Feuille D'information
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Université Lumière Lyon 2 École doctorale Lettres, Langues, Linguistique & Arts (ED484) Faculté des Lettres, Sciences du Langage et Arts Laboratoire ICAR (Interactions, Corpus, Apprentissages, Représentations)UMR 5191 Vers une didactique des langues minoritaires ? Le cas du mapudungun au Chili Alejandra VERGARA LOPEZ Thèse pour l‟obtention du grade de Docteure en sciences du langage de l‟Université de Lyon Sous la direction de Christine DEVELOTTE et Patricia LAMBERT Soutenance publique le 16 novembre 2015 Composition du jury Michel BERT, Maître de conférences, Université Lumière Lyon 2 Philippe BLANCHET, Professeur, Université de Rennes 2 Christine DEVELOTTE, Professeure, Ecole Normale Supérieure de Lyon/IFé Joaquim DOLZ, Professeur ordinaire, Université de Genève Patricia LAMBERT, Maître de conférences HDR, Ecole Normale Supérieure de Lyon/IFé Soledad PEREZ-LOPEZ, Professeure, Université Nationale Pédagogique du Mexique Diana-Lee SIMON, Maître de conférences HDR, Université Stendhal Grenoble 3 Cette thèse a été financée par un contrat doctoral du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche du gouvernement français et soutenue par une bourse Explora-Doc d’aide à la mobilité internationale de la Région Rhône-Alpes. A Benjamin, à nos fruits, Antoine et Gabriel, à nos racines, Tucapel, Silvia, Henri et Claude. Avant-propos et remerciements Avant-propos et remerciements Cette partie des remerciements qui pourrait, de prime abord, sembler très – voire trop – développée, ne l‟est pas sans raison. Elle veut rendre compte de certaines spécificités de ma recherche doctorale et souligner : démarche collaborative et engagée auprès de personnes, d‟organismes et de contextes très divers, allers et retours entre la France, le Chili, le Pays basque, et la Patagonie argentine, confrontations de démarches et d‟expériences. Ces remerciements se veulent à l‟image d‟un partage d‟enseignements précieux et d‟un désir de participation active, en quelque sorte pour une cause commune. Tous ceux que je n‟ai pu citer voudront bien me le pardonner. En premier lieu, je voudrais dédier une pensée particulière à mes deux directrices de recherche : tout d‟abord, Christine Develotte, qui a accepté d‟encadrer ce travail depuis le tout début (encore vacillant), m‟a donné confiance en m‟invitant à participer à son séminaire, et ainsi à partager des échanges riches et motivants avec toute l‟équipe des doctorants. Toute ma reconnaissance à Patricia Lambert, pour toutes les heures consacrées à codiriger ma recherche, pour ses multiples conseils et sa bienveillance pour guider mes pas. J‟ai apprécié son suivi minutieux, sa capacité d‟écoute, de compréhension et d‟encouragement. A elle, encore un grand merci ! Je tiens également à redire toute ma gratitude à Soledad Pérez-López, magnifique personne, qui a bien voulu participer à mon jury de thèse. Je tiens à dire combien j‟ai apprécié ses qualités humaines et ses conseils éclairés lors de chaleureuses discussions pendant son séjour en France. De même, je suis particulièrement reconnaissante à Philippe Blanchet, Joaquim Dolz et Diana-Lee Simon pour l‟intérêt porté à mon travail en acceptant d‟être membres de ce jury, dans lequel Michel Bert occupe également une place particulière. Il se retrouvera dans un des paragraphes suivants. Je remercie le Ministère de l‟enseignement supérieur et de la recherche qui a financé cette thèse en m‟accordant un poste d‟allocataire de recherche, puis d‟Attachée temporaire d‟enseignement et de recherche, ainsi que le soutien de la région Rhône-Alpes à travers la bourse Explora-Doc pour la mobilité internationale. Je remercie énormément tous les membres du laboratoire ICAR, ainsi que la direction de cette Unité de recherche, pour leur soutien scientifique – et humain – pendant ces cinq dernières années. J‟ai eu l‟opportunité de participer à des i Avant-propos et remerciements séminaires encadrés par Peter Griggs, Nathalie Blanc, Christine Develotte et Nicolas Guichon – espaces riches en échanges et en nouvelles perspectives. Je remercie aussi tous les membres du laboratoire qui m‟ont aidée par leurs observations précises et par l‟intérêt montré pour mon travail. Parmi une longue liste je citerai particulièrement Nathalie Blanc, Sylvie Bruxelles, Cathy Cohen, Victor Corona, Jacques Cosnier, Martine Marquilló-Larruy, Jean-Charles Pochard et Véronique Rivière. Ma particulière reconnaissance englobe toute l‟équipe administrative en la personne de Lucie Bujon, et toute l‟équipe technique et le personnel de maintenance, toujours souriant et encourageant. Je n‟oublie pas, non plus, tous les doctorants d‟ICAR pour les heures d‟apprentissage et de partage. Tenez bon ! De même, je dis toute ma gratitude à Alain Pastor, ancien membre