques-uns des ministres du gou- ait multiplié les bêtises, ou gou- tian, trente-deux ans, membre pré- lu, alias Txapote, arrêté le employé comme jardinier par la (RFY) à se constituer prisonnier. vernement. Et non des moin- verné sa ville en dépit du bon sumé de l'appareil international 22 février en France. Zorion commune, Bernard Sansebastian, Le TPI l’avait inculpé en 1995 dres. Ils s’en furent battre la cam- sens. Un maire, c’est Monsieur de l'ETA. Les deux hommes circu- Zamakola, natif d’Ermua, aurait qui avait été condamné en appel pour crimes de guerre commis pagne, guigner quelques villes. le Maire, Madame le Maire. laient à bord d'une Renault Scénic fui en France en 1992 après la chu- en 1997 à six ans de prison pour pendant le conflit entre Et ils reviennent tout cabossés, Trois bonnes longueurs d’avan- munie de fausses plaques d'imma- te du commando de Biscaye, détention d'armes et d'explosifs, 1992-1995. battus ou en situation de l’être. ce et de notabilité sur la ligne de triculation. Ils portaient une arme auquel il aurait appartenu. a été laissé en liberté sous contrô- Avant de s’embarquer, à Belgra- Quoi d’illogique à cela ? On ne départ ! de poing et avaient de faux Condamné quatre fois par contu- le judiciaire. Philippe Berre est de, M. Simic a déclaré à des jour- saurait tenir deux langages : dire Ce peuple est insondablement papiers d'identité. mace, par les tribunaux français, il également mis en examen pour nalistes : « Je veux libérer de ce que l’exercice d’un ministère est troublé par le changement d’her- Ils ont été placés en garde à vue aurait, en février 1998, menacé abus de confiance et usage de poids moi-même et ma famille, ain- incompatible avec un mandat bage. Prenons trois villes dont à la gendarmerie locale avant avec un pistolet deux policiers à fausses plaques d'immatricula- si que le peuple yougoslave et serbe. électif. Et prétendre ensuite au on a beaucoup parlé : Paris, d'être conduits à l'antenne de poli- Toulouse. L'autre personne arrê- tion et Bernard Sansebastian Je suis persuadé de mon innocence cumul des fonctions. Au motif Lyon, Toulouse. Qu’ont-elles en ce judiciaire de Bayonne (Pyré- tée, Lander Etxeberria, ex-mili- pour complicité de ce dernier chef et je suis sûr que je la prouverai. » que la condition de maire-minis- commun ? Rien. Ou tout. Ce nées-Atlantiques). tant de Jarrai, aurait fui en 2000 de mise en examen. Blagoje Simic, qui était accom- tre est de celles qui honorent et tout, précisément, du change- L'opération a été menée con- pour la France. Enfin, Gregorio Vicario Setien, pagné par son avocat, a affirmé avantagent une cité. Ce type de ment de maire nécessaire ou jointement par le service régional Par ailleurs, deux militants pré- arrêté jeudi 8 mars à Annonay que sa décision était absolument discours à géométrie variable est imposé. De fermé par l’habitu- de police judiciaire de Bordeaux, sumés de l'organisation séparatis- (Ardèche) après un vol d'explosifs volontaire et qu’il n’avait subi même devenu furieusement sui- de, le jeu redevient ouvert par la division nationale antiterroriste te basque ETA arrêtés en France près de Grenoble, devait être aucune pression. Né en 1960, cidaire. Aux élections municipa- l’obligatoire succession. Les insti- (DNAT) et l'office central de la semaine dernière, Philippe Ber- présenté, lundi 12 mars, à un juge ancien maire de Samac, il est accu- les, citoyen, on élit qui ? Un mai- tuts de sondage ne se sont pas répression du grand banditisme re et Bernard Sansebastian, ont parisien. Il aurait été reconnu sé d’y avoir planifié une campa- re, entre autres. Pas un ministre. trompés sur l’essentiel, concer- (OCRB). Ces arrestations font sui- été mis en examen dimanche par plusieurs témoins comme un gne de nettoyage ethnique quand Se fût-il même défroqué pour nant ces trois villes. Ils ont dit te à l'opération menée la semaine 11 mars, à Paris, pour « associa- membre du commando qui a volé les forces serbes prirent le contrô- les besoins de la et de sa cause. que les villes ne se lèguent pas dernière par la police espagnole tion de malfaiteurs ayant pour 1,6 tonne d'explosifs à Veurey le de la ville, en avril 1992. – (AFP, Ce peuple est insondablement par donation. Et encore moins contre Haïka, le mouvement de objet la préparation d'un acte ter- (Isère). Reuters.) franc. On lui demande, par son- par réfutation véhémente de dage : avez-vous arrêté votre l’héritage. Ils ont dit qu’elles pou- choix ? Et un petit tiers, un bon vaient changer de couleur politi- quart des citoyens consultés que en changeant de maire. Elles répond non. Non, pas encore. le peuvent. Le feront-elles ? Non, je suis dans l’indécision. Mais, au-delà, que d’erreurs Non, je me déciderai au dernier d’appréciation ! A Paris, quelle moment. C’est terrible, un son- sous-estimation du vote Vert et dé-indécis-zappeur-électeur ! du vote tibériste ! Tenez, cela Bien plus terrible que le mythi- fait penser à ce fameux débat que « bobo », cet étrange sur Canal+. Ils débattirent à mutant, cœur à gauche, fric à deux, sûrs d’eux. Par un droite, dont on nous a dit qu’il prompt renfort, ils se retrou- ferait l’élection. C’est terrible, vent à quatre, en arrivant au un citoyen dont on ne peut port. Et voici l’heure saignante savoir de quel pied politique il se et nécessaire des fusions, plus lèvera, le beau et bon dimanche. que des effusions.

La confusion politique au Japon fait chuter la Bourse TOKYO cé samedi son intention d’avancer de notre correspondant à avril l’élection du président du Bien que les statistiques du der- Parti libéral démocrate – qui, étant nier trimestre 2000 (octobre- donné le poids de ce parti, devient décembre), publiées lundi 12 mars, chef du gouvernement –, impli- indiquent que l’économie japonai- quant qu’il se retirait, il a démenti se a évité de justesse de retomber une nouvelle fois lundi devant la dans la récession avec une croissan- commission budgétaire son inten- ce du produit intérieur brut (PIB) tion de démissionner. de 0,8 %, l’indice Nikkei a, lui, chu- Les nouvelles mesures compor- té de 3,3 %, tandis que le yen conti- tent des incitations fiscales, desti- nuait à glisser par rapport à la devi- nées à stimuler les marchés bour- se américaine, atteignant son siers et immobiliers, et la création niveau le plus bas en vingt mois d’un organisme de rachat des parti- (120,36 yens pour 1 dollar). cipations croisées des banques Ni les résultats trimestriels (Le Monde du 10 mars). Mais la plu- moins mauvais que prévu, après part des analystes estiment qu’el- une chute de l’activité de 0,6 % au les seront sans grand effet et que le trimestre précédent, ni le plan d’ur- léger sursaut de croissance du der- gence annoncé en fin de semaine nier trimestre est sans lendemain : dernière, destiné à enrayer la les entreprises réduisent en effet dégradation de l’économie, n’ont leur production et leurs investisse- remédié à la méfiance des mar- ments, principal moteur de crois- chés. La semi-démission du pre- sance, alors que la consommation mier ministre, Yoshiro Mori, n’a (60 % du PIB) continue à stagner. fait qu’ajouter à une confusion politique qui tourne au ridicule et Philippe Pons dont la première victime est l’éco- nomie. En effet, après avoir annon- Lire également page 17 Concorde : Air France indemnise les familles des victimes allemandes LES FAMILLES des 97 victimes allemandes de la catastrophe du Concor- de survenue le 25 juillet 2000, près de Roissy, auraient conclu un accord d’indemnisation avec Air France, selon le journal dominical Bild am Sonntag. « Les proches vont obtenir par victime et selon le degré de parenté un dédommagement atteignant jusqu’à sept chiffres, ce qui va bien au-delà des sommes versées en Allemagne dans des cas semblables », a affirmé Me Elmar Giemulla, un des avocats des familles. Selon la Convention de Varsovie, qui régit le droit aérien international, c’est la législation du pays de destination qui compte pour définir des dédommagements. En l’espè- ce, le Concorde avait décollé pour New York. Les familles pourraient ainsi toucher un total de 51 millions d’euros de la compagie aérienne française. Des chiffres non confirmés par un autre des avocats des victimes, Ronald Schmid, qui a affirmé dimanche que les négociations avec Air France étaient « proches d’aboutir » mais pas « terminées ».

À NOS LECTEURS. En raison des élections municipales et cantonales, a ce numéro paraît exceptionnellement sans certaines rubriques habituel- les : Régions, Horizons-Entretiens et les trois pages de cotations boursières.

Tirage du Monde daté dimanche 11 - lundi 12 mars 2001 : 619 322 exemplaires. 1-3 MARDI 13 MARS 2001

EUROPE BOUSSOLE Le chômage japonais Le Luxembourg, paradis fiscal en % de la population active L’économie 4,9 5 x OFFRES D’EMPLOI est aussi le meilleur élève de la japonaise 4 b Banques, assurances p. XI et XII classe mondiale, avec un revenu toujours en b 9 millions Le nombre de Français qui ont déclaré 3 b Conseil p. XIII et XIV national brut par habitant de plein marasme. avoir bénéficié d’une formation entre janvier 1999 2 b Gestion et administration p. XV à XVIII La croissance du PIB 38 000 En janvier 2001, 1991 2001 et février 2000 (page VIII) luxembourgeois b High-tech p. XIX à XXVII dollars la propension à consommer des ménages b 73 % des RMistes seraient mieux rémunérés 8 LUXEMBOURG b Industrie p. XXVIII et XXX en 1999 salariés a reculé, de 75,6 % à 71,7 %, en basculant dans l’emploi (page IX) b Marketing p. XXXI et XXXII 4 (page IV) et la production industrielle a diminué b Les informaticiens pénalement responsables du contrôle U.E b Carrières internationales p. XXXII 0 de 3,9 % (page V) par l’entreprise du courrier électronique (page X) 1995 1999 b Collectivités territoriales p. XXXIII

Fièvre aphteuse, « vache folle », marées noires, Nouveaux risques : quand effet de serre... Etat et entreprises sont sommés de réguler le marché la raison économique déraille... l est pour le moins inacceptable santé, a aussi entraîné son lot de mondiale, la réflexion s’affine sur Un gendarme pour contrôler les crises de considérer comme clos, dérèglements. Dans la dernière la possibilité d’établir des normes avant d’avoir été ouvert, le dé- parution de la revue Risques, à partir desquelles les Etats, com- I bat sur la répartition du risque, Hubert Curien, vice-président de me les entreprises, pourront être au motif que la société capitaliste l’Académie des sciences, mention- notés. « Il s’agit en fait de relayer les NOMBRE DE NOUVEAUX CAS D’ESB CONFIRMÉS LES ACCIDENTS DE TRAIN est, par définition, une société du ris- ne « l’homme au travail, le rapport aspirations collectives. Cela passe EN GRANDE-BRETAGNE en nombre de décès en EUROPE au que », écrit Corinne Lepage ancien de l’homme avec ses inventions » par la prise en main du problème (hors Royaume-Uni) ROYAUME-UNI 50 1993 : privatisation des ministre de l’environnement, dans parmi les « grands risques » aux- par la société civile qui vient en aide 500 40 000 43 chemins de fer l’ouvrage qu’elle vient de consa- quels nous sommes confrontés. à la puissance publique pour forcer britanniques 35 000 40 36 crer, avec François Guéry, à La Poli- Longtemps tenue en suspicion sa refondation », explique Michelle 400 30 000 31 tique de précaution (PUF, 2001). légitime par le marché – et trop Debonneuil, chef des études éco- « La concentration des actions contente de lui transférer ses res- nomiques au Commissariat au 300 25 000 30 dans les mains des institutionnels, ponsabilités —, la puissance publi- Plan, lequel vient de mettre en pla- 20 000 200 20 rend désormais liquide le droit de que est à présent fermement invi- ce un séminaire de haut niveau 15 000 propriété lui-même. Il en résulte que, tée à réhabiliter la notion d’intérêt consacré à ces risques. 10 000 10 100 10 pour la première fois dans l’histoire général. La décision du gouverne- Une façon de répondre à Ernest- 5 000 des capitalismes, les entreprises sont ment de Tony Blair de proposer Antoine Seillière lorsque, dans un 6 4 0 0 0 gérées selon l’objectif unique de aux laboratoires pharmaceutiques entretien accordé aux Cahiers de 1987 89 91 93 95 97 99 2000 1975 88 97 99 01 maximisation des profits », relève des incitations fiscales, pour peu l’assurance, le président du Medef de son côté Pierre-Noël Giraud, qu’ils consentent une aide médica- s’insurgeait contre le fait que Source : Office international des épizooties Source : AFP 2000 professeur à l’Ecole des mines de le réelle aux pays en développe- « quand on ne peut plus combattre Paris dans son livre, Le Commerce ment, est un premier signe. l’entreprise au nom du profit et de des promesses (lire page VII). Face aux poussées de fièvre de la l’exploitation, on utilise le risque, la Pendant que ces deux auteurs société civile, l’entreprise est aussi protection de la santé et l’environne- dissertent sur les maux d’une socié- contrainte de bouger. « Nous avions ment ». Etrange propos qui témoi- té trop vite convertie au primat de oublié qu’entre le produit et le mar- gne d’un dernier risque : celui de la rationalité économique et aux ché, il y a la société », confesse un cécité. dommages « volontairement con- responsable de Monsanto France. sentis » pour que continue à fonc- A l’échelon de la « gouvernance » Serge Marti tionner – et fructifier – le libre-mar- ché, les projecteurs de l’actualité jettent une lumière blafarde sur une logique désormais remise en cause. Quand 39 groupes pharmaceuti- ques mondiaux intentent un pro- cès à l’Afrique du Sud, accusée de se lancer dans la fabrication de médicaments génériques destinés à lutter contre le Sida, il est clair que l’invocation du respect du droit sur les brevets est de peu de poids au regard du sort – de vie ou de mort – réservé aux 5 millions de Sud-Africains séropositifs. Santé, alimentation, transports, maladies propres à l’entreprise, la liste s’al- longe des nouveaux déséquilibres dont l’interprétation est désormais reniée aux seuls experts. Différents dans leur nature, mais similaires par les enjeux économiques et sociaux qu’ils impliquent, ils ne doi- vent rien aux caprices de Dame TRAVAILLEURS Nature. EXPOSÉS À DES RISQUES PHYSIQUES Le déraillement trop fréquent des chemins de fer britanniques a 45 47 43 conduit à remettre en cause la 37 dénationalisation voulue en son 31 33 27 28 29 temps par Margaret Thatcher. De même la privatisation des services sanitaires britanniques est à pré- sent invoquée pour expliquer les 23 déboires sanitaires de ce pays, qu’il au bruit aux postures à la manutention MARÉES NOIRES s’agisse de la « vache folle » ou de intense douloureuses de charges (plus de 50 000 tonnes de pétrole l’épizootie de fièvre aphteuse. Les et pénibles lourdes répandu à chaque catastrophe) pollutions maritimes en série, sou- 1990 1995 2000 ENTRE 1967 ET 1996 vent dues à l’affrètement de « pou- Source : Fondation européenne pour l’amélioration belles »flottantes, sont la consé- des conditions de vie et de travail Source : Quid quence directe de la course à la ren- tabilité. Enfin, à l’intérieur de l’en- Infographie : Le Monde treprise, la productivité, signe de II / LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 DOSSIER ̄ CRISES Vache folle, fièvre aphteuse, pollution maritime : Questions-réponses la réduction des coûts pour dénominateur commun

Qu’est-ce que Qu’est-ce que ache folle, marées noires, rapport européen, et la multiplicité cants britanniques sautent une éta- le principe l’effet accidents ferroviaires, fiè- La volonté des organismes qui opèrent dans pe du processus de fabrication : ils 1 de précaution ? 3 de serre ? vre aphteuse… Aucun lien ce domaine « sans disposer des com- réduisent la température (écono- Le principe de précaution a La première description de l’ef- Vne permet de placer ces ris- de rentabilité pétences et de l’expérience suffisan- mie d’énergie) et suppriment les été énoncé pour la première fois fet de serre remonte à 1827. ques sur une même grille de lectu- tes » représente un contournement solvants (économie de matières au cours des années 1980, à l’oc- Mais c’est en 1957 que les pre- re. Les dossiers font appel à des pousse à rogner des dispositifs de sécurité. premières). Ces deux modifications casion de débats sur l’environne- mières mesures systématiques domaines d’expertise séparés et exi- Ces défaillances d’origine écono- empêchent l’éradication du prion. ment. Ce terme a reçu une con- de CO sont faites à Hawaï. Dix gent des solutions sur mesure, sans sur les dépenses mique se retrouvent dans les catas- Celui-ci peut alors s’épanouir. Les 2 sécration publique en 1992, à ans plus tard, naissent les estima- rapport les unes avec les autres. trophes ferroviaires anglaises. Un scientifiques ont remarqué que l’occasion de la conférence de tions d’un doublement de la con- Leur point commun, ironisent cer- de sécurité sous-investissement chronique l’agent infectieux disparaissait soit

Rio. centration de CO2 dans l’at- tains sociologues, réside unique- dans le réseau ferré après la natio- après un traitement à la soude ou à La France est le premier pays mosphère d’ici à 2000. ment dans leur perception sous nomiques n’ont pas obligé les com- nalisation du rail en 1947 a vu ses l’eau de Javel, soit après un chauffa- à l’avoir inscrit dans son droit. 1979 : première conférence l’étiquette « risques majeurs » par mandants de navire à sous-estimer effets démultipliés après la privati- ge supérieur à 134 degrés pendant La loi du 2 février 1995, dite « loi sur le climat. l’opinion publique. les conditions météorologiques sation du rail en janvier 1993. Cette au moins vingt minutes. Barnier », dispose que « l’absen- Juin 1992 : à Rio, les pays déve- Reste qu’un examen attentif des pour éviter de mettre en panne et privatisation du réseau ferré – sépa- Quant à l’épizootie de fièvre aph- ce de certitudes, compte tenu des loppés s’engagent à stabiliser causes révèle que ces sinistres ont donc livrer leur cargaison d’hydro- ré de l’exploitation du transport – teuse, elle est aussi, en partie, la er connaissances scientifiques et leurs émissions de CO2 au niveau des raisons communes : à savoir carbures en retard. En revanche, au 1 janvier 1993 s’est effectuée conséquence d’un calcul de coût : techniques du moment, ne doit de 1990. une volonté de rentabilité qui pous- toutes les études mettent en cause en bloc, ce qui a abouti à un mono- la vaccination a été abandonnée en pas retarder l’adoption de mesu- 1995 : le rapport du groupe se les opérateurs – patrons de socié- l’embauche d’équipages inexpéri- pole privé en place d’un monopole 1991 « parce que la Communauté res effectives et proportionnées intergouvernemental sur l’évolu- tés de transport ferroviaire, de fret mentés pour réduire les coûts sala- public. En dissociant la gestion de européenne avait réussi à éradiquer visant à prévenir un risque de tion du climat prévoit, d’ici à maritime, gouvernements qui sub- riaux… l’infrastructure de la gestion des la maladie. Cette décision a représen- dommages graves et irréversibles 2100, un réchauffement moyen ventionnent l’agriculture, sociétés Lorsqu’une erreur humaine transports, le gouvernement a cas- té une économie de plus d’un mil- à l’environnement à un coût éco- de 1o à 3,5o et une remontée du de fabrication des farines animales entraîne un accident, la vétusté sé la culture « cheminote » qui liard d’euros » peut-on lire sur le nomiquement acceptable ». niveau de la mer de 15 à 95 centi- – à économiser sur les coûts, devient un agent démultiplicateur structurait l’organisation du tra- site Internet de la Commission Cet énoncé n’est pas exclusive- mètres. c’est-à-dire sur la sécurité, pour du risque de pollution. Selon un vail, les plans de carrière et la com- européenne. La vaccination deux ment applicable aux questions 1997 : le protocole de Kyoto accroître leurs marges bénéficiai- rapport de la Commission euro- munication. fois par an d’un cheptel de plus de d’environnement. Le principe de fixe l’objectif de réduire de 5,2 % res. péenne en date du 21 mars 2000, Contrairement à celle du réseau 300 millions d’animaux implique précaution est de plus en plus les émissions en 2008-2012. destiné à servir de base à l’élabora- ferré, la privatisation du transport en effet une logistique et des coûts souvent invoqué à l’occasion de NAVIRES VÉTUSTES tion d’une directive européenne a eu lieu de manière éclatée et dans importants. En outre la vaccination problèmes relatifs à l’alimenta- Quelles sont Le cas du transport pétrolier est sur « la sécurité maritime du trans- la précipitation : des zones de tra- n’est efficace que pour une souche tion et à la santé. les grandes dates de la caricatural. Beaucoup des rapports port pétrolier », « il existe une corré- fic ont été cédées à des opérateurs virale donnée et peut s’avérer sans 4 pollution maritime ? d’expertise ont mis en cause la lation générale entre l’âge des navi- sans expérience, et les investisse- effet en cas de mutation du virus. A quand remonte 1967 : 130 000 tonnes de pétro- vétusté des navires. Dans le cas de res et les accidents survenus : 60 des ments à réaliser se sont parfois avé- Toutefois, la vaccination procure la crise le du Torrey-Canyon s’échouent l’Erika, qui a coulé le 12 décembre 77 pétroliers perdus entre 1992 et rés si lourds que ces opérateurs les des avantages puisqu’elle favorise 2 de la vache folle ? sur les côtes de granit rose de 1999 au large des côtes bretonnes, 1999 avaient plus de vingt ans ont repoussés, négligeant ainsi le les exportations en direction de L’encéphalopathie spongifor- Ploumanach. Les dégâts sont le rapport préliminaire d’enquête d’âge ». facteur sécurité. Les risques pris pays qui tiennent fermement à me bovine (ESB ou BSE pour estimés à des millions de francs. rédigé par le ministère de l’équipe- Quelques pollutions de grande ont été d’autant plus lourds de con- l’achat de viandes indemnes de ris- Bovine Spongiform Encephalopa- 1978 : 233 000 tonnes de pétro- ment, des transports et du loge- ampleur ont certes été causées par séquences que le trafic voyageurs ques de fièvre aphteuse. Pourquoi, thy en anglais) est mise en lumiè- le de l’Amoco-Cadiz envahissent ment, a conclu que la structure du des bateaux récents, mais, nombre s’est accru d’un tiers après la priva- dans ces conditions, la vaccination re pour la première fois au les côtes de Bretagne. navire était « exagérément fatiguée, d’entre elles sont dues à des tisation. a-t-elle été abandonnée et Royaume-Uni en novembre 1979 : L’Atlantic-Express,un ce qui a été la cause première de la défaillances dans la coque des navi- n’a-t-elle aucune chance d’être réta- 1986, par le Laboratoire vétéri- supertanker, heurte un autre fuite d’une partie du chargement ». res : une corrosion considérable du VACCINATION blie ? Parce que, comme l’énonce naire central britannique. Le pétrolier en mer des Caraïbes, La vétusté des navires est-elle la ballast qui entraîne la cassure du Idem pour les farines animales. un mémo de Bruxelles du 7 mars Spongiform Encephalopathy au large de l’île de Tobago : cause première des marées noires ? bateau en deux. A priori, le prion n’a guère de rai- 2001, « les coûts de la vaccination Advisory Committee, chargé 476 000 tonnes de brut sont à Les choses ne sont pas si simples. En réalité, c’est toute la chaîne son économique. Sauf que toutes dépassent très largement les avanta- d’instruire le dossier, est mis en bord des deux navires. Heureu- Sur les 77 pétroliers accidentés sécuritaire qui est pervertie : les les enquêtes ont révélé un lien ges ». Autrement dit, les bénéfices place en 1988. Le 8 juillet de la sement, l’un des deux bâti- entre 1992 et 1999, les erreurs agences de classification chargées entre certaines modifications du liés à l’exportation ne justifient pas même année, le gouvernement ments parvient à rejoindre un humaines de navigation ont prédo- de noter la sécurité des navires de processus de fabrication des fari- les coûts de la prévention. CQFD ? britannique annonce que tous port de la mer des Caraïbes. miné. Mais les rapports officiels ne transport « subissent des pressions nes animales anglaises et le surgis- les bovins atteints d’ESB seront L’autre perd 300 000 tonnes de précisent pas si les contraintes éco- commerciales », affirme le même sement du prion. En 1981, les fabri- Yves Mamou abattus et détruits à titre préven- pétrole avant de sombrer. Les tif. nappes fluides seront mises à 13 août 1989 : la France déci- feu pour éviter la pollution des de d’interdire l’importation de côtes. farines animales britanniques. 1989 : L’Exxon-Valdez, un tan- 27 % des salariés européens craignent pour leur santé 2 mars 1991 : la France décou- ker américain, s’échoue sur les vre son premier cas de vache fol- côtes de l’Alaska, perdant lus d’un Européen sur quatre estime bien sûr, y voir une conséquence mécanique 2000, plus de la moitié des travailleurs signa- le. La même année, le premier 40 000 tonnes de pétrole. aujourd’hui que sa santé ou sa sécuri- de la reprise économique qui a permis le lent des rythmes de travail élevés et des délais cas d’ESB chez une vache née C’est en France – et plus préci- té sont menacées au travail. Même si retour professionnel de milliers de deman- serrés à respecter pendant au moins un quart après l’interdiction des farines sément à la pointe de la Breta- P ce chiffre est en très légère baisse par deurs d’emploi, « il y a aussi matière à s’inquié- de leur temps de travail. animales est rapporté au Royau- gne, une zone de trafic importan- rapport à 1995, il reste élevé. Les résultats de ter sur l’attitude de certains patrons qui se mon- Entre 1995 et 2000, le rythme de travail, me-Uni. te – que l’on trouve une des plus l’enquête 2000 de la Fondation européenne trent négligents, surtout vis-à-vis des popula- poursuivent les experts, a été de plus en plus 1993 : la maladie atteint son grandes concentrations de pour l’amélioration des conditions de vie et de tions de salariés précaires, intérimaires, contrats induit par les contraintes de l’offre et de la point culminant au Royaume- marées noires : travail montrent que de plus en plus de tra- à durée déterminée, etc., estime Pascale Mer- demande (exigences des clients, des passa- Uni, avec près de huit cents cas – Olympic-Bravery, 24 janvier vailleurs sont exposés au bruit intense (29 % cieca, chargée de mission à l’Agence nationale gers, des usagers, des patients, etc.) et par le par semaine. 1976, au large d’Ouessant ; contre 27 % il y a dix ans), aux postures doulou- pour l’amélioration des conditions de travail travail effectué par des collègues. 6 février 1996 : en Allemagne, – Boehlen, 14 octobre 1976, au reuses et pénibles (47 % contre 43 %) et à la (Anact). Si les entreprises faisaient davantage « Cette analyse est récurrente, confirme Hen- plusieurs Länder suspendent les sud d’Ouessant ; manutention des charges lourdes (37 % contre attention à leurs sous-traitants et à la sécurité, ri Vacquin, sociologue. Mais elle se retrouve importations de viande bovine – Amoco-Cadiz ; 31 %). ces chiffres n’augmenteraient pas ainsi. » accentuée car il est impossible aujourd’hui de anglaise. Le 20 mars le ministre – Gino, 28 avril 1979, au large La France ne fait pas exception. Fin février, différencier le salarié du consommateur et du de la santé britannique, Stephen d’Ouessant ; lors de l’assemblée annuelle du Conseil supé- RYTHMES ÉLEVÉS citoyen qu’il est également. Et je suis frappé de Dorell, informe le public que dix – Tanio, 7 mars 1980, Côtes-du- rieur de la prévention des risques profession- En réalité, les risques professionnels peu- voir dans les entreprises combien les gens sont personnes ont été atteintes par Nord, 8 000 tonnes répandues ; nels, Elisabeth Guigou, ministre de l’emploi et vent, eux aussi, être reliés sans difficulté à la angoissés par les problèmes sociétaux actuels et une nouvelle forme de la mala- – Amazzone, 1988, 3 000 ton- de la solidarité, mettait en garde contre «la volonté d’économiser des charges financières par l’incapacité des hommes politiques à les die de Creutzfeldt-Jakob, appe- nes répandues au large d’Oues- précarisation et l’intensification du travail ». supplémentaires et aux exigences dictées par maîtriser… ». lée MCJ atypique, dont huit ont sant ; Les accidents du travail sont en augmentation le marché. Les statistiques de la Fondation déjà trouvé la mort. – Erika, 12 décembre 1999. dans l’Hexagone (+ 3,24 % sur un an). S’il faut, européenne sont, là encore, éloquentes. En Marie-Béatrice Baudet Sous la contrainte, les entreprises adaptent leur gestion du risque

ous avions oublié qu’en- qu’il y a eu autant de cas dans le dyniques (qui regroupe chercheurs les conséquences pour revenir à la consultants dans le monde. Leur tre le produit et le mar- Le champ nord de la France que dans le sud et « spécialistes du danger » – en situation antérieure. La troisième mission ? « Etablir un diagnostic de ché, il y a la société. » Sté- (où ces bouteilles n’étaient pour- grec kindunos – de grandes entre- étape est celle de la « gestion des ce qui est fait par le client en matiè- Nphane Pasteau, direc- de l’inacceptable tant pas distribuées). Bref, qu’il prises). Le champ de l’inacceptable ruptures » : la crise est considérée re de développement durable (lutte teur des relations extérieures de s’agissait d’un magnifique cas de s’est mondialisé au même rythme comme le symptôme de l’inadapta- antipollution, respect des droits fon- Monsanto France, résumait ainsi, s’est mondialisé Mass Sociogenic Illness (MSI), que l’économie. tion de l’entreprise à une modifica- damentaux des salariés, commerce lors du Forum des technologies en c’est-à-dire de « multiples symptô- tion de son environnement. L’ob- équitable, etc.), l’aider à fixer des décembre dernier à Paris, la réac- au même rythme mes d’une maladie organique sans DÉVELOPPEMENT DURABLE jectif est alors de changer, pour objectifs réalistes dans ces domai- tion du géant américain des bio- cause identifiée survenant chez plu- La gestion des risques d’entrepri- s’adapter à la nouvelle situation. nes, auditer la conformité des technologies à la mise en cause des que l’économie sieurs personnes qui partagent des se, dit Claude Frantzen, a suivi qua- La quatrième étape, que Patrick actions à ces objectifs ». organismes génétiquement modi- convictions quant à leur origine »… tre grandes étapes dans les trente Lagadec, directeur de recherche à PwC réalise 10 000 audits d’en- fiés. « Nous pensions qu’il suffisait sa responsabilité, sur la base d’ar- En fait, la certitude de l’ingé- dernières années – même si la plu- l’Ecole polytechnique, appelle les treprises sous-traitantes par an, d’avoir scientifiquement raison, et guments fournis par sa direction nieur d’avoir pris toutes les mesu- part des entreprises en sont restées « ruptures créatrices », consiste à essentiellement en Asie du Sud- que des technologies d’amélioration juridique. En oubliant le coût énor- res de sécurité nécessaires, celle à l’une ou l’autre de ces étapes. La percevoir l’imminence de ces chan- Est, afin de vérifier que leurs prati- de l’agriculture étaient évidemment me de la marée noire. Tout aussi du risk-manager d’avoir assuré première est le « déni », le refus de gements de façon à anticiper les cri- ques ne rejailliront pas sur la répu- légitimes. De ce fait, nous n’avons sûres de leur « bon droit », les tout ce qui pouvait l’être, celle du modifier une approche qui croit ses et en faire les points forts de la tation du donneur d’ordre. Trente pas répondu aux questions d’éthi- grandes firmes pharmaceutiques juriste d’être du côté de la loi, celle avoir prévu tous les dangers. La stratégie d’entreprise. entreprises françaises font aujour- que, de confiance, de démocratie et accusent le gouvernement sud-afri- du communicant d’avoir dit « la deuxième est la « gestion de cri- Signe de ces évolutions, Thierry d’hui auditer et certifier la publica- de position dominante, qui étaient cain de favoriser les médicaments vérité », ne suffisent plus à garan- se », c’est-à-dire l’analyse des acci- Raes, associé chez Pricewaterhou- tion de leurs actions de développe- posées. » génériques contre le sida aux tir l’entreprise contre les risques dents déjà survenus, leur préven- seCoopers (PwC), anime le dépar- ment durable par le cabinet. Mais dépens de leurs droits de propriété de son activité. Car si la nature des tion, leur traitement lorsqu’ils sur- tement « développement dura- « il nous est arrivé de refuser de SOCIÉTÉ CIVILE industrielle, oubliant l’hécatombe risques eux-mêmes n’a guère chan- viennent : l’objectif est d’en effacer ble » du cabinet, qui emploie 800 signer de tels rapports », dit Thierry Depuis 1999, l’entreprise a mené dont leur recherche du profit est gé au fil de l’histoire industrielle, Raes. 150 entretiens avec des responsa- partiellement responsable. leur perception a été totalement Car, souligne Claude Frantzen, bles de la société civile – politi- En 1999, confronté au soupçon modifiée. Bibliographie « ni les entreprises, ni les actionnai- ques, associations, scientifiques, d’empoisonnement de ses bou- « Le travail des enfants à la mine res, ni même les salariés ne sont éthi- etc., du monde entier —, dont les teilles issues de son usine de Dun- a été une grande cause sociale en b La Politique de précaution, d’Hélène Denis (Presses ques par nature. Le régulateur éthi- conclusions ont abouti à un pro- kerque, Coca Cola suspendait leur France au XIXe siècle, elle ne l’a plus de Corinne Lepage et François internationales, Polytechnique, que en dernier ressort est l’opinion gramme d’action : publication de commercialisation, voyait son été lorsque l’industrie a été contrain- Guéry (PUF, « Questions 1998, 342 p., 291 F, 44,36 ¤). médiatisée par le marché. Si un bases de gènes végétaux, licences cours de Bourse chuter de 13 % en te de l’interdire ; elle l’est redevenue actuelles », 2001, 78 p., b Ruptures créatrices, fonds de placement préfère aujour- gratuites au bénéfice de pays en seize jours et ses ambitions sur le parce que les nouvelles technologies 128 F, 19,51 ¤). de Patrick Lagadec d’hui l’entreprise qui a déjà investi voie de développement (une mesu- français Orangina mises à mal. de l’information véhiculent l’image b Principes écologiques (Editions d’Organisation, 2000, dans le développement durable à cel- re toutefois controversée), jusqu’à Une étude épidémiologique d’un enfant chinois dans une mine et sociaux du marché, 624 p., 160 F, 24,39 ¤). le qui ne l’a pas fait, c’est parce qu’il l’envoi en formation du top mana- effectuée après-coup a démontré aussi vite que l’accélération des de Beat Bürgenmeier b Risques collectifs et situations estime que la seconde devra tôt ou gement pour lui apprendre… à être que le plus grand nombre de cas échanges commerciaux amène dans (Economica, 2000, 307 p., de crise, actes du colloque tard investir à son tour, sous la con- moins arrogant ! ont été enregistrés dans les trois nos villes le charbon qu’il extrait », 198 F, 30,18 ¤). du Centre national de la recherche trainte de la loi ou de l’opinion ». Face au naufrage de l’Erika, jours après l’annonce de la suspen- observe Claude Frantzen, prési- b Comprendre et gérer les scientifique (CNRS) du 7 au Total a d’abord réagi en dégageant sion de la commercialisation et dent de l’Institut européen des cin- risques sociotechnologiques, 9 février 2001, Paris. A paraître. Antoine Reverchon LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 / III DOSSIER Michèle Debonneuil, chef du service des études économiques au Plan ̄ CHRONIQUE « On en vient à confondre bien-être de la société par Alain Lebaube et maximisation du profit des multinationales » Le nœud coulant

« Montée de la violence et de culte qui n’utilisaient plus l’intelli- voir poindre les « systèmes produc- d’une demande du proviseur de l’exclusion, vache folle, marées gence des situations, mais fournis- tifs locaux ». Il s’agit de nouvelles leur établissement, les élèves du des 35 heures noires, infections en milieu hos- saient des réponses toutes prêtes. formes d’organisation de la produc- lycée Fénelon. La peur de rencon- pitalier, effet de serre… ces ris- » Les hérésies apparaissent dans tion, entre PME, pour pallier les trer l’autre était grande des deux ques majeurs prennent les socié- ces périodes intermédiaires où le pressions sur les coûts que les sous- côtés, mais depuis, les liens sont écidément, il est écrit que rien n’ira jamais entre le tés modernes au dépourvu. Quel- sens s’est perdu : un groupe d’indi- traitants subissent de la part de établis et portent leurs fruits. gouvernement et le Medef. Il est dit, aussi, que la que chose s’est-il détraqué dans vidus surgi de nulle part occupe leurs donneurs d’ordres, les gran- – Vous voulez dire que l’avenir refondation sociale doit buter sur des difficultés le fonctionnement politique et alors le devant de la scène et des entreprises. Dans l’agriculture, de l’Etat ou du marché, c’est la paroxystiques. Une fois de plus, ce sont les 35 heures social ? dénonce la perte collective de sens les coopératives créées par les pro- société civile ? quiD mettent le feu aux poudres. Ou, plutôt, leur financement, – Une catastrophe n’est pas une que favorisent ces pratiques alors ducteurs de toutes tailles sur la – Je n’affirme rien. Je regarde, et puisque le coût des allégements de charges accordés aux entre- punition des dieux. Elle est seule- qu’elles étaient censées entretenir base du « un homme, une voix », je m’aperçois que les menaces per- prises dépasse les prévisions et que la Sécurité sociale se retrou- ment le résultat d’un manque d’in- la recherche de sens. Si le schisme pour établir un rapport de négocia- çues par les citoyens sécrètent des ve dans la situation d’avoir à en supporter le poids, au moins telligence qui aurait permis d’évi- réussit, les hérétiques d’hier devien- tion équilibré avec les distribu- réponses concrètes qui surgissent partiellement. ter qu’une situation dégénère en nent les bâtisseurs d’une nouvelle teurs, doivent refonder leur organi- de la société civile. Des formes d’or- Tout juste évoquée, l’hypothèse d’une contribution a ravivé crise, ou d’éviter qu’une crise ne Eglise qui retrouve sa mission origi- sation pour l’adapter à des condi- ganisation nouvelles ont déjà com- des menaces à peine voilées qui avaient déjà été formulées prenne l’aspect d’une crise systémi- nelle, avec de nouvelles institu- tions de production et de distribu- mencé à poindre, qui suscitent l’in- quand, au tout début de l’affaire, Martine Aubry avait envisagé que mettant en péril les systèmes tions et un nouveau droit canon. tion totalement nouvelles. térêt des pouvoirs publics. Et ces de faire payer une partie du prix de la réduction du temps de tra- complexes qui composent nos Jusqu’à l’hérésie suivante… » Dans les lycées où se dévelop- mouvements ne peuvent que conti- vail par les réserves de l’Unedic, le régime d’assurance-chôma- sociétés. Ce genre de situation de Etre à l’écoute, prévoir… c’est pe la violence, on commence à nuer de se développer sur des thè- ge. A l’époque, comme aujourd’hui, au nom de l’autonomie de crise se produit en particulier à la pourtant la définition même de admettre qu’aucune tentative – si mes liés à l’environnement, aux gestion, le patronat s’était déclaré prêt à quitter les instances du suite d’évolutions importantes (tra- gouverner ? admirable soit-elle – des éduca- femmes, au travail. C’est la capaci- paritarisme. Dans son refus de voir des fonds collectés sur la vail des femmes, nouvelles techno- – Il s’agit en fait de relayer les teurs sur le terrain ne pourra por- té de ces mouvements à bâtir des base de cotisations salariales servir à autre chose qu’à leur logies, mobilité du capital et du tra- aspirations collectives, car dans ter des fruits sans une certaine ripostes crédibles qui incitera l’Etat objet, il avait même obtenu le soutien des organisations syndica- vail…). ces situations, l’issue est toujours remise en question de l’attitude du à retrouver son rôle d’arbitre pour les, unies comme jamais dans un front commun. Or une telle » En favorisant l’exploitation de la même. Elle passe par la prise en reste de la société. Ce ne sont enco- privilégier l’intérêt général. alliance a toutes les chances de se renouveler, si le nouveau pro- ces nouvelles opportunités, le fonc- main du problème par la société re que des petits pas. Les élèves – Finalement, ce n’est pas un jet est mis à exécution. Déjà, Jean-Luc Cazettes, président de la tionnement politique et social a civile, qui vient en aide à la puissan- d’un lycée de la banlieue nord de raisonnement d’économiste que CFE-CGC, a prédit une « unanimité », « les mêmes causes produi- méconnu les nouveaux risques et ce publique pour forcer sa refonda- Paris, situé dans une zone en diffi- vous tenez. C’est un discours de sant les mêmes effets ». les nouvelles astreintes qu’ils impli- tion. Il est en effet très difficile culté, ont rencontré, à la suite sociologue ! Proportion de salariés ayant bénéficié Quant à Marc Blondel, quent, négligeant ainsi de repenser d’admettre que les solutions exis- – Une réflexion sur les risques d'une réduction du temps de travail secrétaire général de Force le problème de la société dans son tent quand elles obligent à remet- dépasse le cadre de l’économie fin 1999 ouvrière, il a laissé enten- ensemble. Alors, la prise en comp- tre en cause le fonctionnement de puisqu’elle pose la question du DANS TOUS LES SECTEURS* D'ACTIVITÉ dre qu’il était disposé à dis- te partielle du problème conduit à chacun. sens dont découle le « bon » rôle cuter d’« une clarification en pourcentage des comportements qui risquent » Pourtant, dans le cas du risque de l’économie. L’économie ne trai- des comptes et des responsa- de relever davantage du slogan et d’exclusion en particulier, il faut à te pas du sens ; elle est au service TOTAL : 31,7 % dont : bilités entre l’Etat et la Sécu- de la fuite en avant que de la prise tout prix éviter d’arriver à ce point d’une fin qu’il ne faut pas perdre rité sociale ». RTT AVANT de décision éclairée. de blocage où les élites baisse- de vue : le bien-être collectif. Si on Entre le gouvernement MI-1998 » On en vient par exemple à con- raient les bras en accusant les l’enferme dans une série de slo- (LOI ROBIEN) 4,8 et le Medef, les sujets de fondre bien-être de la société avec exclus d’avoir choisi de s’exclure. gans et de techniques en perdant discorde, témoins d’une maximisation du profit des entre- Le pire serait que chacun se mette de vue ses buts fondamentaux, RTT APRÈS irréductible incompréhen- prises mondialisées, autorité des à penser que finalement l’exclu- alors elle risque de bloquer la MI-1998 sion, s’enchaînent donc, parents et des enseignants dans un sion d’une partie de la population recherche de solutions plus globa- (LOI AUBRY) comme si chaque protago- cadre construit pour développer n’est pas une perte réelle pour la les. Avec aide incitative 11,9 niste s’évertuait à se pren- des comportements civils avec partie qui continue d’être intégrée ̄ – Le séminaire « Prévention dre les pieds dans le tapis. l’autorité répressive… Autrement par le travail. Mais on n’en est pas des risques » que le Commissa- Sans aide incitative 15 Cela avait été le cas avec la dit, on invente des politiques « de là. riat du Plan vient de mettre en réforme de l’Unedic et le l’aval » qui gèrent les effets, au lieu – De nouvelles formes d’orga- Michèle Debonneuil place est-il aussi une réponse ? NOMBRE DE SALARIÉS AYANT programme d’aide au d’imaginer des politiques « de nisation peuvent-elles empêcher – Ce séminaire est la preuve BÉNÉFICIÉ D'UNE RTT retour à l’emploi (PARE). l’amont » qui s’attaqueraient aux l’exclusion, la violence, les b Economiste, diplômée de l’Ecole d’une prise de conscience. Il se con- Au bord de la rupture, il (en milliers) : 10 243 causes. marées noires, l’effet de serre, nationale de la statistique, centre sur les risques alimentaires avait fallu la médiation du – Pourquoi la puissance publi- ou la diffusion d’épidémies dans Michèle Debonneuil est chef et climatiques, qui sont aujour- * Y compris admnistrations, éducation, premier ministre, s’immis- santé et action sociale du secteur privé que peine-t-elle à apporter des les hôpitaux ? du service économique, d’hui au centre des débats sur les Source : Enquête annuelle ACEMO, MES -Dares çant dans un domaine pari- réponses crédibles aux risques – Le processus est déjà en route. financier et international risques. Lors de son introduction Travailler moins taire, pour que l’implosion nouveaux ? Les catastrophes engendrent déjà au commissariat du Plan. magistrale, Jean-Pierre Dupuy, n’ait pas lieu. – Elle peine surtout à redonner des réponses multiformes, qui sont b Elle a été précédemment chef directeur du centre de recherche C’est encore ce qui est en train de se produire autour du dos- du sens à son action. Une métapho- à la fois des protestations et des conjoncture à l’Institut national en épistémologie appliqué à Poly- sier des retraites et de l’accord intervenu avec la CFDT et la re fera mieux qu’un long discours. solutions. On voit naître des for- de la statistique et des études technique, a néanmoins présenté CFTC. En décrétant unilatéralement la suspension du versement Il me semble que nous vivons une mes d’organisation citoyennes nou- économiques (Insee) [1974-1986], une approche globale, intégrant a des cotisations à l’association pour la structure financière (ASF), période qui ressemble à celles velles, nationales et internationa- conseiller économique du directeur priori toutes les formes de risques, au premier trimestre, avec un manque à gagner de 11 milliards qu’ont vécues les Eglises au les, qui ne sont pas dénuées d’effi- du Trésor (1987-1989), directeur en particulier les risques économi- de francs pour les retraites, le Medef a envenimé les choses. Ce à moment des hérésies. Pourquoi cacité. La montée en puissance des des études économiques à Indosuez ques et sociaux sur lesquels nous quoi vient s’ajouter, presque en forme de réplique, la décision ces hérésies ? Précisément, parce organisations non gouvernementa- (1990-1996), conseiller insistons ici plus spécialement. » d’Elisabeth Guigou de ponctionner le Fonds de solidarité vieilles- que les pratiques initialement por- les (ONG) dans le dialogue diplo- à l’Organisation de coopération se, prévu initialement pour financer les retraites de solidarité, teuses de sens en ont été progressi- matique en est la meilleure preuve. et de développement Propos recueillis pour pouvoir élargir le champ de la nouvelle prestation dépen- vement vidées par un dogme et un Dans l’industrie, on a commencé à économiques (OCDE) [1997-1998]. par Yves Mamou dance des personnes âgées. Au fur et à mesure, c’est la nature même de la refondation sociale qui change irrémédiablement. Ambivalente, à l’origine, présentée comme un vaste programme de réformes, elle se transforme en machine de guerre, en outil à produire de l’affron- Trois scénarios-fictions pour une régulation mondiale tement et de la crispation, au mépris des avancées et des résul- tats. Sur les huit chantiers, trois ont connu des conclusions con- testées (assurance-chômage, santé au travail, retraites) et cela ace au risque de rejet crois- des Nations unies comme la Confé- civile et des grandes entreprises. restreint les chances des suivants. sant de la mondialisation Les gouvernements rence des Nations unies sur le com- Jean-François Richard, vice-prési- Ainsi l’assurance maladie fait partie des dossiers explosifs. Et par les opinions publiques, merce et le développement (Cnu- dent de la Banque mondiale, le fait que le gouvernement songe à utiliser les fonds de la Fnombre de gouverne- conservent souvent ced) ou le Programme des Nations défend, à titre personnel, cette nou- Sécurité sociale, pour les 35 heures, ne fait que compliquer ments – du Nord comme du unies pour le développement velle approche. Il retient vingt davantage une négociation qui s’engageait sous les plus mau- Sud – reconnaissent l’idée qu’il avant tout (PNUD), dont les idées sont en sujets ; par exemple, le réchauffe- vais auspices. faut inventer des formes de régula- phase avec la montée des prises de ment de la planète, la lutte contre Qui provoque ? Qui joue avec le feu ? Peu importe, de ce point tions mondiales. Pour corriger ou des réflexes nationaux position en faveur d’une « mondia- la pauvreté, l’architecture financiè- de vue, que les besoins soient de 12 milliards, comme le prétend prévenir les risques liés à ce mar- lisation à visage humain ». re internationale, la question des le ministère de l’emploi et de la solidarité, ou de 28 à 32 mil- ché unique planétaire. ont accepté d’ouvrir l’encein- Cette option implique de remet- droits de propriété intellectuelle liards, comme l’assure le sénateur Charles Descours (RPR), rap- Les institutions internationales te – après des assauts répétés – à tre de l’ordre dans la hiérarchie des ou encore la fiscalité. porteur des lois de financement de la Sécurité sociale. Il reste chargées d’orchestrer cette libérali- une douzaine de pays émergents institutions. L’Organisation mon- « Ce sont des sujets qui concer- que, dans ce combat engagé depuis 1997, la réduction du temps sation à l’œuvre depuis vingt ans, donnant ainsi naissance au G-20 diale du commerce (OMC), qui nent tout le monde, explique-t-il, et de travail agit comme un nœud coulant. Il est des vengeances commencent, elles aussi, à l’admet- dont le poids n’a évidemment rien existe comme un « électron libre » qui nourrissent l’angoisse de ceux qui aveuglent. De part et d’autre. tre. Pour l’instant, il n’existe, au de comparable à celui du G-7. Son dans cette constellation d’organisa- qui protestent contre la mondialisa- niveau mondial, aucune instance ambition se limite à « entretenir un tions, est directement visée. Une tion car ils ont le sentiment, avec rai- politique capable d’appréhender dialogue entre les membres ». Pour telle réforme conduirait à subor- son, que, pour tous ces sujets, il n’y a les différents enjeux de cette globa- créer un « directoire » mondial donner la question du commerce à pas de pilote dans l’avion. » Selon lisation économique. Et les gouver- représentatif, il faudrait pousser le d’autres enjeux comme celui des lui, la méthode des réunions inter- nements, s’ils font souvent aveu nombre des participants à plus de droits sociaux dont est aujourd’hui gouvernementales a montré ses d’impuissance face à des règles du 200, ce qui, disent les détracteurs chargée – mais sans aucun pou- limites, tout comme celle qui jeu économique définies à l’éche- de ce scénario, serait un gage assu- voir – l’Organisation internationa- consiste à adopter des traités ou lon mondial, conservent avant ré d’inefficacité. Les difficultés de le du travail (OIT), ou encore celui des conventions internationales. tout des réflexes nationaux. l’Europe à se construire politique- de la préservation de l’environne- Au niveau mondial, seule la Dans les cartons des experts, il ment leur donnent de solides argu- ment. convention réglementant la pro- existe pourtant au moins trois scé- ments. duction de chlorofluorocarbones narios pour relever collectivement Deuxième scénario : renforcer le VINGT SUJETS pour préserver la couche d’ozone ces défis. Inventaire. rôle des institutions internationa- Poussant ce raisonnement à l’ex- a été un succès. les, et surtout celui de l’Organisa- trême, Riccardo Petrella, profes- L’objectif ne serait pas de produi- INSTITUTIONS DE BRETTON WOODS tion des Nations unies (ONU) dont seur à l’Université catholique de re de la législation, mais des nor- Le premier est en apparence le la mission était à l’origine d’assu- Louvain (UCL, Belgique) imagine mes à partir desquelles les Etats plus simple à mettre sur pied. Il rer le maintien de la paix et de la une Organisation mondiale du comme les entreprises pourront consisterait à élargir en une instan- sécurité internationale et de déve- développement social, organisa- être notées. Il imagine que cette ce de concertation mondiale l’ac- lopper la coopération dans les tion unique « où se traiteraient les pression du « rating » sera suffi- tuel G-7, groupe des sept pays les domaines économique et social. grands enjeux de l’humanité ». Mais samment puissante pour modifier plus industrialisés du monde, créé Dans les faits, l’ONU s’est fait souf- il le reconnaît, c’est un projet à cin- les comportements. Le pari est en 1975 pour régler les différends fler le leadership par les institu- quante ans. Alors que faire d’ici là ? audacieux, mais il n’est pas totale- monétaires entre les grandes puis- tions de Bretton Woods, Banque Une troisième idée est avancée, ment utopique. C’est bien sous la sances. Les chefs d’Etat, qui se réu- mondiale et Fonds monétaire inter- novatrice par rapport aux formes pression des agences de rating nissent une fois par an, abordent national (FMI), dont la force de actuelles d’organisations de la co- social, créées pour répondre à une aujourd’hui tous les sujets. C’est frappe financière – elles accordent opération internationale. Elle demande de la société civile, que dans ce cadre qu’ont été, par exem- à discrétion des crédits aux pays en consiste à faire la liste des problè- certaines grandes entreprises sont ple, prises les initiatives successi- difficultés – leur a permis d’orien- mes que doit ou va devoir affron- aujourd’hui en train d’intégrer une ves en faveur de la réduction de la ter les choix économiques des gou- ter le monde dans les vingt prochai- idée qui leur était étrangère, il y a dette des pays les plus pauvres en vernements. nes années et à réunir autour de quelques années : le développe- 1994. Mais les critiques aujourd’hui ces sujets, sous formes de réseaux, ment durable. Le G-7 a été élargi à la Russie en portées contre le libéralisme remet- des politiques, des experts ainsi 1997. Et en 1999, les pays riches tent en scène plusieurs agences que des représentants de la société Laurence Caramel IV / LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 EUROPE ̄ La Commission veut privilégier le mérite DANS LES COULISSES DE L’UNION plutôt que l’ancienneté pour les carrières de ses agents par Nicolas-Jean Brehon BRUXELLES Désormais, tout fonctionnaire On n’accède actuellement au pre- Quand Stockholm fait de notre bureau européen Un fonctionnaire européen sera noté chaque année mier grade d’une catégorie supé- es six syndicats de la fonc- par son supérieur hiérarchique rieure qu’en passant des concours tion publique européenne peut rester seize ans direct (seul à même d’évaluer son internes. Or, ces concours sont très ont appelé à une grève, lun- travail), à partir d’objectifs qui lui rares. Ils sont d’autant moins fré- ses comptes Ldi 19 mars, pour protester dans le même grade auront été fixés. Un entretien, qui quents que les places de fonction- contre le projet de réforme de la ne sera pas que de pure forme, naire sont souvent pourvues par gestion des ressources humaines, et bénéficier de sept devra avoir lieu avec cet évalua- un système de titularisation, sur ’est la première fois que la Suède assure la présidence de adopté mercredi 28 février par le teur. La notation entraînera l’attri- mesure, de contractuels recrutés l’Union et c’est la première fois qu’un pays annonce ce que collège des commissaires, et sou- augmentations, bution de points, qui devrait être par affinités, voire par copinage. cela lui coûtera. Un coût d’ailleurs élevé puisque le Parle- mis à la négociation jusqu’au mois inégalitaire, afin de récompenser La Commission vient d’abandon- ment suédois a voté un budget de 835 millions de couron- de juillet. qui peuvent les plus travailleurs – ceux qui, par ner ce système, vivement critiqué nes,C soit 610 millions de francs, très supérieur au coût des présiden- Les organisations syndicales se exemple, sont encore joignables par le Comité des sages, mais le ces française et finlandaise, aujourd’hui estimé à 320-340 millions de demandent jusqu’à quel point représenter 40 % dans leur bureau après 17 heures. Parlement européen et le Conseil francs. Un surcoût qui s’explique par le choix de la décentralisation, elles pourront négocier avec le Toutefois, et c’est une des faibles- continuent d’en faire usage. conduisant à tenir de nombreuses réunions dans les différentes pro- vice-président en charge de la du salaire de départ ses de la proposition communau- vinces du pays, et par les recrutements de personnels. Tandis que la réforme de la Commission, Neil taire, rien n’est prévu pour impo- CONCOURS INTERNES France se contentait d’affecter quelques-uns des 36 000 fonctionnai- Kinnock, alors qu’elles considè- valeur, et le gouvernement a pro- ser une certaine amplitude aux La Commission entend suppri- res civils de l’administration centrale à l’organisation de la présiden- rent qu’il les a « court-circuitées » mu l’un des auteurs de cette expéri- notes. Rien ne garantit donc que mer les concours internes, pour les ce, la Suède, « qui n’a pas la même tradition administrative », doit jusqu’à présent, en dialoguant mentation directeur général de les chefs de service ne distribue- remplacer par de la promotion au recruter massivement pour y faire face. Une dépense supplémen- directement avec le personnel, par l’administration et de la fonction ront pas la même à chacun, pour mérite, mais les syndicats crai- taire, qui risque d’alimenter les eurosceptiques, qui trouvent notam- la voie du courrier électronique. publique. Le projet de la Commis- continuer d’avoir la paix, bien que gnent que les choix ne se fassent à ment que l’Europe coûte cher. Elles déplorent aussi que Neil Kin- sion Prodi s’inspire fortement la Commission promette de les for- la tête du client. Pour tenter d’en Il est vrai que le dossier budgétaire n’est pas le plus facile à défen- nock veuille supprimer près de la – sans peut-être le savoir – de cette mer au management. limiter la subjectivité, la Commis- dre et que la Suède est, sur ce point, vis-à-vis de son opinion publi- moitié de leurs « décharges » de réforme. Cette réforme de la notation s’ac- sion soumettra les notations à un que, dans une situation plutôt embarrassante. Dès avant son adhé- travail pour activités syndicales, Il part du constat que la note ne compagne d’un changement de la second évaluateur. sion, en 1995, la Suède savait qu’elle serait contributeur net au bud- au moment même où il leur propo- sert à rien : les chefs de service vou- structure de la carrière. Actuelle- Les grades sont eux-mêmes divi- get communautaire. Une contribution, calculée par différence entre se de négocier. lant s’assurer la paix sociale, tous ment, la carrière, calquée sur le sés en échelons, que l’on franchit à la participation au budget et les dépenses du budget communautaire Manifestement, Neil Kinnock les fonctionnaires ont la même modèle français, est divisée en qua- l’ancienneté, tous les deux ans. en Suède, évaluée à 2,86 milliards d’écus entre 1995 et 1999 (autant n’a pas réussi à associer les syndi- note, excellente au demeurant, ce tre catégories (A, administrateurs, Actuellement, il y a environ huit d’euros aujourd’hui). « Une bonne affaire budgétaire » pour la Com- cats à son projet, qui tente de fai- qui ne permet pas de les départa- B, secrétaires, C et D, agents d’exé- échelons par grade, ce qui fait que munauté, selon l’expression du sénateur Serge Vinçon, rapporteur re prévaloir le mérite sur l’ancien- ger. Les promotions se font donc à cution). Ces catégories sont elles- n’importe quel agent peut rester au Sénat du traité d’adhésion. neté. Les représentants du person- l’ancienneté. Les notes sont telle- mêmes divisées en grades. On est seize ans dans le même grade et Las, la contribution nette a été largement supérieure aux prévi- nel en dénoncent le caractère ment inutiles à la Commission, que censé passer au grade supérieur de bénéficier de sept augmentations sions. Entre 1995 et 1999, la Suède a financé environ 2,8 % du budget « anglo-saxon », et affirment qu’il ce sont les fonctionnaires eux- sa catégorie au mérite ; en fait, de salaire (qui peuvent représen- communautaire (2,15 milliards d’euros en moyenne annuelle), mais va définitivement chasser la mêmes qui remplissent leur propre c’est l’ancienneté qui prévaut, ce ter, in fine, 40 % du salaire de n’a reçu que 1,5 % des dépenses ventilées entre les Etats membres culture française traditionnelle de fiche d’évaluation ! que veut changer la Commission. départ), sans accomplir de perfor- (1,08 milliard d’euros). Le solde net est de 5,26 milliards en cinq ans, la Commission. mances particulières. selon les données de la Cour des comptes européenne, soit près du Pourtant, la notation, à laquelle La Commission entend réduire double de ce qui était prévu ! la Commission essaie de redonner Le donnant-donnant sur les salaires le nombre des échelons à trois par Ce déficit s’explique d’abord par des raisons objectives. La Suède du sens, est un concept bien fran- grade. Les syndicats sont hostiles à bénéficie peu des deux principales politiques de l’Union que sont la çais, imposé en 1945 par Maurice Neil Kinnock compte expliquer aux syndicalistes qu’ils doivent sou- ce projet, qui ferait qu’au bout de politique agricole commune (PAC) et la politique structurelle, mal- Thorez, alors secrétaire général du tenir la réforme de la gestion des ressources humaines… s’ils veulent quatre ans, un fonctionnaire cesse- gré les aides créées en 1995 spécialement pour la Suède et la Finlan- Parti communiste français et qu’il se batte pour le maintien de leurs salaires. Il leur a déjà donné rait d’avancer automatiquement. de destinées aux régions très peu peuplées (dit objectif 6). Mais ce ministre d’Etat chargé de la fonc- quelques gages, puisqu’il a obtenu du Conseil un moratoire de deux Ils craignent aussi que l’autorité handicap s’est aussi accompagné d’une relative négligence dans la tion publique par le général de ans sur la révision de la « méthode » d’adaptation des traitements, budgétaire (Conseil et Parlement) gestion des crédits. Gaulle. La notation devait sanc- qui arrivait à échéance le 30 juin 2001, et qui aurait dû être réexami- ne réduise le nombre d’emplois Trois ans après l’adhésion, la Suède n’avait effectivement engagé tionner la valeur professionnelle née à l’automne. Il pourra donc présenter simultanément à cette insti- par grade – une objection non que 45 % des aides structurelles européennes dont elle pouvait béné- de l’agent et constituer un élé- tution une réforme statutaire et une proposition salariale, dans le dénuée de fondement : cette déci- ficier, contre 57 % pour l’Autriche ment de stimulation. Elle consti- but non avoué de troquer l’une contre l’autre. sion priverait les fonctionnaires de Entre 1995 et 1999, et la Finlande. De même, alors que tuait la contrepartie de l’introduc- Neil Kinnock propose d’intégrer au statut la méthode d’adaptation tout espoir de carrière, et enlève- la Suède est le pays de l’Organisa- tion du droit syndical. des salaires, en vigueur depuis toujours. Fondée sur la moyenne pon- rait tout son sens à la réforme de la la Suède a financé tion de coopération et de dévelop- Au début des années 1980, le dérée de l’évolution du pouvoir d’achat des fonctionnaires natio- Commission. pement économiques (OCDE) qui ministère de l’équipement français naux, elle a permis par exemple que, depuis 1991, les eurocrates ne environ 2,8 % consacre le plus d’argent à la recher- s’est efforcé de lui redonner de la perdent que 0,5 % de leur pouvoir d’achat en francs constants. Rafaële Rivais che (3,4 % du PIB), le nombre d’insti- du budget tutions suédoises participant au pro- gramme-cadre de recherche était communautaire inférieur à celui de la Belgique alors que ce pays compte deux fois moins Le Luxembourg profite de vingt années (2,15 milliards de chercheurs qu’en Suède. Au total, la Suède est l’un des d’euros en moyenne trois pays qui connaît le plus mau- vais taux de retour de l’Union. de croissance ininterrompue annuelle), mais Quand elle verse 100 au budget communautaire, elle ne récupère n’a reçu que 1,5 % qu’à peine 50. Un déficit que ne aradis fiscal connu, le me rang mondial avec 900 milliards hausse sur les salaires lorsque la vient pas compenser l’« effet d’inté- Luxembourg est aussi le Les travailleurs d’euros d’actifs gérés. On comprend demande de main-d’œuvre augmen- des dépenses gration », c’est-à-dire l’effet dyna- meilleur élève de la classe pourquoi son gouvernement s’est te et elle réduit les entrées au chô- mique des adhésions sur les échan- Pmondiale. On croit sou- frontaliers opposé avec force aux demandes de mage lorsque la demande diminue. ventilées entre ges intracommunautaires. Cet effet, vent que la Suisse ou les Etats-Unis ses partenaires au sein des Quinze Il existe pourtant quelques normalement positif, connaît une sont les pays les plus riches et les représentent 28 % qui voulaient qu’il lève le secret des ombres, qui concernent surtout le les Etats membres exception : la Suède, pourtant tota- plus performants de la planète. Il mouvements de capitaux de ses marché du travail, dans ce tableau lement intégrée au circuit commer- n’en est rien. Ce tout petit pays de de la main-d’œuvre non-résidents et cesse d’être un idyllique, et l’Organisation de co- (1,08 milliard d’euros) cial communautaire depuis les 424 000 habitants, coincé entre l’Al- paradis fiscal. opération et de développement éco- années 1980. Selon les données lemagne, la Belgique et la France, du Grand Duché. Ils Le Luxembourg a fini par se ral- nomiques (OCDE) s’applique à les d’Eurostat, la part des pays de l’Union dans les échanges suédois a caracole en tête de tous les palma- lier, lors du sommet de Feira (Portu- débusquer (« Luxembourg », Etu- même chuté de près de trois points dans les trois années qui ont sui- rès depuis vingt ans, ignorant crises contribuent à amortir gal), en juin 2000, à un projet de des économiques de l’OCDE, vi l’adhésion. D’ailleurs, le Parlement européen reconnaissait alors et chômage. directive qui le ramène dans le droit février 2001, 190,22 F, 29 ¤). que « la Suède réussissait moins bien que les autres Etats membres ». Côté richesse, les statistiques tous les chocs commun européen en matière d’im- Il y a tout d’abord l’inflation qui a Même si, comme le rappelle l’ambassadeur de Suède à Paris, sont parlantes : le revenu national position de l’épargne des non-rési- culminé à 3 % en 2000, en raison de l’euroscepticisme est plus fondé sur un mauvais concours de circons- brut par habitant des Luxembour- La petite taille du Luxembourg dents : après une période de transi- la hausse des cours du pétro- tances – l’adhésion ayant coïncidé avec la récession et l’assainisse- geois est le plus important du mon- n’explique pas cette prospérité. Il tion durant laquelle le taux des rete- le. L’OCDE préconise que celle-ci ment des finances publiques nationales – que sur une comptabilité, de avec quelque 38 000 dollars en aurait pu succomber aux maux qui nues à la source sera d’au moins ne soit plus prise en compte pour l’expérience montre qu’un déficit excessif vis-à-vis du budget com- 1999, alors que celui des Améri- ont frappé les régions voisines de la 15 %, il devra fournir automatique- l’application de l’indexation des munautaire peut aussi déraper en argument politique. Notamment cains n’excédait pas 35 000 dollars Belgique ou de la Lorraine françai- ment aux autres administrations fis- rémunérations sur l’inflation. quand ses deux voisins ont choisi des voies différentes. Après les et celui des Suisses, 30 000. se. En fait, le Grand Duché a réussi cales des informations sur les flux Norvégiens, qui ont voté non à l’Union, les Danois ont voté non à Côté croissance, les résultats ne sa reconversion quand le secteur financiers transfrontaliers. Mais ce FEMMES ET SENIORS l’euro, contre l’avis quasi unanime de la classe politique. Devant ce sont pas moins impressionnants : sidérurgique est entré en crise dans projet d’abandon du secret bancai- L’organisation redoute un retour- constat, la Suède, en 1998, a rejoint le camp de ceux qui, derrière l’Al- quand le reste de l’Europe connaît les années 1970. Il a su se tourner re, signé par le Luxembourg s’appli- nement de conjoncture qui pour- lemagne, ont tenté de renégocier leur participation au budget com- un ralentissement de son activité, la rapidement vers des services à forte quera seulement si les Etats Unis, la rait mettre à mal le système de pro- munautaire, sur le modèle de la « correction britannique ». En croissance du PIB du Grand Duché valeur ajoutée, notamment vers les Suisse et les îles Anglo-Normandes tection sociale luxembour- mars 1999, le Conseil européen de Berlin a décidé quelques aménage- accélère : + 7,5 % en 1999 et + 8 % services financiers qui représentent en font autant… geois. Selon elle, une généreuse ments mineurs pour réduire cette participation. Mais il a surtout en 2000 ! Depuis vingt ans, la crois- un cinquième du PIB. L’autre cause de la bonne fortune indemnisation du chômage, des réaffirmé la position définie en 1984 à Fontainebleau selon laquelle sance moyenne annuelle est de 5 %. Le Luxembourg est parvenu à luxembourgeoise est que ce pays uti- aides sociales sans limitation de il « devait être remédié aux déséquilibres budgétaires au moyen de la Le Luxembourg profite d’un mar- drainer les capitaux de toute l’Euro- lise une grande proportion de tra- durée, un faible taux d’emploi des politique des dépenses » et non par une diminution des contribu- ché du travail en pleine forme. La pe, et bien au-delà, grâce à une vailleurs frontaliers. Ceux-ci repré- femmes et des seniors risquent de tions. Il fallait donc attendre la suite. croissance de l’emploi a atteint réglementation financière et fiscale sentent 28 % de la main-d’œuvre « compromettre gravement la viabili- Les perspectives sont en effet meilleures. En premier lieu, la PAC, + 5 % en 1999 et + 5,5 % en 2000, fai- qui leur garantit confidentialité et employée. Les frontaliers contri- té du système de pensions par réparti- jusque-là dominée par les soutiens financiers aux revenus et aux pro- sant tomber à 3,6 % le taux de chô- forte rémunération. Ses fonds d’in- buent à amortir tous les chocs : leur tion », si la conjoncture se retour- duits agricoles, s’est dotée d’un « second pilier » consacré au « déve- mage à la fin du mois de novem- vestissement se classent au deuxiè- présence atténue les pressions à la nait. L’OCDE préconise de découra- loppement rural » et aux mesures agri-environnementales dans les- bre 2000. ger les départs anticipés à la retraite quelles les Suédois sont actifs. Tandis que la Suède ne recevait que Les finances publiques sont dans en abaissant le niveau des pensions 1,8 % des dépenses de la PAC traditionnelle, elle devrait bénéficier un état très satisfaisant et enregis- Le premier de la classe versées et en repoussant l’âge de 3,4 % de l’enveloppe nouvelle consacrée au développement rural trent un excédent budgétaire d’envi- CROISSANCE DU PIB auquel les salariés peuvent y préten- (10 % des crédits de la PAC). En second lieu, la programmation ron 4 % du PIB, quand le traité de en pourcentage de variation par rapport à l'année précédente dre (à l’heure actuelle, 57 ans). 2000-2006 des fonds structurels lui est également favorable. L’an- Maastricht exige des membres de En ce qui concerne le travail des cien objectif 6 a disparu, il est fusionné avec le nouvel objectif 1 con- 12 l’Union européenne que leurs défi- femmes, il est suggéré de faire dis- sacré aux régions en retard de développement ; mais la Suède n’a cits publics ne dépassent pas 3 %. paraître les obstacles techniques et pas perdu au change puisque la nouvelle dotation est 2,5 fois plus 10 Cette situation florissante a per- réglementaires au travail à temps importante que l’ancienne. mis au gouvernement de lancer une 8 partiel. L’OCDE voudrait que le Au total, tous objectifs confondus, la Suède devrait bénéficier au réduction d’impôts aussi bien pour LUXEMBOURG gouvernement envisage d’adopter titre des fonds structurels de 2 186 millions d’euros pour les sept les ménages que pour les entrepri- 6 comme unité d’imposition fiscale années couvertes par la nouvelle programmation contre 1 315 mil- ses. Les premiers verront les taux l’individu et non le ménage, afin lions d’écus pour la période 1995-1999, soit une augmentation de l’impôt sur le revenu baisser de 4 d’inciter les femmes à entrer dans annuelle de 19 %. Il s’agit de l’une des progressions les plus importan- deux points en 2001 et de quatre en la vie active. Ces adaptations, esti- tes parmi les Quinze. Enfin, la Suède a le désir d’être plus active dans 2002 et le taux marginal revenir de 2 ment les auteurs, « augmenteraient les politiques internes, notamment la recherche et surtout l’environ- 46 % à 38 %. Les secondes profite- UNION EUROPÉENNE les chances du Luxembourg de main- nement, qui sont des thématiques fortes pour le pays. Après cinq ront d’une réduction du taux de 0 tenir sa remarquable performance ans de suivi à distance, la présidence devrait constituer une occasion l’impôt sur les sociétés qui tombe- économique pendant de nombreuses de reprendre les rênes. ra, en 2001, de 37,45 % à 30 %. L’ex- -2 années encore ». cédent budgétaire n’en sera réduit 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 Nicolas-Jean Brehon est enseignant à l’université Paris-I - Sorbonne. que d’un point. Source : OCDE, Comptes nationaux Alain Faujas BOUSSOLE LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 / V

EUROPE Les indicateurs économiques internationaux « Le Monde » / Eurostat Une inflation en baisse UE 15 ZONE EURO ALLEMAGNE BELGIQUE ESPAGNE FRANCE ITALIE PAYS-BAS ROY.-UNI E.-U. JAPON Taux annuels pour la zone euro, en pourcentage PRODUCTION INDUSTRIELLE (déc. 2000, en %) 3,0 2,8 Nov. 2000 2,5 Sur un an ...... 8,0 7,2 10,3 7,3 4,6 3 13,1 7,2 1 ,8 6,3 (oct.) 3,9 (oct.) 2,2 Sur un mois ...... 2,0 1,4 1,5 1,1 – 0,8 0,1 2,4 6,0 – 0,6 0,2 (oct ) – 3,5 (oct )

2,0 PRIX À LA CONSOMMATION (jan. 2000, en %) 1,9 2,4 1,5 Sur un an ...... 2,4* 2,2* 2,2 2,8 3,8 1,4 * 2,7 4,5 * 0,9 3,7 – 0,2 (déc.) Sur un mois ...... – 0,1* – 0,2* 0,3 – 1,5 0,2 – 0,5 0,1 1,3* – 0,9 0,6 – 0,0 (déc.) 1,0 PIB EN VOLUME 0,5 (dernier trimestre connu, en %) Sur un an ...... 3,3 3,4 3,4 3,1 3,9 3,0 2,5 3,6 3,0 5,2 0,8 ** 0,0 Sur trois mois ...... 0,6 0,7 0,6 0,4 0,6 0,6 0,6 0,8 0,7 0,5 1,0 ** JFMAMJJASONDJ DÉFICIT PUBLIC/PIB (en %) 2000 01 Source : Eurostat 1999 ...... – 0,7 – 1,3 – 1,4 – 0,7 – 1,1 – 1,8 – 1,9 1,0 1,3 1,0 – 7,6 a LA CHUTE DES PRIX DE L’ÉNERGIE observée ces derniers mois DETTE PUBLIQUE/PIB (en %) (– 1,6 % en janvier par rapport à décembre) a contribué à la poursuite de la baisse de l’inflation constatée depuis trois mois dans la zone 1999 ...... 68,1 72,2 61,1 116,1 63,7 58,9 115,1 62,9 45,7 59,3 105,4 euro. Le secteur des communications a également vu ses prix forte- SOLDE COMMERCE EXTÉRIEUR ment diminuer (– 4,6 % sur un an). (en milliards d'euros, déc. 2000) a CE SONT LES PAYS-BAS ET LE PORTUGAL qui, parmi les mem- Nov. 2000 Nov. 2000 Nov. 2000 Nov. 2000 Nov. 20 . 00 Nov. 2000 Août Août bres de la zone euro, ont enregistré la plus forte accélération de leur – 4,8 * 0,7 * 4,5 0,4 – 3,1 – 0,1 – 0,6 0,5 – 5,1 – 48,1 8,2 inflation annuelle de décembre à janvier, passant respectivement de INVESTISSEMENT (FBCF) 1,6 % à 4,5 % et de 1,9 % à 4,4 %. L’Irlande s’est maintenue à un taux (3e trimestre 2000, en %) élevé (3,9 % en janvier), mais en ralentissement depuis quelques Sur trois mois ...... 1,1 1,3 1,4 2,7** 2,5 1,7 0,5 – 0,7 – 0,5 0,6 1,4** mois. a LE ROYAUME-UNI, avec un taux de 0,9 % en janvier, a la plus fai- * provisoire **2e trimestre 2000 ble inflation de l’Union européenne. Aux Etats-Unis, l’inflation est remontée de 3,4 % à 3,7 %. Pour plus d'informations : http://www.europa.eu.int/comm/eurostat

PAYS ÉMERGENTS Les indicateurs français INNOVATION

Panne de crédit en Thaïlande DERNIER MOIS VARIATION Les Français souhaitent que leurs communes soient Montant des crédits attribués, en glissement annuel (%) CONNU SUR UN AN plus pédagogues en pourcentage de personnes sondées 40 Souhaiteriez-vous qu'une part plus importante du budget de votre commune CONSOMMATION DES MÉNAGES soit consacrée... ? + 0,8 % (novembre) + 2,9 % TOTAL OUI TOTAL NON NSP* (en produits manufacturés) 30 A l'équipement en micro- 90 9 1 CRÉDIT NOMINAL ordinateurs des élèves 20 TAUX D'ÉPARGNE 15,7 % ( 2e trim. 00) – 0,7 Au recrutement de formateurs pour favoriser l'apprentissage de l'informatique à l'école 90 9 1 10 POUVOIR D'ACHAT DES MÉNAGES + 0,3 % (2e trim. 00) + 1,8 CRÉDIT RÉEL A l'ouverture d'espaces publics qui permet- 0 traient à ceux qui le veulent d'apprendre 83 15 2 COMMERCE EXTÉRIEUR – 0,2 (déc. 00) – 0,7 à se servir d'Internet –10 (en milliards de francs) (CVS, CJO) (solde cumulé sur 12 mois) + 12,2 (00/99) – 95,3 A la mise à disposition sur Internet des services –20 de votre commune, tels que les services 78 20 2 1997 1998 1999 2000 des mairies, les services sociaux Source : CDC-IXIS ENQUÊTE MENSUELLE SUR LE MORAL + 5 (février) – 2 ** * NSP : Ne se prononcent pas Source : IFOP - Temps réels DES MÉNAGES * a LA CRISE FINANCIÈRE DE 1997 continue de paralyser le système ban- a LES FRANÇAIS souhaiteraient que leurs municipalités investis- caire thaïlandais. Les établissements bancaires, toujours lestés par ENQUÊTE MENSUELLE DANS L'INDUSTRIE * sent davantage dans le recrutement de formateurs pour enseigner d’abondantes créances douteuses, rechignent à s’engager sur de nou- opinion des chefs d'entreprise l’informatique à leurs chères têtes blondes. Ils réclament également sur les perspectives générales de production + 13 (février) + 33 ** veaux prêts. Le montant des taux d’intérêt n’est pas en cause puisque davantage d’ordinateurs dans les écoles, selon le sondage réalisé par ceux-ci sont orientés à la baisse. l’IFOP pour TemPS réels (« section virtuelle et technotrope » du Par- a LE « NETTOYAGE » du bilan de la plus grande banque publique, la ti socialiste). CRÉATIONS D'ENTREPRISES 23 540 (décembre) + 6,1 % Krug Thaï Bank, en août dernier, aurait dû permettre d’assainir sensible- a LES OUVRIERS et les artisans-commerçants expriment les attentes ment la situation. En réalité, on assiste depuis l’automne à une nouvelle les plus fortes. « Ce sont les groupes sociaux les plus fragilisés face aux augmentation des mauvaises créances. Et contrairement à ses promesses DÉFAILLANCES D'ENTREPRISES *** 3 497 (novembre) + 16,2 % technologies de l’information », estiment les auteurs de l’étude. électorales, le nouveau premier ministre n’envisage de traiter que celles a LES HABITANTS DU NORD de la France sont les plus demandeurs des banques publiques. Laissant une nouvelle fois de côté le sort des éta- * solde de réponses, cvs, en % ** solde net douze mois auparavant *** par date de publication en matière d’équipements, ceux du sud en matière de formateurs, et blissements privés. (Source : CDC-IXIS) Sources : Insee, Douanes ceux du sud-est pour l’ouverture d’espaces publics. ̄ UN CHIFFRE L’économie japonaise toujours en plein marasme + 0,4 % es autorités japonaises com- Comme la demande des ménages mencent à manquer d’argu- La propension représente 60 % du PIB, l’humeur Un chômage en hausse LE SOLDE BUDGÉTAIRE ments pour convaincre que des consommateurs nippons est un CROISSANCE DU PIB CHÔMAGE le Japon reste sur les rails de paramètre déterminant. Or l’orien- DES COLLECTIVITÉS L à consommer variations trimestrielles, en % en % de la population active LOCALES FRANÇAISES, la reprise. Taro Aso, ministre des tation actuelle est mauvaise : la pro- EN POURCENTAGE DU PIB affaires économiques, a indiqué des ménages salariés pension à consommer des ménages 2,4 4,9 que la prévision de croissance gou- salariés a reculé en janvier 2001 de 5,0 Les collectivités locales vernementale de 1,2 % serait diffici- a reculé 75,6 % à 71,7 %. On peut douter de européennes se portent bien le à tenir pour l’année fiscale qui la capacité des entreprises à relayer 4,5 depuis qu’elles ont mis de s’achève en avril 2001. Il est vrai les ménages sachant que, ce même de 75,6 % à 71,7 % 4,0 l’ordre dans leurs finances à que les mauvaises nouvelles s’accu- mois, la production industrielle a 0,4* partir de 1994. Et les françai- mulent dans un archipel qui ne en janvier 2001 diminué de 3,9 %. 0,2 3,5 ses figurent parmi les mieux peut plus tabler sur l’exceptionnel- Il convient toutefois de rester classées puisqu’elles ont réali- le dynamique des Etats-Unis. Le pas d’apurer la « bulle » des années prudent car le Japon donne à com- – 0,1 3,0 – 0,6 sé, en 1999, l’excédent budgé- pays a même enregistré en janvier 1980. Les banques portent encore menter des indicateurs conjonctu- 2,5 taire le plus important des son premier déficit commercial dans leurs bilans les traces des déri- rels très volatils depuis des années. 2,0 grands pays de l’Union avec depuis 1997 (95 milliards de yens, ves de cette période et des ater- Malgré cette réserve, il est manifes- – 1,5 0,4 % du PIB (après un déficit soit 860 millions d’euros). moiements de la décennie suivan- te que les principaux voyants sont 1,5 de 0,2 % en 1994). Leur désen- En devenant premier ministre à te : l’Agence des services financiers au rouge. La situation est d’autant I II I II III IV dettement a été réel : la dette l’été 1998, Keizo Obuchi avait enta- estime qu’elles recèlent encore plus délicate que les agents écono- 1999 2000 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 représente aujourd’hui 7,1 % mé une politique d’assainissement 32 000 milliards de yens de créan- miques nippons ont une claire *Prévisions officielles Source : ESRI, Bloomberg du PIB contre 8,7 % en financier laissant espérer le retour ces douteuses (290 milliards conscience de l’étroitesse des mar- 1995. Les dépenses d’investis- d’une croissance auto-entretenue. d’euros). ges de manœuvre. Sous la pres- indéfiniment rester en apesanteur Les discussions sont intenses au sement ont été intégrale- Son successeur, Yoshiro Mori, est Les banques nippones sont de sion, la Banque du Japon a réduit le budgétaire. sein du PLD, et avec le Nouveau ment financées par les sub- ramené à la case départ et affronte plus frappées par la baisse de la taux au jour le jour de 0,25 à 0,15 et C’est le moment jugé opportun Komeito et le Parti conservateur ventions et par l’épargne. le doute de ses concitoyens et de Bourse. Elles voient fondre leurs le taux d’escompte de 0,35 à 0,25. Si par Standard and Poor’s pour bais- pour éviter une déroute aux élec- Le Royaume-Uni arrive en ses soutiens politiques. Moins de portefeuilles d’actions dont les plus- cette mesure a été saluée par le ser la note de la dette en yens et en tions de la Chambre haute, l’été deuxième position avec un 10 % des Japonais lui accordent values potentielles sont indispensa- ministre des finances, Kiichi Miya- devises à long terme du Japon de prochain. Mais on voit mal les excédent budgétaire de encore leur confiance, tandis que le bles à leur équilibre financier. Les zawa, sa portée ne sera probable- AAA à AA +. La définition d’une mesures originales qui pourraient 0,2 %. L’Espagne, elle, a effec- Parti libéral-démocrate (PLD) au mégafusions bancaires de 2000 ment que symbolique (tout en fai- nouvelle stratégie politique ne sera être promues par un nouveau pre- tué le redressement le plus pouvoir lui cherche ouvertement n’auront pas suffi à rendre la santé sant peser le doute sur l’indépen- probablement pas confiée au titu- mier ministre issu de cette coalition spectaculaire puisque ses col- un remplaçant. Pendant ce temps, à un secteur qui commence à peine dance réelle de la banque centrale). laire actuel du poste de premier dominée par le PLD. Ce parti avait lectivités locales sont pas- le gouvernement et la Banque du la rationalisation de ses structures. Aussi, le gouvernement en est-il ministre, Yoshiro Mori. L’un de ses montré sa capacité à impulser sées d’un déficit de – 0,9 % Japon se chamaillent sur la condui- Dans ce contexte, le débat récur- rendu à l’élaboration d’un nouveau prédécesseurs, Ryutaro Hashimo- – avec une bureaucratie puissan- en 1994 à – 0,2 % en 1999, te à tenir et se renvoient la respon- rent sur la déflation ressurgit, après plan de relance, faisant suite à celui to, chargé de la réforme administra- te – le rattrapage japonais de grâce à la bonne conjoncture sabilité de la rechute. Shizuka l’annonce d’une baisse des prix à la d’octobre 2000 d’un montant glo- tive dans le gouvernement actuel, a l’après-guerre aux années 1980. Il a économique, mais aussi au Kamei, ténor du PLD, incrimine consommation de 0,7 % en 2000. Le bal de 11 000 milliards de yens reconnu que la situation est « très révélé une totale incapacité à « pacte de discipline budgé- directement l’institut d’émission gouverneur de la Banque du Japon, (100 milliards d’euros). grave » ; il parle en expert, pour diriger l’économie japonaise dans taire » imposé par l’Etat. qui a infléchi sa politique de taux Masaru Hayami, dit être préoccupé L’objectif principal serait cette avoir connu une forte impopularité la crise. Le poids économique des zéro en août 2000. par l’effet sur les prix d’une faible fois d’aider les banques à accélé- au moment de sa chute en collectivités locales euro- demande. Taro Aso est plus direct rer le nettoyage de leur bilan. Des juillet 1998. Sans doute son com- Patrice Geoffron péennes demeure impor- DÉFLATION en avouant que « la déflation obser- mesures de soutien du marché des mentaire est-il aussi dicté par la Professeur tant : leurs dépenses pèsent Force est d’admettre que le vée au Japon depuis environ deux actions et du marché immobilier volonté d’occuper à nouveau cette à l’université Paris-XIII 11 % dans le PIB européen, Japon n’est pas parvenu à harmoni- ans pose un problème de taille ». sont également envisagées. Ces fonction… ([email protected]) mais ce calcul est faussé par ser sa politique gouvernementale L’orientation de la demande des initiatives sont perçues comme le fait que, dans certains et les interventions de sa banque ménages ne devrait pas se modifier une réponse ad hoc sans stratégie pays, les collectivités locales centrale comme ont su le faire les rapidement, notamment en raison d’ensemble et qui, surtout, n’amé- assurent les frais de fonction- Etats-Unis. Après plusieurs décen- des inquiétudes persistantes sur liorent guère la visibilité des nement des hôpitaux et de nies durant lesquelles la Banque du l’emploi. Le taux de chômage a agents économiques. Après avoir tout ou partie du système Japon a été inféodée au ministère atteint, en janvier 2001, 4,9 %, soit injecté dans son économie, en éducatif, et dans d’autres, des finances, ces couacs ne sont le plus haut niveau depuis cin- deux ans, l’équivalent de la pro- non. pas surprenants. Pour juger de quante ans ; le nombre de chô- duction annuelle de la France, le La part des investisse- l’état de la crise au Japon, il suffit meurs a augmenté de 80 000 en jan- Japon aura bientôt un taux d’en- ments locaux dans le PIB de rappeler que l’indice Nikkei vier jusqu’à 3,17 millions. Si le taux dettement public représentant s’élève en moyenne à 9 %, la avait atteint un sommet de 38 915 de chômage paraît encore très 120 % de son PIB. Le ministre des France et l’Italie excédant les points en décembre 1989, à la fin modeste par rapport à celui de finances a d’ailleurs commencé à 13 %. Les moins présents de la période d’inflation des actifs l’Union européenne (8,8 % en évoquer, parmi les mesures de sont, dans l’ordre, la Suède, financiers. Passé sous les 13 000 moyenne), sa progression est vécue réforme fiscales nécessaires, un le Royaume-Uni, l’Irlande, le points aujourd’hui, le Nikkei est très durement par les Japonais qui accroissement de la TVA de 5 % à Danemark et la Belgique. revenu quinze ans en arrière, y voient l’effritement du contrat 10 %. Histoire de rappeler, sans confirmant que le Japon n’en finit social des « quarante glorieuses ». doute, que le Japon ne pourra pas VI / LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 FOCUS ̄ Trois scénarios pour réduire l’impact négatif PENSÉE ÉCONOMIQUE du vieillissement sur l’économie par Jean-Marc Daniel e vieillissement de la popu- lation active de 61 % à 70 % d’ici à Japon, ce scénario implique Joan Robinson, ou lation est un sujet trop Une étude de Merrill 2010 est tenu, alors une grande par- l’ouverture de la sphère productive important pour être canton- tie du problème sera résolue. aux femmes qui quittent massive- Lné à la rubrique « crise Lynch considère Le raisonnement de Merrill ment leur travail au moment du financière des systèmes de retrai- Lynch repose également sur une mariage. En Europe, cela signifie la concurrence imparfaite te ». Telle est la thèse de Jan Man- comme impératif analyse classique – i.e. libérale – du que les entreprises cessent de se tel, économiste de la banque d’af- marché du travail européen. Légis- débarrasser de leurs salariés âgés faires américaine Merrill Lynch et le relèvement lation « non flexible » et syndicats et les conservent dans leurs fonc- haque 8 mars est l’occasion de s’interroger sur la place des auteur d’une étude consacrée à puissants auraient empêché la loi tions dans les mêmes propor- femmes au sein de la société. Si l’on examine leur contribu- « L’impact du vieillissement sur de l’âge de la retraite de l’offre et de la demande de tions… qu’au Japon. Ce scénario tion aux sciences économiques, on constate qu’elles sont l’économie ». Estimant cette pro- jouer sur le marché de l’emploi, aurait les effets les plus positifs grandement absentes jusqu’au début du XXe siècle ; mais, blématique trop étriquée, l’auteur en Europe notamment en France et en Alle- pour l’Europe, qui pourrait voir Cdepuis, elles ont fait leur entrée dans cette discipline grâce à de for- estime que la montée en âge de la magne. La hausse continue des son PIB croître mécaniquement tes personnalités comme l’Anglaise Joan Robinson. génération du baby-boom pose un d’interventions gouvernementales. salaires en France et en Allema- jusqu’à 0,4 % par an. Née en 1903, formée à Cambridge, elle devient économiste sous problème qui doit être élargi à l’en- « L’alliance d’un chômage réduit et gne, en période de chômage crois- l’influence d’Alfred Marshall, son professeur, et d’Austin Robinson, semble de la sphère économique. d’un élargissement de la population sant, a ainsi contribué à creuser le INTERACTIONS son futur mari. Elle rejoint le Cambridge Circus, un groupe de jeunes En d’autres termes, si les baby- active (par un recul de l’âge de fossé entre ceux qui travaillent et Bien entendu, aucun de ces scé- économistes qui rêvent de secouer le cocotier marshallien et font de boomers sont à l’origine de la crois- départ en retraite principalement) ceux qui ne travaillent pas, obli- narios ne peut, à lui seul, venir à Keynes leur héraut puis leur héros. Sa contribution aux travaux du sance économique et de la valorisa- peut compenser presque totalement geant les entreprises à investir mas- bout des conséquences globales groupe porte sur trois domaines : la théorie de la concurrence, celle tion continue des actifs boursiers, l’effet négatif du vieillissement sur le sivement en capital pour réduire le du vieillissement. C’est l’interac- de la croissance et l’examen des dévaluations. « la grande question est de savoir ce fonctionnement économique.» coût d’une main-d’œuvre de plus tion des différentes propositions Jamais pleinement satisfaite d’une théorie, elle se rend célèbre qui se produira quand cette généra- Si, comme le Conseil européen en plus onéreuse. qui peut produire des effets pour son esprit critique – que certains qualifient d’esprit de criti- tion partira à la retraite ». des chefs d’Etat l’a décidé en Soumettre le prix du travail à la « conjuratoires » sur le vieillisse- que – qu’elle nourrit d’une vaste culture à la fois historique et philo- La problématique de Jan Mantel mars 2000 à Lisbonne, l’objectif loi de l’offre et de la demande est ment. En Europe surtout, le relève- sophique. Elle publie son premier livre Economie de la concurrence repose sur le postulat qu’une popu- européen d’accroître le taux d’in- au cœur du raisonnement de Mer- ment de l’âge de la retraite est consi- imparfaite en 1933. Se référant aux œuvres de Cournot, elle critique lation nombreuse et en âge de tra- sertion professionnelle de la popu- rill Lynch. Mais cette condition déré par Merrill Lynch comme un la théorie néoclassique de la concurrence. Selon le modèle néoclassi- vailler engendre un cycle ver- nécessaire est toutefois loin d’être quasi-impératif. Mais si les politi- que, une entreprise communique avec ses clients exclusivement par tueux : croissance économique, suffisante. L’étude envisage plu- ques de stabilisation des dépenses l’intermédiaire de ses prix. Il existe deux types d’entreprises : celles croissance des actifs boursiers, Des retraites sieurs scénarios qu’il est recom- publiques ne sont pas menées simul- en situation de concurrence, contraintes à adopter les prix fixés par réduction du chômage, etc. A con- mandé de combiner pour réduire tanément, cette hausse de la popula- le marché ; et les monopoles, libres de les fixer, avec toutefois une trario, le départ en retraite massif « trop généreuses » ? l’impact global du vieillissement tion active sera de peu d‘effet. limite, la possible désaffection des consommateurs. Selon Joan de la génération la plus nombreuse sur l’économie. Même si l’étude de Merrill Lynch Robinson, ces deux situations sont des extrêmes qui ne correspon- pourrait engendrer un effet dépres- L’étude de Merrill Lynch esti- Le premier suppose que les gou- concerne principalement l’Europe, dent pas à la réalité. Une entreprise soumise à la concurrence cher- sif qui se répercutera bien au-delà me que l’Europe a fait des pro- vernements aient conscience du l’auteur précise que le système de che à se distinguer des autres pour accroître ses débouchés. Ne pou- du simple financement des retrai- grès substantiels dans la réforme problème et mènent une politique retraite par capitalisation sera lui vant modifier ses prix, elle utilise d’autres moyens comme la publici- tes. « Si l’on réussit à réduire l’im- des systèmes de retraite. « Mais adéquate de stabilisation de la det- aussi affecté par le vieillissement té. Vouloir décrire le marché impose donc de dépasser le mécanisme pact négatif du vieillissement sur il faut aller plus loin », ajoute te publique : d’ici à 2020 , les Etats- de la population. L’allongement de de fixation des prix pour s’interroger sur l’impact des stratégies non l’ensemble de l’économie, on aura l’auteur, qui préconise de rédui- Unis et l’Union européenne la durée de la vie obligera, dans un tarifaires. résolu l’ensemble des autres problè- re le montant des pensions devraient avoir réduit leur dette à premier temps, l’ensemble des En analysant cette capacité des entreprises à corriger la concurren- mes, y compris celui du financement jugées trop généreuses. 23 % du PIB pour les premiers et fonds de pension à accroître massi- ce, Joan Robinson initie les théories de la concurrence imparfaite. des retraites », affirme l’auteur. L’auteur estime aussi que le 37 % pour la seconde. Cette seule vement leurs actifs pour financer Remettant en cause la vision optimiste de Marshall d’une économie Pour Jan Mantel, les difficultés vieillissement va pénaliser les stabilisation de la dette devrait le nombre croissant des pensions à concurrentielle trouvant l’équilibre, celles-ci ont conduit à deux liées au vieillissement reposent en fonds de pension par capitalisa- mener à une hausse du PIB de partir de 2005. Mais très rapide- visions contradictoires de la politique économique. Dans la premiè- grande partie sur le fait que l’écart tion, mais il prône tout de même 0,1 % par an. ment, il ne serait pas « impossible re, que Joan Robinson approuve, l’économie vit dans une dynami- va aller croissant entre la partie de leur introduction : cette mesure Un deuxième scénario implique qu’à horizon 2030, les fonds soient que de déséquilibre, caractérisé par la distorsion entre l’offre et la la population qui participe à des partielle, « accompagnée d’autres, une stabilisation de la dette et un obligés de céder leurs actifs pour demande. En particulier, le marché activités de production et celle qui peut aider à résoudre le finance- recul de l’âge de départ à la retrai- financer les pensions de retraite ». A son départ du travail ne se stabilise pas, si bien s’en tient – pour des raisons sou- ment futur des retraites ». La capi- te… jusqu’au moins 70 ans. Deux Sans parler du fait que les fonds que l’économie oscille entre des vent indépendantes de sa volonté – talisation peut également encou- mesures qui pourraient, selon arbitreront plutôt en faveur des à la retraite, périodes de manque de main-d’œu- à l’écart. Réduire le chômage, réin- rager l’épargne, ajoute l’étude. l’auteur, entraîner une hausse de la obligations que des actions, s’ils vre et d’inflation, et des périodes de sérer dans la sphère productive Pourtant, ce système n’a pas eu croissance d’au moins 0,3 % par an souhaitent pallier l’inévitable Joan Robinson écrit chômage nécessitant une interven- cette part de la population active d’effets spécialement positifs sur au Japon et en Europe. chute des cours consécutive à leurs tion de l’Etat pour assurer un plein- que divers mécanismes obligent à le taux d’épargne aux Etats-Unis, Le troisième scénario passe par cessions massives de titres. une lettre d’excuses emploi durable. Tandis que cette partir en retraite précoce par exem- l’un des plus bas du monde occi- différentes mesures susceptibles première approche, plutôt pessimis- ple, pourrait être effectué sans trop dental… d’élargir la population active. Au Yves Mamou au contribuable te, est une condamnation du modè- le néoclassique, la seconde considè- britannique re que tout doit être fait pour rame- ner l’économie vers la situation pour avoir, en tant décrite par ce modèle. Elle implique Principe de précaution et renouveau démocratique que l’Etat intervienne, pour rétablir qu’économiste, la concurrence. Reprenant les travaux de l’Italien vec l’émergence des nou- classiques de l’Etat de droit mon- soupçon », estime Laurence Bois- été payée Sraffa qui, dans les années 1920, a veaux risques sanitaires, Dans une situation trent leurs limites à maîtriser la son de Chazournes, professeur de reformulé les théories classiques, le principe de précaution technologie, ou du moins ses droit international à l’université de à ne rien faire d’utile. Joan Robinson réfléchit également As’est imposé dans le de controverse effets. Genève. Par ailleurs, la question au rôle du profit. Ricardo, écono- débat public et tente de faire son Par le passé, on a vu la création du niveau de risque tolérable peut Mais elle réfléchit miste classique par excellence, chemin dans le droit international. scientifique, la marge d’instances comme le Comité avoir des réponses à géométrie considérait que le profit, en servant Réunis le 5 mars à l’initiative de national d’éthique ou l’office d’éva- variable selon les nations. Il faut toujours au financement de l’investissement, l’Institut des hautes études interna- d’incertitude luation parlementaire pour corri- également prendre en compte, détermine le taux de croissance. En tionales (université Panthéon- ger ces imperfections. « Les Parle- dans la définition du risque, le pro- aux évolutions revanche, pour les néoclassiques, Assas - Paris-II), juristes mais aus- renforce le rôle ments, largement privés de leur pou- blème de la « capacité » des Etats ce taux dépend du taux d’intérêt si philosophes et sociologues ont voir législatif, ont surfé sur ces cri- à mettre en œuvre des mesures de de la société, auquel il est tendanciellement égal. tenté de voir en quoi cette notion des responsables ses en réalisant des rapports parle- précaution, à la fois en termes A l’époque où Joan Robinson tra- modifie l’ordre juridique et les pro- mentaires, et, depuis 1993, un cer- financier et technologique. et réintroduit vaille sur les origines de la croissan- cessus de décision publique. politiques dans tain nombre de lois se sont succédé ce, Roy Harrod, un keynésien, lie la Sur fond de crise alimentaire qui ont permis une réforme de SOUVERAINETÉ une dimension croissance au taux d’épargne et au liée à la vache folle et de contesta- la décision à mettre l’Etat, avec un déplacement de la Pour Olivier Godard, directeur rapport entre le stock de capital et tion des organismes génétique- sphère technique vers des autorités de recherche au Centre national morale et politique le montant annuel de la production. ment modifiés (OGM), « le princi- en œuvre, mais aussi administratives indépendantes », de la recherche scientifique Malgré ses affinités keynésiennes, pe de précaution est l’instrument continue Marie-Angèle Hermitte. (CNRS), le principe de précaution en économie elle remet le profit au centre de son qui tente de s’adapter aux transfor- le débat public Mais, déplore-t-elle, la société civi- est à l’origine « d’une réactivation analyse, mais selon un enchaîne- mations de la gestion des risques le reste trop absente du débat, en de la souveraineté ». « Mais parallè- ment de cause à effet original puisque, pour elle, ce n’est pas le pro- dans une société technologique », ce n’est plus le consensus qui fon- dehors des guérillas contentieuses lement, explique-t-il, des Etats fit qui fait la croissance, mais c’est pour atteindre certains objectifs estime Catherine Larrère, profes- de la décision : celle-ci doit s’ap- ou juridictionnelles. revendiquent un droit de regard sur de profit que les capitalistes suscitent la croissance. seur de philosophie à l’université puyer sur la controverse et l’incerti- Théofanis Christoforou, conseiller ce que font les autres au nom du Oubliant ses préventions à l’égard des méthodes quantitatives, de Bordeaux-III. tude scientifique. au service juridique de la Commis- contrôle de ce qui rentre chez soi. » elle entreprend de mesurer statistiquement l’efficacité des dévalua- Alors que la prévention est en « Deux types de rationalité politi- sion européenne, partage cet avis. « Le principe de précaution va tions comme moyen de résorber un déficit extérieur. Une dévalua- relation avec un risque avéré, la que s’opposent autour du principe S’exprimant à titre personnel, il a continuer d’influencer les décisions tion a deux effets : une augmentation du prix des importations et un précaution concerne les risques de précaution, d’après Marie-Angè- souhaité que les organisations non de l’Organisation mondiale du com- accroissement des débouchés pour les exportations devenues moins potentiels, non encore avérés. «Si le Hermitte, avec d’un côté les clas- gouvernementales (ONG) soient merce (OMC) même s’il n’est pas ins- chères. Ramenant son étude à celle d’un échantillon de vingt-sept elle continue à faire appel à la com- siques et, de l’autre, les tenants associées à l’évaluation du risque crit en tant que tel dans les textes », pays, Joan Robinson analyse la combinaison du premier effet qui pétence scientifique, la précaution d’une nouvelle culture du risque. » afin que celui-ci ne reste pas l’apa- estime Gabrielle Marceau, de la détériore la balance commerciale avec le second qui l’améliore. Elle pose aussi des problèmes politiques Pour les classiques, priment la nage de comités d’experts. « Les direction des affaires juridiques de donne ainsi son nom au théorème selon lequel une dévaluation réus- – au travers des procédures mises en liberté d’entreprise et la liberté de avis minoritaires doivent pouvoir l’OMC qui s’exprimait à titre per- sit quand le pays dévaluateur exporte des produits dont la demande œuvre dans la décision —, juridi- circulation, notamment des mar- s’exprimer librement pour éviter que sonnel. Le statut actuel de ce prin- réagit fortement à une baisse des prix, des produits de consomma- ques sur la normativité du principe chandises. Cette libre circulation les intérêts réglementaires ou privés cipe dans le droit international est tion courante le plus souvent. Un pays producteur de matières pre- et la responsabilité qu’il implique, et provoque des dommages qui sont occupent trop le terrain », a-t-il esti- certes insatisfaisant mais en pleine mières, dont les débouchés sont contrôlés par quelques opérateurs éthiques avec la définition des critè- en quelque sorte le prix à payer. Il mé. évolution, comme en témoigne la mondiaux, n’a en revanche aucun intérêt à dévaluer. res de décision », selon le profes- faut les repérer a posteriori, établir Le principe de précaution est jurisprudence communautaire Xénophon, Aristote et Platon sont les compagnons de ses derniè- seur de Bordeaux-III. un lien de cause à effet entre les d’autant plus difficile à appréhen- avec l’affaire de la vache folle. res années. Déçue de ne pas avoir eu le prix Nobel, elle se désintéres- dommages et leur cause, les répa- der pour les juristes qu’il fait se de l’économie. Un de ses traits d’humour les plus connus est SCÉNARIOS rer, et mettre en place des structu- entrer dans le droit « la notion de Martine Laronche d’avoir écrit à son départ à la retraite une lettre d’excuses au contri- Dans une situation relevant du res de prévention. Sans porter buable britannique pour avoir, en tant qu’économiste, été payée à principe de précaution, on se trouve ombrage, pour autant, au secret ne rien faire d’utile. Néanmoins, elle réfléchit toujours aux évolu- nécessairement en pleine contro- des affaires. L’environnement pionnier tions de la société. Elle fait partie de ceux qui, après la mathématisa- verse scientifique, avec différents Mais cette logique s’est heurtée tion de la fin du XIXe siècle, ont réintroduit en économie une dimen- scénarios de gravité variable et à une série de crises qui ont suscité Principe d’action publique qui autorise les gouvernements à pren- sion morale et politique. Elle joint à la réflexion théorique une analy- plus ou moins probables. Cette des réactions fortes du public, dre les mesures nécessaires pour faire face à des risques en situation se historique des faits, ainsi que de la personnalité des théoriciens. marge d’incertitude renforce le avec la constitution d’associations d’incertitude scientifique, le principe de précaution entre dans le droit Très engagée à gauche, elle admire Marx mais déclare faire la rôle des responsables politiques de victimes. Elles se sont consti- international à propos de l’environnement avec la déclaration de Rio part dans son œuvre entre sa vision scientifique du capitalisme et dans la décision à mettre en tuées en France avec l’affaire du en 1992, lors du Sommet de la Terre ; dans le droit communautaire ses discours haineux. Outrée par l’opportunisme des travaillistes, œuvre, mais aussi le débat public. sang contaminé et, plus récem- avec le traité de Maastricht, la même année ; et dans le droit français elle mène ses derniers combats, comme celui contre la guerre du Pour Marie-Angèle Hermitte, ment, après l’apparition de cas avec la loi Barnier sur la protection de l’environnement, en 1995. Vietnam, hors de toute structure militante. Incrédule, elle assiste à directeur de recherche à l’Ecole d’ESBv chez les êtres humains. Avec l’affaire du sang contaminé et plus récemment de la vache la victoire de Margaret Thatcher et des monétaristes. L’échec du des hautes études en sciences « Ces associations cherchent à folle, il s’étend aux questions sanitaires. La Cour de justice européen- keynésianisme de sa jeunesse, sanctionné politiquement pour avoir sociales (EHESS), le principe de démêler la pelote d’une décision ne y a fait expressément référence dans l’arrêt National Farmers créé l’inflation sans apporter le plein-emploi, achève de lui ôter ses précaution est porteur « d’une apparemment collective et se bat- Union du 5 mai 1998, à propos de l’embargo décidé en 1996 par la illusions. Elle meurt en 1983, laissant le souvenir d’une femme intel- capacité subversive pour l’ensemble tent afin d’obtenir des changements Commission sur le bœuf britannique, même si ce principe ne concer- ligente ayant su s’affirmer dans un monde universitaire souvent de l’ordre juridique et ouvre la voie législatifs pour éviter à l’avenir de ne, dans le traité de Maastricht, que le domaine de l’environnement. passéiste. à un grand renouveau démocrati- telles catastrophes », estime Marie- Par ailleurs, le 30 janvier 2000, a été adopté le protocole sur la biodi- que ». Car avec la prise en compte Angèle Hermitte. A travers ces cri- versité qui permet de refuser l’importation d’organismes génétique- Jean-Marc Daniel est professeur à l’ESCP-EAP. de l’avis scientifique minoritaire, ses, les mécanismes institutionnels ment modifiés en invoquant le principe de précaution. TRIBUNES LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 / VII ̄ La Californie en panne d’approvisionnement LIVRES par Laurence Caramel électrique par Jean-Marie Chevalier et Scott Foster ire que la Californie connaît aujour- compagnies de distribution à leurs clients être un « retour de l’Etat » qui prendrait à sa La victoire de l’épargnant d’hui des pannes d’électricité est un finals, sont en revanche réglementairement pla- charge les dettes des entreprises, se substitue- euphémisme. La Californie souffre fonnés. Au cours des derniers mois écoulés rait à elles pour acheter l’électricité et pourrait depuis cette année d’un profond désé- (2000-2001), les compagnies de distribution éventuellement, en compensation, récupérer la LE COMMERCE DES PROMESSES D de Pierre-Noël Giraud, quilibre entre l’offre et la demande d’électricité achetaient l’électricité à un prix supérieur à propriété du réseau de transport. Cette évolu- qui oblige à des coupures programmées. Ce 0,13 dollar par kWh pour la revendre à 0,06 ou tion est de nature à créer des distorsions, car Le Seuil, 370 p., 140 F, 21,34 ¤. déséquilibre, mesuré par un déficit de capacité 0,07 dollar. Ces compagnies, menacées par la elle aurait pour effet de neutraliser encore d’environ 5 000 MW (soit, en référence françai- faillite si rien n’est fait, ont perdu environ davantage les véritables signaux économiques epuis la publication en 1996 de L’Inégalité du monde, Pierre- se, l’équivalent de cinq à six tranches nucléaires 12 milliards de dollars en quelques mois. Au de marché. Noël Giraud, professeur à l’école des Mines de Paris, pour- de 900 MW), ne peut être résorbé en quelques cours de la même période, les compagnies de Ainsi, la crise californienne n’exprime pas suit le même travail : décrypter et expliquer les effets de la mois. Cela devrait entraîner une multiplication production ont affiché des profits importants la faillite de la libéralisation qui, dans mondialisation. Après avoir abordé le sujet sous l’angle de laD répartition des richesses, il s’attaque à la finance. Les deux sujets des coupures, surtout si l’été est chaud, et de et une enquête est en cours pour savoir s’il y a d’autres Etats américains, le Texas par exem- très sérieuses perturbations dans le quotidien eu ou non des manipulations de prix sur le mar- ple, donne les résultats attendus, c’est-à-dire sont évidemment liés. Le procès des manipulateurs de capitaux – d’un Etat qui, en tant que puissance économi- ché de gros. une baisse des prix et un équilibre soutenable celui des fonds de pension anglo-saxons et des spéculateurs – est, que, pourrait être la sixième du monde, connue En second lieu, le marché de l’électricité qui a entre l’offre et la demande. La crise califor- depuis la crise mexicaine de 1995, régulièrement instruit pour expli- comme étant à la pointe des innovations les été mis en place en Californie est un marché nienne est un exemple de libéralisation mal quer la chute brutale des économies émergentes. Il l’est aussi quand plus sophistiquées et de la nouvelle économie. obligatoire, et les compagnies de distribution, conçue et mal réalisée. On ne peut pas à la les grandes entreprises cotées en Bourse arbitrent en faveur de leurs Comment en est-on arrivé là ? Quelles sont condamnées à acheter en gros sur le marché fois protéger le consommateur contre des actionnaires au détriment de leurs salariés. les solutions envisagées ? Quelles leçons peut- spot, ne peuvent pas couvrir leurs approvision- prix élevés et restreindre la construction de Pour autant, le livre de Pierre-Noël Giraud n’est pas un pamphlet on en tirer ? Certains n’hésitent nements futurs par des contrats capacités nouvelles. de plus contre la globalisation financière. La circulation sans contrain- pas à affirmer que la crise cali- On ne peut pas de long terme qui assurent une Deux leçons majeures peuvent être tirées de tes des capitaux, la profonde mutation dans la propriété des entrepri- fornienne démontre que la libé- certaine marge de stabilité. cet événement. La première, c’est qu’il n’y a ses avec l’arrivée de nouveaux actionnaires, l’exigence de taux de ren- ralisation du secteur électrique à la fois protéger Enfin, troisième élément d’ex- pas, pour l’instant, de modèle optimal d’organi- tabilité – le fameux 15 % réclamé par les fonds de pension, peu soute- conduit à l’échec. En réalité, ce plication, les contraintes envi- sation d’un système électrique valable en tout nable à long terme –, génèrent un système instable dont il faut s’at- n’est pas le processus de libérali- le consommateur ronnementales mises en place temps et en tout lieu. Chaque dispositif doit tendre à voir les contradictions se résoudre périodiquement par des sation lui-même qui est en cau- en Californie rendent de plus tenir compte des spécificités climatiques, éco- « purges » brutales. « La concentration des actions dans les mains des se, mais la façon très maladroi- contre des prix élevés en plus long, difficile et hasar- nomiques et politiques locales. La deuxième institutionnels rend désormais liquide le droit de propriété lui-même. Il te avec laquelle il a été mis en deux le processus d’approba- leçon, c’est qu’un système électrique ouvert et en résulte que, pour la première fois dans l’histoire des capitalismes, les œuvre en Californie. et restreindre tion pour les demandes d’im- libéralisé doit faire place à une assez large varié- entreprises sont gérées selon l’objectif unique de “maximisation des pro- La Californie a été, en 1996, plantation de nouvelles capaci- té de marchés, variété dont il tire sa flexibilité fits” », écrit-il. Et ce n’est pas le moindre des paradoxes de cette glo- l’un des premiers Etats à se lan- la construction tés. Au moment où se révélait et son adaptabilité. Le tort des Californiens, balisation financière. Puisque ce sont les salariés – les premiers à se cer dans la dérégulation de son l’ampleur de la crise actuelle, c’est d’avoir pensé qu’un marché instantané et plaindre, et à juste titre, de certains effets de la mondialisation – qui industrie électrique, avec com- de capacités nouvelles en décembre 2000, le conseil obligatoire était suffisant. L’expérience des sont les artisans de cette course à la rentabilité à travers l’épargne me objectif principal une baisse municipal de San José refusait autres modèles en fonctionnement tend à mon- qu’ils confient aux investisseurs institutionnels. des prix à un moment où les prix californiens encore un permis de construire. Pratiquement trer qu’il faut combiner, d’une façon assez Pourtant l’auteur soutient aussi qu’il existe une face heureuse de étaient parmi les plus élevés du pays. A cette aucune centrale n’a été construite depuis dix empirique, des marchés instantanés et obliga- cette globalisation. Selon lui, elle « est à l’origine de la révolution tech- date, l’Etat disposait d’une capacité de produc- ans. Quelques-unes devraient entrer en service toires (le marché de l’ajustement à très court nologique » actuelle, car elle contraint les firmes qui veulent survivre tion électrique largement excédentaire. La crois- avant la fin de l’année, mais elles ne suffiront terme par exemple), des marchés courts et non à adopter rapidement les innovations techniques. Avec à la clé davan- sance économique (de l’ordre de 32 % sur cinq pas à rétablir l’équilibre, même en tenant comp- obligatoires (les marchés spots), et enfin des tage de croissance pour l’économie mondiale. ans entre 1996 et 2001, avec une croissance de te des unités construites dans les Etats voisins. contrats à moyen ou long terme qui assurent la Reste que, pour Pierre-Noël Giraud, on ne peut réellement com- 24 % de la demande d’électricité) a très rapide- Concilier un prix bas de l’électricité, facteur viabilité à terme du système de fourniture. prendre le fonctionnement de la sphère financière sans se débarras- ment épuisé cet excédent, tandis qu’aucune de compétitivité, avec des contraintes d’envi- La crise californienne n’est pas un pur élé- ser d’un certain nombre de croyances. En particulier l’idée que les nouvelle centrale ne se construisait et que la ronnement qui augmentent le prix des permis à ment de conjoncture. Ce sont les structures cours boursiers, comme ceux de n’importe quels autres actifs, sont capacité disponible était même en diminution polluer et qui rendent très difficiles, très lon- mises en place qui sont en cause. Les développe- déterminés par ces fameux « fondamentaux » qu’invoquent les opéra- du fait de certains déclassements. gues et très coûteuses, voire impossibles, les ments de cette crise doivent être analysés avec teurs de marché pour justifier « leurs prises de position ». Par nature, Plusieurs éléments expliquent le développe- constructions de nouvelles centrales est une soin et prudence. Ils nous aideront sans doute à l’avenir est « contingent », et un actif financier n’est jamais qu’un ment, parfaitement prévisible, de ce déséquili- contradiction qu’on pourrait éventuellement réfléchir sur la façon de conduire une sage libé- droit portant sur une richesse à venir, dont nul ne peut être certain. bre. Une première aberration économique con- retrouver dans d’autres pays. ralisation des systèmes électriques qui soit Les « fondamentaux » n’auraient alors qu’une valeur d’anxiolytique cerne la relation entre les prix de gros et les La Californie a créé par elle-même les condi- bénéfique à tous, aussi bien dans le court terme pour les investisseurs et les épargnants – ces épargnants qui sont les prix de détail. Les premiers, qui se déterminent tions de la crise actuelle. Celle-ci est devenue que dans le long terme. véritables gagnants de cette globalisation financière. La libéralisation sur un marché libre, sont très volatils. Leur un enjeu politique majeur, notamment pour le a été voulue par les pays riches, et notamment les Etats-Unis, au niveau moyen a beaucoup augmenté, reflétant gouverneur démocrate de l’Etat, Gray Davis, Jean-Marie Chevalier, professeur à l’universi- moment où arrivait à maturité la classe d’âge des baby-boomers, rap- le déséquilibre croissant entre l’offre et la dont le mandat électif arrive à échéance en té Paris-Dauphine, et Scott Foster sont direc- pelle-t-il, au moment où ceux-ci avaient besoin de faire fructifier leur demande. Les prix de détail, prix de vente des 2002. L’une des solutions envisagées pourrait teurs au Cambridge Energy Research Associates. patrimoine en ayant éliminé le risque de l’inflation. Un mal honni par- dessus tout par les marchés.

