La Grande Méchante Mademoiselle
e Trop habillée, pas assez élégante. » l'admiration et le marché national .„! mode Les excès , Chanel — il y en avait — ou international, mais aussi la criti- étaient défendus et justifiés par Coco. que feutrée : « C'est toujours la Les chaînes dorées au bas de ses même chose ! » vestes ? « Pour plomber les tissus mous qui féminisent le corps. «Qui- donc ? IC.karrej ? >> • La grande méchante Pourquoi les éternels tailleurs — que portèrent des générations de gran- « Les gens disent que mes collec- des ou moyennes bourgeoises, et tions se ressemblent, mais c'est faux. Delphine Seyrig dans « Marienbad », Comme cette plante, là. Quelques mademoiselle et Jacqueline Kennedy à Dallas — feuilles fatiguées tombent, mais re- avaient-ils plus de deux poches ? gardez les nouvelles. Si je n'avais pas « C'est bien simple : les femmes une nouvelle feuille dans chaque • * Du style de Coco fument. Alors, il faut bien qu'elles nouvelle collection, j'arrêterais. » Chanel, il restera, en tout cas, mettent quelque part leur paquet de Coco prétendait, avec une spiri- quelques mots... cigarettes, leur briquet, leur mou- tuelle mauvaise foi, que son rêve choir... s était de voir son style — e la mode, Coco revenait sans cesse sur la c'est le style » partout, « dans la A l'enterrement de « Made- jusqu'en 1938 —, Gabrielle Chanel notion du « Pratique » : « Tout doit rue ». C'était un de ses fantasmes. moiselle » — Gabrielle fut une militante de l'anti-costume être pratique dans une mode. Pas On la copiait — avec sa bénédiction. Chanel —, mercredi der- « L'élégance du vêtement, c'est la de garnitures inutiles.
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