ICAR, Colette Grinevald, Michel Bert et à tous les membres du laboratoire Dynamiques du langage (DDL), pour l‟attention portée, dès le début, à mon travail en me permettant de contacter les chercheurs susceptibles de m‟aider à orienter, construire et développer ma recherche. Les invitations à leurs différents séminaires et à toutes leurs manifestations scientifiques dans le cadre du Labex ASLAN m‟ont permis de préciser et d‟étayer mon cadre théorique autour des problématiques des « langues en danger » et de la « revitalisation linguistique ». Je dois également beaucoup à James Costa et à la consultation de ses articles ; il est intervenu, dès le début de mon travail dans la préparation de mon dossier et dans l‟orientation de mon projet de recherche. Je souhaite adresser toute ma gratitude à Jacqueline Custodero, soutien inestimable lors de la correction de cette thèse. Sans son aide précieuse pour la mise en forme du texte « en bon français », sans son attention rigoureuse, son amicale exigence, cette recherche aurait difficilement pu voir le jour dans les formes et les délais impartis. Je la remercie infiniment pour ses nombreuses relectures, son engagement, ses encouragements et son amitié, enrichie de cette collaboration. Egalement j‟adresse mille mercis à Andrea Salazar, Viviane Fabre et Anne Vilain pour la correction de mes traductions des citations en mapudungun, espagnol et anglais respectivement. A Felipe Hasler pour les conseils linguistiques. A Iosef Valdés pour la mise en page, Andréa Cagli pour les coups de main en informatique, enfin à mes collègues du projet Innovalangues pour leurs encouragements. A Coline Duquesne et Anne Vilain pour la relecture finale de l‟ensemble du texte. Mes remerciements vont aussi à toutes les personnes contactées lors de mes séjours à l‟étranger. ii Avant-propos et remerciements En suivant l‟ordre chronologique de ces séjours, je tiens à exprimer tout d‟abord ma gratitude aux acteurs de l‟enseignement/apprentissage de la langue euskara au Pays basque, en décembre 2010. Mon amie Olga Giménez m‟a permis de rencontrer son monde euskaldun. Sa motivation affective pour apprendre la langue de sa amama (grand-mère), son parcours pour devenir néo-locutrice d‟euskara et son attachement à sa terre m‟ont dévoilé des pistes précieuses pour mon terrain en pays mapuche. Je dois aussi beaucoup aux enseignants de l‟AEK (Alfabetatze Euskalduntze Koordinakundea)1 de Getxo, qui gentiment m‟ont permis de les interviewer, de connaître leurs expériences de l‟enseignement du basque dans le contexte européen. Je garde le souvenir de ces heures passées en immersion totale, à essayer de comprendre cette langue si chère et si vivante, au cœur des diverses manifestations culturelles et pédagogiques. Je tiens à remercier spécialement Xavier Monasterio, Directeur pédagogique de l‟Institut Gabriel Aresti à Bilbao, pour m‟avoir permis de partager son expérience personnelle, et connaître l‟histoire de l‟enseignement de l‟euskara des années 70 à nos jours. Egalement je dois remercier les professeurs Pilar Alvarez-Santullano et Amilcar Forno pour leur invitation à participer au stage intensif d‟enseignement du chesungun, dans l‟archipel du Chiloé au Chili, en janvier 2011. Enfin, et par-dessus tout, je tiens à témoigner toute ma gratitude aux acteurs du mouvement de revitalisation mapuche à Santiago du Chili ; ils ont été le véritable moteur et les protagonistes de cette recherche. Sur le terrain, mon travail a été particulièrement facilité par Elisa Loncon, Héctor Mariano, Andrea Salazar et Enrique Antileo. Merci pour toute la confiance et la liberté qu‟ils m‟ont accordées pour réaliser des expériences devenues « les nôtres », mais plus encore, pour leur amitié sincère et leur accueil toujours chaleureux. Même accueil auprès de tous les membres du réseau DELPICH2 et de l‟équipe Kom kim Mapudunguaiñ waria mew3, lors de chacune de nos rencontres. Fenxen mañvm kom pu che ! Je souhaite également remercier ici les apprenants des cours et ateliers en ville (trop nombreux pour être cités), qui ont accepté de participer aux questionnaires, enregistrements et interviews. J‟ai une pensée particulière pour les membres de la Communauté de Curaco-Ranquil, et notamment pour Don Segundo Llamin et Don Clorindo Huenchumarian, qui, de manière désintéressée et enthousiaste se sont véritablement investis dans ce projet ; tout ceci sans compter les 1 Coordination pour l'alphabétisation et l'euskaldunisation des adultes. 2 Ma traduction: « Réseau pour les droits éducatifs et linguistiques des peuples indigènes du Chili ». 3 Ma traduction: « Nous apprendrons tous le mapudungun en ville ». iii Avant-propos et remerciements participants à l‟expérience d‟immersion : Rosa, Gloria Ll., Silvia, Marcelo, Arturo, Gloria M., Nicolás, Matías, Ramón, tañi kudaw, taiñ kudawülün