PARUTION L’agriculture biologique : une opportunité b « LE COMMERCE MONDIAL », CAHIERS FRANÇAIS A l’approche de la réunion, le 20 mars à Genève, des pays membres de l’Orga- nisation mondiale du commerce (OMC) sur la déréglementation des services, à ne pas rater par Philippe Desbrosses la lecture de ce numéro spécial est à recommander. Trois thèmes sont traités : l’état du commerce mondial, sa régionalisation, les suites de Seattle (Cahiers français, nº 299, La Documentation française, 80 p., 57,72 F, 8,80 ¤). S. M. e Salon de l’agriculture vient de fermer nous avons trois bouches de plus à nourrir cha- tant la France, qui en fut leader dans les années ses portes sur une inflation d’articles que seconde… 1980, est aujourd’hui à la traîne des autres pays concernant l’agriculture biologique. Cet- La capacité des végétaux à transformer et à européens. Elle importe entre 60 % et 70 % de L te méthode, pratiquée en Europe par métaboliser l’énergie solaire donne à l’agricultu- ses besoins en produits bio. Cette situation est 100 000 opérateurs sur 4 millions d’hectares, re un rôle fondamental de productrice d’éner- paradoxale dans un pays réputé pour sa voca- occupe le devant de la scène de manière gie renouvelable. Paradoxalement, elle est deve- tion agricole et ses terroirs. presque insolente, alors que s’effondre le « Tita- nue, en cinquante ans, la principale consomma- La France reste éloignée depuis dix ans d’une nic agricole » de quarante années de producti- trice d’énergie fossile. Elle devra dorénavant opportunité exceptionnelle de la demande visme. avoir recours à des technologies non polluan- mondiale qui lui permettrait de rehausser son Ce phénomène suscite des réactions contra- tes, plus économes et autonomes, en rétablis- image et de bénéficier d’un marché à haute dictoires et passionnelles de la part des lobbies sant les cycles écologiques d’épuration et de res- valeur ajoutée. Elle bénéficierait en même agro-industriels qui se sont exprimés abondam- titution des déchets de la chaîne trophique (le temps de créations d’emplois ; le coefficient ment sur les forces et les faiblesses de l’agricul- fumier, l’or noir des étables), que seule peut d’utilisation de main-d’œuvre en agriculture ture biologique. valoriser une agriculture plus « organique et biologique est 1,5 fois plus élevé que celui de Ainsi les produits bio ne seraient pas fermentaire » que « minérale et chimique ». l’agriculture classique. Elle profiterait égale- meilleurs, et, selon quelques mandarins de Le principal enjeu du XXIe siècle est de nour- men d’une amélioration de la qualité de son l’Académie de médecine, ils seraient même rir sainement et économiquement une popula- environnement et pourrait redynamiser des plus dangereux, en raison de la présence « sup- tion mondiale en croissance exponentielle, zones rurales en difficulté. posée » de mycotoxines. Cet argument, large- alors que les ressources en terre et en eau Ces conséquences ne sont pas négligeables ment repris, se fonde sur un raisonnement très s’amenuisent, ainsi que les paysans, autre espè- lorsqu’on sait l’impact de l’agriculture sur simpliste : étant donné que l’agriculture biologi- ce en voie de disparition. Une exploitation dis- d’autres activités comme le tourisme, qui repré- que n’utilise pas de fongicides, elle est obligatoi- paraît toutes les vingt minutes en France, ce sente chaque année un chiffre d’affaires très rement infestée des redoutables aflatoxines, qui représente près de 100 000 emplois, directs supérieur à celui qu’une agriculture intelligente patuline, etc. Les études scienti- et indirects, chaque année. Cet- se doit de ne pas compromettre. Globalement, fiques réalisées à ce jour mon- La France importe te hémorragie silencieuse dure le marché des produits biologiques est en forte trent que, au contraire, il y a depuis quarante ans sans faire progression dans tous les pays développés. Le moins de mycotoxines dans les entre 60 % et 70 % les gros titres de la presse. Pau- gouvernement allemand vient d’annoncer la produits bio, pour de simples vreté et dégradation de l’envi- suppression de subventions à l’agriculture raisons d’équilibres microbiens. de ses besoins ronnement vont de pair avec ce intensive pour attribuer 1,6 milliard de francs à Il est étonnant de voir phénomène d’abandon des ter- l’agriculture biologique. Les Français, recevant comment des personnalités en produits bio. roirs. En anéantissant les écono- douze fois moins d’aides, pourront-ils faire scientifiques peuvent énoncer mies rurales, le modèle produc- face à cette distorsion de concurrence, ou per- de telles contre-vérités alors Une situation tiviste condamne toutes pers- dront-ils encore des parts de marché et importe- que les intoxications alimen- pectives de rétablissement de ront-ils davantage de l’étranger ? taires graves de ces dernières paradoxale l’emploi et d’intégration socia- Le marché des produits bio est un marché années (listériose, salmonello- le dans des zones devenues porteur, évalué en France à 15 milliards de se) n’ont eu lieu que dans des dans un pays réputé durablement désertiques. Pour- francs pour 2005 (ces chiffres sont antérieurs à productions industrielles. tant, 17 millions de personnes la crise de la vache folle). Dans le contexte L’agriculture est une activité pour sa vocation vivent encore de l’agriculture actuel, il est en train d’exploser. de base qui doit répondre au en Europe, sans compter les Les Américains viennent d’ajuster leur régle- plus fondamental de tous les agricole et ses terroirs activités qui s’y rattachent. Il mentation bio officielle au Règlement euro- besoins : la sécurité alimentaire faut inverser la tendance et péen, avec l’objectif affiché de prendre des des populations. Parallèlement, elle a pour donner priorité aux petites entreprises dynami- parts de marché en Europe. L’agriculture biolo- vocation d’assurer la préservation des ressour- ques et créatives pour la diversification, l’inno- gique n’est déjà plus une niche aux Etats-Unis, ces et des paysages dans des campagnes vivan- vation, la qualité. avec un chiffre d’affaires de 46,8 milliards de tes. Le paysage rural est une part inaliénable de francs, en augmentation constante de 25 % Elle a pour autre fonction essentielle de main- la vie culturelle et le fondement même de bon- l’an. Les instituts de sondage (BVA, Ipsos) et les tenir l’équilibre des écosystèmes et la pérennité nes conditions de vie dans les régions. Sa diver- observatoires de la consommation annoncent des espèces. Sauvegarder la biodiversité est sité est immense et les conditions requises pour tous que le marché de l’agriculture biologique l’une de ses missions pour arrêter l’hémorragie le préserver sont très variables. Les réformes à est un marché d’avenir et que cette tendance va des cent espèces qui disparaissent chaque jour. venir devront tenir compte de ces impératifs s’amplifier durablement. Il est temps que nos Nous avons perdu en un siècle 75 % des varié- culturels et ouvrir la voie à une agriculture éco- pouvoirs publics prennent la mesure de ces tés comestibles, selon l’Organisation pour l’ali- logiquement durable et socialement responsa- enjeux. mentation et l’agriculture des Nations unies ble. (FAO). Sous la pression de la déforestation et L’agriculture biologique, plébiscitée aujour- Philippe Desbrosses est agriculteur, docteur de l’agriculture déraisonnée, un hectare passe d’hui par 40 % des consommateurs, répond par- en environnement, directeur du Centre pilote au désert toutes les quatre secondes, alors que faitement à l’ensemble de ces impératifs. Pour- européen de la ferme de Sainte-Marthe (41). Les partenaires sociaux vont à nouveau discuter, Un quart des Français se forment le 29 mars, le principe d’un « droit individuel à la formation sans avoir recours à un stage l existe mille et une façons de tions d’apprentissage, puisque priori ces derniers qui en ont le te de travail, aux dépens des objec- d'entre elles ont duré plus de deux continue ». se former. Pourtant la législa- 21 % d'entre eux en ont suivi deux, plus besoin. Les optimistes note- tifs de formation permanente et mois, contre 8 % des stages. De Une étude démontre tion et le fisc ne reconnaissent 10 % trois, 4 % quatre et 3 % cinq ront que 17 % des indépendants et de développement humain. même, le recours à l'auto-forma- Iguère que le stage ou le cours et plus. 11 % des inactifs, malgré un statut L'enquête confirme globalement tion corrige partiellement les obs- en bonne et due forme comme L'enquête permet aussi, pour la qui les éloigne du système mis en ces caractéristiques, mais croiser tacles rencontrés par les plus jeu- que les Français, investissement donnant droit à première fois, de mesurer l'accès place par la loi de 1971, en bénéfi- ces données avec les situations de nes ou les plus âgés pour accéder dégrèvement des taxes liées à la et les modalités de formation cient néanmoins. formation moins classiques que aux stages : ces deux catégories y salariés ou non, formation continue. Selon une d'autres catégories que les salariés les stages est riche d'enseigne- recourent plus fréquemment que enquête menée par l'Institut natio- d'entreprise, tels que les employés INÉGALITÉS ments. la moyenne. recourent nal de la statistique et des études du secteur public, mais également Toutes les enquêtes antérieures Ainsi, selon l’enquête, 40% des Au final, si le stage ou la Fest cor- économiques (Insee) en collabora- les indépendants, les chômeurs, sur la formation continue ont mon- diplômés du supérieur accèdent à respondent bien à l'objectif d'adap- à la formation tion avec le Centre d'études et de les inactifs, retraités ou non. tré, à partir des déclarations des la formation, contre 18% des diplô- tation à l'emploi exprimé comme recherches sur les qualifications L'accès à la formation apparaît ain- entreprises, que l'accès à la forma- més de CAP-BEP. Mais cette inéga- « attente principale » vis-à-vis de plus qu’on ne le croit, (Cereq), neuf millions de person- si fort inégalement réparti entre tion était extrêmement inégalitai- lité disparaît quasiment pour les leur démarche de formation par nes déclaraient avoir bénéficié, les catégories de Français, diront re au sein même du monde du sala- Fest (7 % contre 6 %), et réapparaît 69 % des personnes formées, entre janvier 1999 et février 2000, les pessimistes en notant que ce riat, privilégiant les plus diplômés, pour l'auto-formation (4 % contre l'auto-formation apparaît comme mais sous de formations, dont 25 % n’étaient sont les salariés du secteur public les plus jeunes, les plus qualifiés. 1 %). Autrement dit, la Fest per- un instrument important pour les pas des stages. qui en bénéficient le plus (45 % Elles ont également montré que la met de former des catégories qui, 20 % qui déclarent poursuivre des d’autres formes Cette enquête – la première qui d'entre eux), suivis des salariés du durée des formations allait décrois- sinon, n'auraient pas accès à de objectifs de développement per- part de l'expérience personnelle privé (32 %), et des chômeurs : sante, privilégiant l'adaptation nouvelles compétences ; et les sonnel, d'acquisition de compéten- que les stages des Français en matière de forma- 22% seulement, alors que ce sont a immédiate à l’emploi, voire au pos- entreprises semblent en mesure, ces dans les domaines culturel, tion et non des déclarations fisca- plus qu’il n’est coutume de l’ad- sportif, associatif, syndical, ou traditionnels offerts les des entreprises – fait émerger mettre, de trouver en interne les encore d'obtention d'un diplôme deux autres modalités d’apprentis- Salariés frustrés ressources qui leur permettent de ou d'une qualification reconnue. par l’entreprise sage : la formation en situation de former certains de leurs salariés. Les auteurs de l'enquête notent travail (Fest) – faisant l'objet d'un Les salariés pourraient être encore plus nombreux à partir en for- L'enquête confirme également en passant que si la part des per- encadrement et d'un temps spécifi- mation s’ils ne rencontraient pas des obstacles sur leur chemin. Un la faible durée des situations de sonnes déclarant vouloir préparer que –, qui représente 20 % des cadre sur trois dans le secteur public et un sur quatre dans le privé, formation : 11 % d'entre elles ont un diplôme par la voie de la forma- expériences ; l'auto-formation – un tiers des techniciens, un quart des employés et deux ouvriers sur duré moins d'une journée, 55 % de tion continue peut paraître faible les périodes passées à se former dix déclarent avoir eu, « dans les quatorze derniers mois, un besoin ou un jour à une semaine, 25 % de rapportée au total des formés seul au travers de différents une envie de formation non satisfaite, dans un but professionnel ou per- une semaine à deux mois, et 9 % (7,6 %), ce ratio représente tout de médias (livres, Internet, etc., mais sonnel ». deux mois et plus. Si cette réparti- même...600 000 personnes, soit aussi conférence) –, qui en repré- Toutes catégories confondues, 40 % de ces salariés non formés invo- tion concerne autant les stages l'équivalent d'une classe d'âge sor- sente 5 %. quent comme raison à leur frustration l’organisation de leur travail que les Fest, les situations d'auto- tant du système éducatif ! Au total, les 9 millions de formés (motifs professionnels), 25 % l’absence d’une offre de formation cor- formation apparaissent en revan- ont vécu quinze millions de situa- respondant à leurs besoins et 25 % des raisons personnelles. che de plus longue durée : 37% Antoine Reverchon

Des formules diversifiées Répartition des formés par type de formation FORMATION EN C.J. Plast, une entreprise SITUATION DE STAGES, AUTO- ALTERNANCE COURS TRAVAIL (FEST) FORMATION TOTAL où l’on apprend tous les jours effectif % effectif % effectif % effectif % effectif % SALARIÉS 9 498 0 2 185 736 78 487 977 18 122 389 4 2 805 600 100 DU PUBLIC LORIOL (DRÔME) en formation sur quatre réduit de de notre envoyé spécial 25 % les effectifs, ce qui est beau- SALARIÉS La PME du secteur 60 583 1 3 043 707 69 1 114 986 25 194 305 5 4 413 581 100 es douze ouvriers de l’entre- coup et a donc fait tempêter le DU PRIVÉ prise d’extrusion C.J. Plast, de la plasturgie directeur technique. De même, le créée à Loriol (Drôme) en fait que la formation soit dispen- AUTRES (indépendants, 116 662 6,5 1 357 343 75,5 148 330 8 176 807 10 1 799 142 100 L1994, n’avaient ni diplôme a mis en place un sée en externe avait inquiété Jacky chômeurs, inactifs...) ni expérience lorsqu’ils ont été Collignon, qui n’en attendait pas embauchés. « Je n’avais aucune for- système de formation grand-chose de bon. « Eh bien, je ENSEMBLE 186 743 2 6 586 786 73 1 751 293 20 493 501 5 9 018 323 100 mation », dit Stéphane Maisonnat, me trompais, reconnaît le PDG, car 28 ans. « Je ne connaissais rien à permanente j’avais oublié que rencontrer des Lecture : 25 % des formés salariés du privé ont réalisé une FEST l’extrusion » – procédé industriel salariés d’autres entreprises et déjeu- Source : Insee-Cereq de mise en forme –, renchérit gnons les choses à faire ou à ne pas ner au restaurant valorise son hom- Franck Planckeel, chef d’équipe de faire, résume Jacky Collignon. me ! » 35 ans. Leurs erreurs partent souvent de l’in- Dans le cadre de PPJ et en inter- S’ils ont aujourd’hui un métier, tention de vouloir bien faire. Parfois, ne, les ouvriers se sont attelés à un Le secteur public, s’ils savent aussi bien surveiller la elles sont plus simplement liées à autre objectif : réfléchir à un machine qui fabrique le film supé- l’ignorance. » meilleur usage de la « servante », rieur des skis Rossignol, que condi- A vrai dire, la formation com- nom du chariot sur lequel est placé tionner des barrières de jardin en mence dès l’embauche. Le nouvel l’outillage nécessaire à l’entretien un modèle ou un particularisme ? plastique pour les expédier, c’est employé de C.J. Plast reçoit un et à la réparation des machines. que cette PME, qui réalise un chif- livret d’accueil où il apprend com- Photos numériques à l’appui, tout fre d’affaires de 21 millions de ment est fabriqué le PVC et l’usage le monde a pu constater que la en croire les chiffres de mation (80 % dans le privé) indi- francs, a mis en place un système que l’on en fait dans l’isolation des pagaille qui envahissait la « servan- l’Institut national de la 45 % des salariés du quent viser une plus grande de formation permanente plutôt portes et des fenêtres. A l’aide de te » nuisait à l’efficacité du travail. statistique et des études « adaptation à l’emploi ». Bien sûr, rare dans une entreprise de 23 sala- dessins, le livret lui montre les dan- « Il leur a fallu un mois et demi Aéconomiques (Insee) et public ont bénéficié on se forme davantage à la « péda- riés travaillant en 3x8. gers des parties chaudes des machi- pour trouver les bonnes solutions, du Centre d’études et de recher- gogie » et au « médico-social » Les fondateurs de l’entreprise, nes et de l’eau omniprésente pour alors que l’encadrement aurait pu ches sur les qualifications (Cereq), d’une formation, dans le public, aux « techniques Jacky Collignon, son PDG, et Régis le refroidissement. Pendant une les formuler en une demi-heure, le secteur public ferait figure industrielles » ou au « commerce » Manceaux, son directeur techni- semaine, la nouvelle recrue est pri- commente Jacky Collignon. Mais d’employeur modèle en matière contre un peu plus dans le privé. En revanche, l’accès que, se sont dit qu’une formation se en charge par Thibault Raspail, l’important était qu’ils en discutent de formation. Si, entre jan- aux « disciplines générales » (non interne leur reviendrait moins cher le chef d’atelier. A 27 ans, ce der- et qu’ils s’approprient les procédu- vier 1999 et février 2000, un peu de 30 % pour le privé professionnelles) concerne 7 % qu’une formation externe et com- nier ne se sent pas dépaysé par cet- res pour mieux les respecter. Je pen- plus de 30 % des salariés d’entre- des formés du public, contre 3 % penserait l’absence de culture de la te fonction pédagogique, car il est se que le secret de la bonne santé prises privées ont bénéficié d’une tion à la réforme de l’Etat, vient de ceux du privé. plasturgie dans la région. Ils ont aussi entraîneur d’une équipe de d’une entreprise, c’est la reconnais- formation, c’était le cas de 45 % d’être mis en place au Commissa- Autre différence marquante : donc mis en place un système qui rugby. sance de l’importance de chaque de leurs homologues du secteur riat général du Plan, doit procéder, dans le public, 78 % des bénéficiai- permet de réunir à tour de rôle les Combien coûte cet effort de for- salarié dans la production et l’acqui- public. par exemple, à une évaluation de res d’une formation l’ont suivie salariés. mation ? « C’est le cadet de mes sou- sition d’une réelle autonomie. De plus, la formation est moins la politique de formation dans la par le biais d’un stage, contre 69 % Au cours de rendez-vous rituali- cis, puisque ça contribue à la bonne N’oublions pas que l’équipe de nuit inégalitaire dans le public : le fonction publique d’Etat. de leurs homologues du privé ; la sés – tous les mardis de 14 heures à marche de l’entreprise, répond Jac- doit se débrouiller seule avec ses pro- taux d’accès est le même pour les « Dans l’administration, l’accès à formation en situation de travail a 15 heures –, les équipes se retrou- ky Collignon. En revanche, je sais blèmes. » hommes que pour les femmes la formation se fonde encore beau- concerné 18 % des premiers et vent, par roulement, avec l’un des ce que ça me coûte quand le client Il y a quelques jours, chefs d’ate- (alors qu’il est de 32 % et 30 % res- coup sur une logique de droit indivi- 25 % des seconds. « formateurs », c’est-à-dire le PDG, n’est pas content ! » lier et d’équipe se sont inquiétés pectivement dans le privé) ; il est duel, observe Thierry Laplanche, « La formation doit tendre davan- le directeur technique ou le chef C.J.Plast a été sélectionnée par la d’un manque de commandes, alors de 36 % pour les hommes et de consultant à IDRH, cabinet conseil tage vers une gestion plus dynami- d’atelier. Les sujets de la formation- chambre de commerce et d’indus- que le chiffre d’affaires suit fidèle- 41 % pour les femmes de plus de en ressources humaines. La mobili- que des ressources humaines », sou- information ? Les incidents consta- trie de Valence parmi les douze ment la pente d’une augmentation 50 ans dans le public, contre 24 % té des agents est essentiellement fon- ligne Jacky Richard, inspecteur tés ou encore les critiques de la entreprises bénéficiaires d’une for- de 5 %. Jacky Collignon est ravi de et 23 % dans le privé. Enfin, la dée sur des critères de grade et d’an- général de l’administration de clientèle. Parmi les thèmes déjà mation subventionnée par l’Union ce fantasme : « Ils avaient l’impres- durée des formations est générale- cienneté. Néanmoins, les stages sui- l’éducation nationale et président abordés : l’usure anormale des européenne : « Production au plus sion de moins travailler, dit-il. Cela ment plus longue dans le public vis aujourd’hui par les agents répon- du groupe de travail du Plan, qui patins sur une machine mal étalon- juste » (PPJ). Le programme de veut dire que la formation porte ses que dans le privé. dent aussi à des besoins et des objec- s’empresse d’ajouter : « Une ges- née, le montage incorrect des pri- quarante jours a permis de former fruits : ils se compliquent moins le Mais s’agit-il d’une saine gestion tifs définis par les services. Il existe tion dynamique ne signifie pas tirer ses de courant triphasé, la chute par roulement tous les salariés à boulot, ils ont amélioré leur producti- prévisionnelle des compétences encore de fortes disparités d’un un trait sur le besoin légitime de d’outils dans un broyeur... jusqu’à un démarrage parfait des machi- vité et, du coup, le nombre d’heures qui permet à l’employeur public ministère à un autre, mais la défen- culture et de promotion des agents. la charte d’utilisation du réfectoire. nes. Il en a coûté à l’entreprise supplémentaires est moins élevé. » de développer le professionnalis- se ou l’équipement, par exemple, Il est possible de conjuguer attentes Il ne s’agit pas d’un cours magis- 21 000 francs sur les 250 000 factu- Et l’entreprise a fait 700 000 francs me de ses agents ? Ou bien d’un s’appuient sur une analyse rigoureu- des personnes et enjeux du service tral, mais d’un dialogue au cours rés. de bénéfices en l’an 2000. avantage supplémentaire conféré se des besoins.» public. » duquel les intéressés donnent leur Cela n’a pas été sans réticences : par le « statut » ? Le groupe de tra- 78 % des salariés du secteur point de vue. « Nous leur ensei- retirer de la production un ouvrier Alain Faujas vail qui, à la demande de la déléga- public ayant bénéficié d’une for- Laetitia Van Eeckhout EMPLOI LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 / IX

EUROPE Les indicateurs sociaux internationaux « Le Monde » / Eurostat Les Finlandais, Européens tranquilles UE 15 ZONE EURO ALLEMAGNE BELGIQUE ESPAGNE FRANCE ITALIE PAYS-BAS ROY.-UNI E.-U. JAPON Proportion de personnes se sentant régulièrement stressées, en pourcentage

ÉVOLUTION DE L'EMPLOI AU 71,6 3e TRIMESTRE 2000 (en % sur un an) 1,8 2 1,5 1,6 3,3 2,4 1,6 2,5 1,1 1,5* – 0,6* STRUCTURE DE L'EMPLOI part de l'emploi salarié...... 72* 71* 77* 76 54 73 65 78* 81 N. D. N. D. 46,7 44,2 43,3 38

41,1 part de l'emploi à temps partiel.... 21* 16* 19* 21 8 17 8 39* 25 N. D. N. D. 39,7 33 35,2 34,8 34,5 33,6 31,9 31,5 30,3 26,5 TAUX D'EMPLOI 2000 (en %) Hommes + femmes (15-64 ans).... 62 * 60 * 65 * 75 55 62 53 * 71 * 71 64 (1998) N. D. I

AL NE AS Hommes + femmes (50-64 ans).... 49 * 45 * 48 * 39 45 49 38 * 50 * 61 N. D. N. D. ARK URG NDE NDE UÈDE ITALIE GRÈCE OPE 15 S FRANCE MAGNE IRLA ROY.-UN ESPAG PAYS-B UTRICHE DURÉE DE TRAVAIL SALARIÉ BELGIQUE A FINLA PORTUG EUR DANEM À TEMPS PLEIN 2000 (h/semaine) ALLE

LUXEMBO Source : Commission européenne 40,4 * 39,7 * 40,1 * 38,5 40,6 38,9 38,5 * 39 * 43,6 N. D. N. D. a SELON LES RÉSULTATS d’une enquête de la Commission européen- ÉVOLUTION DU COÛT DU TRAVAIL ne, en 1999, 83 % des citoyens européens estimaient qu’ils menaient une (en % sur un an) 3e trim. 2000 4e trim. 99 vie saine. 76 % pensent qu’ils mangent de façon équilibrée, mais seule- + 3,9 + 3,9 + 3,7 + 1,8 + 3,6 + 5,5 + 0,8 + 5,2 + 3,9 + 4,6 (2e tri.) N. D. ment 40 % font de l’exercice au moins deux fois par semaine. 39 % boi- vent de l’alcool régulièrement, 34 % déclarent fumer, et 39 % disent être TAUX DE CHÔMAGE JANVIER 20001 sujets au stress. (en %) oct. 00 déc. 00 nov. 00 janv.01 déc.00 a LES GRECS (71,6 %), les Belges (44,2 %) et les Français (44,2 %) sont Hommes + femmes...... 8 8,8 7,8 6,8 13,7 8,7 10,1 2,8 5,4 4,2 4,9 les plus stressés, alors que les trois pays scandinaves – Finlande (26,5 %), Moins de 25 ans...... 16 17,2 8,5 16,8 25 18,5 30,1 5,9 12,8 9,4 10,3 Suède (30,3 %) et Danemark (31,5 %) – ont les plus faibles taux de person- nes stressées. Les femmes (42 %) ont plus que les hommes (36 %) tendan- ce à se dire stressées ; c’est également le cas des 25-39 ans (48 %) par rap- PART DU CHÔMAGE DE PLUS D'UN AN 2000 (en %) port aux 55 ans et plus (25 %) ; et celui des cadres (50 %), suivis par les tra- 46 49 52 56 42 40 61 44 28 8 (1998) N. D. vailleurs indépendants (49 %), les employés (47 %), les travailleurs manuels (45 %) et les personnes sans emploi (42 %). N. D. : non disponible * 1999 Pour plus d'informations : http://www.europa.eu.int/comm/eurostat

FLASH SETT/ « LE MONDE » Le marché du travail français FLASH APEC / « LE MONDE » L'intérim breton est surtout industriel DERNIER MOIS VARIATION Les services, un secteur porteur pour les cadres Nombre d'intérimaires en équivalent emplois temps plein CONNU SUR UN AN en nombre de postes 1999 2000 Evol. 2000/1999

SERVICES 6 057 +27% CONSTRUCTION 4 557 TAUX DE CHÔMAGE DES JEUNES 16,5 % (janv.) – 18 AUX PARTICULIERS 7 666 27 077 +46% ÉQUIPEMENTS ÉLECTRIQUES ACTIVITÉS INFORMATIQUES 39 462 2 108 PART DU CHÔMAGE DE LONGUE DURÉE 34,1 % (janv.) – 25,5 ET ÉLECTRONIQUES 2 473 +43% BANQUE ASSURANCE 3 537 CHIMIE, CAOUTCHOUC, 1 472 EMPLOIS PRÉCAIRES (en milliers) : PLASTIQUES 30 079 +39% SERVICES AUX ENTREPRISES 41 733 CDD...... 975 + 9, 2 %* COMMERCE DE GROS COMMERCE 8286 +25% 1 457 10 365 INTÉRIM...... 550 + 23,1 %* CONSTRUCTION 1576 +32% 2 078 TRANSPORTS 1 172 APPRENTIS...... 285 + 3,2 %* INDUSTRIE 15 615 +49% Poids de ces cinq secteurs d'activité dans l'ensemble de l'emploi intérimaire de la région : 42 % CONTRATS AIDÉS...... 462 + 8,8 %* 23 263 Source : APEC. Pour plus d’informations : www.apec.fr Source : ministère de l'emploi-Dares-SETT a LA BRETAGNE est la sixième région française en volume d’emploi SALAIRE NET MÉDIAN (en francs constants) a PRÈS D’UN RECRUTEMENT SUR TROIS (32 %) confié à l’Association intérimaire. Le travail temporaire représente 26 375 salariés en équiva- Femmes...... 7 000 (mars) + 0,9 %* pour l’emploi des cadres (Apec) concerne le secteur des services aux lent emplois à temps plein, soit 3 % de l’emploi salarié de la région. La Hommes...... 8 666 (mars) + 0,6 %* entreprises et près d’un sur trois (31 %) se situe dans l’informatique. Si croissance de l’intérim y a été supérieure à celle observée au plan l’on ajoute les services aux particuliers (6 %) et la banque-assurances national en 1999 (+ 15,5 % contre 12,5 %). SMIC (en francs) (3 %), l’ensemble des services se taille la part du lion dans les recrute- a L’ILLE-ET-VILAINE est le département où se concentre la majeure Horaire...... 42,02 (juillet) + 3,2 % ments des cadres (72 %). partie de l’emploi intérimaire (38 %), suivi par le Finistère (28 %), le Mensuel...... 7 101 (juillet) + 3,2 % a SUR UN AN, plusieurs secteurs ont fortement augmenté le nombre de Morbihan (20 %) et les Côtes-du-Nord (14 %). leurs embauches. A commencer, bien sûr, par l’informatique (+ 46 %) et a L’INDUSTRIE est le secteur qui a le plus recours au travail tempo- NOMBRE D'ALLOCATAIRES les services aux entreprises (+ 39 %). 1 137,4 (juin)** + 2,3 %*** raire, employant 60 % des intérimaires de la région. Viennent ensuite DU REVENU MINIMUM D'INSERTION (en milliers) a MAIS LES RÉSULTATS enregistrés dans l’industrie (+ 49 %) et la ban- les services qui en occupent 5 500, dont près de la moitié dans le com- * variation sur quatorze mois (mars 00 / janv.99) ** chiffres semestriels *** variation sur six mois que-assurances (+ 43 %) sont tout aussi remarquables. C’est le secteur du merce. Sources : Insee, Dares, CNAF commerce (+ 25 %) qui se montre le moins dynamique. 73 % des RMistes seraient mieux rémunérés AGENDA b TRAVAIL. La Cité des sciences et de l’industrie, à La Villette (Paris), organise une série de débats sur l’avenir du travail, autour de l’exposi- tion « Quel travail ? », qui retrace l’histoire et les représentations du tra- en basculant dans l’emploi vail à travers photos, films et œuvres artistiques. Renseignements : www.cite-sciences.fr

es bénéficiaires du revenu salaire potentiel serait trop élevé autour du demi-SMIC. Cette situa- b FORMATION. Les responsables de formation d’entreprises tiennent minimum d’insertion (RMI) Le gain par rapport au pour justifier le maintien du RMI, tion est « le fait d’un marché du tra- salon les 21 et 22 mars à Paris-la Défense, sous le nom de TOPrf. La ont-ils, financièrement, ce qui occasionnerait en outre une vail dans lequel les emplois à moitié des ateliers proposés par les quelque 130 exposants concernent Lintérêt à occuper un revenu minimum est baisse de leur allocation-logement. mi-temps au SMIC sont nombreux. les enjeux de la formation en ligne. emploi ? La question revient régu- Ce résultat masque de grandes La politique de l’emploi contribue Renseignements : 01-41-86-41-63. lièrement lors des débats sur « la évalué à 1 800 francs disparités. Ainsi la catégorie des largement à ce phénomène, à tra- trappe à inactivité », où l’on suppo- personnes seules sans enfant réu- vers la mise en place de CES, sou- b EXCLUSION. Les personnes handicapées ne bénéficient pas sponta- se qu’une partie des bénéficiaires par mois, portant nit la plus forte proportion de vent destinés aux bénéficiaires du nément de la reprise économique ; partant de ce constat, l’Association de minima sociaux, s’ils tra- gains potentiels. 84 % d’entre elles RMI ». lotoise d’initiatives sociales et éducatives (Alisé) organise, en partena- vaillaient, ne gagneraient pas plus la rémunération verraient leur revenu mensuel dis- riat avec l’association Pratiques sociales, un colloque le 30 mars à – ou à peine plus – que le revenu ponible augmenter, en moyenne, LIENS SOCIAUX Cahors, salle Estival. Des spécialistes, dont le philosophe et sociologue dont ils disposent. à 5 500 francs de 1 900 francs, pour atteindre Les résultats de cette recherche Saül Karsz, interviendront au cours de cette journée d’études intitulée Cette problématique, qui s’ins- 4 500 francs. devraient donc, logiquement, être « Croissance économique et exclusion : logique et enjeux ». crit dans le débat actuel sur « la pri- en moyenne A l’autre extrême, se trouvent sensibles à la conjoncture économi- Renseignements : 05-65-23-20-20 ; alise.46@wanadoo. fr me à l’emploi » et l’impôt négatif, les femmes seules avec enfants, que comme à l’évolution des politi- s’est largement posée au regard de de revenu potentiel « à long ter- dont moins de la moitié (43 %) con- ques publiques. Si par exemple, on b DÉVELOPPEMENT DURABLE. 65 intervenants de 21 pays aborde- l’augmentation, au cours des me », c’est-à-dire au-delà de la naîtraient un gain, de 1 300 francs excluait les CES des emplois poten- ront l’ensemble des thèmes du développement durable (entreprise et années 1990, du nombre de tra- période transitoire qui suit l’accès en moyenne. « En effet, précise tiels, la proportion de ménages enre- environnement, agriculture, forêts, aménagement du territoire, trans- vailleurs pauvres (« working à l’emploi, et durant laquelle les l’étude, ces femmes jeunes et peu gistrant des gains par rapport au ports, gestion des déchets, ressources en eau, villes, nouvelles technolo- poors »), titulaires d’un emploi à diverses prestations sont ajustées, diplômées se trouvent dans le bas de RMI passerait de 73 % à 79 %, et la gies, énergie et climat…) lors de la septième International Sustainable mi-temps ou d’un contrat emploi- et le salaire cumulé avec une partie la distribution des salaires poten- moyenne des gains de 1 800 francs Development Research Conference, organisée les 5 et 6 avril à Manches- solidarité (CES), rémunérés un du RMI. Ils n’ont pas tenu compte tiels. » Tandis que la présence d’en- à 2 500 francs, estime l’étude. ter (Royaume-Uni) par Erp Environment, une association britannique demi-SMIC, un montant proche de coûts tels que la garde d’enfants fants leur assure des prestations de Que conclure sur l’attitude regroupant de nombreux laboratoires, organisations non gouvernemen- du RMI. ou le transport, qui s’ajoutent lors- RMI plus élevées que la moyenne vis-à-vis de l’emploi des personnes tales et experts du développement durable. que l’on occupe un emploi. (4 500 francs). percevant un RMI ? Pour les cher- Renseignements : www.erpenvironment.org/cfrence DISPARITÉS Cette simulation indique que Dans l’ensemble, les salaires aux- cheurs, « les déterminants de l’acti- Dans un document publié par le « 73 % des ménages verraient leur quels accèdent les bénéficiaires du vité ne se résument pas à des motifs Centre d’études de l’emploi (CEE), revenu disponible augmenter si un RMI « sont extrêmement bas », sou- financiers ». Le besoin de statut PRÉCISIONS intitulé « Revenus minimum d’in- membre du ménage prenait un ligne l’étude, ce qui explique que social, ou de liens sociaux, par sertion et revenus du travail », emploi à son salaire potentiel », seuls trois quarts des ménages exemple, peut entrer en ligne de b A propos de la tribune intitulée « Mémoire et sciences économi- deux chercheurs tentent de faire le constate l’étude. Le gain par rap- enregistreraient un gain. Dans compte. ques » parue dans « Le Monde Economie » du 6 mars 2001, il convient point sur les gains que représente port au RMI est évalué à l’échantillon, la distribution des En outre, « le calcul des gains de noter que les dix textes-clés mentionnés ont été présentés à la Socié- un emploi par rapport au RMI. 1 800 francs par mois, portant le salaires observés montre pour les potentiels est indépendant des chan- té d’économie politique et non pas sélectionnés par elle. Marc Gurgand et David Margolis revenu à 5 500 francs en moyenne. hommes une concentration des ces que les personnes ont d’obtenir ont ainsi évalué les salaires aux- Pour les 27 % restants, il n’y aurait rémunérations autour du demi- effectivement un emploi », poursuit b Suite à l’article « Les régions de la matière grise » (« Le Monde Cam- quels les RMistes pourraient pré- aucun gain financier ; 3 % des SMIC et une autre autour du l’étude, chances qui sont fonction pus » du 5 mars), Jacques Martineau précise qu’il n’est pas président tendre s’ils trouvaient un travail. ménages connaîtraient même une SMIC ; pour les femmes, il n’y a de la sélection pratiquée par les mais délégué général d’Ecrin et, regrettant la tonalité négative des pro- Pour ce faire, ils ont déterminé un perte de revenu potentiel, car leur qu’une seule concentration, employeurs, notamment. Ces pos cités, souligne que « les organismes de recherche et les grandes entre- échantillon représentatif de RMis- aspects devraient faire l’objet prises poursuivent une politique équilibrée d’offre et de demande de servi- tes et observé un an plus tard, en Une montée en charge régulière d’une prochaine étude. ces en y associant écoles, universités et PME ». janvier 1998, les salaires de ceux NOMBRE D'ALLOCATAIRES DU RMI (effectifs en milliers) Mais auparavant, les deux cher- qui avaient un emploi, soit un tiers cheurs ont voulu traiter le thème d’entre eux (dont 34 % payés un 1 137 du gain monétaire « sur lequel le demi-SMIC en tant que titulaires débat se focalise et qui produit des 993 1 018 d’un CES). Puis, en s’appuyant sur 957 fantasmes selon lesquels les RMistes 903 trois caractéristiques de ceux qui n’ont pas intérêt, financièrement, à 803 841 travaillent – l’âge, le diplôme et le travailler, précise Marc Gurgand. 697 sexe –, ils ont simulé les salaires Or, il est inexact de considérer que que les deux autres tiers de RMis- toutes les personnes au RMI ne peu- tes pourraient percevoir s’ils occu- 422 vent prétendre qu’à des emplois à paient, eux aussi, un emploi en jan- mi-temps payés un demi-SMIC. Il vier 1998. Ils ont ensuite calculé existe aussi des postes mieux rémuné- leur revenu disponible potentiel et rés et la proportion de personnes qui l’ont comparé à celui dont ils dispo- en tireraient un gain monétaire n’est sent en étant au RMI. pas négligeable ». 1990 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 Dans leur simulation, les cher- cheurs ne retiennent que la notion Source : Dares Francine Aizicovici X / LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 MANAGEMENT ̄ Savoir résister aux sirènes des coupeurs de coûts VIE DES ORGANISATIONS par Christophe Dejours hez DaimlerChrysler étaient même plutôt négatives. Cer- mesure arrive en cinquième posi- 26 000 suppressions d’em- Si récession il y avait, tains groupes qui ont associé réduc- tion, derrière la réduction des inves- plois sont annoncées sur tion d’effectifs et redéploiement tissements (citée par 55 % des Ctrois ans. 16 000 chez les suppressions (via des acquisitions par exemple) répondants), un accroissement de Réévaluer Lucent, 10 000 chez le canadien comme General Electric, ou Ameri- la pression auprès des fournisseurs Nortel, 4 000 chez Xerox… Depuis d’emplois devraient can Express, ont vu leur valeur pro- pour l’obtention de rabais (48 %), le début de l’année, les plans de gresser. Mais, à part ces quelques une réduction des dépenses de mar- licenciement s’affichent à la chaîne être l’une cas, de nombreux autres groupes keting (44 %), une réduction des l’évaluation sur le continent nord-améri- ont vu leur valeur régresser, sur- résultats (41 %). « Quand une pério- cain. Ces annonces en série ne sont des dernières armes tout ceux qui se sont livrés à des de de récession se profile, les diri- pas sans rappeler celles de la fin plans répétés dans le temps. « Les geants ne voient que le court terme, n évalue un patrimoine, le débit d’un fleuve ou la popula- des années 1980 et du début des à utiliser, estiment coûts nécessaires pour réembau- prennent des décisions apparem- tion d’un territoire : l’évaluation est devenue le signe exté- années 1990, quand downsizing et cher, former, retenir les employés ment raisonnables mais qui nuisent rieur de dignité de la démarche scientifique. Par mimétis- reengeniering étaient les mots-clés les consultants quand les conditions s’améliorent à leur position concurrentielle et à me ou par vanité on évalue ce qui n’est pas objectif : des de tous les consultants. sont supérieurs aux bénéfices du leurs performances financières », Ointentions (comme les intentions de vote), le stress, voire la dépres- Mais, aujourd’hui, ces derniers qui encourage l’implication de ses downsizing », estiment les auteurs regrette Darrell K. Rigby, directeur sion, on évalue même l’intelligence ! N’y a-t-il donc pas de limite à ont changé de discours. Pour les employés. Or la sécurité de l’em- de l’étude. Sans parler de l’atteinte chez Bain aux Etats-Unis. l’évaluation ? experts ès stratégies, les plans de ploi serait l’un des principaux fac- au moral des troupes et à leur capa- Le domaine du travail est lui aussi concerné. Or toute situation de licenciement ne sont plus dans l’air teurs nécessaires à cet engagement cité d’innovation. CERCLE VERTUEUX travail se caractérise par l’écart irréductible entre conception, organi- du temps. Sans doute la concomi- à l’entreprise. De telles conséquences sont Plutôt que d’attendre d’être au sation, procédures et prescriptions, d’un côté ; modes opératoires, tance de l’éventuelle récession Ces résultats viennent confirmer d’autant plus à prendre en considé- cœur de la tourmente, mieux vaut coups de main, ficelles, « tacit skills » (habiletés tacites), de l’autre. annoncée et de la pénurie d’effec- ceux obtenus il y a déjà deux ans ration que la durée des phases de prendre un certain nombre de Quelles que soient la nature de la production (de biens ou de servi- tifs dans certains secteurs d’activi- par le cabinet américain Bain. Il récession est de plus en plus cour- mesures avant que la situation ne ces) et la méthode d’organisation du travail, y compris dans les chaî- té incite à la réflexion. Certains avait alors analysé l’impact des te. « Aux Etats-Unis, une récession se détériore, estime-t-on chez Mer- nes de montage lorsque les cycles de travail sont inférieurs à groupes qui s’étaient séparés de licenciements sur les résultats des dure en moyenne moins de onze cer. En confortant ses plans de 60 secondes, les travailleurs ne respectent pas les prescriptions. Ils leurs informaticiens il y a dix ans grandes entreprises américaines. Il mois », affirme Olivier Marchal, le financement alors que le crédit est réajustent, ils trichent, ils « bidouillent », ils improvisent, etc. doivent s’interroger aujourd’hui, a passé au crible les performances nouveau responsable de Bain en encore facile et bon marché, par Pourquoi ? Pour deux raisons principalement. D’abord, pour être alors qu’ils peinent à en recruter. des firmes appartenant au classe- France. exemple ; en dressant une liste efficaces. Le travail à faire ne se présente jamais exactement comme ment Fortune 500 (c’est-à-dire les Mais la leçon semble bien diffici- d’acquisitions, pour être à même prévu : pièces mal calibrées, machines usées, outils défectueux, LONG TERME 500 plus grandes entreprises) et a le à faire passer. Selon une autre de saisir ces opportunités quand contraintes de temps incompatibles avec le contrôle de la qualité, Pour les grands cabinets de con- comparé celles qui avaient annon- étude réalisée le mois dernier par leurs valeurs seront revues à la bais- incidents, pannes, etc. Travailler, c’est d’abord compenser tout ce seil, la prudence consisterait à ne cé des réductions d’effectifs supé- le même cabinet, et fondée sur les se en raison de la mauvaise qui n’est pas prévu, ce qui suppose de réajuster et de réinventer cons- pas trop serrer les vis et les bou- rieures à 3 % de leur masse salaria- interviews de cent dirigeants améri- conjoncture ; en numérisant les tamment les modes opératoires. lons en réduisant la masse salariale le entre 1989 et 1992 et les autres. Il cains, il semble que les réflexes activités qui peuvent tirer parti des Pour épargner l’effort, ensuite, et préserver autant que faire se de façon drastique. Car de telles apparaît qu’en moyenne les licen- soient toujours les mêmes. En cas nouvelles technologies ; en faisant peut sa santé de l’usure, des douleurs et de la maladie. Si les tra- mesures, si elles sont rentables à ciements n’ont pas amélioré la per- de récession, 39 % des personnes tout ce qu’il est possible pour gar- vailleurs étaient disciplinés, c’est-à-dire s’ils respectaient scrupuleu- court terme, ne le sont guère à formance boursière des firmes. interrogées procéderaient à des der le personnel talentueux plutôt sement les prescriptions, ils feraient ce qu’on appelle la grève du moyen et à long terme. Les pro- Après trois ans, leurs performances licenciements. Certes, ce type de que de le laisser partir chez le zèle. Aucune production, aucune entreprise, aucune organisation, grammes de réduction des coûts, concurrent, etc. « On ne crée de la aucune armée ne serait opérationnelle si les travailleurs exécutaient et en particulier ceux fondés sur valeur pour l’actionnaire que si l’on les ordres. Travailler suppose toujours des infractions aux règle- des programmes massifs de dimi- Le modèle Schwab en crée chez le client, ce qui n’est ments, aux procédures, aux prescriptions. Une véritable malédic- nution d’effectifs, n’auraient pas possible que si les collaborateurs tion, car la partie la plus difficile du travail est aussi celle qui risque le du tout eu les effets escomptés ; Chez Charles Schwab and Co, le premier courtier en ligne améri- sont performants ; c’est un cercle ver- plus de faire encourir la sanction. Raison suffisante pour ne pas la bien au contraire. cain, « on réduit les coûts de façon créative », explique Michael Durand, tueux », explique Jean-Pierre révéler. Le cabinet de conseil en stratégie le porte-parole de l’entreprise. La firme n’a jamais procédé à des sup- Gaben, responsable de Mercer Travailler, de plus, implique de mobiliser son intelligence dans la Mercer a ainsi analysé les perfor- pressions d’emplois. En revanche, en 1988, puis en 1992, en 1994, en France. mesure où les ajustements à faire ne sont pas prescrits. Face à l’iné- mances de 800 entreprises durant 1998, et… en 2001, elle a gelé les embauches, et/ou réduit les salaires, En Europe et en France, l’impact dit, à l’inattendu, on doit inventer. Pour ce faire, il faut d’abord la période 1987-1992 et identifié ou encore proposé à ses employés de ne pas venir travailler certains négatif à long terme des licencie- échouer, recommencer, échouer à nouveau pour s’imprégner, pour 120 « coupeurs de coûts ». Parmi jours sur la base du volontariat. ments est encore plus important acquérir l’intimité avec ce qui résiste. Puis il faut expérimenter, ten- ces derniers, 68 % n’ont pas réussi Ainsi, les 2 et 16 février et le 2 mars, de nombreux salariés ne sont qu’aux Etats-Unis : « Plus chers, ter différents aménagements, mémoriser les impasses, repérer les à croître profitablement durant les pas venus à leur bureau. Ces jours de repos ont été prélevés sur leur plus longs à réaliser, plus difficiles à passages possibles. Toute cette acti- cinq ans qui ont suivi, concluent les quota de congés payés ou ont été considérés comme jours chômés mettre en œuvre, les plans de licen- Aucune production, vité, on ne la déploie que lorsqu’on auteurs de ce rapport publié le non rémunérés. Parallèlement, les embauches sont actuellement ciement sont encore moins attractifs est à l’abri des regards indiscrets. Il 23 janvier. gelées, les frais de déplacement sont sévèrement contrôlés, les salai- et souhaitables, surtout pour un sim- aucune entreprise, faut bien l’admettre, dans le contex- Une autre étude de Watson res des dirigeants ont été réduits, et les primes de fin de premier tri- ple trou d’air », conclut Olivier te de la surveillance et du contrôle Wyatt s’achève sur une corrélation mestre seront distribuées sous forme de stock-options et non de cash. Marchal. aucune organisation, ordinaires du travail, l’intelligence patente entre le succès d’une entre- « C’est une question de culture. Nous voulons établir une relation satisfai- se déploie dans une semi-clandesti- prise et une culture managériale sante et durable avec nos employés », commente Michael Durand. Annie Kahn aucune armée ne nité. Et pour venir à bout des diffi- cultés techniques, il faut parfois serait opérationnelle enrager, s’obstiner, en avoir des insomnies, en rêver la nuit. si les travailleurs Ainsi l’intelligence au travail est- Les informaticiens responsables du contrôle elle tout à la fois engagement du exécutaient les ordres. corps, sensibilité, souffrance, mobi- lisation de la volonté, opiniâtreté, Travailler implication affective, imagination, du courrier électronique par l’entreprise activité de penser. Il faut d’abord suppose toujours rencontrer l’échec, éprouver l’im- puissance, la déception, la colère es directeurs informatiques une possibilité de choix, même diffi- saire aujourd’hui que le mail est des infractions car c’est à partir de la souffrance et les responsables des res- Les atteintes à la vie cile. « A moins qu’un élément techni- pleinement assimilé à un courrier même que l’intelligence se redé- sources humaines feront-ils que ne justifie une différenciation comme un autre, couvert par le aux règlements, ploie vers le travail, dans l’espoir de Lles frais du développement privée des salariés juridique, il n’y a pas de raisons que secret de la correspondance, dont se dépasser elle-même en décou- de l’usage d’Internet dans les entre- le monde virtuel n’ait pas les mêmes la violation est passible de sanction aux procédures, vrant la solution. C’est la souffran- prises ? Si le « flicage électroni- sont considérées règles que le monde réel », estime pénale. ce qui guide l’intelligence et qui que » en milieu professionnel n’a Alain Bensoussan, avocat qui, com- Dans une affaire opposant un aux prescriptions oriente l’intuition vers la trouvaille. pas encore donné lieu à des conten- comme des infractions me nombre de ses confrères spécia- ancien étudiant à trois cadres de L’intelligence subjective mobili- tieux judiciaires, ces derniers ne lisés dans le secteur des nouvelles l’Ecole supérieure de physique et sée par le technicien efficace est tellement prise dans l’expérience devraient pas manquer de se déve- pénales technologies, souligne que l’entrée de chimie industrielle (ESPCI), le tri- vécue, elle est tellement appropriée par le corps et sa virtuosité, que lopper dans les années à venir, et d’Internet dans l’entreprise ne peut bunal correctionnel de Paris a le sujet lui-même éprouve souvent des difficultés à rendre compte ces cadres chargés d’administrer le lors des règlements de comptes. se faire sans un certain nombre de reconnu, le 2 novembre 2000, la de son activité réelle. Les mots manquent. La connaissance reste à réseau et d’organiser le contrôle de « Il est rare que ce soit l’employeur précautions confidentialité des mails, jugeant l’état d’expérience et ne s’élabore pas aisément en connaissance sym- son utilisation dans l’entreprise lui-même qui se charge d’installer « Si le conflit entre le droit du tra- que « l’envoi de messages électroni- bolisée et transmissible. Bien souvent, il s’avère que ceux qui tra- pourraient bien servir de fusibles un système de contrôle de l’utilisa- vail et le droit pénal pose un vrai pro- ques de personne à personne consti- vaillent sont plus intelligents qu’ils ne le savent eux-mêmes, que leur tion d’Internet par les salariés : en blème, la question de l’atteinte à la tue de la correspondance privée et intelligence est en avance sur la conscience qu’ils en ont. général, il en laisse le soin au direc- vie privée des salariés ne saurait être que cette relation est protégée par la Si le travail est fait de subjectivité, alors il n’appartient pas au mon- teur informatique ou à un autre traitée sans savoir si une information loi dès lors que le contenu qu’elle de visible. Comme toute expérience affective (douleur, plaisir, désir, cadre de l’entreprise », observe préalable des salariés avait été orga- véhicule est exclusivement destiné angoisse, amour), la subjectivité s’éprouve mais ne se voit pas. Or il Marc Richevaux, juriste spécialisé nisée, et si les objectifs ayant présidé par une personne dénommée à une n’y a d’évaluation quantitative et objective que de ce qui appartient en droit pénal du travail, du labora- à la mise en place du système de con- autre également individualisée, à la au monde visible. Que sont donc les évaluations face à l’inaccessibili- toire Redéploiement industriel et trôle ont clairement été exposés par différence de message mis à la dispo- té de l’intelligence et de la subjectivité réellement engagées dans le Innovation de l’université du Litto- l’employeur, sachant que la loi infor- sition du public ». travail ? Il est facile de montrer que n’existe aucune proportionnalité ral-côte d’Opale, à Dunkerque. matique et libertés exige que le entre ce que l’on quantifie en matière de production de biens ou de «Or,explique-t-il, la mise en pla- contrôle soit proportionnel au but RÉALISME services et le travail réel de ceux qui produisent. Par exemple, on ce de moyens de contrôle de l’utilisa- recherché », relève Me Olivier Itea- En cas de contentieux, une entre- compte le nombre de dossiers de chômeurs traité par chaque agent tion d’Internet peut conduire à des nu, président de la section françai- prise qui n’aurait pas respecté les de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE), sans tenir compte des atteintes à la vie privée des salariés, se de l’Internet Society (Isoc), sorte procédures d’information préala- difficultés très inégales entre dossiers, qu’on ne sait ni prévoir ni éva- atteintes qui sont considérées com- de « think tank » de l’Internet au ble des salaiés a toutes les chances, luer. me des infractions pénales. Et, en niveau mondial. désormais, de se voir opposer cet Comme il faut bien se préoccuper de notation, l’intelligence au tra- droit pénal, l’auteur de l’infraction Selon le code du travail, l’intro- arrêt. Toutefois, si ce jugement vail consiste à se défausser des dossiers les plus lourds sur les collè- est celui qui commet les faits incrimi- duction et la consultation préalable reconnaît le caractère confidentiel gues les moins expérimentés. D’où résultent des sentiments d’injusti- nés. Et cela même si la personne agit du comité d’entreprise est un préli- des mails, cela ne signifie pas, selon ce. On atteint, ici et là, les limites du tolérable, en particulier dans les non pas de sa propre initiative, mais minaire obligatoire à l’introduction Alain Bensoussan et Valérie hôpitaux, la maintenance industrielle, les collèges, où fermente la sur ordre de son employeur. En cas dans l’entreprise de nouvelles tech- Sédaillan, également avocate, qu’il colère sociale. de contentieux, ce dernier pourra nologies. Internet n’échappe pas à soit définitivement interdit aux Contrairement à ce que l’on admet communément, tout en ce être qualifié de complice, mais cette règle. Si, dans quelques gran- employeurs de procéder à l’ouver- monde n’est pas évaluable. L’évaluation objective du travail dans l’auteur principal sera celui qui des entreprises, des accords spécifi- ture de telles correspondances. l’état actuel des connaissances scientifiques est incohérente. Est-ce à administre le réseau et organise le ques ont été signés avec les repré- « Il faut faire preuve de réalisme, dire qu’il faudrait renoncer à évaluer le travail ? Si, vis-à-vis de la sub- contrôle. » sentants du personnel, nombre relève Me Sédaillan. Une entreprise jectivité des travailleurs, on reconnaissait la validité du principe de d’employeurs ignorent encore cet- peut légitimement avoir besoin précaution devenu si célèbre, il faudrait effectivement suspendre les POSSIBILITÉ DE CHOIX te obligation qui, pourtant, faute d’ouvrir, pour des motifs profession- évaluations. Mais ce serait omettre de la discussion que les tra- Il existe ici un conflit entre le d’être respectée, peut leur être nels, les mails d’un salarié en vacan- vailleurs eux-mêmes souhaitent une évaluation sans laquelle aucune droit du travail et le droit pénal. opposée, voire les exposer aux pei- ces ou absent pour raison médicale, justice ne serait possible. Il existe d’autres moyens que les évalua- Car, si du point de vue de la législa- nes prévues pour le délit d’entrave ou parce qu’un virus traîne sur le tions quantitatives pour forger un jugement équitable sur le travail tion du travail, un salarié peut être aux prérogatives du comité d’entre- réseau. Ces cas de figure ne sont de chaque travailleur individuellement et des travailleurs en équipe considéré comme agissant sur prise. aujourd’hui pas prévus par le droit ou en collectif. En particulier la reconnaissance. Mais il s’agit cette ordre de son employeur (sous pei- Alain Bensoussan invite ainsi les pénal, mais une charte permet de fois d’une évaluation qualitative, qui passe par des procédures spéci- ne de recevoir un avertissement, sociétés, quelle que soit leur taille, cadrer les circonstances dans lesquel- fiques impliquant la référence aux règles de métier. Réhabiliter cette voire d’être licencié), en droit à élaborer avec leurs salariés une les l’employeur est autorisé à ouvrir pratique traditionnelle serait un progrès. Sans doute sera-t-elle enco- pénal, suivre une instruction n’est charte sur l’utilisation d’Internet les mails. En cas de contentieux, cet- re insuffisante en raison de l’apparition des nouveaux métiers dont pas jugé comme une contrainte de dans l’entreprise afin de bien cir- te charte sera regardée, et les les règles seront longues à stabiliser. N’en déplaise aux quantifica- nature à faire disparaître la respon- conscrire les usages qui peuvent moyens de contrôle seront appréciés teurs convaincus, l’évaluation est à réévaluer. sabilité. Pour les juridictions correc- être faits de ce nouvel outil et d’ex- au regard de l’activité de l’entrepri- tionnelles, la contrainte n’existe pliciter les modalités du contrôle se. » Christophe Dejours est professeur au Conservatoire national des arts et qu’en cas d’impossibilité absolue, mis en place. L’élaboration d’une métiers. et, pour elles, le salarié a toujours telle charte est d’autant plus néces- Laetitia Van Eeckhout e rniaxpit husd la de campagne. chauds points constitué principaux ont les qui villes les dans se suspen- le Simon prolongé élections a des François municipales tour premier le gauche, : (PS) Philippe la de entre candidat le et (UDF) Douste-Blazy indécise Tou- ; louse Mercier Michel droite, la officiel de Millon candidat du Charles retrait le de après l’attitude suspen- à Lyon ; du gauche la et droite e éutt upeirtu e lcin municipales élections des tour premier du résultats Les a uel eot el ors’éva- voir tour. second le répit au a nouir de ce redoute apprécié qu’elle L’opposition plus d’autant conquiert Bour- elle Montluçon. à Angoulême, Havre, à au ges, terrain cède de ne où Elle pas réélu. Bordeaux, est Juppé de Alain et soulage- bastions Marseille ses un de conforte été Elles d’abord ment. a tour la de cœur chiraquienne. au Corrèze Tulle, à Hollande François de symbolique jospiniste victoire la dans consolation camp une trouver peut Le de-Marne. Val- le Roger-Gérard Ville- dans de neuve-Saint-Georges, mairie son la enlevant Seul en pari remporte Blois. Schwartzenberg de situation à flèche sa rétablir faire pour bois tout devra Même et Lang mars à 18 Jack le sort Moscovici, même le connaître Pierre Avi- devraient Montbéliard, à et Guigou, gnon, Elisabeth premier le tour. et dès sont battus Dole, Béziers, sèchement à à Voynet, Dominique Gayssot, Jean- n’en eux. Claude pour même qu’il de pas regrettent aille Jospin nel LSER MINISTRES PLUSIEURS INCERTAIN PARIS ORL DROITE, LA POUR ITSVERTS LISTES DIVERS GAUCHE EXTRÊME LISTES (PS) DELANOË LISTES AI YNMARSEILLE LYON PARIS L'abstention... erpotdsfre à... forces des rapport Le 951997 1995 PRÉSIDENT. 21,62 S MUNICIPALES 35,2 4,07 a 31,37 LÉGISLATIVES 32,04 epremier le nr la entre RÉGIONALES eLio- de

1998 41,95 12,35 2,25 U CANTONALES 39,6 992000 1999 13,92 3,47 EUROPÉENNES inscrits des % en 53,24 a 'XRM DROITE L'EXTRÊME À RESTE DROITE À BASCULE DROITE À RESTE GAUCHE À BASCULE GAUCHE À RESTE RÉFÉRENDUM pourvues villes Les 25,74 2,25 69,68 P

4,63 MUNICIPALES

ITSFN LISTES MNR LISTES 38,73 Montigny-le-Bretonneux Mantes-la-Jolie 2001 SÉGUIN DROITE DIVERS LISTES U.d.) (Un. LISTES TIBERI LISTES CANTONALES 34,54 a Elancourt eChesnay Le Ste-Geneviève-des-Bois P Savigny-sur-Orge St-Nazaire Sartrouville Honorine Conflans-Ste- St-Médard-en-Jalles DIVERS GAUCHE EXTRÊME LISTES pl.) (G. COLLOMB LISTES e Ulis Les Biarritz a St-Malo aRochelle La Mérignac Rezé Palaiseau NANTES ÉNO : RÉUNION aRoche-s-Yon La Sarcelles Garges-lès-Gonesse L Vle epu e2 0 habitants) 000 25 de plus de (Villes 32,96 St-Sébastien 6,29 DOM Bayonne Mont-de-Marsan Corbeil-Essonnes SAINT-DENIS Pessac BORDEAUX Viry-Châtillon 5,78 Pau eGd-Quevilly Le Laval a Saumur Alençon 6,95 Draveil Talence Yerres Villenave-d'Ornon du-Rouvray St-Etienne- E ÉINPARISIENNE RÉGION Dreux Saint-André 23,11 Périgueux 24,45 orl eiecouronne) petite la 000 pour 30 de plus de (Villes Colomiers LIMOGES 0,47 a AMIENS Armentières Marcq-en-Barœul Compiègne ITSFN LISTES MNR LISTES Bourges Vierzon MERCIER Liévin MILLON LISTES U.d.) (Un. LISTES M Douai Lens Saint-Pierre Montluçon Meudon Issy-les-Moulineaux Meaux Béziers Asnières-sur-Seine Châtenay-Malabry Chelles Narbonne Combault Pontault- St-Chamond Lambersart Sens a Soissons Neuilly-sur-Seine Cambrai eCreusot Le St-Quentin Wattrelos Oullins DIVERS GAUCHE EXTRÊME LISTES G pl.) (G. OLMETTA LISTES Puteaux Villeneuve-d'Ascq Martigues Alès Gennevilliers Mâcon Montrouge Valence Antony Valenciennes Epernay Troyes E eTampon Le Châlons-en-Ch. ÉATTO E OXE POURCENTAGE EN VOIX DES RÉPARTITION Chaumont Rillieux-la-P. St-Dizier Orange St-Priest Chalon-s-Saône St-Denis 4,18 a Villejuif Echirolles 4,57 30,20 Epinal sur-Seine Vitry- 7,31 Stains Six-Fours Annemasse aCourneuve La Thionville Chambéry Choisy-le-Roi Alfortville eCannet Le N Gap Bobigny 10,44 Maisons-Alfort Fréjus Drancy Colmar a Créteil Antibes 3,51 Champigny-sur-Marne ePerreux-sur-Marne Le Tremblay-en-France Menton 39,79 Neuilly-sur-Marne ITSFN LISTES MNR LISTES T Livry-Gargan GAUDIN DROITE DIVERS LISTES U.d.) (Un. LISTES a 34 / LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 LES RÉSULTATS DU PREMIER TOUR DES ÉLECTIONS MUNICIPALES

Mulhouse (PS) Saint-Louis (RPR) MODE D'EMPLOI I., 53 779 ; V., 27 243 ; A., 49,34 % ; E., 25 484 I., 10 226 ; V., 5 462 ; A., 46,59 % ; E., 4 960 G. pl. (Bockel, s., PS, d.) ...... 11 488 (45,08) BA Un. d. (Uberschlag, s., RPR, NOUS PUBLIONS les résultats du premier Strasbourg Un. d. (Stoessel, UDF)...... 5 761 (22,61) d.)...... 3 834 (77,30) 30 tour des élections municipales dans les villes MNR (Freulet)...... 5 126 (20,11) FN (Curan)...... 849 (17,12) 3 FN (Binder)...... 1 734 (6,80) MNR (Boder)...... 277 (5,58) de plus de quinze mille habitants en Ile-de- Bas-Rhin LO (Ruch)...... 1 375 (5,40) France et dans le département du Nord, et 1995. - I., 11 019 ; A., 42,86 % ; E., 6 097. - Un. d. (Uebers- 1995. - I., 57 823 ; A., 38,88 % ; E., 34 830. - PS (Bockel, chlag, RPR, d., m.), 3 240 (53,14) ; div. g. (Boyer, PS), dans les villes de plus de dix mille habitants ALSACE m.), 12 856 (36,91) ; FN (Freulet), 10 630 (30,52) ; UDF dans les autres départements métropoli- 1 399 (22,95) ; FN (Curan), 752 (12,33) ; div. (Wissler, (Klifa, UDF-PSD, d.), 4 431 (12,72) ; RPR (Arnaud), div. d.), 706 (11,58) . tains. Pour les départements dont les princi- Colmar 3 851 (11,06) ; écol. (Waechter, MEI), 1 194 (3,43) ; pales communes n’atteignent pas ce critère Haut-Rhin div. d. (Muller), 612 (1,76) ; LO (Ruch), 496 (1,42) ; PC Wittelsheim (div. d.) de population, nous donnons les résultats (Kuntz), 413 (1,19) ; div. d. (Frey), 347 (1,00) . I., 7 620 ; V., 5 102 ; A., 33,04 % ; E., 4 857 des trois villes les plus peuplées. Riedisheim (UDF) div. (Riesemann)...... 2 829 (58,25) 26 Ces résultats sont présentés par régions, I., 8 701 ; V., 5 126 ; A., 41,09 % ; E., 4 863 div. (Vogt, s., div. d.) ...... 2 028 (41,75) 7 classées par ordre alphabétique. Au sein de Un. d. (Buttner, s., UDF) ...... 3 548 (72,96) 29 1995. - I., 7 084 ; A., 33,27 % ; E., 4 579. - div. (Vogt, chaque région, les départements sont classés Obernai (div. d.) G. pl. (Olivier, PS) ...... 1 315 (27,04) 4 div. d.), 1 788 (39,05) ; div. d. (Wilhelm, UDF-CDS, m.), par ordre alphabétique. Dans chaque dépar- BAS-RHIN I., 7 573 ; V., 4 473 ; A., 40,93 % ; E., 4 252 1995. - I., 8 688 ; A., 50,02 % ; E., 3 678. - Un. d. (Buttner, 1 391 (30,38) ; div. g. (Hitter, PS), 731 (15,96) ; div. g. tement, les résultats sont précédés d’un com- (Tschirhart), 476 (10,40) ; div. (Franck), 193 (4,21) . Un. d. (Fischer, div. d.)...... 2 299 (54,07) 23 UDF-CDS, m.), 3 678 (100) . mentaire. La première ville de chaque dépar- La gauche souffre. A Strasbourg, Catheri- G. pl. (Freyemuth, PS) ...... 815 (19,17) 3 Rixheim (RPR) Wittenheim (PS) tement dont nous publions les résultats est (16,63) 2 ne Trautmann (majorité plurielle) arrive div. (Gagnina-Greiner) ...... 707 I., 8 920 ; V., 5 554 ; A., 37,74 % ; E., 5 309 1 I., 9 915 ; V., 5 796 ; A., 41,54 % ; E., 5 383 le chef-lieu. Les autres villes sont classées 264 voix derrière Fabienne Keller, à la tête MNR (Hager) ...... 431 (10,14) par ordre alphabétique. Quand une ville est Hugues Hartleyb n.s.r.p. Un. d. (Hanser, s., RPR) ...... 1 981 (37,31) BA G. pl. (Zwingelstein, div. g.).... 2 821 (52,41) 26 d'une liste UDF-RPR, et affrontera donc un PS+ (Becht)...... 1 681 (31,66) dotée d’une communauté urbaine, son nom 1995. - I., 6 747 ; A., 37,47 % ; E., 4 031. - div. d. (Hartleyb), div. d. (Pichenel, RPR) ...... 1 555 (28,89) 4 second tour très difficile. L'ancienne minis- Verts (Forestier) ...... 857 (16,14) div. d. (Koegler, UDF) ...... 1 007 (18,71) 3 est écrit en lettres CAPITALES. Les villes 1 961 (48,65) ; div. d. (Girold, UDF), 1 361 (33,76) ; FN tre de la culture paie sans doute l'éloigne- (Chambon), 709 (17,59) . div. d. (Nuffer) ...... 790 (14,88) membres de cette communauté urbaine sui- Roger Zimmermann n.s.r.p. ment de Strasbourg quand elle était au gou- Saverne (UDF) 1995. - I., 8 217 ; A., 37,86 % ; E., 4 901. - div. d. (Hanser, vent dans l’ordre alphabétique ; elles sont RPR), 2 201 (44,91) ; Un. d. (Tritz, UDF-CDS, m.), 1 226 1995. - I., 9 303 ; A., 37,90 % ; E., 5 585. - Un. g. (Zimmer- vernement, mais aussi la rupture avec son I., 6 567 ; V., 4 022 ; A., 38,75 % ; E., 3 651 précédées d’un -. Quand une ville est dotée ancien adjoint, Jean-Claude Petitdemange. (25,02) ; écol. (Forestier, Verts), 714 (14,57) ; div. g. (Kas- mann, PS, m.), 2 947 (52,77) ; Un. d. (Koegler, UDF- d’une communauté d’agglomération, son Un. d. (Carbiener, div. d.) ...... 1 587 (43,47) BA ser, PS), 394 (8,04) ; div. (Renaux), 366 (7,47) . CDS), 2 067 (37,01) ; div. (Muhlheissler), 571 (10,22) . L'ancien « patron » de la fédération PS du nom est écrit en italiques. G. pl. (Bloch, div. g.) ...... 1 094 (29,96) Bas-Rhin peut se maintenir au second tour div. d. (Rocher)...... 970 (26,57) Pour chaque ville, nous rappelons les résul- et laisse soigneusement planer le doute sur Adrien Zeller figure sur la liste de Thierry tats du premier tour des élections municipa- ses intentions. La gauche souffre aussi Carbiener. les de 1995. L’étiquette politique du maire Périgueux dans la couronne de Strasbourg. A 1995. - I., 6 329 ; A., 33,02 % ; E., 4 103. - Un. d. (Zeller, UDF- sortant figure entre parenthèses à côté du Ostwald, détenu par la gauche depuis 1977, CDS, d., m.), 2 398 (58,45) ; div. d. (Brandel), 820 (19,99) ; Bordeaux Dordogne nom de la ville. En cas d’élection au premier FN (Wees), 513 (12,50) ; Un. g. (Bloch, div. g.), 372 (9,07) . le maire sortant PS, Jean-Marie Beutel, est tour, figure en fin de ligne le nombre de siè- battu par Danielle Meyer-Traver (divers Sélestat (div. g.) Gironde ges obtenu par chaque liste ayant obtenu Lot-et-Gar. droite). A Schiltigheim, Alfred Muller I., 11 238 ; V., 7 443 ; A., 33,77 % ; E., 7 104 des élus. En cas de ballottage, les listes admi- Agen (divers gauche) se voit imposer le ballotta- Un. d. (Bauer, RPR)...... 3 221 (45,34) BA AQUITAINE ses à participer au second tour sont signalées Mont-de-Marsan ge par Denis Maurer, un écologiste non G. pl. (Renaudet, PS) ...... 2 965 (41,74) en fin de ligne par BA. div. (Simon) ...... 918 (12,92) Landes soutenu par les Verts. A Illkirch-Graffensta- Chaque liste est désignée par une étiquet- Pierre Giersch n.s.r.p. den, Jacques Bigot perd du terrain par rap- Pau te politique qui résume les soutiens officiels 1995. - I., 10 988 ; A., 27,65 % ; E., 7 575. - PS (Estève, m.), port à 1995 et se retrouve en ballottage. La Pyrénées- dont elle bénéficie, le cas échéant. Pour cha- 5 395 (71,22) ; Un. d. (Debes-Sigwalt, UDF-PR), 2 180 gauche peine enfin à Sélestat, où une liste (28,78) . Atlantiques que liste, nous indiquons le nom de la tête de liste. Lorsque l’étiquette de la tête de liste dif- inclassable, celle de François Simon, arbi- fère de celle de la liste, elle est précisée. A trera le second tour. L'extrême droite, divi- HAUT-RHIN prise à Libourne, où le maire sortant, Gilbert droite, les listes investies par le RPR, l’UDF sée entre FN et MNR, subit une véritable DORDOGNE Mitterrand (PS), est reconduit dans ses fonc- et DL – ces trois partis ayant négocié des can- érosion. A Strasbourg, l'ancien député FN Le premier tour des municipales à Mul- tions. Enfin, Noël Mamère, maire sortant didats communs – sont désignées par le sigle Robert Spieler, créateur du Mouvement house a été marqué par un faible taux de A Périgueux, Michel Moyrand, premier secré- (Verts) de Bègles, est en ballottage favorable, Un. d. (Union de la droite). A gauche, l’éti- régional d'Alsace, ne franchit pas la barre participation (50,6 %) et un tassement de taire du PS en Dordogne, n'a pas réussi à attein- alors qu'il avait conquis la municipalité dès le quette G. pl. (gauche plurielle) est réservée des 10 %. Quant au président (UDF) du con- l'extrême droite, dont le score baisse, mais dre le score réalisé par la gauche en 1995. Xavier premier tour en 1995. aux listes qui représentent à elles seules les seil régional d'Alsace, Adrien Zeller, qui reste à un niveau élevé. Avec 45,08 % des Darcos, le maire (RPR) sortant, a été réélu avec cinq composantes de la majorité (PS, PC, avait renoncé à la mairie de Saverne, mais suffrages, le maire sortant, Jean-Marie Boc- près de 60% des voix. Dans l'agglomération péri- Verts, PRG et MDC). En revanche, lorsque figurait en milieu de liste, il subit un camou- kel (PS), arrive nettement en tête devant le gourdine, présidée par le maire de la ville-centre, plusieurs listes émanent des partis de la flet avec le ballottage de son dauphin dési- BORDEAUX (RPR) candidat de la droite républicaine, Bernard la prime au sortant a joué, sauf dans deux com- majorité plurielle, aucune d’entre elles ne gné, Thierry Carbiener. I., 110 915 ; V., 60 804 ; A., 45,18 % ; E., 58 918 Stoessel (22,61 %), qui reste loin de la bar- munes, où le débat sur le fonctionnement de la bénéficie de ce label. Les listes sont alors dési- Un. d. (Juppé, s., RPR, d.) ...... 30 025 (50,96) 50 communauté d'agglomération a été très vif : à gnées par l’étiquette du candidat tête de lis- STRASBOURG (PS) re des 30 %, alors qu'un sondage du jour- PS+ (Savary, d.e.) ...... 11 775 (19,99) 7 Marcac, il a profité à l'opposition divers gauche ; te. Si plusieurs partis de la majorité sont I., 124 297 ; V., 67 987 ; A., 45,30 % ; E., 65 982 nal L'Alsace l'avait crédité, fin février, de Verts (Hurmic)...... 5 652 (9,59) 3 31 % des intentions de vote. Autre grand à Notre-Dame-de-Sanilhac, le ballottage est très FN (Colombier) ...... 2 969 (5,04) 1 représentés sur une de ces liste, un signe + Un. d. (Keller, UDF) ...... 19 467 (29,50) BA serré. A Sarlat, l'ancien ministre RPR M. de Peret- div. g. (Teisseire)...... 2 204 (3,74) G. pl. (Trautmann, s., PS) ...... 19 203 (29,10) battu à Mulhouse, Gérard Freulet (MNR) est accolé à l’étiquette. div. g. (Diallo)...... 2 181 (3,70) div. g. (Petitdemange) ...... 7 989 (12,11) se retrouve en troisième place (20,11 %), ti, est réélu dès le premier tour, face à la liste de LCR (Nicolas) ...... 1 431 (2,43) ext. d. (Spieler) ...... 6 076 (9,21) après avoir été le principal rival de M. Boc- la gauche plurielle emmenée par le communiste MANDATS LO (Lacoste) ...... 1 178 (2,00) FN (Wehr) ...... 4 947 (7,50) kel il y a six ans. Avec les voix du candidat Louis Delmon. A Nontron, le socialiste Aquilino s. : maire sortant. div. d. (Audebert, RPF) ...... 1 024 (1,74) div. (Gwiazdzinski) ...... 4 112 (6,23) du Front national (6,80 %), l'extrême droi- Morelle, conseiller du premier ministre, n'a pas d. : député. MNR (Jametti)...... 479 (0,81) LO (Robert) ...... 1 835 (2,78) te comptabilise près de 27 % des voix à réussi son parachutage face au maire RPR sor- sén. : sénateur. 1995. - I., 116 443 ; A., 39,36 % ; E., 69 524. - Un. d. (Jup- LCR (Meyer)...... 1 346 (2,04) Mulhouse, soit 3,5 points de moins qu'au tant, Pierre Giry. Il en va de même pour Béatrice d.e. : député européen. PT (Hoffmann) ...... 692 (1,05) pé, RPR, min.), 34 959 (50,28) ; Un. g. (Savary, PS), premier tour des municipales de 1995. Qua- Patrie : la députée européenne du Mouvement 13 840 (19,91) ; div. g. (Bordeaux), 10 987 (15,80) ; FN div. (Bennmann)...... 315 (0,48) min. : ministre. lifiant son score de « résultat excellent », des citoyens (MDC ) n'a pas réussi à bousculer le (Sirgue), 4 907 (7,06) ; div. (Roche), 1 395 (2,01) ; div. 1995. - I., 132 028 ; A., 42,07 % ; E., 75 498. - Un. g. (Traut- s.E. : secrétaire d’Etat. M. Bockel peut envisager tranquillement maire (RPR) de Montpon, Pierre Fauret. La gau- (Anouilh), 1 237 (1,78) ; LO (Lacoste), 1 178 (1,69) ; mann, PS, d.e., m.), 39 643 (52,51) ; Un. d. (Richert, UDF- div. d. (Ducorps), 1 021 (1,47) . CDS), 19 971 (26,45) ; FN (Blot), 7 135 (9,45) ; ext. d. (Spie- un troisième mandat de maire après la che peut espérer gagner Bergerac, grâce au che- ÉTIQUETTES POLITIQUES ler), 3 817 (5,06) ; écol. (Buchmann), 1 997 (2,65) ; Verts triangulaire qui se profile pour le second vènementiste Michel Suchod (MDC), mais les - Ambarès-et-Lagrave (PS) Ab. : Abertzale. (Brom), 1 743 (2,31) ; div. (Taubes, ext. g.), 598 (0,79) ; div. tour. A Colmar, Gilbert Meyer (RPR) a été divisions internes au sein de la majorité risquent I., 7 315 ; V., 4 480 ; A., 38,76 % ; E., 4 208 AC : A Cuncolta (nationalistes corses). (Wolff), 594 (0,79) . réélu dès le premier tour (50,73 %), amélio- de ne pas s'effacer entre les deux tours, avec la PS (Houdebert, s.) ...... 2 481 (58,96) 27 Alt. : Alternatifs. - Bischheim (UDF) rant de 5 points son score de 1995. Son radicale de gauche Christiane Doré. De quoi ras- Un. d. (Bauvais, div. d.) ...... 1 727 (41,04) 6 aut. : autonomistes. I., 8 271 ; V., 4 406 ; A., 46,73 % ; E., 4 057 challenger socialiste, Serge Rosenblieh surer le maire sortant, Daniel Garrigue, prési- 1995. - I., 6 937 ; A., 32,39 % ; E., 4 575. - PS (Houdebert, CAP : Convention pour une alternative dent départemental du RPR, qui est en ballotta- m.), 2 403 (52,52) ; Un. d. (Gadot, UDF), 1 120 (24,48) ; Un. d. (Klein-Mosser, s., UDF).. 2 651 (65,34) 28 (26,6 %), a progressé de 2,5 points. Dans PC (Vazquez), 529 (11,56) ; FN (Quertan), 523 (11,43) . progressiste (ex-PC). G. pl. (Sancho-Andreo, PS) ...... 1 406 (34,66) 5 les autres villes du Haut-Rhin, un seul mai- ge favorable. CNI : Centre national des indépendants. 1995. - I., 9 641 ; A., 48,17 % ; E., 4 888. - Un. d. (Klein-Mos- re sortant a été battu : à Wittelsheim, où - Bègles (Verts) I., 14 440 ; V., 9 093 ; A., 37,03 % ; E., 8 728 CPNT : Chasse, pêche, nature et tradi- ser, UDF-CDS, m.), 2 422 (49,55) ; PS (Haeffner), 1 069 Denis Riesemann a écarté Pierre Vogt. A Périgueux (RPR) tions. (21,87) ; FN (Monteillet), 986 (20,17) ; PC (Hartmann), 411 Wittenheim, où le maire socialiste sortant I., 18 338 ; V., 11 794 ; A., 35,69 % ; E., 11 114 Verts+ (Mamère, s., d.)...... 4 065 (46,57) BA (8,41) . PC (Paris) ...... 2 992 (34,28) DL : Démocratie libérale. ne se représentait pas, Paul Zwingelstein, Un. d. (Darcos, s., RPR, sén.).. 6 638 (59,73) 32 - Hoenheim (RPR) Un. d. (Bru, div. d.) ...... 1 458 (16,70) DLC : Droite libérale chrétienne, présidée qui menait une liste de la gauche plurielle, G. pl. (Moyrand, PS)...... 3 724 (33,51) 6 PT (Deligey)...... 213 (2,44) I., 6 907 ; V., 4 020 ; A., 41,80 % ; E., 3 838 MNR (Géry)...... 752 (6,77) 1 par Charles Millon. a été élu dès le premier tour. 1995. - I., 14 692 ; A., 31,83 % ; E., 9 770. - div. g. (Mamè- div. : divers inclassables. Un. d. (Schneider, s., RPR, d.)... 1 915 (49,90) BA 1995. - I., 20 041 ; A., 34,67 % ; E., 12 250. - Un. d. (Gué- re, CES, m.), 5 039 (51,58) ; Un. g. (Guilhamet, PC), G. pl. (Wehrling, PS) ...... 695 (18,11) na, RPR, m.), 7 447 (60,79) ; Un. g. (Gadrat, PS), 4 803 div. d. : divers droite. Colmar (RPR) 3 377 (34,56) ; Un. d. (Mulliez, div. d.), 1 156 (11,83) ; LO div. g. : divers gauche. MNR (Bourhis) ...... 613 (15,97) (39,21) . (Benis), 198 (2,03) . div. d. (Steiner)...... 610 (15,89) I., 40 091 ; V., 22 203 ; A., 44,62 % ; E., 21 290 écol. : divers écologistes. Un. d. (Meyer, s., RPR, d.) ...... 10 800 (50,73) 39 Bergerac (RPR) - Blanquefort (RPR) ext. d. : extrême droite. - Illkirch-Graffenstaden (PS) G. pl. (Rosenblieh, PS) ...... 5 672 (26,64) 7 I., 19 169 ; V., 12 249 ; A., 36,10 % ; E., 11 608 I., 8 938 ; V., 6 050 ; A., 32,31 % ; E., 5 739 ext. g. : extrême gauche. I., 16 160 ; V., 8 742 ; A., 45,90 % ; E., 8 521 div. d. (Grunenwald) ...... 1 621 (7,61) 2 Un. d. (Garrigue, s., RPR) ...... 5 081 (43,77) BA G. pl. (Feltesse, PS)...... 3 197 (55,71) 26 FN : Front national. PS+ (Bigot, s.) ...... 3 042 (35,70) BA MNR (Becker) ...... 1 491 (7,00) 1 MDC+ (Suchod, d.) ...... 2 952 (25,43) Un. d. (Fournier, s., RPR)...... 2 542 (44,29) 7 GE : Génération écologie. Un. d. (Tretz, div. d.) ...... 2 522 (29,60) div. d. (Peter)...... 882 (4,14) PRG+ (Doré)...... 1 844 (15,89) 1995. - I., 8 422 ; A., 32,13 % ; E., 5 568. - Un. d. (Delhom- MNR (Noth)...... 1 519 (17,83) LO (Rousset)...... 824 (3,87) MNR (Durin) ...... 1 731 (14,91) G. pl. : gauche plurielle. me, div. d., m.), 3 105 (55,77) ; Un. g. (Segurel, PS), Verts (Carbiener) ...... 1 438 (16,88) FN (Haebig) ...... 0 (0,00) 1995. - I., 19 560 ; A., 30,62 % ; E., 13 039. - Un. d. (Garri- 1 514 (27,19) ; div. d. (Jean), 949 (17,04) . ind. : indépendantistes. 1995. - I., 15 818 ; A., 42,69 % ; E., 8 853. - Un. g. (Bigot, gue, RPR, d.), 5 781 (44,34) ; Un. g. (Denoyelle, PS, m.), 1995. - I., 38 011 ; A., 42,30 % ; E., 21 360. - Un. d. - Le Bouscat (RPR) LCR : Ligue communiste révolutionnaire. PS), 2 569 (29,02) ; Un. d. (Koestel, div. d.), 2 161 (24,41) ; 4 411 (33,83) ; div. g. (Rabat), 1 967 (15,09) ; FN (Bacon- (Meyer, RPR, d.), 9 798 (45,87) ; div. g. (Rosenblieh, PS), I., 13 771 ; V., 8 520 ; A., 38,13 % ; E., 8 067 LO : Lutte ouvrière. FN (Noth), 1 545 (17,45) ; div. d. (Zugmeyer), 1 131 net), 880 (6,75) . 5 158 (24,15) ; FN (Becker), 2 449 (11,47) ; div. d. (Peter, MDC : Mouvement des citoyens, présidé (12,78) ; div. g. (Loeb), 802 (9,06) ; div. d. (Trontin), 645 Un. d. (Bobet, RPR) ...... 4 338 (53,77) 27 UDF-CDS), 1 692 (7,92) ; écol. (Waehren, Verts), 1 395 Sarlat-la-Canéda (RPR) PS (Aurora)...... 2 704 (33,52) 6 par Jean-Pierre Chevènement. (7,29) . (6,53) ; div. g. (Koch), 868 (4,06) . I., 7 164 ; V., 5 540 ; A., 22,67 % ; E., 5 154 div. d. (Neuville) ...... 1 025 (12,71) 2 - Lingolsheim (UDF) MEI : Mouvement écologiste indépen- Un. d. (de Peretti, s., RPR) ...... 2 678 (51,96) 23 Jean Valleix, d., n.s.r.p. dant. I., 11 257 ; V., 6 135 ; A., 45,50 % ; E., 5 828 Cernay (RPR) G. pl. (Delmon, PC) ...... 1 292 (25,07) 4 I., 6 719 ; V., 4 161 ; A., 38,07 % ; E., 3 795 1995. - I., 14 765 ; A., 39,25 % ; E., 8 592. - Un. d. (Valleix, MIM : Mouvement indépendantiste marti- Un. d. (Bur, s., UDF, d.) ...... 4 064 (69,73) 28 div. g. (Bureau) ...... 750 (14,55) 2 RPR, d., m.), 5 289 (61,56) ; Un. g. (Abrioux, PS), 3 303 niquais. G. pl. (Bitz, PS) ...... 1 764 (30,27) 5 Un. d. (Sordi, s., RPR)...... 1 957 (51,57) 26 LCR (Champou) ...... 297 (5,76) (38,44) . MNR : Mouvement national républicain, 1995. - I., 11 622 ; A., 47,41 % ; E., 5 856. - Un. d. (Bur, UDF- MNR (Schneider) ...... 1 019 (26,85) 4 MNR (Laflaquière)...... 137 (2,66) CDS), 4 213 (71,94) ; Un. g. (Peyré, PS), 1 643 (28,06) . G. pl. (Delbarre, PS) ...... 819 (21,58) 3 - Bruges (RPR) présidé par Bruno Mégret. 1995. - I., 7 099 ; A., 19,74 % ; E., 5 414. - Un. d. (de Peret- I., 7 110 ; V., 4 443 ; A., 37,51 % ; E., 4 272 MPF : Mouvement pour la France, de Phi- - -Ostwald (PS) 1995. - I., 6 496 ; A., 35,28 % ; E., 4 056. - div. d. (Sordi, ti, RPR, min., m.), 3 406 (62,91) ; Un. g. (Delmon, PC), 2 008 (37,09) . Un. d. (Seurot, s., RPR) ...... 2 234 (52,29) 26 lippe de Villiers. I., 7 331 ; V., 4 631 ; A., 36,83 % ; E., 4 471 RPR), 1 261 (31,09) ; div. d. (Gory), 999 (24,63) ; div. PRG (Dusseau)...... 883 (20,67) 3 MPM : Mouvement populaire mahorais. Un. d. (Meyer-Traber, div. d.) ... 2 276 (50,91) 25 (Kastner, FN), 833 (20,54) ; div. g. (Delbarre, PS), 529 div. d. (Garcia) ...... 611 (14,30) 2 (13,04) ; div. d. (Grifanti), 434 (10,70) . nat. : nationalistes. G. pl. (Beutel, s., PS) ...... 2 195 (49,09) 8 GIRONDE PS+ (Bourg) ...... 544 (12,73) 2 PC : Parti communiste. 1995. - I., 7 163 ; A., 37,32 % ; E., 4 342. - Un. g. (Beutel, PS, Guebwiller (RPR) 1995. - I., 6 490 ; A., 34,95 % ; E., 4 125. - Un. d. (Seurot, m.), 2 258 (52,00) ; Un. d. (Meyer-Traber, div. d.), 1 221 RPR), 2 246 (54,45) ; div. g. (Dusseau), 1 007 (24,41) ; PCG : Parti communiste guadeloupéen. I., 6 834 ; V., 4 454 ; A., 34,83 % ; E., 4 243 (28,12) ; div. d. (Weitbruch), 863 (19,88) . Alain Juppé (RPR) a été réélu à une faible Un. g. (Renversade, PS), 872 (21,14) . PCM : Parti communiste martiniquais. div. d. (Weber) ...... 1 850 (43,60) BA majorité : il dépasse à peine son score de PCR : Parti communiste réunionnais. - Schiltigheim (div. g.) div. d. (Meistermann)...... 827 (19,49) - Cenon (PS) PPDG : Parti progressiste démocratique I., 15 934 ; V., 7 614 ; A., 52,22 % ; E., 7 264 G. pl. (Muller, Verts)...... 685 (16,14) 1995, avec un taux d'abstention supérieur I., 11 153 ; V., 6 228 ; A., 44,16 % ; E., 5 845 guadeloupéen. G. pl. (Muller, s., div. g.) ...... 2 932 (40,36) BA div. (Fachin) ...... 610 (14,38) (39,36 %). Dans la Communauté urbaine de PS (David, s.)...... 4 100 (70,15) 31 Un. d. (Danloux, DL) ...... 1 252 (21,42) 3 PPM : Parti progressiste martiniquais. écol. (Maurer)...... 1 650 (22,71) LO (Schmidt) ...... 271 (6,39) Bordeaux (CUB), deux villes que le Parti socia- Un. d. (Heydt, UDF)...... 1 382 (19,03) liste espérait remporter restent finalement à LCR (Couderc-Delorge) ...... 493 (8,43) 1 PRG : Parti radical de gauche. div. g. (Fiegel) ...... 1 300 (17,90) Charles Haby n.s.r.p. 1995. - I., 11 769 ; A., 37,43 % ; E., 7 198. - Un. g. (David, PS : Parti socialiste. droite : les maires sortants de Talence et de 1995. - I., 18 271 ; A., 46,91 % ; E., 9 557. - div. (Muller, 1995. - I., 6 900 ; A., 34,20 % ; E., 4 314. - div. d. (Haby, Villenave-d'Ornon ont été réélus dès le pre- PS), 3 666 (50,93) ; Un. d. (Guyomarc'h, UDF-PR), 1 423 PSG : Parti socialiste guyanais. div. g., d., m.), 4 300 (44,99) ; Un. g. (Nisand, PS), 2 520 (19,77) ; div. g. (Bonnac, PS, m.), 1 076 (14,95) ; FN m.), 2 167 (50,23) ; div. d. (Meistermann), 944 (21,88) ; mier tour, alors qu'ils avaient été mis en bal- PT : Parti des travailleurs. (26,37) ; FN (Fuchs), 1 239 (12,96) ; Un. d. (Stoffels, MPF), div. g. (David), 667 (15,46) ; div. (Zusslin, div. d.), 536 (Munier), 1 033 (14,35) . lottage il y a six ans. Gradignan, autre munici- rég. : régionalistes. 1 053 (11,02) ; Verts (Maurer), 445 (4,66) . (12,42) . - Eysines (PS) palité – gérée par un élu divers droite – que le RPCR : Rassemblement pour la Calédonie Bischwiller (div. d.) I., 11 659 ; V., 6 468 ; A., 44,52 % ; E., 6 087 PS convoitait, ne changera pas non plus de dans la République, anti-indépendantiste. I., 5 624 ; V., 3 655 ; A., 35,01 % ; E., 3 394 Illzach (UDF) PS (Brana, s., d.)...... 3 360 (55,20) 26 I., 9 394 ; V., 5 082 ; A., 45,90 % ; E., 4 757 couleur politique. La surprise est venue de RPF : Rassemblement pour la France, pré- div. d. (Hirtler, s.) ...... 1 873 (55,19) 26 Un. d. (Cazeau, UDF) ...... 1 485 (24,40) 4 sidé par Charles Pasqua. div. d. (Muller)...... 1 140 (33,59) 6 Un. d. (Eckenspieler, s., UDF, Blanquefort : inconnu jusqu'à présent dans la div. d. (Vergniault)...... 1 242 (20,40) 3 MNR (Voelckel)...... 381 (11,23) 1 sén.) ...... 3 321 (69,81) 28 ville, le jeune socialiste Vincent Feltesse, 1995. - I., 11 242 ; A., 34,97 % ; E., 7 046. - Un. g. (Brana, RPGR : Rassemblement pour la Guyane G. pl. (Deleury, PS)...... 1 436 (30,19) 5 dans la République. 1995. - I., 5 562 ; A., 34,66 % ; E., 3 491. - Un. d. (Hirtler, ancien directeur du cabinet du président (PS) PS, m.), 3 732 (52,97) ; Un. d. (Cazeau, div. d.), 3 314 (47,03) . RPR : Rassemblement pour la Républi- RPR, m.), 1 495 (42,82) ; div. d. (Fischer), 1 131 (32,40) ; PS 1995. - I., 9 683 ; A., 41,98 % ; E., 5 471. - Un. d. (Eckens- du conseil régional d'Aquitaine, a gagné cette (Brousse, div. g.), 440 (12,60) ; div. d. (Audineau), 425 que. pieller, UDF-CDS, m.), 3 721 (68,01) ; div. d. (Fallot, municipalité gérée par un élu divers droite. - Floirac (PS) (12,17) . MPF), 788 (14,40) ; Un. g. (Deleury, PS), 692 (12,65) ; Grâce à ce résultat et à la conquête de trois I., 10 262 ; V., 5 037 ; A., 50,92 % ; E., 4 693 UDB : Union démocratique bretonne, div. (Reinahrdt), 270 (4,94) . régionalistes. Haguenau (div. d.) autres villes jusqu'alors tenues par la droite, PS (Lacuey, d.)...... 2 362 (50,33) 26 I., 19 212 ; V., 11 435 ; A., 40,48 % ; E., 10 825 Un. d. (Thomila, RPR) ...... 998 (21,27) 3 UDF : Union pour la démocratie française. les socialistes devraient prendre le contrôle Kingersheim (PS) div. g. (Jauffrey-Paturel) ...... 597 (12,72) 2 Un. d. : Union de la droite. Un. d. (Strasser, s., div. d.)...... 4 649 (42,95) BA I., 8 562 ; V., 5 202 ; A., 39,24 % ; E., 4 946 de la CUB, aujourd'hui dirigée par M. Juppé. div. g. (Garcia) ...... 3 072 (28,38) Autre score inattendu : celui qu'obtient Pier- div. (Payot) ...... 433 (9,23) 1 UPC : Union du peuple corse. G. pl. (Spiegel, s., PS) ...... 2 702 (54,63) 26 MDC (Radi) ...... 303 (6,46) 1 div. d. (Caillau) ...... 1 850 (17,09) re Lataillade (RPR), maire sortant d'Arca- UPLG : Union pour la libération de la Gua- G. pl. (Witzmann, PS) ...... 1 254 (11,58) div. d. (Brombacher, RPR)...... 1 722 (34,82) 6 Pierre Garmendia n.s.r.p. MNR (Tresch)...... 522 (10,55) 1 chon, qui est largement distancé par son deloupe. 1995. - I., 19 055 ; A., 34,27 % ; E., 12 321. - div. d. (Strasser, 1995. - I., 9 972 ; A., 42,40 % ; E., 5 564. - PS (Garmendia, ancien adjoint, Yves Foulon (divers droite) ; Wal. : Walwari (Guyane). m.), 6 823 (55,38) ; Un. d. (Wirth, UDF-CDS), 2 853 1995. - I., 7 657 ; A., 35,56 % ; E., 4 773. - div. g. (Spiegel, d.), 1 879 (33,77) ; Un. d. (Thomila, RPR), 1 432 (25,74) ; (23,16) ; FN (Schultz), 1 583 (12,85) ; PS (Bauer, div. g.), PS, m.), 3 084 (64,61) ; div. d. (Vinel, RPR), 1 274 ce dernier lui avait déjà ravi en 1998 son siège PC (Iglesias), 932 (16,75) ; div. g. (Payot), 519 (9,33) ; div. g. (Villena), 480 (8,63) ; Verts (Lebars), 322 (5,79) . La mention diss. signale les dissidents. 1 062 (8,62) . (26,69) ; Un. d. (Beckert, RPR), 415 (8,69) . de conseiller général. En revanche, pas de sur- LES RÉSULTATS DU PREMIER TOUR DES ÉLECTIONS MUNICIPALES LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 / 35

- Gradignan (div. d.) Dax (DL) Anglet (UDF) 1995. - I., 7 673 ; A., 34,37 % ; E., 4 849. - Un. g. (Lassalet- I., 14 227 ; V., 8 935 ; A., 37,20 % ; E., 8 677 I., 13 972 ; V., 8 398 ; A., 39,89 % ; E., 8 012 I., 27 057 ; V., 16 064 ; A., 40,63 % ; E., 15 194 te, PS, m.), 2 267 (46,75) ; div. d. (Sallaberry), 1 050 SOMMAIRE (21,65) ; Un. d. (Durandeau, UDF), 1 043 (21,51) ; aut. Un. d. (Canivenc, s., div. d.) .... 3 251 (37,47) BA div. d. (Forté, s., DL)...... 3 736 (46,63) BA Un. d. (Villenave, s., UDF) ...... 6 951 (45,75) BA (Arrambide), 489 (10,08) . div. d. (Ruggiu) ...... 2 352 (27,11) G. pl. (Bellocq, PS)...... 2 909 (36,31) G. pl. (Espilondo, PS, d.) ...... 6 279 (41,33) Alsace PS+ (Delalande) ...... 2 007 (23,13) div. d. (Labadie-Baudet, RPR) 938 (11,71) div. d. (Lamoure) ...... 1 964 (12,93) 67 Bas-Rhin 34 (12,30) Lons (UDF) Verts (Dufour) ...... 1 067 div. d. (Cazalis)...... 429 (5,35) 68 Haut-Rhin 34 1995. - I., 13 937 ; A., 38,62 % ; E., 8 327. - Un. d. (Cani- 1995. - I., 25 037 ; A., 38,97 % ; E., 14 661. - div. d. (Bon- I., 7 427 ; V., 5 447 ; A., 26,66 % ; E., 5 226 net, UDF-CDS, m.), 7 141 (48,71) ; Un. g. (Lagareste, venc, div. d., m.), 4 901 (58,86) ; PS (Soria), 2 188 1995. - I., 13 792 ; A., 36,06 % ; E., 8 571. - div. d. (Forte), Un. d. (Chambaud, s., UDF) ... 2 319 (44,37) BA Aquitaine PS), 4 401 (30,02) ; div. d. (Poncini), 1 823 (12,43) ; aut. (26,28) ; Un. g. (Moresmau, PC), 653 (7,84) ; Verts (Ref- 2 991 (34,90) ; Un. d. (Goussebaire-Dupin, UDF, m.), G. pl. (Lahillonne, PS) ...... 2 211 (42,31) (Ithurbide), 1 296 (8,84) . 24 Dordogne 34 fay), 585 (7,03) . 2 361 (27,55) ; PS (Bellocq), 2 279 (26,59) ; PC (Pinaud), div. (Subervie)...... 696 (13,32) 33 Gironde 34 - Lormont (PS) 563 (6,57) ; FN (Balanceu), 377 (4,40) . Bayonne (UDF) 1995. - I., 6 418 ; A., 27,28 % ; E., 4 525. - Un. d. (Cham- 40 Landes 35 I., 9 889 ; V., 5 312 ; A., 46,28 % ; E., 4 978 I., 24 562 ; V., 14 115 ; A., 42,53 % ; E., 13 507 Saint-Paul-lès-Dax (PS) baud, RPR), 2 480 (54,81) ; div. g. (Lahillonne, PS), 1 593 47 Lot-et-Garonne 35 PS (Touzeau, s.) ...... 3 042 (61,11) 29 I., 7 355 ; V., 4 953 ; A., 32,66 % ; E., 4 603 Un. d. (Grenet, s., UDF) ...... 7 746 (57,35) 31 (35,20) ; PC (Fouchou), 452 (9,99) . 64 Pyrénées-Atlantiques 35 Un. d. (Moretti, DL)...... 1 366 (27,44) 4 G. pl. (Capdevielle, PS)...... 3 586 (26,55) 5 G. pl. (Michel, PS)...... 3 130 (68,00) 25 Auvergne LCR (Delage) ...... 570 (11,45) 2 nat. (Larralde, Ab.) ...... 1 307 (9,68) 2 Oloron-Sainte-Marie (PS) div. d. (Lacouture) ...... 1 473 (32,00) 4 3 Allier 35 1995. - I., 10 244 ; A., 40,74 % ; E., 5 868. - Un. g. (Tou- LCR (Endewelt) ...... 868 (6,43) 1 I., 7 587 ; V., 6 166 ; A., 18,73 % ; E., 5 938 zeau, PS), 3 642 (62,07) ; FN (Mallet), 1 003 (17,09) ; Jean-Pierre Pénicaut figure sur la liste de 15 Cantal 35 1995. - I., 23 664 ; A., 36,51 % ; E., 14 738. - div. d. (Gre- Un. d. (Lucbereilh, RPR) ...... 2 808 (47,29) BA Un. d. (Gamracyj, RPR), 988 (16,84) ; ext. g. (Teillet, Danielle Michel 43 Haute-Loire 36 PT), 235 (4,00) . net, d., m.), 6 199 (42,06) ; div. g. (Péry, PS, d.e.), 4 272 G. pl. (Dieste, s., PS) ...... 2 269 (38,21) (28,99) ; div. (Domergue, UDF-PR), 2 528 (17,15) ; div. (Giannerini)...... 477 (8,03) 63 Puy-de-Dôme 36 - Mérignac (PS) 1995. - I., 7 452 ; A., 30,74 % ; E., 4 908. - Un. g. (Péni- caut, PS, m.), 3 239 (65,99) ; Un. d. (Bonamy, UDF), Aut. E. (Bisauta, Verts), 874 (5,93) ; div. g. (Desez, PC), div. g. (Matilla)...... 384 (6,47) Bourgogne I., 37 816 ; V., 20 926 ; A., 44,66 % ; E., 19 806 865 (5,87) . 1 669 (34,01) . 21 Côte-d'Or 36 G. pl. (Sainte-Marie, s., PS, 1995. - I., 7 501 ; A., 15,57 % ; E., 6 133. - Un. g. (Dieste, Biarritz (UDF) 58 Nièvre 36 d.)...... 11 926 (60,21) 40 Tarnos (PC) PS, m.), 3 211 (52,36) ; Un. d. (Lucbéreilh, RPR), 2 922 I., 22 635 ; V., 12 303 ; A., 45,65 % ; E., 11 640 Un. d. (Millet, UDF)...... 5 973 (30,16) 8 I., 7 614 ; V., 5 412 ; A., 28,92 % ; E., 5 120 (47,64) . 71 Saône-et-Loire 36 LO (Malaty)...... 1 188 (6,00) 1 UDF-DL (Borotra, s., UDF, 89 Yonne 36 G. pl. (Fontenas, s., PC)...... 2 602 (50,82) 23 LCR (Grimbert) ...... 719 (3,63) sén.) ...... 6 388 (54,88) 31 Orthez (PS) Un. d. (Dupouy, RPR) ...... 1 609 (31,43) 4 Bretagne 1995. - I., 37 901 ; A., 37,74 % ; E., 23 078. - Un. g. (Sain- G. pl. (Labéguerie, PS)...... 2 758 (23,69) 4 I., 7 785 ; V., 6 110 ; A., 21,52 % ; E., 5 811 div. (Desclaux) ...... 909 (17,75) 2 22 Côtes-d'Armor 36 te-Marie, PS, m.), 13 163 (57,04) ; Un. d. (Millet, UDF), div. d. (Saint-Cricq, RPR)...... 2 494 (21,43) 4 Un. d. (Issartel, UDF)...... 2 276 (39,17) BA 6 743 (29,22) ; FN (Taveau), 1 422 (6,16) ; Verts (Chaus- 29 Finistère 36 1995. - I., 7 358 ; A., 30,20 % ; E., 4 981. - Un. d. (Dupouy, 1995. - I., 21 846 ; A., 42,28 % ; E., 12 163. - div. (Borotra, PS+ (Ricarrère, s.) ...... 2 010 (34,59) set), 1 121 (4,86) ; LO (Barthélémy), 629 (2,73) . 35 Ille-et-Vilaine 37 RPR), 2 076 (41,68) ; PC (Fontenas), 2 003 (40,21) ; PS UDF-CDS, m.), 5 615 (46,16) ; div. d. (Brisson, RPR), div. g. (Prada)...... 983 (16,92) - Pessac (PS) (Largounez), 902 (18,11) . 3 918 (32,21) ; Un. g. (Svensen, PS), 1 891 (15,55) ; Verts (Rodes) ...... 542 (9,33) 56 Morbihan 37 I., 34 947 ; V., 18 727 ; A., 46,41 % ; E., 17 829 div. d. (Segot), 739 (6,08) . Centre G. pl. (Rousset, s., PS) ...... 12 610 (70,73) 39 1995. - I., 7 188 ; A., 22,54 % ; E., 5 434. - Un. g. (Ricarrè- Billère (RPR) re, PS, m.), 2 398 (44,13) ; div. (Issartel, UDF), 2 159 18 Cher 37 Un. d. (Belloc, DL) ...... 4 060 (22,77) 5 LOT-ET-GARONNE 28 Eure-et-Loir 37 LCR (Ufferte)...... 1 159 (6,50) 1 I., 8 509 ; V., 5 125 ; A., 39,77 % ; E., 4 793 (39,73) ; div. (Soula), 483 (8,89) ; rég. (Scharff, écol.), 394 1995. - I., 34 039 ; A., 39,94 % ; E., 20 125. - Un. g. (Rous- Un. d. (Arriau, s., RPR)...... 2 751 (57,40) 26 (7,25) . 36 Indre 37 set, PS, m.), 13 183 (65,51) ; Un. d. (Clemens, UDF- Les trois députés socialistes du départe- G. pl. (Delourme, PS) ...... 2 042 (42,60) 7 37 Indre-et-Loire 37 CDS), 4 372 (21,72) ; FN (Moralès), 1 181 (5,87) ; Verts ment, qui sont candidats aux élections muni- Saint-Jean-de-Luz (RPR) 41 Loir-et-Cher 37 1995. - I., 8 605 ; A., 33,63 % ; E., 5 461. - div. d. (Arriau, I., 10 272 ; V., 7 325 ; A., 28,69 % ; E., 7 042 (Dubois), 924 (4,59) ; LO (Malaty), 465 (2,31) . cipales, se retrouvent dans des situations RPR, m.), 3 103 (56,82) ; Un. g. (Delourme, PS), 2 358 45 Loiret 38 Un. d. (Alliot-Marie, s., RPR, - Saint-Médard-en-Jalles (PS) diverses. A Marmande, Gérard Gouzes, le (43,18) . Champagne-Ardenne maire sortant, est en ballottage favorable. d.)...... 3 652 (51,86) 26 I., 17 467 ; V., 11 456 ; A., 34,41 % ; E., 10 980 8 Ardennes 38 La candidature de Bernard Manier, militant Hendaye (PS) div. d. (Badiola)...... 1 238 (17,58) 3 PS (Lamaison, s.) ...... 5 684 (51,77) 27 I., 8 393 ; V., 5 335 ; A., 36,44 % ; E., 4 980 10 Aube 38 Un. d. (Mangon, UDF) ...... 3 534 (32,19) 6 socialiste à la tête d'une liste de centre gau- nat. (Soubelet, Ab.) ...... 804 (11,42) 2 Verts+ (Sauvé)...... 799 (11,35) 1 51 Marne 38 div. d. (Larribet)...... 1 155 (10,52) 1 che, l'empêche de l'emporter dès le premier G. pl. (Ecenarro, PS) ...... 2 168 (43,53) BA Un. d. (Hiribarren, div. d.) ...... 894 (17,95) PC (Boudon)...... 549 (7,80) 1 52 Haute-Marne 38 LCR (Benaben)...... 607 (5,53) 1 tour. M. Gouzes peut toutefois espérer 1995. - I., 17 105 ; A., 31,38 % ; E., 11 398. - Un. g. div. (Sallaberry)...... 814 (16,35) 1995. - I., 9 814 ; A., 29,26 % ; E., 6 762. - div. d. (Alliot- Corse (Lamaison, PS, m.), 6 608 (57,98) ; RPR (Bequain, CNI), retrouver son fauteuil le 18 mars. A Agen, div. g. (Butori)...... 676 (13,57) Marie, RPR), 2 876 (42,53) ; div. (Badiola, UDF-CDS, 2A Corse-du-Sud 38 4 165 (36,54) ; Verts (Rocher), 625 (5,48) . où il se présentait pour la première fois, nat. (Arrambide, Ab.) ...... 428 (8,59) Alain Veyret arrive en tête, mais il se prépa- m.), 2 128 (31,47) ; div. (Bergé-Lefranc, PS), 916 2B Haute-Corse 38 - Talence (UDF) Raphaël Lassallette n.s.r.p. (13,55) ; aut. (Ospital), 842 (12,45) . I., 18 850 ; V., 11 417 ; A., 39,43 % ; E., 10 972 re à un second tour serré face à Philippe Franche-Comté Lacaze (RPR), qui porte les couleurs de la Un. d. (Cazabonne, s., UDF)... 5 620 (51,22) 30 25 Doubs 39 PS+ (Redon)...... 3 284 (29,93) 6 droite unie après la décision du maire sor- 39 Jura 39 Verts (de Marco)...... 2 068 (18,85) 3 tant, Paul Chollet (UDF), de ne pas se repré- 70 Haute-Saône 39 1995. - I., 20 072 ; A., 42,21 % ; E., 11 310. - Un. d. (Caza- senter. Le résultat dépendra du report éven- Moulins 90 Territoire de Belfort 39 bonne, UDF-CDS, m.), 5 194 (45,92) ; Un. g. (Redon, tuel des voix des électeurs de Patrick Pouzel- Allier Ile-de-France PS), 3 568 (31,55) ; Verts (de Marco), 917 (8,11) ; div. g. gues (MPF) et de Françoise Grolet (FN) vers (Lacaze), 828 (7,32) ; FN (Lastrade), 803 (7,10) . 75 Paris 39 la liste de Philippe Lacaze. Si on se réfère 91 Essonne 39 - Villenave-d'Ornon (UDF) aux élections législatives, Alain Veyret peut, Clermont-Ferrand I., 17 217 ; V., 10 998 ; A., 36,12 % ; E., 10 441 92 Hauts-de-Seine 40 de son côté, améliorer son score. A Villeneu- AUVERGNE Puy-de-Dôme 77 Seine-et-Marne 40 Un. d. (Pujol, s., UDF) ...... 5 719 (54,77) 28 ve-sur-Lot, enfin, Jérôme Cahuzac, parti à G. pl. (Dutil, PS)...... 3 736 (35,78) 6 93 Seine-Saint-Denis 41 l'assaut de la mairie tenue par Michel Gonel- div. g. (Raynaud)...... 986 (9,44) 1 Hte-Loire 94 Val-de-Marne 41 Cantal 1995. - I., 17 408 ; A., 37,13 % ; E., 10 660. - Un. d. (Pujol, le (RPR), arrive en tête mais se prépare à un Le Puy 95 Val-d'Oise 42 Aurillac UDF-PSD), 4 012 (37,64) ; Un. g. (Bouillot, PS, m.), second tour délicat. Son sort dépend en 78 Yvelines 42 3 676 (34,48) ; Verts (Nougues), 1 304 (12,23) ; Rad. grande partie du choix de Serge Léonard (ex- (Barbe), 980 (9,19) ; FN (Sanchez), 688 (6,45) . PS) de se désister ou de se maintenir au Languedoc-Roussillon Arcachon (RPR) second tour. 11 Aude 43 I., 10 655 ; V., 6 830 ; A., 35,90 % ; E., 6 709 30 Gard 43 div. d. (Foulon, RPR diss.) ...... 3 314 (49,40) BA Agen (UDF) ALLIER CANTAL 34 Hérault 43 RPR-DL (Lataillade, s., RPR).. 1 972 (29,39) I., 17 024 ; V., 11 278 ; A., 33,75 % ; E., 10 570 48 Lozère 43 PS (Pouyadou) ...... 726 (10,82) 66 Pyrénées-Orientales 43 Verts (Oaverat) ...... 431 (6,42) G. pl. (Veyret, PS, d.)...... 4 744 (44,88) BA C’est de Montluçon que vient la grosse sur- Dans le Cantal, la plus grosse surprise UDF-RPF (Paris, UDF)...... 266 (3,96) Un. d. (Lacaze, RPR)...... 4 200 (39,74) prise, avec la défaite du communiste Jean- est venue de Mauriac, ville sous-préfectu- Limousin 1995. - I., 10 314 ; A., 33,24 % ; E., 6 753. - Un. d. FN (Grolet) ...... 951 (9,00) Claude Micouraud face à Daniel Dugléry re, où le maire sortant (RPR) Alain Gold- 19 Corrèze 44 (Lataillade, RPR, m.), 2 183 (32,33) ; div. d. (Fleury, div. d. (Pouzelgues, MPF)...... 675 (6,39) (divers d.). Le candidat de l’opposition l’em- feil, avec 30,1 % des voix, a été battu dès le 23 Creuse 44 UDF), 1 666 (24,67) ; Un. g. (Acot-Mirande, PS), 1 363 Paul Chollet n.s.r.p. 87 Haute-Vienne 44 (20,18) ; div. d. (Hannequin, CNI), 1 214 (17,98) ; FN porte avec une confortable avance, en premier tour par le divers droite Gérard (Gamelin), 327 (4,84) . 1995. - I., 18 876 ; A., 39,20 % ; E., 11 059. - Un. d. (Chol- recueillant 57,44 % des suffrages face au sor- Leymonie (56,4 %), déjà conseiller général. Lorraine tant, qui avait succédé en 1998 à Pierre Gold- Cestas (PS) let, UDF-CDS, d., m.), 4 200 (37,98) ; Un. g. (Dourneau, Pas de surprise, en revanche, à Saint- 54 Meurthe-et-Moselle 44 div. g.), 3 030 (27,40) ; FN (Marsan), 1 570 (14,20) ; I., 12 609 ; V., 8 237 ; A., 34,67 % ; E., 7 919 berg, maire de ce bastion communiste Flour, où le sénateur et maire sortant 55 Meuse 44 div. d. (Pouzelgues), 1 156 (10,45) ; Verts (Orenstein), depuis 1977. L’usure du pouvoir, le manque (UDF) Pierre Jarlier a été réélu massive- 57 Moselle 44 PS (Ducout, s., d.) ...... 6 300 (79,56) 30 1 103 (9,97) . Un. d. (Boinot, RPR)...... 1 142 (14,42) 2 de renouvellement des élus, et surtout la ment dès le premier tour. Il en a été de 88 Vosges 45 détermination de M. Dugléry entraînent ce LCR (Lafon) ...... 477 (6,02) 1 Marmande (PS) même pour le maire sortant d’Arpajon-sur- Midi-Pyrénées 1995. - I., 11 892 ; A., 30,15 % ; E., 8 089. - Un. g. tournant. Ce n’est d’ailleurs pas la seule sur- I., 13 473 ; V., 8 752 ; A., 35,04 % ; E., 7 960 Cère, Roger Destannes (PS), à la tête de la 9 Ariège 45 (Ducout, PS, d., m.), 6 641 (82,10) ; Un. d. (Guimpier, prise enregistrée dans ce bassin ouvrier, puis- G. pl. (Gouzes, s., PS, d.)...... 3 643 (45,77) BA seule liste engagée sur cette importante 12 Aveyron 45 RPR), 1 448 (17,90) . qu’à Commentry, première commune à se Un. d. (Goupillat, RPR) ...... 2 996 (37,64) commune du bassin d’Aurillac. A Aurillac 31 Haute-Garonne 45 Gujan-Mestras (div. d.) doter d’un maire socialiste (en 1882), Jean- div. g. (Manier, PS diss.) ...... 1 321 (16,60) même, l’ancien maire socialiste, René Sou- 32 Gers 45 I., 11 395 ; V., 7 554 ; A., 33,71 % ; E., 7 216 Louis Gaby (Union droite) s’impose face au 1995. - I., 12 850 ; A., 24,95 % ; E., 9 148. - Un. g. (Gou- chon, qui fut ministre délégué à la forêt 46 Lot 45 div. d. (Bézian, s.) ...... 4 173 (57,83) 26 maire sortant, Guy Formet (PS). A Vichy, zes, PS, m.), 4 646 (50,79) ; Un. d. (Benquet, UDF-CDS), dans le gouvernement de Laurent Fabius, 65 Hautes-Pyrénées 45 div. g. (Malvaës)...... 1 772 (24,56) 4 Claude Malhuret (Un. d.), le maire sortant, (17,61) 3 3 981 (43,52) ; div. d. (Tachoires, RPR diss.), 521 (5,70) . a repris l’initiative face au maire sortant, 81 Tarn 45 PS (Robert)...... 1 271 arrive en tête avec 34,73 % des voix, mais il 1995. - I., 9 881 ; A., 27,66 % ; E., 6 967. - div. d. (Bezian, Yvon Bec. M. Bec a fait figurer sur sa liste 82 Tarn-et-Garonne 45 Villeneuve-sur-Lot (RPR) n’a pas pour autant partie gagnée. Le député divers gauche-MDC le vice-président du m.), 3 456 (49,61) ; div. d. (des Esgaulx, RPR), 2 075 I., 16 084 ; V., 10 160 ; A., 36,83 % ; E., 9 553 (29,78) ; Un. g. (Robert, PS), 1 436 (20,61) . PRG Gérard Charasse est en seconde posi- Medef local, ainsi que celui de la CGPME Nord-Pas-de-Calais G. pl. (Cahuzac, PS, d.)...... 3 582 (37,50) BA tion, avec 30,85 % des voix. alors que l’avocat locale. Avec 42,5 % des voix (1 point de 59 Nord 46 Libourne (PS) Un. d. (Gonelle, s., RPR) ...... 3 160 (33,08) 62 Pas-de-Calais 46 I., 14 630 ; V., 9 471 ; A., 35,26 % ; E., 8 930 Gilbert Collard (div. d.), avec 23,07 % des suf- plus qu’en 1995), René Souchon sera en div. (Barré)...... 1 149 (12,03) frages exprimés, s’annonce comme l’arbitre G. pl. (Mitterrand, s., PS, d.)... 4 575 (51,23) 27 div. g. (Léonard)...... 971 (10,16) ballottage favorable face à son ancien Basse-Normandie Un. d. (Moniot, DL) ...... 4 355 (48,77) 8 div. d. (Larribeau, RPF)...... 691 (7,23) du second tour, qui mettra en jeu une trian- adjoint, Yvon Bec (32,6 %), et loin devant 14 Calvados 48 1995. - I., 14 724 ; A., 29,86 % ; E., 10 069. - Un. g. (Mit- gulaire. A Moulins, l’ancien ministre du loge- le député (UDF) Yves Coussain (24,8 %). 50 Manche 48 1995. - I., 16 230 ; A., 37,94 % ; E., 9 488. - Un. d. (Gonel- terrand, PS, m.), 5 192 (51,56) ; Un. d. (Bireau, RPR, d.), ment, Pierre-André Périssol (RPR), conforte D’autant plus qu’au deuxième tour Yvon 61 Orne 48 3 790 (37,64) ; FN (Labégorre), 654 (6,50) ; écol. le, RPR, m.), 5 233 (55,15) ; PS (Descayrac), 2 260 son implantation et s’impose, avec plus de (Robert), 433 (4,30) . (23,82) ; div. d. (Boussier), 1 078 (11,36) ; PC (Garrigue), Bec et Yves Coussain ont décidé de se Haute-Normandie 917 (9,66) . 58 % des suffrages. maintenir. La Teste-de-Buch (UDF) 27 Eure 48 I., 14 490 ; V., 9 787 ; A., 32,46 % ; E., 9 431 76 Seine-Maritime 48 PYRÉNÉES-ATLANTIQUES Moulins (RPR) Aurillac (MDC) Un. d. (Espied, s., UDF)...... 4 030 (42,73) BA I., 14 153 ; V., 8 201 ; A., 42,05 % ; E., 7 802 Pays de la Loire div. g. (Acot-Mirande, PS) ...... 4 002 (42,43) I., 19 841 ; V., 14 058 ; A., 29,15 % ; E., 13 407 44 Loire-Atlantique 48 div. (Biehler)...... 1 399 (14,83) La prime aux sortants a été accordée dans les Un. d. (Périssol, s., RPR) ...... 4 552 (58,34) 28 PS+ (Souchon)...... 5 699 (42,51) BA G. pl. (Mercier-Rayet, PS)...... 2 684 (34,40) 6 49 Maine-et-Loire 49 grandes villes du Béarn et du Pays basque, où MDC+ (Bec, s.) ...... 4 377 (32,65) 53 Mayenne 49 div. d. (Velez) ...... 566 (7,25) 1 Un. d. (Coussain, UDF, d.) ...... 3 331 (24,85) LANDES ont été reconduits, cette fois dès le premier 72 Sarthe 49 tour, les maires UDF de Bayonne et Biarritz. 1995. - I., 14 731 ; A., 36,05 % ; E., 9 221. - Un. d. (Péris- 1995. - I., 20 414 ; A., 28,62 % ; E., 14 176. - Un. g. (Sou- chon, PS, m.), 5 877 (41,46) ; div. g. (Bec), 4 308 (30,39) ; 85 Vendée 49 A Dax, le maire sortant, Jacques Fortet Comme son collègue RPR de Billère, Michèle sol, RPR, min.), 5 016 (54,40) ; Un. g. (Mairal, PC), 3 418 (37,07) ; FN (De Salvert), 476 (5,16) ; écol. (Bréant, GE), Un. d. (Jiolat, RPR), 3 991 (28,15) . Picardie (DL), qui était pourtant confronté à deux Alliot-Marie est réélue sans coup férir à Saint- 311 (3,37) . 2 Aisne 49 autres listes de droite, enregistre un score Jean-de-Luz, où l'on s'attendait pourtant à une Arpajon-sur-Cère (PS) I., 4 367 ; V., 3 088 ; A., 29,29 % ; E., 2 128 60 Oise 49 inattendu (46,6 %), lui assurant un second seconde manche très disputée, comme il y a six Cusset (div. d.) 80 Somme 50 tour assez confortable face au socialiste ans. Réédition de 1995, il n'y aura pas de I., 8 611 ; V., 6 128 ; A., 28,84 % ; E., 5 742 G. pl. (Destannes, s., PS)...... 2 128 (100) 29 Gabriel Bellocq (36,6 %). Parmi quelques second tour pour l'ancien ministre socialiste G. pl. (Bardet, PC)...... 2 609 (45,44) BA 1995. - I., 4 142 ; A., 18,52 % ; E., 3 228. - Un. g. (Destan- Poitou-Charentes Un. d. (Blethon, s., div. d.) ...... 2 406 (41,90) nes, PS, m.), 1 712 (53,04) ; Un. d. (Coussain, UDF, d.), autres surprises, il faut noter la défaite du André Labarrère, à Pau, où il va donc exercer 1 516 (46,96) . 16 Charente 50 maire sortant de Soustons, Yves Montus – il un sixième mandat consécutif. A l'inverse, la div. d. (Geneste)...... 727 (12,66) 17 Charente-Maritime 50 Saint-Flour (UDF) gauche plurielle paraît en danger dans deux de 1995. - I., 9 852 ; A., 34,07 % ; E., 6 188. - Un. d. (Blethon, 79 Deux-Sèvres 50 fut un proche de François Mitterrand dans I., 4 646 ; V., 3 478 ; A., 25,14 % ; E., 3 199 les Landes –, qui est battu de 40 voix par ses places fortes béarnaises. Des dissidences en UDF), 2 221 (35,89) ; Un. g. (Milliet, PS, m.), 2 151 86 Vienne 50 son sein ont aussi permis à la droite d'arriver en (34,76) ; div. g. (Rostan, PS diss.), 1 231 (19,89) ; div. g. Un. d. (Jarlier, s., UDF, sén.) ... 2 353 (73,55) 26 Charles Mauvoisin (UDF). A Biscarrosse, le G. pl. (Meyroneinc, PS)...... 846 (26,45) 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur tête à Oloron-Sainte-Marie et à Orthez, dont le (Daubernard), 585 (9,45) . maire sortant, Pierre Junca, président dépar- 1995. - I., 4 606 ; A., 21,69 % ; E., 3 417. - Un. d. (Jarlier, 4 Alpes-de-Haute-Provence 50 temental de la nouvelle UDF, est en position premier magistrat est un habitué des élections Montluçon (PC) UDF, m.), 2 116 (61,93) ; div. d. (Albisson), 714 (20,90) ; 5 Hautes-Alpes 50 de ballottage défavorable derrière Alain sur le fil. Autour de Bayonne, le PCF a repris I., 27 557 ; V., 18 310 ; A., 33,56 % ; E., 17 018 Un. g. (Meyroneinc, PS), 587 (17,18) . 6 Alpes-Maritimes 50 Dudon, sans étiquette, qui a un peu plus de son fief historique de Boucau, ravi par l'UDF en Un. d. (Dugléry, div. d.)...... 9 775 (57,44) 34 13 Bouches-du-Rhône 51 3 points d'avance sur lui. Le candidat socialis- 1995, tandis que, sur la côte, les nationalistes G. pl. (Micouraud, s., PC)...... 7 243 (42,56) 9 83 Var 51 te, Marc Allimand, ayant obtenu 23,5 % des basques maintiennent leurs positions autour 1995. - I., 30 059 ; A., 35,46 % ; E., 18 776. - Un. g. (Gold- 84 Vaucluse 52 voix, il y aura une triangulaire au second de 10 % des suffrages exprimés. Ils opèrent berg, PC, m.), 10 206 (54,36) ; Un. d. (Gravier, UDF, d.), Rhône-Alpes tour. A Hagetmau, le maire, Serge Lansaman même des percées à la périphérie. C'est le cas à 6 885 (36,67) ; écol. (Flouzat), 1 685 (8,97) . Chaque jeudi avec 1Ain 52 (RPR), paraissait menacé. Il se retrouve en Saint-Pierre d'Irube, à Ustaritz ou à Ciboure. Vichy (DL) 7 Ardèche 52 fait en ballottage favorable avec 44,5 % des Une succession étant à assurer, un second tour I., 17 446 ; V., 11 059 ; A., 36,61 % ; E., 10 715 26 Drôme 52 voix, et il a de grandes chances de remporter est nécessaire pour le PS à Hendaye et pour Un. d. (Malhuret, s., DL) ...... 3 721 (34,73) BA 38 Isère 52 la triangulaire qui devrait l'opposer à son l'UDF à Anglet, où le député socialiste, Jean PRG+ (Charasse, d.)...... 3 306 (30,85) 42 Loire 54 Espilondo, réalise un bon score. Cependant, 0123 ancien adjoint Serge Borredon et à l'ancien div. d. (Collard) ...... 2 472 (23,07) 69 Rhône 54 quoi qu'il arrive dans cette cité, la communauté maire et actuel conseiller général Alain MNR (Mayadoux)...... 658 (6,14) DATÉ VENDREDI 73 Savoie 54 Dutoya (radical de gauche). Autre surprise à d'agglomération Bayonne-Anglet-Biarritz reste- Verts (Rondepierre) ...... 558 (5,21) 74 Haute-Savoie 54 Saint-Pierre-du-Mont, où le maire socialiste ra entre les mains de la formation centriste. 1995. - I., 18 559 ; A., 41,97 % ; E., 10 347. - Un. d. (Mal- Départements d'outre-mer sortant, Jean-Pierre Jullian, confirme la vic- Pau (PS) huret, UDF-PR, d., m.), 4 669 (45,12) ; Un. g. (Perisse, retrouvez 971 Guadeloupe 55 toire remportée de justesse il y a six ans. I., 50 274 ; V., 32 977 ; A., 34,41 % ; E., 31 822 PS), 2 025 (19,57) ; div. d. (Wirth, UDF diss.), 1 956 Mont-de-Marsan (PS) (18,90) ; FN (Gosp), 1 697 (16,40) . 972 Martinique 55 PS+ (Labarrère, s., d.) ...... 18 033 (56,67) 43 973 Guyane 55 I., 19 628 ; V., 12 079 ; A., 38,46 % ; E., 11 338 Un. d. (de Stampa, RPR) ...... 8 081 (25,39) 7 Yzeure (PS) 974 Réunion 55 G. pl. (Labeyrie, s., PS, sén.) ... 6 262 (55,23) 28 Verts (Belaubre) ...... 4 126 (12,97) 3 I., 9 539 ; V., 6 065 ; A., 36,42 % ; E., 5 629 div. (Dubos)...... 2 750 (24,25) 4 FN (Henriot)...... 1 582 (4,97) G. pl. (Chambefort, s., PS) ...... 4 221 (74,99) 29 LE MONDE Collectivité territoriale Un. d. (Bertrand, div. d.) ...... 2 326 (20,52) 3 Un. d. (Canac, UDF) ...... 1 408 (25,01) 4 985 Mayotte 55 1995. - I., 52 156 ; A., 36,52 % ; E., 32 393. - div. g. (Labar- 1995. - I., 19 537 ; A., 27,42 % ; E., 13 754. - Un. g. (Labey- rère, PS, d., m.), 17 022 (52,55) ; Un. d. (Caye, div. d.), 1995. - I., 9 588 ; A., 30,16 % ; E., 6 452. - Un. g. (Chambe- DES LIVRES Territoires d'outre-mer rie, PS, m.), 7 837 (56,98) ; Un. d. (Duvignac, RPR), 11 090 (34,24) ; FN (Henriot), 2 260 (6,98) ; div. g. fort, PS, m.), 4 852 (75,20) ; Un. d. (Gomot, UDF), 1 600 987 Polynésie française 55 5 917 (43,02) . (Marian, PC), 2 021 (6,24) . (24,80) . 988 Nouvelle-Calédonie 55 36 / LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 LES RÉSULTATS DU PREMIER TOUR DES ÉLECTIONS MUNICIPALES

Fanger a, de son côté, fait savoir qu’il reste- 1995. - I., 6 033 ; A., 32,45 % ; E., 3 930. - Un. d. (Brenot, - Montceau-les-Mines (PS) Auxerre (UDF) HAUTE-LOIRE rait en lice si l’union ne pouvait se réaliser. div. d.), 2 781 (70,76) ; Un. g. (Audard, PS), 1 149 (29,24) . I., 14 488 ; V., 8 246 ; A., 43,08 % ; E., 7 760 I., 22 314 ; V., 12 874 ; A., 42,31 % ; E., 12 362 A gauche, l’extrême gauche a réussi une Talant (RPR) G. pl. (Mathus, s., PS, d.)...... 4 377 (56,40) 28 PS+ (Férez) ...... 3 522 (28,49) BA Le Puy-en-Velay passe à gauche, Brioude réelle avancée, sans parvenir toutefois à se I., 8 294 ; V., 4 670 ; A., 43,69 % ; E., 4 497 Un. d. (André, RPR)...... 3 388 (43,66) 7 Un. d. (Hussonnois, RPR) ...... 3 027 (24,49) reste à droite et Yssingeaux est en ballottage qualifier pour le second tour. Le candidat Un. d. (Menut, s., DL)...... 2 097 (46,63) BA div. d. (Revest) ...... 2 890 (23,38) 1995. - I., 16 406 ; A., 37,38 % ; E., 10 056. - Un. g. incertain, tels sont les résultats majeurs du de la LCR, Alain Laffont, recueille 8,5 % G. pl. (Merle, PS) ...... 1 412 (31,40) Verts (Roycourt)...... 1 320 (10,68) (Mathus, PS, d.), 5 152 (51,23) ; Un. d. (Lorot, RPR), scrutin en Haute-Loire. Après soixante-sept des suffrages, tandis que Daniel Séguy, div. d. (Peignelin)...... 754 (16,77) FN (Martinet) ...... 761 (6,16) 4 225 (42,01) ; FN (Collinot), 679 (6,75) . ans de règne sans partage, la droite cède les pour Lutte ouvrière, dépasse les 5 %. En LO (Coste)...... 234 (5,20) MPF (Dassié)...... 550 (4,45) PT (Villerey)...... 292 (2,36) commandes de la ville chef-lieu. Le maire dehors de la bataille pour Clermont- 1995. - I., 8 430 ; A., 34,74 % ; E., 5 361. - Un. d. (Carmi- sortant UDF, Serge Monnier, suppléant du Ferrand, le scrutin dans les autres villes du nati, RPR, m.), 2 468 (46,04) ; Un. g. (Varray, PS), 1 454 YONNE Jean Garnault n.s.r.p. député Jacques Barrot, est battu assez nette- département du Puy-de-Dôme montre (27,12) ; div. d. (Xolin), 1 047 (19,53) ; FN (Boisson), 392 (7,31) . ment par une femme, Arlette Arnadu-Lan- une grande stabilité. 1995. - I., 22 713 ; A., 44,53 % ; E., 12 027. - Un. d. (Sois- Le premier tour a été fatal au Parti commu- dau, tête de liste de la gauche plurielle. Il fau- son, MDR, d., m.), 5 083 (42,26) ; PS (Férez), 2 124 niste, qui perd deux villes importantes du dra attendre les résultats des vingt-huit (17,66) ; FN (Moreau), 1 442 (11,99) ; PC (Langoureau), Clermont-Ferrand (PS) NIÈVRE département. Jean Cordillot (PC) n'aura géré 1 228 (10,21) ; Verts (Roycourt), 987 (8,21) ; div. (Lio- autres communes, pour savoir si la commu- I., 68 924 ; V., 38 061 ; A., 44,78 % ; E., 35 892 Sens, la deuxième cité de l'Yonne, que le tard), 910 (7,57) ; PT (Villerey), 253 (2,10) . nauté d'agglomération suivra le même che- Présentée le jour de la clôture des inscrip- temps d'une mandature. Elu en 1995 à la min. Une chose est sûre, le président sortant G. pl. (Godard, s., PS, sén.)..... 15 599 (43,46) BA Un. d. (Oudot, UDF)...... 5 907 (16,46) tions, aKeurOuvert, une liste de solidarité faveur d'une lutte fratricide qui opposait les Joigny (RPR) de cette collectivité, Jean Pierre Alix div. d. (Fanget, UDF diss.) ...... 5 207 (14,51) conduite par Christian Mechin, a pesé dans différents candidats de la droite, il a été bat- I., 6 119 ; V., 3 570 ; A., 41,66 % ; E., 3 293 (div. d.), ne sera pas reconduit. A Yssin- LCR (Laffont) ...... 3 077 (8,57) le scrutin à Nevers. Sans elle, le député et tu dès le premier tour par Marie-Louise Fort Un. d. (Auberger, s., RPR, d.) . 1 721 (52,26) 25 geaux, les trois listes sont au coude à coude. div. d. (Lafaye, UDF) ...... 2 149 (5,99) maire Didier Boulaud (PS) aurait pu, dès (DL), qui a su fédérer les partis d'opposition. G. pl. (Moraine, div. g.) ...... 972 (29,52) 5 Madeleine Dubois, UDF, dauphine désignée MNR (Poitrineau) ...... 2 101 (5,85) dimanche soir, retrouver son siège. Ce La vice-présidente du conseil régional de div. d. (Thomas)...... 600 (18,22) 3 de Jacques Barrot, qui ne se représentait LO (Séguy) ...... 1 852 (5,16) devrait être le cas au soir du second tour, Bourgogne avait axé sa campagne sur des pas, arrive en deuxième position derrière le 1995. - I., 71 106 ; A., 36,50 % ; E., 44 339. - Un. g. 1995. - I., 6 147 ; A., 34,50 % ; E., 3 910. - Un. d. (Auber- face à la liste conduite par le conseiller thèmes sécuritaires. Le PC perd également docteur Bernard Gallot (div. d.), conseiller (Quilliot, PS, m.), 18 565 (41,87) ; Un. d. (Giscard Migennes, bastion qu'il détenait depuis ger, RPR, d., m.), 1 939 (49,59) ; div. d. (Fleury), 1 063 d'Estaing, UDF, pr. Rép., d.), 17 938 (40,46) ; Verts régional Philippe Morel (PR). M. Boulaud muncipal démissionnaire. La liste de gauche 1977. François Meyroune, le maire sortant, (27,19) ; Un. g. (Josselin, PS), 580 (14,83) ; FN (Cotte), (Auroi), 2 661 (6,00) ; div. (Michy), 2 139 (4,82) ; FN (Jaf- devrait rassembler la majorité des électeurs 328 (8,39) . conduite par Michel Saby arrive en troisiè- s'incline face à François Boucher (DL). A frès), 1 956 (4,41) ; LO (Séguy), 1 080 (2,44) . qui ont voté pour la liste aKeurOuvert et me position. Le ballottage, au second tour, Auxerre, trois anciens adjoints de Jean-Pier- Beaumont (DL) pour celle de Lutte ouvrière qui, malgré un Sens (PC) pourra se traduire par une triangulaire a re Soisson briguent la succession de l'UDF I., 7 990 ; V., 5 106 ; A., 36,10 % ; E., 4 916 bon score, perd, de ce fait, son seul con- I., 14 801 ; V., 8 783 ; A., 40,66 % ; E., 8 348 priori défavorable à Madeleine Dubois. Jean Garnault, qui ne se représente pas. Le Un. d. (Dumeil, s., DL) ...... 1 586 (32,26) BA seiller municipal. A Cosne-sur-Loire, Didier Brioude, la droite conserve la sous-préfectu- socialiste Guy Ferez est en ballottage favora- Un. d. (Fort, DL)...... 4 244 (50,84) 28 div. g.+ (Saint-André)...... 1 330 (27,05) Béguin est reconduit pour un troisième G. pl. (Cordillot, s., PC) ...... 2 474 (29,64) 5 re, où Jean-Jacques Faucher (div. d.) est réé- ble devant le RPR Jean-Louis Hussonnois et PS+ (Néhémie) ...... 945 (19,22) mandat. La liste de gauche du socialiste FN (Ferrand)...... 814 (9,75) 1 lu avec 53,3 % des suffrages. le centriste Bernard Revest. Il peut d'ores et div. d. (Rouchon)...... 727 (14,79) Jean-Claude Deslot, désertée par le député div. d. (Vivier) ...... 462 (5,53) 1 div. g. (Besset)...... 328 (6,67) déjà compter sur le soutien du Vert Denis Gaëtan Gorce (PS) qui se présentait à La Roycourt, alors que le désistement de Ber- div. g. (Dakré) ...... 354 (4,24) Le Puy-en-Velay (UDF) 1995. - I., 7 343 ; A., 34,52 % ; E., 4 659. - div. d. (Dumeil, UDF), 1 725 (37,03) ; div. d. (Couvaud, UDF), 1 209 Charité-sur-Loire, enregistre un score bien nard Revest en faveur de Jean-Louis Husson- I., 11 926 ; V., 7 928 ; A., 33,52 % ; E., 7 428 1995. - I., 15 158 ; A., 36,75 % ; E., 9 152. - Un. g. (Cor- (25,95) ; écol. (Saumureau, Verts), 1 005 (21,57) ; Un. g. en deçà de celui réalisé lors des deux précé- nois n'est pas acquis. Enfin, le RPR Yves Van dillot, PC), 2 938 (32,10) ; Un. d. (Serré, UDF-PR, m.), 27 G. pl. (Arnaud-Landau, PS) .... 3 890 (52,37) (Berthier, PS), 720 (15,45) . dents scrutins. A Varennes-Vauzelles, le Haeck, maire sortant d'Avallon, cède son fau- 2 937 (32,09) ; div. d. (Braun), 1 280 (13,99) ; div. d. Un. d. (Monnier, s., UDF) ...... 3 538 (47,63) 8 Chamalières (UDF) duel est largement favorable au maire com- teuil au socialiste Jean-Yves Caullet. (Vivier), 1 171 (12,80) ; FN (Thery), 826 (9,03) . Brioude (div. d.) I., 12 420 ; V., 7 376 ; A., 40,61 % ; E., 6 759 muniste sortant, André Périnaud. Un pre- I., 4 742 ; V., 3 478 ; A., 26,66 % ; E., 3 137 Un. d. (Wolff, s., UDF)...... 4 459 (65,97) 28 mier magistrat qui, juste avant les élections, Un. d. (Faucher, s., div. d.)...... 1 672 (53,30) 23 G. pl. (Thévenot, PS) ...... 2 300 (34,03) 5 avait accepté le principe d'une adhésion à G. pl. (Lhéritier, PS)...... 1 064 (33,92) 5 1995. - I., 12 305 ; A., 37,83 % ; E., 7 210. - Un. d. (Wolff, la communauté de communes de Nevers, div. d. (Jouve)...... 401 (12,78) 1 UDF, m.), 4 938 (68,49) ; Un. g. (Gendre, PS), 2 272 après des années de refus. A Lormes, le 1995. - I., 4 670 ; A., 22,10 % ; E., 3 433. - Un. d. (Fau- (31,51) . cher, div. d.), 1 916 (55,81) ; PS diss. (Lhéritier), 1 312 secrétaire d'Etat à l'outre-mer, Christian Finistère St-Brieuc (38,22) ; PS (Chapaveire), 205 (5,97) . Cournon-d'Auvergne (PS) Paul, a été réélu. Ille-et- I., 13 045 ; V., 8 337 ; A., 36,09 % ; E., 7 893 Côtes-d'Armor Yssingeaux (UDF) Quimper Vilaine I., 5 013 ; V., 3 829 ; A., 23,62 % ; E., 3 564 PS+ (Pasciuto) ...... 2 513 (31,84) BA Nevers (PS) BRETAGNE div. d. (Cheron)...... 1 889 (23,93) Morbihan Rennes div. d. (Gallot)...... 1 240 (34,79) BA I., 25 813 ; V., 13 901 ; A., 46,15 % ; E., 12 990 div. g.+ (Arnal, MDC) ...... 1 884 (23,87) Vannes Un. d. (Dubois, UDF) ...... 1 183 (33,19) G. pl. (Boulaud, s., PS, d.) ...... 6 315 (48,61) BA V (20,36) div. g. (Saby)...... 1 141 (32,01) Un. d. (Pouyet, RPR) ...... 1 607 Un. d. (Morel, UDF)...... 4 725 (36,37) Jacques Barrot, d., n.s.r.p. Catherine Guy-Quint, d.e., n.s.r.p. LO (Lemoine) ...... 1 127 (8,68) 1995. - I., 4 740 ; A., 21,35 % ; E., 3 431. - Un. d. (Barrot, 1995. - I., 12 786 ; A., 28,12 % ; E., 8 782. - Un. g. (Guy- div. (Mechin) ...... 823 (6,34) UDF-CDS, pr. c.g., m.), 1 956 (57,01) ; Un. g. (Dupuy, Quint, PS, m.), 5 082 (57,87) ; Un. d. (Gardet, UDF), 1995. - I., 26 711 ; A., 38,49 % ; E., 15 846. - Un. g. (Bou- PS), 1 475 (42,99) . 3 700 (42,13) . laud, PS, d., m.), 8 719 (55,02) ; Un. d. (Rostein, RPR), Issoire (RPR) 6 127 (38,67) ; LO (Dupuis), 1 000 (6,31). I., 8 684 ; V., 5 954 ; A., 31,44 % ; E., 5 624 Cosne-Cours-sur-Loire (UDF) 1995. - I., 8 892 ; A., 28,63 % ; E., 6 159. - Un. d. (Le Fau- PUY-DE-DÔME RPR-UDF (Pascallon, s., RPR, I., 7 086 ; V., 4 425 ; A., 37,55 % ; E., 4 167 CÔTES-D’ARMOR cheur, div. d., m.), 2 461 (39,96) ; div. g. (Gicquel), 1 622 d.)...... 2 476 (44,03) BA Un. d. (Béguin, s., UDF) ...... 2 733 (65,59) 28 (26,34) ; PS (Dumont), 1 266 (20,56) ; div. d. (Got), 810 (13,15) . A Clermont-Ferrand, le sénateur et mai- PS+ (Guillet, div. g.)...... 1 922 (34,17) G. pl. (Deslot, PS) ...... 1 434 (34,41) 5 La grande surprise de ce premier tour de Verts+ (Fourvel-Pelletier) ...... 644 (11,45) re socialiste sortant, Serge Godard, devrait Varennes-Vauzelles (PCF) scrutin dans les Côtes-d’Armor est, sans Ploufragan (PC) retrouver son fauteuil au second tour, puis- div. d. (Peytour, RPF)...... 582 (10,35) I., 7 730 ; V., 4 918 ; A., 36,38 % ; E., 4 594 I., 8 035 ; V., 5 284 ; A., 34,24 % ; E., 5 016 1995. - I., 8 750 ; A., 33,29 % ; E., 5 553. - Un. d. (Pascal- aucun doute, la défaite de Didier Chouat, le que la liste de la gauche plurielle qu’il con- (75,62) 29 PC+ (Tardivel, s.)...... 2 681 (53,45) 26 lon, RPR, d., m.), 2 730 (49,16) ; Un. g. (Veissière, PS), G. pl. (Perinaud, s., PC) ...... 3 474 député et maire (PS) de Loudéac. Il y a deux 1 120 (24,38) 4 Un. d. (Mahé, div. d.)...... 1 639 (32,68) 5 duisait a bénéficié d’une majorité très net- 1 288 (23,19) ; div. g. (Bard), 1 228 (22,11) ; div. d. (Ray), div. (Curtenaz) ...... mois à peine, lorsque la droite avait renoncé Verts (Ollivro) ...... 696 (13,88) 2 te, face à une droite déchirée qui ne pré- 307 (5,53) . 1995. - I., 7 681 ; A., 42,72 % ; E., 3 592. - Un. g. (Péri- à constituer une liste dans cette ville très naud, PC, m.), 3 592 (100). 1995. - I., 7 825 ; A., 27,91 % ; E., 5 465. - Un. g. (Derian, sentait pas moins de trois listes. Celle de la Riom (PS) ancrée à gauche, on était loin d’imaginer un candidate officielle, Paule Oudot (UDF), tel scénario. Une liste rapidement montée PC, m.), 2 975 (54,44) ; Un. d. (Jaffrelot, UDF-CDS), I., 11 284 ; V., 7 238 ; A., 35,86 % ; E., 6 840 2 490 (45,56) . suppléante de Valéry Giscard d’Estaing à PS+ (Zycola, s.)...... 2 559 (37,41) BA SAÔNE-ET-LOIRE par un inconnu en politique a eu raison de l’Assemblée nationale, n’a pas dépassé les Un. d. (Liebermann, UDF) ...... 2 311 (33,79) M. Chouat. A Saint-Brieuc aussi, la gauche 17 %, alors que les deux listes dissidentes, plurielle a senti passer le vent du boulet : div. d. (Laurençon) ...... 1 221 (17,85) Dans quatre des cinq plus grandes villes FINISTÈRE de Michel Fanget, conseiller général UDF, Verts (Mollon) ...... 749 (10,95) l’équipe de Michel Brémont, qui brigue la du département, les maires ont été élus dès et de Claudine Lafaye, également conseillè- 1995. - I., 11 935 ; A., 33,51 % ; E., 7 669. - Un. d. (Lieber- succession du maire sortant, le sénateur le premier tour. Il n'y a pas de changement Alors qu'il y a six ans le maire sortant de re générale UDF, ont recueilli ensemble mann, UDF-CDS, m.), 3 382 (44,10) ; Un. g. (Bonté, PS), Claude Saunier, est sérieusement accrochée au Creusot, qui reste à gauche avec le socia- Brest, Pierre Maille (PS), avait été élu dès le plus de 20 %. La droite ne bénéficie donc 3 310 (43,16) ; div. (Gourvès, écol.), 667 (8,70) ; Verts par la liste d’union de la droite républicaine (Molon), 310 (4,04) . liste André Billardon. Il remporte cependant premier tour avec un peu plus de 52 % des d’aucun avantage, même si l’on prend en conduite par l’UDF Bruno Joncour, qui arri- l'élection sur le fil du rasoir, avec 122 voix voix, le député socialiste François Cuillan- compte le résultat obtenu par Abel Poitri- Thiers (PS) ve en tête à l’issue du premier tour, avec plus d'avance sur son unique adversaire de droi- dre, qui conduit la liste de la gauche pluriel- neau, le candidat MNR, qui a amélioré de I., 8 910 ; V., 5 849 ; A., 34,35 % ; E., 5 528 de 600 voix d’avance. Il est vrai que d’autres te, Anne Bouthier. Didier Mathus, maire sor- le, devra affronter un second tour. Avec 1 point le score du FN en 1995. L’attitude G. pl. (Adevah-Poeuf, s., PS, listes de gauche, comme celles du Mouve- tant socialiste à Montceau-les-Mines, gagne 45,85 % des suffrages, il est toutefois en bal- des deux candidats dissidents de droite, à d.)...... 2 143 (38,77) BA ment des citoyens (MDC) ou de Lutte ouvriè- div. (Deglon) ...... 1 986 (35,93) un siège au conseil municipal. A Chalon-sur- lottage favorable compte tenu des réserves même de se maintenir, sera fondamentale. re (LO), ont fragilisé celle du candidat socia- Un. d. (Chartoire, DL) ...... 1 399 (25,31) Saône, malgré cinq listes en présence, le de voix dont dispose la gauche. A Quimper, Avant le premier tour, Paule Oudot avait liste. Depuis quarante ans, on n’avait pas vu 1995. - I., 9 126 ; A., 26,16 % ; E., 6 310. - Un. g. (Adevah- député et maire RPR sortant, Dominique Per- la liste de droite conduite par Alain Gérard, rejeté toute idée de fusion ou de désiste- une telle situation dans la préfecture des Poeuf, PS), 3 846 (60,95) ; Un. d. (Chartoire, UDF, d.), ben, commence un quatrième mandat dès le sénateur RPR, arrive en tête devant le socia- ment. Favorable à une entente, Michel 2 464 (39,05) . Côtes-d’Armor, qui a une solide tradition de premier tour. A Mâcon, la victoire est nette gauche. A Lannion, le député socialiste Alain liste Jean-Claude Joseph, nouveau chef de pour le sénateur RPR Jean-Patrick Courtois. Gouriou n’a pas connu cette mésaventure file de la gauche plurielle. Le dauphin du Il l'emporte sur le socialiste Christian Hamo- puisqu’il est élu dès le premier tour. Quant à maire sortant, Bernard Poignant, qui s'est nic, qui n'a pas su créer un nouveau dynamis- Noël Legraët, ancien président de la Ligue mis en réserve pour la présidence de la com- Yonne me après les quatre mandats successifs du nationale de football, qui mène la liste de munauté d'agglomération, devra s'efforcer maire socialiste, Antoine Rognard. A Autun, l’union de la gauche à Guingamp, il manque de conquérir les électeurs qui se sont por- Auxerre Rémy Rebeyrotte, candidat non investi par son élection de seulement 4 voix et devra tés sur les deux autres listes se situant à gau- Côte-d'Or le PS, devance de 100 voix le maire sortant donc jouer… les prolongations. Enfin, à che. Dans cette ville oscillant depuis long- socialiste, Didier Martinet. Il est peu proba- Dinan, en dépit de ses divisions (un UDF dis- temps entre centre droit et centre gauche, Nièvre BOURGOGNE Dijon ble que ce dernier se désiste en faveur de son sident), la droite, conduite par René Benoit le scrutin s'annonce très serré, comme il Nevers ex-premier adjoint. A droite, seul Renaud (DL), garde l’avantage. l'avait été en 1995 : M. Poignant ne l'avait Saône-et- Abord de Châtillon, UDF, reste en course au emporté sur M. Gérard qu'avec 24 voix Loire second tour. A la surprise générale, Chauf- Saint-Brieuc (PS) d'avance. A Morlaix, la ministre de la jus- Mâcon failles, 4 119 habitants, a élu à sa tête une I., 30 662 ; V., 17 099 ; A., 44,23 % ; E., 16 140 tice, , arrive en tête candidate du Front national, Marie-Christine Un. d. (Joncour, UDF) ...... 6 546 (40,56) BA avec près de 44 % des suffrages. Mais, si la Bignon. PS+ (Brémont)...... 5 934 (36,77) liste de gauche (PS-PC) veut remporter la MDC (Paraire)...... 2 075 (12,86) victoire au second tour et garder la mairie, LO (Le Fol)...... 1 209 (7,49) Mâcon (PS) elle devra négocier avec une liste écologiste PT (Monaco) ...... 376 (2,33) CÔTE-D’OR Dijon (RPR) I., 19 804 ; V., 12 269 ; A., 38,05 % ; E., 11 635 qui, avec 16 % des suffrages, réalise un bon Claude Saunier, sén., figure sur la liste de I., 72 166 ; V., 42 752 ; A., 40,76 % ; E., 41 187 score. La gauche peut espérer reconquérir Un. d. (Courtois, RPR, sén.).... 6 606 (56,78) 31 Michel Brémont. A Dijon, où le député-maire RPR Robert PS+ (Rebsamen)...... 17 365 (42,16) BA G. pl. (Hamonic, PS)...... 5 029 (43,22) 8 la mairie de Quimperlé, alors qu'à Poujade ne briguait pas un sixième mandat, Un. d. (Bazin, RPR)...... 16 375 (39,76) 1995. - I., 32 834 ; A., 40,53 % ; E., 19 142. - Un. g. (Sau- Pont-l'Abbé la droite a créé la surprise en Antoine Rognard n.s.r.p. nier, PS, m.), 8 296 (43,34) ; Un. d. (Daniel, RPR, d.), FN (Cavin) ...... 2 349 (5,70) battant la maire sortante socialiste Annick la gauche arrive pour la première fois en 7 001 (36,57) ; Verts (Boivin), 1 286 (6,72) ; div. (Gau- MDC (Pertus) ...... 2 291 (5,56) 1995. - I., 20 637 ; A., 41,92 % ; E., 11 686. - Un. g. tête. La liste conduite par le socialiste Fran- tier), 865 (4,52) ; FN (Génie), 806 (4,21) ; LO (Le Fol), Le Loch, vice-présidente du conseil (Rognard, PS, m.), 4 391 (37,57) ; Un. d. (Falconnet, çois Rebsamen engrange 1 000 voix d’avan- MNR (Gillaizeau)...... 1 107 (2,69) 584 (3,05) ; PT (Le Moigne), 304 (1,59) . général. ce sur celle du RPR Jean-François Bazin, sou- LO (Lambert)...... 1 063 (2,58) RPR), 3 389 (29,00) ; div. d. (Couturier, RPR diss.), 2 064 PT (Perron)...... 637 (1,55) (17,66) ; FN (Martin), 1 041 (8,91) ; div. (Poli), 801 Dinan (DL) Quimper (PS) tenue par le maire sortant. La gauche amélio- (6,85) . I., 7 617 ; V., 5 284 ; A., 30,63 % ; E., 5 078 I., 40 869 ; V., 26 006 ; A., 36,37 % ; E., 25 049 re nettement son score par rapport aux der- Robert Poujade, d., n.s.r.p. Un. d. (Gérard, RPR, sén.) ...... 11 255 (44,93) BA 1995. - I., 77 854 ; A., 45,65 % ; E., 41 687. - Un. d. (Pouja- Autun (PS) Un. d. (Benoit, s., DL)...... 2 104 (41,43) BA nières municipales et semble en mesure de G. pl. (Morel, PS) ...... 1 786 (35,17) G. pl. (Joseph, PS)...... 8 801 (35,14) de, RPR, d., m.), 16 446 (39,45) ; Un. g. (Rebsamen, PS), I., 8 494 ; V., 6 001 ; A., 29,35 % ; E., 5 681 l’emporter au second tour. Il lui faudra pour 10 950 (26,27) ; div. d. (Japiot), 6 989 (16,77) ; FN (Jubau- div. d. (Lechien, UDF diss.)..... 1 188 (23,40) rég. (Andro)...... 2 461 (9,82) div. g. (Rebeyrotte)...... 2 109 (37,12) BA cela rassembler les voix du chevènementiste lt), 3 258 (7,82) ; écol. (Masson, Verts), 1 516 (3,64) ; écol. 1995. - I., 7 898 ; A., 29,11 % ; E., 5 408. - Un. d. (Benoît, ext. g. (Carrasco)...... 1 341 (5,35) Pierre-Emmanuel Pertus. La droite, pour- (Caignol), 916 (2,20) ; PT (Carruge), 861 (2,07) ; LO G. pl. (Martinet, s., PS)...... 2 009 (35,36) UDF-PR), 2 520 (46,60) ; PS (Morel), 1 642 (30,36) ; MNR (Dor) ...... 1 191 (4,75) tant unie, est loin de faire le plein de ses suf- (Simon), 751 (1,80) . div. d. (Abord de Chatillon, div. g. (Fest), 582 (10,76) ; div. (Diveux), 456 (8,43) ; PC Bernard Poignant, d.e., figure sur la liste de frages par rapport au scrutin de 1995, où UDF)...... 972 (17,11) (Nennot), 208 (3,85) . Jean-Claude Joseph Beaune (RPR) div. d. (Morot-Gaudry, UDF) . 387 (6,81) Robert Poujade avait dû affronter une liste I., 13 112 ; V., 8 146 ; A., 37,87 % ; E., 7 889 Lamballe (PS) 1995. - I., 41 030 ; A., 34,50 % ; E., 26 383. - Un. FN (Champmartin) ...... 204 (3,59) d. (Gérard, RPR), 11 519 (43,66) ; PS (Poignant, m.), concurrente. Pour espérer l’emporter, il lui I., 7 712 ; V., 5 712 ; A., 25,93 % ; E., 5 391 Un. d. (Suguenot, s., RPR) ...... 3 765 (47,72) BA 9 883 (37,46) ; Verts (Le Bigot), 2 678 (10,15) ; PC (Rai- faudra mobiliser les abstentionnistes et pio- div. d. (Rousseau)...... 2 087 (26,45) 1995. - I., 8 875 ; A., 25,84 % ; E., 6 332. - Un. d. (Anciaux, RPR, d.), 2 605 (41,14) ; div. g. (Martinet), 2 085 (32,93) ; G. pl. (Cauret, s., PS) ...... 3 225 (59,82) 27 nero), 1 533 (5,81) ; ext. g. (Gentric, LCR), 770 (2,92) . cher dans le réservoir des électeurs de l’ex- G. pl. (Thomas, Verts)...... 1 498 (18,99) div. g. (Rebeyrotte, PS), 1 321 (20,86) ; div. (Morot-Gau- Un. d. (Rio, div. d.)...... 2 001 (37,12) 6 trême droite, qui, même divisés, progressent FN (Jaboulet-Vercherre) ...... 539 (6,83) div. (Rouxel)...... 192 (3,56) BREST (PS) dry, div. g.), 321 (5,07) . I., 82 740 ; V., 44 439 ; A., 46,29 % ; E., 42 850 légèrement. A Chenôve, le Mouvement des 1995. - I., 12 979 ; A., 36,47 % ; E., 8 077. - RPR (Sugue- 1995. - I., 7 613 ; A., 22,93 % ; E., 3 794. - div. g. (Prophè- citoyens perd son fief, longtemps détenu not, d.), 3 232 (40,01) ; UDF (Demoisy), 2 130 (26,37) ; Chalon-sur-Saône (RPR) te, PS), 1 000 (26,36) ; Un. g. (Cauret, PS), 908 (23,93) ; G. pl. (Cuillandre, PS, d.)...... 19 648 (45,85) BA par le défunt Roland Carraz. Son épouse, Un. g. (Agnéta, PS), 1 592 (19,71) ; FN (Jaboulet-Verche- I., 30 195 ; V., 16 536 ; A., 45,24 % ; E., 15 909 Un. d. (Boschat, RPR), 793 (20,90) ; div. d. (Rouille), 700 Un. d. (Marzin, UDF)...... 15 164 (35,39) Guislaine, a totalisé moins de voix que le re), 1 123 (13,90) . (18,45) ; div. d. (Tassel), 393 (10,36) . ext. g. (Casel)...... 3 028 (7,07) Un. d. (Perben, s., RPR, d.) ..... 8 716 (54,79) 37 MNR (Morize)...... 2 373 (5,54) socialiste Jean Esmonin, réélu au premier Chenôve (PS) G. pl. (Laville, PS) ...... 5 150 (32,37) 8 Lannion (PS) LO (Cherblanc)...... 2 029 (4,74) tour. A Beaune, le maire RPR sortant, Alain I., 8 524 ; V., 4 592 ; A., 46,13 % ; E., 4 322 MNR (Coupat) ...... 751 (4,72) I., 13 008 ; V., 7 733 ; A., 40,55 % ; E., 7 273 PT (Calvez) ...... 608 (1,42) Suguenot, sera en ballottage favorable lors PS+ (Esmonin, s.)...... 2 234 (51,69) 26 LO (Dufraigne) ...... 666 (4,19) G. pl. (Gouriou, s., PS, d.) ...... 3 753 (51,60) 26 Pierre Maille figure sur la liste de François d’une triangulaire, le leader du FN, Pierre MDC (Carraz)...... 1 024 (23,69) 4 FN (Launay)...... 626 (3,93) Un. d. (Guegan, div. d.) ...... 1 772 (24,36) 4 Cuillandre Jaboulet-Vercherre, perdant nettement du FN (Gaillard) ...... 797 (18,44) 3 1995. - I., 31 552 ; A., 41,22 % ; E., 18 153. - Un. d. (Per- div. (Callac)...... 1 121 (15,41) 2 1995. - I., 91 597 ; A., 42,09 % ; E., 52 278. - Un. terrain. LO (Niang)...... 142 (3,29) ben, RPR, m.), 10 100 (55,64) ; Un. g. (Segaud, PS), rég. (Monnier, UDB) ...... 627 (8,62) 1 g. (Maille, PS, m.), 27 477 (52,56) ; Un. d. (Cousin, RPR, PT (Villaume) ...... 125 (2,89) 6 142 (33,83) ; FN (Coupat), 1 911 (10,53) . 1995. - I., 12 500 ; A., 34,74 % ; E., 7 954. - Un. g. (Gou- d.), 19 379 (37,07) ; FN (Morize), 2 786 (5,33) ; ext. 1995. - I., 9 721 ; A., 40,43 % ; E., 5 669. - Un. g. (Carraz, riou, PS, m.), 4 442 (55,85) ; Un. d. (Nedelec, RPR), g. (Helle), 2 019 (3,86) ; PT (Calvez), 617 (1,18) . MDC, m.), 2 858 (50,41) ; FN (Cavin), 1 350 (23,81) ; LE CREUSOT (PS) 2 451 (30,81) ; Verts (de Saint-Laurent), 543 (6,83) ; div. - Guipavas (div. d.) LE MONDE ECONOMIE Un. d. (Dodet, UDF-CDS), 1 281 (22,60) ; PT (Villaume), I., 17 149 ; V., 9 195 ; A., 46,38 % ; E., 8 322 (Callac), 518 (6,51) . I., 9 588 ; V., 6 369 ; A., 33,57 % ; E., 6 066 180 (3,18) . G. pl. (Billardon, s., PS, d.)...... 4 222 (50,73) 27 Plérin (UDF) Un. d. (Pallier, s., div. d.) ...... 3 077 (50,73) 25 Un. d. (Bouthier, DL)...... 4 100 (49,27) 8 avec 0123 Chevigny-Saint-Sauveur (CNI) I., 8 581 ; V., 6 475 ; A., 24,54 % ; E., 6 180 G. pl. (Le Pouleuf, PS) ...... 2 989 (49,27) 8 I., 6 654 ; V., 4 054 ; A., 39,07 % ; E., 3 869 1995. - I., 17 943 ; A., 36,74 % ; E., 10 844. - Un. g. (Billar- Un. d. (Le Faucheur, s., UDF). 2 958 (47,86) BA 1995. - I., 8 740 ; A., 30,01 % ; E., 5 980. - Un. g. (Le Pou- DATÉ MARDI Un. d. (Brenot, s., CNI) ...... 2 631 (68,00) don, PS), 6 228 (57,43) ; Un. d. (Lequin, UDF), 4 616 G. pl. (Queméré, PS)...... 2 560 (41,42) leuf, PS), 2 140 (35,79) ; div. d. (Paillier), 1 993 (33,33) ; G. pl. (Beaux, PS)...... 1 238 (32,00) (42,57) . div. d. (Lefebvre)...... 662 (10,71) Un. d. (Sanquer, div. d.), 1 847 (30,89) . LES RÉSULTATS DU PREMIER TOUR DES ÉLECTIONS MUNICIPALES LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 / 37

- Plougastel-Daoulas (div. g.) Dinard (div. d.) re sortant, Pierre Pavec (UDF), qui ne se Chartres (div. g.) une campagne intensive, le candidat UDF, I., 9 326 ; V., 6 463 ; A., 30,70 % ; E., 6 325 I., 8 088 ; V., 5 619 ; A., 30,53 % ; E., 5 349 représentait pas. La tête de liste de la gau- I., 21 664 ; V., 11 862 ; A., 45,25 % ; E., 11 333 ancien directeur de cabinet de François Léo- G. pl. (Le Gac, s., div. g.) ...... 2 271 (35,91) BA div. d. (Mallet, s.) ...... 2 545 (47,58) BA che plurielle aurait pu faire un meilleur sco- PS+ (Ory) ...... 3 080 (27,18) BA tard, n'est pas parvenu à distancer le candi- Un. d. (Cap, div. d.)...... 2 181 (34,48) div. d. (Billot) ...... 2 204 (41,20) re sans, là encore, une candidature dissiden- DL (Gorges)...... 2 557 (22,56) dat socialiste. Ce dernier devrait l'emporter div. g. (Denis, PS diss.)...... 1 081 (17,09) G. pl. (Collet, PS) ...... 600 (11,22) te à gauche. UDF-RPR (Chevée, UDF) ...... 2 333 (20,59) div. d. (de Cadenet) ...... 792 (12,52) Verts (Méry)...... 1 621 (14,30) au second tour en récupérant les voix des 1995. - I., 7 633 ; A., 27,20 % ; E., 5 326. - div. d. (Oudi- 1995. - I., 8 706 ; A., 28,04 % ; E., 6 129. - Un. g. (Le Gac, MNR (Rey, ext. d.) ...... 718 (6,34) électeurs qui se sont prononcés en faveur not, UDF), 2 421 (45,46) ; div. d. (Body), 1 531 (28,75) ; div. g., m.), 3 773 (61,56) ; Un. d. (Le Léannec, div. d.), Vannes (UDF) LO (Aubert) ...... 708 (6,25) des Verts et de l'extrême gauche. A Amboise, div. d. (Mallet, UDF), 1 374 (25,80) . 2 356 (38,44) . I., 31 015 ; V., 18 677 ; A., 39,78 % ; E., 18 118 PT (Gelinotte) ...... 316 (2,79) le maire sortant Bernard Debré subit un Jean-Louis Guillain est candidat sur la liste de Fougères (PS) Un. d. (Goulard, DL, d.) ...... 8 841 (48,80) BA lourd revers et pourrait, au second tour, per- - Plouzané (PS) Pascal Ory I., 8 550 ; V., 5 303 ; A., 37,98 % ; E., 5 041 I., 15 932 ; V., 9 883 ; A., 37,97 % ; E., 9 293 G. pl. (Rakotonirina, PS)...... 6 463 (35,67) dre la mairie qu'il avait gagnée en 1992 à 1995. - I., 23 270 ; A., 40,06 % ; E., 13 683. - div. g. (Lemoi- Un. d. (Pages, UDF)...... 2 070 (41,06) BA G. pl. (Faucheux, s., PS) ...... 4 293 (46,20) BA div. d. (Thépaut) ...... 1 822 (10,06) l'occasion d'une élection partielle. L'ancien div. g. (Giahoncelli) ...... 992 (5,48) ne, m.), 6 760 (49,40) ; Un. d. (Chauvigné-Bourlaud, G. pl. (Guérec, PS) ...... 1 501 (29,78) Un. d. (Coirre, div. d.)...... 2 905 (31,26) UDF-PR), 3 300 (24,12) ; FN (Ginèbre), 1 190 (8,70) ; ministre du gouvernement Balladur doit en Pierre Pavec n.s.r.p. div. g. (Le Guen) ...... 1 470 (29,16) div. d. (Allain)...... 2 095 (22,54) div. d. (Brétillard), 922 (6,74) ; div. g. (Méry), 814 (5,95) ; effet affronter Christian Guyon (div.g.), qui a Yvette Duval n.s.r.p. 1995. - I., 16 533 ; A., 32,99 % ; E., 10 555. - Un. g. (Fau- 1995. - I., 30 130 ; A., 41,37 % ; E., 17 335. - Un. d. PC (Padois), 697 (5,09) . (Pavec, UDF, m.), 8 211 (47,37) ; Un. g. (Meyer, PS), presque remporté la moitié des suffrages 1995. - I., 7 938 ; A., 32,00 % ; E., 5 115. - Un. g. (Duval, cheux, PS, m.), 6 328 (59,95) ; Un. d. (Desroziers, RPR), Châteaudun (RPR) PS, m.), 2 850 (55,72) ; Un. d. (Page, UDF-CDS), 2 265 4 675 (26,97) ; écol. (Guillais, Verts), 1 563 (9,02) ; div. d. exprimés. M. Debré a souffert de la démis- 4 227 (40,05) . I., 8 815 ; V., 5 756 ; A., 34,70 % ; E., 5 523 (44,28) . (Decker), 1 461 (8,43) ; FN (Petit), 1 425 (8,22) . sion de son premier adjoint et de l'entrée Saint-Malo (UDF) Un. d. (Venot, s., RPR) ...... 2 966 (53,70) 26 - Le Relecq-Kerhuon (div. d.) Auray (PC) dans la course à la mairie de Frédéric Aucher I., 36 200 ; V., 22 408 ; A., 38,10 % ; E., 21 307 G. pl. (Aubert, Verts, d.)...... 1 686 (30,53) 5 I., 7 919 ; V., 5 421 ; A., 31,54 % ; E., 5 242 I., 7 599 ; V., 4 837 ; A., 36,35 % ; E., 4 535 div. (Barrault)...... 871 (15,77) 2 (div.d.), qui fut son directeur de cabinet Un. d. (Couanau, s., UDF, d.) . 12 511 (58,72) 35 Un. d. (Dantec, s., div. d.) ...... 2 755 (52,56) 25 G. pl. (Le Scouarnec, s., PC) ... 2 376 (52,39) 26 1995. - I., 9 183 ; A., 34,34 % ; E., 5 775. - Un. d. (Venot, entre 1992 et 1995. Dans le reste du départe- G. pl. (Le Menn, PS) ...... 7 329 (34,40) 7 G. pl. (Urien, PS) ...... 2 487 (47,44) 8 div. d. (Le Quinquis)...... 1 117 (24,63) 4 RPR, m.), 2 559 (44,31) ; div. d. (Bachelet), 1 460 ment, la maire sortante communiste de Saint- PT (Perrier)...... 1 467 (6,89) 1 1995. - I., 7 718 ; A., 32,56 % ; E., 5 027. - Un. d. (Le Bour- div. d. (Bourneau, RPR) ...... 1 042 (22,98) 3 (25,28) ; PS (Daumarie), 1 022 (17,70) ; PC (Hardy), 734 Pierre-des-Corps, Marie-France Beaufils, est (12,71) . donnec, div. d.), 2 212 (44,00) ; PS (Urien), 1 775 1995. - I., 37 221 ; A., 40,23 % ; E., 21 627. - Un. d. (Coua- 1995. - I., 7 134 ; A., 34,29 % ; E., 4 543. - Un. d. (Bour- réélue au premier tour. C'est aussi le cas de (35,31) ; PC (Liziar), 1 040 (20,69) . nau, UDF-CDS, d., m.), 11 744 (54,30) ; Un. g. (Chopier, neau, RPR), 1 754 (38,61) ; Un. g. (Le Scouarnec, PC), Dreux (RPR) Philippe Briand (RPR), un proche de Jacques Concarneau (PS) PS), 5 124 (23,69) ; div. g. (Delforge, PS), 1 861 (8,60) ; 1 579 (34,76) ; div. d. (Bonnet), 1 210 (26,63) . I., 15 400 ; V., 7 247 ; A., 52,94 % ; E., 6 868 FN (Dore), 1 221 (5,65) ; Verts (Le Brelot), 1 146 (5,30) ; Chirac, qui bat le socialiste François Testu à I., 15 016 ; V., 8 790 ; A., 41,46 % ; E., 8 334 div. g. (CÃuru), 531 (2,46) . Hennebont (PC) Un. d. (Hamel, s., RPR, d.) ...... 3 815 (55,55) 31 Saint-Cyr-sur-Loire. A Joué-lès-Tours, rien (30,94) 6 PS+ (Le Bris, s., d.) ...... 3 139 (37,66) BA I., 10 162 ; V., 6 346 ; A., 37,55 % ; E., 5 956 G. pl. (Lesage, PS)...... 2 125 n'est gagné même si le socialiste Philippe Le (28,89) Vitré (UDF) MNR (Crepin)...... 676 (9,84) 2 Un. d. (Tanguy-Gallen, UDF) . 2 408 PC+ (Perron, s.) ...... 2 810 (47,18) BA Verts (Morvan) ...... 1 448 (17,37) I., 11 423 ; V., 7 140 ; A., 37,49 % ; E., 6 780 PT (Jaffrenou) ...... 252 (3,67) Breton part favori. div. d. (Frémin, RPR)...... 2 256 (37,88) 17 novembre 1996 - I., 15 745 ; A., 39,21 % ; E., 9 380. - div. (Sciberras) ...... 1 339 (16,07) Un. d. (Méhaignerie, s., UDF). 4 468 (65,90) 28 Verts (Rolland) ...... 890 (14,94) FN (Stirbois), 3 419 (36,45) ; Un. d. (Hamel, RPR), 3 258 1995. - I., 14 761 ; A., 36,14 % ; E., 9 051. - PS (Le Bris, PS+ (Tireau)...... 1 590 (23,45) 4 Tours (PS) m.), 3 339 (36,89) ; Un. d. (Quiniou, UDF-CDS), 1 691 1995. - I., 10 310 ; A., 31,05 % ; E., 6 921. - Un. g. (Lebor- (34,73) ; Un. g. (Ravanne, PS), 2 323 (24,77) ; LCR I., 75 021 ; V., 40 996 ; A., 45,35 % ; E., 39 635 Verts (Morin) ...... 722 (10,65) 1 gne, PC, m.), 3 494 (50,48) ; Un. d. (Hillion, div. d.), (Bréaud), 213 (2,27) ; PT (Jaffrenou), 167 (1,78) . (18,68) ; ext. g. (Quéroué, div. g.), 1 568 (17,32) ; div. d. PS+ (Germain, s.) ...... 16 356 (41,27) BA 1995. - I., 10 995 ; A., 37,27 % ; E., 6 569. - Un. d. (Méhai- 2 587 (37,38) ; div. (Le Gourriérec), 840 (12,14) . 1995. - I., 16 211 ; A., 40,49 % ; E., 9 477. - FN (Stirbois, (Colin, UDF-CDS), 1 249 (13,80) ; div. g. (L'elgouac'h), Un. d. (Donnedieu de Vabres, gnerie, UDF-CDS, m.), 4 290 (65,31) ; Un. g. (Crochet, d.e.), 3 332 (35,16) ; Un. d. (Hamel, RPR, d.), 2 637 646 (7,14) ; PC (Le Gaignec), 558 (6,17) . Lanester (PC) UDF, d.)...... 14 390 (36,31) PS), 1 845 (28,09) ; écol. (Lacour), 434 (6,61) . (27,83) ; Un. g. (Ravanne, PS), 1 713 (18,08) ; div. g. Douarnenez (div. d.) I., 15 946 ; V., 9 854 ; A., 38,20 % ; E., 9 528 (Cauchon), 1 502 (15,85) ; PT (Jaffrenou), 293 (3,09) . Verts (Martin) ...... 2 904 (7,33) I., 12 823 ; V., 8 126 ; A., 36,63 % ; E., 7 867 FN (Verdon) ...... 1 879 (4,74) div. g.+ (Perron) ...... 4 507 (47,30) BA Lucé (PRG) 3 347 (42,54) BA PC+ (Anfré, s.) ...... 3 080 (32,33) écol. (Fournier) ...... 1 079 (2,72) div. g.+ (Prévost)...... MORBIHAN I., 11 296 ; V., 5 750 ; A., 49,10 % ; E., 5 285 Un. d. (Poitevin, s., div. d.)...... 3 188 (40,52) div. d. (Couturier, RPR) ...... 1 489 (15,63) LO (Cherblanc)...... 1 038 (2,62) div. g.+ (Guigo) ...... 674 (8,57) LO (Le Bail)...... 452 (4,74) div. g. (Latimier, PRG)...... 1 335 (25,26) BA MNR (Alaux) ...... 977 (2,46) div. d. (Glin, RPR diss.) ...... 658 (8,36) Pour les sept principales villes du Morbi- div. d. (Morland, DL)...... 1 242 (23,50) LCR (Fauvinet) ...... 614 (1,55) 1995. - I., 16 180 ; A., 37,97 % ; E., 9 504. - Un. g. (Mauri- FN (Loiseau) ...... 1 082 (20,47) PT (Héricier)...... 398 (1,00) 1995. - I., 12 903 ; A., 32,34 % ; E., 8 538. - Un. d. (Tré- han, c'est un scrutin dans la continuité qui ce, PC, m.), 6 028 (63,43) ; Un. d. (Coail, RPR), 3 476 div. g. (Mira, s., PRG) ...... 922 (17,45) 1995. - I., 77 225 ; A., 47,03 % ; E., 40 095. - div. d. tout, UDF), 3 709 (43,44) ; Un. g. (Mazeas, PC, m.), s'est déroulé dimanche. A Lorient, Norbert (36,57) . div. d. (Pic, UDF) ...... 704 (13,32) (Royer, d., m.), 11 477 (28,62) ; PS (Germain), 10 356 3 390 (39,70) ; ext. g. (Boccou), 1 439 (16,85) . Métairie (PS) devrait être élu au second Lorient (PS) 1995. - I., 11 467 ; A., 44,53 % ; E., 6 096. - div. g. (Mira, (25,83) ; div. d. (Trochu, RPR), 9 503 (23,70) ; FN Landerneau (PS) tour. Il a succédé en cours de mandat à Jean- I., 40 359 ; V., 19 713 ; A., 51,16 % ; E., 18 621 Rad.), 1 941 (31,84) ; Un. d. (LecÃur, RPR), 1 600 (Audouin), 2 967 (7,40) ; PC (Texier), 1 990 (4,96) ; Verts I., 10 089 ; V., 6 445 ; A., 36,12 % ; E., 6 217 Yves Le Drian, député et conseiller régio- (26,25) ; div. g. (Benoist, m.), 1 041 (17,08) ; Un. g. (Peillet), 1 702 (4,24) ; div. d. (Balula, UDF-CDS), 1 227 G. pl. (Métairie, s., PS) ...... 8 800 (47,26) BA BA (Chansard, PS), 890 (14,60) ; div. g. (Morland), 624 (3,06) ; div. (Etesse), 873 (2,18) . G. pl. (Thomin, s., PS) ...... 1 967 (31,64) nal, qui a laissé son fauteuil pour devenir Un. d. (Loher, UDF)...... 5 548 (29,79) Un. d. (Gourlay, div. d.)...... 1 715 (27,59) (10,24) . président de la communauté d'aggloméra- div. d. (Morin, DL diss.) ...... 1 671 (8,97) Amboise (RPR) div. g. (Meurice)...... 1 571 (25,27) tion. Dans la ville voisine de Lanester, le ext. g. (Loiseau)...... 1 483 (7,96) Mainvilliers (PS) I., 7 705 ; V., 4 957 ; A., 35,67 % ; E., 4 723 écol. (Winckler)...... 964 (15,51) maire sortant, Jean-Pierre Anfré (PCF), est MNR (Mettetal) ...... 1 119 (6,01) I., 6 016 ; V., 3 466 ; A., 42,39 % ; E., 3 237 1995. - I., 10 226 ; A., 31,57 % ; E., 6 863. - Un. g. (Tho- G. pl. (Guyon, div. g.) ...... 2 335 (49,44) BA donné battu, mais la ville devrait rester à 1995. - I., 42 910 ; A., 44,42 % ; E., 23 148. - Un. g. (Le G. pl. (Chatel, PS) ...... 1 696 (52,39) 22 Un. d. (Debré, s., RPR) ...... 1 805 (38,22) min, PS, m.), 3 524 (51,35) ; Un. d. (Cuiec, RPR), 2 799 7 gauche. Jean-Claude Perron (div g.), con- Drian, PS, m.), 10 840 (46,83) ; Un. d. (Le Hégarat, div. d. (Blanc, RPR) ...... 1 541 (47,61) div. d. (Aucher) ...... 583 (12,34) (40,78) ; Verts (Borvon), 540 (7,87) . Jean Charpentier n.s.r.p. seiller général et adjoint au maire, qui est RPR), 7 187 (31,05) ; FN (Bergeron), 1 737 (7,50) ; ext. g. 1995. - I., 7 483 ; A., 32,15 % ; E., 4 924. - Un. d. (Debré, Morlaix (PS) (Le Sann), 1 613 (6,97) ; div. d. (Bellanger), 1 154 (4,99) ; 1995. - I., 6 253 ; A., 40,83 % ; E., 3 532. - Un. g.-div. entré en dissidence avec M. Anfré, a les RPR, m.), 2 585 (52,50) ; div. g. (Guyon), 1 584 (32,17) ; I., 10 550 ; V., 6 473 ; A., 38,64 % ; E., 6 168 div. (Hourès, Rad.), 617 (2,67) . (Charpentier, PS), 1 769 (50,08) ; div. d. (Delarue), 1 353 Un. g. (Nachbaur, div. g.), 755 (15,33) . meilleures chances de l'emporter. En revan- (38,31) ; ext. g. (Moreau, PT), 410 (11,61) . G. pl. (Lebranchu, PS, min.).... 2 709 (43,92) BA Ploemeur (PS) Un. d. (Caroff, div. d.)...... 2 472 (40,08) che, le PCF consolide sa position à Auray, Chambray-lès-Tours (DL) I., 14 591 ; V., 8 872 ; A., 39,20 % ; E., 8 519 Nogent-le-Rotrou (div. g.) I., 6 616 ; V., 4 216 ; A., 36,28 % ; E., 4 031 Verts (Le Saint, écol.)...... 987 (16,00) où le maire sortant, Michel Le Scouarnec, I., 7 901 ; V., 5 191 ; A., 34,30 % ; E., 4 936 Michel Le Goff est candidat sur la liste de élu en 1995 à la faveur d'un conflit au sein G. pl. (Le Meur, s., PS)...... 4 184 (49,11) BA Un. d. (Bordas, s., DL, sén.) .... 1 574 (39,05) BA div. d. (Le Hen, UDF) ...... 2 317 (27,20) G. pl. (Huwart, PRG, s.E.) ...... 3 024 (61,26) 27 G. pl. (Gatard, PS)...... 1 554 (38,55) Marylise Lebranchu de la droite, a de nouveau profité d'une 6 RPR (Tonnerre)...... 2 018 (23,69) div. d. (Bagland)...... 1 912 (38,74) div. d. (Baugé, RPR diss.)...... 903 (22,40) 1995. - I., 11 008 ; A., 29,36 % ; E., 7 588. - Un. g. (Lebran- situation analogue. A Pontivy, Jean-Pierre Willy Decraemere est candidat sur la liste de 1995. - I., 13 001 ; A., 32,79 % ; E., 8 422. - Un. d. 1995. - I., 6 244 ; A., 36,58 % ; E., 3 872. - div. d. (Bordas, chu, PS), 3 833 (50,51) ; Un. d. (Cazin d'Hohincthun, Le Roch (PS) est élu pour la deuxième fois François Huwart UDF-CDS, m.), 3 755 (49,49) . (Godard, UDF-P et R, d., m.), 3 909 (46,41) ; PS (Le UDF), 1 857 (47,96) ; PS (Jourdain), 894 (23,09) ; div. d. dans une ville qui avait été conquise sur la Meur, div. g.), 3 494 (41,49) ; PC (Champeaux), 1 019 1995. - I., 8 476 ; A., 27,96 % ; E., 5 975. - div. g. (Huwart, (Baeskens, RPR), 786 (20,30) ; PC (Launay), 335 (8,65) . Quimperlé (div. d.) Rad., m.), 2 767 (46,31) ; Un. d. (Hoguet, UDF-PR, d.), droite il y a six ans. A Ploemeur, Loïc Le (12,10) . Joué-lès-Tours (PS) I., 7 979 ; V., 5 213 ; A., 34,67 % ; E., 5 011 Meur (PS) est menacé, un accord de désiste- 2 084 (34,88) ; Un. g. (Dubourg, PS), 608 (10,18) ; div. Pontivy (PS) (Schafir), 516 (8,64) . I., 23 717 ; V., 12 790 ; A., 46,07 % ; E., 12 137 G. pl. (Le Bars, PS)...... 2 297 (45,84) BA ment ayant été passé entre le candidat RPR Un. d. (Tusseau, s., div. d.)...... 1 761 (35,14) I., 9 271 ; V., 6 026 ; A., 35,00 % ; E., 5 640 Vernouillet (PS) G. pl. (Le Breton, s., PS)...... 5 625 (46,35) BA et le candidat UDF arrivé en tête d'une droi- (23,80) div. g. (Kha) ...... 953 (19,02) PS+ (Le Roch, s.) ...... 3 270 (57,98) 27 I., 5 873 ; V., 2 980 ; A., 49,26 % ; E., 2 700 RPR (Blanchecotte) ...... 2 888 1995. - I., 7 908 ; A., 29,07 % ; E., 5 358. - Un. d. (Tus- te divisée au premier tour. A Vannes, mal- div. d. (Le Roux) ...... 1 783 (31,61) 5 UDF (Girard) ...... 2 720 (22,41) gré une candidature dissidente à droite, G. pl. (Frard, s., PS)...... 1 953 (72,33) 29 LO (Prodhomme)...... 904 (7,45) seau, div. d.), 2 686 (50,13) ; Un. g. (Stervinou, PS), Verts (Collet)...... 587 (10,41) 1 MNR (Daude)...... 747 (27,67) 4 2 672 (49,87) . François Goulard, député, conseiller géné- 1995. - I., 9 251 ; A., 26,03 % ; E., 6 550. - Un. g. (Le Roch, 1995. - I., 23 860 ; A., 40,50 % ; E., 13 932. - PS (Le Bre- 1995. - I., 6 239 ; A., 39,22 % ; E., 3 701. - Un. g. (Legen- ton), 4 978 (35,73) ; Un. d. (Novelli, UDF-PR, d.), 3 853 ral, secrétaire national de Démocratie libé- PS), 2 941 (44,90) ; Un. d. (Lécuyer, UDF-CDS, m.), dre, PS, m.), 1 668 (45,07) ; FN (Daude), 1 143 (30,88) ; rale, devrait succéder sans difficulté au mai- 2 576 (39,33) ; div. (Coste, écol.), 1 033 (15,77) . (27,66) ; div. d. (Bouissou, UDF-CDS diss.), 2 757 Un. d. (Loisel, div. d.), 890 (24,05) . (19,79) ; FN (Belbeoc'h), 1 371 (9,84) ; PC (Joly), 655 ILLE-ET-VILAINE (4,70) ; LO (Prodhomme), 318 (2,28) . Un second tour va être nécessaire à Ren- INDRE Saint-Avertin (div. d.) I., 10 575 ; V., 6 718 ; A., 36,47 % ; E., 6 375 nes avant d’officialiser le cinquième man- Chartres dat du socialiste Edmond Hervé, dont le sco- Le ministre de la fonction publique et Un. d. (Paumier, div. d.) ...... 3 014 (47,28) BA Eure-et-Loir G. pl. (Lère, PS) ...... 2 171 (34,05) re de 44,64 % des suffrages est inférieur de ancien président de la région Centre, div. d. (Gluais)...... 1 190 (18,67) 4 points à celui qu’il avait obtenu lors du Orléans Michel Sapin, a été réélu sans surprise à Robert Pouzioux n.s.r.p. premier tour des élections de 1995. Son Loir-et- Loiret Argenton-sur-Creuse, avec 67,62 % des suf- Cher 1995. - I., 9 791 ; A., 39,32 % ; E., 5 624. - Un. d. (Pou- challenger UDF, Loïck Le Brun, améliore frages exprimés. Le socialiste André Laignel CENTRE Tours Blois zioux, div. d., m.), 3 429 (60,97) ; Un. g. (Lère, div. g.), l’audience de la droite par rapport aux résul- a, lui aussi, retrouvé son siège de maire d’Is- 2 195 (39,03) . tats obtenus par le RPR Yvon Jacob en Indre-et-Loire Bourges soudun. Pour deux députés, le premier tour Saint-Cyr-sur-Loire (RPR) 1995, et surtout en comparaison avec le sco- est également un succès : Nicolas Forissier I., 11 763 ; V., 6 950 ; A., 40,92 % ; E., 6 601 Châteauroux re du centriste Gérard Pourchet en 1989. Cher (UDF), réélu très confortablement à La Châ- Un. d. (Briand, s., RPR, d.)...... 3 984 (60,35) 27 Dans l’agglomération rennaise, la gauche Indre tre, et Jean-Paul Chanteguet (PS), maire sor- G. pl. (Testu, PS) ...... 1 985 (30,07) 5 perd de 11 voix la mairie de Noyal-sur-Sei- tant, dont la liste était seule en lice sur Le div. d. (Gohier)...... 632 (9,57) 1 che, mais confirme son implantation dans Blanc. Autre sortant bien réélu, Michel 1995. - I., 11 681 ; A., 41,20 % ; E., 6 713. - Un. d. (Briand, la plupart des autres villes de la périphérie. Blondeau (UDF), conseiller général et RPR, d., m.), 3 879 (57,78) ; PS (Testu), 1 728 (25,74) ; A Redon, Jean-Michel Bollé (div. droite), Vierzon (div. d.) ancien député, à Déols. La grande surprise div. g. (Olivier), 770 (11,47) ; PC (Simon), 336 (5,01) . CHER I., 19 759 ; V., 12 688 ; A., 35,79 % ; E., 12 196 qui assure la difficile succession du maire est venue de Châteauroux, où la liste de la Saint-Pierre-des-Corps (PC) sortant Alain Madelin, se trouve en ballotta- Un. d. (Rousseau, s., div. d.) ... 6 379 (52,30) 27 gauche plurielle menée par le député Jean- I., 10 368 ; V., 6 090 ; A., 41,26 % ; E., 5 761 La droite remporte dans le Cher un G. pl. (Dumon, PC) ...... 4 944 (40,54) 7 ge délicat face à Jean-René Marsac (PS), qui Yves Gateaud (PS), est en ballottage. La lis- PC+ (Beaufils, s.) ...... 3 243 (56,29) 27 sérieux succès en étant réélue dès le pre- LO (Robin) ...... 873 (7,16) 1 devra composer au second tour avec l’auto- te du maire sortant de Châteauroux se Un. d. (Deroubaix, DL)...... 1 783 (30,95) 5 mier tour dans les quatre villes les plus nomiste-écologiste Emile Graville (UDB). A retrouve juste derrière celle de Jean-Fran- Verts (Deguet) ...... 557 (9,67) 1 Dol-de-Bretagne, le sénateur RPR Michel importantes : Bourges, Vierzon, Saint- çois Mayet (div. dr.), un nouveau venu en div. (Ben-Saida) ...... 178 (3,09) Amand-Montrond et Saint-Doulchard. 1995. - I., 20 633 ; A., 34,74 % ; E., 12 910. - Un. d. (Rous- 1995. - I., 10 625 ; A., 31,22 % ; E., 7 028. - Un. g. (Beau- Esneu confirme son implantation locale, politique. La liste PRG de Michel Arroyo est Pour le PCF, c’est un sérieux revers. Celui-ci seau, GE, m.), 6 819 (52,82) ; Un. g. (Dumon, PC), 5 421 fils, PC, m.), 4 078 (58,03) ; Un. d. (Manic, div. d.), 2 950 avec 66,33 % des suffrages. Même situation (41,99) ; LO (Robin), 670 (5,19) . en position, avec ses 8,07 % – soit un score (41,97) . à Vitré, où l’actuel président du conseil s’était en effet donné pour objectif de recon- deux fois supérieur à celui de 1995 –, d’arbi- quérir Bourges, qu’il avait perdue en 1995, général, le député (UDF) Pierre Méhaigne- trer le second tour. Jean-Yves Gateaud et Vierzon, que la droite avait gagnée à l’oc- rie, retrouve pour la cinquième fois son EURE-ET-LOIR n’avait pas accepté les conditions d’alliance LOIR-ET-CHER mandat de maire, avec plus de 66 % des casion d’élections partielles en 1990. Le PCF posées par Michel Arroyo. Les abstention- pourrait même perdre Saint-Florent-sur- voix. Un autre ancien ministre, Brice Lalon- nistes du premier tour, soit près de 40 % des A Blois, nul n’imaginait, du plus pessimis- Cher, où le maire, Roger Jacquet, est en bal- Dans l’ensemble du département de de (Génération écologie), obtient sa réélec- inscrits, pourront également faire la diffé- te des supporteurs de Jack Lang aux plus lottage très défavorable, avec 49,35 % des l’Eure-et-Loir, la gauche atteint des sco- tion au premier tour à Saint-Briac-sur-Mer. res plutôt faibles. C’est d’abord le cas à rence. optimistes de ses opposants, un tel résultat A Saint-Malo, René Couanau garde son fau- suffrages exprimés pour la droite. Ces élec- au premier tour. La liste du ministre de tions municipales paraissent sonner le glas Chartres, où la liste conduite par Pascal teuil dès le premier tour. A Fougères, le Ory (PS) dépasse à peine les 27 % des suf- Châteauroux (PS) l’éducation nationale est en recul de 15 total des deux listes de droite laisse présa- de l’enracinement départemental tradition- points par rapport aux scrutins de 1995 et nel du Parti communiste. A Bourges, la gau- frages exprimés, là où le vieil édile Geor- I., 32 279 ; V., 19 519 ; A., 39,53 % ; E., 17 903 ger un second tour difficile pour le maire ges Lemoine frôlait la majorité absolue Un. d. (Mayet, div. d.)...... 8 259 (46,13) BA de 1989. Les électeurs blésois n’ont proba- sortant PS, Jacques Faucheux. che plurielle a mené une campagne insipi- blement pas apprécié les allers et retours de de, sous la houlette du communiste Jean- en 1995. Les socialistes vont donc devoir PS+ (Gateaud, s., d.) ...... 8 199 (45,80) PRG (Arroyo) ...... 1 445 (8,07) Jack Lang entre Blois et Paris où il voulait Claude Sandrier, entouré de deux socialis- engager des discussions qui s’annoncent 1995. - I., 33 880 ; A., 36,41 % ; E., 20 861. - Un. g. un moment tenter sa chance aux municipa- Rennes (PS) difficiles avec les Verts, emmenés par Phi- tes, Irène Félix et le jeune député Yann (Gateaud, PS, m.), 11 170 (53,54) ; Un. d. (Guillemont, les avant de choisir un maroquin ministé- I., 113 696 ; V., 59 694 ; A., 47,50 % ; E., 57 465 lippe Méry. A droite, la dynamique unitai- Galut. La droite a bénéficié dans cette ville UDF-CDS), 7 176 (34,40) ; FN (Hornuss), 1 873 (8,98) ; riel. Son alliance avec les communistes G. pl. (Hervé, s., PS, d.) ...... 25 654 (44,64) BA de l’absence d’une liste d’extrême droite. A re joue désormais en faveur de Jean-Pier- Rad. (Arroyo), 642 (3,08) . Un. d. (Le Brun, UDF) ...... 18 395 (32,01) re Gorges (DL), qui précède son rival dans une ville de tradition centriste et l’en- Vierzon, Jean Rousseau, ex-socialiste Déols (UDF) div. g. (Mainguené) ...... 4 725 (8,22) UDF Eric Chevée. A Dreux, le Front natio- trée en scène d’un jeune opposant agressif aujourd’hui UDF, connaît son heure de gloi- I., 6 214 ; V., 4 095 ; A., 34,10 % ; E., 3 888 LO (Madec)...... 2 811 (4,89) nal, désormais absent d’une ville qui avait – Nicolas Perruchot (UDF) – promettant à ext. g. (Bagnaud, LCR) ...... 2 324 (4,04) re en passant dès le premier tour. Enfin, à Un. d. (Blondeau, s., UDF)...... 2 599 (66,85) 25 pourtant été l’un de ses premiers bas- Blois « un maire à plein temps » peuvent FN (Neveux) ...... 1 545 (2,69) Saint-Amand-Montrond, le sénateur et mai- G. pl. (Faure, PC) ...... 1 289 (33,15) 4 également expliquer le recul de Jack Lang. (1,79) tions, appelait à l’abstention. Le maire MNR (Janton)...... 1 027 re RPR, Serge Vinçon, consolide sa position 1995. - I., 6 021 ; A., 27,54 % ; E., 4 179. - Un. d. (Blon- Tout comme le dynamisme du Front natio- PT (Tual) ...... 984 (1,71) dans un fief peu discuté. sortant (RPR), Gérard Hamel, a été élu deau, UDF-CDS, d., m.), 2 526 (60,45) ; Un. g. (Faure, 1995. - I., 121 080 ; A., 44,28 % ; E., 66 456. - Un. g. (Her- triomphalement dès le premier tour dans PC), 1 653 (39,55) . nal local, qui poursuit sa progression dans vé, PS, m.), 32 353 (48,68) ; Un. d. (Jacob, RPR, d.), un contexte de faible participation électo- cette ville de 50 000 habitants où l’insécuri- Bourges (RPR) Issoudun (PS) 20 250 (30,47) ; Verts (Cochet), 5 182 (7,80) ; FN (Mau- rale (47 %). Dans cette ville, la gauche fait té n’a cessé d’augmenter. A Romorantin- gendre), 2 744 (4,13) ; div. (Taillandier), 2 268 (3,41) ; I., 46 351 ; V., 27 120 ; A., 41,49 % ; E., 26 002 I., 9 672 ; V., 6 454 ; A., 33,27 % ; E., 5 913 son retour au conseil municipal, mais Lanthenay et à Vendôme, les candidats du LO (Madec), 1 620 (2,44) ; div. (Baudoux), 1 406 (2,12) ; Un. d. (Lepeltier, s., RPR, G. pl. (Laignel, s., PS) ...... 3 731 (63,10) 27 PS, maires sortants, s’imposent dès le pre- PT (Réty), 633 (0,95) . avec un profil bas. A Châteaudun, le mai- div. d. (Bignon) ...... 2 182 (36,90) 6 sén.) ...... 13 053 (50,20) 37 mier tour. Jeanny Lorgeoux, ami intime de Bruz (div. d.) G. pl. (Sandrier, PC, d.) ...... 11 624 (44,70) 11 re sortant (RPR), Alain Venot, conforte 1995. - I., 9 938 ; A., 26,66 % ; E., 7 105. - Un. g. (Laignel, un pouvoir que l’on disait pourtant mena- PS, m.), 4 166 (58,63) ; Un. d. (Birtegue, RPR), 2 388 Jean-Christophe Mitterrand, recueille plus I., 8 759 ; V., 5 598 ; A., 36,09 % ; E., 5 392 LO (Cordat)...... 1 325 (5,10) 1 de 58 % des voix à Romorantin-Lanthenay, cé par la députée Verte Marie-Hélène (33,61) ; Verts (Nesmo), 551 (7,76) . Un. d. (Barré, s., div. d.) ...... 2 866 (53,15) 26 tandis qu’à Vendôme Daniel Chanet l’em- 1995. - I., 48 071 ; A., 37,39 % ; E., 29 503. - Un. d. (Lepel- Aubert. Il l’emporte nettement sur cette G. pl. (Déchar, PS) ...... 1 811 (33,59) 5 porte de justesse sur le député UDF div. d. (Lorandel) ...... 715 (13,26) 2 tier, RPR, d.), 13 409 (45,45) ; Un. g. (Sandrier, PCF, m.), rivale. A Nogent-le-Rotrou, François Maurice Leroy. 1995. - I., 7 136 ; A., 29,15 % ; E., 4 841. - Un. d. (Barre, 13 327 (45,17) ; FN (d'Ogny), 1 710 (5,80) ; div. (Merce- Huwart (PRG), notable confortablement INDRE-ET-LOIRE ron), 533 (1,81) ; LO (Cordet), 524 (1,78) . UDF), 3 139 (64,84) ; Un. g. (Coudron, PS), 1 702 installé, confirme sa suprématie dans un (35,16) . rapport de forces devenu habituel pour A Tours, le maire sortant Jean Germain Blois (PS) Cesson-Sévigné (div. d.) Saint-Amand-Montrond (RPR) ce type de scrutin. Mainvilliers permet à (PS), élu en 1995 à la faveur d'une élection I., 28 728 ; V., 15 340 ; A., 46,60 % ; E., 14 524 I., 11 178 ; V., 7 444 ; A., 33,40 % ; E., 7 242 I., 8 030 ; V., 5 801 ; A., 27,76 % ; E., 5 415 la gauche de conserver assez facilement triangulaire qui mit fin à 36 ans de règne de G. pl. (Lang, PS, min.) ...... 5 029 (34,63) BA div. d. (Roze, s.) ...... 3 063 (42,29) BA Un. d. (Vinçon, s., RPR, sén.).. 3 478 (64,23) 27 un autre de ses fiefs traditionnels. En Jean Royer, semble être en bonne position Un. d. (Perruchot, UDF)...... 3 836 (26,41) G. pl. (Darbas, PS) ...... 1 937 (35,77) 6 FN (de Peyrecave)...... 2 538 (17,47) G. pl. (Bihan, PS)...... 2 375 (32,79) revanche, à Lucé, le maire sortant, radical pour briguer un deuxième mandat face à div. d. (Leprince)...... 1 804 (24,91) div. d. (Chauvin, RPR diss.) .... 1 940 (13,36) de gauche, François Mira, subit une grave Renaud Donnedieu de Vabres (UDF). Après 1995. - I., 10 394 ; A., 32,07 % ; E., 6 861. - Un. d. (Bel- 1995. - I., 8 547 ; A., 31,33 % ; E., 5 624. - Un. d. (Vinçon, LCR (Petit-Hassan) ...... 1 181 (8,13) liard, div. d., m.), 3 781 (55,11) ; div. g. (Thomas), 2 420 RPR), 3 238 (57,57) ; Un. g. (Borgraeve, PS), 2 386 déconfiture : il n’arrive qu’en quatrième avoir dépensé beaucoup d'énergie pour Bernard Valette figure sur la liste de Jack (35,27) ; Un. g. (Anneix, div. g.), 660 (9,62) . (42,43) . position. constituer une liste unique à droite et mené Lang. 38 / LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 LES RÉSULTATS DU PREMIER TOUR DES ÉLECTIONS MUNICIPALES

1995. - I., 29 495 ; A., 39,49 % ; E., 17 357. - PS (Lang, Châlette-sur-Loing (PC) le même temps, le maire PS de Saint-André- 500 voix d'avance, alors qu'il avait totalisé Langres (PS) d.e., m.), 8 514 (49,05) ; Un. d. (Chauvin, RPR), 5 013 I., 6 810 ; V., 4 079 ; A., 40,10 % ; E., 3 885 les-Vergers a cédé son fauteuil au RPR près de 62% des voix en 1995. A Langres, en I., 5 350 ; V., 3 672 ; A., 31,36 % ; E., 3 543 (28,88) ; FN (de Peyrecave), 2 425 (13,97) ; PC (Le G. pl. (Louis, s., PC) ...... 2 447 (62,99) 27 Alain Balland. A La Chapelle-Saint-Luc, un revanche, Marie-Odile Jacques (PS), succes- div. g. (Nolot)...... 1 136 (32,06) BA Moing), 1 405 (8,09) . MNR (Lebaube) ...... 751 (19,33) 3 autre RPR, Yves Rehn, pourrait devancer le seur désigné du maire socialiste Guy Baillet, div. d. (Loiseau, RPR)...... 947 (26,73) Romorantin-Lanthenay (PS) Un. d. (Dalix, RPR) ...... 687 (17,68) 3 maire PRG, Pierre Pitois, si le représentant qui ne se représentait pas, est nettement dis- G. pl. (Jacques, PS) ...... 836 (23,60) I., 11 921 ; V., 8 024 ; A., 32,69 % ; E., 7 683 1995. - I., 7 365 ; A., 31,01 % ; E., 4 759. - Un. g. (Louis, de Lutte ouvrière se maintient au second tancée par Christian Nolot, adjoint aux finan- div. d. (Voillemin, RPR) ...... 624 (17,61) PS+ (Lorgeoux, s.)...... 4 518 (58,81) 27 PC, m.), 3 125 (65,67) ; FN (Lebaube), 1 634 (34,33) . tour. ces de la municipalité sortante. Malgré ce Guy Baillet n.s.r.p. Un. d. (Germain, RPR) ...... 2 415 (31,43) 5 couac, la gauche semble en mesure de con- PC+ (Chéry) ...... 750 (9,76) 1 Fleury-les-Aubrais (UDF) 1995. - I., 5 748 ; A., 31,09 % ; E., 3 806. - div. g. (Baillet, server la mairie à moins que les deux listes de PS, m.), 993 (26,09) ; div. d. (Loiseau, RPR), 965 (25,35) ; 1995. - I., 12 126 ; A., 27,87 % ; E., 8 448. - PS (Lorgeoux, I., 13 050 ; V., 7 469 ; A., 42,77 % ; E., 7 117 Troyes (RPR) gauche ne réussissent à fusionner correcte- div. d. (Voillemin, RPR), 855 (22,46) ; div. g. (Chevalier, m.), 4 416 (52,27) ; div. d. (Mocquery), 1 793 (21,22) ; Un. d. (Bauchet, s., UDF) ...... 3 772 (53,00) 27 I., 31 166 ; V., 15 478 ; A., 50,34 % ; E., 14 899 PS diss.), 688 (18,08) ; ext. g. (Covelli), 305 (8,01) . Un. d. (Bozec, RPR), 1 089 (12,89) ; FN (Gabillas), 643 G. pl. (Roméro, PC) ...... 2 699 (37,92) 7 Un. d. (Baroin, s., RPR, d.)...... 7 970 (53,49) 35 ment entre les deux tours. (7,61) ; PC (Delanoue), 507 (6,00) . LO (Lamiable)...... 646 (9,08) 1 G. pl. (Bret, PS) ...... 5 151 (34,57) 8 Saint-Dizier (RPR) Vendôme (PS) 17 novembre 1996 - I., 13 346 ; A., 38,26 % ; E., 8 010. - FN (Subtil) ...... 1 778 (11,93) 2 I., 18 148 ; V., 9 813 ; A., 45,93 % ; E., 9 266 I., 11 641 ; V., 7 834 ; A., 32,70 % ; E., 7 428 Un. d. (Bauchet, UDF-FD), 3 793 (47,35) ; Un. g. (Romé- 1995. - I., 32 437 ; A., 41,78 % ; E., 18 494. - Un. d. Chaumont (div. g.) Un. d. (Cornut-Gentille, s., (Baroin, RPR, s.E.), 9 072 (49,05) ; Un. g. (Cherain, PS), G. pl. (Chanet, s., PS)...... 3 785 (50,96) 25 ro, PC), 3 518 (43,92) ; div. d. (Lambert), 699 (8,73) . I., 16 461 ; V., 9 576 ; A., 41,83 % ; E., 8 668 RPR, d.) ...... 6 427 (69,36) 33 7 118 (38,49) ; FN (Subtil), 2 304 (12,46) . G. pl. (Sauvaget, PS)...... 2 839 (30,64) 6 Un. d. (Leroy, UDF, d.)...... 3 643 (49,04) 8 1995. - I., 13 443 ; A., 38,85 % ; E., 7 936. - PC (Romero), G. pl. (Daniel, s., div. g., d.)..... 4 576 (52,79) 27 div. (Hassani) ...... 0 (0,00) 1995. - I., 11 962 ; A., 31,09 % ; E., 7 972. - PS (Chanet, 2 739 (34,51) ; Un. d. (Beauchet, UDF-CDS), 2 414 La Chapelle-Saint-Luc (PRG) Un. d. (Guillemy, div. d.)...... 4 092 (47,21) 8 m.), 3 114 (39,06) ; Un. d. (Violet, RPR), 2 340 (29,35) ; (30,42) ; PS (Sireygeol), 1 029 (12,97) ; div. g. (Orselly), I., 6 503 ; V., 3 952 ; A., 39,23 % ; E., 3 769 1995. - I., 19 301 ; A., 40,03 % ; E., 11 297. - Un. d. (Cor- 928 (11,69) ; div. (Lambert), 826 (10,41) . div. d. (Boutard), 1 969 (24,70) ; PC (Breton), 549 Un. d. (Rehn, RPR) ...... 1 735 (46,03) BA 1995. - I., 16 969 ; A., 37,52 % ; E., 10 088. - div. g. nut-Gentille, RPR, d.), 4 779 (42,30) ; FN (Bertrand), (6,89) . Gien (RPR) G. pl. (Pitois, s., PRG)...... 1 529 (40,57) (Daniel), 4 187 (41,50) ; div. d. (Herber), 2 971 (29,45) ; 3 018 (26,72) ; PC (Bouzon), 1 586 (14,04) ; PS (Chan- I., 8 141 ; V., 5 065 ; A., 37,78 % ; E., 4 658 LO (Bissey)...... 505 (13,40) div. d. (de Rouvre, m.), 2 930 (29,04) . frault, m.), 1 367 (12,10) ; Verts (Wowak), 547 (4,84) . 1995. - I., 7 269 ; A., 41,90 % ; E., 4 106. - div. d. (Boe- div. d. (Hurtiger, s.) ...... 1 992 (42,77) BA LOIRET glin), 1 644 (40,04) ; div. g. (Pitois, m.), 1 598 (38,92) ; div. d. (Desplat) ...... 1 142 (24,52) PC (Champagne), 540 (13,15) ; div. d. (Achard), 324 div. g.+ (Boulmier)...... 1 032 (22,16) (7,89) . La droite ne s'attendait pas à arriver en PC (Vauvilliers) ...... 492 (10,56) tête à Orléans. Elle a remporté plus de suf- Romilly-sur-Seine (PRG) 1995. - I., 8 575 ; A., 31,65 % ; E., 5 736. - div. d. (Hurti- I., 8 713 ; V., 5 175 ; A., 40,61 % ; E., 4 891 Bastia frages que le maire sortant socialiste, Jean- ger, RPR), 1 633 (28,47) ; div. d. (Cathely), 1 419 (24,74) ; Haute- Pierre Sueur, secrétaire d'Etat aux collectivi- div. d. (Szysz), 1 063 (18,53) ; FN (Lerda), 992 (17,29) ; PC+ (Triché)...... 1 936 (39,58) BA Corse tés locales de 1991 à 1993, qui sollicite un PC (Renault), 629 (10,97) . div. (Cartelet, s., PRG)...... 1 845 (37,72) div. d. (Herszkowicz, UDF) .... 1 110 (22,69) troisième mandat. Son challenger, Serge Montargis (PC) CORSE Grouard (RPR), quarante-quatre ans, con- 1995. - I., 9 538 ; A., 33,51 % ; E., 5 993. - div. (Cartelet, I., 8 745 ; V., 5 001 ; A., 42,81 % ; E., 4 865 div. g., m.), 3 190 (53,23) ; Un. g. (Didier, PC), 2 803 Ajaccio seiller municipal sortant, est pourtant un Un. d. (Door, RPR) ...... 1 957 (40,23) BA (46,77) . Corse- quasi-inconnu en politique, même s'il a été du-Sud PC+ (Reboul, s.) ...... 1 789 (36,77) Saint-André-les-Vergers (PS) membre du cabinet de Jacques Chirac à la MNR (Etienne) ...... 585 (12,02) I., 7 301 ; V., 4 346 ; A., 40,47 % ; E., 4 097 Mairie de Paris. Mais M. Grouard a proba- Verts+ (Burgunder) ...... 534 (10,98) blement profité de l'absence de listes Un. d. (Balland, RPR) ...... 2 134 (52,09) 25 10 mars 1996 - I., 9 237 ; A., 36,00 % ; E., 5 791. - Un. g. G. pl. (Royer, s., PS)...... 1 963 (47,91) 8 d'extrême-droite. Le responsable local du (Nublat, PC), 2 918 (50,39) ; Un. d. (Butor, RPR, c.m. de 1995. - I., 7 839 ; A., 33,15 % ; E., 5 030. - Un. g. (Royer, Front national s'est d'ailleurs largement Montargis), 2 132 (36,82) ; FN (Etienne), 741 (12,80) . PS), 3 033 (60,30) ; Un. d. (Royer, UDF-PR, m.), 1 997 1995. - I., 5 638 ; A., 18,39 % ; E., 4 483. - Un. d. (de Roc- répandu en fin de campagne en « propos 1995. - I., 9 138 ; A., 37,05 % ; E., 5 641. - Un. g. (Nublat, (39,70) . CORSE-DU-SUD ca Serra, RPR), 1 875 (41,82) ; div. d. (de Rocca Serra), aimables » en direction de certains mem- PC, m.), 2 233 (39,59) ; RPR (Butor), 1 535 (27,21) ; RPR Sainte-Savine (UDF) 1 778 (39,66) ; nat. (Serra, ANC), 329 (7,34) ; Un. g. (Piaz- bres de la liste de droite. Même s'il ne perd (Brisson), 1 012 (17,94) ; FN (Etienne), 861 (15,26) . I., 6 805 ; V., 3 949 ; A., 41,97 % ; E., 3 616 Pas de surprise à Ajaccio, où la liste du za, PS), 319 (7,12) ; nat. (Tafani, AC), 182 (4,06). que trois points par rapport au scrutin de Olivet (div. d.) G. pl. (Arnaud, PS)...... 1 896 (52,43) 25 maire sortant, Marc Marcangeli, confirme 1995, ce résultat sonne comme un coup de I., 12 308 ; V., 7 739 ; A., 37,12 % ; E., 7 491 Un. d. (Coillot, s., UDF)...... 1 720 (47,57) 8 son résultat de septembre 2000 et l’améliore HAUTE-CORSE semonce pour Jean-Pierre Sueur, qui était Un. d. (Saury, div. d.)...... 4 225 (56,40) 26 1995. - I., 7 034 ; A., 36,86 % ; E., 4 315. - Un. d. (Coillot, même, puisqu’il progresse de 7 points. donné largement favori. Les électeurs ont PS+ (Martinez) ...... 1 560 (20,82) 3 UDF), 2 458 (56,96) ; Un. g. (Arnaud, PS), 1 468 (34,02) ; M. Marcangeli devance les listes de Simon FN (Constant), 389 (9,02) . Avec une participation comparable à cel- peut-être ainsi marqué leur lassitude à div. g.+ (Plisson)...... 1 279 (17,07) 3 Renucci, qui grignote près de 4 points par l'égard de sa politique de grands travaux. PC (Guillet)...... 427 (5,70) 1 le du dernier scrutin mais face à six listes rapport à septembre 2000, et de la gauche concurrentes, Emile Zucarelli (PRG) est en Pour autant, la gauche est en ballotage favo- Monique Faller, n.s.r.p. plurielle conduite par M. Luciani, qui pro- rable. Et le maire d'Orléans devra composer MARNE ballottage pour la première fois depuis 1995. - I., 12 201 ; A., 40,37 % ; E., 6 993. - Un. d. (Faller, gresse également de plus de 3 points par rap- son accession à la mairie de Bastia en avec la liste communiste où se trouvent éga- UDF, m.), 3 334 (47,68) ; PS (Martinez), 1 835 (26,24) ; port à septembre, grâce notamment à sa 1989. La surprise vient d’une liste nouvelle lement des représentants de la Ligue com- div. g. (Flouret), 1 293 (18,49) ; PC (Laverdet), 531 Avec moins de 24 % des voix, le député fusion avec la liste MDC de François Filoni. menée par Pierre Chiarelli (div. g.). Celui- muniste révolutionnaire et de certaines (7,59) . (RPR) Jean-Claude Thomas, dauphin dési- MM. Renucci et Luciani se retrouveront le ci devance le RPR Jean-Louis Albertini et associations. Pierre Bauchet (UDF) à Fleury- gné de l’ancien député et maire Jean Falala Saint-Jean-de-Braye (PS) 18 mars sur une liste unitaire, ce qui donne- le divers droite Marie-Jean Vinciguerra. les-Aubrais, Christophe Chaillou (PS) à (RPR), se retire pour le second tour. M. Fala- I., 10 944 ; V., 6 557 ; A., 40,09 % ; E., 6 206 ra à la gauche de meilleures possibilités de Les nationalistes de Corsica Nazione, con- Saint-Jean -de-la-Ruelle et Jean Louis (PC) la avait pourtant tout fait pour peser dans Un. d. (Chevalier, UDF)...... 2 926 (47,15) BA défendre ses chances. Le renoncement de duits par Jean-Guy Talamoni, ne réalisent à Châlette-sur-Loing ont été réélus sans pro- cette bataille, sa compagne et l’un de ses fils, G. pl. (Lapaire, s., PS) ...... 2 309 (37,21) José Rossi, député DL et président de l’As- pas leur meilleur score mais parviennent à blème. A Saint-Jean-de-Braye, en revanche, div. d. (Bélouet, UDF diss.)..... 971 (15,65) tous deux titulaires de mandats politiques, semblée de Corse, a permis à la liste de passer la barre des 10 %. Ils seront donc Jean-Pierre Lapaire (PS), qui sollicite un occupant respectivement les deuxième et 1995. - I., 11 575 ; A., 41,47 % ; E., 6 543. - PS (Lapaire, troisième places sur la liste de Jean-Claude M. Napoléon de doubler le nombre de ses présents au second tour. La campagne quatrième mandat, est en ballotage défavo- m.), 3 241 (49,53) ; Un. d. (Baranger, RPR), 1 489 Thomas. Arrivée en première place, la socia- suffrages et de franchir la barre fatidique électorale, centrée sur les questions loca- rable. (22,76) ; div. d. (Belouet, UDF), 1 097 (16,77) ; FN (de des 10 %. Quant à Corsica Nazione, elle a Laprade), 716 (10,94) . liste Adeline Hazan, tête de liste de la gauche les, a souvent éludé l’interrogation sur le plurielle, ne détient qu’une avance très fragi- aussi amélioré légèrement son score de sep- « processus de Matignon ». Mais force est Orléans (PS) Saint-Jean-de-la-Ruelle (PS) le pour affronter au second tour le maire sor- tembre. Son chef de liste, Paul Quastana, de constater qu’Emile Zucarelli, opposant I., 60 152 ; V., 31 344 ; A., 47,89 % ; E., 29 765 I., 8 953 ; V., 5 241 ; A., 41,46 % ; E., 4 873 tant, Jean-Louis Schneiter (divers droite). exclut tout accord pour le second tour. A déclaré à la politique du gouvernement en Un. d. (Grouard, RPR)...... 13 100 (44,01) BA G. pl. (Chaillou, s., PS)...... 2 942 (60,37) 27 Face à une gauche divisée, le député et maire Porto-Vecchio, le maire sortant (RPR), Corse, comme Pierre Chiarelli, plus discret PS+ (Sueur, s.) ...... 12 659 (42,53) Un. d. (Huyghues des Etages, RPR de Châlons-en-Champagne, Bruno Camille de Rocca-Serra, est bien placé pour que ses concurrents sur ce sujet, réalisent PC (Ricoud) ...... 2 668 (8,96) div. d.)...... 1 065 (21,86) 3 conserver son fauteuil. Il devance largement les meilleurs scores. A Corte, le ballottage LO (Hauchère)...... 1 338 (4,50) div. (Dos Reis)...... 866 (17,77) 3 Bourg-Broc, a été réélu dès le premier tour. Comme souvent dans la préfecture, le PS son adversaire Denis de Rocca-Serra et la lis- place le maire sortant, Jean-Charles Colon- 1995. - I., 59 904 ; A., 41,47 % ; E., 34 520. - PS (Sueur, 1995. - I., 10 065 ; A., 40,66 % ; E., 5 681. - Un. g. (Por- m.), 15 492 (44,88) ; Un. d. (Bernard, UDF-rad., d.), s’est déchiré entre deux courants, et l’union te autonomiste de M. Angelini, qui se main- na (RPR), en difficulté face à son concur- theault, PS, m.), 2 799 (49,27) ; Un. d. (Lamarque, UDF- tiendront au second tour. 12 248 (35,48) ; FN (Habert), 2 859 (8,28) ; écol. (Duval, PR), 2 238 (39,39) ; div. d. (Huet), 644 (11,34) . de la gauche s’est construite avec le courant rent, Antoine Sindali (div. d), arrivé en MEI), 1 669 (4,83) ; PC (Ricoud), 1 645 (4,77) ; LO (Hau- dissident derrière le Parti communiste. A Ajaccio (div. d.) tête. Cet ordre est conforme aux derniers chère), 607 (1,76) . Saran (PC) Epernay, Franck Leroy (divers droite), qui I., 28 185 ; V., 19 219 ; A., 31,81 % ; E., 18 609 scrutins territoriaux et cantonaux où l’op- Amilly (div. d.) I., 9 408 ; V., 6 109 ; A., 35,07 % ; E., 5 851 avait succédé en cours de mandat à Bernard div. d. (Marcangeli, s., bon.)... 6 968 (37,44) BA position de droite avait devancé le maire I., 7 843 ; V., 5 025 ; A., 35,93 % ; E., 4 745 PC (Guérin, s.)...... 3 176 (54,28) 26 Stasi, est également réélu. Il n’avait qu’un div. g. + (Renucci) ...... 4 268 (22,94) sortant. Un. d. (Dupaty, s., div. d.) ...... 3 475 (73,23) 29 Un. d. (Defouloy, RPR) ...... 1 358 (23,21) 4 adversaire, Jean-Paul Angers (PS), pour la PC + (Luciani) ...... 2 209 (11,87) PS+ (Tafforeau)...... 1 317 (22,51) 3 nat. (Quastana, CN) ...... 2 007 (10,79) G. pl. (Nogaret, PS) ...... 1 270 (26,77) 4 gauche plurielle. Celui-ci avait dû remplacer Bastia (PRG) div. g. (Napoléon)...... 1 972 (10,60) 1995. - I., 8 016 ; A., 33,58 % ; E., 5 233. - div. d. (Dupaty, 1995. - I., 9 066 ; A., 30,09 % ; E., 6 226. - PC (Guérin, au pied levé, il y a quelques semaines, son I., 18 750 ; V., 13 205 ; A., 29,57 % ; E., 12 088 m.), 2 697 (51,54) ; PS (Catelinois), 745 (14,24) ; FN (Fes- m.), 2 753 (44,22) ; Un. d. (Defouloy, div. d.), 1 615 collègue Daniel Lemaire, contraint de se reti- div. (Ciccada)...... 782 (4,20) (25,94) ; PS (Tafforeau), 1 325 (21,28) ; FN (Rothe), 533 FN (Terramorsi) ...... 403 (2,17) PRG+ (Zucarelli, s.)...... 4 673 (38,66) BA sard), 670 (12,80) ; PC (Pastre), 630 (12,04) ; RPR (Rous- rer au motif qu’il n’habitait pas Epernay. selet), 491 (9,38) . (8,56) . div. g. (Chiarelli) ...... 1 967 (16,27) 17 septembre 2000 - I., 26 501 ; A., 37,76 % ; E., 16 075. - RPR (Albertini) ...... 1 825 (15,10) bon. (Marcangeli), 4 873 (30,31) ; DL (Rossi, d., pr. c.r.), nat. (Talamoni, CN) ...... 1 351 (11,18) Châlons-en-Champagne (RPR) 3 439 (21,39) ; div. g. (Renucci), 3 054 (19,00) ; PCF sout. PS (Croce)...... 988 (8,17) I., 27 991 ; V., 13 784 ; A., 50,76 % ; E., 13 230 PS (Luciani, PC), 1 364 (8,49) ; CN (Quastana, c.), 1 269 div. d. (Vinciguerra)...... 791 (6,54) (7,89) ; div. (Napoléon), 1 067 (6,64) ; MDC (Filoni), 599 Charleville- Un. d. (Bourg-Broc, s., RPR, nat. (Benedetti)...... 493 (4,08) Mézières d.)...... 6 721 (50,80) 33 (3,73) ; aut. (Martinetti), 410 (2,55). 1995. - I., 17 943 ; A., 34,71 % ; E., 11 216. - Un. g. (Zucca- PC+ (Barberousse)...... 2 631 (19,89) 4 1995. - I., 27 367 ; A., 35,67 % ; E., 17 154. - Un. d. (Mar- Ardennes relli, Rad.), 5 833 (52,01) ; Un. d. (Albertini, RPR), 3 898 PS (Berthiot) ...... 2 526 (19,09) 4 cangeli, bon.), 5 121 (29,85) ; Un. g. (Luciani, PC), 2 683 CHAMPAGNE- (34,75) ; nat. (Mattei, CN), 818 (7,29) ; nat. (Simeoni, FN (Mothé)...... 1 352 (10,22) 2 (15,64) ; div. d. (Ceccaldi), 2 641 (15,40) ; div. d. (Manci- Châlons-en-Champagne UPC), 667 (5,95) . Epernay (div. d.) ni-Neri, RPR), 2 620 (15,27) ; nat. (Orsoni, MPA), 1 166 ARDENNE Marne I., 16 019 ; V., 8 366 ; A., 47,77 % ; E., 7 951 (6,80) ; nat. (Emmanuelli, AC), 941 (5,49) ; FN (Terra- Corte (RPR) morsi), 781 (4,55) ; nat. (Paoli, UPC), 696 (4,06) ; div. g. I., 3 361 ; V., 2 836 ; A., 15,62 % ; E., 2 692 Un. d. (Leroy, s., div. d.)...... 4 568 (57,45) 28 (Filoni), 505 (2,94). Troyes G. pl. (Angers, PS) ...... 3 383 (42,55) 7 div. d. (Sindali)...... 825 (30,65) BA Chaumont RPR (Colonna, s.) ...... 643 (23,89) Aube 1995. - I., 16 954 ; A., 46,14 % ; E., 8 841. - Un. d. (Stasi, Porto-Vecchio (RPR) Hte-Marne UDF-CDS, d.e., m.), 4 336 (49,04) ; PS (Lemaire), 2 105 I., 6 066 ; V., 4 597 ; A., 24,22 % ; E., 4 440 div. (Filippi) ...... 536 (19,91) (23,81) ; PC (Galataud), 1 586 (17,94) ; div. (Deleonet), G. pl. (Campana, div. g.) ...... 463 (17,20) div. d. (de Rocca Serra, s., 814 (9,21) . nat. (Simeoni, CN)...... 225 (8,36) RPR) ...... 1 757 (39,57) BA Reims (div. d.) div. d. (de Rocca Serra)...... 1 387 (31,24) 1995. - I., 3 409 ; A., 20,01 % ; E., 2 581. - Un. d. (Colon- I., 95 999 ; V., 49 318 ; A., 48,63 % ; E., 47 389 na, RPR), 1 051 (40,72) ; div. d. (Sindali), 631 (24,45) ; Revin (PS) nat. (Angelini) ...... 697 (15,70) 16 512 (34,84) BA G. pl. (Piazza, PS)...... 367 (8,27) Un. g. (Casanova, PS), 562 (21,77) ; nat. (Simeoni, CN), ARDENNES I., 5 229 ; V., 3 177 ; A., 39,24 % ; E., 2 876 G. pl. (Hazan, PS, d.e.) ...... UDF-DL (Schneiter, s., div. d.) 14 236 (30,04) nat. (Giraschi, CN)...... 232 (5,23) 192 (7,44) ; nat. (Bona, MPA), 145 (5,62) . G. pl. (Dahout, s., PS)...... 1 509 (52,47) 23 RPR (Thomas, d.) ...... 11 255 (23,75) Dans un département qui lui est tradition- div. (Martin) ...... 875 (30,42) 4 LO (Rose)...... 2 530 (5,34) nellement fidèle, la gauche l'emporte dès le div. (Miara)...... 492 (17,11) 2 LCR (Smirth) ...... 1 687 (3,56) premier tour à Sedan et à Revin, face à une 1995. - I., 5 204 ; A., 33,74 % ; E., 3 327. - Un. g. (Dahout, div. d. (Catté) ...... 1 169 (2,47) droite inexistante. A Sedan, deuxième ville PS, m.), 1 867 (56,12) ; Un. d. (Loriot, RPR), 615 (18,49) ; 1995. - I., 99 386 ; A., 48,59 % ; E., 49 906. - Un. d. (Falala, RPR, d., m.), 26 260 (52,62) ; Un. g. (Laval, PS), 11 665 du département avec 30 000 habitants, Jean- div. d. (de Julis), 480 (14,43) ; div. g. (Delahalle), 365 (10,97) . (23,37) ; FN (Mengin), 3 983 (7,98) ; div. (Legrand, écol.), Paul Bachy (PS) avait dû attendre le second 1 981 (3,97) ; div. (Saiz), 1 868 (3,74) ; Verts (Crouzet), tour, en 1995, pour ravir son siège au député Sedan (PS) 1 837 (3,68) ; LO (Gigerich), 1 259 (2,52) ; div. (Gaudé), et maire sortant Claude Vissac (div. d), qui I., 10 769 ; V., 5 996 ; A., 44,32 % ; E., 5 538 803 (1,61) ; AP (Richoux), 250 (0,50) . avait pâti du maintien du Front national. G. pl. (Bachy, s., PS) ...... 2 884 (52,08) 27 Tinqueux (div. d.)

div. (de Paoli) ...... 2 654 (47,92) 8 I., 7 299 ; V., 4 479 ; A., 38,64 % ; E., 4 311 Dimanche, le parti d'extrême droite était e absent, la liste emmenée par Annie de Paoli 1995. - I., 11 521 ; A., 36,56 % ; E., 7 124. - Un. g. (Bachy, Un. d. (Fortune, s., div. d.)...... 2 653 (61,54) 27 numéro de mars (sans étiquette) s'opposant seule à celle de PS), 3 010 (42,25) ; Un. d. (Vissac, RPR, d., m.), 2 876 G. pl. (Hébrard, PS)...... 1 658 (38,46) 6 M. Bachy. A la tête d'une liste de la gauche (40,37) ; FN (Delbé), 980 (13,76) ; ext. g. (Petitjean), 258 Vitry-le-François (PS) plurielle, le socialiste Bernard Dahout, maire (3,62) . I., 9 045 ; V., 5 336 ; A., 41,01 % ; E., 5 069 sortant de Revin, est une fois de plus réélu G. pl. (Bouquet, s., PS)...... 2 176 (42,93) BA 1,83 / F 12 Un. d. (Biard, RPR)...... 2 035 (40,15) dès le premier tour, devançant de loin ses AUBE La révolution des communes deux autres concurrents sans étiquette. Seul FN (Erre)...... 858 (16,93) le maire sortant de Charleville-Mézières 1995. - I., 9 379 ; A., 31,83 % ; E., 6 244. - Un. g. (Bouquet, ● Au débat ancien sur la décentralisation Réélu assez confortablement dès le pre- PS, m.), 3 202 (51,28) ; Un. d. (Arvois, UDF-PR), 1 854 (60 000 habitants), Louis Auboin (div. g), se mier tour à Troyes, François Baroin (RPR) (29,69) ; FN (Malarmey), 1 188 (19,03) . trouve en ballottage défavorable, en troisiè- s’ajoute de nouvelles interrogations est le grand vainqueur de ce scrutin : il amé- atignon me position derrière le candidat de la droite liore de cinq points son score du second depuis l’ouverture du processus de M et derrière celui de la gauche plurielle, Claudi- HAUTE-MARNE tour de 1995 et double presque l'écart des ne Ledoux (PS). Celle-ci a bénéficié du sou- voix (2 819) le séparant de son rival socialis- sur la Corse tien de Roger Mas, maire sortant en dissiden- Les maires des deux principales villes du te Marc Bret, pénalisé par le taux d'absten- ce du PS, qui avait été contraint de céder sa département ont bénéficié de la prime aux tion record enregistré dans le chef-lieu de place à mi-mandat à M. Auboin, le rival avec sortants même si le scrutin a été marqué par l'Aube (50,44 %). M. Baroin a pu, quant à lequel il avait formé un tandem gagnant en une abstention plus élevée qu'en 1995. A lui, arguer de son bilan au terme d'un pre- 1995. Saint-Dizier, François Cornut-Gentille est lar- mier mandat qu'il avait obtenu il y a six ans, gement réélu dès le premier tour. Le député tout auréolé de son appartenance au gou- RPR de la deuxième circonscription de la La politique en crise Charleville-Mézières (div. g.) vernement d'Alain Juppé, dont il était le por- I., 28 624 ; V., 15 269 ; A., 46,66 % ; E., 14 386 Haute-Marne a même amélioré son score de ● Les scandales ne sont pas nouveaux, qui ont secoués te-parole. Il pourrait, dans la foulée, deve- 1995. L'extrême droite, qui détenait quatre ents. G. pl. (Ledoux, PS, d.)...... 6 409 (44,55) BA nir le prochain président de la communauté Un. d. (Marquet, UDF) ...... 4 130 (28,71) sièges dans le conseil municipal sortant, n'a la démocratie et bousculé les gouvernem d'agglomération troyenne puisque, à la sur- div. g. (Auboin, s.) ...... 3 208 (22,30) pas sollicité cette année les suffrages des élec- prise générale, l'UDF Alain Coillot s'est fait ent, les citoyens inventent PT (Raulet) ...... 639 (4,44) teurs. De son côté, la gauche conserve Chau- Parallèlem CHEZ battre dans sa commune de Sainte-Savine mont, conquise en 1995, où le député (appa- es d’action politique2VOTRE 1995. - I., 31 561 ; A., 42,50 % ; E., 17 706. - Un. d. par le socialiste Jean-Jacques Arnaud après de nouvelles form (Mathot, UDF-PR, d.), 5 981 (33,78) ; div. g. (Mas, PS renté PS) et maire sortant Jean-Claude MARCHAND diss., m.), 5 730 (32,36) ; Un. g. (Bauchart, PS), 3 202 dix-huit ans de règne. Cette victoire ne Daniel est réélu dès le premier tour. M. DE (18,08) ; FN (Dierckens), 1 806 (10,20) ; Verts (Lenice), remettra pas en cause le net avantage de la Daniel n'avait face à lui qu'une liste sans éti- + les clés de l’info JOURNAUX 740 (4,18) ; PT (Benyoucef), 247 (1,40) . droite au sein de cette collectivité car, dans quette, l'emportant avec un peu moins de LES RÉSULTATS DU PREMIER TOUR DES ÉLECTIONS MUNICIPALES LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 / 39

Vesoul (RPR) 1995. - I., 18 911 ; A., 51,68 % ; E., 9 014. - Un. d. (Krieg, Paris, 14e arrondissement (RPR) Territoire I., 9 736 ; V., 6 519 ; A., 33,04 % ; E., 6 192 RPR, m.), 4 243 (47,07) ; Un. g. (Bertinotti, PS), 3 280 I., 66 700 ; V., 43 789 ; A., 34,35 % ; E., 42 787 de Belfort (36,39) ; écol. (Pagel, Verts), 773 (8,58) ; FN (Receveur), Un. d. (Joyandet, s., RPR, sén.) 3 360 (54,26) 26 PS+ (Castagnou) ...... 14 770 (34,52) BA Hte-Saône 718 (7,97) . Belfort PS+ (Niepceron) ...... 1 518 (24,52) 4 Un. d. (Catala, RPR, d.) ...... 10 835 (25,32) e Vesoul PC (Bernabé)...... 841 (13,58) 2 Paris, 5 arrondissement (RPR) Verts (Dutrey)...... 5 896 (13,78) MNR (Brissaud) ...... 473 (7,64) 1 I., 34 317 ; V., 23 696 ; A., 30,95 % ; E., 23 323 div. d (Delarue)...... 5 569 (13,02) 1995. - I., 10 154 ; A., 27,66 % ; E., 7 090. - Un. d. (Joyan- div. d (Tiberi, d.) ...... 9 346 (40,07) BA div. (Maire)...... 1 414 (3,30) Besançon det, RPR), 3 270 (46,12) ; PS (Niepceron, m.), 2 594 PS+ (Cohen-Solal)...... 6 316 (27,08) FN (de Coatgouredon) ...... 1 386 (3,24) FRANCHE-COMTÉ Doubs (36,59) ; PC (Bernabé), 899 (12,68) ; div. (Batlogg), 327 LO (Gouelle) ...... 1 079 (2,52) (4,61) . Verts (Filippetti) ...... 3 208 (13,75) Un. d. (Guaino, RPR)...... 2 260 (9,69) MNR (de Quemper)...... 824 (1,93) Jura Héricourt (MDC) ext. g. (Luyckx)...... 535 (2,29) div. (Pezza)...... 687 (1,61) I., 6 485 ; V., 3 992 ; A., 38,44 % ; E., 3 312 div. (Bonhomme)...... 405 (1,74) PT (Pieroni) ...... 327 (0,76) Lons-le Saunier G. pl. (Michel, s., MDC, d.)...... 2 192 (66,18) 28 LO (Dalmas) ...... 380 (1,63) Lionel Assouad n.s.r.p. Un. d. (Duchêne, RPR)...... 1 120 (33,82) 5 FN (Simonnot) ...... 299 (1,28) 1995. - I., 77 388 ; A., 50,10 % ; E., 38 155. - Un. d. (Cata- Lure (div. g.) PT (Fitoussi) ...... 260 (1,11) la, RPR, d.), 17 752 (46,53) ; Un. g. (Castagnou, PS), 12 583 (32,98) ; FN (Robert), 3 554 (9,31) ; écol. (Grai- I., 4 995 ; V., 3 105 ; A., 37,84 % ; E., 2 828 MNR (Bigot)...... 161 (0,69) div. d. (de Vincenti) ...... 153 (0,66) gnic), 2 741 (7,18) ; écol. (Blot, Verts), 1 525 (4,00) . div. g.+ (Federspiel, s.) ...... 1 390 (49,15) BA e Dole (UDF) Un. d. (Oulevey, RPR) ...... 998 (35,29) Jean-Charles Bardon est candidat sur la liste Paris, 15 arrondissement (RPR) DOUBS I., 15 032 ; V., 10 194 ; A., 32,18 % ; E., 9 834 Verts (Genestier, div. g.)...... 440 (15,56) de Jean Tiberi I., 116 474 ; V., 74 786 ; A., 35,79 % ; E., 73 321 Un. d. (Barbier, s., UDF) ...... 5 002 (50,86) 28 1995. - I., 42 369 ; A., 45,00 % ; E., 22 942. - Un. d. (Tibé- PS+ (Hidalgo) ...... 19 970 (27,24) BA La prime au sortant a bien fonctionné G. pl. (Voynet, Verts, min.)..... 3 275 (33,30) 6 ri, RPR, d., m.), 13 088 (57,05) ; Un. g. (Chauvet, PS), Un. d. (Balladur, RPR, d.)...... 19 257 (26,26) dans le Doubs, où deux maires ont été réé- MNR (Mermoz)...... 618 (6,28) 1 6 448 (28,11) ; écol. (Frémion, Verts), 2 196 (9,57) ; FN div. d. (Galy-Dejean, s., RPR LO (Revoy)...... 420 (4,27) TERRITOIRE DE BELFORT (Lacheret), 1 210 (5,27) . diss., d.) ...... 14 730 (20,09) lus dès le premier tour, Martial Bourquin div. (El Hattab El Ibrahimi) .... 374 (3,80) e (PS) à Audincourt, et Patrick Genre (div. PT (Berthaut) ...... 145 (1,47) Paris, 6 arrondissement (RPR) div. d (Giansily, RPR diss.)...... 5 618 (7,66) Huit listes, contre sept en 1995, étaient en Verts (Bouillie)...... 3 901 (5,32) dr.) à Pontarlier. En dépit d’un combat 1995. - I., 15 536 ; A., 33,08 % ; E., 10 199. - Un. d. (Bar- I., 24 457 ; V., 15 884 ; A., 35,05 % ; E., 15 581 présence à Belfort. Contrairement aux précé- écol. (Monod)...... 2 828 (3,86) annoncé difficile et de la présence d’une lis- bier, UDF, d., m.), 4 260 (41,77) ; Un. g. (Roche, PS), PS+ (Morell) ...... 4 475 (28,72) BA 2 095 (20,54) ; Verts (Voynet), 1 707 (16,74) ; FN (Nor- dentes élections municipales, Jean-Pierre div. (Fleurquin) ...... 2 037 (2,78) te d’extrême droite (MNR), le sénateur et Chevènement sera contraint à un second div. d. (Lecoq, s., RPR diss.).... 4 201 (26,96) FN (de Gaulle)...... 2 018 (2,75) mand), 1 324 (12,98) ; div. g. (Beaujard), 813 (7,97) . Un. d. (Giuliani, UDF) ...... 2 676 (17,17) maire de Montbéliard, Louis Souvet (RPR), tour. Bien qu’arrivant largement en tête avec MNR (Le Gallou) ...... 1 762 (2,40) a, lui aussi, failli l’emporter face au ministre Saint-Claude (PC) Verts (Boyer)...... 2 003 (12,86) LO (Lacroix)...... 1 200 (1,64) I., 5 928 ; V., 3 673 ; A., 38,04 % ; E., 3 497 40 % des suffrages exprimés il ne retrouve div. d (Roland, RPR diss.) ...... 1 749 (11,23) délégué aux affaires européennes, Pierre pas son score (53,3 %) d’il y a six ans. Ce résul- 1995. - I., 133 930 ; A., 49,35 % ; E., 66 845. - Un. d. (Balla- Moscovici (PS), mais quelques suffrages lui MPF (Millet) ...... 1 422 (40,66) BA FN (Beaudu) ...... 295 (1,89) dur, RPR), 37 499 (56,10) ; Un. g. (Fleutiaux, PS), 17 154 tat quelque peu décevant pour la liste MDC- MNR (Dor) ...... 182 (1,17) ont fait défaut. Il devra revenir au second G. pl. (Lahaut, s., PC)...... 1 373 (39,26) (25,66) ; écol. (Schneiter), 6 796 (10,17) ; FN (Petraud), Un. d. (Chapel, UDF)...... 702 (20,07) PS semble dû à une plus faible mobilisation 1995. - I., 29 338 ; A., 50,03 % ; E., 14 488. - Un. d. tour : son score ne laisse cependant guère 5 396 (8,07) . 1995. - I., 5 903 ; A., 34,25 % ; E., 3 782. - div. d. (Millet), des électeurs de M. Chevènement. L’absten- (Lecoq, RPR, m.), 7 967 (54,99) ; Un. g. (Morell, PS), e planer de doute sur l’issue favorable du 1 363 (36,04) ; Un. g. (Lahaut, PC), 1 363 (36,04) ; UDF 4 029 (27,81) ; écol. (Godard), 1 470 (10,15) ; FN Paris, 16 arrondissement (DL) tion est en effet plus élevée de dix points I., 79 972 ; V., 45 988 ; A., 42,49 % ; E., 44 992 scrutin. A Besançon, la principale surprise (Guichard, UDF-CDS, m.), 1 056 (27,92) . qu’en 1995 (46,1 % contre 36,6 % en 1995). Le (Rudent), 1 022 (7,05) . est venue des Verts, qui avec 16,05 % des Paris, 7e arrondissement (RPR) Un. d. (Taittinger, s., DL) ...... 19 931 (44,30) BA recul de M. Chevènement profite à toutes les div. d (Cabrol, RPR diss.)...... 8 033 (17,85) suffrages ont pratiquement réédité l’excel- autres listes qui grappillent quelques points. I., 29 204 ; V., 17 832 ; A., 38,94 % ; E., 17 465 lent résultat de Daniel Cohn-Bendit aux HAUTE-SAÔNE PS+ (Mano)...... 7 059 (15,69) C’est le cas, notamment, de la liste RPR- Un. d. (Aurillac, s., RPR, d.) .... 7 505 (42,97) BA div. d. (Flesselles)...... 4 170 (9,27) européennes. La négociation sera donc UDF, Christophe Grudler recueillant 27,4 % div. d (Hubin, UDF diss.) ...... 3 705 (21,21) Verts (Robin) ...... 2 219 (4,93) beaucoup plus difficile que prévu pour Jean- Il n'y a aucun changement dans six des contre 25,8 % à Pierre Bonnes en 1995. Lutte PS+ (Kalck) ...... 3 399 (19,46) FN (Haddad)...... 1 323 (2,94) Louis Fousseret, député (PS) du Doubs, qui sept villes de plus de 3 500 habitants en Hau- ouvrière progresse aussi sensiblement : à Verts (Cazal) ...... 1 405 (8,04) div. d. (Seruel de Cosmi)...... 1 242 (2,76) div. (Poquet de Livonnière).... 629 (3,60) brigue la succession de Robert Schwint te-Saône, un département rural historique- 4,7 % contre 3,3 %. Quant à l’extrême droite, MNR (Brocard) ...... 1 015 (2,26) FN (Vialatel) ...... 558 (3,19) (div. g.). A droite, la division a fait des rava- ment à droite. Le sénateur et maire RPR de elle ne paie pas ses divisions. Le total des 1995. - I., 92 441 ; A., 53,27 % ; E., 42 700. - Un. d. (Tait- MNR (Sicard)...... 264 (1,51) tinger, UDF, m.), 23 685 (55,47) ; UDF diss. (Mesmin, ges : au niveau de la participation, d’abord, Vesoul, Alain Joyandet, est confortablement voix obtenues par le Front national (8,7 %) et puisque 45,57 % des électeurs sont restés réélu. Il affrontait son prédécesseur, Loïc 1995. - I., 35 634 ; A., 50,90 % ; E., 17 325. - Un. d. UDF, d.), 9 882 (23,14) ; Un. g. (Mano, PS), 4 956 par le MNR (5,5 %) dépasse celui obtenu il y (Aurillac, RPR, d., m.), 7 849 (45,30) ; RPR diss. (Hubin, (11,61) ; FN (Lafay), 4 177 (9,78) . chez eux ; du résultat, ensuite, puisque la lis- Niepceron (PS), qu'il n'avait pourtant battu a six ans par le seul FN. En résumé, M. Chevè- RPR), 4 307 (24,86) ; Un. g. (Valette Desforges, PS), e Paris, 17 arrondissement (RPR) te RPR et la liste DL n’ont réuni que 29,22 % que de 364 voix en 1995. Celui-ci a été gêné 2 677 (15,45) ; FN (Le Hénand), 1 387 (8,01) ; écol. (Olej- nement devrait aisément l’emporter au I., 75 421 ; V., 46 197 ; A., 38,75 % ; E., 45 065 des voix, soit moins que la seule liste de par la liste communiste. Le MNR s'assure un second tour, l’ampleur de sa victoire dépen- niczak), 805 (4,65) ; div. (Tranchimand), 298 (1,72) ; div. Un. d. (de Panafieu, RPR, d.).. 18 343 (40,70) BA M. Fousseret. conseiller municipal, alors que l'extrême droi- dant de l’attitude des Verts. Alain Fousseret, (Simon), 2 (0,01) . te n'avait pas de candidat en 1995. Le député e PS+ (Autain, div. g.)...... 11 446 (25,40) qui n’a pas atteint la barre des 10 % expri- Paris, 8 arrondissement (RPR) div. d (Lafay, RPR diss.) ...... 7 207 (15,99) Besançon (div. g.) et maire d'Héricourt, Jean-Pierre Michel I., 18 507 ; V., 11 118 ; A., 39,93 % ; E., 10 844 I., 60 975 ; V., 33 191 ; A., 45,57 % ; E., 31 909 més, ne pourra pas se maintenir. Verts (Knowles) ...... 4 249 (9,43) (MDC), est également très bien réélu. A Un. d. (Antier, div. d.)...... 5 018 (46,27) BA FN (Reveau)...... 1 688 (3,75) PS + (Fousseret, d.)...... 10 119 (31,71) BA Lure, le ballottage est nettement favorable div. d (Dominati, DL diss.)...... 2 227 (20,54) MNR (Brès)...... 1 282 (2,84) RPR-UDF (Rosselot, RPR)...... 6 137 (19,23) Belfort (MDC) au maire sortant, Michel Federspiel (divers PS+ (Benarroch, PS) ...... 2 119 (19,54) LO (Marty) ...... 850 (1,89) Verts (Alauzet)...... 5 121 (16,05) I., 26 277 ; V., 14 003 ; A., 46,71 % ; E., 13 325 gauche), qui, malgré la concurrence d'une lis- Verts (Dupuis) ...... 867 (8,00) DL (Weinman)...... 3 564 (11,17) Pierre Rêmond, n.s.r.p. MDC + (Chevènement, d.) ...... 5 333 (40,02) BA FN (Raud) ...... 355 (3,27) FN (Montel)...... 2 319 (7,27) te soutenue par les Verts, ne manque sa réé- 1995. - I., 89 633 ; A., 52,79 % ; E., 41 616. - Un. d. (Pons, Un. d. (Grudler, RPR) ...... 3 656 (27,44) MNR (Runner) ...... 258 (2,38) PF (Allenbach)...... 1 303 (4,08) lection que de quelques voix. Le seul change- Verts (Fousseret) ...... 1 246 (9,35) RPR, min.), 24 763 (59,50) ; Un. g. (Larrieu, PS), 8 018 François Lebel est sur la liste d'Edwige Antier div. g. (Vuillemin) ...... 1 274 (3,99) ment notable concerne la « cité du meu- FN (Munnier) ...... 1 152 (8,65) (19,27) ; FN (Reveau), 5 010 (12,04) ; Verts (Knowles), LO (Roche)...... 1 223 (3,83) ble », Saint-Loup-sur-Semouse, où le maire MNR (Lajeanne)...... 754 (5,66) 1995. - I., 22 857 ; A., 56,08 % ; E., 9 911. - Un. d. (Her- 3 384 (8,13) ; PH (Jenny-Clark), 441 (1,06) . MNR (Belin) ...... 849 (2,66) sortant – par ailleurs conseiller général en LO (Belot) ...... 621 (4,66) mange, RPR, d.e.), 6 778 (68,39) ; Un. g. (Benarroch, Paris, 18e arrondissement (PS) Robert Schwint n.s.r.p. div. g. (Saïghi) ...... 339 (2,54) PS), 1 444 (14,57) ; FN (Fragny), 1 078 (10,88) ; écol. I., 76 575 ; V., 48 269 ; A., 36,97 % ; E., 46 881 grande difficulté – Jean-Louis Mariey (PS), (Robertelli), 611 (6,16) . 1995. - I., 63 277 ; A., 40,76 % ; E., 36 642. - PS (Schwint, n'obtient que 38 % des suffrages. La liste de PT (Grasseler)...... 224 (1,68) PS+ (Vaillant, s., min.) ...... 17 343 (36,99) BA m.), 16 585 (45,26) ; Un. d. (Jacquemin, UDF-CDS, d.), Paris, 9e arrondissement (RPR) droite, conduite par Christiane Jansen (RPR), Jackie Drouet figure sur la liste de Jean-Pierre Un. d. (Séguin, RPR, d.) ...... 8 992 (19,18) 11 967 (32,66) ; FN (Sennerich), 3 795 (10,36) ; ext. g. Chevènement. I., 28 320 ; V., 17 794 ; A., 37,17 % ; E., 17 440 Verts (Le Strat) ...... 7 475 (15,94) (Reboux), 1 537 (4,19) ; écol. (Nachin, MEI), 1 518 a fait campagne sur le thème de la sécurité, 1995. - I., 27 741 ; A., 36,57 % ; E., 17 127. - Un. g. (Chevè- PS+ (Bravo)...... 6 013 (34,48) BA div. d (Pierre-Bloch, DL diss.) 5 226 (11,15) (4,14) ; PC (Carrez), 1 240 (3,38). dans cette ville à fort pourcentage de popula- nement, MDC, d., m.), 9 034 (52,75) ; Un. d. (Rosselot, Un. d. (Lellouche, RPR, d.) ..... 4 893 (28,06) FN (Bild)...... 2 187 (4,67) Audincourt (PS) tion immigrée. Dans les villes principales, RPR, d.), 4 427 (25,85) ; FN (Daude), 2 351 (13,73) ; LO div. d (Reina, RPR diss.)...... 2 811 (16,12) MNR (Vauzelle) ...... 1 359 (2,90) I., 8 285 ; V., 4 887 ; A., 41,01 % ; E., 4 656 deux listes seulement sur dix-huit étaient (Belot), 576 (3,36) ; Rad. (Allimant), 519 (3,03) ; ext. g. Verts (Azzaro)...... 2 324 (13,33) LO (Brossat)...... 1 214 (2,59) G. pl. (Bourquin, s., PS)...... 2 643 (56,77) 27 conduites par des femmes. (Meyer, PT), 220 (1,28). FN (Thierry)...... 533 (3,06) LCR (Leclerc)...... 1 182 (2,52) Un. d. (Assolari, RPR)...... 1 009 (21,67) 3 LO (Cassette) ...... 392 (2,25) div. (Le Bigot)...... 908 (1,94) FN (Sébille)...... 593 (12,74) 2 div. d. (Aumont) ...... 238 (1,36) div. d. (Mécheri)...... 636 (1,36) div. g. (Pujol, Verts diss.) ...... 411 (8,83) 1 MNR (Tingaud) ...... 236 (1,35) PT (Gauquelin)...... 359 (0,77) 1995. - I., 9 124 ; A., 40,73 % ; E., 5 234. - Un. g. (Paganel- Gabriel Kaspereit n.s.r.p. 1995. - I., 91 188 ; A., 50,29 % ; E., 44 711. - Un. d. Pontoise li, div. g., m.), 2 437 (46,56) ; Un. d. (Contini, RPR), 1 606 1995. - I., 32 322 ; A., 53,12 % ; E., 14 902. - Un. d. (Kaspe- (Debré, RPR, min.), 17 396 (38,91) ; Un. g. (Vaillant, PS, (30,68) ; FN (Sébille), 1 191 (22,76). Val-d'Oise reit, RPR, d., m.), 7 522 (50,48) ; Un. g. (Bravo, PS), d.), 15 207 (34,01) ; FN (de Blignières), 5 713 (12,78) ; écol. (Flores, Verts), 1 866 (4,17) ; div. (Folch), 1 381 2 4 899 (32,87) ; FN (Lambert-Dumont), 1 579 (10,60) ; Montbéliard (RPR) Versailles ILE- 1Paris écol. (Nicot, Verts), 902 (6,05) . (3,09) ; écol. (Dumesnil, MEI), 1 230 (2,75) ; LO (Lacarrè- I., 15 661 ; V., 9 773 ; A., 37,60 % ; E., 9 501 3 re), 1 033 (2,31) ; LCR (Meillier), 484 (1,08) ; div. g. (Boi- e Un. d. (Souvet, s., RPR, sén.).. 4 695 (49,42) BA DE-FRANCE Yvelines Evry Seine-et-Marne Paris, 10 arrondissement (PS) sard), 401 (0,90) . G. pl. (Moscovici, PS, min.) .... 3 114 (32,78) I., 37 092 ; V., 22 797 ; A., 38,54 % ; E., 22 274 e Melun Paris, 19 arrondissement (PS) MNR (Grisot) ...... 1 132 (11,91) Essonne PS+ (Dreyfus, s.)...... 7 137 (32,04) BA I., 72 840 ; V., 42 257 ; A., 41,99 % ; E., 40 906 LO (Driano) ...... 560 (5,89) Verts (Dubarry) ...... 4 003 (17,97) PS+ (Madec, s.)...... 15 791 (38,60) BA 1995. - I., 16 786 ; A., 36,05 % ; E., 10 421. - Un. d. (Sou- 1 Hauts-de-Seine Un. d. (Le Goff, DL)...... 3 548 (15,93) Nanterre Un. d. (Bulté, RPR) ...... 7 459 (18,23) div. d (Bry, RPF) ...... 2 792 (12,53) vet, RPR, m.), 6 058 (58,13) ; Un. g. (Moscovici, PS), 2 Seine-St-Denis Verts (Baranda) ...... 5 501 (13,45) 3 678 (35,29) ; LO (Driano), 685 (6,57). Bobigny div. (Goldstein) ...... 1 873 (8,41) div. d (Asselineau, RPF) ...... 4 852 (11,86) 3 Val-de-Marne MNR (Monestier)...... 688 (3,09) Pontarlier (div. d.) Créteil FN (Voute)...... 2 109 (5,16) I., 11 175 ; V., 6 982 ; A., 37,52 % ; E., 6 599 FN (Smahi) ...... 669 (3,00) LO (Podgorny)...... 1 314 (3,21) LCR (Picquet) ...... 582 (2,61) Un. d. (Genre, s., div. d.) ...... 4 935 (74,78) 29 1995. - I., 1 179 706 ; A., 50,31 % ; E., 577 643. - Un. d. (//, MNR (Le Henand) ...... 1 220 (2,98) LO (Doublet) ...... 501 (2,25) LCR (Bonneau)...... 1 096 (2,68) G. pl. (Lucchesi, PS)...... 1 664 (25,22) 4 PARIS RPR), 275 688 (47,73) ; Un. g. (Delanoë, PS), 173 044 div. g. (Algrain, PRG diss.)...... 481 (2,16) 1995. - I., 11 510 ; A., 33,53 % ; E., 7 312. - div. d. (Cuinet, (29,96) ; FN (Lehideux), 56 617 (9,80) ; écol. (), 21 793 div. d. (Adonaï) ...... 732 (1,79) (3,77) ; div. (), 19 345 (3,35) ; RPR (), 16 033 (2,78) ; div. 1995. - I., 43 398 ; A., 53,06 % ; E., 19 988. - Un. d. (Mar- div. d. (Laporte) ...... 511 (1,25) UDF-PR), 4 284 (58,59) ; div. g. (Malfroy, PS), 1 928 Le chef de file des partis de droite à Paris, cus, RPR, d.), 8 216 (41,10) ; Un. g. (Dreyfus, PS), 6 526 (26,37) ; div. g. (Emilli, Rad.), 1 100 (15,04). (), 6 229 (1,08) ; LO (), 5 280 (0,91) ; LCR (), 2 133 (0,37) ; PT (Harroch) ...... 321 (0,78) Philippe Séguin (RPR), est la principale victi- Rad. (), 1 481 (0,26) . (32,65) ; FN (Monestier), 2 626 (13,14) ; écol. (Scherer, 1995. - I., 83 219 ; A., 51,51 % ; E., 39 651. - Un. d. (Bulté, CAP), 1 521 (7,61) ; div. g. (Rosier), 495 (2,48) ; Rad. Valentigney (MDC) me du premier tour. A titre personnel, il enre- er Paris, 1 arrondissement (RPR) RPR, m.), 16 264 (41,02) ; Un. g. (Madec, PS), 13 904 I., 7 356 ; V., 4 501 ; A., 38,81 % ; E., 4 263 gistre un score (moins de 20 %) très médio- (Algrain), 376 (1,88) ; PH (Boussac), 228 (1,14) . (35,07) ; FN (Voute), 4 752 (11,98) ; écol. (Blet, div. g.), I., 8 838 ; V., 5 615 ; A., 36,47 % ; E., 5 496 e div. g. (Guenat) ...... 1 391 (32,63) BA cre dans le 18e arrondissement, où il affron- Paris, 11 arrondissement (MDC) 2 095 (5,28) ; LO (Podgorny), 1 018 (2,57) ; LCR (Ber- PS+ (Le Garrec) ...... 1 829 (33,28) BA G. pl. (Massacrier, s., MDC).... 1 348 (31,62) tait Daniel Vaillant, ministre de l'intérieur. I., 65 517 ; V., 41 491 ; A., 36,67 % ; E., 40 423 thault), 612 (1,54) ; div. g. (Harroch), 395 (1,00) ; PH Un. d. (Maillot, div. d.) ...... 1 228 (28,81) div. d (Legaret, s., RPR diss.).. 1 456 (26,49) (Dieuaide), 370 (0,93) ; Rad. (Thireau), 241 (0,61) . Sur l'ensemble de la capitale, ses listes PS+ (Sarre, s., MDC, d.)...... 16 389 (40,54) BA LO (Treppo)...... 296 (6,94) Un. d. (Longuépée, RPR) ...... 1 229 (22,36) Paris, 20e arrondissement (PS) recueillent en moyenne 25,74 %, soit un sco- Verts (Billard)...... 741 (13,48) Verts (Pagès)...... 7 214 (17,85) 1995. - I., 7 882 ; A., 35,09 % ; E., 4 877. - div. g. (Massa- Un. d. (Tissot, RPR) ...... 6 710 (16,60) I., 82 571 ; V., 49 226 ; A., 40,38 % ; E., 47 818 crier, MDC, m.), 2 481 (50,87) ; div. d. (Daget), 2 396 re inférieur de moitié à celui réalisé par FN (Lombard)...... 141 (2,57) MNR (Bozonnet) ...... 100 (1,82) div. d (Izraël, DL diss.) ...... 4 672 (11,56) PS+ (Charzat, s., sén.)...... 17 209 (35,99) BA (49,13). l'ensemble de la droite aux municipales de LCR (Silhouette) ...... 1 762 (4,36) er 1995. - I., 10 261 ; A., 54,27 % ; E., 4 635. - Un. d. (Calda- Un. d. (Bariani, UDF)...... 8 737 (18,27) 1995. Dans quatre arrondissements (les 1 , FN (du Bois Baudry)...... 1 630 (4,03) e e e guès, RPR, m.), 2 410 (52,00) ; Un. g. (Le Garrec, PS), Verts (Baupin)...... 8 465 (17,70) 3 ,4,5), elles sont mêmes devancées par les LO (Gaillard)...... 954 (2,36) JURA 1 347 (29,06) ; FN (Lombard), 471 (10,16) ; écol. (Cha- div. d (Arajol, RPF)...... 5 736 (12,00) listes du maire sortant. C'est, en effet, l'autre leyat, Verts), 348 (7,51) ; div. (Mouminous), 59 (1,27) . MNR (Balloux) ...... 734 (1,82) FN (Lehideux)...... 2 442 (5,11) div. (Baroche)...... 358 (0,89) LCR (Lebrun)...... 1 700 (3,56) Il n'aura fallu qu'un tour au maire sor- enseignement du premier tour : Jean Tiberi e fait mieux que sauver les meubles. Non seule- Paris, 2 arrondissement (div. d.) 1995. - I., 76 686 ; A., 49,36 % ; E., 38 369. - Un. d. (Deva- LO (Pinochet) ...... 1 591 (3,33) tant de Dole, Gilbert Barbier (UDF), pour I., 9 160 ; V., 5 785 ; A., 36,84 % ; E., 5 685 ment il est bien placé pour conserver son fief quet, RPR, d., m.), 15 675 (40,85) ; Un. g. (Sarre, MDC, MNR (Jouet) ...... 1 232 (2,58) battre la ministre de l'environnement et de d.), 15 406 (40,15) ; FN (Marquet), 3 123 (8,14) ; écol. du 5e arrondissement, mais ses listes div. d. (Taffin, s.)...... 2 013 (35,41) BA PT (Cavaterra)...... 706 (1,48) l'aménagement du territoire, Dominique PS+ (Schapira)...... 1 794 (31,56) (Silhouette, CAP), 2 316 (6,04) ; LO (Gaillard), 919 1995. - I., 93 749 ; A., 47,07 % ; E., 48 878. - Un. g. (Char- Voynet. M. Barbier, qui conduisait une lis- recueillent en moyenne 13,92 % et dépassent Verts (Boutault)...... 954 (16,78) (2,40) ; PH (Baroche), 577 (1,50) ; Rad. (Henry), 353 zat, PS), 19 702 (40,31) ; Un. d. (Bariani, UDF, d., m.), te d'union RPR-UDF-DL contre la liste de la barre des 10 % dans dix-huit des vingt Un. d. (Giovannucci, RPR)...... 399 (7,02) (0,92) . 18 401 (37,65) ; FN (Lehideux), 5 791 (11,85) ; écol. gauche plurielle (Verts-PS-PCF-PRG) de la arrondissements parisiens. La gauche pluriel- div. d (Lasnier) ...... 275 (4,84) Paris, 12e arrondissement (UDF) (Billard, Verts), 2 803 (5,73) ; LO (Marsault), 1 154 ministre verte, est réélu pour la quatrième le enregistre, globalement, son meilleur résul- LO (Allain) ...... 111 (1,95) I., 71 459 ; V., 46 313 ; A., 35,19 % ; E., 45 170 (2,36) ; LCR (Guillotin), 496 (1,01) ; div. g. (Exposito-Oli- me FN (Philippon)...... 86 (1,51) vera), 396 (0,81) ; div. (Asselin), 135 (0,28) . fois. M Voynet avait pourtant battu tat dans la capitale, avec 43,66 % des suffra- PS+ (Blumenthal)...... 14 782 (32,73) BA MNR (Pages-Schweitzer)...... 53 (0,93) M. Barbier aux élections législatives de ges exprimés, soit 6 points de mieux qu'en Un. d. (Pernin, s., UDF)...... 13 802 (30,56) 1995. - I., 10 160 ; A., 52,70 % ; E., 4 755. - RPR (Taffin, 1997 en rassemblant 55,21 % des Dolois 1995 et 2 points de mieux qu'aux européen- Verts (Najdovski)...... 6 155 (13,63) UDF, m.), 1 844 (38,78) ; Un. g. (Schapira, PS), 1 452 div. d (Robert, RPF)...... 5 296 (11,72) ESSONNE sous la bannière de la gauche plurielle. La nes de 1999. Mais Bertrand Delanoë, chef de (30,54) ; Un. d. (Anglade, RPR), 729 (15,33) ; FN (Gas- FN (Pacros)...... 1 486 (3,29) ministre de l'environnement a notamment file du PS, aborde le second tour dans une ser), 350 (7,36) ; écol. (Bonnet), 285 (5,99) ; PH LO (Pohyer) ...... 1 424 (3,15) Les élections municipales dans l'Essonne pâti de l'éparpillement des listes, dont position moins confortable qu'il ne l'espé- (Macrez), 72 (1,51) ; div. (Marquis), 23 (0,48) . ext. g. (Orblin)...... 1 274 (2,82) auront eu leur lot de surprises. A commencer rait : avec 12,35 % des suffrages exprimés e deux d'extrême gauche. A Lons-le-Saunier, Paris, 3 arrondissement (PS) MNR (Dumont)...... 951 (2,11) (contre 31,31 % aux listes Delanoë), les Verts par Corbeil-Essonnes, où le maire sortant, la droite l'emporte également au premier I., 16 735 ; V., 10 770 ; A., 35,64 % ; E., 10 537 1995. - I., 79 841 ; A., 50,11 % ; E., 38 960. - Un. d. (Caba- Serge Dassault (RPR), soixante-seize ans, tour, par une victoire sans appel du maire sont en mesure de négocier au prix fort le ral- PS+ (Aïdenbaum, s.) ...... 4 016 (38,11) BA na, RPR), 18 721 (48,05) ; Un. g. (Blumenthal, PS), avec 51,6 % des voix , terrasse son adversaire sortant : Jacques Pélissard (RPR), à la tête liement et la fusion de leurs listes pour le Verts (Contassot)...... 2 412 (22,89) 13 035 (33,46) ; FN (Poulain), 4 048 (10,39) ; écol. (The- communiste (19 %), affaibli par une forte divi- d'une liste RPR-UDF-DL, est élu pour un second tour. Si la gauche paraît en mesure div. d (Bohbot, DL diss.) ...... 1 705 (16,18) vin, CAP), 2 855 (7,33) ; Rad. (Soumah), 301 (0,77) . sion à gauche. Le RPR peut se prévaloir d'une e e troisième mandat, battant son adversaire de l'emporter dans les 13 et 14 arrondisse- Un. d. (Stasi, UDF)...... 1 594 (15,13) Paris, 13e arrondissement (RPR) autre victoire, à Yerres, où Nicolas Dupont- e e de la gauche plurielle, Yves Colmou, con- ments, ainsi que dans le 4 et le 9 , sa situa- LO (Boulinier)...... 251 (2,38) I., 85 615 ; V., 54 419 ; A., 36,44 % ; E., 52 745 Aignan, ex-responsable RPF, revenu au RPR, e FN (Lebraud) ...... 243 (2,31) seiller du ministre de l'intérieur, Daniel tion est très serrée dans le 12 , où la victoire PS+ (Blisko, d.) ...... 18 323 (34,74) BA rafle 76,1 % des voix. A Massy, la liste PS du lui assurerait la majorité au Conseil de Paris. PT (Jeanne)...... 184 (1,75) jeune conseiller général, Jérôme Guedj, mar- Vaillant. A Saint-Claude, le maire sortant, MNR (Collement) ...... 132 (1,25) Un. d. (Forette, div. d.)...... 14 404 (27,31) Verts (Desessard) ...... 5 870 (11,13) qué par la présence en dix-neuvième position Francis Lahaut (PCF), soutenu par le PS et 1995. - I., 19 949 ; A., 51,02 % ; E., 9 632. - Un. d. (Domi- div. d (Rassat) ...... 5 390 (10,22) de Jean-Luc Mélenchon, ministre délégué à par les Verts, est en ballottage défavorable. Paris (div. d.) nati, UDF, m.), 4 286 (44,50) ; Un. g. (Aidenbaum, PS), écol. (Brossault) ...... 1 957 (3,71) l'enseignement professionnel, se retrouve en Il est devancé par le MPF Jean-Louis Millet, I., 1 015 644 ; V., 634 307 ; A., 37,55 % ; E., 618 778 3 526 (36,61) ; écol. (Contassot, Verts), 786 (8,16) ; FN FN (Champouillon)...... 1 833 (3,48) ballottage défavorable face au maire sortant, qui conduisait une liste d'ouverture. Si le PS+ (Delanoë, sén.) ...... 193 726 (31,31) BA (Serre), 582 (6,04) ; div. g. (Jeanne, div.), 242 (2,51) ; Vincent Delahaye (div. d.), et à une liste dissi- Un. d. (Séguin, RPR, d.) ...... 159 279 (25,74) Rad. (Cohen-Steiner), 210 (2,18) . LO (Cauquil) ...... 1 376 (2,61) candidat UDF, Gérard Chapel, se désiste, le MNR (Robert) ...... 1 238 (2,35) dente de gauche, conduite par l'ancien maire div. d (Tiberi, s., d.)...... 86 147 (13,92) e maire communiste pourrait ne pas retrou- Paris, 4 arrondissement (UDF) LCR (Petit) ...... 1 041 (1,97) de Massy, Claude Germon. A Evry, Manuel Verts (Contassot)...... 76 441 (12,35) I., 15 870 ; V., 10 281 ; A., 35,22 % ; E., 10 025 ver son siège. div. d. ()...... 28 626 (4,63) PT (Gautier)...... 936 (1,77) Valls, conseiller de Lionel Jospin et premier FN (de Gaulle)...... 21 500 (3,47) PS+ (Bertinotti) ...... 3 546 (35,37) BA div. (Gallaire) ...... 377 (0,71) vice-président du conseil régional, réalise un Lons-le-Saunier (RPR) MNR (Le Gallou) ...... 13 908 (2,25) div. d (Dominati, DL diss., d.) 2 482 (24,76) Jacques Toubon figure sur la liste de score en deçà des prévisions, même s'il arrive I., 12 127 ; V., 7 219 ; A., 40,47 % ; E., 6 757 LO ()...... 12 932 (2,09) Un. d. (Roger, RPR) ...... 1 687 (16,83) Françoise Forette largement en tête devant Pierre-Jean Banuls Un. d. (Pélissard, s., RPR, d.) .. 4 178 (61,83) 27 div. () ...... 8 688 (1,40) Verts (Faugeron) ...... 1 579 (15,75) 1995. - I., 96 432 ; A., 47,27 % ; E., 50 166. - Un. d. (Tou- (div. g.) ancien maire d'Evry. Son adversaire G. pl. (Colmou, PS)...... 2 579 (38,17) 6 LCR () ...... 7 363 (1,19) LO (Joliveau)...... 295 (2,94) bon, RPR, min., m.), 22 444 (44,74) ; Un. g. (Le Guen, de droite, Jean de Boishue, ancien secrétaire écol. () ...... 4 785 (0,77) FN (Paris)...... 219 (2,18) PS), 17 451 (34,79) ; FN (Certier), 4 030 (8,03) ; écol. d'Etat à l'enseignement supérieur, est égale- 1995. - I., 12 420 ; A., 39,90 % ; E., 7 010. - Un. d. (Pélis- PT ()...... 3 093 (0,50) MNR (Delcher)...... 217 (2,16) (Brossault), 2 023 (4,03) ; écol. (Pellissier, AREV), 1 807 ment en position de se maintenir au second sard, RPR, d., m.), 4 291 (61,21) ; Un. g. (Touvet, PS), ext. g. ()...... 1 809 (0,29) Lucien Finel est candidat sur la liste de (3,60) ; LO (Cauquil), 1 156 (2,30) ; div. g. (Borensztejn), tour. Autre grosse surprise à Courcouronnes, 2 147 (30,63) ; div. g. (Perny, Rad.), 572 (8,16) . div. g. ()...... 481 (0,08) Laurent Dominati 714 (1,42) ; LCR (Petit), 541 (1,08) . fief de la gauche en ville nouvelle d'Evry, où 40 / LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 LES RÉSULTATS DU PREMIER TOUR DES ÉLECTIONS MUNICIPALES le maire sortant socialiste, Bernard Bragard, Orsay (UDF) Nanterre (PC) Courbevoie (RPR) Saint-Cloud (UDF) perd dès le premier tour face à un candidat I., 9 929 ; V., 6 720 ; A., 32,32 % ; E., 6 487 I., 36 821 ; V., 18 729 ; A., 49,14 % ; E., 17 680 I., 36 253 ; V., 21 110 ; A., 41,77 % ; E., 20 341 I., 17 838 ; V., 9 799 ; A., 45,07 % ; E., 9 605 RPR, Stéphane Beaudet. Le PS récupère, en Un. d. (Aubry, s., UDF)...... 3 748 (57,78) 26 PC+ (Fraysse, s., d.)...... 7 871 (44,52) BA Un. d. (Kossowski, s., RPR, RPR-UDF (Cuny, s., UDF) ...... 3 542 (36,88) BA revanche, une commune avec Palaiseau, où G. pl. (Parcollet, PS) ...... 2 739 (42,22) 7 Un. d. (Creuzet, UDF) ...... 5 889 (33,31) le député François Lamy l'emporte facile- d.)...... 9 332 (45,88) BA div. d. (Thelot, RPR diss.) ...... 2 580 (26,86) 8 décembre 1996 - I., 10 293 ; A., 46,52 % ; E., 5 379. - Verts+ (Demercastel) ...... 2 802 (15,85) G. pl. (Laheurte, PS) ...... 5 903 (29,02) G. pl. (Tournaud, PS)...... 1 836 (19,12) ment face à Jacques Allain (RPR) , maire Un. d. (Aubry, UDF-PR), 2 629 (48,88) ; Un. g. (Hervé, LCR (Schweizer)...... 794 (4,49) DL (Chauvet)...... 1 063 (11,07) sortant. div. d. (Morel, UDF diss.)...... 3 242 (15,94) PS), 2 035 (37,83) ; div. g. (Thomas), 715 (13,29) . PT (Vilotic) ...... 324 (1,83) MNR (Perez)...... 1 864 (9,16) FN (Maréchal) ...... 584 (6,08) 1995. - I., 10 364 ; A., 36,31 % ; E., 6 467. - div. d. (Aubry, 1995. - I., 19 248 ; A., 48,85 % ; E., 9 738. - Un. d. (Cuny, 1995. - I., 39 650 ; A., 39,22 % ; E., 23 631. - Un. g. (Frays- 1995. - I., 35 960 ; A., 42,75 % ; E., 20 291. - RPR (Deprez, Evry (PS) UDF), 2 518 (38,94) ; Un. g. (Laurent, PS), 2 246 (34,73) ; UDF-CDS, m.), 4 550 (46,72) ; div. d. (Jonka, RPR diss.), se, PC, m.), 11 292 (47,78) ; Un. d. (Montillot, UDF), m.), 7 318 (36,07) ; UDF (Haby, UDF-PR, d.), 6 022 I., 19 927 ; V., 10 142 ; A., 49,10 % ; E., 9 350 div. d. (Lochot), 920 (14,23) ; div. g. (Thomas), 783 8 511 (36,02) ; FN (Schmit), 2 750 (11,64) ; div. g. (Bab), 2 280 (23,41) ; Un. g. (Tournaud, PS), 1 922 (19,74) ; FN (12,11) . (29,68) ; Un. g. (Roche, PS), 5 010 (24,69) ; FN (Perez), (Maréchal), 986 (10,13) . G. pl. (Valls, PS) ...... 3 561 (38,09) BA 795 (3,36) ; ext. g. (Allain), 283 (1,20) . 1 941 (9,57) . div. g. (Banuls) ...... 2 471 (26,43) Palaiseau (RPR) Antony (RPR) Sceaux (UDF) Un. d. (de Boishue, RPR) ...... 2 412 (25,80) I., 17 849 ; V., 10 963 ; A., 38,58 % ; E., 10 452 Fontenay-aux-Roses (PS) I., 12 437 ; V., 7 590 ; A., 38,97 % ; E., 7 380 LCR (Couvidat) ...... 906 (9,69) I., 37 143 ; V., 22 322 ; A., 39,90 % ; E., 21 394 I., 13 818 ; V., 8 594 ; A., 37,81 % ; E., 8 257 G. pl. (Lamy, PS, d.)...... 5 732 (54,84) 27 Un. d. (Laurent, UDF) ...... 2 927 (39,66) BA Christian Olivier n.s.r.p. Un. d. (Devedjian, s., RPR, d.) 10 866 (50,79) 34 Un. d. (Allain, s., RPR)...... 4 720 (45,16) 8 G. pl. (Buchet, s., PS)...... 4 801 (58,14) 28 G. pl. (Mathis, PS)...... 1 922 (26,04) 1995. - I., 22 603 ; A., 46,04 % ; E., 11 851. - Un. g. G. pl. (Le Néouannic, PS)...... 6 417 (29,99) 7 1995. - I., 19 176 ; A., 37,69 % ; E., 11 790. - Un. d. (Allain, RPR-UDF (Wehbi, UDF)...... 1 762 (21,34) 4 div. (Carle)...... 1 583 (21,45) (Guyard, PS, d., m.), 4 421 (37,30) ; Un. d. (Mertuk, div. g. (Colmez)...... 2 242 (10,48) 2 RPR), 4 270 (36,22) ; PC (Vizet), 2 712 (23,00) ; PS RPF-DL (Le Dorh, RPF) ...... 1 694 (20,52) 3 div. d. (Bonté, DL diss.)...... 948 (12,85) RPR), 2 828 (23,86) ; FN (Gruère), 2 158 (18,21) ; div. g. (Lamy), 2 043 (17,33) ; div. d. (Moirin, RPR diss., d.), div. g. (Homassel)...... 1 869 (8,74) 2 Pierre Ringenbach n.s.r.p. (Cuffini, écol.), 1 250 (10,55) ; LCR (Couvidat), 498 1995. - I., 14 983 ; A., 38,38 % ; E., 9 082. - Un. g. 1 587 (13,46) ; écol. (Costes, div. g.), 1 178 (9,99) . 1995. - I., 38 057 ; A., 38,45 % ; E., 23 056. - Un. d. (Deve- (4,20) ; div. d. (Dominguez, UDF diss.), 388 (3,27) ; PT (Buchet, PS, m.), 4 588 (50,52) ; Un. d. (Berger, RPR), 1995. - I., 13 464 ; A., 42,37 % ; E., 7 623. - Un. d. (Ringen- djian, RPR, d., m.), 8 994 (39,01) ; Un. g. (Pompier, PS), (Cullet), 308 (2,60) . Ris-Orangis (PS) 2 733 (30,09) ; écol. (Faye), 1 086 (11,96) ; FN (Lefort), bach, UDF, m.), 2 608 (34,21) ; div. (Carle), 1 894 5 586 (24,23) ; div. g. (Colmez), 2 628 (11,40) ; div. d. (24,85) ; Un. g. (Chardon, PS), 1 510 (19,81) ; div. g. I., 13 846 ; V., 8 032 ; A., 41,99 % ; E., 7 629 675 (7,43) . Athis-Mons (PS) (Lopez, RPR diss.), 2 485 (10,78) ; FN (Gazzola), 1 979 (Horeau-Garapon), 1 055 (13,84) ; FN (Baillon), 556 I., 15 461 ; V., 8 760 ; A., 43,34 % ; E., 8 261 G. pl. (Mandon, s., PS) ...... 3 316 (43,47) BA (8,58) ; div. d. (Hovasse), 1 384 (6,00) . Garches (RPR) (7,29) . PS+ (Lienemann, s., d.e.)...... 3 648 (44,16) BA Un. d. (Garcia, div. d.) ...... 1 995 (26,15) I., 11 613 ; V., 6 698 ; A., 42,32 % ; E., 6 531 div. g. (Henni) ...... 1 220 (15,99) Asnières-sur-Seine (RPR) Sèvres (div. d.) Un. d. (Gering, UDF) ...... 2 090 (25,30) Un. d. (Gautier, s., RPR)...... 4 043 (61,90) 28 MNR (Lespagnon) ...... 1 098 (14,39) I., 33 089 ; V., 19 426 ; A., 41,29 % ; E., 18 416 I., 13 058 ; V., 8 173 ; A., 37,41 % ; E., 7 808 div. d. (German, RPR)...... 1 937 (23,45) G. pl. (Fortias, PS)...... 1 279 (19,58) 3 1995. - I., 15 188 ; A., 39,00 % ; E., 9 167. - PS (Mandon), Un. d. (Aeschlimann, s., RPR) 9 230 (50,12) 38 Un. d. (Kosciusko-Morizet, s., div. g. (Nakache, PRG)...... 586 (7,09) div. (Delourme)...... 703 (10,76) 1 2 786 (30,39) ; Un. d. (Ravier, RPR), 2 227 (24,29) ; PC G. pl. (Riera, PS)...... 5 168 (28,06) 7 div. d.)...... 4 533 (58,06) 28 1995. - I., 16 333 ; A., 36,75 % ; E., 10 087. - Un. g. (Liene- MNR (Bornette) ...... 506 (7,75) 1 mann, PS, m.), 5 419 (53,72) ; Un. d. (Descombris, RPR), (Perrin, m.), 1 803 (19,67) ; FN (Lespagnon), 1 132 div. d. (Casari, UDF diss.) ...... 2 031 (11,03) 2 G. pl. (Michaud, PS) ...... 3 275 (41,94) 7 3 718 (36,86) ; div. d. (Guiseppone), 950 (9,42) . (12,35) ; div. d. (Minier, UDF), 586 (6,39) ; écol. (Chasta- MNR (Massol) ...... 1 987 (10,79) 2 1995. - I., 11 793 ; A., 43,03 % ; E., 6 616. - Un. d. (Gau- 1995. - I., 13 856 ; A., 38,45 % ; E., 8 478. - Un. d. (Kos- net), 356 (3,88) ; div. g. (Poudrille), 277 (3,02) . tier, RPR, m.), 3 384 (51,15) ; div. d. (Bornette), 1 236 ciusko-Morizet, div. d.), 4 148 (48,93) ; Un. g. (Fontaine, 1995. - I., 39 163 ; A., 49,46 % ; E., 19 342. - Un. d. (Tait- Brétigny-sur-Orge (RPR) (18,68) ; Un. g. (Krakovitch, PS), 1 095 (16,55) ; FN PS), 3 458 (40,79) ; écol. (Puzin), 872 (10,29) . tinger, RPR, d., m.), 9 144 (47,28) ; Un. g. (Riéra, PS), I., 12 199 ; V., 6 986 ; A., 42,73 % ; E., 6 630 Sainte-Geneviève-des-Bois (div. g.) (Pichon), 509 (7,69) ; écol. (Delourme, div.), 392 (5,93) . I., 17 832 ; V., 10 151 ; A., 43,07 % ; E., 9 547 4 513 (23,33) ; FN (Massol), 3 733 (19,30) ; div. d. (Prou- Suresnes (RPR) G. pl. (Decaux, PS)...... 2 462 (37,13) BA Ceresole), 1 952 (10,09) . I., 21 376 ; V., 12 470 ; A., 41,66 % ; E., 11 885 Un. d. (Dion, RPR)...... 1 547 (23,33) G. pl. (Champion, s., div. g.) ... 6 485 (67,93) 33 La Garenne-Colombes (CNI) div. d. (Ribes) ...... 1 515 (22,85) Un. d. (Prévot, div. d.) ...... 3 062 (32,07) 6 Bagneux (PC) I., 14 440 ; V., 8 563 ; A., 40,70 % ; E., 8 316 Un. d. (Dupuy, s., RPR) ...... 5 491 (46,20) BA div. g. (Steevy) ...... 821 (12,38) 1995. - I., 18 844 ; A., 39,40 % ; E., 11 185. - div. g. (Cham- I., 19 931 ; V., 10 182 ; A., 48,91 % ; E., 9 619 RPR-DL (Juvin, RPR) ...... 4 596 (55,27) 28 G. pl. (Respaut, PS)...... 4 175 (35,13) PT (Labatut) ...... 285 (4,30) pion, m.), 6 401 (57,23) ; Un. d. (Roth, RPR), 2 211 div. d. (Burtin)...... 2 219 (18,67) G. pl. (Jambu, s., PC, d.) ...... 4 605 (47,87) BA G. pl. (Macé, PS) ...... 2 232 (26,84) 4 Jean de Boishue est candidat à Evry (19,77) ; div. d. (Prevôt), 1 068 (9,55) ; FN (Lamy), 1 032 1995. - I., 22 094 ; A., 44,40 % ; E., 11 915. - Un. d. Un. d. (Sueur, RPR) ...... 3 815 (39,66) UDF-RPF (Catrin, s., CNI) ...... 1 488 (17,89) 3 1995. - I., 12 997 ; A., 37,25 % ; E., 7 990. - Un. d. (de Bois- (9,23) ; écol. (Sarroyan), 473 (4,23) . (Dupuy, RPR, d., m.), 6 994 (58,70) ; Un. g. (Respaut, div. g. (Corouge) ...... 1 199 (12,46) 1995. - I., 14 144 ; A., 42,30 % ; E., 7 943. - Un. d. (Catrin, PS), 3 967 (33,29) ; écol. (Sternberg), 954 (8,01) . hue, RPR, s.E., m.), 3 392 (42,45) ; Un. g. (Simon, Saint-Michel-sur-Orge (div. g.) 1995. - I., 20 205 ; A., 37,86 % ; E., 12 084. - Un. g. (Jam- CNI, m.), 3 891 (48,99) ; Un. g. (Roussel, PS), 2 396 div. g.), 3 083 (38,59) ; FN (Sallanié), 789 (9,87) ; div. d. I., 11 579 ; V., 6 560 ; A., 43,35 % ; E., 6 292 (30,16) ; div. d. (Riviere, UDF-PR), 1 656 (20,85) . Vanves (PS) (Michelon), 726 (9,09) . bu, PC, d., m.), 6 343 (52,49) ; Un. d. (Robert, RPR), I., 14 768 ; V., 9 925 ; A., 32,79 % ; E., 9 706 div. g. (Fournier, s.) ...... 3 035 (48,24) BA 5 741 (47,51) . Gennevilliers (PC) Brunoy (RPR) Un. d. (Jouvelot, RPR)...... 2 157 (34,28) PS+ (Janvier, s.) ...... 3 626 (37,36) BA I., 18 326 ; V., 9 159 ; A., 50,02 % ; E., 8 596 I., 14 670 ; V., 8 680 ; A., 40,83 % ; E., 8 403 Verts (Soubra)...... 1 100 (17,48) Bois-Colombes (RPF) UDF-DL (Gauducheau, UDF). 3 129 (32,24) Un. d. (Béteille, s., RPR, sén.). 2 966 (35,30) BA 1995. - I., 12 790 ; A., 39,04 % ; E., 7 427. - Un. g. (Englan- I., 13 389 ; V., 8 095 ; A., 39,54 % ; E., 7 735 PC+ (Bourgoin) ...... 5 700 (66,31) 37 RPR (Debré)...... 1 632 (16,81) div. d. (Le Roux) ...... 2 072 (24,66) der, div. g., m.), 3 990 (53,72) ; Un. d. (Decoux, UDF), RPR-RPF (Révillon, s., RPF)... 2 940 (38,01) BA Un. d. (Oghly, RPR) ...... 1 102 (12,82) 3 Verts (Lipinski) ...... 869 (8,95) 450 (4,64) G. pl. (Malcor, PS) ...... 1 948 (23,18) 2 521 (33,94) ; FN (de Rostolan), 916 (12,33) . G. pl. (Auzannet, div. g.) ...... 2 525 (32,64) LCR (Aloisio) ...... 812 (9,45) 2 div. g. (Deniau, AREV) ...... Verts (Chemla)...... 922 (10,97) div. d. (Bliniere, RPF) ...... 1 398 (18,07) LO (Breton)...... 483 (5,62) 1 1995. - I., 15 647 ; A., 41,07 % ; E., 8 866. - Un. d. (Morin, Savigny-sur-Orge (RPR) RPR, m.), 4 416 (49,81) ; Un. g. (Janvier, PS), 3 169 div. d. (Couëdel) ...... 495 (5,89) DL (Meillaud) ...... 872 (11,27) PRG (Meharga) ...... 287 (3,34) 1995. - I., 16 434 ; A., 44,28 % ; E., 9 038. - Un. d. I., 22 088 ; V., 12 293 ; A., 44,35 % ; E., 11 828 PT (Battung)...... 212 (2,47) (35,74) ; écol. (Deniau, div. g.), 882 (9,95) ; div. g. (Poly), (Beteille, RPR, m.), 3 508 (38,81) ; PS (de Rive), 2 166 Un. d. (Marsaudon, s., RPR, 1995. - I., 14 980 ; A., 43,64 % ; E., 8 281. - div. d. 399 (4,50) . (Revillon), 2 608 (31,49) ; RPR (Blinière, m.), 2 588 Jacques Brunhes, d., n.s.r.p. (23,97) ; div. d. (Gauthier), 1 972 (21,82) ; FN (Lauren- d.)...... 6 171 (52,17) 30 Villeneuve-la-Garenne (div. d.) (31,25) ; UDF (Picandet), 1 150 (13,89) ; Un. g. (Fichet, 1995. - I., 19 592 ; A., 44,83 % ; E., 10 611. - Un. g. (Brun- deau), 870 (9,63) ; PC (Maréchal), 522 (5,78) . G. pl. (Roze des Ordons, PS) .. 3 938 (33,29) 7 I., 11 333 ; V., 5 560 ; A., 50,94 % ; E., 5 173 PS), 1 125 (13,59) ; div. g. (Auzannet), 810 (9,78) . hes, PC, d., m.), 5 914 (55,73) ; FN (Jouan), 2 130 Chilly-Mazarin (PS) div. g. (Estiville)...... 998 (8,44) 1 MNR (Dangeuger) ...... 721 (6,10) 1 (20,07) ; RPR (Rolland), 1 336 (12,59) ; div. g. (Aloisio), Un. d. (Boulanger, s., div. d.) .. 2 722 (52,62) 27 I., 10 739 ; V., 5 577 ; A., 48,07 % ; E., 5 277 Boulogne-Billancourt (UDF) G. pl. (Massou, PC)...... 1 804 (34,87) 6 1995. - I., 22 328 ; A., 42,29 % ; E., 12 646. - Un. d. (Mar- 557 (5,25) ; ext. g. (Breton, LO), 300 (2,83) ; div. d. I., 58 122 ; V., 29 682 ; A., 48,93 % ; E., 28 723 MNR (Venchiarutti)...... 647 (12,51) 2 G. pl. (Funès, s., PS)...... 4 113 (77,94) 30 saudon, RPR, d., m.), 5 610 (44,36) ; Un. g. (Roze des (Maubert, UDF-PR), 192 (1,81) ; écol. (Druyer, div. g.), Un. d. (Belorgeot, UDF) ...... 1 164 (22,06) 3 Ordons, PS), 4 538 (35,88) ; FN (Dangueuger), 1 360 Un. d. (Fourcade, s., UDF, 182 (1,72) . 1995. - I., 11 627 ; A., 41,44 % ; E., 6 659. - Un. d. (Prévot, 1995. - I., 10 878 ; A., 37,95 % ; E., 6 590. - Un. g. (Funes, sén.) ...... 14 257 (49,64) BA UDF, m.), 3 179 (47,74) ; FN (Rolinat), 1 479 (22,21) ; PS (10,75) ; div. g. (Estivill, Rad.), 676 (5,35) ; écol. (Le Pont, Issy-les-Moulineaux (UDF) PS, m.), 4 273 (64,84) ; Un. d. (Vayrac, RPR), 1 917 MEI), 462 (3,65) . G. pl. (Gaborit, PS) ...... 7 255 (25,26) (Comes), 1 066 (16,01) ; PC (Massou), 935 (14,04) . (29,09) ; div. d. (Goulfier, RPR diss.), 400 (6,07) . div. d. (Louap)...... 2 543 (8,85) I., 28 895 ; V., 18 596 ; A., 35,64 % ; E., 18 099 Les Ulis (MDC) div. d. (Belliard) ...... 2 414 (8,40) Un. d. (Santini, s., UDF, d.)..... 12 712 (70,24) 40 Corbeil-Essonnes (RPR) I., 10 286 ; V., 5 882 ; A., 42,82 % ; E., 5 609 SEINE-ET-MARNE I., 18 400 ; V., 10 945 ; A., 40,52 % ; E., 10 603 FN (du Réau) ...... 1 313 (4,57) G. pl. (Bord, PS) ...... 4 212 (23,27) 5 G. pl. (Loridant, s., MDC, MNR (Pichon) ...... 941 (3,28) FN (Perret)...... 812 (4,49) Un. d. (Dassault, s., RPR)...... 5 474 (51,63) 31 sén.) ...... 2 945 (52,50) 28 1995. - I., 58 610 ; A., 45,29 % ; E., 31 534. - UDF (Fourca- PT (Kermin) ...... 363 (2,01) C’est aux deux maires et députés de Dam- PC+ (Piriou) ...... 2 071 (19,53) 4 Un. d. (Curnier, RPR) ...... 1 575 (28,08) 5 (10,08) 2 de, UDF-PR), 13 364 (42,38) ; Un. g. (Gaborit, PS), 7 202 1995. - I., 30 221 ; A., 43,38 % ; E., 16 768. - Un. d. (Santi- marie-les-Lys, Jean-Claude Mignon (RPR), et div. d. (Dantu)...... 1 069 LO (Paxion)...... 500 (8,91) 1 div. g. (Albouy) ...... 855 (8,06) 1 (22,84) ; RPR (Graziani, m.), 6 734 (21,35) ; FN (Allard), ni, UDF-PSD, d., m.), 9 808 (58,49) ; Un. g. (Fotinos, de Pontault-Combault, Jacques Heuclin (PS), div. (El Midaoui) ...... 363 (6,47) 1 Verts (Picard) ...... 816 (7,70) 1 2 622 (8,31) ; div. d. (Gruny, RPR diss.), 1 612 (5,11) . PS), 3 745 (22,33) ; FN (Dorlin), 1 493 (8,90) ; écol. (Her- que l’on doit les meilleurs scores. Mais égale- PT (Bachellerie)...... 226 (4,03) LO (Rémond)...... 318 (3,00) Bourg-la-Reine (UDF) vo), 1 403 (8,37) ; ext. g. (Kermin), 319 (1,90) . ment à Jean-François Copé (RPR) qui dépas- 1995. - I., 18 954 ; A., 34,27 % ; E., 12 182. - Un. d. (Das- Verrières-le-Buisson (div. d.) se 68 % des voix à Meaux face à la députée I., 11 618 ; V., 6 931 ; A., 40,34 % ; E., 6 594 sault, RPR), 5 836 (47,91) ; Un. g. (Lesage, PC, m.), 4 415 I., 10 380 ; V., 6 640 ; A., 36,03 % ; E., 6 371 Levallois-Perret (RPR) Nicole Bricq (PS). A Montereau, le sortant Un. d. (Chevreau, s., UDF)...... 3 460 (52,47) 26 I., 29 760 ; V., 20 344 ; A., 31,64 % ; E., 19 741 (36,24) ; div. d. (Gering), 1 246 (10,23) ; écol. (Picard, div. d. (Mantienne, s.) ...... 4 471 (70,18) 28 Yves Jego (RPR) l’emporte avec 64 % dans Verts), 685 (5,62) . G. pl. (Guyard, PS)...... 1 900 (29,82) 5 MDC+ (Lettron) ...... 2 540 (38,52) 6 div. d. (Balkany)...... 6 969 (35,30) BA une ville qui, après avoir longtemps été à gau- PC (Forette)...... 594 (9,01) 1 Draveil (RPR) 1995. - I., 11 143 ; A., 40,29 % ; E., 6 461. - Un. d. (Man- Un. d. (de Chazeaux, s., RPR, che, semble s’enraciner à droite. Toujours I., 17 375 ; V., 11 052 ; A., 36,39 % ; E., 10 618 tienne, div. d., m.), 4 546 (70,36) ; Un. g. (Guyard, PS), 1995. - I., 12 865 ; A., 46,04 % ; E., 6 607. - Un. d. (Che- d.)...... 5 008 (25,37) parmi les vainqueurs sans surprise de ce pre- vreau, UDF, m.), 4 045 (61,22) ; Un. g. (Pérignon, PS), G. pl. (Gourevitch, PS) ...... 4 932 (24,98) Un. d. (Tron, s., RPR, d.) ...... 6 715 (63,24) 29 1 915 (29,64) . mier tour, il y a les sortants Guy Geoffroy 2 562 (38,78) . div. d. (de Courson, UDF G. pl. (Lejeune, PS) ...... 3 903 (36,76) 6 Vigneux-sur-Seine (PC) (RPR) à Combs-la-Ville, Jean-Paul Planchou diss.) ...... 2 371 (12,01) (PS) à Chelles, Daniel Vachez (PS) à Noisiel, 1995. - I., 18 132 ; A., 38,14 % ; E., 11 063. - div. d. (Tron, I., 13 682 ; V., 6 994 ; A., 48,88 % ; E., 6 644 Châtenay-Malabry (RPF) RPR, d.), 4 182 (37,80) ; Un. g. (Doucet, PS), 3 073 MNR (Martini) ...... 461 (2,34) Maude Tallet (PC) à Champs-sur-Marne, G. pl. (Lagrange, s., PC)...... 2 874 (43,26) BA I., 15 383 ; V., 10 263 ; A., 33,28 % ; E., 9 994 (27,78) ; div. d. (Tournier-Lasserve, m.), 3 047 (27,54) ; 1995. - I., 29 656 ; A., 36,40 % ; E., 18 570. - Un. d. (Balka- José Hennequin (PS) à Villeparisis. Au Mée, Un. d. (Poinsot, RPR) ...... 2 564 (38,59) Un. d. (Siffredi, s., RPF)...... 5 325 (53,28) 30 FN (Bertin), 761 (6,88) . ny, RPR, d., m.), 7 083 (38,14) ; div. d. (de Chazeaux, le successeur du sortant, Yves Agostini (div. div. g. (Besson)...... 610 (9,18) G. pl. (Canet, PS) ...... 2 949 (29,51) 6 RPR diss.), 6 228 (33,54) ; Un. g. (Schrepper, PS), 4 237 d.), réussit à s’imposer. En revanche, le score Etampes (RPR) LO (Leborgne) ...... 596 (8,97) div. g. (Laville)...... 1 720 (17,21) 3 (22,82) ; FN (Nicolet), 1 022 (5,50) . très moyen du sénateur Paul Dubrule (div. I., 10 224 ; V., 6 514 ; A., 36,29 % ; E., 6 160 1995. - I., 14 915 ; A., 46,48 % ; E., 7 771. - Un. g. (Lagran- 1995. - I., 18 310 ; A., 37,32 % ; E., 11 159. - Un. d. (Siffre- d.), à Fontainebleau, est une surprise : il ne Un. d. (Marlin, s., RPR, d.) ...... 3 891 (63,17) 29 ge, PC, m.), 3 135 (40,34) ; div. (Perriolat), 1 543 (19,86) ; di, RPR), 5 671 (50,82) ; Un. g. (Merle, PS, m.), 5 488 Malakoff (PC) parvient pas à distancer ses adversaires de G. pl. (Auffret-Deme, PC)...... 1 593 (25,86) 4 Rad. (Finel), 1 052 (13,54) ; Un. d. (Peschard, UDF-rad.), (49,18) . I., 18 565 ; V., 9 833 ; A., 47,03 % ; E., 9 294 1 009 (12,98) ; div. g. (Besson), 624 (8,03) ; LO (Lebor- droite, Jean-François Robinet et Jacques div. g. (Caussé-Giovancarli).... 676 (10,97) 2 G. pl. (Margaté, s., PC) ...... 6 637 (71,41) 30 gne), 408 (5,25) . Châtillon (RPF) Nizart. La quadrangulaire qui aura peut-être 1995. - I., 11 933 ; A., 29,77 % ; E., 8 161. - Un. d. (Marlin, Un. d. (Guilmart, UDF) ...... 2 657 (28,59) 5 RPR), 4 049 (49,61) ; Un. g. (Lefranc, PC, m.), 2 838 I., 17 711 ; V., 11 339 ; A., 35,98 % ; E., 11 051 lieu, au second tour, en fonction des accords Viry-Châtillon (PS) possibles, s’annonce particulièrement diffici- (34,78) ; FN (Laban), 1 141 (13,98) ; div. (Rahby, France Un. d. (Schosteck, s., RPF, 1995. - I., 19 548 ; A., 43,16 % ; E., 10 843. - Un. g. (Figuè- I., 16 814 ; V., 9 890 ; A., 41,18 % ; E., 9 454 res, PC, m.), 6 863 (63,29) ; Un. d. (Lesuisse, RPR), 3 980 le pour lui. A Melun, ville-préfecture, le sor- Plus), 133 (1,63) . sén.) ...... 5 638 (51,02) 27 G. pl. (Amard, s., PS) ...... 5 123 (54,19) 30 (36,71) . tant, Jacques Marinelli (RPR) est en ballotta- Gif-sur-Yvette (RPR) Un. d. (Granier-Bompard, PS+ (Wahl)...... 3 552 (32,14) 6 ge favorable. Parmi les autres ballottages, I., 14 823 ; V., 9 083 ; A., 38,72 % ; E., 8 816 UDF)...... 4 331 (45,81) 9 Verts (Chambonnet) ...... 1 434 (12,98) 2 Meudon (UDF) plus ou moins difficiles, on trouve Roissy, div. (Boulay)...... 427 (3,86) G. pl. (Sangouard, PS)...... 3 040 (34,48) BA 1995. - I., 17 143 ; A., 43,02 % ; E., 9 570. - Un. g. (Amard, I., 27 787 ; V., 15 734 ; A., 43,38 % ; E., 14 933 Ozoir, Savigny et Provins où le député Chris- div. d. (Bournat)...... 2 902 (32,92) PS), 3 106 (32,46) ; Un. d. (Chastel, UDF-CDS, m.), 1995. - I., 16 632 ; A., 37,00 % ; E., 10 305. - Un. d. (Schos- Un. d. (Marseille, s., UDF) ...... 8 424 (56,41) 34 tian Jacob (RPR) devrait pouvoir l’emporter. div. d. (Lasbordes, RPR)...... 2 874 (32,60) 2 735 (28,58) ; div. d. (Renaud, RPR diss.), 1 647 (17,21) ; teck, RPR, m.), 5 001 (48,53) ; Un. g. (Wahl, PS), 3 189 G. pl. (Forestier, PS) ...... 4 745 (31,78) 7 Robert Trimbach n.s.r.p. FN (Delmas), 1 480 (15,46) ; div. g. (Geneste, Rad.), 602 (30,95) ; div. d. (Morat), 895 (8,69) ; FN (Bogaerts), 718 div. g. (Barrère)...... 1 764 (11,81) 2 Melun (RPR) 1995. - I., 15 084 ; A., 41,69 % ; E., 8 605. - Un. d. (Trim- (6,29) . (6,97) ; div. g. (Sandaran), 502 (4,87) . 1995. - I., 29 732 ; A., 42,82 % ; E., 16 760. - UDF (Wolf, I., 17 116 ; V., 8 294 ; A., 51,54 % ; E., 7 928 bach, RPR, m.), 3 673 (42,68) ; div. d. (Bournat), 2 473 Yerres (RPR) UDF-PSD, m.), 5 752 (34,32) ; RPR (Guillet), 3 763 Chaville (PRG) Un. d. (Marinelli, s., RPR) ...... 3 583 (45,19) BA (28,74) ; Un. g. (Sangouard, PS), 2 459 (28,58) . I., 18 314 ; V., 11 697 ; A., 36,13 % ; E., 11 342 (22,45) ; Un. g. (Dupuy, div. g.), 3 642 (21,73) ; div. g. I., 12 049 ; V., 7 086 ; A., 41,19 % ; E., 6 889 G. pl. (Marciset, PS)...... 3 125 (39,42) Grigny (PC) (Saint-Criq), 1 508 (9,00) ; FN (Le Marec), 1 385 (8,26) ; Un. d. (Dupont-Aignan, s., G. pl. (Levain, s., PRG) ...... 3 252 (47,21) BA FN (Jalkh)...... 1 220 (15,39) I., 9 350 ; V., 5 051 ; A., 45,98 % ; E., 4 929 32 écol. (Naegel, div. g.), 710 (4,24) . RPR, d.) ...... 8 637 (76,15) div. d. (Ré) ...... 1 421 (20,63) 1995. - I., 19 513 ; A., 50,88 % ; E., 9 188. - Un. d. (Mari- 3 G. pl. (Vasquez, s., PC) ...... 2 396 (48,61) BA G. pl. (Bétant, PS) ...... 2 335 (20,59) RPF (Tampon-Lajariette)...... 1 175 (17,06) Montrouge (UDF) nelli, RPR, m.), 3 242 (35,29) ; Un. g. (Marciset, PS), 1 420 (28,81) (3,26) div. g. (Robillard, PS diss.)...... FN (Gauthier) ...... 370 RPR-DL (Leguay, RPR)...... 1 041 (15,11) I., 22 203 ; V., 12 407 ; A., 44,12 % ; E., 12 069 1 887 (20,54) ; FN (Prost), 1 707 (18,58) ; div. g. (Lapla- Un. d. (Mourgeon, RPR) ...... 561 (11,38) 1995. - I., 18 533 ; A., 38,00 % ; E., 11 093. - Un. d. ce, MDC), 1 201 (13,07) ; div. d. (Jullemier, MPF), 1 151 FN (Noël) ...... 552 (11,20) 1995. - I., 12 261 ; A., 38,54 % ; E., 7 423. - Un. d. (Cuigna- Un. d. (Metton, s., UDF) ...... 6 642 (55,03) 31 (Dupont-Aignan, RPR), 5 752 (51,85) ; Un. g. (Lucas, che, RPR), 2 164 (29,15) ; div. g. (Levain, Rad.), 1 667 (12,53) . 1995. - I., 10 657 ; A., 46,84 % ; E., 5 527. - Un. g. (Vaz- G. pl. (Vincent, PS) ...... 4 124 (34,17) 7 PS, m.), 3 448 (31,08) ; FN (Gauthier), 944 (8,51) ; div. d. (22,46) ; Un. g. (Dahan, PS), 1 597 (21,51) ; div. d. (Pes- quez, PC, m.), 2 510 (45,41) ; Un. d. (Barroux, RPR), MNR (Galateau)...... 821 (6,80) 1 Champs-sur-Marne (PC) (Koutzine), 523 (4,71) ; div. d. (Joubert de Pallieres), 426 tre), 1 261 (16,99) ; FN (Brissaud), 734 (9,89) . 1 487 (26,90) ; FN (Noël), 1 051 (19,02) ; div. (Rohart, (3,84) . PT (Le Devehat) ...... 482 (3,99) I., 12 287 ; V., 6 770 ; A., 44,90 % ; E., 6 445 div. d.), 479 (8,67) . Clamart (UDF) 1995. - I., 22 392 ; A., 43,74 % ; E., 12 393. - Un. d. (Met- G. pl. (Tallet, s., PC)...... 3 439 (53,36) 27 Longjumeau (PS) I., 30 775 ; V., 17 198 ; A., 44,12 % ; E., 16 493 ton, UDF-PR, m.), 5 023 (40,53) ; Un. g. (Bassinet, PS), Un. d. (Dupont, RPR) ...... 3 006 (46,64) 8 I., 12 257 ; V., 6 673 ; A., 45,56 % ; E., 6 431 HAUTS-DE-SEINE G. pl. (Kaltenbach, PS) ...... 6 395 (38,77) BA 4 071 (32,85) ; div. d. (Sibran), 1 402 (11,31) ; FN 1995. - I., 11 949 ; A., 43,26 % ; E., 6 599. - Un. g. (Tallet, (Lacroix), 844 (6,81) ; div. d. (Benveniste), 729 (5,88) ; Un. d. (Wiltzer, UDF, d.) ...... 2 328 (36,20) BA Un. d. (Lambotte, s., UDF)...... 5 392 (32,69) PC, m.), 3 035 (45,99) ; Un. d. (Guerzi, RPR), 2 454 ext. g. (Popov), 324 (2,61) . G. pl. (Schmit, s., PS)...... 1 758 (27,34) Les Hauts-de-Seine enregistrent une div. d. (Marionnaud) ...... 3 139 (19,03) (37,19) ; div. d. (Valade), 582 (8,82) ; div. g. (Paris), 528 div. g. (Ferrand) ...... 1 242 (19,31) div. g. (Heurtier) ...... 1 567 (9,50) (8,00) . remarquable stabilité politique. La droite y Neuilly-sur-Seine (RPR) MNR (Frölich) ...... 558 (8,68) 1995. - I., 31 340 ; A., 44,87 % ; E., 16 877. - Un. d. (Fou- I., 32 962 ; V., 17 759 ; A., 46,12 % ; E., 17 122 div. g. (Puléo) ...... 545 (8,47) conforte plutôt des positions déjà solide- Chelles (PS) cher, UDF-CDS, d., m.), 7 423 (43,98) ; Un. g. (Kalten- I., 26 391 ; V., 15 262 ; A., 42,17 % ; E., 14 379 1995. - I., 12 342 ; A., 35,07 % ; E., 7 761. - Un. g. (Sch- ment assises. André Santini (UDF) à Issy-les- Un. d. (Sarkozy, s., RPR, d.).... 13 164 (76,88) 41 bach, PS), 5 507 (32,63) ; FN (Le Berre), 2 024 (11,99) ; G. pl. (Buton, PS)...... 2 302 (13,44) 3 mit, PS, m.), 3 968 (51,13) ; Un. d. (Wiltzer, UDF, d.), Moulineaux, Patrick Devedjian (RPR) à écol. (Nachon, div. g.), 1 126 (6,67) ; ext. g. (Robel), 797 G. pl. (Planchou, s., PS)...... 7 430 (51,67) 33 FN (Neret-Minet)...... 860 (5,02) 1 3 386 (43,63) ; div. (Veisset), 407 (5,24) . Antony, Manuel Aeschlimann (RPR) à Asniè- (4,72) . Un. d. (Pipard, RPR) ...... 6 949 (48,33) 10 MNR (Grosjean) ...... 796 (4,65) 1995. - I., 27 183 ; A., 43,72 % ; E., 15 028. - Un. g. (Plan- Massy (div. d.) res se sont ainsi assuré de confortables réé- Clichy (PS) I., 5 281 ; V., 3 332 ; A., 36,91 % ; E., 3 225 1995. - I., 36 454 ; A., 44,42 % ; E., 20 022. - Un. d. (Sarko- chou, PS), 5 588 (37,18) ; RPR (Cova, d., m.), 5 048 lections. Au total, sur vingt-quatre commu- I., 22 806 ; V., 13 299 ; A., 41,69 % ; E., 12 710 zy, RPR, m.), 12 007 (59,97) ; div. d. (Avril, RPR diss.), (33,59) ; FN (Marante), 2 455 (16,34) ; UDF (Mathieu), (49,09) BA Un. d. (Delahaye, s., div. d.).... 1 583 nes détenues par la droite, quinze maires 4 693 (23,44) ; Un. g. (Buton, PS), 1 692 (8,45) ; FN 1 937 (12,89) . G. pl. (Guedj, PS) ...... 1 126 (34,91) PS+ (Catoire, s.)...... 4 338 (34,13) BA ont été reconduits au premier tour. Les (Néret-Minet), 1 630 (8,14) . div. g. (Germon)...... 435 (13,49) Un. d. (Muzeau, RPR) ...... 3 198 (25,16) Combs-la-Ville (RPR) rêves de conquête de la gauche ont donc été PT (Prieto-Perez) ...... 81 (2,51) PRG (Gitton) ...... 1 281 (10,08) Le Plessis-Robinson (RPF) I., 12 360 ; V., 7 220 ; A., 41,59 % ; E., 6 940 contrariés, notamment à Châtillon, où la lis- FN (Gallais)...... 1 022 (8,04) 1995. - I., 23 057 ; A., 44,58 % ; E., 12 440. - Un. d. (Dela- I., 14 198 ; V., 9 282 ; A., 34,62 % ; E., 8 951 Un. d. (Geoffroy, s., RPR) ...... 3 787 (54,57) 28 te sortante de droite est également passée PC (Schmaus) ...... 890 (7,00) haye, UDF-PR), 5 356 (43,05) ; Un. g. (Germon, PS, m.), PS+ (Sainsard) ...... 1 563 (22,52) 4 5 005 (40,23) ; écol. (Bonneau), 1 144 (9,20) ; div. g. LO (Lambert)...... 589 (4,63) Un. d. (Pemezec, s., RPF)...... 6 053 (67,62) 30 au premier tour. La gauche peut tout au Verts (Pelloux) ...... 1 117 (16,10) 2 (Mateos, Rad.), 579 (4,65) ; PT (Olsak), 356 (2,86) . MNR (Cuculière)...... 580 (4,56) G. pl. (Zerbini, PS) ...... 2 898 (32,38) 5 plus espérer au second tour une bonne sur- div. g. (Zallio) ...... 473 (6,82) 1 Montgeron (PS) prise à Clamart mais elle pourrait avoir du div. d. (Hébert)...... 390 (3,07) 1995. - I., 13 090 ; A., 33,38 % ; E., 8 551. - Un. d. (Peme- zec, RPR, m.), 5 334 (62,38) ; PS (Soulier), 1 774 (20,75) ; 1995. - I., 11 898 ; A., 38,96 % ; E., 7 003. - Un. d. (Geof- I., 14 780 ; V., 8 335 ; A., 43,61 % ; E., 7 876 div. (Barillon) ...... 268 (2,11) mal à conserver Vanves, conquise en 1995. PT (Mlayah)...... 154 (1,21) PC (Buffet), 1 443 (16,88) . froy, RPR), 3 527 (50,36) ; Un. g. (Sapin, PS, m.), 2 701 G. pl. (Hérault, s., PS)...... 3 541 (44,96) BA A Levallois-Perret, la candidate PS n'arrive (38,57) ; div. d. (Bailly), 775 (11,07) . 1 800 (22,85) 1995. - I., 24 766 ; A., 40,18 % ; E., 14 506. - Un. g. (Catoi- Puteaux (RPR) RPR (Banquy) ...... qu'en troisième position. Dans cette ville, Dammarie-les-lys (RPR) div. d. (Josse)...... 1 393 (17,69) re, PS, m.), 4 898 (33,77) ; Un. d. (Muzeau, RPR), 4 855 I., 23 961 ; V., 15 782 ; A., 34,13 % ; E., 14 687 (10,28) Patrick Balkany (div. d.), chassé de la mairie (33,47) ; div. g. (Alfarroba, PS diss.), 2 444 (16,85) ; FN I., 11 121 ; V., 6 419 ; A., 42,28 % ; E., 6 161 UDF (Bernard)...... 810 Un. d. (Ceccaldi-Raynaud, s., div. (Amar) ...... 332 (4,22) par des ennuis judiciaires, arrive largement (Gallais), 1 766 (12,17) ; écol. (Fournier), 329 (2,27) ; Un. d. (Mignon, s., RPR, d.).... 4 143 (67,25) 30 RPR, sén.)...... 10 756 (73,23) 38 1995. - I., 15 112 ; A., 39,49 % ; E., 8 952. - Un. g. en tête de ce premier tour devant son succes- ext. g. (Dutheil), 214 (1,48) . G. pl. (Montheard, PS) ...... 2 018 (32,75) 5 G. pl. (Ghenassia, PS)...... 3 931 (26,77) 5 (Hérault, PS), 3 147 (35,15) ; div. (Chassagnoux), 1 522 seur, Olivier de Chazeaux (RPR), et se retrou- Colombes (PC) 1995. - I., 11 862 ; A., 40,42 % ; E., 6 944. - Un. d. 1995. - I., 24 360 ; A., 39,73 % ; E., 14 174. - Un. d. (Cec- (17,00) ; Un. d. (Banquy, RPR), 1 483 (16,57) ; div. d. ve donc en position favorable. Sans doute I., 39 150 ; V., 21 654 ; A., 44,69 % ; E., 20 645 (Mignon, RPR, d., m.), 3 991 (57,47) ; Un. g. (Bodin, PS), caldi-Raynaud, RPR, d., m.), 9 285 (65,51) ; Un. g. (Bris- (Veysseyre), 1 174 (13,11) ; div. d. (Mialet), 926 (10,34) ; en raison de l'absence de suspense, l'absten- 2 245 (32,33) ; FN (Dehon), 708 (10,20) . FN (Deschanel), 700 (7,82) . G. pl. (Frelaut, s., PC) ...... 7 686 (37,23) BA set, PS), 2 952 (20,83) ; FN (Ligonie), 1 937 (13,67) . tion aura été dans le département supérieu- RPF-DL (Gouêta, RPF) ...... 4 294 (20,80) Fontainebleau (div. d.) Morsang-sur-Orge (PC) re à la moyenne nationale (41,60 %). Des RPR-UDF (Bauer, RPR) ...... 4 088 (19,80) I., 9 382 ; V., 5 399 ; A., 42,45 % ; E., 5 253 I., 12 248 ; V., 6 802 ; A., 44,46 % ; E., 6 526 Rueil-Malmaison (RPR) niveaux records proches de 50 % ont été MNR (Colin) ...... 1 809 (8,76) I., 46 683 ; V., 26 397 ; A., 43,45 % ; E., 25 617 div. d. (Dubrule, s., sén.)...... 1 382 (26,31) BA G. pl. (Rauze, s., PC)...... 3 249 (49,79) BA atteints à Gennevilliers, à Malakoff et à Nan- div. g. (Pueyo) ...... 1 262 (6,11) div. d. (Nizard)...... 1 362 (25,93) div. d. (Gaudin)...... 1 426 (21,85) Un. d. (Baumel, s., RPR, d.) .... 10 160 (39,66) BA terre, des fiefs du PC. Autre phénomène LO (Goiset) ...... 774 (3,75) div. d. (Robinet, UDF)...... 1 357 (25,83) div. d. (Chocq, UDF) ...... 1 330 (20,38) div. (Guillaumin)...... 448 (2,17) div. d. (Saussez) ...... 5 087 (19,86) FN (Delmas) ...... 521 (7,98) marquant, l'effondrement de l'extrême droi- Verts (Helfter)...... 579 (11,02) PT (Mourre)...... 284 (1,38) PS+ (Favennec) ...... 4 475 (17,47) 9 mars 1997 - I., 12 096 ; A., 35,49 % ; E., 7 641. - Un. g. te. Elle réalise des scores de moitié infé- div. d. (Kuss)...... 3 062 (11,95) PS+ (Mis)...... 573 (10,91) (Rauze, PCF, m.), 4 341 (56,81) ; Un. d. (Charrin, UDF- rieurs à ses précédents résultats. Elle avait 1995. - I., 45 000 ; A., 40,94 % ; E., 26 205. - Un. g. (Fre- Verts (Plain) ...... 2 833 (11,06) 1995. - I., 10 653 ; A., 44,02 % ; E., 5 801. - div. d. (Dubru- PR, c.m.), 2 287 (29,93) ; FN (Delmas), 1 013 (13,26) . laut, PC, m.), 9 920 (37,86) ; Un. d. (Aubert, RPR), 6 592 le, m.), 2 285 (39,39) ; div. d. (Robinet, UDF), 1 458 même disparu des listes électorales à Gen- 1995. - I., 44 680 ; A., 42,31 % ; E., 24 959. - Un. d. (Bau- (25,16) ; div. d. (Goueta, RPR diss.), 4 364 (16,65) ; FN (25,13) ; Un. g. (Jaslet, PS), 826 (14,24) ; div. d. (Alberti- 1995. - I., 12 024 ; A., 36,02 % ; E., 7 449. - Un. g. (Rodri- mel, RPR, d., m.), 15 873 (63,60) ; Un. g. (Favenec, PS), nevilliers, ville où elle dépassait en 1995 les (Le Gallou, d.e.), 3 680 (14,04) ; écol. (Frager, Verts), ni), 772 (13,31) ; div. d. (Lautussier, UDF-PR), 460 guez, PC, m.), 3 371 (45,25) ; Un. d. (Charrin, UDF-PR), 6 690 (26,80) ; FN (Ferrer), 2 396 (9,60) . 3 326 (44,65) ; div. d. (Eudeline), 752 (10,10) . 20 %. 1 649 (6,29) . (7,93) . LES RÉSULTATS DU PREMIER TOUR DES ÉLECTIONS MUNICIPALES LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 / 41

Lagny-sur-Marne (div. d.) conserver l'ensemble des voix de gauche du 1995. - I., 22 215 ; A., 37,61 % ; E., 13 561. - Un. g. (Cal- 1995. - I., 21 933 ; A., 44,18 % ; E., 12 027. - Un. d. (Per- Alfortville (PS) I., 11 473 ; V., 5 834 ; A., 49,15 % ; E., 5 696 premier tour (55 %). A Villepinte, les divi- mat, div. g.), 6 504 (47,96) ; Un. d. (Leroy, UDF-PR), nès, UDF-rad., m.), 5 047 (41,96) ; FN (Bild), 2 064 I., 19 172 ; V., 10 970 ; A., 42,78 % ; E., 10 056 4 134 (30,48) ; FN (Allibé), 2 923 (21,55) . (17,16) ; PC (Daviet), 1 950 (16,21) ; PS (Bonin), 1 911 div. d. (Pagny, s., div.) ...... 2 069 (36,32) BA sions de la droite et de la gauche permettent, G. pl. (Rouquet, s., PS, d.)...... 6 196 (61,61) 32 (15,89) ; div. d. (Brodin), 1 055 (8,77) . RPR-UDF (Perroux, RPR)...... 1 288 (22,61) en théorie, à cinq candidats de se maintenir Montfermeil (div. d.) Un. d. (Neumann, DL)...... 2 543 (25,29) 5 div. d. (Altwies)...... 1 040 (18,26) au second tour ! A l'issue de ce premier tour I., 10 818 ; V., 6 061 ; A., 43,97 % ; E., 5 790 Saint-Denis (PC) div. g. (Petri)...... 717 (7,13) 1 1 PS+ (Le Poulain)...... 786 (13,80) de scrutin, 17 maires ont été élus. div. d. (Bernard, s.) ...... 3 082 (53,23) 27 I., 31 954 ; V., 14 872 ; A., 53,46 % ; E., 14 071 PT (Bour) ...... 600 (5,97) Verts (Rolland) ...... 513 (9,01) G. pl. (Girault, PC) ...... 2 708 (46,77) 8 G. pl. (Braouezec, s., PC, d.) ... 7 457 (53,00) 43 1995. - I., 19 383 ; A., 37,32 % ; E., 11 681. - Un. g. (Rou- Bobigny (PC) quet, PS, m.), 6 556 (56,13) ; Un. d. (Finiel, RPR), 2 913 1995. - I., 11 261 ; A., 45,53 % ; E., 5 986. - div. d. MNR (Galvaire)...... 2 197 (15,61) 4 (Pagny), 2 081 (34,76) ; Un. d. (Altwies, div. d.), 1 467 I., 18 415 ; V., 8 127 ; A., 55,87 % ; E., 7 582 1995. - I., 11 275 ; A., 36,79 % ; E., 6 945. - Un. d. (Ber- (24,94) ; FN (Desbordes), 1 351 (11,57) ; ext. g. (Carras- nard, div. d., m.), 3 448 (49,65) ; Un. g. (Girault, PCF), Un. d. (Nicol, RPR) ...... 1 889 (13,42) 4 (24,51) ; Un. g. (Desclaux, PS), 1 232 (20,58) ; div. d. G. pl. (Birsinger, s., PC, d.)...... 4 934 (65,08) 36 quedo), 861 (7,37) . (Roederer, RPR), 1 206 (20,15) . 2 190 (31,53) ; FN (Dufour), 1 307 (18,82) . LO (Julien)...... 848 (6,03) 1 MNR (Marchenoir) ...... 1 381 (18,21) 4 LCR (Bourcquin) ...... 752 (5,34) 1 Arcueil (CAP) Meaux (RPR) Un. d. (Bonhomme, div. d.) .... 1 267 (16,71) 3 Montreuil (PC) div. (Trigory) ...... 596 (4,24) I., 10 496 ; V., 5 517 ; A., 47,44 % ; E., 5 291 I., 44 635 ; V., 21 311 ; A., 52,25 % ; E., 20 326 I., 21 757 ; V., 13 847 ; A., 36,36 % ; E., 13 300 1995. - I., 19 055 ; A., 45,62 % ; E., 10 113. - Un. g. (Val- PT (Chevreau) ...... 332 (2,36) div. g.+ (Breuiller, s., CAP)...... 2 332 (44,07) BA bon, PC, m.), 5 177 (51,19) ; Un. d. (Roméro, RPR), PC+ (Brard, s., d.)...... 7 907 (38,90) BA Un. d. (Copé, s., RPR)...... 9 072 (68,21) 37 1995. - I., 36 344 ; A., 50,76 % ; E., 17 405. - Un. g. Un. d. (Gaudry, div. d.)...... 1 032 (19,50) G. pl. (Bricq, PS, d.) ...... 4 228 (31,79) 6 2 852 (28,20) ; FN (Camard), 1 822 (18,02) ; PT (Le Com- Verts (Petitjean)...... 4 100 (20,17) Verts (Rossi)...... 660 (12,47) te), 262 (2,59) . (Braouezec, PC, d., m.), 8 049 (46,25) ; FN (Pauty), 4 252 1995. - I., 22 724 ; A., 38,85 % ; E., 13 624. - Un. g. (Lion, Un. d. (Attia, RPR)...... 3 424 (16,85) (24,43) ; Un. d. (Delattre, UDF-PR), 2 416 (13,88) ; div. (Di Gennaro)...... 500 (9,45) PS, m.), 5 048 (37,05) ; RPR (Copé, d.), 4 192 (30,77) ; Aubervilliers (PC) MNR (Bouiges) ...... 2 326 (11,44) div. g. (Coutard), 613 (3,52) ; div. d. (Borderie), 603 LO (Lioubowny) ...... 278 (5,25) FN (Jalkh), 2 297 (16,86) ; Un. d. (Quillet, RPR, d.), 2 087 I., 22 771 ; V., 10 938 ; A., 51,97 % ; E., 10 295 LO (Rieupet) ...... 961 (4,73) (3,46) ; LO (Julien), 577 (3,32) ; LCR (Bensimon), 459 div. (Baouz) ...... 265 (5,01) (15,32) . LCR (Mailloux)...... 895 (4,40) PT (Florence)...... 118 (2,23) G. pl. (Ralite, s., PC, sén.)...... 3 163 (30,72) BA (2,64) ; PT (Chevreau), 248 (1,42) ; Rad. (Rosenplac), PT (Keiser) ...... 713 (3,51) LCR (Tzwangue) ...... 106 (2,00) Le Mée-sur-Seine (UDF) Un. d. (Augy, UDF) ...... 2 442 (23,72) 188 (1,08) . 1995. - I., 11 503 ; A., 42,49 % ; E., 6 411. - Un. g. (Trigon, I., 10 823 ; V., 5 698 ; A., 47,35 % ; E., 5 426 div. g. (Karman, PC diss.)...... 2 426 (23,56) 1995. - I., 46 654 ; A., 45,16 % ; E., 24 932. - Un. g. (Brard, Saint-Ouen (PC) PC, m.), 3 648 (56,90) ; Un. d. (Joyet, RPR), 1 172 div. d. (Labois) ...... 1 127 (10,95) PC, d., m.), 10 683 (42,85) ; Un. d. (Revon, RPR), 7 186 Un. d. (Agostini, UDF)...... 2 931 (54,02) 27 (28,82) ; FN (Balassi), 3 599 (14,44) ; div. g. (Romeo), I., 15 055 ; V., 8 154 ; A., 45,84 % ; E., 7 831 (18,28) ; div. d. (Monange, UDF-PR diss.), 1 024 LO (Jouannin)...... 627 (6,09) G. pl. (Samyn, PS)...... 2 495 (45,98) 8 1 066 (4,28) ; LO (Rieupet), 987 (3,96) ; ext. g. (Zafari), G. pl. (Dambreville, s., PC) ..... 3 154 (40,28) BA (15,97) ; LO (Lioubowny), 308 (4,80) ; PT (Le Merrer), LCR (Golon) ...... 298 (2,89) René André, n.s.r.p. 901 (3,61) ; PT (Keiser), 510 (2,05) . RPR (Delannoy)...... 1 552 (19,82) 259 (4,04) . PT (Clause) ...... 212 (2,06) 1995. - I., 11 844 ; A., 46,81 % ; E., 6 169. - Un. d. (André, MNR (Sol)...... 822 (10,50) Boissy-Saint-Léger (RPR) UDF-PSD, m.), 2 570 (41,66) ; Un. g. (Samyn, PS), 2 135 1995. - I., 28 355 ; A., 48,75 % ; E., 14 248. - Un. g. (Rali- Neuilly-Plaisance (RPR) I., 11 154 ; V., 6 463 ; A., 42,06 % ; E., 6 277 div. d. (de la Rochette)...... 785 (10,02) I., 7 662 ; V., 3 979 ; A., 48,07 % ; E., 3 750 (34,61) ; FN (Collette), 1 464 (23,73) . te, PC, m.), 4 442 (31,18) ; Un. d. (Labois, div. d.), 3 450 UDF (Kalaydjian) ...... 597 (7,62) (24,21) ; FN (Fiquet), 2 780 (19,51) ; ext. g. (Karman, PC Un. d. (Urbain, s., RPR)...... 1 848 (49,28) BA Mitry-Mory (PC) Un. d. (Demuynck, s., RPR, LO (Tesseyre)...... 472 (6,03) diss.), 2 705 (18,99) ; LO (Jouannin), 330 (2,32) ; div. g. sén.) ...... 4 051 (64,54) 28 G. pl. (Guillemard, PS) ...... 1 576 (42,03) I., 9 711 ; V., 5 988 ; A., 38,34 % ; E., 5 622 LCR (Kemache) ...... 449 (5,73) (Hadj Larbi), 326 (2,29) ; PT (Peltier), 215 (1,51) . div. g. (Solibiéba, PS diss.)...... 1 440 (22,94) 3 PT (Durbise) ...... 326 (8,69) G. pl. (Bontoux, s., PC)...... 3 208 (57,06) 26 G. pl. (Feuillet, Verts) ...... 786 (12,52) 2 1995. - I., 17 723 ; A., 39,85 % ; E., 10 429. - Un. g. (Fost, 1995. - I., 8 028 ; A., 44,83 % ; E., 4 332. - Un. d. (Urbain, Un. d. (Barré, RPR) ...... 2 414 (42,94) 7 Aulnay-sous-Bois (RPR) PC, m.), 4 686 (44,93) ; Un. d. (Dalzon, UDF-rad.), 2 012 RPR), 1 762 (40,67) ; Un. g. (Guillemard, PS, m.), 1 632 1995. - I., 10 711 ; A., 38,11 % ; E., 6 541. - Un. d. 1995. - I., 9 938 ; A., 36,60 % ; E., 6 165. - Un. g. (Bon- I., 37 128 ; V., 18 980 ; A., 48,88 % ; E., 18 389 (19,29) ; FN (Perin), 1 716 (16,45) ; div. d. (Mass), 1 331 (37,67) ; div. g. (Nava), 742 (17,13) ; PT (Durbise), 196 (Demuynck, RPR, d., m.), 3 728 (56,99) ; Un. g. toux, PC, m.), 3 154 (51,16) ; Un. d. (Barré, MPF), 2 462 Un. d. (Abrioux, s., RPR, d.).... 8 290 (45,08) BA (12,76) ; écol. (Pereira-Silva, div. g.), 684 (6,56) . (4,52) . (Adriaenssens, PS), 1 492 (22,81) ; FN (Sellier), 842 (39,94) ; écol. (Goulene), 549 (8,91) . G. pl. (Ségura, PS)...... 6 357 (34,57) (12,87) ; Verts (Feuillet), 479 (7,32) . Bonneuil-sur-Marne (PC) FN (Roset)...... 1 545 (8,40) Sevran (RPF) Montereau-Fault-Yonne (RPR) I., 7 412 ; V., 4 195 ; A., 43,40 % ; E., 3 920 MNR (Milliau) ...... 968 (5,26) Neuilly-sur-Marne (PS) I., 19 272 ; V., 10 179 ; A., 47,18 % ; E., 9 824 I., 7 483 ; V., 4 909 ; A., 34,40 % ; E., 4 700 LO (Guillemot) ...... 854 (4,64) I., 16 587 ; V., 8 795 ; A., 46,98 % ; E., 8 348 Un. d. (Oudot, s., RPF) ...... 3 025 (30,79) BA G. pl. (Ywanne, s., PC)...... 2 496 (63,67) 27 Un. d. (Jego, s., RPR) ...... 3 001 (63,85) 28 Un. d. (Sarembaud, UDF) ...... 1 424 (36,33) 6 PT (Neveu) ...... 375 (2,04) G. pl. (Mahéas, s., PS, sén.)..... 6 359 (76,17) 35 PC+ (Gatignon) ...... 2 466 (25,10) G. pl. (Ruiz, PC) ...... 1 343 (28,57) 4 1995. - I., 7 645 ; A., 40,24 % ; E., 4 453. - PC (Ywanne), 1995. - I., 37 575 ; A., 43,98 % ; E., 20 709. - Un. d. Verts+ (Baillon)...... 1 894 (19,28) div. g. (Belarbi)...... 356 (7,57) 1 Un. d. (Robignet, RPR)...... 1 119 (13,40) 2 2 805 (62,99) ; Un. d. (Sarembaud, UDF), 1 147 (25,76) ; (Abrioux, RPR, d., m.), 6 126 (29,58) ; FN (Roset), 4 155 div. g. (Bouichou, PS diss.) ..... 1 107 (11,27) MNR (Fardeau) ...... 870 (10,42) 2 PS (Manac'h), 501 (11,25) . Noisiel (PS) (20,06) ; PC (Labbé), 3 781 (18,26) ; PS (Gente), 3 443 FN (Holeindre) ...... 860 (8,75) 1995. - I., 17 615 ; A., 44,55 % ; E., 9 364. - Un. g. MNR (Launois)...... 472 (4,80) I., 7 851 ; V., 3 615 ; A., 53,95 % ; E., 3 471 (16,63) ; div. d. (Dellinger, RPR diss.), 2 333 (11,27) ; (Mahéas, PS, m.), 6 203 (66,24) ; Un. d. (Misraki, UDF), Bry-sur-Marne (div. d.) G. pl. (Vachez, s., PS, d.) ...... 1 718 (49,50) BA div. d. (Painblanc, UDF diss.), 382 (1,84) ; div. g. 2 071 (22,12) ; div. g. (Rameau, Rad.), 1 090 (11,64) . 1995. - I., 21 426 ; A., 43,28 % ; E., 11 834. - Un. d. I., 9 433 ; V., 5 657 ; A., 40,03 % ; E., 5 454 Un. d. (Classe, RPR)...... 909 (26,19) (Pélaez), 310 (1,50) ; PT (Nepveu), 179 (0,86) . (Oudot, RPR), 3 571 (30,18) ; Un. g. (Vergnaud, PCF, Un. d. (Spilbauer, s., div. d.) ... 3 866 (70,88) 29 Noisy-le-Grand (PS) div. g. (Mediene)...... 844 (24,32) Bagnolet (PC) m.), 3 363 (28,42) ; FN (Holeindre), 2 876 (24,30) ; div. g. G. pl. (Genest, PS) ...... 1 279 (23,45) 4 I., 27 830 ; V., 14 477 ; A., 47,98 % ; E., 13 948 (Dray, PS diss.), 1 463 (12,36) ; Rad. (Depeyrot), 334 1995. - I., 7 612 ; A., 45,53 % ; E., 3 897. - Un. g. (Vachez, I., 13 983 ; V., 6 916 ; A., 50,54 % ; E., 6 488 MNR (Debosschère)...... 309 (5,67) PS, m.), 2 425 (62,23) ; Un. d. (Tarrida, UDF), 1 472 PS+ (Pajon, s., d.) ...... 5 161 (37,00) BA (2,82) ; PT (Gady), 227 (1,92) . PC+ (Mongeau, s.) ...... 2 774 (42,76) BA 1995. - I., 9 514 ; A., 39,05 % ; E., 5 717. - Un. d. (Lasne, (37,77) . RPR (Morère)...... 1 942 (13,92) Stains (PC) RPR), 3 926 (68,67) ; Un. g. (Bessière, PS), 1 217 Verts (Mathon) ...... 1 332 (20,53) Verts (Bennahmias)...... 1 691 (12,12) Ozoir-la-Ferrière (PS) I., 15 119 ; V., 6 531 ; A., 56,80 % ; E., 5 907 (21,29) ; FN (Chiaretta), 574 (10,04) . Un. d. (Nidiau, RPF) ...... 900 (13,87) DL (Martins)...... 1 558 (11,17) I., 11 556 ; V., 6 711 ; A., 41,93 % ; E., 6 455 Cachan (PS) FN (Charitakis)...... 857 (13,21) FN (Viala)...... 1 120 (8,03) G. pl. (Beaumale, s., PC) ...... 3 591 (60,79) 32 I., 13 002 ; V., 7 416 ; A., 42,96 % ; E., 7 018 PS+ (Loyer, s.) ...... 2 098 (32,50) BA ext. g. (Lombardo)...... 625 (9,63) div. g. (Frasquet-Vila)...... 779 (5,59) Un. d. (Timbert, div. d.)...... 2 316 (39,21) 7 div. d. (Oneto)...... 1 893 (29,33) 1995. - I., 16 076 ; A., 49,29 % ; E., 7 985. - Un. g. (Mon- MNR (Paulin) ...... 640 (4,59) 1995. - I., 16 006 ; A., 46,56 % ; E., 8 360. - Un. g. (Pierna, G. pl. (Le Bouillonnec, s., PS) . 3 681 (52,45) 27 Un. d. (Brunel, DL) ...... 1 185 (18,36) geau, PC, m.), 3 428 (42,93) ; Un. d. (Perrier, RPR), div. g. (Benchetrit)...... 434 (3,11) PC, d., m.), 4 313 (51,59) ; FN (Courcelle), 2 185 (26,14) ; Un. d. (Hernu, UDF)...... 1 777 (25,32) 4 écol. (Cardoso, Verts)...... 721 (11,17) 1 533 (19,20) ; FN (Robert), 1 396 (17,48) ; Verts LCR (Dias Das Almas)...... 421 (3,02) Un. d. (Timbert, RPR), 1 402 (16,77) ; Rad. (Toutoute- div. d. (Gaumart) ...... 1 560 (22,23) 4 div. d. (Dulac, RPR) ...... 325 (5,03) (Mathon), 762 (9,54) ; div. g. (Lombardo, PC diss.), 545 PT (Bourdet)...... 202 (1,45) Fauconnier), 304 (3,64) ; PT (Cobo), 156 (1,87) . 1995. - I., 13 790 ; A., 40,08 % ; E., 8 076. - PS (Carat, m.), PT (Alloncle)...... 233 (3,61) (6,83) ; div. g. (Chappellier), 321 (4,02) . 3 114 (38,56) ; Un. d. (Notton, RPR), 2 556 (31,65) ; GE 1995. - I., 27 842 ; A., 42,69 % ; E., 15 575. - Un. g. 1995. - I., 10 882 ; A., 41,21 % ; E., 6 257. - UDF (Oneto), Tremblay-en-France (PC) (Hernu), 881 (10,91) ; ext. g. (Najman, div. g.), 819 Le Blanc-Mesnil (PC) (Pajon, PS), 4 944 (31,74) ; FN (Paulin), 3 701 (23,76) ; 1 509 (24,12) ; PS (Loyer), 1 235 (19,74) ; FN (Tabary), I., 18 839 ; V., 9 381 ; A., 50,20 % ; E., 8 966 (10,14) ; PC (Evariste), 706 (8,74) . Un. d. (Pontone, UDF-PR, m.), 2 814 (18,07) ; div. d. 873 (13,95) ; div. d. (Jarrige, UDF), 676 (10,80) ; div. I., 21 547 ; V., 10 938 ; A., 49,24 % ; E., 10 349 (Mahier, RPR diss.), 2 160 (13,87) ; div. g. (August), 731 PC+ (Asensi, s., d.) ...... 5 300 (59,11) 32 Champigny-sur-Marne (PC) (Dulac), 601 (9,61) ; div. d. (André), 594 (9,49) ; PC PC+ (Feurtet, s., d.) ...... 4 843 (46,80) BA (4,69) ; div. g. (Mellot), 684 (4,39) ; div. g. (Serressèque), MNR (Perfetti) ...... 1 485 (16,56) 3 I., 36 656 ; V., 19 303 ; A., 47,34 % ; E., 17 192 (Alloncle), 387 (6,19) ; div. (Sternat), 246 (3,93) ; ext. g. div. d. (Boulanger)...... 1 720 (16,62) 308 (1,98) ; PT (O'Brien), 233 (1,50) . Un. d. (Lorenzi, RPR) ...... 1 215 (13,55) 2 (Laforge, PT), 136 (2,17) . Un. d. (Garreau, RPF)...... 1 601 (15,47) G. pl. (Bargero, s., PC)...... 8 906 (51,80) 38 Verts (Le Calvez) ...... 966 (10,77) 2 Un. d. (Derouineau, RPR)...... 6 247 (36,34) 9 Pontault-Combault (PS) FN (Baudoin)...... 1 536 (14,84) Noisy-le-Sec (PC) div. g.+ (Mahi)...... 649 (6,27) I., 16 762 ; V., 8 635 ; A., 48,48 % ; E., 8 212 1995. - I., 19 095 ; A., 41,96 % ; E., 10 811. - Un. g. div. d. (Valette) ...... 1 777 (10,34) 2 I., 16 516 ; V., 8 843 ; A., 46,46 % ; E., 8 337 (Asensi, PC, d., m.), 5 623 (52,01) ; FN (Raketitch), 2 224 div. (Fuchs)...... 262 (1,52) 1995. - I., 24 276 ; A., 44,64 % ; E., 13 119. - Un. g. (Feur- G. pl. (Heuclin, s., PS, d.) ...... 5 603 (67,21) 33 PC+ (Mons, s.) ...... 3 327 (40,51) BA (20,57) ; Un. d. (Perfetti, UDF-rad.), 2 071 (19,16) ; Verts tet, PC, m.), 6 411 (48,87) ; Un. d. (Boussaguet, RPR), 1995. - I., 38 423 ; A., 42,35 % ; E., 21 828. - PC (Bargero, Un. d. (Hauer, RPR)...... 2 734 (32,79) 6 UDF-DL (Rivoire, UDF) ...... 1 287 (15,67) (Le Calvez), 614 (5,68) ; div. d. (Lemaître), 279 (2,58) . 3 508 (26,74) ; FN (Baudouin), 3 200 (24,39) . m.), 9 481 (43,44) ; Un. d. (Cherifi, RPR), 6 892 (31,57) ; 1995. - I., 16 529 ; A., 38,10 % ; E., 9 939. - PS (Heuclin, RPR-RPF (Deleu, RPR)...... 1 157 (14,09) PS (Besnard), 2 399 (10,99) ; FN (Darras), 2 265 (10,38) ; m.), 5 263 (52,95) ; Un. d. (Cognat, RPR, d.), 3 421 Bondy (PS) MNR (Raux) ...... 1 115 (13,58) Villemomble (RPR) div. g. (Fuchs), 533 (2,44) ; PT (Audin), 258 (1,18) . (34,42) ; PC (Graziano), 1 255 (12,63) . I., 20 323 ; V., 11 298 ; A., 44,41 % ; E., 10 648 PRG (Sanjak)...... 807 (9,83) I., 15 127 ; V., 8 758 ; A., 42,10 % ; E., 8 497 LO (Burot)...... 519 (6,32) RPR-UDF (Calmejane, s., Charenton-le-Pont (div. d.) Provins (RPR) G. pl. (Roger, s., PS)...... 4 882 (45,85) BA I., 15 865 ; V., 9 306 ; A., 41,34 % ; E., 8 990 1995. - I., 19 369 ; A., 45,89 % ; E., 10 248. - Un. g. (Mons, RPR) ...... 3 844 (45,24) BA I., 5 826 ; V., 3 716 ; A., 36,22 % ; E., 3 595 FN (Préjean) ...... 1 812 (17,02) PCF, m.), 4 525 (44,15) ; Un. d. (Rivoire, UDF), 2 767 G. pl. (Steinfeld, PS) ...... 2 285 (26,89) Un. d. (Bretillon, DL)...... 3 400 (37,82) BA RPR (Jacob, d.)...... 1 335 (37,13) BA DL (Vincent) ...... 1 619 (15,20) div. d. (Griotteray, s.) ...... 2 541 (28,26) div. g. (Toumoulin)...... 1 373 (12,89) (27,00) ; FN (Combaut), 1 941 (18,94) ; Verts (Déo, div. d. (Novi) ...... 856 (10,07) div. d. (Chevalier, s., RPR div. g.), 896 (8,74) ; div. (Chanut), 119 (1,16) . G. pl. (Bellaïche, PS) ...... 2 306 (25,65) RPR (Dedoncker)...... 962 (9,03) DL (Legrand) ...... 820 (9,65) diss.) ...... 1 239 (34,46) MNR (Rivière) ...... 692 (8,14) div. d. (Bernard)...... 743 (8,26) G. pl. (Caparroy, PS)...... 1 021 (28,40) 1995. - I., 23 737 ; A., 43,76 % ; E., 13 089. - Un. g. Pantin (PC) 1995. - I., 15 713 ; A., 45,26 % ; E., 8 283. - Un. d. (Griotte- 1995. - I., 16 314 ; A., 41,28 % ; E., 9 398. - Un. d. (Calme- 1995. - I., 6 268 ; A., 36,66 % ; E., 3 871. - Un. d. (Peyrefit- (Roger, PS), 4 945 (37,78) ; FN (Préjean), 3 713 (28,37) ; I., 19 619 ; V., 10 600 ; A., 45,97 % ; E., 10 231 ray, UDF-PR, d., m.), 4 844 (58,48) ; Un. g. (Bellaïche, jane, RPR, m.), 3 571 (38,00) ; Un. g. (Steinfeld, PS), te, RPR, d., m.), 1 624 (41,95) ; div. d. (Lebeau), 1 282 Un. d. (Angenault, RPR), 2 674 (20,43) ; Verts (Sollier), PS+ (Kern, d.) ...... 3 042 (29,73) BA PS), 2 157 (26,04) ; FN (Gilbert), 915 (11,05) ; div. g. 2 373 (25,25) ; FN (Barrault), 1 628 (17,32) ; div. d. (33,12) ; Un. g. (Caparroy, PS), 965 (24,93) . 1 280 (9,78) ; div. g. (Coronado), 477 (3,64) . PC+ (Isabet, s.) ...... 2 770 (27,07) (Mallet), 367 (4,43) . (Novi), 1 366 (14,54) ; Verts (Hatrival), 460 (4,89) . Roissy-en-Brie (RPR) Clichy-sous-Bois (PS) UDF-DL (Guedj, div. d.)...... 1 429 (13,97) Chennevières-sur-Seine (div. d.) I., 10 830 ; V., 6 073 ; A., 43,92 % ; E., 5 797 I., 7 758 ; V., 4 123 ; A., 46,85 % ; E., 3 985 RPR-RPF (Thoreau, RPR) ...... 1 241 (12,13) Villepinte (div. g.) I., 9 258 ; V., 5 358 ; A., 42,13 % ; E., 5 192 MNR (Merme)...... 849 (8,30) G. pl. (Dilain, s., PS)...... 2 467 (61,91) 29 I., 13 628 ; V., 7 703 ; A., 43,48 % ; E., 7 428 div. d. (Courant, s., RPR) ...... 2 291 (39,52) BA LO (Bordès, d.e.) ...... 457 (4,47) div. d. (Lavigne, s.)...... 1 387 (26,71) BA Un. d. (Verge, UDF)...... 813 (20,40) 3 div. g. (Mejsak, s.)...... 2 168 (29,19) BA PS+ (Béraud) ...... 1 948 (33,60) écol. (Korzec) ...... 443 (4,33) G. pl. (Léonardi, PS) ...... 1 179 (22,71) PC (Vacheret) ...... 1 103 (19,03) FN (Mettelet)...... 705 (17,69) 3 UDF-DL (Valleton, UDF) ...... 1 829 (24,62) div. d. (Notton, RPR) ...... 1 022 (19,68) DL (Badré) ...... 455 (7,85) 1995. - I., 21 749 ; A., 47,14 % ; E., 11 297. - Un. g. (Isa- RPR (Vayssié)...... 1 218 (16,40) div. d. (Roux, UDF) ...... 637 (12,27) 1995. - I., 8 666 ; A., 40,51 % ; E., 5 044. - FN (Péréa), bet, PCF, m.), 4 736 (41,92) ; RPR (Thoreau), 2 600 1995. - I., 10 933 ; A., 43,95 % ; E., 5 975. - div. g. PS (Touati)...... 1 049 (14,12) écol. (Dayan)...... 441 (8,49) 1 597 (31,66) ; Un. d. (Probert, UDF-rad., m.), 1 559 (23,01) ; FN (Besnard), 1 826 (16,16) ; UDF (Prigent), (Reboul, PS, m.), 1 659 (27,77) ; Un. d. (Courant, RPR), Verts (Naumovic) ...... 862 (11,60) MNR (Le Scornec) ...... 423 (8,15) (30,91) ; Un. g. (Dilain, PS), 1 491 (29,56) ; div. g. (Sain- 924 (8,18) ; Verts (Archimbaud), 796 (7,05) ; LO (Kaïla), 1 618 (27,08) ; FN (Heintz), 1 138 (19,05) ; Un. g. (Vache- LO (Chauvin) ...... 302 (4,07) div. (Donadeï) ...... 103 (1,98) jon, Rad., d.e.), 397 (7,87) . 415 (3,67) . ret, PC), 1 026 (17,17) ; ext. g. (Pageot, PT), 534 (8,94) . 1995. - I., 9 814 ; A., 40,63 % ; E., 5 698. - Un. d. (Lavigne, La Courneuve (PC) 1995. - I., 14 279 ; A., 40,58 % ; E., 8 303. - Un. d. (Lefort, Savigny-le-Temple (PS) Les Pavillons-sous-Bois (RPR) RPR, m.), 2 742 (33,02) ; PS (Mejsak), 1 914 (23,05) ; FN div. d., m.), 1 806 (31,70) ; Un. g. (Leonardi, PS), 1 369 I., 12 953 ; V., 5 633 ; A., 56,51 % ; E., 5 295 (24,03) ; div. d. (Roux, UDF-CDS diss.), 1 206 (21,17) ; I., 10 904 ; V., 6 166 ; A., 43,45 % ; E., 5 863 I., 10 318 ; V., 6 133 ; A., 40,56 % ; E., 5 922 (Jimenez), 1 736 (20,91) ; PC (Rombaut, div. g.), 1 162 FN (Schenardi), 887 (15,57) ; Verts (Dayan), 430 (7,55) . G. pl. (Poux, s., PC)...... 3 043 (57,47) 31 Un. d. (Dallier, s., RPR) ...... 4 430 (74,81) 29 (13,99) ; Verts (Naumovic), 535 (6,44) ; ext. g. (Bierre), G. pl. (Mouton, s., PS)...... 2 710 (46,22) BA Un. d. (Peyronnel, div. d.) ...... 1 406 (26,55) 5 214 (2,58) . Un. d. (Fouché, div. d.)...... 1 754 (29,92) G. pl. (Faivre, PS)...... 1 109 (18,73) 3 Chevilly-Larue (PC) LO (Duchêne)...... 570 (10,76) 2 MNR (Sevaille) ...... 383 (6,47) 1 I., 9 149 ; V., 5 280 ; A., 42,29 % ; E., 5 086 Verts (Cangeni)...... 809 (13,80) PT (Boughasi)...... 276 (5,21) 1 ext. g. (Desphelipon)...... 590 (10,06) 1995. - I., 10 379 ; A., 38,07 % ; E., 6 298. - Un. g. (Portel, G. pl. (Pettenati, s., PC)...... 3 123 (61,40) 28 1995. - I., 14 455 ; A., 46,04 % ; E., 7 622. - Un. g. (Mar- 1995. - I., 10 569 ; A., 41,87 % ; E., 5 956. - Un. g. (Mou- PS, m.), 2 468 (39,19) ; Un. d. (Dallier, RPR), 2 409 Un. d. (Tisseau des Escotais, son, PC, m.), 4 355 (57,14) ; FN (Raducka), 1 657 VAL-DE-MARNE ton, PS, m.), 2 758 (46,31) ; Un. d. (Quesnel, RPR), 1 904 (38,25) ; FN (Briard), 997 (15,83) ; Verts (Astruc), 424 RPR) ...... 1 405 (27,62) 4 (21,74) ; div. d. (Fejean), 1 610 (21,12) . (6,73) . (31,97) ; Verts (Aniel), 491 (8,24) ; div. d. (Martin), 482 La surprise vient de Villeneuve-Saint- PT (Sterge)...... 558 (10,97) 1 (8,09) ; div. (Cocconi), 321 (5,39) . Drancy (PC) 1995. - I., 9 737 ; A., 36,83 % ; E., 6 032. - Un. g. (Pette- Pierrefitte-sur-Seine (PC) Georges : si la victoire de Roger-Gérard Torcy (PS) I., 29 838 ; V., 16 322 ; A., 45,30 % ; E., 15 542 I., 9 645 ; V., 5 039 ; A., 47,76 % ; E., 4 787 nati, PC, m.), 4 241 (70,31) ; Un. d. (Pierre, RPR), 794 Schwartzenberg faisait peu de doutes, rares (13,16) ; FN (Cabanettes), 542 (8,99) ; div. d. (Canoy), I., 9 622 ; V., 4 924 ; A., 48,83 % ; E., 4 707 Un. d. (Lagarde, UDF) ...... 7 901 (50,84) 38 PC+ (Hanriot, s.) ...... 2 227 (46,52) BA étaient ceux qui la pronostiquaient au pre- 455 (7,54) . G. pl. (Chapron, s., PS)...... 3 028 (64,33) 29 G. pl. (Conte, s., PC) ...... 6 427 (41,35) 10 MNR (Timmermans) ...... 1 391 (29,06) LO (Valdenebro) ...... 1 214 (7,81) 1 mier tour. Le maire sortant, qui l'avait battu Choisy-le-Roi (PC) Un. d. (Cheval, UDF) ...... 1 679 (35,67) 6 Verts (Carré) ...... 1 169 (24,42) en 1995, Roger Grésil (div. d.) s'est effon- 1995. - I., 9 934 ; A., 45,74 % ; E., 5 251. - Un. g. (Cha- 1995. - I., 34 593 ; A., 43,16 % ; E., 19 389. - Un. g. (Nilès, I., 17 274 ; V., 9 091 ; A., 47,37 % ; E., 8 609 1995. - I., 11 093 ; A., 41,11 % ; E., 6 404. - Un. g. (Bioton, dré : il a été distancé (de 35,59 points) par le pron, PS), 2 125 (40,47) ; Un. d. (Jeffray, UDF-PR, d., PC, m.), 8 816 (45,47) ; Un. d. (Lagarde, UDF-CDS), PC, m.), 2 509 (39,18) ; FN (Timmermans), 1 688 G. pl. (Davisse, s., PC) ...... 4 437 (51,54) 30 m.), 1 775 (33,80) ; div. d. (Omnès), 799 (15,22) ; MDC 5 963 (30,75) ; FN (Personnaz), 3 725 (19,21) ; div. g. (26,36) ; Un. d. (Deplanque, RPR), 1 412 (22,05) ; div. g. vainqueur, mais aussi par une autre liste Un. d. (Dupouy, RPR) ...... 2 381 (27,66) 5 (Rouan), 552 (10,51) . (Hache), 885 (4,56) . (Carré), 795 (12,41) . divers droite. Malgré ce succès, le PS, qui div. (Richen) ...... 1 791 (20,80) 4 Villeparisis (PS) Epinay-sur-Seine (PS) annonçait sa volonté de conquérir ou recon- 1995. - I., 17 960 ; A., 39,12 % ; E., 10 725. - PC (Luc, m.), Le Pré-Saint-Gervais (PS) quérir un certain nombre de villes, a pour le 3 490 (32,54) ; Un. d. (Patrzynski, RPR), 2 965 (27,65) ; I., 11 561 ; V., 5 783 ; A., 49,98 % ; E., 5 502 I., 21 057 ; V., 9 518 ; A., 54,80 % ; E., 9 010 I., 6 853 ; V., 3 858 ; A., 43,70 % ; E., 3 696 moment échoué. A Villiers, le maire UDF, PS (Bohbot), 2 275 (21,21) ; FN (Chambreuil), 1 410 G. pl. (Hennequin, s., PS)...... 3 413 (62,03) 29 PS+ (Le Roux, s., d.)...... 4 055 (45,01) BA (13,15) ; écol. (Menant), 318 (2,97) ; div. g. (Pillot), 267 PS+ (Bartolone, min.)...... 1 673 (45,27) BA Jacques-Alain Benisti, que l'on disait très RPR (Farrugia) ...... 997 (18,12) 3 Un. d. (Chevreau, UDF) ...... 3 518 (39,05) Un. d. (Dupont, UDF) ...... 1 148 (31,06) (2,49) . MNR (Vandenbroucke)...... 738 (13,41) 2 Verts (Terras) ...... 1 437 (15,95) Verts (Lescure, écol.)...... 589 (15,94) menacé, a gagné dès le premier tour. A RPF (Maury)...... 354 (6,43) 1 Chennevières, le socialiste Claudio Leonar- Fontenay-sous-Bois (PC) 1995. - I., 24 906 ; A., 47,46 % ; E., 12 797. - Un. g. (Le LO (Jolly)...... 286 (7,74) I., 28 885 ; V., 16 001 ; A., 44,60 % ; E., 15 426 1995. - I., 11 395 ; A., 44,16 % ; E., 6 219. - Un. g. (Henne- Roux, PS), 5 388 (42,10) ; Un. d. (Béteille, RPR, d.), 4 564 Gérard Cosme est candidat sur la liste de di n'a pas fait la percée attendue. A Limeil- quin, PS), 2 646 (42,55) ; Un. d. (Bouige, RPR, m.), 1 735 (35,66) ; FN (Sidos), 2 249 (17,57) ; div. g. (Denojean), Brévannes, Joseph Rossignol (PS) pourrait PC+ (Voguet)...... 6 801 (44,09) BA (27,90) ; div. d. (Monteil, UDF), 1 318 (21,19) ; div. d. 596 (4,66) . Claude Bartolone Un. d. (Esclattier, RPR) ...... 4 506 (29,21) (Delvaux, UDF), 520 (8,36) . 1995. - I., 7 733 ; A., 42,26 % ; E., 4 361. - Un. g. (Debar- être inquiété par le RPR Roland Patrzynski. Verts (Abeille)...... 1 621 (10,51) Gagny (RPR) ge, PS, m.), 2 155 (49,42) ; Un. d. (Dupont, UDF-rad.), Deux maires auxquels leur camp reprochait MNR (Mousson) ...... 1 297 (8,41) SEINE-SAINT-DENIS I., 20 293 ; V., 11 713 ; A., 42,28 % ; E., 11 363 1 777 (40,75) ; Verts (Huret, MDC), 429 (9,84) . leur âge en ont pâti. A Charenton, Alain div. g. (Morzière) ...... 1 201 (7,79) Louis Bayeurte n.s.r.p. Un. d. (Teulet, s., RPR)...... 4 958 (43,63) BA Le Raincy (RPR) Griotteray (div. d.) est distancé par son G. pl. (Durand, PS) ...... 3 152 (27,74) Le premier tour des municipales en Seine- I., 8 347 ; V., 5 534 ; A., 33,70 % ; E., 5 442 adjoint, Jean-Marie Bretillon. A Saint- 1995. - I., 31 879 ; A., 44,18 % ; E., 17 457. - Un. g. div. d. (Valenet) ...... 2 125 (18,70) Maur, Jean-Louis Beaumont (div. d.) arrive (Bayeurte, PC, m.), 9 526 (54,57) ; Un. d. (Esclattier, Saint-Denis a été marqué par la victoire sur- RPR-RPF (Raoult, s., RPR)..... 2 545 (46,77) BA prise du candidat UDF, Jean-Christophe FN (Laroche) ...... 624 (5,49) de justesse en tête devant ses deux concur- div. d.), 5 076 (29,08) ; FN (Mousson), 1 957 (11,21) ; MNR (Lebeau)...... 504 (4,44) div. d. (Genestier, UDF diss.) . 1 670 (30,69) écol. (Roger), 898 (5,14) . Lagarde, à Drancy, bastion détenu par le par- G. pl. (Cavalade, PS)...... 982 (18,04) rents de droite, Bernard Vincens (RPR) et 1995. - I., 21 116 ; A., 39,62 % ; E., 12 563. - div. d. (Teu- ti communiste depuis 1935 et occupé briève- MNR (Labour)...... 245 (4,50) Henri Plagnol (UDF), mais son succès sera Fresnes (PS) ment par Jean-Claude Gayssot avant qu'il ne let, RPR diss.), 3 701 (29,46) ; Un. g. (Le Beller, PS), I., 13 386 ; V., 7 228 ; A., 46,00 % ; E., 6 848 3 107 (24,73) ; Un. d. (Valenet, RPR, m.), 3 074 (24,47) ; 1995. - I., 9 260 ; A., 43,10 % ; E., 5 170. - Un. d. (Raoult, de courte durée si ces deux listes fusion- PS+ (Bridey)...... 2 785 (40,67) BA devienne ministre. Le scrutin a également été FN (Laroche), 2 002 (15,94) ; écol. (Pruski, div. g.), 679 RPR, min.), 2 539 (49,11) ; div. g. (Cavalade, PS), 852 nent. La plus belle victoire est à mettre au Un. d. (Pirio, RPR) ...... 2 298 (33,56) marqué par un fort taux d'abstention, dépas- (5,40) . (16,48) ; div. d. (Bodin), 846 (16,36) ; FN (Labour), 696 crédit du maire de Bry, Jean-Pierre Spilbau- div. g.+ (Savard) ...... 1 765 (25,77) sant les 50 % dans neuf communes du dépar- (13,46) ; div. g. (Picard, PC), 237 (4,58) . er (div. d.), qui se présentait pour la premiè- tement, toutes des villes communistes. Les Les Lilas (UDF) Gabriel Bourdin n.s.r.p. Romainville (PC) re fois, après avoir succédé en 2000 à Jac- appétits de certains partis, les dissensions, I., 11 632 ; V., 6 670 ; A., 42,66 % ; E., 6 464 1995. - I., 14 096 ; A., 43,56 % ; E., 7 802. - Un. g. (Bour- I., 11 364 ; V., 5 890 ; A., 48,17 % ; E., 5 679 les rivalités, les duels fratricides ont compro- Un. d. (Salles, s., UDF) ...... 2 710 (41,92) BA ques Lasne (RPR), démissionnaire. A Valen- din, PS, m.), 4 047 (51,87) ; Un. d. (Jossic, RPR), 2 942 mis la réélection de plusieurs maires sortants G. pl. (Guiraud, PS) ...... 2 441 (37,76) div. g.+ (Valls-Bautista, s., PC ton, la liste de la gauche plurielle, menée (37,71) ; FN (Denolle), 813 (10,42) . dès le premier tour. C'est le cas d'Eric Raoult div. d. (Constantini, RPR diss.) ...... 2 071 (36,47) BA par le communiste Daniel Toussaint, a été Gentilly (PC) (RPR) au Raincy, qui a dû affronter son pre- diss.) ...... 716 (11,08) PC+ (Doussin) ...... 2 009 (35,38) élu avec 100 % des voix, faute de concur- I., 7 998 ; V., 4 625 ; A., 42,17 % ; E., 4 365 MNR (Barial) ...... 730 (12,85) mier adjoint, Jean-Michel Genestier (en con- LO (Petitjean) ...... 408 (6,31) rence. G. pl. (Joubert, s., PC)...... 2 997 (68,66) 28 gé de l'UDF). A Pantin, le député socialiste PT (Lax)...... 189 (2,92) RPF (Boué) ...... 439 (7,73) Créteil (PS) RPR (Trasi) ...... 430 (7,57) Un. d. (Quême, RPR)...... 1 368 (31,34) 5 Bertrand Kern, qui s'est présenté avec le sou- 1995. - I., 11 730 ; A., 40,48 % ; E., 6 777. - Un. d. (Salles, I., 42 304 ; V., 21 595 ; A., 48,95 % ; E., 20 466 1995. - I., 8 925 ; A., 39,32 % ; E., 5 243. - Un. g. (Leroux, 1995. - I., 12 701 ; A., 46,04 % ; E., 6 689. - Un. g. (Clé- tien des Verts, devance le maire sortant com- UDF-CDS, m.), 3 764 (55,54) ; Un. g. (Vignaud, PS), PC, m.), 3 120 (59,51) ; Un. d. (Cachelin, div. d.), 2 123 ment, PC, pr. c.g., m.), 3 865 (57,78) ; Un. d. (Trasi, G. pl. (Cathala, s., PS, d.) ...... 10 875 (53,14) 41 muniste Jacques Isabet. A Romainville, la 1 770 (26,12) ; LO (Laguiller), 1 059 (15,63) ; ext. g. Un. d. (Piton, UDF)...... 5 822 (28,45) 8 (40,49) . (Fillion), 184 (2,72) . RPR), 1 225 (18,31) ; FN (Barial), 1 189 (17,78) ; div. d. maire sortante Corinne Valls, désavouée par (Savoupa, UDF), 410 (6,13) . MNR (Choukroun)...... 1 639 (8,01) 2 L'Haÿ-les-Roses (PS) les siens, devance d'une courte tête, le candi- Livry-Gargan (div. g.) LO (Gendre)...... 1 489 (7,28) 2 I., 17 637 ; V., 9 181 ; A., 47,94 % ; E., 8 605 dat officiel communiste Jean-Marie Doussin. I., 21 904 ; V., 12 423 ; A., 43,28 % ; E., 11 877 Rosny-sous-Bois (DL) PT (Fourquin)...... 641 (3,13) G. pl. (Sève, s., PS, d.)...... 4 881 (56,72) 28 A Sevran, le candidat communiste, Stéphane I., 19 435 ; V., 10 622 ; A., 45,35 % ; E., 10 193 G. pl. (Calmat, s., div. g., d.).... 6 493 (54,67) 32 1995. - I., 45 065 ; A., 42,57 % ; E., 25 429. - PS (Cathala, Un. d. (Bérillon, DL) ...... 2 746 (31,91) 5 Gatignon, est arrivé en tête d'une triangulai- Un. d. (Pernès, s., DL)...... 4 977 (48,83) BA Un. d. (Thiébaux, RPR) ...... 2 874 (24,20) 5 d., m.), 12 390 (48,72) ; Un. d. (Bataille, RPR), 6 628 FN (Petit) ...... 978 (11,37) 2 G. pl. (Vachiéri, PS) ...... 3 673 (36,03) re avec le candidat vert, soutenu par le parti MNR (Labour)...... 1 436 (12,09) 2 (26,06) ; FN (Sérignat), 2 642 (10,39) ; div. d. (Attuel, 1995. - I., 17 943 ; A., 41,70 % ; E., 10 231. - Un. g. (Sève, socialiste, et une candidate socialiste dissi- ext. g. (Farnedi)...... 572 (4,82) FN (Bousselaire)...... 1 144 (11,22) UDF diss.), 1 718 (6,76) ; PC (Porcheron), 1 612 (6,34) ; PS, m.), 5 577 (54,51) ; Un. d. (Berillon, UDF-PR), 3 615 dente. Mais il n'est pas sûr qu'il parvienne à LO (Demongeot)...... 502 (4,23) PT (Matonnier) ...... 399 (3,91) PT (Vautier), 439 (1,73) . (35,33) ; FN (Petit), 1 039 (10,16) . 42 / LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 LES RÉSULTATS DU PREMIER TOUR DES ÉLECTIONS MUNICIPALES

Ivry-sur-Seine (PC) Villeneuve-le-Roi (PC) Cormeilles-en-Parisis (RPR) 1995. - I., 9 814 ; A., 38,48 % ; E., 5 912. - Un. g. (Richard, Le Chesnay (RPR) I., 23 569 ; V., 12 381 ; A., 47,47 % ; E., 11 937 I., 9 871 ; V., 5 971 ; A., 39,51 % ; E., 5 601 I., 11 861 ; V., 7 251 ; A., 38,87 % ; E., 6 829 PS, m.), 2 909 (49,21) ; Un. d. (Le Roux, RPR), 1 561 I., 18 260 ; V., 10 094 ; A., 44,72 % ; E., 9 839 (26,40) ; FN (Maréchal), 1 442 (24,39) . PC+ (Gosnat, s.) ...... 5 615 (47,04) BA PC+ (Herry, s.)...... 2 418 (43,17) BA Un. d. (Malovry, s., RPR) ...... 3 730 (54,62) 26 Un. d. (Brillaut, s., RPR) ...... 4 962 (50,43) 27 Un. d. (Bachschmidt, RPR) ..... 2 732 (22,89) Un. d. (Gonzales, DL)...... 2 318 (41,39) G. pl. (Doucet, PS)...... 3 099 (45,38) 7 Sannois (DL) div. d. (Delepierre) ...... 3 240 (32,93) 5 Verts (Mathelin-Duchêne) ..... 2 195 (18,39) Verts (Colignon) ...... 865 (15,44) 1995. - I., 11 431 ; A., 34,81 % ; E., 7 301. - Un. d. (Malo- I., 14 174 ; V., 7 643 ; A., 46,08 % ; E., 7 156 G. pl. (Labrousse, PS) ...... 1 637 (16,64) 3 LO (Pernin) ...... 645 (5,40) 1995. - I., 10 511 ; A., 34,22 % ; E., 6 729. - Un. g. (Herry, vry, RPR), 2 577 (35,30) ; PS (Doucet), 2 437 (33,38) ; Un. d. (Paternotte, s., DL)...... 4 164 (58,19) 28 13 octobre 1996 - I., 19 614 ; A., 56,17 % ; E., 8 436. - div. g. (Masraf)...... 555 (4,65) PC, m.), 3 176 (47,20) ; div. d. (Guerin, Rad.), 1 896 div. d. (Ferrier, m.), 1 384 (18,96) ; PC (Eymet), 903 G. pl. (Dulouard, PS) ...... 2 992 (41,81) 7 RPR (Brillault), 3 944 (46,75) ; div. d. (Capelle), 2 666 PT (Charpiat)...... 195 (1,63) (28,18) ; Un. d. (Gonzales, div. d.), 1 513 (22,48) ; PT (12,37) . 1995. - I., 14 649 ; A., 44,08 % ; E., 7 972. - Un. d. (Pater- (31,60) ; Un. g. (Blocquaux, PS), 1 127 (13,36) ; FN (Del- 1995. - I., 26 636 ; A., 45,30 % ; E., 14 185. - PC (Laloé, (Canet), 144 (2,14) . Deuil-la-Barre (RPR) notte, UDF-PR, m.), 3 620 (45,41) ; Un. g. (Congard, mas), 699 (8,29) . m.), 6 701 (47,24) ; Un. d. (Alexandre, UDF-PR), 3 935 I., 11 838 ; V., 6 339 ; A., 46,45 % ; E., 5 915 PS), 2 558 (32,09) ; FN (Schmidt-Suc), 1 794 (22,50) . 1995. - I., 19 932 ; A., 46,59 % ; E., 10 467. - RPR (27,74) ; PS (Span), 2 384 (16,81) ; LO (Riche), 623 Villeneuve-Saint-Georges (div. d.) (Brillault, m.), 3 960 (37,83) ; div. d. (Gillis), 2 538 Un. d. (Noyer, s., RPR)...... 3 837 (64,87) 28 Sarcelles (PS) (4,39) ; div. g. (Moussaoui), 542 (3,82) . I., 12 816 ; V., 7 310 ; A., 42,96 % ; E., 7 101 (24,25) ; div. d. (Capelle, MPF), 2 413 (23,05) ; Un. g. G. pl. (Connan, PS) ...... 2 078 (35,13) 5 I., 22 652 ; V., 11 425 ; A., 49,56 % ; E., 10 893 Joinville-le-Pont (div. d.) PRG+ (Schwartzenberg, s.E.).. 3 752 (52,84) 28 (Blocquaux, PS), 1 556 (14,87) . div. d. (Gaudin)...... 1 330 (18,73) 3 1995. - I., 12 711 ; A., 44,96 % ; E., 6 819. - Un. d. (Dela- G. pl. (Pupponi, s., PS) ...... 6 319 (58,01) 36 I., 10 861 ; V., 6 365 ; A., 41,40 % ; E., 6 050 lande, RPR, d., m.), 2 653 (38,91) ; div. d. (Le Denmat, Les Clayes-sous-Bois (PC) Un. d. (Gresil, s., div. d.)...... 1 225 (17,25) 3 Un. d. (Mestre, RPR) ...... 2 381 (21,86) 5 Un. d. (Aubry, s., div. d., d.).... 2 469 (40,81) BA CNI), 1 548 (22,70) ; Un. g. (Mandit, PC), 1 489 (21,84) ; I., 10 900 ; V., 6 406 ; A., 41,23 % ; E., 6 201 Verts ()...... 570 (8,03) 1 div. (Uzan) ...... 1 475 (13,54) 3 G. pl. (Willot, PS) ...... 1 262 (20,86) FN (Dupuy), 1 129 (16,56) . LO (Geindreau) ...... 224 (3,15) div. (Boughanda, div. g.)...... 718 (6,59) 1 G. pl. (Thomas-Flores, s., PC). 2 810 (45,32) BA div. d. (Philippot)...... 917 (15,16) Eaubonne (UDF) 1995. - I., 25 732 ; A., 45,82 % ; E., 13 652. - Un. g. Un. d. (Cote-Millard, RPR) ..... 2 581 (41,62) 824 (13,62) 1995. - I., 14 592 ; A., 41,79 % ; E., 8 287. - Un. g. MEI (Laval) ...... I., 14 628 ; V., 8 848 ; A., 39,51 % ; E., 8 589 (Strauss-Kahn, PS), 6 638 (48,62) ; Un. d. (Lamontagne, div. d. (Huet) ...... 810 (13,06) MNR (Olivo) ...... 578 (9,55) (Schwartzenberg, Rad., m.), 2 652 (32,00) ; Un. d. (Gré- RPR, d., m.), 4 258 (31,19) ; FN (de Coatgoureden), sil, UDF-PR), 2 293 (27,67) ; FN (Vinel), 1 250 (15,08) ; G. pl. (Balagéas, PS) ...... 2 887 (33,61) BA 1995. - I., 10 781 ; A., 35,15 % ; E., 6 882. - PC (Thomas, 1995. - I., 10 720 ; A., 35,60 % ; E., 6 799. - Un. d. (Aubry, 2 290 (16,77) ; div. g. (Ramsamy), 466 (3,41) . m.), 2 416 (35,11) ; RPR (Cote-Millard), 1 579 (22,94) ; div. d., m.), 3 736 (54,95) ; PS (Secail), 974 (14,33) ; Verts div. d. (Gaudin), 1 158 (13,97) ; div. g. (Humbert), 355 div. d. (Lejeune) ...... 2 066 (24,05) (4,28) ; AREV (Dayot), 241 (2,91) ; PT (Ponce), 170 Un. d. (Petit, s., UDF) ...... 1 572 (18,30) Soisy-sous-Montmorency (RPR) UDF (Boutier), 1 501 (21,81) ; PS (Gourdon), 1 386 (Laval), 761 (11,19) ; PC (Gibout), 726 (10,68) ; FN (Sou- (20,14) . che), 602 (8,85) . (2,05) ; écol. (Huot), 168 (2,03) . div. d. (Bonnet) ...... 1 387 (16,15) I., 9 822 ; V., 5 443 ; A., 44,58 % ; E., 5 257 div. d. (Tabary)...... 677 (7,88) Villiers-sur-Marne (UDF) Un. d. (Strehaiano, s., RPR).... 2 666 (50,71) 26 Conflans-Sainte-Honorine (PS) Le Kremlin-Bicêtre (MDC) 1995. - I., 15 622 ; A., 44,13 % ; E., 8 496. - Un. d. (Petit, PS+ (Verdy)...... 1 022 (19,44) 3 I., 20 497 ; V., 10 963 ; A., 46,51 % ; E., 10 402 I., 10 956 ; V., 6 434 ; A., 41,27 % ; E., 6 132 I., 13 782 ; V., 8 215 ; A., 40,39 % ; E., 7 831 UDF-CDS, m.), 4 041 (47,56) ; Un. g. (Balagéas, PS), Verts (Delcombre)...... 566 (10,77) 2 G. pl. (Huchon, s., PS) ...... 6 023 (57,90) 32 Un. d. (Benisti, s., UDF) ...... 4 315 (55,10) 28 2 686 (31,61) ; div. d. (Réa), 1 769 (20,82) . MDC+ (Laurent, s.) ...... 2 399 (39,12) BA MNR (Lacombe) ...... 562 (10,69) 1 FN (Baeckeroot)...... 1 532 (14,73) 3 PS+ (Mezières) ...... 2 440 (31,16) 5 div. d. (Ananian) ...... 441 (8,39) 1 Un. d. (Tanguy, RPR)...... 1 862 (30,37) Eragny (UDF) Un. d. (Cousin, RPF)...... 1 440 (13,84) 2 (Kayser, PC) ...... 901 (14,69) Verts (Sauvage)...... 1 076 (13,74) 2 I., 8 894 ; V., 5 535 ; A., 37,77 % ; E., 5 330 1995. - I., 10 436 ; A., 45,23 % ; E., 5 638. - Un. d. (Stre- RPR diss. (Lenestour) ...... 1 407 (13,53) 2 FN (Laprevotte)...... 406 (6,62) 1995. - I., 13 481 ; A., 36,46 % ; E., 8 320. - Un. g. (Dela- haiano, RPR), 1 639 (29,07) ; Un. g. (Verdy, PS), 1 569 Un. d. (de Coster, s., UDF)...... 2 272 (42,63) BA LO (Guillard) ...... 290 (4,73) porte, PS, m.), 3 122 (37,52) ; Un. d. (Benisti, UDF-PR), (27,83) ; div. d. (Ananian, UDF-CDS), 735 (13,04) ; FN Élancourt (RPR) PS+ (Gillot, s.E.) ...... 2 187 (41,03) MNR (Kriegel) ...... 274 (4,47) 2 985 (35,88) ; div. d. (Cretté), 1 223 (14,70) ; écol. (Sau- (Lacombe), 729 (12,93) ; div. d. (Avignon), 534 (9,47) ; I., 14 985 ; V., 8 609 ; A., 42,55 % ; E., 8 306 Verts (Dacheux)...... 634 (11,89) 1995. - I., 11 375 ; A., 40 % ; E., 6 720. - Un. d. (Decimo, vage, GE), 990 (11,90) . div. d. (Guiet), 432 (7,66) . 237 (4,45) Un. d. (Fourgous, s., RPR) ...... 4 330 (52,13) 27 RPR, m.), 2 044 (30,42) ; MDC (Laurent), 1 681 (25,01) ; PT (Duhauvelle)...... Vincennes (DL) Taverny (PS) G. pl. (Lochon, PS)...... 3 223 (38,80) 7 PC (Desmarest), 990 (14,73) ; PS (Domenach-Chich), Ermont (UDF) I., 16 414 ; V., 8 882 ; A., 45,89 % ; E., 8 486 RPF (Desbans) ...... 753 (9,07) 1 926 (13,78) ; FN (Anthonioz), 735 (10,94) ; div. d. (Bon- I., 24 845 ; V., 14 665 ; A., 40,97 % ; E., 14 172 I., 17 026 ; V., 9 269 ; A., 45,56 % ; E., 8 791 24 mars 1996 - I., 14 498 ; A., 45,44 % ; E., 7 633. - Un. g. du), 344 (5,12) . Un. d. (Gérard, s., DL) ...... 6 212 (43,83) BA G. pl. (Boscavert, s., PS)...... 4 337 (51,11) 27 Un. d. (Portelli, s., UDF)...... 5 555 (63,19) 30 (35,78) 6 (Danet, PS), 3 430 (44,94) ; Un. d. (Fourgous, RPR, d.), PS+ (Sulter)...... 2 476 (17,47) Un. d. (Caunan, RPR) ...... 3 036 Limeil-Brévannes (PS) G. pl. (Mary, PS)...... 2 522 (28,69) 5 div. g. (Gracient)...... 1 113 (13,12) 2 3 215 (42,12) ; FN (Ponthieux), 704 (9,22) ; div. g. I., 8 612 ; V., 5 334 ; A., 38,06 % ; E., 5 080 Verts (Serne) ...... 2 011 (14,19) LO (Trancart)...... 377 (4,29) (Drault), 284 (3,72) . div. d. (Pinçon)...... 2 003 (14,13) 1995. - I., 16 038 ; A., 42,55 % ; E., 8 979. - Un. g. (Bosca- PT (Courbaron)...... 337 (3,83) vert, PS, m.), 4 293 (47,81) ; Un. d. (Launay, RPR), 3 267 1995. - I., 14 340 ; A., 38,11 % ; E., 8 610. - Un. d. (Four- G. pl. (Rossignol, s., PS, d.)..... 2 428 (47,80) BA div. d. (Quinson) ...... 1 470 (10,37) Un. d. (Patrzynski, RPR) ...... 1 614 (31,77) 1995. - I., 17 334 ; A., 44,62 % ; E., 9 356. - Un. d. (Ber- (36,38) ; FN (Arnoux), 1 419 (15,80) . gous, RPR), 4 098 (47,60) ; Un. g. (Danet, PS), 4 007 div. d. (Reitz)...... 1 038 (20,43) 1995. - I., 27 368 ; A., 44,60 % ; E., 14 918. - Un. d. thod, div. d., m.), 3 340 (35,70) ; écol. (Simeoni, div. g.), (46,54) ; div. d. (Decharte, UDF-PR diss.), 505 (5,87) . (Clouet, UDF-PR, m.), 6 170 (41,36) ; div. d. (Quinson), 2 237 (23,91) ; Un. g. (Fortier, PS), 2 138 (22,85) ; div. d. Vauréal (div. g.) 1995. - I., 9 123 ; A., 35,69 % ; E., 5 734. - Un. g. (Rossi- 3 557 (23,84) ; PS (Sulter), 2 763 (18,52) ; FN (Simier), (Picard-Bachelerie), 1 388 (14,84) ; ext. g. (Sifflet), 253 I., 7 294 ; V., 4 295 ; A., 41,12 % ; E., 4 084 Guyancourt (PS) gnol, PS), 1 756 (30,62) ; RPR (Bessiere, m.), 1 566 1 459 (9,78) ; PC (Moulin), 969 (6,50) . (2,70) . 28 I., 12 678 ; V., 7 406 ; A., 41,58 % ; E., 6 953 (27,31) ; div. d. (Blondel), 1 183 (20,63) ; UDF (Noël), G. pl. (Morin, PS)...... 2 761 (67,61) 1 323 (32,39) 5 G. pl. (Nadaus, s., PS)...... 4 675 (67,24) 30 578 (10,08) ; FN (Giraud), 474 (8,27) ; div. g. (Lamar- Franconville (DL) Un. d. (Vezières, RPR)...... Vitry-sur-Seine (PC) Jackie Breton n.s.r.p. Un. d. (de Carné de che), 177 (3,09) . I., 39 736 ; V., 19 075 ; A., 52,00 % ; E., 17 675 I., 20 360 ; V., 10 249 ; A., 49,66 % ; E., 9 928 1995. - I., 6 339 ; A., 32,95 % ; E., 4 069. - div. g. (Breton), Carnavalet, div. d.)...... 2 278 (32,76) 5 Un. d. (Delattre, s., DL, d.)...... 3 672 (36,99) BA Maisons-Alfort (DL) G. pl. (Audoubert, s., PC)...... 9 920 (56,12) 39 2 398 (58,93) ; Un. d. (Barlemont, RPR), 1 671 (41,07) . 1995. - I., 11 476 ; A., 33,91 % ; E., 7 406. - PS (Nadaus, I., 31 980 ; V., 18 155 ; A., 43,23 % ; E., 17 572 Un. d. (Rindzunski, DL)...... 2 977 (16,84) 4 G. pl. (Sebaoun, PS) ...... 2 828 (28,49) m.), 3 798 (51,28) ; Un. d. (Le Voyer, RPR), 2 237 div. d. (Romani) ...... 1 396 (14,06) Villiers-le-Bel (PS) Un. d. (Herbillon, s., DL, d.).... 10 578 (60,20) 38 RPF (Aubert) ...... 2 669 (15,10) 4 (30,21) ; PC (Thébault), 524 (7,08) ; Verts (Yalaoui), 432 écol. (David)...... 1 063 (10,71) I., 9 953 ; V., 4 536 ; A., 54,43 % ; E., 3 464 PS+ (Arcal)...... 2 552 (14,52) 3 LCR (Poupardin)...... 1 520 (8,60) 2 (5,83) ; div. d. (Breheret), 415 (5,60) . MNR (Mayenobe)...... 969 (9,76) RPF (Olivier, ext. d.) ...... 1 695 (9,65) 2 PT (Auclerc)...... 589 (3,33) G. pl. (Vaillant, s., PS)...... 3 464 (100) 35 1995. - I., 21 169 ; A., 45,30 % ; E., 11 332. - Un. d. (Delat- Houilles (div. d.) Verts (Fanartzis) ...... 1 674 (9,53) 2 1995. - I., 39 875 ; A., 44,84 % ; E., 21 517. - Un. g. (Mer- 1995. - I., 11 954 ; A., 43,44 % ; E., 6 633. - Un. g. (Le tre, UDF-PR, d., m.), 4 140 (36,53) ; Un. g. (Ferret, PS), I., 18 290 ; V., 10 648 ; A., 41,78 % ; E., 10 310 LO (King)...... 761 (4,33) ciéca, PC, d., m.), 10 296 (47,85) ; Un. d. (Bannel, UDF- Texier, PS, m.), 3 011 (45,39) ; Un. d. (Bertolle, RPR), PT (Guipont) ...... 312 (1,78) 3 245 (28,64) ; div. d. (Romani), 2 119 (18,70) ; FN 2 483 (37,43) ; FN (Vazeilles), 1 139 (17,17) . Un. d. (Joly, s., div. d.) ...... 4 897 (47,50) BA PR), 5 374 (24,98) ; FN (Cayre), 3 180 (14,78) ; Verts (Mayenobe), 1 828 (16,13) . 1995. - I., 32 658 ; A., 41,72 % ; E., 18 577. - Un. d. (Her- (Brett), 1 802 (8,37) ; div. g. (Terrada), 504 (2,34) ; PT PC+ (Boivin) ...... 2 455 (23,81) billon, UDF-PR, m.), 7 976 (42,93) ; Un. g. (Riquier, PS), (Chiche), 361 (1,68) . Garges-lès-Gonesse (RPR) RPR diss. (Duclos)...... 1 756 (17,03) 3 913 (21,06) ; FN (Olivier), 3 485 (18,76) ; div. d. (de I., 13 243 ; V., 7 902 ; A., 40,33 % ; E., 7 634 YVELINES Verts (Lopez) ...... 969 (9,40) Mellis), 2 641 (14,22) ; PT (Chambonnet), 562 (3,03) . Un. d. (Olin, s., RPR, sén.)...... 4 737 (62,05) 35 PT (Panier)...... 233 (2,26) Nogent-sur-Marne (UDF) VAL-D’OISE G. pl. (Parny, PC) ...... 2 897 (37,95) 8 1995. - I., 18 331 ; A., 39,71 % ; E., 10 884. - Un. d. A Trappes, ville communiste depuis plus (Mahiet, RPR, m.), 3 176 (29,18) ; div. (Joly), 3 152 I., 17 298 ; V., 10 536 ; A., 39,09 % ; E., 10 176 1995. - I., 14 473 ; A., 45,00 % ; E., 7 719. - Un. d. (Olin, de cinquante ans, le maire sortant, Jacques (28,96) ; PC (Boivin), 2 431 (22,34) ; PS (Girondeau), UDF-DL (Debaecker, s., RPR), 3 681 (47,69) ; Un. g. (Cukierman, PC, m.), 3 166 La gauche conforte ses positions dans le (41,02) ; div. d. (Sönnichsen), 610 (7,90) ; div. g. (Roui- Monquaut (PC), dont la campagne avait 1 161 (10,67) ; div. d. (Voillot), 776 (7,13) ; PT (Bonaven- UDF)...... 3 897 (38,30) BA Val-d’Oise au terme de ce premier tour. chi, Rad.), 262 (3,39) . bénéficié du soutien de deux ministres, ture), 188 (1,73) . RPR-RPF (Martin, RPR) ...... 3 471 (34,11) Après son échec à l’élection cantonale par- (21,19) Gonesse (PS) Marie-George Buffet et Catherine Tasca, a Limay (PC) G. pl. (Mastroianni, PS)...... 2 156 tielle de février à Pontoise, Jean-Michel Rol- MNR (Luciani)...... 652 (6,41) I., 10 984 ; V., 6 274 ; A., 42,88 % ; E., 5 945 été devancé par le député socialiste Guy I., 7 434 ; V., 4 616 ; A., 37,91 % ; E., 4 489 lot, maire (PS), était donné perdant. En 1995. - I., 17 892 ; A., 43,73 % ; E., 9 900. - Un. d. (Nun- G. pl. (Blazy, s., PS, d.) ...... 3 364 (56,59) 28 Malandain, qui pourrait créer la surprise au G. pl. (Saint-Amaux, s., PC) .... 2 531 (56,38) 27 gesser, RPR, d., m.), 3 627 (36,64) ; div. d. (Debaecker), fait, il est en ballottage favorable face à Phi- Un. d. (Vigouroux, div. d.) ...... 2 581 (43,41) 7 second tour. Aux Mureaux, la gauche pluriel- Un. d. (Dubois, RPR)...... 1 002 (22,32) 4 3 131 (31,63) ; Un. g. (Devynck, PS), 1 983 (20,03) ; FN lippe Houillon, député (DL). L’enjeu est de 1995. - I., 11 954 ; A., 9,92 % ; E., 6 575. - Un. g. (Blazy, le était également partie en ordre dispersé MNR (Schleiter) ...... 740 (16,48) 2 (Luciani), 1 159 (11,71) . taille : si, malgré tout, M. Rollot était battu, PS), 2 804 (42,65) ; Un. d. (Février, div. d., m.), 2 739 dans la course à la succession du maire sor- div. g. (Ameur) ...... 216 (4,81) Orly (CAP) la ville nouvelle de Cergy-Pontoise échap- (41,66) ; div. d. (Toussaint), 1 032 (15,70) . tant, Alain Ettore (PC), qui ne se représen- 1995. - I., 7 301 ; A., 33,71 % ; E., 4 761. - PC (Quettier), I., 10 049 ; V., 5 574 ; A., 44,53 % ; E., 5 172 perait à la gauche. Actuellement, c’est 1 750 (36,76) ; FN (Ansel), 1 056 (22,18) ; PS (Schreiner), Goussainville (PC) tait pas, mais aucune de ses listes n’a pu 979 (20,56) ; Un. d. (Fond, UDF), 976 (20,50) . G. pl. (Viens, s., CAP) ...... 2 198 (42,50) BA , ministre de la défense, qui I., 12 252 ; V., 8 142 ; A., 33,55 % ; E., 7 846 prendre d’avance significative, et le deuxiè- div. g. (Philippon) ...... 1 900 (36,74) en assure la présidence. Dans sa ville de div. d. (Hermanville, UDF) ..... 3 395 (43,27) BA me tour reste très ouvert. Parmi les élus du Maisons-Laffitte (RPF) Un. d. (Vaudel, RPR) ...... 1 074 (20,77) Saint-Ouen-l’Aumône, M. Richard rate de PC+ (Toumazet, s.) ...... 2 359 (30,07) premier tour, Pierre Fond, le maire sortant I., 14 963 ; V., 7 919 ; A., 47,08 % ; E., 7 640 1995. - I., 10 480 ; A., 42,15 % ; E., 5 871. - ADS (Viens, 12 voix la majorité absolue. Les Verts Un. d. (Ruyssen, RPR) ...... 748 (9,53) de Sartrouville, a devancé de plus de 3 500 Un. d. (Myard, s., RPF, d.)...... 2 879 (37,68) BA m.), 2 832 (48,24) ; PC (Girard), 1 552 (26,44) ; Un. d. devraient se reporter sur son nom, même FN (Carré)...... 708 (9,02) div. d. (Duponchel, UDF (Vaudel, RPR), 1 487 (25,33) . voix son rival Michel Scarbonchi (PRG), si un différend avait abouti à la constitu- Verts (Murillo) ...... 408 (5,20) diss.) ...... 2 472 (32,36) div. d. (Desouches)...... 228 (2,91) alors que l’on annonçait une bataille très ser- G. pl. (Lefoulon, PS) ...... 1 797 (23,52) Le Perreux-sur-Seine (RPR) tion de listes séparées. Mais, ayant obtenu rée. A Conflans-Sainte-Honorine, Jean-Paul I., 18 644 ; V., 10 399 ; A., 44,22 % ; E., 9 907 1995. - I., 12 465 ; A., 28,08 % ; E., 8 773. - Un. g. (Touma- FN (Martinet) ...... 492 (6,44) plus de 10 % des voix, ils peuvent provo- zet, PC), 3 319 (37,83) ; Un. g. (Hermanville, div. d., m.), Huchon (PS), réélu très confortablement, Un. d. (Carrez, s., RPR, d.) ...... 6 852 (69,16) 33 1995. - I., 15 337 ; A., 47,57 % ; E., 7 847. - Un. d. (Myard, quer une triangulaire avec la droite. Autre 3 094 (35,27) ; FN (Quarré), 1 293 (14,74) ; div. d. (Le devrait laisser le poste de maire à son colis- RPR, d., m.), 3 538 (45,09) ; div. d. (Duponchel, G. pl. (Aubert, PS)...... 3 055 (30,84) 6 ministre en exercice, Dominique Gillot, Croq, RPR), 570 (6,50) ; div. d. (Desroses), 344 (3,92) ; tier, le conseiller général (PS) Philippe UDF-P et R), 1 992 (25,39) ; Un. g. (Vienne, PS), 1 499 1995. - I., 18 422 ; A., 44,58 % ; E., 10 009. - Un. d. (Car- secrétaire d’Etat aux personnes âgées, se div. g. (Chibane), 153 (1,74) . (19,10) ; FN (Martinet), 818 (10,42) . rez, RPR, d., m.), 5 952 (59,47) ; Un. g. (Dairien, PS), Esnol. A Saint-Germain-en-Laye, Emma- 2 597 (25,95) ; FN (Wiedemann), 1 460 (14,59) . trouve aussi en ballottage favorable à Era- Herblay (PS) nuel Lamy (RPR) a manqué de 19 voix l’élec- Mantes-la-Jolie (RPR) gny et pourrait reprendre à l’UDF cette vil- I., 14 024 ; V., 8 117 ; A., 42,12 % ; E., 7 753 Le Plessis-Trévise (UDF) tion au premier tour, malgré la présence de I., 14 293 ; V., 8 667 ; A., 39,36 % ; E., 8 341 G. pl. (Lechalard, s., PS) ...... 3 416 (44,06) BA I., 8 700 ; V., 5 626 ; A., 35,33 % ; E., 5 336 le traditionnellement communiste avant deux autres listes divers droite. Il est ainsi Un. d. (Bédier, s., RPR)...... 4 738 (56,80) 35 1995. Quant à Robert Hue, le secrétaire Un. d. (Barbe, div. d.) ...... 3 357 (43,30) PS+ (Calmette) ...... 1 847 (22,14) 5 Un. d. (Jegou, s., UDF, d.) ...... 3 298 (61,81) 27 confirmé dans sa position de successeur de MNR (Menissez) ...... 980 (12,64) FN (d'André)...... 893 (10,71) 2 G. pl. (Gérard, PS)...... 2 038 (38,19) 6 national du PCF, il obtient plus de 57 % des Michel Péricard, maire de la commune 1995. - I., 13 748 ; A., 36,60 % ; E., 8 593. - div. d. (Angla- Verts (Flament)...... 663 (7,95) 1 1995. - I., 8 574 ; A., 34,30 % ; E., 5 480. - Un. d. (Jegou, voix, tout comme François Pupponi (PS), le depuis 1977, auquel il avait succédé il y a de, RPR), 2 593 (30,18) ; Un. g. (Lechalard, PS), 2 161 PT (Lefebvre)...... 200 (2,40) UDF), 1 813 (33,08) ; FN (Collet), 1 495 (27,28) ; div. d. successeur de Dominique Strauss-Kahn à (25,15) ; Un. d. (Barat, UDF-rad., m.), 2 097 (24,40) ; FN deux ans, après sa disparition. En revanche, 1995. - I., 16 728 ; A., 38,68 % ; E., 10 069. - Un. d. (Milczarek), 780 (14,23) ; PS (Pique), 771 (14,07) ; PC Sarcelles. La droite résiste bien dans ses (Busnel), 1 147 (13,35) ; PT (Lombard), 595 (6,92) . la succession de François-Henri de Virieu, à (Guedj), 621 (11,33) . fiefs, comme Saint-Gratien, Cormeilles-en- (Bédier, RPR, d.), 4 327 (42,97) ; FN (d'andré), 2 574 Jouy-le-Moutier (UDF) Marly-le-Roy, se révèle très difficile pour (25,56) ; Un. g. (Yonnet, PS), 2 266 (22,50) ; div. g. (Des- Saint-Mandé (RPR) Parisis et Garges-lès-Gonesse. Elle pourrait I., 8 883 ; V., 5 299 ; A., 40,35 % ; E., 5 059 celui qui l’avait remplacé à sa mort en 1997, camps), 469 (4,66) ; div. (Brocas), 245 (2,43) ; PT I., 12 218 ; V., 7 272 ; A., 40,48 % ; E., 6 946 même prendre Goussainville au PCF. Il y a Un. d. (Lainé, s., UDF)...... 2 869 (56,71) 26 Bernard Longhi (div. g), qui a été très large- (Martin), 188 (1,87) . RPR-DL (Beaudouin, s., RPR) 3 928 (56,55) 27 six ans, quatre grandes villes du départe- PS+ (Mathonnat) ...... 1 292 (25,54) 4 ment distancé par ses deux listes concur- Mantes-la-Ville (PS) PS+ (Touati)...... 951 (13,69) 2 ment avaient élu leur conseil municipal au div. g.+ (Bringuer)...... 898 (17,75) 3 rentes. I., 10 643 ; V., 5 916 ; A., 44,41 % ; E., 5 634 Verts (Buchaillat)...... 888 (12,78) 2 premier tour. Elles sont quinze à l’avoir fait 1995. - I., 8 367 ; A., 36,13 % ; E., 5 146. - Un. d. (Lainé, G. pl. (Peulvast-Bergeal, s., UDF (Dussud)...... 887 (12,77) 2 cette année. UDF-CDS, m.), 3 415 (66,36) ; PS (Bringuier, div. g.), div. d. (Bensahel) ...... 292 (4,20) Versailles (RPR) PS, d.) ...... 2 317 (41,13) BA 1 731 (33,64) . I., 50 487 ; V., 28 306 ; A., 43,93 % ; E., 27 385 1995. - I., 12 794 ; A., 43,91 % ; E., 7 064. - Un. d. (Beau- div. d. (Mullot) ...... 1 492 (26,48) douin, RPR, m.), 3 639 (51,51) ; Un. g. (Jousselin, PS), Pontoise (PS) Montigny-lès-Cormeilles (PC) Un. d. (Pinte, s., RPR, d.)...... 11 906 (43,48) BA Un. d. (Pinol, RPR)...... 837 (14,86) 1 285 (18,19) ; div. d. (Dussud, UDF-CDS diss.), 1 256 I., 14 657 ; V., 8 203 ; A., 44,03 % ; E., 7 937 I., 8 909 ; V., 4 580 ; A., 48,59 % ; E., 4 327 G. pl. (Coulloch-Katz, PS)...... 5 883 (21,48) FN (Varanne)...... 678 (12,03) MNR (Gampert)...... 310 (5,50) (17,78) ; FN (Léger), 556 (7,87) ; div. (Plessis), 328 Un. d. (Houillon, DL, d.) ...... 3 669 (46,23) BA G. pl. (Hue, s., PC, d.) ...... 2 482 (57,36) 26 div. d. (de Lesquen) ...... 5 636 (20,58) (4,64) . PS+ (Rollot, s.)...... 3 197 (40,28) Un. d. (Lamielle, div. d.) ...... 1 845 (42,64) 7 FN (Bayvet)...... 2 382 (8,70) 1995. - I., 11 400 ; A., 38,32 % ; E., 6 917. - PS (Peulvast- Verts (Battaglia)...... 908 (11,44) 1995. - I., 9 249 ; A., 38,67 % ; E., 5 481. - Un. g. (Hue, div. d. (Griffon)...... 1 578 (5,76) Bergeal), 2 283 (33,01) ; Un. d. (Beaudet, RPR), 1 707 Saint-Maur-des-Fossés (div. d.) (24,68) ; FN (Varanne), 1 557 (22,51) ; PC (Godin), 1 370 I., 45 369 ; V., 27 642 ; A., 39,07 % ; E., 26 981 PT (Baronti)...... 163 (2,05) PC, m.), 3 307 (60,34) ; Un. d. (Picot, UDF-CDS), 2 174 1995. - I., 56 807 ; A., 46,30 % ; E., 30 066. - Un. d. (Pinte, (39,66) . (19,81) . div. d. (Beaumont, s.) ...... 7 087 (26,27) BA 16 novembre 1997 - I., 15 220 ; A., 54,66 % ; E., 6 793. - RPR, d.), 16 502 (54,89) ; div. (Girard), 4 519 (15,03) ; FN RPR-DL (Vincens, RPR)...... 6 661 (24,69) Un. g. (Rollot, PS, m.), 2 818 (41,48) ; Un. d. (Houillon, Montmorency (RPR) (Bayvet), 3 884 (12,92) ; PS (Paris), 3 604 (11,99) ; PC Marly-le-Roy (div. g.) UDF (Plagnol, d.) ...... 6 575 (24,37) UDF-DL, d.), 2 507 (36,91) ; FN (Philippe), 1 006 I., 11 493 ; V., 6 708 ; A., 41,63 % ; E., 6 429 (Casanova), 1 557 (5,18) . I., 11 175 ; V., 7 193 ; A., 35,63 % ; E., 7 007 G. pl. (Haberstrau, PS) ...... 3 807 (14,11) (14,81) ; div. g. (Dubreuil), 335 (4,93) ; ext. g. (Barouti, Un. d. (Longchambon, s., Un. d. (Perrot, RPR)...... 3 498 (49,92) BA PT), 127 (1,87) . Achères (PC) écol. (Gineste, MEI)...... 1 870 (6,93) RPR) ...... 2 203 (34,27) BA I., 10 941 ; V., 6 126 ; A., 44,01 % ; E., 5 884 G. pl. (Mottura, PS) ...... 2 405 (34,32) PT (Denis)...... 981 (3,64) 1995. - I., 15 425 ; A., 46,94 % ; E., 7 926. - Un. d. (Hemet, G. pl. (Duchesne, PS) ...... 1 753 (27,27) div. g. (Longhi, s.) ...... 1 104 (15,76) UDF-CDS), 2 916 (36,79) ; PS (Rollot), 2 207 (27,85) ; FN G. pl. (Outreman, s., PC)...... 2 773 (47,13) BA 1995. - I., 46 933 ; A., 45,22 % ; E., 24 907. - Un. d. (Beau- div. d. (Le Ferrand, UDF 1995. - I., 11 531 ; A., 35,18 % ; E., 7 291. - Un. d. (Gui- (Philippe), 1 422 (17,94) ; Un. g. (Leban, PS), 1 123 Un. d. (Jaunet, RPR) ...... 1 760 (29,91) mont, div. d., d., m.), 15 470 (62,11) ; Un. g. (Renollet, diss.) ...... 1 372 (21,34) bert, RPR, m.), 2 855 (39,16) ; div. g. (de Virieu), 2 751 (14,17) ; PT (Barouti), 258 (3,26) . PS), 4 097 (16,45) ; FN (Bouzard), 2 327 (9,34) ; Verts div. d. (Casalino)...... 1 101 (17,13) PS diss. (Abisseror) ...... 1 351 (22,96) (37,73) ; Un. g. (Mottura, PS), 1 685 (23,11) . (Gineste), 1 733 (6,96) ; PT (Denis), 1 280 (5,14) . Argenteuil (PC) 1995. - I., 13 360 ; A., 46,03 % ; E., 7 052. - Un. d. (Long- 1995. - I., 10 024 ; A., 36,27 % ; E., 6 178. - Un. g. (Soulat, Maurepas (PS) Sucy-en-Brie (UDF) I., 43 506 ; V., 22 447 ; A., 48,40 % ; E., 20 479 chambon, RPR), 3 087 (43,77) ; Un. g. (Duchesne, PS), PC, m.), 3 573 (57,83) ; Un. d. (Levallet, RPR), 2 605 1 390 (19,71) ; div. d. (Masclet), 1 112 (15,77) ; div. d. (42,17) . I., 13 756 ; V., 7 362 ; A., 46,48 % ; E., 7 049 I., 15 771 ; V., 9 478 ; A., 39,90 % ; E., 9 136 PC+ (Ouvrard, s.)...... 7 085 (34,60) BA (Pecquet), 824 (11,68) ; div. d. (Quarez), 639 (9,06) . PS+ (Mougeot, s.) ...... 2 595 (36,81) BA Un. d. (Poirier, s., UDF, sén.).. 4 056 (44,40) BA Un. d. (Mothron, RPR)...... 7 025 (34,30) La Celle-Saint-Cloud (div. d.) Saint-Gratien (UDF) Un. d. (Redslob, RPR) ...... 2 142 (30,39) G. pl. (Ville, PS)...... 2 071 (22,67) FN (Bruna)...... 2 931 (14,31) I., 13 796 ; V., 6 896 ; A., 50,01 % ; E., 6 679 div. d. (Malaquin) ...... 1 176 (16,68) Verts+ (Boumedienne-Thiery, I., 11 867 ; V., 6 226 ; A., 47,54 % ; E., 5 866 écol. (Spido) ...... 1 689 (18,49) Un. d. (Delaporte, s., div. d.)... 4 064 (60,85) 28 Verts (Sindou-Faurie) ...... 1 136 (16,12) d.e.)...... 1 550 (7,57) div. d. (Noël) ...... 736 (8,06) Un. d. (Scellier, s., UDF)...... 3 180 (54,21) 26 G. pl. (Delcourt, PS) ...... 1 870 (28,00) 5 LO (Crunil)...... 1 155 (5,64) 1995. - I., 14 022 ; A., 41,65 % ; E., 8 023. - Un. g. (Mou- écol. (Brand, MEI) ...... 584 (6,39) PS+ (Valéry)...... 1 709 (29,13) 5 div. (Ferrand) ...... 745 (11,15) 2 geot, PS, m.), 2 836 (35,35) ; RPR (Redslob), 2 322 1995. - I., 16 130 ; A., 40,99 % ; E., 9 287. - Un. d. (Poirier, LCR (Slaouti)...... 733 (3,58) Verts (Mayer)...... 775 (13,21) 2 14 juin 1998 - I., 14 177 ; A., 64,08 % ; E., 4 974. - div. d. (28,94) ; Un. d. (Malaquin, RPR), 1 674 (20,87) ; écol. UDF, m.), 4 884 (52,59) ; PS (Ville), 2 726 (29,35) ; FN 1995. - I., 48 007 ; A., 40,85 % ; E., 27 991. - PC PT (Aymé)...... 202 (3,44) (Sindou-Faurie), 1 191 (14,84) . (Favre), 1 071 (11,53) ; PC (Barbier), 606 (6,53) . (Ouvrard), 9 066 (32,39) ; Un. d. (Mothron, RPR, d.), 1995. - I., 12 815 ; A., 47,52 % ; E., 6 424. - Un. d. (Scel- (Delaporte, RPR), 1 904 (38,28) ; PS (Fourlon), 1 164 8 446 (30,17) ; PC (Montdargent, m.), 4 699 (16,79) ; FN lier, UDF-rad., m.), 3 788 (58,97) ; ext. g. (Schreiber, (23,40) ; div. d. (Pasquier, m.), 1 113 (22,38) ; div. d. (Gar- Montigny-le-Bretonneux (UDF) Thiais (RPR) (Bischoff), 4 459 (15,93) ; LO (Crunil), 594 (2,12) ; div. d. PS), 1 711 (26,63) ; div. g. (Mayer), 619 (9,64) ; ext. g. del, RPR), 793 (15,94) . I., 18 740 ; V., 12 095 ; A., 35,46 % ; E., 11 604 I., 14 489 ; V., 8 224 ; A., 43,24 % ; E., 7 930 (Glenisson), 484 (1,73) ; PT (Frigara), 243 (0,87) . (Aymé, PT), 306 (4,76) . 1995. - I., 14 942 ; A., 45,73 % ; E., 7 986. - div. d. (Pas- Un. d. (About, s., UDF, sén.)... 7 712 (66,46) 33 Un. d. (Dell'Agnola, s., RPR) .. 4 721 (59,53) 28 Bezons (PC) Saint-Leu-la-Forêt (PRG) quier), 2 920 (36,56) ; Un. d. (Gasquet, RPR, m.), 2 830 G. pl. (Sauvage, PS) ...... 3 892 (33,54) 6 G. pl. (Cornette, PS) ...... 2 225 (28,06) 5 (35,44) ; Un. g. (Fourlon, PS), 1 595 (19,97) ; FN (Pin- I., 11 276 ; V., 6 555 ; A., 41,87 % ; E., 6 164 I., 9 975 ; V., 5 936 ; A., 40,49 % ; E., 5 681 1995. - I., 19 983 ; A., 42,25 % ; E., 11 264. - Un. d. LO (Boutet)...... 540 (6,81) 1 chaux), 641 (8,03) . G. pl. (Leser, s., PC) ...... 3 930 (63,76) 29 G. pl. (Gayet, s., PRG) ...... 2 001 (35,22) BA (About, UDF-PSD, m.), 6 319 (56,10) ; PS (Sauvage), div. d. (Ernst)...... 444 (5,60) 1 2 836 (25,18) ; div. (Gély), 1 553 (13,79) ; PC (Girard), Un. d. (Legrand, RPR) ...... 2 234 (36,24) 6 div. (Le Gac) ...... 1 945 (34,24) Chatou (RPR) 1995. - I., 15 381 ; A., 44,15 % ; E., 8 295. - Un. d. (Dell 556 (4,94) . Agnola, RPR, d., m.), 5 510 (66,43) ; PS (Cornette), 1 491 1995. - I., 12 545 ; A., 38,01 % ; E., 7 591. - Un. g. (Leser, Un. d. (Bauer, UDF)...... 1 194 (21,02) I., 17 577 ; V., 9 805 ; A., 44,22 % ; E., 9 460 (17,97) ; PC (Picq), 1 294 (15,60) . PC, m.), 3 959 (52,15) ; Un. d. (Martincic, div. d.), 2 260 div. d. (Quarez, UDF diss.) ..... 541 (9,52) Un. d. (Murez, s., RPR)...... 4 127 (43,63) BA Les Mureaux (PS) (29,77) ; FN (Verdier), 1 372 (18,07) . 1995. - I., 9 920 ; A., 38,14 % ; E., 6 048. - div. g. (Gayet), div. d. (Garreau)...... 3 118 (32,96) I., 12 880 ; V., 7 409 ; A., 42,48 % ; E., 7 195 Villejuif (PC) 2 402 (39,72) ; Un. d. (Geslain, RPR), 1 750 (28,94) ; PS I., 24 341 ; V., 11 705 ; A., 51,91 % ; E., 11 182 Cergy (PS) G. pl. (Penez, PS) ...... 1 663 (17,58) Verts (Garay) ...... 1 693 (23,53) BA (Le Gac), 1 007 (16,65) ; FN (Guidon), 588 (9,72) ; PC MNR (Bonnivard) ...... 552 (5,84) PS+ (Savigny) ...... 1 434 (19,93) 33 I., 22 249 ; V., 11 046 ; A., 50,35 % ; E., 10 519 PC+ (Cordillot, s.)...... 5 597 (50,05) (Blotin), 301 (4,98) . Un. d. (Cochet, RPR) ...... 1 382 (19,21) div. d. (Harel) ...... 3 006 (26,88) 5 PS+ (Lefebvre, s.) ...... 4 492 (42,70) BA 24 mars 1996 - I., 17 948 ; A., 54,92 % ; E., 7 976. - Un. d. Saint-Ouen-l'Aumône (PS) PC diss. (Tréhel) ...... 1 032 (14,34) Verts (Lipietz, d.e.) ...... 2 579 (23,06) 5 Un. d. (Chaussonnière, (Murez, RPR), 3 783 (47,43) ; div. d. (Sillas), 1 901 I., 9 147 ; V., 4 878 ; A., 46,67 % ; E., 4 742 FN (d'André)...... 980 (13,62) div. d.)...... 3 648 (34,68) (23,83) ; PS (Penez), 1 086 (13,62) ; FN (Blanc), 527 20 avril 1997 - I., 24 580 ; A., 45,13 % ; E., 13 166. - Un. g. MNR (Lecaillon)...... 460 (6,39) Verts (Denis) ...... 1 670 (15,88) PS+ (Richard, min.)...... 2 359 (49,75) BA (6,61) ; div. d. (Roger), 419 (5,25) ; PC (Pham), 260 (Cosnier, PCF, m.), 7 272 (55,23) ; Un. d. (Richard, LO (Luguet)...... 214 (2,97) RPR), 3 773 (28,66) ; Verts (Lipietz), 1 249 (9,49) ; div. PT (Quenton) ...... 709 (6,74) Un. d. (Bertucco Van (3,26) . Alain Etoré n.s.r.p. (Siraud, div. g.), 872 (6,62) ; ext. g. (Benizeau), 0 (0,00) . 1995. - I., 22 041 ; A., 44,05 % ; E., 12 165. - Un. g. (Mas- Damme, RPR)...... 1 035 (21,83) 1995. - I., 18 067 ; A., 43,44 % ; E., 10 074. - Un. d. 1995. - I., 25 144 ; A., 43,82 % ; E., 13 864. - Un. g. (Cos- sin, div. g., m.), 4 733 (38,91) ; Un. d. (Combe, UDF-PR), FN (Emie)...... 706 (14,89) (Murez, RPR), 3 048 (30,26) ; div. d. (Sillas), 2 439 1995. - I., 13 946 ; A., 38,35 % ; E., 8 459. - FN (Lecaillon), nier, PC, m.), 7 172 (51,73) ; Un. d. (Richard, RPR), 4 250 (34,94) ; FN (François), 1 584 (13,02) ; div. g. Verts (Salles) ...... 642 (13,54) (24,21) ; div. d. (Barron, RPR diss.), 2 049 (20,34) ; PS 2 503 (29,59) ; Un. d. (Dumont, RPR), 2 172 (25,68) ; 4 175 (30,11) ; Verts (Lipietz), 1 308 (9,43) ; FN (Malen), (Renaud), 817 (6,72) ; écol. (Denis, Verts), 512 (4,21) ; Jean-Louis Linouette figure sur la liste d'Alain (Penez), 1 454 (14,43) ; FN (Lacarelle), 678 (6,73) ; PC Un. g. (Etoré, PS, m.), 2 148 (25,39) ; div. g. (Garay), 1 209 (8,72) . PT (Trichard), 269 (2,21) . Richard (Tison), 406 (4,03) . 1 383 (16,35) ; PT (Delarue), 253 (2,99) . LES RÉSULTATS DU PREMIER TOUR DES ÉLECTIONS MUNICIPALES LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 / 43

Le Pecq (RPR) Sartrouville (RPR) Saint-Gilles (UDF) Lunel (PS) 1995. - I., 7 041 ; A., 20,00 % ; E., 5 459. - Un. d. (Delmas, UDF- I., 10 086 ; V., 5 871 ; A., 41,79 % ; E., 5 635 I., 24 381 ; V., 14 547 ; A., 40,33 % ; E., 14 202 I., 7 351 ; V., 5 162 ; A., 29,78 % ; E., 4 849 I., 14 047 ; V., 9 422 ; A., 32,93 % ; E., 9 156 rad., d., m.), 2 266 (41,51) ; PS (Moulin), 1 686 (30,88) ; div. d. (Gerbail), 1 025 (18,78) ; PC (Gaudry, div. g.), 297 (5,44) ; FN Un. d. (Gournac, s., RPR, Un. d. (Fond, s., RPR)...... 7 760 (54,64) 36 Un. d. (Gronchi, s., UDF) ...... 1 407 (29,02) BA div. d. (Arnaud)...... 3 700 (40,41) BA (Codderrens), 185 (3,39) . sén.) ...... 4 094 (72,65) 29 G. pl. (Scarbonchi, PRG)...... 4 219 (29,71) 7 RPF (Lapierre)...... 843 (17,39) PS+ (Barral, s.)...... 2 511 (27,42) G. pl. (Carnet, PS)...... 1 541 (27,35) 4 MNR (Bay)...... 1 598 (11,25) 2 div. g.+ (Di Matteo) ...... 769 (15,86) FN (Pelletier) ...... 802 (8,76) Marvejols (RPR) PT (Prost)...... 625 (4,40) div. d. (Blanc) ...... 761 (15,69) MNR (Santamaria) ...... 697 (7,61) I., 3 523 ; V., 2 669 ; A., 24,24 % ; E., 2 367 1995. - I., 11 862 ; A., 48,20 % ; E., 5 919. - Un. d. (Gour- nac, RPR, m.), 4 337 (73,27) ; Un. g. (Stoffel, PS), 1 582 1995. - I., 26 650 ; A., 38,76 % ; E., 15 982. - Un. d. (Fond, FN (Janin) ...... 623 (12,85) div. g. (Hickenbick, PC diss.) .. 620 (6,77) Un. d. (Roujon, s., RPR) ...... 1 331 (56,23) 23 (26,73) . RPR), 5 440 (34,04) ; div. d. (Wetzel, m.), 3 683 (23,04) ; PS (Soler)...... 446 (9,20) Verts (Charpentier) ...... 453 (4,95) G. pl. (Chedanne, PS) ...... 1 036 (43,77) 6 PS (Gruel), 3 521 (22,03) ; PC (Colombani), 2 965 1995. - I., 7 473 ; A., 30,19 % ; E., 5 043. - div. d. (de Un. d. (Couvret, DL)...... 373 (4,07) 1995. - I., 3 465 ; A., 20,06 % ; E., 2 520. - Un. d. (Roujon, Plaisir (PS) (18,55) ; div. g. (Vergne), 373 (2,33) . Chambrun), 1 133 (22,47) ; div. (Gronchi, UDF, m.), 1995. - I., 12 884 ; A., 31,72 % ; E., 8 496. - PS (Barral, RPR), 1 555 (61,71) ; Un. g. (Guiral, PS), 965 (38,29) . I., 16 606 ; V., 10 223 ; A., 38,44 % ; E., 9 851 Trappes (PC) 1 129 (22,39) ; FN (Bernard), 1 031 (20,44) ; div. g. m.), 3 401 (40,03) ; FN (Pelletier), 1 835 (21,60) ; Un. d. (Dimattéo, PC), 961 (19,06) ; div. d. (Blanc), 789 Saint-Chély-d'Apcher (DL) Un. d. (Régnault, div. d.) ...... 4 199 (42,63) BA I., 11 005 ; V., 6 027 ; A., 45,23 % ; E., 5 642 (Roussel, div. d.), 1 687 (19,86) ; PC (Boissonade), 824 (15,65) . I., 3 071 ; V., 2 621 ; A., 14,65 % ; E., 2 511 G. pl. (Bonnal, PS) ...... 3 043 (30,89) (9,70) ; div. d. (Auch-Roy), 540 (6,36) ; div. d. (Bigot, PS diss. (Malandain, d.) ...... 2 246 (39,81) BA RPR (Lafont)...... 1 076 (42,85) BA PS diss. (Lecourtiller, s.) ...... 2 255 (22,89) Vauvert (PS) CNI), 209 (2,46) . G. pl. (Monquaut, s., PC) ...... 2 008 (35,59) G. pl. (Galvier, PC) ...... 760 (30,27) PC diss. (Schaeffner)...... 354 (3,59) I., 7 143 ; V., 4 976 ; A., 30,34 % ; E., 3 376 Un. d. (Santsch, RPR) ...... 1 388 (24,60) Mauguio (PS) DL (Brioude, div. d.) ...... 675 (26,88) 1995. - I., 16 728 ; A., 39,89 % ; E., 9 822. - Un. d. (Pau- 1995. - I., 11 071 ; A., 40,28 % ; E., 6 470. - Un. g. (Hugo, G. pl. (Roca, s., PS) ...... 1 877 (55,60) 26 I., 11 017 ; V., 8 057 ; A., 26,87 % ; E., 7 845 Philippe Bardon est sur la liste de Jacques mier, UDF), 4 108 (41,82) ; PS (Lecourtiller, m.), 3 110 PC, m.), 2 566 (39,66) ; Un. d. (Cayet, UDF-PR), 2 428 FN (Berthézène)...... 768 (22,75) 4 div. g. (Pradeille)...... 2 722 (34,70) BA Brioude (31,66) ; div. g. (Bonal), 2 231 (22,71) ; PC (Lieb), 373 (37,53) ; div. g. (Malandain, PS diss.), 1 476 (22,81) . div. d. (Courrée)...... 731 (21,65) 3 Un. d. (Rivieccio, RPR)...... 2 393 (30,50) 1995. - I., 3 078 ; A., 17,84 % ; E., 2 268. - Un. d. (Bardon, UDF- (3,80) . div. d. (André) ...... 0 (0,00) Vélizy-Villacoublay (RPR) PS+ (Baccala, s.) ...... 2 127 (27,11) PR, m.), 1 322 (58,29) ; Un. g. (Galvier, PC), 946 (41,71) . 1995. - I., 6 765 ; A., 24,52 % ; E., 4 926. - Un. g. (Roca, Verts (Perdriel) ...... 603 (7,69) Poissy (RPR) I., 14 873 ; V., 8 346 ; A., 43,88 % ; E., 8 030 PS, m.), 1 793 (36,40) ; Un. d. (André, UDF-PR), 1 640 1995. - I., 9 981 ; A., 30,56 % ; E., 6 701. - PS (Bacala, m.), I., 19 029 ; V., 11 403 ; A., 40,08 % ; E., 10 898 Un. d. (Loisel, s., RPR)...... 3 656 (45,53) BA (33,29) ; FN (Allieu), 816 (16,57) ; div. g. (Bonicolli), 415 2 655 (39,62) ; RPR (Michelet), 1 389 (20,73) ; UDF PYRÉNÉES-ORIENTALES G. pl. (Derriennic, PS) ...... 2 110 (26,28) Un. d. (Masdeu-Arus, s., RPR, (8,42) ; div. g. (Cabanis, Verts), 262 (5,32) . (Canizarès, UDF-PR), 1 056 (15,76) ; FN (Santapau), div. d. (Boucher) ...... 1 029 (12,81) d.)...... 5 242 (48,10) BA Villeneuve-lès-Avignon (RPR) 608 (9,07) ; MDC (Darnaud), 552 (8,24) ; div. (Teulon), Jean-Paul Alduy, maire sortant UDF à Per- G. pl. (Metzger, PS) ...... 4 395 (40,33) RPF (Bigot)...... 668 (8,32) I., 8 567 ; V., 5 941 ; A., 30,65 % ; E., 5 594 441 (6,58) . pignan où il brigue un troisième mandat, MNR (Mosnier)...... 1 261 (11,57) div. d. (Darcourt) ...... 567 (7,06) 1995. - I., 15 293 ; A., 42,17 % ; E., 8 627. - Un. d. (Loisel, Un. d. (Roubaud, s., RPR)...... 3 427 (61,26) 27 Sète (PC) arrive largement en tête, même s’il est en 1995. - I., 20 838 ; A., 39,73 % ; E., 12 237. - Un. d. (Mas- RPR, m.), 2 504 (29,03) ; Un. g. (Brierre, PS), 1 848 G. pl. (Montal, PS) ...... 1 712 (30,60) 5 I., 30 904 ; V., 20 282 ; A., 34,37 % ; E., 19 054 retrait de 1,36 % sur le premier tour de deu-Arus, RPR, d., m.), 5 299 (43,30) ; Un. g. (Betbeder, (21,42) ; div. d. (Trani), 1 726 (20,01) ; div. d. (Main- FN (Bonnieux)...... 455 (8,13) 1 PC+ (Liberti, s., d.) ...... 8 153 (42,79) BA 1995. Ni la candidate du FN ni le candidat PS), 3 327 (27,19) ; div. d. (Rouxel), 2 204 (18,01) ; div. g. greaud), 1 515 (17,56) ; div. d. (Pirotte), 1 034 (11,99) . 1995. - I., 7 865 ; A., 27,16 % ; E., 5 588. - Un. d. (Rou- (Alzais), 1 407 (11,50) . div. d. (Commeinhes, RPR du MNR n’arrivent à passer la barre des Le Vésinet (RPR) baud, RPR), 1 944 (34,79) ; PS (Montal, m.), 1 855 diss.) ...... 5 702 (29,93) (33,20) ; div. d. (Bonfils), 1 003 (17,95) ; PC (Johannès), 10 %, alors qu’en 1995 le FN était le second Rambouillet (RPR) I., 11 012 ; V., 6 605 ; A., 40,02 % ; E., 6 493 FN (Garcia) ...... 1 689 (8,86) parti sur la ville avec 32,71 % au premier 406 (7,27) ; FN (Escorbiac), 380 (6,80) . Un. d. (Diener, DL) ...... 1 419 (7,45) I., 16 727 ; V., 9 837 ; A., 41,19 % ; E., 9 532 RPR (Foy, s.)...... 2 741 (42,21) BA tour. L’extrême droite recule de près de Verts (Giordano) ...... 1 188 (6,23) Un. d. (Larcher, s., RPR, sén.). 6 767 (70,99) 31 div. d. (Varese)...... 1 420 (21,87) div. d. (Misiaszek)...... 903 (4,74) 19 % au bénéfice du RPF, qui soutenait la lis- G. pl. (Lefoul, PS)...... 1 966 (20,63) 3 div. d. (Jonemann)...... 1 124 (17,31) HÉRAULT 17 mars 1996 - I., 30 777 ; A., 25,06 % ; E., 22 490. - te de Claude Barate, divers droite. Ce der- ext. g. (Dumas)...... 799 (8,38) 1 G. pl. (Michel, PS)...... 883 (13,60) nier, qui se présentait sans le soutien du MNR (Schleiter) ...... 325 (5,01) Un. g. (Liberti, PC), 10 428 (46,37) ; Un. d. (Marchand, 1995. - I., 16 712 ; A., 39,40 % ; E., 9 874. - Un. d. (Lar- UDF-FD), 9 601 (42,69) ; FN (Roques), 1 907 (8,48) ; div. RPR, arrive en troisième position avec 1995. - I., 11 823 ; A., 42,87 % ; E., 6 593. - Un. d. (Foy, Cruelle soirée pour Jean-Claude Gayssot. cher, RPR, m.), 6 321 (64,02) ; Un. g. (Pinel, PS), 2 717 Le ministre des transports misait sur un (Cazes), 554 (2,46) . 20,65 % derrière le candidat de la gauche (27,52) ; FN (Michel), 836 (8,47) . RPR), 3 331 (50,52) ; div. d. (de Vienne), 2 345 (35,57) ; Un. g. (Desvaux, PS), 917 (13,91) . second tour pour décrocher la ville de 1995. - I., 30 427 ; A., 27,71 % ; E., 21 478. - Un. d. (Mar- plurielle Claude Cansouline (PS). La liste de Saint-Germain-en-Laye (RPR) Béziers. Il en a été privé par le maire sortant, chand, UDF-CDS, d., m.), 8 049 (37,48) ; Un. g. (Liberti, gauche plurielle est un peu en retrait sur le Viroflay (UDF) PC), 7 065 (32,89) ; div. g. (Grossi), 4 694 (21,85) ; div. d. I., 23 838 ; V., 13 546 ; A., 43,17 % ; E., 13 236 total réalisé par les listes séparées du PC et I., 10 213 ; V., 6 379 ; A., 37,54 % ; E., 6 080 Raymond Couderc (DL), réélu avec un score (Pons), 1 231 (5,73) ; div. (Caze), 439 (2,04) . avoisinant celui qui avait été le sien au du PS en 1995, mais peut compter sur les Un. d. (Lamy, s., RPR) ...... 6 600 (49,86) BA Un. d. (Martin, s., UDF) ...... 3 073 (50,54) 26 G. pl. (Frydman, Verts) ...... 2 690 (20,32) G. pl. (Marguerit, PS) ...... 1 614 (26,55) 4 second tour du scrutin précédent. C'est la voix de la liste d’extrême gauche, sans toute- UDF diss. (Lebray)...... 2 004 (15,14) fois inquiéter M. Alduy, qui se trouve en div. d. (Calviac) ...... 1 078 (17,73) 3 première fois depuis plus de trente ans qu'un LOZÈRE div. d. (Gruselle) ...... 1 106 (8,36) FN (Lemaire) ...... 315 (5,18) maire obtient un deuxième mandat consécu- position très favorable dans ce ballottage. FN (Fournier) ...... 836 (6,32) tif à Béziers. Cet échec du ministre commu- A Canet-en-Roussillon, Arlette Franco, 1995. - I., 10 782 ; A., 40,39 % ; E., 6 197. - div. d. Aux municipales en Lozère, la prime aux 1995. - I., 25 012 ; A., 46,23 % ; E., 12 760. - Un. d. (Péri- (Martin, UDF), 3 247 (52,40) ; PS (Maget), 1 939 niste aura de quoi ravir le socialiste Georges RPR, élue pour la première fois en 1989, est card, RPR, d., m.), 9 088 (71,22) ; Un. g. (Laurent, PS), (31,29) ; FN (Lemaire), 738 (11,91) ; PC (Lavollay), 273 Frêche, qui voyait d'un mauvais œil l'arrivée sortants a pleinement joué : à Mende, Jean- réélue avec 53,56 %, en dépit des listes de 3 672 (28,78) . (4,41) . d'un éventuel concurrent dans la course aux Jacques Delmas (UDF), en dépit de son droite face à elle. A Saint-Estève, le maire prochaines élections régionales. Sur sa ville, échec aux dernières législatives, conserve sortant Yves Rousselot (RPR) arrive en tête le maire sortant de Montpellier lamine le can- sa mairie et devance de 313 voix son adver- avec 35,61 % mais serait en difficulté au saire socialiste, Alain Bertrand, qui avait Lozère didat officiel de la droite, Olivier Dugrip. Il second tour où trois listes peuvent se aurait pourtant tort de pavoiser, car des pourtant pris la tête d’une liste d’ouverture maintenir. Mende signaux forts lui sont adressés. Si l’on addi- sur laquelle figuraient plusieurs socioprofes- Gard tionne les scores très honorables des Verts et sionnels. Déjà, en 1989 et 1995, la gauche Perpignan (UDF) LANGUEDOC- Nîmes ceux des trois listes d'extrême gauche, on avait échoué dans sa conquête de la munici- I., 59 032 ; V., 34 939 ; A., 40,81 % ; E., 33 372 palité de Mende. Il lui avait manqué 223, Montpellier obtient plus de 20 % des voix. Par ailleurs, à Un. d. (Alduy, s., UDF) ...... 13 380 (40,09) BA ROUSSILLON la périphérie de la ville, les candidats parti- puis 377 voix, pour l’emporter. A Marvejols, G. pl. (Cansouline, PS) ...... 7 446 (22,31) Hérault Jean Roujon (RPR), dont le père était séna- div. d. (Barate) ...... 6 892 (20,65) Carcassonne sans de la future communauté d'aggloméra- tion ont plutôt été malmenés, à l'image du teur de la Lozère et qui appartient à une FN (Besse)...... 3 094 (9,27) LCR (Cholet)...... 1 341 (4,02) Aude vieille famille politique de la région, est, lui maire sortant de Mauguio, distancé par un MNR (Péruga) ...... 1 219 (3,65) candidat « anti-agglo ». Dans le reste du aussi, réélu aisément avec 56,2 % des voix, 1995. - I., 63 690 ; A., 40,69 % ; E., 36 563. - Un. d. (Alduy, Perpignan département, les maires sortants – François contre 43,7 % à Jean-Paul Chedanne, le can- Pyr.-Orientales didat socialiste. Enfin, à Saint-Chely-d’Ap- UDF-CDS, m.), 15 157 (41,45) ; FN (de Noëll), 11 962 Liberti, (PC) à Sète, et Régis Passerieux (PS), (32,72) ; Un. g. (Cansouline, PS), 6 125 (16,75) ; div. g. à Agde – semblent en mesure de l'emporter cher, la primaire à droite a tourné nette- (Amiel-Donat), 3 319 (9,08) . dimanche 18 mars. La droite devrait conser- ment à l’avantage de Pierre Lafont (RPR), des petites listes, mais celles de l'extrême qui se trouve en ballottage favorable pour Canet-en-Roussillon (RPF) AUDE droite seront en mesure de jouer les arbi- ver les villes de Lattes et de Castelnau-le-Lez. I., 8 035 ; V., 5 822 ; A., 27,54 % ; E., 5 627 A noter également que l'extrême droite, qui le second tour face à la liste de gauche con- tres. Ces deux listes ne pourront pas se duite par un enseignant à la retraite, Guy RPR (Franco, s.) ...... 3 014 (53,56) 26 La logique qui veut que les habitants des jusqu'ici réalisait de sérieux scores, ne sera maintenir, mais, additionnées, elles tota- Galvier, une figure du Parti communiste en div. d. (Césaréo, RPF)...... 967 (17,19) 3 deux grandes villes audoises votent à gau- en mesure de présenter aucune liste au lisent 15 % des voix, soit, à peu de chose Lozère. Dans certaines communes rurales, G. pl. (Gueffier, PS) ...... 928 (16,49) 2 che aux élections nationales et à droite second tour. div. d. (Mérico) ...... 718 (12,76) 2 près, le score que le Front national avait les maires sortants obtiennent des pourcen- aux municipales est respectée à l'issue de obtenu en 1995. Le maire sortant, Alain Montpellier (PS) tages considérables : c’est notamment le Saint-Estève (RPR) ce premier tour. A Narbonne, le maire sor- Clary, a compris le danger et mettait en I., 111 874 ; V., 61 383 ; A., 45,13 % ; E., 58 924 cas à Rieutort-de-Randon, où le maire, I., 7 620 ; V., 4 655 ; A., 38,91 % ; E., 4 369 tant divers droite, Michel Moynier, succes- garde, dimanche soir, son adversaire con- PS+ (Frêche, s., d.) ...... 22 836 (38,76) BA Francis Saint Léger (RPR), est réélu avec RPR (Rousselot, s.)...... 1 556 (35,61) BA seur il y a deux ans d'Hubert Mouly, assu- tre la tentation d'un accord avec l'extrê- RPR-UDF (Dugrip, RPR) ...... 10 444 (17,72) 84,58 %. DL (Palma)...... 1 147 (26,25) re sa réélection dès le premier tour malgré me droite. Dans le duel qui opposait le Verts+ (Roumégas)...... 7 391 (12,54) PS (Puigmal)...... 1 095 (25,06) la présence d'une liste d'union de la droite FN au MNR, c'est le premier qui l'empor- DL (Loubatières, div. d.)...... 4 916 (8,34) PC (Deixonne)...... 571 (13,07) Mende (UDF) menée par Jean-Michel Feste (UDF) et par FN (Jamet) ...... 4 411 (7,49) te assez largement, à Nîmes, mais aussi à I., 7 415 ; V., 5 714 ; A., 22,94 % ; E., 5 427 1995. - I., 7 598 ; A., 31,98 % ; E., 5 000. - Un. d. (Rousse- l'ancien député RPR, Alain Madalle. Bagnols-sur-Cèze, où son candidat LCR (Galissaires)...... 2 763 (4,69) lot, RPR), 2 058 (41,16) ; div. d. (Palma), 817 (16,34) ; FN L'actuel député socialiste, Jacques Bascou, obtient plus de 18 % des voix. Dans cette MNR (Gravelot) ...... 2 377 (4,03) Un. d. (Delmas, s., UDF)...... 2 870 (52,88) 25 (Chaffanel), 647 (12,94) ; PS (Vilasetru), 633 (12,66) ; PC qui menait une liste de gauche plurielle, ne commune, les cinq candidats en lice sont écol. (Straumann)...... 1 789 (3,04) G. pl. (Bertrand, PS)...... 2 557 (47,12) 8 (Deixonne), 515 (10,30) ; div. d. (Bonet), 330 (6,60) . recueille que 36 % des voix, tandis que la LO (Chaynes)...... 1 666 (2,83) en mesure de se maintenir au second PT (Aranega) ...... 331 (0,56) liste FN-MNR n'atteint pas la barre des tour. Dans le reste du département, les 5 %. A Carcassonne, le maire sortant, Ray- 1995. - I., 117 052 ; A., 41,05 % ; E., 67 753. - Un. g. (Frê- maires sortants Guy Roca à Vauvert, che, PS, m.), 31 856 (47,02) ; Un. d. (Christol, div. d.), mond Chésa, démissionnaire du RPR, est Roland Gronchi à Saint-Gilles et Jean- 20 310 (29,98) ; FN (Jamet), 7 726 (11,40) ; Verts (Mos- en ballottage favorable à la tête d'une liste Marie André à Beaucaire semblent en chetti-Stamm), 3 344 (4,94) ; div. (Voyer), 2 338 (3,45) ; soutenue par le RPR, l'UDF et DL. Son mesure de l'emporter. PS diss. (Couderc), 2 179 (3,22) . rival, Alain Tarlier, qui avait réussi à Agde (PS) regrouper tous les partis de gauche, accu- Nîmes (PC) I., 15 991 ; V., 11 483 ; A., 28,19 % ; E., 10 967 se un retard de plus de cinq points à l'issue I., 78 347 ; V., 43 871 ; A., 44,00 % ; E., 42 085 G. pl. (Passerieux, s., PS)...... 4 553 (41,52) BA d'un premier tour où le Front national a G. pl. (Clary, s., PC, d.) ...... 14 432 (34,29) BA Un. d. (d'Etorre, div. d.) ...... 3 600 (32,83) raté de très peu son maintien. Pas de sur- Un. d. (Fournier, RPR) ...... 14 349 (34,10) div. d. (Ignatoff, RPR diss.)..... 1 809 (16,49) prise enfin à Limoux, où le député maire FN (Ruty) ...... 4 007 (9,52) div. g. (Frey) ...... 1 005 (9,16) PS, Jean-Paul Dupré, frôle les 70 %, et à MNR (Pascal) ...... 2 463 (5,85) 1995. - I., 14 467 ; A., 25,62 % ; E., 10 431. - Un. g. (Passe- Castelnaudary, où Patrick Maugard, maire div. g. (Detrié) ...... 2 402 (5,71) rieux, PS, m.), 5 255 (50,38) ; Un. d. (Ignatoff, RPR), PS depuis 1995 de cet ancien bastion RPR, div. d. (Sagnard) ...... 1 940 (4,61) 2 293 (21,98) ; RPR diss. (Tourreau), 2 206 (21,15) ; RPR est réélu. PT (Jalaguier)...... 1 036 (2,46) diss. (Gimenez), 677 (6,49) . div. d. (Raynaud) ...... 753 (1,79) Béziers (DL) Carcassonne (RPF) div. (Maada) ...... 703 (1,67) I., 45 794 ; V., 28 893 ; A., 36,91 % ; E., 27 957 I., 29 011 ; V., 19 453 ; A., 32,95 % ; E., 18 463 Un. d. (Couderc, s., DL)...... 14 113 (50,48) 39 Un. d. (Chésa, s., RPF)...... 8 763 (47,46) BA 1995. - I., 79 062 ; A., 36,30 % ; E., 49 283. - Un. g. (Clary, G. pl. (Tarlier, PS) ...... 7 936 (42,98) PC), 12 883 (26,14) ; Un. d. (Bousquet, UDF-rad., d., PC+ (Gayssot, min.)...... 9 716 (34,75) 9 FN (Morio)...... 1 764 (9,55) m.), 11 515 (23,37) ; div. d. (Lapierre), 8 805 (17,87) ; FN FN (Lopez-Commenge)...... 1 974 (7,06) 1 (Martinez), 7 337 (14,89) ; div. g. (Brugueirolles), 4 611 Verts (Hortoland) ...... 1 103 (3,95) 1995. - I., 28 956 ; A., 30,42 % ; E., 19 163. - Un. d. (Che- (9,36) ; div. d. (Goujon), 2 538 (5,15) ; Rad. (Casas), 812 sa, RPR, d.e., m.), 9 026 (47,10) ; Un. g. (Arino, PS), MNR (Untereiner)...... 1 051 (3,76) (1,65) ; div. d. (de Saint-Affrique), 782 (1,59) . 6 678 (34,85) ; div. d. (Albarel, UDF-CDS), 2 214 (11,55) ; 1995. - I., 48 481 ; A., 34,05 % ; E., 31 208. - UDF (Cou- div. (Imamouine), 634 (3,31) ; PT (Vieules), 611 (3,19) . derc, UDF-PR, d.), 8 498 (27,23) ; Un. g. (Barrau, PS, Alès (DL) m.), 8 416 (26,97) ; RPR (Tressol), 6 916 (22,16) ; FN Castelnaudary (PS) I., 25 941 ; V., 17 201 ; A., 33,69 % ; E., 16 625 (Untereiner), 3 750 (12,02) ; écol. (Coulouma), 1 339 I., 7 088 ; V., 5 159 ; A., 27,22 % ; E., 4 864 Un. d. (Roustan, s., DL)...... 9 869 (59,36) 32 (4,29) ; Rad. (Hortoland), 1 022 (3,27) ; div. (Cavalié), G. pl. (Maugard, s., PS) ...... 2 648 (54,44) 26 G. pl. (Malavieille, PC, d.) ...... 4 897 (29,46) 6 857 (2,75) ; div. d. (Quilès), 410 (1,31) . RPR (Arata) ...... 1 378 (28,33) 4 MNR (Roudic) ...... 1 153 (6,94) 1 Castelnau-le-Lez (RPR) div. d. (Embry) ...... 838 (17,23) 3 div. (Compos)...... 510 (3,07) I., 10 475 ; V., 6 801 ; A., 35,07 % ; E., 6 589 1995. - I., 7 582 ; A., 20,26 % ; E., 5 904. - Un. d. (Arata, div. (Kérédine)...... 196 (1,18) RPR, d.), 2 232 (37,80) ; Un. g. (Maugard, PS), 2 187 RPR-DL (Grand, s., RPR)...... 3 336 (50,63) 25 G. pl. (Bru, PS) ...... 2 430 (36,88) 6 (37,04) ; RPR (Embry, m.), 1 485 (25,15) . 1995. - I., 26 838 ; A., 33,47 % ; E., 17 242. - Un. g. MNR (Manifacier)...... 430 (6,53) 1 (Millet, PC), 4 791 (27,79) ; div. (Fabre, div. g., m.), 4 070 Narbonne (div. d.) UDF-RPF (Vercier, UDF) ...... 393 (5,96) 1 I., 33 378 ; V., 22 152 ; A., 33,63 % ; E., 20 973 (23,61) ; Un. d. (Roustan, UDF-PR, d.), 3 801 (22,05) ; FN (Vergnes), 1 997 (11,58) ; div. d. (Vezon, UDF-CDS), 1995. - I., 9 490 ; A., 34,23 % ; E., 6 083. - Un. d. (Grand, div. d. (Moynier, s.) ...... 10 546 (50,28) 34 1 802 (10,45) ; div. g. (Fernandez), 781 (4,53) . RPR, m.), 3 224 (53,00) ; div. (Bru), 1 739 (28,59) ; Un. g. G. pl. (Bascou, PS, d.)...... 7 740 (36,90) 8 (Schosmann, PS), 620 (10,19) ; FN (Lecornec), 500 Un. d. (Feste, UDF)...... 1 664 (7,93) 1 (8,22) . FN-MNR (Soulié, FN) ...... 1 023 (4,88) Bagnols-sur-Cèze (PS) I., 12 058 ; V., 7 781 ; A., 35,47 % ; E., 7 448 Frontignan (PS) 1995. - I., 31 622 ; A., 28,09 % ; E., 21 958. - div. d. (Mouly, m.), 10 110 (46,04) ; Un. g. (Bichat, PS), 5 726 PS+ (Revol, s., d.) ...... 2 017 (27,08) BA I., 13 731 ; V., 8 954 ; A., 34,79 % ; E., 8 329 (26,08) ; Un. d. (Madalle, RPR, d.), 4 922 (22,42) ; div. g. Un. d. (Cret, UDF)...... 1 604 (21,54) PS (Bouldoire, s.) ...... 3 234 (38,83) BA (Garrigue), 912 (4,15) ; div. (Nicon), 288 (1,31) . div. g.+ (Broche)...... 1 390 (18,66) PS diss.+ (Lévy)...... 2 647 (31,78) FN (Navarro) ...... 1 346 (18,07) Un. d. (Subirats, RPF)...... 922 (11,07) div. d. (Arène) ...... 1 091 (14,65) div. g. (Demay)...... 894 (10,73) GARD MNR (Peruga) ...... 632 (7,59) 1995. - I., 11 987 ; A., 34,37 % ; E., 7 623. - Un. d. (Crêt, 1995. - I., 12 397 ; A., 30,31 % ; E., 8 377. - PS (Bouldoi- Difficile soirée pour la gauche gardoi- UDF-CDS, m.), 2 374 (31,14) ; div. g. (Revol), 2 289 re), 2 420 (28,89) ; div. g. (Rugiero, m.), 2 338 (27,91) ; se. A Alès, le maire sortant, Marc Rous- (30,03) ; PS (Vanneuville, div. g.), 1 389 (18,22) ; FN PC (Tremelat), 1 323 (15,79) ; FN (Péruga), 872 (10,41) ; (Sirerol), 985 (12,92) ; PC (Juawchich), 586 (7,69) . tan (DL), était menacé par le jeune dépu- div. d. (Licalsi, RPR), 790 (9,43) ; div. d. (Subirats), 472 (5,63) ; Rad. (Ferla), 162 (1,93) . té communiste Patrick Malavielle. En Beaucaire (div. d.) Lattes (UDF) fait, il a été réélu dès le premier tour avec I., 8 448 ; V., 5 911 ; A., 30,03 % ; E., 5 707 I., 9 421 ; V., 6 397 ; A., 32,10 % ; E., 6 161 près de 60 % des voix. A Nîmes, le tan- Un. d. (Andrée, s., div. d.) ...... 2 801 (49,08) BA div. (Meunier) ...... 1 828 (29,67) BA dem PC-PS, conduit par Alain Clary et G. pl. (Michelozzi, PS)...... 1 353 (23,71) Un. d. (Lieutard, div. d.) ...... 1 589 (25,79) Alain Fabre-Pujol, affichait une certaine FN (Boyer) ...... 1 083 (18,98) div. d. (Joly, RPR diss.)...... 1 105 (17,94) confiance. Finalement, 83 voix seule- div. g. (Ramon) ...... 306 (5,36) G. pl. (Adria, PS) ...... 1 075 (17,45) div. (Babouchi)...... 164 (2,87) ment séparent leur liste de celle menée div. d. (Vivares)...... 564 (9,15) par le RPR Jean-Paul Fournier. Le second 1995. - I., 8 456 ; A., 24,09 % ; E., 6 267. - Un. d. (André, Michel Vaillat n.s.r.p. tour, entre une gauche déçue et une droi- UDF, d., m.), 2 534 (40,43) ; Un. g. (Deschamps, PC), 1995. - I., 8 510 ; A., 32,60 % ; E., 5 518. - Un. d. (Vaillat, te revigorée, s'annonce très serré. Cha- 1 990 (31,75) ; FN (Ravillon), 939 (14,98) ; div. d. (Bour- UDF-PR, m.), 2 363 (42,82) ; div. g. (Meunier), 2 131 que camp dispose d'un réservoir auprès bousson), 804 (12,83) . (38,62) ; FN (Bastide), 1 024 (18,56) . 44 / LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 LES RÉSULTATS DU PREMIER TOUR DES ÉLECTIONS MUNICIPALES

Creutzwald (UDF) I., 8 236 ; V., 5 394 ; A., 34,51 % ; E., 5 210

Guéret Un. d. (Bohl, s., UDF, sén.) ..... 3 237 (62,13) 27 G. pl. (Krzyzanski, PS)...... 1 973 (37,87) 6 Metz Creuse Meuse 1995. - I., 8 113 ; A., 30,46 % ; E., 5 485. - Un. d. (Bohl, Limoges Moselle UDF-CDS, m.), 2 819 (51,39) ; PC (Hoffmann), 1 147 Bar-le-Duc (20,91) ; div. g. (Krzyzanski), 1 056 (19,25) ; PS (Kiffer), LIMOUSIN Hte-Vienne LORRAINE Nancy 463 (8,44) . Meurthe-et-M. Fameck (PS) Corrèze I., 8 028 ; V., 4 882 ; A., 39,19 % ; E., 4 676 Vosges G. pl. (Liebgott, s., PS, d.) ...... 2 678 (57,27) 26 Tulle Epinal Un. d. (Scharre, RPR) ...... 1 998 (42,73) 7 1995. - I., 7 858 ; A., 36,42 % ; E., 4 831. - Un. g. (Lie- bgott, PS, m.), 2 744 (56,80) ; Un. d. (Scharre, RPR), 1 818 (37,63) ; div. g. (Rabassa), 269 (5,57) . Florange (PS) ailleurs, Bernard de Froment, ancien député I., 7 077 ; V., 4 310 ; A., 39,10 % ; E., 4 137 CORRÈZE RPR et ancien président du conseil général, a MEURTHE-ET-MOSELLE MEUSE PS+ (Tarillon) ...... 1 996 (48,25) BA facilement retrouvé son mandat de maire de Un. d. (Heyer, RPR) ...... 1 179 (28,50) A Tulle, François Hollande, premier secré- Saint-Fiel. A Nancy, le maire sortant, André Rossi- Le premier tour n'offre pas de vraie sur- div. g. (Kwiatkowski, PRG)..... 962 (23,25) taire du Parti socialiste, bat largement Ray- not (UDF), est en position favorable pour prise dans les trois principales villes du Jean-Marie François n.s.r.p. mond-Max Aubert (RPR), qui avait conquis Guéret (PS) le second tour. L’ancien ministre de la fonc- département de la Meuse. Dans la préfectu- 1995. - I., 6 891 ; A., 33,87 % ; E., 4 439. - Un. g. (Fran- la ville il y a six ans, dans la foulée de la victoi- I., 8 934 ; V., 5 609 ; A., 37,22 % ; E., 5 135 tion publique d’Edouard Balladur a toutes re, Bar-le-Duc, le maire sortant, Bertrand çois, PS), 2 491 (56,12) ; Un. d. (Heyer, RPR), 1 428 (32,17) ; div. g. (Kwiatkowski), 520 (11,71) . re de Jacques Chirac à l’électionprésidentiel- G. pl. (Vergnier, s., PS, d.)...... 3 214 (62,59) 27 les raisons d’espérer effectuer un quatriè- Pancher (UDF), réalise, avec 60 % des suffra- le. La gauche enregistre des gains significa- Un. d. (Phalippou, RPR)...... 982 (19,12) 3 me mandat. Le maire était pourtant contes- ges, un score en hausse face à une équipe Forbach (UDF) tifs et surprises, notamment en Haute Corrè- div. g. (Mazure)...... 939 (18,29) 3 té, notamment sur le tramway, et, ces der- de la gauche plurielle mal préparée et con- I., 14 250 ; V., 7 077 ; A., 50,34 % ; E., 6 691 ze, bastion chiraquien s’il en est : à Egletons, 1995. - I., 9 627 ; A., 27,47 % ; E., 6 445. - Un. g. (Lejeune, nières semaines, les sondages lui étaient duite par un leader de dernière minute, la Un. d. (Stirnweiss, s., UDF)..... 3 162 (47,26) BA la liste de gauche est élue avec 15 voix d’avan- PS, m.), 4 066 (63,09) ; Un. d. (Mazure, RPR), 2 379 défavorables. Il résiste pourtant bien socialiste Nelly Jaquet. A Verdun, Arsène div. g. (Morisse, PRG) ...... 2 355 (35,20) ce ; à Bort-les-Orgues, la droite est battue de (36,91). mieux que prévu et laisse à 16 points derriè- Lux, RPF, le maire sortant, arrive en tête PS+ (Kieffer) ...... 1 174 (17,55) 1 voix alors que le maire sortant – qui ne se Aubusson (RPR) re lui son principal adversaire, Jean-Yves avec un ballottage favorable (46,19 %), 1995. - I., 13 564 ; A., 45,11 % ; E., 7 272. - div. d. représentait pas – est Jean-Pierre Dupont, I., 3 218 ; V., 2 254 ; A., 29,96 % ; E., 2 045 Le Déaut, député socialiste de Briey-Ponta- devant le député PS Jean-Louis Dumont (Bousch, RPR, m.), 1 851 (25,45) ; UDF (Stirnweiss, UDF-CDS), 1 671 (22,98) ; div. g. (Morisse), 929 (12,78) ; député et président du conseil général G. pl. (Moine, PS) ...... 837 (40,93) BA mousson, qui menait la liste de gauche plu- (25,52 %). Il efface ainsi au passage la con- div. d. (Scheuer), 907 (12,47) ; RPR (Kirsch), 681 (9,36) ; (RPR). Uzerche a également basculé à gau- div. d. (Ratelade) ...... 698 (34,13) rielle. M. Le Déaut se retrouvera au second currence de Patrick François (UDF), qui a Un. g. (Kieffer, PS), 655 (9,01) ; FN (Bouvier), 578 che. A Malemort, quatrième ville du départe- Un. d. (Bos, s., RPR) ...... 510 (24,94) tour dans la même configuration qu’en rassemblé 19,37 % des suffrages. Ce dernier, (7,95) . 1995. - I., 3 485 ; A., 24,36 % ; E., 2 528. - div. d. (Bos), ment, la majorité plurielle est en ballottage 1995, où il avait perdu. Dimanche pro- directeur de cabinet de Gérard Longuet, pré- Freyming-Merlebach (DL) 889 (35,17) ; Un. d. (Ratelade, RPR, m.), 867 (34,30) ; chain, il faudra en outre compter avec un très favorable face à la droite sortante. La Un. g. (Azaïs, PS), 772 (30,54). sident de la région Lorraine, avait pourtant I., 10 361 ; V., 6 716 ; A., 35,18 % ; E., 6 550 droite a néanmoins de bonnes chances de troisième candidat, Françoise Hervé reçu à plusieurs reprises le soutien de Chris- La Souterraine (PS) Un. d. (Lang, s., DL)...... 4 713 (71,95) 29 conserver le chef-lieu du département, Bri- (divers), qui progresse de 2 points par rap- tian Poncelet (RPR), le président du Sénat, G. pl. (Metzinger, PS, d.)...... 1 837 (28,05) 4 I., 4 092 ; V., 2 507 ; A., 38,73 % ; E., 1 700 me ve, où le maire sortant et sénateur (RPR), port à 1995. M Hervé a annoncé, dès provoquant le courroux des troupes locales 1995. - I., 10 489 ; A., 34,41 % ; E., 6 569. - Un. d. (Lang, G. pl. (Furet, s., PS)...... 1 700 (100) 29 Bernard Murat, devance de 3 points le dépu- dimanche soir, qu’elle maintenait sa candi- RPR. Seule exception notable dans le scru- UDF-PR, d.), 3 417 (52,02) ; PS (Metzinger, m.), 3 152 té (PS) Philippe Nauche. A Ussel, la droite 1995. - I., 4 113 ; A., 28,93 % ; E., 2 766. - Un. d. (Nau- dature au second tour et ne se rallierait ni à (47,98) . don, div. d.), 1 144 (41,36) ; PS (Furet), 914 (33,04) ; div. tin de ce département, à Commercy, le devrait également conserver sans difficulté g. (Fourgeau, ADS), 708 (25,60). M. Rossinot ni à M. Le Déaut. L’autre évé- député-maire sortant, François Dosé (PS), Hayange (PS) la mairie. Bernadette Chirac, qui n’a pas nement de taille, en Meurthe-et-Moselle, qui se présentait pour la cinquième fois, a I., 10 821 ; V., 5 730 ; A., 47,05 % ; E., 5 338 ménagé son soutien à la droite départemen- c’est encore une femme qui le crée, en délo- conduit son équipe à une victoire royale, G. pl. (David, s., PS)...... 3 059 (57,31) 26 tale, a, pour sa part, été réélue haut la main HAUTE-VIENNE geant de son siège le maire de Toul, Jac- avec 73,06 % des voix, face à un candidat Un. d. (Leyder, UDF) ...... 2 279 (42,69) 7 dans le village de Sarran, où elle réalise le ques Gossot (RPR). Nicole Feydt, députée divers droite, Gérard Hennenfent, qui n'a 1995. - I., 10 128 ; A., 40,18 % ; E., 5 881. - PS (Masseret), meilleur score des candidats de la liste uni- Passage en force à Limoges, dès le pre- socialiste de Toul, a en effet mis fin à un pas su présenter un programme alternatif 1 441 (24,50) ; PC (Schweickert), 1 430 (24,32) ; div. d. (Leyder, UDF-CDS), 1 166 (19,83) ; div. d. (Vivarelli), que. mier tour, pour le maire sortant à la tête règne de trente ans dès le premier tour. Et réellement solide. ce n’est pas la première fois qu’elle bat ce 1 046 (17,79) ; Un. d. (Drockenmuller, RPR), 798 d’une liste de gauche plurielle largement (13,57) . dernier sur ses terres. A noter aussi le bas- Tulle (RPR) remaniée et rajeunie. C’est un beau succès Bar-le-Duc (UDF) culement à gauche de Jarny, dans le Pays- Marly (DL) I., 10 447 ; V., 7 818 ; A., 25,17 % ; E., 7 425 personnel pour le député et maire sortant, I., 10 656 ; V., 6 509 ; A., 38,92 % ; E., 6 181 Haut, de Frouard, près de Nancy, qui I., 7 760 ; V., 4 760 ; A., 38,66 % ; E., 4 503 26 Alain Rodet (PS), qui affrontait pour la (60,22) 27 G. pl. (Hollande, PS, d.)...... 3 944 (53,12) renoue avec un maire de gauche, Jean-Fran- Un. d. (Pancher, s., UDF) ...... 3 722 div. d. (Lebreton) ...... 2 053 (45,59) BA Un. d. (Aubert, s., RPR)...... 2 567 (34,57) 5 seconde fois l’épreuve des urnes et qui pro- G. pl. (Jaquet, PS)...... 2 459 (39,78) 6 çois Grandbastien (PS), après une alternan- MPF (Hory) ...... 1 244 (27,63) div. (Pradayrol) ...... 914 (12,31) 2 gresse de 3 points par rapport à son score 1995. - I., 11 209 ; A., 36,35 % ; E., 6 953. - Un. d. (Pan- ce à droite, en 1995. G. pl. (Schaal, PS) ...... 1 206 (26,78) 1995. - I., 11 182 ; A., 21,10 % ; E., 8 586. - Un. d. (Aubert, de 1995. La présence à droite de deux listes cher, UDF-PR), 3 204 (46,08) ; Un. g. (Cureau, PS), 2 676 Gilbert Jansem n.s.r.p. RPR, s.E.), 4 820 (56,14) ; Un. g. (Combasteil, PC, m.), (38,49) ; Verts (Menoux), 685 (9,85) ; FN (Chalupka), rivales, loin de permettre de ratisser plus lar- NANCY (UDF) 1995. - I., 7 544 ; A., 34,48 % ; E., 4 754. - Un. d. (Jansem, 3 766 (43,86). 388 (5,58). ge, a fait perdre à l’opposition municipale I., 47 952 ; V., 26 566 ; A., 44,60 % ; E., 25 645 UDF), 2 661 (55,97) ; div. g. (Schaal), 1 305 (27,45) ; Brive-la-Gaillarde (RPR) plus de 10 points sur le score obtenu par la Un. d. (Rossinot, s., UDF) ...... 10 961 (42,74) BA Commercy (PS) div. d. (Hory, RPR), 788 (16,58) . I., 4 011 ; V., 2 451 ; A., 38,89 % ; E., 2 272 I., 33 424 ; V., 21 460 ; A., 35,79 % ; E., 20 206 liste menée en 1995 par le juge Alain Mar- G. pl. (Le Déaut, PS, d.)...... 6 750 (26,32) Montigny-lès-Metz (UDF) div. (Hervé)...... 4 368 (17,03) Un. d. (Murat, s., RPR, sén.) ... 8 383 (41,49) BA saud (RPR). La division de la mouvance éco- G. pl. (Dosé, s., PS, d.)...... 1 660 (73,06) 25 I., 16 092 ; V., 8 813 ; A., 45,23 % ; E., 8 525 G. pl. (Nauche, PS, d.)...... 7 737 (38,29) div. d. (Louis, GE) ...... 1 521 (5,93) Un. d. (Hennenfent, div. d.).... 612 (26,94) 4 logiste, en revanche, ne lui a pas nui : elle a div. d. (Arz, UDF) ...... 3 212 (37,68) BA div. d. (Patier) ...... 2 047 (10,13) LO (Nimsgern)...... 1 156 (4,51) 1995. - I., 4 049 ; A., 33,44 % ; E., 2 546. - Un. g. (Dosé, quatre élus sur la liste de la gauche plurielle LCR (Gérard)...... 889 (3,47) div. d. (Bohl)...... 3 031 (35,55) FN (Sandrin)...... 814 (4,03) PS, m.), 1 689 (66,34) ; Un. d. (Martin, UDF-PR), 857 G. pl. (Ravold, PS)...... 1 478 (17,34) MNR (Ducreux)...... 690 (3,41) et deux sur la liste Verte, qui avait fait ban- 1995. - I., 52 246 ; A., 48,21 % ; E., 26 515. - Un. d. (Rossi- (33,66). not, UDF-rad., d., m.), 10 076 (38,00) ; Un. g. (Thiebert, MNR (Nicolay) ...... 804 (9,43) div. g. (Menassi)...... 535 (2,65) de à part. Seule ombre à ce tableau idylli- Verdun (RPF) Raymond Dœrflinger figure sur la liste de 1995. - I., 33 934 ; A., 29,77 % ; E., 22 903. - Un. d. que pour la gauche plurielle : l’entrée au PS), 4 183 (15,78) ; div. (Hervé), 3 837 (14,47) ; div. d. (Lefèvre), 2 481 (9,36) ; FN (Bardet), 2 337 (8,81) ; div. I., 12 231 ; V., 6 767 ; A., 44,67 % ; E., 6 469 Lucien Arz (Murat, RPR, d.), 9 846 (42,99) ; Un. g. (Nauche, PS), conseil municipal d’un élu du MNR. A Saint- 6 747 (29,46) ; div. (Charbonnel, div. d., m.), 6 310 (Louis), 1 278 (4,82) ; ext. g. (Mougel, ADS), 912 (3,44) ; RPF (Lux, s.) ...... 2 988 (46,19) BA 1995. - I., 16 636 ; A., 45,90 % ; E., 8 785. - Un. d. (Dœr- (27,55). Junien, bastion historique du PCF passé aux ext. g. (Gérard, div. g.), 746 (2,81) ; LO (Hodara), 665 G. pl. (Dumont, PS, d.)...... 1 651 (25,52) flinger, UDF-CDS, m.), 4 229 (48,14) ; div. d. (Bohl, UDF- ex-communistes de la CAP, le recul était (2,51) . UDF (François)...... 1 253 (19,37) CDS), 2 063 (23,48) ; Un. g. (Ravold, PS), 1 311 (14,92) ; Ussel (RPR) attendu, après le retrait de Roland Mazoin, MNR (Bilde) ...... 577 (8,92) FN (Nicolay), 1 182 (13,45) . I., 6 917 ; V., 5 252 ; A., 24,07 % ; E., 4 896 - Laxou (UDF) ancien député suppléant du ministre com- I., 8 676 ; V., 4 483 ; A., 48,33 % ; E., 4 255 1995. - I., 12 742 ; A., 42,43 % ; E., 7 079. - Un. d. (Lux, Rombas (PS) div. d. (Chastagnol) ...... 1 763 (36,01) BA muniste Marcel Rigout, et maire de la ville RPR, d.), 2 914 (41,16) ; div. (Dumont, PS, m.), 2 213 I., 6 758 ; V., 3 304 ; A., 51,11 % ; E., 2 652 G. pl. (Leclerc, PS)...... 1 690 (34,52) UDF-RPR (Guillerme, s., (31,26) ; Un. g. (Boulier, PS), 1 207 (17,05) ; FN div. d. (Pégourier)...... 1 443 (29,47) depuis trente-six ans. Dans l’ensemble du UDF)...... 2 139 (50,27) 25 (Moreau), 745 (10,52). G. pl. (Fournier, s., PS) ...... 2 652 (100) 33 6 Henri Belcour n.s.r.p. département, les résultats, sans grande sur- G. pl. (Barthélémy, PS)...... 1 467 (34,48) 1995. - I., 6 599 ; A., 33,11 % ; E., 4 282. - Un. g. (Four- div. d. (Heit, UDF) ...... 649 (15,25) 2 nier, PS), 2 468 (57,64) ; div. g. (Muller), 907 (21,18) ; 1995. - I., 7 151 ; A., 26,98 % ; E., 4 765. - Un. d. (Belcour, prise, confirment l’écrasante prédominance 1995. - I., 9 204 ; A., 48,76 % ; E., 4 514. - Un. d. Un. d. (Helleringer, RPR), 568 (13,26) ; div. d. (Metzin- RPR, m.), 3 124 (65,56) ; Un. g. (Leclerc, PS), 1 641 de la gauche. (Guillerme, UDF-PR, m.), 2 756 (61,05) ; Un. g. (Pincet, MOSELLE ger, RPR), 339 (7,92) . (34,44). PS), 1 235 (27,36) ; FN (Alet), 523 (11,59) . Saint-Avold (div. d.) Limoges (PS) - Saint-Max (RPR) A Metz, Jean-Marie Rausch (divers droi- I., 78 822 ; V., 50 475 ; A., 35,96 % ; E., 47 397 I., 11 101 ; V., 6 417 ; A., 42,19 % ; E., 6 214 I., 7 217 ; V., 3 973 ; A., 44,95 % ; E., 3 749 te), le seul maire d’une commune de plus PS+ (Rodet, s., d.)...... 25 143 (53,05) 44 RPR (Wojciechowski)...... 2 047 (32,94) BA CREUSE Un. d. (Léonard, s., RPR) ...... 2 570 (68,55) 28 de 100 000 habitants à briguer un sixième div. d. (Harter, s.)...... 2 035 (32,75) Un. d. (Martineau, RPR) ...... 9 150 (19,31) 6 G. pl. (Maillot, PS) ...... 1 179 (31,45) 5 Verts (Pagès)...... 3 586 (7,57) 2 mandat, arrive en tête du ballottage, avec G. pl. (Boucher, PS) ...... 969 (15,59) 1995. - I., 7 179 ; A., 43,46 % ; E., 3 925. - Un. d. (Léo- MNR (Denolle)...... 718 (11,55) Le premier tour des élections municipales div. d. (Pauliat-Defaye, UDF près de 37 % des voix. Il ne retrouve pas le nard, RPR, d., m.), 2 741 (69,83) ; Un. g. (Mailliot, PS), div. d. (Vilm)...... 445 (7,16) diss.) ...... 3 553 (7,50) 2 score obtenu il y a six ans (38,67 %), bien en Creuse a été marqué par une grande stabi- 1 184 (30,17) . 1995. - I., 10 513 ; A., 42,21 % ; E., 5 882. - UDF (Harter, lité par rapport au scrutin de 1995. A Guéret, MNR (Orabona) ...... 2 743 (5,79) 1 qu’il bénéficie cette année du soutien offi- LO (Roussie) ...... 1 772 (3,74) - Vandœuvre-lès-Nancy (RPR) ciel de l’UDF, qui avait, en 1995, présenté UDF-CDS, m.), 3 057 (51,97) ; RPR (Schoumacker), Michel Vergnier, député socialiste, retrouve 2 120 (36,04) ; Un. g. (Brem, PC), 705 (11,99) . LCR (Clérembaux) ...... 1 450 (3,06) I., 15 247 ; V., 8 478 ; A., 44,40 % ; E., 8 134 le mandat qu’il avait gagné en novem- une liste commune avec le RPR. Cette Un. d. (Nicolas, s., RPR)...... 3 626 (44,58) BA Sarrebourg (RPR) bre 1998, après le départ d’André Lejeune. 1995. - I., 84 690 ; A., 30,61 % ; E., 57 303. - Un. g. année, le parti gaulliste a présenté seul une (Rodet, PS, d., m.), 28 868 (50,38) ; Un. d. (Marsaud, G. pl. (Cureau, PS) ...... 2 823 (34,71) liste, conduite par Marie-Jo Zimmermann, I., 8 106 ; V., 4 824 ; A., 40,49 % ; E., 4 633 Cette victoire conforte le candidat socialiste div. g. (Cilla) ...... 916 (11,26) RPR, d.), 21 587 (37,67) ; FN (Orabona), 2 331 (4,07) ; députée. Elle recueille 16,1 % des suffrages RPR-UDF (Marty, s., RPR) ..... 2 144 (46,28) BA dans la perspective des élections législatives écol. (Devalois), 1 556 (2,72) ; écol. (Réjou, Verts diss.), MNR (Néguiral) ...... 769 (9,45) exprimés, contre 26,8 % pour la liste UDF- MDC (Salen)...... 1 116 (24,09) de 2002. A La Souterraine, fief traditionnel 1 500 (2,62) ; LO (Roussie), 1 461 (2,55) . 1995. - I., 17 354 ; A., 44,12 % ; E., 9 509. - Un. d. (Nico- div. g. (Warhouver)...... 861 (18,58) las, RPR), 3 297 (34,67) ; Un. g. (Rousselot, PS, m.), RPR lors des précédentes élections munici- de gauche, il n’y avait pas de suspense dans Panazol (PS) MPF (Brion)...... 512 (11,05) la mesure où la liste PS, conduite par Yves 2 905 (30,55) ; FN (Néguiral), 1 565 (16,46) ; div. g. pales. La gauche plurielle, emmenée par 1995. - I., 8 472 ; A., 35,23 % ; E., 5 319. - Un. d. (Marty, I., 7 178 ; V., 4 798 ; A., 33,16 % ; E., 3 416 (Ban), 911 (9,58) ; div. (Walterspieler), 831 (8,74) . Dominique Gros (PS), progresse nette- RPR, m.), 3 090 (58,09) ; div. g. (Warhouver), 1 315 Furet, n’avait pas d’adversaire. Une situation G. pl. (Delage, s., PS)...... 3 416 (100) 29 particulière qui peut expliquer un taux d’abs- - Villers-lès-Nancy (UDF) ment, passant de 13,4 % à 22,8 %. A Thion- (24,72) ; FN (Brion), 914 (17,18) . 1995. - I., 7 076 ; A., 22,46 % ; E., 5 240. - Un. g. (Ber- I., 11 198 ; V., 6 582 ; A., 41,22 % ; E., 6 353 ville, deuxième ville du département, le tention relativement élevé (38,73 %). En nard, PS), 3 429 (65,44) ; Un. d. (Bernard, RPR), 1 811 Sarreguemines (div. d.) revanche, la mairie d’Aubusson est beau- (34,56) . G. pl. (Jacquemin, PS) ...... 1 717 (27,03) BA maire Jean-Marie Demange (RPR), qui I., 16 077 ; V., 9 364 ; A., 41,76 % ; E., 8 961 coup plus disputée. La gauche plurielle, con- div. d. (Bernadaux, s., UDF, avait réussi en 1995 à battre le communis- 3 323 (37,08) BA Saint-Junien (CAP) div. d. (Céleste) ...... sén.) ...... 1 519 (23,91) te, est réélu très largement dès le premier div. d. (Ludwig, s.) ...... 2 359 (26,33) duite par Michel Moine (PS), semble favori- 1 465 (23,06) I., 8 186 ; V., 6 054 ; A., 26,04 % ; E., 5 694 div. d. (Parache)...... tour, avec plus de 63 % des suffrages, face RPR (Hennard) ...... 1 660 (18,52) te, bien que les deux listes de droite totali- div. d. (Cœvré, UDF diss.) ...... 985 (15,50) div. g.+ (Allard, CAP)...... 2 662 (46,75) BA G. pl. (Peiffer, PS) ...... 944 (10,53) sent 59 % des voix au premier tour. La gau- LCR (Teruel, div. g.)...... 667 (10,50) au socialiste Bertrand Mertz. A Hayange, Un. d. (Dutrel, RPR) ...... 1 666 (29,26) div. d. (Haas) ...... 675 (7,53) che pourrait être en mesuer de profiter de la 1995. - I., 11 388 ; A., 41,82 % ; E., 6 436. - Un. d. (Berna- Philippe David (PS), qui a succédé à la mai- Verts (Coindeau) ...... 689 (12,10) 1995. - I., 15 779 ; A., 42,37 % ; E., 8 747. - div. d. (Lud- daux, UDF-CDS, m.), 4 027 (62,57) ; PS (Gebler), 1 691 rié au secrétaire d’Etat à la défense, Jean- triangulaire qui se profile au second tour. Il div. d. (Auriat)...... 677 (11,89) wig), 3 341 (38,20) ; RPR (Utzschneider), 2 369 (27,08) ; (26,27) ; PC (Teruel), 718 (11,16) . Pierre Masseret (PS), est réélu facilement paraît en effet peu probable que le RPR dissi- Roland Mazoin n.s.r.p. div. g. (Spannagel, PS), 1 277 (14,60) ; UDF (Brumder, avec plus de 57 % des voix. A Sarrebourg, dent Thierry Ratelade se retire au profit du 1995. - I., 8 542 ; A., 26,42 % ; E., 6 059. - Un. g. (Mazoin, Longwy (PS) UDF-PR), 949 (10,85) ; FN (Berger), 811 (9,27) . qui fut longtemps le fief de l’ancien pre- candidat officiel du parti gaulliste et actuel ADS, m.), 3 683 (60,79) ; Un. d. (Depland, RPR), 1 796 I., 8 196 ; V., 4 016 ; A., 51,00 % ; E., 3 796 Stiring-Wendel (div. d.) maire d’Aubusson, Pierre-Henri Bos. Par (29,64) ; MEI (Coindeau), 580 (9,57) . G. pl. (Durieux, s., PS) ...... 1 518 (39,99) BA mier ministre Pierre Mesmer (RPR), son I., 8 319 ; V., 5 293 ; A., 36,37 % ; E., 5 176 div. g. (Aries) ...... 1 031 (27,16) dauphin Alain Marty, qui lui a succédé en div. d. (Holtz, s.) ...... 2 104 (40,65) BA Un. d. (André, RPF) ...... 798 (21,02) 1995, est de nouveau en tête, devançant le MNR (Peyrou)...... 449 (11,83) div. d. (Allemand) ...... 1 266 (24,46) candidat de gauche de plus de 20 points. A div. g. (Wengeler) ...... 742 (14,34) 1995. - I., 8 779 ; A., 46,28 % ; E., 4 549. - Un. g. (Durieux, Sarreguemines, le maire sortant, René Lud- G. pl. (Barbier, PS)...... 633 (12,23) PS, m.), 2 149 (47,24) ; div. d. (Forget), 1 400 (30,78) ; wig (div. dr.), élu en 1995, est en ballottage UDF (Lang Paina) ...... 431 (8,33) Chaque jeudi avec Un. d. (André, CNI), 514 (11,30) ; FN (Peyrou), 486 (10,68) . défavorable. Avec 26,3 % des suffrages, il 1995. - I., 8 843 ; A., 40,36 % ; E., 5 145. - div. d. (Holtz, est devancé de près de 1 000 voix par le m.), 2 986 (58,04) ; div. d. (Allemand), 844 (16,40) ; UDF Lunéville (PS) (Lang), 795 (15,45) ; Un. g. (Barbier, PS), 520 (10,11) . I., 12 847 ; V., 7 063 ; A., 45,02 % ; E., 6 640 divers droite Céleste Lett (37 %). Thionville (RPR) G. pl. (Closse, s., PS)...... 3 197 (48,15) BA I., 27 822 ; V., 14 723 ; A., 47,08 % ; E., 14 020 div. d. (de Gouvion Saint Cyr, Metz (div. d.) Un. d. (Demange, s., RPR) ...... 8 861 (63,20) 35 RPR) ...... 2 141 (32,24) I., 71 580 ; V., 33 231 ; A., 53,58 % ; E., 31 884 div. d. (Tallot, UDF)...... 1 302 (19,61) G. pl. (Mertz, PS) ...... 5 159 (36,80) 8 div. d. (Rausch, s., sén.)...... 11 792 (36,98) BA 1995. - I., 13 516 ; A., 37,84 % ; E., 8 218. - Un. g. (Closse, 1995. - I., 27 067 ; A., 42,51 % ; E., 15 082. - Un. d. G. pl. (Gros, PS) ...... 7 271 (22,80) (Demange, RPR, d.), 6 678 (44,28) ; Un. g. (Souffrin, PC, PS), 3 096 (37,67) ; div. d. (Corbiat, RPR, m.), 2 550 RPR (Zimmermann, d.)...... 5 142 (16,13) (31,03) ; FN (de Sars), 1 860 (22,63) ; div. d. (Zanon), 712 m.), 5 267 (34,92) ; div. d. (Tuchmann), 1 646 (10,91) ; FN (Gourlot)...... 2 000 (6,27) FN (Alexandre), 1 305 (8,65) ; ext. g. (Sinibaldi), 186 0123 (8,66) . div. d. (Legrand)...... 1 896 (5,95) (1,23) . Pont-à-Mousson (div. d.) LO (Hodara) ...... 1 343 (4,21) I., 9 042 ; V., 4 946 ; A., 45,30 % ; E., 4 741 MNR (Marchal) ...... 1 091 (3,42) Woippy (PS) DATÉ VENDREDI div. g. (Delrez)...... 936 (2,94) I., 7 616 ; V., 3 985 ; A., 47,68 % ; E., 3 820 Un. d. (Lemoine, s., div. d.)..... 2 949 (62,20) 27 413 (1,30) PT (Di Battista) ...... Un. d. (Grosdidier, RPR) ...... 1 574 (41,20) BA G. pl. (Rossignol, PS)...... 1 202 (25,35) 4 1995. - I., 72 872 ; A., 48,67 % ; E., 36 650. - div. d. MNR (Boudat)...... 590 (12,44) 2 PS+ (Prache, s.) ...... 966 (25,29) (Rausch, m.), 14 176 (38,68) ; Un. d. (Jacquat, UDF-PR, div. g. (Leucart, PRG)...... 735 (19,24) 1995. - I., 9 155 ; A., 40 % ; E., 5 349. - Un. d. (Lemoine, d.), 9 840 (26,85) ; PS (Gros), 4 907 (13,39) ; FN div. g. (Pilla, PS diss.) ...... 545 (14,27) div. d.), 1 882 (35,18) ; Un. g. (Le Déaut, PS, d.), 1 824 (Martin), 4 245 (11,58) ; div. g. (Delrez), 1 816 (4,95) ; (34,10) ; FN (Thomas), 786 (14,69) ; div. d. (Roder), 310 PC (Michel), 1 277 (3,48) ; ext. g. (Di Battista), 389 1995. - I., 7 356 ; A., 47,43 % ; E., 3 746. - Un. g. (Cansell, (5,80) ; div. d. (Chol), 277 (5,18) ; div. d. (Gouverneur), (1,06) . PS, m.), 1 755 (46,85) ; Un. d. (Ringeisen, RPR), 1 396 retrouvez 270 (5,05) . (37,27) ; FN (Crippa), 595 (15,88) . Behren-lès-Forbach (div. g.) Toul (RPR) I., 4 820 ; V., 3 158 ; A., 34,48 % ; E., 3 044 Yutz (div. d.) I., 9 288 ; V., 5 849 ; A., 37,03 % ; E., 5 453 I., 11 074 ; V., 6 507 ; A., 41,24 % ; E., 6 333 PS (Obiegala)...... 941 (30,91) BA G. pl. (Feidt, PS)...... 2 762 (50,65) 25 PC (Schmidt) ...... 846 (27,79) div. d. (Weiten, s.)...... 5 422 (85,62) 31 UDF-RPR (Gossot, s., RPR).... 2 691 (49,35) 8 div. g. (Bienvenu, s.) ...... 717 (23,55) G. pl. (Krill, PS)...... 911 (14,38) 2 1995. - I., 9 798 ; A., 33,23 % ; E., 6 362. - div. d. (Gossot, PC diss. (Freiburger) ...... 304 (9,99) 1995. - I., 10 586 ; A., 37,58 % ; E., 6 409. - div. d. m.), 2 504 (39,36) ; Un. d. (Geoffroy, UDF, d.), 2 081 MDC (Aïtamrane) ...... 236 (7,75) (Weiten), 2 351 (36,68) ; div. d. (Wagner, UDF, m.), LE MONDE DES LIVRES (32,71) ; Un. g. (Howald, PS), 1 249 (19,63) ; FN (Violi), 1995. - I., 4 791 ; A., 43,52 % ; E., 2 591. - div. g. (Bienve- 1 895 (29,57) ; UDF (Heitz), 957 (14,93) ; Un. g. (Krill, 528 (8,30) . nu, m.), 1 529 (59,01) ; PC (Schmidt), 1 062 (40,99) . PS), 738 (11,52) ; FN (Manou), 468 (7,30) . LES RÉSULTATS DU PREMIER TOUR DES ÉLECTIONS MUNICIPALES LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 / 45

Epinal (RPR) Blagnac (PRG) dont l'une, menée par des écologistes, avait VOSGES I., 22 273 ; V., 14 209 ; A., 36,21 % ; E., 13 582 I., 12 930 ; V., 8 692 ; A., 32,78 % ; E., 8 268 LOT reçu le soutien du député européen vert et Un. d. (Heinrich, s., RPR)...... 8 846 (65,13) 33 PRG+ (Keller, s.)...... 3 624 (43,83) BA voynetiste Gérard Onesta. A Lavaur, comme Michel Heinrich (Un. d.) a créé la surpri- G. pl. (Welzer, PS) ...... 4 736 (34,87) 6 div. g.+ (Léonard)...... 2 415 (29,21) La gauche plurielle améliore ses positions en 1995, Bernard Carayon, divers droite, est se en remportant haut la main les munici- 1995. - I., 22 696 ; A., 35,57 % ; E., 14 231. - Un. d. Un. d. (Briand, RPR)...... 2 229 (26,96) dans le Lot. Elle est en passe de ravir à la droi- réélu dès le premier tour, malgré les contesta- pales à Epinal, avec 63,73 % des suffrages, (Séguin, RPR, d., m.), 7 956 (55,91) ; Un. g. (Houvion, 1995. - I., 12 038 ; A., 29,41 % ; E., 8 256. - Rad. (Puig, te la sous-préfecture de Gourdon, où les tions au sein de sa propre équipe. A Maza- PS), 3 595 (25,26) ; FN (Freppel), 1 358 (9,54) ; écol. m.), 2 715 (32,89) ; div. (Carles), 1 910 (23,13) ; PS (Pey- deux listes de gauche totalisent près de 54 % face à Gérard Welzer (PS), qui n’obtient (Andres), 982 (6,90) ; LO (Faron), 340 (2,39) . rat), 1 482 (17,95) ; Un. d. (Bergoend, RPR), 1 154 met, Michel Bourguigon (div. d) conserve que 34,87 % des voix, et n’arrive en tête des voix. A Cahors, la liste conduite par Ber- son siège. A droite, la surprise pourrait venir Gérardmer (PS) (13,98) ; div. d. (Humery), 995 (12,05) . dans aucun bureau de vote. M. Heinrich, nard Charles (PRG) arrive largement en tête de Graulhet, dont le maire sortant, Jean Pica- I., 6 611 ; V., 4 438 ; A., 32,87 % ; E., 4 167 Castanet-Tolosan (PS) qui avait pris la succession après le départ mais il lui manque 200 voix pour s'adjuger rel, se trouve en ballottage difficile en raison 24 I., 6 477 ; V., 4 675 ; A., 27,82 % ; E., 4 482 G. pl. (Lambert, s., PS) ...... 2 606 (62,54) l'hôtel de ville dès le premier tour. Le prési- de Philippe Séguin, fait même mieux que Un. d. (Stévenet, RPR) ...... 1 223 (29,35) 4 de son soutien à un projet controversé de div. d. (Lafon)...... 1 850 (41,28) BA dent du groupe RCV (Radical Citoyen Vert) à l’ancien maire d’Epinal. A Remiremont, écol. (Voiry)...... 338 (8,11) 1 PS+ (Bardou, s.) ...... 1 384 (30,88) centre de stockage et de traitement de Christian Poncelet, maire depuis 1983, est 1995. - I., 6 466 ; A., 24,13 % ; E., 4 713. - Un. g. (Boulay, Verts (Lecoq)...... 1 248 (27,84) l'Assemblée nationale devrait retrouver sa déchets. La gauche, quant à elle, conserve PC, m.), 2 067 (43,86) ; Un. d. (Yung, UDF-PR), 1 806 mairie dimanche prochain, d'autant qu'en Gaillac et Cordes, avec de nouveaux succès réélu sans problème face à la liste de gau- Colomiers (PS) (38,32) ; écol. (Frayon, Verts), 443 (9,40) ; FN (Douis- face la droite est allée devant les électeurs pour les sortants socialistes, Charles Pistres che plurielle menée par le socialiste I., 19 491 ; V., 12 499 ; A., 35,87 % ; E., 11 840 sard), 397 (8,42) . très divisée, en présentant trois listes. A et le député Paul Quilès. En revanche, elle se Claude Jacquel. Le président du Sénat fait 29 Remiremont (RPR) PS+ (Sicard) ...... 7 237 (61,12) Figeac, la liste de Martin Malvy (PS) s'impo- retrouve en difficulté à Castres, dont le mai- mieux qu’en 1995 et remporte un siège de UDF (Pezet) ...... 3 365 (28,42) 5 I., 5 951 ; V., 3 395 ; A., 42,95 % ; E., 3 055 plus : celui qu’il avait perdu en 1995. A LO (Puel)...... 1 238 (10,46) 1 se sans problèmes alors que le président du re sortant, Arnaud Mandement (PS), concur- Gérardmer, en revanche, c’est la liste de Un. d. (Poncelet, s., RPR, sén.) 1 947 (63,73) 24 Alex Raymond est candidat sur la liste de conseil régional de Midi-Pyrénées avait fait rencé par une liste Verte, est distancé par Pas- G. pl. (Jacquel, PS)...... 1 108 (36,27) 5 la gauche plurielle conduite par Jean- Bernard Sicard savoir avant le scrutin qu'il laisserait sa place cal Bugis, candidat présenté par la droite qui, 1995. - I., 5 911 ; A., 37,71 % ; E., 3 476. - Un. d. (Poncelet, de maire à son adjointe Nicole Paulo. La in extremis, a réussi à s'unir. A la différence Paul Lambert qui fait un bon score, en RPR, m.), 1 921 (55,26) ; PS (Jacquel), 1 304 (37,51) ; PC 1995. - I., 18 478 ; A., 30,99 % ; E., 12 415. - PS (Ray- obtenant 62,5 % des suffrages. Un vrai (Ragot), 251 (7,22) . mond, m.), 5 304 (42,72) ; Un. d. (Ansiaux, UDF), 4 153 bataille s'annonce rude à Gourdon, où la de 1995, Bernard Antony (FN), éliminé dès le plébiscite car, depuis 1977, aucun maire (33,45) ; Rad. (Debuisson), 1 470 (11,84) ; PC (Seube), RPR Arlette Feixa voit son fauteuil très mena- premier tour, ne se retrouvera pas en posi- Saint-Dié (PS) 1 014 (8,17) ; LO (Santi), 474 (3,82) . cé par le candidat de la gauche, le radical tion d'arbitre. A Carmaux, enfin, René Frays- n’avait été élu au premier tour dans la I., 15 344 ; V., 8 543 ; A., 44,32 % ; E., 7 909 « perle des Vosges ». A Neufchâteau, le Cugnaux (RPR) Etienne Bonnefond. Cette percée de la gau- sinet, maire sortant socialiste, se retrouve en PS (Pierret, s.E.) ...... 3 791 (47,93) BA I., 8 968 ; V., 6 201 ; A., 30,85 % ; E., 5 899 che est une demi-surprise car la cité bouria- situation inattendue de ballottage. Pour socialiste Gérard Drapier gagne son troi- RPR (Boulet)...... 2 414 (30,52) sième mandat de maire, avec 59,19 % des PC (Georges)...... 883 (11,16) G. pl. (Guérin, PRG) ...... 2 864 (48,55) BA ne connaît actuellement des difficultés éco- l'emporter, il devra trouver un terrain voix. Enfin, à Saint-Dié, le secrétaire UDF (Parmentelot)...... 515 (6,51) div. d. (Aujoulat, s., RPR) ...... 2 613 (44,30) nomiques et sociales importantes, en raison d'entente avec le dissident Jean-Pierre Izard (3,87) ext. g. (Laflorentie) ...... 422 (7,15) d’Etat à l’industrie, Christian Pierret, qui PRG (Coudray)...... 306 notamment des menaces de fermeture qui (ex. PS), qui est en position de se maintenir Robert Bernard figure sur la liste de Christian 1995. - I., 8 109 ; A., 28,54 % ; E., 5 581. - Un. d. (Aujou- récolte 47,9 % des suffrages, est le seul à pèsent sur son abattoir. L'avenir de la mater- au second tour. Pierret lat, RPR, m.), 2 448 (43,86) ; div. g. (Combes), 1 380 nité, toujours en suspens, suscite aussi des devoir attendre le second tour, en partie (24,73) ; PS (Ripoche), 1 000 (17,92) ; div. (de Marchi), 1995. - I., 15 465 ; A., 32,89 % ; E., 10 082. - PS (Pierret, 753 (13,49) . inquiétudes chez les Gourdonnais. à cause du score réalisé par une liste du m.), 6 383 (63,31) ; Un. d. (Cherpion, RPR, d.), 3 057 Albi (div. d.) PRG. (30,32) ; PC (Georges), 642 (6,37) . Muret (div. d.) Cahors (PRG) I., 30 044 ; V., 20 482 ; A., 31,83 % ; E., 19 693 I., 13 006 ; V., 8 658 ; A., 33,43 % ; E., 8 231 I., 12 613 ; V., 8 808 ; A., 30,17 % ; E., 8 092 Un. d. (Bonnecarrère, s., div. d. (Barrès, s.)...... 3 723 (45,23) BA G. pl. (Charles, s., PRG, d.) ..... 3 837 (47,42) BA div. d.)...... 9 705 (49,28) BA (28,15) G. pl. (Michaud, PS) ...... 2 965 (36,02) Un. d. (Roumégoux, UDF)...... 2 697 (33,33) PS+ (Magana)...... 5 543 Verts (Jeuniau)...... 1 741 (8,84) div. (Prat)...... 1 543 (18,75) div. d. (Hureaux, RPF)...... 1 307 (16,15) Lot div. d. (Jammes)...... 251 (3,10) div. g. (Castel) ...... 1 726 (8,76) 1995. - I., 12 180 ; A., 27,75 % ; E., 8 510. - Un. d. (Barrès, FN (Cabrolier) ...... 978 (4,97) Cahors 1995. - I., 12 942 ; A., 29,16 % ; E., 8 795. - Rad. (Charles, Rodez div. d.), 4 031 (47,37) ; PS (Mignon, m.), 3 991 (46,90) ; 1995. - I., 32 228 ; A., 31,62 % ; E., 21 495. - Un. d. (Bon- d., m.), 3 440 (39,11) ; Un. d. (Mas, UDF-CDS), 2 695 PC (Veyssière), 488 (5,73) . necarrere, RPR, d.), 9 634 (44,82) ; Un. g. (Castel, PS, MIDI- Aveyron (30,64) ; PC (Iragnes), 1 372 (15,60) ; div. d. (Hureaux, Montauban Plaisance-du-Touch (PS) m.), 8 736 (40,64) ; Verts (Onesta, d.e.), 1 344 (6,25) ; FN Tarn- Albi RPR diss.), 856 (9,73) ; écol. (Grinféder, GE), 432 (4,91) . et-Gar. I., 9 015 ; V., 5 709 ; A., 36,67 % ; E., 5 401 (Galabru, div. d.), 1 280 (5,95) ; div. g. (Robert, PS), 501 Auch (2,33) . PYRÉNÉES Toulouse Tarn PS+ (Escoula, s.) ...... 3 341 (61,86) 28 Figeac (PS) Gers I., 6 609 ; V., 4 728 ; A., 28,46 % ; E., 4 246 Hte-Gar. div. d. (Lacointa)...... 1 198 (22,18) 3 Carmaux (PS) (15,96) 2 G. pl. (Malvy, s., PS) ...... 2 823 (66,49) 24 Tarbes Verts (Liot) ...... 862 I., 7 886 ; V., 5 554 ; A., 29,57 % ; E., 5 081 div. d. (Prat)...... 1 423 (33,51) 5 Foix 1995. - I., 7 745 ; A., 27,53 % ; E., 5 474. - Un. g. (Escoula, G. pl. (Frayssinet, s., PS) ...... 2 428 (47,79) BA Htes-Pyr. PS, m.), 3 169 (57,89) ; Un. d. (de Stephani, UDF-CDS), 1995. - I., 6 710 ; A., 21,43 % ; E., 5 048. - Un. g. (Malvy, Un. d. (Serieys, div. d.) ...... 1 660 (32,67) Ariège 1 663 (30,38) ; écol. (Liot, Verts), 642 (11,73) . PS, d., m.), 3 250 (64,38) ; Un. d. (Juskiewenski, UDF- div. g. (Izard) ...... 993 (19,54) Ramonville-Saint-Agne (PS) CDS), 1 798 (35,62) . 1995. - I., 8 310 ; A., 29,45 % ; E., 5 439. - Un. g. (Goules- I., 8 494 ; V., 5 110 ; A., 39,84 % ; E., 4 807 Gourdon (div. d.) que, PS, m.), 3 013 (55,40) ; Un. d. (Serieys, UDF-PR), 2 426 (44,60) . G. pl. (Cohen, s., PS, d.) ...... 2 874 (59,79) 27 I., 3 451 ; V., 2 570 ; A., 25,53 % ; E., 2 343 Rodez (UDF) Castres (PS) ARIÈGE I., 14 943 ; V., 9 949 ; A., 33,42 % ; E., 9 407 Un. d. (Bourricaud, div. d.) ..... 1 933 (40,21) 6 Un. d. (Feixa, s., div. d.)...... 1 082 (46,18) BA 1995. - I., 8 400 ; A., 34,20 % ; E., 5 343. - Un. g. (Cohen, PRG+ (Bonnefond) ...... 904 (38,58) I., 29 399 ; V., 20 346 ; A., 30,79 % ; E., 19 211 27 Un. d. (Censi, s., UDF)...... 5 037 (53,55) PS, m.), 2 834 (53,04) ; Un. d. (Sperte, div. d.), 2 114 PC (Cammas)...... 357 (15,24) Un. d. (Bugis, div. d.) ...... 8 630 (44,92) BA 4 370 (46,45) 8 Les élections municipales ont été mar- G. pl. (Teyssèdre, PS) ...... (39,57) ; ext. g. (Farreny, AREV), 395 (7,39) . 1995. - I., 3 627 ; A., 20,71 % ; E., 2 705. - Un. d. (Feixa, PS+ (Mandement, s.) ...... 7 215 (37,56) quées par un fort pourcentage de participa- 1995. - I., 15 039 ; A., 35,30 % ; E., 9 272. - Un. d. (Censi, FN (Antony)...... 1 845 (9,60) Saint-Orens-de-Gameville (UDF) UDF), 1 339 (49,50) ; Rad. (Bonnefond), 697 (25,77) ; tion. A l'issue du premier tour, la gauche UDF-PR, pr. c.g., m.), 5 836 (62,94) ; PS (Delpuech), Un. g. (Rey, PS, m.), 669 (24,73) . Verts (Desveaux) ...... 1 621 (8,44) I., 7 160 ; V., 5 500 ; A., 23,18 % ; E., 5 322 peut espérer l'emporter dans les trois princi- 2 865 (30,90) ; PC (Puech), 571 (6,16) . 1995. - I., 30 618 ; A., 29,54 % ; E., 20 950. - Un. g. (Man- pales villes du département. A Foix, le mai- Millau (RPR) G. pl. (Sempé, PC) ...... 2 263 (42,52) BA dement, PS), 9 893 (47,22) ; Un. d. (Limouzy, RPR, d., I., 15 466 ; V., 11 473 ; A., 25,82 % ; E., 10 644 UDF (Plantade, s.)...... 2 012 (37,81) m.), 8 859 (42,29) ; FN (Denier), 2 198 (10,49) . re socialiste sortant, Jean-Noël Fondère, 1 047 (19,67) HAUTES-PYRÉNÉES div. d. (Cau)...... Gaillac (PS) tête de liste de la gauche plurielle, est réélu Un. d. (Godfrain, s., RPR, d.).. 5 404 (50,77) 27 1995. - I., 7 144 ; A., 21,16 % ; E., 5 424. - Un. d. (Planta- G. pl. (Durand, PS) ...... 4 078 (38,31) 7 I., 8 205 ; V., 5 399 ; A., 34,20 % ; E., 4 790 dès le premier tour. A Lavelanet, le séna- de, UDF), 3 119 (57,50) ; PC (Sempé), 1 190 (21,94) ; PS Même en partant en rangs divisés avec teur Jean-Pierre Bel, membre du secrétariat ext. g. (Marchive)...... 1 162 (10,92) 1 (Mereno), 1 115 (20,56) . PS+ (Pistre, s.) ...... 2 467 (51,50) 26 1995. - I., 16 128 ; A., 23,12 % ; E., 12 031. - Un. d. (God- trois listes, la droite a réussi, à Tarbes, à met- div. d. (Dary) ...... 1 827 (38,14) 6 national du PS, ravit le fauteuil de maire au frain, RPR, min.), 7 643 (63,53) ; Un. g. (Deruy, PS, m.), Saint-Gaudens (PS) tre en ballottage la liste de la gauche pluriel- Verts (Courjault-Rade) ...... 496 (10,35) 1 divers droite Bernard Marti, tandis qu'à 3 689 (30,66) ; ext. g. (Barbut), 699 (5,81) . I., 8 328 ; V., 5 773 ; A., 30,68 % ; E., 5 300 le, conduite par le maire communiste sor- 1995. - I., 8 106 ; A., 24,61 % ; E., 5 940. - Un. g. (Pistre, Pamiers le maire sortant divers droite, Villefranche-de-Rouergue (PS) G. pl. (Lepinay, PS) ...... 1 968 (37,13) BA tant, Raymond Erraçaret, qui n'est crédité PS), 2 562 (43,13) ; div. d. (Dary, UDF, m.), 2 030 André Trigano, est en ballottage défavora- Un. d. (Perrot, UDF) ...... 1 857 (35,04) que de 40,38 % des voix. La gauche subit ain- (34,18) ; div. d. (Soriano, UDF-rad.), 908 (15,29) ; FN I., 8 917 ; V., 6 260 ; A., 29,80 % ; E., 5 848 (Chapuis), 440 (7,41) . ble face à la liste conduite par le socialiste div. g. (Ortet, s., PS diss.) ...... 1 475 (27,83) si une forte érosion : au premier tour des Un. d. (Roques, DL)...... 3 260 (55,75) 26 1995. - I., 8 656 ; A., 29,89 % ; E., 5 844. - PS (Ortet, m.), André Montané. En revanche, à Saint- G. pl. (Penel, s., PS) ...... 2 588 (44,25) 7 élections municipales de 1995, le Parti com- Graulhet (div. d.) Girons, le député PS Henri Nayrou échoue 2 849 (48,75) ; Un. d. (Rouleau, RPR), 2 730 (46,71) ; PC I., 8 425 ; V., 6 145 ; A., 27,06 % ; E., 5 753 1995. - I., 8 667 ; A., 24,36 % ; E., 6 306. - Un. g. (Rigal, (Campa), 265 (4,53) . muniste, allié au Parti socialiste et au PRG, à reprendre la mairie à la droite face à Ber- Rad., m.), 3 490 (55,34) ; Un. d. (Roques, UDF-PR, d.), mais sans les Verts, avait obtenu 47,51 %, et Un. d. (Picarel, s., div. d.) ...... 2 121 (36,87) BA Tournefeuille (PS) div. g. (Torrents) ...... 2 104 (36,57) nard Gondran (DL). Même constat à 2 816 (44,66) . les écologistes 9,13 %. La gauche devra donc Saverdun, où le candidat divers droite et I., 14 852 ; V., 9 982 ; A., 32,79 % ; E., 9 334 div. (Maison) ...... 1 240 (21,55) miser sur le report des deux listes d'extrême Verts (Gautronneau)...... 288 (5,01) célèbre jazzman André Callejia l'emporte G. pl. (Raynal, s., PS) ...... 6 267 (67,14) 30 HAUTE-GARONNE Un. d. (Delrieu, div. d.)...... 3 067 (32,86) 5 gauche, qui totalisent près de 8 % des voix. 1995. - I., 8 563 ; A., 20,55 % ; E., 6 350. - Un. d. (Picarel, sur le socialiste Jean-Louis Bertrand. Enfin, Quant à Gérard Trémège (DL), président de div. d.), 3 633 (57,21) ; Un. g. (Bousquet, PS, m.), 2 717 L'Union (div. d.) à Tarascon-sur-Ariège, l'échec de la liste la chambre de commerce et d'industrie de (42,79) . François Simon est-il en mesure de ravir I., 9 874 ; V., 6 708 ; A., 32,06 % ; E., 6 482 conduite par le socialiste Frédéric Fernan- Tarbes, il ne peut qu'espérer une fusion avec Mazamet (div. d.) l’héritage de Dominique Baudis à Philippe 3 810 (58,78) 27 dez est un revers personnel pour le prési- div. (Beney, s.)...... les deux autres listes RPR pour faire basculer I., 7 493 ; V., 5 034 ; A., 32,82 % ; E., 4 718 Douste-Blazy ? Le petit médecin socialiste, G. pl. (Morin, PS)...... 2 220 (34,25) 5 dent PS du conseil général, Robert Naudi, la ville à droite. A Lourdes, le maire UDF, Un. d. (Bourguignon, s., qui a pris de l’épaisseur au fil d’une campa- div. d. (Hourquet)...... 452 (6,97) 1 qui l'avait parrainée. Le scrutin n'a pas déga- Jean-Pierre Artiganave, successeur de Philip- div. d.)...... 2 430 (51,50) 26 gé de faits saillants dans les petites commu- gne électorale conduite à la tête d’une liste 1995. - I., 9 603 ; A., 32,97 % ; E., 6 153. - Un. d. (Beney, PS (Picard) ...... 1 320 (27,98) 4 div. d., m.), 3 608 (58,64) ; PS (Gajan), 2 017 (32,78) ; PC pe Douste-Blazy, est en ballottage large- de gauche, guidée par les Verts et aiguillon- PRG (Gorin) ...... 968 (20,52) 3 nes, dont l'enracinement à gauche se confir- (Bire), 528 (8,58) . ment favorable, avec 37,02 % des suffrages. née par les Motivé-e-s, a obtenu un score qui 1995. - I., 8 068 ; A., 29,72 % ; E., 5 315. - Un. d. (Bourgui- me dans le département. Son premier adjoint, le RPR José Marthe, qui le met en position de pouvoir faire basculer gnon, div. d., m.), 2 932 (55,16) ; div. g. (Cabané, Rad.), lui reprochait son manque de légitimité élec- 2 383 (44,84) . la Ville rose à gauche. Avec une participation Foix (PS) GERS torale après le départ de M. Douste-Blazy à plus importante de 5 points que celle de I., 6 066 ; V., 4 168 ; A., 31,29 % ; E., 3 812 Toulouse, ne recueille que 22,27 %. Il devrait TARN-ET-GARONNE 1995, il semble en effet que l’ancien maire G. pl. (Fondère, s., PS, m.) ...... 2 068 (54,25) 23 Les élections municipales confirment le se désister pour permettre à la droite de con- UDF de Lourdes ait fait le plein des voix de la div. d. (Carol, div. g.)...... 1 744 (45,75) 6 maintien, voire la poussée de la gauche dans server la ville, les résultats des quatre listes La grande surprise du premier tour est droite républicaine, son réservoir se situant 1995. - I., 6 224 ; A., 28,26 % ; E., 4 265. - Un. g. (Fondè- les principales villes du Gers, à l'exception de gauche cumulés ne parvenant qu'à venue de Montauban : la liste de Brigitte re, PS, m.), 2 235 (52,40) ; Un. d. (Maurat, RPR), 1 595 donc à l’extrême droite. La volatilité suppo- notable de Condom. A Auch, Claude Bétaille 40,70 % des voix. Barèges (RPR), qui recueille plus de 42 % (37,40) ; Verts (Voegeli), 435 (10,20) . sée des voix recueillies par la liste de Salah (PS), premier adjoint de la municipalité sor- des voix, fait un score que personne ne pré- Lavelanet (UDF) Amokrane et par celles de l’extrême gauche tante, inflige une cuisante défaite au très Tarbes (PC) disait face au maire socialiste sortant, I., 5 184 ; V., 3 753 ; A., 27,60 % ; E., 3 573 pourrait être le principal handicap de médiatique cuisinier André Daguin (UDF), I., 26 461 ; V., 16 081 ; A., 39,23 % ; E., 15 240 Roland Garrigues. Par ailleurs, Bruno G. pl. (Bel, PS, sén.) ...... 1 979 (55,39) 23 M. Simon sur la route du Capitole. Dans le actuel président national de l'Union des G. pl. (Erraçaret, s., PC)...... 6 154 (40,38) BA Magnani, candidat du Front national, effec- div. d. (Marti, s., m.) ...... 1 594 (44,61) 6 reste de la Haute-Garonne, traditionnelle- métiers de l'industrie hôtelière, en étant élu UDF-DL (Trémège, DL) ...... 4 520 (29,66) tue également, contre toute attente, une 1995. - I., 5 404 ; A., 27,17 % ; E., 3 673. - Un. d. (Marty, ment acquise à la gauche, celle-ci confirme dès le premier tour. Les Auscitains confir- RPR (Calvo)...... 1 310 (8,60) réelle percée, en atteignant, avec 11,37 % div. d.), 2 309 (62,86) ; Un. g. (Cassan, PC), 1 364 ses positions. A Balma, Colomiers, Plaisance- ment ainsi l'ancrage à gauche de la ville et div. d. (Doubrère, RPR diss.).. 1 257 (8,25) des suffrages, un score qui peut lui permet- (37,14) . du-Touch, Ramonville et Tournefeuille, les adressent un signe de fidélité à Claude Des- MNR (Barrère) ...... 814 (5,34) tre de se maintenir au second tour. Lors des Pamiers (UDF) maires socialistes sortants retrouvent leur bons, député et maire sortant, à peine reve- LCR (Zueras) ...... 619 (4,06) LO (Meunier)...... 566 (3,71) élections municipales de 1995, le FN n'avait I., 8 824 ; V., 5 849 ; A., 33,71 % ; E., 5 504 siège dès le premier tour. A Blagnac, un des nu du profond coma dans lequel l'avait plon- 1995. - I., 31 151 ; A., 41,20 % ; E., 17 792. - Un. g. (Erra- obtenu, dans cette ville, que 7,6 % des suf- div. d. (Trigano, s.)...... 2 697 (49,00) BA gé un accident cérébral en septembre 2000. points chauds de l’agglomération, le radical çarret, PC), 8 454 (47,52) ; Un. d. (Trémège, UDF-PR, G. pl. (Montané, PS)...... 2 016 (36,63) Son épouse, Marie-Françoise, figure frages exprimés. A Castelsarrasin, le maire Bernard Keller n’est contraint au second tour d.), 7 712 (43,35) ; GE (Dubalen), 1 626 (9,14) . sortant, Bernard Dagen (div. d.), est réélu Verts (Matricon) ...... 791 (14,37) que par la présence d’un dissident du PS, Léo- d'ailleurs parmi les nouveaux élus. A Fleuran- 1995. - I., 9 052 ; A., 24,19 % ; E., 6 657. - Un. d. (Trigano, Bagnères-de-Bigorre (UDF) facilement dès le premier tour, avec près de nard Régis. La gauche semble encore en ce, pas de suspense : la droite n'ayant pas pu UDF, d.), 3 401 (51,09) ; Un. g. (Soula, PS, m.), 2 914 présenter de liste, le maire sortant, Raymond I., 5 949 ; V., 4 099 ; A., 31,10 % ; E., 3 732 56 % des suffrages. Son challenger, Jean- (43,77) ; écol. (Humbert, Verts), 342 (5,14) . mesure de garder la mairie de Saint-Gau- Vall (PRG), repart pour un nouveau mandat Un. d. (Castells, s., UDF) ...... 2 426 (65,01) 24 Philippe Bésiers (PRG), obtient cependant dens, bien que le maire sortant dissident PS, G. pl. (Viguier, PS) ...... 1 306 (34,99) 5 sans opposition. La grande surprise vient de un score honorable, qui le place au conseil Pierre Ortet, se soit allié pour la circonstance 1995. - I., 6 082 ; A., 24,35 % ; E., 4 284. - Un. d. (Castells, municipal. Enfin, à Moissac, le maire sor- AVEYRON à ses anciens rivaux du RPR et de l’UDF. En Vic-Fezensac, capitale de la tauromachie et UDF-CDS, m.), 2 724 (63,59) ; Un. g. (Chapoulie, PS), bastion de la droite, qui bascule à gauche tant, Jean-Paul Nunzi (PS), réduit cette élec- revanche, dans l’autre sous-préfecture, 1 560 (36,41) . avec la liste menée par Michel Sanroma (PS). tion à une simple formalité. Avec près de Si la droite a perdu du terrain à Rodez Muret, le sortant divers droite, Alain Barrès, Lourdes (UDF) A L'Isle-Jourdain, la gauche plurielle est en 58 % des voix, il terrasse son adversaire et à Millau, où l’électorat a cependant plé- ne devrait pas être mis en difficulté par la lis- I., 12 220 ; V., 8 765 ; A., 28,27 % ; E., 8 289 bonne position pour reprendre la mairie per- RPR, Patrice Charles. A Caussade, dans le biscité les maires sortants, elle a créé la UDF-RPF (Artiganave, s., te de la gauche plurielle. due en 1995. En revanche, à Condom, les nord du département, le sénateur Yvon Col- surprise à Villefranche-de-Rouergue. UDF)...... 3 069 (37,02) BA deux listes de droite laminent la gauche plu- lin, maire sortant radical de gauche, conser- Avec Robert Fabre et, après lui, Jean RPR (Marthe)...... 1 846 (22,27) Toulouse (div. d.) rielle, celle du maire sortant, Gérard Dubrac PRG (Basile) ...... 1 589 (19,17) ve son siège dès le premier tour, en Rigal, la ville était installée à gauche I., 204 979 ; V., 122 901 ; A., 40,04 % ; E., 119 180 (DL), arrivant très largement en tête. MDC+ (Barouillet) ...... 693 (8,36) recueillant 53 % des voix face au candidat depuis 1953. Cette fois-ci, Claude Penel, Un. d. (Douste-Blazy, UDF).... 49 536 (41,56) BA PS (Rebollo) ...... 581 (7,01) RPR, François Bonhomme. maire sortant (PS), s’est heurté à Serge PS+ (Simon)...... 33 173 (27,83) Auch (PS) Verts (Agius) ...... 511 (6,16) Montauban (PS) 1995. - I., 12 773 ; A., 22,74 % ; E., 9 408. - Un. d. (Douste- Roques (DL), qui a inversé une tendance div. g. (Amokrane)...... 14 759 (12,38) I., 14 414 ; V., 9 967 ; A., 30,85 % ; E., 9 070 I., 34 061 ; V., 22 882 ; A., 32,82 % ; E., 21 378 Verts (Mendez)...... 7 343 (6,16) Blazy, UDF-CDS, min., m.), 5 353 (56,90) ; Un. g. (Ver- acquise en 1995 (45 % à droite et 55 % à G. pl. (Bétaille, PS)...... 4 997 (55,09) 28 G. pl. (Garrigues, s., PS, d.)..... 9 849 (46,07) BA FN (Laroze)...... 4 798 (4,03) gès, div. g.), 3 055 (32,47) ; Verts (Agius), 1 000 (10,63) . gauche). M. Penel paraît avoir subi l’usure Un. d. (Daguin, DL) ...... 2 994 (33,01) 5 Un. d. (Barèges, RPR)...... 9 098 (42,56) MNR (Serbera)...... 3 162 (2,65) de cinquante ans de pouvoir radical. div. g. (Falco)...... 1 079 (11,90) 2 FN (Magnani) ...... 2 431 (11,37) L’équipe plurielle qu’il présentait n’a pas LCR (Pailler) ...... 2 904 (2,44) Claude Desbons, d., n.s.r.p. LO (Roig)...... 1 992 (1,67) TARN 1995. - I., 35 168 ; A., 27,77 % ; E., 24 868. - Un. g. (Garri- gues, PS, m.), 12 381 (49,79) ; Un. d. (Cave, UDF, d.), pesé lourd, face à celle d’une droite dont div. d. (Fourré-Labro) ...... 1 077 (0,90) 1995. - I., 15 288 ; A., 30,87 % ; E., 10 213. - Un. g. (Des- 9 173 (36,89) ; FN (Vincent), 1 891 (7,60) ; Verts (Ravail- le discours peu politisé, le programme PT (Dupin)...... 436 (0,37) bons, PS), 5 309 (51,98) ; Un. d. (Brussiau, RPR), 3 437 (33,65) ; FN (Pelletan), 710 (6,95) ; AREV (Falco), 496 hé), 1 423 (5,72) . ambitieux et les sympathies avec le tout- Guy Hersant figure sur la liste de Philippe (4,86) ; div. d. (Barbé, RPR diss.), 261 (2,56) . La prime au sortant semble avoir joué à Castelsarrasin (div. d.) puissant président du conseil général, Douste-Blazy Jean Puech, ont fini par séduire. A Rodez, Condom (DL) plein dans les principales villes du Tarn. A I., 8 583 ; V., 5 982 ; A., 30,30 % ; E., 5 527 Marc Censi (UDF) a perdu 800 voix par 1995. - I., 212 313 ; A., 45,07 % ; E., 114 504. - Un. d. (Bau- I., 5 525 ; V., 4 006 ; A., 27,49 % ; E., 3 745 Albi, le maire divers droite, Philippe Bonne- Un. d. (Dagen, s., div. d.)...... 3 083 (55,78) 26 dis, UDF-CDS, d.e., m.), 67 124 (58,62) ; Un. g. (Lévy, Un. d. (Dubrac, s., DL) ...... 1 632 (43,58) BA carrère, manque de 140 voix une réélection G. pl. (Bésiers, PRG)...... 2 444 (44,22) 7 rapport à 1995. Ce recul se fait au profit PS), 29 695 (25,93) ; FN (Serbera), 7 866 (6,87) ; écol. div. d. (Rousse) ...... 804 (21,47) au premier tour. Il tire profit de la division de 1995. - I., 8 374 ; A., 25,64 % ; E., 6 029. - div. d. (Dagen, de Christian Teyssèdre (PS), dont la liste (Mendez, Verts), 5 009 (4,37) ; LO (Roig), 2 704 (2,36) ; div. g. (Gallardo)...... 718 (19,17) la gauche plurielle, tiraillée entre trois listes, m.), 2 877 (47,72) ; Un. g. (Bénech, PS), 2 165 (35,91) ; de gauche plurielle a effectué une pous- div. (Razali), 1 186 (1,04) ; div. (Dupin), 918 (0,80) ; G. pl. (Biémouret, PS) ...... 591 (15,78) Un. d. (Montégut, RPR), 713 (11,83) ; Verts (Pabanel), div. d. (Dancale), 2 (0,00) . sée remarquée dans la préfecture très 1995. - I., 5 357 ; A., 22,49 % ; E., 3 911. - Un. d. (Dubrac, 274 (4,54) . ancrée à droite. A Millau, la droite, condui- Balma (PS) UDF-PR), 1 416 (36,21) ; Un. g. (Moizan, PS, m.), 1 277 Moissac (PS) te par Jacques Godfrain (RPR), a senti pas- (32,65) ; div. d. (Rousse, RPR), 1 218 (31,14) . LE MONDE ECONOMIE I., 9 235 ; V., 6 462 ; A., 30,03 % ; E., 6 071 I., 8 657 ; V., 5 630 ; A., 34,97 % ; E., 4 961 ser le vent du boulet. Profitant, en 1995, G. pl. (Fillola, s., PS) ...... 3 712 (61,14) 27 Fleurance (PRG) G. pl. (Nunzi, s., PS, d.) ...... 2 872 (57,89) 26 de son statut de ministre, il l’avait empor- Un. d. (Baselga, UDF)...... 2 359 (38,86) 6 I., 4 492 ; V., 3 000 ; A., 33,21 % ; E., 2 163 avec 0123 Un. d. (Charles, RPR) ...... 2 089 (42,11) 7 té avec 65 % des voix. Le soufflé est retom- 1995. - I., 8 285 ; A., 25,53 % ; E., 5 973. - Un. g. (Fillola, G. pl. (Vall, s., PRG)...... 2 163 (100) 29 1995. - I., 8 912 ; A., 28,97 % ; E., 5 832. - Un. g. (Nunzi, bé, mais la gauche, divisée, n’a pas pu PS), 2 814 (47,11) ; Un. d. (Huguenard, RPR), 2 325 1995. - I., 4 490 ; A., 15,12 % ; E., 3 580. - div. g. (Vall), DATÉ MARDI PS, d., m.), 3 729 (63,94) ; Un. d. (Lopez, div. d.), 2 103 prendre la majorité. (38,93) ; div. d. (Vantin, UDF), 834 (13,96) . 1 967 (54,94) ; div. d. (Mességué), 1 613 (45,06) . (36,06) . 46 / LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 LES RÉSULTATS DU PREMIER TOUR DES ÉLECTIONS MUNICIPALES

- Grande-Synthe (PS) Berck (PS) Hénin-Beaumont (PS) I., 14 843 ; V., 8 913 ; A., 39,95 % ; E., 8 537 I., 10 683 ; V., 7 042 ; A., 34,08 % ; E., 6 741 I., 18 591 ; V., 11 940 ; A., 35,78 % ; E., 11 430 div. g. (Carème) ...... 3 185 (37,31) BA G. pl. (Lhomme, s., PS)...... 2 868 (42,55) BA div. g. (Dalongeville, PS)...... 4 083 (35,72) BA NORD- G. pl. (Demarthe, s., PS) ...... 2 993 (35,06) div. d. (Cousein)...... 2 249 (33,36) PS (Darchicourt, s.) ...... 2 725 (23,84) MNR (Lorant)...... 1 807 (21,17) div. d. (Béraud) ...... 1 624 (24,09) MNR (Briois) ...... 1 999 (17,49) Lille div. d. (Railane)...... 552 (6,47) PC+ (Deshayes) ...... 1 202 (10,52) PAS- Pas-de-Calais 1995. - I., 10 290 ; A., 27,69 % ; E., 7 125. - Un. g. (Wil- 1995. - I., 14 234 ; A., 31,42 % ; E., 9 545. - Un. g. (Demar- div. d. (Legrand)...... 1 112 (9,73) quin, PS, m.), 3 898 (54,71) ; Un. d. (Beraud, RPR), 3 227 Arras the, PS, m.), 3 642 (38,16) ; div. (Carême, div. g.), 2 695 div. (Monka)...... 309 (2,70) (45,29) . DE-CALAIS Nord (28,23) ; FN (Lorant), 1 831 (19,18) ; div. g. (Ovion), 962 1995. - I., 18 021 ; A., 34,57 % ; E., 11 374. - PS (Darchi- (10,08) ; div. (Khalid), 268 (2,81) ; LO (Odot), 147 (1,54) . Béthune (PS) court, m.), 4 806 (42,25) ; Un. d. (Hauchart, UDF), 2 568 I., 20 173 ; V., 12 703 ; A., 37,03 % ; E., 12 266 (22,58) ; PC (Deshayes), 1 669 (14,67) ; FN (Briois), - Saint-Pol-sur-Mer (MDC) 1 470 (12,92) ; div. d. (Menin), 861 (7,57) . I., 15 232 ; V., 9 967 ; A., 34,57 % ; E., 9 167 div. g. (Mellick, PS)...... 5 413 (44,13) BA div. (Hutin, s., MDC)...... 6 791 (74,08) 31 PS+ (Seux, s., d.)...... 3 307 (26,96) Lens (PS) div. g. (Tirmarche)...... 2 376 (25,92) 4 div. d. (Deruelle)...... 1 347 (10,98) I., 25 113 ; V., 14 364 ; A., 42,80 % ; E., 13 517 1995. - I., 15 214 ; A., 29,09 % ; E., 10 458. - Un. d. (Hutin, RPR (Duez)...... 1 232 (10,04) PS (Delcourt, s.) ...... 8 023 (59,35) 32 RPR), 4 818 (46,07) ; div. (Tirmarche, div. g., m.), 3 513 Verts (Alpern) ...... 967 (7,88) PC (Mismaque) ...... 1 463 (10,82) 2 (33,59) ; PS (Ravetta), 1 056 (10,10) ; PC (Hamon), 714 MNR (Barbet)...... 1 414 (10,46) 2 7 décembre 1997 - I., 19 471 ; A., 47,19 % ; E., 9 926. - Un. d. (Permuy, DL) ...... 1 335 (9,88) 2 - Marcq-en-Baroeul (RPR) (6,83) ; ext. g. (Comyn), 357 (3,41) . div. g. (Seux, PS diss., d.), 3 785 (38,13) ; PS (Lagache, NORD Verts (Saint-Arnoult) ...... 946 (7,00) 1 I., 24 334 ; V., 13 798 ; A., 43,30 % ; E., 13 055 Hautmont (RPF) m.), 3 023 (30,46) ; Un. d. (Pomart, RPR), 2 493 (25,12) ; div. d. (Fontaine) ...... 336 (2,49) FN (Puccinelli), 625 (6,30) . Un. d. (Lecerf, s., RPR)...... 7 634 (58,48) 33 I., 9 509 ; V., 6 236 ; A., 34,42 % ; E., 5 976 1995. - I., 24 731 ; A., 35,73 % ; E., 15 378. - PS (Delélis, Les élections municipales ont réservé quel- G. pl. (Goethals, PS)...... 2 865 (21,95) 4 RPF (Wilmotte, s.) ...... 4 375 (73,21) 29 1995. - I., 25 716 ; A., 32,07 % ; E., 16 626. - PS (Mellick, m.), 8 740 (56,83) ; Un. d. (Roger, UDF-CDS), 2 873 ques surprises. Comme partout en France, RPF (Ryckewaert)...... 1 070 (8,20) 1 G. pl. (Bourgeois, PC)...... 1 601 (26,79) 4 d., m.), 7 430 (44,69) ; Un. d. (Deprez, div. d.), 4 866 (18,68) ; FN (Wattez), 2 233 (14,52) ; PC (Decourcelles), on constate une prime aux sortants avec la FN (Ximénès)...... 912 (6,99) 1 1995. - I., 9 361 ; A., 31,63 % ; E., 6 268. - div. d. (Wilmot- (29,27) ; div. g. (Dorfin), 2 285 (13,74) ; PC (Tobo), 2 045 1 532 (9,96) . MNR (Montaigne) ...... 574 (4,40) (12,30) . réélection, dès le premier tour, de plusieurs te, m.), 3 554 (56,70) ; Un. g. (Bourgeois, PC), 1 427 Liévin (PS) 1995. - I., 25 902 ; A., 44,64 % ; E., 13 973. - Un. d. (Lecerf, maires de droite comme de gauche. A Douai, (22,77) ; FN (Hutin), 667 (10,64) ; div. d. (Anckaert), 546 Boulogne-sur-Mer (PS) I., 23 103 ; V., 13 151 ; A., 43,08 % ; E., 11 674 le maire RPR Jacques Vernier l’emporte en RPR, m.), 8 909 (63,76) ; PS (Goethals), 2 360 (16,89) ; FN (8,71) ; ext. d. (Penicot), 74 (1,18) . (Ximenès), 1 540 (11,02) ; PC (Roussel), 1 164 (8,33) . I., 28 474 ; V., 14 331 ; A., 49,67 % ; E., 13 445 PS+ (Kucheida, s., d.)...... 8 021 (68,71) 28 améliorant de près de 5 points son score de Hazebrouck (div. d.) LO (Scheenaerts)...... 2 269 (19,44) 3 - Mons-en-Baroeul (div. g.) PS (Lengagne, s.)...... 6 336 (47,13) BA 1995. Il entame ainsi son quatrième mandat. I., 15 881 ; V., 10 724 ; A., 32,47 % ; E., 10 186 div. d. (Dacbert)...... 2 368 (17,61) PC (Lacaze)...... 1 384 (11,86) 2 I., 11 834 ; V., 7 073 ; A., 40,23 % ; E., 6 795 Réélu également, l’UDF Jean-Louis Borloo à Un. d. (Blondel, s., div. d.) ...... 6 040 (59,30) 28 MDC+ (Legros)...... 2 231 (16,59) 1995. - I., 22 315 ; A., 32,52 % ; E., 14 247. - Un. g. Valenciennes. Avec plus de 63 % des voix, il div. (Elegeest)...... 3 189 (46,93) BA G. pl. (Allossery, PS)...... 4 146 (40,70) 7 MNR (Fourny)...... 1 270 (9,45) (Kucheida, PS, d., m.), 7 853 (55,12) ; div. g. (Darras), renouvelle sa performance de 1995. A gau- G. pl. (Wolf, s., div. g.)...... 2 486 (36,59) 1995. - I., 14 887 ; A., 27,38 % ; E., 10 430. - Un. d. (Blon- div. (Suslamare) ...... 1 240 (9,22) 3 795 (26,64) ; Verts (Ludwikowski), 1 354 (9,50) ; div. MNR (Castermans)...... 1 120 (16,48) del, div. d.), 4 849 (46,49) ; Un. g. (Moriss, PS), 3 867 (Fourment), 1 245 (8,74) . che, le socialiste André Delattre est réélu à 8 décembre 1996 - I., 28 430 ; A., 45,54 % ; E., 15 012. - 1995. - I., 12 908 ; A., 38,72 % ; E., 7 742. - div. g. (Wolf), (37,08) ; div. (Dewaele), 1 714 (16,43) . Coudekerque-Branche. Les mauvaises surpri- div. g. (Lengagne, PS diss.), 5 681 (37,84) ; Un. g. (Dupi- Longuenesse (div. g.) 2 990 (38,62) ; div. (Elegeest, div. g.), 1 592 (20,56) ; Maubeuge (UDF) let, PS, d.), 5 019 (33,43) ; div. d. (Fiolet), 2 620 (17,45) ; I., 8 482 ; V., 5 235 ; A., 38,28 % ; E., 4 774 ses viennent de Faches-Thumesnil, où le mai- Un. d. (Peltier, UDF-CDS), 1 402 (18,11) ; FN (Caster- I., 21 936 ; V., 12 429 ; A., 43,34 % ; E., 11 943 FN (Fourny), 1 224 (8,15) ; div. d. (Dickès), 468 (3,12) . (71,83) 29 re socialiste, Jean-Claude Gosselin, est battu, mans), 1 201 (15,51) ; PC (Delacroix), 480 (6,20) ; div. div. g. (Barbier, s.) ...... 3 429 1 345 (28,17) 4 et surtout de Lille, où Martine Aubry ne tota- (Hanot), 77 (0,99) . Un. d. (Decagny, s., UDF, d.)... 3 435 (28,76) BA 1995. - I., 28 871 ; A., 37,50 % ; E., 17 648. - PS (Dupilet, div. d. (Petitpré)...... lise que 34,53 % des voix. En dépit de la PS+ (Pauvros)...... 3 130 (26,21) d.), 4 864 (27,56) ; div. d. (Muselet, m.), 4 586 (25,99) ; 1995. - I., 8 217 ; A., 30,05 % ; E., 5 560. - div. g. (Barbier, - Ronchin (PS) m.), 3 162 (56,87) ; Un. g. (Strobbe, PS), 1 465 (26,35) ; fusion avec la commune de Lomme, qui FN (Deresnes) ...... 2 241 (18,76) div. g. (Lengagne), 4 071 (23,07) ; div. d. (Mickes), 1 045 I., 11 703 ; V., 7 235 ; A., 38,18 % ; E., 6 758 RPF (Devins) ...... 1 432 (11,99) (5,92) ; PC (Laplace), 961 (5,45) ; FN (Fourny), 761 Un. d. (Vanacker, div. d.), 933 (16,78) . devait lui fournir une réserve de voix pour G. pl. (Laignel, s., PS) ...... 4 099 (60,65) 27 div. g. (Carpentier) ...... 1 181 (9,89) (4,31) ; div. d. (Wabble), 710 (4,02) ; div. g. (Barras), 493 creuser l’écart, elle fait un score moins bon Méricourt (PC) Un. d. (Defosse, div. d.)...... 2 014 (29,80) 5 Verts (Achour)...... 524 (4,39) (2,79) ; Rad. (Danel), 157 (0,89) . I., 8 631 ; V., 4 915 ; A., 43,05 % ; E., 4 624 que celui de Pierre Mauroy en 1995. Dans FN (Caboor) ...... 645 (9,54) 1 1995. - I., 22 147 ; A., 38,11 % ; E., 13 396. - Un. d. (Deca- me 3 300 (71,37) 29 l’entourage de M Aubry, on invoque le diffi- gny, UDF-PSD, d.), 5 205 (38,85) ; Un. g. (Carpentier, PS, Bruay-la-Buissière (PS) G. pl. (Letoquart, s., PC)...... 1995. - I., 12 340 ; A., 38,25 % ; E., 7 430. - PS (Laignel, div. d. (Sauty)...... 1 324 (28,63) 4 m.), 5 339 (71,86) ; Un. d. (Vanbrabant, UDF-PR), 936 m.), 3 595 (26,84) ; FN (Deresnes), 3 055 (22,81) ; div. d. I., 16 833 ; V., 9 344 ; A., 44,49 % ; E., 7 465 cile passage de relais entre les deux socialis- 1995. - I., 8 212 ; A., 33,10 % ; E., 5 329. - PC (Létoquart, (12,60) ; div. d. (Bonfils, UDF diss.), 755 (10,16) ; PC (Degardin, CNI), 1 105 (8,25) ; Verts (Pulpito), 436 G. pl. (Wacheux, s., PS) ...... 7 465 (100) 35 tes pour expliquer cette déconvenue. A Ville- m.), 3 247 (60,93) ; div. d. (Sauty), 1 072 (20,12) ; PS (Lesaffre), 400 (5,38) . (3,25) . neuve-d’Ascq, en revanche, le passage de 1995. - I., 18 546 ; A., 39,88 % ; E., 10 646. - PS (Janquin, (Lefebvre), 1 010 (18,95) . témoin s’est bien passé. Le socialiste Jean- - Roubaix (div. g.) Saint-Amand-les-Eaux (PC) d., m.), 7 160 (67,26) ; PC (Duhamel), 1 805 (16,95) ; I., 11 633 ; V., 7 538 ; A., 35,20 % ; E., 7 035 Un. d. (Cocheteux, RPR), 1 681 (15,79) . Montigny-en-Gohelle (PS) Michel Stievenard est élu malgré une perte I., 45 886 ; V., 20 709 ; A., 54,87 % ; E., 19 708 I., 6 996 ; V., 4 374 ; A., 37,48 % ; E., 4 135 de 8 points par rapport à son prédécesseur div. g.+ (Vandierendonck, s.)... 5 822 (29,54) BA PC (Bocquet, s., d.) ...... 4 784 (68,00) 28 Bully-les-Mines (PS) div. d. (Louis) ...... 1 658 (23,57) 4 G. pl. (Picque, s., PS) ...... 3 247 (78,52) 30 Gérard Caudron, maire depuis la création de RPR-UDF (Verspieren, UDF).. 4 019 (20,39) I., 8 966 ; V., 5 371 ; A., 40,10 % ; E., 4 769 MNR (Brice) ...... 888 (21,48) 3 FN (Cannie) ...... 2 525 (12,81) PS (de Neve) ...... 593 (8,43) 1 cette ville nouvelle. A Tourcoing et à Dunker- G. pl. (Vancaille, s., PS) ...... 3 024 (63,41) 27 1995. - I., 6 942 ; A., 27,70 % ; E., 4 792. - PS (Picqué, m.), Verts (Tir)...... 2 068 (10,49) 1995. - I., 11 622 ; A., 26,60 % ; E., 8 263. - Un. g. (Boc- que, on annonçait des difficultés pour la gau- quet, PC, d.), 4 037 (48,86) ; div. d. (Donnez, UDF-PSD, div. d. (Gosselin)...... 1 745 (36,59) 6 3 257 (67,97) ; PC (Ancart), 1 535 (32,03) . che. Finalement, Michel Delebarre, à Dunker- RPF-DL (Renouard, RPF)...... 1 991 (10,10) MNR (Phélippeau)...... 1 212 (6,15) m.), 2 288 (27,69) ; div. d. (Aubursin), 1 288 (15,59) ; 1995. - I., 9 055 ; A., 30,49 % ; E., 5 967. - Un. g. (Van- Nœux-les-Mines (PS) que, a failli l’emporter au premier tour et, à LCR (Croënne) ...... 866 (4,39) div. d. (Brunel, RPR), 650 (7,87) . caille, PS, m.), 3 768 (63,15) ; div. g. (Gamain), 1 250 I., 9 041 ; V., 5 534 ; A., 38,79 % ; E., 5 187 Tourcoing, la liste de Jean-Pierre Balduyck div. (Rézoug)...... 678 (3,44) Sin-le-Noble (PC) (20,95) ; Un. d. (Souillart, div. d.), 949 (15,90) . PS+ (Villedary, s.)...... 3 124 (60,23) 27 totalise plus de 38 % des voix, devançant de div. (Kerrouche)...... 527 (2,67) 4 I., 11 018 ; V., 6 180 ; A., 43,91 % ; E., 5 832 Calais (PC) Verts (Switalski)...... 1 359 (26,20) plus de 8 points son rival de droite. 1995. - I., 45 449 ; A., 45,14 % ; E., 24 354. - Un. g. (Car- UDF (Delannoy-Jumez) ...... 704 (13,57) 2 Un. d. (Pezin, UDF) ...... 2 636 (45,20) BA I., 49 512 ; V., 27 615 ; A., 44,23 % ; E., 26 434 ton, PS), 6 880 (28,25) ; Un. d. (Vandierendonck, UDF- G. pl. (Pernot-Prouveur, s., 1995. - I., 9 112 ; A., 28,92 % ; E., 6 252. - PS (Villepary, PC+ (Hénin, s.) ...... 12 485 (47,23) BA LILLE (PS) CDS, m.), 6 152 (25,26) ; FN (Gendron), 5 930 (24,35) ; PC)...... 2 499 (42,85) m.), 3 820 (61,10) ; PC (Héloin), 902 (14,43) ; div. (Swi- Un. d. (Demassieux, RPR)...... 6 481 (24,52) I., 121 425 ; V., 57 177 ; A., 52,91 % ; E., 54 357 div. d. (Ghysel, RPR diss., d.), 3 974 (16,32) ; div. d. LO (Marie) ...... 697 (11,95) talski), 808 (12,92) ; Un. d. (Stronski, RPR), 722 (11,55) . (Caron), 557 (2,29) ; div. (Rokia), 359 (1,47) ; ext. g. div. d. (Leclair) ...... 3 752 (14,19) 1995. - I., 11 390 ; A., 41,40 % ; E., 6 370. - Un. g. Oignies (PS) PS+ (Aubry) ...... 18 767 (34,53) BA (Kerambrun, LCR), 352 (1,45) ; ext. d. (Phelippeau), 150 (Deblock, PC, m.), 3 073 (48,24) ; Un. d. (Pezin, UDF- Verts+ (Bonay)...... 1 705 (6,45) Un. d. (Decocq, RPR) ...... 11 967 (22,02) (0,62) . I., 6 467 ; V., 4 329 ; A., 33,06 % ; E., 3 979 PR), 1 929 (30,28) ; div. d. (Sniadach), 789 (12,39) ; div. g. LO (Wailly)...... 1 596 (6,04) Verts (Quiquet)...... 8 437 (15,52) div. (Delplanque) ...... 415 (1,57) PS+ (Corbisez, s.) ...... 2 681 (67,38) 28 FN (Bernard) ...... 6 271 (11,54) - Tourcoing (PS) (Robert), 579 (9,09) . PC+ (Teneur, div. g.)...... 1 298 (32,62) 5 1995. - I., 49 755 ; A., 38,03 % ; E., 29 978. - Un. g. (Bar- LO (Baudrin)...... 2 954 (5,43) I., 57 694 ; V., 29 056 ; A., 49,64 % ; E., 28 017 Valenciennes (UDF) 1995. - I., 6 387 ; A., 27,42 % ; E., 4 548. - PS (Corbisez), RPF (Bienvenu)...... 2 533 (4,66) PS+ (Balduyck, s., d.)...... 10 736 (38,32) BA I., 22 433 ; V., 13 222 ; A., 41,06 % ; E., 12 755 the, PC, m.), 13 989 (46,66) ; Un. d. (Demassieux, RPR, 1 478 (32,50) ; PC (Dufour, m.), 1 300 (28,58) ; FN LCR (Taquet)...... 1 793 (3,30) d.), 11 849 (39,53) ; div. g. (Fleuet), 2 132 (7,11) ; écol. Un. d. (Vanneste, RPR) ...... 8 286 (29,57) Un. d. (Borloo, s., UDF, d.) ...... 8 082 (63,36) 36 (Demailly), 1 263 (27,77) ; Un. d. (Lenglain, RPR), 507 div. g. (Sellani) ...... 1 242 (2,28) (Ben), 2 008 (6,70) . FN (Baeckeroot) ...... 5 752 (20,53) G. pl. (Dulien, PC) ...... 2 572 (20,16) 4 (11,15) . PT (Montagne)...... 393 (0,72) Verts (Scharly) ...... 2 205 (7,87) RPF (Buridant)...... 1 161 (9,10) 2 Carvin (PC) Outreau (PS) Pierre Mauroy, sén., est candidat sur la liste de (3,70) RPF (Hibon) ...... 1 038 FN (Slabolepszy)...... 940 (7,37) 1 I., 11 741 ; V., 7 891 ; A., 32,79 % ; E., 7 493 I., 10 340 ; V., 6 171 ; A., 40,32 % ; E., 5 598 Martine Aubry 1995. - I., 55 130 ; A., 40,22 % ; E., 32 282. - Un. g. (Balduy- 1995. - I., 23 948 ; A., 35,76 % ; E., 15 081. - Un. d. (Bor- PS (Kemel) ...... 3 706 (49,46) BA 3 303 (59,00) 27 1995. - I., 97 114 ; A., 43,66 % ; E., 53 540. - Un. g. (Mau- ck, PS, m.), 11 136 (34,50) ; Un. d. (Delnatte, RPR, d.), G. pl. (François, s., PS) ...... loo, div. d., d., m.), 9 560 (63,39) ; PC (Dulieu), 2 171 PC+ (Dauchet, s.) ...... 2 989 (39,89) div. d. (Arblay) ...... 2 295 (41,00) 6 roy, PS, m.), 21 868 (40,84) ; Un. d. (Türk, div. d.), 19 099 10 667 (33,04) ; FN (Baeckeroot), 10 479 (32,46) . (14,40) ; div. d. (Marlière, RPR diss.), 1 216 (8,06) ; FN FN (Delevalet) ...... 798 (10,65) 1995. - I., 10 280 ; A., 29,55 % ; E., 6 975. - PS (François), (35,67) ; FN (Lang), 6 232 (11,64) ; Verts (Plancke), 2 418 - Villeneuve-d'Ascq (PS) (Pettenati), 1 130 (7,49) ; PS (Frimat), 1 004 (6,66) . (4,52) ; LO (Baudrin), 1 437 (2,68) ; GE (Knecht), 1 012 1995. - I., 11 353 ; A., 29,23 % ; E., 7 814. - PC (Dauchet, 2 957 (42,39) ; Un. d. (Chivet, RPR), 2 011 (28,83) ; PC I., 36 172 ; V., 20 013 ; A., 44,67 % ; E., 18 996 (1,89) ; div. d. (Cattelin-Denu), 947 (1,77) ; div. (Horn), m.), 3 253 (41,63) ; PS (Kemel), 1 669 (21,36) ; Un. d. (Altazin), 1 106 (15,86) ; div. g. (Abras), 901 (12,92) . G. pl. (Stievenard, PS) ...... 11 091 (58,39) 39 527 (0,98) . PAS-DE-CALAIS (Leleu, RPR), 1 299 (16,62) ; FN (Delevalet), 948 Le Portel (UDF) Un. d. (Plancke, RPR)...... 5 580 (29,37) 7 (12,13) ; div. g. (Verbrakele), 645 (8,25) . I., 7 022 ; V., 4 871 ; A., 30,63 % ; E., 4 683 - Armentières (PS) LO (Debliqui) ...... 2 325 (12,24) 3 2 981 (63,66) 27 I., 17 492 ; V., 10 352 ; A., 40,82 % ; E., 9 833 Gérard Caudron, d.e., est candidat sur la liste Si le PS garde ses bastions comme Lens, Courrières (PS) UDF (Feutry, s.)...... G. pl. (Hujeux, s., PS) ...... 5 388 (54,80) 27 I., 8 026 ; V., 4 857 ; A., 39,48 % ; E., 4 583 G. pl. (Barbarin, PS)...... 1 702 (36,34) 6 de Jean-Michel Stievenard Boulogne, Liévin, en revanche, à Arras, le 1995. - I., 6 912 ; A., 27,78 % ; E., 4 859. - Un. d. (Feutry, Un. d. (Trémoureux, RPR)...... 2 774 (28,21) 5 centriste Jean-Marie Vanlerenberghe, qui PS+ (Facon, s., d.) ...... 2 955 (64,48) 28 RPF (Guérard)...... 1 671 (16,99) 3 - Wasquehal (UDF) UDF-CDS), 1 760 (36,22) ; Un. g. (Barbarin, PS, m.), avait ravi la mairie, en 1995, aux héritiers de MDC (Salinski) ...... 940 (20,51) 3 1 703 (35,05) ; div. (Ducrocq), 1 064 (21,90) ; div. d. (Ney- 1995. - I., 16 882 ; A., 33,29 % ; E., 10 866. - PS (Haese- I., 13 512 ; V., 7 894 ; A., 41,58 % ; E., 7 506 Guy Mollet, consolide son implantation et Verts (Blanchard) ...... 688 (15,01) 2 rinck), 332 (6,83) . broeck, m.), 5 872 (54,04) ; Un. d. (Hostalier, UDF-PR, Un. d. (Vignoble, s., UDF) ...... 5 799 (77,26) 30 1995. - I., 8 174 ; A., 30,82 % ; E., 5 398. - PS (Facon, m.), s.E.), 3 912 (36,00) ; PC (Zeghers), 1 082 (9,96) . G. pl. (Bargibant, PS) ...... 1 707 (22,74) 3 s’impose au premier tour. Jacques Mellick Saint-Martin-Boulogne (PS) fait un retour spectaculaire à Béthune. Après 3 128 (57,95) ; Un. d. (Moreau, UDF), 1 371 (25,40) ; PC I., 8 443 ; V., 5 496 ; A., 34,90 % ; E., 5 191 - Croix (UDF) 1995. - I., 13 407 ; A., 41,27 % ; E., 7 510. - Un. d. (Vigno- (Fossier), 899 (16,65) . I., 13 337 ; V., 7 142 ; A., 46,45 % ; E., 6 719 ble, UDF-CDS, d., m.), 5 572 (74,19) ; PS (Vanderstrae- cinq ans d’inéligibilité, l’ancien ministre PS G. pl. (Oguer, s., PS) ...... 3 677 (70,83) 29 ten), 1 267 (16,87) ; PC (Provost), 671 (8,93) . tente de reprendre sa ville à Bernard Seux, div. d. (Ponche)...... 1 514 (29,17) 4 Un. d. (Carnois, s., UDF)...... 3 745 (55,74) 28 Etaples (PS) G. pl. (Langevin, PS)...... 2 048 (30,48) 5 - Wattrelos (PS) son ancien premier adjoint, maire sortant et I., 8 035 ; V., 5 252 ; A., 34,64 % ; E., 5 046 1995. - I., 8 091 ; A., 29,42 % ; E., 5 453. - PS (Oguer, m.), MNR (Dubus)...... 926 (13,78) 2 I., 30 334 ; V., 15 583 ; A., 48,63 % ; E., 14 828 député, qui appelle à un rassemblement au G. pl. (Guervillé, s., PS) ...... 2 364 (46,85) BA 3 090 (56,67) ; Un. d. (Mille, RPR), 1 616 (29,64) ; PC (La Place), 747 (13,70) . 1995. - I., 13 875 ; A., 44,55 % ; E., 7 471. - Un. d. (Carnois, G. pl. (Baert, s., PS, d.) ...... 8 720 (58,81) 35 second tour pour faire barrage à M. Mellick, div. d. (Bonvoisin) ...... 1 890 (37,46) UDF-CDS), 4 414 (59,08) ; Un. g. (Langevin, PS), 2 078 FN (Langlois)...... 2 363 (15,94) 3 n’excluant pas d’ouvrir sa liste aux candidats div. d. (Bigand)...... 792 (15,70) Saint-Omer (RPR) (27,81) ; FN (Dubus), 979 (13,10) . Un. d. (Buyck, UDF) ...... 1 488 (10,04) 2 de droite. Un autre duel fratricide se livre au 1995. - I., 8 102 ; A., 29,45 % ; E., 5 527. - Un. g. (Guer- I., 10 388 ; V., 6 320 ; A., 39,16 % ; E., 5 953 - Faches-Thumesnil (PS) LO (Dubrul) ...... 1 279 (8,63) 2 sein du PS à Hénin-Baumont. Pierre Darchi- ville, PS, m.), 2 780 (50,30) ; Un. d. (Bigot, UDF-CDS), RPR (Delvaux, s.)...... 2 977 (50,01) 25 I., 11 863 ; V., 7 299 ; A., 38,47 % ; E., 6 986 RPF (Delommez)...... 978 (6,60) 1 court, maire sortant, est largement distancé 1 886 (34,12) ; div. d. (Lamour), 861 (15,58) . G. pl. (Dehay, PS) ...... 1 958 (32,89) 5 RPF (Dubout)...... 1 018 (17,10) 3 Un. d. (Lebas, UDF)...... 3 838 (54,94) 26 1995. - I., 29 917 ; A., 40,13 % ; E., 17 561. - Un. g. (Fauga- par son ancien directeur de cabinet, Gérard Harnes (PC) 1995. - I., 10 238 ; A., 30,72 % ; E., 6 726. - Un. d. (Del- G. pl. (Gosselin, s., PS)...... 3 148 (45,06) 7 ret, PS, m.), 6 923 (39,42) ; div. g. (Delannoy, PS diss.), Dalongeville. Avec plus de 12 points d’écart, 4 267 (24,30) ; FN (Butez), 2 553 (14,54) ; ext. d. (Nys), I., 9 200 ; V., 5 673 ; A., 38,34 % ; E., 5 109 vaux, RPR, d., m.), 3 602 (53,55) ; PS (Dehay), 3 124 1995. - I., 12 180 ; A., 34,62 % ; E., 7 827. - Un. g. (Gosse- 1 783 (10,15) ; Un. d. (Blomme, RPR), 1 432 (8,15) ; LO il risque de perdre sa mairie. Si, à Calais, le G. pl. (Druon, s., PC) ...... 3 617 (70,80) 29 (46,45) . lin, PS, m.), 3 585 (45,80) ; Un. d. (Codaccioni, RPR, PC conforte son implantation, il perd la mai- (Dubrul), 603 (3,43) . FN (Kleinpeter) ...... 1 492 (29,20) 4 Sallaumines (PC) min.), 3 452 (44,10) ; GE (Duval), 536 (6,85) ; div. d. (De rie d’Auchel au profit d’un divers droite, Budt, RPR diss.), 254 (3,25) . Cambrai (div. d.) 1995. - I., 9 000 ; A., 29,59 % ; E., 6 162. - PC (Druon, m.), I., 6 987 ; V., 3 666 ; A., 47,53 % ; E., 2 991 Richard Jarett, qui l’a également emporté - Halluin (PS) I., 22 588 ; V., 14 317 ; A., 36,62 % ; E., 13 605 2 789 (45,26) ; FN (Dedourges), 1 452 (23,56) ; PS (Pieg- G. pl. (Rollos, s., PC)...... 2 991 (100) 33 aux élections cantonales. La droite aussi a za), 1 135 (18,42) ; Un. d. (Brice, RPR), 628 (10,19) ; div. I., 12 546 ; V., 7 457 ; A., 40,56 % ; E., 7 023 Un. d. (Villain, s., div. d.)...... 8 690 (63,87) 33 1995. - I., 7 118 ; A., 31,10 % ; E., 4 729. - PC (Rolos, m.), son duel fratricide au Touquet, où l’ancien (El-Mourabit), 158 (2,56) . 2 589 (54,75) ; PS (Depoorter), 2 140 (45,25) . G. pl. (Deroo, PS) ...... 3 394 (48,33) BA G. pl. (Douay, PS)...... 3 211 (23,60) 4 div. d. (Dancourt) ...... 982 (7,22) 1 maire UDF, Léonce Desprez – seul député de div. d. (Desprez) ...... 2 550 (36,31) droite du département –, tente également, à Un. d. (Schmidt, RPR) ...... 1 079 (15,36) MNR (Ponthieux) ...... 722 (5,31) 1 Alexandre Faidherbe n.s.r.p. 1995. - I., 22 499 ; A., 34,07 % ; E., 14 312. - Un. d. (Villain, soixante-quatorze ans, de reconquérir la vil- RPR, m.), 9 637 (67,34) ; Un. g. (Douay, PS), 3 845 le que lui avait ravie en 1995 un divers droite, 1995. - I., 11 738 ; A., 30,40 % ; E., 7 883. - PS (Faidherbe, (26,87) ; écol. (Laperrelle), 830 (5,80) . À NOS ABONNÉS m.), 3 228 (40,95) ; Un. d. (Desprez, RPR), 1 962 (24,89) ; Philippe Cotrel. M. Desprez arrive en tête FN (Strobbe), 1 572 (19,94) ; PC (Vanoverberghe), 573 Denain (PC) avec près de 40 % des voix. Enfin, le premier (7,27) ; CNI (Vuysteke, div. d.), 548 (6,95) . I., 10 907 ; V., 6 458 ; A., 40,79 % ; E., 6 000 maire Vert du département a été élu à Loos- Pour vos changements d’adresse -Hem(UDF) G. pl. (Leroy, PC, d.) ...... 3 345 (55,75) 28 en-Gohelle, dans l’ancien bassin minier : I., 12 385 ; V., 7 770 ; A., 37,26 % ; E., 7 465 Un. d. (Philippe, UDF)...... 2 655 (44,25) 7 Jean-François Caron, vice-président du con- ou suspensions d’abonnement Un. d. (Vercamer, s., UDF) ...... 4 046 (54,20) 26 Arthur Brabant n.s.r.p. seil régional, succède à son père, qui était G. pl. (Patin, PS) ...... 2 150 (28,80) 5 1995. - I., 11 290 ; A., 31,60 % ; E., 7 558. - PC (Brabant, maire socialiste depuis 1977. durant vos vacances MNR (Bertin) ...... 826 (11,06) 1 m.), 2 169 (28,70) ; PS (Veaux, PS diss.), 1 870 (24,74) ; ARRAS (UDF) div. g. (Kaddouche) ...... 443 (5,93) 1 Un. d. (Liévois, RPR), 1 593 (21,08) ; FN (Thomès), 1 121 I., 25 586 ; V., 17 448 ; A., 31,81 % ; E., 16 733 (14,83) ; div. d. (Philippe), 805 (10,65) . 1995. - I., 12 111 ; A., 35,50 % ; E., 7 477. - Un. d. (Mas- Un. d. (Vanlerenberghe, s., sart, UDF-CDS, m.), 3 557 (47,57) ; PS (Dupisson), 1 953 Douai (RPR) UDF)...... 8 115 (48,50) BA (26,12) ; div. d. (Maert), 1 533 (20,50) ; Rad. (De Clerq), I., 25 989 ; V., 15 495 ; A., 40,38 % ; E., 15 002 un seul numéro 434 (5,80) . PS+ (Barbier) ...... 5 899 (35,25) Un. d. (Vernier, s., RPR)...... 8 272 (55,14) 34 Verts (Flautre, d.e.) ...... 1 396 (8,34) - Lambersart (UDF) G. pl. (Dolez, PS, d.) ...... 5 868 (39,11) 8 div. d. (Vilette) ...... 678 (4,05) 0803 022 021 I., 20 336 ; V., 11 120 ; A., 45,32 % ; E., 10 608 div. (Pons) ...... 862 (5,75) 1 MDC (Alexandre)...... 645 (3,85) Un. d. (Daubresse, s., UDF, d.) 6 254 (58,96) 29 1995. - I., 26 723 ; A., 39,98 % ; E., 15 730. - Un. d. (Ver- G. pl. (Reynaert, PS)...... 2 762 (26,04) 4 nier, RPR, d., m.), 8 120 (51,62) ; PS (Dolez), 5 190 1995. - I., 26 353 ; A., 33,23 % ; E., 16 969. - Un. g. (0,99 F TTC/mn) MNR (Darques) ...... 948 (8,94) 1 (32,99) ; FN (Lamare), 1 475 (9,38) ; PC (Leclercq), 945 (Fatous, PS, m.), 6 932 (40,85) ; Un. d. (Vanlerenberghe, FN (Bauw) ...... 644 (6,07) 1 (6,01) . UDF-CDS), 4 453 (26,24) ; div. d. (Pavy), 2 163 (12,75) ; FN (François/Porteu de La Moran), 1 584 (9,33) ; écol. 1995. - I., 20 052 ; A., 41,23 % ; E., 11 467. - Un. d. DUNKERQUE (PS) (Cordonnier), 1 092 (6,44) ; CNI (Beyls), 745 (4,39) . (Daubresse, UDF-CDS, d., m.), 7 430 (64,79) ; Un. g. (Rey- I., 51 108 ; V., 30 974 ; A., 39,40 % ; E., 29 905 naert, PS), 2 823 (24,62) ; FN (Caspar), 1 214 (10,59) . G. pl. (Delebarre, s., PS)...... 14 913 (49,87) BA Auchel (PC) - Loos (PS) Un. d. (Dhersin, DL, d.)...... 9 250 (30,93) I., 8 467 ; V., 5 893 ; A., 30,40 % ; E., 5 491 Chaque lundi avec I., 11 760 ; V., 6 983 ; A., 40,62 % ; E., 6 430 MNR (Eymery)...... 3 947 (13,20) div. d. (Jarett) ...... 3 538 (64,43) 27 G. pl. (Rondelaere, s., PS)...... 3 455 (53,73) 26 LO (Volant)...... 1 795 (6,00) G. pl. (Paquet, s., PC) ...... 1 953 (35,57) 6 FN (Bourrez) ...... 1 838 (28,58) 4 1995. - I., 50 627 ; A., 33,99 % ; E., 32 756. - Un. g. (Dele- Un. d. (Mauger, div. d.) ...... 1 137 (17,68) 3 barre, PS, m.), 14 479 (44,20) ; Un. d. (Dewees, RPR, d.), 1995. - I., 8 551 ; A., 23,20 % ; E., 6 370. - PC (Paquet, 1995. - I., 11 713 ; A., 34,56 % ; E., 7 488. - PS (Rondelae- 12 660 (38,65) ; FN (Eymery), 3 284 (10,03) ; LO (Volant), m.), 2 019 (31,70) ; Un. d. (Jarret, div. d.), 1 755 (27,55) ; 0123 re, m.), 3 693 (49,32) ; FN (Bourrez), 1 733 (23,14) ; Un. d. 943 (2,88) ; div. g. (Decodts), 741 (2,26) ; div. d. (Gilmet), div. g. (Chrétien), 1 429 (22,43) ; PS (Venel), 1 167 (Cuvelier, div. d.), 1 448 (19,34) ; PC (Bleys), 614 (8,20) . 649 (1,98) . (18,32) . DATÉ MARDI - La Madeleine (RPR) - Coudekerque-Branche (PS) Avion (PC) I., 13 504 ; V., 7 245 ; A., 46,35 % ; E., 6 863 I., 16 406 ; V., 11 129 ; A., 32,17 % ; E., 10 509 I., 11 980 ; V., 7 978 ; A., 33,41 % ; E., 7 661 retrouvez Un. d. (Dhinnin, s., RPR) ...... 3 905 (56,90) 28 G. pl. (Delattre, s., PS)...... 6 627 (63,06) 29 PC+ (Robitail, s.) ...... 3 411 (44,52) BA G. pl. (Hoffmann, PS) ...... 2 362 (34,42) 6 Un. d. (Croo, RPR)...... 2 669 (25,40) 4 PC (Poly)...... 2 613 (34,11) 1 213 (11,54) 2 RPF (Pauchet) ...... 596 (8,68) 1 div. g. (Burghgrave)...... Verts (Hilbig) ...... 878 (11,46) 1995. - I., 14 400 ; A., 47,72 % ; E., 7 354. - Un. d. (Dhin- 1995. - I., 16 430 ; A., 26,49 % ; E., 11 693. - Un. g. (Delat- FN (Delattre) ...... 759 (9,91) LE MONDE ECONOMIE nin, RPR, d., m.), 3 900 (53,03) ; PS (Hoffmann), 1 674 tre, PS, m.), 7 123 (60,92) ; Un. d. (Slowinski, RPR), 2 026 (22,76) ; FN (Vandekerkof), 1 097 (14,92) ; PC (Duriez), (17,33) ; FN (Meurisse), 1 347 (11,52) ; div. d. (Devos), 1995. - I., 12 103 ; A., 35,23 % ; E., 7 221. - PC (Bobitail, 683 (9,29) . 1 197 (10,24) . m.), 5 091 (70,50) ; PS (Kucheida), 2 130 (29,50) . 48 / LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 LES RÉSULTATS DU PREMIER TOUR DES ÉLECTIONS MUNICIPALES

Elbeuf (PS) I., 8 745 ; V., 4 420 ; A., 49,46 % ; E., 4 242 G. pl. (Marie, s., PS, d.)...... 2 601 (61,32) 28 Manche Un. d. (Nascimento, RPR)...... 602 (14,19) 2 Seine-Maritime MNR (de Tarlé) ...... 590 (13,91) 2 BASSE- HAUTE- LCR (Etave)...... 241 (5,68) 1 Caen Rouen div. g. (Mendy-Lainé) ...... 208 (4,90) Saint-Lô Calvados 1995. - I., 9 107 ; A., 40,46 % ; E., 5 268. - Un. g. (Youi- NORMANDIE NORMANDIE nou, PS, m.), 1 601 (30,39) ; FN (de Tarle), 1 317 (25) ; Orne Un. d. (Baldenweck, UDF-CDS), 1 221 (23,18) ; div. g. Eure (Berthelon), 392 (7,44) ; div. d. (Capart), 376 (7,14) ; Alençon LCR (Etave), 361 (6,85) ; écol. (Léost, Verts), 0 (0,00) . Evreux Fécamp (PS) I., 14 504 ; V., 9 440 ; A., 34,91 % ; E., 9 054 G. pl. (Jeanne, s., PS, d.)...... 5 413 (59,79) 28 Un. d. (Winsback, div. d.)...... 3 641 (40,21) 7 1995. - I., 14 745 ; A., 31,56 % ; E., 9 819. - Un. g. (Bredin, chaque camp conserve ses positions. La Verts. Un autre dissident socialiste, Eric Don- CALVADOS EURE PS, m.), 4 930 (50,21) ; Un. d. (Deneuve, UDF-CDS), droite garde ses deux villes de la commu- fu, est éliminé. L'extrême droite, divisée, ne 2 526 (25,73) ; div. d. (O'reilly), 1 618 (16,48) ; FN (Cour- nauté urbaine, tandis que la gauche pluriel- pourra pas se maintenir. A Dieppe, le second bot), 745 (7,59) . Dans le Calvados, la surprise vient de Menacé par Jean-Louis Debré, député le est confrontée à un score élevé de Lutte tour réserve une nouvelle confrontation très Le Grand-Quevilly (PS) RPR de l’Eure, le maire communiste Caen, où le socialiste Louis Mexandeau ouvrière, qui frôle les 9% dans la commune- serrée entre le député et maire communiste I., 19 331 ; V., 12 539 ; A., 35,14 % ; E., 11 789 s'est fait distancer par Brigitte Le Brethon centre de Cherbourg-Octeville. En pleine cri- Roland Plaisance devra négocier avec les Christian Cuvilliez et le RPR Edouard Verts, emmenés par Sylvain Bigaud, pour G. pl. (Massion, s., PS, sén.).... 9 661 (81,95) 32 (RPR). Candidat à la mairie pour la cinquiè- se économique, confronté aux lourdes res- Leveau, qu'il avait déjà affronté en 1995, puis Un. d. (Colombel, div. d.)...... 2 128 (18,05) 3 conserver une mairie qu’il détient depuis me fois, l'ancien ministre des PTT réalise tructurations de l'arsenal et aux préoccupa- en 1996, à l'occasion d'une élection partielle 1995. - I., 19 814 ; A., 29,83 % ; E., 13 197. - Un. g. 1977. L’ancien ministre de l’intérieur, qui 20,73 % des suffrages, soit 10 points de tions concernant l'avenir de la filière après une invalidation. (Fabius, PS, d.), 9 037 (68,48) ; UDF (Colombel), 2 255 avait échoué aux municipales à Evreux en moins qu'en 1995. La gauche fait les frais de nucléaire, le deuxième pôle industriel de (17,09) ; RPR (Brière), 1 905 (14,44) . 1989, puis s’était présenté à Paris en 1995, la guerre fratricide qui sévit au sein de la Basse-Normandie a probablement voulu Le Havre (RPR) sans plus de succès, a obtenu quelque Rouen (PS) fédération PS du Calvados entre M. Mexan- manifester son mécontentement, d'abord I., 116 640 ; V., 63 462 ; A., 45,59 % ; E., 61 681 10 points de plus que l’adversaire de I., 54 991 ; V., 30 839 ; A., 43,92 % ; E., 29 966 deau et François Geindre, maire sortant en direction des socialistes. Homme fort de Un. d. (Rufenacht, s., RPR)..... 28 435 (46,10) BA d'Hérouville. Pour succéder à Jean-Marie M. Plaisance il y a six ans. Il devra toutefois Un. d. (Albertini, UDF, d.)...... 10 654 (35,55) BA PC+ (Paul, d.)...... 14 253 (23,11) la presqu’île, le député Bernard Cazeneuve compter sur le report des électeurs d’extrê- PS+ (Robert, s.) ...... 10 441 (34,84) Giraud, maire de Caen depuis 1970, en fait les frais. Il n'a pas réussi à enlever PS diss.+ (Dhaille, d.) ...... 6 688 (10,84) me droite ayant voté pour le FN et le MNR, Verts (Grima) ...... 3 106 (10,37) MNR (Fouché-Saillenfest) ...... 3 990 (6,47) M. Mexandeau, soixante-neuf ans, aura dès le premier tour le fauteuil de maire de me qui totalisent près de 13 % des voix, pour FN (Chaboche) ...... 1 210 (4,04) FN (Touzé)...... 3 270 (5,30) fort à faire face à M Le Brethon. La candi- la nouvelle commune, fusionnée depuis MNR (Pennelle) ...... 1 133 (3,78) date RPR est nettement favorite : elle réali- espérer battre M. Plaisance. Les Verts peu- LCR (Leroux) ...... 2 380 (3,86) mars 2000. Il aborde toutefois le second vent également jouer un rôle-clé à Vernon div. d. (de Bailliencourt, div. g. (Donfu)...... 2 146 (3,48) se au premier tour un score supérieur de MPF)...... 949 (3,17) tour en bonne position. Le président de la pour permettre à la députée socialiste PT (Zimmermann) ...... 519 (0,84) 2 points à celui qui avait permis à LO (Lapeyre)...... 888 (2,96) communauté urbaine, Bernard Cauvin, à la Catherine Picard de l’emporter sur Jean- 1995. - I., 123 881 ; A., 40,87 % ; E., 72 104. - Un. d. (Rufe- M. Giraud de remporter la mairie en 1995. t^te de la liste de la gauche plurielle, réalise, div. (Nadjiaddjim)...... 873 (2,91) nacht, RPR, d., pr. c.g.), 26 136 (36,25) ; Un. g. (Colliard, Luc Miraux, sénateur RPR de l’Eure et mai- LCR (Paubert) ...... 712 (2,38) La seconde surprise à Caen provient du fort en revanche, une jolie performance à PC, d., m.), 26 105 (36,20) ; FN (Fouché-Saillenfest), taux d'abstention (45,1 %). En ajoutant les re sortant de Pacy-sur-Eure. M. Miraux ten- 1995. - I., 59 367 ; A., 43,25 % ; E., 32 945. - Un. g. 14 977 (20,77) ; écol. (Dieulafait, Verts), 3 518 (4,88) ; Equeurdreville-Hainneville, où il s'impose te de succéder à Jean-Claude Asphe (RPR), (Robert, PS), 10 590 (32,14) ; Un. d. (Gautier, UDF- div. g. (Beaudoin, Rad.), 1 368 (1,90) . 8 % du « parti blanc », c'est plus d'un Caen- facilement. Cette élection aisée devrait lui nais sur deux qui a refusé l'offre politique. qui ne se représente pas. Avec plus de 20 % CDS, m.), 9 424 (28,61) ; div. d. (Guez, UDF-PR diss.), Maromme (PC) permettre de conserver la présidence de la des suffrages exprimés, le Front national 4 748 (14,41) ; FN (Chaboche), 4 484 (13,61) ; écol. A Lisieux, Yvette Roudy est en ballottage, I., 7 541 ; V., 4 319 ; A., 42,73 % ; E., 4 098 structure intercommunale. devrait se maintenir dans un affrontement (Letourneur, Verts), 2 365 (7,18) ; LO (Lapeyre), 1 032 comme en 1995. Son ancien premier G. pl. (Lecoeur, s., PC)...... 2 715 (66,25) 28 Saint-Lô (RPR) triangulaire qui devrait en bonne logique (3,13) ; div. (Richard), 302 (0,92) . adjoint, Philippe Vacher, dissident socialis- Un. d. (Lérondel, RPR) ...... 1 383 (33,75) 5 I., 13 064 ; V., 7 871 ; A., 39,75 % ; E., 7 396 favoriser la gauche. A Val-de-Reuil, le socia- te, obtient un surprenant 18 % après une Barentin (div. g.) 1995. - I., 8 105 ; A., 37,33 % ; E., 4 891. - Un. g. (Privat, Un. d. (Digard, s., RPR)...... 4 609 (62,32) 29 liste Marc-Antoine Jamet, collaborateur de I., 8 837 ; V., 5 150 ; A., 41,72 % ; E., 4 921 campagne très anti-Roudy. La droite, unie PC, m.), 2 921 (59,72) ; Un. d. (Berepion, RPR), 1 970 G. pl. (Levilly, PS)...... 2 787 (37,68) 6 Laurent Fabius à Bercy, succède à Bernard (40,28) . pour la première fois, obtient 39 %. Les div. g. (Bentot, s.) ...... 2 449 (49,77) BA 1995. - I., 13 734 ; A., 36,63 % ; E., 8 401. - Un. d. Amsalem, lui aussi socialiste et récemment G. pl. (Hauville, PS) ...... 1 255 (25,50) socialistes réalisent une contre-performan- Mont-Saint-Aignan (UDF) (Digard, RPR), 3 402 (40,50) ; Un. g. (Levilly, PS), 2 225 élu président de la Fédération française Un. d. (Lebret, div. d.) ...... 1 217 (24,73) ce à Hérouville en se faisant devancer par (26,48) ; div. g. (Dupuis, PS, m.), 1 536 (18,28) ; div. d. I., 13 698 ; V., 7 408 ; A., 45,92 % ; E., 7 156 d’athlétisme. En conséquence, ce dernier 1995. - I., 8 345 ; A., 32,69 % ; E., 5 443. - div. g. (Bentot, (Tréhet), 1 238 (14,74) . Un. d. (Guégot, UDF) ...... 2 237 (31,26) BA Rodolphe Thomas (UDF). A Vire, la tentati- ne sollicitait pas un nouveau mandat de m.), 2 600 (47,77) ; Un. d. (Grigy, UDF), 1 494 (27,45) ; ve de retour d'Olivier Stirn se solde par un PS+ (Léautey, s.)...... 2 140 (29,90) CHERBOURG-OCTEVILLE (PS) maire. A Louviers, le radical de gauche Un. g. (Nowak, PS), 1 349 (24,78) . Verts (Rambaud) ...... 1 439 (20,11) échec. L'ancien ministre de Georges Pompi- I., 23 759 ; V., 12 781 ; A., 46,21 % ; E., 12 199 Franck Martin est réélu sans difficulté. Bois-Guillaume (div. d.) div. d. (Grigy, UDF) ...... 1 340 (18,73) dou, de Valéry Giscard d'Estaing et de Fran- G. pl. (Cazeneuve, s., PS, d.)... 5 975 (48,98) BA Même chose pour le sénateur UDF de Ber- I., 9 146 ; V., 5 303 ; A., 42,02 % ; E., 5 023 Pierre Albertini est candidat à Rouen çois Mitterrand a annoncé qu'il abandon- Un. d. (Lemière, RPR) ...... 4 675 (38,32) nay, Joël Bourdin, qui devance assez nette- Un. d. (Seille, s., div. d.)...... 2 374 (47,26) BA Montivilliers (PS) nait définitivement la politique. LO (Mrowka) ...... 1 083 (8,88) ment son adversaire socialiste, Gilles Lau- div. (Valot)...... 466 (3,82) div. d. (Dupain)...... 1 370 (27,27) I., 12 625 ; V., 7 182 ; A., 43,11 % ; E., 6 754 nay. PS+ (Clatot) ...... 1 279 (25,46) Cæn (UDF) 1995. - I., 16 158 ; A., 38,62 % ; E., 9 721. - Un. g. (Gode- G. pl. (Banville, PS)...... 4 070 (60,26) 27 froy, PS, m.), 5 645 (58,07) ; Un. d. (Bonnet, UDF-PR, 1995. - I., 8 482 ; A., 39,66 % ; E., 4 935. - div. d. (Seille, Un. d. (Bunel, div. d.)...... 2 684 (39,74) 6 I., 63 422 ; V., 34 698 ; A., 45,29 % ; E., 33 734 Evreux (PC) d.), 3 333 (34,29) ; div. d. (Dumetz, UDF-CDS), 743 m.), 1 723 (34,91) ; Un. g. (Fournier, PS), 996 (20,18) ; Michel Valléry n.s.r.p. Un. d. (Le Brethon, RPR) ...... 14 252 (42,25) BA I., 26 270 ; V., 15 767 ; A., 39,98 % ; E., 15 198 (7,64) . div. d. (Cheval, RPR), 681 (13,80) ; div. d. (de Raulin, 1995. - I., 11 679 ; A., 38,08 % ; E., 7 054. - Un. g. (Vallery, PS + (Mexandeau, d.) ...... 6 994 (20,73) 5 600 (36,85) BA UDF-PR), 614 (12,44) ; div. d. (Milon), 599 (12,14) ; FN Equeurdreville-Hainneville (PS) Un. d. (Debré, RPR, d.) ...... PS, m.), 3 955 (56,07) ; Un. d. (Hippert, UDF), 2 374 div. g. (Lecoutour) ...... 3 051 (9,04) PC+ (Plaisance, s.)...... 5 164 (33,98) (Bossard), 322 (6,52) . (33,65) ; div. d. (Leclerre), 725 (10,28) . I., 12 366 ; V., 7 092 ; A., 42,65 % ; E., 6 502 (16,31) Verts (Viaud)...... 2 862 (8,48) Verts (Bigaud)...... 2 479 Bolbec (div. d.) div. (Hersent-Lechartreux) ..... 2 725 (8,08) G. pl. (Cauvin, PS)...... 3 849 (59,20) 27 MNR (Dupont)...... 1 273 (8,38) Oissel (PC) I., 8 034 ; V., 5 104 ; A., 36,47 % ; E., 4 794 ext. g. (Adam)...... 1 785 (5,29) div. d. (Decelle)...... 2 693 (41,42) 6 FN (Pélissier) ...... 682 (4,49) I., 6 740 ; V., 4 259 ; A., 36,81 % ; E., 4 076 FN (Pinel)...... 1 243 (3,68) Jean Lerouvreur n.s.r.p. 1995. - I., 27 201 ; A., 40,20 % ; E., 15 967. - Un. g. (Plai- PC (Havard)...... 2 003 (41,78) BA G. pl. (Foucaud, s., PC, sén.)... 3 030 (74,34) 29 LO (Casevitz) ...... 822 (2,44) 1995. - I., 12 462 ; A., 39,87 % ; E., 7 070. - Un. g. (Lerou- sance, PC, m.), 5 439 (34,06) ; Un. d. (Nicolas, RPR, d.), Un. d. (Saint-Léger, div. d.)..... 1 617 (33,73) Un. d. (Tafforeau, RPR) ...... 1 046 (25,66) 4 Jean-Marie Girault n.s.r.p. vreur, PS, m.), 4 121 (58,29) ; Un. d. (Tissot, div. d.), 4 373 (27,39) ; FN (Dupont), 2 823 (17,68) ; div. g. PS+ (Métot) ...... 769 (16,04) 1995. - I., 7 302 ; A., 35,48 % ; E., 4 547. - Un. g. (Fou- (Champredon, PS diss.), 2 348 (14,71) ; écol. (Dionis), div. d. (Lemarchand) ...... 405 (8,45) 1995. - I., 66 469 ; A., 45,52 % ; E., 35 180. - Un. d. 2 949 (41,71) . caud, PC, m.), 3 718 (81,77) ; Un. d. (Loby, div. d.), 829 984 (6,16) . (Girault, UDF-PR, m.), 13 961 (39,68) ; Un. g. (Mexan- Tourlaville (PS) Pierre Roussel n.s.r.p. (18,23) . deau, PS, d.), 10 778 (30,64) ; div. g. (Lecoutour), 2 897 I., 11 506 ; V., 7 069 ; A., 38,56 % ; E., 6 518 Bernay (UDF) 1995. - I., 8 185 ; A., 34,61 % ; E., 5 189. - Un. g. (Havard, Le Petit-Quevilly (PS) (8,23) ; FN (Gueret du Manoir), 2 104 (5,98) ; div. g. I., 6 977 ; V., 4 533 ; A., 35,03 % ; E., 4 272 PC, m.), 2 178 (41,97) ; div. g. (Roussel), 1 810 (34,88) ; G. pl. (Rouxel, s., PS)...... 4 822 (73,98) 29 I., 11 731 ; V., 6 107 ; A., 47,94 % ; E., 5 569 (Viaud, écol.), 1 945 (5,53) ; ext. g. (Béniès, LCR), 1 755 Un. d. (Leconte, div.), 1 201 (23,15) . div. d. (Baupin, DL) ...... 1 696 (26,02) 4 Un. d. (Bourdin, s., UDF, 4 467 (80,21) 32 (4,99) ; écol. (Bénard, GE), 1 740 (4,95). G. pl. (Zimeray, s., PS, d.e.) .... 1995. - I., 11 494 ; A., 33,92 % ; E., 7 411. - Un. g. (Rouxel, sén.) ...... 2 208 (51,69) 25 Canteleu (PS) div. g. (Varachaud) ...... 1 102 (19,79) 3 Bayeux (UDF) PS), 3 124 (42,15) ; div. g. (Fatome, PS diss.), 2 818 G. pl. (Launay, PS) ...... 2 064 (48,31) 8 I., 9 053 ; V., 4 994 ; A., 44,84 % ; E., 4 725 1995. - I., 12 291 ; A., 40,57 % ; E., 7 090. - Un. g. (Zime- I., 9 708 ; V., 5 475 ; A., 43,60 % ; E., 5 214 (38,02) ; div. d. (Brien), 1 469 (19,82) . 1995. - I., 7 410 ; A., 36,33 % ; E., 4 499. - Un. d. (Bour- ray, PS, m.), 5 404 (76,22) ; Un. d. (Demoget, UDF- din, UDF, m.), 2 580 (57,35) ; Un. g. (Launay, PS), 1 477 PS+ (Bouillon) ...... 2 648 (56,04) 26 Un. d. (Dupont, s., UDF, sén.) 3 472 (66,59) 28 CDS), 1 101 (15,53) ; div. g. (de Giovanni), 585 (8,25) . Granville (RPR) (32,83) ; div. g. (Didsch), 442 (9,82) . Un. d. (Cezette, div. d.) ...... 884 (18,71) 3 G. pl. (Bort, PS) ...... 1 742 (33,41) 5 I., 9 644 ; V., 5 206 ; A., 46,02 % ; E., 4 725 LCR (Prouhet) ...... 634 (13,42) 2 Saint-Etienne-du-Rouvray (PC) 1995. - I., 10 214 ; A., 41,75 % ; E., 5 731. - Un. d. Gisors (PC) div. g.+ (Lascaux) ...... 559 (11,83) 2 I., 15 166 ; V., 8 236 ; A., 45,69 % ; E., 7 404 div. d. (Verdier, s., RPR)...... 2 435 (51,53) 25 I., 6 781 ; V., 3 903 ; A., 42,44 % ; E., 3 619 (Dupont, UDF-PR), 2 669 (46,57) ; Un. g. (Gouth, Verts), G. pl. (Leguelinel, PS)...... 2 290 (48,47) 8 Christian Bècle n.s.r.p. PC+ (Grandpierre, s.)...... 5 080 (68,61) 30 1 699 (29,65) ; div. d. (Brillaud, RPR), 1 363 (23,78). 2 143 (59,22) 24 1995. - I., 9 332 ; A., 42,53 % ; E., 5 052. - Un. d. (Verdier, G. pl. (Larmanou, s., PC)...... 1995. - I., 9 039 ; A., 36,51 % ; E., 5 429. - Un. g. (Bècle, div. g.+ (Ragot)...... 1 451 (19,60) 3 Un. d. (Levé, RPR) ...... 1 046 (28,90) 4 Hérouville-Saint-Clair (PS) RPR, m.), 2 653 (52,51) ; Un. g. (Leguelinel, PS), 1 667 PS, m.), 3 685 (67,88) ; Un. d. (Labouré, RPR), 1 744 LCR (Ernis) ...... 873 (11,79) 2 div. d. (Taramini) ...... 430 (11,88) 1 I., 12 277 ; V., 6 648 ; A., 45,85 % ; E., 6 276 (33,00) ; div. g. (Pinot, Rad.), 732 (14,49) . (32,12) . 1995. - I., 16 874 ; A., 41,89 % ; E., 9 422. - Un. g. (Grand- 1995. - I., 6 626 ; A., 32,09 % ; E., 4 300. - Un. g. (Larma- Un. d. (Thomas, UDF) ...... 2 281 (36,34) BA pierre, PC, d., m.), 6 308 (66,95) ; Un. d. (Dudouit, RPR), nou, PC), 2 730 (63,49) ; Un. d. (Lève, RPR), 1 570 Déville-lès-Rouen (PS) 2 353 (24,97) ; LCR (Ernis), 761 (8,08) . PS + (Le Carpentier) ...... 1 853 (29,53) ORNE (36,51) . I., 6 825 ; V., 3 964 ; A., 41,92 % ; E., 3 758 MDC (Lézement) ...... 794 (12,65) Sotteville-lès-Rouen (PS) Louviers (PRG) G. pl. (Gambier, s., PS)...... 2 093 (55,69) 26 ext. g. (Arz)...... 732 (11,66) I., 19 485 ; V., 11 656 ; A., 40,18 % ; E., 10 992 Alain Lambert, le sénateur et maire I., 10 318 ; V., 5 980 ; A., 42,04 % ; E., 5 499 Un. d. (Hervé, UDF) ...... 1 324 (35,23) 6 div. g. (Koueta) ...... 429 (6,84) UDF, est réélu pour la troisième fois à div. d. (Aoustin) ...... 341 (9,07) 1 PS+ (Bourguignon, s., d.) ...... 5 412 (49,24) BA PT (Ducandas)...... 187 (2,98) G. pl. (Martin, s., PRG)...... 3 020 (54,92) 26 Un. d. (Piot, UDF)...... 2 912 (26,49) Alençon, avec 60% des voix. Un score histo- 6 1995. - I., 7 513 ; A., 41,29 % ; E., 4 252. - Un. g. (Gam- François Geindre n.s.r.p. Un. d. (Proust, div. d.) ...... 1 923 (34,97) Verts+ (Caillot)...... 1 515 (13,78) rique dans cette ville qui, tous les douze LCR (Prévost) ...... 556 (10,11) 1 bier, PS), 2 648 (62,28) ; Un. d. (Hervé, RPR), 1 604 1995. - I., 12 504 ; A., 47,71 % ; E., 6 287. - PS (Geindre, LO (Dieudonné) ...... 667 (6,07) 1995. - I., 10 701 ; A., 33,71 % ; E., 6 854. - Un. g. (37,72) . m.), 2 388 (37,98) ; Un. d. (Martinet, UDF-CDS), 1 509 ans, se plaît à changer la couleur politique LCR (Poupin)...... 486 (4,42) (Martin, div. g.), 2 801 (40,87) ; Un. d. (Proust, RPR, m.), (24,00) ; PC (Henry), 880 (14,00) ; div. g. (Lowy), 690 de la mairie et vote à gauche aux scrutins Dieppe (PC) 1995. - I., 20 314 ; A., 35,00 % ; E., 12 788. - Un. g. (Bour- 2 258 (32,94) ; div. d. (Cambour, UDF), 758 (11,06) ; FN I., 22 246 ; V., 14 307 ; A., 35,69 % ; E., 13 459 guignon, PS, m.), 6 348 (49,64) ; Un. d. (Cramoisan, (10,98) ; écol. (Vivier), 519 (8,26) ; PT (Ducandas), 301 nationaux. Le maire sortant récolte les (Vassard), 706 (10,30) ; ext. g. (Prevost, LCR), 331 UDF-PSD), 3 909 (30,57) ; div. g. (Cariou, écol.), 814 (4,79). fruits de sa bonne gestion et de l'entrée (4,83) . G. pl. (Cuvilliez, s., PC)...... 6 141 (45,63) BA (6,37) ; div. d. (Dubocage, RPR diss.), 626 (4,90) ; LO Lisieux (PS) dans le cercle fermé des communautés Un. d. (Leveau, RPR) ...... 5 690 (42,28) Val-de-Reuil (PS) MNR (Duchaussoy) ...... 943 (7,01) (Dieudonné), 576 (4,50) ; div. d. (Bellet, div.), 286 I., 14 765 ; V., 8 953 ; A., 39,36 % ; E., 8 566 urbaines. En face, la gauche plurielle n'a I., 5 852 ; V., 2 663 ; A., 54,49 % ; E., 2 504 (2,24) ; PT (Calippe), 229 (1,79) . pas réussi à faire entendre son message PT (Ricque)...... 685 (5,09) Un. d. (Aubril, div. d.)...... 3 341 (39,00) BA G. pl. (Jamet, PS)...... 1 475 (58,91) 27 Yvetot (DL) sur les quartiers. Résultat : elle a perdu 10 24 mars 1996 - I., 24 466 ; A., 30,50 % ; E., 16 664. - PS + (Roudy, s., d.)...... 3 056 (35,68) div. d. (Hurdiel)...... 641 (25,60) 4 I., 8 276 ; V., 5 457 ; A., 34,06 % ; E., 5 107 div. g. (Vacher)...... 1 541 (17,99) points depuis 1995. En revanche, l'extrême Un. g. (Cuvilliez, PC), 7 819 (46,92) ; RPR (Leveau), MNR (William)...... 388 (15,50) 2 5 166 (31,00) ; UDF (Rouillier, UDF-FD), 1 978 (11,87) ; Verts (Chapelle)...... 628 (7,33) Un. d. (Décultot, s., DL) ...... 2 735 (53,55) 26 gauche enregistre une progression de Bernard Amsalem n.s.r.p. FN (Le Bourgeois), 1 278 (7,67) ; div. d. (Dunogeant), G. pl. (Fuchs, PS, d.) ...... 2 372 (46,45) 7 1995. - I., 15 188 ; A., 32,39 % ; E., 10 019. - Un. g. (Rou- 2 points. L'autre surprise du premier tour, 423 (2,54) . dy, PS, m.), 4 025 (40,17) ; UDF (Triqueneaux, UDF- Vernon (RPR) 1995. - I., 7 965 ; A., 32,81 % ; E., 5 169. - Un. d. (Decul- c'est la défaite du maire socialiste de 1995. - I., 24 528 ; A., 34,52 % ; E., 15 588. - Un. g. PR), 2 717 (27,12) ; RPR (Fanton, d.), 2 258 (22,54) ; div. I., 13 283 ; V., 7 748 ; A., 41,67 % ; E., 7 427 tot, UDF-PR), 2 370 (45,85) ; Un. g. (Bobée, Rad., m.), (Cuvilliez, PC, m.), 7 339 (47,08) ; Un. d. (Leveau, RPR, 1 689 (32,68) ; div. g. (Hue, PS diss.), 818 (15,83) ; FN g. (Blin), 588 (5,87) ; div. g. (Brasselet), 431 (4,30). L'Aigle, André Grudet, face au conseiller Un. d. (Miraux, RPR, sén.) ...... 2 687 (36,18) BA général RPR Jean-Pierre Yvon. A Argen- PS+ (Picard, d.)...... 1 862 (25,07) d.), 6 872 (44,09) ; FN (Le Bourgeois), 1 377 (8,83) . (Gauthier), 292 (5,65) . Mondeville (PS) tan, où le maire radical de gauche François FN (Touchagues)...... 1 525 (20,53) I., 7 019 ; V., 4 464 ; A., 36,40 % ; E., 4 126 Doubin ne se représentait pas, la gauche Verts (Mary)...... 1 353 (18,22) PS (Gasnier, s.)...... 3 272 (79,30) 30 plurielle, menée par Pierre Pavis, perd Jean-Claude Asphe, n.s.r.p. PC (Jeanne)...... 854 (20,70) 3 6 points par rapport à 1995. Avec près de 1995. - I., 13 389 ; A., 37,72 % ; E., 8 175. - Un. d. (Asphe, Mayenne 1995. - I., 7 068 ; A., 39,91 % ; E., 3 982. - PS (Gasnier), 49 % des voix, elle devance les deux listes RPR, d., m.), 2 358 (28,84) ; FN (Touchagues), 1 970 Le Mans 3 386 (85,03) ; PC (Jeanne), 596 (14,97). (24,10) ; Un. g. (Heulin, PS), 1 812 (22,17) ; div. d. (Bou- de droite mais devra compter sur leur divi- Laval quet), 1 102 (13,48) ; écol. (Mary, Verts), 933 (11,41) . Sarthe Vire (RPR) sion pour espérer conquérir la mairie le PAYS I., 8 281 ; V., 5 874 ; A., 29,07 % ; E., 5 437 Loire- 18 mars. Enfin, Flers, la deuxième ville de Atlantique Angers Nantes RPR (Cousin, s.)...... 3 111 (57,22) 27 l'Orne, a élu, comme prévu, le conseiller SEINE-MARITIME DE LOIRE Maine-et- div. d. (Stirn) ...... 1 745 (32,09) 5 général socialiste Yves Goasdoué, qui suc- Loire G. pl. (Guillemette, PS) ...... 581 (10,69) 1 cède ainsi à Michel Lambert. A Rouen, la position du maire sortant, le 1995. - I., 8 825 ; A., 27,57 % ; E., 6 053. - Un. d. (Cousin, socialiste Yvon Robert, est plutôt favorable, La Roche-sur-Yon RPR, m.), 4 150 (68,56) ; Un. g. (Bourrée, PS), 1 903 ALENÇON (UDF) (31,44). I., 16 382 ; V., 9 955 ; A., 39,23 % ; E., 9 611 même s'il est devancé de 1 point par l'UDF Vendée Un. d. (Lambert, s., UDF, Pierre Albertini. Ce dernier a fait le plein des sén.) ...... 5 763 (59,96) 29 voix à droite et ne pourra compter que sur MANCHE G. pl. (Olezac, PS) ...... 3 067 (31,91) 5 l'appui d'un villiériste, qui a fait moins de LCR (Coulon) ...... 781 (8,13) 1 5 %. Pour la gauche, qui a vécu une campa- rieur de 12 000 à celui qu'il avait obtenu il 1995. - I., 18 098 ; A., 39,94 % ; E., 10 549. - Un. d. (Lam- gne agitée en raison de la position d'autono- Dans les principales villes du départe- LOIRE-ATLANTIQUE y a six ans. Alors que l'extrême droite bert, UDF-CDS, m.), 5 482 (51,97) ; Un. g. (Olezac, PS), mie des Verts, conduits par Guillaume Gri- ment de la Manche, les sortants ont confor- 4 289 (40,66) ; LCR (Coulon, ext. g.), 778 (7,38) . perd avec Pierre Péraldi (MNR) son seul té leur position. Ainsi, à Saint-Lô, le RPR ma, la fusion était d'ores et déjà à l'ordre du Jean-Marc Ayrault (PS) a confirmé tous Argentan (PRG) représentant au conseil municipal, Lutte François Digard, réélu avec facilité, affiche jour dimanche 11 mars au soir. M. Robert I., 10 517 ; V., 6 312 ; A., 39,98 % ; E., 5 796 les pronostics qui le donnaient vainqueur ouvrière y fait son entrée avec Hélène un score sans précédent et inflige à la gau- devra aussi convaincre les électeurs d'extrê- à Nantes dès le premier tour, face à son (48,91) BA Defrance. Derrière M. Ayrault, c'est la che son plus sévère revers depuis de nom- G. pl. (Pavis, PS)...... 2 835 me gauche de le rejoindre. L'extrême droite, div. d. (Jaglin, RPR) ...... 1 677 (28,93) rival Jean-Luc Harousseau (UDF). Pas gauche, dans son ensemble, qui apparaît breuses années. Laminé, son adversaire qui avait pu se maintenir en 1995, revient plus qu'en 1995 la droite nantaise ne par- div. d. (Denoual, RPF)...... 1 284 (22,15) sous la barre des 5 %, tant pour le MNR que en position de force. Joël-Guy Batteux socialiste, Michel Levilly, pourrait bien per- François Doubin n.s.r.p. vient à imposer un second tour. En atta- (MDC) a été élu, lui aussi, dès le premier dre également son siège de conseiller géné- pour le FN. Au Havre, Antoine Rufenacht quant son troisième mandat sur Nantes 1995. - I., 11 079 ; A., 33,87 % ; E., 7 020. - Rad. (Doubin, tour à Saint-Nazaire, la seconde ville du ral. Dans l'agglomération cherbourgeoise, (un. d.), qui obtient 46,1 % des voix au pre- et son cinquième sur l'agglomération nan- m.), 3 067 (43,69) ; div. d. (Mauvais), 2 811 (40,04) ; département, où il entame son cinquième Un. g. (Levesque, PC), 834 (11,88) ; div. d. (Denoual, mier tour, devrait retrouver sans difficulté taise – il était auparavant maire de Saint- mandat. Cette dynamique municipale MPF), 308 (4,39) . son fauteuil de maire le 18 mars. La gauche, Herblain –, M. Ayrault réaffirme son et singulièrement le PCF, essuie un sévère pourrait peser lourd sur les élections can- Chaque jeudi Flers (PS) ascendant sur la première ville de l'Ouest. I., 10 380 ; V., 6 534 ; A., 37,05 % ; E., 6 092 échec dans une ville dont le maire était, jus- Un ascendant que son élection à la prési- tonales, dont l'issue est très incertaine qu'en 1995, communiste. Le député commu- dans un département pourtant tradition- LE MONDE DES LIVRES G. pl. (Goasdoué, PS) ...... 3 333 (54,71) 26 dence de la communauté urbaine va enco- div. d. (Desdoits)...... 2 759 (45,29) 7 niste Daniel Paul, qui emmène une liste re renforcer, puisque les communes de nellement tenu par la droite. La seule sur- Michel Lambert n.s.r.p. d'union avec un PS très divisé localement, l'agglomération restent majoritairement prise de ce premier tour est la défaite de devra composer avec son collègue parlemen- avec 0123 1995. - I., 10 858 ; A., 34,70 % ; E., 6 716. - Un. g. (Lam- à gauche. Seul bémol, le taux de participa- Martine Buron (PS), maire sortante de bert, PS, m.), 2 957 (44,03) ; div. d. (Guitter), 2 711 taire, Paul Daille, qui a été exclu du PS après Châteaubriant, face au RPR Alain DATÉ VENDREDI tion de 50,9%, inférieur de 10 points à (40,37) ; div. d. (Cauro, UDF), 1 048 (15,60) . avoir constitué une liste dissidente avec les celui de 1995, et un nombre de voix infé- Hunault. LES RÉSULTATS DU PREMIER TOUR DES ÉLECTIONS MUNICIPALES LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 / 49

NANTES (PS) Jean Monnier (div. g.) avait passé le flam- 1995. - I., 9 280 ; A., 28,31 % ; E., 6 237. - div. g. (Leblanc, Fontenay-le-Comte (PS) Olonne-sur-Mer (PS) I., 170 442 ; V., 86 758 ; A., 49,10 % ; E., 84 107 beau à mi-mandat, a tout lieu d’être satis- PS, m.), 4 568 (73,24) ; Un. d. (Péan, UDF-CDS), 1 669 I., 9 168 ; V., 6 130 ; A., 33,14 % ; E., 5 826 I., 7 667 ; V., 4 901 ; A., 36,08 % ; E., 4 540 G. pl. (Ayrault, s., PS, d.)...... 46 212 (54,94) 49 fait. Avec près de 47 % des suffrages, il fait (26,76) . div. g. (Remaud, s., PS diss.)... 2 132 (36,59) BA G. pl. (Grelaud, s., PS) ...... 2 505 (55,18) 26 Un. d. (Harousseau, UDF) ...... 28 721 (34,15) 11 aussi bien que son prédécesseur au premier div. d. (Vignaux) ...... 2 119 (36,37) div. g. (Poupard) ...... 1 326 (29,21) 5 G. pl. (Fourage, PS) ...... 1 575 (27,03) LO (Defrance)...... 4 650 (5,53) 1 tour de 1995. En conservant auprès de lui la SARTHE div. d. (Durand) ...... 709 (15,62) 2 FN (Bruneau)...... 2 543 (3,02) maire adjointe sortante centriste Michèle 1995. - I., 9 545 ; A., 24,75 % ; E., 6 957. - Un. g. MNR (Péraldi) ...... 1 981 (2,36) (Remaud, PS), 4 026 (57,87) ; Un. d. (Sarlot, UDF-PR, Moreau, il peut espérer une élection confor- 1995. - I., 167 862 ; A., 39,15 % ; E., 100 627. - Un. g. Au Mans, il n’a manqué que 2 points à d.), 2 931 (42,13) . Les Sables-d'Olonne (RPR) table au second tour. Ce d’autant plus que (Ayrault, PS, d., m.), 58 245 (57,88) ; Un. d. (Hubert, Jean-Claude Boulard pour être élu dès le pre- Les Herbiers (div. d.) I., 13 558 ; V., 6 809 ; A., 49,78 % ; E., 6 239 RPR, min.), 37 241 (37,01) ; FN (Péraldi), 5 141 (5,11) . son principal adversaire, Dominique mier tour. Le candidat socialiste y obtient I., 10 476 ; V., 7 710 ; A., 26,40 % ; E., 7 351 Un. d. (Guédon, s., RPR, d.).... 3 783 (60,63) 27 Richard (UDF), obtient difficilement 35 % - Bouguenais (PS) presque le même score que le maire sortant div. d. (Albert, s.) ...... 2 938 (39,97) BA G. pl. (Foucher, PS) ...... 1 722 (27,60) 4 I., 11 049 ; V., 6 341 ; A., 42,61 % ; E., 5 910 des voix, et que la gauche dispose de réser- Robert Jarry (div. g.) en 1995. A droite, les MPF (Besse) ...... 2 783 (37,86) MNR (Petitdidier) ...... 734 (11,76) 2 ves. Trélazé reste au maire sortant, Marc G. pl. (Verchère, s., PS) ...... 3 969 (67,16) 28 proches de Jean-Marie Geveaux (RPR), qui div. g. (Eslan)...... 1 630 (22,17) RPR (Bailly) ...... 1 356 (22,94) 4 Goua (PS), soutenu par la droite modérée. Il escomptaient un score serré, n’en sont pas 1995. - I., 9 929 ; A., 25,72 % ; E., 6 920. - div. d. (Albert, 1995. - I., 13 461 ; A., 45,37 % ; E., 7 066. - Un. d. (Gué- div. d. (Aubry, UDF)...... 585 (9,90) 1 avait à affronter une liste PC et une liste LO. RPR), 3 034 (43,84) ; div. d. (Bonnet), 1 639 (23,68) ; div. don, RPR, d., m.), 4 015 (56,82) ; Un. g. (Brunetière, PS), moins déçus. M. Geveaux est en effet distan- (Michon), 1 187 (17,15) ; div. g. (Eslan), 1 060 (15,32) . 2 044 (28,93) ; FN (Petitdider), 1 007 (14,25) . 1995. - I., 10 580 ; A., 38,74 % ; E., 6 271. - Un. g. (Verchè- Aux Ponts-de-Cé, à Avrillé et à Saint-Barthé- cé de plus de 4 % des voix, même si la droite re, PS, m.), 4 263 (67,98) ; Un. d. (Douillard, RPR), 2 008 lemy, l’équilibre entre la droite et la gauche fait un meilleur résultat qu’en 1995. A l’épo- (32,02) . entretient le suspense. Seule Cholet semble que, trois listes étaient en compétition à droi- - Carquefou (UDF) devoir revenir à la droite, dans la mesure où te, contre deux cette année. La véritable sur- I., 10 598 ; V., 6 778 ; A., 36,04 % ; E., 6 640 le maire sortant, Gilles Bourdouleix (UDF), prise vient de la liste de Lutte ouvrière, pré- RPR-UDF (Gautier, s., UDF) .. 2 973 (44,77) BA y a obtenu plus de 48 % des suffrages. Celui- sente pour la première fois dans les élections Somme G. pl. (Masson, div. g.) ...... 2 137 (32,18) ci devrait en outre bénéficier du maintien de municipales localement, qui recueille plus de div. d. (Auray) ...... 765 (11,52) deux autres listes susceptibles de mordre à Amiens div. d. (Villedieu, DL) ...... 765 (11,52) 5 % des voix et dont le dirigeant, François Aisne la fois sur la droite et sur la gauche au Garcia, refuse de donner une consigne pour 1995. - I., 9 312 ; A., 33,13 % ; E., 6 043. - Un. d. (Gautier, second tour. PICARDIE div. d., m.), 4 126 (68,28) ; Un. g. (Trichet, PS), 1 917 le second tour. A Sablé-sur-Sarthe, où le Laon (31,72) . RPR François Fillon ne se représentait pas Beauvais Angers (PS) pour cause de cumul de mandats, c’est son Oise - Couëron (PS) I., 80 030 ; V., 44 711 ; A., 44,13 % ; E., 42 602 I., 12 393 ; V., 7 246 ; A., 41,53 % ; E., 6 566 successeur, Pierre Touchard (RPR), qui G. pl. (Antonini, s., PS)...... 19 901 (46,71) BA 4 933 (75,13) 29 emporte la mairie. A La Flèche, pour la troi- PS+ (Fougerat, s.)...... Un. d. (Richard, UDF)...... 14 648 (34,38) Verts (Testard)...... 1 633 (24,87) 4 sième fois, le maire socialiste sortant, Guy- LO (Dupas) ...... 2 396 (5,62) Michel Chauveau, conserve son siège dès le 1995. - I., 11 656 ; A., 33,18 % ; E., 7 621. - Un. g. (Fouge- MNR (Motte)...... 2 296 (5,39) rat, PS), 3 607 (47,33) ; Un. d. (Ricordeau, div. d.), 3 248 ext. g. (Poirrier)...... 1 814 (4,26) premier tour tandis qu’à Allonnes Yvon Luby (42,62) ; div. g. (Charrier), 766 (10,05) . div. d. (Ducreux)...... 1 547 (3,63) (PC) gagne son cinquième mandat. On note- Aubrée. A Compiègne, le sénateur RPR Phi- - Orvault (div. d.) 1995. - I., 83 124 ; A., 40,62 % ; E., 48 315. - div. g. (Mon- ra enfin la défaite de Daniel Macheton (PS) à AISNE lippe Marini est élu facilement, en dépit de I., 18 077 ; V., 10 329 ; A., 42,86 % ; E., 9 956 nier, m.), 22 585 (46,75) ; Un. d. (Bachelot, RPR, d.), Château-du-Loir, battu dès le premier tour la campagne offensive de la conseillère RPR-UDF (Parpaillon, UDF) .. 4 933 (49,55) BA 17 190 (35,58) ; écol. (Gicquel), 4 316 (8,93) ; FN (Qué- par Marcel Goullencourt (div. d.). Les élections municipales dans l'Aisne régionale socialiste Laurence Rossignol. G. pl. (Rault, PS) ...... 3 960 (39,78) lennec), 2 077 (4,30) ; LO (Dupas), 1 415 (2,93) ; PT (Bré- témoignent d'une réelle vigueur de la droite Les maires de Montataire et de Chantilly maud), 732 (1,52) . div. (L'Honore)...... 1 063 (10,68) LE MANS (div. g.) dans les trois principales villes du départe- sont réélus sans surprise. Arthur Dehaine, André Louizy n.s.r.p. Avrillé (DL) I., 93 151 ; V., 55 579 ; A., 40,33 % ; E., 53 558 ment. A Soissons et à Saint-Quentin, les député RPR, aborde le second tour favora- 1995. - I., 17 718 ; A., 38,53 % ; E., 10 645. - Un. d. (Loui- I., 9 353 ; V., 6 017 ; A., 35,67 % ; E., 5 634 maires RPR sortants sont réélus dès le pre- blement à Senlis, comme Yves Leblanc sy, UDF-PR, m.), 5 551 (52,15) ; Un. g. (Lebossé, PS), G. pl. (Boulard, PS, d.)...... 25 481 (47,58) BA Un. d. (Laffineur, s., DL, d.) .... 2 741 (48,65) BA mier tour. Pierre André, premier magistrat 5 094 (47,85) . Un. d. (Geveaux, RPR, d.) ...... 23 181 (43,28) (UDF) à Méru – placé en garde à vue dans PC+ (Graveleau)...... 1 565 (27,78) LO (Garcia) ...... 2 784 (5,20) de Saint-Quentin, devance la candidate l'affaire des lycées d'Ile-de-France –, où le - Rezé (PS) PS+ (Chéret) ...... 1 328 (23,57) FN (Bodiger)...... 2 112 (3,94) socialiste de la gauche plurielle, Odette socialiste Guy Vadepied, battu aux élec- I., 24 938 ; V., 13 409 ; A., 46,23 % ; E., 12 466 1995. - I., 9 327 ; A., 33,47 % ; E., 5 901. - Un. d. (Laffi- Robert Jarry n.s.r.p. Grzegrzulka, de plus de 10 000 voix. Celle-ci tions de 1995, ne réussit pas son retour. A neur, UDF, d., m.), 3 054 (51,75) ; Un. g. (Graveleau, G. pl. (Retière, s., PS)...... 7 829 (62,80) 32 1995. - I., 100 333 ; A., 41,73 % ; E., 57 122. - div. g. n'avait pourtant pas ménagé ses efforts Crépy-en-Valois, le second tour devrait Un. d. (Seiller, div. d.)...... 4 637 (37,20) 7 div. g.), 2 847 (48,25) . (Jarry, m.), 27 254 (47,71) ; Un. d. (Geveaux, RPR, d.), pour l'emporter en n'hésitant pas à sollici- voir s'affronter, lors d'une triangulaire, les 1995. - I., 24 821 ; A., 41,22 % ; E., 14 082. - Un. g. (Floch, Cholet (UDF) 20 346 (35,62) ; PC (Combe), 3 960 (6,93) ; FN (Bon- ter de nombreux ministres du gouverne- deux candidats de droite, Pierre Praddau- PS, d., m.), 9 635 (68,42) ; Un. d. (Crouigneau, RPR), I., 35 178 ; V., 21 675 ; A., 38,38 % ; E., 20 986 doux), 3 111 (5,45) ; div. d. (Wettstein-Badour), 2 451 4 447 (31,58) . (4,29) . ment pour qu'ils viennent la soutenir. En de, arrivé en tête, et Jean-Michel Sinet, Un. d. (Bourdouleix, s., UDF) . 10 216 (48,68) BA vain. A Soissons, Claude Parisot (RPR) est - Saint-Herblain (PS) face au communiste Gilles Masure. La G. pl. (Dabin, div. g.) ...... 5 071 (24,16) - Allones (PC) réélu face au candidat socialiste, Jean-Marc situation est difficile pour le maire sortant, I., 28 079 ; V., 15 093 ; A., 46,25 % ; E., 14 283 div. (Guyot) ...... 4 514 (21,51) I., 7 782 ; V., 4 735 ; A., 39,15 % ; E., 4 508 Souvré. Dans la préfecture, Laon, la joute G. pl. (Gautier, s., PS)...... 7 076 (49,54) BA LO (Cerisier) ...... 1 185 (5,65) Claude Brunet (div. d.), de Nogent-sur- G. pl. (Luby, s., PC) ...... 2 309 (51,22) 25 opposait deux nouveaux candidats, Jean- Oise : le socialiste Jean-François Dardenne Un. d. (Bocher, UDF)...... 3 882 (27,18) 1995. - I., 35 412 ; A., 38,08 % ; E., 21 189. - div. d. (Bour- Un. d. (Lefebvre, RPR) ...... 2 199 (48,78) 8 div. g. (Treguier) ...... 3 325 (23,28) douleix, UDF), 6 986 (32,97) ; div. g. (Bougnoux), 6 160 Claude Lamant (RPR) ne se représentant a en effet des chances de l'emporter s'il 1995. - I., 8 165 ; A., 35,68 % ; E., 4 968. - Un. g. (Luby, 1995. - I., 29 530 ; A., 43,98 % ; E., 16 131. - Un. g. (Gau- (29,07) ; Un. d. (Coiffard, UDF-P et R), 4 473 (21,11) ; pas. Antoine Lefèvre (div. d.) manque de bénéficie d'un bon report des deux autres PC, m.), 2 581 (51,95) ; Un. d. (Lefebvre, RPR), 2 387 tier, PS, m.), 8 245 (51,11) ; Un. d. (Leguyon, UDF- PC (Gouraud), 1 884 (8,89) ; div. d. (Pécheul, RPR), (48,05) . 122 voix l'élection dès le premier tour face à petites listes de gauche et d'extrême gau- CDS), 5 628 (34,89) ; CES (Pradier, écol.), 2 258 (14,00) . 1 686 (7,96) . Claude Carême (PS). La tâche du candidat che. Les scores sont aussi très serrés à Creil - Saint-Sébastien-sur-Loire (UDF) Les Ponts-de-Cé (div. d.) La Flèche (PS) socialiste ne sera pas facilitée par le main- et surtout à Noyon, où le maintien du can- I., 10 790 ; V., 6 863 ; A., 36,39 % ; E., 6 401 I., 18 401 ; V., 11 275 ; A., 38,73 % ; E., 10 765 I., 8 254 ; V., 5 332 ; A., 35,40 % ; E., 5 165 tien au second tour du candidat de Lutte didat FN, Laurent Guiniot, devrait provo- G. pl. (Chauveau, s., PS, d.) .... 4 040 (63,12) 27 Un. d. (Guerriau, s., UDF)...... 7 586 (70,47) 30 div. d. (Ferrand) ...... 2 190 (42,40) BA ouvrière, qui a recueilli 10 % des suffrages. quer une triangulaire. A Beauvais, la réélec- Un. d. (de Montgascon, RPR). 2 361 (36,88) 6 G. pl. (Chevolleau, PS) ...... 3 179 (29,53) 5 G. pl. (Boyer, PS) ...... 1 784 (34,54) Les chances pour la gauche plurielle de rat- tion de Walter Ansallem (PS) dépendra du 1995. - I., 17 354 ; A., 34,31 % ; E., 10 998. - Un. d. (Guer- div. d. (Ménard) ...... 544 (10,53) 1995. - I., 10 747 ; A., 25,02 % ; E., 7 814. - PS (Chauveau, traper son retard paraissent minces, même m.), 4 001 (51,20) ; Un. d. (Joly, RPR, d.), 3 813 (48,80) ; bon report des voix des autres listes de gau- riau, UDF), 5 539 (50,36) ; Un. g. (Laurent, PS, m.), PT (Bourdin)...... 391 (7,57) si la forte abstention du premier tour crée che et de LO, comme du comportement 5 459 (49,64) . FN (Barlemont), 0 (0,00) . LO (Lizé) ...... 256 (4,96) un climat d'incertitude pour le second. La des deux listes d'extrême droite, qui font Guy Poirier n.s.r.p. Sablé-sur-Sarthe (RPR) - Sainte-Luce-sur-loire (div. d.) gauche réussit toutefois à obtenir des muni- presque jeu égal. I., 8 547 ; V., 4 856 ; A., 43,18 % ; E., 4 568 I., 8 403 ; V., 5 681 ; A., 32,39 % ; E., 5 466 1995. - I., 8 166 ; A., 33,50 % ; E., 5 186. - Un. d. (Poirier, cipalités au premier tour comme à Tergnier div. d., m.), 2 430 (46,86) ; Un. g. (Boyer, PS), 1 717 Un. d. (Touchard, div. d.)...... 3 267 (71,52) 29 Un. d. (Brasselet, s., div. d.) .... 3 246 (59,39) 23 avec Jacques Desallangre (MDC) ou à Hir- Beauvais (PS) G. pl. (Cotrel, Verts) ...... 2 220 (40,61) 6 (33,11) ; div. d. (Péan), 748 (14,42) ; PT (Bourdin), 291 div. g. (Boyreau-Dorizon)...... 1 301 (28,48) 4 (5,61) . son avec Jean-Jacques Thomas (PS), qui I., 31 585 ; V., 19 434 ; A., 38,47 % ; E., 18 641 1995. - I., 7 554 ; A., 26,87 % ; E., 5 381. - Un. d. (Brasse- François Fillon, d., est candidat à Solesmes était seul en lice, autant de victoires qui ne PS+ (Amsallem, s.) ...... 5 145 (27,60) BA let, div. d.), 2 865 (53,24) ; Un. g. (Gaudin, div. g.), 2 516 Saumur (RPR) 1995. - I., 8 667 ; A., 37,49 % ; E., 5 201. - Un. d. (Fillon, Un. d. (Cayeux, RPR)...... 4 632 (24,85) (46,76) . I., 19 230 ; V., 11 686 ; A., 39,23 % ; E., 11 003 RPR, pr. c.g., m.), 4 020 (77,29) ; Un. g. (Frétellière, peuvent occulter la capacité de la droite à conserver sa prédominance dans les princi- PC+ (Aury) ...... 2 596 (13,93) - Vertou (RPR) G. pl. (Marchand, Verts, d.) .... 6 018 (54,69) 27 AREV), 1 181 (22,71) . pales villes de l'Aisne. div. d. (Nehorai)...... 1 926 (10,33) I., 15 091 ; V., 9 808 ; A., 35,01 % ; E., 9 415 Un. d. (Hugot, s., RPR, sén.)... 4 985 (45,31) 8 MNR (Isoré)...... 1 500 (8,05) Un. d. (Dejoie, s., RPR) ...... 5 947 (63,17) 27 1995. - I., 19 684 ; A., 40,47 % ; E., 11 273. - Un. d. FN (Pruvost) ...... 1 242 (6,66) G. pl. (Nadal, PS) ...... 3 468 (36,83) 6 (Hugot, RPR, m.), 5 720 (50,74) ; écol. (Marchand), VENDÉE Laon (div. d.) LO (Laporte) ...... 807 (4,33) 1995. - I., 13 764 ; A., 30,57 % ; E., 9 306. - Un. d. (Dejoie, 2 776 (24,63) ; div. g. (Lhemanne), 2 337 (20,73) ; div. I., 15 296 ; V., 8 713 ; A., 43,04 % ; E., 8 282 div. g. (Gairin, PS diss.) ...... 793 (4,25) (Gros), 440 (3,90) . div. d.), 5 057 (54,34) ; Un. g. (Ramé, PS), 3 346 (35,96) ; Dans les principales villes du littoral, les Un. d. (Lefèvre, div. d.)...... 4 019 (48,53) BA 1995. - I., 32 750 ; A., 29,68 % ; E., 22 581. - Un. d. (Das- div. g. (Gouty), 903 (9,70) . Trélazé (PS) maires sortants obtiennent généralement G. pl. (Carême, PS) ...... 3 388 (40,91) sault, RPR, d.), 9 131 (40,44) ; Un. g. (Amsallem, PS, m.), La Baule-Escoublac (DL) I., 6 477 ; V., 4 367 ; A., 32,58 % ; E., 4 181 leur élection dès le premier tour. Ainsi, aux LO (Pernelle) ...... 875 (10,57) 9 130 (40,43) ; FN (d'herbais), 2 677 (11,86) ; ext. g. (Allu- I., 13 445 ; V., 7 549 ; A., 43,85 % ; E., 7 277 PS+ (Goua, s.)...... 2 908 (69,55) 28 Sables-d’Olonne, le député et maire Louis Jean-Claude Lamant, n.s.r.p. chon, CAP), 918 (4,07) ; div. g. (Filippi, GE), 725 (3,21) . Un. d. (Métaireau, s., DL) ...... 3 642 (50,05) 25 PC (Denis)...... 1 005 (24,04) 4 Guédon (RPR) retrouve son fauteuil et bat 1995. - I., 16 332 ; A., 34,87 % ; E., 10 395. - Un. d. Chantilly (RPR) G. pl. (Boye, div. g.) ...... 2 079 (28,57) 5 LO (Lebrun) ...... 268 (6,41) 1 (Lamant, RPR, d., m.), 4 344 (41,79) ; Un. g. (Dosière, I., 7 509 ; V., 4 044 ; A., 46,14 % ; E., 3 952 largement le jeune avocat socialiste Olivier PS), 3 587 (34,51) ; MDC (Vignal), 1 812 (17,43) ; FN RPF (Appert) ...... 937 (12,88) 2 1995. - I., 6 487 ; A., 30,08 % ; E., 4 377. - div. (Goua, Foucher, tandis que la liste MNR conduite Un. d. (Woerth, s., RPR)...... 2 475 (62,63) 27 div. d. (Levenne) ...... 619 (8,51) 1 (Saleck), 652 (6,27) . div. d.), 2 370 (54,15) ; PC (Bertholet, m.), 2 007 par Paul Petitdidier obtient un peu plus de G. pl. (Louis-Dit-Trieau, PS)... 924 (23,38) 4 La Chapelle-sur-Erdre (PS) (45,85) . Château-Thierry (PS) MNR (Carlhian)...... 300 (7,59) 1 10 % des voix. La commune de Château- I., 8 889 ; V., 5 267 ; A., 40,75 % ; E., 4 984 I., 12 770 ; V., 7 883 ; A., 38,27 % ; E., 7 499 d’Olonne reste, elle aussi, à droite. Jean-Yves div. g. (Tièche, div. d.) ...... 253 (6,40) 1 G. pl. (Jourdain, s., PS) ...... 2 332 (46,79) BA G. pl. (Potiron, s., PS)...... 4 187 (55,83) 26 Burnaud (div. d.) y obtient un troisième man- 1995. - I., 7 567 ; A., 41,84 % ; E., 4 344. - div. d. (Woerth, Un. d. (Bousseaud, UDF) ...... 3 312 (44,17) 7 MAYENNE Un. d. (Laignel, div. d.) ...... 2 140 (42,94) RPR), 1 730 (39,83) ; div. d. (Courboin, UDF-CDS, m.), dat en devançant largement Serge Billig ext. d. (Fecci-Pinatel, FN) ...... 512 (10,27) 1 258 (28,96) ; div. g. (Louis-Dit-Trieau, PS), 577 Châteaubriant (PS) A Laval, la liste conduite par le député et (div. g.). A Olonne-sur-Mer, au contraire, 1995. - I., 9 547 ; A., 35,54 % ; E., 5 960. - Un. g. (Jour- (13,28) ; FN (Evrard), 529 (12,18) ; div. d. (Rigola, RPR I., 8 839 ; V., 6 317 ; A., 28,53 % ; E., 5 955 Jean-Yves Grelaud (PS), qui avait conquis la dain, PS, m.), 2 452 (41,14) ; Un. d. (Dutreil, UDF-PR, diss.), 250 (5,76) . maire sortant François d’Aubert (DL), un d.), 2 312 (38,79) ; FN (Fecci-Pinatel), 673 (11,29) ; Un. d. (Hunault, RPR) ...... 3 504 (58,84) 27 commune pour la gauche au second tour des Compiègne (RPR) 6 des principaux dirigeants du parti d’Alain div. d. (Bastien, UDF), 523 (8,78) . G. pl. (Buron, s., PS) ...... 2 451 (41,16) élections municipales de 1995, est cette fois I., 22 361 ; V., 13 244 ; A., 40,77 % ; E., 12 735 1995. - I., 9 567 ; A., 25,90 % ; E., 6 811. - Un. g. (Buron, Madelin, a devancé celle de Guillaume réélu au premier. A Fontenay-le-Comte, aux Chauny (div. d.) Un. d. (Marini, s., RPR, sén.) .. 6 914 (54,29) 35 PS, m.), 3 813 (55,98) ; Un. d. (Seroux, div. d.), 2 998 Garot (PS). La réélection au premier tour de I., 7 838 ; V., 5 150 ; A., 34,29 % ; E., 4 947 (44,02) . l’ancien secrétaire d’Etat à la recherche du Herbiers et à Challans, en revanche, un PS+ (Rossignol) ...... 2 895 (22,73) 5 Un. d. (Lalonde, s., div. d.) ...... 2 824 (57,09) 26 gouvernement d’Alain Juppé surprend par second tour sera nécessaire. Aux Herbiers, Verts (Caron) ...... 1 100 (8,64) 2 Guérande (RPR) Véronique Besse (MPF), attachée parlemen- G. pl. (Lanouilh, PC) ...... 2 123 (42,91) 7 FN (Desain) ...... 1 057 (8,30) 1 I., 9 869 ; V., 6 230 ; A., 36,87 % ; E., 5 945 son ampleur, car le scrutin s’annonçait plu- taire de Philippe de Villiers, « parachutée », 1995. - I., 8 334 ; A., 35,93 % ; E., 5 097. - div. d. (Lalonde, LO (Iskin) ...... 541 (4,25) RPR-UDF (Dhonneur, s., tôt serré. Pas de surprise, en revanche, à m.), 2 200 (43,16) ; PC (Lanouilh), 1 555 (30,51) ; div. d. div. d. (Haridy)...... 228 (1,79) se voit devancée par le maire sortant, Marcel (Herman, UDF), 902 (17,70) ; div. d. (Vallas, CNI), 440 RPR) ...... 2 633 (44,29) BA Mayenne, où Claude Leblanc (div. g.) arrive 1995. - I., 22 644 ; A., 39,25 % ; E., 13 401. - Un. d. (Mari- Albert (div. d.). A Fontenay-le-Comte, une (8,63) . PS (Evain) ...... 1 360 (22,88) largement en tête face à Alain Cogneau ni, RPR, m.), 6 426 (47,95) ; Un. g. (Brassens, PS), 4 209 div. d. (Poupard)...... 1 129 (18,99) (RPF). L’issue du scrutin reste en revanche triangulaire sera nécessaire, Jean-Claude Hirson (PS) (31,41) ; FN (Maronneaud), 2 155 (16,08) ; ext. g. (Iskin, Verts (Declercq)...... 823 (13,84) incertaine à Château-Gontier pour la suc- Remaud, le maire socialiste dissident sortant I., 7 229 ; V., 4 127 ; A., 42,91 % ; E., 2 953 LO), 611 (4,56) . 1995. - I., 8 936 ; A., 39,07 % ; E., 5 161. - Un. d. (Dhon- cession du sénateur Jean Arthuis (div. d.). arrivant largement en tête devant le candidat G. pl. (Thomas, s., PS) ...... 2 953 (100) 33 Creil (PS) neur, RPR), 2 382 (46,15) ; Un. g. (Evain, PS), 1 636 d’union de la droite Bernard Vignaux (div. 1995. - I., 7 396 ; A., 21,98 % ; E., 5 551. - Un. g. (Thomas, (31,70) ; div. d. (Boisguerin), 1 143 (22,15) . Trois listes de droite : celles de Didier Pillon I., 13 039 ; V., 6 951 ; A., 46,69 % ; E., 6 548 (UDF), de Philippe Henry (div. d.) et de d.). La surprise vient du score modeste obte- PS), 3 397 (61,20) ; Un. d. (Lapeyrie, RPR, m.), 2 154 PS+ (Grimbert)...... 2 195 (33,52) BA Pornic (RPR) (38,80) . Dominique Foret (div. d.), sont en position nu par Hugues Fourage, candidat soutenu Un. d. (Ricalens, RPF) ...... 2 138 (32,65) I., 5 635 ; V., 3 675 ; A., 34,78 % ; E., 3 494 de se maintenir au second tour. Un second par le Parti socialiste, secrétaire général du Saint-Quentin (RPR) Verts (Madelin)...... 895 (13,67) Un. d. (Boënnec, s., RPR)...... 2 051 (58,70) 26 tour dont les résultats sont suspendus aux maire sortant. A Challans, le maire sortant, I., 33 905 ; V., 23 303 ; A., 31,27 % ; E., 22 553 div. d. (Héloir)...... 709 (10,83) G. pl. (Gillet, PS) ...... 1 443 (41,30) 7 éventuels désistements et consignes de Louis Ducept, devra, comme en 1995, affron- Un. d. (André, s., RPR, sén.) ... 15 983 (70,87) 40 LO (Szpirko) ...... 611 (9,33) 1995. - I., 8 424 ; A., 32,03 % ; E., 5 547. - Un. d. (Boen- ter un second tour. Enfin, à La Roche-sur- G. pl. (Grzegrzulka, PS, d.) ..... 5 532 (24,53) 5 Jean Anciant n.s.r.p. nec, RPR), 1 545 (27,85) ; div. d. (Hériaud, UDF), 1 249 vote des candidats en lice. Il faut noter que PT (Huriez) ...... 1 038 (4,60) 1995. - I., 16 116 ; A., 39,95 % ; E., 9 431. - Un. g. (22,52) ; div. d. (Vogue De), 1 072 (19,33) ; PS (Maillard), les communes de Château-Gontier et de Yon, la préfecture, Jacques Auxiette, maire 1995. - I., 37 397 ; A., 34,72 % ; E., 23 800. - Un. d. (Anciant, PS, m.), 3 510 (37,22) ; Un. d. (Chénière, RPR, 768 (13,85) ; div. d. (Riou), 475 (8,56) ; PRG (Saint- Bazouges sont associées et que les mêmes socialiste depuis 1977, se succède à lui- (André, RPR), 10 168 (42,72) ; PC (Le Meur, m.), 7 225 d.), 3 323 (35,23) ; FN (Lacote), 1 812 (19,21) ; ext. g. Amour), 438 (7,90) . même. listes se présentaient sur les deux commu- (30,36) ; PS (Vatin), 3 165 (13,30) ; FN (Piquet), 2 338 (Szpirko, LO), 786 (8,33) . me Saint-Nazaire (MDC) nes. La liste de M Foret, élue à Bazouges, (9,82) ; PT (Huriez), 706 (2,97) ; div. g. (Nassari), 198 Crépy-en-Valois (div. d.) I., 42 719 ; V., 22 111 ; A., 48,24 % ; E., 20 937 n’arrive pas en tête sur l’ensemble de la (0,83) . La Roche-sur-Yon (PS) I., 9 566 ; V., 6 161 ; A., 35,59 % ; E., 5 971 G. pl. (Batteux, s., MDC)...... 11 188 (53,44) 39 commune associée. Mme Foret a annoncé I., 32 768 ; V., 19 551 ; A., 40,34 % ; E., 18 547 Soissons (RPR) Un. d. (Praddaude, s., div. d.) . 1 971 (33,01) BA RPR-UDF (Richard, UDF)...... 4 957 (23,68) 6 qu’elle prendra, lundi 12 mars, une décision G. pl. (Auxiette, s., PS) ...... 9 921 (53,49) 33 I., 15 883 ; V., 9 248 ; A., 41,77 % ; E., 8 909 DL (Gicquiaud)...... 1 508 (7,20) 2 div. d. (Sinet)...... 1 505 (25,21) pour un éventuel désistement. Un. d. (Couturier, UDF) ...... 5 970 (32,19) 7 Un. d. (Parisot, s., RPR)...... 4 555 (51,13) 27 PC+ (Masure)...... 1 220 (20,43) LO (Saint-Arroman)...... 1 463 (6,99) 1 écol. (Boursier)...... 2 654 (14,31) 3 PS+ (Souvré)...... 2 813 (31,57) 6 UDB (Closquinet, div. g.) ...... 1 260 (6,02) 1 Laval (DL) MNR (Letourneur, ext. d.) ...... 659 (11,04) 1995. - I., 32 245 ; A., 34,93 % ; E., 20 375. - PS (Auxiette, FN (de Saint-Just) ...... 934 (10,48) 1 Verts (Dancoisne)...... 616 (10,32) PT (Le Roux)...... 561 (2,68) I., 31 137 ; V., 21 205 ; A., 31,90 % ; E., 20 468 Verts (Ansart) ...... 607 (6,81) 1 m.), 9 570 (46,97) ; Un. d. (Préel, UDF, d.), 5 146 1995. - I., 9 293 ; A., 27,56 % ; E., 6 564. - div. d. (Prad- 1995. - I., 45 916 ; A., 47,98 % ; E., 23 269. - Un. g. (Bat- Un. d. (d'Aubert, s., DL, d.)..... 11 647 (56,90) 36 1995. - I., 16 465 ; A., 36,28 % ; E., 10 169. - Un. d. (Bou- teux, MDC, m.), 10 744 (46,17) ; Un. d. (Garnier, RPR, (25,26) ; div. d. (Mestre), 2 809 (13,79) ; Verts (Gautier), daude, UDF), 2 144 (32,66) ; Un. g. (Masure, PC), 2 086 G. pl. (Garot, PS)...... 8 821 (43,10) 9 1 610 (7,90) ; div. (Dominault), 1 240 (6,09) . quillon, UDF-PSD, d.), 4 487 (44,12) ; PS (Lefranc, m.), (31,78) ; div. d. (Sinet, UDF-CDS), 1 478 (22,52) ; FN d.), 6 717 (28,87) ; écol. (Garnier, AREV), 1 795 (7,71) ; 3 403 (33,46) ; PC (Debacq), 1 171 (11,52) ; FN (de Saint- FN (Brossard), 1 180 (5,07) ; LO (Saint-Arroman), 992 1995. - I., 33 048 ; A., 34,26 % ; E., 21 165. - Un. d. (Letourneur), 856 (13,04) . (d'Aubert, UDF-PR, s.E.), 11 506 (54,36) ; Un. g. Challans (div. d.) Just), 1 108 (10,90) . (4,26) ; MEI (Capitaine), 973 (4,18) ; ext. g. (Leroux), 598 Méru (UDF) (Patoux, PS, m.), 8 165 (38,58) ; ext. g. (Simon), 1 107 I., 13 394 ; V., 8 481 ; A., 36,68 % ; E., 8 139 Tergnier (MDC) (2,57) ; div. g. (Richard), 270 (1,16) . I., 6 359 ; V., 4 124 ; A., 35,15 % ; E., 3 909 (5,23) ; PT (Warnet), 387 (1,83) . div. d. (Ducept, s.) ...... 2 792 (34,30) BA I., 10 471 ; V., 5 716 ; A., 45,41 % ; E., 4 906 Un. d. (Leblanc, s., UDF)...... 1 592 (40,73) BA Château-Gontier (UDF) G. pl. (Abillard, PS)...... 2 433 (29,89) G. pl. (Desallangre, s., MDC, PS+ (Vadepied)...... 1 260 (32,23) MAINE-ET-LOIRE I., 8 043 ; V., 5 413 ; A., 32,70 % ; E., 5 180 div. d. (Girard) ...... 1 943 (23,87) d.)...... 4 451 (90,73) 32 PC (Pinon) ...... 484 (12,38) div. g. (Simonet) ...... 971 (11,93) div. d. (Gombart)...... 455 (9,27) 1 div. d. (Foret) ...... 1 953 (37,70) BA MNR (Delcroix)...... 402 (10,28) Dans le Maine-et-Loire, la surprise est 1995. - I., 10 489 ; A., 36,91 % ; E., 6 243. - MDC (Desal- div. d. (Pillon, UDF)...... 1 633 (31,53) 1995. - I., 11 985 ; A., 34,31 % ; E., 7 487. - div. d. div. d. (Laigre) ...... 171 (4,37) venue de Saumur, où le sénateur et maire (Ducept), 3 646 (48,70) ; div. (Douteau, div. d.), 2 577 langre, m.), 4 384 (70,22) ; Un. d. (Gombart, RPR), 1 859 div. d. (Henry)...... 1 594 (30,77) 1995. - I., 6 827 ; A., 27,86 % ; E., 4 794. - Un. d. (Leblanc, (34,42) ; div. d. (Girard), 1 264 (16,88) . (29,78) . sortant, Jean-Paul Hugot (RPR), a été assez Jean Arthuis, sén., n.s.r.p. UDF-PSD), 2 405 (50,17) ; Un. g. (Vadepied, PS, m.), largement battu par le candidat Vert, Jean- 1995. - I., 8 028 ; A., 32,81 % ; E., 5 235. - div. d. (Arthuis, Château-d'Olonne (div. d.) 1 390 (28,99) ; FN (Bouillon), 999 (20,84) . Michel Marchand. Elu depuis 1983, UDF-CDS, min., pr. c.g.), 3 220 (61,51) ; Un. g. (Sei- I., 9 589 ; V., 5 941 ; A., 38,04 % ; E., 5 674 OISE Montataire (PC) M. Hugot avait pourtant largement devancé gneur, PS), 1 072 (20,48) ; RPR (Vilbé), 943 (18,01) ; div. d. (Burnaud, s.) ...... 3 076 (54,21) 26 I., 6 298 ; V., 3 639 ; A., 42,22 % ; E., 3 440 div. d. (Forêt), 0 (0,00) ; RPR (Bourgault), 0 (0,00) ; son adversaire en 1995. Mais M. Marchand, G. pl. (Billig, div. g.) ...... 1 338 (23,58) 4 Un. g. (Hirou, div. d.), 0 (0,00) . Les élections municipales dans l'Oise G. pl. (Bosino, s., PC)...... 2 154 (62,62) 28 élu député lors des législatives de 1997, lors div. d. (Guibert) ...... 1 260 (22,21) 3 Un. d. (Mercier, div. d.) ...... 745 (21,66) 3 d’une triangulaire, a su accroître sa notorié- Mayenne (div. g.) offrent deux grandes surprises. A Pont- div. g. (Bambier) ...... 541 (15,73) 2 1995. - I., 8 854 ; A., 35,14 % ; E., 5 560. - div. d. (Bur- Sainte-Maxence, le socialiste Jean Doisy té, notamment en menant la liste Verts-PC I., 9 154 ; V., 6 049 ; A., 33,92 % ; E., 5 475 naud, m.), 2 160 (38,85) ; Un. g. (Rétrif, div. g.), 1 274 1995. - I., 6 815 ; A., 37,83 % ; E., 4 035. - Un. g. (Bosino, aux régionales de 1998. A Angers, Jean- div. g. (Leblanc, s.)...... 3 957 (72,27) 29 (22,91) ; div. (Ribardière, div. d.), 1 256 (22,59) ; div. est battu dès le premier tour par la liste PC, m.), 2 524 (62,55) ; Un. d. (Degrande, RPR), 1 511 Claude Antonini, maire sortant (PS) à qui Un. d. (Cogneau, RPF) ...... 1 518 (27,73) 4 (Guibert), 870 (15,65) . d'union de la droite menée par Antoine (37,45) . 50 / LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 LES RÉSULTATS DU PREMIER TOUR DES ÉLECTIONS MUNICIPALES

Nogent-sur-Oise (div. d.) d'Amiens. Dans les deux autres grandes Gap (UDF) I., 10 292 ; V., 6 087 ; A., 40,86 % ; E., 5 830 cités du département, les maires sortants DEUX-SÈVRES VIENNE I., 24 808 ; V., 16 949 ; A., 31,68 % ; E., 15 682 Un. d. (Brunet, s., div. d.) ...... 2 841 (48,73) BA l'ont aussi emporté haut la main. A Abbe- Un. d. (Bernard-Reymond, s., G. pl. (Dardenne, PS) ...... 2 178 (37,36) ville, le candidat (RPR) Joël Hart a obtenu La grande surprise dans les Deux-Sèvres Les maires sortants socialistes des deux UDF)...... 8 712 (55,55) 31 LO (Hallard)...... 470 (8,06) une victoire écrasante avec plus de 60 % est venue de Parthenay, où la liste du maire principales villes du département sont mis G. pl. (Chevallier, PS, d.) ...... 6 970 (44,45) 8 div. g. (Benkherouf)...... 341 (5,85) des suffrages. Il en a été de même pour le sortant, Michel Hervé (PS) a été balayée par en difficulté par d’autres candidats de la 1995. - I., 24 113 ; A., 32,08 % ; E., 15 900. - Un. d. (Ber- 1995. - I., 10 586 ; A., 36,85 % ; E., 6 446. - Un. d. (Bru- maire sortant (UDF) d'Albert, Stéphane celle de Xavier Argenton (div.d). La liste Her- gauche. A Poitiers, Jacques Santrot (PS), élu nard-Reymond, UDF-CDS, d., m.), 5 971 (37,55) ; Un. g. (Chevallier, PS), 5 171 (32,52) ; div. d. (Manavella), 2 062 net, div. d., m.), 2 956 (45,86) ; Un. g. (Roberti, PS), Demilly, qui est aussi le fils du président vé n'obtient que 5 sièges contre 26 pour cel- depuis 1977, fait les frais de la poussée de 1 888 (29,29) ; div. g. (Budin), 1 602 (24,85) . (12,97) ; Rad. (Didier), 1 211 (7,62) ; Verts (Marsauche), (UDF) du conseil général de la Somme, Fer- le de son adversaire. Il faut également noter l’extrême gauche, dont les deux listes, LCR 795 (5) ; FN (Bickers-Garcia), 690 (4,34) . Noyon (RPR) nand Demilly, et qui a décroché 68,2 % des le bon score réalisé par la liste Motivé(e)s et LO, ont recueilli près de 10 % des suffra- I., 7 077 ; V., 4 769 ; A., 32,61 % ; E., 4 645 Briançon (DL) voix. Le vote des chasseurs, dont le départe- inspirée de celle lancée par le groupe musi- ges exprimés. La gauche plurielle paraît tou- I., 6 925 ; V., 4 530 ; A., 34,58 % ; E., 4 173 FN (Guiniot) ...... 1 402 (30,18) BA ment de la Somme constitue un des princi- cal Zebda à Toulouse, qui obtient 2 élus. A tefois en mesure de gagner le second tour, Un. d. (Labarre, s., RPR) ...... 1 401 (30,16) Un. d. (Bayrou, s., DL)...... 2 224 (53,29) 26 paux fiefs électoraux, a certainement favo- Niort, le maire sortant, Bernard Bellec, est compte tenu des reports dont elle pourra G. pl. (Fromm, PS)...... 1 368 (32,78) 5 div. d. (Paternotte) ...... 708 (15,24) risé les candidats de la droite lors de ce scru- contraint à un second tour. Avec près de bénéficier. Elisabeth Morin (div. d.) ne PS+ (Péan) ...... 634 (13,65) div. g. (de Caumont)...... 581 (13,92) 2 PC (Larédo, div. g.) ...... 500 (10,76) tin. Leurs représentants avaient tiré argu- 48 % des voix, il devance son adversaire, dépasse pas en revanche le score du RPR 1995. - I., 6 924 ; A., 31,83 % ; E., 4 588. - Un. d. (Bayrou, 1995. - I., 7 766 ; A., 31,20 % ; E., 5 218. - FN (Descaves), ment du mécontentement des nemrods à Alain Garcia, ancien RPR qui dirige une liste Jean-Yves Chamard en 1995. A Châtelle- UDF-PR, m.), 1 939 (42,26) ; div. d. (Chabas, RPR diss.), 2 298 (44,04) ; Un. d. (Labarre, RPR, m.), 1 634 (31,31) ; la loi sur la chasse pour appeler à voter con- d'ouverture, de 9 points. La liste du Parti des rault, le dauphin d’Edith Cresson, Joël Ton- 683 (14,89) ; PS (de Caumont), 614 (13,38) ; div. g. (Jala- div. g. (Meunier), 722 (13,84) ; div. d. (Lelong, UDF-PR), tre les candidats de la gauche plurielle aux travailleurs de Marinette Veyssière a pris les dusson, paie lui aussi les divisions de la gau- de), 590 (12,86) ; PC (Guardabascio), 385 (8,39) ; Verts (Daerden), 377 (8,22) . 440 (8,43) ; ext. d. (Pesant), 124 (2,38) . municipales. suffrages qui manquent à M. Bellec en réali- che. Entré en dissidence, l’ancien chef de Pont-Sainte-Maxence (PS) sant un score de près de 9 %. La liste Front cabinet de Mme Cresson, Gilbert Guérineau, Embrun (div. d.) I., 6 735 ; V., 3 940 ; A., 41,50 % ; E., 3 743 Amiens (UDF) national de Jean-Romée Charbonneau recueille près du quart des suffrages expri- I., 4 248 ; V., 3 287 ; A., 22,62 % ; E., 3 222 I., 74 282 ; V., 41 854 ; A., 43,66 % ; E., 40 263 Un. d. (Aubrée, div. d.)...... 1 930 (51,56) 25 n'obtient que 4,81 % des voix. A Bressuire, més. La droite, représentée par Philippe div. d. (Eyméoud) ...... 1 319 (40,94) BA G. pl. (Doisy, s., PS) ...... 1 813 (48,44) 8 Un. d. (de Robien, s., UDF, Jean-Michel Bernier (div. d) s'assure une réé- Rabit (RPR), s’effondre. A Loudun, Jean- PS+ (Gréchez)...... 879 (27,28) div. d. (Motte, s.) ...... 802 (24,89) 1995. - I., 6 740 ; A., 39,27 % ; E., 3 940. - Un. g. (Doisy, d.)...... 20 959 (52,06) 45 lection beaucoup plus facile que prévu, son Pierre Fredaigne (div. d.), successeur dési- Verts (Gasdon)...... 222 (6,89) PS, m.), 1 594 (40,46) ; Un. d. (Bordeau, RPR), 1 147 PC+ (Gremetz, d.) ...... 8 481 (21,06) 7 adversaire, le Vert Norbert Béalu étant bien gné par René Monory, est en ballottage dif- Verts (Forquier) ...... 3 587 (8,91) 2 1995. - I., 3 810 ; A., 22,62 % ; E., 2 903. - div. d. (Motte, (29,11) ; div. d. (Bardin, RPR diss.), 655 (16,62) ; div. g. en-deçà de ses espoirs. A Thouars, le maire ficile. Elu à Basse, une petite commune voi- (Noël), 544 (13,81) . FN (Payet)...... 2 205 (5,48) 1 m.), 1 136 (39,13) ; RPR (Chapuis), 838 (28,87) ; div. g. RPF (Théveniaud)...... 1 918 (4,76) sortant, Serge Moulin (PS), est en ballotta- sine, l’ancien président du Sénat peut, (Musson), 734 (25,28) ; Verts (Gasdon), 195 (6,72) . Senlis (RPR) LO (Paleni)...... 1 427 (3,54) ge. Il faudra que les deux listes de droite, cel- quant à lui, envisager l’avenir avec plus de I., 10 326 ; V., 5 864 ; A., 43,21 % ; E., 5 623 MNR (Dupille)...... 1 019 (2,53) le de Philippe Valteau (UDF) et celle Brigitte sérénité : cette élection lui permet de gar- Un. d. (Dehaine, s., RPR, d.)... 2 648 (47,09) BA LCR (Dollé)...... 675 (1,68) Maury (RPR), s'associent et fassent le plein der la présidence de la communauté du ALPES-MARITIMES RPF (Canter) ...... 1 762 (31,34) 1995. - I., 76 512 ; A., 37,27 % ; E., 47 124. - Un. d. (de des voix au second tour pour l'empêcher de pays loudunais, où il veut implanter son G. pl. (Dray, PS) ...... 1 213 (21,57) Robien, UDF-PR, d., m.), 26 874 (57,03) ; PS (Lecul), passer. Natura Parc. Stabilité de l’électorat et du rapport droite- 1995. - I., 9 941 ; A., 44,76 % ; E., 5 169. - Un. d. (Dehai- 6 372 (13,52) ; PC (Maisse), 6 044 (12,83) ; FN (Payet), gauche : la Côte d'Azur a confirmé ses sor- ne, RPR, d., m.), 3 645 (70,52) ; Un. g. (Dray, PS), 1 524 4 809 (10,20) ; écol. (Bertrand), 1 297 (2,75) ; Verts (Déle- tants. Trois villes font exception. Sur les rives (29,48) . motte), 1 195 (2,54) ; div. (Gedri), 533 (1,13) . Niort (PS) Poitiers (PS) I., 38 345 ; V., 21 162 ; A., 44,81 % ; E., 19 842 I., 44 221 ; V., 25 274 ; A., 42,85 % ; E., 24 020 du Paillon, la « vallée rouge », la commune Abbeville (RPR) G. pl. (Bellec, s., PS)...... 9 508 (47,92) BA G. pl. (Santrot, s., PS) ...... 11 622 (48,38) BA de La Trinité a créé la surprise en passant de SOMME I., 18 212 ; V., 12 419 ; A., 31,81 % ; E., 11 430 div. d. (Garcia) ...... 7 629 (38,45) Un. d. (Morin, div. d.)...... 10 073 (41,94) gauche à droite. Son maire communiste, Un. d. (Hart, s., RPR)...... 6 897 (60,34) 28 PT (Veyssière) ...... 1 751 (8,82) LO (Gaillard)...... 1 281 (5,33) Louis Broch, a été battu de 21 voix. A Grasse, G. pl. (Hammel, PS, d.)...... 4 533 (39,66) 7 FN (Charbonneau)...... 954 (4,81) LCR (Courilleau) ...... 1 044 (4,35) si le maire, Jean-Pierre Leleux, mène la cour- Elu depuis 1989, le député et maire 1995. - I., 17 736 ; A., 28,41 % ; E., 11 999. - Un. d. (Hart, 1995. - I., 39 794 ; A., 36,93 % ; E., 24 486. - PS (Royal, se en tête, la gauche progresse fortement, d.), 7 907 (32,29) ; PS diss. (Bellec, m.), 7 801 (31,86) ; (UDF) sortant d'Amiens, Gilles de Robien, RPR, d.), 6 262 (52,19) ; Un. g. (Becq, PS, m.), 5 204 1995. - I., 46 492 ; A., 36,89 % ; E., 28 681. - Un. g. (San- augurant d’un second tour plus serré que pré- et sa liste l'emportent dans la capitale de la (43,37) ; div. (Pouchèle), 533 (4,44) . Un. d. (Pillet, div. d.), 7 230 (29,53) ; FN (Charbonneau), 859 (3,51) ; PT (Veyssière), 689 (2,81) . trot, PS, m.), 15 156 (52,84) ; Un. d. (Chamard, RPR, d.), vu. A Nice, le scrutin a été marqué par une Picardie dès le premier tour, avec 52 % des Albert (UDF) 12 228 (42,63) ; div. (Lecomte), 808 (2,82) ; PT (Massé), abstention-record de 53,01 % et un score voix, loin devant la liste conduite par le Bressuire (div. d.) 489 (1,70). I., 7 597 ; V., 5 586 ; A., 26,47 % ; E., 5 340 I., 7 575 ; V., 4 872 ; A., 35,68 % ; E., 4 585 décevant pour le maire RPR, Jacques Peyrat. communiste Maxime Gremetz. Le score Un. d. (Demilly, s., UDF)...... 3 640 (68,16) 28 Comme si ses opposants n’avaient pas trou- décevant de la liste d'union PS-PC s'expli- Un. d. (Bernier, s., div. d.) ...... 2 715 (59,21) 27 G. pl. (Vaquette, PS)...... 1 700 (31,84) 5 G. pl. (Béalu, Verts) ...... 1 185 (25,85) 4 Châtellerault (PS) vé leur candidat. Avec 37,25 %, il devance la que en partie par la concurrence à gauche 1995. - I., 7 534 ; A., 19,79 % ; E., 5 808. - Un. d. (Demilly, div. d. (Bernard)...... 685 (14,94) 2 I., 23 477 ; V., 13 238 ; A., 43,61 % ; E., 12 533 liste de la gauche plurielle de Patrick Mot- d'une liste Verte, le parti écologiste parve- UDF-PSD, m.), 4 139 (71,26) ; Un. g. (Landas, PC), 1 669 1995. - I., 7 581 ; A., 28,70 % ; E., 5 161. - div. (Boutet, G. pl. (Tondusson, s., PS)...... 5 194 (41,44) BA tard, en progression de près de 10 points par nant à entrer au conseil municipal (28,74) . div. d., m.), 2 211 (42,84) ; div. d. (Lalanne, UDF-PR), Un. d. (Rabit, RPR) ...... 3 417 (27,26) rapport à 1995. Faute d’avoir franchi la barre 1 145 (22,19) ; div. (Chevrier), 1 136 (22,01) ; div. g. div. g. (Guérineau)...... 3 084 (24,61) (Maussion), 669 (12,96) . des 10 %, la dissidente Jacqueline Mathieu- LO (Villeret)...... 838 (6,69) Obadia, qui a fait campagne sur le thème Parthenay (PS) « tout sauf Peyrat », ne pourra se maintenir I., 7 807 ; V., 5 022 ; A., 35,67 % ; E., 4 646 1995. - I., 24 693 ; A., 36,44 % ; E., 15 289. - Un. g. (Cres- au second tour. Le 18 mars, le maire, qui dis- Deux- div. d. (Argenton) ...... 2 404 (51,74) 26 son, PS), 7 285 (47,65) ; UDF (Abelin, UDF-CDS, d.), Poitiers pose d’une réserve théorique à droite, sera Sèvres G. pl. (Hervé, s., PS)...... 1 586 (34,14) 5 3 633 (23,76) ; RPR (Rabit), 2 519 (16,48) ; FN (Aude- POITOU- div. g. (Simon)...... 656 (14,12) 2 bert), 1 192 (7,80) ; div. g. (Doreau), 660 (4,32). donc opposé à Marie-France Stirbois (FN) et Niort Vienne 1995. - I., 8 093 ; A., 28,07 % ; E., 5 630. - PS (Hervé, m.), à la liste de la gauche plurielle, qui peut 2 957 (52,52) ; Un. d. (Favreau, div. d.), 2 366 (42,02) ; compter sur l’apport des voix du divers gau- CHARENTES La Rochelle div. (Barigault), 307 (5,45) . Loudun (div. d.) che Joseph Ciccolini. Reste que les opéra- I., 5 310 ; V., 3 656 ; A., 31,15 % ; E., 3 418 Charente-M. Thouars (PS) tions de vote sont déjà contestées. Le procu- Charente I., 7 132 ; V., 4 416 ; A., 38,08 % ; E., 4 089 Un. d. (Fredaigne, s., div. d.)... 1 456 (42,60) BA reur de la République, Eric de Montgolfier, a div. d. (Poisson) ...... 1 247 (36,48) G. pl. (Moulin, s., PS) ...... 2 020 (49,40) BA ouvert une enquête sur douze procurations Angoulême G. pl. (Lantier, PS) ...... 715 (20,92) UDF-div. d. (Valteau, UDF).... 1 462 (35,75) obtenues auprès de résidents de deux mai- RPR (Maury) ...... 607 (14,84) sons de retraite. Par ailleurs, certains élec- 1995. - I., 7 713 ; A., 30,55 % ; E., 5 250. - Un. g. (Moulin, 1995. - I., 5 430 ; A., 29,65 % ; E., 3 615. - Un. d. (Monory, PS, m.), 2 556 (48,69) ; Un. d. (Morin, div. d.), 1 613 UDF-CDS, pr. c.g., m.), 2 589 (71,62) ; Un. g. (Bourry, teurs récemment inscrits n’ont pu voter, fau- (30,72) ; div. (Paineau), 1 081 (20,59) . PS), 1 026 (28,38). te de figurer sur les listes d’émargement. Le préfet pourrait déposer un recours au tribu- CHARENTE CHARENTE-MARITIME nal administratif dès cette semaine.

En septembre 2000, les états-majors pari- A La Rochelle, les urnes ont légitimé Nice (RPR) siens de la droite donnaient Angoulême l'équipe conduite par Maxime Bono, le suc- PROVENCE- Htes-Alpes I., 222 121 ; V., 104 373 ; A., 53,01 % ; E., 100 021 pour perdue. En six mois, son jeune maire, cesseur (PS) désigné, avant son décès au Gap RPR-DL (Peyrat, s., RPR, Philippe Mottet (UDF), trente-six ans, a printemps de 1999, par Michel Crépeau ALPES- sén.) ...... 37 256 (37,25) BA réussi un spectaculaire redressement au (PRG). Face à la liste unie de la gauche plu- G. pl. (Mottard, PS) ...... 28 581 (28,58) Digne-les-Bains FN (Stirbois) ...... 11 981 (11,98) point de manquer l'élection au premier rielle, la désunion a coûté cher à la droite CÔTE D'AZUR Vaucluse Alpes- tour de 60 voix seulement. Sa recette ? La républicaine. Le score a cependant donné à Alpes-de-Hte- Marit. div. d. (Mathieu-Obadia, d.) ... 8 026 (8,02) Avignon Prov. composition d'une liste qui a fait la part bel- la liste de l'UDF dissident local, Philippe Nice div. g. (Ciccolini) ...... 4 789 (4,79) Bouches-du- div. d. (Icart)...... 4 723 (4,72) le aux socio-professionnels, entre quelques Chastenet, une nette avance sur le candidat Rhône Var MNR (Caitucoli)...... 3 025 (3,02) piliers des partis traditionnels. La gauche, du RPR, André Rougé. A Royan, la liste du Marseille div. d. (Roullier)...... 1 640 (1,64) Toulon conduite par un député PS et conseiller maire sortant, Philippe Most (RPR), arrive 1995. - I., 231 477 ; A., 46,17 % ; E., 122 351. - div. d. (Pey- municipal d'opposition, Jean-Claude Viol- nettement en tête avec 43,27% des suffra- rat), 41 590 (33,99) ; Un. d. (Barety, RPR, d., m.), 32 093 let, labourait le terrain depuis un an. Douze ges, suivie par la liste divers droite de Marie- (26,23) ; Un. g. (Cuturello, PS), 24 293 (19,86) ; FN ans après la chute de Jean-Michel Bouche- Noëlle Peltier. La droite cumule plus de (Gost), 15 310 (12,51) ; div. d. (Salles, UDF-PR, d.), 3 595 ron (PS), la liste d'union PS, PC, Verts, PRG 60 % des voix dans un de ses bastions régio- (2,94) ; écol. (Miran, MEI), 3 489 (2,85) ; div. g. (Ciccoli- ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE HAUTES-ALPES ni), 1 981 (1,62) . espérait rendre Angoulême à la gauche. En naux.A Saintes, la succession de Michel vain. Elle n'atteint même pas les 35 %. Aux Baron (PS), qui ne se représente pas, Antibes (UDF) élections législatives de 1997, la gauche s'annonce problématique pour la gauche Le large succès, dès le premier tour, du La droite devrait logiquement conserver I., 46 274 ; V., 25 686 ; A., 44,49 % ; E., 24 909 était pourtant majoritaire dans la ville. Avec plurielle. Les deux listes de droite cumulent RPR Daniel Spagnou à Sisteron est confor- les trois plus grandes villes des Hautes- Un. d. (Leonetti, s., UDF, d.)... 13 721 (55,08) 39 Angoulême, les deux autres principales vil- près de 55 % des voix face à une liste de gau- me aux attentes. Dans les deux principales Alpes, dont les maires sortants se représen- FN (Frappa) ...... 2 922 (11,73) 3 villes du département – Digne et Manos- taient. A Gap, Pierre Bernard-Reymond PS (Dabene) ...... 2 420 (9,72) 2 les du département restent à droite. A che qui a du mal à atteindre les 40 %.Quant div. (Capitaine)...... 2 231 (8,96) 2 Cognac, Jérôme Mouhot (RPR), successeur à Rochefort, le challenger de gauche, le que –, la présence des écologistes a bous- (UDF) est réélu au premier tour et améliore, culé la hiérarchie habituelle. A Digne, Jean- avec plus de 55 % des voix, son score de 1995 PC (Piel) ...... 2 035 (8,17) 2 désigné du maire sortant, Francis Hardy, député Bernard Grasset (PS), avec plus de écol. (Dujardin)...... 1 580 (6,34) 1 Louis Bianco (PS), maire sortant, avait fait face au député socialiste Daniel Chevalier. qui ne se représentait pas, est en ballottage 40 % des voix, fait presque jeu égal avec 1995. - I., 47 482 ; A., 39,74 % ; E., 28 106. - Un. d. (Léo- très favorable malgré la présence de quatre Dominique Rabelle, candidate officielle de le pari de se passer de colistiers Verts et de Cette progression s'explique en partie par netti, UDF), 10 273 (36,55) ; div. d. (Bourrat, RPR), autres listes. A Soyaux, le maire sortant, la droite. La liste divers droite de Pascal mener à la victoire dès le premier tour une l'alliance de M. Bernard-Reymond avec 7 750 (27,57) ; FN (Scannapieco), 3 890 (13,84) ; Un. g. François Nebout (RPR), a été très conforta- Mommée réunit, elle, près de 15 % des suf- liste PS-PC. En réalisant un score supé- Roger Didier, président départemental du (Bonneau, PS), 3 036 (10,80) ; div. d. (Cassiera, UDF diss.), 1 647 (5,86) ; Rad. (Ammirati), 1 510 (5,37) . blement réélu face à une liste gauche frages et fera barrage à M. Grasset, ancien rieur à 15 %, les Verts l’ont empêché de réa- PRG. Cette convergence entre une partie des plurielle. préfet de Charente-Maritime. liser cet objectif. Le sort de la mairie, le radicaux de gauche et l'union de la droite a Beausoleil (DL) 18 mars, dépendra de la capacité de été payante. M. Didier devrait devenir le pre- I., 8 457 ; V., 4 873 ; A., 42,38 % ; E., 4 534 M. Bianco à fédérer la gauche plurielle. A mier adjoint du maire. A Briançon, le maire Un. d. (Spinelli, s., DL) ...... 1 632 (35,99) BA Angoulême (UDF) La Rochelle (PS) Manosque, le maire sortant, Robert Hon- sortant, Alain Bayrou, est également réélu div. g. (Vial) ...... 1 307 (28,83) I., 25 482 ; V., 14 729 ; A., 42,20 % ; E., 14 254 I., 44 369 ; V., 23 588 ; A., 46,84 % ; E., 22 552 dé (PRG), est en ballottage défavorable. Il dès le premier tour à la tête d'une liste div. d. (Baldoni) ...... 580 (12,79) Un. d. (Mottet, s., UDF) ...... 7 068 (49,59) BA G. pl. (Bono, s., PS, d.) ...... 15 190 (67,36) 43 affrontera au second tour le RPR Bernard d'union de la droite. La gauche était divisée div. d. (Viale, UDF diss.) ...... 571 (12,59) 3 366 (14,93) 4 G. pl. (Viollet, PS, d.)...... 4 870 (34,17) UDF (Chastenet) ...... Jeanmet, qui a remporté la primaire qui en deux listes concurrentes, dont l'une était G. pl. (Delgay-Troise, PC) ...... 444 (9,79) écol. (Dutheil) ...... 928 (6,51) RPR-DL (Rougé, RPR) ...... 2 302 (10,21) 2 l’opposait à Gérard Velin (UDF). Pour l’em- conduite par le prédécesseur de M. Bayrou, 1995. - I., 8 859 ; A., 39,64 % ; E., 5 147. - UDF (Spinelli, MNR (Mousnier)...... 625 (4,38) MNR (Brédillot) ...... 1 080 (4,79) m.), 2 391 (46,45) ; div. d. (Majorel), 1 066 (20,71) ; div. LO (Courtois)...... 392 (2,75) PT (Dumerc)...... 614 (2,72) porter au second tour, la droite n’aura vrai- l'ancien socialiste Robert de Caumont. (Cucchi), 908 (17,64) ; div. g. (Bellati, PC), 782 (15,19) . LCR (de Bœuf) ...... 371 (2,60) 1995. - I., 45 086 ; A., 38,97 % ; E., 27 096. - Un. g. (Cré- semblablement pas besoin des voix de l’ex- Quant à Embrun, elle devrait rester à droite, Cagnes-sur-Mer (RPR) 1995. - I., 26 665 ; A., 42,99 % ; E., 14 770. - Un. d. (Chava- peau, Rad., m.), 15 722 (58,02) ; Un. d. (Léonard, RPR, trême droite, dont le score a fondu de moi- mais avec un autre maire. Robert Motte I., 27 974 ; V., 16 054 ; A., 42,61 % ; E., 15 519 nes, UDF-CDS, d., m.), 7 279 (49,28) ; Un. g. (Brunet, d.), 7 858 (29,00) ; div. (Chastenet), 1 768 (6,52) ; FN tié par rapport au résultat enregistré par le (RPR) le maire sortant, un général en retrai- (Galvaire), 1 321 (4,88) ; PT (Dumerc), 427 (1,58) . PS), 3 475 (23,53) ; Verts (Caraire), 2 226 (15,07) ; FN FN en 1995. A Forcalquier, la défaite du te, arrive en troisième position. A la tête Un. d. (Negre, s., RPR) ...... 7 082 (45,63) BA G. pl. (Santinelli, PC) ...... 2 953 (19,03) (Leroy), 1 152 (7,80) ; LO (DebÃuf), 638 (4,32). Rochefort (div. d.) maire sortant et ancien député RPR Pierre d'une liste plus jeune, Chantal Eyméoud, I., 15 914 ; V., 9 178 ; A., 42,33 % ; E., 8 794 FN (Lartigue) ...... 1 604 (10,34) Cognac (RPR) Delmar précipite sans doute la fin de sa divers droite, est largement en tête, RPF (Tortet) ...... 1 156 (7,45) BA I., 11 977 ; V., 6 788 ; A., 43,32 % ; E., 6 439 Un. d. (Rabelle, RPR)...... 3 832 (43,58) carrière politique après sa défaite aux légis- recueillant plus de 40 % des voix, devant la lis- div. d. (Gamain) ...... 1 055 (6,80) G. pl. (Grasset, PS)...... 3 689 (41,95) Un. d. (Mouhot, RPR) ...... 2 758 (42,83) BA latives en 1997 puis aux cantonales en te PS-PC. C'est la première fois qu'une fem- MNR (Charrac)...... 900 (5,80) div. d. (Mommée, DL diss.) .... 1 273 (14,48) PS + (Gourinchas)...... 1 434 (22,27) div. d. (Piacentini)...... 769 (4,96) Jean-Louis Frot, n.s.r.p. 1998. me se présentait en tête de liste dans la ville. div. g. (Bompoint, PRG) ...... 1 092 (16,96) 1 février 1998 - I., 25 925 ; A., 43,07 % ; E., 14 556. - div. d. (Belliot, DL) ...... 886 (13,76) 1995. - I., 15 945 ; A., 44,40 % ; E., 8 622. - Un. d. (Frot, div. d. (Nègre, m.), 4 248 (29,18) ; FN (Ripoll, c.m.), PT (Lacroix) ...... 269 (4,18) div. d., m.), 4 044 (46,90) ; Un. g. (Busuttil, PS), 2 080 Digne-les-Bains (PS) 2 788 (19,15) ; div. d. (Boisseau, adj. m.), 2 266 (15,57) ; Francis Hardy, n.s.r.p. (24,12) ; div. d. (Mommée, UDF-PR), 1 856 (21,53) ; FN I., 11 085 ; V., 7 056 ; A., 36,35 % ; E., 6 583 Un. g. (Santinelli, PC), 2 182 (14,99) ; RPR (Burroni, (Marteau), 642 (7,45) . 8 décembre 1996 - I., 12 205 ; A., 50,89 % ; E., 5 823. - PS+ (Bianco, s., d.) ...... 3 065 (46,56) BA c.m.), 1 483 (10,19) ; UDF (Riger), 1 197 (8,22) ; div. d. Un. d. (Hardy, RPR), 3 443 (59,13) ; Un. g. (Gourinchas, Royan (RPR) Un. d. (Farinotti, div. d.) ...... 2 448 (37,19) Chaque samedi avec (Lartigue), 392 (2,69) . div. g.), 1 692 (29,06) ; div. d. (Belliot), 688 (11,82). I., 13 735 ; V., 8 241 ; A., 40 % ; E., 7 957 Verts (Berrod)...... 1 070 (16,25) 1995. - I., 27 637 ; A., 39,63 % ; E., 16 353. - div. d. (Nègre), 4 884 (29,87) ; Un. d. (Sauvaigo, RPR, d., m.), 1995. - I., 12 394 ; A., 44,05 % ; E., 6 688. - Un. d. (Hardy, Un. d. (Most, s., RPR)...... 3 443 (43,27) BA Manosque (PRG) RPR, m.), 3 355 (50,16) ; Un. g. (Gourinchas, PS), 1 788 4 675 (28,59) ; Un. g. (Straforelly, PC), 2 818 (17,23) ; FN div. d. (Peltier) ...... 1 611 (20,25) I., 13 052 ; V., 8 495 ; A., 34,91 % ; E., 8 092 (26,73) ; div. d. (Belliot), 1 545 (23,10). G. pl. (Joly, PS) ...... 1 493 (18,76) (Charrac), 2 458 (15,03) ; div. d. (Bertozzi), 787 (4,81) ; RPR (Jeanmet) ...... 2 068 (25,56) BA div. d. (Le Guillou), 731 (4,47) . Soyaux (RPR) div. d. (Raymond)...... 940 (11,81) MNR (Markowsky) ...... 470 (5,91) PRG+ (Honde, s., d.)...... 2 016 (24,91) 0123 Cannes (RPR) I., 6 116 ; V., 3 962 ; A., 35,22 % ; E., 3 767 div. d. (Velin, UDF)...... 1 975 (24,41) 1995. - I., 13 348 ; A., 32,66 % ; E., 8 807. - div. d. (Most, I., 45 956 ; V., 28 299 ; A., 38,42 % ; E., 27 356 Un. d. (Nebout, s., RPR)...... 2 162 (57,39) 26 m.), 3 464 (39,33) ; Un. d. (Quentin, RPR), 3 303 (37,50) ; Verts (Raoust)...... 1 152 (14,24) DATÉ DIM./LUNDI RPR-DL (Brochand, RPR) ...... 9 622 (35,17) BA G. pl. (Fort, PS) ...... 1 605 (42,61) 7 Un. g. (Campagne, div. g.), 1 457 (16,54) ; FN (Markows- MNR (D'Ornano)...... 891 (11,01) UDF (Cima)...... 4 980 (18,20) 1995. - I., 6 280 ; A., 35,24 % ; E., 3 928. - Un. d. (Nebout, ki), 583 (6,62) . 1995. - I., 13 404 ; A., 33,55 % ; E., 8 539. - Un. g. (Honde, RPR, m.), 2 009 (51,15) ; Un. g. (Migné, PS), 1 290 Rad.), 3 569 (41,80) ; Un. d. (Raffalli, RPR, m.), 2 861 G. pl. (Crapiz, PS) ...... 3 534 (12,92) Saintes (PS) (32,84) ; div. g. (Prouzat, PS diss.), 629 (16,01). (33,51) ; FN (d'Ornano), 1 106 (12,95) ; AP (de Guilher- retrouvez FN (Peyron) ...... 3 107 (11,36) I., 18 560 ; V., 10 357 ; A., 44,20 % ; E., 9 743 mier), 1 003 (11,75) . RPF (Luca, d.)...... 3 064 (11,20) G. pl. (Moulineau, PS)...... 3 889 (39,92) BA div. d. (Giscard d'Estaing)...... 2 079 (7,60) div. d. (Schmitt) ...... 3 573 (36,67) Sisteron (RPR) div. (Raullo)...... 629 (2,30) LE MONDE ECONOMIE div. d. (Bougeret, UDF)...... 1 764 (18,11) I., 4 839 ; V., 3 870 ; A., 20,02 % ; E., 3 647 div. d. (Llado) ...... 341 (1,25) PT (Mesnager)...... 517 (5,31) Un. d. (Spagnou, s., RPR)...... 2 427 (66,55) 25 LE MONDE Maurice Delaunay, n.s.r.p. Michel Baron, n.s.r.p. PS (Pérard) ...... 709 (19,44) 2 1995. - I., 47 709 ; A., 34,13 % ; E., 30 824. - div. d. 1995. - I., 18 891 ; A., 38,49 % ; E., 11 275. - Un. g. PRG (Clément)...... 511 (14,01) 2 (Mouillot, UDF-PR, m.), 14 719 (47,75) ; RPR (Lellou- avec 0123 (Baron, PS, m.), 5 207 (46,18) ; Un. d. (Gougeret, UDF- 1995. - I., 4 657 ; A., 19,24 % ; E., 3 602. - Un. d. (Spa- che, d.), 7 548 (24,49) ; FN (Peyron), 4 994 (16,20) ; rad.), 5 132 (45,52) ; Verts (Godineau), 558 (4,95) ; PT gnou, RPR, m.), 2 160 (59,97) ; div. g. (Clément), 759 TELEVISION Un. g. (Sapede, PS), 2 942 (9,54) ; div. d. (Lacroix), 621 DATÉ MARDI (Herranz), 378 (3,35) . (21,07) ; Un. g. (Cheillan, PS), 683 (18,96) . (2,01) . LES RÉSULTATS DU PREMIER TOUR DES ÉLECTIONS MUNICIPALES LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 / 51

Le Cannet (DL) et du centre-ville. Le MNR de Bruno - Marseille, 7e secteur (PS) Châteaurenard (div. d.) I., 25 520 ; V., 14 808 ; A., 41,97 % ; E., 13 796 Mégret, qui s’impose devant le Front natio- I., 65 684 ; V., 33 562 ; A., 48,90 % ; E., 32 296 I., 8 369 ; V., 6 028 ; A., 27,97 % ; E., 5 605 VAR Un. d. (Tabarot, s., DL) ...... 8 650 (62,70) 36 nal comme la première force d’extrême droi- G. pl. (Andrieux, PS, d.)...... 12 008 (37,18) BA Un. d. (Reynes, DL) ...... 2 381 (42,48) BA G. pl. (Garcia Abia, PS) ...... 3 423 (24,81) 5 te dans les Bouches-du-Rhône, sera présent Un. d. (Bourgat, div. d.)...... 9 277 (28,72) div. (Bidotti) ...... 2 185 (38,98) La parenthèse du Front national à Toulon RPF (Ribet)...... 1 723 (12,49) 2 dans cinq des sept secteurs marseillais où se MNR (Megret)...... 4 570 (14,15) G. pl. (Blanquet, PS) ...... 1 039 (18,54) est refermée. C’est l’enseignement principal 1995. - I., 27 416 ; A., 41,20 % ; E., 15 841. - div. d. (Taba- déroulera un second tour. A Marignane, le FN (Ravier) ...... 2 926 (9,06) Gustave Cestier, n.s.r.p. de ce premier tour, à l’issue duquel le maire LO (Grenier) ...... 1 296 (4,01) rot, UDF-PR), 4 952 (31,26) ; Un. d. (Bachelet, RPR, d., 1995. - I., 7 932 ; A., 27,00 % ; E., 5 646. - Un. d. (Cestier, maire, Daniel Simonpieri (MNR), est en bal- div. (Thomas) ...... 1 151 (3,56) sortant, Jean-Marie Le Chevallier, est laminé, m.), 4 707 (29,71) ; FN (Cano), 1 983 (12,52) ; div. d. div. d., m.), 1 953 (34,59) ; div. d. (Bidotti), 1 532 (Levet), 1 717 (10,84) ; div. g. (Magagnosc, AREV), 1 531 lottage très favorable. A Vitrolles, où Cathe- RPF (Chouraqui)...... 1 068 (3,31) en recul de plus de 23 points par rapport à rine Mégret (MNR) arrive en tête, la triangu- (27,13) ; PS (Patras), 812 (14,38) ; FN (Courtois), 767 1995. Au total, les candidats du FN et de l’an- (9,66) ; PS (Durosne), 951 (6,00) . Georges Hovsepian figure sur la liste de Sylvie (13,58) ; PC (Seisson), 582 (10,31) . laire s’annonce serrée. Le candidat MNR Andrieux cienne extrême droite ne totalisent que Carros (PS) Fos-sur-Mer (PS) I., 6 727 ; V., 4 531 ; A., 32,64 % ; E., 4 298 sera également présent au second tour à 1995. - I., 70 156 ; A., 46,57 % ; E., 36 636. - Un. g. 15,35 % des voix. En revanche, le leader de la Salon-de-Provence et à Rognac. Le Parti (Weygand, PS, pr. c.g.), 13 732 (37,48) ; FN (Gros), 9 627 I., 10 498 ; V., 7 316 ; A., 30,31 % ; E., 7 019 liste de droite, Hubert Falco (DL), arrive lar- G. pl. (Damiani, s., PS) ...... 3 285 (76,43) 30 communiste maintient ses positions : à Gar- (26,28) ; Un. d. (Leccia, RPR, d.), 9 612 (26,24) ; div. g. G. pl. (Granié, s., PS) ...... 2 867 (40,85) BA gement en tête : il devance de plus de Un. d. (Vellutini, UDF) ...... 679 (15,80) 2 (Caducha), 2 084 (5,69) ; div. (Siouffi), 1 581 (4,32) . div. (Mazan) ...... 1 861 (26,51) LO (Bouilleaux) ...... 334 (7,77) 1 danne, Martigues et Port-de-Bouc, le maire 8 000 voix la socialiste Odette Casanova, et e Un. d. (Leseney, DL)...... 952 (13,56) 1995. - I., 6 142 ; A., 31,08 % ; E., 4 076. - div. g. (Damia- sortant est réélu dès le premier tour ; à Auba- - Marseille, 8 secteur (PC) marginalise le député européen (RPF) Jean- I., 37 341 ; V., 18 171 ; A., 51,34 % ; E., 17 377 div. (Fayolle)...... 672 (9,57) ni), 1 680 (41,22) ; div. (Rolin-Lombard), 1 142 (28,02) ; gne et à Miramas, les élus communistes se div. d. (Feraud)...... 667 (9,50) Charles Marchiani, qui, avec 13,95 % des suf- div. (Benarroche), 807 (19,80) ; div. (Galmiche), 447 trouvent en position favorable. La surprise G. pl. (Hermier, s., PC, d.)...... 7 635 (43,94) BA 1995. - I., 8 809 ; A., 25,03 % ; E., 6 303. - Un. g. (Granié, frages, est très en dessous de ses ambitions (10,97) . Un. d. (Susini, RPR) ...... 3 761 (21,64) vient d’Arles, où le communiste dissident PS, m.), 2 824 (44,80) ; Un. d. (Benezech, UDF-PR), les plus pessimistes. La droite conforte sa MNR (Savon)...... 2 372 (13,65) Grasse (div. d.) Hervé Schiavetti devrait ravir le fauteuil de 1 201 (19,05) ; div. d. (Juramy), 1 031 (16,36) ; FN (Bou- position dans le département avec les réélec- FN (Baumann)...... 1 612 (9,28) I., 24 656 ; V., 14 964 ; A., 39,31 % ; E., 14 540 maire au remplaçant de Michel Vauzelle, le langer), 726 (11,52) ; div. d. (Orlandi, UDF diss.), 521 (3,62) tions sans problème d’Elie Brun (UDF) à Fré- LO (Moyen) ...... 629 (8,27) . Un. d. (Leleux, s., div. d.)...... 5 836 (40,14) BA socialiste Paolo Toeschi, pourtant soutenu div. (Cristofol)...... 626 (3,60) jus – avec une dizaine de points de plus que PC (Vassalo) ...... 1 963 (13,50) par la fédération départementale du PCF… RPF (Fredenucci) ...... 573 (3,30) Gardanne (PC) François Léotard en 1995 –, de Robert Bene- PS (Lautard) ...... 1 867 (12,84) En revanche, la situation du PCF est périlleu- PT (de Haro)...... 169 (0,97) I., 13 243 ; V., 8 060 ; A., 39,14 % ; E., 7 714 venti (div. d.) à Ollioules, et de Jean-Sébas- div. d. (Fourquet)...... 1 466 (10,08) se à La Ciotat. Ailleurs dans le département, 1995. - I., 40 373 ; A., 47,25 % ; E., 20 927. - Un. g. (Her- G. pl. (Meï, s., PC, d.)...... 3 984 (51,65) 26 tien Vialatte (RPR) à Six-Fours-les-Plages. Verts (Vinciguerra)...... 1 466 (10,08) le Parti socialiste est stable même si, à Aix- mier, PC, d.), 7 577 (36,21) ; FN (Baumann), 5 746 div. (Montarello, div. g.) ...... 1 894 (24,55) 4 En outre, le PC subit une érosion due à de FN (Schenardi) ...... 1 292 (8,89) (27,46) ; Un. d. (Chatel, RPR), 3 794 (18,13) ; div. g. (Vas- écol. (Goby)...... 650 (4,47) en-Provence, Jean-François Picheral div. d. (Poussel, CNI)...... 1 234 (16,00) 2 graves problèmes au sein de sa fédération et sal, m.), 1 923 (9,19) ; div. g. (Christofol), 1 140 (5,45) ; div. d. (Rapuzzi)...... 602 (7,80) 1 1995. - I., 24 730 ; A., 33,96 % ; E., 15 955. - div. d. n'atteint pas le score pronostiqué par les div. (Broc), 586 (2,80) ; div. (Villodre), 161 (0,77) . à une résistance à la mutation engagée par (Leleux, MPF), 3 019 (18,92) ; div. d. (Leroux, RPR), sondages. La gauche officielle affrontera à 1995. - I., 12 017 ; A., 33,54 % ; E., 7 737. - Un. g. (Meï, Robert Hue, ce qui explique les suffrages 2 941 (18,43) ; Un. g. (Mayaffre, PC), 2 865 (17,96) ; Istres l'ex-socialiste François Bernardini, qui - Allauch (PS) PC, m.), 4 134 (53,43) ; Un. d. (Poussel, CNI), 1 872 I., 14 779 ; V., 9 066 ; A., 38,66 % ; E., 7 323 (24,20) ; div. d. (Rapuzzi), 937 (12,11) ; div. d. (Cheron), (2,94 %) engrangés à Toulon par une liste de UDF (de Fontmichel, m.), 2 117 (13,27) ; div. d. (Richel- se trouve en tête à l'issue du premier tour, syndicalistes de l’arsenal, déçus par le pro- me, RPR), 2 073 (12,99) ; FN (Degioanni), 1 185 (7,43) ; G. pl. (Povinelli, s., PS) ...... 7 323 (100) 33 794 (10,26) . en ballottage très favorable. gramme de la gauche locale. Les deux villes div. d. (Goby, Rad.), 885 (5,55) ; div. d. (Cintura), 870 1995. - I., 14 252 ; A., 32,28 % ; E., 9 392. - div. g. (Povinel- Istres (PS) gérées par le PC depuis la Libération sont (5,45) . li, m.), 3 915 (41,68) ; Un. d. (Gallet de Santerre, div. d.), I., 26 442 ; V., 18 688 ; A., 29,32 % ; E., 17 673 MARSEILLE (DL) 1 325 (14,11) ; div. d. (Simoni, UDF-PR diss.), 1 297 dans des situations préoccupantes. A La Gar- Mandelieu-la-Napoule (RPR) PS diss. (Bernardini) ...... 7 265 (41,11) BA I., 411 520 ; V., 214 637 ; A., 47,84 % ; E., 206 678 (13,81) ; div. g. (Olivier), 1 023 (10,89) ; FN (Gonzalez), de, Yvon Robert est devancé de 70 voix par I., 13 422 ; V., 9 355 ; A., 30,30 % ; E., 9 092 div. g. (Sans)...... 3 491 (19,75) Un. d. (Gaudin, s., DL, sén.).... 82 234 (39,79) BA 957 (10,19) ; div. g. (Davier), 875 (9,32) . la liste de droite, qui le menace au second RPR-DL (Leroy, s., RPR)...... 4 118 (45,29) BA G. pl. (Gues, PS)...... 2 033 (11,50) G. pl. (Olmeta, PS)...... 62 418 (30,20) UDF (Lafargue) ...... 3 439 (37,82) - Châteauneuf-lès-Martigues (PS) Un. d. (Aragneau, RPR)...... 1 808 (10,23) tour ; à La Seyne-sur-Mer, surtout, Maurice G. pl. (Duprat, PS) ...... 1 535 (16,88) MNR (Mégret)...... 21 579 (10,44) I., 8 230 ; V., 5 628 ; A., 31,62 % ; E., 5 102 écol. (Dumas)...... 1 604 (9,08) Paul est talonné par le candidat de droite FN (Gros) ...... 15 113 (7,31) 1995. - I., 11 982 ; A., 31,74 % ; E., 8 049. - div. d. (Leroy), G. pl. (d'Attilio, s., PS, sén.) .... 3 630 (71,15) 29 div. d. (Vella)...... 1 472 (8,33) Arthur Paecht (UDF), qui est en mesure de div. (Balouzat)...... 9 446 (4,57) 2 522 (31,33) ; Un. d. (Moreau, UDF, d., m.), 2 468 div. d. (Gidde) ...... 1 472 (28,85) 4 Bernardin Laugier est sur la liste de Serge l’emporter face à une gauche divisée. RPF (Franceschi)...... 6 409 (3,10) (30,66) ; div. d. (Lafargue), 1 537 (19,10) ; FN (Boulan- 1995. - I., 7 737 ; A., 24,85 % ; E., 5 449. - Un. g. (d'Attilio, Gues geot), 694 (8,62) ; div. d. (Malige), 624 (7,75) ; div. d. LCR () ...... 4 395 (2,13) PS, d., m.), 4 403 (80,80) ; FN (Peth), 1 046 (19,20) . 1995. - I., 25 226 ; A., 25,84 % ; E., 18 234. - Un. g. (Siffre, (Passel), 204 (2,53) . LO ()...... 2 438 (1,18) Toulon (ext. d.) ext. g. ()...... 1 380 (0,67) - La Ciotat (PC) PS, m.), 8 438 (46,28) ; Un. d. (Darrason, UDF-PR, d.), I., 102 171 ; V., 58 787 ; A., 42,46 % ; E., 56 982 Menton (RPR) I., 24 452 ; V., 16 092 ; A., 34,19 % ; E., 15 544 6 580 (36,09) ; écol. (Cozza, MEI), 1 211 (6,64) ; FN div. d. ()...... 851 (0,41) Un. d. (Falco, DL, sén.)...... 22 213 (38,98) BA I., 19 741 ; V., 11 643 ; A., 41,02 % ; E., 10 871 PT ()...... 415 (0,20) PC+ (Sanna, s.) ...... 4 800 (30,88) BA (Minet), 1 182 (6,48) ; div. d. (Chabert), 472 (2,59) ; div. g. (Comis), 351 (1,92) . G. pl. (Casanova, PS, d.)...... 14 071 (24,69) Un. d. (Guibal, s., RPR, d.)...... 5 915 (54,41) 28 1995. - I., 435 842 ; A., 45,02 % ; E., 234 664. - Un. d. (//, RPR-DL (Boré, RPR) ...... 3 312 (21,31) RPF (Marchiani, d.e.) ...... 8 074 (14,17) G. pl. (Gérard, PS)...... 2 415 (22,22) 4 UDF-PR), 85 006 (36,22) ; Un. g. (Weygand, PS, pr. c.g.), RPF (Bonan)...... 1 679 (10,80) Martigues (PC) ext. d. (Le Chevallier, s.)...... 4 435 (7,78) FN (Mathieu)...... 1 309 (12,04) 2 67 426 (28,73) ; FN (Perdomo), 51 621 (22,00) ; div. g. div. (Chabaud) ...... 1 615 (10,39) I., 29 928 ; V., 18 876 ; A., 36,93 % ; E., 17 950 FN (Bouguerau) ...... 3 151 (5,53) RPF (Walton-Giaccardi)...... 903 (8,31) 1 (Pezet, PS diss.), 14 188 (6,05) ; div. (Rocca-Serra), FN (Melin) ...... 1 504 (9,68) G. pl. (Lombard, s., PC)...... 11 547 (64,33) 36 GE (Pizzole)...... 2 216 (3,89) 11 202 (4,77) ; div. (), 3 626 (1,55) ; écol. (), 1 595 (0,68) ; div. g.+ (Colin)...... 1 474 (9,48) MNR (Fortin)...... 329 (3,03) Un. d. (Pétricoul, UDF) ...... 4 236 (23,60) 5 PT (Tremlet) ...... 1 659 (2,91) LO (), 0 (0,00) . UDF (Benedetti)...... 1 160 (7,46) 1995. - I., 20 243 ; A., 31,52 % ; E., 13 570. - Un. d. (Gui- div. g. (Caroz)...... 2 167 (12,07) 2 ext. d. (Michel)...... 1 163 (2,04) bal, UDF-CDS, m.), 7 295 (53,76) ; div. d. (Giuliani), er 1995. - I., 23 765 ; A., 31,74 % ; E., 15 760. - Un. d. - Marseille, 1 secteur (DL) 1995. - I., 28 965 ; A., 30,70 % ; E., 19 589. - Un. g. (Lom- 1995. - I., 110 200 ; A., 41,77 % ; E., 62 757. - FN (Le Che- 2 997 (22,09) ; Un. g. (Seité, PS), 1 674 (12,34) ; FN (Tixier, UDF-CDS), 4 130 (26,21) ; PC (Sana), 3 573 I., 37 694 ; V., 19 317 ; A., 48,75 % ; E., 18 593 bard, PC, m.), 10 675 (54,49) ; Un. d. (Petricoul, UDF- vallier, d.e.), 19 471 (31,03) ; Un. d. (Trucy, UDF-PR, (Patuel), 1 604 (11,82) . (22,67) ; PS (Colliard), 2 580 (16,37) ; div. d. (Bonan, m.), 14 543 (23,17) ; div. g. (Goux, PS), 13 602 (21,67) ; Un. d. (Roatta, s., DL, d.) ...... 8 108 (43,61) BA UDF-PSD diss.), 2 476 (15,71) ; div. (Buscetti, div. d.), CDS), 5 258 (26,84) ; FN (Cardamone), 2 278 (11,63) ; div. d. (Colombani, UDF-PR diss.), 6 034 (9,61) ; div. d. Mougins (RPR) G. pl. (Sanmarco, PS) ...... 4 529 (24,36) 2 273 (14,42) ; écol. (Elliard, Verts), 728 (4,62) . div. g. (André, Rad.), 648 (3,31) ; écol. (Benedetto), 516 I., 11 137 ; V., 6 666 ; A., 40,15 % ; E., 6 392 MNR (Fayard) ...... 1 797 (9,66) (2,63) ; div. d. (Capello), 214 (1,09) . (Bernardi, RPR), 3 062 (4,88) ; div. d. (Croidieu), 1 966 RPR-DL (Galy, RPR) ...... 2 915 (45,60) BA LCR (Johsua) ...... 1 209 (6,50) - Marignane (MNR) (3,13) ; div. (Durbec), 1 628 (2,59) ; écol. (Pizzole, MEI), I., 20 499 ; V., 13 623 ; A., 33,54 % ; E., 13 213 Miramas (PC) 1 358 (2,16) ; div. g. (Estragon), 1 093 (1,74) . UDF (Lanza) ...... 2 066 (32,32) FN (Blanc)...... 1 077 (5,79) I., 14 477 ; V., 9 842 ; A., 32,02 % ; E., 9 181 G. pl. (Pastorelli, div. g.)...... 946 (14,80) div. (Joire)...... 726 (3,90) MNR (Simonpieri, s.)...... 6 317 (47,81) BA Brignoles (div. g.) PC+ (Thorrand, s.)...... 3 278 (35,70) BA div. d. (Sanchez) ...... 465 (7,27) RPF (Franceschi)...... 543 (2,92) Un. d. (Martin, DL) ...... 2 201 (16,66) I., 7 885 ; V., 4 872 ; A., 38,21 % ; E., 4 535 PS+ (Parrenin) ...... 1 544 (11,69) Un. d. (Carlin, DL) ...... 3 089 (33,65) Roger Duhalde, n.s.r.p. div. (Mayeur)...... 426 (2,29) G. pl. (Monnier, s., div. g.) ...... 2 028 (44,72) BA Verts+ (Audoucet) ...... 1 249 (9,45) LCR (Géron) ...... 1 739 (18,94) 1995. - I., 9 957 ; A., 37,92 % ; E., 5 910. - RPR (Duhalde, div. d. (Mattout) ...... 178 (0,96) (6,83) PS+ (Guillemont) ...... 1 075 (11,71) Un. d. (Garcin, div. d.)...... 1 724 (38,02) m.), 3 049 (51,59) ; div. d. (Lanza), 1 121 (18,97) ; div. 1995. - I., 41 360 ; A., 45,27 % ; E., 22 216. - Un. d. (Roat- RPF (Tarelli) ...... 902 1995. - I., 14 162 ; A., 24,98 % ; E., 10 331. - Un. g. FN (Dispard)...... 783 (17,27) (Lefevre), 957 (16,19) ; FN (Fulconis), 441 (7,46) ; div. d. ta, UDF-PR, d.), 9 238 (41,58) ; Un. g. (Sanmarco, PS), div. (Bratucci, div. d.) ...... 682 (5,16) FN (Cadalen) ...... 318 (2,41) (Thorrand, PC), 3 410 (33,01) ; Un. d. (Carlin, UDF- 1995. - I., 7 795 ; A., 29,72 % ; E., 5 304. - div. g. (Mon- (Roy), 342 (5,79) . 4 975 (22,39) ; FN (Blanc), 4 466 (20,10) ; div. g. (Laffit- nier), 1 808 (34,09) ; Un. d. (Cestor, UDF, m.), 1 481 1995. - I., 20 218 ; A., 30,87 % ; E., 13 720. - FN CDS, m.), 3 017 (29,20) ; FN (Rodriguez), 2 201 (21,30) ; te), 1 516 (6,82) ; div. (Rocca-Serra), 1 449 (6,52) ; LO (27,92) ; div. d. (Bréban), 1 418 (26,73) ; FN (Lesieur), Roquebrune-Cap-Martin (RPR) (Simonpieri), 4 596 (33,50) ; Un. d. (Montagnac, UDF- div. g. (Geron), 1 703 (16,48) . (Grenier), 572 (2,57) . 597 (11,26) . I., 8 644 ; V., 4 725 ; A., 45,34 % ; E., 4 254 PR), 3 180 (23,18) ; div. d. (Martin), 2 979 (21,71) ; Un. g. e Les Pennes-Mirabeau (div. g.) - Marseille, 2 secteur (PS) (Cerato, PS), 2 965 (21,61) . Un. d. (Cesari, s., RPR) ...... 3 298 (77,53) 30 I., 15 513 ; V., 9 134 ; A., 41,12 % ; E., 8 897 La Crau (RPF) G. pl. (Olivesi, PS) ...... 956 (22,47) 3 I., 27 850 ; V., 14 338 ; A., 48,52 % ; E., 13 672 I., 9 830 ; V., 6 440 ; A., 34,49 % ; E., 6 109 - Plan-de-Cuques (div. d.) PS+ (Amiel)...... 5 441 (61,16) 27 1995. - I., 8 648 ; A., 38,62 % ; E., 5 106. - Un. d. (Cesari, G. pl. (Guérini, s., PS, sén.) ..... 5 156 (37,71) BA I., 7 724 ; V., 5 263 ; A., 31,86 % ; E., 5 124 PC (Baroni)...... 1 492 (16,77) 3 RPF (Simon, s.) ...... 2 816 (46,10) BA RPR, m.), 3 017 (59,09) ; div. d. (Lorenzi), 1 298 (25,42) ; Un. d. (Mazet, RPR)...... 3 782 (27,66) div. (Bertrand, s., div. d.)...... 2 356 (45,98) BA Un. d. (Maignan, RPR) ...... 1 005 (11,30) 2 Un. d. (Sabathe, RPR) ...... 1 661 (27,19) div. g. (Olivesi), 791 (15,49) . MNR (Cantrel)...... 1 455 (10,64) G. pl. (Roux, PS)...... 1 176 (19,25) FN (Aucouturier) ...... 1 288 (9,42) Un. d. (Robineau, RPR)...... 1 313 (25,62) MNR (Toubaux)...... 959 (10,78) 1 Saint-Laurent-du-Var (div. d.) div. d. (Safar)...... 846 (16,51) div. d. (Cottone)...... 456 (7,46) LCR (Castan) ...... 660 (4,83) Victor Mellan est sur la liste de Michel Amiel I., 17 943 ; V., 11 469 ; A., 36,08 % ; E., 11 155 G. pl. (Hatem, PS)...... 609 (11,89) 1995. - I., 8 592 ; A., 32,60 % ; E., 5 553. - Un. d. (Simon, LO (Pécout)...... 513 (3,75) 1995. - I., 14 829 ; A., 37,36 % ; E., 9 184. - div. g. (Mellan, UDF-PR), 2 190 (39,44) ; div. g. (Ségura), 1 224 (22,04) ; RPR-UDF (Revel, s., div. d.) ... 3 961 (35,51) BA RPF (Grange) ...... 447 (3,27) 1995. - I., 7 575 ; A., 28,09 % ; E., 5 353. - div. d. (Ber- m.), 5 523 (60,14) ; FN (Joubeaux), 867 (9,44) ; PS div. d. (Moschetti) ...... 2 466 (22,11) trand), 2 507 (46,83) ; Un. d. (Siccardi, RPR), 1 923 FN (Brunetto), 926 (16,68) ; div. d. (Cottone, RPR diss.), div. (Balouzat)...... 371 (2,71) (Vega), 809 (8,81) ; PC (Baroni), 781 (8,50) ; Un. d. (Mai- 671 (12,08) ; div. (Clément), 542 (9,76) . MNR (Ripoll)...... 1 374 (12,32) (35,92) ; FN (Blanc), 341 (6,37) ; div. g. (Deleuil), 311 gnan, div. d.), 688 (7,49) ; div. g. (Galland, Rad.), 516 1995. - I., 31 332 ; A., 44,61 % ; E., 16 838. - Un. g. (Gueri- (5,81) ; Un. g. (Pagès, PC), 271 (5,06) . G. pl. (Orsatti, PS)...... 1 130 (10,13) ni, PS), 6 200 (36,82) ; FN (Roussel), 4 268 (25,35) ; (5,62) . Draguignan (PS) div. g. (Rolant) ...... 1 122 (10,06) Un. d. (Dimeco, div. d.), 3 756 (22,31) ; div. g. (Léonetti, - Septèmes-les-Vallons (PC) I., 22 013 ; V., 14 308 ; A., 35,00 % ; E., 13 624 div. d. (Marconnet, UDF Port-de-Bouc (PC) m.), 1 398 (8,30) ; div. (Cariou), 667 (3,96) ; div. (Persia), I., 7 136 ; V., 3 821 ; A., 46,45 % ; E., 3 143 I., 10 669 ; V., 5 988 ; A., 43,87 % ; E., 5 652 G. pl. (Martin, s., PS) ...... 5 763 (42,30) BA diss.) ...... 596 (5,34) 297 (1,76) ; div. (Le Gall), 252 (1,50) . G. pl. (Molino, s., PC) ...... 3 143 (100) 33 div. d. (Piselli, DL diss.)...... 3 721 (27,31) DL (Kuhn) ...... 506 (4,54) G. pl. (Vaxes, s., PC, d.) ...... 4 145 (73,34) 29 e 1995. - I., 7 127 ; A., 31,61 % ; E., 4 735. - Un. g. (Ferran- Un. d. (Audibert-Troin, DL).... 2 869 (21,06) 1995. - I., 17 588 ; A., 37,62 % ; E., 10 666. - UDF (Mos- - Marseille, 3 secteur (RPR) Un. d. (Pignot, RPR) ...... 1 507 (26,66) 4 I., 47 075 ; V., 25 600 ; A., 45,62 % ; E., 24 731 di, PC, m.), 2 650 (55,97) ; div. g. (Sobrero), 1 462 FN (Lalanne)...... 1 271 (9,33) chetti, div. d., m.), 3 174 (29,76) ; RPR (Revel), 2 055 (30,88) ; div. g. (Daumas), 623 (13,16) . 1995. - I., 10 591 ; A., 29,30 % ; E., 7 294. - Un. g. (Vaxès, 1995. - I., 20 994 ; A., 32,67 % ; E., 13 909. - PS (Martin), (19,27) ; FN (Ripoll), 1 927 (18,07) ; Un. g. (Rolant, PS), Un. d. (Muselier, RPR, d.) ...... 10 770 (43,55) BA PC, m.), 4 679 (64,15) ; div. d. (Cheylan, div.), 2 282 Aix-en-Provence (PS) 4 864 (34,97) ; Un. d. (Piselli, UDF-PR, m.), 4 842 1 540 (14,44) ; div. d. (Marconnet), 1 202 (11,27) ; div. d. G. pl. (Olmeta, PS)...... 6 234 (25,21) (31,29) ; div. g. (Robyn, Rad.), 333 (4,57) . (34,81) ; FN (Lalanne), 1 669 (12,00) ; div. d. (Monzat, (Ramella), 398 (3,73) ; Rad. (Perna, div.), 370 (3,47) . I., 73 903 ; V., 42 782 ; A., 42,11 % ; E., 40 882 MNR (Munier)...... 2 512 (10,16) Rognac (PS) UDF-CDS diss.), 1 112 (7,99) ; div. (Miglioli), 927 (6,66) ; FN (Rayé)...... 1 651 (6,68) La Trinité (PC) PS+ (Picheral, s., sén.) ...... 13 551 (33,15) BA I., 7 877 ; V., 5 362 ; A., 31,93 % ; E., 5 164 PC (Cauty), 495 (3,56) . I., 6 804 ; V., 4 305 ; A., 36,73 % ; E., 4 071 LCR (Pagani) ...... 1 165 (4,71) div. d. (Joissains-Masini)...... 6 725 (16,45) div. (Durand)...... 1 015 (4,10) UDF (de Peretti)...... 5 680 (13,89) PS+ (Guillaume)...... 1 511 (29,26) BA Fréjus (DL) div. d. (Scoffié)...... 2 046 (50,26) 25 RPF (Persia)...... 795 (3,21) RPR-DL (Chorro, RPR)...... 5 679 (13,89) MNR (Lacroix)...... 1 267 (24,54) I., 28 517 ; V., 15 923 ; A., 44,16 % ; E., 15 205 G. pl. (Broch, s., PC) ...... 2 025 (49,74) 8 div. d. (Santoni) ...... 343 (1,39) MNR (Barillier)...... 3 986 (9,75) div. (Signoret) ...... 1 204 (23,32) Un. d. (Brun, s., DL)...... 9 955 (65,47) 36 1995. - I., 6 791 ; A., 30,20 % ; E., 4 531. - Un. g. (Broch, PT (Lefaucheux)...... 246 (0,99) div. g.+ (Ambroggiani) ...... 3 320 (8,12) div. g.+ (Teissier)...... 892 (17,27) PS+ (Fortuit)...... 2 187 (14,38) 3 PC, m.), 2 669 (58,91) ; CNI (Scoffie), 1 862 (41,09) . Bruno Gilles est sur la liste de Renaud LCR (Hubert)...... 1 941 (4,75) div. d. (Benelli, RPR) ...... 290 (5,62) div. d. (Ferrua) ...... 1 576 (10,37) 2 Valbonne (PS) Muselier 1995. - I., 75 666 ; A., 40,52 % ; E., 44 297. - PS (Jean), Georges Batiget est sur la liste de Jean-Pierre Verts (Maurin) ...... 1 487 (9,78) 2 I., 5 993 ; V., 4 017 ; A., 32,97 % ; E., 3 859 1995. - I., 50 463 ; A., 44,66 % ; E., 27 270. - Un. d. (Muse- 13 323 (30,08) ; Un. d. (Raimond, RPR, d.), 10 373 Guillaume 1995. - I., 28 020 ; A., 42,10 % ; E., 15 703. - Un. d. (Léo- G. pl. (Daunis, s., PS)...... 2 021 (52,37) 26 lier, RPR, d.), 11 187 (41,02) ; Un. g. (Rosmini, PS), 7 134 (23,42) ; FN (Bariller), 5 678 (12,82) ; div. d. (Joissains, 1995. - I., 7 521 ; A., 33,57 % ; E., 4 873. - div. g. (Batiget, tard, UDF-PR, m.), 7 951 (50,63) ; FN (Tinseaux), 3 225 Rad.), 5 293 (11,95) ; PC (Jean), 3 555 (8,03) ; div. d. (de Un. d. (Kaspy, DL) ...... 1 501 (38,90) 6 (26,16) ; FN (Rayé), 5 587 (20,49) ; div. (Aubanel), 1 735 PS, m.), 2 704 (55,49) ; FN (Agarrat), 843 (17,30) ; PC (20,54) ; PS (Fortuit), 1 867 (11,89) ; div. g. (Rambaud), Peretti), 2 295 (5,18) ; div. g. (Nancy, PS diss.), 2 178 337 (8,73) 1 (6,36) ; div. g. (Cordesse), 1 627 (5,97) . (Autechaud), 706 (14,49) ; div. d. (Quioc), 620 (12,72) . 1 741 (11,09) ; div. d. (Benhamou), 919 (5,85) . div. d. (Spiteri) ...... (4,92) ; écol. (Roche, Verts), 1 431 (3,23) ; div. g. (Mat- e 1995. - I., 5 322 ; A., 31,68 % ; E., 3 520. - div. g. (Rolant, - Marseille, 4 secteur (DL) tei), 171 (0,39) . Saint-Martin-de-Crau (PS) La Garde (PC) PS), 1 435 (40,77) ; div. d. (Vignaux, RPR), 602 (17,10) ; I., 7 692 ; V., 5 459 ; A., 29,03 % ; E., 5 122 I., 16 171 ; V., 10 873 ; A., 32,76 % ; E., 10 450 I., 67 009 ; V., 35 747 ; A., 46,65 % ; E., 34 530 Arles (PS) div. d. (Kaspy, UDF), 577 (16,39) ; div. d. (Petit, RPR), Un. d. (Masson, div. d.) ...... 5 066 (48,48) BA 516 (14,66) ; div. d. (Giraud, UDF), 390 (11,08) . Un. d. (Gaudin, DL, sén.) ...... 18 022 (52,19) 13 I., 33 423 ; V., 22 223 ; A., 33,51 % ; E., 21 282 G. pl. (Vulpian, s., PS) ...... 3 913 (76,40) 29 G. pl. (Poncet-Ramade, div. (Cargnino) ...... 1 209 (23,60) 4 G. pl. (Robert, s., PC)...... 5 000 (47,85) Vallauris (div. d.) PC diss. (Schiavetti) ...... 7 031 (33,04) BA CPNT (Granet) ...... 384 (3,67) Verts)...... 7 926 (22,95) 2 (22,89) 1995. - I., 5 554 ; A., 6,88 % ; E., 4 926. - PS (Vulpian, m.), I., 15 611 ; V., 9 279 ; A., 40,56 % ; E., 8 920 Un. d. (Vernet, div. d.)...... 4 871 1995. - I., 16 530 ; A., 35,32 % ; E., 10 459. - Un. g. (Del- MNR (Van Gaver)...... 2 498 (7,23) PS+ (Toeschi, s.)...... 4 869 (22,88) 3 728 (75,68) ; Un. d. (Winter, RPR), 1 198 (24,32) . FN (Gros) ...... 2 027 (5,87) place, PC, m.), 4 499 (43,02) ; FN (Lecomte), 1 616 div. d. (Bongiovani, s.) ...... 2 937 (32,93) BA CPNT (Scifo)...... 2 446 (11,49) Salon-de-Provence (UDF) div. d. (Ribero) ...... 2 806 (31,46) div. (Chabert) ...... 1 516 (4,39) (15,45) ; RPR (Haslin), 1 180 (11,28) ; UDF (Agin, UDF- Verts (Viterbi-Aubel) ...... 963 (4,52) I., 22 680 ; V., 15 453 ; A., 31,87 % ; E., 14 790 PR), 1 011 (9,67) ; div. g. (Garcia, MDC), 684 (6,54) ; G. pl. (De Bandt, PS) ...... 1 721 (19,29) ext. g. (Moyne)...... 1 380 (4,00) div. (Bouchikhi)...... 604 (2,84) div. d. (Crépin, FN)...... 1 456 (16,32) RPF (Jullien) ...... 831 (2,41) Un. d. (Kert, UDF, d.) ...... 4 226 (28,57) BA div. d. (Amesland, RPR), 677 (6,47) ; div. (Murena), 651 LO (Leclerc) ...... 498 (2,34) (6,22) ; div. g. (Maestracci), 141 (1,35) . 1995. - I., 15 450 ; A., 31,82 % ; E., 10 306. - div. d. (Bon- div. d. (Grand)...... 330 (0,96) PS+ (Blanc) ...... 4 200 (28,40) 1995. - I., 33 823 ; A., 33,68 % ; E., 21 671. - Un. g. (Vau- MNR (Adam)...... 3 775 (25,52) giovanni), 2 469 (23,96) ; FN (Crépin), 2 365 (22,95) ; Dominique Tian figure sur la liste de zelle, PS), 10 427 (48,11) ; Un. d. (Camoin, RPR, m.), Hyères (div. d.) div. (Remignon) ...... 1 669 (11,28) div. d. (Donnet, m.), 2 145 (20,81) ; N.C. (Gumiel, CNI), Jean-Claude Gaudin 7 812 (36,05) ; div. d. (Souque, MPF), 1 452 (6,70) ; div. I., 33 457 ; V., 20 728 ; A., 38,05 % ; E., 20 167 PC+ (Glasse) ...... 920 (6,22) 1 837 (17,82) ; PC (Pruvost), 635 (6,16) ; PS (Cappado- 1995. - I., 70 221 ; A., 43,06 % ; E., 39 256. - Un. d. (Gau- (Pras), 801 (3,70) ; div. g. (Casanova), 777 (3,59) ; div. g. div. d. (Ritondale, s.) ...... 7 464 (37,01) BA na), 527 (5,11) ; Verts (Jourdan), 328 (3,18) . din, UDF-PR), 19 871 (50,62) ; Un. g. (Allouch, PS), (Vicomte, Rad.), 402 (1,86) . André Vallet, sén., n.r.s.p. Un. d. (Giran, RPR, d.) ...... 4 444 (22,04) Vence (UDF) 7 730 (19,69) ; FN (Savon), 6 944 (17,69) ; div. g. (Poncet- Aubagne (PC) 1995. - I., 22 657 ; A., 30,11 % ; E., 15 341. - Un. d. (Vallet, G. pl. (Bruni, PS) ...... 3 723 (18,46) UDF-rad., m.), 4 969 (32,39) ; FN (Adam), 4 072 (26,54) ; I., 10 506 ; V., 6 687 ; A., 36,35 % ; E., 6 348 Ramade), 2 272 (5,79) ; div. (Bonnel, m.), 2 183 (5,56) ; I., 27 730 ; V., 17 041 ; A., 38,55 % ; E., 16 277 FN (David de Beauregard)...... 2 383 (11,82) div. (Contrucci), 256 (0,65) . Un. g. (Aim, div. g.), 2 822 (18,40) ; div. d. (Kert, UDF- RPF (Ferré)...... 797 (3,95) UDF (Iacono, s.) ...... 1 993 (31,40) BA PC+ (Tardito, s., d.)...... 7 891 (48,48) BA e CDS diss., d.), 2 168 (14,13) ; div. d. (Remignon), 618 div. g. (Quantin)...... 711 (3,53) div. d. (Marchou, RPR) ...... 1 603 (25,25) - Marseille, 5 secteur (DL) Un. d. (Barthélémy, RPR) ...... 4 852 (29,81) (4,03) ; div. d. (Piève), 474 (3,09) ; div. g. (Jalin, Rad.), div. d. (Donzel) ...... 645 (3,20) div. d. (Corallo, RPR) ...... 1 394 (21,96) I., 66 840 ; V., 35 360 ; A., 47,10 % ; E., 34 183 MNR (Roubaud) ...... 1 270 (7,80) 218 (1,42) . G. pl. (Alinat, PS) ...... 1 358 (21,39) Un. d. (Teissier, s., DL, d.)...... 16 400 (47,98) BA Verts (Heumann)...... 1 231 (7,56) 1995. - I., 33 100 ; A., 37,58 % ; E., 20 140. - UDF (Riton- Tarascon (RPR) dale, m.), 5 582 (27,72) ; FN (de David-Beauregard), 1995. - I., 10 865 ; A., 36,54 % ; E., 6 778. - UDF (Iacono, G. pl. (Pezet, PS) ...... 9 095 (26,61) RPF (Careghi)...... 1 033 (6,35) I., 8 570 ; V., 5 925 ; A., 30,86 % ; E., 5 670 4 137 (20,54) ; RPR (Bonnet, div. d.), 3 342 (16,59) ; PS UDF-PR, m.), 2 232 (32,93) ; RPR (Marchou), 1 884 MNR (Elesikian)...... 3 089 (9,04) 1995. - I., 27 235 ; A., 32,53 % ; E., 18 015. - Un. g. (Tardi- (Biancotto), 2 485 (12,34) ; div. g. (de Lustrac, Rad.), (27,80) ; PS (Boivin), 841 (12,41) ; FN (Chabert), 580 to, PC, d., m.), 8 665 (48,10) ; Un. d. (Deflesselles, UDF- Un. d. (Aillaud, s., RPR) ...... 2 281 (40,23) BA FN (Carayon)...... 2 441 (7,14) 2 428 (12,06) ; div. d. (Surmont), 1 589 (7,89) ; div. d. (de (8,56) ; div. (Corallo), 454 (6,70) ; PC (Fiori), 430 (6,34) ; PR), 5 245 (29,11) ; FN (Leautier), 2 210 (12,27) ; div. g. div. (Auvergne) ...... 1 363 (24,04) div. (Gizard) ...... 2 147 (6,28) Leusse), 577 (2,86) . div. d. (Plourin), 357 (5,27) . RPF (Gabrielan) ...... 1 011 (2,96) (Llucia, Rad.), 1 173 (6,51) ; div. d. (Careghi), 722 (4,01) . G. pl. (Pagliano, PS)...... 1 235 (21,78) Villeneuve-Loubet (RPF) 1995. - I., 69 310 ; A., 44,32 % ; E., 37 882. - Un. d. (Teis- Berre-l'Etang (div. g.) div. d. (Simon)...... 791 (13,95) Ollioules (div. d.) I., 8 883 ; V., 5 007 ; A., 43,63 % ; E., 4 795 sier, UDF-PR, d.), 15 365 (40,56) ; Un. g. (Olmeta, I., 7 643 ; V., 5 495 ; A., 28,10 % ; E., 5 176 1995. - I., 8 277 ; A., 28,98 % ; E., 5 666. - Un. d. (Aillaud, I., 7 584 ; V., 5 215 ; A., 31,24 % ; E., 5 064 div. d., d., m.), 1 919 (33,87) ; div. g. (Auvergne), 1 504 RPF (Camou)...... 2 069 (43,15) BA div. g.), 9 809 (25,89) ; FN (Perdomo), 7 848 (20,72) ; div. g. (Andréoni, s.) ...... 3 993 (77,14) 30 Un. d. (Beneventi, s., div. d.)... 3 274 (64,65) 28 div. g. (Canicave, PS diss.), 1 758 (4,64) ; div. (Autissier), (26,54) ; div. d. (Doustaly), 1 261 (22,26) ; div. d. (Carriè- Un. d. (Parée, RPR)...... 1 393 (29,05) PC (Appéré, div. g.)...... 1 183 (22,86) 3 G. pl. (Peirano, PS) ...... 906 (17,89) 3 G. pl. (Chignolli, PS) ...... 1 031 (21,50) 1 342 (3,54) ; écol. (Monnier-Besombes, MEI), 1 298 re), 527 (9,30) ; PC (Chapoulie), 455 (8,03) . div. d. (Richard, RPR)...... 669 (13,21) 2 (3,43) ; div. (Filosa), 462 (1,22) . 1995. - I., 7 257 ; A., 23,52 % ; E., 5 343. - div. g. (Andréo- MNR (Heim)...... 302 (6,30) ni, m.), 3 697 (69,19) ; PC (Deixonne), 1 070 (20,03) ; Vitrolles (MNR) rég. (Nicolino, Verts diss.) ...... 215 (4,25) e Lionel Luca, d. conduit une liste à Cannes - Marseille, 6 secteur (RPR) div. d. (Fenouil, RPR diss.), 576 (10,78) . I., 20 341 ; V., 14 755 ; A., 27,46 % ; E., 14 295 1995. - I., 7 676 ; A., 32,01 % ; E., 5 119. - Un. d. (Arnoux, RPR, m.), 2 045 (39,95) ; div. d. (Macia), 1 346 (26,29) ; 1995. - I., 7 835 ; A., 36,12 % ; E., 4 908. - RPR (Luca), I., 62 027 ; V., 32 542 ; A., 47,54 % ; E., 31 296 MNR (Mégret, s.) ...... 5 595 (39,14) BA Bouc-Bel-Air (DL) div. g. (Vuillon, rég.), 1 079 (21,08) ; FN (Pons), 649 3 020 (61,53) ; div. d. (Chaminadas, m.), 853 (17,38) ; Un. d. (Blum, DL, d.) ...... 12 114 (38,71) BA PS+ (Tichadou)...... 3 351 (23,44) I., 9 202 ; V., 6 333 ; A., 31,18 % ; E., 6 107 (12,68) . div. g. (Funes), 573 (11,67) ; FN (Van-de-Velde), 462 G. pl. (Masse, PS)...... 9 835 (31,43) Un. d. (Rossi, RPR) ...... 2 511 (17,57) Un. d. (Mallié, s., DL) ...... 3 438 (56,30) 27 (9,41) . MNR (Claire) ...... 3 286 (10,50) PC (Hayot)...... 2 365 (16,54) Le Pradet (MDC) 1 358 (22,24) 3 div. g. (Dominati) ...... I., 7 784 ; V., 5 352 ; A., 31,24 % ; E., 5 204 FN (Durbec)...... 2 091 (6,68) G. pl. (Ré, PC)...... 852 (13,95) 2 ext. g. (Agarrat)...... 473 (3,31) div. (Robineau) ...... 1 468 (4,69) MNR (Naymeh) ...... 459 (7,52) 1 2 février 1997 - I., 20 297 ; A., 23,73 % ; E., 15 037. - FN MDC (Joffre, s.)...... 1 713 (32,92) BA BOUCHES-DU-RHÔNE LCR (Di Cristo)...... 1 361 (4,35) 23 juin 1996 - I., 8 484 ; A., 38,41 % ; E., 5 107. - Un. d. (Mégret), 7 022 (46,70) ; Un. d. (Guichard), 2 452 PS+ (Gueit) ...... 1 245 (23,92) RPF (Guichard) ...... 1 141 (3,65) (Mallié, UDF-PR), 2 020 (39,55) ; Un. g. (Dominati, PC), (16,31) . div. d. (Segony)...... 1 035 (19,89) Elu au premier tour dans le 4e secteur de Pierre Chevalier figure sur la liste de Roland 1 401 (27,43) ; div. d. (Pradon), 738 (14,45) ; div. d. (Via- 1995. - I., 19 771 ; A., 24,30 % ; E., 14 737. - FN (Mégret, Un. d. (Harismendy, div. d.).... 880 (16,91) Blum d.e.), 6 344 (43,05) ; PS (Anglade, m.), 4 256 (28,88) ; div. d. (Vidal)...... 331 (6,36) Marseille, Jean-Claude Gaudin devrait aisé- la), 513 (10,05) ; FN (Foures), 435 (8,52) . Un. d. (Guichard, UDF-PR), 1 839 (12,48) ; PC (Agar- 1995. - I., 7 260 ; A., 29,44 % ; E., 5 010. - PS (Joffre), ment consolider sa majorité au second tour 1995. - I., 62 627 ; A., 45,12 % ; E., 33 639. - Un. d. (Blum, 1995. - I., 8 483 ; A., 28,66 % ; E., 5 888. - Un. d. (Mallié, UDF-PR, d.), 12 183 (36,22) ; Un. g. (Bonat, PS), 10 269 UDF-PR, m.), 2 554 (43,38) ; div. d. (Pradon), 1 501 rat), 930 (6,31) ; écol. (Tomasi), 816 (5,54) ; div. d. 2 147 (42,85) ; RPR (Segony), 1 129 (22,53) ; div. d. dans quatre autres secteurs, laissant à la gau- (30,53) ; FN (Victor), 7 135 (21,21) ; div. g. (Pezet, PS (25,49) ; PC (Dominati), 895 (15,20) ; PS (Hivernat), 666 (Lecerf, UDF diss.), 379 (2,57) ; div. g. (Marti), 173 (Vidal), 744 (14,85) ; UDF (Peault), 713 (14,23) ; PC che ses fiefs traditionnels des quartiers nord diss.), 2 393 (7,11) ; div. (Reggi), 1 659 (4,93) . (11,31) ; div. g. (Hermitte), 272 (4,62) . (1,17) . (Guillevic), 277 (5,53) . 52 / LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 LES RÉSULTATS DU PREMIER TOUR DES ÉLECTIONS MUNICIPALES

Roquebrune-sur-Argens (div. d.) Avignon (RPR) 1995. - I., 14 838 ; A., 35,45 % ; E., 9 312. - div. d. (Giro, 9 avril 2000 - I., 7 354 ; A., 37,19 % ; E., 4 404. - RPR Grenoble (PS) I., 8 232 ; V., 5 687 ; A., 30,92 % ; E., 5 548 I., 51 636 ; V., 33 816 ; A., 34,51 % ; E., 32 820 m.), 3 540 (38,02) ; Un. g. (Morand, div. g.), 2 070 (Chaussabel), 1 499 (34,04) ; PS (Alaize, d.), 1 435 I., 75 255 ; V., 39 930 ; A., 46,94 % ; E., 38 416 (22,23) ; div. d. (Morin-Favrot, RPR), 1 907 (20,48) ; FN (32,58) ; UDF (Chastanier), 840 (19,07) ; PC-div. g. Un. d. (Serra, s., div. d.)...... 2 209 (39,82) BA Un. d. (Roig, s., RPR)...... 16 348 (49,81) BA Un. d. (Micoud, div. d.) ...... 13 323 (34,68) BA (Tarquini), 1 795 (19,28) . (Delauche, PC), 630 (14,31). div. d. (Jousse)...... 2 127 (38,34) G. pl. (Guigou, PS, min.) ...... 10 349 (31,53) PS+ (Destot, s., d.) ...... 11 475 (29,87) G. pl. (Vegas, PS) ...... 758 (13,66) FN (de la Tocknaye) ...... 2 914 (8,88) L'Isle-sur-la-Sorgue (div. d.) 1995. - I., 7 309 ; A., 30,98 % ; E., 4 872. - Un. g. (Alaize, Verts (Kermen) ...... 7 596 (19,77) FN (Adelandado) ...... 454 (8,18) div. g. (Rodriguez) ...... 1 255 (3,82) I., 11 318 ; V., 7 886 ; A., 30,32 % ; E., 7 483 PS), 1 746 (35,84) ; Un. d. (Hugo, RPR, m.), 1 670 FN (Petit) ...... 2 769 (7,21) 1995. - I., 7 302 ; A., 30,27 % ; E., 4 913. - Un. d. (Serra, MNR (Bonnet)...... 850 (2,59) G. pl. (Fuillet, PS)...... 3 107 (41,52) BA (34,28) ; div. d. (Chastagnier, UDF diss.), 1 198 (24,59) ; LO (Calmel)...... 1 298 (3,38) UDF-PR, m.), 2 452 (49,91) ; div. d. (Jousse), 1 191 div. d. (Augustin) ...... 757 (2,31) Un. d. (Soubrat, s., div. d.) ...... 1 920 (25,66) div. g. (Duflot-Arnou, écol.), 258 (5,30). LCR (Vachetta, d.e.) ...... 1 016 (2,64) (24,24) ; div. g. (Martin, rég.), 701 (14,27) ; FN (Adelanta- PT (Prunet) ...... 347 (1,06) div. d. (Gonzalves)...... 1 403 (18,75) PT (Doujon)...... 939 (2,44) do), 569 (11,58) . 1995. - I., 53 622 ; A., 36,96 % ; E., 31 891. - Un. d. (Roig, div. d. (Moretti)...... 1 053 (14,07) Guilherand-Granges (RPR) 1995. - I., 82 924 ; A., 42,49 % ; E., 47 016. - Un. d. (Caze- I., 7 861 ; V., 5 152 ; A., 34,46 % ; E., 4 926 Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (div. d.) RPR, d.), 9 713 (30,46) ; Un. g. (Ravier, PS, m.), 9 079 1995. - I., 11 285 ; A., 28,84 % ; E., 7 883. - div. d. (Vasse), nave, RPR, d.), 14 533 (30,91) ; Un. g. (Destot, PS, d.), I., 8 534 ; V., 5 350 ; A., 37,31 % ; E., 5 052 (28,47) ; FN (de La Tocnaye), 7 115 (22,31) ; div. d. 2 884 (36,59) ; div. d. (Bouffier, m.), 1 848 (23,44) ; Un. d. (Arnaud, s., RPR)...... 2 719 (55,20) 26 13 736 (29,22) ; écol. (Avrillier), 5 691 (12,10) ; FN (Roux, UDF-rad.), 2 947 (9,24) ; div. (Peyre), 1 406 (d'ornano), 3 981 (8,47) ; div. g. (Motte), 3 860 (8,21) ; Un. d. (Lanfranchi, s., div. d.) . 2 972 (58,83) 27 Un. g. (Fuillet, PS), 1 514 (19,21) ; div. d. (Marseille, G. pl. (Jouvet, PS) ...... 2 207 (44,80) 7 (4,41) ; div. (Fidenti, GE), 929 (2,91) ; PT (Prunet), 702 UDF-PR), 908 (11,52) ; div. (Gonzalvez), 729 (9,25) . div. d. (Paramelle, UDF), 2 708 (5,76) ; div. d. (Barral), div. g.+ (Rosio) ...... 1 526 (30,21) 5 (2,20) . 1 275 (2,71) ; LO (Calmel), 728 (1,55) ; ext. g. (Doujon, Verts (Raignault) ...... 554 (10,97) 1 Orange (FN) PT), 504 (1,07) . 1995. - I., 7 108 ; A., 32,47 % ; E., 4 567. - div. g. (Lanfran- Apt (PS) I., 15 842 ; V., 12 063 ; A., 23,85 % ; E., 11 617 DRÔME chi), 1 874 (41,03) ; Un. d. (Filippi, RPR), 968 (21,20) ; I., 7 242 ; V., 4 511 ; A., 37,71 % ; E., 4 320 Bourgoin-Jallieu (PS) div. g. (Basacco), 587 (12,85) ; PS (Saint-German), 571 FN (Bompard, s.)...... 6 967 (59,97) 29 I., 12 470 ; V., 6 830 ; A., 45,23 % ; E., 6 528 Un. d. (Doucende, div. d.)...... 1 538 (35,60) BA RPR (Agostini) ...... 1 857 (15,99) 3 A Valence, l’ampleur de la vague qui a (12,50) ; écol. (Pipino, Verts), 567 (12,42) . G. pl. (Cottalorda, PS) ...... 3 105 (47,56) BA div. g. (Chevalier, PS) ...... 1 461 (33,82) PS (Beyroud) ...... 1 800 (15,49) 2 permis la réélection au premier tour de Un. d. (Girard, DL)...... 2 634 (40,35) Sainte-Maxime (RPR) div. g. (Rolland) ...... 866 (20,05) div. g. (Hautant)...... 779 (6,71) 1 Patrick Labaune (RPR) a de quoi surpren- Verts (Fourquet)...... 455 (10,53) FN (Faurobert) ...... 789 (12,09) I., 0 ; V., 0 ; A., 0,00 ; E., 0 div. g. (Boukezzoula)...... 214 (1,84) dre. Avec 58,9 % des suffrages, celui-ci Pierre Boyer, n.s.r.p. Edmond Roy figure sur la liste d'Alain Un. d. (Rolland, s., RPR) ...... 0 (0,00) 1995. - I., 16 497 ; A., 32,44 % ; E., 10 874. - FN (Bom- devance la députée Michèle Rivasi (div. g.) Cottalorda div. d. (Arnaud)...... 0 (0,00) 1995. - I., 7 489 ; A., 31,31 % ; E., 4 969. - Un. g. (Boyer, pard), 3 411 (31,37) ; div. g. (Labbé, m.), 2 800 (25,75) ; de 5 372 voix alors qu’en 1995 il n’avait 1995. - I., 7 901 ; A., 28,68 % ; E., 5 482. - div. d. (Rol- PS, m.), 2 223 (44,74) ; Un. d. (Doucende, RPR), 1 325 Un. d. (de Bonadona, RPR), 2 502 (23,01) ; div. d. (Nou- gagné cette ville qu’avec 83 voix d’avance ! 1995. - I., 12 881 ; A., 40,37 % ; E., 7 500. - Un. g. (Roy, land), 1 178 (21,49) ; div. d. (Arnal), 981 (17,89) ; div. d. (26,67) ; FN (Lamy), 777 (15,64) ; div. d. (Bezol, RPR), veau, RPR diss.), 1 109 (10,20) ; div. g. (Vaton, rég.), Un triomphe qui vient sanctionner une ges- PS, m.), 3 121 (41,61) ; Un. d. (Chanut, UDF), 2 396 (Mathieu), 737 (13,44) ; RPR (Tirabassi), 715 (13,04) ; 644 (12,96) . 1 052 (9,67) . (31,95) ; FN (Veilleux), 1 983 (26,44) . div. g. (Hechter), 702 (12,81) ; UDF (Corbière, UDF- tion marquée par des réalisations à forte PR), 609 (11,11) ; div. d. (Blanc de La Naulte), 351 Bollène (PS) Pernes-les-Fontaines (div. d.) visibilité (jardins publics, etc.) et dans Échirolles (PC) (6,40) ; div. d. (Lubert), 209 (3,81) . I., 9 511 ; V., 6 495 ; A., 31,71 % ; E., 6 149 I., 6 939 ; V., 5 029 ; A., 27,53 % ; E., 4 685 lequel le faible score de l’extrême droite, I., 17 313 ; V., 9 618 ; A., 44,45 % ; E., 8 835 Saint-Raphaël (RPR) FN (Bompard) ...... 2 109 (34,30) BA div. d. (Gabert, s.) ...... 2 963 (63,24) 27 divisée en deux listes FN et MNR, a égale- G. pl. (Sulli, s., PC) ...... 5 869 (66,43) 33 I., 24 841 ; V., 14 841 ; A., 40,26 % ; E., 14 362 PS (Serein, s.) ...... 2 005 (32,61) G. pl. (Danx, PS) ...... 1 154 (24,63) 4 ment joué son rôle. L’implication de Michè- Un. d. (Descombat, DL) ...... 2 966 (33,57) 6 PC+ (Villota) ...... 996 (16,20) div. d. (Rey, UDF) ...... 568 (12,12) 2 Un. d. (Ginesta, s., RPR) ...... 6 916 (48,15) BA le Rivasi dans un scandale suivi d’une 1995. - I., 19 202 ; A., 43,67 % ; E., 10 614. - Un. g. (Bies- Un. d. (Bressieux, RPR) ...... 675 (10,98) sy, PC, m.), 5 604 (52,80) ; div. g. (Arvin-Bérod), 1 564 G. pl. (Laugier, PS)...... 2 952 (20,55) div. d. (Nercessian)...... 364 (5,92) Pertuis (PS) action en diffamation a pu en outre influen- div. d. (Laredo)...... 1 761 (12,26) I., 11 762 ; V., 7 897 ; A., 32,86 % ; E., 7 466 cer le résultat, bien que celle-ci ait gagné (14,74) ; FN (Garcia), 1 492 (14,06) ; Un. d. (Achard, 1995. - I., 9 383 ; A., 30,46 % ; E., 6 275. - div. g. (Genton, RPR), 1 270 (11,97) ; div. d. (Pic), 684 (6,44) . RPF (Pasqua)...... 1 379 (9,60) PS (Borel, s., d.)...... 4 027 (53,94) 26 son procès. Henri Berthollet, député socia- FN (Pierron)...... 1 354 (9,43) PS, m.), 2 364 (37,67) ; Un. g. (Sabatier, PC), 2 107 (33,58) ; Un. d. (Monlong, div. d.), 1 804 (28,75) . div. d. (Pellenc) ...... 3 439 (46,06) 7 liste, conservera logiquement la ville de Fontaine (PC) 1995. - I., 22 348 ; A., 38,86 % ; E., 13 235. - RPR (Gines- 1995. - I., 11 144 ; A., 31,82 % ; E., 7 464. - div. g. (Borel, Roman-sur-Isère grâce à une triangulaire I., 12 026 ; V., 6 191 ; A., 48,52 % ; E., 5 751 ta), 5 316 (40,17) ; UDF (Omédée, RPR, m.), 3 261 Carpentras (DL) PS, m.), 2 543 (34,07) ; div. d. (Fructus), 1 456 (19,51) ; G. pl. (Boulard, s., PC)...... 3 329 (57,89) 28 (24,64) ; div. g. (Gounel, PS), 2 011 (15,19) ; FN (Pier- provoquée par le FN. En revanche, l’éven- I., 17 453 ; V., 10 396 ; A., 40,43 % ; E., 10 044 Un. d. (Fachaux, RPR), 1 109 (14,86) ; div. g. (Grangeon, Un. d. (Faure, div. d.)...... 2 422 (42,11) 7 ron), 1 429 (10,80) ; ext. d. (Barisain-Monrose), 1 218 tualité d’une reconquête de Montélimar par Un. d. (Andrizy, s., DL)...... 3 593 (35,77) BA PC), 859 (11,51) ; div. (Dallest), 760 (10,18) ; FN (Gues- (9,20) . la gauche paraît des plus incertaines, même 1995. - I., 13 235 ; A., 47,50 % ; E., 6 587. - Un. g. (Bou- don), 737 (9,87) . G. pl. (Bayet, PRG) ...... 2 784 (27,72) si la droite est profondément divisée dans lard, PC, m.), 3 847 (58,40) ; Un. d. (Faure, div. d.), 2 740 Sanary-sur-Mer (DL) FN (Macary) ...... 2 075 (20,66) (41,60) . I., 13 390 ; V., 9 118 ; A., 31,90 % ; E., 8 949 div. d. (David) ...... 825 (8,21) Le Pontet (div. d.) cette ville. En revanche, le député PS Eric I., 10 474 ; V., 6 816 ; A., 34,92 % ; E., 6 313 DL (Bernhard, s.) ...... 4 311 (48,17) BA div. d. (Augier) ...... 767 (7,64) Besson est facilement réélu à Tonzère. Sur L'Isle-d'Abeau (div. d.) div. d. (Cortade, s.) ...... 4 091 (64,80) 28 RPR-UDF (Vernieres, div. d.) . 2 546 (28,45) 1995. - I., 16 702 ; A., 38,44 % ; E., 10 044. - Un. d. l’ensemble du département, la droite concè- I., 4 993 ; V., 2 992 ; A., 40,08 % ; E., 2 831 PS+ (Escarguel) ...... 749 (8,37) (Andrieu, UDF, m.), 3 398 (33,83) ; div. g. (Bayet, PS), G. pl. (Bouyol, PS) ...... 2 222 (35,20) 5 de deux villes moyennes au premier tour div. d. (Rossot, s.) ...... 1 105 (39,03) BA div. d. (Chagniot)...... 646 (7,22) 2 359 (23,49) ; FN (Macary), 2 231 (22,21) ; div. d. (Alber- 1995. - I., 9 878 ; A., 32,47 % ; E., 6 381. - Un. d. (Cortade, – Nyons et Chabeuil –, tout en gagnant div. g.+ (Rivoire) ...... 777 (27,45) div. g. (Rouvier) ...... 410 (4,58) tini, RPR), 1 517 (15,10) ; écol. (Magnat, Verts), 539 div. d., m.), 3 446 (54,00) ; Un. g. (Bouyol, PS), 1 646 Saint-Paul-Trois-Châteaux. PS diss.+ (Faure)...... 446 (15,75) PC (Turcan) ...... 287 (3,21) (5,37) . (25,80) ; div. d. (Beaufrère), 1 289 (20,20) . div. d. (Lecomte)...... 304 (10,74) div. g. (Sebeibit)...... 199 (7,03) 1995. - I., 13 037 ; A., 35,62 % ; E., 8 243. - UDF (Bern- Cavaillon (div. d.) Sorgues (RPF) Valence (RPR) hard, UDF-PR, m.), 2 987 (36,24) ; div. d. (Ivaldi), 2 826 I., 14 752 ; V., 9 010 ; A., 38,92 % ; E., 8 355 I., 9 962 ; V., 7 071 ; A., 29,02 % ; E., 6 854 I., 38 126 ; V., 22 989 ; A., 39,70 % ; E., 22 295 12 janvier 1997 - I., 4 259 ; A., 48,88 % ; E., 2 112. - (34,28) ; div. d. (Chagnot), 1 441 (17,48) ; PS (Escarguel), div. d. (Rossot), 803 (38,02) ; div. g. (Grisollet), 739 div. d. (Milon, s., RPF)...... 4 065 (59,31) 27 989 (12,00) . Un. d. (Giro, s., div. d.) ...... 2 617 (31,32) BA Un. d. (Labaune, s., RPR)...... 13 128 (58,88) 40 (34,99) ; FN (Jayr), 227 (10,75) ; PRS (Cavaillé), 162 div. d. (Dominique) ...... 1 548 (18,53) G. pl. (Sauthier, PC)...... 1 597 (23,30) 4 La Seyne-sur-Mer (PC) G. pl. (Rivasi, div. g., d.) ...... 7 756 (34,79) 9 (7,67) ; UDF (Maia-Perreira), 122 (5,78) ; div. g. (Sebei- PS (Attard)...... 1 326 (15,87) FN (Roux) ...... 1 192 (17,39) 2 FN (Tinlan) ...... 889 (3,99) bit), 59 (2,79) . I., 39 860 ; V., 21 843 ; A., 45,20 % ; E., 21 012 div. g.+ (Morand) ...... 1 109 (13,27) 1995. - I., 9 940 ; A., 24,56 % ; E., 7 357. - Un. d. (Milon, MNR (Roustan)...... 522 (2,34) 1995. - I., 4 133 ; A., 38,06 % ; E., 2 488. - div. d. (Rossot), PC+ (Paul, s.) ...... 4 798 (22,83) BA MNR (Absil)...... 858 (10,27) RPR, m.), 3 580 (48,66) ; FN (Teboul), 1 510 (20,52) ; Un. d. (Paecht, UDF) ...... 4 397 (20,93) 1995. - I., 38 124 ; A., 39,23 % ; E., 22 540. - Un. g. (Pesce, 893 (35,89) ; div. g. (Grisollet), 650 (26,13) ; PS (Collom- FN (Michel)...... 483 (5,78) Un. g. (Valenti, PC), 1 349 (18,34) ; div. d. (Santuci, RPR Bouvard), 650 (26,13) ; UDF (Lecomte), 295 (11,86) . div. g. (Martinenq)...... 2 914 (13,87) PS, m.), 9 993 (44,33) ; Un. d. (Labaune, RPR, d.), 9 744 div. (Roux)...... 414 (4,96) diss.), 918 (12,48) . (43,23) ; FN (Rosset), 2 803 (12,44) . RPF (Pin) ...... 2 527 (12,03) Meylan (div. g.) div. d. (Capobianco)...... 1 867 (8,89) Bourg-lès-Valence (div. g.) I., 12 899 ; V., 8 297 ; A., 35,68 % ; E., 8 086 Verts (Reverdito, div. g.)...... 1 790 (8,52) I., 12 432 ; V., 7 156 ; A., 42,44 % ; E., 6 774 div. g.+ (Boucherle, s.)...... 2 922 (36,14) BA FN (de Maynard)...... 1 606 (7,64) Bourg-en- Bresse G. pl. (Piras, PS, sén.) ...... 2 501 (36,92) BA Un. d. (Tardy, RPR) ...... 2 466 (30,50) MNR (Perea) ...... 903 (4,30) Hte-Savoie Un. d. (Ambrosse, div. d.) ...... 2 171 (32,05) div. d. (de Longevialle, UDF PT (Gay)...... 210 (1,00) Ain Rhône Annecy div. g. (Michalet)...... 2 102 (31,03) diss.) ...... 1 624 (20,08) 1995. - I., 41 281 ; A., 39,41 % ; E., 24 580. - div. g. (Paul, Loire Lyon Verts (Esteoule-Exel) ...... 1 074 (13,28) PC), 8 171 (33,24) ; FN (Lecocq), 4 146 (16,87) ; div. RHÔNE- St- Chambéry Jacques Reynaud, n.s.r.p. (Martinenq, div. g.), 4 054 (16,49) ; Un. d. (Hérisson, Etienne 1995. - I., 12 629 ; A., 38,12 % ; E., 7 696. - Un. d. (de Lon- 1995. - I., 12 306 ; A., 39,24 % ; E., 7 297. - Un. g. (Rey- gevialle, UDF-PR), 3 417 (44,40) ; Un. g. (Boucherle, RPR, m.), 3 996 (16,26) ; div. d. (Paecht, UDF-PR diss.), Isère Savoie ALPES naud, div. g., m.), 3 207 (43,95) ; div. g. (Maurice), 1 551 div. g.), 2 975 (38,66) ; Verts (Smagghe), 743 (9,65) ; 2 942 (11,97) ; div. d. (Scaglia), 965 (3,93) ; div. d. (Bige- (21,26) ; div. d. (Andrieu), 983 (13,47) ; FN (Munoz), 783 Grenoble div. d. (Peyrard, UDF diss.), 561 (7,29) . ni), 306 (1,24) . (10,73) ; Un. d. (Fleuriot, UDF), 773 (10,59) . Six-Fours-les-Plages (RPR) Privas Le Pont-de-Claix (PC) Valence Montélimar (div. d.) I., 25 672 ; V., 14 961 ; A., 41,72 % ; E., 14 519 Ardèche I., 5 660 ; V., 3 477 ; A., 38,57 % ; E., 3 291 Drôme I., 20 128 ; V., 13 001 ; A., 35,41 % ; E., 12 593 Un. d. (Vialatte, s., RPR) ...... 8 460 (58,27) 29 G. pl. (Blonde, s., PC) ...... 1 301 (39,53) BA G. pl. (Macio, PC)...... 2 258 (15,55) 3 Un. d. (Reynier, UDF)...... 4 573 (36,31) BA div. g. (Ferrari, PS diss.) ...... 896 (27,23) FN (Grelin)...... 1 485 (10,23) 1 G. pl. (Coutard, MDC)...... 4 570 (36,29) Un. d. (Ribot, RPR)...... 845 (25,68) div. d. (Doublet)...... 1 426 (9,82) 1 div. d. (Fauchille) ...... 2 228 (17,69) div. d. (Raynfeld) ...... 249 (7,57) MNR (Michel) ...... 1 222 (9,70) div. d. (Tamburi)...... 890 (6,13) 1 1995. - I., 10 024 ; A., 42,17 % ; E., 5 665. - Un. d. (Gui- 1995. - I., 6 133 ; A., 43,29 % ; E., 3 365. - Un. g. (Couë- 1995. - I., 23 607 ; A., 35,89 % ; E., 14 849. - RPR (Vialat- AIN chon, RPR, d., m.), 2 426 (42,82) ; FN (Clavel), 1 634 André Orts n.s.r.p. toux, PC), 1 691 (50,25) ; Un. d. (Ribot, RPR), 1 203 te), 4 393 (29,58) ; div. d. (Montolivo), 2 762 (18,60) ; (28,84) ; PC (Arpin), 620 (10,94) ; PS (Drut-Gorjut), 587 (35,75) ; div. d. (Robert), 471 (14,00) . 1995. - I., 19 158 ; A., 31,47 % ; E., 12 805. - Un. d. (Cor- UDF (Babize, UDF-PR), 2 491 (16,78) ; FN (Icard), 1 570 (10,36) ; div. g. (Beauchière, écol.), 398 (7,03) . nillet, UDF-rad., d., m.), 5 790 (45,22) ; Un. g. (Fort, PS), (10,57) ; div. d. (Bodino, UDF-PR), 1 533 (10,32) ; div. A Bourg-en-Bresse et à Oyonnax, l'absten- Saint-Egrève (div. d.) 4 700 (36,70) ; FN (Rosello), 959 (7,49) ; RPR diss. (Fro- (Allibert), 1 313 (8,84) ; PS (Pesce), 787 (5,30) . tion est supérieure de près de 10 points à la I., 10 147 ; V., 6 352 ; A., 37,40 % ; E., 6 106 moyenne départementale. Deux triangulaires ment, RPR), 793 (6,19) ; div. (Chabert), 563 (4,40) . Solliès-Pont (DL) ARDÈCHE MDC+ (Vergez) ...... 2 207 (36,14) BA I., 6 781 ; V., 4 662 ; A., 31,25 % ; E., 4 468 s'y profilent, avec le maintien du MNR au Pierrelatte (div. d.) Un. d. (Fiat, s., div. d.) ...... 2 032 (33,28) second tour. A Bourg-en-Bresse, cette situa- A Aubenas, les électeurs se sont trouvés I., 7 519 ; V., 4 794 ; A., 36,24 % ; E., 4 484 Verts (Legal-Robinet) ...... 1 199 (19,64) div. d. (Capifali) ...... 1 823 (40,80) BA div. d. (Ramella-Pairin)...... 668 (10,94) Un. d. (Duhamel, s., DL) ...... 1 190 (26,63) tion devrait profiter au député et maire sor- confrontés à cinq listes. A gauche, malgré le Un. d. (Mouton, s., div. d.)...... 3 177 (70,85) 29 G. pl. (Olivieri, PS) ...... 988 (22,11) tant André Godin (PS), mis en difficulté par retrait de Stéphane Alaize, député, conseiller G. pl. (Viallard, div. g.) ...... 1 307 (29,15) 4 1995. - I., 10 375 ; A., 35,17 % ; E., 6 633. - div. d. (Fiat, RPR), 2 384 (35,94) ; Un. g. (Delahais, MDC, m.), 1 848 div. g. (Pairault) ...... 467 (10,45) Jean-Michel Bertrand (RPR), dont la campa- général, la situation est restée tendue, 1995. - I., 7 702 ; A., 33,07 % ; E., 4 961. - Un. d. (Mou- gne était axée sur le thème de l'insécurité. A (27,86) ; div. d. (Deschamps, UDF), 1 159 (17,47) ; écol. 1995. - I., 6 015 ; A., 29,08 % ; E., 4 107. - div. d. (Duha- Robert Eymery (PS) ne parvenant pas à faire ton, UDF-CDS, pr. c.g., m.), 2 699 (54,40) ; FN (Bérard), (Legal-Robinet, Verts), 632 (9,53) ; div. g. (Rey, PS), 610 mel), 1 150 (28,00) ; div. g. (Autran), 1 075 (26,17) ; Oyonnax, Jacques Gobet (RPR) est en mesure liste commune avec le PC. En avril 2000, des 1 273 (25,66) ; Un. g. (Viallard, PC), 989 (19,94) . (9,20) . div. d. (Durier, RPR), 1 047 (25,49) ; PS (Pairault), 835 de reprendre l'hôtel de ville, laissé par le dépu- élections anticipées avaient eu lieu, suite à la (20,33) . Romans-sur-Isère (PS) Saint-Martin-d'Hères (PC) té et maire sortant, Lucien Guichon (RPR). démission d'une majorité de conseillers I., 19 065 ; V., 10 492 ; A., 44,97 % ; E., 9 790 La Valette-du-Var (RPR) Gérard Armand (RPR), à Bellegarde-sur-Val- I., 14 360 ; V., 7 891 ; A., 45,05 % ; E., 7 525 municipaux de M. Alaize. Devant l'impossibi- G. pl. (Berthollet, s., PS, d.) .... 4 302 (43,94) BA I., 15 404 ; V., 9 540 ; A., 38,07 % ; E., 9 231 serine, et Gilles Piralla (RPR), à Ambérieu-en- lité de réaliser l'union à gauche, la liste com- PC+ (Proby, s.)...... 3 617 (48,07) BA Un. d. (Polleux, RPR)...... 3 036 (31,01) Un. d. (Phion, RPR) ...... 1 834 (24,37) Un. d. (Hummel, DL)...... 4 137 (44,82) BA Bugey, l'emportent sans problème dès le pre- muniste s'étant maintenue au second tour, la FN (Pinet) ...... 1 818 (18,57) G. pl. (Gurreri, PS)...... 2 069 (22,41) Verts (Letz)...... 1 505 (20) mier tour, bien que le second ait dû affronter mairie avait été récupérée par la droite. Pri- MNR (Rose)...... 634 (6,48) ext. g. (Delmonte, LCR) ...... 569 (7,56) div. d. (Di Iorio) ...... 1 322 (14,32) une liste concurrente de droite. La situation maires également à droite, où la « fusion » 1995. - I., 19 436 ; A., 39,34 % ; E., 11 519. - Un. g. (Ber- 31 janvier 1999 - I., 14 581 ; A., 55,98 % ; E., 6 254. - RPF (Rollandin) ...... 1 024 (11,09) est en revanche plus confuse à Belley, où la lis- FN (Renand) ...... 679 (7,36) n'a pu se faire entre les amis du maire sor- tholet, PS, m.), 4 147 (36,00) ; Un. d. (Durand, UDF-PR, PS-PC (Proby, PC), 2 458 (39,30) ; RPR-UDF (Phion, Jacques Roux, n.s.r.p. te dirigée par Alain Lausi et soutenue par tant, Jeanne Chaussabel (RPR), et ceux de d.), 3 375 (29,30) ; FN (Pinet), 2 343 (20,34) ; div. d. RPR), 1 549 (24,77) ; div. g.-Verts (Luppi, PS diss.), 1 427 Charles Millon (DLC), député et maire sor- (Depoulon, RPR), 945 (8,20) ; écol. (Abel, Verts), 709 1995. - I., 14 628 ; A., 38,52 % ; E., 8 773. - Un. d. (Roux, Pierre Chastainier (UDF). Aucune entente (22,82) ; div. d. (Steinmetz), 412 (6,59) ; div. g. (Pignard- (6,16) . RPR, m.), 3 090 (35,22) ; UDF diss. (Rollandin, UDF), tant, candidat à la mairie de Lyon, arrive seu- n'étant envisagée entre les deux tours, il Marthod, PC diss.), 408 (6,52) . 2 274 (25,92) ; Un. g. (Gurreri, PS), 1 843 (21,01) ; FN lement en troisième position, devancée par le devrait y avoir désistement de la liste Chastai- 1995. - I., 15 156 ; A., 44,60 % ; E., 8 176. - Un. g. (Blan- (Colombani), 1 566 (17,85) . premier adjoint de M. Millon, Jean-Claude nier, mais, d'ores et déjà, les chiffres parais- chon, PC, m.), 2 715 (33,21) ; div. g. (Luppi, PS), 2 487 (30,42) ; Un. d. (Phion, RPR), 2 452 (29,99) ; div. g. Travers (RPR), et par le conseiller général me ISÈRE sent favorables à M Chaussabel et (Fouilleul), 522 (6,38) . Pierre Carroz (DVG). A quelques exceptions devraient confirmer son élection d'il y a un La gauche avait arraché Grenoble à la VAUCLUSE près, les maires sortants se sont vus favorisés an. A Privas, à l'issue d'une campagne plus Seyssinet-Pariset (div. d.) droite en 1995, après la condamnation de dans les villes de plus de 3 500 habitants. sereine, Michel Valla (DL) l'a emporté sur I., 8 235 ; V., 4 673 ; A., 43,25 % ; E., 4 488 A Avignon, Marie-Josée Roig, maire RPR, l’ancien maire, Alain Carignon (RPR), Yves Chastan (PS) avec seulement 19 voix Un. d. (Repellin, s., div. d.)...... 2 319 (51,67) 25 pour corruption à quatre ans d’emprison- est passée à 62 voix de sa réélection dès le Bourg-en-Bresse (PS) d'avance. Il succède donc à Amédée Imbert G. pl. (Pernois, PS)...... 1 864 (41,53) 7 nement. Lors de ce premier tour, le maire div. d. (Le Chatelier)...... 305 (6,80) 1 11 mars. L'appel lancé aux électeurs de droi- I., 22 329 ; V., 12 278 ; A., 45,01 % ; E., 11 695 (DL), qui, à soixante-quinze ans, après vingt- te de voter utile dès le premier tour a été G. pl. (Godin, s., PS, d.)...... 5 132 (43,88) BA sortant, Michel Destot (PS), affrontait 1995. - I., 7 885 ; A., 43,46 % ; E., 4 350. - Un. d. (Repel- me deux ans de gestion municipale, a décidé de entendu : non seulement M Roig inflige Un. d. (Bertrand, RPR) ...... 4 813 (41,15) une liste d’union écologiste et citoyenne, lin, div. d.), 2 129 (48,94) ; Un. g. (Pernois, div. g.), 1 494 « décrocher ». Guilherand-Granges reste issue de son ancienne majorité. Ces com- (34,34) ; div. g. (Détrie, PS diss.), 727 (16,71) . un cuisant revers à la ministre de l'emploi, MNR (Veillerot) ...... 1 207 (10,32) entre les mains d'Henri-Jean Arnaud (RPR), LCR (Guenard-Gerbaud) ...... 543 (4,64) posantes ont réalisé ensemble un score mais elle réduit brutalement le score de Thi- tandis qu'à Annonay le maire sortant, Jean- Vienne (PS) baut de la Tocnaye (FN), qui recule de plus 1995. - I., 22 810 ; A., 44,45 % ; E., 12 309. - Un. g. légèrement inférieur à celui qu’elles I., 18 521 ; V., 11 041 ; A., 40,39 % ; E., 10 531 (Godin, PS), 5 752 (46,73) ; Un. d. (Morin, UDF-rad., Claude Tournayre (PS), est en difficulté. avaient obtenu chacune séparément en de 13 points par rapport à 1995 et ne peut Un. d. (Remiller, div. d.) ...... 4 811 (45,68) BA m.), 4 377 (35,56) ; FN (Veillerot), 1 363 (11,07) ; div. d. se maintenir. A Orange, Jacques Bompard 1995. Raymond Avrillier, considéré com- (Billard, CNI), 817 (6,64) . Privas (UDF) G. pl. (Eudeline, PS)...... 4 533 (43,04) me le « tombeur » de M. Carignon, MNR (Despres) ...... 685 (6,50) s'enracine, alors que les scores du Front I., 5 997 ; V., 3 971 ; A., 33,78 % ; E., 3 789 national s'érodent, voire s'effondrent, dans Ambérieu-en-Bugey (RPR) menait alors la liste écologiste. Néan- FN (Rosales) ...... 502 (4,77) I., 7 137 ; V., 4 162 ; A., 41,68 % ; E., 3 869 Un. d. (Valla, DL) ...... 1 904 (50,25) 25 la plupart des villes du Vaucluse. Le maire moins, le score des Verts et de la gauche Louis Mermaz, d., n.s.r.p. Un. d. (Piralla, s., RPR)...... 1 995 (51,56) 26 G. pl. (Chastan, PS)...... 1 885 (49,75) 8 citoyenne (19,77 %) doit leur permettre sortant a, en effet, été réélu dès le premier 1995. - I., 17 954 ; A., 31,68 % ; E., 12 025. - Un. g. (Mer- G. pl. (Fontanière, PS)...... 1 081 (27,94) 4 Amédée Imbert, n.s.r.p. tour en frôlant la barre de 60 % des voix, d’être en position de négocier entre les maz, PS, m.), 5 401 (44,91) ; Un. d. (Saugey, UDF-PR, div. d. (Bordes)...... 793 (20,50) 3 deux tours une alliance, dans de bonnes avec une participation plus élevée qu'il y a 1995. - I., 5 963 ; A., 39,53 % ; E., 3 238. - Un. d. (Imbert, d.), 5 054 (42,03) ; FN (Després), 1 570 (13,06) . 1995. - I., 6 924 ; A., 38,69 % ; E., 4 133. - RPR (Piralla), UDF-PR, d., m.), 1 977 (61,06) ; Un. g. (Tignol, PS), conditions, avec le maire sortant. Le candi- six ans. Cette élection a provoqué de violen- 1 289 (31,19) ; div. d. (Bolliet, m.), 1 153 (27,90) ; div. g. 1 261 (38,94). dat de la droite unie, Max Micoud, semble Villefontaine (UDF) tes réactions dans les quartiers, où plu- (Combier), 740 (17,90) ; PC (Roustit), 537 (12,99) ; avoir épuisé, quant à lui, le réservoir des I., 8 142 ; V., 4 217 ; A., 48,21 % ; E., 4 077 sieurs voitures ont été incendiées. A Bollè- div. d. (Armand, UDF), 414 (10,02) . Annonay (PS) Un. d. (Feyssaguet, s., UDF) ... 1 637 (40,15) BA I., 11 075 ; V., 6 567 ; A., 40,70 % ; E., 6 111 voix de la droite traditionnelle. Avec ne, Marie-Claude Bompard, l'épouse du Bellegarde-sur-Valserine (RPR) 34,68 %, il est en recul de 4 points par rap- G. pl. (Salmon, PS)...... 1 534 (37,63) RPR (Weber) ...... 2 448 (40,06) BA FN (Girard) ...... 522 (12,80) maire d'Orange, arrive en tête, devant le I., 5 745 ; V., 3 272 ; A., 43,05 % ; E., 3 087 port à 1995. Ce résultat démontre la diffi- maire sortant, Marc Serein (PS). A Valréas, G. pl. (Tournayre, s., PS)...... 2 199 (35,98) div. g. (M'Baye)...... 384 (9,42) Un. d. (Armand, s., RPR)...... 1 959 (63,46) 27 UDF (Chambon) ...... 1 464 (23,96) culté que rencontre l’opposition pour le député RPR Thierry Mariani a été réélu G. pl. (Monloubou, PRG)...... 1 128 (36,54) 6 trouver un successeur à Alain Carignon, 1995. - I., 8 229 ; A., 42,76 % ; E., 4 652. - Un. g. (Philip- sans problème, comme le député socialiste 9 mars 1997 - I., 5 975 ; A., 29,71 % ; E., 4 145. - Un. d. 8 juin 1997 - I., 11 816 ; A., 39,66 % ; E., 6 995. - PS (Tour- pe, PS, m.), 1 197 (25,73) ; div. (Tronchet), 1 129 nayre), 3 063 (43,79) ; RPR (Faure, m.), 2 136 (30,54) ; dont l’ombre a plané sur toute la campa- André Borel à Perthuis. A Carpentras, le (Armand, RPR, c.m.), 1 866 (45,02) ; Un. g. (Tournier, (24,27) ; Un. d. (Feyssaguet, UDF), 1 033 (22,21) ; FN PS, c.m.), 1 160 (27,99) ; FN (Rousseau), 599 (14,45) ; UDF-FD (Chambon, UDF-CDS), 1 173 (16,77) ; FN gne. L’absence de Louis Mermaz (PS), qui (Kaufmann), 845 (18,16) ; div. d. (Bacci), 448 (9,63) . maire sortant, Jean-Claude Andrizy (DL), (Arnaud), 623 (8,91). ne se représentait pas après trente ans de div. g. (Fillion, c.m.), 520 (12,55) . Voiron (RPR) ne paraît pas menacé, en dépit d'une trian- règne sur la ville de Vienne, pourrait être 1995. - I., 5 968 ; A., 39,86 % ; E., 3 497. - Un. d. (Armand, 1995. - I., 12 090 ; A., 38,58 % ; E., 7 142. - Un. g. (Tour- I., 11 855 ; V., 7 360 ; A., 37,92 % ; E., 7 114 gulaire, le 18 mars, face au socialiste Michel RPR, d.), 1 301 (37,20) ; Un. g. (Tournier, PS, m.), 1 262 nayre, PS), 2 574 (36,04) ; Un. d. (Faure, RPR, m.), 2 359 fatale à la gauche. Son candidat, Gérald Bayet et au Front national Guy Macary. A (36,09) ; div. (Fillion, div. g.), 934 (26,71) . (33,03) ; div. d. (Chambon, UDF-CDS), 2 209 (30,93). Eudeline, est en difficulté face au repré- RPR (Brizard, s.) ...... 2 734 (38,43) BA Cavaillon, Maurice Giro (div. d.) arrive en G. pl. (Révil, PS) ...... 2 217 (31,16) Oyonnax (RPR) Aubenas (RPR) sentant de la droite, Jacques Remiller. A tête, mais la situation est confuse, cinq lis- div. d. (Allardin)...... 1 317 (18,51) I., 10 103 ; V., 5 683 ; A., 43,75 % ; E., 5 410 I., 7 524 ; V., 4 948 ; A., 34,24 % ; E., 4 677 Bourgoin-Jallieu, le socialiste Alain Cotta- écol. (Munz) ...... 846 (11,89) tes étant en position de se maintenir. Le Un. d. (Gobet, RPR)...... 2 440 (45,10) BA RPR (Chaussabel, s.) ...... 2 022 (43,23) BA lorda, qui conduit la liste de la gauche plu- MNR peut rester en lice dans toutes les vil- 1995. - I., 11 796 ; A., 38,33 % ; E., 7 051. - Un. d. (Vial, G. pl. (Arpin, PC)...... 1 693 (31,29) PS + (Eymery)...... 1 181 (25,25) rielle sur laquelle figure le maire sortant, div. d., m.), 3 214 (45,58) ; Un. g. (de Galbert, div. g.), les où il avait des candidats, à l'exception MNR (Clavel)...... 980 (18,11) UDF (Chastanier)...... 612 (13,09) Edmond Roy, va devoir compter sur une 1 689 (23,95) ; div. d. (Personnaz, UDF-CDS diss.), 1 164 du leader départemental, André Bonnet, div. g. (Lamberthod)...... 297 (5,49) PC (Dubois) ...... 502 (10,73) triangulaire au second tour, le FN étant (16,51) ; écol. (Munz), 505 (7,16) ; div. d. (Graillat), 479 qui n'a obtenu que 2 % à Avignon. Lucien Guichon, d., n.s.r.p. div. (Gros)...... 360 (7,70) en capacité de se maintenir. (6,79) . 54 / LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 LES RÉSULTATS DU PREMIER TOUR DES ÉLECTIONS MUNICIPALES

- Lyon, 6e secteur (UDF) - Sainte-Foy-lès-Lyon (DL) LOIRE RHÔNE I., 26 621 ; V., 17 589 ; A., 33,93 % ; E., 17 249 I., 13 559 ; V., 8 215 ; A., 39,41 % ; E., 7 968 SAVOIE div. d. (Chevassus, DLC) ...... 5 863 (33,99) BA Un. d. (Chapas, s., DL) ...... 3 269 (41,03) BA A Saint-Etienne, le maire (UDF), Michel Hormis à Lyon, où le bon score réalisé par Un. d. (Nachury, s., UDF) ...... 5 442 (31,55) div. d. (Daniel-Nouhen)...... 2 067 (25,94) Alors qu'il l'avait facilement emporté en Thiollière, arrive en tête et pâtit peu de la les listes de Charles Millon (DLC) crée les G. pl. (Braillard, PRG) ...... 4 146 (24,04) G. pl. (Girard, PS) ...... 1 960 (24,60) 1989 et 1995, Louis Besson, secrétaire dissidence d'un de ses adjoints, Edmond conditions de basculement de la ville au div. (Marion) ...... 936 (5,43) FN (Donadille) ...... 672 (8,43) d'Etat au logement, est cette fois très sérieu- Hubé, dont la liste divers droite regroupe FN (Gracien)...... 862 (5,00) second tour, les principales communes du 1995. - I., 14 227 ; A., 41,41 % ; E., 8 191. - UDF (Chapas, sement accroché à Chambéry. Il ne l'empor- plus de 5 % des suffrages. La liste de la gau- département témoignent d'une grande stabi- 1995. - I., 30 558 ; A., 43,44 % ; E., 17 009. - Un. d. UDF-PR), 2 466 (30,11) ; RPR (Delorme), 2 103 (25,67) ; te que de 170 voix. Son adversaire, Xavier che plurielle, conduite par Gérard Linde- lité de l'électorat. Dans plusieurs villes, il n'y (Dubernard, RPR, d.), 6 922 (40,70) ; div. d. (Chavent, PS (Chorein), 1 722 (21,02) ; div. d. (Gaiffier), 981 Dullin, jeune conseiller régional quasi incon- perg, est distancée de 2,5 % par celle du mai- aura pas besoin de second tour : les maires m.), 4 975 (29,25) ; Un. g. (Jacot, div. g.), 2 802 (16,47) ; (11,98) ; FN (Labouche), 919 (11,22) . nu il y a quelques mois, a su mener une cam- re sortant. La dynamique de l'union n'a pas sortants ont été réélus à Givors (Martial Pas- FN (Morel), 2 310 (13,58) . pagne particulièrement dynamique, alors joué pour la gauche, qui totalise 6 % de - Saint-Fons (PS) si, PC), Brignais (Michel Thiers, UDF), Saint- e que M. Besson, devenu premier adjoint à la moins que les trois listes de gauche présen- - Lyon, 7 secteur (RPR) I., 6 773 ; V., 3 568 ; A., 47,32 % ; E., 3 436 Priest (Bruno Polga, PS), Francheville (René I., 27 194 ; V., 16 473 ; A., 39,42 % ; E., 15 980 suite de son entrée au gouvernement, en tes au premier tour en 1995. Les électeurs Un. d. (Denis, UDF) ...... 1 709 (49,74) BA 1997, peinait à constituer son équipe. De Lambert, PS), Tarare (Robert Lamy, RPR), G. pl. (Flaconnèche, PS)...... 5 330 (33,35) BA G. pl. (Mongenot, s., PS)...... 1 444 (42,03) se sont peu mobilisés dans les bureaux de Décines-Charpieu (Pierre Credoz, PS), Oul- manière générale, les électeurs savoyards vote des quartiers populaires. En retrait de Un. d. (Desbazeille, s., RPR)... 4 351 (27,23) LO (Prada) ...... 283 (8,24) lins (François-Noël Buffet, RPR). A Rillieux- div. d. (Fulchiron, UDF diss.) . 2 834 (17,73) ont été séduits par la jeunesse et le renou- 2 %, le Front national reste à un niveau éle- la-Pape, le socialiste Jacky Darne a conservé FN (Boigeon)...... 1 207 (7,55) 1995. - I., 7 379 ; A., 42,53 % ; E., 4 135. - Un. g. (Monge- vellement. C'est ainsi qu'à Aix-les-Bains le vé avec près de 17,5 % des suffrages. A sa mairie dès le premier tour, malgré une div. (Galissot) ...... 791 (4,95) not, PS), 1 392 (33,66) ; Un. d. (Denis, div. d.), 1 180 député (DL) Dominique Dord arrive très (28,54) ; FN (Moreno), 1 157 (27,98) ; écol. (Perrin), 406 Roanne, le maire (PS), Jean Auroux, résiste alliance entre la droite et l'extrême droite. LCR (Floris) ...... 784 (4,91) nettement en tête du premier tour et appa- et devance, avec près de 30 % des voix, la lis- (9,82) . Les maires des grandes villes de gauche de la LO (Pernin) ...... 525 (3,29) raît bien placé pour ravir la mairie au maire te de gauche concurrente, conduite par plu- PT (Picquier)...... 158 (0,99) banlieue est de Lyon sont en situation favora- sortant (RPR), André Grosjean, âgé de sieurs de ses adjoints socialistes et commu- - Saint-Genis-Laval (div. d.) ble, notamment André Gerin (PC) à Vénis- 1995. - I., 31 731 ; A., 47,38 % ; E., 16 420. - div. d. (Desba- I., 12 309 ; V., 6 905 ; A., 43,90 % ; E., 6 625 soixante-quinze ans. A Albertville, Albert nistes, qui plafonne à 22,58 % des suffrages. sieux et Maurice Charrier (div. g.) à Vaulx-en- zeille, m.), 4 495 (27,38) ; Un. d. (Philip, UDF), 4 311 Gibello est réélu de justesse au premier Cette guerre fratricide pourrait laisser des div. d. (Crimer)...... 2 718 (41,03) BA Velin, malgré une très forte abstention. Dans (26,25) ; Un. g. (Flaconneche, PS), 4 291 (26,13) ; FN G. pl. (Bonnet, PS) ...... 2 133 (32,20) tour. A La Motte-Servolex, c'est un Vert, traces au second tour. Le duel gauche-droi- (Voyant), 2 758 (16,80) ; PT (Crozet), 565 (3,44) . ces communes populaires, un électeur sur div. d. (Porcher, s.) ...... 1 182 (17,84) Gérard Perrier, qui crée la surprise en bat- te s'annonce serré bien qu’Yves Nicolin div. d. (Defillion, DL) ...... 592 (8,94) tant le maire sortant UDF qui, en 1995, deux n'est pas allé voter. C'est aussi le cas à - Lyon, 8e secteur (PS) (DL) n'ait pas réussi à capitaliser sur son avait pourtant obtenu plus de 58 % des suf- Villeurbanne, où Jean-Paul Bret est en ballot- I., 32 571 ; V., 18 239 ; A., 44,00 % ; E., 17 598 nom l'union de la droite. La bonne tenue de 1995. - I., 12 129 ; A., 44,13 % ; E., 6 636. - div. d. (Por- frages exprimés au premier tour. Enfin, le tage favorable pour succéder à Gilbert Cha- cher, RPR diss.), 1 840 (27,73) ; PS (Clemençon), 1 580 la gauche profite au PC, qui reprend de jus- G. pl. (Touraine, s., PS) ...... 6 645 (37,76) BA Parti socialiste conserve assez facilement la tesse La Ricamarie ainsi que Fraisses, dans broux et conserver la mairie au PS. En réali- Un. d. (Comparini, UDF)...... 3 625 (20,60) (23,81) ; Un. d. (Besson, RPR, d.), 1 419 (21,38) ; div. d. sant 16,26 % des voix, le mégrétiste Pierre div. d. (Bargoin) ...... 3 014 (17,13) (Crimier), 1 406 (21,19) ; PC (Montadert), 391 (5,89) . mairie de Saint-Jean-de-Maurienne, qu'il la vallée de l'Ondaine. A droite, la prime au détient depuis 1997, et celle de Modane, sortant bénéficie tout particulièrement à Vial talonne la liste RPR-UDF et réalise la FN (Chicard) ...... 1 822 (10,35) meilleure performance d'une extrême droite LO (Mestres)...... 756 (4,30) - Saint-Priest (PS) qu'il avait conquise en 1995. Jean-François Barnier, au Chambon-Feuge- LCR (Chomarat)...... 578 (3,28) I., 21 815 ; V., 12 764 ; A., 41,49 % ; E., 12 057 rolles, et à Gérard Ducarre, à Saint-Cha- en très nette perte de vitesse dans le reste du département. Enfin, Villefranche-sur-Saône div. (Chinel)...... 534 (3,03) G. pl. (Polga, s., PS) ...... 6 673 (55,35) 34 Chambéry (div. g.) mond. Le communiste Bernard Outin, bien MNR (Derocles) ...... 420 (2,39) div. d. (Collet) ...... 5 384 (44,65) 9 I., 28 867 ; V., 15 883 ; A., 44,98 % ; E., 15 148 que concurrencé par une liste Verte, aborde devrait rester à la droite, le maire sortant, PT (Gryson) ...... 204 (1,16) G. pl. (Besson, PS, s.E.) ...... 7 659 (50,56) 34 également le second tour, à Firminy, en Jean-Jacques Pignard (UDF), devançant une - Tassin-la-Demi-Lune (RPR) 1995. - I., 36 760 ; A., 46,00 % ; E., 19 549. - Un. g. (Tou- Un. d. (Dullin, DL) ...... 7 489 (49,44) 11 position favorable face au candidat de liste divers droite et celle de la gauche pluriel- I., 11 015 ; V., 5 704 ; A., 48,22 % ; E., 5 529 le. raine, PS), 5 949 (30,43) ; Un. d. (Comparini, UDF- André Gilbertas, n.s.r.p. l’union de la droite. CDS), 4 859 (24,86) ; div. d. (Vianay, m.), 3 954 (20,23) ; Un. d. (Imbert, s., RPR) ...... 2 220 (40,15) BA 1995. - I., 29 643 ; A., 41,53 % ; E., 17 126. - PS (Besson, FN (Dumez), 3 777 (19,32) ; LO (Mestres), 651 (3,33) ; div. (Amouroux) ...... 1 736 (31,40) m.), 7 475 (43,65) ; Un. d. (Dord, UDF-PR), 6 118 Saint-Etienne (UDF) LYON (UDF) PT (Picquier), 359 (1,84) . PS+ (Colin)...... 825 (14,92) (35,72) ; FN (Ract), 1 726 (10,08) ; PC (Dubois), 814 I., 101 971 ; V., 52 944 ; A., 48,08 % ; E., 51 279 I., 218 140 ; V., 134 347 ; A., 38,41 % ; E., 130 597 Verts (Veysset)...... 748 (13,53) (4,75) ; écol. (Guilhaudin, Verts), 706 (4,12) ; div. (Colo- - Lyon, 9e secteur (PS) nel), 287 (1,68) . Un. d. (Thiollière, s., UDF)...... 19 197 (37,44) BA G. pl. (Collomb, PS, sén.)...... 43 043 (32,96) BA I., 20 716 ; V., 11 983 ; A., 42,16 % ; E., 11 513 1995. - I., 10 340 ; A., 46,44 % ; E., 5 480. - Un. d. (Imbert, G. pl. (Lindeperg, PS, d.) ...... 17 952 (35,01) Un. d. (Mercier, UDF, sén.)..... 31 930 (24,45) RPR, m.), 2 612 (47,66) ; PS (Colin), 908 (16,57) ; FN Aix-les-Bains (RPR) FN (Perrot) ...... 8 927 (17,41) div. d. (Millon, DLC, d.) ...... 30 175 (23,11) G. pl. (Collomb, s., PS, sén.) ... 5 146 (44,70) BA (Chevalier), 735 (13,41) ; div. d. (Both), 619 (11,30) ; I., 17 914 ; V., 11 025 ; A., 38,46 % ; E., 10 744 div. d. (Edmond) ...... 2 873 (5,60) FN () ...... 9 071 (6,95) div. d. (Nardone, DLC)...... 2 143 (18,61) écol. (Stanko), 423 (7,72) ; PC (Plasse), 183 (3,34) . DL (Dord, d.) ...... 4 877 (45,39) BA div. g. (Bakha) ...... 2 330 (4,54) div. () ...... 6 325 (4,84) Un. d. (Magnien, div. d.) ...... 1 745 (15,16) RPR (Grosjean, s.) ...... 2 612 (24,31) FN (Lussiaud) ...... 1 001 (8,69) - Vaulx-en-Velin (div. g.) 1995. - I., 113 786 ; A., 47,74 % ; E., 58 571. - Un. d. (Thiol- LCR () ...... 5 120 (3,92) G. pl. (Maucci, PS) ...... 2 407 (22,40) LO ()...... 2 421 (1,85) LCR (Cahouet, PC diss.)...... 508 (4,41) I., 15 347 ; V., 6 869 ; A., 55,24 % ; E., 6 584 MNR (Mina) ...... 848 (7,89) lière, UDF-rad., m.), 19 990 (34,13) ; FN (Tournaire), LO (Chambon) ...... 428 (3,72) PT ()...... 684 (0,52) div. g.+ (Charrier, s.)...... 3 181 (48,31) BA 1995. - I., 16 927 ; A., 37,46 % ; E., 10 135. - RPR (Gros- 11 468 (19,58) ; PS (Lindeperg), 9 272 (15,83) ; PC (San- div. (Jacquand)...... 354 (3,07) guedolce), 7 808 (13,33) ; div. g. (Laforie, PS), 7 169 MNR () ...... 608 (0,47) RPF (Clamaron) ...... 1 889 (28,69) jean), 4 522 (44,62) ; UDF (Ferrari, UDF-PR, d., m.), MNR (Dugelay)...... 188 (1,63) (12,24) ; MEI (Brodhag), 1 607 (2,74) ; div. (Besset), 753 écol. () ...... 562 (0,43) Un. d. (Jeandel, RPR)...... 589 (8,95) 3 493 (34,46) ; Un. g. (Daviet, PS), 2 120 (20,92) . (1,29) ; PT (Peurière), 504 (0,86) . UDF diss. () ...... 362 (0,28) 1995. - I., 25 710 ; A., 48,16 % ; E., 13 130. - Un. g. (Col- Verts+ (Sintes) ...... 529 (8,03) Albertville (RPR) div. g. ()...... 275 (0,21) lomb, PS), 4 585 (34,92) ; div. d. (Mollard, m.), 3 079 LO (Marsteau) ...... 396 (6,01) I., 10 557 ; V., 6 343 ; A., 39,92 % ; E., 6 142 Le Chambon-Feugerolles (UDF) div. d. ()...... 21 (0,02) (23,45) ; Un. d. (Forien, RPR), 2 855 (21,74) ; FN (Gau- Un. d. (Gibello, s., RPR) ...... 3 073 (50,03) 25 I., 8 633 ; V., 5 192 ; A., 39,86 % ; E., 4 847 de), 2 171 (16,53) ; LO (Pernin), 440 (3,35) . 1995. - I., 16 632 ; A., 44,72 % ; E., 9 000. - Un. g. (Char- G. pl. (Rieu, PS)...... 2 312 (37,64) 6 Un. d. (Barnier, s., UDF) ...... 3 370 (69,53) 28 1995. - I., 245 659 ; A., 44,66 % ; E., 133 733. - Un. d. (//, rier, div. g., m.), 3 673 (40,81) ; FN (Deroces), 2 792 div. d. (Duchamp)...... 757 (12,32) 2 G. pl. (Lornage, PS) ...... 1 477 (30,47) 5 UDF), 40 041 (29,94) ; Un. g. (Collomb, PS), 35 926 - Bron (PS) (31,02) ; Un. d. (Clamaron, RPR), 1 425 (15,83) ; div. g. 1995. - I., 10 228 ; A., 41,79 % ; E., 5 778. - Un. d. (Gibel- (26,86) ; div. d. (Chabert), 34 953 (26,14) ; FN (Goll- I., 19 739 ; V., 10 750 ; A., 45,54 % ; E., 10 214 (Nony), 651 (7,23) ; div. g. (Martin, Rad.), 459 (5,10) . 1995. - I., 9 263 ; A., 34,11 % ; E., 5 985. - Un. d. (Barnier, nisch, d.e.), 20 322 (15,20) ; LO (), 1 091 (0,82) ; PT (), lo, RPR), 2 893 (50,07) ; PS (Loubet), 1 001 (17,32) ; div. UDF-CDS, m.), 2 495 (41,69) ; FN (Heyraud), 1 654 924 (0,69) ; div. (), 476 (0,36) . PS+ (Queyranne, min.) ...... 4 153 (40,66) BA - Vénissieux (PC) (Duchamp, div. d.), 838 (14,50) ; PC (Cointy), 660 (27,64) ; PS (Beal), 1 114 (18,61) ; PC (Linossier), 722 Un. d. (Chevalet, RPR) ...... 3 006 (29,43) I., 26 232 ; V., 13 061 ; A., 50,21 % ; E., 12 274 (11,42) ; écol. (Roulet, Verts), 386 (6,68) . (12,06) . er Verts (Limouzin)...... 1 314 (12,86) - Lyon, 1 secteur (Verts) MNR (Morel)...... 1 189 (11,64) PC+ (Gerin, s., d.)...... 5 098 (41,53) BA La Motte-Servolex (UDF) Firminy (PC) I., 12 879 ; V., 8 023 ; A., 37,70 % ; E., 7 809 ext. d. (Curé, div. d.)...... 552 (5,40) FN (Gourdin)...... 1 758 (14,32) I., 7 140 ; V., 4 914 ; A., 31,18 % ; E., 4 621 I., 13 468 ; V., 7 337 ; A., 45,52 % ; E., 6 864 G. pl. (Buna, s., Verts) ...... 2 788 (35,70) BA Un. d. (Communal Haour, G. pl. (Perrier, Verts) ...... 2 340 (50,64) 25 PC+ (Outin, s., d.)...... 3 225 (46,98) BA div. d. (Mosnier, DLC)...... 1 519 (19,45) Annie Guillmot figure sur la liste de Jean-Jack RPR) ...... 1 596 (13,00) Un. d. (Germain, s., UDF) ...... 2 281 (49,36) 8 Un. d. (Cinieri, RPR) ...... 3 021 (44,01) Un. d. (Finas, UDF)...... 1 154 (14,78) Queyranne Verts (Legrand)...... 1 269 (10,34) 1995. - I., 6 718 ; A., 32,27 % ; E., 4 338. - div. d. (Ger- Verts (de Beaumont)...... 618 (9,00) écol. (Cheynet)...... 562 (7,20) RPF (Morati) ...... 944 (7,69) main, UDF), 2 526 (58,23) ; div. g. (Parpillon), 1 812 LCR (Milbergue) ...... 504 (6,45) 1995. - I., 20 763 ; A., 40,29 % ; E., 12 097. - Un. g. (Quey- LO (Dauphin) ...... 527 (4,29) (41,77) . 1995. - I., 14 016 ; A., 43,31 % ; E., 7 624. - Un. g. (Outin, ranne, PS, m.), 5 709 (47,19) ; Un. d. (Tissot, RPR), 2 654 FN (Delepoulle)...... 339 (4,34) div. (Balhi) ...... 497 (4,05) PC, m.), 3 736 (49,00) ; Un. d. (Exbrayat, div. d.), 2 384 (21,94) ; FN (Dunand), 2 397 (19,81) ; div. d. (Guittard), div. (Rossi)...... 319 (4,09) LCR (Vaysse) ...... 441 (3,59) (31,27) ; div. g. (Reynard), 1 504 (19,73) . 763 (6,31) ; div. d. (Brugère), 574 (4,74) . HAUTE-SAVOIE div. g. (Moine)...... 275 (3,52) PT (Bony)...... 144 (1,17) Montbrison (div. d.) LO (Couzon) ...... 237 (3,03) - Caluire-et-Cuire (RPR) 1995. - I., 28 560 ; A., 47,04 % ; E., 14 721. - Un. g. (Gerin, UDF diss. (Vasquez)...... 91 (1,17) Dans un département où la droite pour- I., 9 011 ; V., 5 398 ; A., 40,10 % ; E., 5 024 I., 26 302 ; V., 14 631 ; A., 44,37 % ; E., 14 017 PC, d., m.), 6 824 (46,36) ; FN (Joannon), 4 047 (27,49) ; div. d. (Riboud) ...... 21 (0,27) rait renforcer ses positions au second div. d. (Weyne, s.) ...... 2 551 (50,78) 25 Un. d. (Jeannot, s., RPR) ...... 4 548 (32,45) BA Un. d. (Communal-Haour, RPR), 1 578 (10,72) ; div. d. G. pl. (Dugas, PS)...... 2 033 (40,47) 7 (Ferrari), 761 (5,17) ; div. g. (Girardot, Verts), 474 tour, le maire UDF d'Annecy, Bernard 1995. - I., 14 059 ; A., 44,19 % ; E., 7 734. - Un. g. (Buna, div. d. (Vesco, UDF diss.)...... 3 776 (26,94) Bosson, comme en 1995, ne devrait pas div. (Cuemin)...... 440 (8,76) 1 PS+ (Ferraro)...... 2 524 (18,01) (3,22) ; LO (Guthman), 454 (3,08) ; div. (Bafounta), 294 Verts), 2 829 (36,58) ; div. d. (Chandelon, m.), 2 126 (2,00) ; PT (Bony), 289 (1,96) . être inquiété, face à Jean Excoffier (PS) et 1995. - I., 6 878 ; A., 38,92 % ; E., 4 031. - div. d. (Weyne), (27,49) ; Un. d. (Daval, UDF-PR), 1 797 (23,24) ; FN Verts (Bourset) ...... 1 632 (11,64) 1 795 (44,53) ; PS (Buhl), 1 331 (33,02) ; Un. d. (Mar- FN (Jacquier) ...... 1 220 (8,70) à Jean-Yves Tanguy (RPF). Contraire- (Delepoulle), 847 (10,95) ; ext. d. (Sauzé, NS), 86 (1,11) ; - Villeurbanne (PS) coux, div. d.), 712 (17,66) ; PC (Crozet), 193 (4,79) . N.C. (Bernas, roy.), 49 (0,63) . PT (Bonnetain)...... 317 (2,26) ment à Cluses, où le conseiller régional I., 61 248 ; V., 31 141 ; A., 49,16 % ; E., 29 900 du Front national, Dominique Martin, La Ricamarie (RPR) 1995. - I., 27 244 ; A., 45,62 % ; E., 14 685. - Un. d. (Roger- - Lyon, 2e secteur (RPR) G. pl. (Bret, PS, d.) ...... 11 869 (39,70) BA qui obtient plus de 35 % des voix, a créé I., 5 179 ; V., 3 438 ; A., 33,62 % ; E., 3 218 Dalbert, UDF, m.), 5 399 (36,77) ; div. d. (Rodde), 2 976 Un. d. (Rendu, RPR) ...... 5 622 (18,80) I., 14 496 ; V., 9 304 ; A., 35,82 % ; E., 9 069 (20,27) ; PS (Orlando), 2 838 (19,33) ; FN (Danière), la surprise en devançant le maire sortant, G. pl. (Faure, PC) ...... 1 621 (50,37) 25 MNR (Vial) ...... 4 863 (16,26) Jean-Claude Léger (RPR). A Annecy-le- Un. d. (Berne, s., RPR)...... 1 597 (49,63) 8 Un. d. (de Lavernée, s., RPR).. 2 961 (32,65) BA 1 863 (12,69) ; écol. (Vitry), 951 (6,48) ; PC (Bouveret), div. g. (Morales)...... 4 061 (13,58) div. d. (Broliquier, DL diss.).... 2 699 (29,76) 658 (4,48) . Vieux, Bernard Accoyer, secrétaire natio- 1995. - I., 6 010 ; A., 36,56 % ; E., 3 678. - Un. d. (Berne, LO (Bruneau)...... 1 925 (6,44) G. pl. (Gelas, div. g.) ...... 2 307 (25,44) div. d. (Joubert)...... 1 160 (3,88) nal du RPR chargé des élections, amélio- div. d.), 2 004 (54,49) ; Un. g. (Faure, PC, m.), 1 674 FN (Marion)...... 522 (5,76) - Décines-Charpieu (PS) re son résultat de 1995 et frôle la barre (45,51) . ext. g. (Guiglion)...... 400 (1,34) div. (Lafond)...... 495 (5,46) I., 13 778 ; V., 7 158 ; A., 48,05 % ; E., 6 702 des 50 %, en dépit de la présence d'une lis- Riorges (div. g.) UDF diss. (Parlant)...... 85 (0,94) G. pl. (Credoz, s., PS)...... 4 278 (63,83) 29 Gilbert Chabroux, sén., n.s.r.p. te d'union de ses trois opposants de l'épo- I., 7 617 ; V., 4 721 ; A., 38,02 % ; E., 4 392 Un. d. (Repiquet, div. d.)...... 2 424 (36,17) 6 que. A Annemasse, Robert Borrel, ancien 1995. - I., 16 097 ; A., 40,26 % ; E., 9 456. - Un. d. (de 1995. - I., 65 613 ; A., 43,84 % ; E., 36 334. - Un. g. (Cha- G. pl. (Devis, div. g.) ...... 2 748 (62,57) 24 Lavernée, RPR, m.), 3 944 (41,71) ; div. d. (Puvis de Cha- broux, PS, m.), 16 392 (45,11) ; Un. d. (Fraysse, RPR, d.), membre du PS, soutenu par la gauche plu- Un. d. (Augoyard, div. d.)...... 1 644 (37,43) 5 - Ecully (div. d.) 11 544 (31,77) ; FN (Vial), 6 210 (17,09) ; écol. (Bouquet, vannes), 2 444 (25,85) ; Un. g. (Schoëndorff, div. g.), I., 11 997 ; V., 6 491 ; A., 45,89 % ; E., 6 306 rielle, est reconduit dans ses fonctions Daniel Barret, n.s.r.p. 1 731 (18,31) ; FN (Berjon), 1 277 (13,50) ; N.C. (Charve- Verts), 1 769 (4,87) ; PT (), 419 (1,15) . dès le premier tour avec avec 56, 69 % des Un. d. (Uhlrich, UDF) ...... 1 883 (29,86) BA riat, roy.), 60 (0,63) . voix. A Bonneville, Martial Saddier (DL) 1995. - I., 7 514 ; A., 34,23 % ; E., 4 678. - Un. g. (Barret, div. d. (Bertin-Hugault, s.)...... 1 636 (25,94) Brignais (UDF) PS), 3 189 (68,17) ; Un. d. (Marc, UDF), 1 489 (31,83) . devient le plus jeune maire de Haute- e G. pl. (Lambert, PS) ...... 1 254 (19,89) I., 6 894 ; V., 4 001 ; A., 41,96 % ; E., 3 777 - Lyon, 3 secteur (DL) Savoie, grâce au soutien du sortant, le div. d. (Poncet)...... 1 070 (16,97) Un. d. (Thiers, s., UDF)...... 2 407 (63,73) 27 Rive-de-Gier (div. d.) I., 37 893 ; V., 23 962 ; A., 36,76 % ; E., 23 274 député Michel Meylan (DL). A Passy et à FN (de Penfentenyo) ...... 463 (7,34) G. pl. (Constant, PS)...... 1 138 (30,13) 5 I., 7 725 ; V., 4 557 ; A., 41,01 % ; E., 4 386 G. pl. (Roure, PS, d.e.)...... 7 654 (32,89) BA div. g. (Mirguet) ...... 232 (6,14) 1 Sallanches, les maires Gilbert Perrin (PC) div. d. (Charvin, s.) ...... 2 036 (46,42) BA Un. d. (Dubernard, RPR, d.) ... 5 636 (24,22) 1995. - I., 12 173 ; A., 48,00 % ; E., 6 246. - Un. d. (Rigaud, UDF, d., m.), 1 788 (28,63) ; div. d. (Bertin- et Marie-Louise Pezet (div. d.) sont en G. pl. (Gery, PC)...... 1 649 (37,60) div. d. (Millon, DLC, d.) ...... 5 621 (24,15) 1995. - I., 6 091 ; A., 34,05 % ; E., 3 925. - Un. d. (Thiers, Hugault), 1 461 (23,39) ; div. d. (Poncet), 938 (15,02) ; position délicate, le premier devant faire FN (Grangis)...... 701 (15,98) FN (Boury)...... 1 690 (7,26) UDF-CDS, m.), 1 649 (42,01) ; Un. g. (Constant, PS), 921 PS (Seguret), 910 (14,57) ; FN (), 838 (13,42) ; PC (Gué- face à trois listes au score proche du sien, div. (Houot)...... 1 221 (5,25) (23,46) ; FN (Veyrard), 667 (16,99) ; div. d. (Valentin), 1995. - I., 8 090 ; A., 33,25 % ; E., 5 281. - Un. d. (Charuin, rard), 311 (4,98) . le second accusant une bonne longueur div. d.), 2 286 (43,29) ; Un. g. (Géry, PC, m.), 2 062 LCR (Creus) ...... 1 130 (4,86) 517 (13,17) ; PT (Mirguet), 171 (4,36) . PT (Cairon) ...... 322 (1,38) de retard sur un autre candidat divers (39,05) ; FN (Grangis), 933 (17,67) . - Francheville (PS) Genas (RPR) droite, Georges Morand. A Thonon-les- I., 8 287 ; V., 5 080 ; A., 38,70 % ; E., 4 886 Roanne (PS) Jean Flacher figure sur la liste de Jean-Michel I., 7 535 ; V., 4 481 ; A., 40,53 % ; E., 4 328 Bains, à défaut d'une alliance, qui n'est I., 23 359 ; V., 13 279 ; A., 43,15 % ; E., 12 756 G. pl. (Lambert, s., PS) ...... 2 595 (53,11) 26 Dubernard RPR (Bonnefois, s.) ...... 1 585 (36,62) BA pas impossible, entre les listes de Gérard Un. d. (Malsch, RPR) ...... 2 291 (46,89) 7 Un. d. (Nicolin, DL, d.) ...... 5 100 (39,98) BA div. d. (Pervancher) ...... 1 021 (23,59) Duvaut (div. d.) et de Georges Constan- 1995. - I., 42 236 ; A., 44,22 % ; E., 23 154. - Un. d. (Barre, div. g. (Auroux, s., PS diss.) .... 3 754 (29,43) 1995. - I., 8 027 ; A., 37,09 % ; E., 4 966. - Un. g. (Lam- div. d. (Devaujany) ...... 901 (20,82) tin (PS), le sortant Jean Denais devra à UDF, d.), 6 896 (29,78) ; div. d. (Bourgogne, RPR diss., G. pl. (Guillemant, PS) ...... 2 880 (22,58) bert, PS, m.), 2 419 (48,71) ; div. d. (Malsch, RPR), 1 296 G. pl. (Blanchard, PS) ...... 821 (18,97) m.), 6 191 (26,74) ; Un. g. (Roure, PS), 5 971 (25,79) ; FN nouveau affronter quatre de ses cinq MNR (Chetail)...... 1 022 (8,01) (26,10) ; div. d. (Bruneau), 668 (13,45) ; div. (Bonnier), (Gollnisch, d.e.), 3 815 (16,48) ; div. (Bertin), 281 (1,21) . 1995. - I., 6 535 ; A., 35,44 % ; E., 4 142. - div. d. (Bonne- adversaires de 1995. 1995. - I., 25 037 ; A., 37,39 % ; E., 15 236. - Un. g. 583 (11,74) . fois, RPR), 814 (19,65) ; div. d. (Rigollet, UDF), 742 (Auroux, PS, m.), 7 475 (49,06) ; Un. d. (Nicolin, UDF- e (17,91) ; FN (Viollet), 742 (17,91) ; div. d. (Mogey), 618 Annecy (UDF) PR, d.), 5 169 (33,93) ; FN (Chetail), 1 575 (10,34) ; - Lyon, 4 secteur (RPR) - Meyzieu (PS) (14,92) ; div. d. (Garnier), 545 (13,16) ; PS (Blanchard), I., 27 385 ; V., 14 834 ; A., 45,83 % ; E., 14 187 div. d. (Pierson, RPR), 1 017 (6,67) . I., 19 631 ; V., 12 620 ; A., 35,71 % ; E., 12 324 I., 17 838 ; V., 9 199 ; A., 48,43 % ; E., 8 809 465 (11,23) ; div. g. (Laridan, PC), 216 (5,21) . Un. d. (Bosson, s., UDF, d.) .... 5 934 (41,83) BA G. pl. (Muet, PS) ...... 4 033 (32,72) BA G. pl. (Tribet, s., PS)...... 3 763 (42,72) BA G. pl. (Excoffier, PS) ...... 4 570 (32,21) Roche-la-Molière (PS) Un. d. (Caillet, s., RPR)...... 3 266 (26,50) Un. d. (Forissier, div. d.)...... 3 019 (34,27) Givors (PC) div. d. (Tanguy, RPF)...... 1 570 (11,07) I., 6 589 ; V., 4 187 ; A., 36,45 % ; E., 3 946 div. d. (Chandelon, RPR diss.) 2 437 (19,77) div. d. (Andrieux, RPF)...... 2 027 (23,01) I., 10 568 ; V., 5 155 ; A., 51,22 % ; E., 4 721 FN (Vassieux) ...... 933 (6,58) G. pl. (Hugon, s., PS) ...... 2 414 (61,18) 27 LCR (Moglioni) ...... 962 (7,81) MNR (Montastier) ...... 592 (4,17) div. d. (Massard) ...... 1 532 (38,82) 6 div. (Gleizes)...... 783 (6,35) G. pl. (Passy, s., PC) ...... 2 757 (58,40) 26 - Mions (div.) div. g. (Métral-Boffod, PC FN (Pourchet)...... 657 (5,33) Un. d. (Ribeyre, RPF)...... 1 964 (41,60) 7 1995. - I., 6 547 ; A., 34,20 % ; E., 4 213. - Un. g. (Hugon, I., 6 720 ; V., 4 096 ; A., 39,05 % ; E., 3 887 diss.) ...... 588 (4,14) UDF diss. (Coquard) ...... 186 (1,51) PS, m.), 2 687 (63,78) ; div. d. (Massard), 948 (22,50) ; div. (Chène, s.) ...... 1 623 (41,75) BA 1995. - I., 10 617 ; A., 36,90 % ; E., 6 604. - Un. g. (Passi, UDF (Chissos, UDF-PR), 578 (13,72) . G. pl. (Serres, PS)...... 1 417 (36,45) PC, m.), 2 464 (37,31) ; Un. d. (Bahu, RPR, d.), 1 843 1995. - I., 29 820 ; A., 47,79 % ; E., 15 139. - Un. d. (Bos- 1995. - I., 20 536 ; A., 42,16 % ; E., 11 686. - div. d. (27,91) ; FN (Benoiston), 1 328 (20,11) ; div. g. (Fornen- son, UDF-CDS, m.), 6 972 (46,05) ; PS (Escoffier), 3 984 (Caillet, m.), 3 969 (33,96) ; Un. g. (Laréal, PS), 3 420 Un. d. (Leboucher, RPR) ...... 847 (21,79) Saint-Chamond (RPR) go), 595 (9,01) ; div. d. (Pacaut), 231 (3,50) ; écol. (26,32) ; FN (Landrivon), 1 985 (13,11) ; écol. (Lecourt, (29,27) ; Un. d. (Plasse, RPR), 2 935 (25,12) ; FN I., 22 951 ; V., 13 145 ; A., 42,73 % ; E., 12 523 1995. - I., 6 005 ; A., 39,82 % ; E., 3 540. - div. g. (Chêne, (Martin, MEI), 143 (2,17) . Verts), 1 412 (9,33) ; PC (Metral-Boffod), 786 (5,19) . (Richard), 1 362 (11,65) . Un. d. (Ducarre, s., RPR)...... 7 286 (58,18) 32 PS), 1 884 (53,22) ; Un. g. (Poncin, PS), 744 (21,02) ; G. pl. (Lassablière, PS)...... 3 966 (31,67) 6 Un. d. (Leboucher, RPR), 683 (19,29) ; div. d. (Chabert, Tarare (RPR) - Lyon, 5e secteur (RPR) UDF), 229 (6,47) . Annecy-le-Vieux (RPR) LO (Moulin) ...... 706 (5,64) 1 I., 6 333 ; V., 3 830 ; A., 39,52 % ; E., 3 703 I., 13 331 ; V., 7 420 ; A., 44,34 % ; E., 7 179 div. g. (Khaldi)...... 565 (4,51) I., 26 139 ; V., 16 154 ; A., 38,20 % ; E., 15 781 - Oullins (RPR) Un. d. (Lamy, s., RPR) ...... 2 298 (62,06) 27 Un. d. (Accoyer, s., RPR, d.).... 3 509 (48,88) BA 1995. - I., 23 600 ; A., 37,03 % ; E., 14 554. - Un. d. (Ducar- G. pl. (Pesson, PS)...... 4 994 (31,65) BA G. pl. (Malatray, PS) ...... 1 185 (32,00) 5 div. d. (Isaac-Sibille, UDF I., 14 704 ; V., 7 465 ; A., 49,23 % ; E., 7 196 div. d. (Lange) ...... 2 336 (32,54) ré, RPR, m.), 6 756 (46,42) ; Un. g. (Badet, PS), 5 149 div. (Benadel) ...... 220 (5,94) 1 G. pl. (Pitte, PS)...... 1 334 (18,58) (35,38) ; FN (Rosales), 2 102 (14,44) ; div. d. (Duret), 547 diss., d.) ...... 4 045 (25,63) Un. d. (Buffet, s., RPR)...... 4 101 (56,99) 28 (3,76) . Un. d. (Mercier, UDF, sén.)..... 3 750 (23,76) G. pl. (Pommateau, PS)...... 2 287 (31,78) 6 1995. - I., 6 503 ; A., 37,94 % ; E., 3 917. - Un. d. (Lamy, FN (Gerentet de Saluneaux)... 971 (6,15) LO (Renault) ...... 450 (6,25) 1 RPR, m.), 1 712 (43,71) ; Un. g. (Herrera, PS), 1 571 1995. - I., 12 547 ; A., 42,31 % ; E., 7 098. - Un. d. (Accoyer, RPR, d., m.), 2 211 (31,15) ; div. d. (Gruz, Saint-Just-Saint-Rambert (UDF) div. (Bert-Gauthier)...... 892 (5,65) div. d. (Pignol)...... 358 (4,97) (40,11) ; FN (Perrot), 634 (16,19) . I., 8 942 ; V., 5 359 ; A., 40,07 % ; E., 4 716 RPR), 1 797 (25,32) ; div. (Vialle), 969 (13,65) ; div. d. LCR (Frenillot) ...... 654 (4,14) (Lange), 951 (13,40) ; Un. g. (Pitte, PS), 712 (10,03) ; FN LO (Crozet)...... 475 (3,01) 1995. - I., 15 498 ; A., 34,26 % ; E., 9 902. - Un. d. (Terrot, Villefranche-sur-Saône (UDF) div. d. (Laurendon)...... 2 549 (54,05) 26 RPR, d., m.), 6 062 (61,22) ; Un. g. (Bernard, PS), 3 840 (Jouffrey), 458 (6,45) . div. g. (Veltri) ...... 1 111 (23,56) 4 I., 14 423 ; V., 7 861 ; A., 45,50 % ; E., 7 553 Marie-Thérèse Geoffroy figure sur la liste de (38,78) . Verts (Ollé)...... 1 056 (22,39) 3 Un. d. (Pignard, s., UDF)...... 2 954 (39,11) BA Annemasse (div. g.) Michel Mercier div. d. (Ronzière, DLC) ...... 2 491 (32,98) Jean-François Chossy, d., n.s.r.p. - Rillieux-la-Pape (PS) I., 13 709 ; V., 6 329 ; A., 53,83 % ; E., 5 985 I., 14 654 ; V., 8 751 ; A., 40,28 % ; E., 8 417 G. pl. (Guenichon, PRG) ...... 2 108 (27,91) 1995. - I., 8 668 ; A., 34,83 % ; E., 5 530. - Un. d. (Chossy, 1995. - I., 27 971 ; A., 43,23 % ; E., 15 595. - Un. d. (Isaac- G. pl. (Borrel, s., div. g.) ...... 3 393 (56,69) 28 UDF-CDS, d., m.), 2 668 (48,25) ; div. d. (Meyer), 1 170 Sibille, UDF-CDS, d.), 5 522 (35,41) ; Un. g. (Braillard, G. pl. (Darne, s., PS, d.)...... 4 514 (53,63) 28 1995. - I., 15 202 ; A., 40,69 % ; E., 8 872. - Un. d. Un. d. (Marcille, RPR) ...... 1 608 (26,87) 5 (21,16) ; Un. g. (Veltri, PS), 939 (16,98) ; FN (Llilio), 753 Rad.), 4 348 (27,88) ; div. d. (Chabert, UDF-CDS), 3 720 div. d. (Duperré) ...... 3 021 (35,89) 6 (Pignard, UDF-CDS, m.), 3 761 (42,39) ; FN (Barbier), FN (Midy) ...... 567 (9,47) 1 (13,62) . (23,85) ; FN (Ghez), 2 005 (12,86) . FN (Scholl)...... 882 (10,48) 1 3 126 (35,23) ; Un. g. (Poyet, PS), 1 985 (22,37) . MNR (Lamoise)...... 417 (6,97) 1 LES RÉSULTATS DU PREMIER TOUR DES ÉLECTIONS MUNICIPALES LE MONDE / MARDI 13 MARS 2001 / 55

16 novembre 1997 - I., 13 540 ; A., 62,56 % ; E., 4 957. - Cran-Gevrier (PS) Sallanches (div. d.) Saint-André (UDF) Mamoudzou (RPR) Un. g. (Borrel, div. g.), 2 880 (58,10) ; FN (Midy), 775 I., 9 161 ; V., 4 730 ; A., 48,37 % ; E., 4 530 I., 8 824 ; V., 5 742 ; A., 34,93 % ; E., 5 429 I., 24 053 ; V., 17 484 ; A., 27,31 % ; E., 16 871 I., 7 428 ; V., 4 357 ; A., 41,34 % ; E., 4 283 (15,63) . PS+ (Poulet, s.) ...... 1 460 (32,23) BA div. d. (Morand)...... 2 609 (48,06) BA Un. d. (Virapoullé, s., UDF) .... 9 325 (55,27) 34 RPR (Sélémani, s.) ...... 1 576 (36,80) BA (27,60) 1995. - I., 14 069 ; A., 51,40 % ; E., 6 638. - Un. g. (Borrel, div. g. (Molié, Verts)...... 1 390 (30,68) div. d. (Pezet, s.)...... 1 591 (29,31) PCR (Hoarau, d.) ...... 6 447 (38,21) 8 MDM (Abdallah)...... 1 182 div. d. (Ben Youssouf)...... 1 121 (26,17) div. g., m.), 3 435 (51,75) ; Un. d. (Berthier, RPR), 2 147 Un. d. (Obringer, UDF) ...... 1 250 (27,59) G. pl. (Vesin, PS) ...... 1 229 (22,64) PS (Sériacaroupin, div. g.)...... 1 099 (6,51) 1 PS (Salim) ...... 404 (9,43) (32,34) ; FN (Midy), 1 056 (15,91) . FN (Biewers)...... 430 (9,49) 1995. - I., 8 114 ; A., 34,09 % ; E., 5 133. - div. d. (Pezet, m.), 2 102 (40,95) ; div. d. (Pissard-Grantet, RPR), 1 708 15 décembre 1996 - I., 20 725 ; A., 29,67 % ; E., 14 179. - 1995. - I., 8 832 ; A., 43,97 % ; E., 4 869. - Un. g. (Poulet, Un. d. (Virapoullé, UDF-FD, d.), 8 348 (58,88) ; Un. g. Bonneville (DL) (33,27) ; div. g. (Vesin), 731 (14,24) ; div. (Emonet), 592 PS, m.), 2 540 (52,17) ; Un. d. (Obringer, div. d.), 1 882 (11,53) . (Hoarau, PCR, d.), 5 831 (41,12) . POLYNÉSIE FRANÇAISE I., 5 519 ; V., 3 434 ; A., 37,78 % ; E., 3 234 (38,65) ; écol. (Levasseur, Verts), 447 (9,18) . 1995. - I., 20 741 ; A., 19,27 % ; E., 16 444. - div. d. (Vira- Un. d. (Saddier, DL)...... 2 048 (63,33) 27 Seynod (UDF) poullé, UDF-CDS, d., m.), 8 650 (52,60) ; Un. g. (Hoa- La ville de Papeete devrait être conservée G. pl. (Servoz, PS)...... 1 186 (36,67) 6 Passy (PC) I., 9 859 ; V., 5 587 ; A., 43,33 % ; E., 5 136 I., 5 764 ; V., 3 841 ; A., 33,36 % ; E., 3 654 Un. d. (Camusso, UDF) ...... 3 047 (59,33) rau, PCR), 7 138 (43,41) ; div. d. (Boyer, RPR), 656 au second tour par Michel Buillard. Le dépu- (3,99) . Michel Meylan, d., est sur la liste de Martial div. d. (Tissot) ...... 1 035 (28,33) BA G. pl. (Chenot, PS)...... 2 089 (40,67) té RPR gagne plus de 1 000 voix par rapport Jacques Besson, n.s.r.p. au premier tour de 1995. Il est peu gêné par Saddier PC+ (Perrin, s.) ...... 928 (25,40) Saint-Louis (PCR) 1995. - I., 8 434 ; A., 42,21 % ; E., 4 754. - Un. d. (Besson, Verts (Duby, div. g.) ...... 882 (24,14) I., 27 100 ; V., 21 421 ; A., 20,96 % ; E., 20 745 la candidature de son ancien adjoint Patrick 1995. - I., 5 185 ; A., 32,11 % ; E., 3 394. - div. d. (Meylan, div. d. (Gueguen)...... 809 (22,14) div. d., m.), 2 744 (57,72) ; Un. g. (Delzors, PS), 1 383 Bordet. La surprise vient de la liste conduite PCR-PS (Ethève, s., PCR)...... 9 963 (48,03) BA UDF), 1 162 (34,24) ; div. g. (Fallion), 981 (28,90) ; div. d. (29,09) ; FN (Mesnagé), 627 (13,19) . par Henry Hiro, un proche de l'ancien mai- (Dechamboux), 637 (18,77) ; PC (Rigot), 614 (18,09) . 1995. - I., 5 847 ; A., 32,82 % ; E., 3 631. - PC (Perrin), 907 Un. d. (Hamilcaro, UDF)...... 9 024 (43,50) (24,98) ; div. d. (Rabbiosi), 879 (24,21) ; div. d. (Dupraz, Thonon-les-Bains (DL) div. d. (Galbois) ...... 984 (4,74) re, Jean Juventin. Les indépendantistes, en Cluses (RPR) UDF), 608 (16,74) ; PS (Grandjacques), 559 (15,40) ; I., 18 283 ; V., 10 042 ; A., 45,07 % ; E., 9 606 div. g. (Sioche) ...... 423 (2,04) troisième position, ont annoncé leur inten- I., 8 933 ; V., 5 387 ; A., 39,70 % ; E., 5 230 div. d. (Blondaz), 510 (14,05) ; div. d. (Buttoudin), 168 Un. d. (Denais, s., DL) ...... 3 990 (41,54) BA div. g. (Grondin) ...... 205 (0,99) tion de se maintenir, favorisant ainsi l'élec- (4,63) . PS (Constantin)...... 2 386 (24,84) FN (Martin)...... 1 873 (35,81) BA div. (Boqui-Queni)...... 146 (0,70) tion de l'ensemble de la liste de M. Buillard : div. d. (Duvaut)...... 1 274 (13,26) la Polynésie française ne connaît pas la Un. d. (Léger, s., RPR) ...... 1 622 (31,01) Rumilly (RPR) Verts+ (Coulombel)...... 1 033 (10,75) 1995. - I., 24 659 ; A., 20,79 % ; E., 18 934. - Un. g. (Ethe- G. pl. (Joly, MDC) ...... 880 (16,83) I., 5 924 ; V., 3 650 ; A., 38,39 % ; E., 3 390 FN (Guillon) ...... 923 (9,61) ve, PCR), 9 582 (50,61) ; Un. d. (Hoarau, UDF), 8 201 représentation proportionnelle des listes div. d. (Métral) ...... 855 (16,35) minoritaires. A Faa’a , le chef de file des indé- Un. d. (Feppon, s., RPR)...... 1 815 (53,54) 26 1995. - I., 17 888 ; A., 41,59 % ; E., 10 201. - UDF-PR (43,31) ; div. (Benard), 923 (4,87) ; div. (Boqui-Queni), G. pl. (Convers, PS) ...... 1 575 (46,46) 7 (Denais), 2 896 (28,39) ; div. d. (Neuraz, m.), 2 174 228 (1,20) . pendantistes, Oscar Temaru, conserve son 1995. - I., 8 488 ; A., 35,70 % ; E., 5 341. - Un. d. (Léger, (21,31) ; div. (Duvaut, UDF-CDS), 2 058 (20,17) ; Un. g. fief électoral dès le premier tour avec RPR, m.), 1 948 (36,47) ; FN (Martin), 1 710 (32,02) ; div. 1995. - I., 5 735 ; A., 29,99 % ; E., 3 594. - div. d. (Feppon, (Constantin, PS), 1 475 (14,46) ; FN (Lacroix), 849 Saint-Paul (RPR) (Devant), 976 (18,27) ; div. g. (Joly, MDC), 707 (13,24) . 58,53% des voix. Toutefois, le ministre du RPR), 2 056 (57,21) ; PS (Convers), 1 538 (42,79) . (8,32) ; écol. (Maylander, Verts), 749 (7,34) . I., 52 384 ; V., 33 413 ; A., 36,22 % ; E., 31 667 logement du gouvernement territorial, Jean- Un. d. (Bénard, s., RPR) ...... 11 507 (36,34) BA Christophe Bouissou, ébrèche ses positions PCR (Bello, d.)...... 8 577 (27,08) en recueillant plus de 35 % des voix. Un div. d. (Vergoz, RPR)...... 3 675 (11,61) atout pour le gouvernement de Gaston Flos- OUTRE- div. d. (Bosviel, RPR)...... 3 139 (9,91) se avant les élections territoriales, qui se div. d. (Sinimalé)...... 2 583 (8,16) div. d. (Melchior) ...... 686 (2,17) tiendront le 6 mai. MER div. g. (Lépinay, PCR)...... 636 (2,01) b PS (Rivière)...... 553 (1,75) Faa'a (ind.) 4 départements div. d. (Moussa) ...... 311 (0,98) I., 15 975 ; V., 10 230 ; A., 35,96 % ; E., 10 159 d’outre-mer, 9 mai 1999 - I., 47 860 ; A., 42,56 % ; E., 26 189. - PCR ind. (Temaru, s.)...... 5 946 (58,53) 29 (Vergès, sén., pr. c.r.), 9 139 (34,90) ; RPR (Bénard), div. d. (Bouissou)...... 3 590 (35,34) 6 b div. d. (Mai) ...... 453 (4,46) 2 territoires Guadeloupe 6 074 (23,19) ; div. d. (Bosviel, RPR diss.), 4 523 (17,27) ; div. d. (Vergoz, RPR diss.), 3 148 (12,02) ; div. d. aut. (Haiti) ...... 170 (1,67) d’outre-mer, Martinique (Pavaye, RPR diss.), 1 875 (7,16) ; PS (Mardenalom), Papeete (RPR) 909 (3,47) ; div. d. (Lebreton), 311 (1,19) ; div. d. (Puylau- I., 16 587 ; V., 10 486 ; A., 36,78 % ; E., 10 349 b 1 collectivité Guyane rent), 210 (0,80) . div. d. (Buillard, s., RPR, d.).... 4 692 (45,34) BA territoriale Mayotte 1995. - I., 43 042 ; A., 33,02 % ; E., 27 743. - Un. d. (Sini- div. (Hiro) ...... 2 186 (21,12) malé, RPR, m.), 13 115 (47,27) ; PCR (Vergès, d.), 8 607 ind. (Salmon)...... 1 671 (16,15) (31,02) ; div. d. (Bosviel, RPR diss.), 3 792 (13,67) ; div. d. (Bordet)...... 787 (7,60) Réunion div. g. (Félicité, PS), 757 (2,73) ; div. d. (Nanécou), 676 aut. (Vanizette)...... 517 (5,00) (2,44) ; div. (Estrope), 517 (1,86) ; div. d. (Law Waï), 279 div. (Howan) ...... 310 (3,00) Nelle- 134 (1,29) Calédonie (1,01) . Verts (Roti)...... div. (Pomare)...... 29 (0,28) Polynésie Saint-Pierre (PCR) 1995. - I., 14 687 ; A., 33,87 % ; E., 9 430. - RPR française I., 42 408 ; V., 30 185 ; A., 28,82 % ; E., 28 885 (Buillard), 3 695 (39,18) ; div. d. (Juventin, d.), 1 974 (20,93) ; ind. (Salmon), 1 331 (14,11) ; div. d. (Carlson, Un. d. (Fontaine, RPR) ...... 14 621 (50,62) 37 m.), 1 289 (13,67) ; RPR (Van Bastolaer), 767 (8,13) ; div. PCR-PS (Hoarau, s., PCR, d.) . 14 264 (49,38) 12 DOM (département d'outre-mer) TOM (territoire d'outre-mer) Collectivité territoriale (Toomaru), 198 (2,10) ; ind. (Mataoa), 176 (1,87) . 1995. - I., 36 556 ; A., 20,11 % ; E., 28 209. - Un. g. (Hoa- rau, PCR, m.), 15 878 (56,29) ; Un. d. (Pihouée, RPR, d.), Saint-Martin (RPR) te-six ans, est en tête, mais il devance de 12 331 (43,71) . NOUVELLE-CALÉDONIE GUADELOUPE I., 13 032 ; V., 7 671 ; A., 41,14 % ; E., 7 481 636 voix seulement la liste Walwari de la div. d. (Fleming, s., RPR) ...... 3 083 (41,21) BA députée apparentée PS Christiane Taubira- Le Tampon (div. d.) Le premier tour de scrutin de ces élections div. d. (Fleming, RPR) ...... 2 439 (32,60) Delannon. Les indépendantistes du Mouve- I., 37 742 ; V., 28 461 ; A., 24,59 % ; E., 26 870 Le RPCR (anti-indépendantiste) est confor- municipales n'a pas réservé de surprise div. d. (Richardson) ...... 1 113 (14,88) ment de décolonisation et d'émancipation div. d. (Thien-Ah-Koon, s., d.) 17 467 (65,01) 41 té par la réélection du maire sortant de Nou- div. g. (Hamlet) ...... 452 (6,04) sociale (MDES), qui présentait pour la pre- div. (Payet, div. d., sén.) ...... 5 522 (20,55) 5 majeure en Guadeloupe. Les ballottages méa, Jean Lèques, même si celle-ci risque de d'Henri Bangou (PPDG), soixante-dix-neuf div. g. (Arnell, GUSR)...... 394 (5,27) mière fois une liste dans le chef-lieu, avec à div. d. (Lucilly, RPR)...... 3 402 (12,66) 3 sa tête le conseiller régional Fabien Canavy, mettre à mal l’unité du parti dominant de ans, inamovible maire de Pointe-à-Pitre habi- 1995. - I., 10 907 ; A., 43,29 % ; E., 5 882. - div. d. (Fle- ind. (Grondin) ...... 479 (1,78) obtiennent plus de 10 % des suffrages expri- l’île, dans la mesure où il n’avait pas reçu tuellement élu dès le premier tour, et de ming, m.), 4 266 (72,53) ; div. g. (Arnell), 906 (15,40) ; 1995. - I., 31 593 ; A., 17,81 % ; E., 25 312. - Un. d. (Thien- div. d. (Hamlet), 710 (12,07) . més et peuvent donc se maintenir au l’investiture de Jacques Lafleur. Le RPCR Daniel Marsin, député (app. PS), qui n'avait second tour. Le MDES, engagé également Ah-Koon, div. d., d., m.), 16 144 (63,78) ; div. d. (Payet), rafle notamment la commune de Bourail, accédé à la mairie des Abymes qu'après le 5 403 (21,35) ; div. d. (Lucilly), 1 365 (5,39) ; PCR (Ber- pour la première fois à Rémière-Montjoly ne), 1 330 (5,25) ; Un. g. (Hoarau, PS), 1 070 (4,23) . l’une des deux municipalités anti-indépen- décès, en décembre 1995, du maire élu ne MARTINIQUE et Matoury, avec, à la tête de chaque liste, dantistes de la province Sud qu’il ne contrô- constituent pas de véritables surprises. A respectivement le secrétaire général du lait pas, au détriment de Jean-Pierre Aïfa, Baie-Mahault, la saga familiale des Cham- mouvement, Maurice Pindard, et son anti-indépendantiste opposé au RPCR, en Les électeurs martiniquais se sont déplacés MAYOTTE mougon, qui avait un temps littéralement adjoint Jean-Victor Castor, est battu dès le place depuis vingt-quatre ans. Pierre Frogier, en masse pour aller voter. Dans les communes occulté la campagne électorale dans l'île, premier tour. La campagne pour les élec- député RPR, est réélu au Mont-Dore. A Paï- rurales faiblement peuplées, le taux de partici- Ce scrutin constituait un véritable s'est traduite par un ballottage généralisé, tions municipales en Guyane a été menée ta, Harold Martin (RPCR), sortant, l’emporte pation atteint souvent les 80 %. Deux surprises enjeu pour tous les partis politiques de Marcelle Chammougon parvenant, après un sur fond de débat statutaire. dès le premier tour malgré le bras de fer qui majeures ont marqué ce premier tour. Tout Mayotte, alors que l'évolution statutaire unique mandat municipal, à devancer son l’a opposé à M. Lafleur, dont l’investiture d’abord, la défaite de Louis Pierre-Charles, mai- de ce territoire français de l'océan Indien époux et ancien élu déchu, Edouard, qui pré- Cayenne (PSG) était allée à Ronald Martin. Celui-ci n’ob- re divers droite de Saint-Pierre depuis 1989, I., 15 834 ; V., 7 539 ; A., 52,39 % ; E., 6 874 est en marche. Le futur statut de collecti- tendait retrouver la mairie à sa sortie de pri- tient que 3 des 29 sièges. Le vote indépendan- sèchement battu par Raphael Martine, divers vité départementale, approuvé à plus de son. A Basse-Terre, la sénatrice RPR Lucette PSG (Lafontaine, s.)...... 3 005 (43,72) BA tiste est caractérisé par un émiettement en gauche. Artisan du classement de sa commune Michaux-Chevry, présidente du conseil régio- Wal. (Taubira-Delannon, d.) .. 2 369 (34,46) 72 % par la population le 2 juillet 2000, raisons des divisions du FLNKS, qui se sont comme ville d’art et d’histoire, M. Pierre-Char- MDES (Canavy) ...... 694 (10,10) nal de Guadeloupe, remporte un nouveau devrait être discuté à l'Assemblée nationa- parfois traduites par des listes rivales. Le mai- les subit une lourde défaite. Ensuite, le ballotta- div. d. (Malinge)...... 482 (7,01) succès facile au premier tour en recueilllant le en avril. Les partis signataires de re de Poindimié, Paul Néaoutyine, président ge défavorable du maire de Saint-Joseph, l’ex- FDG (Egouy)...... 324 (4,71) plus de 61 % des voix. l'accord sur l'avenir de Mayotte (le Mou- du FLNKS et de la province Nord, est réélu, RPR Raymond Saffache, devancé par deux 1995. - I., 15 419 ; A., 49,21 % ; E., 7 408. - PSG (Lafontai- vement populaire mahorais, principal par- mais Koné, chef-lieu de cette province, aura autres candidats de droite, Athanase Jeanne- ne), 3 244 (43,79) ; div. g. (Taubira-Delannon, Wal., d.), Pointe-à-Pitre (PPDG) ti de l'île, le RPR et le PS) pensaient en besoin d’un second tour. Les communes indé- Rose et Yan Monplaisir. Au total, vingt-sept 2 560 (34,56) ; RPR (Polycarpe), 880 (11,88) ; div. g. I., 16 450 ; V., 9 771 ; A., 40,60 % ; E., 8 876 tirer tout le bénéfice. Ils étaient appuyés pendantistes des îles Loyauté, Lifou, Maré et maires ont été élus ou réélus sur les trente-qua- (Canavy, MDES), 724 (9,77) . PPDG (Bangou, s.)...... 4 133 (46,56) BA par les "petits" partis - les Verts, DL, le Ouvéa retourneront aussi aux urnes le tre que compte la Martinique. Mais les regards ext. d. (Ibo)...... 1 539 (17,34) MDC et le Parti communiste, qui partici- 18 mars. Un remaniement du gouvernement étaient tournés vers Fort-de-France, où Aimé div. g. (Proto, PS diss.) ...... 909 (10,24) RÉUNION paient pour la plupart à leur premier scru- local, présidé par M. Lèques, devrait inter- Césaire, aux affaires depuis 1945, a adoubé Ser- PCG (Daninthe) ...... 891 (10,04) tin. Pourtant, le premier tour fait apparaî- venir. ge Letchimy pour lui succéder. Celui-ci résiste à div. d. (Jabbour)...... 600 (6,76) La perte de Saint-Denis par le Parti socialis- tre une nouvelle force : le Mouvement div. d. (René)...... 469 (5,28) la poussée de ses neuf adversaires, dont Alfred te et celle de Saint-Pierre par le Parti commu- départementaliste mahorais (MDM), PS+ (Miroite-Mélisse)...... 335 (3,77) Marie-Jeanne, député (RCV) et président indé- fruit d'une scission du MPM, et conduit, Nouméa (RPCR) niste réunionnais (PCR) constituent les deux I., 40 195 ; V., 22 880 ; A., 43,08 % ; E., 22 076 pendantiste du conseil régional, qui obtient le notamment, par le sénateur et le député, 1995. - I., 16 694 ; A., 42,82 % ; E., 8 899. - PPDG (Ban- résultats marquants d'un scrutin où la gau- quart des voix. Le second tour sera arbitré par Marcel Henry et Henry Jean-Baptiste. Le RPCR (Lèques, s.) ...... 11 786 (53,39) 39 gou, m.), 6 224 (69,94) ; Un. g. (Thésauros, UPLG), 1 445 che est globalement mise en difficulté. Dans div. d. (Lagarde)...... 4 975 (22,54) 5 (16,24) ; Un. d. (Thibault, RPR), 675 (7,59) ; div. (Ibo), Miguel Laventure, président départemental de MDM devrait entrer dans la plupart des le chef-lieu de l'île, le maire sortant, le dépu- FN (Herpin) ...... 2 459 (11,14) 2 555 (6,24) . l’UDF, à la tête d’une liste d’union de la droite, conseils municipaux. Le second vain- té Michel Tamaya (PS), subit une nette défai- div. g. (Cortot)...... 1 684 (7,63) 2 arrivée en troisième position. queur est le RPR, qui pourrait devenir, le te face au gaulliste René-Paul Victoria, seul div. d. (Ohlen) ...... 1 172 (5,31) 1 Basse-Terre (RPR) 18 mars, le premier parti de l'île. Parmi les représentant d'une droite qui était parvenue I., 9 717 ; V., 6 022 ; A., 38,03 % ; E., 5 396 Fort-de-France (PPM) surprises, on note la percée du PS, qui se 1995. - I., 36 767 ; A., 43,78 % ; E., 20 158. - RPCR à s'unir. Et Michel Fontaine (RPR) réussit (Lèques, m.), 11 332 (56,22) ; MPF (Sarran), 2 732 div. d. (Michaux-Chevry, s., I., 62 691 ; V., 34 236 ; A., 45,39 % ; E., 32 380 retrouve en ballottage très favorable à – de justesse – à ravir au député Elie Hoarau (13,55) ; div. (Delrieu), 2 216 (10,99) ; FN (Herpin), RPR, sén.)...... 3 296 (61,08) 27 PPM (Letchimy) ...... 15 355 (47,42) BA Koungou alors qu'il n'avait jusqu'à pré- ind. (Ezelin, UPLG)...... 961 (17,81) 3 (PCR) son siège de maire de la « capitale du 1 794 (8,90) ; ind. (Uréné, FLNKS), 1 178 (5,84) ; UC MIM (Marie-Jeanne, d.) ...... 8 214 (25,37) sent aucune mairie. (Cortot), 906 (4,49). div. d. (Beaubrun, RPR diss.).. 609 (11,29) 2 UDF-RPR (Laventure, UDF)... 3 374 (10,42) Sud ». Cette double victoire, que confortent PPDG (Clery)...... 530 (9,82) 1 ext. g. (Carole)...... 1 686 (5,21) le succès du maire sortant, Jean-Paul Vira- 1995. - I., 8 945 ; A., 33,33 % ; E., 5 709. - Un. d. (Michaux- div. g. (Crusol, PS) ...... 1 362 (4,21) poullé (UDF), à Saint-André, et la mise en Chevry, RPR), 3 030 (53,07) ; ext. g. (Clery, PPDG, m.), ext. g. (Arnauld)...... 679 (2,10) ballottage de Guy Ethève (PCR) à Saint- 1 938 (33,95) ; UPLG (Ezelin), 507 (8,88) ; div. g. (Valé- div. d. (Maran) ...... 635 (1,96) Louis, un des bastions communistes, appa- div. g. (Boutrin)...... 587 (1,81) rius), 181 (3,17) ; div. d. (Lurel, UDF), 53 (0,93) . raît comme celle des opposants à la bidépar- ext. g. (Doré) ...... 348 (1,07) ext. g. (Duhamel)...... 240 (0,74) tementalisation, de nouveau promise par Lio- Les Abymes (div. g.) nel Jospin lors de sa venue sur l'île. Le même I., 37 056 ; V., 21 902 ; A., 40,89 % ; E., 20 247 Aimée Césaire, n.s.r.p. phénomène s'observe à Saint-Paul, où Alain 1995. - I., 61 667 ; A., 61,03 % ; E., 22 384. - PPM (Césai- div. g. (Marsin, s., GUSR, d.) .. 9 838 (48,59) BA Bénard (RPR) se retrouve en ballottage favo- PS (Jalton)...... 8 745 (43,19) re, m.), 13 158 (58,78) ; ext. g. (Carole), 2 472 (11,04) ; Chaque mardi avec div. g. (Rauzduel)...... 659 (3,25) RPR (Chalono), 2 301 (10,28) ; div. g. (Crusol, PS), 1 956 rable. Plutôt « bidép », le maire sortant a div. d. (Foule)...... 566 (2,80) (8,74) ; div. g. (Pierre-Charles, ext. g.), 710 (3,17) ; ext. g. bénéficié du soutien de l'UDF, après avoir div. d. (Nestar) ...... 439 (2,17) (Pulvar), 632 (2,82) ; RPR (Charlec), 489 (2,18) ; écol. accepté le principe d'une consultation préala- (Boutrin), 445 (1,99) ; div. (Lechallier), 221 (0,99) . ble des Réunionnais sur ce dossier. Il s'impo- 1995. - I., 31 458 ; A., 41,63 % ; E., 17 278. - PS (Jalton, d., se nettement face à plusieurs rivaux de droi- m.), 8 130 (47,05) ; div. g. (Nabajoth), 7 094 (41,06) ; Le Lamentin (div. g.) Un. d. (Lacoma, RPR), 1 079 (6,24) ; div. g. (Nestar, PS), I., 18 015 ; V., 11 050 ; A., 38,66 % ; E., 10 196 te et surtout face à la députée Huguette Bel- 975 (5,64) . div. g. (Samot, s.) ...... 7 883 (77,31) 32 lo (PCR), dont le parti perd une nouvelle fois PCM (Erichot) ...... 1 417 (13,90) 2 l'espoir de décrocher la seconde commune 0123 Le Gosier (div. g.) div. (Valère, div. g.)...... 896 (8,79) 1 de l'île. La petite commune de Sainte-Rose a, I., 15 598 ; V., 8 837 ; A., 43,35 % ; E., 8 211 10 mai 1998 - I., 16 835 ; A., 58,33 % ; E., 6 644. - PC diss. elle aussi, réservé une surprise : le maire sor- DATÉ MERCREDI div. g. (Gillot, s., GUSR)...... 5 436 (66,20) 28 (Samot), 5 714 (86,00) ; div. g. (Valère), 675 (10,16) ; tant, Michel Vergoz, nouveau secrétaire de div. d. (Thénard) ...... 2 775 (33,80) 5 div. d. (Pélissier-Tanon), 255 (3,84) . la fédération du PS, y est sévèrement battu 1995. - I., 16 877 ; A., 43,50 % ; E., 9 034. - PCM (Samot, par Bruno Pajany (divers gauche). 1995. - I., 14 284 ; A., 42,36 % ; E., 7 944. - div. g. (Gillot, m.), 7 648 (84,66) ; div. g. (Valère), 1 051 (11,63) ; div. d. m.), 4 933 (62,10) ; div. g. (Thénard), 2 144 (26,99) ; (Dambo, UDF), 335 (3,71) . Un. d. (Jeanne-Mozart, RPR), 867 (10,91) . Saint-Denis (PS) retrouvez I., 69 026 ; V., 40 348 ; A., 41,55 % ; E., 38 101 GUYANE Un. d. (Victoria, RPR)...... 19 473 (51,11) 43 G. pl. (Tamaya, s., PS, d.) ...... 15 670 (41,13) 12 A Matoury, Rémière-Montjoly et Saint- div. d. (Nativel) ...... 1 708 (4,48) Chaque jeudi Laurent-du-Maroni, un tour aura suffi aux div. g. (Anilha)...... 1 250 (3,28) maires sortants pour retrouver leurs sièges 1995. - I., 71 335 ; A., 46,34 % ; E., 36 863. - Un. g. LE MONDE INTERACTIF LE MONDE DES LIVRES de premiers magistrats. A Rémière-Montjo- (Tamaya, PS, m.), 19 991 (54,23) ; Un. d. (Chatel, ly, Edmard Lama (divers), élu pour la pre- div. d.), 13 130 (35,62) ; div. d. (Manglou), 2 339 (6,35) ; mière fois en 1971, décroche son sixième div. g. (Nativel, PS diss.), 1 403 (3,81) . mandat. A Saint-Laurent-du-Maroni, le La Possession (PCR) avec 0123 député et maire sortant RPR Léon Ber- I., 11 895 ; V., 8 246 ; A., 30,68 % ; E., 7 883 trand, à ce poste depuis 1983, a toujours été PCR (Robert, s.) ...... 4 829 (61,26) 29 DATÉ VENDREDI élu dès le premier tour. A Cayenne, le Parti Un. d. (de Lavergne, div. d.) ... 2 191 (27,79) 5 socialiste guyanais, aux affaires depuis tren- PS (Payet) ...... 863 (10,95) 1